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Cameroun : En partenariat avec Konnect Africa, Bloosat commercialise le haut débit de l’Internet par satellite (jusqu’à 20Mbps) à 25 000 F.Cfa par mois

(TIC Mag) – Désormais, les Camerounais peuvent disposer d’une connexion Internet par satellite à des coûts abordables. Avec 100 000 Francs Cfa pour l’installation du kit satellitaire et 25 000 francs Cfa pour l’abonnement mensuel, l’internaute camerounais peut aujourd’hui disposer, partout sur l’ensemble du territoire national, d’une connexion internet haut débit allant jusqu’à 20Mbps et surtout, toujours disponible et dépourvue des problèmes de coupures de la fibre optique.  C’est du moins l’offre que propose l’opérateur camerounais Bloosat qui a lancé ses activités à Douala au Cameroun ce 12 juillet 2017.

Au cours de la cérémonie de lancement de l’opérateur Bloosat à l’hôtel Sawa, suivie d’une séance de démonstration du processus d’installation du kit satellitaire, Franck Fokam, le directeur général de Bloosat, a présenté les avantages de l’offre qu’il propose désormais aux Camerounais.

« Ce qu’on apporte de plus, c’est une couverture 100% du territoire camerounais.  Quelle que soit la zone où vous vous trouvez; que vous soyez en pleine forêt tropicale ou en plein désert, vous avez accès à la connexion Internet Bloosat. En plus, les coûts sont extrêmement bas, les bandes passantes mensuelles se situent à 24 900 francs Cfa par mois. En ce qui concerne l’installation, il peut être installé par même par un enfant de cinq ans. Non, disons de six ans. C’est un système en pointing tools. On n’a pas besoin d’équipement spécifique pour l’installer. Sur notre site web, dans les jours qui viennent, nous allons mettre le processus d’installation. Et l’activation se fait à distance et même avant la fin de l’installation », explique le CEO de Bloosat.

Konnect Africa, c’est l’une des forces majeures de Bloosat. Car l’ambition de Konnect Africa consiste à délocaliser la technologie et les savoirs vers les populations africaines. Même celles qui sont dans les zones rurales. Franck Fokam

Le soutien de Konnect Africa (Eutelsat)

Le nouvel opérateur Internet par satellite indique que le coût de l’installation du kit satelitaire, pour la période de promotion qui a commencé le 12 juillet 2017, est de 99 500 franc CFa. Une fois installé, la connexion est activée et un dispositif sera installé sur le site web de Bloosat pour permettre aux abonnés de consulter de manière aisée et transparente leur niveau de consommation Internet.

Plus encore, rassure, Franck Fokam, la qualité de la connexion Internet sera optimale, car dit-il, Bloosat est partenaire avec l’un des meilleurs acteurs internationaux expert en communication satellitaire. Son nom : Konnect Africa, la filiale d’Eutelsat pour l’Afrique. « C’est l’une des forces majeures de Bloosat, car l’ambition de Konnect Africa consiste à délocaliser la technologie et les savoirs vers les populations africaines. Même celles qui sont dans les zones rurales », affirme Franck Fokam.

Venue soutenir le lancement de ce nouvel opérateur Internet au Cameroun, Viviane Adjado, la Marketing Communications Manager de Konnect Africa, rassure quant au soutien total de Konnect Africa pour la réussite de Bloosat. « Nous sommes venus soutenir notre partenaire de choix. Nous allons les soutenir en apportant plusieurs solutions. Tant au niveau marketing, au niveau commercial qu’au niveau logistique. Nous souhaitons aller où nos autres concurrents ne sont pas allés. Nous allons fournir à Bloosat un accompagnement complet. Tout en nous assurant qu’ils ont la bonne approche en terme de communication et qu’ils ont de meilleures actions commerciales. Nous souhaitons aller beaucoup plus loin et nous assurer que ce n’est pas un soutien pour le lancement d’un service comme les autres, mais qu’il y aura une suite afin d’offrir au peuple camerounais des solutions pour la réduction de la fracture numérique », confie Viviane Adjado à TIC Mag.

Se connecter en 5G sur une distance de 500 m à un Km

La réduction de cette fracture numérique passe par la connexion des populations rurales qui, malheureusement, n’ont pas toujours accès à l’énergie électrique. Bloosat a prévu une solution à ce problème. En effet, ses kits satellitaires peuvent fonctionner à la fois avec l’énergie électrique et l’énergie solaire. « Le Kit Broadband Bloosat consomme 20W par heure. Toutes les quincailleries commercialisent les plaques solaires à des coûts variant de 30 000 à 50 000 F.Cfa qui permettent de faire fonctionner des ampoules de 20W. Donc, ces plaques solaires peuvent faire fonctionner le Kit Bloosat », rassure Franck Fokam.

Au village comme en ville, les abonnés pourront partager leur connexion Internet avec d’autres utilisateurs. D’après les explications du CEO de Bloosat, « l’outil de base permet de mutualiser le signal. Avec un système de diffusion du signal par wifi, vous en trouvez des équipements à des coûts relativement bas (avec 50 000 francs Cfa par exemple), vous pouvez partager la connexion Internet à plusieurs personnes qui peuvent se connecter même en 5G sur une distance de 500 m ou un Km. Cela dépend de l’équipement que vous utilisez pour partager le signal ».

Peut-être demain, le Cameroun fera comme le Ghana en lançant un satellite dans l’espace. Franck Fokam

Pour mieux commercialiser son offre, Bloosat s’est attaché les services de l’opérateur de transfert d’argent Express Union. Grâce au partenariat signé avec cet opérateur, les abonnés auront la possibilité de payer leur facture et leurs forfaits dans toutes les agences d’Express Union. Idem dans les agences de la Société camerounaise d’équipements (SCE), partenaire de Bloosat.

Au-delà de la vente des forfaits Bloosat dans toutes ses agences, la SCE accordera des crédits « à des taux extrêmement minorés » à tous ceux qui ne peuvent pas disposer des 99 500 Francs Cfa nécessaires pour s’offrir le matériel d’installation de Bloosat.

Le Cameroun lancera-t-il son satellite ?

Toujours dans la suite des partenariats, le DG de Bloosat annonce que des discussions sont en cours avec des écoles et instituts de formation tels que SUP’PTIC, l’Université de Dschang et l’UIT de Bandjoun pour des formations diplômantes afin de permettre aux jeunes apprenants d’accéder à ces technologies satellitaires.  « Peut-être demain nous ferons comme le Ghana en lançant un satellite dans l’espace », lance Franck Fokam, tout en souriant.

En tout cas, son offre qui permet de connecter les populations rurales est saluée par les entreprises et professionnels invités à la cérémonie de lancement de Bloosat. Parmi ces invités, Christian Penda Ekoka, Conseiller technique à la Présidence de la République du Cameroun. D’après lui, cette solution rime avec la vision du Chef de l’Etat Paul Biya qui veut assurer le développement du monde rural.

« Avec 25 millions d’habitants dont plus de 80% a moins de 30 ans, les jeunes ne peuvent pas tous se rendre dans les villes. Aujourd’hui, avec les solutions satellitaires et avec les énergies renouvelables, des jeunes gens pourront rester au village en vivant une vie moderne. Car il est difficile de convaincre un jeune à rester au village s’il n’a pas la possibilité de se connecter sur Internet et s’il ne peut pas regarder un match de football sur Internet comme les jeunes de la ville », explique le Conseiller technique tout en suggérant aux promoteurs de cette entreprise d’associer à leur « solution majeure » les principes du développement durable.  En tout cas, les populations de Kolofata, Kerawa, Gado ou encore de Debunsha attendent d’expérimenter cette expérience Internet Bloosat.


Voir la vidéo conférence de presse de lancement de Bloosat

Perturbation d’accès Internet dans plusieurs pays africains suite à la coupure sur le SAT-3 : les dispositions de Gabon Telecom

(Gabon Telecom) – Libreville, le 14 juillet 2017 – Des perturbations sur l’accès internet ont été constatées ces dernières 48 heures dues à la coupure constatée sur le câble sous-marin à fibre optique SAT3.

Ces perturbations ont été constatées au niveau de tous les pays utilisateurs de SAT-3, on cite entre autre : Le Bénin, le Togo, le Gabon,  l’île de la Réunion, et l’Afrique du Sud.

Selon les spécialistes, cette coupure est localisée entre le tronçon Afrique du sud et Lagos au Nigéria sur la partie sud.

Au niveau du Gabon, d’après les responsables de Gabon Telecom, aussitôt la coupure constatée, précisément  le mercredi 12 juillet en fin d’après-midi, l’opérateur a commandé en urgence un secours via le câble ACE qui a été opérationnel deux heures après les constatations des perturbations.

Ce câble ACE, n’a pu assurer au démarrage que 2 Gbps soit 15% de la capacité actuelle de Gabon Telecom sur SAT-3 qui est de 12.5 Gbps.

Dans une seconde phase, 24h après le début des perturbations, Gabon Telecom a commandé un secours supplémentaire de 8 Gbps pour assurer le service.

Pour rappel, en 2016, Gabon Telecom avait lancé avec le consortium SAT-3 un vaste programme de modernisation et d’extension.

En 2016, Gabon Telecom a lancé avec le consortium SAT3 un vaste programme de modernisation et d’extension qui va permettre de multiplier par six la capacité du Gabon sur le câble SAT3 et de le sécuriser par l’Afrique du sud et au nord à partir du Portugal par trois câbles sous-marins

(é) Gabon Telecom

Avec l’appui de l’Etat, le Camerounais Jacques Bonjawo, ancien cadre chez Microsoft, lance le 1er technopole de son pays

Un bâtiment de type R+3 construit sur une superficie de 1 600 m², 150 postes de travail répartis dans une vingtaine de bureaux, quatre salles de conférence, un auditorium, une salle de télémédecine et bien d’autres équipements ; le tout relié au reste du monde grâce à une connexion par fibre optique à très haut débit. Voilà décrit le technopole «Ocean Innovation Center», inauguré le 11 juillet 2017, dans la ville de Kribi, cité balnéaire de la région du Sud-Cameroun, qui abrite deux points d’atterrissements de câbles sous-marins à fibre optique.

 Le coût global de cette infrastructure, la première du genre au Cameroun, est estimé à 607 millions de francs Cfa, dont 155 millions supportés par l’Etat camerounais, à travers le ministère de l’Economie, a-t-on appris officiellement. Le reste des financements a été pourvu par la Joseph Foundation, dont le co-fondateur n’est autre que l’ingénieur camerounais Jacques Bonjawo (photo), ancien Senior Manager chez le géant américain Microsoft, qui est devenu depuis quelques années pionnier dans la promotion de la télémédecine en Afrique, à travers la structure dénommée Genesis Telecare.

Selon son promoteur, le technopole «Ocean Innovation Center» est ouvert aux jeunes camerounais diplômés ou non, mais possédant des aptitudes dans les Tic ; aux entreprises et autres chercheurs.

Cette infrastructure a pour objectifs, apprend-on, de «développer le potentiel créatif des jeunes en permettant leur insertion socio-économique ; mettre en synergie tous les petits créateurs de start-up dans le vaste domaine des Tic ; exploiter les opportunités offertes par l’existant : fibre optique, ressources énergétiques, etc. ; susciter des innovations capables d’être investies de manière optimale dans l’éducation, l’agriculture, la santé, l’administration, la gestion des ressources naturelles, les réseaux sociaux, etc. ; et attirer les investissements étrangers».

Sur une période de 3 ans, «Ocean Innovation Center» ambitionne de former environ 2 400 personnes dans les métiers de l’économie numérique ; créer environ 40 start-up dans le secteur de l’économie numérique ; créer près de 4 000 emplois ; résorber les besoins technologiques locaux ; exporter des services numériques vers les pays de la sous-région tels que le Gabon, le Congo et le Tchad.

«Après avoir vanté l’impact social de la technologie à l’international, après avoir salué les progrès de pays comme l’Inde, le Sénégal, Maurice, la Tunisie en la matière, il m’a semblé, à un moment donné, opportun et fondamental de réaliser des choses concrètes dans mon pays : le Cameroun. Et il y a des potentialités énormes dans ce pays. Le Cameroun déploie des infrastructures large bande, comme la fibre optique qui passe ici à Kribi ; 72% de la population possède un téléphone portable (statistiques de l’UIT qui datent de 2015, le chiffre a certainement augmenté) ; le taux de pénétration d’Internet, d’après des statistiques de l’Internet live Stats, était de 18% en 2016.», soutient Jacques Bonjawo.

Brice R. Mbodiam avec Investir au Cameroun

Moctar Yedaly : « Nous voyons un engouement sans précédent des marques internationales sur le .africa »

(TIC Mag) – Moctar Yedaly, le chef de la Division de la Société de l’information, de l’Infrastructure et de l’Énergie de l’Union africaine, est, d’après Dr. Elham MA Ibrahim, la précédente Commissaire aux Infrastructures et à l’Energie de la Commission de l’Union africaine, celui qui a travaillé sans relâche pendant les huit dernières années pour la mise en place du domaine africain de premier niveau .africa. Ceci en dirigeant l’équipe de travail DotAfrica de l’Union africaine.

Malheureusement, comme le faisait remarquer TIC Mag il y a quelques semaines, ce sont les sociétés étrangères et les grandes marques internationales qui enregistrent le plus leur nom de domaine en .africa.

Après la mise à la disposition au grand public du .africa le 04 juillet 2017, TIC Mag a donc rencontré Moctar Yedaly pour savoir comment les Africains accueillent ce nom de domaine et quelles sont les stratégies mises en place par l’Union africaine pour inciter davantage les Africains à adopter leur nom de domaine .africa. Tout en revenant sur son implication dans l’aboutissement de ce projet de dotAfrica.

TIC Mag : Vous avez été au cœur du très long processus de mise en place du .africa aujourd’hui disponible aux Africains. Comment expliquez-vous votre engagement pour l’aboutissement de ce long processus qui aura duré une dizaine d’année ?

Moctar Yedaly : Simplement le sens du devoir et de la responsabilité envers mon continent. Sur cette question du point Africa, le président Ghanéen avait dit : « Il a des choses qu’un individu ne peut pas avoir. Il y a des choses qu’un pays ne peut pas avoir. Point Africa est une chose qu’un individu ne peut avoir ou qu’un un pays ne peut avoir ».  Cela a été une source d’inspiration.

TIC Mag : À ce jour, comment appréciez-vous le taux d’appropriation de ce .africa par les Africains ?

M.Y. : Contrairement au reste du monde, le point Africa est peu compris par les Africains. Depuis le lancement de ce nom de domaine en mars 2017, nous avons vu un engouement sans précédent de la part des sociétés étrangères et surtout des grandes marques internationales comme Google, Facebook, Microsoft, BMW, etc.. La liste est longue. Plus de 1 000 noms de domaine sont enregistrés sur .africa. Moins de 10% de ces noms de domaine sont en Afrique ou africains.

TIC Mag : Quelles sont donc les stratégies que la Commission de l’Union africaine a mis en place pour encourager les Africains, les institutions et les entreprises exerçant en Afrique à adopter le .africa?

M.Y. : Au vu de la situation que je viens de mentionner, la Commission de l’UA a d’abord mobilisé les gouvernements des Etats membres pour réserver les noms d’importance économique, culturelle et sociale pour le pays avant la mise à la disponibilité générale au public le 4 juillet 2017. Ensuite, le dernier sommet de l’UA a connu le lancement d’une campagne d’explication et de marketing au sein des pays (un ROAD SHOW) qui va durer plus de six mois. Nous devrions rendre compte à ce sujet au même sommet. La Commissaire de l’UA chargée des Infrastructures, des TICs et du Tourisme, S.E. Dr Amani Abou-Zeid, qui a lancé cette campagne pendant le sommet suit de près cette situation.

TIC Mag : Pourquoi l’Union africaine elle-même n’a pas encore redirigé son nom de domaine au.int en au.africa ?

M.Y. : Simplement parce que « AU » est le code pays de l’Australie protégé par la réglementation internationale. Les Australiens ont donné leur accord de principe pour utiliser « au.africa ». Nous devrions engager une procédure auprès de l’ICANN pour finaliser le cas. En attendant « auc.africa » pointe sur au.int.   Ce n’est qu’une question de jours.

TIC Mag : Quand un tiers a enregistré un nom de domaine .africa à la place d’une institution ou d’une entreprise, quelles sont les voies de recours qui se présentent à l’institution pour récupérer son nom de domaine .africa ?

M.Y. : Ce genre de question peut être traité a deux niveaux : premièrement auprès de Registry Africa (ZACR, ndlr) qui est l’opérateur du .africa ; deuxièmement auprès de l’ICANN. Les procédures sont claires et connues de tous. Nous avons pris les précautions pour éviter les cas flagrants. Espérons que tout ira bien.

TIC Mag : DCA avait déposé une plainte au tribunal américain de Californie pour son litige avec la ZACR (South African Central Registry) sur le .africa. On sait que les États-Unis ont déjà marqué leur accord pour céder la gestion de l’Internet. Pourquoi faut-il toujours aller aux États-Unis pour les litiges sur le point africa ?

M.Y. : Cette décision sur l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, ndlr) est assez récente. Pour le moment l’ICANN qui est le responsable de la gestion des ressources critiques de l’Internet est incorporée aux USA en Californie.  Donc, une entité de droit américain. Le débat sur la restructuration de l’ICANN est en cours.

TIC Mag : L’Afrique ne peut-elle pas gérer ce genre de litige sur les noms de domaine .africa à l’avenir ?

M.Y. : Peut-être bien et je l’espère. Mais, ne vaut-t-il pas mieux prévenir que guérir ? Si dès à présent nous réservions les noms auxquels nous avons droit on aura moins de conflits et notre opérateur se concentrerait mieux sur l’exploitation du nom de domaine plutôt que sur la gestion des conflits.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM


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Internet : .com, .org, .sn, .cm, .africa, etc., comprendre ce qu’est un nom de domaine

(TIC Mag) – Il existe deux ressources essentielles sans lesquelles Internet n’aurait pas existé et sans lequel nous ne pourrions pas accéder à cet Internet: l’adresse IP (protocole Internet) et le nom de domaine. Lorsque vous utilisez le World Wide Web (www) ou que vous envoyez un message électronique, vous utilisez un nom de domaine pour le faire. Par exemple, « www.organisation.org » contient le nom de domaine « .org ». De même, l’adresse électronique « [email protected] » contient le domaine « .com ».

Comme il est bien connu, Internet est un réseau d’ordinateurs individuels dans lequel chaque ordinateur doit obtenir un identifiant (parfois unique) qu’on appelle l’adresse « IP ». C’est une série de chiffres alphanumériques que les ordinateurs utilisent pour communiquer entre eux. En quelque sorte leur « annuaire téléphonique ». Ils sont difficiles à utiliser ou même à retenir. C’est pourquoi les noms de domaine ont été introduits comme un équivalent humain des adresses IP. Chaque nom de domaine est cependant associé à une adresse IP spécifique.

Dans le monde numérique, les noms de domaine pourraient également être comparés aux coordonnées de positionnement lorsqu’ils sont combinés avec une infrastructure de télécommunications (c’est-à-dire autoroute de l’information) pour vous permettre de conduire et de naviguer sur Internet vers la destination où sont stockées les informations recherchées.

Un nom de domaine reflète d’abord une identité. Il évoque également une certaine appartenance à une entité ou une communauté géographique, géopolitique, ethnique, linguistique ou culturelle. Lorsque vous utilisez .com (lire – Point com), vous souhaitez probablement être associé à des activités commerciales. Lorsque vous utilisez .int (Point int), vous souhaitez être international, .org – Organisme à but non lucratif, .info, vous êtes susceptible d’être dans le secteur des médias, .eu -vous faites partie de l’Union Européenne ou simplement de l’Europe. Lorsque vous utilisez .mr (Point mr), vous êtes fier d’être associé à la Mauritanie, .ke au Kenya, .za à l’Afrique du sud, .sn au Sénégal, .ga au Gabon, .td au Tchad, .cm au Cameroun etc. Ces derniers sont des noms de domaine de premier niveau attribués par l’ICANN (Internet Corporation for Assigned Names and Numbers) aux pays. L’ICANN est l’Institution mondiale en charge de la gestion et l’attribution des adresses IP et des noms de domaine.

L’utilisateur et le nom de domaine reflètent tous les deux ce à quoi ils sont associés. Un nom de domaine est un véhicule et un outil pour faire partie et contribuer au monde et à l’économie numérique. Un nom de domaine – s’il n’est pas bien géré – pourrait être utilisé pour transmettre des messages inappropriés (xénophobie, racisme, radicalisme) et / ou faire de mauvaises transactions de toutes sortes.

Le nom de domaine est donc un lien entre votre nom et vos activités. Un miroir par lequel vous êtes vu et perçu. Il peut attirer ou éloigner les opportunités d’affaires. Le nom de domaine est votre identité unique sur Internet, votre adresse dans le cyberespace. C’est pourquoi, il est préférable de posséder et de contrôler certains noms de domaine pays de premier niveau comme sn au Sénégal, .ga au Gabon, .td au Tchad ou encore .cm au Cameroun.

Plus encore et surtout les noms de domaine géographiques de premier niveau comme .africa, qui est un patrimoine et un héritage africain commun à tous les Africains. Au risque de voir ces noms de domaine possédés et contrôlés par d’autres personnes qui pourraient en abuser.

Par TIC Mag


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Cameroun : La Francophonie plaide pour le rejet de la surveillance généralisée des échanges numériques

(TIC Mag) – Le séminaire sur les implications et les défis de la refonte de la loi sur les communications électroniques organisé par la représentation Afrique centrale de l’Organisation internationale de la francophonie en partenariat avec le Réseau des parlementaires sur les TIC (Repatic) s’est achevé le 06 juillet 2017 à l’Assemblée nationale à Yaoundé. Une rencontre de deux jours qui avait pour objectif, d’après Boubakar Noumansana, le représentant de la SG de l’OIF, de sensibiliser les parlementaires sur les défis du numérique, car ils seront bientôt amenés à tabler sur la refonte de la loi sur les communications électroniques.

Pour cela, l’OIF a été sollicitée pour apporter sa contribution afin de doter le pays d’un cadre législatif et réglementaire adéquat qui accompagne véritablement le développement du numérique. Des experts de l’Oif ont donc réalisé une étude sur les besoins des acteurs du secteur en faisant ressortir des recommandations à prendre en considération dans la nouvelle loi.

Certaines de ces recommandations ont été présentées en plénière à l’Assemblée nationale. Parmi celles-ci, la protection des données personnelles des citoyens. « Il faut protéger fortement les données personnelles et appuyer le développement de l’Etat sur des architectures décentralisées plutôt que centralisées. Il faut rejeter la surveillance généralisée des échanges numériques et éviter les bases biométriques centralisées. Le problème des données biométriques centralisées est qu’on ne peut pas les effacer sans accord, ce qui peut poser un risque très grave sur les citoyens. Nous essayons de développer en Europe une doctrine de la biométrie à la main des usagers. Des citoyens gardent leurs informations numériques avec elles. C’est une doctrine à mettre en œuvre au niveau mondial », explique aux députés le Pr François Pelegrini, vice-président délégué au numérique de l’Université de Bordeaux et expert commis par l’OIF.

Une stratégie sous-régionale

Aussi, l’OIF préconise les lois qui privilégient l’usage et l’adoption du logiciel libre au sein des administrations et la généralisation des formats ouverts dans les collectivités territoriales. Cela passe aussi par le développement de l’économie locale du logiciel pour répondre aux besoins locaux. Ce qui ne peut se réaliser que par un soutien direct et indirect à la création des entreprises du numérique et facilitant l’accès des PME à la commande publique, prescrit le Pr François Pelegrini.

Plus encore, la définition de la stratégie de souveraineté numérique doit être à l’ordre du jour avec une coopération régionale. La mission du législateur à l’ère du numérique, prescrit l’OIF, est de faire émerger l’intérêt général au-delà des intérêts particuliers. « Il faut repenser les modèles économiques. Les espaces économiques sont mondiaux et conflits d’ordre juridiques sont également mondiaux. La mise en œuvre des cyberlégislations doit se faire dans une logique d’alliance avec ses partenaires les plus proches. Il faut donc une stratégie coordonnée sous-régionale et continentale », recommande le Pr François Pelegrini.

Cybersécurité et capacité de résilience

Les questions de cybersécurité doivent également être prises en compte. La plaidoirie du Pr Abdoullah Cissé, expert en droit numérique du cabinet Carapaces – Stratégies et Conformités, commis par l’OIF : « Nous avons besoin de stratégie de cybersécurité qui prenne en compte les préoccupations de l’ensemble des acteurs. Les universitaires, les professionnels, les entreprises, les acteurs publics, tout le monde doit être impliqué. On parle de cybersécurité pour protéger les institutions et les Etats contre les menaces qui peuvent mettre en péril leur pérennité et leur efficacité. Lorsqu’il y a une attaque, il faut que l’institution puisse réagir, montrer sa capacité de résilience, neutraliser les effets pervers et continuer à travailler. Autrement, cela peut être fatal pour les institutions. »

Présente à ce séminaire, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a indiqué que son département ministériel accordera une attention toute particulière aux différentes recommandations présentées lors de ce séminaire de l’OIF avec les députés du Repatic. Car, d’après elle, ce sera bénéfique pour le Cameroun qui peut, à partir de la transformation numérique, bâtir son émergence.

Pour Minette Libom Li Likeng, « avec une infrastructure large bande à même de soutenir les investissements, avec plus de 12 000 Km de fibre optique, avec près de trois millions d’utilisateurs Internet et un taux de pénétration de téléphonie mobile de 80%, avec une contribution des TIC au PIB de l’ordre de 5% et avec un important capital humain, le Cameroun présente un potentiel incontesté dans ce domaine ». Potentiel à libérer avec l’apport du gouvernement, précise la ministre.

Par TIC Mag

Une nouvelle étape pour l’Afrique numérique [Avis d’expert]

Ce 19 mai 2017, un petit événement a eu lieu dans l’histoire de l’Afrique numérique.

Microsoft s’installe en Afrique 

Un des 5 GAFAMs (Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft), en l’occurrence le dernier nommé, vient d’annoncer la construction prochaine de 2 Data Centers en Afrique du Sud.

Même si une autre entreprise prestigieuse et toujours aussi visionnaire, IBM, avait ouvert la voie en 2016, également en Afrique du Sud, il s’agit assurément d’un nouveau verrou qui vient de sauter dans le développement numérique du continent.

Et sur la carte des Data Centers Microsoft, on aperçoit enfin 2 points sur un continent qui était jusque-là totalement vide.

Ne boudons pas notre plaisir !

Avec 17 % de la population mondiale, l’Afrique possède à ce jour moins de 1% des Data Centers.

Le fait qu’un représentant d’un des 5 leaders emblématiques de l’industrie digitale ait décidé de s’implanter est un évènement d’une grande portée symbolique.

Pourquoi cela est-il important pour les africains ?

Dans un précédent article, j’expliquais que l’Afrique sera peut-être le futur géant numérique.

Grace à son dynamisme démographique et à une « reverse innovation » teintée de méthode « Jugaad », on peut croire au développement d’une industrie informatique africaine, qui sera un des relais économique de ce continent.

Or, à ce jour, si les réseaux sous-marins amènent le débit nécessaire sur les zones côtières, et si certains pays non côtiers font des efforts remarquables pour acheminer jusque dans leur territoire des infrastructures réseaux par voie terrestre, il s’agit uniquement de la première brique de la digitalisation de l’Afrique. Certes, il est déjà révolutionnaire de penser qu’un enfant du Mali en 2017 a désormais potentiellement accès à la même connaissance qu’un enfant américain, et cela donne un formidable message d’espoir sur l’éducation des populations.

Mais à ce stade, une très grande partie de la production informatique consommée sur le territoire africain provient de l’extérieur.

Il manque en effet la deuxième infrastructure majeure, les centres informatiques, qui permettront de développer une industrie numérique locale.

Pourquoi ces géants informatiques vont s’implanter sur le continent africain ?

Pour les clients de Microsoft basés en Afrique, le principal bénéfice de cette installation sur le continent est la diminution de la latence, qui se traduira par de meilleures performances des applications. Si l’on veut donner de plus en plus de services informatiques, avec une bonne « experience » utilisateur, les centièmes de secondes qui seront nécessaires pour traverser les océans seront rédhibitoires.

Le deuxième intérêt sera le respect de la souveraineté des données. Même si l’Afrique est pour le moment moins contraignante sur ce sujet que l’Europe, on a vu comment le vieux continent, échaudé par la violation du « Safe Harbor » en vertu du Patriot Act (qui autorise, entre autres, l’accès des services de sécurité américains aux données stockées sur les serveurs hébergés aux USA)  a interdit le 6 octobre 2015 toute localisation de données privées de citoyens européens en dehors de son territoire.

Cette installation en Afrique donne donc à Microsoft une longueur d’avance face à ses principaux rivaux Google et Amazon Web Services (AWS). Nul doute que ces derniers ne vont pas rester inactifs.

Quelles seront les prochaines étapes ?

Les freins qui subsistent résident principalement dans le déficit de confiance des grands acteurs informatiques à venir stocker leurs données sur le sol africain. L’instabilité politique ou l’absence de cadre législatif sur la protection des données peuvent effectivement faire reculer les décisions d’investissement.

L’industrie numérique étant majoritairement de culture anglo-saxonne (les 5 GAFAMs sont d’ailleurs tous américains), il y a fort à parier que les premières destinations regardées seront les pays d’Afrique anglophones.

L’Afrique du Sud, avec ses 55 millions d’habitants, son PIB de 7000 $/habitant et sa relative stabilité est logiquement la première destination de référence. La zone East Africa et le Nigeria devraient suivre.

L’Afrique francophone, avec un peu moins d’un tiers de la population du continent, va également attirer les investissements. C’est déjà le cas au Maroc ou en Tunisie, la zone UEMOA devrait rapidement emboîter le pas, grâce à son dynamisme économique et démographique.

C’est la raison pour laquelle avec Cap DC, nous avons créé une fédération d’ingénieries locales en Afrique, spécialisées dans la conception et réalisation de Data Centers.

Par Olivier LABBE, directeur général de CAP DC

CAMTEL et GTS-Infotel signent un accord pour l’interconnexion des réseaux fixe/Cdma au Réseau Infotel

Yaoundé, le 04 juillet 2017 (Camtel – GTS Infotel Cameroon SA) – Cameroon Telecommunications (CAMTEL) et GTS-Infotel Cameroon SA ont signé, le 09 Mai 2017 à Yaoundé une convention qui porte sur l’interconnexion entre les réseaux fixe et CDMA de Camtel et le réseau Infotel exploité par GTS-Infotel, permettant ainsi d’introduire une offre complète de solutions de communications mobiles à valeur ajoutée à travers le réseau Internet local, dédiée aux entreprises et administrations.

Basé sur les numéros Infotel (c’est-à-dire les numéros SVA à préfixe 8 du plan national de numérotation), le réseau Infotel est un nouveau réseau virtuel de services de communications numériques entre les plateformes d’application des entreprises (identifiée par leur numéro Infotel), et les usagers connectés via l’appli Mobinawa (identifié par leur numéro mobile).

Le réseau Infotel supporte les communications authentifiées et sécurisées de type conversationnel (Voix/Video/SMS) et transactionnel (SMS/MMS) entre tous ses abonnés (personnes morales et personnes physiques).

A travers cette convention d’interconnexion, les abonnés fixes & CDMA de CAMTEL pourront accéder aux services Voix/SMS à valeur ajoutée des entreprises du réseau Infotel en composant le numéro Infotel dédié au tarif d’accès gratuit ou standard. De même, les employés des Entreprises du réseau Infotel pourront depuis leur terminal mobile connecté, appeler et envoyer des SMS aux abonnés de tous les réseaux (Fixe, CDMA et GSM) à un tarif unique moins cher.

D’après les signataires, il s’agit d’une révolution dans le monde de la téléphonie IP (Internet Protocol). « Je suis particulièrement heureux de signer cette première convention d’interconnexion avec CAMTEL, qui traduit l’intérêt de l’opérateur historique à permettre le développement de nouveaux opérateurs privés locaux licenciés de réseaux, porteurs de projets innovants tel que le nôtre. En effet,  grâce à cet accord, toutes les administrations et entreprises utilisant le réseau Internet de CAMTEL pourront désormais utiliser un numéro Infotel unique associé à nos plateformes cloud d’application pour répondre à tous leurs besoins modernes de communication interne et externe, d’amélioration de l’expérience client et de marketing mobile, tout en réduisant les coûts associés. Il s’agit donc d’une offre de solutions disruptives adaptée à la transformation digitale des Administrations et des Entreprises, conformément aux objectifs visés par le Plan stratégique Cameroun Numérique 2010 élaboré par le Ministère des Postes et des Télécommunications », a affirmé le Dr. Ing. Pierre-François KAMANOU, PDG de GTS-Infotel Cameroon SA (Photo).

Pour sa part, David NKOTO EMANE, le Directeur Général de la Cameroon Telecommunications, a rappelé que « Camtel reste conséquente quant à son ambition de faciliter le développement des initiatives à valeurs ajoutées afin d’améliorer la qualité de l’offre de services télécom dans notre pays ». Avant d’ajouter que « le projet de GTS-Infotel est conforme à l’objectif de l’opérateur historique des télécommunications au Cameroun, de fournir des services innovants à moindre coût, à tous les segments de marché, en veillant par ailleurs à promouvoir l’initiative nationale à travers des PME locales. »

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 A propos de GTS Infotel Cameroun SA

Créée en 2002, GTS-Infotel est le pionnier du développement des services mobiles à valeur ajoutée au Cameroun. D’abord comme premier fournisseur licencié SVA, GTS-Infotel est spécialisée dans la fourniture de solutions SMS à valeur ajoutée sur numéros courts, grâce à l’intégration de sa plateforme SMS Gateway aux 3 réseaux GSM. Disposant d’une licence d’opérateur de réseau SVA depuis 2015, GTS-Infotel est le premier opérateur local privé ayant conçu et développé un nouveau type de réseau virtuel SVA dénommé Réseau Infotel qui se compose de 3 produits de base et tous innovants : l’appli OTT Mobinawa dédiée aux consommateurs connectés pour communiquer gratuitement dans le réseau d’une part et pour accéder aux SVA de contenus d’autre part ; les numéros Infotel associés aux plateformes SVA des startups et des entreprises en cours de transformation numérique ; une plateforme cloud de communications unifiées et de collaboration incluant un standard vocal automatique.

A propos de CAMTEL : 

Société à capitaux publics, Camtel œuvre au développement et à la modernisation des infrastructures et des services des télécommunications au Cameroun. L’entreprise a déployé et exploite actuellement le réseau national en fibre optique (Backbone) long de 11 000 km, les boucles métropolitaines et 3 points d’atterrissement de câbles sous-marins, qui permettent d’offrir des services de transmission, d’Internet très-haut-débit et de téléphonie aux opérateurs télécoms, aux entreprises et aux particuliers. En ce moment, Camtel construit un câble sous-marin entre Kribi et Fortaleza au Brésil. L’objectif avoué est de donner à notre pays, une autonomie affranchie sur la connectivité à l’internationale, pour ce qui est de l’Internet et des communications dans l’ensemble.

(é) Camtel et GTS Infotel Cameroon SA

Cameroun : D’après Camtel, le câble à fibre optique MainOne est à nouveau opérationnel

(TIC Mag) – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun (Camtel) a annoncé ce 04 juillet 2017 que les techniciens du câble sous-marin MainOne ont terminé les travaux de réparation sur le câble sous-marin et que la reprise du trafic sur cette infrastructure est effective.

« Depuis dimanche, 02 juillet 2017, les équipes de l’opérateur de câble sous-marin MainOne commises à la réparation de ce câble sous-marin, endommagé à 3000 km des côtes portugaises, ont achevé avec succès leurs manœuvres de restauration. Dès lors, les services de transmissions ont immédiatement été réactivés et la fourniture de l’Internet est désormais opérationnelle sur ce câble sous-marin dont le point d’atterrissement est situé à Kribi », indique un communiqué du directeur général de Camtel, David Nkoto Emane.

Camtel indique que les raisons de l’incident ayant causé la perturbation des communications électroniques internationales sur MainOne le 18 juin 2017 sont principalement les mouvements tectoniques dans les fonds marins. Mouvements tectoniques ayant entraîné la rupture du câble sous-marin MainOne.

Dans son communiqué, le directeur général de CAMTEL, David Nkoto Emane, tout en se félicitant du succès de cette opération de réparation intervenue avec promptitude, remercie l’ensemble des usagers de l’Internet, les opérateurs de télécommunications ainsi que les pouvoirs publics pour la compréhension dont ils ont su faire preuve durant cet incident.

Il annonce par ailleurs que des mesures urgentes ont été prises par CAMTEL pour minimiser l’impact de cette rupture du câble MainOne sur la qualité du service de l’Internet au Cameroun.

Minette Libom Li Likeng : « Je me propose de mener au cours de l’année 2017 un audit sur la qualité de service offerte par les opérateurs »

(TIC Mag) – Dans l’édition N°007 de Performances des Postes et Télécoms, le magazine du ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun, la ministre des Postes et Télécommunications a accordé une interview à Beaugas-Orain Djoyum où elle présente les grands chantiers de son département ministériel. TIC Mag vous propose des extraits de ce cet entretien.

(…) Performances des Postes et Télécoms : Quels sont les défis à relever pour l’atteinte des objectifs de ce plan Cameroun numérique 2020, d’après-vous ?

Minette Libom Li Likeng : Je tiens tout d’abord à rappeler que le développement de l’économie numérique est une affaire de tous : secteur public, secteur privé, société civile, utilisateurs… Il est vrai que le premier défi réside dans le développement d’une infrastructure large bande en fibre optique maillant le territoire national.

Le gouvernement, à travers mon département ministériel, y travaille au quotidien. L’autre défi est la mobilisation autour de ce programme futuriste, car l’économie numérique n’est pas l’affaire du seul ministère dont j’ai la charge, c’est l’affaire de tous. Vous avez rappelé fort à propos que le plan Cameroun numérique 2020 a été élaboré à la suite de moult concertations interministérielles. Je souhaite que le même engouement qui nous a guidés au moment de l’élaboration de ce document continue à nous animer dans la phase de mise en œuvre du plan d’actions.

Chacun doit jouer pleinement son rôle pour permettre l’émergence de cette société du numérique que nous appelons de tous nos vœux.

PPT : Le président de la République avait en début d’année indiqué qu’il fallait mettre tout en œuvre pour rattraper le retard que le Cameroun accuse en matière technologique. A ce jour, qu’est-ce qui a été fait afin de rattraper ce retard ?

MLLL : Le Plan Cameroun numérique 2020 a en effet été élaboré dans la mouvance du discours du Chef de l’Etat auquel vous faites allusion, afin de traduire dans les faits sa vision de faire du Cameroun un pays numérique en 2020. Cela étant rappelé, je tiens à indiquer que plusieurs chantiers ont été ouverts dans le cadre du développement de l’économie numérique.

A titre d’illustration : L’organisation régulière des rencontres d’échanges entre les différents acteurs de l’économie numérique ; l’organisation à Yaoundé du village du numérique, des premières journées nationales de l’économie numérique, de la première session du Cercle de concertation permanente public-privé du secteur, de la seconde à Douala tout récemment ; Pour ce qui est des infrastructures, le Cameroun a mis en service les câbles sous-marins WACS et NCSCS (Nigeria to Cameroon Submarine Cable System), qui relie le Cameroun au Nigeria ; Le projet de pose d’un câble sous-marin entre le Brésil et le Cameroun est en cours ; Le projet de construction et de mise en service de deux points d’échange (IXP) se trouve en phase terminale ; Les travaux d’extension du backbone national et de construction des boucles optiques urbaines se poursuivent normalement, pour ne citer que ces quelques actions.

Par ailleurs, le Gouvernement à travers le Ministère des Postes et Télécommunications multiplie des actions visant à faire participer activement le secteur privé au développement de l’économie numérique.

PPT : L’on vous a souvent entendu rappeler à l’ordre les opérateurs mobiles sur la qualité de service de télécommunications au Cameroun. A ce jour, comment appréciez-vous la qualité de service de la téléphonie mobile et de la connexion Internet ?

MLLL : La problématique de la qualité de service est récurrente dans le secteur dont j’ai la charge. Le Gouvernement en a fait son cheval de bataille. En l’absence d’une qualité de service acceptable, tous les bénéfices attendus du développement de l’économie numérique sont nuls. Je n’ai de cesse d’interpeller le régulateur, les opérateurs et mes propres collaborateurs sur la nécessité d’assurer et de garantir une qualité de service impeccable dans un monde voulu numérique.

Je préside personnellement des réunions sur cette question et je donne des orientations que je fais suivre par une équipe dédiée. Je me propose d’ailleurs de mener au cours de l’année 2017, un audit sur la qualité de service offerte par les opérateurs … (Lire la suite dans le Magazine Performances des Postes et Télécoms à TELECHARGER en cliquant ici)

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Cameroun : Ericsson présente les cinq résultats clés de son rapport 2017 sur la mobilité

(TIC Mag) – L’équipe d’Ericsson Cameroun SA a présenté le 29 juin 2017 aux médias camerounais son rapport 2017 sur la mobilité dans le monde. Avec les journalistes, Apollinaire Mebenga, Senior Account Manager et Olivier Vandermoten, directeur général, ont commenté les grandes tendances de la mobilité pour les prochaines années ainsi que les principaux résultats de ce rapport. Parmi ces messages de ce rapport, on peut retenir cinq principaux :

  1. Chaque jour, plus d’un million de nouveaux utilisateurs d’internet mobile sont enregistrés

  2. La 4G sera la principale technologie d’accès dans le monde en 2018

  3. Le trafic des données mobiles a augmenté de 70 % entre le 1er trimestre 2016 et le 1er trimestre 2017

  4. L’Afrique a enregistré neuf millions de nouveaux abonnements mobiles au 1er trimestre 2017 avec un total de 985 millions abonnements mobiles

  5. Il y aura 500 millions d’abonnements 5G dans le monde d’ici 2022

L’Afrique du Sud en précurseur de la 5G en Afrique

Parlant de prédictions, le rapport 2017 d’Ericsson sur la mobilité indique que le taux de pénétration de la 5G devrait atteindre 15 % de la population mondiale en 2022. Mais, seulement, le rapport ne présente pas les prédictions du taux de pénétration de la 5G en Afrique à cet horizon 2022. Interrogé sur la question par TIC Mag, Olivier Vandermoten explique qu’il est effectivement un peu plus compliqué de faire une prédiction concernant l’appropriation d’une nouvelle technologie dans chaque région.

« Ce qu’on peut dire c’est que la principale évolution va se retrouver en Europe et en Afrique du Nord. Cette appropriation suit globalement le taux de pénétration de la technologie et le développement économique de chaque sous-région. L’Afrique est tellement disparate en terme de volonté. Pour moi, ce ne serait pas une surprise de voir l’Afrique du Sud démarrer la 5G exactement en même temps que les pays européens. Le second pays en Afrique pourrait bien être le Nigéria. Ensuite, d’autres pays africains vont suivre avec des délais d’un à trois ans », commente Olivier Vandermoten.

Les autres résultats clés du rapport d’Ericsson

5 milliards d’abonnements LTE d’ici fin 2022

 Le trafic de vidéo mobile devrait croître de 50 % par an jusqu’en 2022

Le temps de l’Internet des objets

Source des tableaux : Ericsson

Au Cameroun, le prix de l’innovation SAGE revient au projet LAMA de Divine Dongo, 14 ans

(TIC Mag) – Au terme de la finale nationale de la compétition SAGE (Students for Advanced Global Entrepreneurship) qui s’est tenue le 17 juin 2017 à Yaoundé, la jeune camerounaise Divine Dongo, 14 ans et élève en classe de 2nde A au collège Fleming de Yaoundé,  a remporté le prix de l’innovation avec son projet LAMA. Entendez, Langue Maternelle. Il s’agit en effet d’une application mobile qui facilite l’apprentissage des langues locales camerounaises grâce à des supports audiovisuels. Elle s’adresse aux jeunes, aux Camerounais de la diaspora et à tout citoyen lambda désireux de mieux connaître les bases des langues locales. En quelques clics, l’utilisateur peut apprendre les expressions de base d’une langue locale, de la phonétique à la prononciation.

L’application LAMA est actuellement dans sa version béta et la principale langue disponible est la langue YEMBA parlée par les ressortissants de la Menoua dans la région de l’Ouest Cameroun.  L’application sera en ligne en novembre 2017.

La jeune Divine Dongo rêve d’être une interprète hors pair de sa génération et dans les langues nationales. LAMA se présente donc comme une démonstration du projet de la jeune élève qui veut utiliser les technologies pour parvenir à ses fins et perpétuer les traditions et langues africaines.

La jeune Divine Dongo a été coachée par l’équipe du programme CAYSTI, un centre d’éveil technologique, de développement de la créativité et de promotion de entrepreneuriat social jeune grâce au numérique. « C’est dans ce cadre nous aidons nos apprenants (du secondaire) à concevoir et démarrer un projet viable sur le long terme grâce au numérique, tout en leur donnant les compétences techniques, technologiques ainsi qu’en cultivant l’état d’esprit nécessaires pour réussir ledit projet », explique Arielle KITIO T., la promotrice du centre CAYSTI.

La compétition SAGE a également récompensé deux autres projets de deux autres catégories. La catégorie SEB (Social Enterprise Business) qui récompense un projet ayant un fort impact social a distingué un groupe de jeunes élèves qui ont transformé le Moring en thé et morceaux de savons. Tous transformés manuellement par leurs soins. La catégorie SRB (Socially-Responsible Business) a récompensé le projet OnePavement, un groupe venu du Lycée d’Etoug-Ebé qui propose un projet de création de carreaux à partir de plastiques recyclés.

Tous ces jeunes lauréats sélectionnés par le jury qui a évalué 11 équipes représenteront le Cameroun lors de la finale qui se tiendra du 10-14 août en Ukraine. Car la compétition SAGE se déroule en deux phases : une présélection dans chacun des 23 pays participants et une finale et qui se déroulera en Ukraine en août prochain.

La compétition SAGE (Students for Advanced Global Entrepreneurship), un réseau international dédié à la création de la prochaine génération de chefs d’entreprise dont les innovations et entreprises sociales répondent aux besoins majeurs non satisfaits du monde. 23 pays participent à cette compétition et le Cameroun a rejoint le réseau en 2015. Seulement, l’équipe de CAYSTI et Sage Cameroun dont le représentant est Gilbert Ewehmeh recherchent encore les moyens financiers nécessaires pour que les lauréats puissent représenter le Cameroun en Ukraine en août prochain.

Cyberarnaque : 600 Camerounais escroquent 4 milliards de F.Cfa à 2 700 Américains via Facebook et le FBI débarque à Yaoundé

(TIC Mag) – Depuis le mois de mars 2017, la justice camerounaise est aux trousses de 602 présumés cybercriminels impliqués dans un vaste mouvement d’arnaque via le réseau social Facebook. Pour l’instant, 90 personnes ont déjà été interpellées, principalement dans les villes de Douala, Yaoundé, Bamenda, Buea et Kumba, et leur procès est en cours.

Ce vaste réseau a été mis à nu par le Bureau fédéral d’investigation américain (FBI). En mars 2017, une délégation du FBI a effectué le déplacement de Yaoundé pour remettre aux autorités une liste de 602 Camerounais qui seraient spécialisés dans l’arnaque sur Internet via les réseaux sociaux.  Au total, ces présumés cybercriminels auraient dépouillé leurs victimes que le FBI estime à 2 700 de plus de quatre milliards de F.Cfa. Essentiellement des Américains et des Français.

Sur le mode opératoire, le journal Kalara qui rapporte l’information, explique que certains accusés qui ont plaidé « coupable » ont expliqué qu’ils se servaient de faux profils Facebook sensés appartenir à des personnes de race blanche pour vendre des articles (vêtements, oeuvre d’art, animaux de compagnie, etc.) dont les prix oscillaient entre 30 et 150 euros. Une fois un « client » intéressé, ils lui demandaient de payer les frais d’achat ainsi que les frais d’envoi via  Visa ou MasterCard. Les victimes devaient acheter des cartes visa ou des tickets MasterCard prépayés, les gratter et transférer les codes à l’arnaqueur via Facebook ou via téléphone. Ceux-ci pouvaient ainsi effectuer les retraits dans les guichets automatiques du Cameroun.

Par contre, d’autres personnes interpellées ont plaidé « non coupable », expliquant que si elles sont mêlées à ce procès, c’est par un concours de circonstance qui a joué en leur défaveur et prêté à confusion.

Finalement, dans le cadre du procès qui a actuellement cours au Tribunal de Grande Instance du Mfoundi à Yaoundé, le ministère public a requis la condamnation de tous les accusés, à l’exception de deux, qui ont produit des explications « convaincantes ». Il s’agit de Youmyame Aboubakar, un vendeur de voitures qui a expliqué avoir remis son ordinateur portable pour réparation à Fru Tetanye qui l’aurait ensuite utilisé pour commettre son forfait. Egalement, Ndombe Epoh qui affirme avoir été mis en contact avec un tiers par Fru Tetanye pour changer en espèce des tickets Master Card d’une valeur de 1 500 euros.

Cameroun – Don des 500 000 ordinateurs : La fabrication a démarré chez Sichuan Telecom

(TIC Mag) – Le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur (Minesup) annonce le démarrage de la fabrication des 500 000 ordinateurs promis aux jeunes étudiants par le président Paul Biya le 10 janvier 2016. Selon une annonce de ce département ministériel, le chinois Sichuan Telecom avec qui le ministère camerounais de l’Enseignement supérieur a signé un partenariat pour la fabrication de ces appareils a déjà commencé le processus de fabrication qui devrait durer une semaine.

Selon le communiqué du Minsup,  « la fabrication des 500 000 ordinateurs portables a débuté dans les ateliers de Sichuan Telecommunications Eng. Les 30% de fonds d’Exim Bank sont disponibles… Avec la technologie du prototypage, on fabrique 500 000 ordinateurs en une semaine. Ils seront ensuite acheminés et remis. Les universités procèdent actuellement aux inscriptions biométriques. D’autres ont terminé».

Notons que ces dons du président Paul Biya entrent dans le cadre du projet baptisé « Un étudiant un ordinateur » qui vise à doter chaque étudiant camerounais d’un ordinateur portable dans le but de vulgariser le numérique ainsi que ses usages.

Pour financer ce projet, le gouvernement camerounais a contracté une dette de 75 milliards de F.Cfa (le coût total de l’opération) auprès de la banque chinoise Exim Bank. Entraînant dans la foulée des réactions mitigées au sein de l’opinion camerounaise.

Gabon : Digitech annonce le lancement de la plateforme E-billing

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(TIC Mag) – C’est la toute nouvelle solution numérique développée par la jeune entreprise gabonaise Digitech. E-billing qui a officiellement été lancé le 29 juin 2017 dans la capitale Libreville devrait, selon ses fondateurs Charles Boukinda, Félicien Bikang et Sylvère Boussamba (Photo) fluidifier la chaîne de paiement des consommateurs gabonais tout en assurant la traçabilité de ces opérations.

« Ce n’est pas un nouveau porte-monnaie électronique. C’est un outil de traçabilité qui agrège l’ensemble des solutions de paiement mobile. La sécurité est déjà garantie par la solution de paiement elle-même à travers l’opérateur, qui lui, est assujetti à la réglementation de la Cobac, aux exigences de sécurité avant l’obtention de l’agrément de l’opérateur de mobile money», précise Charles Boukinda.

Avec ce lancement, Digitech entend consolider davantage ses positions sur le marché gabonais des paiements électroniques sécurisés où il fait d’ailleurs office de pionnier. De mémoire, c’est à lui qu’on doit le paiement sécurisé réussi en 2016 des frais d’inscription de plus de 20 000 étudiants gabonais.

Congo Brazza : Des étudiants à l’école du protocole IPV 6

 

(TIC Mag) – En République du Congo, les jeunes développeurs sont invités à se mettre à jour en se familiarisant progressivement à l’utilisation des protocoles IPV6, qui succèdent au protocole IPV 4, bientôt à saturation. C’est dans cette optique que le Campus numérique francophone (CNF) de Brazzaville a organisé les 29 et 30 juin 2017 une séance de sensibilisation des étudiants à l’Internet Protocol version 6.

Selon l’agence Adiac qui révèle l’information, cette session a vu la participation d’une quarantaine d’étudiants issus principalement de l’Institut de gestion de développement économique (Igde), de l’Ecole nationale supérieure polytechnique (Ensp), de la Faculté des sciences et techniques et de l’Ecole supérieure de gestion et d’administration des entreprises (Esgae).

De manière générale, ils ont reçu des notions basiques de l’utilisation de l’IPV6, et sont désormais à même de mettre en ligne du contenu personnel, de gérer les réseaux privés ainsi que de contrôler des appareils ménagers à distance.

A travers cette initiative, le CNF entend encourager les initiatives issues du numérique, qui pour l’instant affichent une croissance assez robuste. « Dans ces temps économiques sombres, les TIC sont déjà un secteur qui fournit la moitié de notre croissance de la productivité, elles peuvent façonner l’économie future. Avec des applications sociales, des innovations peuvent améliorer directement le bien-être des citoyens dans le domaine de la santé, le vieillissement, l’environnement, l’éducation ou la création des villes intelligentes, inclusives et durables », explique Achile Sompa, responsable par intérim du Campus numérique francophone de Brazzaville

Congo Brazza : MTN a débuté le dédommagement de ses abonnés

(TIC Mag) – Au lendemain de la rupture du câble sous-marin à fibre optique WACS aux larges de Pointe-Noire qui avait entraîné de sérieuses perturbations du réseau Internet, la filiale congolaise de l’opérateur MTN avait promis le 27 juin 2017 des dédommagements  pour ses clients. Dans ce sillage, le directeur général de MTN Congo, Djibril Ouattara annonce que cette opération de dédommagement a débuté depuis le 1er juillet 2017.

D’après Djibril Ouattara (Photo), ces dédommagements concernent les clients qui avaient souscrits à un forfait Internet durant la période des perturbations, mais qui n’avaient pas pu consommer. De manière précise, il s’agit des abonnés qui avaient souscrits aux forfaits durant les journées du 09, 11, 14 et 18 juin 2017. Selon MTN, certains d’entre eux ont déjà été remboursés depuis le 1er juillet 2017, et l’opération va se poursuivre dans les jours à venir.

L’opérateur va même un peu plus loin en annonçant que l’opération concerne également les utilisateurs Internet en hors forfait, c’est-à-dire ceux qui n’avaient pas souscrit à un forfait. Selon MTN Congo, durant une semaine, le prix du Mo en hors forfait sera réduit de 50%.

Cameroun : Huawei Marine Networks et China Unicom s’engagent pour la construction du câble sous-marin SAIL commandé par CAMTEL

(TIC Mag) – Le Cameroun poursuit sa politique d’extension et de diversification de ses canaux de fourniture Internet via la fibre optique. Dans cette optique, le consortium SAIL (composé de Camtel, China Unicom et de China Unicom Do Brasil) et l’entreprise chinoise Huawei Marine Networks ont annoncé la signature d’un contrat pour la construction du câble sous-marin à fibre optique transatlantique reliant le Brésil au Cameroun (baptisé South Atlantic Inter Link – SAIL) ce 27 juin 2017. Ce qui marque d’après Huawei Marine Networks le début officiel du projet SAIL.

Selon les prévisions, le réseau câblé SAIL reliera Kribi (au Cameroun) avec une connectivité à Fortaleza (au Brésil) en s’étendant sur 6 000 kilomètres connectant ainsi les continents africain et américain. D’après les termes de l’accord, China Unicom sera responsable de la construction, de l’exploitation et de la maintenance du SAIL, tandis que Huawei Marine Networks proposera des solutions systématiques dont un système de 4 paires de fibres d’une capacité de 32Tbit/s.

Dans un communiqué publié par Huawei Marine Networks ce 28 juin 2017, le directeur général de Camtel, David Nkoto Emane, a déclaré que : «C’est un grand plaisir de s’associer avec China Unicom et Huawei Marine pour la construction du système de câble SAIL. Une fois que le projet sera achevé, le SAIL fournira une nouvelle connectivité internationale, afin de faciliter la demande de bande passante entre l’Afrique et l’Amérique du Sud et va soutenir les économies en plein essor des deux continents”.

Le SAIL sera construit en utilisant la technologie de l’amplificateur optique de pointe pour obtenir une performance et une fiabilité élevées dans la transmission de signaux de canal à longueur d’onde multiples sur plusieurs paires de fibres. Plus encore, les médias chinois indiquent que le système de câbles répétitif de 100G utilisé fournira jusqu’à 32 Tbps de capacité.

Plus grande capacité de transmission

Dans tous les cas, les médias chinois ayant relayé cette information rapportent que ce projet de câble sous-marin a été conçu pour posséder la plus grande capacité de transmission de données entre les continents américain et africain, ainsi que pour fournir des services de télécommunications intercontinentales de haute qualité et fiables sur les deux continents.

Dans le journal chinois en ligne People.cn, Li Chong, le directeur général du Département des affaires internationales de China United Network Communications précise que c’est le tout premier projet dans lequel un opérateur chinois de télécommunications et un fabricant chinois d’équipements travaillent ensemble à l’international sur un projet de capacités industrielles internationales.

Dans un communiqué publié ce 28 juin 2018 à la suite de perturbations enregistrées dans la fourniture de l’Internet au Cameroun depuis quelques jours suite à un incident enregistré sur le câble sous-marin MainOne, la direction générale de Camtel rappelle qu’afin d’apporter une solution définitive à ce genre de perturbations, le Cameroun a entrepris de construire ce câble sous-marin SAIL (South Atlantic Inter-Link) qui sera la première liaison directe par fibre optique entre l’Afrique et le continent Sud-américain.

D’après Camtel, les travaux de pose de ce câble sont accomplis à 40% et la mise en service prévue pour le 3ème trimestre de l’année 2018.

Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara prescrit l’accélération de la dématérialisation du processus de passation des marchés publics

(TIC Mag) – En Côte d’Ivoire, le Conseil des ministres a adopté le 28 juin 2017 une résolution qui porte sur l’accélération de la dématérialisation des procédures de passation des marchés publics. Selon le porte-parole du gouvernement ivoirien Bruno Koné qui fait l’annonce, cette réforme permettra de réduire les coûts, permettre la célérité dans les échanges des données entre les administrations, et aussi, améliorera la transparence dans les procédures et l’absorption des crédits budgétaires. Aussi, cette réforme permettra au gouvernement de réduire les délais de passation des marchés publics à 88 jours, contre 130 actuellement.

D’après Bruno Koné, ce projet de dématérialisation a nécessité la mise œuvre d’une plateforme en deux phases et qui a été confiée aux entreprises ivoiriennes. « La phase 1 met l’accent sur la dématérialisation des procédures impliquant les acteurs de l’administration. La phase 2, dont le lancement interviendra en janvier 2019, intégrera à terme, les acteurs privés, notamment les opérateurs économiques impliqués dans la gestion des marchés publics », explique Bruno Koné.

Concernant la première phase, il ajoute qu’elle se déclinera en trois modules, notamment le « E-marchés-publics », qui intègre la gestion électronique des requêtes adressées à la Direction des Marchés Publics ; le « E-learning », qui permet à tous les acteurs de se former sans se déplacer. Le dernier module est baptisé le « Décisionnel » et son objectif est de générer des tableaux de bord et de rédiger les rapports sur les opérations de passation de marchés publics.

E-commerce : Afrimarket investit un million d’euros pour intensifier sa présence en Afrique

(TIC Mag) – La start-up française Afrimarket annonce un investissement d’un million d’euro, soit environ 656 millions de F.Cfa pour son extension sur le marché du e-commerce africain. Cet argent permettra de développer une plateforme logistique pour le développement de ses activités dans les pays où Afrimarket est déjà présent, notamment en Côte d’Ivoire, au Sénégal, au Bénin et au Cameroun.

Récemment, le groupe s’est implanté au Mali, d’où il entend viser la diaspora. Pour justifier cet investissement, la cofondatrice d’Afrimarket, Rania Belkahia, explique qu’« il faut prendre en compte les contraintes locales, en particulier l’insuffisance et la qualité des infrastructures ».

« On a essayé de résoudre tous les points bloquants, les contraintes liées à la gestion des stocks, l’adressage, par exemple, pour mettre en place une logistique de pointe, que l’on pourrait proposer par la suite à des tiers. Le marché africain a les mêmes exigences de qualité que le reste du monde », ajoute Rania Belkahia.

A travers ces investissements, Afrimarket espère davantage prendre une avance confortable sur ses principaux concurrents que sont Rocket Internet et devancer Amazon qui pourra s’installer prochainement sur le continent. Notons que pour l’instant, Afrimarket est davantage présent en Afrique francophone, où il entend consolider ses positions à travers des partenariats.