(TIC Mag) – Dans sa campagne de sensibilisation sur l’usage des réseaux sociaux, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a indiqué qu’en plus de l’application de la loi sur la cybersécurité et la cybercriminalité, celle portant sur la répression des actes de terrorisme pourrait être appliqué en cas de propagation de fausse nouvelle sur les réseaux sociaux.
Invité au programme dominical Dimanche midi sur le poste national de la CRTV le 22 janvier 2017, le Pr Emmanuel Tonye (vice-recteur de l’Université de Yaoundé I en charge de la Recherche, de la Coopération et des relations avec les entreprises, coordonnateur du Master professionnel en sécurité des systèmes d’informations et de communications en formation à distance) a été interrogé sur l’application de ce texte réprimant les actes de terrorisme, notamment dans le cadre de l’usage des réseaux sociaux.
« Lorsque vous voyez les conséquences d’une information mensongère sur les réseaux sociaux, vous comprenez que 20 ans c’est peu. Si l’information mensongère a entraîné le suicide de quelqu’un. N’est-ce pas évident de condamner l’auteur à peut-être plus de 20 ans d’emprisonnement ? Si l’information mensongère a entraîné une catastrophe, cela paraît normal que le coupable soit bel et bien puni pour une telle durée d’emprisonnement (…)», a indiqué le Pr Emmanuel Tonye au cours de cette émission radio.
Il répondait ainsi à la question du DG de ICT Media Strategies. « Dans l’article 9 de la loi N° 2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme, il est indiqué qu’il est puni d’un emprisonnement de vingt (20) ans celui qui fait à l’autorité administrative ou judiciaire une déclaration mensongère ou une dénonciation calomnieuse. 20 ans d’emprisonnement pour propagation d’une information mensongère sur l’autorité administrative sur les réseaux sociaux, est-ce applicable dans ce contexte et n’est-ce pas assez élevé comme sanction ? », avait questionné Beaugas-Orain Djoyum.
En effet, l’émission radio Dimanche midi a réalisé un dossier sur l’usage des réseaux sociaux au Cameroun. Et Beaugas-Orain Djoyum, directeur général du cabinet ICT Media Strategies et DP de TIC Mag a été invité par la directrice de l’information de la radio à CRTV, Madeleine Soppi Kotto, à participer à l’entretien avec l’invité spécial de la radio, le Pr Emmanuel Tonye.
Suivre l’interview intégrale du Pr Emmanuel Tonye à partir de la 27e minute et l’ensemble du dossier de Dimanche midi sur les réseaux sociaux (Une heure d’écoute). Entretien mené par Madeleine Soppi Kotto (CRTV), Beaugas-Orain Djoyum (TIC Mag) et Michel Abanda (CRTV).
(TIC Mag) – Le conseiller technique principal du programme Remap-Cemac (Programme de Renforcement de la gouvernance des Matières Premières en Afrique centrale ) financé par la GIZ explique le bien-fondé et l’apport du système de gestion d’informations que la Coopération allemande offre à la Commission de la Cémac.
TIC Mag : Qu’est-ce qui va changer aujourd’hui à la Commission de la Cémac avec ce « système de gestion des connaissances » que vous avez officiellement remis à la Cémac ?
UWE Michael Neumann : Avec ce système, l’ensemble des cadres de la Cémac pourront travailler ensemble plus efficacement. Il sera par exemple possible de travailler sur les données ou projets de la Cémac, même si l’on n’est pas au siège. Par exemple, si l’on est en déplacement professionnel à Paris ou ailleurs dans le monde, il sera possible de traiter les dossiers en cours à la Commission de la Cémac. Aussi, nous avons offert et nous offrons des formations pour une meilleure compréhension des procédures de traitement des documents. Les agents de la Cémac auront donc à présent une nouvelle manière d’expérimenter le travail ensemble et en groupe. Plus encore, cela va apporter plus de transparence. Et on pourra aussi voir augmenter les recettes que les Etats peuvent obtenir du secteur extractif.
TIC Mag : Quel a été le rôle de la GIZ dans la mise en œuvre de ce projet ?
UWE Michael Neumann : La Commission de la Cémac a demandé au gouvernement allemand de donner un appui à la réalisation de ce système de gestion des connaissances dans le secteur extractif, parce que les Etats rencontraient des problèmes avec la gestion de leurs matières premières. Il y a eu des négociations. Et au termes de ces négociations, le gouvernement allemand a demandé à la GIZ de financé un projet Remap-Cemac et de travailler avec la Commission de la Cémac. Nous avons eu quatre phases avec plusiuers objectifs. Nous avons par exemple une phase où nous mettions l’accent sur le processus ITIE (Initiative de transparence dans les industries extractives, ndlr). Nous avons beaucoup travaillé dans ce processus et la sous-région a enregistré beaucoup de progrès dans ces procédures. A présent, nous sommes en train de vouloir harmoniser le cadre législatif dans la zone Cémac et renforcer le rôle de la Cémac comme acteur majeur dans le secteur législatif en renforçant les capacités des cadres de la Cémac.
TIC Mag : Quelles sont les principales difficultés rencontrées dans la mise en œuvre de ce système de gestion d’informations ?
UWE Michael Neumann : Les difficultés, on les a rencontrées au niveau des Etats et de la Commission de la CEMAC lors de la discussion avec le gouvernement Allemand pour valider le financement ce projet.
(TIC Mag) – Dans le cinquième épisode de la deuxième saison d’IT Stories proposé par Econuma (TooMedia) en partenariat avec TIC Mag, Henri Lotin, Creative Director chez Lotin Corp., décrypte le design des premiers sites web camerounais. Graphiste multimédia autodidacte vivant à Douala au Cameroun, il est co-fondateur de Lotin Corp., un studio graphique spécialisé dans le design multimédia et interactif. Depuis Octobre 2014, il a fondé la Lotin Corp. Academy où il enseigne l’introduction à la communication visuelle, le design web certains logiciels de PAO.
Dans cet épisode d’IT Stories, il parle de l’évolution du graphisme et du design des sites web au Cameroun. D’après lui, le premier moteur de recherche camerounais était http://deal.cm. “Quand Internet arrive au Cameroun pour la première fois avec les premiers FAI, tout le monde n’avait pas accès à Internet. Il fallait aller dans un cyber café pour se connecter ou pour avoir accès à un ordinateur. C’est pour cela que je dis que le mobile est une bénédiction. Le mobile a changé la façon dont on consomme l’Internet aujourd’hui. Malheureusement, tout le monde n’a pas encore adopté les bonnes manières pour mieux se vendre ou se faire lire sur le web via mobile“, observe-t-il.
Aussi, le directeur création de Lotin Corp évoque les tendances digitales actuelles au Cameroun en matière de design web.
(TIC Mag) – Les entreprises Microsoft, spécialiste mondial de logiciels, de services et de solutions informatiques et Ecobank Transnational Incorporated, société mère du groupe bancaire panafricain Ecobank, ont annoncé ce 23 janvier 2017 la signature d’un protocole d’accord visant à accompagner les efforts des gouvernements africains engagés dans la transformation numérique de leurs villes.
L’accord vise à digitaliser des services des villes africaines comme les décaissements de bourses et les frais de scolarité dans le secteur de l’éducation ; la collecte des taxes par les municipalités auprès des vendeurs du marché et des petites boutiques ; les règlements des licences pour les véhicules et des permis de conduire ainsi que les e-visas et les e-passeports. Les deux entreprises annoncent déjà que des domaines clés tels que l’enregistrement des terrains et le recouvrement des droits dans les services municipaux et hospitaliers devraient faire l’objet d’une modernisation considérable avec cet accord.
Un programme d’alphabétisation numérique est associé à ce protocole. D’après Amr Kamel, directeur général de Microsoft pour l’Afrique de l’Ouest, de l’Est et centrale, « chez Microsoft, notre objectif est d’aider les sociétés à se transformer numériquement, du consommateur à l’ensemble des services gouvernementaux (…) Toute nation correctement soutenue par la technologie peut se transformer en un écosystème intelligent, capable de s’engager avec ses citoyens, d’autonomiser les employés et d’optimiser les opérations pour améliorer considérablement leurs vies ».
Pour sa part, le directeur général du groupe Ecobank, Ade Ayeyemi, affirme que le principal objectif recherché est d’accroître l’inclusion financière en Afrique et se dit fier de travailler avec le groupe américain dans ce sens. « Microsoft est une marque mondialement reconnue. Nous sommes heureux de nous associer à Microsoft pour aller plus vite sur notre stratégie de transformation numérique », déclare Ade Ayeyemi.
(TIC Mag) – La traditionnelle cérémonie de présentation des vœux à la ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun s’est tenue ce 20 janvier 2017 au Palais des congrès de Yaoundé. Les acteurs du secteur des Postes et Télécommunications, ainsi que les collaborateurs du ministère, sont venus dire « Bonne année 2017, Madame la Ministre ! ».
Mais avant, la ministre a présenté dans son discours les grands axes de son action en 2017. Parmi ses annonces, elle indique vouloir renforcer de la confiance avec les opérateurs « à travers le cercle de concertation permanent public-privé pour le secteur des postes et télécommunications et TIC ». Mais, elle indique qu’elle veillera aussi à l’amélioration de la qualité de services dans le secteur. « Dans ce domaine, nous renforcerons nos actions en mettant l’accent sur l’identification et la sécurisation des trafics des communications électroniques », déclare la ministre.
L’accompagnement des jeunes startuppeurs dans le domaine du numérique sera également au rendez-vous, promet-elle. « Le problème du Cameroun réside notamment dans son incapacité à faire grandir ses entreprises numériques, à transformer ces start-ups en leaders mondiaux alors même que notre pays regorge des talents, de créativité et dispose d’atouts indéniables pour réussir la conversion du numérique », reconnaît Minette Libom Li Likeng qui promet de les aider.
A ses collaborateurs et aux structures sous la tutelle du Minpostel, elle indique qu’il y aura davantage un renforcement de la gouvernance. Ce qui implique, dit-elle, plus de transparence, moins de cloisonnement dans les structures et surtout plus d’accountability. « Des objectifs seront fixés pour chaque responsable et sur ces bases, ils seront évalués », indique la ministre qui engage ses collaborateurs à travailler davantage pour rattraper le retard du Cameroun dans le secteur des TIC et des Postes.
(TIC Mag) – La filiale camerounaise de l’opérateur sud-africain des télécommunications MTN a annoncé l’extension de son service MTN Mobile Money à plusieurs autres pays africains. Dans un message diffusé à ses abonnés, l’opérateur affirme : « Fini les files d’attente interminables et les longues heures dans les transports. Avec Mtn Mobile Money, vous pouvez désormais envoyer de l’argent vers 25 pays en Afrique à partir de votre compte MTN Mobile Money ».
These are all the countries you can receive money from .e.g. Canada, France, Belgium, USA, South Africa (of course), UK, UAE!! #JustMoMoIt! pic.twitter.com/0z2JlV14Vf
Parmi les pays dans le viseur de l’opérateur, le Congo, la Côte d’ivoire, le Gabon, le Ghana, la Guinée, le Kenya, le Lesotho, le Libéria, Madagascar, le Malawi, le Mali, la Mozambique, le Niger, ou encore le Nigéria. Avec cette extension, MTN renforce sa position, et espère récupérer davantage de parts sur ce marché face à une concurrence de plus en plus rude, à l’instar du britannique WorldRemit.
These are the list of countries you can send money to using MoMo!! Just MoMo it!! pic.twitter.com/tx4VohwJKq
(TIC Mag) – Depuis le 17 janvier 2017, les régions d’expression anglaise du Cameroun connaissent des perturbations avec l’utilisation d’Internet. Notamment les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. D’après les informations obtenues auprès de certains habitants de ces deux régions, il n’ est pas aisé d’envoyer des mails, de communiquer via des réseaux sociaux comme WhatsApp, Facebook ou Twitter depuis quelques jours. Parallèlement, le transfert et la réception d’argent dans ces régions sont également perturbés. Tandis que dans le reste du pays, le réseau Internet est globalement stable, même si certains évoquent un ralentissement du débit.
Selon le quotidien La Nouvelle Expression qui cite un habitant de la ville de Bamenda dans le Nord-Ouest, « nous avons découvert ce matin en arrivant au bureau qu’Internet était complètement bloqué. On a essayé de contacter les autres, mais on s’est vite rendu compte que c’est une situation générale dans le Nord-Ouest… seuls les appels téléphoniques pour l’instant sont disponibles et toutes les activités qui pouvaient se faire via internet sont complètement suspendues». Selon d’autres habitants, l’opérateur Orange a envoyé le SMS suivant à ses abonnés des deux régions anglophones : « Cher client, pour des raisons indépendantes de notre volonté, les services Internet ne sont pas disponibles ».
Pour l’instant, aucune explication détaillée et officielle n’a été fournie par le gouvernement ou par le régulateur des télécoms sur cette suspension. Par ailleurs, notons que ces deux régions sont secouées depuis quelques temps par un mouvement de multiples revendications à l’endroit du pouvoir central de Yaoundé. Coïncidence ou non, les perturbations dans l’utilisation de l’Internet commencent le jour même où le ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation suspendait deux regroupements (qui effectuent les revendications) des régions concernées.
(TIC Mag) – L’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, Camtel, a annoncé le 18 janvier 2017 la signature à Yaoundé d’un accord de partenariat avec Equacomm, un fournisseur d’accès Internet opérant au Cameroun et aux Etats-Unis. A travers ce partenariat, CAMTEL et EQUACOMM s’engagent pour le développement d’un réseau d’accès radio-wifi au Cameroun. Cet accord devrait permettre aux deux entreprises d’étendre le réseau d’Internet via Wifi sur tout le territoire national.
Selon les termes de l’accord, Equacomm qui devra s’appuyer sur l’infrastructure de Camtel, apportera des équipements qui s’ajusteront à la technologie américaine en la matière : « Nous allons commencer par Yaoundé et Douala et notre ambition est de couvrir tout le Cameroun. Avec ces deux grandes villes, tout ira ensuite très vite. Notre ambition étant la couverture totale du Cameroun avec un réseau Wifi robuste », explique Yves Djoko, le Directeur général d’Equacomm.
D’après David Nkoto Emane, le Directeur général de Camtel, l’extension de la couverture wifi au niveau national aurait déjà débuté et devrait s’intensifier au cours de cette année 2017 : « Nous avons déjà commencé à inonder beaucoup de structures en Wifi. Il y a sur ce volet, l’aéroport de Yaoundé – Nsimalen et certaines universités aussi », explique-t-il.
(TIC Mag) – Le PDG de la South Media Corporation qui édite le quotidien camerounais à capitaux privés Mutations explique la vision que se donne aujourd’hui le quotidien après 20 ans d’activités. La Presse en ligne tuera-t-elle la presse écrite traditionnelle ? Le patron de Mutations ne le pense pas. Certes, certaines personnes vont se détourner des kiosques, mais, croit-il, ce risque est mineur comparé aux gains énormes susceptibles d’être générés par la digitalisation des médias.
TIC Mag : Le nouveau Mutations est en kiosque depuis le 09 janvier 2017. Lors de la soirée d’anniversaire des 20 ans de Mutations, vous avez indiqué que le nouveau Mutations aura également un ancrage important sur les plateformes digitales. Que nous réserve Mutations dans ce domaine ?
Protais Ayangma : La digitalisation de notre journal est l’un des axes stratégiques de la refondation de notre journal. Elle vise à augmenter notre audience par l’inclusion d’un public jeune et de la diaspora. Notre nouveau modèle économique repose essentiellement sur ce pilier. Notre site web sera moderne, dynamique et responsive.
TIC Mag : Le journal va-t-il publier en ligne l’ensemble de ses articles quotidiens ?
P.A. : Le journal digital ne sera pas l’exacte copie du journal papier. Il y aura par exemple des alertes, etc. Avec le journal digital, nous avons moins de contrainte d’espaces et de temps qu’avec le papier. Ce qui nous donne plus de possibilités.
TIC Mag : Pensez-vous comme certains éditeurs de journaux traditionnels que la presse en ligne participe à la chute des revenus et des ventes en kiosque de la presse papier ?
P.A. : Au contraire. La presse en ligne, en s’attaquant à de nouvelles cibles et du fait de sa disponibilité dans l’espace et dans le temps, contribue à accroître le nombre de lecteurs. Aujourd’hui, il suffit d’avoir un smartphone pour être connecté sur le web. La presse en ligne règle l’épineux problème de la distribution. Probablement, certaines personnes vont se détourner des kiosques, mais ce risque est mineur comparé aux gains énormes susceptibles d’être générés par ce nouveau marché induit par la presse en ligne.
TIC Mag : Quelle est l’expérience de Mutations en la matière ?
P.A. : Notre expérience est très limitée. C’est dire que nous partons de rien. C’est pour cela que nous avons fait appel à des experts.
TIC Mag : Les médias traditionnels trouvent encore difficilement un modèle économique efficace en ligne. Comment entendez-vous rentabiliser votre site web ?
P.A. : Nous n’allons pas inventer le fil à couper le beurre. Nous allons faire comme les grands journaux à travers le monde. Il y a les abonnements payants et la vente d’espaces. Le vrai défi sera celui des contenus.
TIC Mag : Par le passé, l’on avait du mal à se procurer la version PDF du journal Mutations. De nouvelles mesures pour commercialiser la version PDF du journal ?
P.A. : Oui, nous avons mis en place des mesures pour commercialiser la version PDF du journal. Vous me permettrez de ne pas m’étendre dessus, car nous entrons déjà là dans notre stratégie.
TIC Mag : L’on annonçait également une nouvelle équipe. Quels sont les grands changements dans l’équipe ? Le journal Mutations disposera-t-il d’une rédaction web ?
P.A. : L’équipe est une construction permanente. Ce sera toujours un judicieux mix entre les anciens qui ont chevillé au corps l’esprit du journal et des nouveaux jeunes créatifs et ouverts au modernisme. Le plus grand changement c’est la séparation des fonctions éditoriales des fonctions de support avec à leur tête un Secrétaire général.
TIC Mag : De manière générale, après 20 ans, quelle est la nouvelle vision que Mutations se donne ?
P.A. : La nouvelle vision de Mutations se traduit par notre nouvelle signature : « Mutations, notre patrimoine commun ». Il s’agit de se reconnecter à nos lecteurs qui seront désormais les seuls propriétaires de Mutations. Cela se traduira par une ouverture du capital social et de nos colonnes au plus grand nombre. Notre nouvelle ambition, matérialisée par une charte éditoriale et un credo, c’est d’être le premier choix en termes de préférence et d’influencer positivement la marche du pays par une information sure, libre et engagée. Nos valeurs sont : Éthique, Professionnalisme et Indépendance.
[Message] Le 16 Décembre 2016, deux nouvelles croissanteries ouvrent les portes dans les stations Total Nomayos et Total aéroport à Yaoundé.
C’est en Mai 2016 que La Croissanterie inaugurait son implantation au Cameroun, au quartier Bonapriso à Douala. A l’époque déjà, ce restaurant est annoncé comme le premier d’un partenariat ambitieux qui verra le développement et l’implantation de plusieurs restaurants dans le pays. Le 16 Décembre 2016, deux nouvelles croissanteries ouvrent les portes dans les stations Total Nomayos et Total aéroport à Yaoundé.
Motivé par l’attrait d’un pays à fort potentiel et s’appuyant sur un partenariat avec le groupe TOTAL, La Croissanterie assume l’opportunité d’étendre son réseau dans des lieux stratégiques du Cameroun.
Après six mois d’activité, le point de vente de Bonapriso affiche des résultats très satisfaisants. C’est aussi, pour la population camerounaise, la traduction d’une création d’emplois pérenne dans le temps.
La qualité des produits au cœur de la réussite
Le concept de La Croissanterie – modèle historique de la restauration rapide à la française – a rapidement su convaincre ses nouveaux consommateurs. Si les viennoiseries connaissent un véritablement engouement, la sandwicherie trouve aussi son public.
Au Cameroun, l’enseigne choisi d’être fidèle à son positionnement et à son identité, aussi bien dans l’aménagement moderne de ses restaurants que dans ses gammes de produits. A cet effet, les consommateurs camerounais retrouvent la même qualité de produits et de services qu’en Europe.
Comme chaque restaurant de l’enseigne, tous les produits sont fabriqués sur place, le jour même, pour garantir fraîcheur et qualité. Pour les produits frais, l’enseigne préfère faire valoir les productions locales, rigoureusement sélectionnées.
Recrutement et formation, deux piliers essentiels de la réussite
Garantir ce modèle efficient impose aussi la valorisation des ressources humaines. Formation, accompagnement et suivi en continu par les équipes de La Croissanterie, (avant et après ouverture) permettent d’assurer une qualité et un service constant au sein des différents restaurants.
La Croissanterie offre chaque jour la possibilité de se restaurer et d’énergiser la vie, désormais accessible aussi à la population de Yaoundé.
(TIC Mag) – Au Cameroun, pour l’installation de son réseau, un opérateur télécoms peut utiliser l’infrastructure appartenant à un autre opérateur de réseau de communications électroniques ou à un concessionnaire de service public. C’est ce qu’indique, en son article 50, le décret N°_2012/1640/PM du 14 JUIN 2012 fixant les conditions d’interconnexion, d’accès aux réseaux de communications électroniques ouverts au public et de partage des infrastructures.
D’après ce décret, l’opérateur demandeur du partage des infrastructures doit adresser une demande écrite de partage d’infrastructure à l’opérateur propriétaire de l’infrastructure. Et celui-ci est tenu de répondre à la demande de partage d’infrastructure dans un délai maximum de soixante (60) jours, à compter de Ia date de dépôt attestée par un accusé de réception.
Toutefois, ce délai de 60 jours peut être prorogé d’une durée identique, lorsque le site où le partage recherché est occupé par plusieurs autres utilisateurs et que le propriétaire du site est tenu de les consulter pour éviter des difficultés techniques ultérieures dans l’exécution du contrat.
L’opérateur détenteur de l’infrastructure est tenu de la partager en cas de sollicitation. L’article 50 de ce décret en son alinéa un précise que « la demande de partage d’infrastructures ne peut être refusée, si elle ne crée aucune perturbation ou autre difficulté technique, au regard du bon fonctionnement du réseau et de la bonne exploitation du service ». En plus, tout refus de partage d’infrastructures est motivé et communiqué à l’Agence par tout moyen laissant trace écrite.
Convention de partage des infrastructures
Avant de rendre opérationnel le partage des infrastructures, les deux parties doivent signer une convention de partage d’infrastructures fait l’objet d’un contrat de droit privé. Ce sont également les deux parties qui déterminent les conditions administratives, techniques et financières de cette convention.
Les clauses techniques minimales du contrat concernent entre autres la liste complète des utilisateurs de l’infrastructure objet du partage ; la description complète de l’infrastructure, ses caractéristiques techniques et son dimensionnement ; les conditions d’accès à l’Infrastructure ; les conditions de partage de l’infrastructure en terme d’espace, de gestion et de maintenance, notamment la description technique complète des équipements ; les informations que les parties doivent se communiquer de façon régulière pour assurer la gestion de l’infrastructure ; les projections futures concernant l’exploitation de l’infrastructure par les utilisateurs ; les conditions liées au respect des servitudes radioélectriques.
Les clauses administratives et financières minimales du contrat quant à elles concernent les procédures de facturation et de recouvrement ainsi que les modalités de paiement ; les définitions et les limites en matière de responsabilité et d’indemnisation entre les utilisateurs de l’infrastructure et enfin les modalités de répartition des coûts de partage de l’infrastructure.
Du partage des infrastructures alternatives appartenant aux opérateurs non telcos
Au Cameroun, certains opérateurs non telcos ont déployé des infrastructures de communications électroniques pour leurs services. C’est par exemple le cas d’Eneo (ex AES SONEL), le gestionnaire du service public d’électricité au Cameroun. Pour la fluidité de leur service, l’opérateur avait installé sans accord préalable de l’ART la fibre optique en aérien sur des poteaux électriques. Il avait été sanctionné, mais le gouvernement et l’opérateur étaient parvenus à un accord pour la rétrocession du surplus de ses capacités à l’Etat et donc, à Camtel l’opérateur historique. Ceci conformément aux textes en vigueur.
En effet, l’article 54 alinéa 1 du décret N°_2012/1640/PM du 14 JUIN 2012 fixant les conditions d’interconnexion, d’accès aux réseaux de communications électroniques ouverts au public et de partage des infrastructures stipule que les exploitants d’infrastructures alternatives sont tenus de céder, sous Ia supervision de l’administration chargée des télécommunications, à l’opérateur de réseau, les capacités excédentaires dont ils pourraient disposer après avoir déployé les infrastructures destinées à leurs propres besoins, et/ou les droits de passage sur le domaine public, les servitudes, les emprises, les ouvrages de génie civil, les artères et canalisations, ainsi que les points hauts dont ils disposent.
Ces capacités excédentaires des exploitants des infrastructures alternatives sont cédées à l’Etat selon des modalités fixées d’accord-parties, dans le cadre d’un protocole d’accord signé entre l’Etat et l’exploitant de l’infrastructure alternative. Aussi, ces capacités rétrocédées à l’opérateur désigné pour Ia gestion de l’infrastructure de communications électroniques sont transmis selon des modalités fixées d’accord-parties, dans le cadre d’une convention de rétrocession signée entre l’Etat et cet opérateur.
L’interconnexion des réseaux au Cameroun
Comme le partage des infrastructures, les opérateurs sont tenus d’assurer l’interconnexion avec les opérateurs télécoms légalement constitués. Ils doivent de ce fait régulièrement fournir un catalogue d’interconnexion. Lorsqu’une interconnexion ou un accès porte atteinte au bon fonctionnement du réseau d’un opérateur ou au respect des exigences essentielles, l’opérateur, après vérification technique de son réseau, en informe l’Agence de régulation des télécommunications qui peut, si cela est nécessaire, prononcer la suspension de l’interconnexion et de l’accès. Elle en informe les parties et fixe les conditions de son rétablissement.
Aussi, l’article 58 alinéa 3 de ce décret indique qu’iI est formellement interdit à tout opérateur de suspendre, partiellement ou totalement, l’interconnexion ou l’accès sans décision préalable de l’ART. Cependant, l’opérateur peut, en cas de danger grave portant atteinte au fonctionnement de son réseau, notamment une surtension, un trafic perturbateur ou un virus, interrompre le trafic. II informe l’ART par tout moyen laissant trace écrite, dans un délai de vingt-quatre (24) heures.
C’est toujours l’ART qui fixe la liste des indicateurs de qualité des prestations d’interconnexion et d’accès pour les réseaux de communications électroniques ouverts au public. Ces indicateurs comprennent notamment : le nombre et la durée des interruptions des liaisons d’interconnexion ; la vitesse de rétablissement des dérangements des liaisons d’interconnexion ; le taux d’efficacité des appels utilisant les services d’interconnexion ; le taux de blocage et d’interruption des communications électroniques au sein du réseau de départ d’appel et au sein du réseau de terminaison de communications électroniques.
(TIC Mag) – Cadre à la direction des Licences, de la Concurrence et de l’Interconnexion (DLCI) de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun, Désiré Ateba laisse entendre que l’Accord-cadre sur le partage des infrastructures numériques entre les opérateurs nationaux non titulaires des licences de télécommunications, et les telcos et toutes les initiatives prises par l’ART participent du souci de sauvegarder et de renforcer les intérêts du consommateur. Ce qui au finish est considéré comme un exemple.
TIC Mag : Quels sont les contours de l’Accord-cadre sur le partage des infrastructures numériques entre les opérateurs nationaux et d’une part et avec ENEO ?
Désiré ATEBA : L’Accord-cadre sur le partage d’infrastructures est une initiative de l’Agence de Régulation des Télécommunications qui visait la mise à disposition du secteur des télécommunications, de l’ensemble des infrastructures susceptibles d’être partagée par la communauté des opérateurs, y compris celles détenues par les concessionnaires d’autres industries ne relevant pas du secteur des télécommunications.
L’ART avait en effet noté que les sociétés telles qu’ENEO (ex AES Sonel), CAMRAIL et la CRTV, disposaient d’infrastructures passives pouvant être exploités par les opérateurs relevant du secteur des télécommunications.
L’objectif visé par cet Accord-cadre est donc la minimisation des coûts d’investissement des opérateurs d’une part, et d’autre part, de permettre le déploiement rapide du réseau par les opérateurs, afin d’être en conformité avec les obligations leur cahier des charges, notamment en ce qui concerne le calendrier de déploiement du réseau.
TIC Mag : Comment et quand sommes-nous parvenus à cet Accord-cadre sur le partage des infrastructures ?
Désiré ATEBA : Comme nous l’avons déjà signalé plus haut, le projet d’Accord-cadre a été initié suite au constat fait par l’Agence, de l’existence d’infrastructures détenue par les opérateurs du domaine des télécommunications et des concessionnaires d’autres secteurs d’activité, et non exploitée de façon optimale.
Des concertations ont été engagées avec les détenteurs desdites infrastructures en 2005 et les négociations se sont concrétisées le 13 décembre 2006 par la signature sous la supervision de l’Agence, de l’Accord-cadre, entre CAMTEL, MTN Cameroon, Orange Cameroun, CRTV, CAMRAIL, AES-Sonel, ainsi que le Collectif National des Exploitants du Secteur des Télécommunications (CONESTEL).
TIC Mag : Quel a été le rôle de l’ART dans cet accord ?
Désiré ATEBA : Si nous en tenons à ce que nous avons indiqué précédemment, l’ART qui a été à l’initiative de l’accord-cadre, a joué un rôle central en menant les négociations nécessaires et a supervisé la signature de l’Accord-cadre. Cela transparaît clairement.
TIC Mag : Comment le consommateur camerounais pourrait-il bénéficier de cet Accord-cadre sur le partage des infrastructures numériques ?
Désiré ATEBA : Pour répondre à votre préoccupation, il convient déjà de relever que toute initiative prise de l’ART participe du souci de sauvegarder ou de renforcer les intérêts du consommateur.
Nous avons dit plus haut que le partage des infrastructures visait notamment la minimisation du coût d’investissement. Dans ces conditions, la conséquence logique est la répercussion de ces coûts sur les services offerts au consommateur. Concrètement, nous contribuons par cette action à la baisse du tarif final appliqué au consommateur.
TIC Mag : Pensez-vous que l’expérience du Cameroun en la matière peut faire tache d’huile dans les pays de la sous-région et servir d’exemple ?
Désiré ATEBA : Nous ne pouvons pas attester des initiatives prises en la matière dans les pays de la sous-région. Par contre, et pour votre information, nous pouvons vous assurer que cet Accord-cadre a été cité en exemple dans des fora internationaux au-delà de la sous-région.
(TIC Mag) – Les abonnés de l’opérateur mobile Azur en Afrique (Congo, Gabon et RCA) peuvent désormais appeler en France au tarif local. Idem pour les abonnés du réseau Azur France qui peuvent appeler au tarif local leurs compatriotes restés en Afrique et abonnés d’Azur. Une sorte de suppression des frais de roaming entre la France et les trois pays africains où Azur opère. C’est du moins ce qu’a annoncé le 29 décembre 2016 le Groupe Azur Telecom (Bintel).
Dans un communiqué dont TIC Mag a obtenu une copie, Bintel annonce le lancement d’Azur France, son nouveau réseau mobile en France. D’après le groupe, Azur France devient ainsi la 4ème opération du groupe, après le Congo, le Gabon et la RCA.
Toutes ces opérations vont constituer un réseau unique pour tous les abonnés du groupe Azur Telecom. « Désormais, les clients du Groupe Azur Telecom pourront utiliser une carte SIM ’’Double Numéro’’ comportant deux numéros de téléphone : un numéro de téléphone français utilisable sur le réseau Azur France et un numéro de téléphone d’un des réseaux Azur en Afrique (Congo, Gabon et RCA) », explique le groupe. Parmi les avantages de cette SIM « Double numéro », l’opérateur cite la disponibilité permanente d’un numéro de téléphone en France et des appels entre l’Afrique et la France au coût d’un appel local pour les abonnés d’Azur.
Les nouvelles cartes SIM d’Azur France sont disponibles au niveau des agences commerciales du Groupe Azur Telecom en Afrique et en France à l’agence Azur France à Paris sise 84 rue du Poteau (métro Porte de Clignancourt), apprend-on.
Selon Jean Bruno Obambi, PDG du Groupe Azur Telecom, « le lancement de cette nouvelle opération s’inscrit en droite ligne avec notre stratégie et notre volonté d’être un opérateur de référence en Afrique Centrale, tout en faisant bénéficier de nos services à la diaspora africaine en France aux meilleurs tarifs sur le marché ».
(TIC Mag) – Le Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences radioélectriques (CIABAF) au Cameroun s’est réuni en sessions ordinaires les 28 et 29 décembre 2016 au ministère des Postes et Télécommunications. Parmi les points à l’ordre du jour, les perspectives de l’utilisation de la bande UHF (470 – 694 Mhz), l’examen du budget de 2016 et l’adoption de celui de 2017 ou encore le point sur le fichier national des fréquences. Occasion pour TIC Mag d’interroger Pierre Kaptue, l’inspecteur général chargé des questions techniques du Minpostel, qui présidait les travaux de ce Comité en remplacement de la ministre Minette Libom li Likeng, empêchée. Interrogation au sujet de l’assignation des fréquences pour la 4G aux opérateurs mobiles qui revendiquent déjà la disposition (et pour d’autres la commercialisation) de cette technologie.
Pierre Kaptue : C’est bon d’attirer l’attention sur le fait que le Comité interministériel d’attribution des bandes de fréquences radioélectriques est l’entité nationale qui doit procéder à la mise à disposition des fréquences pour l’ensemble des utilisations y compris naturellement pour les services 3G et 4G des opérateurs mobiles. S’agissant de ce point précis d’assignation des fréquences pour la 4G, le Comité a déjà identifié les fréquences qui devront servir pour les services 3G et 4G au Cameroun. Cette étape étant franchie et acquise, il reste tout simplement que les fréquences soient assignées à chacun des opérateurs afin que les utilisations de ces services 4G soient optimales et pour qu’il n’y ait pas de brouillages des uns vis-à-vis des autres. Et quand on parle d’absence d’interférence entre les bandes de fréquences, on parle de meilleure qualité de service.
TIC Mag : A quand précisément l’assignation de ces fréquences pour la 4G ?
P.K : L’assignation est une activité permanente qui tient compte des résolutions et recommandations du Comité, qui, à chaque session, identifie les fréquences pour les nouveaux services comme par exemple la 3G et la 4G. Etant donné qu’il s’agit d’une activité permanente, cela veut dire que c’est un projet déjà en chantier et dont les résultats ne sauraient tarder.
TIC Mag : Sur quelles bases se font la répartition des fréquences ?
P.K : Etant donné le fait que les fréquences pour les différents services se propagent sans limites, il faut trouver des moyens techniques lors de cette distribution pour faire en sorte qu’aucune utilisation ne brouille de manière préjudiciable une autre. Ce sont là les bases essentielles qui guident l’assignation de ces fréquences.
Propos recueillis par TIC Mag
A noter, au Cameroun le CIABAF est l’instance nationale chargée d’assurer la gestion optimale de l’attribution des bandes de fréquences aux différents services nationaux de radiocommunications. Il assure la répartition des ressources en fréquences aux secteurs et services essentiels, à l’instar des télécommunications mobiles à large bande, sans fil, par satellite, la radiodiffusion télévisuelle ou sonore ou encore des transports.
(TIC Mag) – La première pierre de l’immeuble de l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a été posée par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en compagnie de quatre ministres et du directeur général de l’ART, Jean Louis Beh Mengue, le 19 décembre 2016.
Pour la ministre Minette Libom li Likeng, cet immeuble est un pas significatif vers l’amélioration des conditions de travail des personnels de l’ART qui disposeront dans 40 mois un cadre de travail décent. La ministre rappelle que la situation géographique de cet immeuble, « au cœur de la cité politique, voisinage de l’hôtel Hilton », oblige ce projet à revêtir les marques de modernité et de futurisme. Elle se réjouit de ce que l’Art ait reçu toutes les cautions qui créditent le projet et indique ce cela sera une source d’optimisme supplémentaire pour le personnel de l’ART
« La tutelle ne peut que s’en féliciter en engageant l’ART à poursuivre ce climat qui participe de la visibilité et de l’émergence du secteur des télécommunications prônées par le Président de la République », déclare Minette Libom Li Likeng.
Le directeur de l’Agence de régulation des télécommunications quant à lui laisse transparaître son émotion. Pour lui, c’est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé en 2008 et qui a connu de nombreux rebondissements. L’ordre de début des travaux a été signé par le Ministère délégué à la Présidence chargé des Marchés publics le 05 août 2016 et notifié à l’entreprise le 14 septembre 2016.
D’après le DG, l’immeuble siège de l’ART à Yaoundé n’est pas le seul construit par l’agence. Dans les semaines à venir, il sera inauguré l’immeuble de l’ART de la ville Garoua. Un immeuble qui viendra s’ajouter au premier immeuble de l’ART de Yaoundé (consacré à la délégation du centre) et à celui de Douala. Car le processus d’acquisition des immeubles pour les délégations régionales a commencé en 2009, apprend-on.
Extraits du discours de Jean-Louis Beh Mengue, DG de l’ART
« Je vous laisse imaginer l’émotion qui est mienne de savoir qu’enfin cet immeuble est sur le point de sortir de terre.
Cet événement est l’aboutissement d’un long et fastidieux processus qui a débuté en 2008 par le lancement d’un appel d’offres international ouvert le 08 janvier 2008 pour la réalisation des études architecturales. Par la suite, le 10 octobre 2011, l’appel d’offres international pour la construction de l’immeuble a été lancé.
Malgré la participation de 11 soumissionnaires, cette procédure s’est soldée par une annulation décidée par Monsieur le ministre délégué à la Présidence chargé des marchés publics (Minmap) qui a recommandé à l’ART trois principales actions. Premièrement, déclarer l’appel d’offres suscité infructueux. Deuxièmement, améliorer le dossier d’appel d’offres par la sélection d’entreprises spécialisées. Troisièmement, réaliser une étude technique approfondie des fondations de cet immeuble aux fins de compléter le projet détaillé.
Suivant ces recommandations du Minmap, un projet de dossier d’appel d’offres international ouvert a été réalisé et transmis le 11 septembre 2015 pour une nouvelle consultation d’entreprises. L’appel d’offres y afférent 175 du 10 novembre 2015 a été prononcé par le Minmap et publié dans publié par Cameron Tribune le quotidien national en date du 17 novembre 2015. Neuf soumissionnaires ont déposé leurs offres et un seul a été jugé recevable.
A l’issue de l’analyse de cette offre, il s’est avéré que de faux documents avaient été produits. L’appel d’offres a donc été déclaré infructueux. A la demande de l’Art, le Minmap, par autorisation N°2609 du 26 avril 2016 a accordé la passation du marché par voie de gré à gré. Cette procédure exceptionnelle a abouti à la sélection en juin 2016 du groupement Erden Soma qui est un groupement d’hommes d’affaires de Turquie et de ceux du Cameroun. »
Caractéristiques de l’immeuble :
Localisation : Boulevard du 20 mai. Face Hilton Hôtel. Derrière Immeuble ARno
Superficie : 2 050 mètres carré
Ensemble de l’immeuble : 22 020 mètres carré de deux blocs sur 21 planchers
Nombre d’étages : 16
Architecture immeuble : Forme d’un portable
Coût des travaux : 16 milliards de francs Cfa
Durée des travaux : 40 mois
Maîtrise d’œuvre : groupement Tonia/Machia
Entreprise d’exécution : groupement camerounais et turc Erdem Soma
Autres caractéristiques : La jonction des deux blocs se fait par un espace intermédiaire comprenant 04 ascenseurs panoramiques et un escalier ; Trois escaliers de secours permettent l’évacuation des deux blocs en cas de panique ; Un ascenseur réservé aux VIP
Composition des 21 planchers :
Quatre sous-sols destinés aux parkings (environ 115 places)
Au rez de chaussée, le grand hall, l’accueil, la salle informatique, la salle serveur, la salle polyvalente de 250 places avec estrade ;
Au premier étage : les archives, la bibliothèque, une salle de sport et deux restaurants (VIP et Personnel) d’une capacité de 200 places ;
Du 2ème au 13e étage : bureaux
14ème étage : bureau DGA et bureaux
15ème étage : bureau direction générale et services rattachés
16ème étage : une salle de conseil d’administration avec traduction simultanée, un salon des pas perdus, un salon attende président, un restaurant, une zone bureau PCA et services annexes, des bureaux des conseillers techniques.
(TIC Mag) – Face à la diminution des ressources pétrolières, le Gabon, engagé dans la diversification de son économie, mise également sur l’économie numérique pour relever la situation économique du pays. S’exprimant hier, 21 décembre 2016, à l’ouverture de la Table ronde du numérique, Alain Claude Bilie By Nze, le ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, a indiqué que l’objectif principal assigné à son département ministériel est de multiplier par deux l’apport du numérique au PIB d’ici à 2023.
Pour atteindre cet objectif, il compte sur le concours des autres administrations et surtout sur les opérateurs du secteur et des partenaires privés. « L’Etat voit aujourd’hui les partenariats publics privés à travers son objectif de transformation de l’économie nationale, qui vise l’émergence du secteur privé et celles d’acteurs nationaux significatifs à l’échelle régionale. Un projet de loi réglementant les partenariats publics privés sera ainsi prochainement présenté par le gouvernement afin de les favoriser et d’améliorer leur suivi », a expliqué le ministre.
Selon Alain Claude Bilie By Nze, l’Etat gabonais peut accompagner les acteurs privés à travers des mécanismes légaux adaptés et un accompagnement financier. « Il est important que les acteurs privés puissent trouver un environnement favorable et que les citoyens puissent devenir acteurs de leur développement. Il importe en revanche que les contreparties octroyées aux acteurs privés soient réinvesties dans l’économie nationale », affirme le ministre.
Pour y arriver, il faut déjà que les acteurs publics et privés du secteur se parlent. D’où l’organisation de cette table ronde du numérique. Explications du ministre : « L’Etat n’a pas à dicter aux acteurs ce qu’ils doivent faire, mais les aider à se parler entre eux. En rencontrant ces différents acteurs depuis ma prise de fonction, je me suis rendu compte que chacun d’entre eux avait des réponses aux problèmes rencontrés par les autres acteurs. L’enjeu était donc de créer une plateforme pour qu’ils puissent se parler, identifier leurs besoins et multiplier les échanges et les partenariats. Sans ces échanges, l’essor du numérique au Gabon ne pourra pas se poursuivre. Le secteur privé doit faire part de ses besoins et cultiver les synergies avec les acteurs publics et l’Etat. »
Ouverte officiellement par le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, cette Table ronde du numérique s’achève ce 22 décembre 2016. Le PM a rappelé aux participants à ce rendez-vous que le gouvernement compte sur un relèvement significatif de la part du secteur de l’économie numérique dans le PIB national à partir de l’année prochaine. Par ailleurs, il a indiqué que « la recherche de cohérence et d’harmonie dans ce domaine devrait amener le Gabon à jouer un rôle majeur dans la sous-région d’Afrique centrale en raison de l’hébergement du Point d’échange Internet, point de départ et avantage indéniable pour l’émergence des TIC ».
Ce Rendez-vous a connu la participation de plusieurs experts internationaux parmi lesquels le Dr Hamadoun I. Touré, secrétaire exécutif de l’Alliance Smart Africa.
[ICT Media STRATEGIES] – Le gouvernement béninois a présenté le 16 décembre 2016 son plan quinquennal baptisé « Bénin révélé » qui s’étend de 2016 à 2020. Ce plan qui se décline également en Plan d’action gouvernemental va se matérialiser sur le terrain par la mise en œuvre de 45 projets phares dans les secteurs clés de l’économie béninoise. Estimé à un montant global de plus de 9 000 milliards de F.Cfa (dont 889 milliards déjà acquis), le programme table sur une croissance moyenne de 6,5%. Si le pays mise sur l’appui des partenaires et du secteur privé qui investiront 50% des financements de ce programme (à chaque fois en effet, il faudra s’endetter à hauteur de 50%), Patrice Talon, le nouveau président béninois, mise également sur les TIC et le numérique pour réussir.
Parmi les sept axes stratégiques définis par ce programme, l’amélioration de la gouvernance occupe le second rang. Et c’est ici que les TIC et le numérique interviennent et ont un apport considérable. Le gouvernement s’engage à ce niveau dans l’informatisation et la dématérialisation de l’administration. L’un des objectifs avoués ici est l’amélioration et la sécurisation des recettes fiscales du pays. « Car entre ce que le contribuable paye et ce qui entre dans les caisses de l’Etat, il y a des trous… Il faut donc sécuriser cette chaîne en allant vers l’e-administration et en limitant au maximum l’influence des interventions manuelles », explique Romuald Wadagni, le ministre béninois de l’Economie et des Finances à nos confrères de La Tribune Afrique.
La croissance économique par les TIC
Aussi, le Bénin ambitionne d’utiliser les TIC comme catalyseur de la dynamique économique et de la modernisation du Bénin pour l’accélération de la croissance économique et l’inclusion sociale d’ici à 2021. Dans l’axe stratégique N°4, l’amélioration de la croissance économique est mise en exergue. Et l’équipe de Patrice Talon a placé l’économie numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. L’enjeu, apprend-on dans le programme, est de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l’Afrique de l’Ouest.
Le gouvernement béninois précise que cette nouvelle stratégie s’appuiera notamment sur le développement massif des infrastructures et la généralisation de l’accès au haut débit en vue d’atteindre un taux de couverture de 80% ainsi que sur l’assainissement et la dynamisation du secteur. « Tout ceci permettra de doubler la taille du marché et de créer 90 000 emplois nets directs dans les TIC », prédit le gouvernement béninois.
Des 45 projets de ce programme, six sont consacrés au numérique. Il s’agit du projet de mise en place d’un Internet de très haut débit dans le pays, du projet de la Télévision numérique terrestre, du projet de mise en place d’une administration intelligente, du projet de généralisation du e-commerce, du projet de généralisation du numérique par l’éducation et la formation et enfin du projet de promotion et développement de contenus numériques.
La Cité internationale de l’innovation et du savoir (CIIS)
Au cœur de l’axe stratégique N°5, l’amélioration des performances de l’éducation. Patrice Talon envisage de créer à ce niveau la Cité internationale de l’innovation et du savoir (CIIS). La CIIS étant un centre d’innovation et de savoir basé au Bénin, avec pour vocation de promouvoir l’émergence de centres d’excellence dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, ainsi que l’éclosion de champions nationaux et régionaux dans des domaines innovants. L’objectif avoué ici étant l’offre d’un cadre stimulant pour répondre, à travers l’enseignement, la formation et l’entrepreneuriat, aux besoins de compétences des marchés africains. Le marché visé prioritairement par la CIIS se compose de 15 pays africains représentant 3,8 millions d’étudiants potentiels en 2015.
Par ailleurs, l’objectif à long terme est qu’au moins 1/3 des diplômés et des participants de la CIIS créent leur propre emploi. Au CIIS, l’activité s’organisera autour des trois pôles principaux que sont l’enseignement supérieur, la recherche et l’incubation. Les projets innovants des jeunes trouveront donc auprès de la CIIS un accompagnement multiforme pour leur développement.
Dans ce programme « Bénin révélé », l’on apprend également que la CIIS proposera une offre éducative multidisciplinaire, multilingue et à fort lien avec les entreprises et la recherche, comprenant des programmes de formation diplômante ou qualifiante, des programmes de formation professionnelle et technique ainsi que des programmes de formation continue. L’offre éducative comprendra des partenariats d’envergure mondiale destinés à former l’élite de la sous-région et à préparer à des diplômes allant de la licence au doctorat. Le gouvernement béninois soutient que les formations y seront dispensées auront, par ailleurs, vocation à soutenir les chantiers phares du gouvernement. Parmi ces formations, la CIIS entend être un pionnier en matière de développement durable, grâce à des concepts urbains intrinsèques (recyclage, modularité, compacité, densité) conduisant à une politique zéro déchet, un grand pourcentage d’espaces verts, des services de transports intelligents et les énergies renouvelables.
La mise en place de cette CIIS aura des impacts socio-économiques significatifs. Patrice Talon prévoit à l’horizon 2030, environ 130 000 diplômés issus des écoles et universités de la CIIS, ainsi que la création de plus de 190 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2030 dont 1/3 au moins d’auto-emplois.
Concrétisés, ces 45 projets du « Bénin révélé », permettront de révéler le potentiel du Bénin resté, selon les termes de de Patrice Talon, inexploité depuis trop longtemps. Le but du programme étant d’« établir un cadre plus propice à l’éclosion des talents et du dynamisme des Béninois de manière à relancer durablement le développement de notre pays », indique le président béninois. Et d’après lui, le pays dispose des moyens pour concrétiser cela. « La position stratégique du Bénin en Afrique de l’Ouest, son capital humain, sa stabilité politique, ses potentiels et ses patrimoines sont des avantages indiscutables. Il est donc temps de mieux les faire connaître et les exploiter », proclame Patrice Talon. Place à l’action !
(TIC Mag) – Orange Cameroun est la première filiale du groupe français à lancer la carte Orange Money Visa en Afrique francophone. Le premier pays africain ayant lancé cette carte étant le Botswana (ancien lieu de service d’Elisabeth Medou Badang, actuelle DG d’Orange Cameroun, ex-DG d’Orange Botswana). Lors de la cérémonie de lancement le 06 décembre 2016 à Yaoundé en compagnie de Thierry Millet, vice-président des services financiers mobiles du groupe Orange, d’ALBAN Luherne, directeur d’Orange Money du groupe Orange, d’Elisabeth Medou Badang, directrice générale d’Orange Cameroun, Moussa Dao, le directeur d’Orange Money au Cameroun, dans un duo de questions-réponses avec l’humoriste Narcisse Kouakam, a présenté aux invités les spécificités de la nouvelle carte bancaire de l’opérateur télécoms.
Parmi les infos principales, la carte Visa Orange Money va coûter 10 000 F.CFA et les retraits qui s’effectueront dans tous les guichets automatiques de banque (GAB) du Cameroun seront facturés à hauteur de 3% du montant retiré.
Moussa DAO précise que cette carte est davantage nécessaire aux situations d’urgence. D’après lui, en cas d’accident en pleine nuit, l’on aura plus besoin de chercher pendant longtemps pour retirer de l’argent. L’on peut faire un retrait dans n’importe quelle GAB.
Il faut noter qu’il est plus coûteux de retirer de l’argent sur un GAB que d’aller à un point de retrait Orange ou dans une station Total. Par exemple, pour retirer 100 000 francs Cfa dans un GAB, le client paye 300 francs Cfa, alors que dans un point Orange ou dans une station Total, il paye pour le même montant 150 francs Cfa.
Pour le moment la carte Visa Orange Money est fonctionnelle uniquement au Cameroun. L’on ne peut pas encore l’utiliser hors du Cameroun. Aussi, les paiements en ligne via cette carte ne sont pas encore possible. Mais, les détenteurs de la carte peuvent régler leurs achats dans tous les magasins et autres enseignes partenaires d’Orange et équipés d’un terminal électronique de paiement (TPE) VISA.
La directrice générale d’Orange Cameroun considère l’avènement de cette carte Visa Orange Money comme une révolution. “C’est non seulement une réponse concrète aux attentes de nos clients , à qui nous voulons offrir une expérience incomparable, mais c’est aussi la matérialisation de notre ambition d’être un partenaire majeur dans la transformation digitale de notre pays”, affirme Elisabeth Medou Badang.
Bon à savoir sur la carte Orange Money VISA
Les officiels présents lors de la cérémonie de lancement de la carte Orange Money Visa
Prix d’achat de la carte Orange Money Visa : 10 000 F.Cfa (paiement en cash dans un point Orange ou débit dans le compte Orange Money du client)
Montant de retrait maximum par jour via le GAB : 2,5 millions francs CFa par tranches de 500 000 F.Cfa
Montant maximal à disposer dans son compte Orange Money : 10 millions de francs Cfa
Commission à prélever par Orange sur les opérations de retrait au GAB : 3%
Frais de commissions maximum à retenir sur chaque opération : 5 000 francs Cfa (pour retrait de 500 000 F.Cfa)
Lieux d’acquisition de la carte : dans tous les points Orange et chez les partenaires agréés.
Les opérations aux GAB
Pour chaque opération effectuée au moyen de la Carte Visa Orange Money, le client doit saisir un code confidentiel encore dénommée « Personal Identification Number » ou Code PIN.
Si le client modifie son code secret MBS ou s’il demande au service client de le réinitialiser pour quelle que cause que ce soit, il doit se rendre dans un point de vente équipé du Terminal de Synchronisation pour modifier le Code PIN associé à la Carte Visa Orange Money en procédant à une nouvelle synchronisation. Dans le cas où il ne re-synchronise pas son Code PIN, il ne pourra plus se servir de la Carte Orange Money Visa.
Lorsqu’on a inséré un code incorrect
Le nombre d’essais successifs de composition du Code Confidentiel est limité à trois (03) sur les appareils GAB/DAB ou TPE. A l’issue de trois (03) entrées erronées sur un TPE, la Carte Visa Orange Money est bloquée. Le Client devra se rendre dans un point de vente équipé du terminal de synchronisation pour se faire identifier avant déblocage et réinitialisation du code secret de la Carte.
A l’issue de trois entrées erronées sur un GAB/DAB, la carte Visa Orange Money est capturée par l’appareil. Dès lors, elle est réputée perdue et le Client qui souhaite continuer de bénéficier du service Carte Visa Orange Money doit acquérir une nouvelle carte.
La responsabilité d’Orange
Orange ne saurait être tenue responsable de dommages subis par le Client dans le cadre de l’utilisation de la carte que si ces dommages sont directement causés par la faute d’Orange. Les dommages indirects sont ceux qui ne résultent pas exclusivement et directement de la défaillance des prestations d’Orange, les pertes d’exploitation et les préjudices commerciaux. Lorsque la responsabilité d’Orange est retenue, celle-ci sera limitée au montant principal de l’opération débité du compte MBS du Client.
Seules sont recevables par Orange, les oppositions expressément motivées par la perte ou le vol de la Carte, l’utilisation frauduleuse de la Carte ou des données liées à son utilisation. En cas de réclamation pour vol ou utilisation frauduleuse de la Carte ou des données liées à son utilisation, Orange se réserve le droit de demander la production d’une attestation de dépôt de plainte auprès de la Police Judiciaire.
Le changement de carte
En cas de perte ou de vol de la carte, ou en cas de suspicion d’une utilisation frauduleuse par autrui, le détenteur de la carte peut, à tout moment et à sa propre initiative, désactiver la carte à l’aide du menu disponible sur son mobile. Après avoir renseigné la raison de la désactivation, il valide son choix de désactiver la carte en entrant son code secret. En cas de désactivation, la Carte devient irrémédiablement inutilisable et le client, s’il le souhaite, peut acquérir une nouvelle carte à 10 000 F.Cfa.
En cas de vol de la carte
En cas de perte ou de vol de son téléphone, l’abonné ou le client doit contacter immédiatement le Service Client Orange Money par appel au numéro court 951 pour demander la désactivation de sa carte Visa Orange Money, en donnant les informations permettant de l’identifier.
Il devra confirmer son appel par lettre remise contre décharge à Orange dans les vingt-quatre (24) heures ouvrables qui suivent. Orange Cameroun n’est pas responsable de toute déclaration de vol ou de perte par téléphone qui n’émanerait pas du Client.
En cas de contestation sur le moment de la demande de désactivation, celle-ci sera réputée avoir été effectuée par le Client à la date de la demande de désactivation de la Carte, adressée au service client Orange par téléphone ou par écrit contre décharge.
La responsabilité du détenteur de la carte
Le client est responsable de toutes transactions effectuées par sa carte visa Orange Money jusqu’à la réception par Orange de la déclaration de perte ou de vol de sa carte ou de son téléphone, ou jusqu’à la désactivation de la Carte par lui-même.
Après chaque paiement via un TPE ou retrait avec la Carte via un DAB/GAB, le client reçoit un ticket qui matérialise la transaction. Il est également informé par SMS de la bonne exécution de la transaction. En cas de réclamation portant sur une transaction, le client devra se munir du ticket reçu.
Toutes les opérations effectuées par Carte visa Orange Money sont réputées effectuées par le titulaire du compte MBS, dès lors qu’elles sont validées par son code secret, à moins qu’Orange ait reçu du client, une notification de vol ou de perte de son téléphone et/ou de sa carte.
La durée de validité de la carte
Le contrat d’achat de la carte Visa Orange Money est conclu pour une durée de deux (02) ans, correspondant à la durée de validité de la carte. La date d’échéance est indiquée sur la Carte. Avant la date d’échéance de la carte, le client pourra renouveler le contrat d’achat de la carte pour une nouvelle période de deux (02) ans en achetant une nouvelle carte dans un des points de vente dédiés
Les réclamations du client
Le titulaire de la carte Visa Orange Money a la possibilité d’adresser une réclamation à ORANGE, en présentant la facture ou le ticket de l’opération litigieuse. Et cela dans un délai maximum de quatre-vingt-dix (90) jours calendaires à compter de la date de l’opération contestée. Passé ce délai, la réclamation n’est plus prise en charge.
Les informations ou documents, ou leur reproduction, que ORANGE détient et qui sont relatifs aux opérations via la carte sont conservés par ORANGE ·pendant une durée de cinq ans.
Le remboursement en cas d’opération contestée et avérée
Le titulaire de la carte est remboursé, le cas échéant : du montant des débits contestés de bonne foi et justifiés dans les cas de perte et de vol conformément aux conditions conjointement signés entre le client et Orange ; du montant des débits contestés de bonne foi et justifiés, dans les cas de fraude effectuée à distance sans utilisation physique de la Carte ou du téléphone (ceux-ci étant en possession du Client au moment de l’opération frauduleuse).
Dans ce dernier cas, le remboursement intervient dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai de quarante-cinq (45) jours calendaires à partir de la réception de la réclamation écrite du titulaire de la carte.
(TIC Mag) – A l’occasion de son passage au Cameroun, le PDG du groupe Intelcia interrogé par TIC Mag revient sur les réalisations de son groupe et sur ses ambitions pour 2017 et 2018.
TIC Mag : Vous venez de célébrer votre première année de présence au Cameroun, dont l’installation a marqué le premier pas en Afrique subsaharienne. Qu’est ce qui a justifié le choix porté sur le Cameroun ?
Karim Bernoussi : Initialement on a voulu s’installer en Afrique subsaharienne pour trois raisons. La première c’est parce que nous avons voulu accéder à un nouveau bassin d’emplois. La deuxième c’est pour être un acteur présent dans plusieurs pays africains pour accompagner les grands donneurs d’ordre panafricains. La troisième raison est économique. C’était pour avoir des coûts de productions réduits. Lorsque nous avons pensé à nous installer, la première exigence était de trouver un partenaire local. Il était important pour nous d’avoir un partenaire fiable. Et le choix du Cameroun a été accéléré lorsque nous avons rencontré notre partenaire avec lequel nous nous sentions en complète confiance. Du coup, fin 2015, nous avons fait l’acquisition de Clienteros qui était la société camerounaise qui commençait à travailler dans ce secteur-là. Et un an après, nous sommes aujourd’hui en 2016 à 650 collaborateurs. Voilà donc le cheminement et la raison pour laquelle nous avons choisi d’investir au Cameroun.
TIC Mag : Quelle est la stratégie du groupe pour l’Afrique subsaharienne face à la concurrence qui devient de plus en plus rude ?
K.B : Nous sommes d’abord une entreprise africaine, par rapport aux autres. Et c’est très important. Je pense qu’on comprend mieux l’Afrique que les boites européennes. On a cette proximité qui est naturelle et aujourd’hui on va accélérer notre développement en Afrique subsaharienne pour plusieurs raisons. D’abord, parce que nous voulons être le leader panafricain dans le secteur. Aujourd’hui nous sommes déjà présents au Maroc, au Cameroun, au Sénégal. Demain on va récupérer Madagascar et l’Île Maurice, ce qui fera en tout cinq pays en Afrique.
TIC Mag : Cette extension de vos activités va probablement se poursuivre en 2017…
K.B. : Effectivement. Nous allons accélérer en 2017 et 2018 ou ouvrant sur deux autres pays. Nous, nous serons un acteur en Afrique francophone qui sera présent au moins sur sept pays. Donc, c’est très important et cela donne de la valeur à l’entreprise. Cette présence va nous permettre d’accéder à des marchés importants, puisqu’on va avoir des acteurs panafricains qui voudront travailler avec nous parce que nous aurons une présence un peu partout en Afrique. En même temps, il ne faut pas oublier que l’Afrique est porteuse de la croissance de demain. Nous voulons être sur ces marchés là pour pouvoir bénéficier de cette croissance. Et la troisième raison, c’est que nous sommes persuadés que demain, les jeunes africains ne voudront plus travailler en Europe et voudrons rester dans leurs pays. Et le fait de travailler dans des métiers faits à distance grâce aux nouvelles technologies, je pense qu’on pourra apporter aux africains des emplois de qualité et à forte valeur ajoutée.
TIC Mag : Vous avez investi 1,6 milliards de FCFA dans votre filiale camerounaise pour son lancement en 2015. Rendu à la fin 2016, jugez-vous que cet investissement en valait-il la peine ?
K.B: De manière globale, nous sommes plus que satisfaits de notre filiale camerounaise. Satisfait par rapport à notre investissement, satisfait par rapport au retour sur investissement, satisfait par rapport à la qualité des ressources humaines que nous avons trouvé, satisfaits par rapport à nos partenariats avec nos partenaires.
TIC Mag : Vous avez évoqué parmi vos priorités l’ancrage local des différentes filiales. Comment est-ce que vous le percevez ?
K.B : Il faudrait que toutes nos filiales soient locales avec un management local. Et pour y arriver, il faut du temps. C’est-à-dire que ce n’est pas quelque chose que nous arriverons à faire en un an, parce que le métier de l’externalisation des services est nouveau dans un certain nombre de pays où nous allons. Du coup, on ne retrouve pas forcément les ressources disponibles. Ainsi, il faut que l’on puisse effectivement former ces personnes et il faut un peu de temps. Le premier objectif que nous avons c’est d’avoir un management local et il faut le faire avec beaucoup de temps et il faut le faire progressivement de telle sorte que le management local ait les mêmes valeurs que le groupe.
TIC Mag : Quelles seront les principales priorités du groupe Intelcia pour les années 2017 et 2018 ?
K.B : Notre principal objectif pour les années 2017 et 2018 c’est de consolider notre croissance qui est déjà forte et il faut la tenir. Donc, c’est un véritable challenge opérationnel, parce que nous devons ouvrir de nouveaux pays, continuer la croissance au Cameroun et on va récupérer, dans le cadre de notre deal avec Altis l’île Maurice et Madagascar, ce qui fera un dispositif de plus de 2000 personnes qu’on récupérera. C’est un challenge que nous allons affronter avec l’ensemble de nos forces.
(TIC Mag) – Le ministère gabonais de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts organise du 21 au 22 décembre 2016 à l’hôtel Radisson Blu de Libreville la Table ronde du numérique sous le thème : « Comment optimiser le potentiel du numérique au Gabon ? ». Une rencontre qui a pour objectif de réunir les acteurs nationaux et internationaux du secteur, les bailleurs de fonds et les partenaires du Gabon afin qu’ils puissent trouver des solutions et partager des expériences dans le domaine de l’investissement dans le numérique.
En effet, la chute des prix du baril de pétrole impose aux pays africains la recherche d’autres sources de croissance hors pétrole et appellent à une reconsidération de la politique économique nationale. Face à ce constat et à l’impératif de diversification de l’économie, le ministère invite tous ces acteurs clés du numérique aux échanges en vue de formuler des recommandations et décisions qui devront tendre à stimuler la part de l’économie numérique dans l’économie nationale, à court, moyen et long terme.
Il est attendu de cette table ronde du numérique non seulement l’élaboration d’un plan d’actions pour la dynamisation de l’écosystème numérique, mais aussi la création d’un cadre de collaboration entre les acteurs du secteur et l’appropriation du Plan sectoriel Gabon numérique par l’ensemble des acteurs.
Parmi les intervenants et panélistes annoncés, outre les acteurs nationaux du digital, figurent Mahamat Allahou Taher (photo), le ministre tchadien des Postes et Télécommunications et le Dr Hamadoun I. Touré, le secrétaire exécutif de l’Alliance Smart Africa. Le ministre tchadien en charge des TIC partagera l’expérience de son pays avec les participants de cette Table ronde du numérique. L’ancien secrétaire général de l’UIT, le Dr Hamadoun I. Touré, lui, évoquera la stratégie de l’Alliance Smart Africa pour lever des financements qui permettent d’investir dans le digital en Afrique.
Au rang des panels annoncés, les discussions sur les thèmes « Quels mécanismes de financement du secteur de l’Economie numérique », « L’Economie numérique, un enjeu pour le Gabon » ou encore « Quelles ressources humaines pour l’économie numérique ? »
Des thèmes qui laissent croire que le gouvernement gabonais compte sur une contribution significative du secteur de l’économie numérique au PIB national.