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Namibie : 20 millions de dollars namibiens investis dans la cybersécurité après l’attaque de Paratus Holdings Ltd

[DIGITAL Business Africa] – La Namibie renforce son système de défense face aux menaces cybernétiques. Le gouvernement a alloué 20 millions de dollars namibiens en financement de démarrage pour établir le NAM-CSIRT. C’est ce qui ressort de la session d’engagement des constituants NAM-CSIRT, organisée par l’Autorité de Régulation des Communications de Namibie (CRAN) ce 27 mars 2025 à Windhoek.

L’initiative est dirigée par le ministère des Technologies de l’Information et de la Communication et traduit la volonté du gouvernement namibien de renforcer la résilience de la nation face aux menaces cybernétiques. Pour la directrice générale de CRAN, Emilia Nghikembua, la synergie des énergies est capitale dans cette lutte.

« À une époque où les menaces cybernétiques évoluent rapidement, il est impératif que nous engagions un effort coordonné pour protéger notre infrastructure critique et, par extension, sauvegarder les moyens de subsistance de nos citoyens », a dit Emilia Nghikembua.

La directrice générale de CRAN a ajouté :

« Adopter cette meilleure pratique facilitera l’échange d’informations critiques entre les entités concernées et élèvera considérablement la maturité en cybersécurité de la Namibie… En nous organisant en CIRTs sectoriels, nous pouvons développer des stratégies ciblées pour relever les défis spécifiques à chaque secteur, renforçant ainsi notre capacité collective à gérer et à atténuer les incidents cybernétiques ».

Les points clés de cet engagement des constituants NAM-CSIRT sont :

• Le lancement de l’équipe d’intervention en cas d’incident de cybersécurité en Namibie

• La collaboration intersectorielle

• L’ appel à la création de CIRT sectoriels

 

L’attaque de Paratus Namibia Holdings Ltd

 

L’Autorité de régulation des communications de Namibie (CRAN) a reconnu un incident cybernétique important signalé le 19 février 2025. Il impliquait Paratus Namibia Holdings Ltd. L’incident était classé comme un événement de niveau trois (3). Le groupe de rançongiciels Akira affirmait détenir plus de 84 Go de données d’entreprise sensibles.

Selon le CRAN, la faille provenait d’un compte interne légitime, une tactique employée par le groupe de rançongiciels Akira, qui exploite les vulnérabilités des systèmes dépourvus d’authentification multifacteur (MFA). Les services affectés incluaient principalement les systèmes vocaux 083 et certains enregistrements opérationnels.

Pour pallier cette situation, Paratus Telecommunications (Pty) Ltd Namibia a pris des mesures fortes, notamment en isolant les systèmes affectés et en mobilisant des équipes techniques pour l’investigation et la reprise d’activité. Tout est rentré dans l’ordre. Mais, aucune preuve n’a été apportée pour confirmer la divulgation de ces données.

Par Jean Materne Zambo, source : radio Wave.com

Bénin : L’ASIN renforce les capacités nationales en cybersécurité

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence des Systèmes d’Information et du numérique (ASIN) travaille à réduire les cyberattaques. Pourquoi pas les éradiquer considérablement ? L’ ASIN, en partenariat avec le Forum of Incident Response and Security Teams (FIRST), a organisé un atelier de simulation de gestion de crise, ce 28 mars 2025.

Le FIRST est l’organisation qui rassemble diverses équipes d’intervention en cas d’incident de sécurité informatique issues d’organismes gouvernementaux, commerciaux et éducatifs. L’objectif de FIRST est de favoriser la coopération et la coordination en matière de prévention des incidents, de stimuler la réactivité et de promouvoir le partage d’informations entre ses membres et la communauté dans son ensemble.

L’atelier organisé par l’ASIN marque une étape importante dans le renforcement des capacités nationales en cybersécurité. L’ASIN mise sur la formation, la collaboration et l’anticipation face aux menaces émergentes.

La séance de travail a réuni plusieurs experts et Responsables de la Sécurité des Systèmes d’Information (RSSI) de structures publiques du Bénin. Une réponse proactive face à l’essor des cyberattaques. Selon l’ Agence, le directeur général de l’ASIN, Marc-André Loko a rappelé que les attaques informatiques ne sont plus une simple éventualité, mais une réalité quotidienne. Les infrastructures critiques, entreprises et institutions sont confrontées à des menaces de plus en plus sophistiquées, nécessitant une préparation rigoureuse et une coopération accrue entre les acteurs de la cybersécurité.

L’expérience du FIRST lors de cet atelier aura été d’un apport capital. Tant, les participants ont été immergés dans des scénarios réalistes de gestion de crise, mettant à l’épreuve leurs réflexes, leur coordination et leur résilience. L’objectif principal de cette initiative était de :

• Identifier les vulnérabilités et améliorer les stratégies de gestion des incidents ;

• Renforcer la coopération entre les différents acteurs du secteur numérique ;

• Transformer les défis de la cybersécurité en opportunités d’amélioration continue.

 

Le CAF en approche 

 

Le Bénin accueillera du 24 au 25 juin 2025 le Cyber Africa Forum ( CAF). Une plateforme d’échanges et d’affaires pour tous les décideurs clefs du public et du privé. Le lieu où les participants pourront connaître les innovations en matière de cybersécurité. Selon Franck Kie, Managing Partner de Ciberobs Consulting & Commissaire Général, le Bénin est l’un des pionniers en Afrique dans la lutte contre les cybersécurité. Le pays a tôt fait de mettre sur pied des structures techniques telles que l’ ASIN et le Centre national d’Investigations NumériquesCentre National d’Investigations Numériques (CNIN).

L’ ASIN a été créée par décret No 2022-324 du 1er juin 2022 portant la fusion de l’Agence de Développement du Numérique (ADN), de l’Agence des Services et Systèmes d’Information (ASSI), de l’Agence nationale de la Sécurité des Systèmes d’Information (ANSSI) et de l’Agence Béninoise du Service Universel des Communications Électroniques et de la Poste (ABSUCEP) et approbation de ses statuts. Le CNIN, lui, voit le jour au terme du conseil des ministres du mercredi 29 novembre 2023.

Par Jean Materne Zambo, source : ASIN

Fibre optique/Congo : Ces câbles qui accablent, l’ARPCE et les opérateurs mobilisés

[DIGITAL Business Africa] – Comme un air d’anarchie dans les airs. Les câbles à fibre optique semblent créer un désordre dans les villes du pays. L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques ne pouvait pas rester insensible face à cette situation. L’ ARPCE a convié les principaux opérateurs télécoms à une réunion de travail, cette fin du mois de mars 2025. La rencontre était justement consacrée à la problématique du déploiement aérien désordonné de ces infrastructures.

Les représentants de Congo Télécom, GVA (CanalBox) et Silicon Connect ont convenu de mutualiser les infrastructures, considérée comme un levier efficace pour limiter la prolifération incontrôlée des câbles dans les ruelles et artères principales des villes.

Plusieurs décisions structurantes, applicables dans l’immédiat et/ou à court terme ont été prises. Notamment, pour les opérateurs, la mise en faisceaux des câbles par opérateur, le rapprochement des points de branchement vers les abonnés afin de réduire la longueur des câbles, l’obligation d’enfouir les câbles dans tous les secteurs où cela est techniquement possible afin d’éviter la pollution visuelle la soumission par les opérateurs de plannings d’assainissement à l’ARPCE.

Le régulateur, de son côté à prescrit la conduite d’un exercice de co-régulation avec l’ARSEL (Autorité de Régulation du Secteur de l’Énergie), en impliquant également les collectivités locales, notamment les mairies, détentrices du domaine public urbain.

Benjamin Mouandza, directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques à l’ARPCE, a rappelé les enjeux d’un développement numérique respectueux de l’environnement urbain. « la superposition désordonnée des câbles aériens nuit à l’esthétique des villes, dégrade la qualité du paysage urbain et constitue un obstacle à la circulation ».

L’ ARPCE a également annoncé la signature imminente d’un accord de collaboration avec son homologue du secteur de l’énergie. Une coopération qui permettra notamment de mieux encadrer l’utilisation des infrastructures de transport de la société Énergie Électrique du Congo par les opérateurs télécoms.

Une réunion d’évaluation des actions prises sera tenue « sous peu», a fait savoir le directeur des Réseaux et Services de Communications Électroniques à l’ARPCE, Benjamin Mouandza, aux opérateurs.

D’autres opérateurs, cette fois de la téléphonie mobile, étaient reçus au siège de l’ARPCE le 27 mars 2025. La transparence et la sécurité dans les communications électroniques étaient au centre des débats.

Il s’est agi, au cours de cette rencontre, de faire le point sur l’état d’avancement des projets de la portabilité des numéros et de la mise en œuvre du préfixe « zéro » jugés « structurants » pour, d’un côté développer le marché des communications électroniques au Congo et, de l’autre, se conformer aux exigences de l’Union internationale des télécommunications (IUT).

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE

 

RD Congo : Des discussions avancées avec Starlink 

[DIGITAL Business Africa] – Starlink en République démocratique du Congo, ce n’est plus qu’une question de temps. Une délégation du ministère des Postes, Télécommunications et Numérique, en séjour à Washington aux USA, a rencontré les représentants de Starlink, mardi 18 mars 2025.

Augustin Kibassa Maliba, ministre des PTN, chef de la délégation, et les représentants de Starlink ont examiné les opportunités d’expansion de la connectivité en République démocratique du Congo (RDC). Le membre du gouvernement a exprimé la volonté du gouvernement congolais d’améliorer l’accès à Internet, notamment dans les zones rurales où près de 70 % de la population demeure non connectée.

Selon le ministère des PTN, seulement un tiers du territoire actuellement est connecté. Dans le cadre du Projet d’ Accélération de la Transformation numérique, adopté en 2019, il est prévu la création de 600 centres communautaires Internet dans les 145 territoires du pays. Ceci permettra de faciliter l’accès à l’information, l’éducation et les services de base.

Cette rencontre avec les représentants de Starlink advient après celle de Monaco, le 12 novembre 2024. Augustin Kibassa Maliba avait signé un protocole d’accord avec Monacosat, principal opérateur satellitaire de la principauté de Monaco pour un accès à Internet dans un pays où la connectivité reste un défi majeur, en particulier dans les zones rurales et enclavées.

« Nous avons décidé de travailler en étroite collaboration et de nous consulter sur des questions d’intérêt commun, sur le déploiement par la RDC d’un réseau de télécommunication par satellite par les moyens d’acquisition de la capacité satellitaire auprès de Monacosat »,

 

avait dit Le ministre des PTN Augustin Kibassa Maliba

Cette collaboration devrait s’appuyer sur le satellite TurkmenAlem52E/MonacoSAT. Il couvre déjà plusieurs régions en Afrique. Monacosat permettra de connecter des millions de Congolais à Internet, favorisant l’accès à des services essentiels tels que l’éducation, la santé et l’administration en ligne.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Guinée : Sur la voie d’une collaboration avec Vinci Énergies pour accélérer la transformation numérique

[DIGITAL Business Africa] – La Guinée et VINCI Energies veulent étendre leur collaboration au secteur du numérique. La ministre des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique, Rose Pola Pricemou, a rencontré une délégation de VINCI Energies Guinée ce 26 mars 2025. L’acteur des concessions, de la construction et de l’énergie, présent dans près de 120, est sollicité pour la réalisation des projets majeurs du ministère des Postes, des Télécommunications et de l’ Economie numérique. Notamment, la création d’un technopole, la construction des réseaux métropolitains à travers le pays, la construction d’un second Datacenter et l’amélioration des infrastructures Télécom en général.

Rose Pola Pricemou a encouragé VINCI Énergies Guinée à collaborer davantage avec les acteurs locaux et salué ses investissements en Guinée depuis 2016.

Avec cette éventuelle collaboration dans le secteur du numérique, l’entreprise VINCI Énergies va gagner du terrain en Guinée. Le 13 décembre 2024, une délégation de VINCI Energies International, dirigée par Julio De Almeida, PDG de la division, a déjà rencontré le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah. Lors des échanges, les deux parties ont pu discuter de partenariats public-privé et de la gestion de la dette pour favoriser les investissements en Guinée.

VINCI Énergies, présent en Guinée depuis 2016, a souligné son rôle dans des projets d’infrastructure, notamment le réseau électrique OMVG, et son engagement à former des jeunes guinéens. Le ministre de l’Économie et des Finances, Mourana Soumah, a salué ces efforts et encouragé VINCI à poursuivre ses investissements dans des secteurs clés comme l’énergie, les infrastructures et la digitalisation, en accord avec la vision Simandou 2040.

 

À propos de la vision Simandou 2040

 

Simandou 2040 se présente comme le programme le plus ambitieux de la Guinée, orienté exclusivement vers le développement socio-économique durable et responsable de la République de Guinée pour les 15 prochaines années avec le soutien politique et économique des grandes puissances.

Ce programme  stratégique dépasse le cadre de la gouvernance sectorielle et s’inscrit dans une dynamique nationale transversale, axée sur l’industrialisation, la modernisation des infrastructures et la promotion d’une économie verte.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Cameroun : Le SINAC 2025 braque sa caméra sur l’intelligence artificielle et d’autres technologies 

[DIGITAL Business Africa] – Bientôt, ça va tourner pour le Salon International de l’Audiovisuel du Cameroun. La ville de Douala se pare de ses beaux atours pour accueillir le SINAC, du 26 avril au 1er mai 2025. La conférence de presse y relative s’est tenue ce 26 mars 2025 en présence des professionnels du cinéma camerounais et de la promotrice du SINAC, Yolande Bodjong et son équipe.

Au cours de cet échange avec les confrères, le thème de la troisième édition du SINAC a été dévoilé.  Il sintitule : « Révolution numérique et Audiovisuel Africain : Intelligence artificielle et TNT, Défis et Enjeux pour une Afrique compétitive ».

Le Salon international de l’Audiovisuel du Cameroun est placé sous le haut patronage du ministère de la Communication du Cameroun. Cette plateforme d’échanges vise à positionner le Cameroun comme un hub d’échanges et d’opportunités économiques pour les médias et les créateurs de contenus numériques. Pour cette édition 2025, le SINAC a choisi de miser sur l’intelligence artificielle.

La deuxième édition s’était toujours tenue au Parcours Vita de Douala. Plusieurs activités avaient meublé l’événement. Dont des conférences animée par des visages connus de l’Art. Parmi eux, Justine Tayou, Urbain Jansen, Molare, Anne Maryse Maxon entre autres.

Ces conférenciers se sont entretenus d’une thématique importante en relation avec le numérique intitulée : « Diffusion et distribution des contenus audiovisuels sur le numérique : la monétisation, une source de revenus ».

L’animateur télé ivoirien Cheick Yvhane avait aussi pris part à la fête. Et ce, en animant une masterclass sur l’importance du personal branding et du marketing digital à l’ère du numérique.

L’aspect pécuniaire n’était pas oublié. Une autre conférence a réuni des professionnels de l’audiovisuel tels qu’ Abdoul Kaba, Ulrich Takam et Blaise Option, pour échanger sur les meilleures stratégies de monétisation des contenus numériques en Afrique. Une autre master class animée par le Dr Mactar Silla et le journaliste Cheick Yvhane avait abordé les nouvelles formes de financement de la co-production audiovisuelle.

Suivez l’actualité du SINAC via les médias suivants en:

– Écoutant la DFM Radio 103.9 FM ou en streaming sur : http://dfmradio.com

Participant aux discussions sur les réseaux sociaux : WhatsApp Channel : https://whatsapp.com/channel/0029VacCrV7BadmgUIyluG2g

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– Visitant le site internet : https://dfmradio.com

Par Jean Materne Zambo

Google, roi du web en 2024 avec 18,73 % du trafic [Digital 2025 Global Overview Report]

[DIGITAL Business Africa] – Le Digital 2025 Global Overview Report vient de livrer sa copie. En 2024, les internautes ont passé en moyenne six heures et 38 minutes par jour à naviguer sur le web, soit près d’un tiers de leur temps éveillé. C’est ce que révèle le rapport. Sans surprise, Google, le moteur de recherche, capte, à lui seul, plus de trafic que les 15 sites suivants combinés.

Selon le rapport, Google génère 18,73 % du trafic web total, soit près de trois fois plus que YouTube, deuxième, et plus que les 14 autres sites web réunis. Cette performance, Google la doit à la diversification de ses services (Google Search, Google Ads, Google Maps, Google Drive, etc.).

Des services qui sont devenus des outils indispensables aussi bien pour les particuliers que pour les entreprises. Quand on sait que les stratégies de référencement (SEO et SEA) restent essentielles pour les entreprises qui veulent assurer leur visibilité auprès de prospects et de partenaires.

Dans le domaine du BtoB, Google compte beaucoup plus sur la recherche d’informations, la publicité et la génération de leads. De plus, Google conserve son avantage grâce à son positionnement unique, notamment sur les formats longs et les contenus éducatifs, particulièrement prisés par les professionnels.

Derrière Google qui performe, se cache un poursuivant tout aussi impressionnant : YouTube. La plateforme de consommation de vidéos bombe le torse face à TikTok, Instagram Reels et d’autres plateformes émergentes. En 2024, les utilisateurs d’Android ont passé en moyenne 32 heures par mois sur TikTok, soit trois heures de plus que sur YouTube. Toutefois, la plateforme de

Dans une logique BtoB, YouTube est, d’après les experts, un canal stratégique pour le content marketing et l’engagement des audiences. Un outil idéal pour les webinaires, études de cas en vidéo et démonstrations de produits.

En dehors de ces deux mastodontes du Web, qui représentent 25 % du trafic web, il y a aussi de sérieux concurrents. En témoigne ce classement.

Par Jean Materne Zambo, sources : Comarketing News, btob-leaders.com

Formation : 200 Togolais bénéficient du Programme national de certification numérique initié par  Faure Gnassingbé

[DIGITAL Business Africa] –  200 Togolais s’apprêtent à recevoir des certifications dans les domaines du numérique. L’appel à candidature du programme national de Certification numérique est fermé depuis ce 25 mars 2025. Il était  question pour les candidats à la candidature de soumissionner pendant cinq jours. Simplilearn, l’un des principaux fournisseurs mondiaux de formations certifiantes, est la plateforme désignée par le gouvernement pour former les candidats.

La plateforme travaille en partenariat avec des entreprises et des particuliers pour répondre à leurs besoins spécifiques, en proposant des formations et un accompagnement qui aident les professionnels à atteindre leurs objectifs de carrière.

Les cours de formation sur la plateforme Simplilearn sont conçus et mis à jour par plus de 2000 experts renommés du secteur. L’ approche d’apprentissage est mixte et combine des cours en ligne, des classes virtuelles dirigées par des instructeurs, des travaux de projet et une assistance pédagogique 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Les formations en ligne proposées sont le Machine Learning, AWS, DevOps, Big Data, Hadoop, Data Science, Artificial Intelligence, Cloud Computing, Project Management, Digital Marketing, Cyber Security et Salesforce, entre autres, où les technologies et les meilleures pratiques évoluent rapidement et où la demande de candidats qualifiés dépasse largement l’offre.

Initié par la présidence de la République, Faure Gnassingbé, avec l’appui du Commonwealth, le programme national de certification numérique (PNCN) entend faire du Togo un hub technologique en Afrique de l’Ouest. Le Commonwealth, qui regroupe 56 États membres majoritairement anglophones, s’illustre ici comme un partenaire déterminé à favoriser l’inclusion numérique en Afrique. Le Togo a rejoint l’organisation en 2022 et a marqué sa volonté d’ouverture à de nouvelles opportunités économiques et technologiques.

Ce programme cible les cadres, étudiants ou professionnels titulaires d’un diplôme d’au moins bac+2, affiliés à une entreprise, une institution publique ou académique togolaise. Ils sont rattachés à une institution académique, administrative ou à une entreprise togolaise, démontrent une motivation claire et s’engagent à suivre la formation jusqu’à son terme. À la fin de la formation, les participants disposeront de certificats de formation et pourront contribuer davantage à la transformation digitale en cours dans le pays.

Par Jean Materne Zambo, sources: ciomag, togofirst

RD Congo : Les opérateurs télécom sur le banc des accusés suite à la perturbation de la communication téléphonique à Kalemie

[DIGITAL Business Africa] – Le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika a reçu les représentants des opérateurs des télécoms. Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont déféré à la convocation de Cyril Kimpu Awel, ce 25 mars 2025, suite à la perturbation de la communication téléphonique à Kalemie. La ville de Kalemie et ses environs ont été « sevrés » des services des opérateurs il y a quelques jours.

La rencontre entre le président de l’Assemblée provinciale du Tanganyika et les opérateurs a été essentiellement axée sur les causes de la perturbation de la communication au travers des téléphones ces derniers temps dans la province du Tanganyika et particulièrement dans la ville de Kalemie.

Dr. Cyril Kimpu Awel a recommandé à ces Responsables des réseaux des télécommunications de mettre tout en œuvre pour améliorer la qualité de leurs services afin de permettre à la population de sa province de communiquer aisément et d’utiliser pleinement leurs forfaits. Dans le cas contraire et surtout en cas de perturbations des réseaux de communication, les maisons des télécommunications concernées se devront de restituer les forfaits non utilisés à leurs clients.

Chez les opérateurs des télécommunications, on assure être à pied d’œuvre pour qu’on ne retombe plus dans les mêmes travers. John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a donné quelques causes de cette perturbation.

« Nous nous entretenus avec le Président de l’Assemblée provinciale autour des instabilités des réseaux que la population constate ces jours-ci dans la ville de Kalemie et ses environs.

Il est que nous sommes entrain de travailler sur la fibre optique dans la province du Tanganyika. Une fibre qui était déjà lancée sur le lac, mais les travaux ont été stoppés. Les partenaires sont partis parce que les raisons sécuritaires n’ont pas permis. C’est vrai qu’il y a aussi l’instabilité network ».

Il faut ajouter à cela le problème de la défectuosité des réseaux de communication, qui résulte des difficultés de réajustement des antennes des différents réseaux de la téléphonie mobile après des pluies diluviennes qui ont des répercussions néfastes sur elles.

John Lubanga, responsable de Vodacom Tanganyika a poursuivi :

« Et comme les intempéries actuelles ont touché certaines antennes, nos techniciens sont déjà à pied d’œuvre. Que nos abonnés se calment, parce que ce sont des travaux techniques, et prions qu’il ne pleuve pas dans ces rayons d’action ».

Les responsables de Vodacom, Orange, Africell ont confié au numéro 1 de l’Organe délibérant en province que les perturbations connues ces jours dans la communication téléphonique sont dues à l’arrêt des travaux de l’installation de la fibre optique en raison de la situation sécuritaire dans la partie Est du pays.

Par Jean Materne Zambo, source : assemblée provinciale du Tanganyika

 

 

Sénégal : SENUM SA et SONATEL s’unissent pour accélérer la mise en œuvre du New Deal Technologique

[DIGITAL Business Africa] – Un partenariat-cadre entre SENUM SA et SONATEL. Deux entités qui jouent un rôle stratégique dans le secteur des technologies et des télécommunications au Sénégal. Il le fallait sans doute pour donner un coup d’accélérateur à la mise en œuvre de la stratégie New Deal Technologique. La Convention de partenariat a été signée par Isidore Diouf, DG de SENUM SA et Sékou Dramé, DG de la SONATEL lors d’une cérémonie qui a eu lieu au siège de Sénégal Numérique, ce 25 mars 2025.

SENUM SA est la société nationale qui a pour mission de mettre en œuvre la politique d’informatisation de l’État ainsi que la gestion des infrastructures numériques de l’État.

Ce partenariat-cadre concerne des domaines clés tels que la mutualisation des réseaux et infrastructures, l’interconnexion des datacenters pour une souveraineté renforcée, le renforcement des compétences numériques. Une alliance qui se veut efficace selon Isidore Diouf, directeur général de SENUM SA.

« Ce partenariat témoigne de notre volonté de collaborer de façon efficace avec l’écosystème numérique compte tenu des défis numériques nombreux auxquels notre pays doit faire face. Nous sommes convaincus que cette collaboration avec le GROUPE SONATEL qui est le leader des télécommunications au Sénégal sera un accélérateur dans la mise en œuvre de la stratégie du newdeal (technologique) ainsi que des grands programmes numériques ».

Pour sa part, Sékou Dramé, directeur général de la SONATEL, estime qu’il est plus que temps d’implémenter la vision de S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal.

« L’heure est à la concrétisation de l’ambition stratégique de l’Etat de moderniser son fonctionnement et de simplifier la vie des population ».

Il a ajouté :

« La Société nationale de Télécommunications ( SONATEL) entend jouer un rôle de premier plan, celui de véritable moteur de la transformation digitale de son administration et de la gestion de ses infrastructures numériques ».

Le partenariat prévoit également la création de synergies entre les Espaces Sénégal Services (ESS) de SENUM SA et les centres digitaux d’Orange. Ce qui va permettre de proposer des programmes de formation, de mentorat et l’organisation d’hackathons afin d’encourager l’innovation et de préparer la nouvelle génération de professionnels aux enjeux et défis futurs du numérique.

Par Jean Materne Zambo, source : SENUM SA

 

 

Sénégal : Des cadres de l’administration édifiés sur les missions du Comité de gouvernance GouvNum

[DIGITAL Business Africa] – Directeurs des systèmes d’information (DSI) et responsables informatiques des ministères et institutions publiques se sont réunis. À l’initiative du ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, ces agents de l’Etat ont pris part à un atelier de travail dans le cadre du New Deal Technologique, ce 24 mars 2025. Selon le ministère de la Communication et de l’ Economie numérique, cet atelier marque une étape importante  le dans la mise en place du comité de gouvernance GouvNum, dont la mission est de structurer et de piloter les initiatives numériques de l’État.

Les échanges ont permis de présenter les objectifs et les missions clés du comité, notamment :

– Approbation technique et validation des programmes et projets numériques ou à composante numérique portés par les ministères sectoriels ;

– Définition de la stratégie et des actions de sécurité informatique de l’État ;

– Cohérence des projets numériques avec l’architecture d’entreprise gouvernementale (AEG) et le système d’information de l’État ;

– Consolidation, priorisation et planification annuelle des programmes et projets numériques ;

– Coordination et suivi des projets en collaboration avec les départements ministériels, la Direction centrale des Marchés publics (DCMP), le Bureau opérationnel de Coordination et de Suivi des Projets et Programmes (BOCS) et la société Sénégal Numérique (SENUM) ;

– Examen et validation des requêtes de financement des projets numériques avant leur inscription au budget de l’État ;

– Mise en place d’une stratégie évolutive pour renforcer l’efficience de la politique nationale du numérique ;

– Création d’un écosystème d’identification et de suivi des acteurs du numérique.

Ce premier atelier a été l’occasion de discuter des modalités de fonctionnement opérationnel du comité et de renforcer la collaboration entre les différents acteurs impliqués dans la transformation numérique de l’État. Les travaux se poursuivront pour garantir une mise en œuvre efficace des projets et une gouvernance numérique optimale au service des citoyens.

Le Comité de Gouvernance du Numérique avait été mis en place le 19 février 2025. Les membres du gouvernement sous la coordination du président de la République, S.E Bassirou Diomaye Faye, avaient examiné puis adopté ce projet qui vise à renforcer la gouvernance des projets numériques de l’ Etat en assurant une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques.

Le Comité de Gouvernance du Numérique devrait certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.

Par Jean Materne Zambo, source : MCEN

 

Startup : Le Mali Digital Accélérateur lancé pour structurer et dynamiser l’écosystème technologique

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour favoriser l’éclosion des talents dans le secteur du numérique. Après les Mali Digital Awards, tenus du 18 au 20 juillet 2024 au CICB sous le thème : « Souveraineté numérique, défis et opportunités », voici le Mali Digital Accélérateur. La cérémonie de lancement de ce programme d’accompagnement et de financement destiné aux startups maliennes a eu lieu ce 20 mars 2025.

Le Mali Digital Accélérateur est dédié aux startups opérant dans le secteur du numérique et vise à renforcer la compétitivité des jeunes entreprises innovantes et à contribuer à l’essor du digital au Mali. Mohamed Ag Albachar, Chef de Cabinet , a présidé au nom de Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, la cérémonie de lancement du Mali Digital Accélérateur.

Le Chef de Cabinet a indiqué que cet accélérateur marque une nouvelle ère pour le numérique au Mali.

« Nous ne faisons pas qu’inaugurer un programme, nous ouvrons une passerelle entre talent et opportunité, ambition et réussite »

 

Mohamed Ag Albachar a insisté sur la nécessité de créer un écosystème performant et inclusif.

Le Mali Digital Accélérateur repose sur trois axes majeurs :

• Accompagnement et formation : Les startups bénéficieront de formations spécialisées en cybersécurité, développement web, marketing digital, intelligence artificielle et e-commerce. Des sessions de mentorat avec des experts nationaux et internationaux viendront renforcer leurs compétences entrepreneuriales.

• Financement et soutien stratégique : Un dispositif de financement structuré sera mis en place, incluant des subventions, des investissements en capital et des prêts à taux préférentiel, adaptés aux besoins de croissance des startups.

• Mise en réseau et accès aux opportunités : Grâce à un écosystème dynamique réunissant entrepreneurs, investisseurs et institutions, les startups auront l’opportunité d’accéder à des infrastructures technologiques modernes et à des opportunités de partenariats stratégiques.

Trois axes arrêtés pour pallier les défis persistants auxquels sont confrontées les jeunes entreprises du numérique. Notamment le manque de financement, l’absence d’infrastructures adaptées et les difficultés d’accès aux réseaux d’affaires.

Ada Ouologuem est la présidente du Mali Digital Accélérateur. Le programme est soutenu par des partenaires engagés dans le développement numérique du pays et se veut un moteur d’innovation et de croissance pour l’écosystème digital malien.

Par Jean Materne Zambo

 

Congo : Le Comité de Direction de l’ARPCE sensibilisé aux enjeux de l’IA en prélude à sa première session de l’année

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) a tenu la première session de son Comité de Direction. Les travaux ont eu lieu ce mercredi 19 mars 2025, sous la présidence du directeur général de l’ ARPCE, Louis Marc Sakala, et ont porté sur la présentation du budget dans les grandes masses et les évaluations des projets annuels.

En prélude à cette concertation, l’équipe de direction de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques a suivi les 17 et 18 mars au siège de l’institution une sensibilisation sur les avantages et les dangers liés à l’usage de l’intelligence artificielle. Une thématique qui cadre avec les enjeux de l’heure, à en croire le DG L’ ARPCE, Louis Marc Sakala.

« Cette formation s’inscrit dans la volonté de l’ARPCE de mieux comprendre ces technologies pour protéger les citoyens et les entreprises, tout en favorisant l’innovation au Congo », a souligné le directeur général de l’ARPCE au début de la session de sensibilisation.

Selon l’agence, « l’ intelligence artificielle s’impose comme outil d’accompagnement des individus dans la réalisation de leurs tâches ; ce dans tous les secteurs et tous les domaines ».

Des experts en IA venus de France et de Suisse ont outillé les participants. Abdoulaye Ba, expert en gouvernance de l’ IA et Babacar Charles Ndoye. Le Chef de Mission et Expert en Système d’Information et Gouvernance des Données, pour l’Union Européenne a soutenu que « les outils de l’intelligence artificielle vont avoir un impact sur tous les secteurs. Il est important que le régulateur soit au fait de ces questions ».

Le Congo s’est doté en 2021 du Centre africain de recherche en intelligence artificielle (Caria). Ce centre est appuyé notamment par la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), Depuis fin 2022, ce centre dispense des formations diverses à des publics variés : de la cybersécurité pour les agents de l’État, à des formations très qualifiantes pour des jeunes chômeurs. Ce centre est présenté comme une aubaine pour la transformation du continent.

Par Jean Materne Zambo

 

Sénégal : Bassirou Diomaye Faye, un coup d’éclat dans le secteur du numérique en 1 an

[DIGITAL Business Africa] – Le secteur du numérique au Sénégal a relativement atteint son altitude de croisière. Aux commandes, S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal avec à ses côtés le Premier ministre, Ousmane Sonko. Le 24 mars 2024, l’opposant sénégalais Bassirou Diomaye Faye remportait les élections dès le premier tour de la présidentielle avec 54,28 % des voix.. Si Bassirou Diomaye Faye avait été plébiscité par le peuple, c’est qu’il avait un projet de société attrayant. Le président avait promis au sujet du cadre normatif de l’économie numérique de :

– œuvrer à la mise à jour et à l’harmonisation des cadres normatifs relatifs à l’économie numérique (UEMOA, CEDEAO) et à la confection d’un projet commun de protection des usagers africains du numérique, à l’image de ce que certains pays européens ont fait pour le Règlement général sur la protection des données RGPD relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données ; Caractère personnel.

– favoriser la mise en place de datacenters souverains, publics et privés, connectés à très hauts débits sur internet avec des tarifs d’hébergement compétitifs par rapport à l’offre internationale ;

– pérenniser l’interopérabilité des réseaux, services et applications numériques au sein de l’Administration ;

– recenser le patrimoine numérique de l’État et renégocier les contrats de concession y afférents dans l’intérêt du peuple sénégalais ;

– mettre en place un cadre de mutualisation des infrastructures publiques numériques ;

– renforcer les textes de loi pour apporter les garanties de sécurité et de protection des données des patients dans le cadre du programme de digitalisation de la santé ;

– adopter une loi incitative d’utilisation des solutions cloud locales et d’hébergement des données sensibles des entités dites d’importance vitale au sein du territoire.

 

Les réformes 

 

Dès son installation au poste de président de la République, le 2 avril 2024, le nouveau pilote du Sénégal et son équipage sont allés à l’abordage. Le vendredi 13 septembre 2024, le monde assiste au lancement historique de GAINDESAT-1A, le premier satellite sénégalais. Fruit du travail acharné des ingénieurs et techniciens Sénégalais qui, à travers cette réalisation, ouvrent une nouvelle ère de développement technologique pour le Sénégal.

GAINDESAT-1A est destiné à collecter des données environnementales et à fournir des images satellites qui contribueront à de nombreux secteurs clés tels que l’agriculture, l’environnement, la sécurité et l’aménagement du territoire.

« Le Sénégal entre aujourd’hui dans une nouvelle ère avec le lancement réussi de notre premier satellite, GAINDESAT-1A, à 18h56 précises depuis la base de Vandenberg en Californie. Fruit de cinq années de travail acharné de nos ingénieurs et techniciens, cette avancée marque un pas majeur vers notre souveraineté technologique. Je tiens à exprimer toute ma fierté et ma reconnaissance à tous ceux qui ont rendu ce projet possible », avait-il dit.

Bassirou Diomaye Faye, a lancé ce lundi 24 février 2025 la nouvelle stratégie numérique du Sénégal, baptisée « New Deal Technologique ». Cette stratégie, inscrite dans l’Agenda national de transformation « Sénégal 2050 », vise à faire du pays un leader de l’économie numérique en Afrique. Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD).

Pour renforcer la gourvernance des projets numériques de l’ Etat, le Sénégal a mis sur pied le Comité de Gouvernance du Numérique « GouvNum, le 19 février 2025.  Cet instrument assure une meilleure coordination, une priorisation et un suivi des programmes numériques. Le Comité vient ainsi résoudre certains manquements observés dans la gouvernance numérique. Notamment, l’augmentation des coûts de non-qualité, une régression dans les systèmes d’information, un non-alignement dans les stratégies sectorielles et la stratégie nationale.

Le système judiciaire, lui aussi connaît une métamorphose. Bassirou Diomaye Faye va instruire la mise en ligne de la plateforme « JUBBANTI  ». Un espace d’expression qui permet aux sénégalais de partager leurs expériences, préoccupations et suggestions afin de guider les réformes à opérer pour « une justice plus juste et plus humaine ». Les Sénégalais de tous les horizons et de tous les bords, via cette plateforme, peuvent désormais avoir un mot à dire en matière de justice.

 

Un leadership prometteur ? 

 

La présidence du Réseau francophone des régulateurs des médias (REFRAM) sera assurée par le Sénégalais Mamadou Oumar Ndiaye. La décision est tombée lors de la huitième Conférence des Présidents du REFRAM vient de se tenir à Dakar les 27 et 28 Janvier 2025 sous le Thème : « Poursuivre le dialogue entre les régulateurs et les plateformes numériques ».

Le Sénégal se porte comme un charme en matière de gouvernance numérique.  Et les premiers fruits commencent à tomber. Selon le rapport « Measuring digital development – ICT Development Index », sur 47 pays africains, le Sénégal est passé de 14e avec un score de 66,5 en 2023 à 12e (69,3) en 2024.

Avec plus de 21 millions d’abonnements Internet recensés à la fin de l’année 2024, le Sénégal poursuit sa transition vers une société de plus en plus connectée. Selon les chiffres de l’ ARTP, le taux de pénétration de l’Internet, qui s’élève désormais à 112,42 % contre 108,31% en 2023. Toutefois des défis subsistent. Notamment l’accès à internet dans les zones rurales, le coût des abonnements, l’amélioration de la stabilité du réseau.

Pour y remédier, Bassirou Diomaye Faye sait quels leviers acactionner. Le déploiement progressif de la 5G, l’ intensification de la concurrence entre opérateurs et l’arrivée de Starlink sont entre autres mesures annoncées en 2025.

Par Jean Materne Zambo

Collecte des fonds du MRC : Orange Money Cameroun répond favorablement aux plaintes du Pr Maurice Kamto

[Digital Business Africa] – C’est dans un post publié sur la page Facebook du vice-président du MRC, Mamadou Mota, que l’on apprend que tout est rentré dans l’ordre. “Boycott Orange levé. Tout est rentré dans l’ordre”, écrit Mamadou Mota le 22 mars 2025. La veille, toujours sur sa page, il avait lancé un appel au boycott d’Orange Cameroun.

Raison principale évoquée, “le refus manifeste” d’Orange Cameroun d’ouvrir un compte marchand au MRC en vue de faciliter la collecte des fonds de ce parti politique d’opposition en vue de la campagne électorale pour l’élection présidentielle d’octobre 2025 au Cameroun.

C’est le 21 mars 2025 que le public camerounais est informé des difficultés du MRC à créer un compte marchand Orange Money. Le président du parti, le Pr Maurice Kamto, a en effet publié sur sa page Facebook un communiqué dans lequel il fait part des raisons pour lesquelles il n’a pas de compte marchand Orange Money.

Il conclut son communiqué en indiquant que : “dans la violente adversité ainsi que la haine que le régime en place au Cameroun voue au MRC, nous devons désormais admettre que certaines entreprises multinationales, comme Orange/Orange Money, se comportent comme des suppôts de la dictature camerounaise en refusant aux Camerounais, dans leur propre pays, des services auxquels ils ont droit.”

LE COMMUNIQUÉ DU PR MAURICE KAMTO PUBLIÉ SUR SA PAGE FACEBOOK

“COMMUNIQUÉ SUR LE REFUS MANIFESTE D’ORANGE MONEY D’OUVRIR UN COMPTE MOBILE ORANGE MONEY POUR LA COLLECTE DES FONDS POUR NOTRE CAMPAGNE ÉLECTORALE.

Depuis le lancement de la collecte des fonds pour ma campagne électorale le 30 janvier 2025, de nombreux militants et sympathisants demandent que le MRC leur communique les coordonnées d’un compte mobile Orange Money afin qu’ils puissent contribuer. Face à la persistance quasi-quotidienne de cette demande et devant l’impossibilité pour le MRC de leur communiquer un compte Orange Money, nous portons à la connaissance du public les raisons pour lesquelles nous ne disposons pas de compte Orange Money jusqu’à ce jour.Collecte des fonds du MRC : Orange Money Cameroun répond positivement aux plaintes du Pr Maurice Kamto

• Le MRC a initié une première procédure d’obtention d’un compte Orange Money en décembre 2024 auprès de l’agence Orange située au quartier Mendong (carrefour Simbock) à Yaoundé. Deux semaines après le dépôt de son dossier, le MRC a appris que celui-ci a été rejeté sans motif de rejet notifié.

• Le 14 janvier 2025, le MRC a introduit une nouvelle procédure à l’agence Orange située au quartier Bastos. Tous les documents physiques sollicités ont été produits par le MRC, minutieusement vérifiés et reçus par un agent d’Orange Money.

• Le lendemain, 15 janvier 2025, Orange Money a informé le MRC que les documents reçus la veille devaient être retransmis par le MRC en fichiers numériques car les fichiers scannés par Orange Money sont « un peu flous ». Par ailleurs, Orange Money a informé le MRC que son Président National devait remplir et signer une fiche supplémentaire, fiche à remplir qui n’avait pas été communiquée la veille. A la suite de ces deux sollicitations, le MRC a produit aussi bien les documents scannés que la fiche remplie et signée de son Président National.

• De nombreuses relances du MRC faites à Orange Money les 24, 27, 28 et 30 janvier 2025 et le 5 février 2025 sur la suite réservée à notre dossier sont restées sans suite ; à chaque fois, l’agent d’Orange Money nous demandait soit d’attendre la semaine prochaine, soit de rester patient.

• Le 6 février 2025, nous avons reçu d’Orange Money une notification de rejet de notre demande de compte mobile avec comme motif de rejet : « CNI du représentant légal floue + absence du formulaire d’entrée en relation avec client dument renseigné et signé ». Le nouveau formulaire évoqué ici par Orange Money est différent de tous les formulaires remplis jusque-là par le MRC (Président National et Trésorier National) et surtout, Orange Money ne l’a jamais demandé au MRC jusqu’à ce 6 février 2025. A la suite de ce premier rejet, curieux, le MRC produira néanmoins une deuxième fois la Carte National d’Identité (CNI) scannée de son Président National ainsi que le nouveau formulaire rempli et signé du Président National.

• Le 27 février 2025, le MRC a saisi par écrit le Directeur Général, afin de comprendre les motivations d’Orange Money sur son refus de fourniture de service sans motif légitime. La correspondance est restée sans réponse jusqu’à ce jour.

• Le 6 mars 2025, le MRC a reçu un deuxième rejet de sa demande de compte mobile Orange Money. Le motif de rejet cette fois est « Absence du PV de la convention de décembre 2023 portant élection de M. KAMTO Maurice comme président national du MRC ». Pour précision, le PV décrit par Orange Money n’avait pas été demandé au MRC ni au moment du dépôt initial de son dossier le 14 janvier 2025, ni au moment du premier rejet de sa demande le 6 février 2025. Orange Money n’a jusqu’ici donné aucune explication sur les raisons de ce fonctionnement par embuscade vis-à-vis du MRC.

• Le PV portant élection de Maurice KAMTO comme Président National du MRC lors de la Convention de décembre 2023 sollicité par Orange Money lui a été transmis depuis le 11 mars 2025. Depuis lors, aucune suite n’a été donnée à notre demande de compte mobile Orange Money malgré de multiples relances.

Les militants et sympathisants du MRC doivent donc savoir que le MRC n’a ménagé aucun effort pour obtenir un compte mobile Orange Money pour la collecte des fonds de ma campagne électorale.

Dans la violente adversité ainsi que la haine que le régime en place au Cameroun voue au MRC, nous devons désormais admettre que certaines entreprises multinationales, comme Orange/Orange Money, se comportent comme des suppôts de la dictature camerounaise en refusant aux Camerounais, dans leur propre pays, des services auxquels ils ont droit.

Fait à Yaoundé, le 21 mars 2025

Maurice KAMTO

Candidat du MRC et de l’APC à la prochaine élection présidentielle”

C’est donc à la suite de ce communiqué que l’appel au boycott d’Orange est lancé par le vice-président du MRC dès le lendemain. Orange Money Cameroun ne va pas attendre longtemps pour réagir.

La réponse rapide d’Orange

Dans un communiqué publié au lendemain de la sortie du leader du MRC, la filiale du groupe français au Cameroun explique les raisons pour lesquelles la création d’un compte marchand Orange Money demande plus de précisions et peut conduire à des délais variables.

L’entreprise a tenu à préciser que ces délais peuvent varier en fonction de plusieurs facteurs, notamment la typologie du compte et les procédures nécessaires à la mise en conformité et à la sécurisation, spécifiques à chaque type de compte.

Dans son communiqué, Orange Money Cameroun SA explique que l’ouverture de comptes, pour l’ensemble de ses clients, est soumise à des vérifications de documentation standard partagées par tous les acteurs du secteur.

Cependant, l’entreprise souligne qu’au-delà de ces vérifications habituelles, des mesures supplémentaires sont mises en place pour les comptes appartenant à des collectifs, tels que les associations, qui sont amenés à recevoir un volume important de transactions.

Pour l’entreprise, afin de garantir un service de qualité et de prévenir d’éventuelles failles de sécurité, Orange Money Cameroun s’impose des précautions et des tests de sécurité spécifiques pour ces types de comptes. Elle explique que cette démarche, bien que pouvant entraîner des délais variables, est essentielle pour assurer la fiabilité et la sécurité des transactions pour tous les utilisateurs.

Les cadres d’Orange Money Cameroun indiquent aussi leur engagement constant à ne ménager aucun effort pour offrir à l’ensemble de ses abonnés un service à la fois fiable et sécurisé.

Le communiqué d’Orange Money Cameroun

Collecte des fonds du MRC : Orange Money Cameroun répond positivement aux plaintes du Pr Maurice Kamto

Dans tous les cas, le post du vice-président du MRC confirme que le MRC dispose désormais de son compte marchand Orange Money qui sera probablement incessamment communiqué aux sympathisants du MRC. “Tout est donc rentré dans l’ordrCollecte des fonds du MRC : Orange Money Cameroun répond positivement aux plaintes du Pr Maurice Kamto

Par Digital Business Africa 

Madagascar : La délimitation numérique pour accompagner les réformes foncières

[DIGITAL Business Africa] – Le secteur foncier n’échappe pas à la transition numérique. Une séance d’information et d’échanges internes s’est tenue, ce vendredi 21 mars 2025 au ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire (MDAT). Les échanges ont porté sur la mise en œuvre de la délimitation numérique des domaines de l’État et la mise en place des bureaux de subdivision foncière intermédiaire.

La délimitation numérique est, selon le MDAT, un nouvel outil de travail adopté au niveau des services fonciers, suivant les nouvelles technologies, dans l’objectif de recenser tous les patrimoines de l’État (domaines publics et privés de l’État) et de sécuriser le territoire national.

Une fois l’outil implémenté, l’ État malgache devrait disposer d’un « catalogue foncier ». Une sorte de base de données actualisée sur les domaines de l’État disponibles, contribuant ainsi au développement de Madagascar.

D’après les sources gouvernementales, cette délimitation numérique ne porte pas atteinte aux droits fonciers légalement établis : tout propriétaire disposant d’une preuve de son droit de propriété a le droit de revendiquer.

Cette initiative est alignée sur la vision du ministère de la Décentralisation et de l’Aménagement du territoire à rapprocher les Services publics des usagers dans les localités dépourvues de Services fonciers et Guichets fonciers.

Le Bureau de Subdivision Foncière Intermédiaire (BSFI), une nouvelle structure intermédiaire, apporte la solution de service de proximité. A en croire le MDAT, 64 Services fonciers opérant à travers l’Ile ne suffisent pas pour faire face à l’augmentation de demandes d’immatriculation et de certification foncière.

Il est prévu la création de 60 nouveaux BSFI d’ici fin 2025. Cela pour faciliter la délivrance des titres et certificats fonciers, servir de points d’information sur les procédures foncières et recevoir les plaintes de la population, afin de prévenir les conflits fonciers.

Pour l’heure, un BSFI pilote à Morombe a été mis en place, dans la Région Atsimo Andrefana, rattaché aux Services fonciers de Tuléar. Sa mission est de traiter localement les demandes d’immatriculation et de certification foncière

Par Jean Materne Zambo, source : MDAT

 

Sénégal : Un partenariat pour former les enseignants au numérique et à l’IA à la faveur de la Stratégie du numérique pour l’Éducation 2025-2029

[DIGITAL Business Africa] – Les enseignants bientôt dans la peau des élèves. Le ministre de l’Enseignement supérieur et son homologue de l’Éducation nationale ont paraphé un accord dédié à la formation des enseignants aux enjeux du numérique et de l’intelligence artificielle. C’était ce jeudi 20 mars 2025 en présence du Pr Samuel Ouya, recteur de l’Université numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK).

L’ initiative sera mise en œuvre par l’Université Numérique Cheikh Hamidou Kane (UN-CHK). L’objectif étant de doter l’ensemble du personnel éducatif des compétences nécessaires pour naviguer dans un environnement numérique en constante évolution.

Pour le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Dr El Hadji Abdourahmane Diouf, cette convention illustre la volonté commune de renforcer l’éducation numérique et de développer les compétences essentielles pour faire face aux défis actuels et futurs. Dans un contexte où la révolution numérique façonne de plus en plus notre monde, ce partenariat s’inscrit au cœur des priorités nationales en matière d’éducation et de transformation digitale.

Le ministre de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, a de son côté, salué ce partenariat comme un moyen de répondre aux exigences d’un monde en perpétuel changement, où l’intégration des nouvelles technologies dans le processus éducatif est plus que jamais indispensable.

L’UN-CHK va ainsi contribuer à faire du Sénégal un modèle d’éducation numérique en Afrique et dans le monde en proposant des formations certifiantes aux 105 000 enseignants et personnels administratifs du ministère de l’Education nationale, conformément à la Stratégie du numérique pour l’Éducation 2025-2029.

Présentée le jeudi 2 janvier 2025 lors d’une rencontre entre le ministre du Numérique, Alioune Sall, et son homologue de l’Éducation nationale, Moustapha Mamba Guirassy, cette initiative ambitieuse est dotée d’un budget de 130 milliards FCFA (206 millions de dollars).

Elle vise à moderniser le système éducatif sénégalais en intégrant les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), notamment l’intelligence artificielle, pour mieux répondre aux besoins croissants d’une main-d’œuvre qualifiée dans un monde en mutation rapide

Par Jean Materne Zambo, source : MESRI

Dr Patrick Benon : « En 25 ans, 30 000 entreprises ont fait confiance à Orange Cameroun » [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – Après une célébration à Yaoundé, Orange Cameroun a marqué ses 25 ans d’existence par une soirée festive et commémorative à Douala le 14 mars 2025. L’événement, tenu au Best Western Hotel, a réuni des invités qui ont pu écouter les responsables d’Orange Cameroun et assister à des prestations d’artistes, le tout agrémenté d’une dégustation de saveurs locales et d’ailleurs.

Parmi les principaux intervenants de cette soirée, le Dr Patrick Benon, directeur général d’Orange Cameroun, a rappelé les nombreuses réalisations de l’entreprise au Cameroun et sa contribution significative à l’amélioration de l’économie nationale.

Il a souligné qu’Orange Cameroun compte aujourd’hui près de 14 millions de clients, plus de 6,5 millions d’abonnés data mobile et plus de 5,5 millions d’utilisateurs d’Orange Money chaque mois, avec une couverture de la population dépassant les 90 %.

Évoquant Orange Money, le Dr Benon a mis en avant le rôle crucial de ce service de paiement mobile dans l’augmentation du taux de bancarisation, qui est passé de 11 % en 2011 à plus de 44 % actuellement.

En 2023, en effet, Orange Cameroun a créé Orange Money Cameroun SA, une filiale dédiée aux transactions financières via mobile, dont l’agrément avait été obtenu du ministère des Finances le 5 mai 2022. À l’époque, Orange Cameroun se félicitait dans un communiqué qu’« Orange Money Cameroun SA devient (ainsi) le tout premier établissement de paiement au Cameroun… habilité à fournir, de façon autonome, des services de paiement tels que les dépôts, transferts et retraits d’argent, les achats de crédits et de forfaits téléphoniques, les paiements de factures, de salaires, d’impôts et de taxes, les collectes et remontées de fonds et la réception de transferts d’argent internationaux…» .

Pour le Dr Patrick Benon, cette nouvelle entité spécialisée dans les services financiers mobiles, avec Orange Money comme produit phare, poursuit l’aventure passionnante des moyens de paiement modernes, simples et numériques au Cameroun. Il a déclaré : « Au cours de ce quart de siècle, plus de 30 000 entreprises de l’économie camerounaise ont fait confiance à Orange Cameroun et nous ont en quelque sorte poussés à nous réinventer. Plusieurs d’entre elles sont présentes aujourd’hui et je voudrais leur adresser un grand merci. Merci beaucoup. Notre réseau de distribution a généré plus de 85 000 points indirects de vente et 18 shops directs. Ce qui a généré plus de 100 000 emplois dans le pays. Combiné à nos 700 employés, nous avons contribué à rapprocher les solutions digitales plus près des populations camerounaises. »

« Orange Cameroun, a-t-il ajouté, est une entreprise aux multiples facettes et je vais vous expliquer pourquoi l’impact direct d’Orange Cameroun est indéniable sur la création d’emplois, sur l’économie et sur la fourniture d’infrastructures numériques et financières. Orange Cameroun est bien plus qu’une entreprise de télécommunications. Elle s’est positionnée à travers sa politique de responsabilité sociétale d’entreprise comme un véritable acteur social et sociétal qui contribue fortement à l’atteinte de plusieurs objectifs de développement durable des Nations unies. Orange est un soutien majeur de la culture et du sport camerounais. En effet, nous soutenons plusieurs festivals majeurs du Cameroun à l’instar du Ngondo qui est aujourd’hui inscrit au patrimoine immatériel ».

Revoir les temps forts de cette cérémonie

Également présent à cette célébration, Yves Kom, le directeur marketing d’Orange Cameroun, a souligné que l’entreprise ne célébrait pas seule son 25ᵉ anniversaire. Les abonnés et consommateurs bénéficient actuellement d’une campagne promotionnelle lancée le 25 février 2025, qui récompense quotidiennement 1 000 gagnants avec 25 gigas de données gratuites, ainsi que 25 000 minutes de communication gratuites offertes à 1 000 clients chaque jour.

Yves KOM
Yves Kom, Directeur marketing et de communication d’Orange Cameroun

Pour marquer ces 25 ans, Orange Cameroun a également sélectionné 1 500 clients nés le 25 janvier 2000, qu’elle a surnommés les « Mbombos d’Orange », en référence à la date de création de l’entreprise. Ces clients bénéficient de nombreux lots, de forfaits Internet et de crédits de communication.

« Nous allons célébrer avec eux au cours de cette année. On a une grosse caravane. On fera le tour du Cameroun pour vraiment célébrer avec les consommateurs et leur témoigner notre message, à savoir « Orange est là » », a promis Yves Kom.

D’autres campagnes promotionnelles sont annoncées, et les cadres d’Orange invitent les abonnés à rester attentifs sur leurs différents canaux de communication.

Par Digital Business Africa

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Yves KOM : « Orange au Cameroun en 25 ans c’est plus de 1 500 milliards de francs Cfa de contribution au budget de l’État »

Numérique : La Guinée renforce les partenariats à la 2e édition du Global DIGITAL Summit à Washington

[DIGITAL Business Africa] – Deux jours d’échanges autour du numérique à Washington. Deux jours également pour explorer d’autres pistes de coopération. Tous les décideurs africains rendus à Washington au USA du 18 au 19 mars 2025, ont certainement eu le même emploi du temps que la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Invité à prendre part au Global DIGITAL Summit à Washington dont le thème était « Voies numériques pour tous », Rose Pola Pricemou avait un emploi du temps chargé.

« Le 18 mars 2025, J’ai entamé ma première journée au Global Digital Summit 2025 avec une série de rencontres de haut niveau visant à renforcer les partenariats stratégiques et à accélérer la mise en œuvre des initiatives numériques en Guinée.

J’étais accompagnée du Conseiller TIC du Premier ministre, DR Himi Deen Touré, de son Chef de cabinet, du Conseiller TIC assurant l’intérim de la coordination du projet WARDIP-Guinée et du directeur général de l’ Agence nationale de la Digitalisation de l’ Etat ( ANDE) ».

Le Global DIGITAL Summit est une rencontre internationale, organisée par le Groupe de la Banque mondiale. L’événement a rassemblé des responsables gouvernementaux, des experts du numérique, des acteurs du secteur privé et des représentants d’organisations internationales. L’objectif est de favoriser le partage d’expériences, de solutions innovantes et de renforcer la coopération pour accélérer la transformation numérique à l’échelle mondiale.

Pas de temps de répit pour l’ importante délégation guinéenne durant leur séjour au pays de l’Oncle Sam. Et pour cause :

« Ces rencontres ont permis d’examiner les avancées respectives en matière  de connectivité et d’interconnexion régionale et de Digitalisation des services publics. Les discussions ont notamment porté sur les opportunités de coopération pour renforcer l’infrastructure numérique et favoriser l’alignement des stratégies nationales avec les objectifs d’intégration numérique au niveau continental… »

 

a expliqué la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou.

Au nombre de ces rencontres, figure celle avec la  Banque mondiale sur le projet WARDIP. C’ est un projet qui vise à soutenir les efforts régionaux visant à accroître la portée géographique et l’accessibilité financière des réseaux haut débit et à favoriser un environnement propice au développement d’un marché numérique unique à l’échelle régionale.

La ministre Rose Pola Pricemou en appelle au renforcement de l’écosystème numérique guinéen.

« À cette occasion, J’ai exposé notre vision du secteur et des réformes nécessaires pour renforcer l’écosystème numérique du pays. J’ai également exhorté la Banque Mondiale à augmenter l’enveloppe financière allouée à la Guinée, compte tenu de l’ampleur des initiatives en cours et des besoins en infrastructures numériques ».

La secrétaire générale de l’Union  internationale des Télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin , a salué l’engagement de la Guinée en faveur de la réduction de la fracture numérique, en particulier dans les zones rurales, et a réaffirmé la disponibilité de l’UIT à accompagner le pays dans ses efforts de transformation numérique.

Par Jean Materne Zambo

 

Yves KOM : « Orange au Cameroun en 25 ans c’est plus de 1 500 milliards de francs Cfa de contribution au budget de l’État »

[DIGITAL Business Africa] –  Le directeur marketing d’Orange Cameroun, Yves KOM, a présenté aux journalistes quelques réalisations du groupe français et les grands lignes de la célébration des 25 ans de la marque au Cameroun. C’était ce 14 mars 2025 à l’Orange Digital Center situé à Orange la Soudanaise Douala. Digital Business Africa vous propose des extraits des explications du directeur marketing sur les réalisations d’Orange Cameroun et les grandes lignes de la célébration de ces 25 ans.

Yves KOM
Yves Kom, Directeur marketing et de communication d’Orange Cameroun

« C’est un plaisir d’être là pour échanger avec vous à ce moment où nous célébrons les 25 années d’Orange au Cameroun et le lancement de la nouvelle promesse Orange qui s’intitule « Orange est là ». Orange au Cameroun, c’est près de 14 millions de clients, plus de 6,5 millions de clients data mobile, plus de 5,5 millions d’utilisateurs d’Orange Money chaque mois et une couverture de la population qui dépasse les 90 % Orange au Cameroun.

C’est une contribution importante à la vie des Camerounais dans divers domaines. C’est un service réseau et une expérience client en amélioration continue. C’est plus de 1 300 milliards de francs CFA d’investissements en réseaux en 25 ans et plus de 1 500 milliards de francs Cfa de contribution au budget de l’État, y compris les sommes collectées pour le compte de l’État.

C’est également aujourd’hui chez Orange, une capitalisation fo

te sur les technologies nouvelles, notamment l’intelligence artificielle et les données afin de mieux connaître, mieux anticiper, mieux satisfaire les besoins de nos consommateurs à travers des offres et des services adaptés.

Je voudrais faire un petit focus sur quatre points qui sont des éléments très importants sur lesquels nous sommes fiers d’apporter quelque chose de particulier dans la vie des Camerounais. Tout le monde sait bien que dans les années à venir, l’innovation au service des consommateurs sera important. Et là, j’ai envie de dire que « Max it » est là. « Max it », c’est la super application d’Orange. « Max it » aujourd’hui, c’est plus de quatre millions de Camerounais qui sont actifs dans cette super application. Exactement 4 300 000. C’est énorme. Et c’est ainsi un boulevard d’opportunités et de possibilités pour les Camerounais à travers sa marketplace qui permet aux entreprises d’intégrer leurs services et de bénéficier de cette forme d’audience qui permet aux producteurs de contenu de pouvoir facilement monétiser leurs contenus et les valoriser.

Par exemple, pour le monde de la presse, nous avons récemment créé un service qui s’appelle « Orange Global News » et qui permet de digitaliser la presse. C’est ainsi que les 12 000 utilisateurs actifs de « Max it » peuvent facilement avoir accès au contenu de la presse écrite comme Cameroon Tribune, sans sortir de leur maison.

Donc, c’est une grosse opportunité pour le monde de la presse et c’est également des contenus qui sont disponibles sur « Max it » et qui sont accessibles à tous. J’ai par exemple regardé, pour ceux qui sont les supporteurs du Réal,  la victoire du Réal Avant-hier sur « Max it ». Je n’étais pas sur le terrain et j’ai pu regarder tout le match sans aucun problème sur « Max it ». Donc, clairement, c’est une véritable innovation au service du consommateur.

Le second point sur lequel je voudrais insister, c’est la jeunesse. Notre jeunesse a un véritable talent. Nous le savons. Et Orange est là également pour révéler ce talent de la jeunesse camerounaise. En 25 ans, nous avons fait plein de choses. Nous avons eu Orange Pulse, c’est la plateforme jeunesse d’Orange. Cela fait sept ans que nous l’avons mis sur pied. Elle fonctionne très bien. C’est une application disponible à travers « Max it » et qui regorge plus de deux millions de jeunes qui sont inscrits et actifs dans cette plateforme chaque mois.

Et ces jeunes bénéficient de pas mal de choses, de plateformes, d’informations, d’opportunités d’emploi ou de stage et de plein d’autres avantages.

Enfin, ce programme jeunesse d’Orange a permis d’avoir des conventions de partenariat avec les différentes universités d’État. Orange a ainsi, à travers cette convention, offert plus de 1 500 postes aux meilleurs étudiants des universités d’État.

Le troisième et avant dernier point sur lequel je m’arrêterai un peu, c’est l’accompagnement d’Orange pour la culture au Cameroun. Nos cultures sont belles, nos traditions sont vraiment riches et Orange est également là pour les valoriser. C’est ainsi que nous accompagnons les différents festivals culturels tels le Ngondo ici à Douala, Nguon à Foumban, l’Elog Mpo’o à Edéa, le Mayi à Kribi, le CHEPAN qui a eu lieu la semaine dernière à Bamendjou et également des festivals de musique patrimoniale depuis plus de quinze ans comme le Makossa ou alors le Bitkusi et j’en passe.

Et Orange a également mis sur pied un concept « Orange Music Legends » qui permet de créer une passerelle entre ceux qui sont les légendes qui ont marqué sur la musique camerounaise et les talents d’aujourd’hui sous forme de duo qui vont se challenger.

Et aujourd’hui, on pourra découvrir le duo gagnant.

Le dernier point sur lequel je voudrais dire un mot, c’est la passion de tous les Camerounais, à savoir le football. Ce que je voudrais qu’on retienne ici, c’est que Orange a toujours été là. Ces dernières années le football camerounais, en particulier les Lions indomptables, n’ont pas toujours été faciles. On a eu des années où il n’y a pas eu de grandes victoires. Mais, Orange a toujours été là depuis 23 ans. Orange est le sponsor majeur sans interruption des Lions indomptables du Cameroun.

Donc voilà quatre éléments clés de la contribution d’Orange au Cameroun sur lesquels j’ai voulu m’arrêter. Et je terminerai en disant, en disant quelques mots sur la célébration. 25 ans, ça se célèbre et nous allons célébrer avec nos différents consommateurs, avec chacun de nos consommateurs, à travers des campagnes et une campagne qui est en cours actuellement.

Elle a commencé le 25 février 2025. Elle permet de récompenser 1 000 gagnants chaque jour avec 25 gigas de données gratuites, 25 gigas de données gratuites et aussi 25 000 de réseaux de communication gratuits offerts à 1000 de nos clients chaque jour. Et nous aurons une autre campagne à venir au cours de laquelle nous allons offrir de nombreux lots.

Je demanderais simplement aux abonnés d’être attentifs,  parce que ce sera une surprise qui apparaîtra sur nos différents canaux de communication. Donc, dans cette célébration, on aura une attention particulière pour les clients qui sont avec nous depuis 25 ans. Nombreux d’entre eux ont déjà reçu des belles surprises et en recevront encore dans les jours à venir.

On rendra hommage aux 25 premiers clients. Et enfin, j’ai une pensée pour la jeunesse, notamment les 1 500 clients que nous appelons les « Mbombos d’Orange ». Les « Mbombos d’Orange » sont des clients, des jeunes qui ont 25 ans, car ils sont nés le 25 janvier 2000. A savoir le même jour qu’Orange Cameroun. Nous allons célébrer avec eux au cours de cette année. On a une grosse caravane. On fera le tour du Cameroun pour vraiment célébrer avec les consommateurs et leur témoigner notre message, à savoir « Orange est là ». Merci. »