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RD Congo – Contrôle du trafic télécoms : Le président Tshisékedi résigne le contrat de AGI

[Digital Business Africa] – Seulement quelques jours après avoir pris les rênes du pays, le président Félix Tshisékédi vient de prendre sa première forte décision dans le secteur des télécommunications. Le 3 février 2019, le président Félix Tshisékédi a ordonné l’annulation du contrat signé entre le gouvernement congolais et AGI (African General Investment Limited) en 2018 relatif à la gestion d’un nouveau système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications en RDC.

A l’origine de cette décision, la controverse née autour du procédé d’attribution de ce marché à l’entreprise, mais également la rémunération de celle-ci. En effet, AGI avait remporté ce marché sans appel d’offres. Dans la foulée, le Premier ministre avait signé un décret qui prévoyait l’instauration de deux nouvelles taxes ;  l’une portant sur la gestion des réseaux des services des données et l’autre sur les flux téléphoniques (trafic voix, trafic SMS, trafic data).

Seulement, suivant la répartition arrêtée avec les anciennes autorités congolaises, 85% du total des revenus perçus de la taxe sur les flux téléphoniques reviendrait à AGI, 10% irait à l’Etat congolais à travers l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ARPTC et 5% pour la Commission parlementaire en charge des TIC et télécoms. Une rémunération de AGI qui a créé une vive polémique dans le pays.

Les opérateurs de télécoms avaient en vain dénoncé ce contrat qui d’après eux entraînait un surcoût et allait occasionner une augmentation de 27 % de leurs tarifs. Pire, ces nouvelles taxes devraient automatiquement, selon les experts, impacter les prix des appels, de SMS et de l’Internet de l’ordre de 60% au minimum. En résiliant ce contrat, le président Tshisékédi désamorce en aval un problème, qui allait certainement prendre de l’ampleur, et qui aurait pu se transformer en crise sociale.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RCA : Malgré la crise sécuritaire, Orange s’engage à poursuivre ses investissements

[Digital Business Africa] – En République Centrafricaine, en dépit de la crise sécuritaire liée à l’instabilité politique que connait le pays, le groupe français de télécommunications Orange qui dispose d’une filiale dans cet Etat a réaffirmé son engagement à poursuivre ses investissements. « Orange entend se positionner comme le partenaire privilégié du gouvernement pour réduire la fracture numérique en Centrafrique », explique le directeur Afrique Moyen Orient du groupe Orange, Alioune Diagne, au sortir d’une audience que lui a accordée le président Faustin Touadéra.

Il annonce dans la foulée « d’importants investissements avec l’option d’étendre le réseau à d’autres localités du pays ». Pour l’instant, le responsable d’Orange ne donne aucun détails sur le montant, ou encore sur les localités du pays qui bénéficieront de ces investissements.

Notons en rappel que ces dernières années, le groupe Orange, tout comme les autres opérateurs présents dans le pays ont également payé le prix de la guerre en RCA. A plusieurs reprises, les équipements télécoms ont été pris pour cibles par les groupes armés. Une situation due à l’incapacité pour l’armée centrafricaine d’assurer la sécurité de ces sites. Visiblement donc, Orange aurait obtenus des garantis des nouvelles autorités centrafricaines quant à la sécurisation de ses investissements.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Entrepreneuriat Tech : Partech Africa réussit une levée de fonds de 125 millions d’euros

[Digital Business Africa] –Après une première opération réalisée en 2018 qui lui avait permis de lever 57 millions d’euros, Partech Africa, structure du fonds d’investissements Partech Ventures dédiée aux startups Tech annonce avoir réussi une levée de 125 millions d’euros pour son projet qui vise à accompagner les startups Tech. Une cagnotte bien au-delà des attentes, vu que les dirigeants de l’entreprise tablaient initialement sur une levée de 100 millions d’euros.

Un succès réalisé grâce à la participation d’une quarantaine de gros souscripteurs, dont des bailleurs de fonds au rang desquels la Banque européenne d’investissement (10 millions d’euros), l’IFC (une filiale de la Banque mondiale-15 millions d’euros), la Banque africaine de développement (7 millions d’euros), la Banque allemande de développement KfW ainsi que la Banque néerlandaise de développement (FMO),  et Averroès Finance III (un fonds géré par Bpifrance et Proparco). On note également la participation des acteurs privés à cette levée de fonds. Parmi eux, le groupe malgache Axian, le géant allemand des médias Bertelsmann, Edenred, JCDecaux, L’Oréal, ou encore le français Orange.

De manière spécifique, les fonds issus de ces collectes permettront à Partech Africa de soutenir les jeunes porteurs de projets africains, notamment dans le mentoring et dans la mise à disposition des fonds de lancement. Dans ce sillage, Partech Africa vient d’ouvrir un second nouveau bureau africain à Nairobi, au Kenya, après celui de Dakar inauguré début 2018.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Dakar accueillera la première édition du trophée de la Femme africaine digitale

[Digital Business Africa] – C’est une innovation dans l’environnement de l’entrepreneuriat africain : Une récompense dédiée aux femmes exerçant dans le secteur du digital. Dans ce sillage, la capitale sénégalaise Dakar abritera le 13 juin 2019 la première Journée de la femme digitale en Afrique.

D’après Delphine Remy-Boutang, fondatrice et CEO de The Bureau, et co-organisatrice de l’événement,  « la Journée de la femme digitale africaine sera l’occasion de distinguer et récompenser la femme africaine qui se serait mieux distinguée dans l’écosystème digital africain par des actions à fort import socio-économique». De manière précise, celle qui sera désignée gagnante recevra le trophée Margaret.

Mais dans le fonds, l’initiative vise avant tout à encourager les femmes d’Afrique à davantage se lancer dans les métiers du digital, un secteur en pleine croissance sur le continent, et qui donne la possibilité à la gente féminine de participer à une sorte de remodélisation de leur environnement. D’où le thème retenu pour cette première édition : ‘’Elles changent le monde’’.

D’après Remy-Boutang, depuis sa création en 2013 en France, la Journée de la Femme Digitale a pour ambition de « donner envie aux femmes l’envie d’oser, d’innover et d’entreprendre grâce au digital ».

Les femmes qui souhaitent postuler pour cette compétition peuvent postuler à partir du 7 février 2019 via le lien https://lajourneedelafemmedigitale.fr/jfd-dakar/

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

MTN Cameroon revendique huit millions d’abonnés au 31 janvier 2019 et 300 milliards de F.Cfa d’investissements en trois ans

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, Hendrick Kasteel, le nouveau directeur général de la filiale du groupe sud-africain de télécommunications MTN, était face à la presse le 31 janvier 2019. L’occasion pour lui de se présenter (quatre mois après son arrivée) à la presse et de dévoiler quelques projets phares sur lesquels son entreprise travaillera au cours de la nouvelle année 2019.

La rencontre avec la presse camerounaise a également été l’occasion pour le directeur général de MTN Cameroon de parler de la situation de son entreprise, en proie à des difficultés financières et qui a depuis engagé un plan de relance impliquant des réductions d’effectifs.

Dans ce contexte, l’opérateur annonce célébrer au 31 janvier 2019 l’arrivée de son huit-millionième abonné. Ce qui représente tout de même un million de plus comparé au troisième trimestre 2018, où il comptait moins de 7 millions d’abonnés. « En moins de quatre mois, nous avons pu recruter plus d’un million de nouveaux abonnés, grâce au travail acharné de nos employés et à leur formidable volonté de voir leur entreprise reprendre l’élan pour consolider son leadership », se félicite le DG de MTN Cameroon.

Aussi, Hendrick Kasteel se dit « optimiste » sur l’avenir du groupe, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à des velléités séparatistes qui affectent grandement l’opérateur ainsi que ses équipements et qui a fait chuter ses parts de marché.

Concernant les investissements du groupe au Cameroun, Hendrick Kasteel indique qu’au cours des trois dernières années, MTN Cameroon a investi plus de trois cents milliards de Francs CFA dans la mutation de son réseau. « L’effort ainsi consenti en peu de temps représente pratiquement la moitié des investissements que nous avions réalisés en 15 ans sous notre première licence entre 2000 et 2015 », explique le DG de Mtn Cameroon.

Deux initiatives en RSE pour 2019

Dans le volet responsabilité sociétale, le groupe entend via deux grandes initiatives, donner davantage d’opportunités aux jeunes porteurs de projets dans le secteur Tech.

« La première initiative donnera aux jeunes créateurs, l’opportunité de développer leurs idées et de pouvoir à terme créer des startups. Pour la seconde initiative, nous comptons donner un sens concret à  l’adéquation formation emploi », explique Hendrick Kasteel. Même si pour l’instant le patron de MTN Cameroon ne donne pas les détails de ces projets, il explique tout de même que cela permettra à l’opérateur d’ouvrir ses portes à des centaines de jeunes qui pourront ainsi se familiariser avec l’environnement professionnel pendant qu’ils sont encore étudiants.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE et Digital Business Africa

Sécurité des mots de passe sur Internet : Les résultats de l’étude 2019 de Ponemon Institute

[Digital Business Africa] – Sponsorisé par Yubico (un cabinet dont la mission est de rendre le login plus sécurisé facile et accessible à tous), Ponemon Institute a réalisé cette année 2019 une étude sur les comportements de sécurité du mot de passe et de l’authentification. Selon le rapport de cette étude dont le but est de comprendre les croyances et les comportements entourant la gestion des mots de passe et les pratiques d’authentification pour les personnes au travail et à la maison, malgré les préoccupations croissantes concernant la protection de la vie privée et la protection en ligne, les particuliers et les entreprises ne sont toujours pas à la hauteur concernant la sécurisation des mots de passe. Conclusion de l’étude : toutes les deux parties ont un besoin urgent de solutions offrant sécurité et commodité.

Parmi les résultats de cette étude publiés en janvier 2019, 51% des personnes interrogées admettent qu’elles réutilisent les mêmes 5 mots de passe en moyenne que ce soit sur leurs comptes professionnels ou personnels. 55% n’utilisent pas l’authentification à deux facteurs dans leur univers professionnel. 69% admettent partager leur mot de passe avec leurs collègues pour accéder à leurs comptes et 67% n’ont jamais utilisé aucune double authentification.

Voir les grandes lignes de l’étude 2019 de Ponemon Institute sur les comportements liés à la sécurité des mots de passe

Par Digital Business Africa

Télécommunications : L’Algérie et la Tunisie s’accordent pour supprimer les frais de roaming

[Digital Business Africa] – C’est un pas important qui a été franchi le 27 janvier 2019 entre la Tunisie et l’Algérie dans le registre de l’intégration. En effet, les deux pays ont décidé à cette date de la suppression des frais d’itinérance (roaming) dans les appels téléphoniques effectués entre eux. L’annonce a été faite en marge de la 3e session de la commission technique mixte algéro-tunisienne chargée de la coopération dans le domaine de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

«Nous avons décidé d’encourager les autorités de régulation des deux pays à inciter les opérateurs de téléphonie mobile à mettre les dispositifs techniques et les négociations commerciales nécessaires pour que leurs échanges soient transparents par rapport aux clients qui voyagent des deux côtés des frontières sans devoir payer plus pour le roaming et d’être obligé d’effectuer un quelconque changement sur leurs appareils téléphoniques», explique Houda-Imane Faraoun, la ministre algérienne de la Poste et des TIC.

Selon site d’information Algérie 1, cette 3e session de la commission technique mixte algéro-tunisienne a également été d’aborder les pistes d’élargissement de la coopération entre les deux pays. Notamment de la possibilité de faire bénéficier à la Tunisie les services du satellite de télécommunications algérien Alcomsat-1.  Pour ce qui est  du domaine des réseaux de câbles en fibre optique sous-marins les deux pays évoquent un rapprochement de leurs infrastructures, ce qui «permettra de réduire les coûts de connexion de l’Afrique avec le reste du monde».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Rwanda : Le lancement du premier satellite aura lieu en 2020

[Digital Business Africa] – Initialement prévu pour 2020, le Rwanda pourrait finalement se doter de son propre satellite de télécommunications bien plus tôt que prévu, notamment en 2019. Selon l’ambassadeur du Japon au Rwanda Takayuki Miyashita qui révèle l’information, ce satellite,fruit de la collaboration entre le Rwanda, l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA) et l’Agence spatiale japonaise (JAXA) devrait être mis en orbite depuis la station spatiale internationale avant le prochain sommet sur la transformation de l’Afrique, prévu à Kigali au Rwanda au mois de mai 2019.

Une bonne nouvelle pour le Rwanda rêve de ce premier satellite depuis des années maintenant. De manière pratique, il devrait assurer au pays une quasi autonomie sur ses télécommunications, mais également de connecter les zones rurales, qui sont desservies par les opérateurs télécoms classiques, faute d’intérêts conséquents.

Outre le secteur des télécommunications, ce satellite devrait également permettra au pays d’améliorer l’observation de son territoire national, le contrôle météorologique, et d’assurer les communications militaires.

Le lancement dans l’espace du tout premier satellite de télécommunications du Rwanda annoncé pour 2020, sera plutôt que prévu. L’équipement télécoms sera propulsé en orbite depuis la station spatiale internationale cette année 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo : Après la coupure d’Internet, les quatre opérateurs poursuivis en justice par les abonnés

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo (RDC), les quatre opérateurs présents sur le marché, à savoir Vodacom Congo, Airtel Congo, Africell et Orange RDC sont poursuivis devant la justice pour avoir suspendu les services Internet et les SMS durant 20 jours, notamment du 31 décembre 2018 au 19 janvier 2019.

A l’initiative de ce procès dont la première audience a eu lieu le 22 janvier 2019, une vingtaine d’abonnés auxquels s’est joint l’Union des consommateurs du Congo. Ils réclament des opérateurs télécoms une réparation pour le préjudice subi par cette suspension volontaire du service. De manière précise, ils exigent le paiement de 1 000 dollars américains par jour de non rétablissement d’Internet, soit au total 20 000 dollars.

« Il existe un contrat qui lie ces télécoms à leurs clients. Et ce contrat a été violé unilatéralement. Cette action judiciaire a pour objectif de mettre fin à ce mépris observé de plus en plus envers les citoyens congolais. Car, ce n’est pas la première fois que les abonnés soient privés d’Internet. Ces télécoms sont de multinationales régies par une éthique. Elles n’ont pas raison de se cacher derrière les injonctions reçues d’une quelconque institution ou ministère pour rompre unilatéralement le contrat de services avec leurs abonnés. Et nous n’avons pas entendu l’une d’elles se plaindre comme nous le faisons aujourd’hui. Donc, c’est une affaire entre les télécoms et les abonnés. Et non pas entre les abonnés et le ministère des PT-NTIC», explique Maître Hervé Diakese du collectif d’avocats de l’accusation. Il ajoute ensuite que cette action judiciaire intervient après une sommation faite aux quatre opérateurs télécoms de rétablir le service.

Sans surprise, les opérateurs opposeront à la plainte l’ordre du président de l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications  du Congo consigné dans une lettre datée du 24 décembre 2018, et demandant expressément la « suspension momentanée des accès vidéo et images des réseaux sociaux ». Interrogé sur ce sujet justement, le ministre congolais de l’Intérieur avait justifié cette décision par la nécessité de préserver l’ordre public, mais surtout le processus électoral dans le pays.

Après l’audience d’ouverture du 22 janvier 2019 devant le Tribunal de commerce Kinshasa/Gombe, une nouvelle audience a été fixée au 19 février 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Nouvelle vague de licenciement à MTN dès février 2019 ?

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est un indice supplémentaire de la situation de crise financière que connaît actuellement la filiale locale de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN. Après la dernière vague de licenciement survenue en octobre 2018, le groupe se préparerait à se séparer à nouveau d’une partie de ses collaborateurs. En effet, au moins 85 de ses employés ont reçu une lettre de rupture de contrat, motivée par une « réorganisation structurelle  des équipes opérationnelles, mieux servir les clients, accroître l’efficacité au service de la clientèle, assurer une croissance de l’entreprise dans la durée, se transformer en une organisation plus agile centrée sur un double objectif », a appris Digital Business Africa auprès de certains employés.

A l’origine de ces licenciements, la perte de terrain de l’opérateur sur le marché camerounais. En effet, l’opérateur a dû désactiver trois millions de cartes Sim à la demande du régulateur pour « manquements aux obligations liées à l’identification des abonnés et à l’usage des fréquences radioélectriques ». Ce qui a eu pour conséquence de faire passer son nombre d’abonnés de 9,5 millions à 7,1 millions entre juin  et décembre 2017. A ce jour, MTN Cameroon revendique huit millions d’abonnés. A cela, s’ajoute la grave crise sécuritaire dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

En plus de l’effondrement des revenus liés à la coupure des services Internet imposée par le gouvernement, l’opérateur a également vu ses équipements dans ces régions sabotés par les séparatistes, sans toutefois pouvoir les réparer en raison du risque sécuritaire trop élevé. Du coup, l’opérateur très présent dans ces deux régions stratégiques où il réalisait une bonne partie de son chiffre d’affaires ( Mtn Cameroon revendique 60% des parts de marché du secteur des télécommunications dans cette partie du pays, d’après certaines sources internes) a vu ses revenus baisser.

Comme solution, Mtn Cameroon n’a pas eu d’autres choix que d’adopter un plan de redressement, qui implique une réduction drastique de son train de vie, qui passe par la baisse des avantages du personnel, la limitation des activités de sponsoring, la réorientation des opérations de marketing, la privatisation de la  gestion des tours et pylônes à IHS, mais également la réduction du personnel jugé non essentiel au profit d’un personnel beaucoup plus polyvalent.

Toutefois, MTN Cameroon dément officiellement qu’une vague de licenciement est prévue ce mois de février 2019. « Il n’y a aucun licenciement prévu à MTN Cameroon en 2019« , confie un cadre de MTN Cameroon à Digital Business Africa.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE (Mis à jour le 05 février 2019 à 22h30)

Le démenti de MTN Cameroon à Digital Business Africa

« …Votre article fait une affirmation grave qui porte atteinte à notre image de marque, à la sérénité des employés de l’entreprise et à la confiance des clients et de nos différents partenaires. Ledit article est aussi un cas de non-respect des exigences déontologiques. En matière de journalisme et particulièrement d’information, l’équilibre et la vérification doivent être observés…
Pour ce qui est de la vérification, en dehors de MTN Cameroon, vous auriez pu contacter les centrales syndicales dont les syndicats sont représentés à MTN. Vous auriez même pu interroger le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. Cela non plus n’a pas été fait. Cette démarche professionnelle simple vous aurait pourtant évité d’avoir à publier un article qui n’a AUCUN fondement. AUCUN ! (…) »

Melvin AKAM, SM, Corporate Affairs MTN Cameroon

SPÉCIAL PROMOTE 2019 : Votre interview vidéo sur Digital Business Africa et sur YouTube

[Digital Business Africa] – Vous prévoyez de participer à la 7ème édition du Salon international de l’entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé (PROMOTE 2019) qui se tient du 16 février au 24 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé ? Bravo ! Digital Business Africa y sera aussi dans la Pavillon numérique où il organise Innovation for Human en collaboration avec Le Boukarou et la Fondation InterProgress.

Pour plus de visibilité sur vos actions ou activités à Promote 2019, pour plus de promotion de vos idées, de vos services et produits, ou encore de votre stand, Digital Business Africa vous propose de réaliser une interview vidéo lors de cet événement.SPECIAL PROMOTE 2019 : Votre interview vidéo sur Digital Business Africa et sur YouTube

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Pierre François KAMANOU : « Le réseau Infotel est unique » [VIDEO]

Joseph Mbock (Creolink) : « Nous sommes les premiers à proposer une offre quadruple play au Cameroun »

Jessie Ekukole : « Les missions de l’ART consistent à réguler, contrôler et faire le suivi »

Thembi Makina (Nexttel) : « Notre mission c’est d’être le leader des télécoms au Cameroun » 

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Cameroun – Fibre optique : Gilat Telecom, le plan B de Viettel face aux désagréments de Camtel

[Digital Business Africa] –Au Cameroun, les opérateurs de téléphonie mobile continuent d’accuser la Cameroon Telecommunications (Camtel) d’irrégularité dans la fourniture de la connectivité, notamment via la fibre optique. Une situation qui, d’après le directeur général de Viettel Cameroun, Moïse Bayi, a occasionné une grave perturbation sur son réseau et poussé son entreprise à signer un nouvel accord de partenariat avec l’israélien Gilat Telecom.

Jusqu’ici, les deux entreprises étaient déjà partenaires, notamment sur le déploiement du réseau 4G dans le pays. Aujourd’hui, Nexttel entend donc trouver une solution alternative pour pallier aux différents désagréments causés par Camtel, explique le DG de Nexttel : « Les perturbations répétées du réseau  de Nexttel], survenues ces deux dernières semaines, sont dues à la rupture intempestive et répétée de la fibre optique gérée par Cameroon Telecommunications (Camtel), et […] cela ne relève nullement de son fait ».

Sur le marché camerounais, la société Nexttel compte 4,5 millions d’abonnés avec 3,6 millions d’utilisateurs actifs. Elle reste très loin du groupe français Orange (38% de parts de marché) et du groupe sud-africain MTN (37% de parts de marché) en termes de pénétration.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Le fonds souverain Qatari injecte 200 millions de dollars dans Airtel Africa

[Digital Business Africa] – C’est une véritable bouffée d’oxygène dont bénéficiera la filiale africaine du groupe indien de télécommunications Airtel. Le fonds souverain de l’Etat du Qatar va investir 200 millions de dollars dans Airtel Africa. D’après l’agence Reuters qui révèle l’information, la transaction qui se traduira par une émission d’actions va permettre à la filiale africaine de l’opérateur indien Bharti Airtel d’éponger une partie de sa dette estimée à quelques 3,5 milliards de dollars, en attendant la finalisation de son processus d’introduction en bourse prévue les prochains mois.

« Nous sommes ravis d’accueillir Qatar Investment Authority en tant que partenaire stratégique à long terme. Cette transaction n’entraînera aucune cession d’actions par les actionnaires existants », explique Airtel Africa dans un communiqué. Pour sa part, le Fonds souverain Qatari indique que cet investissement et ce partenariat vise à « soutenir la vision d’Airtel de se hisser au rang d’entreprise de classe mondiale sur le continent ».

A la suite de l’annonce de cet investissement, Airtel Africa devrait lancer au cours du mois de juin ou de juillet 2019 un appel public à l’épargne, le premier de son histoire. Des fonds qui viendront compléter les 1,25 milliards de dollars obtenus par le groupe télécoms auprès de plusieurs investisseurs dont Warburg Pincus, Temasek, Singtel et SoftBank Group International.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Internet : A Rabat au Maroc, Inwi a inauguré son plus grand datacenter du pays

[Digital Business Africa] – Au Maroc, la ville de Rabat abrite désormais le plus grand datacenter du pays, propriété du groupe marocain de télécommunications Inwi, filiale du groupe SNI et du groupe koweïtien Zain. Il s’agit d’une infrastructure de 1000 m2 avec possibilité d’extension de 1000 m2 supplémentaires. Une caractéristique qui fait de ce datacenter le plus important, après ceux de Casablanca et de Marrakech. Avec l’inauguration et l’entrée en service du datacenter de Rabat, Inwi porte à 4000 m2 le total de la superficie de ses datacenter dans le pays.

« Ce centre de données constitue l’illustration parfaite des efforts d’investissement continus que nous avons déployés pour doter le Maroc d’une infrastructure technologique de pointe lui permettant de construire un cloud souverain, où 100% des données sont hébergées dans le pays, de manière identifiée et pleinement intégrée avec un site sécurisé, qui améliore la compétitivité et l’attractivité de notre économie. Ce centre témoigne de l’engagement d’Inwi dans la transformation numérique l’économie. Il renforce l’infrastructure du centre de données inwi pour offrir aux entreprises marocaines des services d’hébergement et de développement conformes aux normes internationales en matière de connectivité, d’efficacité et de sécurité», explique Nadia Fassi-Fehri, la directrice générale d’Inwi citée par innovaafrica.

Avec ces nouvelles infrastructures, Inwi devrait être davantage outillé pour offrir les services de cloud professionnel, l’hébergement, un réseau mobile national, l’accès Internet grand public et des services de divertissement numérique. Des services qui représentent son cœur de métier.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Fadimatou Salman est la nouvelle Celcomm de l’ART

[Digital Business Africa] – Fadimatou Salman, 33 ans, est depuis le 27 décembre 2018 la nouvelle chef de la cellule de Communication et des Relations Publiques de l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun. Elle fait ainsi partie des dizaines des cadres de l’ART nommés ce jour-là au terme de la 45ème session extraordinaire du conseil d’administration de l’ART. C’est ce qu’indique la Résolution N°0384/ART/CA du 27 décembre 2018 portant nomination des responsables à l’ART. Cette résolution est signée du PCA de l’ART, Hessana Mahamat et d’un administrateur de l’ART en la personne d’André Bertrand Mbock, ingénieur principal des travaux de télécommunications.

Fadimatou Salman remplace à ce poste Mme Jessie Athogo Ekukole, qui elle, a été nommée Chef de cellule de la Coopération. Toutes travailleront sous la direction Sylvestre Noubissie, nommé chef de la Division de la Communication et de la Coopération, en remplacement de Jean Robert Mbou, admis a faire valoir ses droits à la retraite.

Avant sa nomination à ce poste, Fadimatou Salman occupait le poste de Charge d’études assistant à la Division de la Communication et de la Coopération. De 2010 à 2015, elle a été chef de service des Relations Publiques à l’ART. Diplômée de la 35ème promotion de journalisme de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’Information et de la Communication (Esstic), Fadimatou Salman est d’abord journaliste. Mais, après ses trois ans de formation à l’Esstic en 2007 en journalisme, elle se perfectionnera encore en Communication des organisations en obtenant en 2010 un Master dans la même école.

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Nous sommes dans l’ère du numérique et nous devons profiter des multiples possibilités qu’offre l’Internet. D’ailleurs dans ce sens, nous comptons également sur votre plateforme web Digital Business Africa.Fadimatou Salman

La nouvelle promue ne manque pas d’idées pour mettre en exergue les actions du régulateur télécoms camerounais. « Mes prédécesseurs à ce poste ont fait un travail remarquable et je les remercie pour cela. Ces acquis seront pérennisés et consolidés. Aussi, nous allons désormais mettre un accent sur la communication sur toutes actions que mènent l’ART à la faveur des abonnés et des opérateurs. Non seulement les actions en interne, mais également en externe. Ceci de manière régulière. Et ce, en utilisant tous les moyens de communication qui s’offrent désormais à nous. Vous comprenez que je parle des médias traditionnels et bien entendu des médias et plateformes cybernétiques, car nous sommes dans l’ère du numérique et nous devons profiter des multiples possibilités qu’offre l’Internet. D’ailleurs dans ce sens, nous comptons également sur votre plateforme web Digital Business Africa qui abat un travail remarquable dans le secteur des TIC, des Télecoms et du numérique en Afrique », confie Fadimatou Salman à Digital Business Africa.

Camarade de promotion et chef de Division de la Communication et des Relations publiques au ministère de la Décentralisation et du Développement local, Paul Manyanye Ikome, croit qu’elle relèvera le défi à la tête de la cellule de la Communication de l’ART avec brio. « Fadimatou Salman a toujours été professionnelle depuis nos bancs à l’Esstic. L’une de ses qualités c’est son organisation méticuleuse quand elle effectue une tâche et cela s’est manifestée plusieurs fois durant notre formation. Je sais qu’elle n’a pas changé et qu’avec son expérience elle s’est plutôt perfectionnée. Ce sera un atout indéniable pour l’ART », confie-t-il.

Recrutée à l’ART en mars 2009 la nouvelle Celcomm a hâte d’imprimer, à sa manière, sa marque à la cellule de Communication de l’ART. Quelques couleurs seront dévoilées dans quelques semaines lors du Salon Promote 2019 qui se tiendra au Palais des Congrès de Yaoundé, promet-elle.
Par Beaugas-Orain DJOYUM

Fadimatou Salman totalise dix ans d’expérience à l’ART

Cameroun : Les sept défis de Minette Libom Li Likeng pour l’année 2019

[Digital Business Africa] – Après traditionnelle conférence annuelle des responsables des services centraux déconcentrés et des Services sous-tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun (Minpostel), Minette Libom Li Likeng, le chef de ce département ministériel, a présenté les grandes lignes de son action pour l’année 2019 qui commence. C’était le 24 janvier à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux qui a clôturée cette conférence annuelle.

Selon la ministre, au cours de l’année 2019, l’activité de son département ministériel portera principalement sur la consolidation des acquis des années antérieures ainsi que sur la maîtrise des nombreux enjeux et défis relatifs à la transformation digitale du Cameroun. Elle en dénombre sept :

  1. 2019 devra connaître l’implémentation du programme de réforme du secteur des Télécommunications et TIC, avec l’appui de la Banque Mondiale, afin de l’arrimer aux exigences de l’économie numérique. « Pour ce faire, cette réforme comprend entre autres le renforcement de la réglementation et de la régulation dans le secteur, la formation des jeunes et le développement de la recherche dans le domaine des TIC, Télécommunications, l’intégration des TIC dans les autres secteurs de l’économie en vue de favoriser l’emploi», indique la ministre ;
  2. Le Minpostel devra également poursuivre en 2019 l’accompagnement et l’encadrement des initiatives et projets des jeunes dans le numérique à travers la mise en place d’un écosystème approprié, pour l’éclosion des entreprises numériques. Ceci, énonce la ministre, à travers le renforcement des capacités de SUP’PTIC BUSINESS ACADEMY, l’incubateur de l’Ecole Nationale Supérieure des Postes, Télécommunications et TIC, et le démarrage imminent des projets de construction d’une cité numérique et de mise en place d’un cyber-parc ;
  3. Le chantier de la restructuration de la Poste dans le cadre du Contrat Plan Etat / CAMPOST, en vue du développement de l’inclusion financière et numérique sera poursuivi. « Avec comme axe majeur, le développement d’un swicth national, qui favorisera l’inter opérabilité des plateformes d’échanges et de transfert d’argent sur le territoire national», indique la ministre;
  4. Le ministère œuvrera par ailleurs au renforcement de la cybersécurité afin de lutter contre les malveillances contre le cyberespace national. A travers notamment des campagnes de sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux ;
  5. Aussi, un accent sera mis sur la réduction de la fracture numérique à travers les programmes de vulgarisation et de sensibilisation de masse en vue du développement de la culture des TIC.
  6. Minette Libom Li Likeng promet également le renforcement de «  l’Etat Régulateur et de l’Etat facilitateur », en vue de l’assainissement des activités du secteur, à travers l’amélioration du climat des affaires, l’instauration d’une saine concurrence entre les opérateurs et le renforcement du dialogue  Public / Privé, grâce au Comité de Concertation Permanente Public / Privé du secteur des Postes et Télécommunications.
  7. Le Minpostel devra également relever le défi d’une meilleure gouvernance caractérisée entre autres par la promotion de la culture des résultats pour tous les personnels, le renforcement de l’interaction entre le Ministère et les structures déconcentrées, ainsi que l’accroissement de la visibilité des actions menées, pour répondre plus efficacement aux attentes des usagers.

Ces différents défis, Minette Libom Li Likeng ne les atteindra pas seuls. Elle compte sur tous ses collaborateurs et sur l’ensemble des acteurs du secteur. D’où son appel : « La mission qui nous attend au cours de l’année 2019 est immense, le train du numérique qui a quitté la gare dans les délais doit atteindre la vitesse de croisière et arriver à destination. J’invite donc l’ensemble des personnels du MINPOSTEL, l’ensemble des structures sous tutelles à œuvrer efficacement pour nous permettre de relever ces importants défis. J’invite également tous les acteurs du secteur à continuer à soutenir l’action du Gouvernement, pour contribuer plus activement à la croissance du secteur et au-delà, à l’émergence du Cameroun à l’horizon 2035 ».

Par Digital Business Africa

Cameroun : René Sadi promet d’investir les réseaux sociaux pour mieux communiquer

[Digital Business Africa] – René Emmanuel Sadi, le tout nouveau ministre de la Communication nommé à ce poste lors du réaménagement du gouvernement du 04 janvier 2019, a indiqué ce 30 janvier 2019 lors de la cérémonie de présentation des vœux  sa volonté de déployer une communication digitale adéquate sur les réseaux sociaux.

Au début de chaque année et généralement au mois de janvier, les personnels des départements ministériels se réunissent pour présenter leurs vœux aux ministres. Cela intervient pour de nombreux départements ministériels après la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés du département ministériel concerné ainsi que des structures sous-tutelle. C’est également l’occasion d’évaluer le chemin parcouru et de fixer le cap ou la feuille de route de la nouvelle année qui commence. Le ministre, dans son allocution à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux, indique la voie qui sera suivie tout au long de l’année.

Vérité, véracité et espoir

Pour René Emmanuel Sadi, en 2019, face aux fake news et aux fausses informations distillées sur le web dans le but de manipuler l’opinion, la communication de son département ministériel doit répondre à une triple exigence : celle de la vérité, de la véracité et de l’espoir. Et cette triple exigence doit non seulement être suivie par l’ensemble du personnel de son département ministériel, mais également et surtout par les centres de communication placés auprès des représentations diplomatiques du Cameroun à l’étranger chargés de vendre et promouvoir l’image du Cameroun.

« Il n’échappe à personne que les réseaux sociaux, en particulier, sont devenus l’espace privilégié de la dissémination de fausses nouvelles, de l’amplification des rumeurs et de la déformation de la réalité. C’est pourquoi, nous devons nous aussi investir ces espaces, afin d’anticiper davantage sur la diffusion de l’information gouvernementale qui doit devenir la référence, et le cas échéant, afin de raccourcir le temps de réaction à des situations qui pourraient nous être opposées », déclare René Emmanuel Sadi.

En qui concerne la promotion de l’image du Cameroun à l’extérieur, le ministre de la Communication entend donner « une capacité de performance » à ces  centres de communication placés auprès des représentations diplomatiques à l’étranger. Et ce, sur la base d’un diagnostic plus précis des indices de perception du Cameroun auprès des publics cibles. « Il s’agira de ce point de vue d’inverser la tendance à la désinformation et à la manipulation de l’opinion publique sur les faits d’actualité concernant notre pays », indique le ministre qui se dit conscient des ressources financières limitées de ces centres et promet d’y remédier dans la mesure des moyens disponibles.

Une meilleure appropriation des communications digitales

En somme, résume le ministre, le Mincom devra procéder à une rationalisation du dispositif de communication au sein de l’appareil gouvernemental, avec une intégration plus accentuée des centres d’impulsion des messages gouvernementaux et une meilleure appropriation des communications digitales. Ceci, dans une approche cohérente, active et productive, précise le ministre qui rappelle que cette stratégie est inspirée des instructions du chef de l’Etat Paul Biya lors du Conseil ministériel de ce mois de janvier 2019.

Le président de la République avait alors déclaré, rappelle-t-il, qu’« il est très important que les médias nationaux continuent de diffuser une information crédible et vérifiée. Il est absolument nécessaire qu’ils n’hésitent pas à rétablir la vérité lorsque les nouvelles fausses (fake news) sont diffusées par des publications étrangères ». « C’est dans cette veine que nous entendons, au cours de l’année qui commence, inscrire la communication gouvernementale. Autrement dit dans une approche cohérente, active et productive », ajoute René Emmanuel Sadi.

Le ministre de la Communication n’est d’ailleurs pas le seul ministre à vouloir mieux communiquer sur le web. La semaine dernière, Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, indiquait qu’en 2019 un accent sera mis sur la communication des actions de son département ministériel sur les réseaux sociaux et sur la sensibilisation des Camerounais pour un usage responsable des réseaux sociaux. C’était le 23 janvier 2019 lors des séances questions-réponses avec les agents de son département ministériel à l’occasion de la conférence annuelle des services centraux et déconcentrés de son département ministériel.

Par Digital Business Africa

La photo de famille à l’issue de la cérémonie de présentation des vœux au ministre
René Emmanuel Sadi

Bénin : Le programme d’entreprenariat de la TEF s’ouvre à 50 nouveaux porteurs de projets

[Digital Business Africa] – Au Bénin, 50 jeunes entrepreneurs supplémentaires intégreront la cinquième vague du programme d’entrepreneuriat de la Fondation Tony Elumelu (TEF). Une ouverture rendue possible par la signature d’un accord entre Sèmè City, un incubateur d’innovations béninois et la TEF dans le cadre du programme en cours de 2019. Les 50 jeunes porteurs de projets béninois s’ajouteront aux 1 000 autres déjà sélectionnés par la TEF pour le compte de 2019.

Selon le journal spécialisé Innovaafrica qui révèle l’information, dans le cadre du partenariat avec la Fondation Tony Elumelu, Sèmè City parrainera à hauteur de 250 000 dollars des entrepreneurs béninois qui créent des projets innovants, à fort impact social et économique dans différents secteurs allant de l’agriculture au tourisme, à la santé, l’énergie, l’environnement, la mode, les médias et le divertissement. Ce partenariat vise à donner aux bénéficiaires les compétences pour développer des entreprises à fort impact ainsi qu’à encourager l’entrepreneuriat féminin.

De manière pratique, les 50 entrepreneurs devront bénéficier de la TEF de l’accompagnement de mentors, des programmes de formation et de renforcement de capacités de manière à ce qu’ils puissent chacun être capable de rédiger des plans d’affaires assez solides pour leur projet. Au terme de la formation, chacun des entrepreneurs recevra une enveloppe de 5 000 dollars. Cet argent servira au financement et au développement de leurs projets.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Formation : L’université virtuelle du Sénégal lance une spécialisation en Droit appliqué au numérique

[Digital Business Africa] – En Afrique, c’est une innovation en matière de formation assez particulière, qui mérite d’être soulignée. L’Université virtuelle du Sénégal (UVS) via son pôle Science économiques, juridiques et de l’Administration (SEJA) annonce le lancement d’une spécialisation en ‘‘Droit appliqué au numérique’’, la toute première du genre. Le nouveau programme par ailleurs baptisé LegalTech est destiné aux étudiants, ainsi qu’aux professionnels qui souhaitent faire carrière dans le domaine du numérique.

« Cette nouvelle formation porte sur la maîtrise des aspects juridiques et le développement de solutions informatiques adaptés aux besoins des professionnels du Droit et des entreprises. La présentation de cette Licence permettra à l’ensemble de l’écosystème numérique sénégalais (étudiants, professionnels, partenaires) de la première promotion de découvrir le contenu et enjeux liés à la transformation digitale des métiers du Droit », explique l’UVS dans un communiqué. D’ores et déjà, la filière est effective depuis le 20 janvier 2019, date de son lancement officiel.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mauritanie : « FinTech Challenge », le concours Fintech lancé par la Banque centrale en direction des startups

[Digital Business Africa] – En Mauritanie, la Banque centrale (BCM) a lancé le 24 janvier 2019 en partenariat avec les banques, les acteurs de la finance et les opérateurs télécoms présents dans le pays sa compétition baptisée « FinTech Challenge ». Il s’agit d’une compétition qui verra la présélection de 10 startups ou projets portés par des mauritaniens dans le domaine de la Fintech. Par la suite, les trois projets jugés les plus porteurs seront récompensés chacun d’une enveloppe financière de 2 millions d’ouguiyas mauritaniens, soit un peu plus de 32 millions de F Cfa. A côté de cette enveloppe, les trois projets sélectionnés bénéficieront d’un mentoring et d’une assistance juridique, couplée à une formation en management dans leurs domaines de compétences.

Pour la Banque centrale de Mauritanie, l’objectif à travers ce concours est de faire de la digitalisation des moyens de paiement  et des  Fichtech, des leviers essentiels pour  développer   le secteur  financier, et d’assurer  une plus grande inclusion financière dans le pays. Mais surtout, cela contribuera à créer une plateforme d’échange  entre  banques, institutions financières, entreprise, opérateurs télécom, et entrepreneurs  afin de bénéficier des avantages de la nouvelle technologie.

L’appel à candidatures reste ouvert jusqu’au 21 février  2019. Suivant le chronogramme officiel, le nom des lauréats sera dévoilé le 30 mars 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE