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Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

[DIGITAL Business Africa] – Avec ses 11,8 millions d’abonnés, Orange Cameroun est désormais le leader de la téléphonie mobile au Cameroun en termes d’utilisateurs. Il surclasse son concurrent direct MTN Cameroon. C’est le constat fait par ICT Media STRATEGIES en consultant les derniers chiffres communiqués par les groupes MTN et Orange au 30 juin 2023.

 

Source : ICT Media STRATEGIES

La filiale du groupe français Orange surclasse désormais MTN Cameroon qui occupait cette place de leader en termes d’abonnés depuis de nombreuses années. Par exemple, selon les dernières statistiques de l’ART, MTN occuppait cette place de leader avec 10,6 millions d’abonnés, contre 8,7 millions d’abonnés pour Orange. Nous sommes en 2021.

Abonnés mobiles du Cameroun en 2021
Source: ART

Au 30 juin 2023, Orange Cameroun prend le lead et devient leader en termes d’abonnés mobiles.

Mobile Money

En matière de paiement mobile, comme par le passé, Orange reste le leader au Cameroun. Et d’après les chiffres obtenues auprès d’Orange cameroun par Digital Business Africa, 10 millions de personnes utilisent Orange Money au Cameroun. Contre 5,5 millions d’abonnés pour MTN Mobile Money (Momo). Ce qui fait d’Orange Cameroun le leader à la fois en termes d’abonnés mobiles, mais également en termes d’abonnés au service de paiement mobile.

Les revenus générés par ces deux opérateurs mobile se chiffrent en milliards de francs Cfa. D’après le décompte de ICT Media STRATEGIES, au 30 juin 2023, ces revenus sont de 151,9 milliards de francs Cfa pour MTN (qui est leader dans ce segment) et de 148,9 milliards de francs Cfa pour Orange Cameroun. La tendance n’a pas changé ici.

Revenus: les chiffres de 2021

Source: ART

Car selon les dernières statistiques de l’ART, en 2021, l’opérateur MTN Cameroon totalisait en matière de revenus une part de marché de l’ordre de 50,44%, en hausse de 1,84 point par rapport à 2020. Son revenu avait augmenté entre 2020 et 2021 en enregistrant une hausse de 17,49% tout comme celui de l’opérateur Orange Cameroun (14,53%), alors que, celui de Viettel Cameroun poursuivait sa tendance baissière (- 45,17% en 2021).

Par DBA et ICT Media STRATEGIES

Mise à jour du 05 octobre 2023. Lire :

Cameroun : MTN revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

A la suite de notre publication d’hier intitulé Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés, l’opérateur MTN Cameroon a contacté Digital Business Africa pour apporter des précisions sur les chiffres indiqués dans l’article. Cliquez sur le lien url ci-dessus pour lire les précisions de MTN Cameroon.

MTN Cameroon revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

Madagascar : Le DG d’Orange Frédéric Debord lance le troisième  « Orange 5G Lab » d’Afrique 

[DIGITAL Business Africa] – Madagascar rejoint la communauté Orange 5G Lab. Un espace qui permet aux acteurs évoluant dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC) de comprendre tous les aspects de la technologie de la cinquième génération (5G). Orange 5G Lab Madagascar a été lancé, en cette fin du mois de septembre 2023,  et sera hébergé dans les locaux d’ Orange Digital Center Madagascar à Ankorondrano. Pour Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, cette innovation est « une preuve de l’engagement d’Orange dans la capacité d’innovation du tissu économique local malgache ».

Notons qu’il s’agit du tout troisième du genre inauguré en Afrique et le 19ème dans le monde. Il bénéficiera de l’expérience et des opportunités créées par l’écosystème Orange 5G Lab. Le programme Orange 5G Lab Madagascar a pour objectif d’accompagner les acteurs du numérique et économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G. L’ Orange 5G Lab est ouvert aux acteurs du secteur qui y effectueront « des démonstrations de cas d’usage 5G ».

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Digitalisation des procédures administratives, le challenge du Concours « Génie TIC » 2023 [ouvert aux Burkinabè et étrangers vivant sur place]

[DIGITAL Business Africa] – La huitième édition du concours « Génie TIC » met un point d’honneur sur la dématérialisation des procédures administratives au Burkina Faso. Le responsable de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD), Ferdinand Yougbaré, a animé une conférence de presse, ce mardi 03 octobre 2023. Au cours de celle-ci, Ferdinand Yougbaré a présenté les tenants et les aboutissants du concours « Génie TIC », édition 2023. Ainsi cinq procédures sont retenues. Notamment – la plateforme de gestion des accidents de la circulation routière, la plateforme de gestion de vote électronique à l’Assemblée législative de Transition, la plateforme de suivi du bétail sur le territoire national, la plateforme de visite 3D du site de Laongo, la Rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs (en innovation libre).

« Génie TIC, précise Ferdinand Yougbaré, est un concours de détection de jeunes talents en technologie de l’information et de la Communication. Le concours Génie TIC est une activité de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD). Il vise à susciter chez les jeunes, l’engouement de création de plateformes qui répondent aux besoins de nos administrations, de nos entreprises et de nos citoyens. Le Concours a pour objectif d’encourager l’entrepreneuriat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso ».

Sont éligibles, les personnes physiques de nationalité burkinabè, résidant ou non au Burkina Faso et les personnes de nationalité étrangère résidant au Burkina Faso. Elles doivent être âgées de 40 ans au maximum au 31 décembre 2023. Chaque lauréat repartira avec 03 millions de FCFA . Des prix d’encouragement d’une valeur de 500 000 FCFA seront aussi accordés aux éventuels finalistes non lauréats pour chaque procédure.

Pat Jean Materne Zambo

Tchad : Le Système intégré de Gestion des Finances publiques (SIGFIP)  lancé 11 ans après le SIGASPE

Ŕ[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement tchadien réorganise le mécanisme de gestion de ses agents.  Le Système intégré de gestion des Finances publiques a été lancé ce mardi 03 octobre 2023 par les ministères des Finances et de la Fonction publique. Le SIGFIP est une solution numérique pour simplifier la gestion des agents de l’Etat. Ce système innovant permettra, par exemple, de suivre l’évolution de son dossier à partir d’un terminal. De plus, cette solution numérique facilitera la gestion des effectifs, de la paie et des carrières des fonctionnaires, comme l’a rappelé le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami : « Le but principal de cet outil moderne, performant et sécurisé est d’assainir et de maitriser la gestion des ressources humaine et financière de l’Etat ». Une formation des agents des deux ministères est prévue dans les jours à venir. Elle dotera les participants des connaissances inhérentes à cet outil sur lequel les autorités comptent pour maitriser les effectifs, la masse salariale, la mutation des agents…

Pour le directeur de l’Informatique et de la Modernisation au ministère de la Fonction publique, Ali Halidou, le SIGFIP est un « soulagement ». Il permet de limiter les phénomènes d’arnaque. Le système SIGFIP, selon le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami, viendra corriger les insuffisances de l’ancien système de gestion dit « SIGASPE » afin d’améliorer les prestations dans la gestion administrative des ressources humaines de l’Etat. Le Système intégré de Gestion administrative et salariale du Personnel de l’Etat (SIGASPE) permettait de maîtriser la masse salariale qui prenait plus de 80% des recettes hors pétrole (dont le Tchad est producteur et exportateur depuis 2003), soit 283,2 milliards F CFA inscrits (554 millions USD) au budget 2012. Le SIGASPE avait été lancé en 2012.

Par Jean Materne Zambo, source : tchadinfos.com

Tunisie : Internet par satellite Starlink testé, le débit fluctuant selon la position du satellite

[DIGITAL Business Africa] – Au siège du ministère des TIC, l’on a pu voir à quoi renverrait l’internet par satellite Starlink. Le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, a procédé lundi 02 octobre 2023, à un  test de connexion internet par satellite Starlink. C’était dans le cadre d’un atelier organisé à son siège sur la réalité et les perspectives de l’Internet par satellite en Tunisie. Starlink fait peut-être mieux que ses concurrents en matière de connexion par satellite. La société SpaceX a placé en orbite basse 4 000 satellites, à 550 km d’altitude. Contrairement aux réseaux satellitaires traditionnels qui sont généralement à plus de 35 000 km du sol. Ce contraste vise à pallier « efficacement », selon l’entreprises d’ Elon Musk, le manque de couverture du réseau internet dans certaines zones particulièrement reculées.

Ce sont donc ces vertus qui ont séduit le ministre des TIC, Nizar Ben Néji, qui en juillet 2023, s’est rendu à New York pour rencontrer la direction de Starlink, notamment Elon Musk au sujet du lancement des services internet via la flotte satellitaire de basse altitude Space X. Starlink va, dans la foulée, envoyer à la Tunisie, le matériel de réception satellitaire ainsi que des modems à installer sur trois sites différents : Tunis, Ariana et Gabès, dans le cadre de ce projet pilote. Sur les trois antennes Starlink envoyées par SpaceX à la Tunisie pour la phase de test, une a été installée au siège du ministère des TIC.

Les Trois tests de débit de Starlink sur l’antenne StarX du ministère des TIC ont montré que le débit est fluctuant selon la position du satellite. La vitesse de réception a atteint 92 Mbps et la vitesse d’envoi plus de 11Mbps. Les deux premiers avec nPerf, le deuxième avec Speedtest. Un appel d’offre sera lancé après trois mois pour l’octroi de licences de fournisseurs de services Internet par satellites non géostationnaires. L’appel d’offres devrait coïncider avec le lancement de l’appel d’offres pour l’octroi des licences 5G prévu pour 2024.

Par Jean Materne Zambo, source: thd.tn

RD Congo : Le gouvernement invite les journalistes au respect du code du numérique lors des élections présidentielles de 2024

[DIGITAL Business Africa] – 2024 c’est demain, et l’ ONG Collectif 24 est déjà tournée vers l’événement tant attendu : l’élection présidentielle. En partenariat avec Internews, l’organisation non gouvernementale a organisé une table ronde, ce 28 septembre 2023. Elle a réuni plusieurs  personnalités, dont des députés nationaux, l’ambassadeur de Suède en RDC, S.E.M Henric Råsbrant,  des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et de la société civile de la République démocratique du Congo, entre autres. Des assises qui se sont tenues en marge de la Journée internationale pour l’accès universel à l’information, célébrée le 28 septembre 2023. Cette concertation visait à sensibiliser les professionnels des médias sur l’importance de l’accès à l’information publique pendant les périodes électorales pour garantir des élections pacifiques et crédible.

Le représentant du ministre de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya Katembwe a appelé les journalistes à respecter le code du numérique et à adhérer à la charte de bon usage de l’internet pendant cette période électorale. Pour Christian Longendja, membre du Collectif 24, « Cette année, la Journée internationale pour l’accès à l’information est célébrée à New York sous le thème de l’importance de l’espace en ligne face à toutes les questions d’accès à l’information ». Il poursuit :

« Nous avons voulu adapter cela à notre contexte électoral pour comprendre comment le numérique peut influencer le processus électoral et la crédibilité de celui-ci. En RDC, nous plaidons depuis des années pour l’adoption d’une loi sur l’accès à l’information, mais elle tarde à être adoptée ».

Au cours des échanges, plusieurs points ont été mis sur la table, notamment, les libertés numériques, l’état actuel de ces libertés en République Démocratique du Congo et l’évaluation du cadre légal les protégeant. Au terme des échanges, les participants ont évoqué la nécessité de promulguer certaines lois actuellement en discussion à l’Assemblée Nationale, notamment celles concernant l’accès à l’information et les nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Manipulation de l’identité du représentant résident de l’ IAI Cameroun dans une affaire de mœurs

[DIGITAL Business Africa] – Titrer : Vol de pièces détachées: Armand Claude Abanda écroué à Kondengui ou encore Armand Claude Abanda est incarcéré à Kondengui pour vol de pièces détachées. La stratégie a tout l’air de rechercher le buzz. Puisqu’il ne s’agit pas du représentant résident de l’institut africain de l’ Informatique, monsieur Armand Claude Abanda mais d’un individu ayant des démêlés avec la justice du Cameroun, Ntonga Abanda Armand Claude.

L’image d’ Armand Claude mérite bien d’être préservée lorsqu’on sait ce qu’il incarne pour la jeunesse camerounaise et même pour tout le pays. C’est le lieu de rappeler que le directeur de l’ IAI Cameroun, Armand Claude Abanda, a terminé l’année 2022 avec des distinctions honorifiques sur le plan national et international.  Le 16 novembre 2022, il reçoit le premier prix Accelerate Africa Summit 2022 à Kigali dans la catégorie des personnalités les plus influentes d’ Afrique. En raison de son œuvre pour l’implémentation d’une société digitale. Le 28 septembre de la même année, il recevra au Kenya le prix du leadership transformationnel 2022 à la faveur du quatrième sommet panafricain organisé à Nairobi. Armand Claude Abanda est l’unique représentant du continent africain au Jury international des Rencontres internationales de la Réalité virtuelle (Laval Virtuel) qui se tiennent chaque année à Laval en France.

Le brillant parcours du dirigeant

Armand Claude abanda, est déjà vainqueur du Prix d’Excellence pour l’Éducation en Afrique centrale au cours du Premier Forum international du Livre gabonais (FILIGA), tenu le 28 mai 2022. Le 07 décembre 2015, il a été élu meilleur entrepreneur social pour l’autonomisation de la femme africaine à Durban en Afrique du Sud.

C’est à lui que revient le mérite de l’implémentation des programmes sociaux qui contribuent à l’arrimage des enfants, de la jeune fille et des femmes aux TIC et donc du développement de l’économie numérique au Cameroun. Cela, à travers le programme social de formation informatique au féminin intitulé : « Opération 100 000 femmes, horizon 2012 ».

On compte près de 500 000 jeunes, femmes et enfants sur l’étendue du territoire national formés aux TIC, cette fois dans le cadre de l’opération « Un million de jeunes, d’enfants et de femmes (Mijef) à l’horizon 2035 », lancé en 2015.

Armand Claude Abanda suit ses études primaires et secondaires au Cameroun avant de s’envoler pour Libreville au Gabon, où il suivra des études en Informatique à l’Institut africain d’Informatique.

A sa sortie Il est promu Directeur des Systèmes d’Information de l’Hôtel intercontinental du Gabon de 1996 à 1998. De retour au Cameroun, il assume les fonctions de représentant -Résident de l’institut africain d’Informatique (depuis 2019), représentation du Cameroun, avec statut de chef de Mission diplomatique et Chef d’Établissement d’Enseignement supérieur.

Il est titulaire d’un Master en utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement et la Formation (Master Unicef) de l’Université Louis Pasteur de Strasbourg et d’un Master en Ingénierie de la Formation et des systèmes d’emplois du Centre africain d’Études supérieures en Gestion (Cesag) de Dakar.

Il assume, depuis 2008, le poste de vice-président du Conseil d’Administration de la communauté Euro-méditerranéenne et africaine sur l’Approfondissement de la Formation à distance.

Armand Claude Abanda est par ailleurs le président du Conseil d’Administration de l’IFTIC-Sup, l’Institut supérieur de Formation aux Métiers des Télécommunications, de l’Innovation Technologique, de Commerce et de Gestion, créé par l’arrêté ministériel N°08/0261/MINESUP du 03 octobre 2008.

Par Jean Materne Zambo

 

Cameroun : La ville de Douala à l’école de la transformation digitale

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[DIGITAL Business Africa] – St. DIGITAL apporte une autre saveur à la première rencontre des maires des villes du Cameroun, de ce 30 septembre 2023. Ce moment de partage d’expériences  a permis d’examiner les difficultés rencontrées dans l’accomplissement de leurs missions et surtout trouver des voix et des moyens d’accroître la contribution des villes pour la réalisation de la Stratégie Nationale de Développement-Cameroun 2030, SND30.

Lire aussi:  »Cameroun : La communauté urbaine de Yaoundé intègre le digital dans sa stratégie de com. pour une gestion efficiente du projet « Yaoundé cœur de ville »

La société de services numériques panafricaine, St. DIGITAL, a donc organisé, en marge de ce regroupement d’exécutifs communaux du Cameroun, une formation sur le prise en main des outils microsoft Office 365. Cela, dans le cadre de l’adoption de la transformation digitale des communes de Douala (département du wouri). A terme, Les maires de Douala, les conseillers et l’exécutif de la Communauté urbaine de Douala sauront assurément comment gérer les utilisateurs et les licences, créer/administrer des boîtes aux lettres Exchange Online, configurer/gérer les sites SharePoint, manager des équipes Teams/OneDrive… ST DIGITAL est installé dans six pays (Cote Ivoire, Cameroun, Togo, Bénin, Congo et Gabon ) et dessert ses clients dans toute l’Afrique de l’Ouest et du Centre.

Par Jean Materne Zambo 

Congo : Léon-Juste Ibombo note des avancées « significatives » dans le domaine du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Des avancées « significatives » mais surtout des efforts à consentir. C’est ce qu’on le peut retenir du discours du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique. Léon-Juste Ibombo a présidé la journée de validation de l’étude sur les indicateurs de l’universalité d’internet en République du Congo, vendredi 29 septembre 2023. L’ étude lancée le 07 novembre 2022, en collaboration avec l’UNESCO, avait pour but d’ausculter monsieur numérique. D’après le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon-Juste Ibombo, le patient va plutôt  bien eu égard à ses infrastructures. A preuve que le pays a deux câbles sous-marins en fibre optique, à savoir le West African Câble System et le 2Africa de Meta. L’on peut également noter des interconnexions sous régionales avec le Gabon, le Cameroun, la République Centrafricaine et la République Démocratique du Congo. S’agissant du taux de pénétration de l’internet, il est de 25,4%.

Selon lui, les connexions mobiles équivalent, quant à elles, à 105,6% de la population. Cela s’accompagne par une couverture 4G qui touche désormais plus de 87% du territoire national. En plus de cela, 73,6% des congolais sont abonnés à la large bande mobile. Et enfin, l’opérationnalisation du Fonds d’Accès pour le Service Universel des Communications Électroniques, en matière d’universalité d’internet, a connecté plus de 200 localités rurales pour 250.000 bénéficiaires, 19 établissements scolaires et universitaires, 36 appuis à la connectivité des administrations publiques. Des points positifs, oui, mais des efforts restent encore à faire, reconnaît Léon Juste Ibombo.

« Cette journée ne siffle donc pas la fin du processus. En revanche, elle est pour nous une interpellation à travailler davantage et sans désemparer en bonne intelligence avec tous les experts et partenaires de notre écosystème afin de progresser vers l’universalité d’internet, indispensable à l’accélération de la transformation numérique de notre pays », a-t-il dit.

Trois partenaires au développement ont été mobilisés pour le projet d’ Accélération de la transformation numérique du Congo. Le projet combine un don d’environ 10 milliards de Francs CFA de l’Union européenne, un prêt de 17 milliards Francs CFA de la Banque européenne d’investissement et un prêt de la Banque mondiale de 100 millions USD ( environ 62 milliards de FCFA). Ce qui fait un total de 136,5 millions d’euros (environ 89,4 milliards de francs CFA).

Pour rappel, le Congo a créé le Centre africain de Recherche en Intelligence Artificielle (CARIA), avec le concours de la Commission Economique des Nations Unies pour l’Afrique, en février 2022. Cette infrastructure vise à développer des compétences et les infrastructures liées aux technologies émergentes et à la société du savoir.

Par Jean Materne Zambo, source: discours Léon Juste Ibombo 

Transformation numérique/Afrique  : Huawei veut former 10 000 développeurs locaux et 100 000 pros du numérique

[DIGITAL Business Africa] – La transformation numérique de l’ Afrique devient une priorité pour les bailleurs de fonds et même les entreprises tech. Le géant Huawei se joint à la Banque mondiale, l’ Union européenne pour faire passer le « continent noir » à une autre dimension de la numérisation. L’entreprise chinoise s’engage à débloquer 430 millions de dollars sur une durée de cinq ans sur le continent pour accélérer l’Afrique numérique. le Vice-président en charge des relations publiques de Huawei Northern Africa, Adnane Ben Halima, a profité de la conférence de presse tenue à l’occasion de l’événement Huawei Connect, de Bangkok,  du19 septembre au 20 septembre 2023, pour faire cette annonce.

Ce projet qui se veut ambitieux, eu égard son investissement (430 millions de dollars), est réparti ainsi qu’il suit : 200 millions de dollars seront injectés pour la création du premier centre de cloud public de la région qui proposera plus de 200 services cloud ainsi que 200 millions supplémentaires pour soutenir 200 partenaires logiciels locaux et renforcer 1 300 partenaires de distribution. En matière de développement des compétences, Huawei investira 30 millions de dollars pour former 10 000 développeurs locaux et 100 000 professionnels du numérique, créant ainsi une main-d’œuvre qualifiée pour stimuler la transformation intelligente dans la région. Selon le vice-président de Huawei Northern Africa, Adnane Ben Halima, « les gouvernements ont tout d’abord un rôle à jouer dans la partie légale. Les fournisseurs d’infrastructures ont également un rôle essentiel à jouer. Il faudra insister sur le capital humain, former les talents pour dynamiser l’entrepreneuriat local ».

Le groupe chinois pense à mettre en place des infrastructures capables de gérer, stocker, traiter et transmettre les informations. Un challenge qui implique la souveraineté numérique des Etats. L’entreprise est aussi tournée vers le développement des nouvelles tendances technologiques, comme le réseau 5G qu’il compte développer sur le continent pour « optimiser et stimuler les scénarios industriels ».

Par Jean Materne Zambo

Béac: Monnaie numérique, une alternative  aux cryptomonnaies 

[DIGITAL Business Africa] – Une autre version de la monnaie émise par le Banque des États de l’Afrique Centrale sera connue sine die. La Béac deviendra ainsi la première autorité monétaire régionale à émettre une monnaie numérique. Pour le moment, l’heure est encore à la réflexion. Le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, a signé la décision N° 144/GR/2023, portant création du groupe de travail de 11 personnes chargé d’effectuer le suivi et la mise en place des travaux relatifs à la réflexion sur une monnaie numérique de la Béac, le 13 septembre 2023. Attention! Il ne s’agit surtout pas d’un projet de création de cryptomonnaie mais d’une monnaie numérique qui diffère des cryptoactifs tels que le Limocoin, le Sangocoin ( cryptomonnaie de la République Centrafricaine) et le Bitcoin, pour ne citer que ceux-là.

La République Centrafricaine avait adopté le projet de création d’une cryptomonnaie en avril 2022. Une décision mal digérée par des institutions monétaires internationales comme le FMI et régionales. L’autorité de contrôle bancaire régionale COBAC avait publié un règlement interdisant aux institutions qu’elle supervise d’effectuer des transactions avec des
cryptoactifs ou de détenir des cryptoactifs sur leurs propres comptes ou sur les comptes de tiers. La Cobac disait craindre des risques pour la stabilité financière (Décision D-2022/071 du 6 mai 2022).

Le Groupe de Travail à qui la Béac donne du crédit est autorisé à faire appel à toutes les personnes ressources de son choix, indique la décision du gouverneur. Cette équipe est composée d’un superviseur, lvan Bacale Ebe Molina et de neuf membres, dont- Eric Belibi ; Eric Goro, Christian Rodrigue Otoly ; Jean Calvin Abela; Ismael Ahmed, Clen Dorel Maléo Batoumoueni; Marie Ikito Bessala et Julien Praxel Mendene Ondo. Les rapporteurs sont Jacques Eloundou et Armand Ngoupeyou

Le premier pays africain à lancer une monnaie numérique est le Nigeria, en octobre 2021. Son nom, eNaira. Il s’agit d’un type de monnaie numérique connue sous le nom de « Monnaie numérique de Banque Centrale » (MNBC). L’eNaira est réglementée par la Banque centrale du Nigeria, qui contrôle sa valeur. l’eNaira fonctionne sur un grand livre blockchain (donc toutes les transactions et tous les enregistrements de propriété sont stockés dans une base de données informatique décentralisée). La Banque centrale du Nigeria peut donc frapper, émettre, distribuer ou détruire l’eNaira. Ce qui n’est pas le cas avec les cryptomonnaies qui ne sont soumises à aucun contrôle. Selon l’étude de l’Atlantic Council, la République de Maurice va, d’ici novembre 2023, lancer une roupie ( monnaie locale) numérique. La Tanzanie, le Maroc et l’ Algérie devraient aussi suivre.

« Les monnaies numériques de banque centrale sont-elles une réponse face aux cryptomonnaies ? », une note signée du Chef de Service à la Direction des Systèmes et Moyens de Paiement de la Béac, le 02 mars 2022, justifie cette décision de la Béac d’émettre une version numérique de sa monnaie. Selon Jacques Eloundou Ndeme, ce projet semble une véritable alternative aux crypto-monnaies.

Par Jean Materne Zambo

Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

[DIGITAL Business Africa] – Pour la réussite de son projet de transformation digitale, le Cameroun ne lésine pas sur les moyens. Après le lancement de son projet PATNUC avec la Banque mondiale, le pays de S.E Paul Biya se tourne vers une autre organisation forte, le Commonwealth. Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et télécommunications du Cameroun, était face à la presse, ce mercredi 27 septembre 2023, pour donner les grandes lignes de la Cameroon Digital Week, prévue du 16 au 20 octobre 2023 à Yaoundé.

La rencontre va dérouler le tapis rouge aux autorités en charge des TIC des pays membres du Commonwealth et aux jeunes startups innovantes. Vingt pays du Commonwealth ont déjà confirmé leur participation. Thème de l’événement : « Towards a Digital Future ». Prétexte : le 61e Conseil du Commonwealth Telecommunications Organisation (CTO), qui est la plus ancienne et la plus grande organisation membre du Commonwealth dans le domaine des technologies de l’information et de la communication (TIC). Quoi de mieux qu’une telle tribune pour se révéler au monde et démontrer son savoir-faire.Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

L’événement va sensibiliser les responsables gouvernementaux sur l’impératif de la transformation numérique. Il s’agira de présenter les stratégies et programmes à mettre en œuvre, pour bâtir le Cameroun numérique de demain ; d’engager les jeunes à promouvoir une utilisation productive et bénéfique des TIC et présenter les innovations des Camerounais dans le domaine du numérique.

La Cameroon Digital Week va, au-delà de « donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun », favoriser la compréhension des nouveaux enjeux que pose l’essor du numérique.

A ce sujet, des start-ups sélectionnés seront appelés à présenter leurs innovations. « Ce n’est pas un forum de financement. Il est demandé aux startups de s’inscrire. Et les jeunes qui vont s’inscrire vont mettre un résumé de leurs différents projets dans la base des données du CTO au point où quand l’évènement se tiendra, les acteurs et participants auront déjà les informations sur leurs startups. Si le projet est accrocheur, il est évident qu’il pourra directement intéresser dans un B2B des éventuels financements. L’événement que nous organisons vise à donner des outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun », a souligné Minette Libom Li Likeng.

Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »
La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li LIKENG, et le DG de l’ART, le Pr Philémon ZOO ZAME, après la conférence de presse.

Plusieurs activités sont programmées pour le bon déroulement de l’événement. Notamment, les sessions statutaires du CTO, quatre forums thématiques ( le Women’s Forum, le forum dédié à la construction de Cameroun numérique de demain, le Youth’s et l’ Innovator’s Forum), un séminaire ministériel et parlementaire et le Cameroon Future Scape.

DIGITAL Business Africa va bien évidement assurer une couverture médiatique optimale de cet événement avec des interviews en direct et en vidéo sur le site de l’événement. Digital Business Africa profite de cette occasion pour présenter quelques portraits de startupeurs qui voudraient bien faire partie de cette aventure.

Mais avant, ils devraient envoyer les résumés de leurs projets via les mails retrouvés sur les sites web www.cto.int, www.art.cm et www.minpostel.gov.cm. Restez connectés sur Digital Business Africa qui partagera dès que possible le lien url du site web d’inscription des startuppeurs désirant exposer à cet événement.Minette Libom Li Likeng : « La Cameroon Digital Week vise à donner les outils pour réussir la transformation digitale du Cameroun »

Pour l’instant, ceux qui souhaitent participer à l’événement sont invités à s’inscrire sur le site web du CTO . Ceux qui souhaitent participer au Cameroon Future Scape qui se tiendra durant le Digital Week Cameroon peuvent s’inscrire ici : https://www.futurescapeonline.com/.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Lancement d’un appel à communication pour le Colloque sur les technologies Iot , Big data, IA et Blockchain, organisé avec la collaboration de l’ AUF [ Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – L’Université virtuelle de Côte d’Ivoire a lancé un appel à communication pour un évènement  grandiose autour des technologies innovantes. Du 26 au 27 octobre 2023 l’ établissement va servir de cadre au colloque scientifique international sur le thème « Technologies IOT, Big data, IA, Blockchain, protection des données et de la vie privée dans les sociétés connectées ». Cette plateforme d’échanges permettra d’explorer les défis de protection de données personnelles, de protection de la vie privée et les opportunités de l’IoT, de la Cybersécurité, de l’IA et de la Blockchain dans la collecte, le stockage et la transmission des données.

L’événement se tiendra à la fois en présentiel et en ligne. Les soumissionnaires doivent se manifester jusqu’au 15 octobre 2023. Ils devront envoyer leurs résumés à l’adresse suivante: https//www.lecames.org.appel-a-communication-colloque-sur-les-technologies-iot-big-data-ia-et-blockchain/

Modalités pratiques

Les résumés des communications peuvent être soumis en français ou en anglais, en format texte éditable (doc, odt, rtf.) à envoyer à l’adresse : [email protected].
Les résumés doivent mettre l’accent sur les aspects théoriques, l’état des lieux, le corpus, la méthodologie, les résultats et les applications. Ils doivent comporter environ 4000 caractères maximum, soit 500 mots maximum, espaces compris (bibliographie non comprise). Un exemplaire de gabarit est fourni en annexe. Les résumés seront soumis à une évaluation. Les communications scientifiques seront sélectionnées via un processus de soumission et de révision par le comité scientifique.

La publication dans les actes du colloque est conditionnée à la participation au colloque et après l’évaluation positive des textes définitifs. Les textes complets seront également soumis à évaluation et seront publiés dans une revue internationale.

Le colloque scientifique international organisé parl’ Université virtuelle de Côte d’Ivoire bénéficie d’un accompagnement important du Programme thématique de Recherche technologique de l’Information et de la Communication ( PTR TIC), du Cames de l’Unesco- Paris, l’ AUF, l’ INPHB et l’association Elit.

Par Jean Materne Zambo, source : lecames.org

CAMES 2023 : Les candidats édifiés sur le déroulement des deux premières épreuves en ligne [consultez la liste complète des jurés]

 [DIGITAL Business Africa] – Le Centre National de Supervision du RIC et de Développement du Numérique Universitaire est sollicité pour la réunion préparatoire au 21e Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques u concours d’agrégation CAMES Sciences Juridiques, Politiques, Economiques et de Gestion 2023. L’objectif de cette rencontre du 26 septembre 2023, tenue en terre camerounaise, est d’expliquer aux candidats, les conditions dans lesquelles les deux premières épreuves (en ligne) vont se dérouler.

Le 21e Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion (SJPEG) se tiendra du 06 au 15 novembre 2023 à Niamey (Niger).

Composition du jury

Membres des jurys du 21e Concours d’Agrégation des Sciences Juridiques, Politiques, Économiques et de Gestion – Année 2023

SECTION « SCIENCES ÉCONOMIQUES »

Président : Professeur Ahmadou Aly MBAYE (Sénégal)

1. Professeur Akoete Ega AGBODJI (Togo)

2. Professeur Bernard LANDAIS (France)

3. Professeur Médard MENGUE BIDZO (Gabon)

4. Professeur Pam ZAHONOGO (Burkina Faso)

5. Professeur Roger Antoine Pépin TSAFACK NANFOSSO (Cameroun)

6. Professeur Zié BALLO (Côte d’Ivoire)

SECTION « SCIENCES POLITIQUES »

Président : Professeur Mahaman Sanoussi TIDJANI ALOU (Niger)

1. Professeur Auguste David NGUELIEUTOU TCH. (Cameroun)

2. Professeur Daniel COMPAGNON (France)

3. Professeur Sèdagban Hygin Faust KAKAI (Bénin)

4. Professeur Yves Guillaume Michel SUREL (France)

Petit rappel, le Secrétaire Général du CAMES, le Pr Souleymane Konaté a pris officiellement les rênes du l’instance le 09 janvier 2023 en remplacement du Pr Abou Napon, assurant l’intérim depuis le 27 septembre 2021, suite au décès du Pr Bertrand Mbatchi, le 25 septembre 2021.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Yves Kom [Orange Cameroun] aux jeunes : « Ayez les yeux ouverts et surtout soyez ambitieux »

[DIGITAL Business Africa] –  Dans le cadre de son mini-programme « Dans le Mood d’un leader » Orange Cameroun a accueilli Estelle Kouam, une jeune stagiaire. Elle a passé journée exceptionnelle « dans la peau de » ou avec Yves Kom, Directeur Marketing & Communication d’Orange Cameroun. Ses conseils.

« Dans la peau d’un leader »  c’est tous les vendredis sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

La Poste célébrée le 09 octobre 2023 sous le thème « Unis pour la confiance – Collaborer pour un avenir sûr et connecté »

[DIGITAL Business Africa] – Le Poste sera mise en exergue le 09 octobre 2023. Date à laquelle plus de 150 pays,  à travers le monde, commorent La journée mondiale de la Poste. Le thème choisi pour cette manifestation est  « Unis pour la confiance – Collaborer pour un avenir sûr et connecté ». Une formulation plus détaillée par rapport  au thème précédent : « La Poste pour la planète ». Les pays membres de l’Union Postale Universelle (UPU) avaient tablé sur le rôle de la Poste dans la vie quotidienne des particuliers et des entreprises. L’on se rappelle que le Cameroun reste tenant du Prix de Champion d’Afrique en excellence postale dans le classement du 2IPD de l’UPU, l’indice intégré pour le développement postal et d’être reconnu par l’Union Postale Universelle (UPU).

Également, ce 09 octobre 2022, le ministère des Postes et Télécommunications avait aussi supervisé une convention sur le segment réservé de la messagerie entre la Campost à 35 opérateurs privés, dont Touristique Afrilight, Bolloré Transport & Logistics, entre autres.

« A partir de la convention signée tout à l’heure avec la Campost, il y a un cahier des charges appelé à reverser une redevance parce que nous sommes appelés à exercer dans le secteur réservé de la Campost, donc l’article 4 de cette convention que nous venons de signer nous donne les exigences de verser à chaque envoi un certain pourcentage à la Campost parce qu’on occupe le service réservé », avait précisé Marc Ondoua, responsable d’Agence Yaoundé chez Bolloré Transport & Logistics. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, avait félicité ces 35 opérateurs qui avait opté pour une conformité aux lois de la République.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : Airtel et Orange branchent la RDC au câble sous-marin 2Africa à partir de Moanda

[DIGITAL Business Africa] – La République démocratique de Congo connectée au nouveau câble sous-marin 2Africa à partir de Moanda. Comme au Congo Brazzaville et partouta ailleurs, ce nouveau câble sous-marin 2Africa a pour but de rendre fiable et fluide la connexion à l’Internet. L’initiative est de deux sociétés de télécommunications Airtel Congo RDC et Orange RDC, dont la Directrice Générale Laetitia Molasoko N’Singa n’ a pu dissimulé son contentement:

« Je suis extrêmement fière de voir aboutir ce projet qui va permettre d’améliorer l’accès à internet haut débit et d’accélérer les ambitions du Plan National du Numérique de son Excellence Mr Felix Antoine Tshisekedi. A travers ce partenariat, Orange RDC et Airtel Congo RDC SA renforcent leur ambition d’améliorer l’inclusion digitale et le développement en République Démocratique du Congo »,a-t-elle dit.

Le câble sous-marin 2Africa s’ajoute au câble sous-marin Wacs opérationnel à Moanda depuis juillet 2013, offrant ainsi la connexion à la fibre optique à 13 pays de l’Afrique. Cette redondance va offrir des autoroutes au jus et améliorer la qualité de l’internet.

Par Jean Materne Zambo

Affaire ARTCI / Fier : L’association Fier invite l’ARTCI à réagir à sa requête contestant le prix de la data

[DIGITAL Business Africa] – Cela fait plus de trois mois que la l’ association Fier a saisi l’ARTCI au sujet de la tarification des datas en Côte d’Ivoire. Mais jusque-là aucune suite à la requête, adressée au régulateur exactement le 02 juin 2023. En fait, l’association conteste la légalité de la décision de l’ARTCI portant fixation d’un prix plancher de 0,80FHT le megaoctet de data. Pourtant, l’article 111 du Code des télécommunications lui donne un délai de trois (3) mois maximum pour rendre une décision sur ce type de requête, « qui ne présente aucune complexité particulière », selon l’avocat de l’association Fier.

Me François Serres indique dans sa lettre que l’association Fier compte saisir des juridictions compétentes si rien n’est fait.

« En tout état de cause, sans réaction de l’Artci, dans un délai maximum de six (6) mois, Fier exercera les recours nécessaires auprès des instances prévues par le Code des télécommunications afin que le droit soit dit. Fier tient à rassurer ses adhérents et les populations ivoiriennes qu’il est confiant et que son combat en faveur de l’instauration d’une libre concurrence dans le secteur des télécommunications, en vue d’une baisse significative des tarifs de l’internet en Côte d’Ivoire, sera mené à bon terme », a signifié l’avocat François Serres.

L’association Fier vise à œuvrer au développement de la Côte d’Ivoire sur tous les plans, en promouvant une justice sociale, en analysant les textes qui régissent le fonctionnement de la société.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Deux ateliers régionaux de l’UIT sur la normalisation s’achèvent ce 22 septembre 2023

[DIGITAL Business Africa] – Les travaux de l’Union internationale des télécommunications vont bon train en terre ivoirienne. Depuis mardi, le 19 septembre 2023, Abidjan accueille le neuvième atelier régional pour l’Afrique de la Commission d’étude 13 de l’UIT et l’atelier du groupe régional pour l’Afrique de la Commission d’étude 2 de cette même institution. Ces deux ateliers prennent fin ce vendredi 22 septembre 2023. Le neuvième atelier régional pour l’Afrique de la Commission d’étude 13 de l’UIT est guidé par le thème « Normalisation des réseaux futurs et des technologies émergentes de réseau : perspectives pour l’Afrique ». Pendant que l’atelier du groupe régional pour l’Afrique de la Commission d’étude 2 avait pour thématique : « Numérotage pour l’internet des objets et les communes machines à machines ».

Deux articulations importantes qui ont permis aux deux groupes régionaux « d’encourager une participation plus large aux travaux par exemple celle d’universitaires, du secteur privé et d’experts, en particulier de pays en développement ». Un Objectif qui ne devrait pas faire office de slogan puisque les télécommunications et les TIC sont pour la DG l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI, régulateur), Namahoua Touré, catalyseur au développement socio- économique des pays africains. Et cela passe par un taux de pénétration de la téléphonie mobile et de l’Internet qui ont une incidence positive sur le PIB.

Il faut rappeler que le taux de pénétration de la téléphonie mobile est passé de 78% en 2012 à 162% à la fin 2022, soit un taux de croissance moyen de plus de 8% par an. Les taux de couverture de la population en service de téléphonie voix/SMS (2G et/ou 3G) et en service de transmission de données data (3G et/ou 4G) sont estimés à plus de 90% à la fin de 2022.

Par Jean Materne Zambo

Congo : MTN partenaire des projets U-Report Congo et SIGE (Système d’Information de Gestion de l’Éducation)

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[DIGITAL Business Africa] – L’ opérateur de télécommunications MTN Congo  est attendu sur deux fronts à Brazzaville. D’abord dans le cadre de son partenariat U-Report Congo récemment signé avec l’ Unicef pour informer les populations en matière de santé, de protection et surtout de leur devoir à participer à la gestion de leur communauté. Le partenariat s’inscrit dans le cadre du programme U-Report Congo. L’accord a été signé par le Directeur Exécutif de la Fondation MTN Congo, Patrick Itsoua, et le représentant adjoint de l’Unicef en République du Congo, le Dr Soliou Badarou. Cette collaboration permettra aux jeunes de se connecter à la plateforme U-Report en envoyant simplement un SMS gratuit avec le mot « Congo » au numéro 2024 ou en rejoignant U-Report Congo sur Facebook. Plus de 21 000 jeunes ont déjà utilisé cette plateforme à travers le pays.

Ensuite, l’opérateur doit accompagner le projet SIGE (Système d’Information de Gestion de l’Éducation). MTN Congo est appelé à cheminer avec l’enseignement Primaire et Secondaire. L’annonce a été faite lors de la 25ème session du conseil National de l’enseignement Primaire et Secondaire, ce samedi 16 septembre 2023 au Lycée De La Révolution. Prenaient part à cet événement, plusieurs autorités, dont le ministre de l’Enseignement Préscolaire, Primaire, Secondaire et de l’Alphabétisation, Jean-Luc Mouthou ainsi que du Directeur Général de MTN Congo, Ayam Moussa. Ce projet vise à numériser toute l’administration scolaire de nos écoles et à la fourniture d’internet, ouvrant ainsi la voie à un avenir encore plus brillant pour l’éducation en République du Congo.

Par Jean Materne Zambo