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Partenariat : Orange Cameroun et l’ Anafoot dévoilent la liste des 30 « draftés » 2023

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[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun et l’ Académie nationale de Football. Le duo est plutôt prolifique pour l’éclosion des talents de demain. Huit clubs du Cameroun ( différentes divisions ) ont fait les yeux doux à 30 jeunes joueurs, âgés de 16 à 19 ans, tous formés à l’ Anafoot. La cérémonie de célébration de l’ excellence Anafoot Draft 2023, tenue ce 26 août à l’hôtel Hilton de Yaoundé, a servi de cadre pour dévoiler officiellement les 30 promus, répartis dans huit clubs :

– Stade Renard FC de Mélong( Elite one) reçoit cinq joueurs;
– Stade de Bertoua (Elite two), quatre joueurs;
– Sable FC de Batié( Régionale), trois 3 joueurs;
– Renaissance FC de Ngoumou (Elite two), trois 3 joueurs;
– Isohsa, Isle of hope Sports Academy( Elite two) sept joueurs;
– Fauves Azur(Elite one) un joueur;
– Forces Armées et Police (Elite two) trois joueurs;
– APEJES de Mfou(Elite one) trois joueurs
– Aigle royal de la Menoua (Elite one), un joueur

Ainsi sélectionnés, ces pépites devront bénéficier davantage de l’accompagnement de l’opérateur des télécommunications, rassuré Robert Ekotto, Head of departement Experiences, Events & Sponsorship chez Orange Cameroun.

« Orange est un partenaire majeur du football camerounais. C’est de la base au sommet, et dans les prochains jours, nous allons continuer à soutenir l’Anafoot dans le processus de tournées des sélections où naturellement les moyens de paiements vont se faire à travers les comptes Orange money. Mais le plus important pour Orange Cameroun est de véritablement donner des moyens, être là quand ces jeunes commencent à commencent à se révéler et peuvent vivre leur rêve », a-t-il dit. A défaut de réussir dans cette voie, ils peuvent tirer avantage de l’éducation, qui est, selon le DG de l’ Anafoot, Enaw Ngtachou, très importante pour ces enfants.

La cérémonie a été aussi l’occasion pour les Anafoot Elders, ancienne cuvée, de venir prodiguer des conseils à la nouvelle génération de l’ Anafoot. Parmi eux, l’on a pu reconnaître Yvan Noh Nafeng, qui a disputé l’ Elite one, saison 2023 avec  Apejes de Mfou, par ailleurs médaillé d’or aux Jeux de la Francophonie,  édition 2023 à Kinshasa.

L’opérateur de télécommunications Orange Cameroun et l’Académie Nationale de Football (Anafoot) avaient procédé au renouvellement de leur partenariat le mercredi 06 juillet 2022 à Yaoundé en vue de soutenir le football camerounais. Ce partenariat intègre désormais la possibilité pour Orange Cameroun d’octroyer plus de bourses scolaires aux jeunes de l’Anafoot.

Par Jean Materne Zambo

Transformation numérique : Vladimir Poutine propose de partager l’expérience de la Russie avec l’Afrique et les pays membres du BRICS

[Digital Business Africa] – C’est par visio-conférence qu’il a pris la parole au 15e sommet des BRICS qui s’est tenu du 22 au 24 août 2023 à Johannesburg en Afrique du Sud. Le président de la fédération de Russie, Vladimir Poutine, a exprimé ses idées et son opinion sur le thème de la rencontre : « Les BRICS et l’Afrique : partenariat pour une croissance mutuellement accélérée, un développement durable et un multilatéralisme inclusif ».

Pour le président russe, les pays BRICS mettent déjà en œuvre avec succès leur stratégie de partenariat économique BRICS 2025. Et le développement numérique fait partie de cette stratégie.

Vladimir Poutine rappelle que les BRICS renforcent déjà la coopération à cinq dans des domaines tels que la diversification des chaînes d’approvisionnement, la dédollarisation et la transition vers les monnaies nationales dans les transactions mutuelles, l’économie numérique, le soutien pour les petites et moyennes entreprises et le transfert de technologie équitable.

Le président russe a d’ailleurs salué la présence à ce sommet des entreprises qui participent à ces processus. Notamment les entreprises et organisations membres du Conseil des affaires des BRICS et de l’Alliance des femmes d’affaires des BRICS.

Au sujet de l’innovation et du développement numérique, Vladimir Poutine déclare : « Bien entendu, nous nous félicitons des liens plus étroits entre les cinq pays BRICS dans la promotion de l’innovation dans le monde. Nous espérons une coopération dans le cadre de l’initiative des BRICS pour établir un réseau international d’infrastructures doté d’un fonds dédié, qui pourrait être utilisé pour le soutenir et le développer. La Russie est prête à partager son expérience et ses meilleures pratiques, notamment en matière de transformation numérique et d’utilisation de l’intelligence artificielle ».

Il faut rappeler que lors de ce sommet, les dirigeants du Groupe des Cinq ont discuté des défis internationaux et régionaux actuels, ainsi que des réalisations et des objectifs du partenariat stratégique des BRICS dans les domaines politique, économique, culturel et humanitaire.

Extension des BRICS

Une attention a été accordée aux questions de développement institutionnel des BRICS, notamment à l’expansion de l’association et à la création d’une infrastructure de paiement résistante aux risques externes.

Dans ce sens, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont annoncé l’accueil au sein de leur organisation de six nouveaux pays membres. Il s’agit de l’Iran, de l’Argentine, de l’Égypte, de l’Éthiopie, de l’Arabie Saoudite et des Émirats arabes unis.

L’on sait également que de nombreux autres pays frappent à la porte des BRICS. « Vingt-deux pays ont formellement approché les pays des Brics pour devenir membre à part entière du groupe, et il y a le même nombre de pays qui, de manière informelle, se sont renseignés pour devenir membre des Brics“, a déclaré il y a quelques semaines l’ambassadeur itinérant d’Afrique du Sud pour l’Asie et les Brics, Anil Sooklal.Transformation numérique : Vladimir Poutine propose de partager l’expérience de la Russie avec les pays membres du BRICS

Selon Vladimir Poutine, d’année en année, les pays BRICS augmentent leur potentiel. « Comme nous l’avons déjà mentionné, les cinq États partenaires, avec une population totale de plus de 3 milliards d’habitants, représentent une part plus importante du PIB mondial que le Groupe des Sept en termes de parité de pouvoir d’achat. Au cours de la dernière décennie, les pays BRICS ont doublé leurs investissements dans l’économie mondiale et leurs exportations totales ont atteint 20 % du total mondial », affirme-t-il.

Un potentiel qu’il souhaite voir grandissant avec l’ouverture à d’autres pays.

Par B-O.D., Digital Business Africa

Cameroun : Une étude prône la création d’une plateforme multisectorielle ( Minfi, Béac, Cosumaf, Antic, Minpostel) de veille sur les activités de cryptomonnaie

[DIGITAL Business Africa] – A l’ hôtel Mont Febe de Yaoundé, un parfum de  cryptomonnaie était répandu dans les airs, ce 24 août 2023. Au menu, le Séminaire de restitution de l’étude sur le développement de la cryptomonnaie et des activités basées sur le système de Ponzi. Plusieurs acteurs ont pris part à cette agape intellectuelle. Notamment, le ministre des Finances du Cameroun, Louis Paul Motaze, les Directeurs généraux des Banques et des établissements de microfinances, des Associations professionnelles des Établissements de microfinances au Cameroun, le directeur national de la Banque des États de l’ Afrique Centrale, Pierre Emmanuel Nkoa Ayissi , la présidente (Camerounaise) de la Commission de Surveillance du Marché financier de l’ Afrique Centrale, Jacqueline Adiaba Nkembe, entre autres personnalités.

L’ étude sur le développement de la cryptomonnaie et des activités basées sur le système de Ponzi a été menée en collaboration avec le ministère de la Justice et le Conseil national économique et financier et l’ Angence nationale d’Investigation financière. Elle visait à « répondre aux besoins d’informations sur le développement au sein de l’environnement financier national, des structures proposant des produits financiers d’un « genre nouvrau », à travers des plateformes numériques ( cryptomonnaie ou cryptoactifs) », a rappelé le ministre de Finances , Louis Paul Motaze dans son allocution d’ouverture des travaux.

 « Le système Ponzi, selon Louis Paul Motaze, consiste à rémunérer les investissements des clients avec des fonds procuréspar de nouveaux entrants. La pyramide s’écroulé lorsque les sommes apportées par les nouveaux arrivant ne parviennent plus à couvrir les promesses de rémunération qui ont été faites aux anciens adhérents ». Pour que le système financier camerounais ne s’écroule pas comme la pyramide,  les participants ont émis quelques recommandations, présentées par Ngoddy Epié Ngene, chef de la Division et d’exploitation des logiciels au Centre national de développement de l’Informatique (Cenadi). En voici quelques unes :

– Poursuivre une Investigation auprès de nouvelles entreprises exerçant dans la cryptomonnaie afin d’ avaluer les risques et prendre les décisions appropriées ;
– Actualiser l’enquête de masse auprès de agents économiques sur la pénétration des cryptomonnaies au Cameroun ;
– Identifier parmi les entreprises exerçant actuellement dans la cryptomonnaie celles qui relèvent ou mixent avec le système de Ponzi et les fermer immédiatement
– Rappeler aux plateformes et entreprises de trading de cryptomonnaie au Cameroun leur assujettissement au règlement Cémac du 11 avril 2016 contre le blanchiment et financement du terrorisme.
– Contrôler les entreprises impliquées dans la cryptomonnaie à travers la systématisation et la mise en œuvre des sanctions le cas échéant ;
– Mettre en place une plateforme multisectorielle ( Minfi, Béac, Cosumaf, Antic, Minpostel) de veille sur les à activités de cryptomonnaie, à l’effet de surveiller le phénomène.

Louis Paul Motaze a tenu à rappeler que « ces moyens de paiements( cryptoactifs) n’ont pas d’ancrage réglementé à ce jour dans plusieurs espaces économiques ». Le ministre des Finances en appelle donc à une vigilance accrue de la part des autorités monétaires et des marchés financiers pour la stabilité et l’intégrité du système financier.

Par Jean Materne Zambo

Éric Benjamin Lamère : « Le paiement des factures Camtel par MTN Mobile Money s’ajoute à notre dispositif »

[DIGITAL Business Africa] – C’est une innovation majeure pour simplifier le parcours client des utilisateurs et abonnés de Camtel. Ils ont désormais la possibilité de payer leurs factures et forfaits via MTN Mobile Money. Et non plus seulement en se déplaçant vers une agence ou un point Camtel. Pour expliquer cette mesure effective depuis le 24 août 2023, Digital Business Africa a rencontré le Chef de la Division de la Communication institutionnelle et digitale de Camtel, Éric Benjamin Lamère. Interview.

Digital Business Africa : Dans le processus de Cashless payments, Camtel vient de mettre sur pied le paiement du forfait des abonnés postpaid du segment fixe via Mtn Mobile Money. Qu’est-ce qui explique cette évolution qui était attendue depuis longtemps ?

Éric Benjamin Lamère : L’axe stratégique de Camtel est adossé sur deux piliers : le change management et le customer centricity. Sur ce deuxième pilier, il est question de mettre la satisfaction du client au cœur des préoccupations de l’entreprise. L’évolution vers la dématérialisation des modes de paiement des factures répond au souci de faciliter l’expérience client de nos abonnés.

Dans la première phase de l’opération baptisée Cashless Payments, il était demandé à nos abonnés de payer leurs factures par virement ou dépôt dans les comptes bancaires de CAMTEL et de déposer les reçus auprès de nos agences pour apurement.

Depuis le 24 août 2023, le paiement par Mobile Money de MTN est venu s’ajouter au dispositif. Bien entendu, d’autres solutions seront déployées à l’instar des terminaux de paiements électroniques, les applications mobiles qui permettront à terme de dématérialiser totalement le parcours client à Camtel.

Digital Business Africa : Pourquoi ce processus est-il fait uniquement avec MTN Mobile Money pour le moment?

Éric Benjamin Lamère : Nous avons rapidement conclu un accord avec MTN Cameroon. Ce qui n’a pas pu être le cas avec Orange Cameroun pour des questions d’agenda. Dans les jours qui viennent, nos clients pourront également payer leurs factures par Orange Money.

Il est utile ici de préciser que pour CAMTEL, MTN et Orange sont avant tout des partenaires avec lesquels nous sommes heureux de travailler tant que notre client trouve satisfaction.

Le projet Blue Money est suffisamment avancé et devrait être opérationnel à très court terme. Nous sommes conscients de la forte attente des clients pour cette solution qui viendra entre autres compléter notre dispositif de Cashless Payments.Éric Benjamin Lamère

Éric Benjamin Lamère : « Le paiement des factures Camtel par MTN Mobile Money est venu s’ajouter au dispositif »

Digital Business Africa : Doit-on comprendre à travers cette évolution que le lancement de Camtel Money est encore lointain ?

Éric Benjamin Lamère : Loin de là, le projet Blue Money est suffisamment avancé et devrait être opérationnel à très court terme. Nous sommes conscients de la forte attente des clients pour cette solution qui viendra entre autres compléter notre dispositif de Cashless Payments.

Digital Business Africa : Ne terminons pas sans évoquer les perturbations sur la qualité de l’Internet ces dernière semaines. On parle de la coupure d’un câble sous-marin. De quoi s’agit-il exactement et que fait Camtel pour assurer à ses abonnés une meilleure qualité de connexion Internet?

Éric Benjamin Lamère : En date du 6 août 2023, le câble sous-marin SAT3 a subi des coupures en haute mer, au large des côtes du Gabon et sur son tronçon terrestre à Abidjan (Côte d’Ivoire).

Plus tard dans la même journée, certains circuits du câble WACS ont aussi connu une perturbation due à un problème d’alimentation dudit câble survenu à Lagos (Nigéria). Des incidents ayant entraîné la perte d’une importante capacité de fourniture internet avec un impact direct sur la qualité de service offerte aux clients.

Nos équipes se sont immédiatement mobilisées avec celles des consortium qui s’occupent de ces infrastructures.

À date, la situation est relativement maîtrisée et les travaux de réparation se poursuivent pour un retour définitif à la normale dans les jours qui viennent. L’opérateur historique, dès la survenue de ces incidents, a tout mis en œuvre pour maintenir au profit de ses clients, une bonne qualité de connexion Internet.

Digital Business Africa : Est-ce que la data non utilisée et achetée durant cette période de perturbations du réseau sera restituée ?

Éric Benjamin Lamère : Nous pouvons dire que nous préparons des mesures compensatoires qui permettront de contenter les abonnés ayant subi les conséquences de ces perturbations, en data ou tout simplement en crédit de communication. L’annonce sera faite le moment venu.

Digital Business Africa : Quels sont les autres innovations que Camtel prépare pour ses clients?

Éric Benjamin Lamère : En terme d’innovations, il y a déjà la dématérialisation complète de nos modes de paiement qui est enclenchée et ne va pas s’arrêter. Nous allons aussi engager la phase deux de l’extension de notre réseau mobile.

L’entreprise elle-même est engagée dans un vaste chantier de réformes qui est presque arrivé à terme. Toujours est-il que la plus belle innovation restera la totale satisfaction de nos clients en travaillant à, non seulement répondre à ses besoins, mais aussi anticiper sur ceux-ci.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

Sénégal : La Direction des Bourses engagée à dématérialiser ses services

[DIGITAL Business Africa] – Pour mieux affiner sa stratégie de dématérialisation, la Direction des Bourses s’en remet aux bonnes mains : La Sénégal Numérique SA, (SENUM SA). Une société nationale qui a pour mission de gérer les infrastructures numériques de l’État. Les deux structures ont signé un accord de partenariat, ce jeudi 24 août 2023. Et le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, le Pr Moussa Balde, assurait la présidence de la cérémonie.

Le partenariat prévoit un appui matériel constitué de divers aspects relatifs à l’audit du système d’information, aux outils de travail, à l’hébergement de données et la mise à disposition des centres Sénégal Services sont prévus dans l’accord. Il est également annoncé une dotation d’équipements numériques de dernière génération, un renforcement des capacités de ses agents et une facilitation dans la procédure de réclamations et vérifications des étudiants, quis e fera désormais en ligne.

La Direction des Bourses est un démembrement du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation. Elle a la charge de gérer les allocations tant au niveau national qu’à l’étranger, en plus de la gestion des œuvres scolaires. La Direction des Bourses compte deux grandes divisions à savoir la division des bourses nationales et la division des bourses étrangères  chacune avec des missions précises.

– La division des bourses nationales est chargée du traitement et du suivi de toutes les questions relatives aux allocations d’Études au niveau national. Elle est organisée corrélativement aux différentes universités et instituts publics et privés d’enseignement supérieur et traite : les bourses, les aides et les subventions.

– La division des bourses étrangères est chargée du traitement et du suivi de toutes les questions relatives aux allocations d’études à l’étranger, ainsi que la gestion et la production de certains documents administratifs tel que les « autorisations de sortie du territoire ». Sa structuration a une connotation géographique, car établie en fonction des zones d’études. En plus de cette division, la direction dispose de deux services à l’étranger notamment à Paris et au Caire pour la gestion des allocations.

La direction des bourses a mis à la disposition des étudiants une plateforme numérique : directiondesbourses.sn . Et ce  pour établir une communication directe et interactive tout en évitant aux étudiants le déplacement.

Par Jean Materne Zambo, source : directiondesbourses.sn

Cameroun : Le Projet d’Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc) lancé 06 mois après sa présentation

[DIGITAL Business Africa] – Son lancement officiel était attendu. Après son approbation par la Banque mondiale le 28 septembre 2021, puis déclaré effectif en février 2023, le Projet d’Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc) est finalement sur les rails. Madame le ministère des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présidé la cérémonie de lancement du dudit projet, mercredi 23 août 2023, à l’hôtel  Mont Febe, Yaoundé. Etaient présents à la cérémonie, des personnalités de marque.  Entre autres, le représentant de l’ Union internationale des Télécommunications, Afrique centrale et Madagascar, Jean – Jacques Massima Landji, le DG de Camtel, Judith Yah Sunday, Cheick Kanté, directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, le Congo, le Gabon, la République Centrafricaine et la Guinée Equatoriale.

D’après lui, « en fin 2022, le Cameroun se classait 17ème sur 21 pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre en matière de débit moyen de l’internet et le prix de 2 gigas d’internet représentait 3,7% du revenu moyen mensuel par habitant, pour un objectif de 2% ». Pour Minette Libom Li Likeng, le projet s’inscrit en droite ligne de la Stratégie nationale de développement, SND30. « Le Patnuc incarne l’approche de la transformation numérique visant un secteur hautement stratégique pour le Cameroun, tout en proposant de réformer le cadre réglementaire du secteur des technologies de l’information et de la communication (TIC) »,a t-elle dit.

Rappelons, s’il en est besoin, que l’initiative a pour objectif d’accroître l’inclusion numérique et l’utilisation des solutions agricoles numériques par les acteurs de chaînes agricoles ciblés ; renforcer l’inclusion numérique et l’utilisation des solutions agricoles numériques par certains acteurs de la chaîne agricole. Le Patnuc bénéficie d’un appui de la Banque mondiale  d’une valeur de 100 millions de dollars américains, soit environ 60 milliards de Fcfa.

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Des présumés cybercriminels appréhendés par la BCLCC

[DIGITAL Business Africa] –
Un groupe de présumés cyber délinquants viennent de tomber dans les filets de la BCLCC. La Brigade Centrale de Lutte Contre la Cybercriminalité,
spécialisé dans la répression des infractions économiques et financières et de la criminalité, a annoncé avoir mis la main sur deux (02) présumés cybercriminels, mercredi 23 août 2023. Les charges qui pèsent contre eux sont l’usurpation d’identité, l’escroquerie et  complicité d’escroquerie sur les faux investissements en ligne.

Le préjudice causé est estimé à dix (10) millions de FCFA après seulement trois (03) mois d’activité. En outre, Huit (08) cartes SIM dont trois (03) SIM orange, trois (03) SIM Moov, deux SIM Telecel, une (01) carte Wave, huit (08) reçus d’opération dont quatre (04) de Western Union, deux (02) de MoneyGram, deux (02) de Coris Bank International et quatre (04) téléphones portables, ont étŕ saisis.

En ce qui concerne le mode opératoire, d’après la BCLCC, le groupe faisait la promotion de l’investissement en ligne à travers des pages Facebook dénommées « Africa Investment S.A », « Global investissement budget » et « Forest Trading International » avec des promesses de gains très élevés aux adhérents. D.D et T.I, tous burkinabés étaient chargés de convaincre et témoigner de la crédibilité desdites plateformes auprès des potentiels adhérents.

Dès lors qu’une victime manifeste son intérêt d’investir, poursuit la source, elle est redirigée sur un compte WhatsApp pour les détails à propos du processus d’investissement. Les mises variaient entre 35 000 F CFA et 200 000 F CFA. Dès réception des fonds auprès des victimes, ils sont transférés par le groupe sur plusieurs comptes mobile money avant de les transférer via money gram ou western union au profit des cerveaux en résidence dans un pays de la sous-région après avoir prélevé leur commission.

La BCLCC salue la collaboration de la brigade territoriale de gendarmerie de Ziniaré qui a permis d’atteindre ces résultats. Elle invite par ailleurs la population à observer une grande prudence face aux investissements en ligne et à toujours collaborer tout en dénonçant tout cas suspect via les numéros 25 39 58 42 ou d’écrire à l’adresse [email protected].

Par Jean Materne Zambo, source : lefaso.net

Ouganda : Un nouveau plan de transformation numérique  à  482 millions de dollars octroyés par  la BM

[DIGITAL Business Africa] – Sept axes sous-tendent le nouveau plan de transformation numérique que s’est doté l’Ouganda. Parlant de ces sept axes, il y a  l’infrastructure numérique et la connectivité ; lesservices numériques ; la cybersécurité, la protection des données et la confidentialité ; les compétences numériques ; l’innovation et l’entrepreneuriat ; l’expérimentation systématique et la préservation de l’environnement national. Le gouvernement ougandais  veut donc accéler sa transformation numérique grâce à un financement de 482 millions de dollars de la Banque mondiale. Une feuille de route quinquennale a été lancée pour mener à bien le projet,  le jeudi 17 août 2023. Cette feuille de route, élaborée en collaboration avec divers partenaires, dont le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), vise à numériser le pays et s’étend de 2023 à 2027.

Le nouveau plan de transformation numérique de l’Ouganda a pour pour slogan : « Une société ougandaise transformée d’un pays paysan à un pays moderne et prospère d’ici 30 ans ». Le plan de transformation numérique appliqué par quelque 170 pays  vise à exploiter les technologies et l’innovation numériques afin de transformer les sociétés et les économies africaines pour promouvoir l’intégration de l’Afrique, de générer une croissance économique inclusive, de stimuler la création d’emplois, d’éliminer la fracture numérique et d’éradiquer la pauvreté pour garantir les avantages de la révolution numérique pour le développement socioéconomique.

Selon Chris Baryomunsi, Minister of ICT and National Guidancele, « Le plan de transformation numérique représente une vision audacieuse de l’avenir de notre nation, qui n’est pas seulement motivée par la technologie, mais dans laquelle la technologie sert de catalyseur au développement durable, à la croissance économique et à l’amélioration des conditions de vie de tous les Ougandais »,a-t-il dit.

Cette feuille de route nouvellement établie comprend plusieurs objectifs clés. Parmi eux figurent l’extension de l’infrastructure nationale à plus de 73 districts supplémentaires et 20 grandes villes, permettant une connectivité Internet au sein des institutions administratives, des écoles, des ministères, des départements, des agences et des hôpitaux. Le gouvernement vise également à rendre accessibles en ligne 95 % des services gouvernementaux, à étendre la couverture haut débit à 90 % du territoire national, à offrir des services en ligne à 90 % de la population et à connecter 90 % des petites et moyennes entreprises (PME) ainsi que d’autres entités privées.

L’ Ouganda avait déjà bénéficié d’un appui financier de la Banque mondiale de l’ordre de 200 millions de dollars en juin 2021 pour également accéler la transformation numérique et l’inclusion, améliorer l’efficacité de la prestation de services publics numériques et renforcer l’inclusion numérique.

Par Jean Materne Zambo

Somalie : TikTok, Telegram et 1XBET interdites, les FAI sommés de couper l’accès aux 03 plateformes d’ici au 24 août, sous peine d’actions judiciaires

[DIGITAL Business Africa] – La politique de sécurité publiée par le réseau social TikTok, début août 2023, n’aura pas empêché le gouvernement somalien d’agir. Dimanche 20 août 2023, le ministre de la Communication et de la Technologie, Radwan Abdillahi Bahdon, a signé un communiqué portant suspension des réseaux sociaux TikTok, Telegram et de la plateforme de paris en ligne 1XBET en Somalie. Le ministre de la Communication et de la Technologie, Radwan Abdillahi Bahdon, estime que les deux réseaux sociaux ici mis en index étaient utilisées par des « terroristes » à des fins de propagande. Cette décision intervient à l’approche de la deuxième phase de l’offensive militaire contre les islamistes radicaux Shebab, qui mènent depuis plus de quinze ans une insurrection contre le gouvernement central de Mogadiscio.

Pour la plateforme de paris en ligne, la décision a valeur de « protection du comportement moral de la communauté somalienne lorsqu’elle utilise des outils de communication et Internet ». Dans son communiqué, le ministre de la Communication et de la Technologie  indique avoir ordonné aux fournisseurs internet de couper l’accès aux trois plateformes d’ici au 24 août, sous peine d’actions judiciaires dont la nature n’a pas été précisée.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’ Arcep met en demeure Moov Africa et Airtel pour la qualité de services, 5 milliards de FCFA d’amende à Airtel pour non-respect des engagements d’investissements

[DIGITAL Business Africa] – Mise en demeure, puis répression. L’ Arcep ne déroge pas à la règle. Les membres du Conseil de régulation de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes se sont réunis le 09 août 2023. Ces derniers ont statué, d’une part, sur le 14e rapport de l’ audit relativement à la qualité des services des opérateurs de la téléphonie mobile, et, d’autres part, sur le Comité interministériel chargé du suivi du protocole d’accord du 29 juillet 2021. Deux décisions émanent donc de ces travaux. La première porte sur la mise en demeure adressée à Moov Africa et Airtel en raison de la dégradation de la qualité des services. Même comme on peut reconnaître à Moov Africa Tchad une amélioration dans l’ensemble des villes, à l’exception de la couverture des axes routiers qui demeure « médiocre ».

La deuxième décision est une sanction de 05 milliards de FCFA pour non-respect des engagements souscrits dans le protocole d’accord signé en juin 2019. C’est à travers un communiqué publié le 18 août 2023, que l’entreprise Airtel Tchad a été informée. Airtel Tchad n’est pas à sa première amende. En 2020, l’opérateur était sanctionné pour un autre motif, la mauvaise qualité de services à ma suite d’un contrôle réalisées du 10 juillet 2020 au 11 septembre 2020. Et à l’époque, l’opérateur avait également écopé d’une amende de 05 milliards de francs CFA. Ce contrôle avait permis d’évaluer la couverture des réseaux 2G et 3G ainsi que la qualité des services 2G et 3G (voix, sms, et data), fournies par les trois opérateurs de téléphonie mobile Tigo, Airtel et Salam, dans les 29 localités et sur les 27 axes routiers ainsi que la couverture 4G et la qualité des services voix, sms et data fournies.

Par Jean Materne Zambo

Lutte contre la cybercriminalité : Kaspersky et INTERPOL ensemble pour sauver l’ Afrique

[DIGITAL Business Africa] – L’ operation Africa Cyber Surge II a bénéficié de l’ apport de Kaspersky, une entreprise renommée dans le domaine de la cybersécurité. Résultat, ce sont 14 cybercriminels qui ont été appréhendés. L’opération Africa Cyber Surge est une entreprise collaborative visant à contrer la cybercriminalité et à protéger les communautés en Afrique. Sa première phase (Africa Cyber Surge ) s’est déroulée de juillet à novembre 2022. L’ échange de données entre Kaspersky et INTERPOL s’inscrit dans le cadre d’une collaboration sur cinq ans établie en 2019. Il englobe des ressources, une formation et des efforts partagés pour lutter contre la cybercriminalité et sensibiliser aux menaces cybernétiques modernes.

Lancée en avril 2023, l ’opération Africa Cyber Surge s’étend sur quatre mois dans 25 pays africains. Elle est menée sous l’égide de la Direction de la cybercriminalité d’INTERPOL, avec le soutien du Bureau des affaires étrangères et du Commonwealth britannique, du ministère fédéral des Affaires étrangères allemand et du Conseil de l’Europe. fraude. Cette coopération vise à accélérer les efforts collaboratifs entre les agences de maintien de l’ordre africaines, leur permettant de lutter contre les menaces cybernétiques telles que l’extorsion, le phishing, le piratage de courriels professionnels et les escroqueries en ligne.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : Le Congo branché au câble sous marin 2 Africa, plus performant que le  Wacs

[DIGITAL Business Africa] – Le Congo se connecte au câble 2Africa. Le 17 août 2023 marque donc le début d’une nouvelle aventure pour la République  du Congo en matière de fibre optique qui jusque là était relié au câble sous-marin international West Africa Cable System, soit Système de Câble ouest-africain (WACS). Il était mis en service en 2011. Cependant, les pannes fréquentes sur cette infrastructure ont souvent provoqué des perturbations dans les services Internet du pays.

Le câble 2Africa sera donc en mesure de réduire les coûts des services Internet dans le pays et d’étendre la portée de ces services à un plus grand nombre de citoyens. Il y a aussi  la mise en place d’un réseau de télécommunications d’une longueur totale de 37000 km. Le câble 2Africa relie quasiment la circonférence de la planète terre. Le coût global du projet câble 2Africa est compris entre 800 millions et un milliard de dollars US. Il a été financé en partie par Facebook, et le consortium qui regroupe par exemple China Mobile international, Saudi Telecom, Telecom Égypt, Orange, Mtn group…

Louis- Marc Sakala, directeur général de l’ARPCE, a estimé qu’il faudra d’ores et déjà s’attendre à la baisse des coûts des télécommunications au Congo, et la possibilité, pour les usagers, d’utiliser le triple play, une offre commerciale dans laquelle un opérateur propose à ses abonnés (à l’ADSL, au câble, ou plus récemment à la fibre optique) un ensemble de trois services dans le cadre d’un contrat unique. Notamment : l’accès à l’Internet à haut voire très haut débit ; la téléphonie fixe (de nos jours le plus souvent sous forme de voix sur IP) ; la télévision (par ADSL ou par câble) avec parfois des services de vidéo à la demande.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Burkina Faso : Pour pallier ses failles, l’ Université virtuelle met sur pied l’Espace Numérique Ouvert

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Espace Numérique Ouvert (ENO) vient comme un appoint au système éducatif  classique d’un pays. L’université virtuelle du Burkina Faso l’a officiellement inauguré, ce vendredi 18 août 2023. Le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem  présidait la cérémonie. L’Eno a 10 filières regroupées en trois programmes. Cette nouvelle infrastructure est née suite aux nombreuses failles constatées dans le secteur de l’éducation. L’ENO est un bâtiment équipé, connecté et « open ». On en trouve également au Sénégal, avec des équipements et ressources qui permettent d’améliorer la qualité d’étude et de vie des étudiants, en témoigne le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’Enseignement supérieur.

« La forte croissance annuelle (11%) des inscriptions dans les universités publiques du Burkina Faso car chaque année nous enregistrons près de 50 mille nouveaux bacheliers; la vétusté et l’insuffisance des infrastructures d’accueil et des équipements de formation; la faible adéquation entre les offres de formation et les besoins actuels du marché de l’emploi; le faible ratio enseignants, étudiants dans les universités publiques (1 pour 110 contre 1/25 selon la norme UNESCO) », cite le Pr Adjima Thiombiano, ministre de l’enseignement supérieur.

Une ENO comporte en principe : un amphithéâtre de 200 places, 02 grandes salles OPEN SPACE d’une capacité totale de 200 postes de travail, un câblage Voix Données et Images (VDI) avec une connectivité haut-débit;  des serveurs média et de stockage ainsi qu’un secours électrique longue durée; une salle de visioconférence pour les cours; un portefeuille de services (impression, photocopie, scanner, caméras, etc.) ; une connexion Internet haut débit ainsi qu’une connectivité de tous les équipements présents dans le voisinage de l’ENO ; une salle de télémédecine permettant l’accès aux soins aux populations situées dans les endroits reculés.

Pour son bon fonctionnement, le Premier ministre, Me Apollinaire Kyelem, promet une intermédiation de l’Arcep auprès des opérateurs de téléphonie mobile aux fins d’une gratuité de la connexion à leur profit. Selon le président de l’Université virtuelle, Jean Marie Dipama, l’Espace Numérique Ouvert s’apprête à recevoir 10.000 étudiants supplémentaires avec la création de trois nouvelles filières à savoir le droit, les lettres modernes et les sciences économiques et de gestion.

Par Jean Materne Zambo

RD Congo : La trafic internet et le nombre d’abonnés de la téléphonie mobile en hausse au T1-2023

[DIGITAL Business Africa] – Le parc d’abonnés de la téléphonie mobile en RDC est en nette croissance. Au premier trimestre 2023, l’Autorité de Régulation de la Poste et des Télécommunications du Congo (ARPTC) a comptabilisé 53,6 millions abonnés , soit une hausse de 7,69% par rapport aux 49,8 millions enregistrés à la même période en 2022. Les chiffres sont contenus dans le rapport de l’Observatoire du marché de l’ Observatoire du marché de la téléphonie mobile de cette mi août 2023.

Il en ressort aussi que ce premier trimestre 2023 a été caractérisé par une baisse du trafic sur les services de la voix et les services des SMS, respectivement de l’ordre de 6,13% et de 0,87%, avec un temps moyen d’utilisation du téléphone par minutes/abonné/mois(MoU) ayant connu une baisse de l’ordre de 12,83%.

« Le premier trimestre 2023 a été marqué par une hausse du nombre d’abonnements actifs de l’ordre de 7,69%, soit de 49,8 millions à 53,6 millions d’abonnements par rapport au dernier trimestre 2022, enregistrant ainsi un taux de pénétration mobile de l’ordre de 56,38% », précise le rapport de l’ARPTC.

Derrière cette augmentation du nombre d’abonnements, se cache une baisse  du chiffre d’affaires des opérateurs de l’ordre de 13,27% au premier trimestre 2023. Celui-ci est passé de 528,85 millions à 485,65 millions de dollars américains. Cette baisse peut être en partie expliquée par la diminution du revenu moyen par abonné (ARPU) de 19,5%, passant de 3,57 USD à 2,88 USD par mois.

Pendant ce temps, le trafic d’Internet mobile a aussi connu une hausse de l’ordre de 5,7%, soit de 142,115 milliards à 150,222 milliards de mégabytes. Ce 1er trimestre 2023 connaît  une baisse du trafic sur les services de la voix et les services des SMS, respectivement de l’ordre de 6,13% et de 0,87%, avec un temps moyen d’utilisation du téléphone par minutes/abonné/mois(MoU) ayant connu une baisse de l’ordre de 12,83%

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : CGI Digital, la plateforme du ministère des Transports pour les demandes en ligne des usagers

[DIGITAL Business Africa] – Les usagers pourront en toute quiétude adresser leurs demandes en ligne, par exemple cherchera retirer son permisde conduire. Le ministère des Transports, à travers Le Centre de gestion intégré (CGI) à mis en ligne, vendredi 18 août 2023, la plateforme CGI Digital pour accroitre l’amélioration de l’expérience client. Elle va certainement apporter de la valeur ajoutée aux services rendus aux usagers-clients de l’Administration des transports.

« La plateforme du CGI Digital accessible 24H/24 et 7j/7 permet aux usagers de consulter à tout moment leur document et d’effectuer en toute quiétude des demandes en ligne. Le centre de gestion intégrée Digital permet entre autres d’authentifier en ligne les documents, d’actualiser ses informations pour une meilleure prise en charge en agence; de gérer les éventuelles amendes dans le cadre de la vidéoverbalisation, de faire des paiements en toute sécurité ; d’initier des demandes de documents et de faire le suivi des demandes », a précisé Ibrahim Koné, directeur général de Quipux Afrique », a-t-il dit.

 

Le directeur du Cabinet du ministre des Transports, Coné Dioman, a indiqué qu’avec cette plateforme, l’Etat adapte ses différentes procédures aux évolutions numériques et met le digital au cœur de tous les secteurs d’activités notamment le transport routier. Il a ensuite indiqué que le CGI Digital va permettre un gain important de temps et des économies dans le cadre des démarches administratives. La plateforme sera opérationnelle à partir du premier septembre 2023

Par Jean Materne Zambo 

Intelligence artificielle : LuzIA, la fin d’une idylle avec WhatsApp 

[DIGITAL Business Africa] – Son sourire illuminait les écrans de smartphones, sa répartie et sa spontanéité nourrissaient les échanges. LuzIA, un contact avec intelligence artificielle, fonctionnant avec la technologie ChatGPT, avait fondé un foyer chez WhatsApp. Son principal atout, sa capacité de conversation humaine. Cette muse au regard hagard et au sourire éclatant peut répondre  aux questions sur n’importe quel sujet, en principe. Ça peut-être des articles, de la traduction des phrases…

En plus de cela LuzIA est doté d’une capacité de transcrire des fichiers audio et de représenter graphiquement des idées ou des scénarios qui traversent l’esprit de n’importe quelle personne. Pourtant, des utilisateurs de WhatsApp semblent insatisfaits de la fidélité et de la pertinence de LuzIA, au point de la tourner en dérision.

LuzIA sera désactivée de WhatsApp et trouvera refuge sur Telegram, la plateforme de messagerie instantanée qui suit les traces de WhatsApp. Les raisons de ce divorce restent inconnues. Pour avoir LuzIA sur Telegram, suivez ces étapes :
Tout d’abord, téléchargez et installez Telegram sur votre smartphone. Ensuite, connectez-vous à votre compte utilisateur. Ensuite, ouvrez le navigateur web de votre téléphone et allez sur soyluzia.com/fr/
Parcourez cette page, trouvez l’icône de Telegram et appuyez dessus. Vous serez immédiatement redirigé vers Telegram, plus précisément vers l’écran de LuzIA. Enfin, appuyez sur Démarrer pour commencer à interagir avec LuzIA.P

LuzIA est un projet d’un groupe d’entrepreneurs espagnols qui donne à WhatsApp sa capacité à transcrire des audios, traduire des textes, écrire ou faire des résumés d’articles, préparer des recettes de cuisine, entre autres, tous pris en charge par des algorithmes. intelligence artificielle.

Par Jean Materne Zambo, source : Alfanotv.com

Maroc : Le secteur des TIC occupe 0,53% sur les 423 entreprises créées au cours du 1er semestre 2023 dans la localité de Guelmim-Oued Noun

[DIGITAL Business Africa] – L’entrepreunariat numérique n’est peut-être pas la chose la mieux partagée dans la localité de Guelmim-Oued Noun, vonsidérée comme la porte du Sahara au Maroc pour les touristes du désert, car elle relie le désert de l’océan. Le secteur des Technologies de l’ Information et de la Communication occupe seulement 0,53% sur les 423 entreprises créées dans la région lors des six premiers mois de l’année 2023, selon des données de l’Office Marocain de la Propriété Industrielle et Commerciale (Ompic). Rappel, le Maroc vient d’abriter la première  édition du Salon du Gitex Africa. pour encourager l’entrepreneuriat numérique dans toutes les zones du pays.

D’après l’ Ompic, le secteur du commerce domine le classement avec une part de 51,15% du total des entreprises créées, suivi par les activités de construction et immobilières (13,45%), les services divers (11,33%), les transports (9,03%), les hôtels et la restauration (6,19%), l’industrie (5,49%), l’agriculture et la pêche (1,77%), les activités financières (1,06%).  Sur toute l’étendue du territoire marocain, les cinq premiers mois de l’année 2023 sont marqués par la création de 40.354 . Les Technologies de l’information et de la communication occupent 2,59% des parts du marché de l’entrepreneuriat, tout comme l’agriculture et la pêche (2,29%).

Par Jean Materne Zambo

Coopération : La RDC à la quête de partenaires pour développer le secteur des PT-NTIC

[DIGITAL Business Africa] – Augustin Kibassa Maliba a su capitaliser son séjour en Angola. La 43ème réunion ordinaire du Sommet des Chefs d’État et de Gouvernement de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) du 17 août 2023 a permis au ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information de nouer de nouveaux contacts en Afrique et hors du continent dans le secteur des PT-NTIC. Augustin Kibassa Maliba, en mission de travail à Luanda, capitale angolais, a donc rencontré tour à tour ses homologues d’autres pays membres de la SADC ainsi que des opérateurs étrangers.

Le thème du sommet s’intitulait : « Capital humain et financier : vecteur principal de l’industrialisation durable dans la Région de la SADC ». Dans la journée de lundi 14 août 2023, Augustin Kibassa Maliba eu une séance de travail avec la ministre sud-africaine des Relations Extérieures, Naledi Pandor. Puis, a suivi l’échange, mardi 15 août 2023, avec le ministre angolais en charge des Télécommunications et Nouvelles Technologies de l’information et de la Communication, Mario Augusto Da Silva Oliveira. L’audience avec l’envoyé spécial de la Corée du Sud pour l’Afrique à Luanda en Angola, Hong Jing-wook, reste le point d’orgue de l’agenda du ministre Augustin Kibassa Maliba pour la journée du 17 août 2023.

« Je n’ai pas hésité à exprimer à mes interlocuteurs, la disponibilité à pouvoir soutenir les initiatives qui contribuent au développement de mon secteur », a signifié le ministre des PT-NTIC, Augustin Kibassa Maliba, au terme de visite de travail en Angola.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Rwanda : L’ organisation Ricta lance sa première vente aux enchères de noms de domaine .rw

[DIGITAL Business Africa] – L’espace numérique rwandais est sur le point de faire sa mue. La Rwanda Internet Community and Technology Alliance (Ricta Rwanda) a lancé sa toute première vente aux enchères de noms de domaine, une plateforme révolutionnaire qui transformera le paysage numérique au Rwanda, ce 14 août 2023. Elargissant ainsi l’accès à la propriété des noms de domaine .rw (AkadomoRW). Dans sa mission de promouvoir l’utilisation d’Internet au Rwanda, Ricta, via cette initiative, veut octroyer aux entreprises et  particuliers les armes pour sécuriser leur présence en ligne et de laisser une marque durable sur Internet.

« Grâce à cette initiative innovante, les entreprises et les particuliers peuvent désormais enchérir sur des adresses web de premier ordre, sécurisant ainsi leur présence en ligne. Les ventes aux enchères de noms de domaine organisées par Ricta ouvrent un monde de possibilités pour la communauté technologique rwandaise, qui ne cesse de croître. Cette plateforme innovante vise à permettre aux entrepreneurs, aux entreprises et aux visionnaires de se démarquer dans le domaine numérique concurrentiel et de laisser une marque durable sur l’Internet », a tweeté l’organisation.

A propos de Ricta

La Rwanda Internet Community and Technology Alliance (Ricta Rwanda) est une organisation à but non lucratif représentant la communauté Internet du Rwanda. Il comprend différentes institutions TIC et individus. Elle a été créée en 2005 dans le but de gérer le domaine de premier niveau de code de pays .rw et le point d’échange Internet du Rwanda. Ricta est une organisation à but non lucratif qui représente les intérêts de la communauté Internet. La mission principale de Ricta est d’agir en tant que registre .rw et de fournir des services de registre tels que la gestion des bureaux d’enregistrement, l’enregistrement des noms de domaine, le renouvellement des noms de domaine, les services de règlement des litiges relatifs aux noms de domaine et de maintenir l’ensemble du système de registre.

Par Jean Materne Zambo

Télécoms : Avec 156 milliards de FCFA de Chiffre d’affaires au 1er semestre 2023, MTN Cameroon bouscule les codes

[DIGITALBusiness Africa] – Aucune filiale de l’opérateur des télécommunication sud africain en Afrique francophone ( Ouest et centre) n’a fait pareil. La direction de MTN Cameroon révèle  que son chiffre d’affaires, au premier trimestre de 2023, se chiffre à 156 milliards de FCFA. Soit une hausse de 9,2% par rapport à la même période en 2022. Cependant, le chiffre d’affaires le plus élevé (171,8 milliards de FCFA) a été réalisé en Côte d’Ivoire. L’ opérateur revendique, selon la source, 51,6% des parts du marché des Télécommunications au Cameroun. MTN Cameroon dit avoir engagé environ 93,4 milliards de FCFA en dépenses d’exploitation.

MTN Cameroon a été créée en 2000 par rachat de la licence de Camtel Mobile par le groupe sud-africain MTN. Son capital de 200 000 000 FCFA est détenu à 70 % par MTN International et à 30 % par la société camerounaise Broadband Telecom. Son directeur général, depuis le premier septembre 2022, est Mitaw N’gambi. MTN Cameroon occupe la cinquième place nationale et la 268e place en Afrique selon le classement 2022 de jeune Afrique après avoir occupé la 319e place en 2021.

Par Jean Materne Zambo, Sources : Investir Cameroun, axe média