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Arielle Kitio : « J’ai été bluffée par la simplicité et le pragmatisme de Vera Songwe  et de Jack MA »

(TIC Mag) – Invitée à participer à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017, Arielle Kitio, la promotrice du Centre CAYSTI raconte son expérience aux lecteurs de TIC Mag. Au menu, sa fierté d’avoir écouté les conseils des géants du numérique qu’elle a côtoyé, son expérience, son projet et ses conseils aux jeunes entrepreneurs.

TIC Mag : Vous avez été invité à PARTICIPER à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017. De quoi s’agissait-il?

Arielle Kitio : Youth Connekt Africa est la plus grande conférence portant sur l’entreprenariat jeune en Afrique. L’objectif de base étant d’édifier les jeunes entrepreneurs, porteurs de projets grâce des succès stories, sur comment (mindset, opportunités) transformer son idée, son potentiel en un succès qui inspire des générations.

La mission de YouthConnekt Hub est de promouvoir les politiques, de concevoir des programmes adaptés aux jeunes africains et fournir une plate-forme qui facilite la synergie d’efforts de partenaires qui ont pour vision commune de combler le fossé entre les aspirations des jeunes et les opportunités disponibles.

Ladite conférence s’est tenue du 19 au 21 juillet 2017 à Kigali sous l’impulsion du président Paul Kagame, président de la République du Rwanda.

TIC Mag : Plusieurs investisseurs internationaux y étaient invités pour booster l’esprit entrepreneurial des jeunes africains. Quelle est l’expérience ou le discours qui vous aura le plus marqué au cours de ce sommet ?

Arielle Kitio : Effectivement, parmi les nombreux invités spéciaux de sommet figuraient Jack Ma, fondateur et président exécutif du groupe Alibaba ; Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la CNUCED ; Abdoulaye Mar Diye, administrateur adjoint du PNUD et directeur du Bureau régional pour l’Afrique ; Vera Songwe de la Commission économique pour l’Afrique et la jeune Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, que je suis.

Le sommet a attiré plus de 1 500 invités qui incluent des cadres supérieurs de sociétés multinationales qui opèrent en Afrique, des dirigeants d’organisations de la société civile, des partenaires de développement de l’Afrique, des universitaires et des entrepreneurs, des artistes et des leaders d’opinion de tous les continents.

Lors de cette conférence, chaque rencontre a été une source d’inspiration et de motivation. C’était un véritable foisonnement d’esprits vifs et engagés et qui à bien des égards ont stimulé mes neurones.

L’une des expériences les plus enrichissantes a été celle du pitch. Il fallait en 1min 30s décrire, convaincre et toucher la sensibilité des membres du jury aux parcours impressionnants et de chaque individu d’un auditoire de plus de 500 personnes aux origines et aux intérêts différents.

Sur les 07 entrepreneurs sélectionnés par la CNUCED (venus du Rwanda, Tanzanie, Uganda, Gambie et Cameroun), je devais passer en sixième position. Mon cerveau était en mode apprentissage rapide, essayant de capitaliser très rapidement sur les remarques et critiques faites aux précédents entrepreneurs afin d’améliorer le mien. A mon tour, c’était un homogène mélange de stress, d’excitation qui se sont envolés à l’entente de la grande ovation qui a suivi mon passage. Les remarques à moi faites par le jury sont précieuses et m’aideront sans aucun doute à m’améliorer.

Cet exercice a mis à l’épreuve ma passion, mon ambition, la grandeur de la vision qu’on a pour le projet qu’on porte. S’il y’a une leçon à retenir se serait « Show your passion, don’t be afraid to say what you need »

TIC Mag : Autres rencontres et exposés qui vous ont également marqué… ?

Arielle Kitio : J’ai été en outre bluffée par la simplicité et le pragmatisme de certains invités spéciaux comme Vera Songwe  (Secrétaire exécutive CEA) et Jack MA (fondateur Alibaba) qui rêvent grand et qui cependant ont les pieds sur terre. La chose commune qu’ils partagent est qu’ils n’ont pas été guidé par l’appât du gain, mais par le souci de faire la différence, de répondre à un besoin global et de se surpasser à chaque fois.

Je ne saurais manquer de faire un clin d’œil spécial à Monique Ntumngia de GreenGirls ma compatriote de toutes les épreuves au sommet.

TIC Mag : Comment avez-vous été invitée à ce sommet ?

Arielle Kitio : De par la problématique abordée, la vision et l’impact actuel mon initiative, j’ai été sélectionnée par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) sur l’entreprenariat jeune. Je tiens à les remercier pour cette opportunité inouïe d’apprentissage et de réseautage. Je tiens particulièrement à remercier, Mme Fiorina Mugione, chef de la section Entreprenariat qui est l’un des exemples forts de ces personnes et femmes fortes et efficaces qui fait de chaque obstacle une belle opportunité de faire valoir son talent. « On me ferme la porte, je passe par la fenêtre », aime-t-elle répéter.

TIC Mag : Après cette expérience, quels autres conseils donnez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

Arielle Kitio : Le conseil le plus important que je donnerai aux jeunes qui, comme moi, se sentent la mission d’être le plus utile possible à l’émergence de leur patrie, de l’Afrique et l’humain tout simplement (indépendamment de race, de l’obédience religieuse, etc…) est de rêver grand. Notre première limite est celle que nous nous imposons.

L’autre conseil tient en une seule phrase résultante d’une compilation de conseils qui m’ont inspiré : « Dream Big, Work smart, Be Resilient, Surround yourself by people you are marter, Tell your story ». J’ajouterai à cela deux citations : «1000 failures make 01 Success… learn how successful people deal with their failures rather than focussing on their successes » de JACK MA et « We need a new generation of problem solvers, who see further and work smarter », H.E. Paul Kagame, President of the Republic of Rwanda.

Propos recueillis par TIC Mag


A propos de CAYSTI

CAYSTI (CAmeroon Youth School Tech Incubator) mission to create the next generation of women tech solvers and more globally, the next generation of tech leaders.  We aim to develop an ecosystem of innovation where we infuse to young girls (at their early age), the passion to grasp and use technologies as fun and powerful tools to Solve personal or global problems.

CAYSTI is a center for technological awakening, the development of creativity and the promotion of young social entrepreneurship thanks to digital technologies. Our main objectives are:

  • To increase the number of youth (girls especially) who choose technology as academic or professional track.
  • To empower, create opportunities and help its students in designing and starting a viable long term professional project while giving them technical skills and cultivating in them the right mindset and attitudes to succeed by using digital tools and services.
  • To reduce the gender divide observed today in the sphere of technology leaders.

The innovation of CAYSTI is based on its approach relying on the combination of three factors makes our students especially girls, problem solvers thanks to Digital technologies.

Problem-solving & critical thinking approaches

Personalized mentoring

Customized and well tested

In less than 01 year:

1 200 youth impacted

06 promising MVPs produced by our students

03 of them (led by girls from 12-16 years old) are under incubation

04 international awards won by our students.

By Arielle Kitio

Cameroun : Ces mesures mises en place par le gouvernement pour protéger le cyberespace

(TIC Mag) – Les gouverneurs des dix régions du Cameroun sont réunis à Yaoundé durant trois jours pour leur traditionnelle conférence semestrielle où l’on parlera de l’apport des TIC dans la protection du territoire national. Invitée à cette rencontre, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, leur a présenté ce 25 juillet 2017 un exposé sur les défis qui se posent aujourd’hui aux Etats souverains pour la protection de leur cyberespace national.

Pour mieux faire comprendre aux gouverneurs l’importance de cette problématique, la ministre a tout d’abord exposé les menaces et conséquences de la cybercriminalité au Cameroun et a insisté sur le fait que le principal défi auquel sont confrontés les États souverains « est celui de la conquête de la souveraineté de leur cyberespace national, longtemps resté libre et sans frontière ».

Parmi ces conséquences, la ministre cite une étude de l’ANTIC, l’agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication, qui rapporte qu’au niveau des sites web institutionnels par exemple, depuis 2013, 12 800 vulnérabilités ont été détectées ainsi que 28 attaques “Web defacement” (il s’agit de modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web) recensés. Aussi, l’ANTIC évalue à près de quatre milliards de F.CFA les pertes dues au scamming (escroquerie financière sur Internet) et près de 3,7 milliards F.CFA les pertes dues à la fraude à la carte bancaire.

Sur les réseaux sociaux, indique la ministre, plus de 200 cas d’usurpation de profils Facebook et de cyberchantage sont enregistrés et de millions de fausses informations sont diffusées en masse sur Internet. Profitant de la possibilité de l’anonymat, « les esprits malveillants utilisent l’Internet et les réseaux sociaux à des fins de propagande, d’escroquerie ou de terrorisme », rappelle la ministre.

Par ailleurs, Minette Libom Li Likeng ne manque pas d’insister sur les centaines de millions de F.CFA de pertes dues à des intrusions dans les systèmes d’information de certaines compagnies et les milliards de F.CFA perdus à cause de la fraude à la Simbox.

Deux laboratoires de cybersécurité à la PJ

Pour limiter tous ces dégâts, le Cameroun a pris quelques mesures de prévention. En plus du cadre réglementaire et institutionnel mis sur pied, des actions précises ont été menées. Parmi ces actions, Minette Libom Li Likeng cite la mise en place de deux laboratoires de cybersécurité à la Direction de la police judiciaire de la Délégation générale à la sûreté nationale et à l’Ecole nationale supérieure polytechnique, chargés de l’investigation numérique ; la mise en place des réseaux de surveillance et de vidéosurveillance du territoire camerounais au sein des administrations compétentes chargées de la sécurité publique ; une campagne d’identification des abonnés des réseaux téléphoniques commencée en 2016, mais qui sera renforcée dans les prochains mois, par la mise en place d’une plateforme numérique d’identification des abonnés et de monitoring du trafic des communications électroniques. Grâce à cette plateforme, apprend-on, le gouvernement disposera d’un outil lui permettant de maîtriser l’identité de tous les utilisateurs des réseaux téléphoniques et ainsi, de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Autre action réalisée, la veille sécuritaire avec notamment, le monitoring en temps réel des infrastructures sensibles, l’émission de bulletins et d’alertes de sécurité, l’élaboration des référentiels de sécurité, l’audit des systèmes d’information des administrations publiques ou encore la sensibilisation et la formation de tous aux bonnes pratiques sécuritaires, entre autres.

Mais, ces actions ne sont pas suffisantes, car la ministre reconnaît qu’il faut renforcer l’efficacité du Cyber Incidence Response Team (CIRT) de l’ANTIC, afin de disposer d’une structure efficace en matière de réponse d’urgence aux incidents de sécurité de l’information ou encore développer les  contenus locaux et promouvoir l’usage du « .cm ».

L’action du gouvernement en matière de lutte contre la cybercriminalité vise, d’après la ministre, à limiter l’intensité et l’ampleur des dégâts induits, à se prémunir contre les menaces potentielles par des mesures de protection et de prévention appropriées et à pouvoir réagir aux incidents au travers de mesures permettant d’assurer la gestion de la crise, la continuité, la reprise des activités ou encore des poursuites pénales si nécessaire.

« Il apparaît donc important, voire impératif dans une démarche de synergie avec tous les acteurs compétents, de renforcer la sécurité de notre cyberespace pour tirer le meilleur parti des nombreux avantages qu’offre l’économie numérique », conclût Minette Libom Li Likeng.

Cameroun : Minette Libom Li Likeng favorable aux requêtes d’Express Union au sujet des codes USSD l’opposant à MTN et Orange

(TIC Mag) – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, est favorable à la requête de l’opérateur de transfert d’argent Express Union concernant l’utilisation des codes USSD pour faciliter les procédures de paiement et de transfert d’argent mobile.

A la suite de l’augmentation vertigineuse des tarifs d’accès à ce portail USSD à des tiers par les opérateurs mobiles MTN Cameroon et Orange Cameroun, Express Union, principal concerné avait crié à la concurrence déloyale. Voyant ainsi une manœuvre des opérateurs mobiles pour écarter Express Union du marché du transfert d’argent mobile, car l’entreprise camerounaise avait lancé Express Union Mobile Money en utilisant le portail USSD *050#, mis à sa disposition par LTM Group, partenaire de MTN Cameroon. Il faut noter que l’opérateur sud-africain précise qu’il ne dispose d’aucun contrat ou lien avec Express Union.

Seulement, il y a quelques semaines, MTN Cameroon a augmenté les tarifs d’accès à portail auprès de son partenaire LTM Group qui l’a répercuté chez son client Express Union. Express Union ne pouvant souscrire à cette nouvelle tarification jugée « extrêmement onéreuse », MTN Cameroon n’a donc pas renouvelé son partenariat avec LTM Group au sujet de la commercialisation de ce portail USSD, bloquant ainsi de facto le portail USSD *050# utilisé Express Union pour son offre de transfert d’argent via le mobile.

A Orange Cameroun, le même scénario d’augmentation des tarifs est appliqué. L’on apprend ainsi que le 21 juin 2017, l’opérateur français a augmenté de plus de 600% le coût d’accès au portail USSD *050#, passant de 20 F.CFA à 153 F.CFA. Pourtant, indique Express Union, les frais d’accès à ce portail avaient toujours été de 20 F.CFA depuis 2014, correspondant au coût d’un SMS.

Désespéré, Express Union s’est alors retournée auprès de la tutelle. En date du 8 juin 2017, l’entreprise camerounaise saisit par correspondance la ministre des Postes et Télécommunications pour se plaindre des « manœuvres anti-concurrentielles » de MTN Cameroon (principalement) et d’Orange Cameroun qui sont, d’après Express Union, une « entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money par l’opérateur MTN Cameroon ».

C’est ainsi qu’en date du 11 juillet 2017, Minette Libom Li Likeng, visiblement favorable à la requête d’Express Union demande à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le régulateur télécoms, de prendre des dispositions pour amener les opérateurs mobiles à concession à intégrer désormais dans leur catalogue d’interconnexion les tarifs d’accès aux codes USSD, devenus une plateforme essentielle pour le développement de l’économie numérique. Une aubaine pour les entreprises locales, si c’était pratiqué, indiquent les experts.

Par ailleurs, la ministre, dans sa correspondance à Express Union, conseille l’entreprise de transfert d’argent à saisir le Comité de compétitivité « pour entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money que vous relevez dans votre requête ».

Cette sortie est le énième rebondissement dans ce qui convient d’appeler l’affaire Express Union Vs MTN Cameroon et Orange Cameroun.

TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Don des 500 000 ordinateurs de Paul Biya : Selon Fame Ndongo, les premiers ordinateurs seront réceptionnés au plus tard le 31 décembre 2017

(TIC Mag) – D’après le ministre camerounais  de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, le premier lot d’ordinateurs fabriqués à Shenzhen ( la ville chinoise située en face de Hong-Kong au sud de la Chine abritant le siège des plus grandes multinationales chinoises de l’économie numérique comme Huawei, ZTE, Kenzen, Viadi) par l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd  sera réceptionné en fin octobre 2017 et au Cameroun en fin décembre 2017.

Après ce premier lot, la fabrication des ordinateurs se poursuivra à un rythme accéléré en vue de satisfaire la forte attente estudiantine, précise le ministre de l’Enseignement supérieur qui informe par la même occasion que l’avance de démarrage réglementaire de 30 % du montant global du prêt destiné à la fabrication de ces ordinateurs a déjà été débloquée au bénéfice de l’entreprise Sichuan.

C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public ce 20 juillet 2017 par le ministre Fame Ndongo à la suite d’une audience qu’il a accordé ce 17 juillet 2017 à Ju Wen Niri, le directeur général adjoint de l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd.

L’on se rappelle que pour financer ce projet, le gouvernement camerounais avait contracté une dette de 75 milliards de F.Cfa (le coût total de l’opération) auprès de la banque chinoise Exim Bank. Entraînant dans la foulée des réactions mitigées au sein de l’opinion publique camerounaise.

Selon le communiqué de presse du ministre de l’Enseignement supérieur, l’entreprise Sichuan Telecom Construction And Engineering Co. Ltd a déjà dépêché au Cameroun l’équipe d’experts chargés de la conception, la construction et l’équipement des neuf centres de développement du numérique universitaire. Cette équipe aurait démarré pour un délai prévisionnel de trois mois les travaux de la phase d’étude préalable et de conception des 10 centres qui seront construits dans les huit universités d’Etat et à l’Université inter-Etats Cameroun-Congo campus de Sangmélima qui ouvre ses portes au quartier Nkonguet dès la rentrée d’octobre 2017.

Plus encore, apprend-on,  la société Sichuan mettra en place dans le cadre du prêt concessionnel accordé un Centre national de gestion du réseau d’interconnexion des centres du développement du numérique universitaire dont la pose de la première pierre de l’immeuble-siège est envisagée à Yaoundé au courant du mois d’octobre 2017.

En Afrique de l’Ouest, le pays qui a le plus adopté les smartphones est… le Cap vert [CLASSEMENT]

(TIC Mag) – En matière de téléphonie mobile, l’Afrique de l’Ouest est l’un des marchés en plus forte croissance dans le monde. C’est ce qu’indique la GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, dans son dernier rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 » publié ce mois de juillet 2017.

Dans la section « L’économie mobile L’Afrique de l’Ouest 2017 », l’on apprend qu’en 2016, parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest où les populations ont le plus adopté le smartphone, le Cap Vert figure en première position avec un taux de pénétration de 44,2%.

A ce jour (juillet 2017), le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 124% avec 647 800 abonnés mobile pour une population de 539 560 habitants (en 2016 selon la Banque mondiale). Le pays compte deux opérateurs mobiles Cabo Verde Telecom (CV Telecom) et Unitel T+ (T-Mais).

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]
D’après le rapport de la GSMA, à la fin de l’année 2016, l’Afrique de l’Ouest comptait 172 millions d’abonnés uniques, représentant 320 millions de connexions mobiles. Le taux de pénétration de la région en nombre d’abonnés uniques pour la même année s’élève à 49 %, légèrement supérieur au taux de pénétration de 47 % enregistré dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

En matière de prédictions, les experts de la GSMA estiment qu’au cours des quatre prochaines années, l’Afrique de l’Ouest devrait enregistrer une croissance moyenne de 6 % par an du nombre d’abonnés, une des plus fortes croissances mondiales, se traduisant par 45 millions d’abonnés supplémentaires d’ici 2020. « Le principal marché de la région (Nigeria) devrait représenter les deux-tiers de cette croissance, avec un autre quart provenant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal », précise le rapport.

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Pour rappel, la GSMA Intelligence est l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier. Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, réalise régulièrement des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Des rapports généralement considérées comme référence par leurs membres et les décideurs du secteur.

Pénétration de la téléphonie mobile en 2016 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Par TIC Mag et ICT Media STRATEGIES

Afrique de l’Ouest : Baisse attendue du chiffre d’affaires des opérateurs mobiles en 2017 [ETUDE]

(TIC Mag) – La GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, a publié ce mois de juillet 2017 son rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 ». Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, a donc l’habitude de réaliser des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Rapports et études considérées comme référence par leurs membres et des décideurs du secteur.

D’après le dernier rapport « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 », les chercheurs de la GSMA Intelligence constatent que les conditions macroéconomiques défavorables de la région ont pesé sur les revenus de la téléphonie mobile en 2016 et continueront de le faire en 2017, avec une baisse attendue du chiffre d’affaires résultant des pressions persistantes à la baisse sur des marchés clés tels que le Nigeria et du ralentissement de la croissance dans d’autres pays de la région.

Toutefois, malgré ces difficultés, les auteurs du rapport reconnaissent que les dépenses d’investissement dans les réseaux et les services resteront stables. « Les opérateurs de réseau mobile ont investi 2,7 milliards US$ en 2016 et devraient investir un total de 12,6 milliards US$ entre 2017 et 2020. Les investissements des opérateurs dans les réseaux à haut débit (avec le lancement de 14 réseaux 4G dans la région depuis le début de 2016) et la baisse du prix des smartphones favorisent le passage au haut débit mobile », indique le rapport. Aussi, les connexions 3G et 4G dépasseront les connexions 2G d’ici mi-2019 et représenteront deux-tiers du nombre total de connexions d’ici fin 2020.

Chiffre d’affaires opérateurs mobiles en 2016 et en 2020 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Si la GSMA qui est également un instrument mondial de lobbying des opérateurs du secteur de la téléphonie mobile auprès des pouvoirs publics reconnaît que les décideurs politiques ont fait des efforts considérables ces dernières années pour mettre en place un environnement réglementaire plus favorable, en matière notamment de modernisation réglementaire, de gestion du spectre, de fiscalité et de réglementations permettant le développement des services d’argent mobile, elle soumet néanmoins quelles suggestions aux décideurs publics.

« Si les politiques et les autorités réglementaires encouragent l’investissement, la concurrence et l’innovation, le secteur de la téléphonie mobile comme le reste de l’économie numérique se développeront, apportant prospérité et emplois. La concrétisation du potentiel transformateur des services mobiles passe par la collaboration de tous les acteurs, que ce soit entre les opérateurs de réseau mobile et l’écosystème plus large des services mobiles, ou entre les gouvernements, les autorités réglementaires et les autres parties prenantes du secteur », recommandent les experts de la GSMA Intelligence.

Source : GSMA Intelligence

Par TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Le Togo possède désormais son schéma directeur d’aménagement du numérique

(TIC Mag) – Mme Cina Lawson, la ministre des Postes et de l’Economie numérique, a supervisé ce mercredi 19 juillet à Lomé un atelier de restitution de l’étude sur la mise en place d’un schéma d’aménagement numérique du Togo. Il s’agissait d’une étude commandée six mois plus tôt au cabinet international Idate, ayant pour objectif de rencontrer et échanger avec les acteurs publics et privés du numérique, en vue d’identifier les leviers de développement de l’économie numérique pour renforcer la stratégie d’expansion du pays.

Les résultats de cette étude ont donc permis, d’une part, d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie d’accès aux « Haut et Très Haut Débits » et, d’autre part, de réaliser un Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN) du territoire avec des mesures d’accompagnement réglementaires, institutionnelles et organisationnelles. Ce schéma est décliné en cinq axes, à savoir : mesures juridiques, gestion et suivi, infrastructures, formation et sensibilisation.

Grace à ce nouvel outil stratégique, le Togo se dote ainsi d’un cadre global et cohérent lui permettant d’aborder avec sérénité l’enjeu central relatif au développement de réseaux de communications de très haut débit.

« Le haut débit est devenu central car porteur d’attractivité, d’activité, de productivité et de modernisation. La démocratisation de l’accès à internet participe à la réduction de la fracture numérique et à la vulgarisation de l’accès aux TIC », a souligné Cina Lawson.

Ce travail vient en appui aux différents chantiers déjà en cours dans le domaine du numérique, notamment le Programme Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communications (« WARCIP ») qui vise à étendre et améliorer la connectivité tout en réduisant les coûts des services de communications électroniques.

Le SDAN, l’adoption des lois sur la Société de l’information et sur les transactions électroniques, le renforcement du statut et des compétences de l’Autorité des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et l’arrivée imminente de TOGOCOM, sont autant d’actions qui concourent à faire des TIC, un vecteur clé du développement au Togo.

Le Bénin trace le chemin de la portabilité des numéros mobiles

(TIC Mag) – Les abonnés aux réseaux de téléphonie mobile du Bénin pourront bientôt changer d’opérateur GSM sans changer de numéro mobile. Il s’agit de l’initiative « Portabilité de numéro », lancée conjointement ce lundi 17 juillet 2017 à Cotonou par la ministre de l’économie numérique et de la communication et les responsables de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Ce projet qui va durer 12 mois, vise la stimulation de l’innovation, la réduction des prix des services, l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts, et la facilitation de l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, selon Coovi Hervé Guédégbé, Secrétaire exécutif de l’Arcep-Bénin.
Flavien Bachabi, président de l’Arcep-Bénin, a présenté l’organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet qui, conformément à l’article 2 de la décision 026 du 05 septembre 2016, se compose du groupe de Pilotage de la Portabilité des numéros mobiles ; du groupe de travail Réglementation et le groupe de travail Processus et technologie.

Selon les autorités de l’Arcep, le Groupe de pilotage a pour mission d‘assurer le bon déroulement du processus de mise en œuvre et le lancement du projet ; le Groupe de travail de réglementation se charge de préparer les documents relatifs au cadre juridique et réglementaire de la mise en œuvre et de la fourniture du service et le Groupe travail processus et technologie de son côté proposera le cadre technique du processus.

Pour Rafiatou Monrou, ministre de l’Economie numérique et de la communication, la portabilité des numéros mobiles contribuera à l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts aux consommateurs. Elle a invité l’Organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet à prendre en compte les initiatives et propositions de toutes les parties prenantes du projet PNM pour sa réussite totale afin d’inscrire le Bénin parmi les nations de modernité sur le plan des services innovants des technologies de l’information et de la communication.

100 milliards de F.Cfa pour attribuer la 4G à Orange Mali : Le Conseil des ministres valide le cahier des charges

(TIC Mag) – Le Conseil des ministres au Mali s’est réuni en session ordinaire le mercredi, 19 juillet 2017, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence d’Abdoulaye Idrissa MAIGA, Premier ministre, Chef du gouvernement. Au cours de ce Conseil et sur recommandation d’Arouna Modibo Touré, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du cahier des charges pour l’octroi à Orange Mali d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2ème, 3ème et 4ème génération, des services de transmission de données et des services de télécommunications internationales au Mali.

En clair, Orange Mali, dont le contrat d’exploitation signé le 1er août 2002 pour une durée de quinze ans arrivait à échéance le 31 juillet 2017, pourra bientôt déployer les services de la 3G et de la 4G. D’après les informations obtenues par TIC Mag, le ministre Arouna Modibo Touré (photo) aurait fait passer le renouvellement du contrat d’Orange Mali en exigeant à l’opérateur une somme de 100 milliards de F.CFa. Montant record pratiqué également par certains pays africains. A l’instar des 100 milliards de francs Cfa exigés en 2015 aux opérateurs mobiles MTN et Orange en Côte d’Ivoire (voir tableau de TIC Mag ci-dessous). Il faut tout de même relever qu’au Congo Brazza, l’ARPCE, le régulateur télécoms, avait fixé en juin 2016 le ticket d’entrée pour la 4G à 10 milliards de F.Cfa.

Au Mali, la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications de l’opérateur Orange Mali SA couvre les services de téléphonie fixe, les services cellulaires GSM-Technologies de la 2ème génération « 2G », les services de transmission des données ou d’images et les services de télécommunications internationales. Elle couvre, depuis le 22 février 2010, l’exploitation des réseaux et services des technologies de la 3ème génération « 3G ». Et aujourd’hui de la 4G.

Coûts de la 4G dans quelques pays en Afrique

Pays Montant de la 4G Montant total Opérateurs ayant souscrits Nombre d’années Date d’attibution
Cameroun 75 milliards de F.Cfa* 75 milliards de F.Cfa* MTN et Orange 15 ans Mars 2015
Côte d’Ivoire 100 milliards de F.CFa* 100 milliards de F.CFa* MTN, Orange, Moov (de Maroc Telecom en janvier 2016) 15 ans Décembre 2015
Sénégal 32 milliards de F.Cfa 100 milliards de F.Cfa** Sonatel 17 ans Juin 2016
Gabon 5,5 milliards de F.Cfa Airtel Gabon

Gabon Telecom***

10 ans Mars 2014
Congo Brazza 10 milliards F.Cfa MTN Congo Juin 2016
Mali 100 milliards de F.CFa* 100 milliards de F.CFa* Orange Mali 15 ans Juillet 2017

 

*Pour licence globale

** Sonatel a payé en même temps 68 milliards de F.Cfa pour le renouvellement concession

***Coût de la licence 4G de Gabon Telecom non publié

Source du Tableau : TIC Mag

Cameroun – Cyberarnaque : La Sosucam dément les offres de recrutements qui circulent sur les réseaux sociaux

(TIC Mag) – Depuis plusieurs jours au Cameroun, des cyber-escrocs font circuler des messages sur les réseaux sociaux faisant état d’une opération de recrutement au sein de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam). Dans certains cas, ces messages diffusés principalement via WhatsApp et Facebook invite même souvent les internautes à contacter un individu prétendant être proche de l’entreprise en vue de monnayer une place.  Une information pourtant fausse.

Dans un communiqué publié par le président directeur général de Socucam, celui-ci dément la véracité d’une telle opération et invite les internautes à la vigilance : «La Sosucam tient à souligner que ces annonces sont sans fondement et qu’aucune offre de recrutement n’a été par cette dernière. La Sosucam invite par conséquent les chercheurs d’emplois à plus de vigilance dans la mesure où ces rumeurs diffusées à travers les réseaux sociaux sont de nature à induire les honnêtes citoyens en erreur, transformant ainsi ces derniers en victimes d’une escroquerie dont seuls les auteurs en maîtrisant les véritables motivations», indique Louis Yinda.

Notons qu’au Cameroun, ce type d’arnaques via les réseaux sociaux est de plus en plus récurrent. Les dernières entreprises victimes en date étaient Orange Cameroun, ou encore Eneo.

L’Egypte, l’Ouganda et le Libéria sacrés à l’édition 2017 du Prix de l’Innovation pour l’Afrique

(TIC Mag) – L’édition 2017 du Prix de l’Innovation pour l’Afrique a livré ses trois lauréats le 19 juillet 2017 dans la capitale Accra. Le premier prix d’une valeur de 100 000 dollars a été remporté par l’égyptien Aly El-Shafei qui a inventé un dispositif électromagnétique intelligent intégré au palier d’essieu ou « SEMAJIB ». C’est est un support intelligent qui est polyvalent et qui peut changer ses caractéristiques au fur et à mesure de son fonctionnement. Il se compose d’un support magnétique incrusté dans un roulement de tourteau rempli d’huile, formant ainsi le palier intelligent contrôlable. Le périphérique est conçu pour être utilisé pour supporter les turbines génératrices d’énergie et peut être utilisé pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts de production d’énergie en Afrique.

Le second Prix accompagné d’un chèque de 25 000 dollars est revenu à l’Ougandaise Philippa Ngaju Makobore pour sa perfusion à commande électronique ou « ECGF ». C’est un dispositif médical conçu pour administrer avec précision des fluides intraveineux et des médicaments, en contrôlant le taux d’écoulement sur la base des indications fournies par un capteur de chute. Sa trouvaille a le potentiel de sauver des vies en garantissant la précision et la sécurité de la perfusion pour 8 % du coût d’une pompe à perfusion neuve.

Le troisième Prix baptisé Prix de l’impact social également accompagné d’une récompense de 25 000 dollars est revenu au Libérien Dougbeh-Chris Nyan. Il a mis sur pied une nouvelle technologie pour la détection rapide de nombreuses infections à l’aide d’un même test. Il s’agit d’un test de diagnostic rapide qui peut détecter et différencier simultanément au moins trois à sept infections en même temps dans un délai de 10 à 40 minutes. En outre, son appareil est capable de détecter et de distinguer des infections multiples, qui présentent les mêmes symptômes, par exemple lorsqu’un patient a de la fièvre jaune, la malaria et Ebola.

Notons que les sept autres nominés reçoivent chacun un chèque de 5 000 dollars et bénéficieront tout comme les trois lauréats d’un programme de mentoring et d’accompagnement de leurs différents business.

Par TIC Mag

Vodafone Cameroon signe avec Camtel un contrat de partage de réseau pour l’extension de la couverture 4G/LTE

(Vodafone Cameroon – Yaoundé, le 19 juillet 2017)Vodafone Cameroon et Cameroon Télécommunications (CAMTEL) ont signé un partenariat stratégique de partage de réseau qui permettra à l’opérateur de la prochaine génération de couvrir efficacement les populations de Yaoundé et Douala et d’étendre son réseau aux autres villes du territoire national.

Les termes du partenariat stipulent que Vodafone Cameroon utilisera les infrastructures existantes de CAMTEL qui couvrent 100% les deux villes – Douala et Yaoundé. Cela permettra à Vodafone Cameroon d’étendre sa couverture géographique et renforcer le signal à l’intérieur des bâtiments pour une expérience client significativement améliorée.

Lors de son allocution au cours de la cérémonie de signature officielle, le Directeur Général de Vodafone Cameroon, Mr. Antoine Pamboro a déclaré : « Nous sommes heureux de ce partenariat avec CAMTEL qui nous permettra de nous rapprocher davantage des populations avec nos services internet de classe internationale. L’extension de notre réseau 4G/LTE démontre à suffisance que nous nous positionnons comme acteur incontournable dans la migration vers le digital et le développement des TIC au Cameroun »

Le Directeur Général de CAMTEL, Mr. David Nkoto Emane a relevé que l’accord de partenariat avec Vodafone Cameroon est une étape importante dans la démarche stratégique de CAMTEL vers la migration en opérateur intégré et reflète la demande grandissante des services internet de haut débit.

“Cette coopération est en droite ligne avec l’objectif stratégique de CAMTEL qui est de fournir à ses clients des options pratiques et des solutions innovantes à travers des partenariats stratégiques dans notre marché. Tout ceci s’appuie sur la compréhension commune à nos deux organisations du devoir d’offrir aux camerounais l’expérience des services basés sur un excellent internet de haut débit. De plus, c’est valorisant pour notre stratégie et notre développement commercial d’avoir comme partenaire Vodafone qui est une marque de classe mondiale avec des standards de qualité élevés et de très hautes ambitions pour le Cameroun,” a t-il déclaré.

Désormais Vodafone Cameroon couvre entièrement les villes de Douala et Yaoundé avec des plans d’extension de son réseau LTE aux autres villes.

(é) Vodafone Cameroon


Pour information complémentaire contacter : Emmanuel Ngando Quan, Head of Corporate Communication [email protected]

A propos de Vodafone Cameroon

Vodafone Cameroon a lancé ses services le 29 septembre 2016 avec la vision claire de devenir l’opérateur 4G/LTE # 1 de la prochaine génération sur le marché. Vodafone Cameroon vise à combler le besoin en services numériques et digitaux en fournissant des solutions internet personnalisées aux clients individuels et entreprises, grâce à sa technologie 4G/LTE de classe mondiale. Pour plus d’information, visitez www.vodafone.cm ou www.facebook.com/vodafonecameroon

A propos du Groupe Afrimax

Afrimax est dirigé par une équipe de gestionnaires compétents avec une expérience avérée et réussie dans l’acquisition de spectre, la construction de réseaux et l’exploitation de services mobiles sur divers marchés géographiques, y compris en Afrique. L’équipe est soutenue et accompagnée par d’importants investisseurs privés et institutionnels.

Avec des licences 4G dans 12 pays et la couverture d’une population de 250 millions de personnes et d’autres licences en cours d’acquisition, Afrimax construit le plus grand portefeuille de réseaux 4G à large bande sans fil en Afrique subsaharienne. Pour plus d’information, visitez www.afrimaxvodafonepartner.com

A propos de CAMTEL

Camtel (acronyme de Cameroon Telecommunications) est l’opérateur public de télécommunications au Cameroun. Camtel a été fondée en 1998 à la suite de la transformation du département des télécommunications (ministère des Postes et Télécommunications) en une société anonyme, à laquelle a été ajoutée la société publique Intelcam, alors en charge des télécommunications internationales. La société a depuis lors déployé un large éventail de technologies au rang desquels nous pouvons citer: la construction et l’accès à un réseau CDMA, le déploiement de la 4G LTE, la technologie WTTS, la numérisation des échanges téléphoniques du pays et le déploiement de la fibre optique à travers le pays. www.camtel.cm


VODAFONE CAMEROON SIGNS NETWORK SHARING AGREEMENT WITH CAMTEL TO EXPAND  4G FOOTPRINT

(Vodafone Cameroon, July 19th, 2017. Yaounde) – Vodafone Cameroon and Cameroon Telecommunications (CAMTEL) have signed a strategic national network sharing agreement which sees the next-generation operator expand its 4G coverage to residents of Douala, Yaoundé and other cities of the country.

The terms of the agreement stipulate that Vodafone Cameroon will make use of CAMTEL’s existing network infrastructure, which covers 100% of both Douala and Yaoundé cities, allowing Vodafone to expand its geographical coverage and indoor connectivity for a significantly improved customer experience.

Speaking at the signing ceremony, Vodafone Cameroon CEO, Mr. Antoine Pamboro  said, “We are excited to partner with CAMTEL to bring world-class internet services closer to people. This expansion of our 4G footprint demonstrates that we are suitably positioned to play a pivotal role in supporting digital transformation and development of ICT in Cameroon.”

CAMTEL’s CEO, Mr. David Nkoto Emane noted that the cooperation agreement with Vodafone Cameroon is a strong step in Camtel’s progress to become an integrated operator and reflects the growing demand for high-speed internet services.

“This cooperation assures Camtel’s strategic objective of providing its customers with practical options and innovative solutions through strategic partnerships in our local market; it is based on our two organizations’ shared understanding and belief that all Cameroonians deserve to experience topnotch internet services. Additionally, it is valuable for our strategy and commercial development, as Vodafone is a world class brand with high quality standards and great ambitions in Cameroon,” he said.

Vodafone Cameroon now covers fully Douala and Yaoundé with plans to expand its LTE network further.

(ed) Vodafone Cameroon


For further information contact: Emmanuel Ngando Quan Head of Corporate Communication [email protected]

About Vodafone Cameroon

Vodafone Cameroon launched its services on 29th September 2016 with a clear vision of becoming the #1 Next Generation 4G operator in the nation. Vodafone Cameroon aims to bridge the digital divide by providing bespoke internet solutions to both individual and business customers, supported by its world-class 4G LTE technology. For more information, please visit www.vodafone.cm and www.facebook.com/vodafonecameroon

 

About Afrimax Group

Afrimax is led by an experienced Management team with a successful track record in acquiring spectrum, building networks, and operating mobile services in diverse geographic markets, including Africa, and is backed by prominent private and institutional investors.

With an existing 4G License footprint covering 12 countries, population under License coverage of 250 million, and further Licenses being acquired, Afrimax is building the largest portfolio of 4G wireless broadband networks across sub-Saharan Africa. For more information, please visit www.afrimaxvodafonepartner.com

About CAMTEL

CAMTEL (acronym for Cameroon Telecommunication) is Cameroon’s public telecommunications operator. CAMTEL was founded in 1998 by the transformation of the Telecommunications Department (Ministry of Posts and Telecommunications) into a public limited company, to which was added the public company Intelcam, then responsible for international telecommunications. The company has deployed a wide range of technologies, including: Access to a CDMA network, 4G LTE, WTTS, digitization of the country’s telephone exchanges; and optical fiber across the country. www.camtel.cm

Tunisie : Stéphane Richard, Pdg d’Orange, discute investissements avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi

Le 17 juillet 2017, le président de la République de Tunisie, Béji Caïd Essebsi, a reçu en audience le président-directeur général du groupe Orange. Au cours de l’entretien qui s’est tenu au Palais de Carthage, le patron d’Orange a exprimé au chef de l’Etat tunisien, la volonté du groupe télécoms français de développer ses investissements dans le pays, pour créer des emplois particulièrement dans le domaine des Tic, renforcer les compétences des élèves et leurs connaissances grâce à la technologie et accompagner le pays dans la réalisation de son programme « Tunisie Numérique 2020 ».

Actuellement, pour ce qui est de la création de l’emploi, Orange Tunisie, à travers ses divers concours et soutiens à l’innovation, accompagne déjà de nombreux jeunes innovateurs dans la création de leurs start-up. Le groupe télécoms, à travers sa filiale Sofrecom Tunisie, annonçait également en 2016, la création de 200 postes supplémentaires d’ingénieurs dans le pays, pour 2017.

Dans le segment de l’éducation, Orange Tunisie déploie actuellement son programme «Education numérique » dont l’objectif est de fournir aux écoles primaires publiques du matériel Tic, facilitant leur accès à une riche diversité de contenus éducatifs, pour améliorer l’apprentissage des élèves.

Fruit d’un protocole d’accord signé, le 23 octobre 2014, avec le ministère de l’Education, le programme épouse les objectifs du Plan National Stratégique « Tunisie Numérique 2020 » dans l’apprentissage numérique et la création d’emplois par les Tic.

Ce sont 6 576 élèves du primaire qui bénéficient déjà de kits numériques, 366 enseignants et directeurs d’écoles déjà formés à leur utilisation.

 Pour l’accompagnement de la Tunisie dans la réalisation de son programme « Tunisie Numérique 2020 », le groupe Orange, veut fournir son expertise au pays dans les domaines de la numérisation des services. Plusieurs chantiers comme l’e-santé, l’e-banking…qu’il espère mener à travers Sofrecom, dans le cadre du partenariat public-privé avec l’Etat.

Par Muriel Edjo/Agence Ecofin

Cameroun: Camair-Co annonce un cadre de collaboration avec MTN pour gérer l’information avec sa clientèle

La compagnie aérienne nationale camerounaise Camair-Co a annoncé sa collaboration avec MTN Cameroun, pour le développement d’une application qui permettra de mieux informer ses clients sur la disponibilité et la position des vols au moment où ces derniers doivent voyager.

« Il nous a été effectivement été rapporté que les clients se plaignaient des difficultés à accéder aux informations sur les vols. Nous avons déjà expérimenté un service de SMS et Webmail, mais qui semble avoir besoin d’améliorations. Nous développons en partenariat une application avec MTN Cameroon, afin de permettre aux voyageurs de nos lignes de mieux être informés sur la position des vols », a fait savoir Ernest Dikoum, le directeur général de la compagnie aérienne, lors d’un échange avec des journalistes.

Le responsable a aussi profité de l’occasion, pour présenter un résumé des performances opérationnelles de la compagnie au cours du premier semestre 2017. Il revendique un taux de remplissage moyen de 80%, un pourcentage de ponctualité de 69% et une régularité des vols qui a atteint les 93%. Rappelons que dans le cadre de sa restructuration, Camair-Co a d’abord choisi de couvrir le territoire camerounais, avec seulement deux vols effectués pour l’instant hors du pays, à savoir Cotonou au Bénin et Ndjamena au Tchad.

Un des griefs posé par les passagers de la compagnie aérienne camerounaise, a souvent été la faible communication, notamment lorsque survient une suspension ou une annulation des vols. Ils sont nombreux les passagers qui ont du prolonger involontairement leurs séjours sur certaines destinations, après avoir emprunté cette compagnie.

Pour l’opérateur de télécommunications MTN, c’est une excellente opportunité de déployer son service Business dans le secteur de l’aviation civile. La portée et les coûts inhérents à cette collaboration n’ont pas été précisés.

Par Idriss Linge pour Investir au Cameroun

En 2021, Orange Cameroun va enregistrer la plus forte progression des parts du marché mobile, contrairement à MTN Cameroon qui en perdra !

(TIC Mag) – D’après les statistiques présentées par Ericsson Cameroun au cours d’une rencontre avec les journalistes camerounais le 29 juin 2017 à Yaoundé (alors qu’il présentait son rapport 2017 sur la mobilité dans le monde), l’on apprend qu’en 2021, c’est Orange Cameroun qui devra enregistrer la plus forte progression des parts du marché mobile passant de 34,7% en 2016 à 37% en 2021. Alors que le leader actuel du marché de la téléphonie mobile, Mtn Cameroon, verra ses parts de marché réduites passant de 53,6% à 44,6%. Ce qui n’empêchera tout de même pas MTN Cameroon à rester leader du marché. Mais avec moins d’abonnés qu’en 2016.

Projections Parts de marché opérateurs mobiles au Cameroun. Source : OVUM, BI Analysis

Ces chiffres, Ericsson précise qu’il les tire des projections du cabinet d’intelligence économique britannique OVUM, spécialisé dans les marchés des réseaux et télécommunications. Ce qui fait dire à Ericsson que l’opérateur Nexttel, avec ses stratégies agressives de tarification, devrait conforter ses positions sur le marché camerounais.

D’après les chiffres présentés, Nexttel devrait augmenter ses parts de marché au cours des cinq prochaines années passant de 11,6% en 2016 à 15% en 2021. L’opérateur historique Camtel passera de 0,1% à 1,9% sur la même période. Ceci, au détriment de MTN Cameroun qui perdra des parts de marché au profit de ses concurrents.

Parts de marché Opérateurs mobiles Cameroun en ce moment. Source : OVUM, BMI

Aussi, l’on apprend, d’après ces mêmes chiffres, que le revenu moyen pondéré par utilisateur de 3,70 $/Mois actuellement (environ 2 100 F.CFa/Mois), avec une contribution croissante des données, a de forte chance de baisser. Notamment à cause des stratégies de tarification agressives de tous les opérateurs mobiles qui présentent un risque élevé pour la croissance du revenu moyen par utilisateur.

Toutefois, Ericsson indique que l’augmentation de l’investissement et l’utilisation subséquente des services 4G dans tout le Cameroun ont le potentiel d’augmenter le revenu moyen par utilisateur à moyen terme, “car les applications à forte intensité de données prennent la plus importante part du trafic réseau monétisable”.

Par TIC Mag

A Yaoundé, Yves Bigot, DG de TV5 Monde, annonce l’imminence de l’application TV5 Monde Afrique

(TIC Mag) – La chaîne de télévision TV5 Monde Afrique fête cette année 2017 son 25ème anniversaire. Et le top management de la chaîne a choisi comme premier arrêt de célébration de cet événement le Cameroun. A l’occasion du festival Ecrans Noirs qui se tient à Yaoundé en ce moment (du 15 au 23 juillet 2017), Yves Bigot, le directeur général de TV5 Monde, et Denise Epoté, la directrice de TV5 Monde Afrique, rencontrent et échangent avec les acteurs et professionnels de l’image, les réalisateurs, journalistes, producteurs et autres médias audiovisuels. Ils sont en effet partenaires de cet événement organisé par le réalisateur camerounais Basseck Ba Kobhio. Et ce, depuis sa première édition en 1996.

Au cours d’une rencontre avec les journalistes le 14 juillet 2017 à l’hôtel Hilton de Yaoundé, Yves Bigot et Dénise Epote ont présenté le chemin parcouru depuis la création de la chaîne en 1992, mais ont également annoncé quelques axes des stratégies mises en place pour dépasser à l’avenir les plus de 29 millions de téléspectateurs en audience cumulée hebdomadaire que revendique la chaîne aujourd’hui.

Parmi ces stratégies, l’arrimage au numérique et particulièrement à la vague des mobinautes qui se propagent encore et toujours en Afrique. En clair, TV5 veut profiter de l’essor de la téléphonie mobile en Afrique pour être davantage proche des Africains et gagner encore plus de téléspectateurs. C’est pour cela que Yves Bigot a annoncé le lancement prochain (avant la fin de l’année 2017) d’une application mobile TV5 Monde Afrique. D’après ses explications, l’on trouvera sur cette application gratuite non seulement le direct, mais également et surtout tous les programmes de TV5 Monde Afrique en mode Replay, ainsi que les films et documentaires diffusés par la chaîne.

« Nous savons que l’utilisation des smartphones en Afrique est quasi généralisée et dans notre volonté d’être plus proche des populations africaines, nous pensons qu’il est important d’être accessible sur les terminaux qu’ils utilisent quotidiennement », explique Yves Bigot, qui considère l’Afrique comme étant le cœur du plan stratégique de TV5 Monde.

Mais, il faut tout de même relever que la chaîne avait déjà embrassé le numérique en lançant en 2015 une web TV dédiée à l’Afrique. Selon le président Abdou Diouf, initiateur de TV5 Afrique en 1991 lors du Sommet francophone de Chaillot, cette Web TV, associée à TiVi5 Monde créée en 2016 et à la qualité de la programmation des différentes chaînes, a contribué à bâtir « le succès qui fait de TV5 Afrique la première chaîne internationale sur le continent ». TV5 Monde revendique en effet 14 millions de foyers de 48 pays africains recevant le signal de la chaîne. Une chaîne qui annonce également d’autres couleurs.

Autre innovation annoncée pour les semaines à venir, une coloration plus africaine de l’antenne TV5 Monde Afrique avec des présentateurs Africains des JT Afrique, afin d’être plus proches des Africains et par conséquent plus crédibles.

D’après le chronogramme de célébration des 25 ans de TV5 Monde Afrique, le top management prévoit d’aller à la rencontre des professionnels du cinéma chaque en se déplaçant à Johannesburg en Afrique du Sud pour l’événement Discop Africa, à Abidjan en Côte d’ivoire pour l’Africa web festival, à Dakar au Sénégal et enfin à Paris en France en décembre 2017.

Par TIC Mag

Vivement un Conseil national du numérique au Cameroun !

(TIC Mag) – Dans une tribune libre publiée dans le journal d’informations et d’analyses économiques Cameroon Business Today (édition N°12 du 12 juillet 2017) édité par la Sopecam, Beaugas-Orain DJOYUM, le directeur général d’ICT Media STRATEGIES (cabinet de veille stratégique en TIC et Télécoms en Afrique, de conseil en stratégies de communication digitale, de fourniture de contenus médiatiques et d’édition), invite le gouvernement Camerounais et davantage le président de la République, Paul Biya, à mettre en place un Conseil national du numérique.

Pour mieux accompagner la digitalisation de l’économie camerounaise pilotée par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, sous l’impulsion du président de la République, Beaugas Orain Djoyum suggère la mise en place de ce Conseil qui sera “un organe consultatif et indépendant créé par décret présidentiel et rassemblant l’ensemble des acteurs du secteur du numérique. Sa mission principale, être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière du numérique. Ceci afin que l’Etat prenne toujours en compte l’avis des acteurs directement impliqués dans le numérique“.

L’Exemple Allemand

Le DG de ICT Media Strategies propose de s’inspirer du modèle allemand du Conseil national du numérique. Car en Allemagne, écrit-il, le Comité Jeunes entreprises du numérique (BJDW) joue à peu près ce rôle du Conseil national du numérique. Mais, le gouvernement fédéral veut aller plus loin. En effet, rappelle-t-il, dans la Stratégie digitale 2025 de l’Allemagne, le ministère fédéral allemand des Affaires économiques et de l’Energie, qui a en charge le développement de l’économie numérique, a défini dix axes prioritaires. Parmi ces axes prioritaires, la création prochaine d’une Agence digitale qui représente les intérêts des entreprises et des consommateurs. Mais, qui davantage sera un groupe de réflexion économiquement neutre prédestiné à conseiller le gouvernement fédéral sur les politiques de digitalisation du pays.

Le président camerounais reconnaît que « l’Economie numérique est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement ». Pour en tirer pleinement avantage, il y a nécessité de mettre en place ce Conseil national du numérique. En le faisant, le Cameroun serait d’ailleurs en train de s’arrimer aux engagements de l’Agenda de Tunis pour la société de l’information et de les respecter“, conclût Beaugas Orain Djoyum.


Pour lire l’intégralité de la Tribune libre de Beaugas Orain DJOYUM, Le journal Cameroon Business Today est vendu en kiosque au Cameroun au prix de 1 000 F.Cfa et est également disponible sur Internet ICI.

Mise à jour du 19 mars 2019. L’intégralité du texte de Beaugas Orain DJOYUM

Vivement un Conseil national du numérique au Cameroun !

L’impulsion donnée par le président de la République du Cameroun, Paul Biya, ces deux dernières années dans le secteur des TIC (Technologies de l’information et de la communication) à travers son discours sur le numérique a eu le mérite de mobiliser les acteurs publics à prendre conscience du retard dans lequel le Cameroun se trouve dans ce domaine particulier. Une nouvelle ministre, en la personne de Minette Libom Li Likeng a été nommée à la tête du ministère en charge des TIC. Cette dernière a eu l’intelligence de mettre en place un Plan stratégique du développement de l’Economie numérique, baptisé « Cameroun numérique 2020 ». L’histoire retiendra que c’est le tout premier plan stratégique du développement de l’économie numérique du Cameroun.

C’est certes un pas très important, mais le chemin reste encore long. Le temps court ! Car 2020 c’est demain. Un an après la mise sur pied de ce plan stratégique, les chantiers sont encore immenses. Un Conseil national du numérique serait d’une grande utilité pour accélérer la transformation numérique du pays.

Les acteurs privés et publics du secteur de l’économie numérique et la société civile camerounaise ont été consultés pour formuler des recommandations dans ce sens. Les premières Journées nationales de l’économie numérique (JNEC) se sont tenues à Yaoundé du 03 au 04 mars 2016 et ont débouché sur 57 propositions. Le Premier ministre, Philemon Yang, a également mis en place le 15 février 2016 un Comité interministériel chargé de définir les choix stratégiques de ce plan numérique. Ce Comité interministériel qui a débuté ses travaux le 23 mars 2016 s’est inspiré des recommandations issues des JNEC pour définir les bases de ce plan stratégique numérique qui a été validé par le Premier ministre en mai 2016.

Seulement, le Conseil national du numérique proposé ne figure pas parmi les priorités du Plan stratégique élaboré. Encore moins dans les initiatives à mettre en place. Le Comité interministériel n’a donc pas pris en compte toutes les recommandations faites par les acteurs de la société civile. Invité à participer aux réflexions des JNEC et notamment à l’atelier qui formulait les propositions de la Société civile, je me rappelle que nous avons insisté sur l’importance de disposer dans notre pays de ce Conseil national du numérique.

C’est quoi le Conseil national du numérique

Le Conseil national du numérique est un organe consultatif et indépendant créé par décret présidentiel et rassemblant l’ensemble des acteurs du secteur du numérique. Sa mission principale, être l’interlocuteur privilégié des pouvoirs publics en matière du numérique. Ceci afin que l’Etat prenne toujours en compte l’avis des acteurs directement impliqués dans le numérique. Pour que les différentes mesures et décisions publiques prises par l’Etat soient acceptées par le plus grand nombre, soient plus justes, anticipatrices et mises en œuvre par tous de manière consensuelle.

Ce conseil pourrait être composé des utilisateurs des produits et services du numérique, des opérateurs télécoms, des équipementiers présents au Cameroun, des fournisseurs de service à valeur ajoutée, des fournisseurs d’accès Internet, des fournisseurs de contenus numériques, des consultants et experts du secteur des TIC et Télécoms.

Quel Conseil national du numérique au Cameroun ?

Il est vrai que le reflexe dans plusieurs Etats de l’Afrique francophone est de voir ce qui se passe en France pour s’en inspirer. Mais, il est également bon à notre avis de prendre en compte ce qui se passe en Allemagne. Car la France elle-même veut bien s’inspirer de ce qui s’y passe. Aujourd’hui, le Conseil national du numérique français veut se donner une nouvelle impulsion. Le 24 mai 2017, il a publié un manifeste dans lequel il estime nécessaire d’élargir son périmètre d’intervention et d’enrichir ses modes d’action. Ceci en plus des recommandations régulières faites au gouvernement pour la transformation du numérique du pays. Mounir Mahjoubi, l’actuel secrétaire d’Etat au numérique, étant l’ancien président de Conseil national du numérique, il est fort probable que le nouveau président français Emmanuel Macron élargisse le périmètre d’intervention de ce Conseil comme le recommandent les vice-présidents de ce conseil dans leur manifeste.

Il faut noter qu’en France, c’est le président Nicolas Sarkozy, qui, en avril 2011 met en place le Conseil national du numérique. Ceci après le rapport de Pierre KOSCIUSKO-MORIZET relatif à la création du Conseil national du numérique et remis à Eric BESSON, à l’époque Ministre chargé de l’Industrie, de l’Energie et de l’Economie numérique.  La mission actuelle de ce Conseil est de formuler de manière indépendante et de rendre public des avis et des recommandations sur toute question relative à l’impact du numérique sur la société et sur l’économie. Le Conseil, afin de proposer ses recommandations à l’Etat, organise des concertations régulières au niveau national et territorial avec les élus, la société civile et le monde économique.

Les ambitions du Conseil en Allemagne

En Allemagne, le Comité Jeunes entreprises du numérique (BJDW) joue en ce moment à peu près ce rôle du Conseil national du numérique français. Mais, le gouvernement fédéral veut aller plus loin. Dans sa stratégie de développement numérique (Digital Strategy 2025) également élaboré en 2016, l’Allemagne se fixe un délai de neuf ans pour transformation digitale totale du pays. Contrairement au Cameroun, où le gouvernement s’est donné juste quatre ans pour atteindre ses objectifs. Dans cette Stratégie digitale 2025, le ministère fédéral allemand des Affaires économiques et de l’Energie, qui a en charge le développement de l’économie numérique, a défini dix axes prioritaires. Parmi ces axes prioritaires, la création prochaine d’une Agence digitale qui représente les intérêts des entreprises et des consommateurs. Mais, qui davantage sera un groupe de réflexion économiquement neutre prédestiné à conseiller le gouvernement fédéral sur les politiques de digitalisation du pays.

Et le ministère fédéral des Affaires économiques et de l’Energie précise dans sa Stratégie numérique 2025 qu’« afin de répondre aux questions sur la digitalisation dans les aspects relatifs au droit de la concurrence, au marché et aux consommateurs, nous avons non seulement besoin d’un agenda numérique, mais également d’une Agence numérique qui fonctionnera comme un centre d’excellence hautement efficace et internationalement connecté au fédéral niveau. Ce centre fournira au gouvernement fédéral à la fois une assistance compétente, neutre et à long terme en tant que think tank (groupe de réflexion) dans la préparation des politiques publiques et en tant que point de service pour la mise en œuvre de ces politiques ».

L’Agence numérique allemande devrait donc se baser sur trois piliers. A savoir, le rassemblement des compétences, le soutien de la Stratégie numérique du pays et enfin la création durable des compétences en matière de digitalisation. Parmi les tâches probables de cette agence, l’analyse, la surveillance du marché et reporting sur la numérisation ; les services de consultation et de conseil pour les consommateurs et les entreprises, ainsi que des assistances pratiques ; la réduction des coûts de l’information macroéconomique et de coordination ; l’incitation des utilisateurs importants (industrie, services) et des entreprises à l’exploitation du potentiel qu’offre le numérique ; le règlement des différends et traitement des plaintes des consommateurs ; le contact et la coopération avec les municipalités, les états fédéraux, les organes européens et internationaux ainsi qu’avec les entreprises, les associations et d’autres parties prenantes.

Le Cameroun gagnerait à notre humble avis à mettre en place son Conseil national du numérique en s’inspirant des ambitions allemandes tout en prenant en compte les réalités locales.

Les ambitions du Cameroun

Aujourd’hui, ce Conseil est à notre sens une priorité à prendre en considération. L’horizon fixé par le gouvernement est court et le chemin à parcourir reste long comme indiqué plus haut. Car, le plan stratégique Cameroun numérique 2020 est ambitieux. Il prévoit de porter la contribution du numérique au Produit intérieur brut (PIB) du Cameroun de 5% en 2016 à 10% en 2020. Il ambitionne également de porter la contribution annuelle moyenne des acteurs du numérique au titre d’impôts et taxes de 136 milliards de F.CFA en 2016 à 300 milliards de F.CFA à l’horizon 2020. Le nombre d’emplois directs créés dans le numérique devrait passer de 10 000 à 50 000 sur la même période, tandis qu’en matière de développement local, il est prévu de densifier de 6% à 20% le pourcentage des ménages ayant accès à internet et de porter le pourcentage d’accès au haut débit dans les grandes entreprises à 95%.

Tous ces objectifs ne peuvent être atteints que si et seulement si l’ensemble des acteurs clés intervenants dans ce secteur sont associés aux différentes décisions publiques relatives au numérique. Au risque de ne pas atteindre ces objectifs, les acteurs privés du secteur, les experts et la société civile devraient donc être ceux-là qui soutiennent ce plan stratégique de développement numérique « Cameroun Numérique 2020 ». Ils devraient donc régulièrement être édifiés sur ce plan, apporter leurs contributions, évaluer le chemin parcouru à la fin de chaque année, identifier les obstacles et montrer les axes ou orientations futurs sur lesquels le gouvernement devrait insister l’année suivante pour une meilleure transformation digitale du pays. Ce Conseil peut être le cadre idéal.

Le ministère des Postes et Télécommunications prépare en ce moment un toilettage des textes sur le numérique et les communications électroniques. Il est important de prendre en compte les considérations et avis des acteurs du secteur afin que certains acteurs du secteur ne contestent certaines dispositions de ces textes qui seraient peut-être des freins pour l’atteinte des objectifs fixés dans le plan stratégique. Le Conseil, s’il était en place, devait être le cadre idéal pour cela. Afin de procurer au gouvernement une expertise destinée à clarifier la complexité et les attentes des acteurs locaux de l’économie numérique.

Plus vite, plus efficace

Au niveau ministériel un pas a été franchi a été franchi dans ce sens. Pour pallier au manque de concertation entre les acteurs camerounais du numérique, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, par décision n°00000017/MINPOSTEL du 29 janvier 2016, a créé le Cercle de concertation permanente public-privé du secteur des postes et télécommunications, en abrégé CPPT. Ce CPPT s’est réuni pour la première fois à Douala le 20 décembre 2016. Et parmi ses premières recommandations, un renforcement du dialogue entre les acteurs publics et privés. Le Conseil peut être le cadre idéal pour cela, car les prérogatives du CPPT sont limitées.

Le président de la République Paul Biya engagé pour le développement de ce secteur du numérique gagnerait donc à mettre en place ce cadre de concertation plus formel et disposant de prérogatives plus larges comme mentionné plus haut. En accordant une réelle légitimité à cet organe consultatif, le Conseil incarnera donc, avec un poids certain, la voix des acteurs du numérique.

Comme le président rwandais Paul Kagame l’indique très souvent, « l’investissement dans les TIC donne lieu à des avantages pour chaque secteur et le plus tôt que vous commencez sera le mieux ». Tout va si vite en effet dans le secteur des TIC et il faut agir aussi rapidement qu’on le peut. Le président camerounais reconnaît que « l’Economie numérique est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement ». Pour en tirer pleinement avantage, il y a nécessité de mettre en place ce Conseil national du numérique.

En le faisant, le Cameroun serait d’ailleurs en train de s’arrimer aux engagements de l’Agenda de Tunis pour la société de l’information et de les respecter. Notamment l’engagement 61 où les représentants du monde entier réunis à Tunis en novembre 2005 reconnaissent et sont convaincus « qu’il est nécessaire d’engager, et de renforcer s’il y a lieu, un processus transparent, démocratique et multilatéral, avec la participation des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales, chacun selon son rôle. Au cours de ce processus, il pourrait être envisagé de créer un cadre ou des mécanismes adaptés, là où cela est justifié, afin de stimuler l’évolution en cours et dynamique des dispositions actuelles pour établir des synergies entre les initiatives prises à cet égard ». Il y va de la réussite et du succès de ce Plan stratégique Cameroun numérique 2020.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, directeur général d’ICT Media STRATEGIES, cabinet de veille stratégique en TIC et Télécoms en Afrique, de conseil en stratégies de communication digitale, de fourniture de contenus médiatiques et d’édition.

Cameroun : la concurrence farouche sur le marché du Mobile Money suscite des accusations de pratiques anticoncurrentielles

La bataille sur le transfert d’argent électronique au Cameroun se joue aussi désormais par tribunaux et autres autorités de régulation interposés. Selon des sources officielles, la société de transfert d’argent Express Union, qui a étendu sa gamme de services à la microfinance depuis quelques années, a saisi depuis quelques semaines le ministère des Postes et Télécommunications et l’Agence de régulation des télécommunications (ART), pour dénoncer des « pratiques anticoncurrentielles » qu’elle subirait de la part des opérateurs de téléphonie mobile MTN et Orange, qui opèrent depuis 2011 sur le segment du Mobile Money.

En clair, apprend-on de sources internes à cette entreprise, Express Union reproche aux deux mastodontes du marché camerounais du mobile, de vouloir plomber son service Express Union Mobile Money, qui permet à un client titulaire d’un compte domicilié dans ses livres, d’effectuer des opérations sur son compte à partir de son téléphone portable. Ces opérations ne sont possibles que grâce au code *050# attribué par l’ART à la société LMT Group, partenaire d’Express Union sur les services à valeur ajoutée. Accessible à tous les abonnés à la téléphonie mobile, ce code est facturé aux clients au prix du sms, apprend-on.

Selon Express Union, afin de mettre à mal ce service, et ainsi attirer les clients d’Express Union Mobile Money vers leurs propres services de transfert d’argent via le mobile, que sont MTN Mobile Money et Orange Money, les deux plus grands opérateurs du marché du mobile au Cameroun ont entrepris d’augmenter les tarifs d’accès au code *050#, ou simplement de le bloquer.

L’accusation

Concrètement, accuse Express Union, la proportion de l’augmentation décidée par Orange Cameroun est de 600%, passant de 20 FCfa à 153 FCfa. Quant à MTN Cameroun, soutient Express Union, après une « tentative d’augmentation » du tarif d’accès au code *050#, de 20 Fcfa à 220 Fcfa, la filiale au Cameroun du groupe sud-africain MTN International a simplement suspendu l’accès au code querellé.

 Ce « litige » avec MTN Cameroun a d’ailleurs fait l’objet d’une décision de justice prononcée le 24 janvier 2017 par le Tribunal de première instance de Yaoundé Centre administratif. Cette juridiction avait alors enjoint l’opérateur de mobile de rétablir, dans son entièreté, le portail USSD *050#, sous astreinte de 500 000 Fcfa par jour de retard. MTN Cameroun interjettera alors appel de cette décision, tout en rétablissement le code dès le mois de février, avant de le suspendre de nouveau au mois de mai dernier, apprend-on.

Aussi bien chez MTN que chez Orange, ces accusations de « pratiques anticoncurrentielles » sont qualifiées d’infondées. « Orange n’a pas de partenariat avec Express Union sur le *050#. Les numéros courts sont gérés dans le cadre de partenariats multiformes, dont les détails sont encadrés par les lois et règlements en vigueur. Orange, pour sa part, reste engagée dans sa stratégie de développement des partenariats pour enrichir les contenus qu’elle offre à sa clientèle », précise-t-on chez Orange Cameroun.

Même son de cloche chez le concurrent MTN. « Aucun contrat ne lie MTN Cameroun à Express Union au sujet du code USSD *050#. Nous avons été surpris d’être attaqué en justice par cet établissement de microfinance. Le code USSD *050# dont il s’agit appartient à la société LMT, un fournisseur de services à valeur ajoutée avec qui MTN avait un contrat pilote pour la délivrance des services aux clients à travers ledit code. Le contrat a expiré et MTN a informé LMT de sa décision de ne pas le reconduire et donc, de ne plus autoriser la fourniture des services à travers le portail. Nous n’avons à ce propos aucun litige avec notre partenaire propriétaire du code en question », explique MTN.

Et l’opérateur leader du marché du mobile au Cameroun de poursuivre, un brin soupçonneux vis à vis d’Express Union : « nous avons observé quelques agissements pour le moins curieux de cet établissement. Par exemple, il utilise, sans notre autorisation, la marque « Mobile Money » pour commercialiser ses services. N’est-ce pas là une volonté manifeste de créer la confusion dans les esprits ? Si on devait parler de concurrence déloyale, ce serait aux dépens de MTN Cameroon et non l’inverse ».

Par Brice R. Mbodiam / Investir au Cameroun

Sénégal : Le ministère du Commerce lance son portail numérique d’informations commerciales

(TIC Mag) – Le ministère sénégalais du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME a annoncé le 14 juillet 2017 le lancement officiel du portail d’informations commerciales. Selon le ministre Alioune Sarr, il s’agit d’une plateforme électronique qui « fournira notamment des informations relatives aux accords commerciaux, tarifs, procédures d’importation, d’exportation, de transit, lois et règlements commerciaux, formulaires et certificats obligatoires » sur le territoire sénégalais.

Il ajoute ensuite que ce nouvel outil « vise à faciliter les échanges entre le Sénégal et les autres pays et permettra à notre pays de se conformer à l’article 1 de l’Accord sur la facilitation des échanges ». Seulement, ce Portail « ne saurait être mis sur pied et fonctionner adéquatement, sans un engagement profond et durable des structures administratives, parties prenantes », insiste le ministre sénégalais du Commerce.

Selon le gouvernement sénégalais, le lancement de cette plateforme représente en effet un pas important dans l’implémentation de la numérisation des services. Il permettra aussi de remédier au problème du difficile accès à l’information commerciale dû à la disparité des différentes règles et procédures.

Fintech : la startup luxembourgeoise Koosmik dépose ses valises en Afrique

(TIC Mag) – C’est désormais officiel. La startup luxembourgeoise Koosmik spécialisée dans la banque en ligne a annoncé le 5 juillet 2017 son intention de s’installer sur le marché africain. Selon un communiqué de la jeune entreprise, elle va lancer une offensive africaine, avec dans ses valises un montant de un million d’euros obtenu suite à une levée de fonds pour consolider son projet

Ces financements levés auprès d’investisseurs publics et privés devraient lui permettre de finaliser l’obtention d’agréments et de licences auprès du superviseur luxembourgeois. Egalement, cela lui permettra de financer son installation sur ses marchés ciblés, notamment en Afrique francophone et en Afrique de l’Ouest, qui selon elle dispose d’un « fort potentiel » avec plus de 85 millions d’habitants de plus en plus connectés, mais toujours autant exclus du système bancaire.

Selon le communiqué de Koosmik, sa première implantation devrait se faire au Togo avec une présence à Lomé, et s’étendre au cours des 18 prochains mois sur les autres marchés.