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TIC : Le Congo organise ses assises sur le numérique du 23 au 25 novembre 2016

(TIC Mag) – En République du Congo, le ministère en charge de l’Economie numérique annonce la tenue du 23 au 25 novembre 2016 des assises nationales sur le numérique. L’évènement qui se déroulera sous le thème : « L’économie numérique : un levier pour la diversification de l’économie, la compétitivité, l’emploi et la modernisation de l’administration publique au Congo » devrait rassembler tous les acteurs du secteur, les particuliers qui utilisent les TIC au quotidien, ainsi que le gouvernement.

D’après le ministère congolais en charge de l’Economie numérique, l’objectif de ces assises est de sensibiliser sur l’importance que peut avoir le numérique dans le développement pays. Ainsi, des réflexions seront organisées autour des thématiques : « Quel cadre juridique et institutionnel pour assurer un environnement d’affaires attrayant et favorable au déploiement du numérique et quel cadre organisationnel pour le ministère de l’Economie numérique et de la Prospective ? » ; « Comment stimuler l’innovation technologique dans le secteur public et privé ? » ou encore « Comment sécuriser les données dans le cyberespace ? »

Au terme des travaux, les participants devraient proposer une feuille de route au gouvernement, laquelle servira à l’élaboration d’une Stratégie nationale 2017-2021 pour le développement de l’économie numérique dans le pays.

Développer l’esprit d’entreprise pour développer l’Afrique

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L’entreprenariat en Afrique est certainement attrayant, et ceux qui le pratiquent sont honorés et deviennent souvent des sortes de célébrités du jour au lendemain. Mais tout le monde n’est pas un entrepreneur. Tout le monde ne le deviendra pas. Tout le monde n’a pas le courage, la chance, ou  la passion de mettre en œuvre une idée particulière. Mais cela ne signifie pas qu’on ne peut pas devenir entrepreneur – ce dont il est question, c’est de cultiver l’esprit d’innovation.

L’entreprenariat a été un sujet central lors du récent Sommet Africain de l’Innovation (Innovation Africa Summit), qui s’est tenu au Kenya, où il a été question de la façon dont le système d’éducation en Afrique est en train de doter nos étudiants des compétences nécessaires pour un futur emploi. Avec la Quatrième Révolution Industrielle introduisant un nouvel ensemble de compétences essentielles en milieu professionnel, nous avons besoin d’encourager l’esprit d’entreprise chez les jeunes Africains qu’ils puissent appliquer, qu’ils soient employés ou travailleurs indépendants. Et cela commence avec les compétences qu’ils ont acquises dès les premières étapes de leur parcours scolaire. Bien sûr, la technologie joue un rôle important dans ce domaine, en facilitant l’apprentissage immersif pour améliorer les expériences et les résultats scolaires.

Un accent sur les connaissances spécialisées et sur la culture générale

Alors que l’on se concentre surtout sur les compétences des STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques) pour préparer les étudiants à des carrières portées par la technologie numérique et intelligente, il y a un autre domaine tout aussi important sur lequel il faut se concentrer. Souvent, les jeunes ont à la fois le talent et la volonté, mais manquent de compétences essentielles et d’autres compétences de base pour combler le fossé entre l’éducation et le monde professionnel. Il est donc essentiel d’apporter aux étudiants les compétences de base nécessaires dont ils ont besoin pour réussir dans la construction de leurs futures carrières.

Les compétences fondamentales englobent les compétences de base comme la lecture, les mathématiques, parler et écouter ; les capacités de réflexion, dont l’esprit critique, la créativité, la résolution de problèmes et la prise de décision ; les compétences relationnelles telles que la communication, la négociation, le leadership et la collaboration ; ainsi que les qualités personnelles telles que l’estime de soi, la gestion du temps et le sens de la responsabilité.

La promotion de « l’intrapreneur »

Le développement de ces compétences encourage un esprit qui va au-delà des connaissances académiques. Ces compétences ouvrent la voie à un état d’esprit entrepreneurial  – parce qu’être un entrepreneur c’est beaucoup plus que démarrer une entreprise basée sur le savoir-faire technique. Au contraire, cela implique des façons  novatrices de penser pour créer de nouveaux produits, de nouveaux marchés et de nouvelles idées en toutes circonstances.

Détenir de telles compétences ouvre d’innombrables possibilités pour les jeunes demandeurs d’emploi, au lieu de les voir démarrer leur activité en réaction à l’impossibilité de trouver un emploi. Dotés d’une compréhension de soi et des autres, et d’un esprit  d’innovateur, leurs chances de trouver un emploi sont plus élevées – en particulier dans les entreprises qui tentent de faire bouger les lignes et de remettre en cause le statu quo. Ce concept relativement nouveau est connu sous le nom « d’intrapreneuriat ». Il met l’accent sur les employés qui ont de nombreux attributs entrepreneuriaux mais peuvent travailler au sein de l’infrastructure existante d’une entreprise pour résoudre des problèmes spécifiques.

Commencer comme un intrapreneur est moins risqué pour un nouveau diplômé que de démarrer une nouvelle entreprise à partir de zéro et d’être confronté à la bureaucratie qui va avec. Ceux qui le font ont également la possibilité d’acquérir de l’expérience au sein d’un groupe de gens talentueux, avec des ressources déjà en place. Et en temps voulu, ils pourraient utiliser cette expérience pour mettre leurs idées à grande échelle ou même de lancer leurs propres start-ups. Ces start-up ont plus de chances de réussir, en étant fondées sur la recherche de solutions réelles plutôt que d’être simplement considérées comme une source de revenus.

Un besoin de réflexion sur l’esprit d’entreprise

Partout en Afrique, nous avons besoin de réflexion sur l’esprit d’entreprise au sein des gouvernements, dans les secteurs à but non lucratif et privé, pour trouver des solutions aux problèmes auxquels le continent doit faire face. Cela est très lié à l’essor de l’intrapreneur, qui est entraîné en partie par une jeune main-d’œuvre inquiète, désireuse d’avoir un impact réel sur le travail qu’elle effectue. Plusieurs organisations dans le monde ont déjà pris cela à cœur et ont des programmes formels en place pour encourager leurs employés à créer de nouveaux projets et des rôles au sein de leurs emplois existants. Il est particulièrement important que davantage d’organisations commencent à penser de cette façon afin d’attirer les jeunes talents qui apprécient la liberté d’innover sans les contraintes de l’entreprise.

Pour surmonter le double défi de la lutte contre le chômage et encourager l’innovation pour résoudre les problèmes particuliers de l’Afrique, nous devons créer des penseurs entreprenants qui ont les compétences et le leadership pour faire croître les économies et faire émerger une nouvelle industrie. Qu’ils le fassent eux-mêmes ou au sein d’une organisation plus importante est sans importance. Ce qui est important c’est de s’assurer qu’ils possèdent à la fois les compétences de base et les compétences techniques dont ils ont besoin, pour leur permettre de prendre la responsabilité de leurs carrières et au profit du continent. Si nous ne nous concentrons pas sur les entrepreneurs et les intrapreneurs, en commençant dès l’école, nous ne faciliterons ni la bonne façon de penser ni l’innovation pour nous assurer le progrès.

Par Lutz Ziob, Doyen de 4Afrika Academy chez Microsoft

MTN Cameroon va accompagner la transformation numérique de 20 000 PME camerounaises

(TIC Mag) – Un smartphone compatible 4G, 10 000 francs Cfa de crédit mensuel pendant un an, un site web créé, un nom de domaine offert, un hébergement et une messagerie professionnelle et de nombreux autres avantages offerts. Tout cela à 11 700 Francs Cfa seulement par mois, soit 140 000 Francs Cfa l’année.  C’est ce que la filiale camerounaise de l’opérateur sud-africain MTN s’engage à offrir à 20 000 PME camerounaises nouvellement créées. Un protocole d’entente dans ce sens a été signé le 11 novembre 2016 avec l’Agence de promotion des petites et moyennes entreprises (Apme) du Cameroun qui subventionnera une partie de ces produits et services.

Cet accord prévoit l’accompagnement par MTN de l’arrimage de 20 000 Pme exerçant au Cameroun depuis 2012 aux standards technologiques modernes via son expertise en matière de Technologie de l’information et de la communication (TIC). D’après l’opérateur MTN, cette initiative s’inscrit dans la suite du processus de numérisation des PME qui a été entamée il y a un an déjà, en partenariat avec l’APME.

« Les Pme concernées vont bénéficier d’un pack mettant à leur disposition un site web, des adresses électroniques professionnelles et des facilités d’accès à internet, en plus de la téléphonie mobile… En plus du pack, les entreprises bénéficieront de produits permettant une meilleure gestion des finances, de la clientèle ou du personnel. Elles auront en outre accès à une équipe d’assistance de MTN dans les bureaux de l’Apme à travers les 10 régions du Cameroun », explique Philisiwe Sibiya, la directrice générale de MTN Cameroon.

Selon les termes de l’accord, en contrepartie l’APME devra financer à hauteur de 50% toutes les solutions offertes par MTN Cameroun. L’objectif, selon Jean Marie Louis BADGA, le directeur général de l’APME, étant de « faire que toutes les PME qui participeront à ce programme deviennent des leaders dans leurs secteurs d’activités respectifs en valorisant ce Cameroun productif que nous entrevoyons tous ».

Pour le directeur général de MTN Business, Georges Mpoudi, ce partenariat démontre la citoyenneté de MTN Cameroon. « La vision de Mtn Business c’est d’être le partenaire stratégique pour les PME et pour tout le marché entrepreneurial à travers les solutions de moindre coût dans l’objectif de transformer la vie des entrepreneurs camerounais. Au Cameroun,  l’économie s’appuie essentiellement sur les petites et moyennes entreprises. 99% à peu près du business en volume et 42% en valeur sont générés par les PME. Le principal objectif est d’améliorer et de renforcer la professionnalisation des PME ainsi que leur modélisation à travers leur entrée dans le monde numérique. Ce qui permettra aux PME camerounaises de devenir des PME globales et non plus simplement des PME locales », explique-t-il.

Les PME ne seront pas les seules à bénéficier de ce partenariat. L’APME également profitera de l’expertise de MTN dans la numérisation du support eRegistration dans chaque Centre de formalités de création d’entreprises. Des formations sur les grandes tendances et solutions du numérique seront également dispensées par les experts de MTN à la fois aux cadres de l’APME, à ceux des Centres de formalités de création d’entreprises et aux promoteurs des PME.

Les bénéficiaires de ces offres, les entreprises et PME qui sont à leur première année de constitution et qui sont passés par les Centres de formalités de création d’entreprise au Cameroun. D’autres offres pour les entreprises et PME existantes depuis plusieurs années sont en cours d’évaluation.

Nous venons de bloquer 2,5 millions de dollars des comptes bancaires de @MTNCameroon – Voici pourquoi

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TIC Mag publie la Tribune libre de la Camerounaise Rebecca Enonchong, fondatrice et directrice générale de AppsTech. Elle raconte son expérience avec la société MTN Cameroon qui a traîné de payer les prestations réalisées par son entreprise en 2003, soit depuis 13 ans. A cause des mésententes. Au terme de compromis non respectés et de longues batailles judiciaires, elle obtient finalement gain de cause, malgré les suggestions des avocats de MTN Cameroon qui lui demandaient d’abandonner l’affaire. AppsTech réussit au finish à bloquer ses 2,5 millions de dollars des comptes bancaires de MTN Cameroon. Mais les dommages enregistrés par sa structure sont plus élevés que cela, estime-t-elle.

D’après la CEO d’AppsTech, en 17 ans d’activité et avec des clients dans plus de 50 pays dans le monde, elle a rencontré uniquement deux conflits juridiques avec des clients. Et tous ces deux clients sont malheureusement basés au Cameroun, son pays d’origine. En octobre 2016, elle écrit une tribune libre pour raconter cette expérience avec MTN Cameroon. Aujourd’hui, elle envisage d’écrire un livre au sujet de cette affaire afin de sensibiliser et motiver davantage les jeunes entrepreneurs africains de ne jamais abandonner. « Never give up! One day, one day… »


Rebecca Enonchong est une Tech Entrepreneure africaine. Elle est la fondatrice et la CEO d’@AppsTech. Elle est par ailleurs membre du conseil d’@ActivSpaces et de @VC4Africa . Elle a co-fondé @CameroonAngels et @ABANAngels

Mise à jour du 15 novembre 2016

A la suite d’informations et d’éléments nouveaux parvenus à la rédaction de TIC Mag par le biais  de MTN Cameroon, la rédaction de TIC Mag retire momentanément la tribune libre initialement publiée sur Medium le 24 octobre 2016 et par la suite sur TIC Mag. Un article sera rédigé par la rédaction de TIC Mag incluant les arguments des deux parties dans cette affaire. 

Le Groupe Azur Telecom annonce la 3G en RCA en janvier 2017 et un déploiement en France en décembre 2016

(TIC Mag) –  Le Groupe Azur Telecom va déployer la 3G en République centrafricaine en janvier 2017. Un contrat dans ce sens a été signé avec l’équipementier chinois Huawei sur les trois opérations du groupe en RCA, au Congo Brazza et au Gabon à travers un crédit fournisseur et un financement local. Ces informations sont de Souleymane DIALLO, le directeur commercial du groupe, qui a contacté TIC Mag à la suite de l’article récemment publié sur son site faisant état des difficultés du groupe. 

D’après lui, contrairement à ce que certains médias en ligne annoncent, malgré un contexte économique difficile au Congo et au Gabon et une situation de sortie de crise en Centrafrique, le Groupe Azur Telecom a pu augmenter sa couverture de 30% au Congo et au Gabon et réhabilité son réseau partiellement détruit en RCA.

Il annonce d’ailleurs le lancement en RCA d’ici la fin de l’année 2016 d’Azur Money, son service de paiement mobile. Ce sera fait en collaboration avec la BSIC. Le même service sera lancé à la même période au Gabon et au Congo en partenariat avec la banque BGFI.

Le groupe indique également avoir lancé un vaste programme d’installation des points d’accès publics (Hotspots) Wifi dans les villes de Brazzaville et Pointe Noire au Congo, Libreville et Port Gentil au Gabon et Bangui en RCA. Le premier déploiement sera effectué en décembre 2016 à Libreville en partenariat avec CFAO Technologies.

Plus encore, le Groupe annonce qu’au mois de décembre 2016 il sera lancé sa quatrième opération mobile     en France. Mais, des détails ne sont pas donnés à ce sujet.

Avec l’ensemble de ces projets et des avancées enregistrées, conclut Souleymane Diallo, « l’on est bien loin       de l’image négative véhiculée par certains médias ». Des médias qu’il invite de se rapprocher du groupe pour disposer des informations plus fiables.

Gabon : La Nigérienne Binta-Fatouma KALME installée DG de l’IAI à Libreville

(TIC Mag) – L’Institut africain d’informatique (IAI – Siège) a une nouvelle directrice générale. Il s’agit de la Nigérienne Binta-Fatouma KALME. Elle a été installée ce vendredi 11 novembre 2016 à Libreville par le président du conseil d’administration de l’IAI, Alex Bernard Bongo Ondimba, par ailleurs DG de l’Agence nationale des infrastructures numériques et des fréquences (ANINF).

Mariée et mère de deux enfants, Binta-Fatouma KALME totalise plus de dix-sept années d’expériences dans le domaine de l’enseignement technique et de l’administration des agents des médias. Elle est Ingénieure des travaux en télécommunications, diplômée de l’Ecole supérieure des Postes et des Télécommunications de Tunis. Elle dispose également d’un DESS en gestion et administration des entreprises obtenu à l’ESCAE de Niamey au Niger, d’un Master pro en utilisation des TIC pour l‘Enseignement et la Formation obtenu à l’Université de Strasbourg en 2009. Elle est par ailleurs doctorante en Technologie de l’éducation à l’Université de Cergy Pontoise de France.

IAI
L’Institut africain d’informatique (IAI) est une école inter-États d’enseignement supérieur spécialisée dans la formation des informaticiens pour les besoins du marché des États membres en particulier et du marché africain en général. Les États membres de l’IAI sont le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la République Centrafricaine, la République du Congo, la Côte d’Ivoire, le Gabon, le Niger, le Sénégal, le Tchad et le Togo. Mais l’IAI dispose actuellement de trois représentations : à Yaoundé au Cameroun (IAI-Cameroun), à Niamey au Niger (IAI-Niger) et à Lomé au Togo (IAI-Togo).

D’après les documents de l’institution, « en quarante-quatre ans d’existence, l’IAI a su garder un label et un savoir-faire pour la formation des ingénieurs et techniciens supérieurs, reconnus et appréciés dans le monde entier. L’IAI a formé environ 4500 cadres informaticiens de haut niveau. Beaucoup d’entre eux sont dirigeants d’entreprise ou occupent des postes de haute responsabilité dans les administrations publiques ».

L’IAI est également engagé dans un processus de réorganisation globale. Objectif, faire face à la concurrence et devenir, à court terme, un centre d’excellence technologique à même d’accompagner efficacement les Etats membres dans l’ère de la transition numérique actuellement en cours.

SCASI, la société civile africaine pour les TIC, a un nouveau bureau exécutif présidé par Cissé KANE

(TIC Mag) – La Société civile africaine pour la société de l’information (SCASI ou ACSIS en anglais) a un nouveau bureau exécutif depuis le 03 novembre 2016. Il est présidé par le Sénégalais Cissé Kane (photo) qui assurait déjà l’intérim depuis quelques années. Celui-ci a été élu par acclamation étant le seul candidat à ce poste. Il sera secondé durant les quatre prochaines années à la vice-présidence par le Nigérian Remmy NWEKE.

Le vote s’est déroulé en ligne durant deux jours et les 175 inscrits dans la liste de diffusion d’ACSIS étaient appelés à voter pour deux postes, à savoir celui du vice-président et celui du trésorier. Comme le poste du président, les autres candidats aux postes de coordonnateur régional dans les cinq régions de l’Afrique n’avaient pas de challengers. Ils ont été élus d’office.

Le processus électoral a été mené à son terme et a abouti à l’élection du nouveau bureau exécutif avec un taux de participation de 45%. Occasion pour le nouveau président de remercier tous les membres de la SCASI et particulièrement ceux qui ont mené le processus électoral. A présent, le procès verbal de l’AG doit être produit et le nouveau bureau devrait entrer en vigueur le 18 novembre 2016.

« Merci du fond du cœur à tout le monde pour les félicitations et pour cette marque de confiance que vous avez tenu à exprimer unanimement au nouveau bureau exécutif élu de notre organisation pour la période 2016-2020. Félicitations à la nouvelle équipe dirigeante de la SCASI ! Merci à Abdoulaye, Abdou Beukeu, B55, Delphine, Mawaki, Wodjo, pour avoir tous ensemble mené avec brio et à bon port le processus électoral ! Je suis très fier de vous et d’appartenir à cette famille de la SCASI ! Merci à tous les candidats pour leur esprit panafricain et pour la fraternité qu’ils ont exprimé ! Je prie le bon Dieu dans son omniscience et sa générosité pour qu’Il nous inspire et nous guide pour, ensemble, faire monter très haut l’Afrique à travers la SCASI », a indiqué Cissé Kane aux membres de la SCASI.

C’est en juin 2003, à l’occasion du 1er Sommet Mondial sur la Société de l’Information (SMSI) à Genève, que le réseau panafricain ACSIS a été lancé en vue promouvoir une Société de l’information solidaire et inclusive en Afrique. Il a été reconnu par le gouvernement sénégalais en 2008 et est membre de l’Union internationale des télécommunications (UIT) depuis 2010.

L’ACSIS participe à toutes les concertations nationales et internationales sur les TIC et le développement en Afrique et dans le monde. On peut citer entre autres les rencontres de l’IGF, l’AfIGF, du WSIS Forum, du FSN, de l’ICANN et l’IANA Transition ou encore de l’AFRALO. ACSIS apporte également son concours à la création d’IGF nationaux et régionaux, à la mise en place des ateliers d’information, de formation et de sensibilisation sur les enjeux des TIC.


LES RÉSULTATS du Vote

Électeurs inscrits : 175

Nombre de Votes exprimés : 78

Taux de participation : 45 %,

Poste de Vice-Président :

Mr Remmy NWEKE, l’emporte avec 49 OUI-   NON et 22 Abstentions

Mr Michel Tchonang Linze a reçu : 25 OUI  20 NON et 33 abstentions

Poste de Trésorier :

Mme ADDJIDJATOU BARRY BAUD, l’emporte avec 45 OUI 9 NON et 24 Abstentions

Mr ADE BADA a reçu : 15 OUI, 22 NON et 41 Abstentions

Mme SENDE Dora, a reçu 17 OUI, 21 NON et 40 Abstentions

Le nouveau bureau de la SCASI :

POSTE/POST CANDIDATS /CANDIDATES PAYS D’ORIGINE/COUNTRY
1 Président / President Cissé Kane SENEGAL
2 Vice-Président /Vice-President Remmy Nweke NIGERIA
 

3

Trésorier/Treasurer Adjidjatou Barry Baud GUINEE / GUINEA
4 Coordonnateur Afrique de l’Ouest/

Coordinator West Africa

Akinremi Peter Taiwo NIGERIA
5 Coordonnateur Afrique Centrale

Coordinator Central Africa

Tijani Mahamat Adoum TCHAD / CHAD
6 Coordonnateur Afrique de l’Est

Coordinator Eastern Africa

Evelyn Namara OUGANDA /UGANDA
7 Coordonnateur Diaspora Africaine

Coordinator African Diaspora

Christminfa Gbenou Sagbohan BENIN
8 Coordonnateur Afrique du Nord

Coordinator Northern Africa

Aicha Jeridi TUNISIE / TUNISIA
9 Coordinateur Afrique Australe

Coordinator Southern Africa

Chenai Chair ZIMBABWE

Mise à jour du 19 novembre 2016

Dans un communiqué publié ce 17 novembre 2019, ACSIS confirme ces informations de TIC Mag. Selon la présidente du Comité électoral ACSIS 2016 et ancienne présidente d’ACSIS, Delphine Nana Mekounte, le processus électoral qui a duré trois jours en ligne a permis aux membres de l’ensemble du continent africain d’exercer leurs droits civiques. Dans ce communiqué, elle salue la transparence du vote, la patience et la coopération tout au long du processus électoral. « Je vous remercie pour votre choix de nos leaders pour les quatre prochaines années, c’est un devoir du citoyen », indique-t-elle dans ce communiqué.

Leçons des 5e Assises de la transformation digitale en Afrique à Paris…

(TIC Mag) – Des débats de qualité, plutôt destinés à des initiés, mais où chacun a pu exposer son point de vue en toute simplicité. Des thèmes bien choisis, des chevauchements inévitables et utiles pour bien comprendre l’impact transversal du numérique sur les autres secteurs d’activité. C’est le moins qu’on puisse dire des 5e Assises de la transformation digitale en Afrique qui se sont tenues les 3 et 4 novembre 2016 à l’espace Dauphine dans le 16ème arrondissement de Paris.

Les questions du financement des projets étaient au cœur des questionnements, les deux dernières conférences : « Les PPP, une solution pour le financement et le montage des projets numériques » et « Financement ; comment mieux articuler bailleurs, acteurs publics et acteurs privés pour le développement du numérique en Afrique » servant de point d’orgue à la confrontation des idées.
Pour financer leurs projets, pour les faire aboutir, les Etats ont besoin de l’aide des entreprises, des start-ups, de leurs fonctionnaires et des banques, car seuls, ils ne parviendront sans doute pas à tous les financer. Du rôle que ces dernières accepteront de prendre dans le développement numérique des pays où elles sont implantées dépendra en grande partie la réussite des projets engagés.

Ces assises auront permis :
– De rappeler aux décideurs l’importance de leur travail notamment en matière de coopération, de formation, d’emploi, d’équipement en soft et en services.
– De montrer qu’il y a deux approches : celle qui incite les gouvernements à agir rapidement, à répondre à la demande légitime des populations pour un Internet accessible, performant et sécurisé, pour plus d’usages conformes au modèle dominant, pour enrayer les frustrations et ne pas donner raison aux mécontents et celle qui met en garde les dirigeants sur les effets pervers liés à trop d’empressement à vouloir combler les écarts technologiques avec les autres continents.
– D’encourager les corps intermédiaires à prendre leur part de responsabilité dans la construction d’une nouvelle Afrique.
– De donner aux néophytes, les clés nécessaires à une plus juste compréhension des contextes et des prises de décisions.
– De fournir aux experts une nouvelle occasion de confronter leurs analyses et d’affûter leurs arguments.

Il ne s’agit pas seulement pour les Etats de simplifier la vie administrative des habitants, mais bien d’avoir une approche globale, sur le long terme, avec le risque que non seulement l’Afrique n’atteigne pas cet objectif, mais rate tout bonnement sa mutation numérique comme elle a manqué par le passé sa révolution industrielle.

Faire bénéficier les jeunes

C’est une possibilité donnée aux politiques africaines de parier sur la jeunesse et de faire en sorte que les avancées technologiques attendues puissent aussi bénéficier à l’emploi. Avec un chômage à plus de 40% chez les 20 – 30 ans et où 60% de la population a moins de 20 ans, on ne doute pas un instant de la volonté des gouvernements d’en faire une priorité.
Il leur revient de prendre les décisions appropriées en fonction des réalités économiques, des spécificités sociales et culturelles et de l’état des infrastructures éducatives. Dans un tel contexte, aucune solution ne peut s’imposer et le delta entre emplois créés et emplois détruits peut considérablement varier en fonction des stratégies mises en place.
Pour espérer fournir du travail à la jeunesse d’un pays, il faut pouvoir l’éduquer et la former à la hauteur de ce que supposent les emplois à pouvoir. Il faut aussi être en mesure d’expliquer que l’informatisation de la société demande du temps lorsqu’on décide de la confier à sa jeunesse alors que ces délais n’existent pas lorsqu’on lui préfère des solutions externes livrées « Clés en main ».

Pour son approche didactique et pluridisciplinaire, pour la qualité de ses intervenants et son organisation sans faille, on ne peut que saluer l’initiative de « CIO Mag » et lui souhaiter le meilleur pour ses prochaines éditions.

Par Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe

Débats à Paris autour de la souveraineté numérique des Etats africains

(TIC Mag) – Politiques, banquiers, experts, entrepreneurs et utilisateurs des TIC étaient conviés les 3 et 4 novembre 2016 à l’espace Dauphine dans le 16ème arrondissement de Paris afin de participer aux 5e Assises de la transformation digitale en Afrique organisées par CIO Mag.

Parmi les thèmes au programme « Administration électronique : Enjeux et pratique de la gouvernance électronique en Afrique » ou encore « Quelles infrastructures pour une administration électronique efficace ? ». Thèmes ayant suscité davantage de débats.

Deux ministres africains étaient présents à cette rencontre. : Mme Sana née CONGO Aminata, ministre du Développement de l’Economie numérique et des Postes du Burkina Faso et M. Bruno Jean-Richard ITOUA, ministre de l’Enseignement supérieur du Congo. Le secteur bancaire était représenté pour la première fois cette année, notamment par M. Ibrahima DIOUF, directeur général d’Ecobank France et M. Bassary TOURE, vice-président de la Banque Ouest africaine de développement.

Si plusieurs experts ont déploré non seulement la difficulté de certains Etats à disposer d’infrastructures performantes, mais aussi le manque d’interconnexion des infrastructures entre pays africains, l’ensemble des intervenants présents sont tombés d’accord pour dire que la lutte contre la cybercriminalité nécessite la coopération des Etats ; que la digitalisation d’une société passe par le développement de ses infrastructures et qu’il est impossible d’espérer proposer des services de qualité sans infrastructures modernes et adaptées.

Autre consensus, le constat partagé d’un entrepreneuriat du numérique africain, trop souvent exclu des marchés nationaux et des appels d’offre internationaux, du fait d’un manque de confiance de la part des décideurs dans les compétences qu’il peut apporter. Le représentant du patronat de Côte d’Ivoire (photo. Crédit photo Philippe Mingotaud), tout en constatant un mieux, a admis lui aussi un réel déficit des entreprises du numérique en personnels qualifiés.

Faut-il mettre son destin numérique entre des mains incontrôlables ?

Les convergences jusque-là affichées ont cessé avec la question récurrente de la souveraineté numérique des nations africaines. L’Afrique doit-elle mettre son destin numérique entre les mains des géants du secteur, institutionnels, fournisseurs de logiciels, fabricants de matériels, en quête de nouveaux marchés ?

D’un côté, ceux expliquant qu’on ne peut pas corréler stockage des données hors des frontières avec renoncement à sa souveraineté nationale, arguant du fait que tout voyageur transporte avec lui et fournit des données qui sont stockées dans des bases de données externes à son pays d’origine. Pour eux, la question de la souveraineté numérique dans un monde totalement ouvert, à l’ère du « Cloud computing » est un faux problème. La priorité doit être donnée aux solutions aguerries, largement diffusées et partagées, ayant fait leurs preuves, plus faciles et plus rapides à mettre en place que toute autre option et répondant aux exigences de modernité et d’efficacité réclamées par les populations.

De l’autre côté, les tenants d’une offre alternative à base de logiciels libres, sans licence et sans droit d’usage, refusant de limiter la souveraineté numérique d’une nation à la seule confidentialité de ses données, mais soucieuse d’y inclure également la possession ou non d’une industrie logicielle et matérielle. En soulignant non seulement les économies importantes que peuvent réaliser les Etats en privilégiant les softs « open source » et rappelant la défiance de certaines administrations, comme aux Etats-Unis, vis à vis des solutions propriétaires, les partisans de la libre redistribution du code y voient une preuve indiscutable que la souveraineté des nations est bien une question à prendre en compte.

La souveraineté numérique est la détermination d’un Etat à développer sa propre économie du digital, à proposer ses propres usages et contenus, à s’inspirer des modèles sans chercher à les copier, à trouver sa propre voie en évitant de reproduire les erreurs qui ont été faites par ceux qui n’y ont pas su, lorsqu’ils le pouvaient, y réfléchir sérieusement. Si l’installation des réseaux ne semble pas laisser de grandes marges de manœuvre, la mise en place des serveurs, des Data Centers et le choix des logiciels pour le faire, offrent davantage de latitude avec des incidences bien différentes.

Par Philippe Mingotaud, Correspondant de TIC Mag en Europe

Un Salon sur la réalité virtuelle annoncé au Cameroun du 08 au 09 février 2017

(TIC Mag) – Le Cameroun abritera du 8 au 9 février 2017 le premier Salon africain de la réalité virtuelle. C’est la principale information qui est ressortie d’un échange par visioconférence le 3 novembre 2016 entre le ministre camerounais de la Jeunesse et de l’Education civique Mounouna Foutsou et le Directeur général de Laval Virtual en France, Laurent Chretien. D’après le ministre Mounouna Foutsou qui a de fait donné son accord de principe à l’organisation de cet événement baptisé « Laval Virtual Africa », ce sera l’occasion pour les jeunes camerounais de d’explorer les opportunités que leur offre aujourd’hui la réalité virtuelle.

« Ce salon sera une occasion pour montrer que le Cameroun est bien engagé dans la promotion des TIC auprès de la jeunesse », affirme le ministre de la Jeunesse et de l’Education civique. Même son de cloche chez Laurent Chretien qui voit en cet événement « une occasion pour inspirer les jeunes qu’ils soient  étudiants ou opérateurs économiques, pour qu’ils commencent à explorer les bienfaits de la réalité virtuelle. On envisage aussi des formations pour les jeunes Camerounais dans nos structures en France. Des formations qui peuvent aboutir à un recrutement ».

Après quelques échanges fructueux, le Minjec s’est montré très enthousiaste à l’idée de l’organisation de cet événement. « Ce salon sera une occasion pour montrer que le Cameroun est bien engagé dans la promotion des TIC auprès de la jeunesse », indique le ministre. D’après Laurent Chrétien, « C’est une occasion pour inspirer les jeunes qu’ils soient  étudiants ou opérateurs économiques, pour qu’ils commencent à explorer les bienfaits de la réalité virtuelle. On envisage aussi des formations pour les jeunes Camerounais dans nos structures en France. Des formations qui peuvent aboutir à un recrutement », fait savoir le directeur général de Laval Virtual.

Gemalto lance sa solution de réactivation des SIM en direction des opérateurs mobiles

(TIC Mag) – L’opérateur Gemalto spécialisé dans la sécurité numérique a annoncé le 3 novembre 2016 la sortie de LinqUs SIM Réactivation, qu’il présente comme la toute première solution au monde de réactivation en temps réel de cartes SIM en dormance qui permet aux opérateurs mobiles de regagner des abonnés perdus des services prépayés pour une fraction du coût d’acquisition.

D’après Gemalto, cette solution unique proposée a été conçue pour soutenir les stratégies de gestion de l’expérience client en facilitant le processus de réacquisition. De fait, les abonnés caducs ont ainsi la possibilité de réutiliser leur ancienne carte SIM pour rejoindre instantanément un réseau, à tout moment et n’importe où.

Sur le principe de fonctionnement, on apprend du communiqué de Gemalto que LinqUs SIM Reactivation détecte automatiquement les clients qui tentent d’utiliser une carte SIM expirée et la réactive. La plateforme conserve également les données de profil des clients désabonnés, ce qui donne aux opérateurs la possibilité de proposer des offres sur mesure, comme les plans voix/données et le choix du numéro de téléphone, sur la base d’une compréhension approfondie des besoins individuels. L’ensemble du processus s’effectue en temps réel via des menus écran intuitifs pour assurer une parfaite expérience utilisateur.

Selon les chiffres de la GSMA, 78% du marché des cartes SIM en Afrique est prépayé et le continent est marqué par un phénomène de SIM multiples avec 1,62 cartes SIM enregistrées par utilisateur. Au sud du continent, la tendance est d’autant plus nette avec 2,34 cartes SIM par utilisateur : “Face à ce constat, les opérateurs de téléphonie mobile africains sont confrontés à des défis de taille. Comment retenir leurs utilisateurs dans un tel contexte concurrentiel ? Comment “reconnecter” avec d’anciens clients et réactiver leurs cartes SIM? … C’est très précisément à ces problématiques que la solution Gemalto LinqUs SIM Reactivation permettra aux opérateurs de répondre”, explique Sherry Zameer, Senior Vice-President Afrique chez Gemalto.

Huawei lancera son Mate 9 pour concurrencer l’iPhone 7 et le Galaxy S7

(TIC Mag) – Après les lancements officiels de l’iPhone 7 et du Galaxy S7, Huawei entend bien rattraper son retard. L’opérateur annonce qu’il va dévoiler prochainement son smartphone haut de gamme, moins d’un an après le lancement du Mate 8 qui avait connu un succès sur le marché. Si pour l’instant, on ne sait pas encore la dénomination exacte du prochain bébé de Huawei, certains estiment qu’il pourrait bien s’agir du Mate 9.

D’après le site d’informations LCI.fr qui se base sur des photos qui ont filtrées de la firme, on pourrait s’attendre à non pas un, mais deux smartphones : Un modèle classique et un modèle aux bords incurvés. Les deux Mate 9 arboreraient un boîtier métallisé et seraient équipés d’un écran de 5,9 pouces, Full HD sur le premier et Quad HD pour le second, qui pourrait être appelé Mate 9 Pro.

Mais, les deux appareils seraient dotés d’un double capteur photo fourni par le fabricant allemand Leica. Ces images confirment la double caméra qui serait des capteurs de 20 MP et 12 MP, contrairement au Mate 8 qui affichait un seul capteur de 16 MP.

Notons qu’avec ce lancement, Huawei pourra connaître un franc succès face à ses concurrents directs. D’abord Samsung, dont les tendances explosives de la S7 ont découragé plusieurs utilisateurs, ensuite les aficionados de l’iPhone insatisfaits de la dernière déclinaison et Sony qui s’est désormais laissé devancer par la concurrence. Reste désormais à savoir quelle sera la réaction du marché, ce qui très souvent réserve des surprises

Orange et Glotelho lancent officiellement l’iPhone 7 au Cameroun à 590 000 F.CFA

(TIC Mag) – C’est désormais officiel, l’iPhone 7 est présent sur le marché camerounais. Le dernier né de la famille des iPhone a officiellement été présenté au public le 02 novembre 2016 à Douala par l’opérateur Orange Cameroun et son partenaire Glotelho, distributeur exclusif de la marque. De prime à bord, il s’agit d’un smartphone aux mêmes dimensions que l’iPhone 6, seulement avec des améliorations au niveau structurel et au niveau de la protection. On a ainsi une stabilité plus importante au niveau de la prise de vue, une résistance plus accrue à l’eau entre autres caractéristiques.

« Le lancement de l’IPhone 7 représente pour Orange Cameroun une vitrine pour montrer à nouveau à nos clients qu’Orange accompagne l’innovation, la nouveauté et tout ce qui est digital : Les applications, les usages, et les métiers de nos clients. L’IPhone 7 sera disponible dans toutes nos agences et auprès de nos commerciaux présents sur toute l’étendue du territoire », explique Eric Nguenti d’Orange Cameroun.

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En ce qui concerne les coûts, l’iPhone 7 en version 32 Gb se vend à 590 000 F.CFA, tandis que la version 128 Gb coûte 698 000 F.CFA. Pour sa part, l’IPhone 7+ se vend à 698 000 FCFA pour celui de 32 Gb, et à 704 000 FCFA pour celui d’une capacité de 128 Gb.

Google annonce avoir franchi le cap des 500 000 Africains formés au numérique

(TIC Mag) – Le géant américain Google a récemment annoncé que plus de 500 000 personnes en Afrique ont déjà reçu des formations dans les domaines du numérique dans le cadre de son programme des compétences en Afrique numérique baptisé « Africa Digital Skills » qui a été lancé en Avril 2016. L’annonce a été faite par le Google Country Manager au Nigeria, Juliet Ehimuan Chiazor à l’occasion du lancement du nouveau portail de formation en ligne pour l’Afrique (). L’atteinte des 500 000 personnes formées marque un tournant significatif, vu que le programme de formation des compétences numériques franchi ainsi la barre des 50% de son objectif, qui est la formation d’un million de personnes en Afrique en un an.

Seulement, Juliet Ehimuan Chiazor révèle que même si ce cap des 500 000 formés a été atteint, il reste encore beaucoup de personnes qui  souhaitent acquérir des compétences dans le digital, mais qui sont dans l’incapacité d’assister physiquement à ces formations, et aimeraient bien les avoir dans leur téléphone ou dans leur ordinateur. Raison pour laquelle le nouveau portail de formation en ligne a été lancé « Grâce à ce nouveau portail en ligne, plus de gens vont maintenant être en mesure d’acquérir des compétences et des connaissances qui les aideront à construire et développer des entreprises et de trouver et de créer de nouveaux emplois », ajoute Juliette Ehimuan Chiazor.

Le nouveau portail contient 89 cours en ligne sur un large éventail de sujets numériques, allant de l’analyse Web, la gestion des médias sociaux et en passant par le marketing mobile. Ces cours seront disponibles en anglais, en français et prochainement en portugais.

Cameroun : les jeunes veulent un fonds pour soutenir les entrepreneurs du numérique

(TIC Mag) – Au Cameroun, on pourrait assister prochainement à la création d’un fonds de soutien des jeunes entrepreneurs intervenant dans le domaine du numérique. C’est l’une des principales recommandations formulées à l’issue d’une session de formation sur l’économie numérique qui a eu lieu le 28 octobre 2016 à Yaoundé, réunissant les responsables ministériels du ministère des Postes et Télécommunications, ceux de la Jeunesse et de l’Education civique ainsi que les pays membres de la Conférence des Ministres de la Jeunesse et des Sports des pays ayant le français en partage (CONFEJES). Il était notamment question d’échanger afin de trouver des pistes de développement de l’émergence d’une réelle économie numérique au sein des pays membres, et de définir une feuille de route à suivre pour l’atteinte de ces objectifs.

Autres recommandations formulées à l’intention des pays membres de la Confejes,  la poursuite et l’accélération de la promotion des TIC dans tous les ordres d’enseignement par la mise à disposition d’outils informatiques (ordinateurs); l’accélération du développement des infrastructures de télécommunications en vue accroître leurs accès aux zones urbaines et  rurales, la mise en place de partenariats entre l’Etat et les Opérateurs de téléphonie mobile en vue de mettre à la disposition des jeunes entrepreneurs (start-up) les interfaces de programmation (API) disponibles; la création d’incubateurs à fort potentiel dans le numérique au sein de la société civile; l’association du numérique à tous les projets et programmes de développement national et la définition d’un modèle de financement et un cadre de protection appropriés pour les projets numériques des jeunes start-ups.

Notons qu’après l’adoption de ces recommandations, il reviendra à chaque pays de l’intégrer à ses objectifs sur le court, le moyen ou le long terme.

Vodafone Cameroon recrute : les conditions

(TIC Mag) – Dans le but de renforcer sa direction Marketing, Vodafone Cameroon a lancé une campagne de recrutement de cinq professionnels qui s’achève le 11 novembre 2016. Jusqu’à cette date-là, les postulants doivent envoyer leur CV et lettre de motivation à l’adresse [email protected]. Parmi les postes à pourvoir :

Chef du département Communication (Head of Corporate Communication)

Conditions :

  • Avoir un diplôme en Economie, en Communication, en Journalisme ou en Marketing. D’autres diplômés titulaires d’un MBA ou de formations supplémentaires en Commerce ou Marketing peuvent postuler.

Expérience :

  • Avoir au moins sept années d’expérience au niveau managérial dans un poste similaire, soit au sein de la fonction de marketing ou de communication dans les entreprises de télécommunications, de Marketing ou en agence
  • Avoir des compétences avancées en Communication, relations publiques et marketing
  • Maîtriser parfaitement dans toutes les applications MS Office – Word, Excel, PowerPoint
  • Pouvoir communiquer parfaitement écrit et verbal
  • Aptitude avérée à travailler dans un environnement de démarrage
  • La connaissance du marché régional sera un atout

Chef du Segment Marketing (Head of Segment Marketing)

Conditions :

  • Etre titulaire d’un MBA ou d’un diplôme en marketing, avoir effectué de formations supplémentaires en Commerce ou Marketing.

Expérience :

  • Avoir au moins huit années d’expérience dans le marketing, la gestion des segments et le développement des produits télécoms,
  • Avoir au moins cinq années d’expérience dans un poste pareil – Avec preuves
  • Connaître les produits et la concurrence dans le domaine télécoms
  • Maitriser parfaitement dans toutes les applications MS Office – Word, Excel, PowerPoint
  • Pouvoir parfaitement (écrit et verbal) présenter un produit télécoms
  • Avoir une aptitude avérée à travailler dans un environnement de démarrage

Les autres postes à pourvoir :

  • Un spécialiste des stratégies Marketing (Marketing Strategy and Planning Specialist)
  • Un spécialiste Marché et Communication (Market & Communication Specialist)
  • Un spécialiste Matériels et Périphériques (Device Specialist)

Toutes ces personnes travailleront sous la direction du Directeur Marketing de Vodafone Cameroon, Izouma Sidibe. Par ailleurs, un Project manager sera également recruté et travaillera sous la direction du CEO de Vodafone Cameroon, le Camerounais Antoine Pamboro.

Plus d’infos sur ces postes, les job description, les conditions et qualifications requises à l’adresse http://vodafone.cm/about-us/about-us/careers/

Mohamadou Diallo : « Des banques comme la BOAD, Ecobank et Attijariwafa Bank seront aux Assises »

(TIC Mag) – Organisateur de la cinquième édition des Assises de la transformation digitale en Afrique qui se tiennent à Paris du 03 au 04 novembre 2016 au pavillon Dauphine, Mohamadou Diallo, directeur de publication de Cio Mag, présente à TIC Mag les innovations de cette rencontre.

TIC Mag : Quels seront les innovations de la cinquième édition des Assises de la transformation digitale en Afrique ?

Mohamadou Diallo : Cette 5ème édition des Assises de la transformation digitale coïncide avec les 10 ans du lancement des IT Forums et de Cio Mag que nous avons initié à Marrakech en 2006. Cela nous conforte dans la vision qui est la nôtre et dans notre foi quant à la capacité de l’Afrique d’être un continent d’innovation. Nous comptons faire des témoignages vidéo sur l’évolution des SI durant ces dix dernières années.

En 2006, nous avions initié un grand rassemblement à Marrakech pour réunir les DSI africains afin de réfléchir sur la transformation numérique dans leur entreprise et dans leur pays.

En terme d’innovations, nous avons prévu deux panels qui réuniront des banques africaines comme la BOAD, Ecobank, mais aussi Attijariwafa Bank et l’AFD pour trouver des solutions de financements aux grands projets de transformation numérique. Il y aura des panels pour évoquer les questions liées aux déploiements des infrastructures dans le cadre de l’aménagement numérique des territoires et de l’eGouv. L’avantage est de permettre aux gouvernements de discuter avec ces institutions financières pour le financement de ces infrastructures. Ecobank intervient déjà dans des projets de transformations numériques comme au Togo et au Bénin. Il s’agira de dupliquer des modèles ou permettre les échanges sur les bonnes pratiques.

TIC Mag : Cinq ministres sont annoncés. Tous ont ils ont-ils confirmé leur présence ?

M.D. : ui, il y aura 3 ministres, des opérateurs de télécommunications, des directeurs généraux d’Agence de régulation et plusieurs IT managers africains.

TIC Mag : Qu’en est-il des délégations africaines qui seront présentes ?

M.D. : Plusieurs délégations ont confirmé de la République du Congo, du Maroc, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Gabon, de Tunisie.

TIC Mag : Quel est l’état des préparatifs à ce jour ?

M.D. : Les choses avancent, nous sommes satisfaits de l’engouement porté par cette nouvelle édition. Notre objectif est de pouvoir organiser dans le troisième trimestre 2017 un aussi important rassemblement en Afrique sur les questions liées aux Smartcities et ses enjeux en Afrique. Trois pays sont présélectionnés. Nous comptons leur adresser un cahier des charges dans le prochain trimestre et ensuite arrêter le choix final sur le pays retenu début 2017.

TIC Mag : Combien de visiteurs sont attendus ?

M.D. : Nous attendons près de 400 participants. Sachant que ce n’est pas un format salon mais une conférence.

TIC Mag : Que gagne-t-on à participer à une telle rencontre ?

M.D. : Il y a cinq ans nous avons voulu organiser ce rassemblement à Paris pour donner un cachet international à nos Assises. Les participants le diront eux-mêmes, les Assises sont une occasion permettant réunir décideurs africains et européens pour discuter sur les enjeux de la transformation numérique en Afrique. Nous avons la chance de réunir des institutions financières et d’autres bailleurs pour aider les entreprises et les gouvernements à financer de grands projets. Entre décideurs, c’est une occasion de partager sur les meilleures pratiques entre pairs africains et européens.

Propos recueillis par TIC Mag


Retrouvez par ailleurs TIC Mag à ces Assises de la transformation digitale en Afrique à Paris. Pour besoin de communication, écrivez à : [email protected]

Oeuvrer ensemble à réduire la fracture numérique

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Le Numérique a commencé à investir notre quotidien, nos maisons, nos métiers. Aujourd’hui, il est grand temps que la démocratisation des TIC devienne un acquis, et ne soit plus seulement un privilège réservé à certains Gabonais.

Le Numérique est un catalyseur, qui pénètre et sert tous les autres secteurs de la société, des services de l’Etat aux entreprises privées. En nous apportant une nouvelle ouverture sur le monde qui nous entoure, le Numérique nous rapproche ; il est créateur fondamental de lien social, et affranchit nos modes de circulation et de pensée.

Le Gabon est une terre d’innovation

Parmi les premiers pays d’Afrique centrale à s’être positionnés sur ces enjeux, le Gabon est un exemple pour la région, en termes d’acculturation et d’accès au numérique. Un développement qui a apporté une ouverture et une agilité bénéfiques à notre croissance, grâce à l’essor de l’industrie des services. Si aujourd’hui le Numérique représente près de 5% de notre PIB, ce n’est encore qu’une infime portion de ce qu’il nous est donné d’espérer. Chez les entrepreneurs et patrons de petites et moyennes entreprises, cette appropriation est particulièrement déterminante pour réussir à saisir les opportunités offertes par les marchés nationaux et internationaux. Depuis plusieurs années, le Gouvernement, sous l’impulsion du Président de la République Ali Bongo Ondimba, œuvre à doter le pays des infrastructures nécessaires au développement et à la diffusion du numérique à travers notre pays. Le Plan Sectoriel Gabon Numérique et le PSGE ont posé le socle d’un chantier colossal, qu’il est à présent de notre devoir, au Ministère de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, de porter à terme pour nos concitoyens.

Un plan d’action transversal

Avec le concours de toutes les parties prenantes, qu’il s’agisse de l’Etat, des opérateurs, ou des consommateurs, nous disposons aujourd’hui des clés pour devenir un véritable pôle numérique régional. Cela passera d’abord par l’amélioration des infrastructures et la démocratisation des ressources, avec le prochain acheminement du câble ACE le long de la côte Ouest de l’Afrique, bientôt connectée à la fibre optique, source pour tous d’une meilleure connectivité, à moindres coûts. Un projet auquel s’ajoutera la finalisation prochaine du processus de migration vers la télévision numérique terrestre, inscrite au programme des mesures prioritaires des 100 premiers jours du Gouvernement. Toujours pour servir cet objectif, nous allons par ailleurs travailler à rendre accessible la connexion wifi au plus grand nombre, avec la participation de La Poste, qui dispose de ressources considérables que nous entendons exploiter pour connecter les Gabonais, qu’ils se trouvent en zone urbaine ou rurale. Pour autant, le cœur de cette transformation résidera surtout en la diffusion de la connaissance, par l’éducation, le partage des compétences, et la sensibilisation aux enjeux du numérique, afin que l’évolution des pratiques se fasse par et pour l’ensemble des Gabonais. Car le spectre de ses applications est considérable : la santé, l’éducation, l’hygiène publique, l’agriculture ou encore les processus administratifs, tous les secteurs auront à bénéficier de façon concrète de l’impact du Numérique.

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Nous aurons de fait également la charge de mener l’élaboration d’un cadre légal précédant la création du Fonds de développement de l’économie numérique (FODEN) ; un fonds qui permettra l’accompagnement financier des startups gabonaises du numérique…Alain Claude Bilie By Nze

Aussi, pour accélérer son développement en favorisant les initiatives entrepreneuriales locales et libérer le potentiel de création d’emplois du secteur, un travail conséquent d’accompagnement nous attend, pour orienter les jeunes et les entrepreneurs au moyen d’un dispositif pertinent et efficace. Nous aurons de fait également la charge de mener l’élaboration d’un cadre légal précédant la création du Fonds de développement de l’économie numérique (FODEN) ; un fonds qui permettra l’accompagnement financier des startups gabonaises du numérique, créatrices d’emplois pour les jeunes.

Libérer notre potentiel numérique

Terre d’innovation, notre plein potentiel numérique reste encore à découvrir. Aussi nous devons embrasser cette révolution, cela sans qu’elle nous dépasse toutefois. C’est pourquoi au Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, nous avons été chargés de donner un cadre de contrôle et de régulation à cette nouvelle économie des télécommunications, garantissant la création d’un marché prospère, transparent et équitable, tout en assurant la protection des utilisateurs et celle de leurs données personnelles. La transformation numérique est une révolution que nous devons porter ensemble, dans l’ouverture au changement. Car cette transition vers les usages numériques signifie aussi de réussir à faire évoluer nos mentalités et nos métiers vers de nouvelles demandes, de nouveaux médiums, et de nouvelles opportunités.

Levier d’attractivité et de croissance, je souhaite que chaque Gabonais puisse ressentir les effets positifs de cette transformation numérique. C’est dans ce sens que le Ministère de l’Economie Numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts articulera son plan d’action, dans la recherche d’une croissance et d’une transformation sociale inclusives et durables.

*Par Alain-Claude Bilie By Nze, Ministre de l’Economie Numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts du Gabon


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Yves Castanou : « Nous avons les tarifs moins chers qu’au Cameroun et qu’au Gabon »

(TIC Mag) – Le directeur général de l’Agence de régulation des Postes et des communications électroniques du Congo Brazza, Yves Castanou, a présenté aux jeunes innovateurs congolais le 22 octobre 2016 à Brazzaville dans les locaux de YekoLab à l’immeuble Warid son récent Prix ATP 2016 (Africa Telecom People) de la meilleure régulation et gouvernance en Afrique centrale. Un prix qui récompense son engagement et son soutien à l’incubateur YekoLab qui forme et soutien les jeunes congolais en matière du numérique, tout en soutenant financièrement leurs innovations.

La rencontre avec les jeunes de YekoLab s’est transformé en une séance de questions réponses avec les jeunes. Et certains médias, dont TIC Mag, faisaient partie de la rencontre. TIC Mag retrace donc les moments forts de ces échanges avec le DG de l’ARPCE en insistant sur les raisons du soutien de l’ARPCE à YekoLab, sur le montant investi par le régulateur, sur la levée de fonds de l’ARPCE auprès de l’Union africaine pour le point d’échange Internet du Congo et sur ses explications relatives aux tarifs de la data estimés élevés par certains.

Quel est l’objectif de l’ARPCE en soutenant YekoLab et comment l’ARPCE entend-il le soutenir à l’avenir ?

(…) Je ne suis pas un bon communicant, mais je m’efforce d’être un bon travailleur. La bible dit « Si quelqu’un est fidèle dans de petites choses, on l’établira dans de grandes choses ». Cela veut dire que si à partir de l’expérience de YekoLab aujourd’hui, à partir de votre discipline, de votre sérieux, de votre constance, de la régularité que l’on voit aujourd’hui au niveau de YekoLab, mon objectif c’est de faire en sorte que ce qui a commencé grandisse. Quand Max Bonbhel qui est le président de Yekolab disait que nous sommes aujourd’hui dans cet étage, demain il serait bon que ce ne soit pas seulement un étage, mais qu’il y ait plus d’espaces, un plus grand nombre de jeunes qui y soient formés. Aujourd’hui, c’est peut-être une centaine, mais on peut imaginer que demain ce soit un millier de jeunes qui soient formés chaque année au métier du numérique. Ce sera excellent. Pour cela, il faudrait que l’on grandisse que l’on se déploie. Tout à l’heure Max disait qu’ils ont en projet d’avoir tout un bâtiment.

Imaginez que YekoLab ait un immeuble comme celui de l’ARPCE (à dix niveaux, rires) et qu’à chaque niveau il y ait des centres de formation, des laboratoires, des espaces pour les incubateurs, des entreprises, imaginez l’impact que cela peut avoir pour un pays. Dans le mot ‘’imaginer’’, il y a image. Ce serait un endroit de transformation et d’enregistrement des merveilles. C’est cela que je veux. S’il fallait consacrer plus pour ceux qui sont sérieux et dont on voit les résultats, je le ferai. Les jeunes sont venus, ils n’y croyaient pas au départ. Ils ont vu. On ne leur a pas demandé d’où ils venaient, de quelle ethnie ils étaient, quelle était leur nom de famille. On a juste regardé le potentiel, et on a dit, ‘’Ce gars peut devenir’’ et l’on investit en lui. Non seulement, on le forme dans le domaine technique, mais on le forme également dans la maîtrise de soi, qu’il ait une bonne image de lui-même, qu’il aime son pays, qu’il travaille pour le changement. J’ai toujours dit que si quelqu’un croit qu’il peut changer le monde, si quelqu’un croit qu’il peut changer le Congo, qu’il peut contribuer à y apporter une valeur ajoutée, alors, il est le bienvenue dans ce genre d’initiative de YekoLab.

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En vérité, l’investissement de l’ARPCE à YekoLab est supérieur à 500 millions de Francs Cfa. Mais, j’ai envie de dire qu’est-ce que 500 millions de Francs Cfa devant une seule personne transformée ? Vous savez, une seule personne transformée peut transformer le monde. Si vous investissez dans les gens, ce sont ces gens qui transformeront le monde. Yves Castanou

Comment évaluez-vous le soutien de l’ARPCE à YekoLab en terme de chiffres ?

Nous sommes à peu près entre 400 et 500 millions de Francs Cfa de soutien annuel à YekoLab. Mais, cela ne prend pas en compte les charges de loyer. Parce que c’est dans ce bâtiment que l’ARPCE était logé avant. C’était le siège de l’ARPCE. Quand on a déménagé, nous avons pris ce siège, nous l’avons un peu transformé et nous l’avons donné à YekoLab. Donc, en vérité, l’investissement de l’ARPCE à YekoLab est supérieur à 500 millions de Francs Cfa.  Mais, j’ai envie de dire qu’est-ce que 500 millions de Francs Cfa devant une seule personne transformée ? Vous savez, une seule personne transformée peut transformer le monde. Si vous investissez dans les gens, ce sont ces gens qui transformeront le monde. Donc, c’est une bonne chose.

Cela peut paraître beaucoup ou pas assez, mais qu’est-ce que c’est devant ces témoignages extraordinaires de vies transformées ? Cela n’a pas de valeur. C’est également parce que les besoins de YekoLab sont très importants. Il y a un parc informatique à transformer, à acquérir, il y a plusieurs projets qui ont besoin de soutien. C’est pour cela que Max, le président de YekoLab, faisait appel aux partenaires. Franchement, ce genre de projet doit être soutenu. Chaque fois je lance également ce cri de cœur. Soutenez ce genre d’initiatives ! Ne laissez pas l’ARPCE seule. MTN Congo est sponsor dans une certaine mesure. D’ailleurs, j’ai dit à MTN, vous pouvez faire beaucoup plus que ce que vous avez fait aujourd’hui. Donc, je dis aux opérateurs mobiles au Congo, vous pouvez faire beaucoup plus que ce que vous faites aujourd’hui pour le soutien aux initiatives des jeunes.

L’ARPCE a récemment obtenu de l’Union africaine un financement de 150 000 dollars pour son point d’échange Internet. A quoi servira ce financement et comment les jeunes pourront en bénéficier ?

L’ARPCE a effectivement obtenu de l’Union africaine un financement de 150 000 dollars. C’est un financement qui va nous aider à améliorer la mise en place de notre point d’échange Internet. Ils ont choisi le Congo à travers l’Arpce comme étant le point d’échange Internet de l’Afrique centrale. C’est une bonne chose. C’est une plateforme autour de laquelle plusieurs services vont se greffer. Mais, 150 000 dollars, c’est une goutte d’eau dans un océan, car le projet qu’on a est un projet extrêmement ambitieux. Dans le numérique, il y a les infrastructures, les contenus, la formation. L’Union africaine accepte de faire du Congo le hub sous régional, le point d’échange Internet sous régional. Pour nous, c’est une excellente reconnaissance, mais aussi une pression supplémentaire, parce que maintenant il va falloir avoir les services qui vont avec, les ressources humaines qui vont avec, des personnes formées pour travailler dans ces infrastructures-là, etc. C’est pour cela que je dis aux jeunes, il y a de l’avenir pour vous ici au Congo. Dans ce pays. Ce n’est pas la peine que tout le monde aille en France. Vous pouvez vous former ici et transformer votre pays en étant ici. Vous allez faire la différence en étant ici. Et quand vous sortirez d’ici ce sera pour aller transformer la France et les autres pays. Je rêve qu’un jour les Congolais aillent transformer les autres pays. C’est possible et cela va se faire.

Que fait l’ARPCE pour que les tarifs de la data soient davantage accessibles aux jeunes, car ces tarifs sont plus élevés au Congo que dans certains pays de la sous-région Afrique centrale ?

J’ai d’ailleurs entendu le représentant de la Banque mondiale dire que les capacités internationales de la fibre optique étaient plus chers ici. C’est faux ! Ce n’est pas vrai. Le tarif de location des capacités internationales n’est pas assez élevé au Congo. C’est nous qui travaillons sur la régulation des prix. Tout le monde peut navigateur sur Internet. Nous avons une étude que nous avons lancé sur les tarifs data. Etude mené par un expert connu au niveau international, c’est Pape Gorgui Touré de Tactikom. Même l’Union africaine des télécommunications invite chaque fois Tactikom pour faire les études de marché. Et Tactikom est venu ici. Pendant un an ils ont fait une étude et ils ont rendu le rapport il y a deux mois et croyez-moi, c’est ce qui confirme que ce que vous dites est faux. Ils ont dit : « Attention DG, les opérateurs mobiles au Congo sont en danger, parce que les tarifs de l’Internet sont très bas ».

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L’ARPCE est le régulateur. C’est son travail de contrôler les prix et je vous dis qu’aujourd’hui nous avons les tarifs les plus bas. Ils sont moins cher qu’au Cameroun, nous sommes moins cher qu’au Gabon. Aussi bien au tarif vocal qu’au tarif Internet. Pour la RCA, je n’en parle même pas…Yves Castanou

Quand on fixe des tarifs, on ne les fixe pas simplement comme ça parce qu’on doit avoir des tarifs. Les tarifs doivent prendre en compte le coût des infrastructures, le coût des ressources humaines, le coût des services, etc. Il y a un ensemble de paramètres à prendre en compte pour déterminer les tarifs. Et il nous a dit, au Congo vos tarifs sont beaucoup trop bas par rapport à la moyenne des autres pays. Si Tactikom qui connait plusieurs pays le dit, c’est parce qu’il a des éléments concrets et pour le dire et pour faire ses études. Il va chez les opérateurs, il regarde toutes les offres des opérateurs et il dit ’’les tarifs de l’Internet sont très bas, il faut les relever’’. Ce n’est pas une bonne nouvelle. Mais, nous sommes en train de réfléchir. Pas forcément pour relever les tarifs de l’Internet au Congo, car ce n’est pas une bonne chose, mais réfléchir pour voir comment faire pour équilibrer les charges.

Parce qu’aujourd’hui, à cause des tarifs de l’Internet qui sont bas au Congo, il y a quelques défis à relever. Premièrement, revoir la qualité de l’Internet. C’est une préoccupation. Il faut qu’il y ait un Internet de qualité. Or, aujourd’hui, nous n’avons pas vraiment un Internet de qualité. C’est bien d’avoir la connexion data avec 5 000 F.Cfa ou 10 000 F.Cfa, mais quand la qualité de l’Internet que vous avez est médiocre, ce n’est pas la peine de payer. Donc, le challenge, c’est d’abord la qualité. Ce sont des problèmes assez complexes. Je ne vais pas m’étaler dessus. L’ARPCE est le régulateur. C’est son travail de contrôler les prix et je vous dis qu’aujourd’hui nous avons les tarifs les plus bas. Ils sont moins cher qu’au Cameroun, nous sommes moins cher qu’au Gabon. Aussi bien au tarif vocal qu’au tarif Internet. Pour la RCA, je n’en parle même pas…

Des tarifs pas toujours très accessibles aux jeunes…

Le but c’est de rendre Internet accessible à tous, là c’est clair et non négociable. Mais le but également c’est de rendre l’Internet accessible et un Internet de bonne qualité. Vous savez, parfois vous voulez avoir le prix le plus bas que vous aurez la qualité la plus médiocre. Donc, il faut arriver à faire une compensation entre la qualité et coût. Le régulateur n’est pas l’opérateur. Le régulateur a le devoir de mettre en place une politique tarifaire. C’est ce qu’on fait. Moi, je ne contrôle pas la qualité. C’est la tâche des opérateurs. Et honnêtement, j’aspire avoir un pays où l’on peut avoir l’Internet partout, mais un Internet de qualité. Au niveau des coûts, c’est vrai, les opérateurs ont fait beaucoup d’efforts pour la réduction. Ils ont une multitude de tarifs pour différentes cibles de la population. Je leur dis : « c’est vrai vous avez fait des réductions dans les offres, mais la qualité n’est pas bonne ». Et dans la qualité, il y a plusieurs facteurs qui entrent en compte. L’on en parlera plus tard.

Propos recueillis par TIC Mag

Pourquoi Vodafone est accusé d’exercer illégalement sur le marché télécoms camerounais

«L’attention de mon département ministériel a été attirée par le fait que de nombreux opérateurs du secteur des télécommunications mènent leurs activités en violation de la réglementation en vigueur. Je tiens à rappeler que, conformément aux dispositions des articles 35 et 42 du décret du 14 juillet 2012, fixant les modalités d’établissement et ou d’exploitation des réseaux et de fourniture des services de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation, la délivrance de licences ou de tout titre en tenant lieu, relève de la seule compétence du ministre des Postes et Télécommunications». Telle est la teneur d’un communiqué rendu public en fin de semaine dernière par Minette Libom Li Likeng, la ministre camerounaise des Postes et Télécoms.

Même si ce membre du gouvernement ne cite nommément aucune entreprise visée par sa mise en garde, des sources internes au ministère des Postes et Télécoms (Minpostel) révèlent que la sortie de la Ministre Libom Li Likeng est consécutive à l’arrivée de la firme britannique Vodafone sur le marché camerounais.

En effet, grâce à un accord de franchise conclu avec la société Northwave Sarl, détenue à 100% par Afrimax Group, Vodafone commercialise depuis quelques semaines les services de 4G LTE dans les villes de Yaoundé et Douala, qui représentent à elles seules plus de 80% du marché des télécoms au Cameroun.

Northwave Sarl, qui commercialise ses services sous la marque Vodafone Cameroon à la suite de son partenariat avec l’opérateur télécoms britannique, exploite son réseau avec l’aval de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) qui considère Northwave comme un établissement d’exploitation des réseaux de communications électroniques, spécialisé dans la fourniture de l’accès à l’Internet à très haut débit. Northwave SARL détient également de l’ART une licence de MVNO (opérateur mobile virtuel), apprend-on. En clair, il est autorisé à revendre du trafic téléphonique (appels et SMS) en s’associant à un opérateur télécoms détenteur d’une licence d’exploitation (MTN, Orange, Nexttel ou Camtel). Un peu à l’exemple de ce que faisait Set mobile avec Orange Cameroun. Le régulateur télécoms lui a déjà attribué des numéros courts à ce titre. Et il n’est donc pas exclu qu’en l’état actuel des choses, Vodafone Cameroon lance prochainement des services téléphoniques en partenariat avec un opérateur local.

Mais visiblement, la démarche de l’ART n’est pas de nature à plaire au ministère des Postes et Télécommunications. La ministre rappelle dans son communiqué que, conformément aux dispositions des articles 35 et 42 du décret du 14 juillet 2012, fixant les modalités d’établissement et ou d’exploitation des réseaux et de fourniture des services de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation, la délivrance de licences ou de tout titre en tenant lieu, relève de la seule compétence du ministre des Postes et Télécommunications. Les concessions, elles, sont délivrées par le président de la République.

Aussi, révèlent nos sources, par correspondances respectives des 6, 28 et 30 septembre 2016, la Ministre Libom Li Likeng a-t-elle saisi le DG de l’ART, pour lui «faire observer que les titres transitoires délivrés par ses soins sont pris en violation de la réglementation en vigueur, et sont de nature à mettre à mal la régulation du secteur stratégique des télécommunications dans un contexte sécuritaire sensible».

Concurrence déloyale, manque-à-gagner…

Dans le même temps, apprend-on, Jean-Louis Beh Mengue, le DG de l’ART, a été «sommé de publier un communiqué (…) précisant les contours de la licence octroyée à Northwave Sarl» ; laquelle licence, précisent des sources internes au Minpostel, ne saurait inclure l’exploitation «des réseaux et services LTE, qui relèvent des seules entreprises titulaires de concession».

Bien qu’à l’ART l’on justifie la délivrance de ces «titres transitoires» par «l’absence d’un certain nombre de textes, notamment celui fixant les droits d’entrée et de renouvellement des licences», d’une part, et par «le souci de ne pas bloquer ce segment de marché dont les acteurs participent à l’essor de l’économie numérique» d’autre part ; au Minpostel, l’on accuse clairement le régulateur télécoms de s’arroger les prérogatives dévolues au ministère.

Pour preuve, apprend-on, depuis 2010, «le régulateur n’a plus soumis à la signature du ministre en charge des Télécommunications, les dossiers de demande de licence, conformément à l’article 42 du décret du 14 juillet 2012 fixant les modalités d’établissement et ou d’exploitation des réseaux et de fourniture de service de communications électroniques soumis au régime de l’autorisation».

A en croire les responsables du Minpostel, cette propension du régulateur à préférer la délivrance «des titres transitoires en lieu et place des licences à certains opérateurs, en violation de la réglementation en vigueur», est préjudiciable aussi bien pour l’Etat que pour les opérateurs télécoms titulaires de concessions.

Concrètement, apprend-on, cette pratique installe «une concurrence déloyale vis à vis des opérateurs concessionnaires qui ont investi d’énormes sommes d’argent pour pouvoir offrir ce type de service avec des obligations de couverture nationale» ; de même qu’elle créé un «énorme manque à gagner au trésor public, dû au non payement des droits d’entrée par les bénéficiaires des titres transitoires».

Source : Agence Ecofin