[Digital Business Africa] – Depuis le 3 avril 2019 à 23h, la Corée du Sud est officiellement entrée dans l’ère de la 5G. En lançant ainsi ce nouveau standard de la téléphonie mobile, elle devient le premier pays au monde à commercialiser la 5G. De ce fait, des millions d’utilisateurs sud-coréens détenteurs de smartphones compatibles et abonnés de l’opérateur KT ont pu expérimenter pour la première fois la rapidité de la connexion Internet 5G –qui offre des débits théoriques pouvant aller jusqu’à 2,7 Gb/s -, mais également les multiples services qui vont avec. Parmi ceux-ci, des vidéos holographiques, ou l’exploitation de la réalité virtuelle ou augmentée.
Il importe tout de même de rappeler que la Corée du Sud, pays hyper connecté a toujours affirmée sa volonté d’être le premier pays au monde à commercialiser la 5G. Une primeur qui lui aurait pourtant été arrachée par les Etats-Unis. En effet, l’opérateur sud-coréen KT avait initialement prévu le lancement officiel de la 5G pour le 5 avril. Seulement, ils ont appris que l’opérateur américain Verizon s’apprêtait en secret à lancer son propre service 5G le 4 avril, aux États-Unis. Soit une semaine avant la date annoncée. D’où le lancement précipité de la 5G dans la nuit du 3 avril 2019.
[Digital Business Africa] – Au Tchad, c’était en mars 2018 que le gouvernement avait décidé de suspendre, ou du moins, restreindre fortement l’accès aux réseaux sociaux, et globalement à Internet dans le pays. Privant de fait des millions de tchadiens de ce service aujourd’hui incontournable, y compris pour les élèves et étudiants qui en ont également besoin pour leur formation. Rendu à avril 2019, le constat est le même. Dans la foulée de cette suspension, plusieurs tchadiens, des ONG internationales telles qu’Internet sans frontières ont dénoncé cette coupure. Le fait même d’invoquer la résolution du 1er juillet 2016 du Conseil des droits de l’homme des Nations unies condamnant tout gouvernement qui empêche ou perturbe intentionnellement l’accès en ligne n’y aura rien fait. Le gouvernement tchadien est resté de marbre : Internet est toujours restreint.
Au départ, les fournisseurs de services attribuaient cette perturbation à des problèmes techniques. Mais rapidement, des organisations telles qu’Internet sans frontières ont révélé qu’en fait, c’est le gouvernement qui avait ordonné aux entreprises de téléphonie mobile de couper l’accès à Internet. Une situation assez dommageable à l’ouverture du Tchad sur le monde. Ceci, alors que déjà, le pays n’affiche pas de très bons résultats en matière d’inclusion numérique, se classant parmi les derniers en Afrique. Alors que la moyenne africaine en termes d’accès à Internet est de 37,4%, ce taux n’est que de 5% au Tchad. Dans la même veine, alors que le nombre d’utilisateurs de médias sociaux est en augmentation dans d’autres pays africains, au Tchad, c’est plutôt l’inverse. Au cours des douze mois précédant janvier 2019, l’utilisation des médias sociaux a diminué de 150 000 utilisateurs, soit 54%.
Une réalité qui semble assez problématique pour les startups du numériques présentes dans le pays, et qui se voient pour certaines obligées de changer de secteur d’activité, ou à défaut, s’installer dans un autre pays. Aussi, les entreprises télécoms dont la majeur partie des profits se situe désormais sur le segment data se voient ainsi privées d’une partie de leurs revenus, en dépits des investissements réalisés sur les technologies 3 et 4G.
[Digital Business Africa] – Lors de la cérémonie de clôture du 16ème séminaire du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel) le 03 avril 2019 à Douala, Sébastien Soriano, le président de l’Arcep France, et président en exercice du Fratel, a particulièrement félicité l’Agence de régulation des télécommunications du Cameroun qui a accueilli les 140 participants représentant 21 autorités de régulation, membres du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel), membres des institutions internationales (AFD, UEMOA, UIT), des administrations, membres du secteur académique et acteurs du secteur (opérateurs et association d’opérateurs, associations régionales de régulateurs, équipementiers, cabinets de consultants). Ils y étaient pour le partage d’expériences et des discussions autour du thème : « Méthodologies et outils pour la mesure de la couverture et de la qualité de service mobile ».
Après avoir dressé le bilan de cette rencontre, Sébastien Soriano a exprimé son « immense remerciement à l’ART Cameroun qui nous a accordé un accueil fabuleux ». Il s’est dit impressionné par l’organisation et surtout par l’habillement des personnels de l’ART Cameroun qui lui donne des idées pour l’Arcep France. Digital Business Africa vous propose des extraits de son intervention.
« Le titre de notre
séminaire était « Méthodologies et outils pour la mesure de la couverture
de la qualité de service ». Je voudrais d’abord saluer la méthodologie de
l’ART Cameroun. Particulièrement, j’ai été impressionné par sa gestion du
protocole. Je crois que tous on a à prendre de la graine. C’était très
impressionnant de voir le déroulage et le minutage assez exceptionnel. Et bien
évidemment, tout le soin qui a été apporté pour nous donner cette salle pour
organiser les débats et permettre que techniquement cela fonctionne.
Je voudrais ensuite saluer les
outils. Vous nous avez donné tous ces outils qui nous ont permis de
communiquer. Parfois les débits étaient capricieux, mais j’ai appris que la
difficulté de communiquer à distance avec notre camarade tunisien résidait
également en partie de la responsabilité de la connexion tunisienne. Vous nous
avez donné tous ces outils essentiels pour que nous travaillions ensemble et
même à distance.
Je voudrais également saluer la
mesure. La mesure du temps d’abord, car on a respecté notre timing. ET
franchement c’était essentiel. Autre mesure, j’ai été particulièrement bluffé
par les habits que portent les personnels de l’ART Cameroun, qui je crois sont
des habits sur mesure. Vraiment, cela me donne des idées pour l’Arcep France.
C’est très impressionnant.
J’ai eu l’occasion d’échanger avec la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, et de réaliser tout l’engagement du gouvernement camerounais pour les sujets de télécommunications. Moi, je n’en doutais pas. Mais, quand on a l’occasion d’échanger, c’est toujours plus impressionnant.Sébastien Soriano
Je voudrais également saluer la couverture. C’est tout simplement la chaleur que vous nous avez accordée à travers ce dîner exceptionnel qui a fait découvrir la gastronomie du Cameroun et à travers la présence de la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. J’ai eu l’occasion d’échanger avec elle et de réaliser tout l’engagement du gouvernement camerounais pour les sujets de télécommunications. Moi, je n’en doutais pas. Mais, quand on a l’occasion d’échanger, c’est toujours plus impressionnant.
Pour la qualité que je salue, c’est la qualité de ce lieu, la qualité de l’accueil, la qualité des repas. Pour le service, l’ART a été au petit soin avec nous avec tous les agents de l’ART Cameroun qui nous ont vraiment accompagnés. Je voudrais particulièrement saluer Fadimatou, Benoit, Yannick, Christian, Alain Robert, Henry, Séraphin, j’en oublie d’autres. Je voudrais également saluer le secrétariat exécutif du Fratel. Nos deux piliers, deux agents de l’Arcep : Julien et Antoine qui portent à cœur le travail du Fratel et qui lui donne une âme. Encore une fois, Philémon, mille mercis pour l’accueil exceptionnel de l’ART Cameroun qui a mis la barre assez haut. Je suis certain qu’on passera de très bons moments à Bucarest. Merci beaucoup et à bientôt ! »
[Digital Business Africa] – Dans la salle de conférences de l’hôtel la Falaise à Douala ce 03 avril 2019 aux environs de 17h, les régulateurs télécoms sont silencieux. Après deux jours de débats et partage d’expériences, ils assistent à la cérémonie de clôture du 16ème séminaire du réseau francophone de la régulation des télécommunications le 03 avril 2019 à Douala. Sébastien Soriano, le président de l’Arcep France, a la parole. Comme un aveu il lâche : « Sanctionner c’est quand même un aveu d’échec ». Échec du régulateur des télécoms à faire en sorte que les opérateurs mobiles offrent des services mobiles de qualité aux abonnés.
Certains dans la salle acquiescent. Le silence qui suit en dit long. Les 140 participants représentant 20 autorités de régulation, membres du Réseau francophone de la régulation des télécommunications (Fratel), des institutions internationales (AFD, UEMOA, UIT), des administrations, des membres du secteur académique et des acteurs du secteur (opérateurs et association d’opérateurs, associations régionales de régulateurs, équipementiers, cabinets de consultants) sont tout ouïs. On l’écoute résumer le bilan des deux jours de la discussion sur le thème : « Méthodologies et outils pour la mesure de la couverture et de la qualité de service mobile ».
Ce n’est pas facile de les sanctionner. Ce sont des procédures, il faut du courage. Si on peut réussir à avoir des diagnostics et que simplement on montre la réalité des choses, c’est encore mieux Sébastien Soriano
Cartographier la publication des résultats des données sur la qualité de service
« L’on constate bien que c’est compliqué de se fâcher avec les opérateurs. On le sait bien, après on râle, on a des pressions diverses et variées, des communications à faire, etc. Ce n’est pas facile de se fâcher avec les opérateurs. Ce n’est pas facile de les sanctionner. Ce sont des procédures, il faut du courage. Si on peut réussir à avoir des diagnostics et que simplement on montre la réalité des choses, c’est encore mieux », indique le régulateur français qui préside le Fratel.
Pour Sébastien Soriano, ce qui a
émergé des discussions de Douala c’est qu’il y a plusieurs manières de définir
la qualité de service et plusieurs manières de la mesurer avec des audits, des
drive tests, des extraits des données des opérateurs, de crowdsourcing, etc. « Mais, ce qui est certain, précise
le président du Fratel, c’est que pour
apporter l’information qui soit compréhensible par le public, les cartes sont
quelque chose de particulier. La différence entre les chiffres et les cartes
c’est que les cartes ont une espèce de sensualité. On se représente ce que
s’est, on voit son village. La carte parle. Je pense que le fait de passer
progressivement de tout un tas d’indicateurs sur lesquels on travaille à la
carte est perceptible. Je trouve qu’à l’issue de nos travaux c’est l’étape vers
laquelle la plupart des régulateurs convergeaient et chacun gardant sa liberté.
C’est le propre du Fratel. ET on voit bien que nous sommes tous, plus ou moins
engagés dans cette direction avec des stratégies qui sont les mêmes ou pas »
Selon le régulateurs français, il y a
toujours plus d’une manière de se donner plus de libertés en tant que
régulateur par rapport aux régulés, c’est de faire en sorte que l’opinion
publique puisse se saisir de ces résultats en matière de qualité de service.
Car la sanction du consommateur est celle qui fait le plus mal. La
publication de données fiables notamment sous forme de cartes, par les
opérateurs, les régulateurs ou acteurs tiers, pour mieux refléter la
performance des réseaux, permettre une comparaison entre les services et in fine donner plus de pouvoir aux consommateurs est donc essentielle,
laisse entendre Sébastien Soriano.
Sanctions
et qualité de service mobile : l’expérience du Cameroun
Intervenant
au cours de cette rencontre de Douala, le directeur général de l’ART, Philémon
Zoo Zame, a validé cette thèse lors de la présentation de l’expérience du
Cameroun en matière d’amélioration de la qualité des services mob iles et de
sanctions des opérateurs mobiles défaillants en matière de qualité de service :
les sanctions n’ont pas toujours amélioré la qualité de service.
Douala. Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, entouré du DG de MTN Cameroon, Hendrick Kasteel, et de la DG de Camtel, Judith Yah Sunday.
Selon le régulateur camerounais, en application des dispositions réglementaires en vigueur, l’ART procède depuis 2001 à des mesures régulières de la couverture et de la qualité de service offerte par les réseaux, en concertation avec les opérateurs de réseaux publics de télécommunications. Ces mesures, d’après lui, visent à vérifier le respect, par les opérateurs, de leurs obligations telles que prescrites dans leurs cahiers des charges respectifs. « Elles ont aussi pour objectif d’évaluer la qualité de service telle que perçue par l’utilisateur final en la comparant aux normes et standards internationaux pertinents notamment ceux définis par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) », précise Philémon Zoo Zame.
Pour cela,
l’ART s’est dotée des équipements « de dernière génération » en vue
de l’optimisation qualitative et quantitative des contrôles régulièrement
effectués. Aussi, l’ART a créé un cadre de concertation avec les opérateurs de
télécommunications fixes et mobiles, les fournisseurs de services ainsi que les
consommateurs dans lequel la question de couverture et de la qualité de service
tient une place de choix pour assurer au mieux sa mission de contrôle et de
suivi de leurs activités.
En plus de ces mesures prises par le régulateur, le gouvernement s’est également intéressé à l’amélioration de la qualité de service qui se dégrade. « Cette situation préoccupe au plus haut point le gouvernement qui a engagé des actions (un audit par un cabinet international, ndlr) visant améliorer cette perception de l’utilisateur. L’audit a permis d’identifier les causes de la mauvaise qualité de service dans les réseaux de tous les opérateurs et de proposer des indicateurs de performance conformes aux normes internationales », a exposé la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, lors de cette réunion du Fratel.
Malgré ces
différentes actions du régulateur et du gouvernement, force est cependant de
constater, qu’en dépit de toutes ces mesures, la couverture et la qualité de
service demeurent une préoccupation majeure de notre secteur, déplore Philémon
Zoo Zame.
« A l’analyse, il apparaît que le levier de la concurrence qui a été considéré jusqu’ici comme l’un des principaux déterminants pour pousser les opérateurs à étendre la couverture de leurs réseaux et à offrir les services de meilleure qualité ne produit pas toujours les résultats escomptés ; le choix du consommateur dans notre environnement étant davantage guidé par les tarifs.
De même, les sanctions pécuniaires et administratives, considérées comme un instrument primordial du régulateur pour amener les opérateurs à respecter leurs obligations au titre de leurs cahiers de charges ne semblent pas toujours porter des fruits. En dépit des sanctions infligées aux opérateurs, les services offerts ne connaissent pas une amélioration sensible; ce qui pourrait laisser penser que ces derniers procèdent à une espèce d’arbitrage entre lesdites sanctions et les investissements nécessaires », explique le DG de l’ART.
Dans
l’optique d’apporter des solutions à cette situation, Philémon Zoo Zame a mis sur pied un comité de
réflexion interne pour examiner de manière holistique le cadre de suivi et
d’évaluation de la couverture et de la qualité des services fournis par les
opérateurs de réseaux publics de communications électroniques en vue de le
compléter ou de le mettre à jour.
Et d’après
le DG de l’ART, le résultat de ce travail est destiné à servir d’outil
d’orientation pour l’amélioration de la définition des paramètres et des
mesures de la couverture, de la qualité de service et de la qualité
d’expérience ainsi que de l’application des mécanismes de mise en œuvre. D’où
l’intérêt que les cadres de l’ART avaient à participer à ce séminaire du Fratel.
Les tables-rondes de la
réunion de Douala
Lors de cette rencontre de Douala, les
21 autorités de régulation ayant la langue française en partage ont donc
discuté autour du thème des outils de mesure de la couverture et de la qualité
de service mobile. Cette
thématique a été déclinée en trois tables-rondes. La première abordait les
définitions et notions de couverture et de QoS, les paramètres de mesure, les
protocoles et les indicateurs de performance à prendre en compte pour chaque
service et leur pertinence au regard des objectifs de régulation poursuivis.
Les différentes sources de données, leur collecte, leur traitement et leur
fiabilisation ont également fait l’objet d’échanges.
Les chantiers de 2019
Ce séminaire a
par ailleurs permis de lancer le chantier phare de l’année 2019 : la rédaction
d’un document commun sur les enjeux de couverture et de qualité de service
mobile, pour publication d’ici la fin de l’année. Le séminaire a été aussi
l’occasion de présenter le nouveau logo du Fratel et de faire le point sur les
autres chantiers prévus en 2019, notamment la modernisation du site internet,
confirmant l’engagement des membres dans le réseau et son ancrage dans
l’actualité après les travaux de réflexion sur l’avenir de FRATEL menés en
2018.
Il a par ailleurs été décidé que la 17ème réunion annuelle de FRATEL aura lieu à Bucarest les 23 et 24 octobre prochains. Elle portera sur les stratégies de régulation en matière de couverture et de qualité de service mobile dans le prolongement des travaux du séminaire de Douala et dans la perspective de la publication du rapport. Cette réunion annuelle aura pour thème : « Enjeux de couverture et de qualité de service mobile : quel rôle pour le régulateur ? ». «Cette question de la carte émerge de nos travaux de Douala et je pense que c’est un des sujets dont il faut qu’on continue à évoquer dans nos prochaines rencontres », justifie Sébastien Soriano.
[Digital Business Africa] – Femme entrepreneure, mère atypique et si bienveillante. Telle est la description de cette jeune mère soucieuse d’impacter significativement le mieux-être de sa communauté à travers des collectes et des dons. Cette jeune mère au profil insolite et attachant est Cheryle Idossou Yallou. Diplômée d’un master II en gestion, banque, et finance d’entreprise et de marché, elle ambitionne de toucher des milliers de familles et d’enfants démunis.
C’est donc à travers l’initiative IFENI qui signifie « c’est par amour » qu’elle lance un appel à la société à travers la mode et son business model écologique, le recyclage. Plus concrètement, l’initiative IFENI collecte les articles de mode de qualité, susceptibles d’être encore appréciés, avec un accent sur la mode africaine et délaissés par les grandes dames nanties ou auprès des magasins de mode qui désirent marquer leur solidarité en soutenant cette cause. Les fonds collectés sont ensuite reversés aux familles.
Cheryle IDOSSOU YALLOU est présidente de son initiative IFENI, présente sur le site internet www.ifeni.net qu’elle anime afin de sensibiliser sa communauté qu’elle entend élargir sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, les actions s’enchaînent pour l’initiative IFENI qui a fait son lancement officiel.
Digital Business Africa :
Quelle est la petite histoire qui se cache derrière l’initiative IFENI ?
Comment est-elle née et quels sont ses objectifs ?
Cheryle Idossou Yallou : IFENI
est né du constat qu’il y a un contraste assez remarquable dans la société,
mais sur lequel personne ne veut réellement se pencher. En effet, il y a des
personnes qui ont autant des garde-manger remplis que des garde-robe très
achalandés, à la différence que le garde-manger renferme des produits
périssables contrairement à la garde-robe. Alors qu’il existe tout juste à
proximité, dans le voisinage, des familles affamées, dans le besoin, un enfant
qui a besoin d’être soutenu dans ses études scolaires ou dans ses projets
d’avenir tout simplement au risque d’abandonner et de tomber dans la
délinquance. Pourquoi ne pas
partager ? J’invite les nantis à mettre à disposition leur garde-robe
en excès afin de régler l’un de ces problèmes sociaux en lieux et place du
cash qu’ils pourraient avoir plus de peine à donner ? Je prends
l’initiative de les monnayer en les rendant plus désirables et attractifs.
Aussi, l’Occident nous inonde d’articles d’occasion, qui font certes notre bonheur, mais qui ont pour entre autres buts, la protection de leur écologie. Alors que nous autres, nous ne pouvons leur renvoyer nos articles déjà utilisés. Leur stock vient s’ajouter au nôtre produit sur place. Comment également sauvegarder notre environnement ? Pour ce faire, j’invite tout le monde à utiliser les articles recyclés.
De tout temps et partout ailleurs, surtout en Afrique et au BENIN, le marché d’occasion des articles de mode n’est pas réputé pouvoir donner accès libre, spontané et sans gêne à toute la population, compte tenu de notre culture et des préjugés. De plus, les articles de mode typiquement africains n’y font pas partie. Pourquoi ne pas également valoriser la mode africaine ? Etpréserver la discrétion des transactions pour ceux qui le désirent.
Digital Business Africa :
Pourquoi avoir choisi les ressources du web pour mieux faire connaître Ifeni ?
Cheryle Idossou Yallou : Je peux citer quatre raisons. Premièrement, le web atteint une audience plus large et plus à même de relayer les objectifs du projet IFENI, même à ceux qui n’ont pas accès à internet. Deuxièmement, les échos du web n’ont pas de frontières. Troisièmement, les transactions en ligne permettent de gagner un temps inestimable et enfin les clients peuvent se faire plaisir dans la discrétion.
Nul n’est heureux tout seul et dans chaque action que nous posons, nous devons penser au bienfait que l’autre peut en tirer.Cheryle IDOSSOU YALLOU
Digital Business Africa :
Quel est votre parcours personnel ?
Cheryle Idossou Yallou : Je suis nantie de deux MASTER II, l’un en AUDIT et CONTROLE DE GESTION, obtenu à IIM-Cotonou, et l’autre en BANQUE et FINANCE d’entreprises et de marchés obtenu au CESAG (Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion) à Dakar. J’accumule plus d’une dizaine d’années d’expérience professionnelle dans le domaine de la gestion, comptabilité et finance. Depuis mes débuts dans une société privée de GSM, en passant par un cabinet d’expertise comptable, puis par la banque, je fais actuellement parti du staff d’une société de commercialisation de produits pétroliers, à sa direction financière en tant que Responsable de la trésorerie.
Digital
Business Africa :
Quels sont les plus grands succès de votre programme IFENI ?
Cheryle Idossou Yallou : IFENI vient à peine de naître. Toutefois, chaque année, depuis bientôt quatre ans, je suis à l’initiative de dons de vivres et autres cadeaux en faveur d’orphelins. Ainsi, nous avons déjà rendu heureux plusieurs enfants d’orphelinats tels que l’orphelinat SHALOM de Lokossa, LA PROVIDENCE et quelques indigents du centre BETHESDA de Lokossa.
Digital
Business Africa :
Quel est à présent le projet réalisé qui fait votre fierté ?
Cheryle Idossou
Yallou : Le
projet qui fait actuellement ma fierté est le lancement du site internet IFENI,
le 1er site de vente d’articles de mode d’occasion en ligne au
Bénin.
Digital
Business Africa :
Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?
Cheryle Idossou
Yallou : Pour
l’heure je m’atèle à formaliser IFENI et à l’approfondir. Il s’agit pour le
moment d’une initiative et je souhaite la porter beaucoup plus loin.
Digital
Business Africa :
Quelles sont vos ambitions ?
Cheryle Idossou
Yallou : J’ai
surtout pour ambition de monter une structure où tout le monde sera amené à
participer inconsciemment à la création d’un nouveau monde. Il ne s’agit pas de
réinventer la houe, mais de se rendre compte que le changement de la planète
passe par de petites actions anodines et que le changement de la vie d’un seul
individu peut suffire. Nul n’est heureux tout seul et dans chaque action que
nous posons, nous devons penser au bienfait que l’autre peut en tirer.
Digital
Business Africa :
Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et
innovateurs du pays ?
Cheryle Idossou
Yallou : Je
pense qu’innover et entreprendre représente ce qu’il y a de mieux dans le
développement et l’épanouissement d’une nation. En ce sens, le gouvernement
pourrait promouvoir les idées des jeunes en mettant en place des creusets
d’échange, des partages d’expérience de réussite de jeunes entrepreneurs, faire
la promotion des jeunes qui osent innover et entreprendre histoire de les
galvaniser. Il pourrait également les accompagner en facilitant et en
promouvant l’installation d’incubateurs.
Digital
Business Africa :
Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux innovateurs ?
Cheryle Idossou
Yallou : Mon
conseil est simple : il faut croire en soi et ne jamais baisser les bras.
Digital
Business Africa :
En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la
République, Patrice Talon, que lui diriez-vous ?
Cheryle Idossou Yallou : Je commencerai par le remercier pour la promotion de l’excellence qu’il fait en s’entourant de personnes compétentes pour l’accompagner dans son programme d’actions. Je dirai également à président Patrice Talon que le BENIN, à l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, tel que le SENEGAL, profiterait d’une meilleure économie grâce au numérique pour lequel nous souhaitons un accès plus facile. En tant qu’entrepreneur bien averti des difficultés d’entreprise, je dirai également au président de bien vouloir faire la promotion des start-up et innovateurs en mettant par exemple en place un fonds d’investissement pour soutenir les débuts. En tant que Président de la République, il est bon d’alléger davantage la fiscalité des start-up en annulant l’impôt sur le résultat pour les trois premières années. Et enfin, en tant que père de la nation, je demanderai au président Patrice Talon de penser en premier lieu au bien-être de tous dans toutes ses résolutions pour un Bénin plus révélé.
Propos recueillis
par Laurent ADJOVI, Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – Au Maroc, le déploiement du nouveau standard de technologie Internet, la 5G n’est plus qu’une question de temps. Dans un communiqué, l’opérateur Maroc Telecom annonce avoir procédé avec le Suédois Ericsson à des tests sur la 5G dans ses locaux de la ville de Rabat au Maroc.
«La démonstration a présenté plusieurs cas d’utilisation de la 5G dans le cadre d’un système 5G autonome de bout en bout, notamment un prototype de radio, de bande de base, et un appareil UE prototype pour la démonstration 5G, offrant de hauts débits atteignant une vitesse de 25,8 Gbps de vitesse, la plus rapide en Afrique», précise Maroc Telecom.
Dans la foulée, Rafiah Ibrahim, responsable d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique fait savoir que « nous explorons le potentiel de la 5G avec notre partenaire de longue date, Maroc Telecom. Cela nous permettra de développer conjointement des technologies basées sur la 5G en fonction de leurs besoins commerciaux afin d’améliorer leurs activités commerciales et de saisir les nouvelles opportunités offertes par d’autres industries ».
En termes de prévision, la 5G qui
succède à la 4G devrait pouvoir atteindre plus de 40% de la population mondiale
et 1,5 milliard d’abonnements au haut débit mobile amélioré d’ici fin
2024. Une opportunité sur laquelle se positionne déjà Maroc Telecom.
[Digital Business Africa] – Au Ghana, Foster Plender est le nouveau directeur général de AfricaOnline, fournisseur de services Internet dans le pays, filiale de Gondwana International Networks (GIN). Dans un communiqué rendu public le 29 mars 2019, AfricaOnline explique que « Foster Plender, qui occupait un poste de consultant au sein de GIN avant sa nomination, apporte avec lui une expérience de plusieurs décennies dans le secteur des télécommunications sur les marchés africain et européen ».
Avec cette nomination, AfricaOnline entend consolider son emprise sur le marché ghanéen. Un marché qui est, du constat même du nouveau promu, en pleine croissance et riche d’opportunités : « Nous assistons à une augmentation de l’investissement mondial, du développement des infrastructures et à une pénétration accrue de l’Internet. Les secteurs verticaux sont en train de prendre de l’ampleur, de même que les technologies de la fibre et du sans-fil du dernier kilomètre, des déploiements mobiles 4G et des satellites à haut débit ».
Avec ses 10 110 000 utilisateurs d’internet en 2017, ce qui représente tout de même 34,3% de pénétration de l’internet, le Ghana est en train de se positionner comme un hub d’affaire en Afrique de l’Ouest. Un positionnement sur lequel compte miser le nouveau management de AfricaOnline.
[Digital Business Africa] – En Ouganda, la Commission des communications, l’organe en charge de la régulation des télécommunications dans le pays, met à nouveau en garde les opérateurs sur l’obligation d’identification des abonnés. A cet effet, elle a ordonné aux opérateurs télécoms ainsi qu’à toutes les entreprises qui exercent dans le secteur de vérifier l’identité de leurs abonnés détenteurs de plusieurs cartes SIM téléphoniques. Il s’agira précisément de s’assurer de la conformité des numéros d’identifications nationaux avec l’identité des personnes déclarées.
En effet, le régulateur affirme
qu’actuellement dans le pays, il s’est rendu compte que plusieurs abonnés
s’étaient faits enregistrés avec le numéro d’identification national de leurs
parents, amis ou autres. Une réalité qui empêche aux autorités de pouvoir
identifier réellement les propriétaires de lignes téléphonique en cas de nécessité.
« C’est un exercice d’évaluation que les sociétés de télécommunications sont tenus de réaliser régulièrement. C’est une obligation. Ces messages ne sont envoyés qu’aux personnes dont les noms comportent plusieurs numéros. Les entreprises de télécommunication veillent à ce que le nom de chacun corresponde aux numéros d’identification nationaux, pour une sécurité renforcée.Les personnes résidant à l’étranger sont prises en charge, car plusieurs dispositions sont en place pour effectuer la vérification, où qu’elles se trouvent. De plus, le processus ne sera pas aussi complexe que celui de l’enregistrement, mais il s’agit d’un processus très simple que ne devrait pas s’inquiéter», explique Julianne Mweheire, directrice de la Commission chargée des Affaires industrielles et du Contenu.
Pour les autorités ougandaises, l’application de cette disposition relève d’une question de sécurité nationale. De ce fait, la menace des sanctions est agitée au cas où ces entreprises ne se conformeraient pas.
[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est Nokia qui se chargera de la construction et du déploiement pour le compte de Liquid Telecom d’un réseau de canaux mis à niveau en Afrique de l’Est pour des services large bande étendus. Les deux opérateurs, Liquid Telecom et Nokia ont en effet annoncé avoir signé un partenariat de deux ans qui vise à améliorer leur réseau de fibre optique existant afin de prendre en charge la technologie OTN / DWDM d’une capacité initiale de 500G.
De manière pratique, ce partenariat se traduira par une connexion plus rapide et plus fiable le long de la route reliant l’océan Indien aux centres de données du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et des pays voisins. Le réseau prendra en charge les connexions à haute capacité des stations d’atterrissage sous-marin de Mombasa, au Kenya, aux principaux centres de données de Nairobi, du Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda, ainsi que des marchés environnants.
En nous associant à Nokia, nous serons capables de nous adapter rapidement à la croissance rapide du secteur dans la région et à un meilleur accès à notre réseau de fibre optique haut débit et à nos services de cloud computing en Afrique de l’Est. Ceci, à un moment où davantage d’opérateurs de téléphonie mobile envisagent d’augmenter leur bande passante dorsale pour se préparer à la 5G qui stimule la demande de liaisons Internet haute vitesse de ville à ville », explique Ben Roberts, CTO de Liquid Telecom.
Une mise à niveau qui permettra à Liquid Telecom de répondre à la demande croissante de ses clients opérateurs, opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs de services Internet (CSP / ISP) de services inter-réseaux de plus grande capacité. Avec ce projet, Liquid Telecom souhaite devenir le premier fournisseur de solutions de communication à se connecter via son propre réseau à presque tous les pays limitrophes du Kenya, tout en offrant une voie de remplacement de la fibre optique au sous-marin pour d’autres pays enclavés tels que l’Éthiopie, le Rwanda et même la RD Congo.
Suivant les termes de l’accord, le nouveau réseau sera disponible sur les itinéraires Nairobi – Mombasa pour l’interconnexion à grande capacité des centres de données de Nairobi aux stations d’atterrissage sous-marins de Mombasa ; Nairobi – Kampala qui sera une nouvelle route à grande capacité en Ouganda, au Rwanda et au-delà ; Nairobi – Namanga qui sera aussi une nouvelle route à grande capacité vers la Tanzanie ; et Nairobi – Éthiopie, soit une nouvelle route à grande capacité vers l’Éthiopie qui offrira au pays sans littoral une autre route vers la liaison sous-marine de Djibouti
[Digital Business Africa] – Les chiffres clés relatifs à l’évolution du marché du Mobile Money au mois de février 2019 au Congo Brazza sont disponibles. D’après l’ARPCE, ces chiffres traduisent le dynamisme que connait ce secteur en République du Congo. Il ressort du rapport réalisé par la Direction de l’économie et des Marchés de l’ARPCE les éléments suivants :
Le marché congolais du Mobile Money a connu une hausse de 11,7% au mois de février 2019, comparé à janvier 2019. En effet, de 562 millions de F CFA en janvier 2019, le revenu total du marché a atteint 627 millions de F CFA au mois de février 2019.
MTN est leader du marché en termes de revenu et détient une part de marché de 89% au mois de février 2019. 4,6 millions d’abonnés ont été enregistrés durant cette période dont 1,02 millions d’abonnés actifs.
Comparé
au mois de janvier 2019, le nombre d’abonnés actifs en février de la même année
connaît une hausse de 9,7%. « Notons que MTN enregistre le plus grand
nombre d’abonnés actifs et détient 85% de parts du marché. Par ailleurs, le
nombre de transaction Mobile Money a augmenté de 6,3% par rapport à janvier
2019. Les utilisateurs de Mobile Money ont réalisé 18 millions d’opérations
pendant le mois de février 2019, pour un montant total de 55,8 milliard de F.CFA »,
rapporte l’ARPCE.
En terme de volume de transactions, les achats de crédit téléphonique domine le mix-produit, et représente 33% du nombre total de transactions réalisées en février 2019, suivi des paiements de services avec 30% et du dépôt d’argent (cash in) qui représente 16% du nombre total de transaction du marché Mobile Money.
Par Digital Business
Africa, avec données de l’ARPCE
Du 27 au 29 mars a eu lieu au Cap-Vert la première Conférence ministérielle sur le tourisme et le transport aérien de l’Organisation mondiale du tourisme OMT et de l’Organisation de l’aviation civile internationale OACI. Le Cadre du plan d’action pour le développement du tourisme et du transport aérien en Afrique 2019-2021 (voir table1) adopté concernant la bonne gouvernance et politiques harmonisées; la connectivité aérienne et gestion de la destination; le financement des infrastructures et du renforcement des capacités; la facilitation des voyages; le renforcement des secteurs de l’aviation et du tourisme est certes un pas dans la bonne direction pour la société civile et l’État de droit mais voué à l’échec sans des programmes d’assistance technique et d’aide financière à la transformation numérique des entreprises du tourisme et du transport aérien en Afrique.
La transformation digitale des secteurs du tourisme et du transport aérien en Afrique n’est pas une fin en soi, mais une condition nécessaire pour permettre au tourisme africain de prendre son envol, entre autre dans ses relations avec l’Europe de l’Atlantique à l’Oural. Jusqu’à présent, l’Union européenne n’a pas dans ces secteurs d’activités de ligne politique claire face à l’Afrique. Depuis plusieurs années la coopération entre seize pays d’Europe centrale et orientale et la Chine est déterminante dans les rapports de force entre les acteurs d’interfaces des infrastructures aérospatiales et produits touristiques et l’offre commerciale complémentaire en Afrique selon que les acteurs d’interfaces soient dirigés par des offreurs locaux ou par des firmes-mondes de type GAFA-BATX-NATU. En fait, la transformation digitale d’une infrastructure aérospatiale et touristique de qualité en Afrique ne pourra être viable et se réaliser que si la singularité africaine est affirmée par rapport au reste du monde.
Dans un tel contexte, la première vérité est que les petits
joueurs africains du tourisme et du transport aérien de l’Internet du futur
peuvent concurrencer les géants du web du moment qu’ils ont confiance en leurs
idées et qu’ils n’ont pas peur de foncer. Désormais, il faut savoir montrer les
crocs et mettre du tigre dans un moteur de recherche
touristique et du transport aérien en Afrique. Et pour cause. Dans
un marché mondial dominé par les GAFA-BATX-NATU cela signifie plonger, surmonter la peur, avoir le courage de ses
convictions. Ailleurs sur les cinq
continents, la meilleure défense est une bonne
attaque. Les gens d’affaires ne disent pas je n’essaierai pas parce
qu’il y a déjà les géants du web. À cet égard, les entreprises africaines des
secteurs du tourisme et du transport aérien ont toujours peur de déranger. La
plupart d’entre elles sont parfois nerveuses à l’idée de s’épanouir.
La deuxième vérité est se demander ce que l’Afrique fait de mieux dans le tourisme et le transport aérien. Comment l’Afrique peut-elle rivaliser avec les GAFA-BATX-NATU? Plutôt que de se concentrer sur ce que les géants du web font, l’Afrique doit se demander ce qu’elle peut faire de mieux. À tort l’Afrique a tendance à penser qu’elle doit avoir les mêmes forces que les géants du web. Actuellement, ils sont la référence pour un certain type de commerce électronique, mais avec la 5G les règles du jeu vont changer, du moins en ce qui concerne les délais de livraison des produits de luxe. La troisième leçon et non la moindre : pensez au-delà des frontières. En Afrique, les gens d’affaires aiment que les choses restent à un niveau local et modeste. Les entreprises qui deviennent de plus en plus importantes sont décriées car il existe en Afrique un problème de prise de risque et de croissance.
À l’ère du numérique, il n’y a
aucune raison pour qu’un entrepreneur africain ne puisse pas faire de l’Europe,
l’Amérique et l’Asie son marché principal. Certains entrepreneurs manquent de
connaissances, notamment en matière de commerce en ligne, mais cela n’est pas
un obstacle.
La quatrième leçon : surveillez la prochaine vague de l’intelligence artificielle et de la 5G moins énergivore et
plus respectueuse de l’environnement qui seront choyés par les investisseurs
(video 1). Les universités africaines forment une partie de la
génération qui créer des logiciels viables, et c’est comme ça que cet
écosystème continuera de croître sur le continent africain. La cinquième leçon,
surtout ne pas écarter le passé.
Un bon exemple est le courrier et le
commerce électronique. Il y a cinq ans, on pensait que l’époque du
courrier postal était terminée, que plus personne ne s’en servirait pour ses
envois. Aujourd’hui, tout le monde reçoit des colis. Parfois, il suffit d’un
nouveau contexte pour renverser les choses.
Par Gilles Couture, journaliste indépendant. Ville de Québec, Canada
[Digital Business Africa] – D’après les résultats financiers consolidés pour l’année 2018 du groupe sud-africain des télécommunications MTN publiés le 07 mars 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud, Rob Shuter, le président et PDG du groupe, a perçu une rémunération totale de 42,9 millions de rands en 2018. Soit environ 1,7 milliards de francs Cfa, salaire, bénéfices et bonus compris. Soit un salaire de 15,2 millions de rands (616 millions de francs Cfa) et d’un bonus de 25,2 millions de rands (1,019 milliard de francs Cfa). Ce qui fait ce PDG qui a été recruté le 13 mars 2017 a gagné 4 733 019 de francs Cfa par jour tout au long de l’année 2018. En fonction des performances du groupe, il pourrait continuer à gagner ce même montant par jour et même plus au fil des ans jusqu’au 12 mars 2021, date de la fin de son contrat à la tête du groupe.
Après le PDG du groupe, l’exécutif qui a le plus gagné à MTN en 2018 est Ebenezer Asante. Engagé au sein du groupe en octobre 2017, il passe de 4 637 000 Rands (186 744 884 francs Cfa) en 2017 à 24 029 000 Rands (967 519 789 francs Cfa) en 2018. Soit au total environ 2 650 739 francs par jour durant l’année 2018 pour le Vice-Président du groupe MTN en charge de la région Afrique australe et orientale et le Ghana (SEAGHA). Dans le détail, il empoche en 2018 un salaire de 9 956 000 rands, des bénéfices de 5 225 000 rands et un bonus de 8 145 000 rands.
Le troisième exécutif ayant le plus gagné en 2018 est Godfrey Motsa, le PDG de MTN Nigeria et le plus jeune top exécutif du groupe (né en 1973), avec un gain total de 945 453 000 francs Cfa. Il est suivi par Jens Schulte-Bockum, le Directeur des opérations du groupe, avec 935 753 000 francs Cfa et par Godfrey Motsa, le PDG de MTN Afrique du Sud, avec un gain de 945 453 000 francs Cfa.
Ralph T. Mupita, le Directeur financier du Groupe MTN, vient en sixième position avec une rémunération totale d’environ 2 487 177 de francs Cfa de gain par jour.
Il faut noter que ces
rémunérations totales comprennent l’assistance médicale, l’assurance décès et
invalidité, les avantages du mode de vie des dirigeants, la caisse d’assurance
chômage et tout autre versement spécial effectué.
Dans son rapport, le groupe MTN explique que « notre approche de la rémunération des nouveaux employés est guidée par nos échelles de rémunération internes, dans lesquelles nous proposons des formules ciblant la médiane du marché. La progression dans l’échelle prend en compte plusieurs facteurs pour chaque employé, tels que l’expérience, les qualifications, les compétences en leadership, les compétences techniques, les performances des employés, etc. Au besoin, nous avons consulté nos fournisseurs externes d’enquêtes pour nous assurer que les décisions en matière de rémunération étaient alignées sur les meilleures pratiques du secteur ».
Toujours en croissance
Le Groupe de télécommunications sud-africain MTN est présent dans 21 pays à travers le monde. Ses résultats de 2018 sont marqués par une forte croissance du nombre d’abonnés qui se situait au 31 décembre 2018 à 233 millions dans les 21 pays, contre 217 millions en 2017. Les revenus voix du groupe ont augmenté de 7,3% passant à 82,2 milliards de Rands. Les revenus data du groupe ont progressé à +22% passant à 28,5 milliards de Rands.
Outre
la croissance du nombre d’abonnés, le service d’argent mobile MTN Mobile Money enregistre également
une envolée spectaculaire, notamment avec un taux de croissance de +47%, pour
des revenus globaux de 7,8 milliards de Rands, soit 540 millions de dollars.
Une percée que le groupe attribue principalement au faible taux de
bancarisation sur le continent, à l’utilisation massive du cash par les
populations, aux avantages bonus offerts par le service lors des recharge des
crédits de communication et une régulation favorable.
[Digital Business Africa] – La startup de transport Careem, présente dans le Nord de l’Afrique et au Moyen-Orient sera prochainement une filiale à 100% du géant américain Uber. Dans un communiqué, les deux entreprises ont annoncé avoir conclu un accord selon lequel Uber rachètera la totalité des parts de Careem pour un montant total de 3,1 milliards de dollars. Ce qui offrira à Uber la prise de contrôle de l’ensemble des services de Careem au Maroc, au Moyen-Orient et au Pakistan.
Selon les deux entreprises, l’opération de rachat qui est en cours devra être finalisée au cours du premier trimestre 2020. Cependant, à cette échéance, Careem continuera à opérer sous sa marque propre en restant dirigé par ses fondateurs. Le P-DG et cofondateur de Careem, Mudassir Sheikha, conservera la direction de Careem dont le conseil d’administration sera composé de deux représentants de Careem et de trois représentants d’Uber. Les deux partenaires annoncent également la poursuite du développement de la plateforme de mobilité au Maroc et dans la région.
« Notre association avec Uber va nous aider à accélérer l’atteinte de notre objectif : simplifier et améliorer la vie des gens au Maroc et dans la région. La mobilité et les possibilités plus larges qu’offrent Internet, qui sont massives, restent encore insuffisamment exploitées et vont ainsi connaître des avancées sans précédent sur ces marchés. Uber est donc un partenaire idéal pour concrétiser ces opportunités. Nous allons servir de catalyseur de l’écosystème technologique en augmentant la disponibilité de ressources pour les jeunes entrepreneurs et les investisseurs locaux et mondiaux », explique dans le communiqué Mudassir Sheikha.
[Digital Business Africa] – Au Burkina Faso, l’opérateur de télécommunications Onatel, filiale du groupe Maroc Telecom possède depuis le 26 mars 2018 sa licence d’exploitation de type 4G dans le pays. L’opérateur est officiellement entré en possession de son précieux sésame après avoir déboursé la somme de 80 milliards de F Cfa. Ceci, deux mois après que son principal concurrent Orange ait obtenu la même licence.
Pour pouvoir financer l’acquisition de sa licence d’une durée de 15 ans, l’opérateur Onatel a dû avoir recours à un prêt de 40 milliards de F Cfa auprès de la Banque Atlantique, filiale locale du groupe bancaire marocain BCP. Quelques heures après la signature de la concession, l’Onatel annonçait que son service 4G était déjà disponible dans 35 localités, y compris la capitale Ouagadougou. Dans la foulée, l’opérateur annonce l’extension prochaine de son service au reste du pays.
Avec cette opération au Burkina Faso, le goupe Maroc Telecom qui détient 61%
du tour de table de l’Onatel confirme son offensive sur le marché africain des
télécoms. Une offensive qui s’annonce difficile, tant la concurrence est rude.
[Digital Business Africa] – Spécialiste du micro et diplômée en communication, Sonia Annick AGBANTOU est animatrice, présentatrice live depuis près d’une vingtaine d’années. Professionnelle des médias au Bénin, elle présente sur la chaine nationale, plusieurs émissions « rue des décideurs, coup de pouce, graines de star » arborant à chacune de ces émissions un sourire et une bonne humeur contagieuse. Elle anime aussi de nombreux évènements sur le plan national et à l’international (Etats Unis, France, Togo, Côte d’ivoire).
En 2012, auréolée de plusieurs années d’expériences dans les médias traditionnels (télévision et radio), elle lance sur Facebook SONIA TV, une web TV multiformat (magazine, vidéo) à travers laquelle elle conseille et partage ses expériences à sa communauté. Elle devient ainsi la première vlogeuse (vidéo-blogueuse) béninoise régulièrement active sur la toile, avec à la clé des émissions à forte audience comme « les minutes de Sonia », « le canapé de Sonia ».
Forte d’une communauté de plus de 85 000 abonnés sur sa page Facebook, elle initie « Les peintres du Sourire », un projet social qui a permis à de nombreux enfants hospitalisés de guérir grâce à la pratique de l’art-thérapie à l’HOMEL, hôpital de référence à Cotonou.
Hyper active, Sonia Agbantou est aussi à l’origine de nombreux autres projets (SOS pour aider des personnes en situation difficile, projet d’accompagnement des orphelinats. En décembre 2018, elle a organisé la première édition de la journée de l’Entreprenariat Digital au Féminin (EDF), qui a rassemblé une trentaine de femmes entrepreneures ayant bénéficiées de formation et de partage d’expériences d’experts multi-domaine (entreprenariat, digital, commerce, marketing, communication, finances..).
Monsieur le Président, le digital a joué en votre faveur lors des élections, faites-en une priorité absolue dans le développement de notre nation et rendez l’accès facile à l’Internet et au numérique.Sonia Annick AGBANTOU
Digital Business Africa : SONIA TV se
présente comme un vlog qui réalise des capsules vidéos thématiques pour
sensibiliser, motiver et promouvoir. C’est quoi un vlog ?
Sonia Annick AGBANTOU : Un vlog est une forme de blog pour laquelle le support est une vidéo.
C’est aussi une forme de télévision sur le Web. Un contenu vidéo pour résumer…
Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière Sonia
TV ? Comment est-elle née ?
S.A.A. : SONIA TV est née du chômage technique, de l’ennui, de l’envie d’innover, de la curiosité de ce nouvel outil qui te donne la liberté de tout faire : INTERNET. Un an après sa création, elle s’est formalisée en agence de communication digitale enregistrée.
Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi de proposer ce projet via le web ?
S.A.A. : C’était une aubaine et mon parcours professionnel dans les
médias traditionnels était devenu : HAS BEEN. J’ai saisi une bonne
opportunité de l’expression, après j’ai
apporté tout mon background pro en définissant une ligne éditoriale, en
collaborant avec des agences de production, en cherchant ma niche. Et voilà !
(Sourires). C’était le début d’une belle aventure digitale.
Digital Business
Africa : Quel est votre parcours personnel ?
S.A.A. : J’ai eu la chance d’avoir eu au sein de mon lycée une radio scolaire où j’ai commencé à exercer ma passion pour le micro, pour le public, pour le bavardage (Rires). Puis, j’ai participé à un concours sur la radio locale (RADIO WEKE) où j’ai décroché le prix de Meilleur animateur des vacances et un stage de pratique. Donc, avant mon BAC, je travaillais déjà. Puis, un tour à RADIO BENIN CULTURE et après mon BAC en 2005, faute de moyens, j’ai atterri dans la capitale à RADIO TOKPA. J’enchaîne les animations LIVE sur les grandes scènes dont la première fût STAR PROMO 2007.
Et là, j’étais déjà dans une vie professionnelle active. Je fus séduite par la télé et me voilà présentatrice télé sur la chaîne nationale avec des émissions commerciales et des émissions de la loterie nationale. J’ai entre temps décroché le prix du meilleur présentateur au Benin Golden Awards, ce qui me vaut jusqu’à présent l’animation des grandes scènes sur le plan national et international.
N’écoutez pas mes conseils, faites votre propre expérience ! La réussite d’un entrepreneur est la somme de plusieurs éléments : Erreurs + Echecs + Désillusions + Larmes + Volonté + Objectifs.Sonia Annick AGBANTOU
Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de Sonia TV ?
S.A.A. : Les grands succès (sourire). Je peux citer la mobilisation des followers pour une collecte de fonds en soutien aux orphelinats ; la mobilisation des internautes pour participation financière aux opérations de survie des cas de cancer de gorge( le jeune Hervé) et le cas de spina bifuda (la petite Mireille) ; la réalisation du projet PEINTRES DU SOURIRE, qui revient à donner vie aux pédiatries de nos centres de santé à travers le dessin des personnages de dessins animés sur les murs pour créer la petite enfance, les stickers , les cadeaux aux petits patients, l’installation des écrans plasma pour divertissement , etc… Je vais également mentionner la journée de l’Entreprenariat Digital Féminin #EDF, qui est une journée exposition vente commerciale, échange de cartes de visite, relationnel , creuset de partage, atelier sur les astuces du digital, sur le développement du carnet d’adresses et sur la visibilité des entreprises.
Digital Business Africa : Quel est à présent le projet réalisé de votre initiative qui fait
votre fierté ?
S.A.A. : Sans doute, c’est la réalisation du projet PEINTRES DU
SOURIRE à l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant. Le sourire sur le visage de ces
milliers d’enfants qui défilent dans cet hôpital à la vue des personnages de
dessins animés, c’est de l’OR !
Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?
S.A.A. : Actuellement, toute mon attention est focalisée sur la
deuxième journée de l’Entreprenariat Digital Féminin : #EDF
Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?
S.A.A. : Elles sont démesurées. Positivement. C’est prétentieux, mais je pense déjà à ma retraite, à une reconversion professionnelle, à la création de la chaîne vlog officielle : SONIA TV, à terminer mes études orientées dans le digital.
Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes
entrepreneurs et innovateurs du pays comme vous ?
S.A.A. : Le gouvernement devrait prêter attention aux besoins de cette nouvelle génération
d’entrepreneurs, aller à une table de discussions sur les priorités, délivrer des
cartes professionnelles, assainir le secteur et mettre en place un programme
d’accompagnement.
Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux
innovateurs ?
S.A.A. : N’écoutez pas mes conseils, faites votre propre
expérience ! La réussite d’un entrepreneur est la somme de plusieurs
éléments : Erreurs + Echecs + Désillusions + Larmes + Volonté + Objectifs.
Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le
président de la République, Patrice Talon, que lui diriez-vous ?
S.A.A. : S’il m’était donné de
rencontrer le président de la République, Patrice Talon, je lui
dirai : « Monsieur le Président, il y a une
nouvelle génération de jeunes qui ne crie plus ’’chômage’’, qui ne marche
pas dans la rue pour dresser la liste des exigences, qui n’attend plus rien de
nos dirigeants, parce qu’ils ont longtemps été bernés. A celui qui ne demande
rien, Monsieur le Président, on donne tout.
Monsieur le Président, faites ce que
vous avez juré de faire et faites-le bien. Monsieur
le Président, à force de serrer la ceinture, on a
fini par oublier l’usage de la ceinture. Monsieur
le Président, le digital a joué en votre faveur lors
des élections, faites-en une priorité absolue dans le développement de notre
nation et rendez l’accès facile à l’Internet et au numérique. Il est tout sauf
ludique pour les jeunes entrepreneurs et innovateurs. Enfin, Monsieur le Président, s’il vous
plait, donnez-moi juste cinq clés de réussite ».
Propos recueillis par Laurent
Adjovi, Digital Business Africa
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Etaient également présents à ce panel modéré par Beaugas – Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL Business Africa, Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar ; Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun) et Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).
Au cours de cette conférence,
le PDG de Wouri Entertainment a non seulement présenté les contraintes
rencontrées lors du lancement de Wouri TV, mais a également exposé les
difficultés rencontrées pour l’intégration des API de MTN Mobile Money et
d’Orange Money afin de faciliter les paiements mobiles de son service de VOD
par les abonnés camerounais.
Dans cette vidéo, Digital
Business Africa vous présente les grandes séquences de son intervention à cette
conférence Innovation 4 Human.
« Au Cameroun, on consomme de plus en plus de la vidéo » .Patrick Kengne
Patrick
Kengne : « Il y a deux ans et demi
lorsqu’on lançait le projet Wouri TV, particulièrement au Cameroun, les
connections Internet ne permettaient pas encore de consommer correctement la
vidéo. C’était compliqué pour nous lorsque nous avons lancé le service de le
lancer également au Cameroun. C’est pour cela que stratégiquement nous avons
préféré de communiquer beaucoup plus à la diaspora. (…) Egalement parce qu’elle
a la connexion Internet qu’il faut. Il y a un an, nous avons constaté, avec
beaucoup de chance pour nous, qu’il y a plus de Camerounais qui sont sur les
services classiques Facebook, WhatsApp et notamment YouTube et qui regardent la
vidéo.
A titre illustratif, en 2018, sur notre plateforme
YouTube sur laquelle nous mettons certains contenus vidéo gratuits, nous avons
eu environ 19 millions de vues sur l’année sachant que c’est une chaine qui a
été créée vers le mois de juin. Sur les 19 millions, nous avons environ, 55% de
visiteurs mobiles et 20% viennent du Cameroun. C’est le premier pays. Le second
pays c’est la France, le troisième l’Allemagne. Finalement, on constate qu’au
Cameroun on consomme de plus en plus de la vidéo ». Plus de détails dans
la vidéo sur le projet et les problèmes d’intégration des moyens de paiement
mobile à ce service de Vidéo à la demande, Wouri TV.
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Lors de cette conférence, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar a présenté ce que l’UIT a fait au niveau mondial pour la normalisation des services de paiement mobile, mais a également présenté les bonnes pratiques en matière de sécurité des paiements mobiles.
Dans cette vidéo, Digital Business Africa vous présente les grandes séquences de l’intervention de Jean-Jacques Massima-Landji à cette conférence Innovation 4 Human.
On peut bien estimer une fuite de capitaux colossale dans une économie fragile par un million d’abonnés qui font chacun un virement d’un million de francs Cfa. Vous voyez combien de milliards cela fait. C’est une fuite de capitaux qui ne dit pas son nom(…) Donc, c’est pour des raisons de sécurité financière, mais aussi, pour des raisons de sécurité de la bourse. (…) Nous saluons les accords banques et opérateurs mobiles sur les paiements mobilesJean-Jacques Massima-Landji
Jean-Jacques Massima-Landji : « Les paiements électroniques vont poser un problème déontologique. Vous allez avoir des opérateurs mobiles qui vont avoir le volet des services financiers qui génère plus de revenus et plus importants que la source de leur métier qui est celui de véhiculer les télécommunications. Ce ne sera plus le trafic des télécommunications qui sera important, mais le volume des transactions financières qu’ils génèrent qui les amène à déployer des stratégies. C’est pour cela que nous avons mis des normes au niveau de l’UIT qui sont des normes mondiales. On n’entre pas dans les spécifications que ce soit l’espace Cémac ou l’espace ouest africain, ou celui de la Sadec, que ce soit des opérateurs ou des banquiers.
Le DG du Gimac l’a dit, il s’agit de traçabilité et de protocole existentiel. Vous savez que les fraudeurs sont toujours à l’avance. On peut bien estimer une fuite de capitaux colossale dans une économie fragile par un million d’abonnés qui font chacun un virement d’un million de francs Cfa. Vous voyez combien de milliards cela fait. C’est une fuite de capitaux qui ne dit pas son nom(…) Donc, c’est pour des raisons de sécurité financière, mais aussi, pour des raisons de sécurité de la bourse. (…) Nous saluons les accords banques et opérateurs mobiles. Il n’y a plus tellement de choix au vue de l’évolution dans ce segment. Il faut maintenant mettre des mécanismes de coordination et de contrôle efficace pour que le citoyen qui a pris l’habitude de payer sa facture d’eau, d’électricité et ses impôts via les moyens de paiement électronique qui facilitent sa vie, n’ait pas de problème. Nous le suivons effectivement, mais nous n’intervenons pas dans la régularité bancaire qui est du ressort des spécialistes. »
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019
consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les
Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à
l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4
Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ».
L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre
entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique
avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer
des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique,
de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de
partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[Digital Business Africa] – Votre plateforme web
d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec
la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22
février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de
Promote 2019, le salon international de l’investissement.
Valentin Mbozo’o, le directeur général du GIMAC (le Groupement Interbancaire monétique de l’Afrique Centrale), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».
Valentin Mbozo’o a expliqué au cours de cette conférence les raisons de l’interdiction par le gouverneur de la Béac il y a quelques années des transferts mobiles d’argent entre la zone Cémac et la zone Uémoa. Mais également, il a annoncé les différentes mesures en cours dans l’optique d’une interopérabilité intégrale non seulement en Afrique centrale, mais également entre la zone Cémac et la zone Uémoa. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.
Valentin Mbozo’o, Directeur général du Gimac : Favoriser l’interopérabilité intégrale en zone Cémac.
Nous pouvons, en ce moment, vous dire que nous sommes en pré-production avec les banques. Nous allons faire l’interopérabilité avec les banques, les opérateurs mobiles, les services de mobile banking, les sociétés de transfert d’argent et tous ceux qui sont susceptibles de faire des paiements et des transactions électroniques. Valentin Mbozo’o
Valentin Mbozo’o : « En ce qui concerne les contraintes de compensation, les deux banques centrales de la zone Cfa (Béac et Bcéao) ont un accord-cadre. Un projet d’interconnexion des deux zones au niveau des paiements est en cours. Et à ce sujet, pour parachever ce volet de paiement, il va falloir que Star-Uemoa qui est le système de télécompensation en Afrique de l’Ouest et le Systac qui est le système de télécompensation en Afrique centrale, tous des outils de la Banque centrale, se mettent en collaboration ou en interconnexion (…) Après on pourrait ajouter les couches telles que la carte Gimac, la carte Uemoa et évidemment l’interopérabilité des mobiles (…) et pourquoi pas les transferts inter zone Cfa. »
Valentin Mbozo’o : « Tout aussi important, l’instruction qu’a prise Monsieur le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale, Abbas Toli Mahamat, sur ce qu’on appelle l’interopérabilité intégrale. Elle date du 10 août 2018. Cette instruction va amener tous les opérateurs impliqués dans les paiements ou l’intermédiation financière à interopérer (au 31 mars 2019 au plus tard, ndlr). Ceci vise à développer un tissu de paiement un peu plus élaboré et un peu plus traçable et convergeant dans tout l’espace Cémac. Cela va apporter plus de visibilité.
Cela veut dire quoi ? Au-delà de l’interopérabilité carte bancaire que faisait le Gimac, on va y ajouter l’interopérabilité du mobile money et l’on va même y associer le transfert d’argent. D’ailleurs, nous avons commencé la phase pilote avec les opérateurs mobiles, y compris MTN Cameroon, depuis le mois d’octobre 2018. Nous pouvons, en ce moment, vous dire que nous sommes en pré-production avec les banques. Nous allons faire l’interopérabilité avec les banques, les opérateurs mobiles, les services de mobile banking, les sociétés de transfert d’argent et tous ceux qui sont susceptibles de faire des paiements et des transactions électroniques ».
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019
consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les
Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à
l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4
Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ».
L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre
entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du
numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de
proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation
numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux
entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.
[Digital Business Africa] – Dans cette vidéo publiée sur YouTube, Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de la publication de Digital Business Africa, présente cette plateforme web spécialisée dans le traitement des infos stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique.
Digital Business Africa est en effet la nouvelle marque qui a succédé à TIC Mag. Dans un édito publié en septembre 2018, Beaugas Orain DJOYUM présentait les raisons de ce changement.
En plus des infos stratégiques quotidiennes sur les artisans de la transformation numérique du continent et l’actu des TIC, des Télécoms et du numérique, Digital Business Africa propose un magazine web mensuel exclusivement disponible en ligne pour le moment. Téléchargez les dernières versions ici.
Et comme depuis 2011, Digital Business Africa vous propose sa newsletter quotidienne gratuite sur l’actualité des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique. Vous êtes déjà au nombre de 8 500 à recevoir cette newsletter et près de 70 000 à visiter mensuellement notre plateforme web. Digital Business Africa envisage de lancer dans un futur proche la version anglaise de sa plateforme web.
Palais des Congrès de Yaoundé, Cameroun. Février 2019. Le stand de Digital Business Africa au salon Promote 2019.
[Digital Business Africa] – Intervenant lors de la première édition de la conférence Innovation 4 Human qui s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement, le PDG de Kakotel SA et promoteur de l’application Perfect Talk, a lancé un appel à l’endroit des pouvoirs publics afin de faciliter l’interconnexion entre sa société Kakotel SA et l’ensemble des opérateurs télécoms concessionnaires du Cameroun.
C’était le 19 février 2019 autour de la conférence ayant pour thème : « All Mobile : comment les offres mobiles innovantes bouleversent les habitudes. Ce que proposent les opérateurs licenciés au Cameroun » organisé par votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, en collaboration avec la Fondation Inter-Progress.
Au cours de son intervention, Joseph Kamgue a également présenté les avantages de son application Perfect Talk. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de l’intervention du PDG de Kakotel SA notamment son plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics.
Joseph Kamgue Takougang, nouveau vice-président du MECAM, et PDG de Kakotel Cameroon SA.
Nos abonnés ne peuvent pas interagir avec les abonnés des autres. Pourquoi ?… Il faudrait que les pouvoirs publics fassent leur travail. Il y a urgence ! Pourquoi ? Tout aujourd’hui tourne autour des TIC et de l’Internet. Si nous ne pouvons pas donner le goût du travail aux jeunes pour qu’ils se lancent dans le secteur du numérique, ce sera très très compliqué. Joseph Kamgue
Digital Business Africa : Comment faire aujourd’hui pour que les offres mobiles innovantes de Kakotel soient disponibles sur le marché ?
Joseph Kamgue : « Les pouvoirs publics ont tout mis à notre disposition. Nous avons les licences. Nous avons les ressources en numérotation. Il faut simplement que les pouvoirs publics fassent leur travail d’obliger les opérateurs télécoms de nous interconnecter. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Comment voulez-vous qu’on puisse interagir avec un abonné qui est chez un autre opérateur si on ne peut pas être interconnecté ? Nous avons envoyé la balle depuis longtemps dans le camp des pouvoirs publics. Ils avaient dit que pour parler en toute autorité dans le domaine des télécoms, il faut être un opérateur licencié. Nous sommes aujourd’hui un opérateur licencié. Mais nos abonnés ne peuvent pas interagir avec les abonnés des autres. Pourquoi ? Ce n’est pas possible. Ce n’est pas normal ! Il faudrait que les pouvoirs publics fassent leur travail. Il y a urgence ! Pourquoi ? Tout aujourd’hui tourne autour des TIC et de l’Internet. Si nous ne pouvons pas donner le goût du travail aux jeunes pour qu’ils se lancent dans le secteur du numérique, ce sera très très compliqué. » Voir plus de détails dans la vidéo ci dessus.
Innovation 4 Human
D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun.
Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.
Par Digital Business Africa
Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human
Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human.Lire également et voir les interventions des autres panélistes.