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Cameroun : le chantier de l’immeuble de l’ART au design d’un smartphone lancé

(TIC Mag) – La première pierre de l’immeuble de l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun (ART) a été posée par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en compagnie de quatre ministres et du directeur général de l’ART, Jean Louis Beh Mengue, le 19 décembre 2016.

Pour la ministre Minette Libom li Likeng, cet immeuble est un pas significatif vers l’amélioration des conditions de travail des personnels de l’ART qui disposeront dans 40 mois un cadre de travail décent. La ministre rappelle que la situation géographique de cet immeuble, « au cœur de la cité politique, voisinage de l’hôtel Hilton », oblige ce projet à revêtir les marques de modernité et de futurisme. Elle se réjouit de ce que l’Art ait reçu toutes les cautions qui créditent le projet et indique ce cela sera une source d’optimisme supplémentaire pour le personnel de l’ART

« La tutelle ne peut que s’en féliciter en engageant l’ART à poursuivre ce climat qui participe de la visibilité et de l’émergence du secteur des télécommunications prônées par le Président de la République », déclare Minette Libom Li Likeng.

Le directeur de l’Agence de régulation des télécommunications quant à lui laisse transparaître son émotion. Pour lui, c’est l’aboutissement d’un long processus qui a commencé en 2008 et qui a connu de nombreux rebondissements. L’ordre de début des travaux a été signé par le Ministère délégué à la Présidence chargé des Marchés publics le 05 août 2016 et notifié à l’entreprise le 14 septembre 2016.

D’après le DG, l’immeuble siège de l’ART à Yaoundé n’est pas le seul construit par l’agence. Dans les semaines à venir, il sera inauguré l’immeuble de l’ART de la ville Garoua. Un immeuble qui viendra s’ajouter au premier immeuble de l’ART de Yaoundé (consacré à la délégation du centre) et à celui de Douala. Car le processus d’acquisition des immeubles pour les délégations régionales a commencé en 2009, apprend-on.


Extraits du discours de Jean-Louis Beh Mengue, DG de l’ART

« Je vous laisse imaginer l’émotion qui est mienne de savoir qu’enfin cet immeuble est sur le point de sortir de terre.

Cet événement est l’aboutissement d’un long et fastidieux processus qui a débuté en 2008 par le lancement d’un appel d’offres international ouvert le 08 janvier 2008 pour la réalisation des études architecturales. Par la suite, le 10 octobre 2011, l’appel d’offres international pour la construction de l’immeuble a été lancé.

Malgré la participation de 11 soumissionnaires, cette procédure s’est soldée par une annulation décidée par Monsieur le ministre délégué à la Présidence chargé des marchés publics (Minmap) qui a recommandé à l’ART trois principales actions. Premièrement, déclarer l’appel d’offres suscité infructueux. Deuxièmement, améliorer le dossier d’appel d’offres par la sélection d’entreprises spécialisées. Troisièmement, réaliser une étude technique approfondie des fondations de cet immeuble aux fins de compléter le projet détaillé.

Suivant ces recommandations du Minmap, un projet de dossier d’appel d’offres international ouvert a été réalisé et transmis le 11 septembre 2015 pour une nouvelle consultation d’entreprises. L’appel d’offres y afférent 175 du 10 novembre 2015 a été prononcé par le Minmap et publié dans publié par Cameron Tribune le quotidien national en date du 17 novembre 2015. Neuf soumissionnaires ont déposé leurs offres et un seul a été jugé recevable.

A l’issue de l’analyse de cette offre, il s’est avéré que de faux documents avaient été produits. L’appel d’offres a donc été déclaré infructueux. A la demande de l’Art, le Minmap, par autorisation N°2609 du 26 avril 2016 a accordé la passation du marché par voie de gré à gré. Cette procédure exceptionnelle a abouti à la sélection en juin 2016 du groupement Erden Soma qui est un groupement d’hommes d’affaires de Turquie et de ceux du Cameroun. »

Caractéristiques de l’immeuble :

Localisation : Boulevard du 20 mai. Face Hilton Hôtel. Derrière Immeuble ARno

Superficie : 2 050 mètres carré

Ensemble de l’immeuble : 22 020 mètres carré de deux blocs sur 21 planchers

Nombre d’étages : 16

Architecture immeuble : Forme d’un portable

Coût des travaux : 16 milliards de francs Cfa

Durée des travaux : 40 mois

Maîtrise d’œuvre : groupement Tonia/Machia

Entreprise d’exécution : groupement camerounais et turc Erdem Soma

Autres caractéristiques : La jonction des deux blocs se fait par un espace intermédiaire comprenant 04 ascenseurs panoramiques et un escalier ; Trois escaliers de secours permettent l’évacuation des deux blocs en cas de panique ; Un ascenseur réservé aux VIP

Composition des 21 planchers :

  • Quatre sous-sols destinés aux parkings (environ 115 places)
  • Au rez de chaussée, le grand hall, l’accueil, la salle informatique, la salle serveur, la salle polyvalente de 250 places avec estrade ;
  • Au premier étage : les archives, la bibliothèque, une salle de sport et deux restaurants (VIP et Personnel) d’une capacité de 200 places ;
  • Du 2ème au 13e étage : bureaux
  • 14ème étage : bureau DGA et bureaux
  • 15ème étage : bureau direction générale et services rattachés
  • 16ème étage : une salle de conseil d’administration avec traduction simultanée, un salon des pas perdus, un salon attende président, un restaurant, une zone bureau PCA et services annexes, des bureaux des conseillers techniques.

Gabon : Alain Claude Bilie By Nze disposé à accompagner les acteurs privés du numérique

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(TIC Mag) – Face à la diminution des ressources pétrolières, le Gabon, engagé dans la diversification de son économie, mise également sur l’économie numérique pour relever la situation économique du pays. S’exprimant hier, 21 décembre 2016, à l’ouverture de la Table ronde du numérique, Alain Claude Bilie By Nze, le ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, a indiqué que l’objectif principal assigné à son département ministériel est de multiplier par deux l’apport du numérique au PIB d’ici à 2023.

Pour atteindre cet objectif, il compte sur le concours des autres administrations et surtout sur les opérateurs du secteur et des partenaires privés. « L’Etat voit aujourd’hui les partenariats publics privés à travers son objectif de transformation de l’économie nationale, qui vise l’émergence du secteur privé et celles d’acteurs nationaux significatifs à l’échelle régionale. Un projet de loi réglementant les partenariats publics privés sera ainsi prochainement présenté par le gouvernement afin de les favoriser et d’améliorer leur suivi », a expliqué le ministre.

Selon Alain Claude Bilie By Nze, l’Etat gabonais peut accompagner les acteurs privés à travers des mécanismes légaux adaptés et un accompagnement financier. « Il est important que les acteurs privés puissent trouver un environnement favorable et que les citoyens puissent devenir acteurs de leur développement. Il importe en revanche que les contreparties octroyées aux acteurs privés soient réinvesties dans l’économie nationale », affirme le ministre.

Pour y arriver, il faut déjà que les acteurs publics et privés du secteur se parlent. D’où l’organisation de cette table ronde du numérique. Explications du ministre : « L’Etat n’a pas à dicter aux acteurs ce qu’ils doivent faire, mais les aider à se parler entre eux. En rencontrant ces différents acteurs depuis ma prise de fonction, je me suis rendu compte que chacun d’entre eux avait des réponses aux problèmes rencontrés par les autres acteurs. L’enjeu était donc de créer une plateforme pour qu’ils puissent se parler, identifier leurs besoins et multiplier les échanges et les partenariats. Sans ces échanges, l’essor du numérique au Gabon ne pourra pas se poursuivre. Le secteur privé doit faire part de ses besoins et cultiver les synergies avec les acteurs publics et l’Etat. »

Ouverte officiellement par le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet, cette Table ronde du numérique s’achève ce 22 décembre 2016. Le PM a rappelé aux participants à ce rendez-vous que le gouvernement compte sur un relèvement significatif de la part du secteur de l’économie numérique dans le PIB national à partir de l’année prochaine. Par ailleurs, il a indiqué que « la recherche de cohérence et d’harmonie dans ce domaine devrait amener le Gabon à jouer un rôle majeur dans la sous-région d’Afrique centrale en raison de l’hébergement du Point d’échange Internet, point de départ et avantage indéniable pour l’émergence des TIC ».

Ce Rendez-vous a connu la participation de plusieurs experts internationaux parmi lesquels le Dr Hamadoun I. Touré, secrétaire exécutif de l’Alliance Smart Africa.

Pour réussir son programme « Bénin révélé », Patrice Talon mise sur l’e-administration et les TIC

[ICT Media STRATEGIES] – Le gouvernement béninois a présenté le 16 décembre 2016 son plan quinquennal baptisé « Bénin révélé » qui s’étend de 2016 à 2020. Ce plan qui se décline également en Plan d’action gouvernemental va se matérialiser sur le terrain par la mise en œuvre de 45 projets phares dans les secteurs clés de l’économie béninoise. Estimé à un montant global de plus de 9 000 milliards de F.Cfa (dont 889 milliards déjà acquis), le programme table sur une croissance moyenne de 6,5%. Si le pays mise sur l’appui des partenaires et du secteur privé qui investiront 50% des financements de ce programme (à chaque fois en effet, il faudra s’endetter à hauteur de 50%), Patrice Talon, le nouveau président béninois, mise également sur les TIC et le numérique pour réussir.

Parmi les sept axes stratégiques définis par ce programme, l’amélioration de la gouvernance occupe le second rang. Et c’est ici que les TIC et le numérique interviennent et ont un apport considérable. Le gouvernement s’engage à ce niveau dans l’informatisation et la dématérialisation de l’administration. L’un des objectifs avoués ici est l’amélioration et la sécurisation des recettes fiscales du pays. « Car entre ce que le contribuable paye et ce qui entre dans les caisses de l’Etat, il y a des trous… Il faut donc sécuriser cette chaîne en allant vers l’e-administration et en limitant au maximum l’influence des interventions manuelles », explique Romuald Wadagni, le ministre béninois de l’Economie et des Finances à nos confrères de La Tribune Afrique.

La croissance économique par les TIC

Aussi, le Bénin ambitionne d’utiliser les TIC comme catalyseur de la dynamique économique et de la modernisation du Bénin pour l’accélération de la croissance économique et l’inclusion sociale d’ici à 2021. Dans l’axe stratégique N°4, l’amélioration de la croissance économique est mise en exergue. Et l’équipe de Patrice Talon a placé l’économie numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. L’enjeu, apprend-on dans le programme, est de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement béninois précise que cette nouvelle stratégie s’appuiera notamment sur le développement massif des infrastructures et la généralisation de l’accès au haut débit en vue d’atteindre un taux de couverture de 80% ainsi que sur l’assainissement et la dynamisation du secteur. « Tout ceci permettra de doubler la taille du marché et de créer 90 000 emplois nets directs dans les TIC », prédit le gouvernement béninois.

Des 45 projets de ce programme, six sont consacrés au numérique. Il s’agit du projet de mise en place d’un Internet de très haut débit dans le pays, du projet de la Télévision numérique terrestre, du projet de mise en place d’une administration intelligente, du projet de généralisation du e-commerce, du projet de généralisation du numérique par l’éducation et la formation et enfin du projet de promotion et développement de contenus numériques.

La Cité internationale de l’innovation et du savoir (CIIS)

Au cœur de l’axe stratégique N°5, l’amélioration des performances de l’éducation. Patrice Talon envisage de créer à ce niveau la Cité internationale de l’innovation et du savoir (CIIS). La CIIS étant un centre d’innovation et de savoir basé au Bénin, avec pour vocation de promouvoir l’émergence de centres d’excellence dans l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, ainsi que l’éclosion de champions nationaux et régionaux dans des domaines innovants. L’objectif avoué ici étant l’offre d’un cadre stimulant pour répondre, à travers l’enseignement, la formation et l’entrepreneuriat, aux besoins de compétences des marchés africains. Le marché visé prioritairement par la CIIS se compose de 15 pays africains représentant 3,8 millions d’étudiants potentiels en 2015.

Par ailleurs, l’objectif à long terme est qu’au moins 1/3 des diplômés et des participants de la CIIS créent leur propre emploi. Au CIIS, l’activité s’organisera autour des trois pôles principaux que sont l’enseignement supérieur, la recherche et l’incubation. Les projets innovants des jeunes trouveront donc auprès de la CIIS un accompagnement multiforme pour leur développement.

Dans ce programme « Bénin révélé », l’on apprend également que la CIIS proposera une offre éducative multidisciplinaire, multilingue et à fort lien avec les entreprises et la recherche, comprenant des programmes de formation diplômante ou qualifiante, des programmes de formation professionnelle et technique ainsi que des programmes de formation continue. L’offre éducative comprendra des partenariats d’envergure mondiale destinés à former l’élite de la sous-région et à préparer à des diplômes allant de la licence au doctorat. Le gouvernement béninois soutient que les formations y seront dispensées auront, par ailleurs, vocation à soutenir les chantiers phares du gouvernement. Parmi ces formations, la CIIS entend être un pionnier en matière de développement durable, grâce à des concepts urbains intrinsèques (recyclage, modularité, compacité, densité) conduisant à une politique zéro déchet, un grand pourcentage d’espaces verts, des services de transports intelligents et les énergies renouvelables.

La mise en place de cette CIIS aura des impacts socio-économiques significatifs. Patrice Talon prévoit à l’horizon 2030, environ 130 000 diplômés issus des écoles et universités de la CIIS, ainsi que la création de plus de 190 000 emplois directs et indirects à l’horizon 2030 dont 1/3 au moins d’auto-emplois.

Concrétisés, ces 45 projets du « Bénin révélé », permettront de révéler le potentiel du Bénin resté, selon les termes de de Patrice Talon, inexploité depuis trop longtemps. Le but du programme étant d’« établir un cadre plus propice à l’éclosion des talents et du dynamisme des Béninois de manière à relancer durablement le développement de notre pays », indique le président béninois.  Et d’après lui, le pays dispose des moyens pour concrétiser cela. « La position stratégique du Bénin en Afrique de l’Ouest, son capital humain, sa stabilité politique, ses potentiels et ses patrimoines sont des avantages indiscutables. Il est donc temps de mieux les faire connaître et les exploiter », proclame Patrice Talon. Place à l’action !

Par Beaugas Orain DJOYUM

Cameroun : Tout ce qu’il faut savoir sur la carte Visa Orange Money

(TIC Mag) – Orange Cameroun est la première filiale du groupe français à lancer la carte Orange Money Visa en Afrique francophone. Le premier pays africain ayant lancé cette carte étant le Botswana (ancien lieu de service d’Elisabeth Medou Badang, actuelle DG d’Orange Cameroun, ex-DG d’Orange Botswana). Lors de la cérémonie de lancement le 06 décembre 2016 à Yaoundé en compagnie de Thierry Millet, vice-président des services financiers mobiles du groupe Orange, d’ALBAN Luherne, directeur d’Orange Money du groupe Orange, d’Elisabeth Medou Badang, directrice générale d’Orange Cameroun, Moussa Dao, le directeur d’Orange Money au Cameroun, dans un duo de questions-réponses avec l’humoriste Narcisse Kouakam, a présenté aux invités les spécificités de la nouvelle carte bancaire de l’opérateur télécoms.

Parmi les infos principales, la carte Visa Orange Money va coûter 10 000 F.CFA et les retraits qui s’effectueront dans tous les guichets automatiques de banque (GAB) du Cameroun seront facturés à hauteur de 3% du montant retiré.

Moussa DAO précise que cette carte est davantage nécessaire aux situations d’urgence. D’après lui, en cas d’accident en pleine nuit, l’on aura plus besoin de chercher pendant longtemps pour retirer de l’argent. L’on peut faire un retrait dans n’importe quelle GAB.

Il faut noter qu’il est plus coûteux de retirer de l’argent sur un GAB que d’aller à un point de retrait Orange ou dans une station Total. Par exemple, pour retirer 100 000 francs Cfa dans un GAB, le client paye 300 francs Cfa, alors que dans un point Orange ou dans une station Total, il paye pour le même montant 150 francs Cfa.

Pour le moment la carte Visa Orange Money est fonctionnelle uniquement au Cameroun. L’on ne peut pas encore l’utiliser hors du Cameroun. Aussi, les paiements en ligne via cette carte ne sont pas encore possible. Mais, les détenteurs de la carte peuvent régler leurs achats dans tous les magasins et autres enseignes partenaires d’Orange et équipés d’un terminal électronique de paiement (TPE) VISA.

La directrice générale d’Orange Cameroun considère l’avènement de cette carte Visa Orange Money comme une révolution. « C’est non seulement une réponse concrète aux attentes de nos clients , à qui nous voulons offrir une expérience incomparable, mais c’est aussi la matérialisation de notre ambition d’être un partenaire majeur dans la transformation digitale de notre pays », affirme Elisabeth Medou Badang.


Bon à savoir sur la carte Orange Money VISA

Les officiels présents lors de la cérémonie de lancement de la carte Orange Money Visa

Prix d’achat de la carte Orange Money Visa : 10 000 F.Cfa (paiement en cash dans un point Orange ou débit dans le compte Orange Money du client)

Montant de retrait maximum par jour via le GAB : 2,5 millions francs CFa par tranches de 500 000 F.Cfa

Montant maximal à disposer dans son compte Orange Money : 10 millions de francs Cfa

Commission à prélever par Orange sur les opérations de retrait au GAB : 3%

Frais de commissions maximum à retenir sur chaque opération : 5 000 francs Cfa (pour retrait de 500 000 F.Cfa)

Lieux d’acquisition de la carte : dans tous les points Orange et chez les partenaires agréés.

Les opérations aux GAB

Pour chaque opération effectuée au moyen de la Carte Visa Orange Money, le client doit saisir un code confidentiel encore dénommée « Personal Identification Number » ou Code PIN.

Si le client modifie son code secret MBS ou s’il demande au service client de le réinitiali­ser pour quelle que cause que ce soit, il doit se rendre dans un point de vente équipé du Terminal de Synchronisation pour modifier le Code PIN associé à la Carte Visa Orange Money en procédant à une nouvelle synchronisation. Dans le cas où il ne re-synchronise pas son Code PIN, il ne pourra plus se servir de la Carte Orange Money Visa.

Lorsqu’on a inséré un code incorrect

Le nombre d’essais successifs de composition du Code Confidentiel est limité à trois (03) sur les appareils GAB/DAB ou TPE. A l’issue de trois (03) entrées erronées sur un TPE, la Carte Visa Orange Money est bloquée. Le Client devra se rendre dans un point de vente équipé du terminal de synchro­nisation pour se faire identifier avant déblocage et réinitialisation du code secret de la Carte.

A l’issue de trois entrées erronées sur un GAB/DAB, la carte Visa Orange Money est capturée par l’appareil. Dès lors, elle est réputée perdue et le Client qui souhaite continuer de bénéficier du service Carte Visa Orange Money doit acquérir une nouvelle carte.

La responsabilité d’Orange

Orange ne saurait être tenue responsable de dommages subis par le Client dans le cadre de l’utilisation de la carte que si ces dommages sont directement causés par la faute d’Orange. Les dommages indirects sont ceux qui ne résultent pas exclusivement et directement de la défaillance des prestations d’Orange, les pertes d’exploitation et les préjudices commerciaux. Lorsque la responsabilité d’Orange est retenue, celle-ci sera limitée au montant principal de l’opération débité du compte MBS du Client.

Seules sont recevables par Orange, les oppositions expressément motivées par la perte ou le vol de la Carte, l’utilisation frauduleuse de la Carte ou des données liées à son utilisation.  En cas de réclamation pour vol ou utilisation frauduleuse de la Carte ou des données liées à son utilisation, Orange se réserve le droit de demander la production d’une attestation de dépôt de plainte auprès de la Police Judiciaire.

Le changement de carte

En cas de perte ou de vol de la carte, ou en cas de suspicion d’une utilisation frauduleuse par autrui, le détenteur de la carte peut, à tout moment et à sa propre initiative, désactiver la carte à l’aide du menu disponible sur son mobile. Après avoir renseigné la raison de la désactivation, il valide son choix de désactiver la carte en entrant son code secret. En cas de désactivation, la Carte devient irrémédiablement inutilisable et le client, s’il le souhaite, peut acquérir une nouvelle carte à 10 000 F.Cfa.

En cas de vol de la carte

En cas de perte ou de vol de son téléphone, l’abonné ou le client doit contacter immédiatement le Service Client Orange Money par appel au numéro court 951 pour demander la désacti­vation de sa carte Visa Orange Money, en donnant les informations permettant de l’identifier.

Il devra confirmer son appel par lettre remise contre décharge à Orange dans les vingt-quatre (24) heures ouvrables qui suivent. Orange Cameroun n’est pas responsable de toute déclaration de vol ou de perte par téléphone qui n’émanerait pas du Client.

En cas de contestation sur le moment de la demande de désactivation, celle-ci sera réputée avoir été effectuée par le Client à la date de la demande de désactivation de la Carte, adressée au service client Orange par téléphone ou par écrit contre décharge.

La responsabilité du détenteur de la carte

Le client est responsable de toutes transactions effectuées par sa carte visa Orange Money jusqu’à la réception par Orange de la déclaration de perte ou de vol de sa carte ou de son téléphone, ou jusqu’à la désactivation de la Carte par lui-même.

Après chaque paiement via un TPE ou retrait avec la Carte via un DAB/GAB, le client reçoit un ticket qui matérialise la transaction. Il est également informé par SMS de la bonne exécution de la transaction. En cas de réclamation portant sur une transaction, le client devra se munir du ticket reçu.

Toutes les opérations effectuées par Carte visa Orange Money sont réputées effectuées par le titulaire du compte MBS, dès lors qu’elles sont validées par son code secret, à moins qu’Orange ait reçu du client, une notification de vol ou de perte de son téléphone et/ou de sa carte.

La durée de validité de la carte

Le contrat d’achat de la carte Visa Orange Money est conclu pour une durée de deux (02) ans, correspondant à la durée de validité de la carte. La date d’échéance est indiquée sur la Carte. Avant la date d’échéance de la carte, le client pourra renouveler le contrat d’achat de la carte pour une nouvelle période de deux (02) ans en achetant une nouvelle carte dans un des points de vente dédiés

Les réclamations du client

Le titulaire de la carte Visa Orange Money a la possibilité d’adresser une réclamation à ORANGE, en présentant la facture ou le ticket de l’opération litigieuse. Et cela dans un délai maximum de quatre-vingt-dix (90) jours calendaires à compter de la date de l’opération contestée. Passé ce délai, la réclamation n’est plus prise en charge.

Les informations ou documents, ou leur reproduction, que ORANGE détient et qui sont relatifs aux opérations via la carte sont conservés par ORANGE ·pendant une durée de cinq ans.

Le remboursement en cas d’opération contestée et avérée

Le titulaire de la carte est remboursé, le cas échéant : du montant des débits contestés de bonne foi et justifiés dans les cas de perte et de vol conformément aux conditions conjointement signés entre le client et Orange ; du montant des débits contestés de bonne foi et justifiés, dans les cas de fraude effectuée à distance sans utilisation physique de la Carte ou du téléphone (ceux-ci étant en possession du Client au moment de l’opération frauduleuse).

Dans ce dernier cas, le remboursement intervient dans les meilleurs délais et au plus tard dans un délai de quarante-cinq (45) jours calendaires à partir de la réception de la réclamation écrite du titulaire de la carte.

Ecrit par TIC Mag

Karim Bernoussi (PDG Intelcia) : « On comprend mieux l’Afrique que les boites européennes »

(TIC Mag) – A l’occasion de son passage au Cameroun, le PDG du groupe Intelcia interrogé par TIC Mag revient sur les réalisations de son groupe et sur ses ambitions pour 2017 et 2018.

TIC Mag : Vous venez de célébrer votre première année de présence au Cameroun, dont l’installation a marqué le premier pas en Afrique subsaharienne. Qu’est ce qui a justifié le choix porté sur le Cameroun ?

Karim Bernoussi : Initialement on a voulu s’installer en Afrique subsaharienne pour trois raisons. La première c’est parce que nous avons voulu accéder à un nouveau bassin d’emplois. La deuxième c’est pour être un acteur présent dans plusieurs pays africains pour accompagner les grands donneurs d’ordre panafricains. La troisième raison est économique. C’était pour avoir des coûts de productions réduits. Lorsque nous avons pensé à nous installer, la première exigence était de trouver un partenaire local. Il était important pour nous d’avoir un partenaire fiable. Et le choix du Cameroun a été accéléré lorsque nous avons rencontré notre partenaire avec lequel nous nous sentions en complète confiance. Du coup, fin 2015, nous avons fait l’acquisition de Clienteros qui était la société camerounaise qui commençait à travailler dans ce secteur-là. Et un an après, nous sommes aujourd’hui en 2016 à 650 collaborateurs. Voilà donc le cheminement et la raison pour laquelle nous avons choisi d’investir au Cameroun.

 

TIC Mag : Quelle est la stratégie du groupe pour l’Afrique subsaharienne face à la concurrence qui devient de plus en plus rude ?

K.B : Nous sommes d’abord une entreprise africaine, par rapport aux autres. Et c’est très important. Je pense qu’on comprend mieux l’Afrique que les boites européennes. On a cette proximité qui est naturelle et aujourd’hui on va accélérer notre développement en Afrique subsaharienne pour plusieurs raisons. D’abord, parce que nous voulons être le leader panafricain dans le secteur. Aujourd’hui nous sommes déjà présents au Maroc, au Cameroun, au Sénégal. Demain on va récupérer Madagascar et l’Île Maurice, ce qui fera en tout cinq pays en Afrique.

 

TIC Mag : Cette extension de vos activités va probablement se poursuivre en 2017…

K.B. : Effectivement. Nous allons accélérer en 2017 et 2018 ou ouvrant sur deux autres pays. Nous, nous serons un acteur en Afrique francophone qui sera présent au moins sur sept pays. Donc, c’est très important et cela donne de la valeur à l’entreprise. Cette présence va nous permettre d’accéder à des marchés importants, puisqu’on va avoir des acteurs panafricains qui voudront travailler avec nous parce que nous aurons une présence un peu partout en Afrique. En même temps, il ne faut pas oublier que l’Afrique est porteuse de la croissance de demain. Nous voulons être sur ces marchés là pour pouvoir bénéficier de cette croissance. Et la troisième raison, c’est que nous sommes persuadés que demain, les jeunes africains ne voudront plus travailler en Europe et voudrons rester dans leurs pays. Et le fait de travailler dans des métiers faits à distance grâce aux nouvelles technologies, je pense qu’on pourra apporter aux africains des emplois de qualité et à forte valeur ajoutée.

TIC Mag : Vous avez investi 1,6 milliards de FCFA dans votre filiale camerounaise pour son lancement en 2015. Rendu à la fin 2016, jugez-vous que cet investissement en valait-il la peine ?

K.B: De manière globale, nous sommes plus que satisfaits de notre filiale camerounaise. Satisfait par rapport à notre investissement, satisfait par rapport au retour sur investissement, satisfait par rapport à la qualité des ressources humaines que nous avons trouvé, satisfaits par rapport à nos partenariats avec nos partenaires.

 

TIC Mag : Vous avez évoqué parmi vos priorités l’ancrage local des différentes filiales. Comment est-ce que vous le percevez ?

K.B : Il faudrait que toutes nos filiales soient locales avec un management local. Et pour y arriver, il faut du temps. C’est-à-dire que ce n’est pas quelque chose que nous arriverons à faire en un an, parce que le métier de l’externalisation des services est nouveau dans un certain nombre de pays où nous allons. Du coup, on ne retrouve pas forcément les ressources disponibles. Ainsi, il faut que l’on puisse effectivement former ces personnes et il faut un peu de temps. Le premier objectif que nous avons c’est d’avoir un management local et il faut le faire avec beaucoup de temps et il faut le faire progressivement de telle sorte que le management local ait les mêmes valeurs que le groupe.

TIC Mag : Quelles seront les principales priorités du groupe Intelcia pour les années 2017 et 2018 ?

K.B : Notre principal objectif pour les années 2017 et 2018 c’est de consolider notre croissance qui est déjà forte et il faut la tenir. Donc, c’est un véritable challenge opérationnel, parce que nous devons ouvrir de nouveaux pays, continuer la croissance au Cameroun et on va récupérer, dans le cadre de notre deal avec Altis l’île Maurice et Madagascar, ce qui fera un dispositif de plus de 2000 personnes qu’on récupérera. C’est un challenge que nous allons affronter avec l’ensemble de nos forces.

Propos recueillis par JJT

Gabon : Mahamat Allahou Taher et le Dr Hamadoun I. Touré annoncés à la Table ronde du numérique

(TIC Mag) – Le ministère gabonais de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts organise du 21 au 22 décembre 2016 à l’hôtel Radisson Blu de Libreville la Table ronde du numérique sous le thème : « Comment optimiser le potentiel du numérique au Gabon ? ». Une rencontre qui a pour objectif de réunir les acteurs nationaux et internationaux du secteur, les bailleurs de fonds et les partenaires du Gabon afin qu’ils puissent trouver des solutions et partager des expériences dans le domaine de l’investissement dans le numérique.

En effet, la chute des prix du baril de pétrole impose aux pays africains la recherche d’autres sources de croissance hors pétrole et appellent à une reconsidération de la politique économique nationale. Face à ce constat et à l’impératif de diversification de l’économie, le ministère invite tous ces acteurs clés du numérique aux échanges en vue de formuler des recommandations et décisions qui devront tendre à stimuler la part de l’économie numérique dans l’économie nationale, à court, moyen et long terme.

Il est attendu de cette table ronde du numérique non seulement l’élaboration d’un plan d’actions pour la dynamisation de l’écosystème numérique, mais aussi la création d’un cadre de collaboration entre les acteurs du secteur et l’appropriation du Plan sectoriel Gabon numérique par l’ensemble des acteurs.

Parmi les intervenants et panélistes annoncés, outre les acteurs nationaux du digital, figurent Mahamat Allahou Taher (photo), le ministre tchadien des Postes et Télécommunications et le Dr Hamadoun I. Touré, le secrétaire exécutif de l’Alliance Smart Africa. Le ministre tchadien en charge des TIC partagera l’expérience de son pays avec les participants de cette Table ronde du numérique. L’ancien secrétaire général de l’UIT, le Dr Hamadoun I. Touré, lui, évoquera la stratégie de l’Alliance Smart Africa pour lever des financements qui permettent d’investir dans le digital en Afrique.

Au rang des panels annoncés, les discussions sur les thèmes « Quels mécanismes de financement du secteur de l’Economie numérique », « L’Economie numérique, un enjeu pour le Gabon » ou encore « Quelles ressources humaines pour l’économie numérique ? »

Des thèmes qui laissent croire que le gouvernement gabonais compte sur une contribution significative du secteur de l’économie numérique au PIB national.

Partenariat pour un Gouvernement Ouvert : Un bel exemple de démocratie

(TIC Mag) – Au terme des assises du 4ème sommet mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert qui s’est tenu à Paris les 7, 8 et 9 décembre 2016, l’on peut espérer que les politiques qui nous expliquent que le monde change et qu’il faut s’y adapter auront peut-être à cœur d’essayer ce nouveau mode de gouvernance.

Des débats contradictoires qui permettent de se faire une opinion à l’e-gouvernement produisant de l' »Open Data » avec de l' »Open Source », tout ce dont on a besoin au plan informatique existe déjà. Mais la démocratie participative généralisée est-elle réellement souhaitable ? Il revient à des assemblées de citoyen comme le PGO de le démontrer, aux élus d’y réfléchir, d’en décider et d’évaluer ce qu’il faut changer, ce qu’on doit transformer en profondeur ou ce qu’il suffit de revoir à la marge.

Sur quoi peut déboucher cette coopération internationale ? A-t-elle réellement un avenir ? Sommes-nous en train de réinventer la démocratie où simplement de la revernir ? Les enthousiasmes vont-ils perdurer, s’amplifier ou retomber faute de consensus ou d’avancées significatives et durables ?

C’est encore difficile à dire pour le moment. Il semble que nous en soyons encore au stade de la conception du projet plutôt qu’à celui de son explication ou de sa réalisation.
S’il s’agit d’accroître les contrôles sur les élus, on peut espérer des avancées rapides, même s’il est probable que celles-ci auront leur limites.
S’il s’agit de permettre au citoyen de mieux connaître, de mieux comprendre la décision politique, de réels progrès sont possibles, d’autant que certaines réformes allant dans ce sens sont déjà engagées.
S’il s’agit de mettre un terme à la défiance des populations envers les politiques, seuls des résultats au plan économique semblent en mesure d’y parvenir.
S’il s’agit de remettre en question le droit de l’élu à décider pour d’autres, il est probable que les choses risquent de se compliquer. S’il s’agit de remplacer une démocratie représentative par une démocratie participative en donnant aux populations les moyens d’agir directement dans les processus de décision, il est clair qu’il y a là matière à créer des tensions et des réticences de la part de ceux qui actuellement sont désignés pour cela par le suffrage universel.

Bel exemple de démocratie
Quoi qu’il en soit, ce 4ème sommet du PGO restera une bel exemple de démocratie. Derrière l’idée de gouvernement ouvert, il y a encore pas mal de choses à clarifier. Mais la démonstration que la consultation en direct des populations est possible et positive a été faite. C’est sans doute la leçon que nous retiendrons de cette initiative. Une démarche généreuse, une organisation sans faille, une ambiance à la fois festive et consciencieuse avec beaucoup d’énergie, d’implication, de motivation pour travailler et avancer ensemble.

C’est certainement l’image que nous garderons de cette expérience. Une maturité citoyenne que les gouvernements encouragent avec bienveillance en lui donnant une existence officielle, une visibilité et une légitimité. C’est le genre d’initiative qui nous redonne confiance en nos dirigeants et qui nous pousse à rester optimiste sur l’avenir des sociétés.

Par Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe

Démocratie numérique : les quatre demandes du Sommet mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert

(TIC Mag) – Le 4ème sommet mondial du Partenariat pour un Gouvernement Ouvert s’est tenu à Paris les 7, 8 et 9 décembre 2016. Créé en Septembre 2011 par huit pays fondateurs (Afrique du Sud, Brésil, États-Unis, Indonésie, Mexique, Norvège, Philippines, Royaume-Uni), le PGO compte désormais 70 membres qui seront bientôt rejoints par d’autres nations comme l’Afghanistan, l’Allemagne, le Burkina Faso, la Jamaïque, le Luxembourg, Madagascar, le Maroc, le Pakistan, le Portugal et le Sénégal.

La France a adhéré à cette communauté dès avril 2014 et en assure depuis le 21 septembre 2016 la présidence. C’est à ce titre, qu’elle a organisé ce sommet cette année. M. Jean-Vincent Placé, secrétaire d’Etat auprès du Premier ministre représente le gouvernement français au sein du partenariat.

Les débats citoyens enregistrés lors de ce sommet ont montré une détermination à créer de nouvelles passerelles entre les composantes des sociétés civiles et leurs gouvernements, à réinventer la démocratie pour apporter de nouvelles réponses à la crise de confiance généralisée qui éloigne les dirigeants de leurs populations.

En résumé, nous dirons que ces échanges ont fait ressortir quatre types de demande et un même objectif; celui de donner une meilleure représentativité aux citoyens dans les processus démocratiques qui les concernent.

L’exemplarité des élus
La première de ces demandes est une exigence d’exemplarité. Elle consiste à appliquer aux élus un certain nombre de règles comme : l’obligation de déclaration de leur patrimoine ; la transparence sur le financement de leur campagne électorale ; l’acceptation de principes déontologiques propices à garantir leur intégrité, comme le non cumul et le renouvellement limité des mandats.

La seconde demande porte sur la mise en place de dispositifs efficaces pour contrer les organisations qui cherchent à s’approprier les biens publics. Elle consiste à encourager les gouvernements à adopter des directives contre le blanchiment et la corruption, a lutter contre la fraude et l’évasion fiscale.

Vient ensuite une demande de transparence dans l’exercice du pouvoir, notamment dans les secteurs stratégiques avec un encadrement plus étroit de l’activité des grands groupes de pression, afin de mieux contrôler l’influence et le poids des lobbyistes dans les processus de délibération ; le refus des monopoles privés ; la garantie donnée à la presse d’investigation de pouvoir exercer en toute liberté ; la protection des lanceurs d’alerte dès lors qu’ils agissent de manière désintéressée, au service de l’intérêt général ; un accès facilité et généralisé à l’Internet et à la mise en commun des expériences sur les réseaux sociaux ; la prise en compte des avis exprimés sur les plateformes participatives.

Ces exigences peuvent, pour la plupart, paraître consensuelles. De nombreuses instances de pouvoir en tiennent déjà compte. L’U.E. gère un registre des groupes d’intérêts présents au parlement. Un comité d’éthique se charge de contrôler l’attribution des marchés publics.
En France, 14 000 décideurs publics sont tenus de faire une déclaration de patrimoine et de revenus avant de prendre leur fonction.

Mais, cette demande de transparence dans l’exercice du pouvoir s’accompagne également d’une possibilité pour compléter ou appuyer la démocratie représentative par plus de démocratie participative.

En prenant pour exemple la directive européenne qui permet à une pétition, signée par au moins un million de personnes, de mettre à l’agenda de la commission européenne un sujet qui fait débat, bon nombre de politiciens pensent que le droit des citoyens à participer aux processus de décision est garanti à ceux qui veulent réellement s’impliquer.

A vouloir trop en faire, ils craignent que l’on donne aux acteurs organisés de la société civile, ceux qu’on appelle les corps intermédiaires (les associations, les syndicats, les partis, les lobbys, les médias) les moyens légaux de s’accaparer et de détourner le processus démocratique. Hors, pour ces politiciens : « Ce ne sont pas les citoyens qui font la loi mais les élus  » ; « Ceux qui veulent décider n’ont qu’à se faire élire » ; « La transparence existe autant qu’il est possible, si l’on tient compte du devoir qu’ont les décideurs de garder les secrets (secret des affaires, secret d’Etat, secret des négociations, secret défense, secret industriel, etc.). »

Et l’accès à l’Internet…

Il y a nécessairement pour les élus des exceptions au principe de transparence. D’autres points de vue contradictoires peuvent apparaître du fait du nombre et de l’origine géographique des intervenants.
Ce qui est envisageable dans les pays du Nord peut ne pas l’être pour ceux du Sud où trop peu de gens ont encore accès à l’Internet et aux réseaux sociaux pour s’organiser et s’entraider.
Ce qui est applicable par un Etat peut être difficile à mettre en place au sein d’organisme suppléant les Etats, comme l’Union Européenne avec son conseil, son parlement, sa commission et ses milliers de conseillers.

Les approches peuvent varier et les conflits d’intérêt interférer comme en témoigne M. Augustine Bantar NJAMSNHI à la tête de la délégation des sociétés civiles du Cameroun et de l’alliance panafricaine pour la justice climatique. Fervent défenseur de l’accord de Paris sur le climat, il nous explique tout son intérêt pour ce sommet qui, pour lui, peut être immédiatement utilisé pour s’assurer, par exemple, que les fonds promis lors de la COP21 ont bien été versés et employés comme prévus.

En nous faisant remarquer que le PGO pourrait tout aussi bien servir à autre chose et qu’il fallait y être attentif, il imagine un support permettant aux gouvernements de demander plus aux populations, en terme d’effort à consentir, en contrepartie du fait qu’elles seraient davantage associées à l’action publique.

Il n’est pas certain que cette finalité, envisagée pour le PGO, soit appréciée de tous, ni même qu’il soit recommandé de présenter les choses ainsi, si l’on souhaite obtenir l’engouement des populations au principe du gouvernance ouverte et ne pas douter de ses véritables intentions.

Dans ce contexte, la question des outils numériques peut paraître secondaire, mais fait néanmoins l’objet d’une demande récurrente de la part des débateurs. Comme si les administrations, les médias, les réseaux sociaux, les services de vente en ligne n’avaient pas déjà fait la preuve de la capacité du numérique à gérer les accès à des comptes personnalisés, sécurisés, à centraliser et à remonter la libre expression des personnes d’où qu’elle vienne.

Nous avons déjà depuis bien longtemps tous les outils logiciels nécessaires au passage d’une démocratie représentative à une démocratie participative permettant à chacun de choisir et de se prononcer au cas par cas sur les grands sujets de société qui le concernent.

100 pays présents

Il faut rappeler que plus de 100 pays ont envoyé à Paris des délégations composées de représentants de la société civile, des universitaires, des chercheurs, des innovateurs, des ONG, des associations, des experts, des entrepreneurs, des fonctionnaires, avec une volonté partagée d’exprimer la diversité et le multiculturalisme, de mixer les générations en donnant une place toute particulière aux jeunes et aux femmes.

Lors de la cérémonie d’ouverture, le Président de la République française, M. François Hollande (Photo, crédit photo : Philippe Mingotaud), a rappelé les trois ambitions du PGO. A savoir, élargir la communauté à de nouveaux membres ; contribuer à renouveler « le pacte commun », à produire des réformes qui apportent du concret dans la vie des citoyens ; aider au bon respect des engagements pris par les pays, en prenant comme exemple ceux signés par les Etats présents lors de la COP 21.

Les participants à ce sommet ont cherché à faire le point sur le degré d’avancement des réflexions entamées, pour mieux repartir de l’avant dans leurs propositions.
Des lieux aussi prestigieux que l’hôtel du collectionneur, la salle Pleyel, le Palais de Iena, le Palais de Tokyo, l’Assemblée nationale, le Sénat et la Mairie de Paris ont accueilli un grand nombre de débats, d’ateliers, de tables rondes consacrés aux connaissances, aux apprentissages et aux idées et ce, dans les trois langues officielles du PGO : le français, l’anglais et l’espagnol.

Par Philippe Mingotaud, à Paris

 

Pierre Dandjinou : « L’Afrique devra prendre sa place au sein des autres entités de l’ICANN »

(TIC Mag) – Le vice-président de l’ICANN présente à TIC Mag les défis de l’Afrique après que les Etats-Unis aient accepté de céder en octobre 2016 les fonctions de l’Autorité chargée de la gestion de l’adressage sur Internet (IANA) à une gestion multiacteurs incluant les opérateurs privés, les gouvernements, la société civile. Le point sur le .africa est également effectué dans l’entretien.

TIC Mag : Vous avez été récompensé à Hyderabad lors de l’ICANN57, l’Assemblée générale de l’ICANN qui s’est tenu du 03 au 09 novembre 2016, pour votre travail à l’ICANN. De quoi s’agissait-il ?

Pierre Dandjinou : Il s’agissait d’une reconnaissance par la communauté des acteurs du secteur privé des TIC regroupés au sein d’AFICTA (Africa Information & Communication Technologies Alliance, ndlr), du soutien constant que mon équipe et moi n’avons cessé de prodiguer à leur association. En fait, dans le cadre de la stratégie africaine de l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, ndlr), nous avons pour objectif d’encourager et de promouvoir l’Industrie de l’Internet et plus particulièrement celle des noms de domaines en Afrique. Nous contribuons au renforcement des capacités, par le biais de projets variés tels que l’entreprenariat du DNS, la sécurisation du DNS, les ateliers thématiques, notamment la formation sur les mécanismes de résolution de conflits ou encore les liens entre les noms de domaines, les marques et le droit de propriété intellectuelle.

TIC Mag : Que doit retenir l’Afrique de l’assemblée générale de l’ICANN ?

PD : Beaucoup de choses : d’abord, ICANN 57 a été la première réunion de l’institution depuis son Independence récente (1er Octobre 2016). Le gouvernement américain a donc accepté le plan et la plateforme proposés par la communauté de l’ICANN afin de cesser la supervision par les Etats Unis des fonctions de l’IANA. Désormais, c’est une communauté renforcée qui aidera l’ICANN à remplir ses missions, notamment la coordination des ressources de l’Internet et l’opérationnalisation des fonctions de l’IANA (Attribution des noms de domaine, gestion du DNS, allocation des pools d’adresses IP, gestion de protocoles et du serveur racine). C’est aussi la tenue de la première réunion de type C, plus longue (7 jours) et plus dense !

Pour l’Afrique, qui a d’ailleurs été fortement représentée à Hyderabad (Plus d’une centaine de participants Africains), il s’agit d’abord de retenir l’importance de la participation aux travaux de l’ICANN.  Les Africains ont contribué aux nombreux travaux qui ont précédé le développement du plan de la transition qui a vu les Etats-Unis se dessaisir de la supervision des fonctions de l’IANA (Internet Assigned Numbers Authority, ndlr). Ensuite, l’ICANN post transition sera celui d’une communauté renforcée et l’Afrique se doit de prendre sa part en contribuant aux nouvelles entités à mettre en place (Le PTI ou le CSC), aux groupes de travail au sein des SO et AC.

Ensuite, le travail continue au sein du groupe de travail spécial (workstream 2) qui est entrain de parachever les mécanismes de reddition de compte de l’ICANN. Les Africains devront également retenir les bienfaits, mais également les exigences du modèle multi acteurs qui peut donner de très bons résultats. Il serait alors fortuit pour les Africains de promouvoir ce modèle au niveau national et au sein des différentes communautés intéressées par le développement de l’Internet, notamment les gouvernements, le secteur prive ainsi que la société civile.

TIC Mag : Depuis le 1er octobre 2016, le contrat entre la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) et l’Administration nationale des télécommunications et de l’information (NTIA) du Département du commerce des États‑Unis relatif à l’opération des fonctions de l’Autorité chargée de la gestion de l’adressage sur Internet (IANA), a officiellement expiré. Ce qui a marqué le transfert de la coordination et de la gestion des identificateurs uniques de l’Internet au secteur privé. D’après les membres de l’ICANN, c’est désormais un modèle de gouvernance qui inclut toutes les voix, y compris celle des entreprises, des universités, des experts techniques, de la société civile, des gouvernements et de bien d’autres acteurs de la gestion de ce ces identifiants uniques de l’Internet. Quelle sera la place (ou la voix) de l’Afrique dans ce nouveau modèle de gestion de l’Internet ?

PD : La voix de l’Afrique sera celle qu’elle voudra prendre ! Nous rentrons dans une ère de renforcement de la communauté à laquelle ICANN devra désormais rendre des comptes. Il conviendra donc que chacune des entités comprennent sa mission dans la définition des politiques de l’ICANN. Nous avons le GAC (Government advisory Committee) qui est pour les gouvernements. Nous souhaitions que la plupart des pays Africains y soient représentés. A présent, ils sont une vingtaine de représentants sur les 54 pays du continent. Il faudra espérer que les gouvernements aident le conseil d’administration de l’ICANN à prendre les décisions idoines, qui garantissent les intérêts des uns et des autres.

Mais, l’Afrique devra surtout prendre sa place au sein des autres entités de l’ICANN telles que le conseil d’administration, les organisations de support telles que le GNSO, le RSSAC, le ccNSO. En fait, il conviendra de faire en sorte que le secteur privé africain y trouve son compte et contribue désormais au développement des politiques de l’ICANN. Nous avons encore beaucoup de travail à faire dans ce secteur. Par exemple, peu de juristes africains participent aux travaux de l’ICANN actuellement. Et pourtant, beaucoup d’enjeux de l’ICANN résident au sein de différentes relations contractuelles et la gestion des conflits.

TIC Mag : Parlant de gestion des conflits, où en sommes-nous à ce jour avec la mise en œuvre du .africa ?

PD : Le DotAfrica (.Africa) fait actuellement l’objet de procédures judiciaires suite à la décision prise par un tribunal américain de suspendre la délégation de ce nom de domaine. En gros, deux entités se disputent ce nom de domaine et la résolution du conflit est aux mains de la justice californienne qui est la juridiction de l’endroit où l’ICANN est établi. L’ICANN fait ce qu’il peut pour la résolution de ce conflit dans les meilleurs délais.

TIC Mag : Le contrat entre la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (ICANN) et l’Administration nationale des télécommunications et de l’information (NTIA) du Département du commerce des États‑Unis relatif à l’opération des fonctions de l’Autorité chargée de la gestion de l’adressage sur Internet (IANA), ayant expiré, est-ce encore aux Etats Unis, mieux, à la justice californienne de trancher sur ce litige ?

PD: C’est une bonne question. La question de la juridiction de l’Icann a été longuement discutée lors de la phase préparatoire de la proposition faite par la communauté au NTIA.  Elle fait partie des points en cours de discussion dans le groupe de travail Adhoc (workstream 2) qui déposera son rapport en 2017.

Il faut juste retenir que la juridiction reste la Californie qui continue d’être le headquarter avec deux autres hubs que sont Singapour et Istanbul. Il est question de voir comment d’autres juridictions nationales pourraient être mises à contribution. Mais, on attend les conclusions du groupe de travail pour en savoir plus.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

François Boullete : « Konnect Africa favorisera l’adoption de solutions d’accès au haut débit »

(TIC Mag) – Le directeur Marketing et Développement Commercial chez Eutelsat, au sein de la filiale Broadband for Africa explique à TIC Mag les avantages du satellite par rapport à la fibre optique. Pour lui, du moment où l’Afrique subsaharienne compte plus de 340 millions de personnes installées à plus de 50 km de la fibre optique, il importe d’adopter le satellite. Occasion de donner un aperçu de la présence d’Eutelsat en Afrique.

TIC Mag : Dans un contexte où les pays africains mettent l’accent sur l’infrastructure de la fibre optique, quelle est la place du haut débit par satellite ?

François Boullete : Au cours des dernières années, le développement des infrastructures en fibre optique s’est accéléré en Afrique. Cependant, les coûts associés pour mettre en place ces infrastructures restent assez élevés, leur déploiement s’est donc essentiellement limité aux grandes villes du continent et aux zones les plus peuplées. Ainsi, l’Afrique subsaharienne compte plus de 340 millions de personnes installées à plus de 50 km de la fibre.

C’est pourquoi il est nécessaire de s’appuyer sur plusieurs technologies pour connecter les nombreuses régions encore à l’écart des réseaux terrestres sur ce continent. Dans la société numérique d’aujourd’hui, les satellites permettent ainsi d’offrir de la connectivité à tous, à travers une couverture de tous les territoires.

TIC Mag : Que répondez-vous à ceux qui disent qu’il est plus cher d’investir sur l’infrastructure satellite que sur l’infrastructure de la fibre optique ?

FB : Le coût du déploiement d’une technologie telle que la fibre augmente quand l’on progresse plus vers les zones les moins peuplées. Un nombre significatif de personnes, en particulier dans les zones rurales, ne pourra donc jamais bénéficier de cette technologie, trop chère à mettre en place.

Le rôle complémentaire du satellite est alors plus que jamais pertinent. De par leur large couverture, les satellites offrent naturellement un accès à Internet aux populations situées dans les zones les plus reculées, pour un coût de déploiement égal en tout point du territoire. Dans ces zones, le satellite est économiquement beaucoup plus intéressant.

D’autre part, une nouvelle génération de satellites est en préparation, qui entrera en service en 2020 ou 2021. Ces satellites seront dix fois plus productifs que les actuels et apporteront au consommateur final le même service que la fibre et au même prix.

TIC Mag : Quels sont les offres d’Eutelsat qui montrent qu’il est mieux de choisir le satellite plutôt que la fibre optique ?

FB : On oppose parfois le satellite et les réseaux terrestres, notamment la fibre. Pourtant, ces deux modes de communication se développent de concert depuis des années. L’ambition de la filiale d’Eutelsat, Konnect Africa, est de développer le haut débit par satellite sur le continent africain, en complémentarité d’autres technologies comme la fibre, la 3G et la 4G. Comptant désormais une vingtaine de salariés répartis dans cinq pays d’Afrique et d’Europe, Konnect Africa a en effet pour objectif de figurer au premier rang des fournisseurs de ce type de services de dernière génération, qu’elle propose à ses partenaires africains.

En travaillant main dans la main avec ces derniers, Konnect Africa favorisera l’adoption de solutions d’accès au haut débit de grande qualité, disponibles à des prix abordables pour les particuliers et les entreprises, afin de réduire la fracture numérique sur le continent. L’offre de Konnect Africa s’adapte aux profils et besoins de ses partenaires, en fonction de leur positionnement sur la chaîne de valeur : opérateurs de données, mobiles ou VSAT, fournisseurs d’accès Internet et bouquets de télévision désirant coupler leurs services TV à un service d’accès Internet, etc. Konnect Africa proposera une gamme complète de services allant de la fourniture de capacité satellitaire brute à la celle de solutions de bout en bout.

TIC Mag : Aujourd’hui, comment Eutelsat évalue-t-il sa présence en Afrique ?

FB : Avec près de la moitié de ces satellites au service de l’Afrique, ce continent est à l’épicentre de la couverture d’Eutelsat. Nous sommes présents sur ce continent depuis plus de 15 ans, dans tous les domaines de la communication numérique : que ce soit à travers la télévision, le haut débit, l’accompagnement des organisations humanitaires qui travaillent sur le terrain ou encore à travers des initiatives éducatives destinées à favoriser l’apprentissage des sujets scientifiques auprès des jeunes.

Plus de la moitié des 2 400 chaînes satellites diffusées au total sur l’Afrique subsaharienne sont diffusées par Eutelsat. Nous sommes partenaires des plus grands bouquets d’Afrique subsaharienne (DStv Multichoice, Azam, Crystal, etc.) comme de ceux proposés sur les îles de l’Océan indien (Canal + Overseas, Parabole Réunion). Nous sommes pleinement impliqués sur ce continent, pour proposer des services de télédiffusion, de connectivité et d’accès à Internet.

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum

Beaugas-Orain Djoyum : « Non…, les réseaux sociaux ne sont pas une forme de terrorisme »

(TIC Mag) – Lors du premier Colloque international pluridisciplinaire sur le thème général « Réseaux et médias sociaux en contexte : quels acteurs pour quelles appropriations et quelles significations ? » organisé du 21 au 23 novembre 2016 à Yaoundé à l’hôtel La Falaise et à la salle SITA Bella au Ministère de la Communication, Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général d’ICT Media STRATEGIES, un cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de fourniture de contenus médiatiques spécialisés, a présenté un exposé sur le sujet. Thème de son intervention : « Les ministres camerounais face à la contrainte des réseaux sociaux : discours, enjeux et pratiques ».

D’après Beaugas – Orain Djoyum, ils sont nombreux les ministres camerounais qui ne respectent pas la recommandation du président Paul Biya d’avoir une communication plus offensive sur les réseaux sociaux. Pourtant, une instruction du président de la République qui avait été rappelé aux membres du gouvernement en avril 2016 par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary.

Le chef de l’Etat nous a demandé d’être plus présents sur les réseaux sociaux.Issa TCHIROMA BAKARY

Ces ministres ne sont pas non plus encouragés par certains représentants du peuple et notamment le président de l’Assemblée nationale, Cavaye Yeguié Djibril. Dans son discours d’ouverture de la session parlementaire de novembre 2016, le PAN a assimilé les réseaux sociaux à du terrorisme et les a considéré comme « une arme vouée à la désinformation, pire encore, à l’intoxication et à la manipulation des consciences, semant ainsi la psychose au sein de l’opinion ».

Comment ne pas aussi évoquer, pour le déplorer, cette nouvelle forme de terrorisme, toute aussi insidieuse, qui ces derniers temps, écume le cyberespace ? Je veux parler des réseaux sociaux.Cavaye Yeguié DJIBRIL

Pour le DG de ICT media Strategies, ce discours est de nature à décourager les ministres à mieux communiquer, et en temps réel, sur les réseaux sociaux. Et par là, les incite à désobéir à la recommandation du président de la République. « Non, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, les réseaux sociaux ne sont pas une forme de terrorisme ; Non, Monsieur le Président de l’Assemblée nationale, les réseaux sociaux ne sont pas une arme vouée seulement à la désinformation, à l’intoxication et à la manipulation des consciences. Ils peuvent également être une arme vouée à l’information et à la communication », a déclaré Beaugas-Orain Djoyum.

Prenant l’exemple de la gestion de la communication de crise organisée par le ministère des Transports à la suite du déraillement du train de Camrail, Beaugas-Orain Djoyum constate que le département ministériel a exclu les réseaux sociaux, alors qu’il disposait d’une page Facebook. Pourtant, pendant ce temps, le ministre des Transports, Edgar Alain Mege Ngo’o,  était traité de tous les noms sur les réseaux sociaux pour avoir déclaré au 13h du poste national de la Crtv le vendredi 21 octobre 2016 qu’il n’y avait pas déraillement, alors que les images et vidéos du drame circulaient déjà sur les réseaux sociaux. Pourtant, pense-t-il, le ministère avait une formidable opportunité de communiquer sur les réseaux sociaux afin d’éviter la propagation d’informations erronées.

Deux comptes Facebook, piètre communication

Au sujet de cette catastrophe ferroviaire, le DG d’ICT Media STRATEGIES constate que le dernier message (au 21 novembre 2015) posté sur la page Facebook de ce département ministériel est le message d’au revoir de l’ex chef de la Cellule de communication publié le 08 juin 2016.

C’est trois jours plus tard, qu’une autre page Facebook du ministère des Transports est créée et partage le message de condoléances du président de la République aux victimes et aux familles éprouvées. Probablement, conclût Beaugas, l’administrateur de cette nouvelle page Facebook du ministère n’avait pas les accès du précédent compte.

Les défis

Parmi les défis à relever par les départements ministériels qui ne communiquent pas encore suffisamment sur les réseaux sociaux, Beaugas-Orain Djoyum évoque la nécessité de définir une stratégie de communication digitale sur le web et les réseaux sociaux en particulier ;  la nécessité de former et de recycler les fonctionnaires en charge de la gestion de la communication digitale ; la nécessité de communiquer régulièrement sur les réseaux sociaux (invitation à suivre l’exemple du président Paul Biya sur Facebook et Twitter) et dans les groupes de discussions populaires afin d’éviter la propagation d’informations erronées ; la nécessité pour les ministres d’avoir des comptes et pages personnelles officielles sur les réseaux sociaux, afin de communiquer efficacement (allusion aux ministres qui déclarent qu’ils n’ont pas de comptes sur Facebook et qui l’indiquent dans Cameroon Tribune et sur la Crtv oubliant complètement de communiquer aussi sur Facebook) ou encore la nécessité d’être accompagné par des cabinets spécialisés en Communication digitale. « En tous cas, ICT Media STRATEGIES est disposé à accompagner les départements ministériels qui traînent encore le pas », a lancé Beaugas-Orain Djoyum.

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Le Dg du cabinet ICT Media STRATEGIES a terminé son exposé en proposant d’étendre la notion d’espace public à l’espace virtuel afin que ceux insultent grossièrement des compatriotes sur les réseaux sociaux soient punis par la loi. « Il n’est pas normal qu’un enseignant d’Université, considéré comme influenceur sur Facebook, insulte grossièrement et publiquement la Première dame du Cameroun, Chantal Biya, sur Facebook sans qu’il ne soit inquiété. L’injure et la diffamation sont devenues le sport favori de certains sur les réseaux sociaux. Il y a nécessité de restaurer un minimum de morale et d’éthique sur ces plateformes. Cela s’observe sous d’autres cieux.  Récemment par exemple, certaines communes à Bruxelles ont décidé que proférer des insultes sur Facebook ou Twitter sera désormais punissable par la loi. L’insulteur est passible d’une amende allant de 50 à 350 euros. Cela peut dissuader certains », suggère le Dg d’ICT Media STRATEGIES.

A noter que ce colloque a été organisé par le département des Sciences du langage de l’Université de Yaoundé I sous le co-patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et du ministère de la Communication.

En France, on est bien en train d’inventer la ville du futur

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Le premier forum sur les villes intelligentes organisé par le groupe « Caisse des dépôts » le 21 novembre 2016, à la Cité de la Mode et du Design sur les quais de Seine à Paris, était l’occasion de faire un point sur les avancées de la smart city, en présentant des solutions nouvelles et d’autres plus aguerries. Le sentiment qu’on en garde est qu’on est bien en train d’inventer la ville du futur.

Cela se concrétise actuellement par des solutions de partage, d’échange, d’optimisation des utilisations et de contrôle avec des plateformes informatiques conçues pour les organiser. L’idée que l’on a aujourd’hui de la ville intelligente est d’en faire un lieu où il fait bon vivre, où les habitants bénéficient grâce aux TIC de services de qualité auxquels ils ne pourraient pas prétendre autrement et où tout tend à faire baisser ou à contenir le montant de la dépense publique. Ce n’est qu’une première étape.

Les solutions des « Cols verts »

Lors du forum en effet, de nouvelles formes d’agriculture et d’élevage urbains ont également été exposées. Si l’idée de redonner des droits à la nature en lui libérant de la place en ville n’est pas nouvelle, la diversité des formes qu’elle peut prendre montre la motivation et la créativité de celles et ceux qu’elle intéresse.

Une ville plus verte, plus « durable » avec des initiatives originales comme celles de l’association « Les cols verts » qui propose aux citadins de s’essayer à l’élevage et à l’agriculture.

A l’élevage, avec une formule surprenante de location de poulailler à 9€/mois, sans engagement, comprenant 2 ou 4 poules, une mangeoire, un abreuvoir, du grain en quantité suffisante pour les nourrir le premier mois et une petite formation pour bien aborder sa nouvelle activité. Un service de gardiennage des poules est également prévu, pour compléter ce dispositif, tout au long de l’année.

A l’agriculture, en imaginant des lieux de jardinage parmi les plus insolites, tous les terrains inutilisés en ville se prêtant à l’agriculture urbaine. Les jardins, les terrasses, les balcons, les espaces verts privés et publics, ceux des bâtiments administratifs, des entreprises, des maisons de retraites, etc. sont recherchés pour développer des cultures bio sans phosphates ni pesticides au profit des familles, de la restauration scolaire, de celle du 3ème âge, etc. basée sur une juste répartition de la production entre propriétaire et exploitant du terrain.

Les toits sont d’autant plus adaptés aux cultures urbaines s’ils sont étudiés dès leur conception pour cela. Associées à des techniques comme l’aéroponie (plantations hors-sol permettant de diminuer considérablement leurs besoins en eau), les surfaces libérées, équipées des colonnes de culture appropriées peuvent espérer accroître de façon significative la production au M2 des légumes sélectionnés.

Des constructions « écologiquement responsables »
L’innovation architecturale était particulièrement bien représentée. Elle ne se contente plus de valoriser la place que désormais les citadins consacrent aux végétaux, elle réinvente complètement le paysage urbain avec des projets futuristes comme celui que teste actuellement la très avant-gardiste société « Algohouse ». Son équipe pluridisciplinaire travaille à mettre en place sur les façades des immeubles qu’on lui confie, bien exposées au rayonnement solaire, des panneaux de culture à triple vitrages avec lame d’eau intégrée, utilisant la récupération des eaux pluviales, favorisant une épuration naturelle de l’air et par photosynthèse l’accroissement de micro-algues destinées à l’industrie pharmaceutique et du cosmétique. Un projet typiquement « écologiquement responsable » au service de l’économie, du social et de la recherche scientifique.

La « smart city » n’a pas vocation à rester longtemps un lieu se contentant d’offrir du wifi en libre accès et une vitrine Web équipée de quelques services en e-administration et en e-démocratie. Son avenir est dans la mise place de projets beaucoup plus ambitieux, intégrant les toutes dernières technologies sous toutes leurs formes.

Pour le moment, il ne s’agit que d’une addition de solutions hétéroclites plus ou moins élaborées, plus ou moins utiles, plus ou moins efficaces, mais qui devraient dans un avenir proche trouver leur voie et évoluer vers des projets plus globaux, menés par de grands groupes capables de proposer aux collectivités une offre complète, plus centralisée, une synergie maîtrisée des réseaux et des services aux personnes.

Il est assez facile d’imaginer que des solutions intégrées seront plus à même de convaincre et de remporter des appels d’offre importants. Il est probablement plus vendeur de proposer un réseau routier photovoltaïque si on peut en même temps y connecter l’éclairage de la voirie, la signalétique et le mobilier urbain correspondant.

Une ville qui souhaite intégrer de l’intelligence numérique, pour rendre la vie plus facile et répondre aux nombreux défis auxquels les collectivités vont être confrontées, devra non seulement être connectée, communicante et spécialisée dans les nouvelles technologies, mais aussi s’organiser en reliant l’ensemble de ses équipements à une informatique standardisée à partir des normes et des protocoles les plus performants du moment. Ce sera la seconde étape d’un processus en comportant probablement trois.

La dernière étant qu’à utiliser les mêmes outils, les mêmes services, les mêmes stratégies, on ne pourra empêcher l’uniformisation des « cités du futur » et qu’à défaut de pouvoir se démarquer, on trouvera certainement plus simple, plus économique et plus efficace de fusionner l’intelligence numérique de sa ville dans un système informatique encore plus vaste, encore plus globalisé.

Par Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe


L’auteur de l’article est l’éditeur de la suite logicielle ServoCall et SerVisual Professionnel utilisée pour réaliser des applicatifs permettant d’interroger et d’émuler des périphériques distants. Il a également rédigé un dossier remarqué sur le concept novateur de « Ferme Pilote Urbaine ».

Paris : Ces solutions rassemblées par la Caisse des dépôts pour construire des villes intelligentes

(TIC Mag) – Le groupe « Caisse des dépôts » a organisé le 21 novembre 2016, à la Cité de la Mode et du Design sur les quais de Seine à Paris, le premier forum sur les villes intelligentes. C’était l’occasion de rappeler la volonté qu’a l’Etat français d’encourager et d’accompagner toute initiative contribuant au développement numérique des villes, tout en veillant à ce qu’aucun acteur de la vie économique, culturelle et sociale ne soit oublié ou lésé.

60 exposants y présentaient sur 1000 m2 des solutions innovantes pour rendre la ville plus connectée, plus accueillante, plus facile à vivre et plus « durable ». On y trouvait tout ce à quoi on pouvait s’attendre et même davantage : des entreprises spécialisées dans l’aménagement des territoires en THD (fibre optique) et les opérateurs de téléphonie mobile en charge de le déployer et de fournir aux habitants les outils nécessaires à une large exploitation de ces installations.

On y vit, on y travaille …
Une ville, ce sont d’abord des logements d’habitation à l’année ou saisonnier. S’appuyant sur la « stratégie nationale bascarbone (SNBC) » définit en 2015 par le gouvernement français, des constructeurs de bâtiments vertueux, à base de structure porteuse en bois, faisant la part belle aux énergies renouvelables, présentaient des solutions d’isolation permettant une réduction drastique des consommations énergétiques, mais aussi des astuces originales pour favoriser la pénétration de la lumière naturelle dans les logements afin d’économiser sur les dépenses en électricité.

Comme alternative aux solutions domotiques propriétaires, la société « JEEDOM » présentait sa box multiprotocole permettant de configurer l’automatisation de son logement en ligne. Sa particularité : ne choisir que des équipementiers proposant une API ouverte et des matériels préalablement testés et validés par ses soins.

Aux divers capteurs d’incendie, d’inondation, d’ouverture biométrique des portes et autres automates et régulateurs que l’on trouve désormais dans les logements High Tech viennent s’ajouter les compteurs d’eau, d’électricité et de gaz connectés pour une meilleure maîtrise de ses consommations et une détection plus rapide des postes énergivores.

Une ville, c’est également un lieu où l’on travaille. La ville intelligente se veut plus ouverte aux jeunes entreprises en leur proposant des solutions de « coworking« , c’est à dire de mutualisation des espaces professionnels, de partage des matériels, des services, des savoirs-faire et des expériences. Un concept présenté comme un tremplin pour les entrepreneurs des industries créatives, une opportunité pour elles de baisser sensiblement leurs coûts d’exploitation tout en se regroupant autour d’une communauté de pensée favorisant les partenariats et les grands projets.

On s’y déplace …
Les solutions innovantes liées au transport étaient nombreuses. Nous passerons rapidement sur celles, pourtant très médiatisées, des véhicules sans chauffeur puisque pour le moment aucune d’elles n’est autorisée hors circuit en France. Seuls quelques prototypes, prometteurs mais encore en phase de tests, sont à l’actif du secteur privé.

Nous ne nous attarderons pas sur les installations en vidéosurveillance qui sont déjà très largement répandues en ville et nous n’aborderons le traitement des ordures ménagères que pour signaler de nouveaux conteneurs munis de capteurs déclenchant la collecte des déchets stockés uniquement lorsque le conteneur équipé est plein.

On s’entraide
Avec le tout numérique, il y a un risque, auquel on ne pense pas toujours, de se couper des populations peu habituées aux nouvelles technologies. Des associations comme les « Voisins malins » cherchent sur plusieurs communes en Ile de France à familiariser les populations qui le souhaitent au tout numérique, en les aidant principalement à effectuer leurs démarches administratives sur le Net. Pour elles, manipuler les réseaux sociaux n’implique pas pour autant qu’on soit à l’aise pour utiliser des services publics dématérialisés. Pour ces travailleurs sociaux, ce sont rarement des questions d’équipement, mais le plus souvent des questions d’usage liées à des vecteurs de communication innovants, mais qui visiblement ne sont pas encore adaptés à tous.

Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe

Ville intelligente : En 2017, Cityscoot va proposer la location de 1 000 scooters électriques en libre-service à Paris

(TIC Mag) – Lors du premier forum sur les villes intelligentes organisé par groupe « Caisse des dépôts » le 21 novembre 2016, à la Cité de la Mode et du Design sur les quais de Seine à Paris, la société « Cityscoot » qui propose la location des scooters électriques en libre-service dans Paris intra-muros, sans clé, ni carte, ni borne a présenté son service et marqué les esprits. Une solution connectée audacieuse et bien pensée.

Audacieuse, car un scooter loué peut être laissé n’importe où dans Paris. Bien pensée, car le problème de la recharge des batteries a été judicieusement étudié. Le scooter étant constamment géolocalisé, son emplacement n’apparaît sur le site Web du loueur seulement si sa batterie peut au minimum garantir un trajet de 8 km. En dessous, le service d’entretien des scooters est automatiquement alerté et se déplace pour remplacer la batterie épuisée.

Pour déverrouiller le scooter, il suffit de saisir son identifiant sur l’interface Web du loueur pour recevoir sur son smartphone un code personnel à quatre chiffres, valable 10 minutes, qui faut saisir sur le mini clavier fixé à son guidon. Un casque réglable est disponible sous la selle. Tout est prévu, y compris la formation à la conduite de ceux qui en ressentent le besoin puisqu’une initiation gratuite d’une demi-heure à la conduite, effectuée par un moniteur qualifié sur un petit circuit aménagé en plein centre-ville, est proposée aux adhérents.

cityscoot

Chaque scooter est équipé de capteurs, de chutes, de chocs, de géolocalisation. Le parfait objet connecté. Sa vitesse est bridée à 48 km/heure avec une accélération progressive contrôlée à distance. La société ne communique pas trop sur le nombre et l’emplacement de ces capteurs pour des raisons de sécurité que l’on peut comprendre. Elle prévoit 1 000 scooters en circulation à Paris au cours du 1er trimestre 2017.

Le coût de la location est raisonnable si l’on tient compte de la bonne tenue des véhicules proposés. Elle est facturée 28 cts de la minute avec un tarif dégressif pouvant baisser à 20 cts si vous réservez le scooter par avance. L’assurance est incluse dans le prix. L’inscription est gratuite et le client ne paye le service qu’à l’utilisation.

Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe

Smart City : A Paris, Renault propose aux entreprises un service de location de véhicules électriques entre employés

(TIC Mag) – Le département « Mobility » de la société Renault a proposé lors du premier forum sur les villes intelligentes organisé par groupe « Caisse des dépôts » le 21 novembre 2016, à la Cité de la Mode et du Design sur les quais de Seine à Paris, une solution innovante de location de véhicules. Un service similaire à celui de la société Cityscoot qui propose la location des scooters électriques en libre-service dans Paris intra-muros, sans clé, ni carte, ni borne.

Pour ses véhicules électriques et thermiques, Renault propose cette solution de location uniquement aux entreprises pour le moment. La solution se distingue des offres de location longue durée habituelles par son système d’optimisation des utilisations des véhicules qui fait qu’une voiture n’est plus attribuée à un collaborateur en particulier, mais à un groupe de salariés où chacun peut en fonction des disponibilités en disposer durant les heures de travail, mais également le week-end et les jours fériés.

La réservation se fait sur un site dédié proposé par le constructeur à la société qui fait appel à ses services. Des technologies embarquées comme la lecture de badges, la fermeture des portes, le suivi du kilométrage, l’activation de la géolocalisation, le contrôle du démarrage font de chaque véhicule un produit personnalisable, livrable « Clés en main ».

D’autres solutions de partage des véhicules étaient présentées à ce forum, sous la forme de covoiturage sous toutes ses variantes, location mutualisée de véhicules, location de véhicules personnels avec ou sans chauffeur, etc.

Philips présente le premier éclairage public intelligent
Qui parle véhicule, parle aussi voirie, stationnement, titre de transport, paiement sécurisé, éclairage urbain et vidéosurveillance. La gestion intelligente des places de parkings, du jalonnement dynamique des parcours (guidage et sécurisation vers l’emplacement disponible), du paiement électronique du stationnement sont des problématiques auxquelles les professionnels de la voirie savent aujourd’hui apporter des réponses fiables.

Là encore, les équipementiers n’ont pas manqué d’anticiper tout le potentiel qu’offrent ces nouveaux marchés. La société néerlandaise « Philips » présentait le premier éclairage public intelligent, un lampadaire à leds, équipé d’une puce GPRS capable de transmettre sa position à son interface Web « CityTouch ». Cette interface permet de modifier à tout moment l’intensité de l’éclairage de ces nouveaux lampadaires pour mieux s’adapter aux besoins et aux situations, afin de réaliser de réelles économies d’énergie. Une technologie qui se développe également très rapidement dans les stades et les grandes salles du fait de sa compatibilité avec le protocole DMX, protocole scénique le plus utilisé par les producteurs de spectacles.

Réseaux sociaux : Je communique, donc je suis. Mais, avec quelles conséquences ?

Merveilleuses et édifiantes sont les données disponibles sur la pénétration des réseaux sociaux dans le quotidien des Camerounais ! Malveillante et dangereuse est en revanche l’utilisation qui en est parfois faite ! L’urgence est à la pédagogie des masses et … des élites. La preuve par 9.

1) Le rush. Depuis 2009, les internautes camerounais s’abonnent massivement aux réseaux sociaux. Les statistiques sur le web 2.0, c’est-à-dire le web participatif, en disent long. Selon les informations publiées par le blog histoiresdecm.com, sur environ 2,61 millions de Camerounais actifs sur Internet au premier semestre 2016, on compte plus de 2 millions d’inscrits sur Facebook seulement. Twitter enregistre également de nombreux abonnés au Cameroun.

2) Le prime time. Il a été observé que c’est au lever du jour que s’enflamme la toile : les réseaux sociaux sont davantage utilisés au réveil. Ils détiennent ainsi une bonne longueur d’avance sur la chouette de Minerve qui ne prendrait son envol qu’au crépuscule. Pendant le reste de la journée, c’est sur Twitter que l’on observe alors un grand déploiement des utilisateurs actifs d’Internet au Cameroun.

3) Les accros. La tranche des 25 à 35 ans est la plus nombreuse à avoir des identifiants personnels, institutionnels ou parodiques pour lesquels des mots clés sont créés à l’effet de regrouper toutes les   communications thématiques diffusées à longueur de journée sur le réseau d’information. Quand approche la nuit, avec l’avènement des smartphones, l’application Whatsapp est désormais utilisée à 73% par rapport aux SMS chez les Africains qui représentent le 3ème marché mondial de la téléphonie mobile, si l’on en croit les agences Ecofin et Kouaba.

4) Les nouveaux communicants. Cet état des choses est à l’origine du réajustement communicationnel observé dans toutes les franges de la population mondiale. Le Cameroun fait naturellement partie intégrante de ce « village planétaire ». Ces six dernières années, on a noté comme une percée du « journalisme citoyen », avec l’adoption du blogging en webjournalisme par les internautes camerounais. Il ne s’agit point d’une invention fantaisiste de leur part. Que non ! A Multimedia Journalist’ Blog rappelle les origines de ce nouveau genre rédactionnel dans une publication en ligne intitulée « Typologie et Codification du journalisme né du web ». Ce n’est donc un secret pour personne : au Cameroun est née et prospère une génération de blogueurs remarquables.

5) L’irradiation. Ces nouveaux journalistes et communicants de l’espace cybernétique, apôtres, chantres et adeptes du journalisme citoyen, sont à l’origine de campagnes de mobilisation des abonnés des médias sociaux autour des questions de l’heure.

Au travers des fameux  « hashtag » (mots clés), ces campagnes de management des médias sociaux initiées par les bloggeurs camerounais, ont porté depuis 2014 sur des thèmes aussi divers que la lutte contre Boko Haram, le tribalisme : #StopBokoHaram, #StopTribalisme etc. Par la suite, on a vu un déploiement particulier en rapport avec les questions de santé et de sécurité routière comme #StopEbola, #SantePourTous, #StopAuxAccidentsRoutiers, #Eseka.

A l’heure actuelle, les mobilisations en cours tournent autour  de  la  nature  même  des  nouveaux  médias  utilisés  par  la  majorité  des Camerounais. Ainsi, #AuNomDeNosEnfants s’appesantit-il sur la mauvaise utilisation   des réseaux sociaux par certains parents qui y exposent maladroitement les images de leur progéniture.

On comprend dès lors pourquoi les réseaux sociaux s’invitent à tous les débats aujourd’hui au Cameroun. La dernière sortie en date est celle du Président de l’Assemblée Nationale qui, à l’ouverture de la session budgétaire de novembre 2016, a invité, non sans raison, à plus de vigilance et de responsabilité dans l’utilisation des réseaux sociaux. De toute évidence, le Cameroun est de plain-pied dans l’ère cybériste. Notre aspiration légitime et irréversible à la modernisation et à l’émergence nous y oblige.

6) Le bel exemple. Les derniers traitements de l’information sur les  réseaux sociaux dans la presse camerounaise viennent légitimer la campagne #JeBlogueDoncJeSuis en cours, dans le but de sensibiliser et rééduquer au bon usage des réseaux sociaux au Cameroun. Cette campagne s’inscrit en droite ligne du Message du CHEF DE L’ ETAT à la Jeunesse le 10 février 2016.

En effet, faisant mention de cette « génération Android », il a appelé les institutions publiques et privées à s’arrimer à l’économie numérique pour promouvoir et hâter le développement du Cameroun, en indiquant que « pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique », avant d’inviter « toute la nation à se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine ». Et de conclure : « c’est au prix d’un tel engagement collectif que nous allons gagner le pari d’une transition numérique réussie ».

 Montrant ainsi sa parfaite maîtrise de ce sujet et étalant toute la pertinence de sa vision et de ses choix, le Président Paul BIYA pose les jalons sur le chemin à suivre : « Pour tirer le meilleur parti des opportunités offertes par les TIC, il faut en comprendre les enjeux technologiques et économiques, ainsi que les défis à relever pour les capitaliser».

7) Les dérives. A l’observation générale hélas, la toile est comme envahie par un virus, repue de ces images insoutenables de violence, de sexe, de trahison et même de félonie dont l’effet retour est si retentissant et si éclaboussant pour la source de partage qu’il impacte durablement les vies, marque à vie des passions et détruit la vie des nations. Utilisés à des fins inavouées de mercantilisme ou par ignorance des conséquences néfastes qu’ils peuvent induire, les réseaux sociaux deviennent malveillants, un outil de destruction massive.

Tel s’est séparé de sa compagne parce qu’il a reçu sur son compte facebook, les séquences obscènes des scènes d’amour avec quelque déprédateur de l’ombre. Tel autre est soumis à un chantage permanent de la part d’un adversaire qui menace de « balancer » sur le réseau des réseaux, une image compromettante qui lui serait nécessairement préjudiciable. L’apologie du crime et autres pratiques du même ordre sur ces sites de partage peut être un vecteur de conflit social voire un facteur de déstabilisation…

Il est urgent d’agir. Par la répression ? Pas nécessairement. Par la législation et la réglementation ? Cela va de soi. Par l’éducation ? Ou tout cela à la fois ? C’est certainement la voie.

8) L’effort pédagogique. Ainsi s’est implantée la démocratie au Cameroun. Les dérives d’hier font aujourd’hui place à une « démocratie apaisée ». Les libertés s’épanouissent sur le tombeau béant des pratiques libertaires, libertines et même liberticides d’hier. Par un effort soutenu de pédagogie, de rappel à l’ordre, de sensibilisation, d’éducation, les Camerounais ont appris à exercer leurs libertés, non plus par mimétisme ni par procuration, mais par conviction, en toute responsabilité.

C’est cette méthode éprouvée que nous préconisons ici, pour magnifier le rôle tribunitien de l’Etat et promouvoir cette République exemplaire que le Cameroun aspire à devenir. Etre un exemple, se voir cité en exemple, susciter des vocations sont une noble aspiration dans un monde où, sans conscience, le développement scientifique et technologique n’est que ruine de l’âme et des nations.

9) Le maillage. Fort de ce confort pédagogique, sollicitons les lumières de la didactique, faisons corps avec ses sciences et techniques pour disséminer dans le corps social, le virus du bon usage des réseaux sociaux. De la Maternelle où commence l’ensemencement des signes et des images jusqu’à l’Université où le référencement est à leur  interprétation, leur sublimation ou leur subjugation par la prise en compte des questions d’éthique et de déontologie, en passant par les ordres intermédiaires où l’enseignement se dispense par représentations schématiques, structurales, thématiques.

Au final, des opportunités qu’offrent les Technologies de l’Information et de la Communication (TIC), ne cherchons à tirer que le meilleur.

Je communique, je blogue, donc je suis. C’est bien, j’affirme ma personnalité.

Je communique, je tiens compte et je prends conscience des conséquences de mon acte. C’est encore mieux. J’assume ma responsabilité.

Ensemble, construisons un réseau de partage pour essaimer ce message de responsabilité et de solidarité sociales : #JeBlogueResponsabilité.

Par Joseph LE, *Journaliste Principal Hors Echelle

Minette Libom Li Likeng veut protéger les données privées des Camerounais sur les réseaux sociaux

(TIC Mag) – Le Cameroun abrite depuis le 21 novembre 2016 le premier colloque international pluridisciplinaire sur les réseaux sociaux. Thème général des discussions organisées par le Département des Sciences du langage de l’Université de Yaoundé I : « Réseaux et médias sociaux en contexte : quels acteurs pour quelles appropriations et quelles significations ? ». A l’ouverture de cette rencontre, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a montré qu’il était important d’utiliser les réseaux sociaux.

Un discours qui va à l’encontre de certains dirigeants camerounais qui assimilent les réseaux sociaux au terrorisme. Selon la ministre, « les avantages et bénéfices procurés par les réseaux sociaux sont nombreux, tout autant que les défis à relever pour tirer parti de ses multiples et énormes potentialités ». « Ce colloque vient à point nommé pour fédérer les énergies et mener une réflexion utile à l’essor des réseaux sociaux dans notre pays, et pourquoi pas, servir de contribution à l’essor des réseaux sociaux dans le monde, qui grâce aux TIC, est devenu un village planétaire », indique la ministre des Postes et Télécommunications.

Parmi les premières réflexions, Minette Libom Li Likeng évoque la nécessité de protéger les données privées des utilisateurs camerounais des réseaux sociaux, qui, on le sait, ne sont pas pour la plupart des réseaux sociaux camerounais et encore moins africains. « Le modèle économique qui est celui des principaux acteurs des réseaux sociaux (Facebook, YouTube, WhatsApp, etc.), reposant sur une collecte d’informations à des fins commerciales, incline vers une utilisation des données des utilisateurs en violation de leurs droits de propriété ou sans respect de leur vie privée », affirme la ministre qui estime qu’il est nécessaire de renforcer la confiance des utilisateurs des réseaux sociaux. Pour cela, la ministre indique qu’il est plus que jamais important de renforcer le cadre législatif et réglementaire pour protéger davantage les droits des utilisateurs camerounais du secteur du numérique en général, et des réseaux sociaux en particulier.

Minette Libom Li Likeng signale par ailleurs que le Plan stratégique Cameroun numérique 2020, qui est en train d’être étoffé en ce moment, notamment en ses volets Plan d’action prioritaire pour renforcer sa dimension transversale, préconise une revue des lois sur les communications électroniques, le commerce électronique, la propriété intellectuelle, la cybersécurité et la cybercriminalité au Cameroun, en associant toutes les parties prenantes, afin de les adapter à ce nouvel environnement. Et la ministre d’ajouter que ce Plan stratégique « prévoit également l’élaboration d’une loi pour la protection des données à caractère personnel, en encadrant le processus de collecte, de traitement, de transmission, de stockage et d’usage de telles données, pour lutter contre les atteintes à la vie privée. Le projet de loi y relatif est d’ailleurs déjà en chantier ». Elle explique que la gratuité des services des réseaux sociaux impose en contrepartie une collecte des informations privées qui sont utilisées par les propriétaires de ces réseaux sociaux à des fins commerciales, notamment par le biais de la publicité.

Importance des réseaux sociaux

La ministre Minette Libom Li Likeng a également reconnu lors de l’ouverture de ce colloque que « les réseaux et médias sociaux sont au cœur de l’innovation et apportent une importante valeur ajoutée dans l’écosystème de l’économie numérique ». Même le président de la République, en précurseur, dit-elle, l’a compris en exaltant la « génération Androïd », et en décidant d’offrir 500 000 ordinateurs aux étudiants des universités.

Mais, afin de mieux utiliser les réseaux sociaux, il faut relever le défi de la qualité des infrastructures numériques qui permettront d’avoir une parfaite connexion sur ces réseaux sociaux. A cet effet, Minette Libom li Likeng cite certains projets comme celui de l’extension du réseau national à fibre optique pour porter le linéaire de 8 000 Km à 20 000 km, avec raccordement de tous les chefs-lieux de région, de département et d’arrondissement, des villes portuaires et universitaires ; le projet de construction de deux points d’échange Internet dans les villes de Yaoundé et Douala qui sera être bientôt opérationnel, annonce la ministre. Ce qui permettra aux fournisseurs de services Internet d’échanger du trafic sans emprunter le réseau international, entraînant ainsi une amélioration de la qualité de service et la réduction des charges supportées pour la connectivité internationale.

Ce premier colloque international pluridisciplinaire sur les réseaux sociaux prend fin ce 23 novembre 2016 à Yaoundé est organisé sous le co-patronage du ministère de l’Enseignement supérieur et du ministère de la Communication.

Les réseaux sociaux ont révolutionné le modèle économique qui était jusque-là pratiqué, en mettant à disposition un service gratuit dans sa version de base, en contrepartie d’une collecte d’informations utilisées à des fins commerciales, notamment par le biais de la publicité. Minette Libom Li Likeng
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Libres propos de Minette Libom li Likeng

« Un réseau social désigne un ensemble de personnes réunies par un lien social. À la fin des années 1990, des réseaux sociaux sont apparus sur Internet, réunissant des personnes via des services d’échanges personnalisés, chacun pouvant décider de lire les messages de tel ou tel autre utilisateur.

Du point de vue marketing, le terme de réseaux sociaux désigne généralement l’ensemble des sites internet permettant de se constituer un réseau d’amis ou de connaissances professionnelles et fournissant à leurs membres des outils et interfaces d’interactions, de présentation et de communication. Le succès d’audience des principaux réseaux sociaux en a fait des supports marketing et publicitaires souvent incontournables.

Les réseaux sociaux qui s’appuient sur des plateformes et assurent l’échange et le partage de données (messages, musique, vidéo ou autres) entre des communautés d’utilisateurs, provoquent une explosion de la demande en infrastructures de communications et TIC, du fait de la croissance exponentielle du nombre d’inscrits sur lesdits réseaux ainsi que du volume des données échangées. Ils ont révolutionné le modèle économique qui était jusque-là pratiqué, en mettant à disposition un service gratuit dans sa version de base, en contrepartie d’une collecte d’information utilisée à des fins commerciales, notamment par le biais de la publicité. »

Le Tchad va accueillir le premier Sommet panafricain sur l’économie numérique

(TIC Mag) – Le Tchad va accueillir en 2017 le premier Sommet panafricain sur l’économie numérique et la croissance durable. L’information est du Dr Cissé Kane, le président de la Société civile africaine pour la société de l’information (SCASI), qui a été reçu par le président de la république tchadienne, Idriss Déby Itno, ce vendredi 18 novembre 2016. Le président de la SCASI (photo) indique que le président Idriss Déby Itno a accepté d’accueillir ce sommet en 2017. La date n’est pas encore fixée, mais elle sera annoncée par Mahamat Allahou Taher, le ministre des Postes et des Nouvelles technologies de l’information. L’on annonce déjà la présence probable d’une dizaine de chef d’Etat africains à cette rencontre. C’est ce à quoi travaille à présent la SCASI et le gouvernement tchadien.

C’est en mai 2016 que le président d’ACSIS avait annoncé cet événement. L’idée de ce Sommet est née du constat selon lequel l’Afrique reste le continent qui bénéficie le moins des retombées de l’économie numérique : « Les taux de pénétration d’Internet restent désespérément bas (autour de 20% en moyenne). La construction d’infrastructures de qualité, l’accès au haut débit, les coûts liés aux TIC, la cyber-sécurité… restent des défis majeurs pour l’Afrique. L’économie numérique africaine très florissante (avec un potentiel de croissance de 75%)  est  très  souvent  aux  mains  de multinationales  et  d’actionnaires  qui  ne  laissent  pratiquement  pas  grand-chose à l’Afrique », expliquait alors le Dr Cissé Kane.

Pour espérer changer la donne, la SCASI espère rassembler à ce sommet les décideurs et les acteurs locaux des TIC pour plancher sur trois questions majeures : Comment financer le développement numérique  durable  de  l’Afrique ? Comment faire passer  l’Afrique  du  statut  actuel  de  consommateur  du numérique à celui d’acteur durable des TIC et du numérique ? Et quels sont les axes prioritaires  qui  amènent  les  ressources  numériquesgénérées  par  l’Afrique  à  être  utilisées  en  tant  que  levier  financier  pour  le développement de l’Afrique ?

A en croire le Dr Cissé Kane, « le sommet  aboutira  non  seulement  à  des  solutions  concrètes  de  captage maximal  de  ces  ressources  qui  seront  le  moteur  du  développement  de l’Afrique, mais aussi à l’élaboration d’une vision et d’une stratégie africaine de l’économie numérique à l’ère des Objectifs de développement durable ».

Cameroun : le gouvernement dote les sites de la Can 2016 d’une capacité internet de 2.5 Gbps

(TIC Mag) – Plusieurs départements ministériels sont mis à contribution pour la réussite de la CAN féminine 2016 que le Cameroun accueille dès le 19 novembre 2016. Au ministère des Postes et Télécommunications, Minette Libom li Likeng (photo) affirme que son département ministériel a engagé un important programme d’investissements visant à renforcer des infrastructures, dans le but d’assurer des services de communication de haute qualité tout au long de la compétition sur tous les sites sélectionnés.

Parmi les réalisations du Minpostel, la ministre cite le raccordement à la fibre optique des stades de la compétition (stades omnisports de Yaoundé et de Limbé), des huit stades d’entraînement, des hôtels FINI, SEME, Atlantic Beach, Parliamentarian Flat et des Bureaux CAF et FIFA.

Aussi, le Centre d’excellence de la CAF à Mbankomo a bénéficié d’un câblage en fibre optique, cuivre et dispose désormais du wifi. La fourniture des capacités Internet sur les sites concernés par la Can est à hauteur de 2,5 gigabits par seconde, précise la ministre.

Par ailleurs, le Minpostel cite l’acquisition, l’installation et la mise en service des encodeurs et décodeurs pour la retransmission des matchs et le développement d’une application mobile et d’un site web pour les visiteurs et fans de l’événement.

« Il s’agit la de la réponse de notre département ministériel à la très haute interpellation du Chef de l’Etat, Son Excellence Paul Biya qui, dans son message à la Nation le 31 décembre 2015, instruisait, je cite, « le gouvernement doit accélérer la mise en place des conditions préalables à l’industrialisation de notre pays. Ces conditions indispensables sont (entre autres) le développement des infrastructures de communication et télécommunications. Dans ce dernier domaine, il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’Economie Numérique », cite Minette Libom li Likeng. Elle indique par ailleurs que ces travaux sont réalisés sous la houlette du Premier ministre, Chef du gouvernement et président du COCAN, Philemon Yang.

Cameroun : Le Minpostel présente un site web pour les fans de la CAN féminine 2016

(TIC Mag) – En plus du site web initié il y a quelques mois par le comité d’organisation de la Can féminine 2016, le Cameroun vient de mettre sur pied un second site web consacré aux fans et visiteurs de la grand’messe du football qui commence ce 19 novembre 2016. www.fan-can2016.cm Sur ce site web, les internautes peuvent avoir des informations sur les sites touristiques des villes camerounaises qui accueillent l’événement, leurs hôtels et restaurants, les lieux de détentes et de loisirs, mais aussi sur la localisation des stades, leurs instalations et sur comment prendre un taxi.

D’après la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom li Likeng, ce site web s’inscrit dans le prolongement des actions de communications engagées par l’organisation locale de la CAN et est destinée aux supporters, aux touristes et à tous ceux qui souhaitent connaître le Cameroun dans sa splendeur. « L’objectif de ce projet est de mettre à la disposition des internautes, nationaux ou visiteurs des informations sur le déroulement de la CAN féminine 2016, des informations pratiques et des géo-référencements, en vue de faciliter le séjour des différents acteurs dans les villes de compétition, notamment les délégations des équipes, les supporters, les officiels, les hommes et femmes de médias », précise la ministre.

Le site web a été mis conçu par le Minpostel avec le concours de MG Soft et NUMERIX, ainsi que de cinq étudiants de SUP’PTIC, l’Ecole supérieure des Postes, des Télécommunications et des TIC. Il dispose également d’une application web (Fan-CAN2016) disponible sur Google Play et sur le Mboa Store.

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