Accueil Blog Page 219

Orange l’a compris. Telcos, envisagez des licences bancaires !

(TIC Mag) – Il y a trois ans, je publiais une tribune dans le magazine Reseau Telecom Network, édition N°71 de mai 2014, invitant les opérateurs de téléphonie mobile exerçant en Afrique à envisager l’acquisition des licences bancaires. Dans deux semaines environ, le groupe Orange va lancer les services d’Orange Bank.

En octobre 2016, Orange a en effet acquis 65% du capital de Groupama Banque en Francese diversifiant ainsi dans la banque en ligne en transformant Groupama Banque en Orange Bank. Une banque qui sera 100% mobile et presque 100% gratuite, car des frais de tenue de compte de cinq euros par mois seront facturés uniquement si le client réalise moins de trois retraits ou paiements (par carte ou par mobile) par mois, afin d’éviter les coûts de comptes inactifs. Tous les services bancaires seront proposés. Et à moyen terme, ses abonnés pourront bénéficier des services comme le crédit à la consommation, l’assurance et les prêts immobiliers.

D’après le PDG d’Orange, Stéphane Richard, le groupe s’est donné trois ans pour conquérir deux millions de clients et même plus. Dans les plus de 400 millions d’euros de chiffre d’affaires que l’opérateur envisage de réaliser dans les services financiers en 2018, devinez quoi,  la moitié est attendue de l’Afrique et l’autre moitié de l’Europe (Orange Bank sera également lancée en Espagne et en Belgique, en plus de la France).

Même si Bruno Metlling, le PDG du holding du groupe pour l’Afrique et le Moyen Orient, indique que l’objectif d’Orange à court terme n’est pas de faire pareil en lançant une banque en Afrique, on voit bien que dans la stratégie globale de l’opérateur, la moitié du chiffre d’affaires d’Orange Bank est attendue de l’Afrique.

La suspension comme catalyseur ?

L’interdiction des transferts internationaux d’argent de la France vers Afrique de l’Ouest à travers son service Orange Money dans lequel l’opérateur excelle sur le continent va sans doute renforcer la volonté du groupe d’avoir rapidement (rachat probablement) une banque en Afrique. Car la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest qui a sommé le groupe Orange de suspendre ces transferts internationaux il y a quelques mois lui a rappelé que les transferts internationaux d’argent sont réservés uniquement aux banques et non aux établissements émetteurs de monnaie électroniques comme Orange. Les enjeux étant énormes, Orange n’envisage pas de lâcher le morceau.

En plus, en vue de renforcer sa filiale Orange Business Services et dans l’objectif de proposer des offres compétitives à ses clients, le groupe compte racheter 67% du capital de Business & Decision, un spécialiste de la data, du digital, de la Business Intelligence et de la gestion de la relation client.

Pourquoi ? Je pense qu’un élément peut nous permettre de comprendre. Avec Orange Bank, le groupe Orange va forcément offrir à ses abonnés des offres combinant services bancaires et services mobiles. L’acquisition de Business & Decision permettra au groupe non seulement de renforcer ses compétences dans l’analyse de données des habitudes de consommation de ses abonnés, mais également lui permettra de s’ouvrir davantage au monde et en Afrique en particulier. Le groupe Orange se donne ainsi progressivement les moyens pour répondre efficacement aux besoins des utilisateurs et confirmer sa présence au niveau mondial.

Les autres telcos opérant en Afrique dans le segment d’Orange gagneraient à suivre le pas. Pour ne pas être surpris dans quelques années. Si ce n’est déjà le cas. Je vous propose à nouveau ma tribune écrite en mai 2014 et publiée dans RTN N°71. Dans le cadre de Perspectives. (Voir plus bas)

Par Beaugas Orain DJOYUM


Telcos, envisagez des licences bancaires !

Le Kenya est un pays important en Afrique en matière des TIC et des télécoms. L’évolution de ces secteurs et notamment la veille technologique dans ce pays devrait intéresser plusieurs entreprises africaines spécialisées dans ces secteurs. Le m-Pesa, le service de paiement mobile de Safaricom (filiale kényane du Britannique Vodafone), ayant franchi la barre de 17 millions d’utilisateurs en avril 2013 n’a-t-il pas inspiré des dizaines d’opérateurs mobiles en Afrique dans le paiement mobile ? Ce service n’a-t-il pas débarqué en Europe pour la première fois en mars 2013 via la Roumanie par le biais de Vodafone ? En sept ans d’existence, le m-Pesa n’a-t-il pas atteint 93 273 000 000 de shillings kényans de dépôts et 84 882 000 000 de shillings kényans de transferts ?

Equity  banque-off-shore-300x267

C’est pourquoi il importe de s’appesantir quelque peu sur l’annonce faite en avril 2014 par Equity Bank, la première banque kényane en termes de dépôts, de solliciter une licence d’opérateur mobile. Plus particulièrement d’Opérateur mobile virtuel (MVNO). Objectif déclaré de la banque, se lancer dans le paiement mobile contrôlé par Safaricom. « Dans un avenir pas trop lointain, nous lancerons une entreprise de télécommunications. Ce sera une belle affaire », prévenait le DG de la banque, James Mwangi, il y a quelques semaines, expliquant que les futurs services de mobile banking d’Equity Bank s’appuieront sur une base de clientèle existante (2,9 millions de personnes) utilisant déjà le service de transfert d’argent via téléphone portable. Plus encore, Equity Bank serait intéressé par le rachat de yuMobile.

La décision d’accorder la licence mobile à la banque revient donc au régulateur CCK qui devrait bientôt se prononcer. Une annonce majeure, car la concurrence dans le paiement mobile au Kenya s’annonce donc plus rude. Elle l’est déjà. Equity Bank s’est lancé dans le paiement électronique grand public via BebaPay, une carte de paiement qui facilite le paiement des trajets en bus au Kenya.

Pour cela, il a noué un partenariat avec le géant américain Google, avec qui il offre ce service depuis avril 2013. BebaPay est également disponible sous Android, ce qui fait que les utilisateurs de smartphones peuvent aussi utiliser leurs terminaux mobiles pour effectuer des paiements à travers la technologie NFC. Google affirme d’ailleurs que dans l’avenir, Equity Bank va développer plus largement BebaPay, pour le paiement des services autres que le transport. C’est donc un concurrent de poids qui s’annonce pour Safaricom. Car Safaricom a également un service similaire, Lipa Na MPESA, qui permet aux commerçants de divers secteurs de recevoir des paiements de biens et de services par l’intermédiaire du m-Pesa.

Offrir des cartes bancaires

L’expérience d’Equity Bank pourrait donc inspirer d’autres banques, qui, au lieu de nouer des partenariats avec les opérateurs mobiles comme d’habitude, pourront simplement choisir de devenir elles-mêmes opérateur mobile afin de mieux proposer les services de paiement mobile taillés sur mesure. Il s’agira pour elles de reconquérir un terrain qu’elles ont désespérément perdu face à la percée du mobile et à l’ingéniosité des opérateurs télécoms.

Comment les opérateurs pourront-ils faire face à cette percée des banquiers dans le mobile paiement ? A mon avis, en sollicitant des agréments pour offrir les services bancaires, tout comme les banquiers sollicitent des licences mobiles. Les grands groupes de télécommunications comme MTN, Airtel ou encore Safaricom devraient envisager cette option. Ce ne serait pas d’ailleurs une nouveauté, car au Canada, Rogers Communications, le leader de la téléphonie mobile en termes d’abonnés (près de 9,5 millions d’abonnés fin 2013) a obtenu en septembre 2013 le go ahead de l’OSFI, le régulateur bancaire, pour offrir à partir de cette année 2014 des cartes de crédit. Une licence bancaire accordée après deux ans de négociation.

Pour sa phase pilote, Rogers compte offrir des cartes de crédit en plastique à ses abonnés triés sur le volet avant la vulgarisation du produit au large public. Imaginez combien d’abonnés pourraient souscrire s’ils recevaient chacun un SMS de Rogers indiquant : « Vous avez été présélectionné pour obtenir une carte de crédit Rogers. Répondez OUI à ce numéro et votre carte vous sera envoyée » !

La monétique prend progressivement son envol en Afrique et les telcos peuvent tirer leur épingle du jeu. Au football, certains experts disent que la meilleure défense, c’est l’attaque. Les opérateurs télécoms peuvent donc dès lors prospecter dans le domaine bancaire. Pour assurer leurs acquis : le paiement mobile.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Accusations non fondées contre de hauts responsables de Vodafone Cameroon: le malentendu désormais fixé

(Vodafone Cameroun) –  Douala, 18 juin 2017 – Nous avons noté ces dernières 48 heures des rumeurs persistantes sur les réseaux sociaux relatives à un avis de recherche lancé contre de hauts responsables de Vodafone Cameroon. L’avis de recherche contre Mr. Antoine PAMBORO, Mr. Wilfried SAMA et Mr. Lars STORK, respectivement Directeur Général, Directeur Financier, Chief Officer de Vodafone-Afrimax portait entre autres sur des accusations non fondées de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme.

Nous avons reçu une copie de l’annulation de l’avis de recherche signé par le commandant de Brigade de la Gendarmerie de Terre de Bonanjo. La signature de ce document annule l’avis de recherche et écarte définitivement tout soupçon qui aurait pu planer sur ces hauts responsables de Vodafone et par ricochet sur l’éthique et la transparence des activités de Vodafone au Cameroun.

Ces accusations demeurent cependant très graves et portent sans aucun doute atteinte à l’image de cette compagnie qui en quelques mois seulement a su se positionner sur l’échiquier des opérateurs de télécommunications et fournisseurs d’accès internet haut-débit.

Aucune communication officielle n’a encore filtré venant de Vodafone Cameroon, ce qui laisse croire qu’un ensemble d’actions est en préparation pour gérer au mieux cette malheureuse situation basée sur des allégations non fondées avec pour seul but de porter atteinte à l’image de cette entreprise après son entrée mémorable sur le marché des télécommunications du Cameroun.

Récompense : Voici les lauréats de la PKFokam Awards for Science & Technology 2017… 10 millions de F.CFa pour chacun

(TIC Mag) – L’institut supérieur de formation PKFokam Institute of Excellence a dévoilé le 15 juin 2017 à son campus d’Emana à Yaoundé les lauréats de son concours PKFokam Awards for Science & Technology 2017. La remise des prix a été effectuée par le ministre de l’Enseignement supérieur, Jaques Fame Ndongo, qui a présidé la cérémonie fort courue ayant rassemblé plusieurs ministres, universitaires, étudiants et chercheurs africains.

La PKFokam Awards for Science & Technology est constituée de deux catégories : La première, la catégorie Meilleure recherche appliquée et innovation technologique qui récompense les solutions innovantes avec application immédiate qui auront un impact direct sur la vie des populations. Aucune limite d’âge n’était posée dans cette catégorie. Le lauréat bénéficie d’un montant de 10 millions F.CFA avec financement de son business plan. Tandis que le second prix gagne deux millions de F.CFA et bénéficie également du financement de son business plan.

L’heureux lauréat de cette catégorie est le Dr. Mahbou Somo Toukam Gabriel représentant de l’équipe de recherche du projet Igname. Un projet consistant à conserver plus longtemps les tubercules de l’igname jaune sucré confronté au phénomène de durcissement post-récolte et qui cause de grandes pertes aux producteurs. Le second prix de cette catégorie est attribué à Ngatchou Alban avec son projet de Système d’inspection et de tri des défauts qualités sur les grains alimentaires par vision industrielle. Un projet qui vise à améliorer la qualité du conditionnement des produits alimentaires ou des semences par le respect des normes internationales.

La deuxième, la catégorie Meilleur projet d’entreprise réalisable primant l’esprit d’initiative des jeunes africains qui se sont lancés dans la création d’entreprise. Cette catégorie s’adressait à toute personne âgée de 40 ans au plus à la date du concours et ayant monté un business plan. Comme pour la première catégorie, le lauréat bénéficie d’un montant de 10 millions F.CFA avec financement de son business plan et le vice-lauréat reçoit deux millions de F.CFA en plus du financement de son business plan.

Des engrais et pesticides bio…

Ici, c’est le projet Global Biotek qui a retenu l’attention du jury international composé d’enseignants, chercheurs et capitaines d’industrie de différentes nationalités africaines. Ce projet, porté par l’ingénieur microbiologiste de nationalité togolaise Amoussou Gaffan Ayewode, consiste à produire et commercialiser auprès des agriculteurs (qui utilisent abusivement des pesticides et engrais chimiques ayant des risques sur la croissance, la santé et l’environnement) des biopesticides à base de microorganismes présents dans la nature en particulier de Trichoderma, un mycoparasite qui s’attaque aux maladies telles que le fusarium, le pythium, le rhizotonia, le botrytis… Des maladies qui détruisent les racines et les parties aériennes des cultures.

Le vice-lauréat de cette catégorie qui reçoit deux millions de F.CFA en plus du financement de son business plan est le Camerounais Olivier Miantsia Fokam qui ambitionne de créer un rucher de 1 000 ruches dans les monts Manengouba et ses environs dans le département du Moungo dans la région du Littoral. Ceci afin de produire une quantité suffisante de miel pour les populations camerounaises. Selon ses prévisions, seulement avec 500 ruches, il pourra déjà produire 13 500 litres de miel par an. Le litre du miel étant estimé à 3 000 F.Cfa, il s’attend à 40 500 000 F.Cfa par an.

Par ailleurs, une troisième catégorie a été ajoutée. Un prix spécial du jury récompensant la meilleure trouvaille technologique qui aide les communautés. Le prix est baptisé le Community Promotion Excellence Awards et chacun peut nominer un projet ou une invention. La catégorie ne fait pas donc pas l’objet d’une compétition. Ce prix a été remis au Camerounais M. Jean Nke, expert mécanicien, concepteur de plusieurs machines et vivant dans la localité d’Obala dans la région du Centre au Cameroun. Ce dernier est primé parce qu’il a développé une machine aidant à la transformation du cacao.  Il gagne un prix et une récompense de trois millions de francs Cfa. (Voir les détails de tous les projets des lauréats au bas de l’article)

Rattraper le retard de l’Afrique

Les initiateurs du projet sont partis des constats selon lesquels l’Afrique reste en marge du savoir et de la technologie (seulement cinq universités dans le classement des 500 meilleures universités mondiales selon le classement de Shanghai) ; le continent est celui qui produit le moins de travaux de recherche et qui consacre des dépenses les plus insignifiantes pour la recherche et le développement et enfin le constat selon lequel le nombre de brevets déposés par les Africains reste insignifiant. Car l’Ompi indique que 15 pays se taillent à eux seuls 92,2% des demandes de brevets déposés en 2009. Le reste des pays, y compris l’Afrique entière, se contente des 7,9% restants.

Il faut transformer notre système éducatif en système productif… C’est quoi transformer notre système éducatif en système productif ? Il faut une éducation du savoir, du savoir faire et du savoir être citoyen… Il faudra tout de suite abandonner l’éducation héritée de la colonisation pour adopter pour adopter l’éducation moderne. Dr Paul K. Fokam

D’où, « l’urgence de l’action » pour repenser totalement le système éducatif africain et sa vision du transfert de technologie. Telle est l’interpellation du Dr Paul K. Fokam, fondateur de la PKFokam Institute of Excellence. Pour lui, il est temps que l’Afrique, riche en ressources naturelles et en démographie, redéfinisse elle-même sa carte du monde pour être un champion mondial non pas seulement en science et technologie, mais dans de nombreux domaines.

« Il faut transformer notre système éducatif en système productif… C’est quoi transformer notre système éducatif en système productif ? Il faut une éducation du savoir, du savoir faire et du savoir être citoyen… Il faudra tout de suite abandonner l’éducation héritée de la colonisation pour adopter pour adopter l’éducation moderne. Il faudra donc adopter le questionnement depuis l’age de sept ans. Il faut augmenter le budget de la recherche…Il faut casser le cloisonnement entre l’entreprise et l’éducation... », propose celui qui est également le fondateur du groupe bancaire Afriland First Bank.

C’est aussi le sens de ces PKFokam Awards for Science and Technology. En tant que capitaine d’industrie, enseignant et chercheur, le Dr Paul K. Fokam se dit soucieux d’accompagner les pouvoirs publics des pays africains dans la promotion du savoir et du savoir-faire. Et c’est dans cette optique qu’il s’engage à soutenir la jeunesse pour qu’elle continue de croire en l’avenir et pour qu’elle refuse de s’adonner au désespoir, à la résignation, au pessimisme.

Par TIC Mag


Mémo des lauréats de la PKFokam Awards for Science & Technology 2017

Catégorie : Meilleure recherche appliquée et innovation technologique.

Le premier prix est remporté par l’Equipe de recherche du projet Igname

Sénégal : GFM, Origine S.A et Sirius Telecom obtiennent des licences MVNO

 

(TIC Mag) – Au Sénégal, on connait désormais l’identité des trois opérateurs de téléphonie mobile virtuelle retenus par l’Autorité de régulation des Télécommunications et des Postes (Artp) en vue de l’obtention des licences MNVO. Sur les 23 candidatures initiales, le Groupe Futurs Medias (Gfm) arrive en tête (400 millions de Francs Cfa) suivi de Origine Sa de El hadj Ndiaye (300 millions) et Sirius Télécomm de Mbackiou Faye (300 millions).

Notons que le MVNO est réservé à des opérateurs qui ne disposent pas de leur propre réseau radio et qui utilisent l’un des opérateurs de réseau ouvert au public qui met à sa disposition des minutes de communications en gros pour lui permettre d’offrir ensuite des services de communication mobiles à ses abonnés.

De manière concrète donc, GFM, Origine S.A et Sirius Telecom devront se faire héberger par les réseaux de Orange, Expresso et Tigo durant au moins trois ans.

Minette Libom Li Likeng à Philémon Zo’o Zame : « Un bon régulateur est un acteur fort »

(TIC Mag) – Le nouveau DG de l’Agence de régulation des télécommunications (ART), Philémon Zo’o Zame (Photo), a été installé ce 14 juin 2017 à Yaoundé par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. TIC Mag vous propose les différentes recommandations formulées à l’endroit du nouveau promu à qui il a été demandé plus de fermeté et les remerciements adressés au DG sortant.

De prime abord, la ministre a indiqué au nouveau promu nommé le 08 juin dernier par le président de la République les orientations du chef de l’État en matière de régulation. En effet, le Chef de l’Etat, s’adressant à la jeunesse camerounaise le 10 février 2016 appelait à un engagement collectif pour gagner le pari d’une transition numérique réussie et insistait sur la place de la régulation.

« Le gouvernement devra poursuivre avec méthode et efficacité la mise en place d’une infrastructure adéquate ; mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune », avait déclaré Paul Biya. « Cet appel du Président de la République à l’adoption d’une bonne régulation interpelle fortement le régulateur de l’Etat, dont l’engagement dans ce domaine doit être sans faille », a indiqué la ministre au nouveau DG.

Aussi, a rappelé la ministre, le régulateur est l’acteur central pour un développement réussi de l’économie numérique tel que souhaité par le président de la République. Ainsi, un bon régulateur a pour mission de promouvoir une saine concurrence entre tous les opérateurs des réseaux, en vue de garantir la meilleure qualité de service possible à l’utilisateur final dont il assure la protection, grâce à l’application sans état d’âme de la réglementation en vigueur, ajoute la ministre.

Un bon régulateur est un acteur fort

Que faire pour être un bon régulateur ? Minette Libom Li Likeng répond en donnant quelques conseils : « Un bon régulateur est un acteur fort, garantissant l’égalité de traitement et l’équité envers tous les opérateurs des réseaux, ainsi que les droits des utilisateurs finaux qui s’avèrent être le maillon faible de la chaîne. »

…Apporter une solution aux usagers qui semblent être abandonnés par les régulateurs sensés les protéger et laissés à la merci des opérateurs qui n’ont pour seul souci que leur rentabilité…Minette Libom Li Likeng

Et la ministre d’aller plus loin en matière de protection des consommateurs. « Afin d’apporter une solution aux usagers qui semblent être abandonnés par les régulateurs sensés les protéger et laissés à la merci des opérateurs qui n’ont pour seul souci que leur rentabilité, les mesures ci-après  sont prescrites : l’aide au consommateur à faire des choix de service en toute connaissance de cause ; la prise en compte des réclamations des opérateurs et une bonne connaissance de l’état du marché ; le maintien ou l’amélioration de la qualité en présence ou en absence de concurrence ; l’aide aux opérateurs à assurer une saine concurrence et garantir le bon fonctionnement des réseaux interconnectés », énumère la ministre.

Également pour réussir sa mission, la ministre recommande l’application des bonnes pratiques de régulation définies par l’Union internationale des télécommunications. Il devra donc assurer et garantir la disponibilité des ressources et des services dans le domaine des télécommunications ; accompagner l’ouverture à la concurrence du secteur des Télécommunications et réguler les marchés correspondants ; assurer et garantir une bonne qualité de service et enfin assurer et garantir l’innovation et le développement du marché dans le domaine des Télécommunications, en étroite ligne avec la vision du Gouvernement.

Au directeur général sortant, Jean Louis Beh Mengue, la ministre a exprimé les remerciements du gouvernement sur le travail accompli. « Je voudrais exprimer au directeur général sortant, Monsieur Jean Louis Beh Mengue, la gratitude du gouvernement pour le travail accompli pendant 18 ans au sein de l’ART, tout en lui souhaitant bon vent dans ses futures missions. Le gouvernement vous sait surtout gré de votre action qui a permis de mettre en place les bases de la régulation dans le secteur des Télécommunications au Cameroun », a déclaré la ministre à l’endroit du DG sortant.

C’est ainsi que la page Jean Louis Beh Mengue se ferme à l’ART et que s’ouvre celle de Philémon Zo’o Zame, dont le portrait a également été dressé par la ministre (lire son portrait ici).

Écrit par TIC Mag

 

Côte d’Ivoire : VIPNET va installer les équipements en vue de la portabilité des numéros

(TIC Mag) – En Côte d’Ivoire, les autorités ont décidé d’accélérer le processus de mise en place de la portabilité dans la téléphonie mobile après trois années de quasi-stagnation. A cet effet, l’Agence de régulation des Télécommunications de Côte d’Ivoire a annoncé ce mois de juin 2017 la désignation d’une entreprise qui sera chargée de « l’établissement et de l’exploitation d’une base de portabilité centralisée dans le pays ».

Il s’agit du fournisseur d’accès Internet local VIPNET qui a obtenu ce marché d’un montant de 326,6 millions de F Cfa. C’est donc lui qui réalisera ces travaux qui permettront à terme aux abonnés de la téléphonie mobile de pouvoir changer d’opérateur tout en conservant leurs numéros de téléphone. Selon les prévisions du régulateur, la portabilité des numéros devrait être effective dans le pays avant la fin de l’année 2017.

Egypte : Le gouvernement bloque 62 sites web d’informations

(TIC Mag) – L’Egypte fait à nouveau l’objet de vives critiques sur la toile en raison de la censure d’Internet. Selon un constat dressé par l’Agence France Presse, le pays a à nouveaux bloqué des sites Internet depuis la fin du mois de mai 2017. 62 sites selon l’Association égyptienne pour la liberté de pensée et d’expression. Une soixantaine au total. Une suspension largement dénoncée par les organisations de défense des droits de l’Homme, de la liberté de la presse ainsi que les professionnels des médias.

D’après l’ONG, c’est au total, dix sites d’informations égyptiens qui sont concernés, ainsi que « plusieurs sites offrant un service VPN » (réseau privé virtuel), qui permet de contourner la censure. L’ONG précise également que certains sites ont été temporairement débloqués, avant d’être bloqués à nouveau. Parmi les nouveaux sites concernés, figurent Al-Badil et Al-Bedaya, connu lui aussi pour ses positions critiques vis-à-vis du gouvernement.

Cette nouvelle censure fait suite à celle du 24 mai 2017 où une vingtaine de sites Internet, notamment ceux de médias qataris comme la chaîne Al-Jazeera, le site indépendant égyptien Mada Masr connu pour sa liberté de ton, ou encore Huffpost Arabi, le site en arabe du média américain The Huffington Post avaient été suspendus. Pour l’instant, les autorités égyptiennes n’ont fourni aucune explication sur cette coupure.

TIC et Transport : 20 millions d’Africains bénéficiaires des investissements de la BAD

 

(TIC Mag) – Au cours des prochaines années, c’est environ 20 millions d’Africains qui devraient bénéficier des retombés des projets Transport  et TIC de la Banque Africaine de Développement. C’est la principale conclusion à laquelle est parvenu le rapport annuel du département Infrastructures, villes et développement durable de la BAD publié le 9 juin 2017. Selon ce rapport, le total des prêts et des dons accordés par la BAD en 2016 se chiffre à 1,6 milliards de dollars. Une somme dont a bénéficié 15 pays, principalement pour le financement des projets liés au développement des infrastructures routières ainsi qu’aux Technologies de l’information et de la communication.

« Le transport et les TIC jouent un rôle substantiel dans la poursuite des cinq priorités opérationnelles de la Banque, notamment dans l’appui à l’industrialisation, à l’intégration régionale, à la modernisation de l’agriculture, et plus globalement, à l’amélioration des conditions de vie des populations », explique Amadou Oumarou, directeur du département Infrastructure, villes et développement durable à la BAD, cité par Apa News.

Amadou Oumarou ajoute ensuite qu’en dehors de ces nouveaux chantiers, la BAD est déjà engagée dans d’autres chantiers dans le domaine des Transports et des TIC, notamment 118 projets, répartis dans 47 pays, pour un montant global de 11,8 milliards de dollars.

Parmi les projets phares, celui de la dorsale Transsaharienne qui interconnectera les réseaux de fibre optique du Tchad et du Niger avec ceux de leurs voisins, renforçant l’accès à l’internet dans des zones particulièrement enclavées.

Du rôle vital de l’industrie des télécommunications comme levier de la transformation numérique  

Le secteur des télécommunications est bien conscient que la transformation numérique changera pour de bon la façon dont nous interagissons avec nos clients. Cependant, il existe encore un grand scepticisme quant à l’impact réel et à la rapidité de la transformation numérique sur les entreprises déjà bien établies.

Le secteur des télécommunications est un exemple parfait de cette tendance dans la mesure où il joue un rôle essentiel dans le soutien de la transformation numérique à travers les secteurs, mais il peut également débloquer une valeur significative grâce à sa propre transformation numérique.

Les véritables entreprises de télécommunications numériques pourront développer de nouvelles façons de travailler à l’aide d’une nouvelle architecture informatique qui relie parfaitement les technologies frontale et dorsale. Cela signifie un niveau plus élevé d’assurance commerciale en protégeant les revenus et en empêchant la fraude.

L’un des obstacles à la transformation numérique est que de nombreux dirigeants estiment encore que les modèles commerciaux créés par des entreprises de rupture comme Uber ne sont pas réalistes pour leurs opérations spécifiques. D’autres hésitent à lancer des programmes sans les compétences, le soutien financier, le modèle d’investissement, la patience et la culture pour réussir.

L’Initiative de Transformation Numérique du Forum Economique Mondial (FEM) a analysé l’impact des technologies numériques sur l’industrie et la société. Dans son dernier rapport sur les télécommunications, le FEM a identifié quatre grands thèmes relatifs au numérique et  ayant le potentiel de débloquer 2 000 milliards de dollars en nouvelles opportunités de revenus pour l’industrie et la société :

  • Réseaux du futur – concerne la virtualisation et sa promesse de changer fondamentalement la façon dont les réseaux sont construits et fonctionnent.
  • Au-delà du réseau – se concentre sur la façon dont les technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), la réalité virtuelle (VR) et les modèles ré-imaginés de communication numérique peuvent étendre les flux de revenus au-delà de la connectivité.
  • Redéfinir l’engagement des clients – met en évidence la façon dont les entreprises qui encouragent les consommateurs à vivre des expériences numériques de grande qualité finiront par gagner leur fidélité.
  • Combler le fossé de l’innovation – cela concerne la demande d’innovation rapide et ses exigences pour de nouveaux modèles et stratégies d’innovation pour une main-d’œuvre numérique.

De 2016 à 2025, les gains dans le secteur des télécommunications devraient dépasser        1 200 milliards de dollars de bénéfices d’exploitation cumulés. De même, la valeur pour la société devrait dépasser 800 milliards de dollars – dont la majorité proviendrait de la connexion de milliards de personnes qui ne sont toujours pas connectées à Internet.

Il est important de souligner ici que, bien que la transformation numérique soit différente pour chaque entreprise, nous devons comprendre comment l’intégration de la technologie numérique dans une entreprise entraîne des changements dans la façon de gérer son activité et d’apporter de la valeur à ses clients. Au-delà de cela, c’est un changement culturel qui nécessite d’expérimenter régulièrement et de ne pas avoir peur de l’échec.

Les entreprises de télécommunications sont confrontées à un paysage économique et concurrentiel en évolution rapide, grâce à des bouleversements numériques internes et externes. Le rôle que les opérateurs ont joué dans l’accélération des modèles d’affaires et de services numériques ne s’est pas traduit par une nouvelle valeur, leur part de marché étant passée de 58 % en 2010 à 47 % en 2015 et devrait chuter à 45 % en 2018. La pression sur les revenus traditionnels signifie qu’il est de plus en plus important pour les opérateurs de prendre en compte les nouveaux modèles commerciaux numériques afin de s’assurer qu’ils participent à la valeur de la transformation numérique.

Pour les organisations plus grandes et établies, la transformation numérique est une entreprise colossale, mais qui, lorsqu’elle est menée correctement, apporte des activités  plus en phase avec les demandes des clients et ces organisations seront plus résilientes dans un avenir numérique en constante évolution. Voici quatre impératifs pour le secteur et les décideurs politiques :

  • Une transformation des réseaux sera nécessaire pour permettre de nouveaux modèles commerciaux au-delà du réseau et pour répondre aux attentes des clients.
  • Les nouveaux modèles d’affaires adoptant les technologies émergentes nécessiteront une forte collaboration avec les industries verticales et les plates-formes Internet.
  • Opérer à l’ère du numérique nécessite un changement de culture d’entreprise ainsi que de nouvelles structures organisationnelles.
  • La transformation numérique nécessitera un ajustement des modèles existants de politique et de réglementation.

La prochaine décennie de la transformation numérique sera considérablement différente. Les entreprises de télécommunications devront être bien préparées pour tirer profit de la transformation radicale qui intervient dans la vie des consommateurs, au sein des entreprises et dans l’ensemble de l’économie.

Par Shiletsi Makhofane, Responsable Relations avec les gouvernements et le secteur, Ericsson Afrique subsaharienne

Babissakana : « Les délégués ont acquis les meilleures normes et technologies de management de projet »

(TIC Mag) – CEO du cabinet Prescriptor, l’ingénieur financier Babissakana a organisé du 24 au 26 mai 2017 au Palais des Congrès de Yaoundé la première édition de la Pan-African Project Management Conference (Conférence Panafricaine de Management de Projet). Il dresse un bilan de cet événement qui a rassemblé plus de 453 participants dont 380 délégués et 73 intervenants venant de 18 pays.

TIC Mag : Que faut-il retenir de manière globale sur les propositions ou bonnes pratiques présentées lors de la la première édition de la Pan-African Project Management Conférence (Conférence Panafricaine de Management de Projet) ?

Babissakana : Les délégués présents ont été très satisfaits, notamment des connaissances pratiques acquises sur les meilleures normes et technologies de management de projet qui sont disponibles au niveau mondial ainsi que des programmes de certification qui sont accessibles. Les processus de construction des carrières professionnelles réussies en management de projet ont été clarifiés.  Tous les supports exclusifs de la Conférence sont à la disposition de chaque délégué pour exploitation multiforme.

La Pan-African PMC étant professionnelle, les délégués sont dotés d’une documentation technique spécialisée leur permettant d’avoir une vision claire de l’industrie de management de projet et surtout de définir des plans spécifiques de développement professionnel, afin de devenir dans les prochains mois des experts avertis ou des acteurs influents de la filière en Afrique.  Les représentants des organisations sont mieux outillés pour l’adoption des méthodologies appropriées de management de projet ou la création des bureaux de management de projets dans leurs institutions.

TIC Mag : Comment la Commission de l’Union africaine peut-elle bénéficier de cette conférence dans le cadre de l’implémentation de son Agenda 2063 ?

Babissakana : Les institutions continentales ou régionales telles que la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) ou encore la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui été présentes indiquent déjà un bénéfice indirect pour la Commission de l’Union Africaine.  L’Agenda 2063 est mis en œuvre aussi bien au niveau régional que national. Ainsi, les acteurs nationaux intervenant dans les projets constituent les canaux essentiels d’implémentation de l’Agenda 2063. De plus, le Rapport Officiel de la Conférence sera publié. Il sera porté à l’attention des institutions panafricaines et largement diffusé dans l’ensemble des pays du continent. La Commission de l’Union Africaine devra nécessairement positionner le management de projet comme une filière critique pour l’implémentation réussie de l’Agenda 2063.

TIC Mag : La prochaine édition est prévue en mai 2018. Peut-on déjà avoir une idée du thème de cette édition-là ?

Babissakana : Le thème de la 2ème édition sera annoncé au deuxième semestre 2017. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous allons renforcer le contenu professionnel et pratique de la Pan-African PMC et concentrer le transfert et l’acquisition technologiques sur un des problèmes les plus critiques pour accroître substantiellement le taux de succès des projets en Afrique.

Propos recueillis par TIC Mag

Quelques chiffres sur l’événement

  • 380 délégués
  • 21 Experts internationaux ont présenté personnellement des communications, des modérations et facilitations ;
  • 15 séances plénières, trois allocutions liminaires, deux témoignages, deux discours d’ouverture et de clôture, une exposition commerciale de trois jours;
  • 11 Exposants ;
  • 12 Partenaires médias ;
  • 10 Partenaires institutionnels ;
  • 12 Partenaires Officiels et Sponsors ;
  • 2 Partenaires Technologiques ;
  • 5 Traducteurs / Interprètes ;

Cameroun : Les deux derniers projets qui tenaient à cœur Jean-Louis Beh Mengue avant son éviction de l’ART

(TIC Mag) – Jean-Louis Beh Mengue, alors directeur général de l’Agence de régulation de télécommunications, a effectué dans la matinée du 08 juin 2017 une visite sur le terrain à Yaoundé dans l’optique de visiter les sites fixes et mobiles de contrôle de fréquences installés dans la capitale.

Il était sans doute loin de s’imaginer que quelques heures plus tard, au journal de 17h du poste national de la CRTV, le président de la République, Paul Biya, allait le remplacer en nommant un nouveau directeur général à l’ART.  C’est ainsi que Philémon Zo’o Zame, ex-SG du ministère des Travaux publics, a été nommé pour le remplacer. Ceci après 18 années de service à la tête de l’ART.

Lors de sa visite sur le terrain, l’ex directeur général a expliqué aux journalistes que le Cameroun a souffert ces dernières années d’un manque d’équipements techniques adéquats pour le contrôle des fréquences, par rapport à l’avancée technologique des réseaux de télécommunications du pays. Ceci afin de mieux contrôler les fréquences des opérateurs de télécommunications et exiger plus de rigueur aux opérateurs pour une meilleur qualité de service.

Comme solution, l’ex DG a alors fait une annonce : « Nous avons élaboré un programme, qui, pour les trois années à venir, devrait nous coûter à peu près 15 milliards de francs Cfa. Nous avons commencé la première étape avec un marché de gré à gré avec une société allemande de l’ordre de cinq milliards de francs Cfa. Ce marché prévoit l’installation à Yaoundé d’un certain nombre de sites fixes et mobiles de contrôle de fréquences ».

Un projet qu’il ne conduira pas jusqu’au bout ! Et ce n’est pas le seul projet stoppé. Car bien avant, sous son magistère, il y a le projet de construction du nouvel immeuble de l’ART qui a été stoppé, d’après certaines sources, par la Présidence de la République. Un autre projet qui tenait vraiment à cœur l’Ex-DG.

Jean-Louis Beh Mengue a fait une déclaration à ce sujet lors de sa visite sur les sites de contrôle de fréquences. « Nous avons posé la première pierre de cet immeuble comme vous le savez le 16 décembre 2016. Nous avons payé l’avance de démarrage de ces travaux, mais nous avons reçu de hautes instructions qui nous demandaient de geler le projet en attendant des instructions ultérieures que nous attendons encore », a expliqué aux journalistes Jean-Louis Beh Mengue.

L’on se souvient que le jour de la pose de la première pierre de cet édifice (qui sera situé en face de l’hôtel Hilton à Yaoundé) par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le DG de l’ART avait alors laissé transparaître toute sa satisfaction après de nombreux rebondissements et blocages enregistrés lors du processus de passation de ce marché.

« Je vous laisse imaginer l’émotion qui est mienne de savoir qu’enfin cet immeuble est sur le point de sortir de terre. Cet événement est l’aboutissement d’un long et fastidieux processus qui a débuté en 2008 par le lancement d’un appel d’offres international ouvert le 08 janvier 2008 pour la réalisation des études architecturales. Par la suite, le 10 octobre 2011, l’appel d’offres international pour la construction de l’immeuble a été lancé », avait déclaré Jean-Louis Beh Mengue à l’assistance à qui il avait raconté les différentes péripéties pour en arriver là (Lire des extraits de son discours ici).

Encore une fois, il était loin de s’imaginer qu’un autre blocage se pointait à l’horizon. La demande de l’arrêt de ce chantier « sur de hautes instructions » était probablement un signe de son départ imminent de la tête de l’ART.

Tous ces chantiers, et bien d’autres encore plus importants, Philemon Zo’o Zame les hérite. Forcément, un autre signe qui indique que l’ensemble de ces chantiers seront repris ou relancés.

Par TIC Mag (Pour plus d’infos : [email protected])

Cameroun : qui est Philémon ZO’O ZAME, le nouveau DG de l’ART, le régulateur des TIC et Télécoms

(TIC Mag) – Le président camerounais Paul Biya a nommé ce 08 juin 2017 un nouveau directeur général à l’Agence de régulation des télécommunications. Philémon ZO’O ZAME remplace Jean-Louis Beh Mengue qui a passé 18 ans à la tête de l’ART (depuis sa création en 1999).

Le nouveau promu occupait jusqu’alors le poste de secrétaire général du ministère des Travaux publics. Poste qu’il occupe depuis octobre 2010. En 1999, il était déjà Attaché au Secrétariat général de la Présidence de la République où il a également été Responsable du secteur des Infrastructures de la Division des Affaires économiques. Ici, il a participé à l’élaboration et la conception de nombreux grands chantiers et projets du Cameroun, même si ceux du domaine des TIC et Télécommunications n’y figuraient pas.

On peut ainsi citer, sa participation à la restructuration du secteur camerounais des Transports avec à la clé la loi sur le secteur des Transports aériens ( avec la mise en place des ADC, de la CCAA, la restructuration de la CAMAIR), la loi sur le secteur des Transports maritimes et portuaires (avec la mise en place des ports autonomes et de l’Autorité portuaire suivi de la Privatisation de la CAMSHIP, la mise en concession de certaines activités portuaires), la réforme sur les activités des  Transports terrestres et notamment la réforme de la carte grise et du permis de conduire.

Dans le secteur pétrolier et minier, il a participé à l’élaboration et la révision du Code minier, à l’élaboration du Code pétrolier et à l’élaboration du code gazier. Dans le secteur routier, il a été participé à la mise en place et à la révision du Fonds Routier et à la privatisation de l’entretien routier.

Le nouveau directeur de l’ART a également œuvré dans le secteur de l’énergie. Il a notamment participé à l’élaboration des textes de mise en place de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité et de l’Agence d’électrification rurale. La réforme du secteur de l’électricité au Cameroun et le processus de privatisation de la Sonel ont également bénéficié de sa touche.  Philémon ZO’O ZAME a par ailleurs été Chef de délégation de la partie camerounaise pour les négociations en Allemagne en vue de la construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele avec les compagnies SIEMENS/DYWIDAG.

Administrateur de plusieurs sociétés

Dans le secteur de l’eau, il a participé à l’élaboration des textes sur la mise en place de la CAMWATER et sur la privatisation de la SNEC. Il n’est pas également étranger du secteur des marchés publics, car il a participé à la restructuration de la DGTC et à l’élaboration du Code des marchés publics.

Toujours étant à la Présidence de la République, il a été désigné comme administrateur de plusieurs sociétés publiques ou sociétés dans lesquelles l’Etat camerounais avait des actions. Cela a été le cas des sociétés du Groupe CAMSHIP, des compagnies pétrolières PECTEN et MOBIL, du Crédit foncier du Cameroun et de LABOGENIE.

Diplômé de l’Université de Yaoundé, Philémon ZO’O ZAME a soutenu en 1990 une thèse de Doctorat Phd en Géologie Appliquée. Il est également diplômé de l’Ecole nationale polytechnique Yaoundé en spécialité, Génie énergétique (DEA) et de l’Ecole Nationale Polytechnique d’Alger où il a obtenu son titre d’Ingénieur d’Etat des Mines.

Pas donc de très grandes expériences dans le secteur stratégique des TIC et Télécommunications. Un indicateur qui laisse envisager qu’il devra davantage s’appuyer sur les équipes présentes à l’ART pour mener à bien ses missions. Sans doute, il mettra à profit les quelques recommandations du séminaire sur le Management des sociétés publiques auquel il a participé en 2003 à Tours en France.

Né le 18 octobre 1962 à Djoum dans le département du Dja et Lobo dans la région du Sud, Philémon Zo’o Zame est marié et père de nombreux enfants. Actif au sein du RDPC, il a été président de la Commission Communale RDPC pour les élections législatives et municipales de 2002 dans l’arrondissement de Mintom.

Par B-O.D.


A noter, le 05 juin 2017, le président tchadien Idriss Deby a également nommé un nouveau DG à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste, en la personne du Dr Haggar Bachar Salim en remplacement d’Idriss Saleh Bachar (muté à la nouvelle école ENASTIC) qui y a passé près de sept années.

Tchad : Cascade de nominations dans les institutions des TIC avec le Dr Haggar Bachar Salim comme nouveau DG de l’ARCEP

(TIC Mag) – C’est un petit tourbillon qui est passé dans le secteur public des TIC au Tchad le 05 juin 2017. Le président de la République, Idriss Deby Itno, a signé une série de décrets portant nomination à des postes de responsabilité dans la quasi-totalité des institutions publiques en charge des TIC et Télécommunications.

Parmi les changements les plus notables, on note celui observé à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). C’est désormais le Dr Haggar Bachar Salim (Photo) qui occupe le poste de directeur général. Il remplace à cette fonction le Dr. Idriss Saleh Bachar qui a occupé ce poste pendant de nombreuses années. Sept ans environ. Le Dr. Haggar Bachar Salim sera assisté d’un directeur général adjoint en la personne d’Acyl Mahamat Acyl.

Le Dr Haggar Bachar Salim est diplômé de l’Université de Reims Champagne-Ardenne en France où il a soutenu en 2011 une thèse sur le thème : « Auto-organisation et routage dans les réseaux mobiles ad hoc ». Par le passé, il a dirigé  l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) du Tchad. En janvier 2014, il avait également été nommé par le président de la République vice-recteur de l’Université virtuelle.

Autre changement notable à l’ARCEP qui ne saurait passer inaperçu, le remplacement de Mme Mahamat Itno Haoua Hissein à la Direction de la Communication et de la Coopération Internationale qui sera désormais dirigée par Mme Safia Mahamat Youssouf.

C’est la loi 009 du 17 août 1998 portant sur les télécommunications qui consacre la création d’un organe chargé de réguler ledit secteur appelé l’Office Tchadien de Régulation des Télécommunications (OTRT). Le 11 février 2014 une nouvelle loi portant sur la Régulation des communications électroniques transforme l’OTRT en ARCEP. Le terme Autorité étant un arrimage de la loi nationale aux directives et règlements de la Cémac.

ENASTIC

Le Dr. Idriss Saleh Bachar, ex-DG de l’ARCEP, est quant à lui muté à la nouvelle École nationale supérieure des technologies de l’information et de la communication (ENASTIC). Une institution créée par l’ordonnance 005/PR/2015 du 2 mars 2015. Elle est placée sous la tutelle du Ministère en charge des Postes et des Nouvelles Technologies de l’information et est dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Au cours du Conseil des ministres du 23 décembre 2016, et sur proposition du ministère des Postes et des nouvelles technologies de l’information, le gouvernement tchadien avait examiné et avalisé le projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ENASTIC.

La nomination de son premier directeur général entre sans doute dans le cadre de la préparation de la rentrée académique 2017-2018 de l’institution. L’ENASTIC, en plus de sa mission de formation des ressources humaines compétentes dans le secteur des TIC, va également se consacrer à la formation des compétences avérées dans l’élaboration des politiques, des stratégies, des programmes et projets TIC dont l’Afrique en général, mais le Tchad en particulier, a besoin.

Le président de la République, probablement sur proposition du ministre en charge des TIC Mahamat Allahou Taher, a également procédé à de nombreuses autres nominations. Par contre, Adam Abderamane Anou, le DG de l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), conserve son poste.

Ecrit par TIC Mag

L’ensemble des nominations du 05 juin 2017 au Ministère en charge des TIC et dans les institutions sous tutelle

Décret N°595 /PR/PM/MPNTI/2017 : Ministère des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information

Cabinet du Ministre

Directeur de Cabinet : M. ABDEL-HADI IDRISS ALI

Conseiller Technique : M. HAROUN MAHAMAT BADAOUI

Conseiller Juridique : M. YONOUDJOUM CLEMENT
Inspection Générale

Inspecteur Général : M. MAHAMAT SALEH IBRAHIM

Inspecteur de Service : M. ALI MEDELAYE
Secrétariat Général

Secrétaire Général : M. HISSEIN BRAHIM ABDELKERIM

Secrétaire Général Adjoint : M. DJERABE NDJEKOUNDADE
Direction des Technologies de l’Information et de la Communication

Directeur : M. MAHAMAT SALEH MAHAMAT

Direction de la Poste

Directeur : M. ABDELSALAM SALEH
Direction des Ressources Humaines et du Matériel

Directeur : M. NDORDJI NAZAIRE
Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux

Directeur : M. ALI MAHAMAT ZENE ALI FADEL
Direction des Études et de la Planification des Projets

Directeur : M. HASSANE DAOUSSA HASSABALAH
Décret N°596 /PR/PM/MPNTI/2017 : Autorité de Régulation des Communications
Électroniques et des Postes (ARCEP)
Direction Générale

Directeur Général : Dr. HAGGAR BACHAR SALIM

Directeur Général Adjoint : M. ACYL MAHAMA T ACYL
Direction Des Affaires Juridiques

Directeur : M. DOMAYE NODJIGOTO

Direction du Contrôle et Inspection

Directeur : M. ALI SIDICK ADAM

Direction des Radio Communications et Normalisations

Directeur : M. BOBE POKA
Direction de Régulation Postale

Directeur : M. OUMAR BRAHlM
Direction de la Veille Technologique, des Études et Projets

Directeur : M. ADOUM DJlMET

Direction de la Communication et de la Coopération Internationale

Directrice : Mme SAFIA MAHAMAT YOUSSOUF

Direction des Ressources Humaines

Directeur : M. WAROU MAHAMAT NOUR MALLAYE

Direction des Affaires Administratives, Financières et Matériels

Directeur : M. OUMAR TOUKA
Décret N°598 /PR/PM/MPNTI/2017 : École Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC)

Direction Générale

Directeur Général : Dr. IDRISS SALEH BACHAR
Secrétariat Général

Secrétaire Général : M. MOUPENG TABAH
Direction Des Études

Directeur : Dr. ABDOULA YE CHAIBO

Direction des Affaires Administratives, Financières et du Matériel

Directeur : M. ALHADJ MAHAMAT DIALLO
Décret N°597 /PR/PM/MPNTI/2017 : Société Tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE)

Direction Générale

Directeur Général : Mme ELYSE GOLDOUM

Directeur Général Adjoint : M. MOUSSA ABDELKHADER RAMAT
Décret N°599 /PR/PM/MPNTI/2017 : Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (ADETIC)

Direction Générale

Directeur Général : M. ADAM ABDERAMANE ANOU

Directeur Général Adjoint : M. NASSOUR ALI

Direction des Études et de la Planification

Directrice : Mme HAOUA HISSENE MAHAMAT

Direction de Service universel et du suivi des travaux

Directeur : M. ROLAND KONODJ1 GUELENGAR

Direction Chargée du Nom de Domaine et des Adresses IP

Directeur : M. SEDIK ALI HAOUANE

Direction des Infrastructures et des TIC

Directeur : M. MOUSSA FADOUL

Direction Administrative, Financière et du Matériel

Directrice : Mme HALIME ALI ABBAS

Financement des startups : Rêvez d’abord, travaillez ensuite !

Ce matin nous allons aborder un sujet simple : le financement. Le saint Graal de l’entrepreneur est d’une certaine façon l’investisseur en « early stage », cette personne qui croit en vous pourtant vous avez peu – ou rien de plus que l’idée – à offrir. En Afrique francophone, le problème est encore plus récurrent.

Ceci dit, afin de trouver des capitaux pour une startup, je pense qu’il y a deux éléments utiles (entre autres). Le premier étant la vision, le second étant les Venture Capital.

Exemple concret, supposons que nous avons l’entrepreneur A et l’entrepreneur B qui souhaitent se lancer dans le commerce de « Tampicos ». Selon leur vision la probabilité et le montant global levé auprès d’investisseurs ne sera pas le même.

Un investisseur de type Capital Risque aura tendance à donner 20 dollars à l’entrepreneur A qui souhaite vendre ses Tampicos à l’échelle MONDIALE, plutôt que donner 1 dollar à l’entrepreneur B qui souhaite commercialiser des Tampicos dans sa VILLE uniquement.

Pourquoi miser plus gros et prendre plus de risque de perdre plus ? Même si l’investissement semble plus risqué chez l’entrepreneur A, les gains sont aussi plus élevés, l’impact social est potentiellement plus grand et dans le milieu de l’investissement j’ai remarqué que la perception du risque est radicalement différente de celle dans laquelle on évolue au quotidien.

Les zones inconnues sont perçues non pas comme des « no business land », mais comme des opportunités d’affaires inexplorées, tandis que les échecs courants sont compensés par les bénéfices exponentiels de quelques success stories.

Le second point, les Venture Capital.

Qu’est-ce qu’un Venture Capital? En gros (que les financiers me pardonnent la description volontairement caricaturale de la chose), il s’agit d’organisations avec pour vocation le financement de projets. Leur particularité étant un intérêt pour les projets à haut risque avec des bénéfices exponentiels à la clé. Les « VC » ont une véritable culture du financement des startups. Ceci dit, il faut bien comprendre que les VC n’interviennent pas tous au même moment de la vie d’une startup.
Certains investissent au stade de l’idée, d’autres en phase de croissance/maturation (la série A) ainsi de suite. Par ailleurs les investissements de VC sont en quelque sorte « localisés » dans certaines zones du monde, secteurs d’activités etc.

Autrement dit, un VC peut décider de n’investir que sur des startups basées à New York par exemple. Enfin, les VC ont des « tickets » minimum. En d’autres termes, il s’agit du montant ou de la tranche d’investissement que le VC est prêt à parier en moyenne sur un projet.

Par exemple, un VC dira qu’il investit entre 100 000 et 1 million de $. Au-delà de ce montant, les projets ne rentrent pas dans son portefeuille. Certains ont des centaines de millions de dollars à disposition, tandis que les plus gros ont des milliards à parier. Seule règle: la performance. Rien de plus, rien de moins.

Le problème que nous avons en Afrique avec nos startups vient de la fâcheuse tendance à viser « trop bas » en terme d’investissement. Par conséquent, les montants visés par les startups locales sont tout simplement en deçà du minimum que la plupart des gros fonds d’investissement seraient prêts à injecter.

Nous devons apprendre à penser MONDE et cesser de cloisonner la vision des marchés ou de l’entrepreneuriat au seul continent Africain. Le monde est trop vaste pour limiter la vision de votre entreprise à un seul continent. Pensez plus grand, osez ! Je suis convaincu que cette génération a quelque chose de grand à offrir au monde.

N’hésitez pas à laisser vos idées en commentaire et n’oubliez jamais, le monde appartient à ceux qui rêvent trop ;).

Rêvez d’abord, travaillez ensuite !

PS: Quelques VC connus : Serena Capital, Partech etc.

Par William Elong, CEO de Will&Brothers

Le REPTIC lance un appel à propositions pour réussir la transformation numérique du Cameroun

(TIC Mag) – Le Réseau des professionnels du secteur des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et du numérique au Cameroun, en abrégé REPTIC.CM, se prépare à soumettre aux pouvoirs publics,  au cours de ce mois de juin 2017, dix propositions pour que le Cameroun réussisse sa révolution numérique.

C’est en effet ce qu’indique un communiqué du Reptic publié le 06 juin 2017 signé de son secrétaire général, Antoine Anatole Nkolo Biyidi. 

Pour formuler ces propositions au gouvernement, le REPTIC, dans son communiqué, invite tous les professionnels des entreprises et des administrations du Cameroun de participer à la rédaction de ces propositions en envoyant leurs contributions au Reptic à l’adresse email [email protected], au plus tard le 12 juin 2017. Un forum de discussion est également ouvert sur le compte Facebook du REPTIC.CM.

Par ailleurs, dans son communiqué, le REPTIC salue l’adhésion au mois de mai 2017 du Cameroun à l’Alliance Smart Africa. Il se réjouit de ce que le Cameroun épouse désormais les principes du Manifeste Smart Africa que sont la mise des TIC au cœur du programme national de développement socio-économique ; l’amélioration de l’accès aux TIC, en particulier aux services à large bande ; la mise en priorité du secteur privé et enfin la mise à contribution des TIC pour promouvoir le développement durable.

Le REPTIC.CM est une association créée le 13 mai 2017 au terme d’une assemblée générale constitutive. Parmi les quatre objectifs du REPTIC.CM figurent la contribution à la promotion et au développement équitable, harmonieux et inclusif des TIC et de l’économie numérique au Cameroun, la constitution d’une force de proposition afin d’être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics et autres acteurs de l’écosystème du numérique, le militantisme pour la transformation numérique du Cameroun et la participation à la performance des politiques et stratégies mises en œuvre en vue de l’émergence du Cameroun et enfin la contribution pour faire du Cameroun un Pôle stratégique et un Centre d’excellence en matières des TIC et du numérique en Afrique.

Cameroun : Comment les TIC ont modernisé la CNPS et permis d’avoir le meilleur résultat net de son histoire. Plus de 43 milliards de F.Cfa en 2016

(TIC Mag) – Au regard des résultats et témoignages enregistrés à la fois auprès des usagers de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et auprès de ses dirigeants, l’on peut dire sans grand risque de se tromper que la CNPS est la parfaite illustration de ce que les TIC peuvent apporter en matière de la transformation numérique, de modernisation, de rapidité et de rentabilité d’une entreprise ou d’une institution publique.

Son directeur général, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, a en effet expliqué le 31 mai 2017 à Douala lors de la première édition du forum Assurtech comment la digitalisation et l’arrimage aux différentes mutations technologiques ont contribué à l’accélération de la modernisation des services de la CNPS et surtout ont participé à l’augmentation de la rentabilité de cette institution publique qui gère également les pensions de retraite.

Premièrement, la direction générale de la CNPS, animée par un souci d’amélioration de la qualité de service offert aux utilisateurs, a choisi de créer et d’installer des applications appropriées. Elle s’est également assurée que ces applications installées apportent les meilleures garanties de sécurité, de fiabilité, de traçabilité, de célérité et de disponibilité des données.

Le temps des applications Sapelli

Quatre premières applications ont été installées. Il s’agit de Sapelli-EnergiZer, Sapelli-Loyers, Sapelli-Compta et Sapelli-Paiement. La première application est en charge de l’instruction et de la liquidation des dossiers de prestations, de l’immatriculation des employeurs et assurés sociaux, de la gestion des comptes cotisants et employeurs, du recouvrement des cotisations, du suivi des moratoires et de la gestion du précontentieux. La seconde est chargée de la gestion des loyers des immeubles de rapport. La troisième permet le traitement en temps réel des données de la comptabilité et la quatrième est en réalité un module spécifique de paiement des pensions en cours d’intégration dans Sapelli-EnergiZer.

En plus de ces différentes applications, plusieurs autres services ont été digitalisés. C’est ainsi qu’un système intégré de gestion hospitalière (SIGHO 2) a été mis en œuvre au Centre hospitalier de la CNPS d’Essos (CHE) pour améliorer significativement la gestion de l’hôpital. D’après la CNPS, SIGHO-2 est un logiciel qui intègre toutes les spécificités du CHE et qui permet, à travers ses 7 modules interconnectés, la gestion de toutes les activités axées sur le patient aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation. Il succède au SIGHO-1 qui a fonctionné entre 2010 et 2012 après avoir montré quelques limites. La première version était simplement constituée de trois modules : la facturation, les consultations et la pharmacie.

Engagée dans un processus d’informatisation du système de gestion de tous les services et de toutes les structures de la CNPS, la direction générale a décidé d’aller plus loin. Aujourd’hui, apprend-on, SIGHO-2 permet entre autres la réduction significative des délais de facturation des cessions (Une minute en moyenne au lieu de 10 ou 15 minutes avant) ; la maîtrise des comptes des tiers ; la traçabilité de l’ensemble des opérations ; la maîtrise des stocks de la pharmacie et le suivi de la production des praticiens.

Un autre système informatique a été mis sur pied à la CNPS : la Télédéclaration des personnels employés (DIPE). A travers ce système, les employeurs du Cameroun peuvent effectuer leurs déclarations mensuelles sur le personnel employé et les rémunérations à travers le site web de la CNPS (www.cnps.cm).

Sur ce site web, il est aussi possible d’effectuer une pré-immatriculation en ligne. C’est-à-dire que l’employeur a la possibilité de s’immatriculer en ligne avant le dépôt physique du dossier. Aussi, toujours à partir de ce site web, il est possible de consulter des comptes individuels et de suivre le paiement des cotisations sociales à la fois par l’employeur et le travailleur.

L’expertise camerounaise

Toutes ces applications et systèmes électroniques ont été mis sur pied par des Camerounais, confie le DG de la CNPS à l’équipe de TIC Mag au terme du forum Assurtech, cet événement (organisé par Protais Ayangma, DG du cabinet P2A, pour présenter les technologies qui assurent) qu’il salue d’ailleurs. « Tous ces services sont créés par de très jeunes camerounais en interne à la CNPS. Nous n’avons pas eu recours aux entreprises privés ou internationales pour mettre en place ces services. Nous n’avons non plus dépensé des fortunes immenses pour mettre en place ces applications et systèmes informatiques qui nous ont permis à leur tour d’améliorer la qualité de service, de développer la clientèle et de gagner beaucoup d’argent au profit des Camerounais et des Camerounaises », explique le DG.

Beaucoup d’argent c’est combien exactement ? Le DG ne prononce aucun chiffre pour l’instant. Mais, d’après les sources de TIC Mag, au terme de l’année 2016, la CNPS aurait enregistré un résultat consolidé net de plus de 43 milliards de francs Cfa. Une première dans l’histoire de cette institution, indique notre source. On se souvient déjà qu’en mars 2017, les comptes de l’exercice 2016, présentés par la direction générale et validés par le conseil d’administration, affichaient, pour la première fois dans l’histoire de la CNPS, un résultat consolidé net de 43 778 430 317 F.Cfa.

Un résultat qui n’est pas seulement dû aux services technologiques mis en place à la CNPS et dans ses institutions, mais également au mode de gestion et de management que certains n’approuvent toujours pas. Mais, d’après le DG, les TIC ont été pour beaucoup dans ce mode de gestion.

Par exemple, selon les explications du DG, les vidéoconférences sont régulièrement organisées avec tous les 37 centres de prévoyance sociale du pays qui sont interconnectés à la direction générale de la CNPS depuis 2010. La réunion de direction hebdomadaire, baptisé « La Conférence du Lundi », qui s’inscrit dans cette logique, se déroule en visioconférence avec toutes les dix directions régionales.

Faciliter la vie des usagers

Si les employés en interne utilisent les outils technologiques pour être plus efficace, les utilisateurs et bénéficiaires de pensions sont également invités à les utiliser. Depuis décembre 2016 en effet, l’identification physique des bénéficiaires des pensions est biométrique. En clair, à l’appel de son numéro, le pensionné se rapproche de l’ordinateur muni d’une webcam de grande résolution (Logitech C170/C110) et d’un terminal biométrique, pour l’enregistrement de ses données dans le Système d’authentification des pensionnés-CNPS (SAP-CNPS).

Les usagers qui déposent également des courriers à la direction générale de la CNPS font également l’expérience de la rapidité. Au siège central de l’institution à Yaoundé, la gestion électronique des documents et l’application de Lecture automatique des documents (GED-LAD) sont en cours d’exploitation depuis 2011.

Christrian T. Yode qui a suivi l’exposé du DG de la CNPS confirme ses propos. « A mon avis, c’est la seule institution au Cameroun où après avoir déposé un courrier, on sait exactement où il se trouve quelques jours plus tard et quel directeur ou sous-directeur le gère. Dès que vous arrivez au courrier pour le suivi de votre dossier, on vous dit avec exactitude qui le gère en ce moment. C’est quasiment révolutionnaire à mon avis. Car cela peut permettre à la direction générale de savoir quel directeur fait traîner les dossiers et prendre des mesures idoines. Avec ce système, tous les employés peuvent rapidement être productifs, parce qu’il y a un instrument de mesure », pense-t-il tout en souhaitant que toutes les administrations fassent de même.

Avec cette gestion électronique des documents, la CNPS estime qu’elle devrait, à la fin du plan stratégique 2013-2017, parvenir à une dématérialisation totale de la gestion des documents dans les activités métiers, les archives et le courrier notamment.

Abonné aux réseaux sociaux

Dans un monde interconnecté et où l’interactivité est de mise, la CNPS s’est également arrimée. Pour rester connectée avec ses utilisateurs, une page Facebook et un compte Twitter ont été créés. Au 06 juin 2017 par exemple, le compte Twitter de l’institution (@CnpsCameroun) compte 2 352 abonnés et est mise à jour régulièrement.

Le dernier tweet du 06 juin de @CnpsCameroun

 

Sur Facebook, la page de l’entreprise publique (CNPS – Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) compte au 06 juin 2017 un peu plus de 3 000 abonnés. Exactement 3 025 fans. Une page également à jour. La CNPS indique que sur ces réseaux sociaux, les clients et utilisateurs sont en contact permanent avec l’institution. Ils peuvent y poser toutes leurs questions. Sur ces plateformes et via son adresse mail [email protected], la CNPS a, au cours de l’année 2016 par exemple, reçu et traité 583 requêtes et réclamations des usagers.

Les TIC nous ont permis d’économiser beaucoup d’argent à travers Sapelli- EnergiZer et plusieurs autres applications. Ceci au profit de notre clientèle.Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame

Au finish, résume le DG, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, à TIC Mag : « La CNPS a une expérience très forte dans l’utilisation des TIC. Grâce aux TIC, nous avons harmonisé nos pratiques et manières de faire. Nous avons amélioré très positivement la qualité de service qui est aujourd’hui plus rapide. Et dans certains services, cette qualité de service est instantanée. Les TIC nous ont permis d’économiser beaucoup d’argent à travers Sapelli- EnergiZer et plusieurs autres applications. Ceci au profit de notre clientèle. Puisque nous avons, à travers plusieurs décrets du Chef de l’Etat, amélioré et augmenté le niveau des allocations familiales et le niveau des pensions. C’est grâce aux économies que nous réalisons que nous boostons le niveau des prestations que nous rendons ». En somme, une digitalisation des services qui permet aux utilisateurs d’en tirer des dividendes. Vivement que d’autres institutions publiques suivent le pas de cet exemple de transformation numérique d’une entreprise publique !

Ecrit par Beaugas-Orain DJOYUM

Cameroun : Jacques Bonjawo lance ce mois de Juin 2017 à Kribi l’incubateur Ocean Innovation Center

(TIC Mag) – Après son passage à Microsoft et à l’Université virtuelle africaine, on retrouvait Jacques Bonjawo il y a quelques années avec le projet de Télémédecine Genesis Telecare Cameroun. Dès ce mois juin 2017, on pourra le retrouver dans une nouvelle aventure toujours dans le secteur des TIC. Notamment, un incubateur des start-ups du numérique.

Invité lors du récent forum international sur l’économie numérique tenu à Yaoundé, Jacques Bonjawo a fait savoir à des proches qu’il entend mettre sur pied dès ce mois de juin 2017 un incubateur baptisé Ocean Innovation Center. D’après lui, cet incubateur situé dans la ville balnéaire de Kribi va non seulement accompagner les porteurs de projets à fort potentiel numérique, mais également former les jeunes aux métiers de l’économie numérique. Un centre de recherche y sera également ouvert.

Aussi, son projet de télémédecine Genesis Telecare intégrera également Ocean Innovation Center. Pour les formations, l’ancien de Microsoft promet l’invitation de nombreux experts et partenaires internationaux. Ils viendront des Etats-Unis, de l’Inde ou encore de la Corée du sud.

Déjà, Jaques Bonjawo promet que Ocean Innovation Center sera ouvert à tous les jeunes porteurs de projets et notamment à ceux qui ont des idées et projets plus pointues dans le secteur du numérique.

Guinée Conakry : Des internautes exigent des excuses du président Alpha Condé qui suspend la distribution des tablettes aux étudiants

(TIC Mag) – Ils sont nombreux les Guinéens qui réclament des excuses publiques du président Alpha Condé. Et le web et les réseaux sociaux sont champ d’expression.  Interpellé de vives voix par des étudiants excités le 01er juin 2017 lors du premier Forum de l’étudiant sur sa promesse pendant sa campagne électorale d’offrir des tablettes à tous les étudiants, le président guinéen s’est tout aussi emporté et a annoncé la suspension de la distribution de tablettes aux étudiants. Les propos du président n’ont pas été tendres envers les étudiants qui réclamaient à haute voix les tablettes promises.

« Vous pouvez sauter et crier jusqu’à demain, cela ne m’impressionne pas. Jusqu’à nouvel ordre, il n’y aura plus de tablettes distribuées. Et vous saurez que c’est moi qui ai décidé de mettre à votre disposition des tablettes. Ce n’est pas un droit. Même en France et aux Etats-Unis, on n’a pas distribué des tablettes aux étudiants. On a mis des ordinateurs dans des écoles. La distribution des ordinateurs relève de notre volonté. Mais, vous êtes indignes de cela. Je bloque cette distribution jusqu’à ce que vous devenez responsables devant vos camarades. Je veux que les étudiants donnent une image dont la Guinée peut être fière. Vous ne connaissez même pas l’histoire de l’Afrique ! Ceux qui crient montrent seulement qu’ils sont mal élevés et mal éduqués. Mais, on va vous obliger à vous redresser », a martelé le président visiblement remonté par la requête des étudiants.

Par ailleurs, le président guinéen a indiqué que sans électricité, on ne peut pas parler de maîtrise de nouvelles technologies. « Notre première bataille en Afrique, c’est la maitrise de l’énergie », a rappelé le président. La seconde bataille étant la maîtrise des nouvelles technologies, car dit-il, il n’est pas question que l’Afrique rate la 4e révolution industrielle.

Seulement, les propos du président à l’endroit des étudiants ne vont pas laisser indifférents les Guinéens qui, dès le lendemain, vont rétorquer à travers le web et les réseaux sociaux. « Les Guinéens réclament des excuses et des tablettes pour leurs étudiants : la promesse est une dette ! », écrit Abdoulaye Oumou Sow pour le site web guineematin.com. Il s’interroge lui aussi sur les raisons qui ont poussé le professeur Alpha Condé à s’emporter devant « une juste réclamation de « la dette » que personne ne l’avait obligé de prendre lors de sa campagne électorale ».

Le secrétaire général de l’Union des forces du changement (UFC), Aboubacar Biro Soumah, estime quant à lui que les étudiants ont le droit de réclamer la promesse tenue pendant la campagne présidentielle avec le projet ”Un étudiant – une tablette”. « C’est un président qui est en train de rouler son peuple dans la farine et qui est devenu un champion dans le mensonge en Afrique avec des promesses stériles “papa promesse “ », regrette-t-il sur le site web Aminata.com.

Il faut noter qu’au Cameroun, le président de la République Paul Biya a également promis 500 000 ordinateurs aux étudiants de l’ensemble des Universités du Cameroun. Le processus d’enregistrement des étudiants régulièrement inscrits en vue de la distribution de ces ordinateurs est en cours, même s’il faut relever que les étudiants s’impatientent déjà.

Ethiopie : Le gouvernement coupe l’Internet mobile

(TIC Mag) – Depuis le 30 mai 2017, l’Internet mobile est coupé sur le territoire éthiopien. Depuis lors, impossible d’accéder à la toile via son smartphone. Ceci, sans grandes explications du gouvernement. Zadig Abrha, vice-ministre des communications éthiopien a simplement affirmé : « Les données mobiles ont été désactivées ».

Cependant, plusieurs médias éthiopiens pensent que cette coupure est en lien avec les examens scolaires actuellement en cours dans le pays.

Déjà en juillet 2016, le gouvernement éthiopien avait déjà procédé à une coupure similaire après que l’épreuve d’anglais du concours d’entrée à l’université avait été diffusée en mai sur internet, ce qui avait amené le ministère de l’Éducation à annuler tout l’examen.

En attendant que la situation revienne à la normale, cette coupure affecte également plusieurs hautes institutions,  à l’instar de l’Union africaine dont le siège se trouve à Addis-Abeba.

Congo Brazza : L’ARPCE partenaire des Journées du numérique solidaires de l’AMID

(TIC Mag – ARPCE) – La première édition des Journées du Numérique Solidaires (JNS) se tient du 1er au 03 juin 2017, se tient à Pointe-Noire, capitale économique du Congo sous le thème :  « Lutter contre la fracture numérique, pour que le digital profite à tous ». Cette campagne de vulgarisation de l’Internet dans les quartiers populaires et défavorisés de la ville est une initiative de l’Association Mpaka pour l’Intégration et le Développement (AMID), organisée grâce à l’appui de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).

L’objectif de cette première édition des JNS est de promouvoir l’appropriation et l’usage du Numérique au sein de la société. Une ambition qui cadre parfaitement avec la campagne SMART de l’ARPCE qui vise la promotion de la culture du Numérique dans le quotidien des Congolais, par l’usage des outils et autres technologies liés au Numérique.

Les deux partenaires souhaitent ainsi donner aux personnes défavorisées et démunies la possibilité d’avoir accès à des terminaux numériques tels que l’ordinateur, la tablette, le smartphone…, dont les coûts quelques fois élevés constituent un frein à l’inclusion numérique. Trois quartiers de la capitale économique ont été retenus pour cela. Il s’agit de : Mpaka 120, Siafoumou  et Tchimbamba.

Il est prévu au cours de ces trois jours, des formations gratuites sur l’Internet et la bureautique, des ateliers sur la programmation et le web design, des conférences sur les métiers du Numérique ainsi qu’une session de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux sociaux.

Les formations seront animées par les experts de Yekolab, le Centre d’excellence de formations aux TIC et métiers émergents qui offre gratuitement aux jeunes Congolais, grâce à l’appui financier et technique de l’ARPCE, des formations pointues reconnues au niveau mondial, un laboratoire et un incubateur qui a déjà aidé des dizaines de start up à s’épanouir.
De nos jours, le Numérique relie les hommes tout en accélérant l’échange des savoirs, des marchandises et des services. Ainsi, pour le Directeur Général de l’ARPCE, Yves Castanou, « la fracture numérique est bien plus qu’une fracture technique, il s’agit d’une fracture économique, sociale et culturelle ».

Il faut rappeler que consciente de ce défi qui est une réalité au Congo, l’équipe dirigeante de l’ARPCE, multiplie, avec le concours des différents acteurs du secteur, des initiatives visant à promouvoir le Numérique sur toute l’étendue du territoire national conformément à sa vision qui est de « Faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Électroniques ».

Pour plus d’informations, veuillez appeler aux numéros suivants :

Tél. (+242) 06 675 9494/06 862 0003 – 05 510 72 72 – Mail: [email protected] Site-web: www.arpce.cg

A propos de l’ARPCE : Bras institutionnel du Gouvernement en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.