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Gabon : L’Arcep renouvelle les licences 2G de Gabon Telecom et Airtel Gabon

(TIC Mag) – Après plusieurs mois de négociations, l’Autorité de régulation des Communications électroniques et de la Poste (Arcep) du Gabon est finalement parvenu à un accord avec les opérateurs de la téléphonie mobile sur les nouveaux termes de leurs cahiers de charge. « Les négociations ont été très difficiles, mais nous avons réussi à trouver un consensus », explique le journal AfricTelegraph qui cite une source à l’Arcep. Après ces négociations, le régulateur a annoncé avoir procédé le 22 juin 2017 au renouvellement des licences 2G des opérateurs Gabon Telecom et Airtel Gabon.

Selon nos confrères d’AfricTelegraph, le point bloquant des négociations était principalement la couverture des axes routiers au Gabon qui était fixée par l’Arcep comme un préalable. Une exigence à laquelle Christian De Faria, le Directeur Afrique du Groupe refusait de céder en raison du fait que la rentabilité des axes routiers ne permettrait pas à Airtel de prendre intégralement en charge la couverture. Finalement, Airtel Gabon a obtenu de partager les frais de couverture avec Gabon Télécom.

En ce qui concerne le coût des licences, il a été fixé par le Conseil de régulation de l’Arcep à 10 milliards de F Cfa chacune, pour une période de 10 ans. Notons cependant que ces cahiers de charges devront encore être transmis au ministère de l’Economie numérique pour approbation par le Conseil des ministres.

Numérique : Objis veut former 10 000 développeurs en Afrique en cinq ans

 

(TIC Mag) – C’est un projet qui se veut être pour le moins ambitieux. L’ingénieur français d’origine camerounaise, Douglas Mbiandou souhaite former 10 000 jeunes africains au développement des applications entre 2015 et 2025. C’est le principal objectif de son programme baptisé « 10 000 codeurs 2015 – 2025 ». Il s’étend à 14 pays d’Afrique francophone, avec des objectifs en termes de quotas de formations qui varient en fonction des potentialités locales. Notamment le Sénégal (1500), la Cote d’Ivoire (1500), le Cameroun (1500 ), la Rdc (1500), le Congo Brazza (800), le Gabon (800), le Bénin (800), le Togo (500), le Mali (800), le Niger (500), la Guinée (500), le Tchad (500), la Rca (500) et Madagascar (500).

La particularité de ce Programme, contrairement à ceux qui existent déjà se trouve au niveau de la qualité de la formation, qui se veut être plus pratique (70%) que théorique. L’idée est non seulement de procurer des diplômes, mais surtout un savoir-faire et des outils de bonne tenue qui feront la différence une fois sur le terrain. « C’est le sens de la Certification ’’Développeur Concepteur JAVA’’ d’Objis. A la sortie : un savoir-faire et un savoir-être qui ouvrent les portes de l’emploi et la possibilité pour les jeunes formés de devenir acteurs de la transformation digitale du Continent », explique Douglas Mbiandou.

Congo Brazza : Le gouvernement annonce le rétablissement de l’Internet

(TIC Mag) – Le ministère congolais des Postes et Télécommunications a annoncé le 25 juin 2017 le rétablissement de la liaison Internet dans le pays suite à une rupture du câble à fibre optique la semaine dernière. « Le ministre des Postes et Télécommunications porte à l’attention du public que les travaux de réparation du câble sous-marin à fibre optique débutés le 19 juin 2017 sous la conduite du consortium WACS au large des côtes de Pointe-Noire ont pris fin ce jour. La liaison Internet a été rétablie », renseigne le communiqué.

Pour rappel, la perturbation qui aura duré un peu plus d’une semaine a été causé par un bateau chalutier qui a sectionné le câble sous-marin à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique.

Selon le ministère congolais des Postes et Télécommunications, cet incident avait alors entraîné une perturbation des opérateurs mobiles, des opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat.

Congo Brazza – Homologation : De nouvelles procédures d’importation des équipements terminaux et radioélectriques

(ARPCE – Brazzaville, 21 juin 2017) En partenariat avec la Direction Générale de la Douane et la Direction Générale du Commerce Intérieur, l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques organise, ce jour, une réunion d’information des opérateurs et autres acteurs du secteur des Communications Électroniques sur le lancement des opérations d’homologation des équipements terminaux radioélectriques entrant dans le pays.

L’homologation des équipements terminaux et radioélectriques est d’une importance capitale, car ayant un impact sur la sécurité des utilisateurs desdits équipements et contribue à garantir également la qualité des réseaux et services.

« A travers cette initiative qui s’inscrit dans le cadre de la promotion des droits des consommateurs, l’ARPCE entend assurer aux usagers des équipements terminaux et radioélectriques, à travers tout le pays, un matériel de qualité répondant aux normes internationales », indique le Directeur Général de l’ARPCE, M. Yves Castanou.

En effet, les conditions et les modalités d’homologation des équipements terminaux et radioélectriques, de vérification de la conformité et du contrôle technique à l’importation des équipements des Communications électroniques sont encadrées par la loi en République du Congo

L’article 18 du décret n°2015-254 du 19 février stipule que : « Le contrôle technique à l’importation s’effectue aux points d’entrée terrestres, maritimes ou aériens établis aux frontières nationales et pourvus d’un bureau de douane. Les opérations de contrôle sont entreprises au lieu de dédouanement et avant que la douane n’autorise l’enlèvement ».

« Si pour des raisons techniques, le contrôle ne peut être effectué au lieu de dédouanement, il peut être opéré dans les dépôts et lieux de stockage de l’importateur. Dans ces conditions, une autorisation provisoire d’enlèvement est délivrée par les services de la douane », explique M. Yves Castanou.

Il sera désormais exigé à tout importateur des équipements terminaux et radioélectriques, avant l’embarquement de la marchandise au pays de départ, un certificat d’homologation délivré par l’ARPCE, puis à l’arrivée, par les services de Douane, un certificat de conformité technique délivré une fois de plus par le Régulateur.

Ces nouvelles procédures d’importation des équipements terminaux et radioélectriques seront exigibles à compter du 1er octobre prochain.

 

A propos de l’ARPCE

L’ARPCE est l’Autorité Congolaise de contrôle, de suivi et de régulation des secteurs des Postes et Communications Électroniques. Bras opérationnel et technique du Gouvernement, elle a la délicate mission de garantir à la fois, les intérêts de l’Etat, des Consommateurs, des Opérateurs et Prestataires des services dans les secteurs régulés.

A l’IT Forum Cameroun, Armand Claude Abanda plaide pour la formation de 1 000 réparateurs de smartphones par an

(TIC Mag) – La quatrième édition de l’IT Forum Cameroun s’est tenue à Yaoundé à l’hôtel Mont Fébé le 22 juin 2017 sous le thème: « Le facteur humain dans la réussite d’une transformation digitale d’entreprise et Cybersécurité : Enjeux pour le Cameroun ». Occasion pour les panélistes de proposer des solutions pour la formation des Camerounais dans les métiers du numérique et de la cybersécurité.

Parmi les intervenants, Armand Claude Abanda, le représentent résidant de l’IAI au Cameroun. Il a révélé avoir proposé au gouvernement le projet de formation de 1 000 « maintenanciers » par an. « A l’Avenue Kennedy, il y a une fourmilière de jeunes qui réparent des téléphones. Tout comme une fourmilière de petits bandits. C’est un endroit réputé pour la réparation des téléphones portables. Même ceux qui vivent à Nkolbisson, à des dizaines de kilomètres de l’Avenue Kennedy, s’y rendent pour la réparation de leurs téléphones. Et je vous assure, quel que soit votre problème, ils le réparent. Et ils n’ont aucune formation formelle. Ils ont essayé de se former dans le tas, par l’observation. Malheureusement, lorsque vous y allez, vous êtes également confronté aux problèmes de sécurité », raconte Armand Claude Abanda.

Pour multiplier ce genre de réparateurs de smartphones à Yaoundé et dans le pays, Armand Claude Abanda indique avoir proposé ce projet de « formation de 1 000 maintenanciers par an ». Comment cela va-t-il se passer ? Ses explications : « Vous avez des jeunes qui vont dans une école avec internat durant trois mois. Ils sont formés en réparation d’outils électroniques. Ils ne sont ni ingénieurs, ni bacheliers. Du matin au soir, ils ne font que la réparation. Ils ont des salles de jeu pour se divertir de temps en temps. Ils seront des personnes à mesure de dépanner des téléphones portables, des ordinateurs, des imprimantes, etc. A côté de cette formation, on ajoute une autre sur l’initiation à l’entreprenariat et à la citoyenneté.  Pour la citoyenneté, nous avons signé un partenariat avec le ministère de la Jeunesse pour que leurs experts assurent cette partie de formation et pour l’initiation à l’entreprenariat, nous avons signé un partenariat avec l’Agence nationale des PME. »

Le représentant résident de l’IAI au Cameroun est convaincu qu’avec ce projet, dans tous les quartiers, des ateliers de réparation de téléphones et outils électroniques vont émerger. Ainsi, les Yaoundéens n’auront plus seulement besoin de se rendre à l’Avenue Kennedy pour la réparation de leurs téléphones.

Qui t’a envoyé ?

Petite anecdote d’Armand Claude Abanda : « Comme Pierre Pom (ATOS, ndlr) l’a indiqué tout à l’heure, j’ai vu circulé sur les réseaux sociaux un message qui indique qu’aux Etats-Unis, on vous demande  »qu’est-ce que vous savez faire ?’  En France on vous demande  »qu’est-ce que vous avez comme diplôme ? » et au Cameroun, on vous demande  »qui t’a envoyé ? » C’est une affirmation qui parle et qui doit nous parler. Le ’’qui t’a envoyé ?’’ relève d’une habitude qui est devenue quasiment automatique. On a l’impression que dès que l’on voit un jeune, c’est parce que c’est quelqu’un qui l’envoie, c’est quelqu’un qui a un parapluie. On a quasiment oublié que les gens doivent trouver leur chemin par leur cerveau. D’autant plus que nous sommes à l’ère du numérique et j’ai toujours dit qu’avec la révolution industrielle, nous étions toujours largués. Avec la révolution technologique, il suffit juste de deux choses : un cerveau et un ordinateur et nous sommes à égalité avec qui que ce soit. La révolution numérique est une chance pour nous de donner la capacité à nos jeunes compatriotes de maîtriser les méandres de cette technologie. (…)

A partir de la maîtrise de la programmation, nous pouvons réaliser plusieurs choses. C’est pourquoi je dis toujours à mes étudiants qu’il est très important que chaque fois que vous vous couchez le soir, vous faites le listing de tout ce qui peut être utile à l’homme. Ensuite, se demander qu’est-ce qui est automatisable et enfin qu’est-ce que je peux faire parmi ce qui est automatisable pour que le quotidien de votre entourage. C’est ainsi que vous pouvez créer des applications qui peuvent vous rendre milliardaire ».

D’où l’importance de la formation en programmation. « Il y a beaucoup d’ingénieurs qui sont dans les bureaux qui ne font rien. Ils sont dans des bureaux pour signer des courriers. Parfois ils mettent au bas de leur signature, ingénieur hors échelon. Il faut sortir de ce type d’idéologie. C’est cela qui nous enfonce », conclût-il.

D’après Mohamadou Diallo, le directeur de publication de Cio Mag, organisateur de l’IT Forum Cameroun, c’est la première fois, après près de 10 années d’organisation de conférences que le thème sur le facteur humain est mis en exergue. Il se félicite de la qualité des intervenants et des discussions et donne rendez-vous à l’année 2018 pour la prochaine édition, tout en invitant les Camerounais à participer au prochain Africa IT Expo qui se tiendra prochainement au Maroc.

Par TIC Mag

Fibre optique : Et si le Congo Brazza diversifiait ses partenaires ?

(TIC Mag) – La rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique qui a entraîné un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », soulève aujourd’hui la nécessité pour le Congo de diversifier ses partenaires internationaux en matière de connexion Internet via la fibre optique.

Pour l’instant, le pays tire principalement sa connectivité du projet Central African Backbone (CAB) qui entend interconnecter les pays de la zone Afrique centrale. Cependant, au vu de la demande et aussi pour des raisons de sécurité, le pays gagnerait à multiplier ses pôles de connectivités. Parmi les options qui s’offrent au Congo, l’utilisation de sa jonction avec la République démocratique du Congo, également membre du consortium WACS.

Actuellement, faute de financement, le Congo aurait en principe déjà achevée son interconnexion avec le Gabon. Le pays pourrait aussi s’interconnecter avec le Cameroun, le République centrafricaine et l’Angola. Des projets qui sont pourtant évoqués par le gouvernement congolais, mais qui, pour l’instant, n’ont pas connu de début de concrétisation.

En dehors de toutes ces connexions par câble à fibre optique, le Congo pourrait également opter pour la connectivité Internet via satellite, tel que proposent actuellement plusieurs grands groupes internationaux.

Cette connexion Internet par satellite offre l’avantage d’avoir un débit important et aussi plus sécurisée, vu que les risques de ruptures sont moins importants. Cependant, cette solution d’Internet par satellite semble bien plus onéreuse financièrement que la solution à fibre optique. Mais en solution de substitution, il vaut mieux s’orienter vers ces solutions par satellite à défaut de compter les pertes énormes que peuvent causer la rupture de ce câble sous-marin.

Par Jephté TCHEMEDIE

Paiement mobile : La Béac interdit les transferts d’argent hors de la zone CEMAC

(TIC Mag) – Quelques semaines après avoir annoncé des mesures qui encadreraient davantage les transferts de fonds via paiement mobile, la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Béac) annonce avoir interdit la sortie des fonds hors de la zone par des opérations de cette nature. Dans une lettre datée du 19 juin 2017, Abbas Mahamat Tolli, le gouverneur de la Béac demande aux dirigeants de banques présents sur ce marché de « cesser toute opération de transfert de fonds à l’international dans le cadre des activités de monnaie électronique, par le canal de vos partenaires techniques ».

Dans le même document, le gouverneur de la Béac fait le constat selon lequel « les partenaires, opérateurs de téléphonie mobile, seraient en réalité les véritables émetteurs de monnaie électronique, en assureraient la gestion et procéderaient à des transferts à l’international. De telles actions constitueraient alors une violation grave de l’esprit et de la lettre de la réglementation régissant non seulement l’activité d’émission de la monnaie électronique, mais aussi la réglementation des changes ». Dans la foulée, Abbas Mahamat Tolli brandit la menace de la sanction en se réservant le droit de sévir contre des éventuels contrevenants.

Cette annonce intervient après une décision pareille de la Banque centrale des Etats d’Afrique de l’Ouest en mars 2017 qui interdisait les opérations Orange Money en dehors de la zone. Invité à s’exprimer sur cette question,  Abbas Mahamat Tolli indiquait alors que « les opérateurs de téléphonie, sans en avoir les autorisations, ni les contraintes auxquelles sont soumises les banques, qui font exactement l’activité des banques. Il faut mieux encadrer ça et surtout s’assurer qu’ils ne sont pas liés à des activités de blanchiment d’argent, d’évasion fiscale ou de financement du terrorisme ».

Notons que cette décision de la Béac concerne davantage MTN Cameroon qui proposait avec son partenaire Afriland First Bank des transferts de fonds à travers l’Afrique, notamment en direction de l’Afrique de l’Ouest dont le Bénin, Burkina Faso, Congo, Côte d’Ivoire, Gabon, Guinée-Bissau, Mali, Niger, Nigeria, Sénégal, Togo.

L’ACSIS appelle à plus d’inclusion et de multilinguisme au WSIS Forum de l’UIT

(TIC Mag) – Dans le cadre du Forum du SMSI, tenu à Genève, du 12 au 16 Juin, 2017, le président de la Société civile africaine sur la société de l’information (ACSIS), le Dr Cissé Kane a lancé à Genève un appel à la communauté internationale pour soutenir le secrétariat du Forum du SMSI. Le Dr. Kane s’est félicité de l’existence de ce cadre unique qu’est le Forum du SMSI qui permet la plus grande interaction entre tous les acteurs du secteur.

Tout en saluant le travail remarquable du secrétariat du Forum du SMSI, le Dr Cissé Kane a cependant estimé que ce secrétariat n’avait pas les moyens d’assurer l’inclusion et la participation nécessaires. Il a appelé solennellement tous les acteurs, notamment le secteur privé pour qu’il soutienne davantage le forum du SMSI en lui dotant de moyens suffisants pour renforcer son caractère inclusif et en accroissant sa résonnance.

Ce soutien sollicité permettra notamment de :
1. Traduire tout le site Internet du WSIS FORUM au moins dans toutes les langues officielles des Nations Unies
2. Veiller à ce que toutes les sessions du WSIS FORUM bénéficient d’interprétation dans toutes les langues officielles des Nations Unies
3. Traduire tous les programmes du Forum du SMSI dans toutes les langues des Nations Unies
4. Offrir un nombre de bourses conséquentes (au moins 20 par continent) chaque année afin de permettre aux membres de la Société Civile et du secteur académique les plus méritants de faire le voyage de Genève et de participer au Forum du SMSI
5. Prévoir l’opportunité de compléter les délégations gouvernementales participant au Forum du SMSIS, par quelques membres méritants de la Société Civile et du secteur académique.

Par ailleurs, ACSIS appelle à plus d’actions en faveur de l’Afrique où des défis majeurs restent importants. « En effet, les fractures sont toujours très béantes en Afrique avec un très bas taux de connectivité en Afrique. Nous avons tous démarré ensemble il y a 25 ans, mais il y en des pays qui en sont à 90% et d’autres à 3% de connexion Internet (surtout en Afrique). L’explosion mobile en Afrique ne saurait masquer un accès très partiel à la société de l’information et des connaissances. En Afrique, il y a encore beaucoup de barrières comme l’accès (coûts et infrastructures), la langue, l’analphabétisme numérique). Nous risquons de continuer encore longtemps à recueillir aussi beaucoup de méfaits des TIC. Les dangers de l’Internet liés à la cybersécurité, à l’environnement (les déchets électroniques mais aussi ondes de toutes sortes, la gadgetisation), rendent l’Afrique encore plus vulnérable que les autres continents », affirme le Dr Cissé Kane.

Source : Communiqué ACSSIS

Gabon : JA Gabon s’associe à Airtel pour former plus d’entrepreneurs

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(TIC Mag) – Dans le cadre de son nouveau programme de mentorat pluriannuel  baptisé  » un patron pour un jeune entrepreneur » Junior Achievement Gabon (JA) a annoncé le 15 juin 2017 la signature d’une convention avec la filiale gabonaise du groupe Airtel. Avec cette Convention, Airtel rejoint ainsi le nouveau programme de JA Gabon lancé depuis trois semaines, et dont l’objectif est de rapprocher le monde des jeunes entrepreneurs de leurs ainés en étant accompagnés tout au long du parcours de lancement de leur startup.

De manière précise, Airtel va mettre à la disposition de JA ses compétences de manière bénévole, afin d’accompagner les jeunes de JA Gabon. Selon Verlaine Mve Assoumou, le directeur des Programmes de JA Gabon, l’implication de Airtel et des autres entreprises installées au Gabon permettra de « contribuer au développement du pays, de nourrir l’image ‘’employeur’’, d’enrichir le dialogue social, de développer des savoirs faire et être des employés, de nourrir l’image et la réputation de son entreprise, d’accroître la fierté d’appartenance à l’entreprise et maintenir la motivation et l’implication des collaborateurs des entreprises ».

Notons que JA Gabon c’est aujourd’hui 464 volontaires, 3044 jeunes dont 1036 filles formés et accompagnés entre 2015-2016, et 9 programmes distincts. Pour faire de son nouveau programme « Un patron pour un jeune entrepreneur », l’Organisation non gouvernementale dédiée à l’éducation des jeunes a lancé une campagne de recrutement de bénévoles, de volontaires et de mentors dans les entreprises installées au Gabon.

Cameroun : les opérateurs mobiles s’engagent à lutter contre le phénomène des SIMBOX

(TIC Mag) – En présence du nouveau directeur général de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Philemon Zo’o Zame, les quatre opérateurs de téléphonie mobile du Cameroun (MTN Cameroon, Orange Cameroun, Nexttel et Camtel) se sont retrouvés à l’hôtel Hilton de Yaoundé ce 22 juin 2017 pour signer un protocole d’accord en vue de combattre le phénomène de détournement du trafic des appels internationaux entrants qui sévit au Cameroun.

D’après Philémon Zo’o Zame, ces opérateurs mobiles ont souhaité que l’Agence les appuie dans la recherche de solutions durables à cette problématique « qui prend des proportions ahurissantes au Cameroun ».  A cet effet, explique le DG, dans le cadre de la lutte contre ce trafic international illicite, l’ART a engagé des concertations avec les opérateurs concessionnaires de téléphonie afin de développer une synergie d’efforts dans la lutte contre les SIMBOX et à assurer une coordination des méthodes de lutte contre ce fléau.

Une balance téléphonique non déficitaire

Ces concertations ont abouti à l’élaboration du protocole d’accord signé entre les opérateurs. Le DG précise que le but est de « mettre en place des outils efficaces de lutte contre les routes grises, c’est-à-dire les circuits non autorisés du trafic international permettant ainsi à toutes les minutes de communication entrant de passer par des voies légales qui ne sont rien d’autre que celles des opérateurs ayant dûment acquis leurs licences ; stabiliser le marché camerounais des communications téléphoniques internationales ; maintenir une balance téléphonique non déficitaire avec le reste du monde ».

Selon les termes de ce protocole, on apprend que tous les opérateurs sont invités à disposer d’outils techniques fiables permettant de détecter, d’identifier et de supprimer en temps réel les numéros utilisés par les Simbox. Aussi, ces outils devraient fonctionner 24 heures sur 24 et produire, selon une périodicité claire, un rapport contenant entre autres informations la liste des numéros détectés utilisés par les SIMBOX.

D’après l’explication de l’ART, le protocole engage également les opérateurs à définir communément un seuil d’alerte de numéros Off net détectés comme numéros Simbox. Afin de permettre le suivi de la mise en œuvre, l’ART précise que ce protocole a institué un comité chargé entre autres de proposer des mesures pour une amélioration du cadre réglementaire de lutte contre ce phénomène d’une part et des solutions techniques à mettre en œuvre par tous les moyens pour une résolution à l’amiable des litiges entre les opérateurs en rapport avec l’objet du protocole, d’autre part. Les différends n’ayant pas trouvé de solution au sein du comité technique devront être portés à l’arbitrage de l’ART.

Plusieurs milliards de F.Cfa par an

Philemon Zo’o Zame, lui, invite donc l’ensemble des opérateurs des communications électroniques du Cameroun de tout mettre en œuvre pour que ce protocole d’accord contribue à réduire durablement le phénomène des SIMBOX et limiter les pertes, qui, d’après lui s’évaluent à « plusieurs milliards de F.Cfa par an ».

Côté opérateurs, on se félicite. « Aujourd’hui, est un grand jour pour les opérateurs en ce qui concerne pour la lutte contre le SIMBOX. Nous sommes parvenus à nous mettre d’accord sur un cadre de travail qui nous permettra de travailler ensemble en ce qui concerne les SIM détectées des autres opérateurs. Nous avons des outils très performants pour détecter les SIMBOX. Il appartient aux opérateurs en place de mettre en place des mécanismes pour suspendre les numéros utilisés par les SIMBOX, y compris les numéros appartenant à l’opérateur ayant mis en place le mécanisme », se réjouit Souahib Bangoura, directeur de la Qualité, du Contrôle et des Revenus d’Orange Cameroun, représentant l’opérateur français à cette rencontre.

Projections : Ericsson table sur 950 millions d’abonnements mobile en Afrique de l’Ouest en 2020

(TIC Mag) – Le géant suédois des télécommunications Ericsson a présenté le 15 juin 2017 son traditionnel rapport sur la mobilité. Un document dans lequel il dresse les principales perspectives que pourra connaitre le secteur des TIC et télécoms au cours des prochaines années. Parmi les informations les plus captivantes, les projections d’Ericsson dans le secteur de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest.

Selon le rapport, ce secteur devrait connaitre une progression fulgurante, passant de 650 millions abonnements actuellement à 950 millions en 2022. Dans la même veine, les abonnements via Smartphone devraient également connaitre un bel essor pour atteindre 770 millions, contre seulement 250 millions actuellement. Ericsson prédit également une forte progression de la 4G, même si « les anciennes technologies seront encore très présentes ».

Spécifiquement sur le trafic Internet, le rapport d’Ericsson annonce que le nombre d’abonnés au haut débit devrait augmenter de 2,6 milliards d’ici à 2022 à l’échelle mondiale. Ce qui représente une moyenne d’un peu plus d’un million par jour. Egalement, le trafic de données par téléphone devrait passer de 1 Go / mois en 2016 à 5,3 Go en 2022.

En ce qui concerne les principales raison de cette progression de la mobilité, le rapport évoque entre autres la « forte croissance de la population jeune et d’une baisse des prix des smartphones ».

Congo Brazza : Les travaux de réparation de la fibre optique ont débuté

(TIC Mag) – Alors que les utilisateurs d’Internet au Congo connaissent des perturbations suite à la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, le ministre congolais des Postes et Télécommunications, Léon Juste Ibombo, rassure.

 Dans un communiqué de presse publié le 21 juin 2017, il annonce que toutes les dispositions ont été prises pour un retour prochain à la normale et que les travaux de réparation ont débuté.

« Le bateau câblier du Consortium West African Câble System (Wacs) chargé de procéder aux réparations du câble sous-marin en fibre optique sectionné au large des côtes de Pointe-Noire est arrivé ce mercredi 21 juin 2017 sur les lieux des travaux.  Les travaux ont débuté », explique le ministre Léon Juste Ibombo (photo) dans son communiqué. Pour l’instant, le ministre ne donne aucune indication sur la durée éventuelle de ces travaux. Mais à en croire la presse congolaise, ceux-ci pourront durer plusieurs semaines.

Pour rappel, la rupture de la fibre optique aux larges des côtes de Pointe-Noire est due à un incident causé par un bateau chalutier qui a sectionné le câble sous-marin à fibre optique. Ce qui a causé un désagrément qui perturbe « non seulement les opérateurs mobiles, mais aussi les opérateurs économiques de façon générale ainsi que le bon fonctionnement des services de l’Etat », explique Léon Juste Ibombo.

Congo : MTN annonce avoir doublé sa capacité de connexion Internet

(TIC Mag) – La filiale congolaise de l’opérateur de télécommunications MTN a annoncé le 16 juin 2017 avoir doublé sa capacité de connexion en optimisant la bande passante des données internet  afin d’améliorer l’expérience de navigation de ses abonnés sur la toile. Selon un communiqué de presse de MTN Congo publié à cet effet, l’opérateur a également optimisé les accès à la plateforme de contenus vidéos Youtube pour améliorer l’expérience utilisateur des passionnés de streaming.

« Cette augmentation facilitera la navigation et permettra aux abonnés d’accéder rapidement aux vidéos les plus en vogue sur YouTube et de fluidifier les échanges d’informations », renseigne le communiqué de l’opérateur.

Alors que l’opérateur est également touché par la rupture du câble sous-marin à fibre optique à 10 Km de Matombi au large de l’Océan atlantique, il rassure que les entreprises qu’il dessert pourront constater une nette amélioration de leur connexion Internet.

Vodafone Cameroon répond aux attentes de ses clients et lance ses nouveaux forfaits « Power Plus »

(Vodafone Cameroon – Douala, le 21 juin 2017) – Vodafone Cameroon, le leader dans la fourniture de services internet de haut débit 4G/LTE à Douala et à Yaoundé, est à l’écoute active de son aimable clientèle afin de lui offrir la meilleure expérience de l’internet haut-debit à des tarifs attractifs.

Pour « démocratiser » l’Internet haut débit LTE sans stress, Vodafone Cameroon met désormais à la disposition de ses clients actuels et potentiels de nouveaux forfaits hyper attractifs qui garantissent une dotation journalière d’un volume minimum d’internet pendant trois jours, une semaine ou un mois en fonction de l’option choisie par l’abonné.

Ainsi, les abonnés de Vofafone Cameroon pourront librement choisir l’un des 4 forfaits « Power Plus » qui répond au mieux à leur besoin, notamment :

  • Power Plus 3 jours de 1.500F qui vous donne un total de 1,5Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 3 jours ;
  • Power Plus Semaine de 2.500F qui vous donne un total de 3,5Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 7 jours ;
  • Power Plus Mois de 8.500F qui vous donne un total de 15Go avec une allocation journalière de 500 Mo et WhatsApp gratuit en illimité pendant 30 jours ;
  • Power Plus Mois de 13.000F qui vous donne un total de 35Go avec une allocation journalière de 1Go et WhatsApp gratuit en illimité pendant 30 jours et 5Go gratuits à l’achat dans le compte principal valable 30 jours.

« Nous sommes particulièrement heureux d’avoir apporté une réponse concrète aux attentes de nos abonnés avec le lancement de ces forfaits « Power Plus » et nous leur disons ceci « vous avez exprimé le souhait d’avoir ce type de forfaits, nous vous avons écouté et nous vous les offrons à présent avec la qualité supérieure de notre réseau internet à haut débit LTE/4G », a déclaré Mr. Izouma SIDIBE, Directeur Marketing & Customer Operations Vodafone Cameroon.

Pour plus d’information sur nos offres nous vous invitons à visiter nos boutiques à Douala et Yaoundé ou notre site internet. www.vodafone.cm Téléchargez l’application MyVodafone Cameroon https://goo.gl/cPWo2k.

Cameroun : Un « Startup weekend » annoncé à Yaoundé du 23 au 25 juin 2017

(TIC Mag) – Le concept “Startup weekend” lancé en 2007 par Google est annoncé au Cameroun du 23 au 25 juin 2017. Sur le principe, il s’agit de réunir le temps d’un weekend, des personnes de compétences diverses autour d’un panel d’idées et de projets innovants, au service des industries clefs du pays.  Depuis 2007, le concept s’est vulgarisé dans le monde entier, et totalise désormais plus de 500 événements organisés à travers le globe.

Selon le comité d’organisation du Startup weekend Cameroun, l’événement qui se déroulera à la Chambre de Commerce de Yaoundé s’intéresse à des projets qui portent sur les secteurs phares de l’économie camerounaise à savoir : l’éducation, l’agriculture, la santé, les médias, l’énergie et la culture.

« En 54 heures, les participants vont partager des idées, former des équipes, créer des produits et lancer des startups. Aux sorties d’un évènement Startup Weekend, les participants bénéficient d’un suivi et coaching des organisateurs et autres personnes ressources afin de leur permettre de poursuivre leur projet de création de startup », renseigne le communiqué publié à cet effet.

Internet : Eutelsat annonce le lancement d’un nouveau satellite pour couvrir l’Afrique en 2020

(TIC Mag) – Après l’annonce du lancement de la commercialisation de ses services Internet haut débit par satellite dans une dizaine de pays africains via Konnect Africa, la filiale qu’Eutelsat a spécifiquement créée pour étendre le réseau internet en Afrique, Eutelsat revoie à la hausse ses ambitions pour le marché africain.

Selon Laurent Grimaldi, le CEO de Konnect Africa cité dans Jeune Afrique, un satellite de nouvelle génération visant à servir le marché Internet haut débit en Afrique a déjà été commandé. Et sa mise en orbite est prévue en 2019. Ce qui représente d’après lui un marché potentiel, de 350 à 400 millions de personnes.

Initialement, c’est avec le géant américain Facebook qu’Eutelsat devait se lancer à l’assaut du marché africain d’Internet haut débit via satellite. Seulement, la firme française a revu ses plans après l’explosion au décollage le 1er septembre 2016 d’un satellite qu’il devait exploiter avec Facebook sur le continent. Si pour l’instant, Facebook n’a pas précisé s’il entendait à nouveau lancer des satellites en direction de l’Afrique après son échec de 2016, Eutelsat, qui dispose de 39 satellites en orbite compte bien poursuivre sa progression.

Djibouti annonce le lancement prochain de sa propre monnaie électronique

(TIC Mag) – L’annonce est rapportée par la télévision nationale djiboutienne (RTD). La Banque centrale de Djibouti (BCD) s’apprête à lancer prochainement une monnaie électronique pour permettre la modernisation du système national de paiement. Désormais, celui-ci sera dématérialisé via les TIC, avec comme effet induit, la fluidité dans les opérations financières au Djibouti.

Selon les autorités de la BCD, l’émission de cette monnaie électronique se fera en partenariat avec Djibouti Telecom, l’unique opérateur de téléphonie mobile dans le pays qui sera chargé de mettre sur pied un service financier (mobile money).

« Avec l’adoption du concept de monnaie électronique au niveau des services financiers numériques, la République de Djibouti va pouvoir enfin profiter des avantages de l’innovation technologique », explique à cet effet Ahmed Osman Ali, le gouverneur de la BCD. De manière plus concrète, avec la mise sur pied de cette monnaie électronique, Djibouti pourra digitaliser son système de paiement avec l’introduction du mobile banking, mobile money, e-banking, virement et chèque électronique, chambre de compensation virtuelle et autre.

Colisdays, un site web d’envoi de colis entre particuliers voyageant de la France vers l’Afrique

(TIC Mag) – Mactar Sylla (à ne pas confondre avec l’autre professionnel de la télévision) est jeune sénégalais vivant à Paris. Champion du monde de scrabble francophone en 2007 et 2016, il est actuellement le Cofondateur du site www.colisdays.com. D’après ses explications, Colisdays est une plateforme communautaire gratuite qui met en relation des expéditeurs avec des voyageurs profitant d’un déplacement déjà prévu pour transporter des colis ou documents.

Comment est née l’idée ? Les membres fondateurs vivant en France et originaires du Sénégal ressentaient le besoin d’envoyer en urgence des biens et colis en Afrique. Seulement, ils étaient constamment confrontés aux limites des services postaux classiques. « Les prix pratiqués pour des envois en Afrique étaient excessivement chers et ensuite les délais de livraison ne sont pas toujours raisonnables », explique Mactar Sylla.

Ces deux raisons ont contribué au développement de plusieurs alternatives aux services postaux classiques notamment celle des « GP », nom issu des initiales de « gratuité partielle », un service rendu par des factrices clandestines sénégalaises qui profitent de conditions avantageuses de voyage pour vendre leurs kilos en trop en transportant des colis.

« Fort de ce constat, nous avons décidé de réunir au sein d’une plateforme des voyageurs souhaitant monnayer leurs services et des expéditeurs souhaitant expressément envoyer un colis. Notre mission est donc de permettre à chaque particulier à travers Colisdays de trouver le meilleur voyageur disponible en fonction de son besoin », explique les cofondateurs.

D’après eux, ce système gagnant-gagnant favorise un nouveau mode d’envoi et de suivi des colis. « Colisdays.com se positionne donc en tiers de confiance et facilite tous les échanges entre le voyageur et l’expéditeur : les voyageurs pourront créer gratuitement des annonces et les expéditeurs peuvent facilement avoir accès aux annonces des voyageurs correspondant à leurs critères de recherche.  Le voyageur et l’expéditeur sont libres de convenir du prix de la prestation », explique Mactar Sylla.

Dans les prochaines semaines, plusieurs fonctionnalités seront ajoutées pour offrir aux utilisateurs la meilleure expérience possible. Les cofondateurs rappellent que les spécialistes de l’économie de partage prétendent qu’après le transport et le logement, la logistique sera le prochain secteur touché par « l’ubérisation ». Et l’Afrique a sa partition à jouer.

Nigéria : MTN renvoie des employés pour inaptitude à son nouveau développement technologique

(TIC Mag) – Au Nigéria, on en sait un peu plus sur les motivations qui ont été à l’origine du programme de réduction du personnel de la filiale locale de l’opérateur sud-africain MTN. Selon Ajibola Opeoluwa-Calebs, le directeur des ressources humaines de MTN Nigéria qui s’exprimait le 14 juin 2017 devant le comité parlementaire en charge des télécommunications qui exigeait des explications, il a fait comprendre qu’une partie de ces ex-employés ont opté pour un départ volontaire. Cependant, une autre partie avait tout simplement été remercié du fait de leur inaptitude au nouveau développement technologique de l’entreprise.

« Nous avons eu un arrangement spécial avec certains de nos employés, en avril, qui étaient avec nous depuis un certain temps et voulaient utiliser leurs compétences ailleurs. Un total de 194 personnes a volontairement quitté la société, tandis que 65 personnes ont été remerciées à la discrétion de la direction », explique Ajibola Opeoluwa-Calebs.

Calcul fait, on comprend que 259 personnels ont opté volontairement pour le programme de départ volontaire ou ont été remerciés, tandis que 109 autres ont simplement été congédiés. Au total, le programme de réduction du personnel a déjà obtenu le départ de 368 employés de l’entreprise.

Cependant, selon MTN Nigéria, ces départs ouvriront la voie à une nouvelle série de recrutement d’un total de 240 nouveaux employés dans les effectifs de l’entreprise. Ce qui représente néanmoins 128 postes en moins comparés aux 368 postes libérés. D’après les responsables de MTN Nigéria, la première série de recrutement du nouveau personnel portera sur 150 postes.

Avec Open-Connect, MainOne veut devenir le plus important centre d’interconnexion d’Afrique de l’Ouest

(TIC Mag) – Le géant de la connectivité MainOne a confirmé à LAGOS au Nigeria ce 19 juin 2017 son ambition de devenir le plus important centre d’interconnexion en Afrique de l’Ouest. Le groupe a en effet annoncé le lancement de son nouveau service destiné aux opérateurs, aux entreprises et aux FAI, baptisé « Open-Connect ». Un service qui ambitionne d’offrir le meilleur service d’interconnexion au Nigeria, en permettant aux clients de contourner le réseau Internet public pour se connecter directement aux partenaires, clouds et fournisseurs de SaaS via des connexions directes sécurisées, fiables et flexible.

Selon un communiqué de MainOne publié à cet effet, Open-Connect est un service qui facilite et améliore l’interconnexion, la collaboration et l’appairage au sein du centre de données MDXi Lekki et l’interconnexion Internet. « Le produit permettra la création d’un environnement dans lequel les clients colocalisés pourront se connecter à plusieurs réseaux, nuages et fournisseurs de contenu tout en réduisant considérablement le coût des liaisons à divers fournisseurs ; il offre en outre des prix compétitifs dans un environnement à libre accès sans opérateur », indique Main One.

Notons au passage que le centre de données de MainOne, qui accueille le plus important centre d’interconnexion Internet (IXPN) d’Afrique de l’Ouest, est le seul centre de niveau III africain qui bénéficie des certifications PCI DSS, ISO 27001 et ISO 9001. Et pour un fonctionnement optimal, MainOne fait savoir que le centre de données MDXi, principal fournisseur neutre de centralisation des données d’Afrique de l’Ouest, est directement relié à son câble sous-marin d’une capacité de 1,92 TBPS.