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Tecno lance une campagne mondiale de la meilleure photographie

[Digital Business Africa] – La marque chinoise de téléphones portables, TECNO Mobile a annoncé le lancement de la campagne mondiale de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld Best Photography, qui vise à créer une occasion pour tous les amateurs de la photographie. Le meilleur travail photographique vaudra à son auteur de figurer dans le magazine National Geographic, la référence en termes d’influence et d’autorité dans le monde de la photographie. Cette campagne s’inscrit dans le cadre du lancement de la nouvelle série de smartphones CAMON 12.

« La campagne de la meilleure photographie #CAMON12#CtheWorld est un concours international de haut niveau qui dépasse les frontières et les ethnies nationales, et vise à encourager les photographes et les particuliers à explorer les possibilités offertes par la photographie à partir d’un téléphone mobile et à profiter pleinement des joies que procure ce type de photographie », explique Tecno dans un communiqué.

Les participants peuvent soumettre leurs meilleures photos sur le site Web de TECNO Mobile – bbs.TECNO-Mobile.com/index_new – du 10 septembre au 29 octobre (Minuit heure de Chine) 2019. Tous les passionnés de photographie, qu’ils utilisent ou non des smartphones TECNO Mobiles, sont invités à soumettre leurs photos réalisées à l’aide d’un téléphone portable, sans restriction de date de prise ou de modèle de téléphone utilisé. Chaque participant se limitera à un maximum de 30 œuvres – une photo, un storyboard 3×3 ou un fichier vidéo étant considéré comme une œuvre unique.

A partir de toutes les photos téléchargées sur le mur Facebook de TECNO Mobile, la liste des lauréats sera publiée le 1er novembre sur le site Web de TECNO Mobile et les 3 photos qui auront obtenu le plus grand nombre de likes seront présélectionnées. Les 3 photographes correspondants bénéficieront d’une formation auprès d’un photographe professionnel et auront l’occasion de prendre une nouvelle série de photos avec le CAMON 12 Series. Le photographe professionnel sélectionnera le meilleur instantané qu’il recommandera en vue de sa publication dans National Geographic.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Alain Nono a expliqué au cours de cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono

Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.

Après un certain temps, si l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».

Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Télétravail, droit à la déconnexion et trans-nationalité : aspects fonctionnels, financiers et répressifs.

Les articles L.1222-9 et L. 2242-17 du code de travail français consacrent, au bénéfice mutuel de l’employeur et du salarié, respectivement le télétravail et le droit à la déconnexion, qui, non seulement sont deux dispositifs dont les incidences sont diverses et significatives, au regard de l’appréciation liée à la durée ou à la charge du travail, mais aussi sont devenues par la force de l’évolution contemporaine universelle de l’exercice du travail, et des besoins des organisations, deux notions inévitables, indépendamment de l’ordre juridique national considéré.

Le télétravail peut être défini comme toute forme d’organisation du travail, dans laquelle le travail, normalement prévu pour être effectué dans les locaux de l’employeur, l’est en dehors desdits locaux, en utilisant les technologies de l’information et de la communication. Le droit à la déconnexion, quant à lui, est la faculté reconnue à tout salarié de ne cesser ou de refuser d’être joignable par son employeur, en dehors de ses heures de travail, pour des raisons liées à son exécution dudit travail. Au regard du contexte économico-social (1), les aspects fonctionnels (2), les conditions de la mise en place (3), ainsi que les incidences internationales (4) et les aspects répressifs (5) permettent de saisir les liens entre ces deux dispositifs et leur apport dans la productivité des administrations, entreprises ou organisations, notamment lorsque la triple unité de temps de lieu et de collectivité du travail n’est pas possible. 

  1. Contexte économico-social de l’émergence du télétravail et du droit à la déconnexion
  2. Le contexte

Dans leur recherche d’accroissement de la productivité, les organisations – administrations, entreprises et autres entités – peuvent s’appuyer fortement sur la main-d’œuvre et le facteur humain, créant de la sorte une pression aussi bien en dehors des locaux de l’organisation qu’au-delà du volume horaire ou du résultat attendu correspondant au devoir du salarié.

En outre, la rareté de l’emploi peut aussi être de nature à conduire les salariés à être tolérants envers leurs employeurs, alors que leurs droits sont bafoués, en acceptant de travailler hors du cadre des prescriptions légales ou conventionnels.

Par ailleurs, les innombrables désagréments causés par les mouvements sociaux, les perturbations de transports et voies de communication, les contingences domestiques et familiales, les ennuis de santé, sont de nature à privilégier l’exécution des tâches professionnelles à des endroits autres que les locaux de l’employeur.  

Enfin, dans le cas des organisations multinationales ou de services numériques, devant gérer des horaires différents, sur des territoires très distants, le télétravail permet de synchroniser les activités de ses salariés nomades avec celles de ceux sédentaires.

  • Les données  

Sur le plan statistique, Alma Consulting Group estime, dans son septième baromètre de l’absentéisme, qu’en France, par exemple, l’absentéisme a coûté 45 milliards d’euros aux entreprises en 2013, avec pour causes la santé, les mauvaises conditions de travail et, naturellement, l’impossibilité de rejoindre les locaux professionnels de l’employeur.

Selon une note interne du ministère français de l’Economie, le coût d’une journée de grève dans les transports collectifs s’élève, pour les entreprises privées et les salariés, à 79 millions d’euros en Ile-de-France, pour des raisons telles que l’obligation de consentir des repos forcés, payer des coûts de transports supplémentaires, heures perdues par leurs salariés et horaires décalés. Les choses auraient-elles pu être meilleures si la solution du télétravail avait été directement implémentée par substitution ?

Toujours est-il qu’une étude du cabinet conseil Kronos révèle que : « 16,7 % des Français télé-travaillentplus d’une journée par semaine soit plus de 4 millions d’actifs. La majorité d’entre eux (64 %) travaillent depuis chez eux, 21 % dans des bureaux mis à disposition par leur entreprise, et le reste dans des espaces de co-working ou autres. En outre, 73 % des salariés qui ne télé-travaillent pas encore aimeraient le faire. Le télétravail favoriserait l’augmentation de la productivité (22%) et réduirait l’absentéisme (baisse de 5,5 jours par an d’arrêts maladie) ».

En ce qui concerne le droit à la déconnexion, la cour de cassation a déjà eu à octroyer 60 000 euros de dédommagement à un salarié contraint de rester connecté. Le non-respect du droit à la déconnexion est l’une des causes du burn-out – syndrome d’épuisement professionnel : physique, émotionnel et mental. Ainsi, par exemple, en 2017, la Confédération française démocratique du travail a révélé que 36% de Français ont déjà été victimes d’un burn-out qui touche environ 3 millions de victimes. Selon les estimations de l’Assurance maladie française, publiées en 2018, 10 000 cas d’affections psychiques ont été reconnus au titre des accidents du travail avec arrêt, dont environ 600 cas reconnus au titre de maladie professionnelle en 2016, avec une progression de 1% par an : c’est donc un problème de santé du travail.

  1. Aspects fonctionnels

Le télétravail et le droit à la déconnexion sont les expressions contemporaines de l’évolution du travail, corollaire en partie du contexte socio-économique, ayant un impact fondamental sur l’organisation séculaire du travail salarié.

Ces deux notions sont aussi, chacune en ce qui la concerne, l’expression contemporaine de l’évolution du travail, indépendamment du pays ou du continent, en raison de leurs objectifs propres.

L’objectif du télétravail est de maintenir la productivité de l’organisation et adapter l’efficacité et la continuité du travail du salarié en toutes circonstances et en tout lieu. Quant au droit à la déconnexion, il permet de séparer et respecter la différence entre le temps du travail et le temps de repos et de la vie privée du salarié, lorsque ce dernier n’est plus en situation professionnelle.

Il existe trois points de convergence principaux. Premièrement, il y a l’usage des outils numériques : le télétravail et le droit à la déconnexion utilisent les équipements et les services numériques pour être exercés, respectés, rémunérés et sanctionnés. En deuxième lieu, ces deux dispositifs relèvent de la santé du travail, dans les circonstances où le télétravail excessif et le non-respect du droit à la déconnexion peuvent être des causes de maladies professionnelles. Enfin, le non-respect des obligations déterminées dans le cadre du télétravail peut être la cause du déclenchement de l’exercice du droit à la déconnexion.

  • Rupture de la règle de l’unité de lieu, de temps et de collectivité de travail

L’introduction et l’usage quasi-total des nouvelles technologies de l’information et de la communication ont eu pour effet la rupture de la règle de la triple unité de lieu, de temps et de collectivité du travail, laquelle règle exige que les salariés se retrouvent au même endroit et au même moment, pour effectuer le travail durant un temps déterminé pour tout le monde, voire partout dans le monde.

En ce qui concerne son fonctionnement, cette règle de triple unité se présente comme suit. Premièrement, l’unité de lieu commande que le travail s’effectue dans un endroit unique, très souvent représenté par une maison et un toit, consacrant ainsi l’idée qu’il y a un dedans, c’est-à-dire l’organisation sous la soumission des pouvoirs de l’employeur, et un dehors, celui de la vie privée du travailleur une fois qu’il est hors des locaux du travail. Quant à l’unité de temps, il s’agit de relever qu’elle exige que tous les salariés entrent et ressortent en même temps – la règle des 3 huit – supprimant la nécessité, l’utilité, l’obligation ou la contrainte de travailler en dehors du cycle de huit considéré. Pour ce qui est de l’unité de collectivité de travail, elle suppose que tout le monde travaille côte à côte.  

Il s’agit de l’apport technique. En ce qui concerne l’unité de lieu, le télétravail permet de concilier les distances géographiques et les différences territoriales avec les besoins de productivité. En outre, pour des besoins de coordination des équipes et des actions, le télétravail permet, d’une part, d’aligner, en tant que de besoin, les horaires collectifs suivis par les autres salariés en recherchant l’arrimage à l’un des trois cycles de huit heures de travail journalier, et de maintenir, dans une certaine mesure, la collectivité du travail, étant entendu que les autres salariés non télétravailleurs peuvent communiquer et échanger directement avec le télétravailleur, par la visio ou l’audio-conférence, d’autre part. Le télétravail permet donc de transformer des situations qui auraient pu engendrer de l’absentéisme en situation de présentéisme à distance. 

En définitive, pour ce qui est de leur apport, le télétravail, et ,les outils et services numériques, en même temps qu’ils ont explosé l’agencement traditionnel des trois catégories d’unités du travail, en ont, heureusement aussi, redéfini les nouveaux contours de son fonctionnement, en permettant de travailler hors du lieu de l’entreprise, avec un rythme spécifique, sans l’obligation de proximité physique, mais tout en respectant la nécessité d’épuiser le travail prescrit. 

  • Décompte et évaluation de l’épuisement du travail prescrit

Le décompte et l’évaluation de l’épuisement du travail prescrit constituent le point d’arrêt du télétravail et le point de départ du droit à la déconnexion, notamment en considération soit de la durée légale du travail soit du résultat attendu.

Dans le cas où le travail prescrit est considéré comme effectué lorsque la durée légale ou le volume horaire est épuisé, le télétravail court durant cet intervalle qui peut être déterminé soit légalement soit conventionnellement, le droit à la déconnexion n’entrant en vigueur qu’au moment ou cette durée ou ce volume est atteint ou épuisé en totalité.

Dans le cas où l’épuisement du travail prescrit est constaté et attesté par l’atteinte du résultat attendu par l’employeur ou correspondant à la mission considérée, le critère horaire est inopérant. Sous cet angle, par conséquent, la durée du télétravail est parfaitement légale tant que le résultat convenu n’est pas atteint, d’une part, et l’exercice du droit à la déconnexion ne peut être déclenché avant l’atteinte dudit résultat : ce qui ne va pas sans risque.

Cette approche dénaturerait-elle le contrat de travail en mettant en jeu, pour des besoins de mesure, et donc de démarcation, des obligations de résultat ou celles de moyens : un contrat civil dans le contrat de travail ? Ce qui du reste pourrait avoir un impact sur la nature de la responsabilité du télétravailleur défaillant. C’est aussi une approche à double tranchant qui, soit peut rallonger indéfiniment le temps du télétravail, tant que le résultat attendu n’est pas produit, desservant les intérêts du salarié, soit peut produire du travail incomplet parce que limité à la condition horaire, contre les intérêts de productivité de l’employeur.

En tout état de cause, les droits et obligations de l’employeur et du salarié, doivent clairement être définis au regard du type d’obligations contenues dans les missions et les attentes de l’employeur vis-à-vis du salarié, conditions fondamentales pour apprécier l’épuisement effectif du télétravail, et, partant, pour déclencher l’exercice du droit à la déconnexion. Ainsi, le télétravail peut basculer au non-respect du droit à la déconnexion et le droit à la déconnexion ne peut être reconnu dès lors que l’on n’a pas encore soit dépassé le volume horaire légal ou conventionnel, soit atteint le résultat attendu.

  • Impacts du télétravail

Le télétravail a tout aussi des impacts positifs avérés que de risques négatifs éventuels.

Les principaux impacts positifs avérés sont : une meilleure qualité de vie personnelle, une meilleure qualité de vie familiale, une meilleure répartition du temps, la diminution du stress et de la fatigue physique liés aux transports, la liberté d’échapper aux contraintes des transports, la liberté de décaler les horaires de travail, la liberté de travailler seule(e), la liberté de faire le choix de son lieu de travail, la liberté de concilier le travail et certaines interruptions – visite médicale,  rendez-vous à la banque, suivi des enfants, etc.

Au rang des risques potentiels du télétravail, il y a : l’accroissement et le dépassement considérables du temps de travail – le vrai problème étant de ne pas savoir s’arrêter de travailler – l’augmentation des coûts personnels liés à l’activité professionnelle, et l’augmentation de la charge de travail ressentie.

  1. Conditions de la mise en place du télétravail et de l’exercice du droit à la déconnexion et droits de l’employeur et du salarié

Le télétravail relève de l’organisation et la conception de l’exercice du travail, tandis que le droit à la déconnexion est une problématique de santé du travail, particulièrement de la qualité de vie du travailleur, dont les conditions de mise en place précédent les obligations des parties au contrat.

  1. Conditions de mise en place du télétravail et du droit à la déconnexion et modalités du télétravail

Le télétravail peut être mis en place par soit un accord collectif, soit une charte, avec l’accord du comité social d’entreprise, soit, enfin, un contrat de travail initial ou un avenant audit contrat.

Quant au lieu de son exercice, et après un temps d’adaptation à l’utilisation des équipements affectés à cet effet, le télétravail peut être effectué à domicile, on parlera de travailleur à domicile, ou de travailleur nomade lorsque le télétravail s’effectue dans un espace de co-working ou dans tout autre espace mis à disposition par l’employeur ou convenu avec le télétravailleur. Il peut aussi s’agir, tout simplement, de n’importe quel espace dès lors qu’il permet de remplir la mission dévolue au télétravailleur : train, avion, bus, etc.

Sur le plan de la gestion du temps de travail, le télétravailleur gère l’organisation de son temps de travail comme il le veut ou le souhaite, à condition de respecter les exigences relatives à ses obligations professionnelles.  

Enfin, le télétravail fait l’objet d’un suivi et d’une évaluation annuels.   

Le droit à la déconnexion concerne les entreprises de plus de 50 salariés. La procédure de mise en place se fait en deux grandes étapes. Premièrement, il y a la réalisation d’un accord collectif annuel. A défaut, en second lieu, il y a l’élaboration d’une charte, après avis du comité social d’entreprise ou des délégués du personnel, laquelle charte définit les modalités du droit à la déconnexion, et prévoit les modalités d’une utilisation saine des outils numériques au sein de l’organisation employeuse.

Les modalités et les mesures pratiques du droit à la déconnexion peuvent être : un temps de repos conséquent, fixé en termes d’heures par jour et/ou d’heures par semaine, la non-obligation de lecture de mails professionnels, la non-obligation de réponse aux mails professionnels, la pratique de mails différés.

  • Obligations de l’employeur et du salarié dans le télétravail et le droit à la déconnexion

Les obligations de l’employeur, dans le cadre de l’organisation de l’exercice du télétravail, consistent à accorder au télétravailleur un temps d’adaptation aux équipements, rembourser ses frais supplémentaires, et mettre à sa disposition, adapter et entretenir, même lorsque les équipements appartiennent au télétravailleur – une ligne téléphonique professionnelle, une connexion internet, du matériel et autres équipements informatiques, un espace de travail, éventuellement -, l’accord au télétravailleur des mêmes droits que ceux dont bénéficient les salariés exerçant dans les locaux de l’organisation : droit à la formation, santé et sécurité, liberté syndicale, droits collectifs, droit à la réversibilité c’est-à-dire le retour du salarié dans les locaux de l’entreprise, informations sur la politique de l’organisation en matière santé et de sécurité des équipements, désignation d’un référent du télétravailleur au sein de l’organisation, etc.  

Le télétravailleur est, pour sa part, tenu de : remplir ses missions professionnelles, aviser l’employeur de tout dysfonctionnement des équipements et services mis à sa disposition, assumer la responsabilité des coûts liés à la perte ou à la détérioration des équipements et des données utilisées.

L’employeur est tenu de rémunérer le salaire habituel du télétravailleur car, ce dernier est son salarié. Il prend aussi en charge tous les frais professionnels, c’est-à-dire ceux concernant la mise en place, l’entretien et l’adaptation des équipements et services nécessaires à l’exercice du télétravail, y compris ceux engagés par le télétravailleur, dès lors qu’il démontre que lesdits frais bénéficient au télétravail. A défaut de frais ponctuels, il peut aussi être mis sur pied une indemnité fixe mensuelle. Enfin, il y a pour le salarié exerçant son télétravail à domicile, le droit à une indemnité forfaitaire d’occupation de son domicile à des fins professionnelles, lorsque l’employeur ne lui a pas attribué un autre espace à cet effet. Ladite indemnité forfaitaire n’est pas tributaire du temps du télétravail, mais elle repose sur le désagrément que cause au télétravailleur, le stockage permanent des équipements de télétravail.

Dans ce cadre, il s’agit de respecter la vie privée du télétravailleur par l’aménagement des plages horaires dans lesquelles le salarié ou l’employeur peut être contacté, l’un par l’autre. Mais, le télétravailleur doit, de son côté, respecter les quotas horaires ou les obligations de résultats, et appliquer les politiques de santé et sécurité, afin d’éviter une maladie professionnelle.

  1. Incidences internationales
  2. Les hypothèses de télétravail à l’étranger

Le télétravail à l’étranger peut s’observer dans plusieurs cas. Premièrement, une mission professionnelle nécessitant la présence et le déplacement fréquent du salarié dans un pays étranger. Deuxièmement, une mise à disposition du salarié auprès d’une filiale étrangère de l’entreprise. Enfin, l’exécution du contrat de travail à distance durant un voyage ou des déplacements, supprimant le lien entre sa présence dans le pays et ses activités régulières, et les organisations ou missions dont l’activité dépend étroitement d’Internet.

  • Incidences internationales de l’exercice du télétravail à l’étranger

Le télétravailleur est juridiquement rattaché au droit du travail du pays d’installation de l’organisation. Ledit rattachement suit le contrat de travail du salarié exerçant en télétravail.  Le portage salarial est une nouvelle forme d’emploi à mi-chemin entre employeur et salarié, qui permet de développer une activité professionnelle indépendante, tout en conservant la couverture sociale d’un salarié classique. Rien ne l’interdit, tant que le télétravailleur respecte les quotas horaires ou les résultats prescrits dans l’acte de mise en place du télétravail.

En principe, en l’absence d’une convention fiscale à cet effet, en présence de règles impératives de l’Etat considéré, ou en dehors du cas d’expatriation qui est différent du télétravail, le télétravailleur est fiscalement domicilié dans le pays de l’organisation qui l’emploie, en ce qui concerne son salaire. Mais, pour ce qui est des frais engagés et des équipements et services, il est soumis à la fiscalité du lieu de leur acquisition. Il en est de même des prestations parallèles qu’il pourrait fournir à l’occasion de son télétravail, mais n’ayant aucun lien avec les missions dudit télétravail.

  • Aspects répressifs  

On peut identifier les aspects administratifs, financiers, civiles voire de nature pénale. Les sanctions peuvent frapper invariablement et de manière isolée ou associée, aussi bien le non-respect des règles du télétravail que le non-respect de celles du droit à la déconnexion. Autrement dit une même activité peut à la fois être condamnée au titre du non-respect des règles du télétravail et au non-respect du droit à la déconnexion. De même, une même personne peut être condamnée alternativement ou simultanément pour le non-respect des règles du télétravail et le non-respect de celles du droit à la déconnexion.

  1. Sanctions générales du télétravail et du droit à la déconnexion

Le non-respect des règles du télétravail et du droit à la déconnexion peut entrainer la condamnation aux dommages et intérêts au titre de la responsabilité contractuelle ou délictuelle, selon les faits en présence. Il peut aussi s’agir de peines pénales, administratives et d’autres peines civiles, dès lors que les différents ordres juridiques nationaux respectifs le prévoient.

  • Sanctions spécifiques du télétravail et du droit à la déconnexion

Dans le cadre de l’exercice du télétravail, les sanctions peuvent relever de plusieurs domaines.

Le refus d’exercer et d’assurer ses obligations professionnelles par le télétravail par le salarié n’est pas un motif suffisant de licenciement. Même après avoir signé un avenant y afférent, le salarié engagé dans le télétravail possède un droit de repentir, qui lui permet de le dénoncer ou d’y renoncer à tout moment. L’accident de travail est admis dans le cadre de l’exercice du télétravail, à condition que : il ait eu lieu dans la période d’exécution du télétravail, il ait eu lieu à l’endroit où le télétravail est présumable d’être exercé, il n’ait été dénué de tout lien avec le télétravail, ce qui est une interprétation jurisprudentielle très en faveur du télétravailleur. Quant à la preuve de l’accident de télétravail, sa charge incombe au télétravailleur.  

En ce qui concerne le droit à la déconnexion, il y a d’abord le refus de négociation du dispositif de droit à la déconnexion, qui conduit aux peines ci-après : un an d’emprisonnement et/ou une amende de 3750 euros. En cas de non-respect du droit à la déconnexion, les sanctions peuvent être : la condamnation aux dommages et intérêts pour harcèlement moral, indemnisation au titre de paiement d’heures supplémentaires ou heures d’astreinte.

Ce qu’il faut retenir

Le télétravail, tout en étant une alternative au travail en présentiel, représente un avantage économique indéniable pour l’administration, l’entreprise ou l’organisation, notamment dans des circonstances où le salarié n’est pas en mesure d’être dans les locaux de l’employeur. Par ailleurs, pour le télétravailleur, il y a l’éventuelle amélioration de la qualité de vie professionnelle et personnelle, tout en gardant l’efficacité au travail. Néanmoins, l’exercice du télétravail peut engendrer un risque de non-respect du droit à la déconnexion qui n’en demeure pas moins une pratique sévèrement sanctionnée à titre autonome ou couplée, dès lors que les fautes y relatives concernent les deux dispositifs qui, chacun en ce qui le concerne, bénéficient, plus particulièrement et respectivement, au salarié et à l’employeur.  

Enfin, bien que relevant, l’un de l’organisation de l’exercice du travail, l’autre de la santé du travail, ces deux dispositifs, en outre, sont, aussi, l’expression contemporaine de l’évolution du travail salarié, indépendamment du pays. Cette adaptabilité est bienvenue, souhaitée, fort opportune et renforcée par certaines modalités de la mise en place du télétravail et du droit à la déconnexion, qui sont laissées à l’appréciation de l’employeur et du salarié, à la construction conventionnelle et collective, toutes choses de nature à permettre la contextualisation nationale, sectorielle ou de branche professionnelle, et même culturelle, notamment dans des hypothèses d’organisations transnationales ou de services numériques, concourant au même objectif et aux mêmes exigences de productivité efficiente, quels que soient le lieu et le temps de l’exercice du travail des différents salariés.


Par Laurent-Fabrice ZENGUE, Juriste, Droit du numérique et des données, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne

Orange prépare un programme d’éducation numérique

Dès le mois de janvier 2015, la Fondation Orange va déployer un programme d’éducation numérique dans les Zones d’éducation prioritaire (ZEP), a-t-on appris de Anne-Marie Booh, Secrétaire générale de la Fondation Orange Cameroun.
Selon elle, ce programme va consister en la fourniture de 50 tablettes numériques et un serveur à chacune des écoles sélectionnées. « Les tablettes et les serveurs sont déjà disponibles. Nous travaillons actuellement à la finalisation du projet », a-t-elle confié à TIC Mag.
Pour l’instant la SG de la Fondation Orange Cameroun n’a pas révélé le montant de l’enveloppe réservée à ce programme. Cependant, a-t-elle ajouté, plus de trente écoles devraient bénéficier de ces équipements.
Le programme vise à promouvoir l’utilisation des TIC dans l’éducation des élèves vivant dans les zones rurales.

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Budget 2015 : Le Minpostel espère une hausse de 4,4 Mds de F.Cfa

Si le projet de budget présenté hier à l’Assemblée Nationale par le Premier ministre camerounais, Philemon Yang, est validé, le budget du ministère des Postes et Télécommunications devrait voir son enveloppe passer de 39.259.000.000 FCFA (exercice budgétaire 2014) à 43 673 000.000 FCFA en 2015. Soit une  augmentation d’environ 4,4 milliards de F.CFA.

Dans cette enveloppe budgétaire présentée dans le  projet de budget 2014 pour le compte du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), un peu plus de 12,5 milliards de F.CFA seront alloués au fonctionnement tandis que 31.100.000.000 iront à l’investissement.

Parmi les projets à mener au cours de l’année 2015, on note la poursuite des travaux d’installation de la fibre optique. Notamment avec le déploiement des boucles optiques urbaines à Maroua (49,423 km), à Limbé (35,20 km) et à Buéa (29,186 km). Ce, après celles de Yaoundé et Douala.

La construction d’un nouveau point d’atterrissement de câble sous-marins le long de la façade maritime du Cameroun est prévu. Pour cette année budgétaire 2015, le Cameroun table sur un budget global évalué à 3 746,6 milliards de F.CFA.

 

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Judith Yah Sunday, nouvelle PCA du Rascom et Timothy Ashong, nouveau DG: les défis du nouvel exécutif

[DIGITAL Business Africa] – Un nouveau souffle, une nouvelle dynamique insufflée à la Rascom. La Camerounaise Judith Yah Sunday, DG de Camtel, a été désignée, le 23 mai 2024, présidente du conseil d’Administration de l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom). Tout comme le Ghanéen Timothy Ashong, dont le mandat de plein droit de cinq ans, au poste de directeur général, a été confirmé. C’est l’une des résolutions adoptées en cette 74e session du conseil d’administration de la Rascom. Le but de cette session ordinaire, tenue du 22 au 24 mai 2024 à Yaoundé, était de trouver un plan d’actions pour que les États-membres de la Rascom puissent bénéficier de la communication par satellite.

En se faisant élire à la présidence du conseil d’administration de la Rascom, Judith Yah Sunday est devenue la première femme à occuper cette fonction au sein de l’organisation, et succède à l’ Ivoirien Bini Kouame.

Il est convaincu que « les lendemains de Rascom seront meilleurs » eu égard à ce nouvel attelage. L’organisation avait quelque peu sombré dans une sorte d’ hibernation, comme peut le reconnaitre Bini Kouame, PCA sortant.

« La dernière assemblée des parties remonte à huit ans, alors que statutairement, on devrait organiser les assemblées des parties tous les deux ans. Et si aujourd’hui, on parle d’organiser une assemblée des parties, et un peu plus tard, une conférence sur les communications par satellite, c’est parce que la situation de Rascom s’est nettement améliorée. Même si nous reconnaissons qu’il reste beaucoup à faire. Mais ces deux dernières années ont permis de remonter un tant soit peu la pente », a-t-il dit. Et pour que le blason de Rascom soit définitivement redoré, le vice-président Siaka Coulibaly souhaite que chacun soit mis à contribution: « Nous comptons sur les 44 pays membres pour soutenir Rascom. Ceux qui pensent que Rascom avait disparu, je leur dis aussi que Rascom n’a jamais disparu, et est en train de renaitre. Et que nous avons beaucoup de projets dans le futur », a-t-il dit.

 

Le projets 

 

Parmi les projets en question, l’organisation de la 75e session du conseil d’administration et de l’Assemblée des parties en 2024. L’Assemblée des parties est une réunion pour les ministres des télécommunications en Afrique, au cours de laquelle il sera question de débattre sur les plans futurs et aussi les défis. Ensuite, l’organisation compte organiser une conférence de satellites d’Afrique pendant le quart de l’année 2025. Au cours de cette conférence, la Rascom pourra déployer les services de communication par satellite en Afrique pour aider les solutions Satcom à fournir à l’Afrique, a confié le directeur général de la Rascom. Les dates et lieux de ces évènements importants restent à confirmer. En attendant, la nouvelle PCA, Judith Yah Sunday, garde la sérénité qui la caractérise face aux défis qui se dressent devant elle.

« Comme toute institution, il y a plusieurs challenges à relever. Et nous sommes convaincus qu’avec le nouveau souffle qui vient d’être donné à cette organisation, avec l’élection du président du conseil ainsi que du vice-président du conseil, monsieur Siaka Coulibaly et la confirmation du directeur général, monsieur Ashong au poste de management de cette organisation, que nous allons prendre toutes les dispositions pour pouvoir redonner toute la dimension qui est celle de la Rascom, cette organisation panafricaine en charge des communications satellitaires en Afrique », a-t-elle promis.

 

Une Rascom mise à contribution 

 

Pour redonner toute la dimension d’antan à Rascom ou passer à un niveau supérieur, le nouvel exécutif devra, en plus des 44 États-membres de l’organisation, compter sur les autres membres du conseil d’administration qui le composent. En voici la liste complète :

– PCA, Judith Yah Sunday, DG Camtel (Cameroun)
– PCA adjoint, Siaka Coulibaly, Director of Radiocommunications AMRTP (Mali)
– DG, Adi Timothy, (Ghana)
– PCA sortant, Bini Kouame (Côte d’Ivoire)
– Finance Manager, Joe Michael Coulibaly (Côte d’Ivoire)
– Fianko Edmund Yirenkyl, Representative of the national Communication Authority (Ghana)
– Privat Kabeba, DG Onatel (Burundi)
– Gabriel Koffi Yao (Côte d’Ivoire)
– Yeboah-Boateng Ezer Osei, Deputy DG, Technical Operations NCA (Ghana)
– Gertrude Aka Awoua (Côte d’Ivoire)
– Mabel Adjorko Odamtten, Representative of NCA (Ghana)
– Gladys Ofosuhene, Representative of NCA (Ghana)
– Ursula Lydie Oussou Sikite, Advisor to the DG of Rascom (Côte d’Ivoire)
– Jose William Anaba, Representative of Camtel (Cameroun)
– Guy Phillipe Boglen Ntamack, Representative of Camtel (Cameroun)
– Gilbert Ngono Onguene, Representative of Camtel (Cameroun)
– Bih Kuko, Representative of Camtel (Cameroun)
– Ashibani Majdi Ali M, Representative of LPTIC (Lybie)
– Bah Thierno Mamadou (Guinée)
– De Barros Correia Joâo Domingos, Chairman of the Board of Directors Cabo Verde Telecom (Cap vert)
– Blaise Nkanira, Head of Project Onatel (Burundi)
– Tavares Borges Graciano, Head of STX Cabo verde Telecom

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : En 2023, l’ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l’Antic, au FST et Cie [Document]

[Digital Business Africa] – Le Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), Etablissement public à caractère spécial, a respectivement tenu ses 54ème session ordinaire et 60ème session extraordinaire, les 23 et 24 mai 2024 à Kribi (Hôtel LAGON), sur convocation de sa Présidente, le Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM.
Digital Business Africa vous propose le communiqué publié à l’issue de ce conseil. 
Le Directeur Général, le Professeur ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR.
Les travaux de la 54ème session ordinaire du 23 mai 2024 étaient consacrés en premier lieu à l’examen des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023, et en deuxième lieu, à l’évaluation des performances opérationnelles de l’ART durant l’exercice 2023 ainsi que pour l’exercice 2024 à mi-parcours.
Le Conseil d’Administration a suivi les présentations faites, d’une part, par le Directeur Général sur le Rapport de gestion, les Comptes et états financiers, le Rapport d’inventaire du patrimoine et les Rapports Annuels de Performance des exercices 2023 et 2024 à mi-parcours au 30 avril 2024, et d’autre part, par le Commissaire aux comptes sur ses Rapports de certification des comptes et états financiers de l’exercice clos au 31 décembre 2023.
Après examen et débats, le Conseil d’Administration a arrêté les comptes et états financiers de l’exercice 2023 de l’ART, dont les résultats essentiels se présentent ainsi qu’il suit:
1. Un Bilan équilibré à l’actif et au passif à la somme de 304 877 735 296 FCFA ;
2. Un Compte de résultat qui affiche un résultat comptable de 16 771 823 422 FCFA ;
3. Des recettes budgétaires réalisées à hauteur de 56 620 845 252 FCFA ;
4. Des reversements de quotes-parts des recettes d’un montant de 30 159 800 000 FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications (FST), de l’ANTIC et des autres organismes publics bénéficiaires ;
5. Un excédent budgétaire de l’ordre de 637 933 650 FCFA.
S’agissant de l’évaluation des performances opérationnelles, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation des Rapports Annuels de Performance (RAP), pour l’exercice 2023 et pour l’exercice 2024 à mi-parcours, au 30 avril 2024, qui illustrent l’exécution optimale des missions de régulation dévolues à l’ART.
A l’issue de la 54ème session ordinaire et au regard des résultats pertinents qui précèdent, le Conseil a :
— arrêté les comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2023 ;
— approuvé les Rapports de gestion et d’inventaire du patrimoine au 31 décembre 2023 ;
— approuvé le Rapport Annuel de Performance de l’Agence pour l’exercice 2023 et pris acte du Rapport Annuel de Performance à mi-parcours au 30 avril 2024 ; — donné quitus à la Direction Générale de l’ART pour sa gestion au titre de l’exercice 2023.
Au terme des travaux de la 60ème session extraordinaire du 24 mai 2024, le Conseil a consenti au principe de révision de certains documents organiques de l’ART au regard de l’évolution technologique et structurelle dans le domaine des communications électroniques, sous réserve de la consolidation de certaines informations y relatives.
Il s’agit de l’organigramme, des statuts du personnel de l’ART et du règlement intérieur.
Par ailleurs, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation de la Direction Générale sur l’actualité de la régulation des télécommunications, dont il ressort les informations majeures ci-dessous, et a prescrit la poursuite de la mise en oeuvre de l’ensemble des leviers d’actions issus de la réorganisation de l’ART :
■ A la suite des actions et mesures prises depuis 2022 dans l’optique de l’amélioration durable des performances de qualité des services de communications électroniques, l’ART a entamé l’évaluation de l’exécution des plans d’actions 2023 notamment dédiés à la couverture et à la qualité de service. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
En outre, l’ART a formulé des prescriptions aux opérateurs concessionnaires et aux exploitants d’infrastructures passives pour garantir la cohérence de leurs plans d’actions et plans d’investissements 2024, et connaitre l’organisation pratique des activités de maintenance de leurs réseaux respectifs ;
■ Entre avril et mai 2024, des contrôles conjoints ART/opérateurs de couverture et qualité de service, d’utilisation des fréquences, des numéros, d’identification des abonnés et des tarifs ont été effectués. Les résultats y afférents sont en cours de finalisation ;
■ L’audit du réseau national à fibres optiques est en cours de mise en œuvre ;
■ L’exécution des mesures prescrites par l’ART, en 2023, pour supprimer les brouillages et interférences impactant sur les performances des réseaux d’opérateurs, dans les grandes métropoles de Yaoundé et Douala. Cameroun : En 2023, l'ART a reversé 30 milliards de F.Cfa au Trésor public, à l'Antic, au FST et Cie
Enfin, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale pour la qualité et la pertinence des documents produits et l’a encouragé dans l’implémentation des mesures ci-dessus présentées visant le développement harmonieux des activités de communications électroniques au Cameroun. /-
Fait à Kribi, le 24 mai 2024
(é) Professeur Justine DIFFO née TCHUNKAM, Présidente du conseil d’administration 

Cameroun : L’ ART tient deux sessions de son conseil d’administration

[DIGITAL Business Africa] – Le top management de l’ Agence de Régulation des Télécommunications est au complet du côté de Kribi. L’Agence tient ses 54e session ordinaire et 60ème session extraordinaire de son conseil d’administration. La PCA de l’ART, la Pr. Justine Diffo, préside les travaux, qui ont débuté ce 23 mai 2024 et se terminent ce 24 mai 2024. Le directeur général, le Pr. Philémon Zoo Zame, comme il est d’usage, est chargé de rapporter les travaux, qui portent sur l’examen, l’arrêt et l’approbation des comptes et états financiers de l’exercice 2023 ; l’examen du rapport annuel de Performance (RAP) de l’exercice 2023 et du RAP-2024 à mi-parcours au 30 avril 2024. Dans cet exercice, le DG de l’ ART, le Pr. Philémon Zoo Zame est assisté par son adjoint, Zourmba Aboubakar.

Les 53e session ordinaire et 59e session extraordinaire du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) se sont tenues à Douala les 07 et 08 décembre 2023, sur convocation de sa présidente, le Pr Justine Diffo.

Lors de la 53e session ordinaire, il était question d’examiner le projet de budget 2024. Au cours des travaux, le Conseil a suivi la présentation du Rapport annuel de Performance (RAP) de l’ART de l’exercice 2023 au 15 novembre 2023, et a apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2023, notamment marqué par le suivi accru des performances offertes par les opérateurs de réseaux de communications électroniques ouverts au public conformément aux obligations de leurs cahiers de charges respectifs, précise le communiqué du RAP de l’exercice 2023.

Le Conseil va ensuite examiner et adopter le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2024, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-dix milliards cinq cent milions (70.500.000.000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-cinq miliards cinq cent soixante-onze millions huit cent soixante-cinq mile cent treize (45 571 865 113) FCFA. Ceci, au profit du Trésor public, du Fonds spécial des Télécommunications et d’ autres organismes bénéficiaires.

Par ailleurs, le Conseil a apprécié la situation de mise en œuvre des réformes issues du Décret N°2020/727 du 03 décembre 2020, portant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART). A l’instar des modalités d’exercice du Privilège du Trésor. Selon le communiqué final des travaux, le Privilège du Trésor devrait contribuer à l’optimisation des performances opérationnelles de l’ART en matière de recouvrement des créances dues par les opérateurs du secteur.

La Digital Week Cameroon, l’inauguration de l’immeuble-siège de l’ART, sous la présidence du Premier ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph Dion Ngute, sont apparues dans le rapport comme deux événements majeurs organisés avec succès par la direction générale de l’ ART en 2023.

Par Jean Materne Zambo

Fratel au Togo : Les régulateurs francophones des Telcos veulent voir clair dans la régulation des données

[DIGITAL Business Africa] – Le réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) a tenu, à Lomé, son 21séminaire, les 21 et 22 mai 204. Ceci à l’invitation de l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) de la République du Congo, présidente de Fratel en 2024.

Thème du séminaire : « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique ». Objectif principal : échanger sur l’économie de la donnée et les paiements mobiles.

Avec la numérisation croissante, l’accès et l’échange des données deviennent un levier important pour le développement de l’économie et de la société. Le Fratel estime qu’il importe de créer un environnement sécurisé favorable au partage et à l’utilisation efficace des données en permettant en particulier l’accès et l’ouverture des données.

En outre, l’explosion de la production de données a vu le développement mondial d’acteurs du stockage et du traitement de données, notamment au travers de l’informatique en nuage (« cloud »).

Ce fut l’occasion pour les régulateurs d’échanger, d’une part, sur les nouveaux enjeux en matière de données et, d’autre part, sur les mesures de régulation technico-économique qui peuvent être envisagées sur les potentielles défaillances du marché du « cloud ».

Mais aussi, sur les initiatives pour développer localement ou régionalement ces services, notamment en développant l’interopérabilité des services cloud et la « portabilité » des données.

Pour Louis-Marc Sakala, président en exercice du Fratel, l’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. Il insiste sur le fait que la donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Louis-Marc Sakala salue l’engagement et la vision de Denis Sassou NGuesso, Président de la République, qui dans ses efforts de faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale, a autorisé  la construction de plusieurs datacenters dont le dernier en date, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta. Ceci en vue, selon  Louis-Marc SAKALA, d’une meilleure gestion des données et pour garantir la souveraineté numérique Congo.

Enfin, le séminaire fut l’occasion d’évoquer les paiements mobiles et en particulier les mesures pour la mise en place de l’interopérabilité, pour permettre l’émergence et le développement d’un marché ouvert.

Après l’ouverture du séminaire par Madame la Ministre de l’Economie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, Cina Lawson, trois tables-rondes se sont tenues.

La première, présidée par l’ARPCE de la République du Congo, abordait les enjeux que soulève le développement de l’économie de la donnée. La seconde, conduite par l’ILR, le régulateur luxembourgeois, s’est focalisée sur les interventions publiques pour remédier aux potentielles défaillances du marché du stockage et du traitement de la donnée.  La troisième, modérée par l’ARCEP du Togo, a permis aux régulateurs et acteurs du marché de partager leurs expériences sur le payement mobile.

Une réunion à huis clos s’est tenue entre dirigeants d’autorité ; présidents, membres du conseil, directeurs généraux s’est tenue sur la qualité de service et d’expérience.

Le séminaire fut également l’occasion de mettre en ligne officiellement l’outil fratel sur la représentation de la couverture et la qualité de service mobiles avec, dans un premier temps, les données du Sénégal.

Plus de 140 personnes ont participé en présentiel à ce séminaire. Notamment 18 autorités de régulation membres du réseau Fratel, des associations de régulateurs et des acteurs du secteur du numérique.

La prochaine réunion annuelle du Fratel se tiendra dans la semaine du 25 novembre à Libreville, au Gabon sur le thème « Quels modèles d’affaires et quelles stratégies des opérateurs télécom, dans le futur ? ».

Par Digital Business Africa, Source: Fratel

Louis-Marc SAKALA [Président du Fratel sur les données] : « Nous, régulateurs, devons réfléchir à de nouveaux cadres juridiques et réglementaires adaptés »

[DIGITAL Business Africa] – Le réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) a tenu son 21séminaire sur le thème « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique », les 21 et 22 mai 2024 à Lomé au Togo.

Objectif principal du séminaire : échanger sur l’économie de la donnée et les paiements mobiles.

Pour Louis-Marc Sakala, président en exercice du Fratel, l’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. Il insiste sur le fait que la donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Louis-Marc Sakala salue l’engagement et la vision de Denis Sassou NGuesso, Président de la République, qui dans ses efforts de faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale, a autorisé  la construction de plusieurs datacenters dont le dernier en date, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta. Ceci en vue, selon  Louis-Marc SAKALA, d’une meilleure gestion des données et pour garantir la souveraineté numérique Congo.

La rencontre du Fratel était organisée par l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo, dirigée par Louis-Marc Sakala, qui assure la présidence du Fratel en 2024.

Plus de 140 personnes ont participé en présentiel à ce séminaire. Notamment 18 autorités de régulation membres du réseau Fratel, des associations de régulateurs et des acteurs du secteur du numérique.

Par Digital Business Africa

Lire le discours de Louis-Marc Sakala à l’ouverture du séminaire du Fratel à Lomé

Madame la Ministre de L’Économie Numérique et de la Transformation Digitale,

M. le directeur général de l’ARCEP TOGO ,

Mesdames et messieurs les membres du comité exécutif du FRATEL 2024,

Chers homologues, membres du Fratel,

Distingués invités Mesdames et Messieurs en vos rangs, grades et qualités,

C’est avec un grand plaisir que je prends la parole devant vous en tant que Président de FRATEL 2024 pour vous souhaiter à tous la bienvenue. Au-delà d’encourager la connaissance mutuelle de ses membres, du mode d’exercice de leurs missions respectives et des marchés des télécommunications qu’ils régulent notamment par des échanges de meilleures pratiques, en 2024, nous avions convenu que le réseau Fratel devait non seulement mobiliser plus d’Autorité de régulation lors de nos réunions mais aussi cerner davantage les nouvelles questions de régulation des marchés numériques induites par les transformations du secteur.

C’est l’essence même du présent séminaire d’échange d’information et d’expérience sur le thème « Économie de la donnée, paiement mobile : quels enjeux de régulation technico-économique », qui se tient ici dans la capitale togolaise, à l’invitation de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) de la République du Congo sous l’égide de notre réseau FRATEL.

Je voudrais à ce stade remercier très sincèrement mon homologue, le Directeur Général de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (ARCEP) du Togo et tout le personnel pour l’accueil réservée à toutes les délégations et la bonne organisation de ce séminaire.

Mes remerciements vont également à l’endroit de son excellence Monsieur le Président de République du Togo, Qui sans l’autorisation duquel cette réunion n’aurait pas eu lieu, je vous prie madame la ministre de transmettre nos sincères et chaleureux remerciement à son excellence Monsieur le président de la République chef de l’État .

Je remercie aussi le Secrétariat exécutif de Fratel, pour le bon suivi de l’orientation de la vision 2024 ainsi que des thématiques qui nous réunissent à chaque occasion, comme c’est le cas ici au Togo.

Je remercie également tous les participants pour l’intérêt manifesté aux travaux de ce séminaire, les intervenants qui passeront à tour de rôle lors des panels, ainsi que les membres qui vont animer les échanges par des exemples et des expériences remarquables.

Mesdames et Messieurs Distingués invités,

Chers homologues, Un appel ici, un message par-là, une inscription sur une application d’un côté, une information de notre position GPS d’un autre côté, une connexion internet à Lomé , une trace électronique sur un wifi d’aéroport , voilà le monde dans lequel nous vivons. Des traces électroniques laissées sur les réseaux ou sur internet toilent aux informations volontairement renseignés , nous créons des données électroniques partout où nous sommes.

Public, Confidentielles, privées , sensibles ou secrètes ces données sont de plus en plus exploités et se doivent d’être réguler. Conscient de cette problématique grandissante exponentiellement, le comité exécutif FRATEL 2024 avait décidé d’en faire un sujet de discussion commun.

C’est ainsi que ce séminaire de Fratel est consacré aux enjeux émergents de l’économie de la donnée, les perspectives , des potentielles défaillances du marché du stockage et du traitement des données ainsi que du paiement mobile. Ces sujets revêtent une importance capitale pour notre secteur des communications électroniques en pleine mutation.

L’essor des données massives couplé à la montée de l’intelligence artificielle transforme radicalement nos économies tout comme nos sociétés. La donnée est devenue un actif stratégique qui nourrit de nouveaux modèles d’affaires disruptifs.

Parallèlement, les paiements mobiles, soutenus par la progression fulgurante du mobile money en Afrique, reconfigurent les écosystèmes financiers traditionnels.

Face à ces bouleversements technologiques et économiques, nous, régulateurs, devons réfléchir à de nouveaux cadres juridiques et réglementaires adaptés.

Comment assurer un juste équilibre entre innovation et protection des libertés et droits fondamentaux ? Comment garantir un accès équitable aux données et promouvoir une concurrence loyale sur ces nouveaux marchés ? Quels mécanismes de supervision mettre en place pour la monnaie mobile afin de prévenir les risques sans entraver l’inclusion financière ?

Au cours de ce séminaire, il est donc clair que nous partagerons les analyses sur ces questions stratégiques. Riches de nos éclairages pluriels, nous pourrons alors dégager des pistes de régulation technicoéconomique pour accompagner, dans la durée, ces transformations majeures dans nos pays.

Mesdames et Messieurs Distingués invités Chers pairs régulateurs

Notre domaine d’activité étant sujet à des mutations effrénées, il est plus qu’impérieux que nous harmonisions nos politiques et nos expertises afin de mieux appréhender les éventuelles mutations et les défis inhérents pour atteindre nos objectifs, notamment ceux de notre plan d’actions. Il s’agit, chers homologues, d’anticiper une régulation équilibrée et évolutive, essentielle pour libérer tout le potentiel économique et sociétal des technologies numériques comme le recommandent nos gouvernements respectifs.

C’est pourquoi je voudrais saluer l’engagement du gouvernement du Congo sous la vision de Son Excellence Monsieur Denis Sassou NGuesso, Président de la République, Chef de l’Etat, qui poursuit résolument ses efforts pour faire du Congo un acteur incontournable de l’économie numérique en Afrique centrale dans la construction de plusieurs DATA center dont le dernier, de type TIER 3 construit par l’ARPCE, est déjà connecté au câble sous-marin WACS et 2 Africa de Meta, en vue d’une meilleure gestions des données qui sont, sans un doute en faveur de la souveraineté numérique de notre pays.

Mesdames et Messieurs Chers collègues membres du réseau Fratel Ce séminaire offre également l’occasion de faire un point sur le plan d’actions, notamment les outils et programmes qui visent à accompagner nos Autorités de régulation dans la maîtrise des nouvelles technologies et réseaux de télécommunications émergents. Le renforcement des compétences techniques et réglementaires des cadres des autorités de régulation est essentiel pour une régulation adaptée et efficace du secteur.

Tout en vous remerciant, une fois de plus, d’avoir répondu présents à cet important rendez-vous, je nous souhaite des échanges fructueux au service du développement équilibré et durable de nos économies numériques.

Vive les réseaux, Vive le FRATEL, Je vous remercie.

Internet : Starlink franchit le cap de 3 millions d’abonnés dans le monde

[DIGITAL Business Africa] – Starlink continue son expansion. Présente dans 99 pays, l’entreprise vient de franchir le cap de trois millions d’abonnés, a annoncé son PDG, Elon Musk sur son réseau social X, ce 20 mai 2024.

Le cap d’ un million d’abonnés avait été franchi en décembre 2022, puis celui des deux millions moins d’un an plus tard. Il faut noter que Starlink compte désormais une constellation de 6000 satellites sur orbite. Un chiffre qui a plus que décuplé en moins de cinq ans. Puisque de 60 satellites avait été placés en orbite en mai 2019.

Starlink donne accès à internet en haut débit via la technologie satellitaire dans les zones où les connexions internet traditionnelles sont inexistantes. Grâce aux engins en orbite basse (altitude de 550 km environ), Starlink apporte une connectivité large bande. La technologie utilise différentes bandes de fréquence. Notamment, les fréquences de 10,95 et  12,70 GHz pour transmettre le signal vers la Terre, et les fréquences de 14 et 14,5 GHz pour acheminer le signal en sens inverse. Le service Starlink offre des débits oscillant entre 50 et 150 Mb/s en download et entre 10 à 20 Mb/s en upload.

Amazon sous les traces de Starlink.

L’entreprise de Jeff Bezos, vouée au e-commerce s’apprête à déployer sa propre constellation dans le cadre de son projet Kuiper, annoncé en 2019. Le projet d’infrastructure pour l’internet par satellite repose sur une constellation de satellites placés en orbite terrestre basse. Comme Starlink, Amazon souhaite avoir recours au même mécanisme de satellites en orbite basse terrestre, c’est-à-dire d’ une altitude de 550 km environ (600 km pour Amazon).

Selon le site presse-citron.net, Amazon a déposé son dossier à la Commission fédérale des communications FCC en vue d’obtenir une licence pour proposer ses antennes sur les véhicules en mouvement, en plus des maisons.

Par Jean Materne Zambo

Avec le sommet mondial sur l’IA (Gain Summit, 10 – 12 septembre 2024), Riyad se positionne comme la plaque tournante mondiale des dernières avancées en matière d’IA

[DIGITAL Business Africa] – La 3e édition du sommet mondial de l’IA (GAIN – Global AI Now Summit) se tient du 10 au 12 septembre 2024 à Riyad en Arabie saoudite. Le sommet est organisé par la Saudi Data and Artificial Intelligence Authority (SDAIA) en partenariat avec l’Islamic World Educational, Scientific and Cultural Organization (ICESCO) et l’United Nations Advisory Committee on Artificial Intelligence.

Le sommet est placé sous le patronage de Son Altesse Royale le prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saud, prince héritier, Premier ministre et président du conseil d’administration de la SDAIA et se tiendra au King Abdulaziz International Convention Center (KAICC) à Riyad.

Pour le Dr. Abdullah bin Sharaf Alghamdi, président du conseil d’administration de la SDAIA, « ce sommet se distingue, dans sa troisième édition, par l’ampleur de ses thématiques qui couvrent des aspects d’intérêt international pour les données et l’intelligence artificielle à la lumière du développement rapide de ces technologies et de leur impact global aux niveaux individuel et institutionnel ».

Il ajoute que ce sommet s’appuie sur les succès remarquables obtenus par les deux premières éditions tenues en 2020 et 2022 « sous le gracieux patronage de S.A.R. le Prince héritier ».

La troisième édition du sommet abordera un certain nombre de sujets, notamment l’innovation et l’industrie de l’IA, les tournants dans la construction d’un meilleur avenir pour l’IA et l’importance de cultiver un environnement stimulant pour les énergies humaines dans le domaine de l’IA.

De même, les domaines d’intérêt engloberont l’IA aux niveaux local et mondial, la relation complémentaire entre l’intelligence humaine et l’IA, les chefs d’entreprise dans le domaine de l’IA, le lien entre les données et les applications, la GenAI, l’éthique de l’IA, les processeurs et les infrastructures d’IA, ainsi que l’IA et les villes intelligentes.

Global Summit GAIN Riyad

La SDAIA invite les spécialistes des technologies de l’IA, les décideurs politiques et les personnes influentes dans le domaine de l’IA du monde entier à participer à ce sommet et à y présenter leurs idées et leurs visions.

Pour S.E. Alghamdi, cela contribuerait à l’élaboration du cadre général régissant l’utilisation des technologies de l’IA, permettrait d’obtenir les avantages souhaités et aiderait à trouver des solutions pour surmonter les divers défis posés par ces technologies.

Aussi, les innovateurs et les personnes intéressées par les technologies des données et de l’IA sont invités à participer au sommet. Pour les organisateurs, les résultats du sommet auront un impact positif tant au niveau local qu’international, renforçant le rôle actif du Royaume dans le soutien aux objectifs de développement durable des Nations unies pour 2030, ainsi que la contribution au bien de l’humanité.

Ce sommet est le fruit de la Vision saoudienne 2030 dirigée par S.A.R. le prince Mohammed bin Salman bin Abdulaziz Al-Saud, qui positionne Riyad comme la plaque tournante mondiale des dernières avancées en matière d’IA.

Sont donc attendus à ce sommet, des participants de haut niveau tels que des décideurs internationaux, des ministres, des chefs d’organisations internationales, des PDG de grandes entreprises technologiques et des scientifiques d’élite dans le domaine des données et de l’IA.

Ils enrichiront le sommet avec les dernières mises à jour sur les progrès de l’IA. En outre, le sommet sera le théâtre de plusieurs annonces et de la signature d’accords locaux et internationaux qui poseront les bases d’initiatives internationales en matière d’IA sous le patronage du Royaume d’Arabie saoudite.

Les organisateurs insistent sur le fait que la troisième édition du Global AI Summit s’aligne sur la vision et les aspirations de S.A.R. le Prince héritier pour que le Royaume d’Arabie saoudite soit un modèle mondial de premier plan dans le domaine de l’IA.

Plus d’infos sur https://globalaisummit.org/

Par Digital Business Africa

Maroc : l’eSIM d’Orange devance tous les produits en 2024

[DIGITAL Business Africa] – La solution  eSIM d’Orange fait rougir les clients en 2024. Le produit est désigné produit de l’année au Maroc, selon le site tic-maroc.com. Résultat d’une enquête indépendante réalisée par le cabinet de la connaissance de l’audience, des données et des analyses, Nielsen. Le service eSIM d’ Orange Maroc permet aux clients  d’accéder aux réseaux mobiles sans avoir besoin d’une carte SIM physique. Avec L’eSIM, les abonnés peuvent profiter de tous les services mobiles (appels, Internet, etc.). Il suffit de scanner un QR code envoyé par e-mail aux clients souscripteurs.

L’ eSIM Orange permet également aux clients de choisir et d’activer instantanément des recharges ou forfaits via la boutique en ligne. Plusieurs lignes peuvant être configurées sur les smartphones des utilisateurs avec un simple paramétrage.

Avec l’eSIM, finies les difficultés pour retirer la SIM lors d’un changement de téléphone portable et, parfois, l’achat d’accessoires (adaptateur, outil d’éjection de la carte SIM, etc.). Mieux, les clients peuvent avoir plusieurs profils sur le même appareil « jusqu’à trois en même temps ». Cela, sans avoir à transporter des cartes SIM physiques. Un seul numéro marche à la fois, précise l’entreprise Orange Maroc.

L’eSIM n’est compatible qu’avec les smartphones de dernière génération, dont à partir de l’IPhone 11 à 13 Pro max( pour Apple) et de Samsung S20 à Samsung Galaxy S21 FE 5G (138GB), de Huawei P40 à Huawei Mate 40 Pro, Xiaomi 12 TPro, de Sony Xperia 10 III à Sony Xperia 1 IV, d’ Oppo Reno 6 Pro à Oppo Find X3 Pro.

 

Comment activer l’eSIM?

 

Sur Android :

•Vérifier que vous disposez de la dernière version d’Android si téléphone compatible, sinon faire la mise à jour du logiciel et vérifier que le smartphone est connecté à internet;

•Allez dans paramètres puis sélectionnez « Connexion »;

•Cliquez sur « Gestion de carte SIM » ;

•Cliquez sur « Ajouter un forfait mobile eSIM »;

•Une interface s’ouvrira sur votre smartphone;

•Scannez-y le code QR en utilisant l’appareil photo de votre smartphone et suivez les instructions;

•Attendez que le smartphone se connecte au réseau et l’eSIM est prête.

Sur IOS :

•Vérifier que vous disposez de la dernière version de l’iOS pour les iPhone compatibles, sinon faire la mise à jour du logiciel et vérifier que le smartphone est connecté à internet;

•Allez dans paramètres puis sélectionnez « Données cellulaires »;

•Cliquez sur « Ajouter une carte SIM »;

•Une interface s’ouvrira sur votre smartphone;

•Scannez-y le code QR en utilisant l’appareil photo de votre smartphone et suivez les instructions;

•Attendez que le smartphone se connecte au réseau et l’eSIM est prête.

Par Jean Materne Zambo, source : tic-maroc.com, orangemaroc.ma

 

 

 

 

 

Le code magique d’Orange Cameroun pour annuler un transfert Orange Money

[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur Orange Cameroun vient soulager nombreux de ses clients. En mettant à leur disposition le code #150*15#, Orange Cameroun permet d’annuler un transfert en cas d’erreur d’inattention.

Cette initiative est alignée sur la stratégie d’Orange Cameroun à lutter contre toute arnaque. Via un dispositif appelé OM Anti-arnaques, le client peut dénoncer toutes les tentatives d’arnaque via l’un des canaux de dénonciation : WhatsApp, #150*60#, l’application Orange Money Afrique ou la nouvelle super application Max it.

Pour revenir sur le code #150* 15# qui permet d’annuler un transfert en cas d’erreur, certains clients, dès l’annonce de cette mesure, n’ont pas caché leur joie, allant même à faire des bagues, comme ce Follower.

Stéphane Patrick Ndengue a beau vouloir tester cela  avec son ex. Mais il oublie que l’opération n’est possible qu’à deux conditions. Premièrement, le destinataire doit être consentant pour que les fonds retournent au destinateur. Et deuxièmement, le destinataire ne doit pas avoir retiré les fonds.

Du côté des partenaires d’Orange Cameroun (les call boxeurs), on se sent un peu abandonné. Car le code #150*15# ne concerne que les clients, malgré que l’initiative soit appréciable, comme le dit Arnaud Manga, basé au carrefour Nkoabang.

« C’est une bonne initiative qui concerne les transactions financières. Cela permet aux clients de rectifier rapidement une erreur de transaction. Orange doit aussi penser à mettre à notre disposition un code de cette nature pour faciliter notre activité », a-t-il souhaité.

Par Jean Materne Zambo

Vivatech 2024 : Le conseil de Yann LeCun, VP et chief AI scientist chez Meta, aux étudiants 

[DIGITAL Business Africa] – Yann LeCun a animé, d’entrée, une conférence à l’ouverture du VivaTech Paris 2024. L’un des trois parrains du salon, par ailleurs Vice-Président et Chief AI scientist chez Meta, avait en face de lui, ce 22 mai 2024, les étudiants qui se lancent dans l’industrie de l’intelligence artificielle. « Comment pouvons-nous favoriser la transparence, la collaboration et l’accessibilité de la recherche scientifique tout en répondant aux préoccupations relatives à la protection de la vie privée, à la concurrence et à la durabilité des pratiques universitaires ? » C’était, là la principale problématique posée lors de ces échanges.

Pour y répondre, le Français Yann LeCun a conseillé aux étudiants qui se lancent dans l’industrie de l’IA de ne pas travailler sur les Large Language Models (LLM), Grand Modèle de Langage en français. Selon le site cloudfare.com, il s’agit « des modèles d’apprentissage automatique capables de comprendre et de générer des textes en langage humain. Ils fonctionnent en analysant des ensembles de données linguistiques massives ».

Yann LeCun trouve que ces modèles sont entre les mains des grandes entreprises, et ils ne pourraient rien apporter de nouveau. Il recommande aux experts de l’IA en herbe de se concentrer sur des systèmes d’IA de nouvelle génération qui dépassent les limites des LLM.

Après la conférence Yann LeCun a visité le Stand d’ ESIEE, en compagnie de Jean Mairesse, directeur général ESIEE Paris. Il y a rencontré les élèves ingénieurs, alumni, enseignants-chercheurs et chercheurs de l’école pour découvrir leurs projets et startups.

Le salon Vivatech 2024, consacré à l’innovation technologique réunit tous les plus grands acteurs mondiaux de ce secteur sont représentés. Pour cette édition, plusieurs thèmes seront explorés – notamment, la Technologie profonde, la Mobilité, la Technologie climatique et l’ intelligence artificielle.

Par Jean Materne Zambo

Internet : La Rascom réunie à Yaoundé pour connecter ses pays malgré les pannes de câbles sous-marins

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun abrite les travaux de la 74e session du conseil d’administration de la Rascom. l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom), Regional African Satellite Communication Organization en anglais se réunit du  22 au 24 mai 2024 à Yaoundé.  Le temps pour les représentants des États-membres, les partenaires stratégiques  d’échanger sur les derniers développements et tendances dans l’espace satellite. Cette session se tient deux mois après la panne internet subie par les pays de l’ Afrique de l’ Ouest et centrale en mars 2024. Elle a été causée par la rupture des câbles sous-marins Africa Coast to Europe (Ace), Submarine Atlantic 3 (SAT-3) –/West Africa Submarine  Cable System(WACS) et Main One.

Le Cameroun, la Côte d’Ivoire et bien d’autres pays en ont pâti. Même d’autres pays disposant de câbles sous-marins à fibre optique supplémentaires, comme le Cameroun, n’ en étaient pas épargnés. A défaut d’être sevrés de la connexion internet, ils ont rencontré des perturbations avec une lenteur de la connexion internet. Selon les estimations de Datareportal, une seule journée de coupure de l’internet au Cameroun aurait eu un impact socioéconomique d’environ 500 millions de francs CFA par jour.

L’ Afrique orientale (Est) a aussi subi des l’interruption des connexions internet, le 12 mai 2024. Le désagrément a été causé par une rupture de câbles sous-marins EASSy et Seacom. Parmi les pays les plus touchés, la Tanzanie. Sa connectivité internet aurait chuté de près de 50 % au niveau national, selon l’ Internet Outage Detection and Analysis (IODA). Le Kenya, l’Afrique du Sud et l’Ouganda ont été les moins touchés par la panne en raison de leur accès à d’autres câbles sous-marins et terrestres et à des écosystèmes de peering plus robustes.

Cette 74e session du conseil d’administration de l’Organisation africaine des Communications par Satellite (Rascom)  tombe donc à point nommé pour madame le directeur général de Camtel, Judith Yah Sunday.

« Ce conseil se tient dans un contexte très important compte tenu des événements que nous avons vécus au mois de mars. Aujourd’hui, la solution satellitaire se présente comme une opportunité et une redondance qui permettra à l’ensemble des pays de pouvoir toujours être connectés quels que soient les problèmes que nous pourrons toujours avoir avec les autres voies de communication telles que les câbles sous-marins », a-t-elle dit.

D’après le président  du conseil  d’ administration de la Rascom, Bini Kouame, la 74e session de l’organisation se tient au Cameroun à la demande de la DG de Camtel,  JudithYah Sunday. C’est une réunion ordinaire qui a lieu trois à quatre fois par an.

Fondée le 27 mai 1992 à Abidjan en Côte d’Ivoire, la Regional African Satellite Communication Organization (Rascom) est une organisation intergouvernementale panafricaine. Elle est composée de 45 pays, et son siège se trouve à Abidjan, Côte-d’Ivoire. L’organisation a la charge de définir les services de télécommunications à bas coûts basés sur la technologie spatiale en liaison avec les opérateurs de télécommunications des pays-membres.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Camtel créditée d’une comm’ digitale de qualité [rapport de la note de conjoncture d’Obiv solutions]

[DIGITAL Business Africa] – Camtel a été l’objet d’une étude approfondie d’Obiv Solutions. Le cabinet conseil en management, audit, recherches et études, chapeauté par le Pr Viviane Ondoua Biwolé, a publié, ce 15 mai 2024, la note de conjoncture N°002 pour les entreprises et les établissements publics du secteur de la gouvernance. Cette étude a pour but d’évaluer certains aspects des administrations publiques. Notamment le diversification des canaux de communication, le déploiement sur le site web, le management des politiques publiques, la communication autour de la mise en œuvre de la SND30 et la stratégie sectorielle de la gouvernance.

Le cabinet Obiv Solutions fonde sa décision sur 13 critères que sont : l’accessibilité du site web, la mise à jour des publications, la sécurité du site, son arborescence, le bilinguisme, une documentation (bien) fournie, une rubrication fonctionnelle, la foire aux questions (FAQ), une messagerie instantanée, des informations utiles aux utilisateurs, des procédures écrites à l’ attention des utilisateurs, la newsletter, la digitalisation des procédures.

Sur ces 13 critères, l’ étude démontre que Camtel en a coché 11.  Il s’agit de l’accessibilité du site web, la mise à jour des publications, la sécurité du site, son arborescence, le bilinguisme, une documentation (bien) fournie, une rubrication fonctionnelle, la foire aux questions (FAQ), une messagerie instantanée, des informations utiles aux utilisateurs, des procédures écrites à l’ attention des utilisateurs.

« Le dispositif de Camtel se distingue par sa variété de canaux de communication avec une présence active sur plusieurs plateformes telles que le site web institutionnel, la page Facebook officielle, le compte Linkedln officiel, le compte YouTube officiel, le compte Instagram officiel ainsi que d’autres canaux spécifiques mis en place dont le journal d’entreprise (Camtel Today) », précise la note de conjoncture.

Il faut préciser que  le critère bilinguisme n’est pas totalement  validé. Puisque certains contenus sont uniquement  en une seule langue. Ce qui n’a pas empêché la Cameroon Telecommunications de recevoir  une note de 84, 6 %. Elle aurait  certainement été supérieure si Camtel, en dépit de cette « fluidité de son site et de son aspect informatif », avait amélioré deux autres critères. Entre autres, la newsletter, la digitalisation des procédures. La note de conjoncture produite par Obiv Solutions suggère  à Camtel d’avoir une newsletter pour informer les utilisateurs des nouvelles publications ; de justifier la digitalisation des procédures disponibles sur le site. Consultez ci-dessous la présente note.

Cliquer pour accéder à DOC-20240519-WA0007.pdf

 

Par Jean Materne Zambo, source : note de conjoncture N°002 Obiv Solutions

 Côte d’Ivoire : 20 startups participeront au Viva Technology Paris 2024 contre 12 en 2023

[DIGITAL Business Africa] – A quelques heures du salon international VivaTech Paris 2024, c’est le branle – bas au sein du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation. 20 startups ivoiriennes s’apprêtent à aller étaler leur potentiel du côté de Paris. Elles ont été présentées à la Presse le 16 mai 2024 au cours d’ une cérémonie placée sous la co-présidence des ministres de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konate et de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, Mamadou Touré. Pour ces membres du gouvernement, cette cérémonie illustre l’engagement du Gouvernement de Côte d’Ivoire pour le développement des startups et de l’innovation technologique.

Tout en ayant félicité les « 20 Éléphants Startupeurs », le ministre de la Promotion de la Jeunesse, de l’Insertion professionnelle et du Service civique, a souligné la fierté de son département d’ accompagner les compétiteurs.

Le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation a, quant à lui, rappelé que Vivatech est une vitrine exceptionnelle qui offre des opportunités uniques à l’international pour les jeunes talents ivoiriens. Entendu que c’est le lieu où les entreprises rencontrent l’innovation. C’est aussi une opportunité de réseauter avec des startups, de grandes entreprises et des leaders de la technologie pour accélérer votre activité.

Pour preuve, la Société financière internationale (SFI, la branche secteur privé de la Banque mondiale) organise en marge du salon, les AfricaTech Awards. Une initiative qui distingue les meilleures startups dans les domaines de climate Tech, Health Tech et Fintech.

Dans la catégorie « Climate Tech », c’est Kubik qui a été auréolée en 2023. C’est une start-up éthiopienne qui transforme les déchets plastiques difficiles à recycler en matériaux de construction durables et peu coûteux.

Dans la catégorie « Health Tech », le lauréat a été Waspito. La startup camerounaise propose des consultations vidéo avec des médecins, des laboratoires mobiles et des services de pharmacie, le tout relié par un réseau social de santé.

Dans la catégorie « FinTech », la startup lauréate sacrée a été Curacel. L’ entreprise nigériane fournit des solutions technologiques faciles pour aider les assureurs à distribuer leurs produits, à automatiser les réclamations, les processus et à favoriser l’inclusion de l’assurance dans toute l’Afrique.

Les 20 startups sélectionnées sont les suivantes : Djamo Côte d’Ivoire, Coliba Africa, My Opinion, AGRIBANANA Bio, ADARA, Etudesk, Innov Invest, Innoving, Investiv, Mon Artisan, Keiwa, Trustineo International, EVtech, Lifiled, DJOLI, La Ruche Health.

Le salon VivaTech Paris 2024 se tiendra du 22 au 25 mai 2024. Pour cette édition, plusieurs thèmes seront explorés – notamment, la Technologie profonde, la Mobilité, la Technologie climatique et l’ intelligence artificielle.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Les conditions pour annuler un transfert d’argent en cas d’erreur chez Orange et MTN

[DIGITAL Business Africa ] – L’opérateur Orange Cameroun vient soulager nombreux de ses clients. En mettant à leur disposition le code #150* 15#, Orange Cameroun permet d’annuler un transfert en cas d’erreur d’inattention. Cette initiative est alignée sur la stratégie d’Orange Cameroun à lutter contre toute arnaque. Via un dispositif appelé OM Anti-arnaques, le client peut dénoncer toutes les tentatives d’arnaque via l’un des canaux de dénonciation : WhatsApp, #150*60#, l’application Orange Money Afrique ou la nouvelle super application Max it.

Pour revenir sur le code #150* 15# qui permet d’annuler un transfert en cas d’erreur, certains clients, dès l’annonce de cette mesure, n’ont pas caché leur joie, allant même à faire des bagues, comme ce Follower.

Stéphane Patrick Ndengue a beau vouloir tester cela  avec son ex. Mais il oublie que l’opération n’est possible qu’à deux conditions. Premièrement, le destinataire doit être consentant pour que les fonds retournent au destinateur. Et deuxièmement, le destinataire ne doit pas avoir retiré les fonds.

Du côté des partenaires d’Orange Cameroun (les call boxeurs), on se sent un peu abandonné. Car le code #150*15# ne concerne que les clients, malgré que l’initiative soit appréciable, comme le dit Arnaud Manga, basé au carrefour Nkoabang.

« C’est une bonne initiative qui concerne les transactions financières. Cela permet aux clients de rectifier rapidement une erreur de transaction. Orange doit aussi penser à mettre à notre disposition un code de cette nature pour faciliter notre activité », a-t-il souhaité.

De son côté, MTN Cameroon offre également les même facilités aux clients. L’opérateur Télécom dispose aussi d’un code pour annuler un transfert : *126# option7,6 ( suivez la procédure). Ou alors, me client peut appeler le service client 8787 pour une assistance. Selon le service client de MTN, le code en question est disponible depuis plusieurs  mois maintenant.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : S’appuyer sur les normes élaborées à l’UIT pour contribuer au développement durable

[DIGITAL Business Africa] – Le Dr Michel Boukar et le Tchad porte une attention particulière pour l’innovation numerique. Le ministre des Télécommunications et de l’Economie numérique voit en cette initiative, un catalyseur de developement durable. A l’occasion de la Journée mondiale des Télécommunications et de la Société de l’Information, célébrée ce 17 mai 2024, le ministère  des Télécommunications et de l’Economie numérique a envoyé un message aux  tchadiens relativement aux normes élaborées à l’UIT pour une innovation numerique au service de developement durable.

« Les membres du secteur privé, les entreprises, qu’elles soient grandes ou petites, et les établissements universitaires, ainsi que les autres institutions des Nations Unies, nos partenaires et toutes les parties prenantes, doivent s’appuyer sur le programme de l’UIT « L’innovation numerique au service de developement durable », de contribuer significativement au developement durable, en exploitant le potentiel innovant des telecommunications et des TIC », a exhorté le ministère  des Télécommunications et de l’Economie numérique.

La commémoration de cette 50e édition était une incitation de toutes les parties prenantes de l’écosysteme des télécommunications au Tchad au respect des normes élaborées à l’UIT. Elles contribuent à accélérer l’utilisation des TIC pour atteindre tous les Objectifs de développement durable. De manière concrète, ces normes donnent la possibilité de se connecter à l’Internet, suivre une retransmission sportive à la télévision, écouter la radio dans votre voiture ou regarder une vidéo sur un smartphone.
Par Jean Materne Zambo, Source : MTEN 

Cameroun : Le Réseau des Communicateurs- PMA renforce les capacités des institutions et entreprises sur la digitalisation des processus

[DIGITAL Business Africa] – Le séminaire sur la digitalisation des processus s’est refermé. Le bâtiment annexe du ministère des Postes et des Communications a servi de cadre à ces travaux organisés par le Réseau Associatif des Professionnels des Métiers de l’Information et de la Communication « Communicateurs-PMA », du 15 au 17 mai 2024. Le but des consultations était de renforcer les capacités des participants dans le domaine de la communication digitale, ainsi qu’en matière de cybersécurité et à les sensibiliser à l’utilisation responsable des plateformes digitales.

Étaient participants, les entreprises de presse, les institutions, entre autres. Parmi ces institutions, le Port autonome de Kribi, venu partager sa compréhension des enjeux et des meilleures pratiques en matière de digitalisation et de communication des processus. Il était également question d’un échange d’ expériences professionnelles et d’une identification des opportunités de collaboration pour améliorer les pratiques et services au PAK. Francois Landry Ndjeng, IT Manager chez Complexe Industrialo-Portuaire de Kribi a livré une communication sur le thème : « digitalisation des performances au sein des organisations, cas du Port Autonome de Kribi ».

Selon, Claver Etoundi sur son compte Facebook, « la participation du PAK reflète les convictions et aspirations de l’entreprise en droite ligne avec les objectifs de ce séminaire : promouvoir la cybersécurité et l’usage responsable des réseaux socionumériques anels ont meublé les travaux, notamment ».

Le président du Réseau Associatif des Professionnels des Métiers de l’Information et de la Communication « Communicateurs-PMA » n’a pas manqué de témoigner sa gratitude à l’endroit de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, qui, d’après lui « ne ménage aucun effort dans l’accompagnement et l’encadrement des professionnels des médias en matière d’utilisation responsable des réseaux sociaux et de digitalisation des procédures au Cameroun ».

A côté de cette mission dévolue au Minpostel, il y a aussi celle de l’ Institut africain de l’ Informatique (IAI), qui est de former l’ensemble des populations à l’utilisation du digital, selon son Représentant – résident, Armand Claude Abanda.

« On a déjà fait un travail important avec l’ Etat. Il faut maintenant s’assurer de solidifier nos bases au niveau de la société sous le triptyque : former, digitaliser, sécuriser. Il faut former l’ensemble des populations », a-t-il dit.

Le séminaire était placé sous la présidence de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et a connu plusieurs exposés édifiants, dont celui intitulé : « Intelligence artificielle : enjeux de productivité et de performance pour les entreprises de presse ». C’est Dr. Abega Moussa, DG de la plateforme Mboastore qui était chargé d’ entretenir l’assistance.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Le marché du mobile et les services financiers numériques au beau fixe

[DIGITAL Business Africa] – Alhamdou Ag Ilyène a prononcé un discours télévisé à la faveur de la Journée internationale des Télécommunications, ce 17 mai 2024. Un événement, d’après le ministre de l’ Economie numérique et de la Modernisation, qui marque la signature de la première Convention télégraphique internationale et la création de l’UIT en 1865. Cette journée est célébrée chaque année depuis le 17 mai 1969 à travers des manifestations autour d’un thème. Et celui de cette édition était : « L’innovation numérique au service du développement durable ». 

Le propos du ministre de l’ Economie numérique et de la Modernisation a permis de cerner la place primordiale qu’ont les TIC dans l’administration publique, le secteur privé. Bref, dans la vie du citoyen malien. Alhamdou AG Ilyène a par exemple indiqué que l’usage des TIC est au cœur de la modernisation de l’Administration et du travail gouvernemental. C’est ainsi que le gouvernement, dit Alhamdou AG Ilyène, a procédé à l’extension des licences existantes des opérateurs à la 4G ; au test de la 5 G ; à la mise en place d’un Point d’Echange Internet ; l’interdiction de la commercialisation illicite des équipements de transmission et de communication par certains opérateurs économiques et fournisseur d’Accès Internet au niveau des marchés du pays ; l’adoption en cours des textes régissant la presse en ligne.

Des Télécommunications qui rapportent

Au niveau des télécommunications, le marché du mobile est en expansion. Le parc d’abonnés mobile dépasse les 25 millions d’abonnés en fin 2023, soit une télé densité de 109%. Quant à l’internet, le nombre de clients s’élève à plus de 13 millions et le taux de pénétration est estimé à 42%. Pour le ministre, il est en constante progression. Des progrès sont aussi observés dans l’accès et l’utilisation des services financiers numériques grâce aux comptes mobiles des plateformes de transfert d’argent.

« Ce secteur enregistre d’impressionnants succès ces dernières années. Le nombre de compte passe de plus de 14 millions de détenteurs en 2022 à près de 17 millions détenteurs, soit un taux de croissance de 16,41%. Le taux de pénétration est estimé à 73%. Environ 67% des détenteurs de SIM prépaid sont inscrites au compte mobile », a dit le ministre Alhamdou Ag Ilyène.

Le marché des télécommunications rapporte gros. 649 milliards de FCFA c’est le chiffre d’affaires déclaré par les opérateurs en 2023. Ce chiffre est en hausse (10%) par rapport aux 586 milliards de 2023.

« Ce résultat est tributaire des ventes des services mobiles et internet qui enregistrent des taux de croissance respectifs de 10% et 13% au cours de la période. Le poids des ventes mobiles dans le chiffre d’affaires total s’élève à 91 ,90%, ce qui dénote que le mobile constitue le gros de l’activité des opérateurs de télécommunication au Mali », a-t-il reconnu.

Quant aux investissements réalisés dans le développement des réseaux de télécommunication/TIC, ils s’élèvent à 118 milliards en 2023, enregistrant ainsi une légère augmentation de 0,79%. La majorité de ces investissements, soit 92% est dédiée aux réseaux (fixe, mobile et Internet). Les investissements dans le domaine des services Internet a atteignant, selon Alhamdou AG Ilyène, 27,612 milliards de FCFA. Pour une croissance de 43,25%.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Les travaux de construction du premier Datacenter national Tier 3 ont débuté

[DIGITAL Business Africa] – Le premier Datacenter national Tier 3 sortira de terre sous peu. Le démarrage des travaux de construction y afférents est bien effectif. Le ministre de la Transition Numérique et de la Digitalisation a visité le site, ce 16 mai 2024. Ibrahim Khalil Konaté était accompagné de l’ambassadeur des États-Unis d’Amérique en Côte d’Ivoire, Jessica Davis Ba, tout comme des représentants du consortium Cybastion et de son partenaire local, l’entreprise « Porteo ».

L’infrastructure tient sur une superficie de 20 000 m² et jouit d’ une puissance énergétique de 3 mégawatt. Sa capacité de stockage est de 2 200 térabits, pour des armoires (racks) de 2 X 400.

Des caractéristiques qui font du Datacenter un pilier de la souveraineté numérique ivoirienne. Le directeur des Infrastructures de Cybastion, Georges Mboudi Golê, a rappelé l’importance pour la Côte d’Ivoire d’avoir un contrôle local sur ses données. « Dépendre de l’extérieur pour nos besoins numériques est une faiblesse. Ce Datacenter nous permettra d’éviter les interruptions dues aux coupures de câbles sous-marins et d’avoir un accès continu à nos données », a dit Georges Mboudi Golê.

Le ministre de la de la Transition Numérique et de la Digitalisation a tenu à souligné l’importance de cette étape cruciale pour la souveraineté numérique de son pays. Pour lui, ce Datacenter sera un pilier fondamental de notre transformation digitale, permettant la création et l’hébergement de contenu local. « Nous sommes déterminés à avancer aux côtés de nos partenaires pour faire de ce projet un succès et assurer notre indépendance numérique », a-t-il déclaré.

La pose de la première du Datacenter national a été effectuée le 14 décembre 2023. Ce projet, fruit d’un partenariat entre la Côte d’Ivoire et les États-Unis, représente un investissement de 60 millions de dollars, soit 36 milliards de francs CFA et une durée de construction estimée à 24 mois.

Par Jean Materne Zambo

Une Camerounaise lauréate du Prix International Pour les Femmes et la Science

Cinq chercheuses exceptionnelles récompensées par le Prix international 2024 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 

Yaoundé, le 14 mai 2024 La Fondation L’Oréal et l’UNESCO sont fières de révéler le nom des cinq lauréates 2024 du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Le 28 mai prochain, au siège de l’UNESCO à Paris, ces chercheuses seront récompensées pour leurs travaux pionniers en sciences de la vie et de l’environnement, et tout particulièrement cette année pour leurs avancées face aux défis de santé publique, qu’il s’agisse du cancer, de maladies infectieuses telles que le paludisme et la poliomyélite ou de maladies chroniques comme l’obésité, le diabète ou l’épilepsie.

Chaque année, le Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science est décerné à une femme scientifique exceptionnelle de chacune des cinq régions suivantes : Afrique et États arabes, Amérique du Nord, Amérique latine et Caraïbes, Asie et Pacifique et Europe.

Les lauréates de cette 26e édition ont été sélectionnées parmi plus de 350 nominées dans le monde, par un jury international indépendant présidé par la Professeure Brigitte L. Kieffer, Directrice de Recherche à l’Inserm, membre de l’Académie des Sciences et ancienne lauréate du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science.

Elles démontrent, par l’excellence de leurs travaux, que la science a plus que jamais besoin des femmes, par exemple pour relever des défis de santé publique majeurs, alors que les cas de cancers pourraient augmenter de 77% d’ici 2050, que l’obésité touche désormais 1 personne sur 8 dans le monde et que l’on recense encore plus de 249 millions de cas de contamination au paludisme.  (Source : Organisation Mondiale de la Santé)

 

LES LAURÉATES DU PRIX INTERNATIONAL L’ORÉAL-UNESCO POUR LES FEMMES ET LA SCIENCE 

Professeure Rose Leke
Professeure Rose Leke

LAURÉATE POUR L’AFRIQUE ET LES ÉTATS ARABES

Professeure Rose Leke – Immunologie

Ancienne cheffe du département des maladies infectieuses et de l’immunologie, ancienne directrice du centre de biotechnologie, Université de Yaoundé 1, Cameroun

Récompensée pour ses recherches exceptionnelles et ses efforts novateurs visant à améliorer l’étude du paludisme des femmes enceintes, à soutenir l’éradication de la polio et à permettre une meilleure vaccination en Afrique, ainsi que pour sa mobilisation afin de favoriser le parcours professionnel des jeunes scientifiques.

L’influence nationale, régionale et mondiale de la Professeure Leke a eu un impact profond sur la santé publique dans son pays natal – le Cameroun – et dans toute l’Afrique. Ses réalisations font d’elle un modèle, une enseignante de premier plan et une alliée pour les jeunes femmes scientifiques.

Professeure Alicia Kowaltowski
Professeure Alicia Kowaltowski

LAURÉATE POUR L’AMÉRIQUE LATINE ET LES CARAÏBES

Professeure Alicia Kowaltowski – Biochimie

Professeure de biochimie, Université de São Paulo, Brésil

Récompensée pour sa contribution fondamentale à la biologie des mitochondries, qui sont “la principale source d’énergie des cellules, dont elles constituent les batteries”. Ses travaux ont été essentiels pour comprendre l’implication du métabolisme énergétique dans les maladies chroniques, notamment l’obésité et le diabète, ainsi que dans le vieillissement.

Sa contribution en tant que chercheuse et mentor, ainsi que son plaidoyer pour la science en Amérique latine et sa diffusion auprès du grand public sont une grande source d’inspiration pour les jeunes scientifiques.

 

Professeure Nada Jabado
Professeure Nada Jabado

LAURÉATE POUR L’AMÉRIQUE DU NORD

Professeure Nada Jabado – Génétique humaine

Professeure, Départements de pédiatrie et de génétique humaine, Chaire de recherche du Canada de niveau 1 en oncologie pédiatrique, Université McGill, Canada

 Récompensée pour avoir révolutionné notre compréhension des défauts génétiques responsables de l’agressivité de la tumeur cancéreuse chez l’enfant. Sa découverte majeure des toutes premières mutations d’histones dans la maladie humaine, appelées oncohistones, a permis un changement majeur dans la recherche sur le cancer.

Grâce à ses travaux innovants et à son leadership dans la mise en place d’un réseau de collaboration mondial, elle a remodelé l’approche médicale du cancer pédiatrique, faisant progresser à la fois les capacités de diagnostic et les traitements cliniques pour les jeunes patients.

Professeure Nieng Yan
Professeure Nieng Yan

LAURÉATE POUR L’ASIE ET LE PACIFIQUE

Professeure Nieng Yan – Biologie structurelle

Professeure, School of Life Sciences, Université Tsinghua, Présidente émérite de l’Académie Médicale de Recherche et de Traduction de Shenzhen, Directrice du laboratoire de la baie de Shenzhen, Chine.

Récompensée pour avoir découvert la structure atomique de multiples protéines membranaires qui assurent la circulation des ions et des sucres à travers la membrane cellulaire, révélant ainsi les principes qui régissent le transport membranaire.

Ses recherches ont permis d’éclairer de nombreux troubles tels que l’épilepsie et l’arythmie et ont guidé le traitement du syndrome douloureux chronique. En tant qu’autorité de premier plan dans son domaine, la Professeure Yan est une source d’inspiration pour les femmes scientifiques du monde entier et une ardente défenseure de l’égalité des sexes dans la recherche et l’enseignement des sciences.

Professeure Geneviève Almouzni
Professeure Geneviève Almouzni

LAURÉATE POUR L’EUROPE

Professeure Geneviève Almouzni – Biologie moléculaire

Directrice de recherche, CNRS et Institut Curie, France

Récompensée pour ses contributions décisives à la compréhension des mécanismes cellulaires responsables du cancer, dès l’intégration de l’ADN dans la cellule. Ses travaux pionniers dans le domaine de l’épigénétique ont permis d’avancer considérablement la détection des maladies et par conséquent d’améliorer le pronostic vital.

 

Première femme à avoir dirigé l’institut Curie depuis Irène Joliot-Curie et mentor engagée dans la transmission à la prochaine génération de scientifiques, Professeure Almouzni est une source d’inspiration pour les femmes scientifiques du monde entier.

26 ANS AU SERVICE DES FEMMES DANS LA SCIENCE

Aujourd’hui encore, seul un chercheur sur trois dans le monde est une femme selon un rapport de l’UNESCO[1] (33 %). Par ailleurs, le plafond de verre reste une réalité : seuls 1/4 des postes scientifiques de haut niveau sont occupés par des femmes en Europe2 et depuis la création des Prix Nobel en sciences en 1901, seules 25 femmes ont remporté ces prix3.

Depuis 26 ans, la Fondation L’Oréal et l’UNESCO œuvrent ensemble à la promotion des femmes dans les sciences par le biais du Prix international Pour les Femmes et la Science et des programmes Jeunes Talents nationaux et régionaux dans plus de 140 pays qui valorisent l’excellence scientifique des chercheuses et contribuent à leur donner les moyens de briser le plafond de verre.

Depuis sa création, le programme L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

a distingué plus de 4 400 femmes scientifiques dont 132 lauréates internationales pour l’excellence de leur recherche et plus de 4 000 jeunes femmes scientifiques.

Parmi ces lauréates, 7 d’entre elles ont obtenu un Prix Nobel.

Pour Alexandra Palt, Directrice Générale de la Fondation L’Oréal : « Un avenir durable pour l’humanité dépend de l’égalité réelle entre les hommes et les femmes. Ce n’est malheureusement toujours pas le cas aujourd’hui dans le domaine scientifique, alors que le monde fait plus que jamais face à des défis immenses. Le programme L’Oréal-UNESCO Pour Les Femmes et la Science place cette question au cœur du débat depuis 26 ans, en valorisant le travail de nombreuses femmes scientifiques exceptionnelles et en inspirant la prochaine génération de chercheuses. Les travaux des lauréates du Prix international 2024 permettent des avancées majeures pour la santé de tous et nous encouragent à continuer le combat ».

Pour Lidia Brito, Sous-Directrice générale pour les sciences exactes et naturelles de l’UNESCO : « Promouvoir les femmes dans la science est une question d’équité et de pragmatisme. Les femmes représentent la moitié de la population et nous avons besoin de toute l’ingéniosité humaine pour relever les défis considérables auxquels nous sommes confrontés, qu’il s’agisse de la dégradation de l’environnement, des perturbations du climat et de la biodiversité, des pandémies, de la fracture technologique ou de la persistance de la pauvreté. Il est encourageant de constater qu’un nombre croissant de femmes figurent parmi les lauréats du prix Nobel en science.  Depuis 1901, 25 femmes ont reçu cette distinction, dont 15 depuis la création du programme L’Oréal-UNESCO pour les femmes et la science en 1998. Six de ces 15 femmes étaient déjà lauréates du Prix international L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science avant de recevoir le Prix Nobel ».

 

À propos de la Fondation L’Oréal

La Fondation L’Oréal s’engage aux côtés des femmes pour leur permettre d’exprimer leur potentiel, reprendre la main sur leur destin et avoir un impact positif sur la société, à travers trois domaines d’intervention : la recherche scientifique, la beauté́ inclusive, et le changement climatique.

Depuis 1998, le programme L’Oréal-Unesco Pour les Femmes et la Science a pour vocation d’accélérer les carrières des femmes scientifiques et de lutter contre les obstacles qu’elles rencontrent, pour qu’elles puissent contribuer à la résolution des grands défis de notre temps. En 26 ans, le programme a soutenu plus de 4 400 chercheuses originaires de plus de 110 pays. Il valorise l’excellence scientifique et cherche à inspirer les jeunes femmes pour les encourager à s’engager dans des cursus scientifiques.

Convaincue que la beauté contribue au processus de reconstruction de soi, la Fondation L’Oréal accompagne des femmes fragilisées à améliorer leur estime d’elles-mêmes en leur donnant accès à des soins de beauté́ et de bien-être gratuits. Elle favorise également l’accès à l’emploi de femmes vulnérables à travers des formations d’excellence aux métiers de la beauté. En 2023, plus de 23 000 femmes ont pu bénéficier de ces soins beauté et de bien-être, et plus de 45 000 personnes ont pu participer à des formations dédiées, depuis le début du programme.

Les femmes, enfin, sont victimes d’inégalités et de discriminations de genre persistantes, accélérées par le changement climatique. Alors même qu’elles sont les premières affectées par les conséquences du réchauffement, elles sont sous-représentées dans les instances de décisions. Le programme Femmes et Climat de la Fondation L’Oréal soutient notamment les femmes porteuses de projets répondant à l’urgence climatique, et sensibilise à l’importance de solutions qui prennent en compte l’intersectionnalité́ des problématiques de genre et de climat.

À propos de l’UNESCO

Avec 194 États membres, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture contribue à la paix et à la sécurité en promouvant la coopération multilatérale dans les domaines de l’éducation, de la science, de la culture, de la communication et de l’information. L’UNESCO coordonne un réseau de plus de 2000 sites inscrits au patrimoine mondial, de réserves de biosphère et de géoparcs mondiaux ; de plusieurs centaines de villes créatives, apprenantes, inclusives et durables ; et de plus de 13 000 écoles associées, chaires universitaires, centres de formation et de recherche. Basée à Paris, l’Organisation dispose de bureaux dans 54 pays et emploie plus de 2 300 personnes. Sa Directrice générale est Mme Audrey Azoulay.

« Les guerres prenant naissance dans l’esprit des hommes, c’est dans l’esprit des hommes que doivent être élevées les défenses de la paix » – Acte constitutif de l’UNESCO, 1945.

 

CONTACTS PRESSE – FONDATION L’ORÉAL

Hugo Berthoul : [email protected]

Victoria Daumesnil : [email protected] +33 683 002 780

Laurence Delval : [email protected]  + 33 682 529 847

Juliette Jacovidis : [email protected] +33 648 498 315

Margaux Fievet : [email protected] +33 625 427 670

 

CONTACT PRESSE – UNESCO

François Wibaux : [email protected], +33 1 45 68 07 46

1 Pour être intelligente, la révolution numérique devra être inclusive, troisième chapitre du Rapport de l’UNESCO sur la science

2 She Figures     3 Fondation Nobel

Cameroun : “Maman nationale du digital”, Minette Libom Li Likeng en apôtre de la sensibilisation à l’usage rationnel des ressources du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Elle est la cheville ouvrière de la transformation numérique au Cameroun. En tant que ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng coordonne les mutations technologiques au Cameroun. À ce titre, elle est également en charge de l’économie numérique.

En cette journée mondiale des Télécommunications célébrée tous les 17 mai depuis 1969, DIGITAL Business Africa fait un zoom sur Minette Libom Li Likeng,  ministre des Postes et Télécommunications, facteur X de la transformation numérique au Cameroun.

Cette journée vise à sensibiliser le public sur l’importance des TIC dans le monde moderne. Et cela tombe bien, car la ministre des Postes et Télécommunications est une apôtre de la sensibilisation des jeunes à l’usage responsable du web et des réseaux sociaux. Elle a fait siennes, les recommandations du président de la République, Paul Biya qui invitait le gouvernement il y a deux ans à “intensifier la sensibilisation de toutes les couches sociales à un usage citoyen des réseaux sociaux”. Quelques années plus tôt, le président de la République avait déjà appelés les jeunes Camerounais à la vigilance sur les réseaux sociaux : à ne pas être des « internautes passifs » et à ne pas se laisser emporter par « les oiseaux de mauvaise augure ».

La ministre a donc choisi d’amplifier le message du président de la République. Car, en matière de sensibilisation à l’usage responsable des réseaux sociaux et en matière de promotion de la cybersécurité, la ministre est initiatrice de plusieurs actions. Notamment des Camps TIC qu’elle organise chaque année, des campagnes de cybersécurité dans les écoles ou encore le programme Ambassadeur de Bonne volonté pour la Cybersécurité au Cameroun.

S’ agissant de la lutte contre la fracture numérique, la ministre milite au quotidien pour faciliter la communication entre Camerounais. D’après les données de Datareportal, le Cameroun comptait en janvier 2024 exactement 12.73 millions d’utilisateurs internet. Avec un taux de penetration de 43.9 % sur le territoire national.

Les analystes de Kepios ont indiqué dans le rapport de Datareportal que le nombre d’utilisateurs Internet a augmenté de 325 000 (+2.6%) entre janvier 2023 et janvier 2024.

Parlant de l’économie numérique, inutile de rappeler que le gouvernement du Cameroun y accorde une attention particulière. Vous vous souvenez que le Forum international sur l’Economie numérique qu’elle avait supervisé, tenu du 15 au 17 mai 2017 à Yaoundé, se fixait pour objectifs de « créer des conditions pour un passage réussi du Cameroun à l’économie numérique, de présenter des atouts de l’économie numérique au Cameroun, de mobiliser des financements internationaux en faveur des projets innovants dans le secteur de l’économie numérique ».

Elle n’a donc cessé, parfois avec beaucoup de difficultés, d’inciter les autres administrations et entités publiques camerounaises de digitaliser leurs services rendus au public. Parmi les fruits de ce forum, le Projet d’ Accélération de la Transformation numérique au Cameroun lancé en 2023. Le PATNUC « vise à poursuivre les réformes et les politiques dans le secteur des TIC ; à améliorer les compétences numériques des citoyens ; à promouvoir le développement des Applications et de services numériques et à accroître la portée et l’utilisation des services numériques pour stimuler l’emploi et l’entrepreneuriat au Cameroun ». Le projet bénéficie de l’appui de la Banque mondiale à hauteur de 62 milliards de FCFA.

Peut-être avec la concrétisation de ce programme, les résultats dans le domaine la transformation numérique des administrations et de la société camerounaise seront plus visibles et poseront les jalons d’une “paperless and cashless nation”.

Toutes ces actions et ces engagements ont valu à la ministre le surnom de « maman nationale du digital », décerné par le Représentant résident de l’ IAI- Cameroun,  Dr Armand  Claude Abanda. Néanmoins, des efforts restent encore à faire pour pour que tous les Camerounais aient accès à un internet de qualité et à moindre coût, mais aussi et surtout pour que les Camerounais puissent accéder à tous les services publics dans le confort de leur maison sans se déplacer.

Minette Libom Li Likeng a un diplôme d’Inspecteur de Régies financières, Option Douanes ( Major de Promotion) entre 1982 et 1984. Elle fut également Major de promotion lorsqu’elle obtint sa Licence Es Sciences Economiques (Option Analyse et Politiques Economiques), 1979 -1982.
Son avenue au ministère des Postes et Télécommunications à la faveur du décret présidentiel du 02 octobre 2015 portant remaniement ministériel est précédée d’un passage au ministère des Finances. Ici, elle avait gravi presque tous les échelons jusqu’à devenir Directeur Général des Douanes ( 2008-2015).

Par Jean Materne Zambo