Accueil Blog Page 221

Gabon : Après deux jours de bugs sur son réseau, Airtel promet de rembourser ses clients

[Digital Business Africa] – Au Gabon, il était difficile, voire impossible pour plusieurs abonnés du réseau télécoms d’Airtel d’avoir accès à certains services au cours des journées du 12 et du 13 avril 2019. Parmi les services impactés, l’accès à Internet, l’émission ou la réception des appels, le service mobile money. Selon Airtel Gabon, cette indisponibilité du service a été due à un incident technique survenu sur son raccordement à la fibre optique de Libreville.

Rapidement, par communiqué, l’opérateur a présenté ses excuses, et a évoqué une « section de son câble d’alimentation à la fibre optique durant des travaux de pose de pavés par une Société de Travaux Publiques sis à Angondjé » dans le nord de Libreville. Dans la foulée, et après le rétablissement du bon fonctionnement de son réseau, Airtel Gabon a fait savoir à ses abonnés que « les forfaits et autres bonus non utilisés seront remboursés ». De quoi calmer certains utilisateurs qui avaient déjà exprimé leur courroux contre Airtel Gabon sur les réseaux sociaux.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cyberattaques: hausse des attaques liées à des élections au sein de l’OCDE

[Digital Business Africa] – Des cyberattaques ont visé la moitié des pays membres de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) ayant tenu des élections nationales en 2018, indique lundi un rapport de l’agence de surveillance des télécommunications du Canada. Leur nombre a « plus que triplé depuis 2015», précise ce rapport du Centre de sécurité des télécommunications (CST) du Canada, qui s’attend à une nouvelle hausse en 2019. « Un petit nombre d’Etats-nations sont à l’origine de la majorité des cybermenaces», selon le rapport mentionnant nommément la Russie à plusieurs reprises.

A l’heure des réseaux sociaux, les électeurs sont maintenant la principale cible de ces cybermenaces, davantage que les partis politiques, les candidats ou leur personnel, souligne le document. « Ce changement semble avoir pris naissance en 2016, probablement en raison des activités d’ingérence en ligne menées par la Russie contre les élections présidentielles de 2016 aux Etats-Unis, lesquelles ont été perçues comme une réussite par les auteurs de cybermenaces», souligne-t-il.

L’objectif immédiat de cette « ingérence étrangère en ligne» est de manipuler l’information diffusée « pour influencer l’opinion et le comportement des électeurs». A long terme, elle vise à « promouvoir les intérêts économiques, idéologiques ou militaires d’Etats étrangers», à « saper la confiance envers la démocratie» et à « créer des fractures au sein d’alliances internationales».

Au Canada, à un peu plus de six mois des législatives prévues en octobre, « il est très probable que les électeurs (…) feront face à une forme quelconque d’activité d’ingérence étrangère en ligne», sans pour autant menacer le scrutin en soi, qui se déroule « encore principalement sur support papier». « Plus d’un adversaire étranger a manipulé les médias sociaux au moyen de cyberoutils pour propager sur Twitter des renseignements faux ou trompeurs sur le Canada», note le rapport en rappelant aussi que « des médias parrainés par des Etats étrangers ont déprécié des ministres» canadiens. Avec AFP

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pour lancer sa propre cryptomonnaie, Facebook est à la recherche de un milliard de dollars US

[Digital Business Africa] – Le géant américain des réseaux sociaux Facebook envisagerait de lancer prochainement sa propre cryptomonnaie. Selon Nathaniel Popper, journaliste de New York Times qui révèle l’information dans un tweet, « Des sources me rapportent que Facebook cherche maintenant des sociétés de capital-risque pour investir dans son projet de cryptomonnaie que nous avons présenté plus tôt cette année. J’ai entendu dire qu’ils ciblaient de grosses sommes, jusqu’à 1 milliard de dollars ». De manière précise, les fonds concernés serviront à garantir la future cryptomonnaie sur le marché.

Bien que pour l’instant, Facebook n’ait pas officiellement confirmé cette information, on sait, via une révélation de Bloomberg que l’entreprise travaille depuis sur un projet similaire, notamment le développement d’une « stable coin » pour les transferts d’argent sur son application de messagerie instantanée Whatsapp.

Suivant les prévisions faites par l’analyste de Barclays, un tel projet pourrait rapporter à Facebook entre 3 et 19 milliards de dollars de revenus additionnels d’ici deux ans, soit en 2021.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Intelligence artificielle : Google choisit Accra pour installer son premier laboratoire en Afrique

[Digital Business Africa] – C’est la ville ghanéenne d’Accra qui a été choisie par le géant américain Google pour installer son tout premier laboratoire de recherche spécialisé sur l’intelligence artificielle en Afrique. Un laboratoire qui selon Google, devrait contribuer à répondre aux problèmes socio-économiques, politiques ou environnementaux qui se posent sur le continent.

« L’Afrique est confrontée à de nombreux défis, et l’utilisation de l’intelligence artificielle peut y être plus importante encore ici qu’ailleurs », explique Moustapha Cissa, directeur du nouveau centre Google d’Accra, cité par l’AFP. Comme avantage de la présence d’un tel laboratoire en terre africaine, il évoque également la possibilité que grâce aux algorithmes, à la reconnaissance vocale ou d’écriture, de nombreux documents pourraient désormais être traduits dans les langues vernaculaires africaines, qui se comptent par centaines sur le continent.

Autres retombées pratiques, les petits agriculteurs pourraient également détecter des problèmes sur leur production plus en amont ou évaluer les prix des marchés en ligne. Dans le même temps, l’intelligence artificielle pourra être utilisée pour pallier aux pénuries de médecins ou aider aux dépistages de cancers ; pour aider des petits agriculteurs dans leur récolte ou des artisans à détecter des défauts dans l’utilisation de leurs machines ; ou encore pour prévenir les catastrophes naturelles.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

E-commerce : Jumia entre avec succès à la bourse de New York

[Digital Business Africa] – Annoncée depuis plusieurs mois, le géant africain du commerce en ligne Jumia est entré le 12 avril 2019 à la bourse de New York, la New York Stock Exchange (NYSE). Une entrée sous forme de succès, marqué par la levée de plus de 196 millions de dollars : Une première pour une startup africaine. D’emblée, lors de son entrée sur la NYSE, l’action Jumia a été revalorisée à près de 30%, atteignant les 19 dollars. Au cours de cette entrée, Jumia a réussi une levée de fonds d’environ 200 millions de dollars. De quoi revaloriser l’entreprise qui vaut désormais environ 1,5 milliards de dollars, contre 1,3 milliards avant l’opération.

D’après le groupe Jumia, les fonds ainsi récoltés permettront de financer la stratégie globale d’expansion de l’entreprise. Dans ce sillage, on apprend de Sacha Poignonnec et Jeremy Hodara, co-fondateurs et co-directeurs de Jumia, que cette entrée en bourse ne représente qu’une étape préliminaire : « nous ne sommes qu’au début d’un long et grand chemin. Nous allons continuer à nous concentrer sur notre mission et à travailler encore plus dur pour aider les consommateurs, les vendeurs, les partenaires et toutes les parties prenantes à tirer profit de cette révolution technologique ».

Pour ce qui est de sa stratégie globale, le groupe Jumia sur le continent opte davantage pour une présence plus accrue, parfois même au dépend de la rentabilité. En effet, depuis sa création en 2012, le groupe Jumia demeure déficitaire.

Cependant, on note des améliorations conséquentes dans son bilan, à l’instar de son chiffre d’affaires qui a enregistré en 2018 une hausse de 40 % par rapport à 2017 pour s’établir à 143,7 millions de dollars. En 2018, le volume des transactions réalisées sur ses plateformes a connu une progression de 63% par rapport 2017, pour représenter précisément 828,2 millions d’euros.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : L’ART rejette toutes les offres techniques et tarifaires d’interconnexion proposées par MTN Cameroon en 2019

[Digital Business Africa] – L’Agence de régulation des télécommunications (ART) du Cameroun a rejeté ce 10 avril 2019 toutes deux offres techniques et tarifaires d’interconnexion proposées par la filiale du sud-africain MTN aux acteurs des télécoms et du numérique pour le compte de l’année 2019, a appris Digital Business Africa ce 11 avril 2019. C’est le directeur général de l’ART, le Pr Philémon Zoo Zame, qui a signé ce rejet à travers les décisions N°00000071/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 10 avril 2019 et N°00000072/ART/DG/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 10 avril 2019.

Il s’agit de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019 de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmise par MTN au régulateur le 25 février 2019 et de celle destinée aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public soumises au régulateur à la même date pour validation.

Dans l’exposé des motifs du rejet de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019, de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques, titulaires de licences et de récépissés de déclaration transmis à MTN et dont Digital Business Africa a pu se procurer une copie, l’ART laisse entendre que l’opérateur MTN Cameroon s’en fiche pas mal des recommandations du régulateur qu’il ne respecte pas malgré les correspondances à lui adressées.

Les titulaires de licence et de récépissés de déclaration vissés par MTN Cameroon

En effet, par correspondance référencée MTNC/CEO/GMCoS/BEN/O67-19 du 25 février 2019, MTN Cameroon a fait tenir à l’ART son projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux opérateurs fournisseurs des services de communications titulaires de licences et de récépissés de déclaration.

Ledit catalogue reconduisait les services, les tarifs d’interconnexion et les conditions de mise en œuvre appliquées en 2018, à l’exception de l’offre pour les codes USSD nouvellement introduite. Les conditions de mise en œuvre du service de colocalisation et de partage des infrastructures étaient réitérées comme en 2018.

Faisant suite à la réception dudit catalogue, l’agence a mené un processus d’évaluation y relatif et a tenue des concertations avec les opérateurs titulaires de licences et de récépissés de déclaration le 13 février 2019 et avec les opérateurs concessionnaires les 14 et 26 février 2019.

A l’issue de ce processus d’évaluation, des recommandations ont été formulées et communiquées à MTN Cameroon, par correspondance n°00861/ART/DLCI/SDIICE/SIAR/PA2 du 08 mars 2019. Parmi ces recommandations, l’ART suggérait la réduction de 50% des tarifs des frais de raccordement à la plateforme SMS et voix par rapport à 2018 ; la suppression des durées de validité des forfaits bulks SMS ; la réduction de 35% les tarifs des bulks SMS eu égard de la baisse des tarifs SMS à consentir en 2019 ou encore la revue des clés de répartition de la surtaxe sur les bulks SMS et voix en faveur du partenaire.

Concernant l’offre pour les codes USSD il a été demandé à MTN Cameroon de définir la durée maximale d’une session USSD et le délai de déconnexion ; de baisser de 40% les frais d’activation ; de supprimer les frais fixes mensuels qui ne renvoient à aucun service ; de baisser les tarifs des sessions USSD de 35% ; de supprimer la durée de validité au niveau de l’offre ; d’introduire une offre pour la revente de trafic voix ; d’introduire des offres destinées aux réseaux mobiles virtuels ; de baisser de 25% les tarifs relatifs à la location des capacités de transmission et harmoniser les distances en urbain sur la base de 5 km au lieu de 25 km.

Bras de fer

Malgré toutes ces observations et recommandations, l’opérateur est resté dans sa logique sans prendre en compte les modifications formulées par le régulateur. MTN Cameroon a ainsi fait tenir à l’ART, par correspondance N°MTNC/CEO/GMCOS/BEN/129-19 du 28 mars 2019, son projet révisé de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux fournisseurs de services de communications électroniques à valeur ajoutée.

Après examen de ces offres techniques et tarifaires révisées, il ressort que les recommandations formulées par l’ART n’ont pas été prises en compte. En effet, les frais d’accès à la plateforme voix, SMS, les tarifs initiaux des services bulks SMS et USSD ont été maintenus, ainsi que la clé de partage des revenus des services audiotex.

De plus, l’ART précise que MTN Cameroon ne fournit aucune offre explicite pour les services utilisant la voix et les tarifs de location des capacités de transmission qui ont connu une hausse par rapport à l’offre contenu dans le catalogue de l’exercice 2018.

Pourtant, explique l’ART, au regard des principes réglementaires notamment les principes d’objectivité, de transparence et de non discriminations sus-évoqués qui régissent l’évaluation des tarifs d’interconnexion et en l’absence d’éléments pertinents d’ordre technique, comptable ou financier fournis par MTN Cameroon qui permettraient d’étayer la cohérence des tarifs d’interconnexion présentés, les tarifs des services de destinés aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques titulaires de licences et de récépissés de déclaration devraient connaître une baisse. C’est en raison de tout cela que le régulateur télécoms a rejeté le projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 de MTN Cameroon destiné aux opérateurs fournisseurs de services de communications électroniques titulaires de licences et de récépissé de déclaration. 

Tarifs élevés pour les Opérateurs concessionnaires

Pour ce qui est de l’offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures, pour l’exercice 2019, de Mtn Cameroon destinée aux opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public, la filiale du sud-africain a fait la même chose : ignorer les recommandations de l’agence.

Après réception du projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 de MTN Cameroon destiné aux autres opérateurs concessionnaires (Orange Nexttel et Camtel), l’ART a mené des séances de travail conjointes y relatives tenues les 14 et 26 avril 2019. Puis, l’ART a formulé et communiqué à MTN Cameroon, par correspondance référencée 00000776/ART/DLCI/SDIICE/SIAR/CA du 06 mars 2019, ses recommandations. Au rang de celles-ci, la révision à la baisse, de 45% des tarifs de terminaison d’appel voix, soit 12 F.Cfa en heures creuses et 10 F.Cfa en heures pleines ; la révision à la baisse de 25% des tarifs de la terminaison des SMS ; la révision à la baisse des tarifs des liaison louées urbaines et interurbaines ; l’intégration d’une sous-section précisant les modalités de fourniture des services de terminaison d’appels internationaux transitant par d’autres opérateurs nationaux ; la précision d’un délai ferme d’activation des ressources en numérotation après réception d’une demande formelle.

Mais, la version révisée du projet de catalogue de MTN ne prend pas en compte les recommandations de l’Agence. D’abord, l’opérateur devait soumettre à l’agence cette version révisée au plus tard le 20 mars 2019. Mais, MTN Cameroon l’a transmise à l’ART huit jours après le délai de rigueur. Soit par correspondance N°MTNC/CEO/GMCoS/Ben/129-19 du 28 mars 2019.

Et dans cette version révisée, MTN Cameroun a reconduit les tarifs des principaux services d’interconnexion (terminaison d’appels et de SMS) tels qu’appliqués dans son projet de catalogue initial qui reprenait les tarifs de l’exercice 2018. Pourtant, indique l’ART, les tarifs des services de terminaison d’appels et de SMS de MTN Cameroon qui ont très peu varié depuis 2015 devraient connaître une baisse notable en 2019. Ceci au regard des principes réglementaires qui régissent l’évaluation des tarifs d’interconnexion notamment le principe d’orientation des tarifs vers les coûts. Vu le refus d’obtempérer, l’ART a rejeté ce projet de catalogue d’interconnexion et d’accès 2019 destiné aux opérateurs concessionnaires. 

Ce qu’est le catalogue d’interconnexion et d’accès

Le catalogue d’interconnexion et d’accès est une offre technique et tarifaire d’interconnexion, d’accès et de partage des infrastructures. Il s’agit d’un précieux outil permettant d’assurer la régulation fonctionnelle et harmonieuse de l’interconnexion, de l’accès et du partage des infrastructures des réseaux de communications électroniques ouverts au public.

Le catalogue d’interconnexion et d’accès donne la visibilité nécessaire au marché et contribue au développement harmonieux du secteur des communications électroniques en garantissant l’accès aux réseaux et infrastructures des opérateurs concessionnaires, dans des conditions transparentes, objectives et non discriminatoires.

Les articles 18 et 28 du décret N° 2012/1640/PM du 14 juin 2012 fixant les conditions d’interconnexion, d’accès aux réseaux de communications électroniques ouverts au public prévoient que les opérateurs des réseaux de communications électroniques ouverts au public titulaire de concession, publient leurs catalogues d’interconnexion et d’accès chaque année, après approbation de l’ART.

Par Digital Business Africa

Lire aussi : Pierre-François Kamanou : « Orange et MTN Cameroon tiennent à garder le contrôle des contenus Voix, SMS et USSD »

Côte d’Ivoire : Le belge Semlex remporte le marché pour le renouvellement des cartes d’identités biométriques

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est la société belge qui devra procéder au renouvellement des cartes nationales d’identités. C’est le porte-parole du gouvernement ivoirien, Sidi Touré, qui a fait l’annonce ce mercredi, indiquant  la signature d’une convention entre l’Etat et la société belge Semlex en vue du «renouvellement des Cartes nationales d’identité (CNI) venant à expiration à compter de juin 2019 ». Une convention qui va dans le sens de ma mise en œuvre du Registre national des personnes physiques (RNPP) qui fera la production des nouvelles cartes nationales d’identité.

« Le processus  de mise en place des solutions qui compose le RNPP s’étalera sur deux ans avec une priorité  pour la solution devant  permettre la production de cartes nationales d’identité.  Le système est dimensionné pour produire au moins 36 millions de cartes pendant la durée du contrat dont 12 millions pendant les  deux premières années  afin de satisfaire aux besoins de renouvellement des cartes nationales d’identité venant à expiration à compter de juin 2019», explique Sidi Touré cité par l’Apa

Il ajoute ensuite que cette convention  « conclue pour une durée de 12 ans (…)  porte sur l’ensemble  des solutions nécessaires au fonctionnement du RNPP notamment les logiciels, la fourniture à l’Etat des terminaux des sites distants  ainsi que la construction d’un site central  de production à Abidjan  et d’un site de secours  à Grand-Bassam dans la zone du VITIB (Village des Technologies de l’Information et de la Biotechnologie)».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

La Standard Chartered Bank lance son premier incubateur africain de startups au Kenya

[Digital Business Africa] – C’est le Kenya en Afrique de l’Est que le groupe bancaire britannique Standard Chartered a choisi pour installer son premier incubateur d’entreprises en Afrique : le laboratoire eXellerator. Le nouvel incubateur de startup devrait ainsi apporter un coaching aux  entreprises financières en démarrage et aux entreprises souhaitant collaborer avec elle.

Selon la banque, son nouveau hub kenyan qui sera d’ailleurs logé à son siège de Nairobi fait partie de l’Africa eXellerator de Stanchart, et permettra de stimuler l’innovation et développer de nouveaux modèles d’affaires pour les fintechs locales et extérieures.  

«Nous sommes une banque connectée: nous mettons en relation des clients, des marchés et des produits avec des réseaux et facilitons les échanges commerciaux et les investissements sur l’ensemble de notre réseau mondial, sur certains des marchés les plus dynamiques. Nous établissons un centre d’innovation au Kenya – le laboratoire Africa eXellerator – afin de développer de meilleurs produits et services pour nos clients », explique dans un communiqué Kariuki Ngari, directeur général de Standard Chartered Kenya.

Avec l’ouverture de cet incubateur au Kenya qui est d’ailleurs le premier en Afrique, le pays rejoint ainsi Singapour, Hong Kong, Londres et San Francisco qui bénéficient eux aussi de la présence des laboratoires eXellerator.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Sénégal et le Maroc élus rapporteur du CEFACT pour l’Afrique subsaharienne et du Nord

[Digital Business Africa] – C’est l’une des résolutions de la 25e assemblée plénière du Centre des Nations Unies pour les transactions électroniques (UN/CEFACT). Le Sénégal et le Maroc ont été élus comme rapporteurs pour les zones d’Afrique subsaharienne et Afrique du Nord et le Moyen orient pour l’institution onusienne. Pour ce qui est du Sénégal, le mandat du pays sera assuré par Mor-Talla Diop, qui est actuellement le Vice-Président de l’Alliance Africaine pour le Commerce Electronique (AACE).

Cette désignation du Sénégal apparait davantage comme un encouragement à l’endroit des pays d’Afrique Subsaharienne. En effet, le Sénégal est le premier pays africain à avoir intégré le Cefact. Aujourd’hui, sur les 42 pays membres qui constituent l’organisation, seuls quatre sont africain. Notamment l’Afrique du sud, le Maroc, le Nigeria et le Sénégal.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique centrale : Jose Eko Owono Mangue, DG de l’ORTEL, confirmé président exécutif de l’ARTAC

[Digital Business Africa] – La quatrième session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) s’est tenue à Douala, au Cameroun, du  4 au 5 avril 2019. Au terme de cette rencontre, plusieurs résolutions ont été prises par les régulateurs télécoms.

Parmi ces résolutions, celle entérinant Jose Eko Owono Mangue, le nouveau directeur général de l’ORTEL (Organe de régulation des télécommunications de la Guinée équatoriale), comme président exécutif de l’ARTAC.

L’on se rappelle que son compatriote Don Hermogenes Nzang Esono, ex DG de l’ORTEL, avait été élu président de l’ARTAC au terme de première session extraordinaire de la Conférence des régulateurs de l’Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale(ARTAC) qui s’était tenue du 06 au 07 août 2018 à Malabo en Guinée équatoriale.

Depuis, par décret présidentiel, Jose Eko Owono Mangue a remplacé Don Hermogenes Nzang Esono à la tête de l’ORTEL. C’est donc, tout naturellement que les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont pris une résolution entérinant Jose Eko Owono Mangue, comme nouveau président de leur organisation sous-régionale.

Résolutions et recommandations

D’autres résolutions ont été prises pour le bon fonctionnement de l’ARTAC. On peut ainsi citer la résolution portant amendement du Règlement intérieur de l’ARTAC ; celle portant adoption du Règlement financier de l’ARTAC ; celle autorisant l’utilisation des contributions des membres au titre de l’exercice  2018  pour la réalisation des activités de l’ARTAC pour l’exercice 2019 ; celle portant adoption du plan d’actions et de budget 2019 de l’ARTAC ; celle fixant les avantages et facilités accordées au personnel du Secrétariat Permanent et frais de représentation et de mission du Bureau Exécutif et du Secrétariat Permanent ; celle gelant les arriérés des cotisations pour les exercices 2012 à 2017 ; celle portant adoption de la directive relative à l’itinérance mobile internationale au sein des Pays de la sous-région Afrique Centrale ; celle relative à la coordination des fréquences aux frontières des Pays de la sous-région Afrique Centrale ou encore celle relative à la mise en place du groupe de travail de préparation de la CMR-19.

Exceptionnellement, les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale ont fixé le délai limite des contributions pour les arriérés de cotisations statutaires de 2018 au 31 mai 2019.

L’anglais comme seconde langue de l’ARTAC?

Des recommandations ont également été formulées par les membres de l’ARTAC. Le secrétariat permanent de l’ARTAC dirigé par Aladji Ali de l’ART Cameroun par exemple est chargé de mettre en place un groupe de réflexion sur le suivi et l’harmonisation des cahiers de charges des opérateurs en vue de l’inscription du sujet à l’ordre du jour de la prochaine Conférence des Régulateurs.

Dans les divers, le régulateur Equato-guinéen a proposé d’adopter l’anglais comme deuxième langue de travail de l’ARTAC. Au terme des discussions, il a été convenu que la question soit étudiée par le Secrétariat Permanent en vue de sa soumission à la prochaine session de la Conférence des Régulateurs. En attendant, il est sollicité du Régulateur camerounais la traduction des documents en anglais au profit de membres équato-guinéens qui n’ont pas en partage le français dans leur pays comme les autres pays de la Cémac.

Aussi, la Conférence des Régulateurs a pris bonne note de la communication de la Représentation de l’UIT Zone Afrique Centrale qui s’est dit prête à apporter son soutien à l’ARTAC pour l’harmonisation des textes réglementaires sur la QoS à l’instar des autres Associations des Régulateurs des Communautés Economiques Régionales (CER) comme le WATRA à la CEDEAO et le CRASA à la SADC.

La prochaine Conférence des Régulateurs se tiendra à Bangui en République Centrafricaine en décembre 2019.

Par DIGITAL Business Africa

Projet Simba : Facebook va entourer l’Afrique avec un gros câble sous-marin

[Digital Business Africa] – L’information est délivrée par le Wall Street Journal. Après l’échec de son projet de fourniture d’Internet en Afrique Free Basics et Aquila, le géant américain Facebook serait en train de travailler sur un nouveau projet de connexion du continent : Le projet Simba.

De manière simple, ce projet implique la construction par Facebook d’un immense câble sous-marin à fibre optique qui devra encercler le continent africain, de manière à faciliter la connexion des africains, mais surtout d’en réduire les coûts.

Pour l’instant, peu de détails ont filtré sur ce projet, qui ne serait encore qu’à la phase des préliminaires. A terme, il pourrait être relié aux point d’accès existants, notamment sur certaines plages des côtes Est, Nord et Ouest. 

Selon le Wall Street Journal, Facebook serait encore en pleine période de négociations. Ce qui implique que ce projet visant à encercler l’Afrique avec un câble sous-marin reste encore au stade de projet.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

29 milliards de dollars de ventes mondiales via l’e-Commerce en 2017 [CNUCED]

[Digital Business Africa] – Au cours de l’année 2017, le commerce électronique mondial a poursuivi sa croissance, en enregistrant notamment une hausse de 13%  par rapport à 2016. Selon la Conférence des Nations Unies sur le commerce et le développement (CNUCED) qui révèle l’information, le montant total des ventes  au cours de l’année 2017 se sont situé aux environs de 29 000 milliards de dollars.

De manière plus détaillée, la Cnuced indique que la part des clients achetant à l’étranger est passée de 15% en 2015 à 21% en 2017. Une progression principalement portée par les Etats-Unis qui ont enregistrés une hausse des achats en ligne. Aussi, les ventes transfrontalières entre entreprises et consommateurs ont enregistrés une hausse de 4% par rapport à 2016, pour atteindre environ 412 milliards de dollars, soit près de 11% du commerce électronique total entreprises-consommateurs.

De bons chiffres qui poussent Mukhisa Kituyi, le Secrétaire général de la CNUCED, à affirmer que « le commerce électronique crée effectivement des opportunités d’exportation». Cependant, il s’interroge dans le même temps sur le réveil des pays dont ceux africains : « Est-ce que les entreprises des pays en développement sont prêtes à saisir les opportunités ? ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : La Côte d’Ivoire et le Burkina Faso invités d’honneur du SIPEN 2019

[Digital Business Africa] – La 4ème édition du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique (​SIPEN​) aura lieu ​du 16 au 17 Avril 2019 à l’hôtel King Fahd Palace, sous le thème « la
transformation digitale, accélération de l’émergence Africaine ». Organisé par ​l’OPTIC (Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication) en partenariat avec le Conseil National du Patronat(CNP) et la Fondation Konrad Adenauer, le SIPEN a pour objectif principal « promouvoir l’innovation IT et développer des partenariats d’affaires ».

Pendant deux jours, Dakar est au rendez-vous du numérique pour accueillir les professionnels exposants nationaux et internationaux comme les Pays de l’UEMOA dont la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso invités d’honneur sans oublier les Organisations Professionnelles du Numérique d’Europe, d’Afrique et du Maghreb.

Au menu, forum des affaires, forum des Start Up, forum de l’Innovation et le Forum
Institutionnel. Selon le Président de l’OPTIC,  Antoine Ngom, « la transformation digitale est considérée comme étant un socle de la 4ème révolution industrielle en Afrique. Intégrée de manière transversale à nos économies (hôtellerie, assurance, finance, santé, humanitaire, commerce…), la digitalisation apparaît comme l’un des leviers de croissance privilégié pour les Etats Africains».

Ainsi, cette 4ème édition du SIPEN, complètement repensée, est l’occasion de découvrir
les enjeux et les perspectives de la transformation digitale comme accélérateur de
l’émergence africaine.

L’OPTIC rappelle que le Premier Ministre ​Mahammed Boun Abdallah Dione avait déclaré,
l’année dernière lors des Assises de l’Entreprises, que 2018 sera déterminante pour la mise
en œuvre de la « Stratégie Numérique 2025 » avec la mise en œuvre des organes de
gouvernance et la promotion et le développement des incubateurs, start up, data centers
et autres plateformes de développement et de création de service à valeur ajoutée.

Par Digital Business Africa, avec l’OPTIC

Tunisie : Des drones pour améliorer la productivité agricole

[Digital Business Africa] – En Tunisie, la Banque africaine de développement (BAD), le ministère tunisien de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques et de la Pêche et l’agence gouvernementale sud-coréenne Busan Techno Park ont signé, le 8 avril à Tunis, un accord tripartite prévoyant le déploiement, dès la fin avril, de drones dans des projets agricoles de la région de Sidi Bouzid, au centre du pays.

Ce projet pilote a été initié par la Banque qui, par le biais du fonds de coopération économique Corée-Afrique (KOAFEC), a organisé le transfert de technologies pour l’utilisation des drones. Cet accord a pour objectif de soutenir le gouvernement tunisien dans sa politique visant à améliorer la productivité agricole.

« Par la mise en fonction de drones dans le gouvernorat de Sidi Bouzid, ce projet permettra de fournir rapidement des informations clés susceptibles d’optimiser l’utilisation des systèmes d’irrigation et des engrais, de détecter de manière précoce les maladies qui affectent la production agricole, et d’améliorer, par l’actualisation des données statistiques, la prise de décision durant les différentes phases du projet. Un centre d’excellence régional sera créé en Tunisie pour partager cette expérience à d’autres pays africains », explique la BAD dans un communiqué.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : En 2018, la cybercriminalité a engendré des pertes de 5,5 milliards de F.CFA

[Digital Business Africa] – En 2018, la cybercriminalité a une fois de plus été présente en Côte d’Ivoire, avec un préjudice financier estimé à plus de 5 milliards de F CFA. D’après la Plateforme de lutte contre la cybercriminalité qui révèle l’information dans son bilan d’activité annuel, « au cours de l’année 2018, dans son activité de répression, la Plateforme de la lutte contre la cybercriminalité a enregistré 2860 plaintes pour un préjudice estimé à 5 595 075 980 FCFA. 89 personnes ont été interpellées dont 73 déférées devant les juridictions compétentes», explique le Commissaire Mamadou Fofana, le responsable de la PLCC cité par l’agence de presse africaine.

On apprend également de M. Fofana que les hommes représentent le plus grand nombre de victimes, mais également de cybercriminels. Selon les données de la Plateforme, 60% des plaignants sont des hommes, contre seulement 36% pour les femmes. Avec 4% du nombre de plaintes déposées, les entreprises ne sont pas épargnées par les activités des cybercriminels. Dans le même temps, 92% des personnes déférées devant les juridictions compétentes sont des hommes et 63% ont entre 18 et 27 ans, quand 37% sont des élèves et des étudiants, et 19% sont des sans-emplois. Un profil correspondant aux jeunes peu ou pas scolarisés, motivés par une pauvreté accentuée et un fort taux de chômage.

Parmi les attaques les plus récurrentes en 2018, la Plateforme évoque en première position la fraude sur le porte-monnaie électronique, ensuite l’usurpation d’identité et en troisième position les atteintes à l’image et à l’honneur. Parmi les priorités de 2019, la Plateforme veut davantage mettre un accent sur la prévention, en outillant davantage les internautes ivoiriens aux pratiques des cybercriminels.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Tchad – Fibre optique : La gestion confiée à la société soudano-tchadienne Sudatchad

[Digital Business Africa] – Au Tchad, le gouvernement a décidé de confier la gestion de la fibre optique à la société soudano-tchadienne Sudatchad. C’est l’une des résolutions adoptées le 26 mars 2019 lors d’un conseil des ministres. Selon le gouvernement tchadien, l’aboutissement des différents travaux engagés sur la fibre optique dans le pays devrait permettre de désenclaver numériquement le pays : « Ce projet de décret s’inscrit en droite ligne du vaste programme engagé par le ministère pour la réalisation des infrastructures large bande en fibre optique en vue de relier le Tchad aux réseaux internationaux et d’interconnecter les chefs-lieux des provinces et départements dans l’optique de rendre l’internet haut débit accessible sur l’ensemble du territoire national ».

En octroyant le marché de la gestion de la fibre optique au Tchad à Sudatchad, l’entreprise se voit ainsi autorisée à installer la fibre optique dans tout le pays. Suivant les projections du gouvernement tchadien, le réseau de fibre optique qui devra relier Njamena à Adré devrait s’étendre sur près de 800 km.

Seulement l’attribution de ce marché intervient dans un contexte tchadien marqué par une censure sans précédente des services Internet par le gouvernement. En mars 2018, le gouvernement avait décidé de suspendre, ou du moins, restreindre fortement l’accès aux réseaux sociaux, et globalement à Internet dans le pays. Rendu à avril 2019, le constat est le même : Internet est toujours restreint.

Une situation assez dommageable à l’ouverture du Tchad sur le monde. Ceci, alors que déjà, le pays n’affiche pas de très bons résultats en matière d’inclusion numérique, se classant parmi les derniers en Afrique. Alors que la moyenne africaine en termes d’accès à Internet est de 37,4%, ce taux n’est que de 5% au Tchad.  Dans la même veine, alors que le nombre d’utilisateurs de médias sociaux est en augmentation dans d’autres pays africains, au Tchad, c’est plutôt l’inverse. Au cours des douze mois précédant janvier 2019, l’utilisation des médias sociaux a diminué de 150 000 utilisateurs, soit 54%.

Ainsi, pour pouvoir permettre à Sudatchad de réaliser du bénéfice, il faudra inévitablement procéder à la levée de la suspension d’Internet.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

TIC : Pour contrer l’influence chinoise en Afrique, les Etats-Unis vont doubler leurs investissements

[Digital Business Africa] – La guerre commerciale que se livrent la Chine et les Etats-Unis pourra faire des heureux sur le continent africain. En effet, dans l’optique de contrer l’influence politique et économique chinoise en Afrique, l’Overseas Private Investment Corp (OPIC), l’agence de financement du développement du gouvernement américain annonce qu’elle va doubler ses investissements en Afrique de 12,4 milliards de dollars.

Parmi les secteurs principaux qui bénéficieront de l’investissement américain, celui des TIC occupe une place prépondérante. Dans ce sillage, l’OPIC s’est doté d’un plan d’investissement de deux ans qui englobe le secteur des transports, les technologies de l’information et de la communication et les secteurs de la logistique.

Preuve de cet engagement, l’OPIC a déjà injecté 100 millions de dollars dans Africell Holdings Ltd., un opérateur de télécommunications mobiles, dans le cadre de son investissement d’un milliard de dollars dans la région. «Nous essayons vraiment de nous développer et de nous concentrer sur ce marché», explique Worku Gachou, le directeur général pour l’Afrique de l’Opic à propos des TIC. Une affirmation qui augure de nouveaux programmes d’investissements américains sur le continent africain, principalement dans le secteur des TIC.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Kiro’o Games ouvre son capital et permet d’investir à partir de 250 000 F.Cfa

[Digital Business Africa] – La start-up camerounaise Kiro’o Games, spécialisée dans la conception et la fabrication des jeux-vidéos, a annoncé l’ouverture de son capital aux investisseurs nationaux et internationaux ce 04 avril 2019 à Yaoundé.

Le studio annonce qu’il utilise pour cela son processus « d’Equity Crowfunding Rebuntu» proposé aux startuppers qui permet à des investisseurs d’acheter des parts à partir de 500 USD (environ 275 000 FCFA). Kiro’o Games précise que chaque nouvel actionnaire aura un droit de voter et pourra participer à la gestion de l’entreprise via un intranet dédié.

« La relation avec un actionnaire est aussi importante qu’un mariage. Au-delà de l’argent, Kiro’o ne retiendra que des investisseurs compatibles à notre vision. Nous assurons d’ailleurs une Due Diligence rigoureuse sur les sources de revenus des investisseurs », explique Jean-Yves Bassangna, co-fondateur et responsable financier du studio.

Plusieurs investisseurs ont déjà marqué leurs intentions d’investir. Selon Olivier Madiba, CEO de Kiro’o Games, un jour après l’ouverture du capital, soit le 05 avril 2019, les intentions d’investissements étaient de l’ordre de 105 000 dollars Us, soit environ 61,4 millions de francs Cfa. « Certains ont même déjà concrétisé leurs intentions », affirme Olivier Madiba.

Capture d”écran publiée par Olivier Madiba sur son profil Facebook le 05 avril 2019

La levée de fonds s’étend jusqu’au mois de juin 2019. Sur la plateforme de déclaration d’intention d’investissement, il est demandé aux investisseurs de justifier leur source de revenus avec le maximum de références. Aussi, Kiro’o Games précise qu’avant 2030 le studio va conserver 80% de ses bénéfices pour réinvestir et assurer plus de dividendes sur le long terme. Les investisseurs sont invités à donner leur avis sur cette politique.

Kiro’o Games a également mis sur son site web un résumé de son business plan. La start-up estime son potentiel de croissance à un million de clients en Afrique d’ici 2025 avec 20 millions de dollars de chiffre d’affaires annuel.

Kiro’o Games ouvre son capital et permet d’investir à partir de 250 000 F.Cfa
Extrait résumé du Business Plan de Kiro’o Games

Au-delà de son equity crowdfunding, le studio utilise en parallèle des voies classiques de levée de fonds. Des VC et des Business Angels plus institutionnels sont donc également annoncés.

Par Digital Business Africa

Tanzanie : Le DG de Vodacom arrêté par la police pour fraude

[Digital Business Africa] – En Tanzanie le directeur général de l’opérateur de téléphonie Vodacom et quelques employés du groupe ont été placés mercredi 03 avril 2019 en détention par la police. Selon un acte d’accusation publié le 3 avril par la justice tanzanienne, l’Egyptien Hisham Hendi, directeur général de l’opérateur et d’autres employés de la société de télécommunication, ont été assignées et placés en détention pour crimes économiques.

Une information confirmée quelques heures plus tard par l’opérateur, qui essaie toutefois de relativiser. Dans un communiqué, Vodacom affirme que : « Plusieurs employés de Vodacom, y compris le directeur général Hisham Hendi, sont interrogés par les autorités pour utilisation frauduleuse des installations du réseau. Aucunes accusations formelles n’ont été proférées contre ces employés, mais nous avons été informées qu’ils pourraient comparaître devant le tribunal…».

De manière concrète, les la justice tanzanienne les accusent d’avoir organisé intentionnellement et délibérément un racket criminel, qui a engendré un manque à gagner d’environ 2,5 millions de dollars à l’Etat. Les prévenus devront comparaître le 17 avril prochain.

Ces arrestations rentrent dans le cadre d’un vaste programme gouvernemental de lutte contre la corruption et l’évasion fiscale. Un programme qui a déjà vu l’arrestation de plusieurs dirigeants d’entreprises télécoms, à l’instar de Van Dai, directeur général de Halotel Tanzania et Sherif El Barbary, directeur général de Zanzibar Telecom Company, qui ont été inculpés aux côtés de quatre autres suspects de complot, de fraude et de fraude fiscale, entraînant la perte de plus 530 000 dollars.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigéria : MTN va déployer son service Mobile money pour toucher jusqu’à 60 millions de clients

[Digital Business Africa] – Au Nigéria, la filiale locale de l’opérateur de téléphonie mobile sud-africain MTN annonce le lancement au cours du second trimestre 2019 de son service mobile money. Ceci, au lendemain de l’obtention auprès de la Banque centrale du Nigéria d’une licence PSB (Payment Service Bank) qui lui autorise d’exercer une activité de mobile money. Selon les prévisions de MTN Nigéria indiqué qu’il ciblait entre 40 et 60 millions d’utilisateurs non bancarisés avec son futur service de transfert d’argent mobile.

«Au Nigéria, la population adulte non banalisée et adressable est estimée entre 40 et 60 millions de personnes, c’est donc une opportunité incroyable. Nous pensons que nous pouvons vraiment nous tailler une affaire très importante là-bas. Et si vous l’ajoutez aux entreprises fintech existantes, nous serons assurément un acteur à part entière dans ce domaine », explique dans un communiqué le PDG du groupe MTN, Rob Shuter. Il ajoute qu’en plus du Nigéria, MTN prévoit d’introduire le service Mobile Money en Afrique du Sud, en Afghanistan et au Soudan au cours de cette année 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE