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Paul Kagamé annonce que la Guinée organisera le prochain Transform Africa Summit en 2020

[Digital Business Africa] – Dans son discours d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019) à Kigali au Rwanda le 15 mai 2019, Paul Kagamé, le président du Rwanda et ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice du TAS 2019, a annoncé que la prochaine édition du TAS 2020 sera organisée par la Guinée. Confirmation faite par une lettre du président guinéen, a annoncé Paul Kagamé, sous les applaudissements des 4000 participants du sommet. « Nous remercions le président, Son Excellence, Alpha Condé, pour son engagement fort pour Smart Africa », a salué Paul Kagamé.

Ceci est le couronnement de l’engagement du président de la République, de notre engagement et de l’engagement de tous nos collègues ministres pour le développement du secteur des télécoms, des TIC et de l’économie numérique de façon générale Moustapha Mamy Diaby

Présent à ce sommet, Moustapha Mamy Diaby, le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, s’est félicité de ce choix. « C’est d’abord un sentiment de fierté pour nous d’être choisi comme pays devant abriter le Transform Summit Africa 2020. Ceci est le couronnement de l’engagement du président de la République, de notre engagement  et de l’engagement de tous nos collègues ministres pour le développement du secteur des télécoms, des TIC et de l’économie numérique de façon générale », confie à Digital Business Africa Moustapha Mamy Diaby.

Pour le ministre, la Guinée montrera aux yeux de l’Afrique et du monde non seulement ses atouts, mais également ses capacités. « Je ne veux pas faire des promesses, mais ce que nous pensons pouvoir faire c’est de montrer la capacité de notre pays à pouvoir abriter de tels événements. Au-delà de cela, de montrer notre capacité à pouvoir mobiliser la jeunesse, à mobiliser les entrepreneurs, à mobiliser les partenaires africains, internationaux et les experts du monde, pour qu’ils puissent voir ce qui se passe chez nous en Guinée et dans les pays limitrophes et voir comment nous pouvons bâtir des synergies en faveur du développement d’un écosystème beaucoup plus dynamique dans l’intérêt de nos populations », explique à Digital Business Africa Moustapha Mamy Diaby.

Le TAS est l’événement phare de l’Alliance Smart Africa Alliance. Une Alliance créée en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Ce sommet naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda décident d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en sont membres y compris le Cameroun.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
TAS 2019 : A Kigali, les président Uhuru Kenyatta du Kenya, Paul Kagamé du Rwanda et Ibrahim Boubacar Keita du Mali visitent les stands d’exposition.

L’objectif de l’Alliance, vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.

Plus de 4000 participants ont convergé vers Kigali pour la cinquième édition du TAS 2019. La Guinée a la charge de relever le défi de cette participation et de cette organisation.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Cameroun : Alamine Ousmane Mey, représentant personnel de Paul Biya, au Transform Africa Summit 2019

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est tenu  à Kigali au Rwanda du 14 au 17 mai 2019 en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Une douzaine de chef d’Etat africains ont envoyé leur représentant personnel à ce sommet qui s’est tenu cette année sous le thème : « Booster l’économie numérique en Afrique ». Parmi eux, Paul Biya. Le président de la République du Cameroun a envoyé Alamine Ousmane Mey, ministre de l’Economie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, à ce sommet.

Cameroun : Alamine Ousmane Mey représentant personnel de Paul Biya au Transform Africa Summit 2019
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey (en bonnet), derrière le président rwandais Paul Kagamé lors de la photo de famille après la session du Board de la Smart Africa Alliance. Au TAS2019

Il était notamment le représentant personnel du chef de l’Etat camerounais au Conseil d’administration de la Smart Africa Alliance qui organise le TAS 2019. Une session du conseil d’administration de la Smart Africa Alliance présidé par Paul Kagamé, président dudit conseil, s’est tenu durant le Transform Africa Summit 2019.

« Il y a eu trois chefs d’Etat et 11 chefs d’Etat délégués au TAS 2019. Il y a en effet des ministres qui sont arrivés avec la lettre de délégation des présidents. Donc, c’est un bilan positif en terme de participation de haut niveau des décideurs publics africains », se réjouit Lacina Koné, directeur général de la Smart Africa Alliance, qui précise que sous un autre angle 15 ministres en charge de l’Economie numérique ont participé à la rencontre des ministres de la Smart Africa Alliance.

Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le ministre camerounais de l’Economie, Alamine Ousmane Mey, lors de la session du Board de la Smart Africa Alliance présidé par Paul Kagamé. Au TAS2019

Le CA de la Smart Africa Alliance  est essentiellement composé des chefs d’Etat des pays membres de cette alliance et des partenaires techniques et institutionnels. Le Cameroun est membre de cette alliance depuis deux ans. Alamine Ousmane Mey a donc représenté le président Paul Biya à ce conseil.

Parmi les résolutions du CA de la Smart Africa Alliance, celle de renvoyer l’adoption du plan d’action de la Smart Africa Alliance qui a été soumis aux administrateurs. « Le Board a approuvé la poursuite de la création des SPV dans les pays membres. Le Board a également accordé 30 jours aux Etats membres et aux gouvernements de revenir avec leurs observations sur la stratégie triennale de la Smart Africa Alliance », confie à Digital Business Africa Lacina Koné. Information confirmée par Alamine Ousmane Mey.

Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue kényan, Uhuru Kenyatta au TAS 2019.

Rappelons que la Smart Africa Alliance a été créée à l’initiative de Paul Kagamé en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. Il naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda avaient alors décidé d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique. Aujourd’hui, 24 pays en sont membres y compris le Cameroun.

L’objectif de l’Alliance, vulgariser les TIC pour contribuer au développement socio-économique des Etats. Le projet décline sa vision en cinq objectifs, placer les TIC au cœur des programmes de développement socio-économique, améliorer leur accès et particulièrement celui à la large bande, améliorer la responsabilisation, l’efficacité et la transparence grâce aux TIC, accorder la priorité au développement du secteur privé, et impulser le développement durable via les TIC.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali

Vodacom conclut un partenariat avec BlackFog en matière de cybersécurité

[Digital Business Africa] –Vodacom Business a annoncé la signature d’un partenariat avec BlackFog afin de fournir des solutions de cybersécurité et de confidentialité à plus de 43 millions de clients Vodacom.

Selon une étude réalisée en 2017 selon laquelle plus de 95% des entreprises africaines opèrent au-dessous de ce que l’on appelle le « seuil de pauvreté en matière de cyber-sécurité », l’Afrique devient une cible pour les cybercriminels. En conséquence, la cybersécurité et la confidentialité sont des questions cruciales pour leurs clients.

Grâce à ce partenariat, Vodacom cherche à faire en sorte que ses clients disposent de la meilleure solution possible pour les protéger des menaces en ligne de plus en plus sophistiquées.

BlackFog assure la confidentialité des données sur l’appareil et la cybersécurité sans fichier, élément crucial dans le paysage actuel des menaces : 77% des cyber-attaques sont sans fichier et dix fois plus susceptibles de réussir. BlackFog est constitué de 12 couches de défense contre les ransomwares, les espiogiciels, les logiciels malveillants, le phishing et la collecte et le profilage non autorisé de données.

Sunjay Ramessur, Directeur exécutif de Vodacom pour la cybersécurité, a déclaré : « L’approche unique de BlackFog en matière de cybersécurité et de perte de données en utilisant la protection des données sortantes était un élément important du processus de décision. Nous sommes ravis d’offrir cette solution à nos clients. “

Darren Williams, PDG de BlackFog, a déclaré : « Blackfoot est ravi de s’associer à Vodacom pour apporter à ses clients la protection des données et la cybersécurité sur toutes leurs plateformes mobiles et de bureau. Les cyber-attaques d’aujourd’hui sont plus sophistiquées que jamais et nous savons que les pirates informatiques trouveront toujours un moyen d’entrer dans le réseau. Alors que la plupart des solutions visent à empêcher un attaquant de pénétrer dans la zone ou après qu’elles ont déjà causé des dommages, nous nous concentrons sur la prévention. En empêchant la perte de données, le profilage et la collecte de données, nous pouvons détecter les attaques en temps réel, arrêter les menaces et les empêcher de voler des données.

Par Gaëlle Massang

Liquid Telecom lance Azure Stack en Afrique de l’Est

[Digital Business Africa] – Liquid Telecom Kenya a lancé cette semaine un service Microsoft Cloud en Afrique de l’Est qui offre un changement radical en matière de cybersécurité pour les bases de données les plus sensibles de la région.

Le nouveau service Azure Stack permettra aux entreprises d’exploiter un cloud privé Microsoft en Afrique de l’Est plutôt que dans l’un des 54 centres de données publics de Microsoft situés en dehors de la région. Cela signifie que les utilisateurs bénéficient des protocoles de sécurité de pointe développés et gérés par Microsoft sur ses plates-formes cloud, tout en conservant leurs données localement, ce qui accélère le téléchargement des données pour des bases de données pouvant atteindre un téraoctet ou plus.

Le service sera disponible à partir d’aujourd’hui dans toute l’Afrique de l’Est. Il sera hébergé dans des nœuds de cloud privé au Kenya et en Tanzanie, ce qui permettra de répliquer des bases de données sur différents sites pour améliorer la fiabilité et la flexibilité.

« Le temps de transmission des données vers l’Europe est d’environ 200 millisecondes et de 55 millisecondes pour le serveur cloud Microsoft le plus proche, en Afrique du Sud. Mais les nouveaux Azure Stacks à Nairobi et à Dar es Salaam signifieront des vitesses de transfert de données inférieures à 20 millisecondes pour tous les utilisateurs de l’Afrique de l’Est », a déclaré Winston Ritson, responsable des services de cloud computing du groupe Liquid Telecom.

Cette augmentation des vitesses transformera les sauvegardes et les téléchargements de processus auparavant longs en échanges rapides de données. Au niveau mondial, les entreprises ont indiqué que cela avait transformé leurs opérations. Une entreprise de logistique en Californie a amélioré de 50% la prestation de services grâce à l’accélération de la vitesse de transmission des données.

L’utilisation d’Azure Stack ouvre également la voie à un niveau de cybersécurité que peu d’organisations ont la capacité de développer. « Microsoft dépense environ 1 milliard de dollars par an pour assurer la sécurité de ses plateformes Azure. C’est une échelle de dépenses et d’attention professionnelle que les entreprises ne peuvent ni égaler ni dépasser pour sécuriser leurs données », a déclaré Winston.

Cela intervient alors que la sécurité des données en Afrique de l’Est continue de se détériorer. En 2017, le Kenya a perdu 21 milliards de shillings contre la cybercriminalité. Toutefois, les pertes du pays devraient encore augmenter avec les nouvelles menaces cybernétiques, notamment les attaques des outils d’administration informatique Windows intégrés, des fichiers Powershell et des exécutables Windows Scripting.

Le développement d’Azure Stack en Afrique de l’Est a nécessité un développement et une coopération intensifs entre Liquid Telecom et Microsoft“, a déclaré Adil El Youssefi, PDG de Liquid Telecom pour l’Afrique de l’Est, Liquid Telecom. “Cependant, nous pensons qu’en offrant un niveau de cybersécurité désormais inégalé, il constitue un autre pilier essentiel du développement économique du Kenya et de l’Afrique de l’Est.”

Par Gaëlle Massang

Donald Trump signe un décret pour exclure Huawei du marché américain des télécoms

[Digital Business Africa] – Le président Donald Trump a signé ce mercredi 15 mai 2019 un décret interdisant aux entreprises américaines d’utiliser du matériel de télécommunications fabriqué par des entreprises présentant un risque pour la sécurité nationale. Ce décret revient à interdire aux groupes américains de faire affaire avec le chinois Huawei Technologies.

Le département du Trésor a par ailleurs annoncé que Huawei et 70 de ses filiales étaient placées sur une liste noire – dénommée “Liste des entités” -, qui va contraindre le groupe télécoms chinois à demander une licence spéciale pour pouvoir acheter des pièces et composants électroniques auprès des sociétés américaines.

Dans un communiqué, le secrétaire au Trésor, Steven Mnuchin, précise que Donald Trump a appuyé cette mesure qui “empêchera la technologie américaine d’être utilisée par des entités étrangères d’une manière qui peut potentiellement nuire à la sécurité nationale américaine ou à ses intérêts de politique étrangère“.

Les
États-Unis estiment que les équipements de Huawei pourraient servir à des activités d’espionnage de la Chine et ils exhortent leurs alliés, notamment en Europe, à ne pas s’appuyer sur le groupe chinoi s pour le déploiement de la nouvelle génération de téléphonie mobile, la 5G.

Huawei, qui a démenti à plusieurs reprises les allégations américaines, s’est dit “prêt et disposé à collaborer avec le gouvernement américain pour trouver des mesures efficaces visant à garantir la sécurité des produits“.

Dans un communiqué, la firme chinoise déclare que l’empêcher de commercer aux États-Unis “ne rendra pas les États-Unis plus sûrs ou plus forts“. “Au lieu de cela“, ajoute-t-elle, “cela va seulement réduire les États-Unis à des alternatives de qualité inférieure et malgré tout plus coûteuses, laissant les États-Unis à la traîne pour le déploiement de la 5G“.

Le décret signé par Donald Trump est pris en application de la loi “International Emergency Economic Powers”, qui donne au président le pouvoir de réglementer le commerce en réponse à une situation d’urgence nationale menaçant les États-Unis. Le département du commerce a 150 jours pour élaborer un plan d’application.

La Federal Communications Commission (FCC), autorité de tutelle du secteur des télécoms aux États-Unis, a aussi décidé quelques jours plus tôt à l’unanimité de ne pas autoriser China Mobile à fournir ses services sur le territoire américain. Elle a annoncé qu’elle allait aussi réexaminer des autorisations données à China Unicom et China Telecom.

Par Gaëlle Massang

MTN Nigeria coté à la Bourse nigériane

[Digital Business Africa] – L’opérateur MTN Nigeria a annoncé qu’il avait reçu l’autorisation de s’inscrire au Premium Board de la Bourse nigériane («NSE»). L’introduction devrait commencer le 16 mai 2019 et se fera par voie d’introduction préliminaire.

Cela signifie que les actions des actionnaires existants de MTN Nigeria seront cotées sans autre vente publique d’actions. À partir de ce moment, tous les actionnaires de MTN Nigeria seront libres d’échanger leurs actions sur le NSE.

Ferdi Moolman, PDG de MTN Nigeria, a commenté l’annonce : “C’est pour moi un plaisir de confirmer que la cotation officielle via l’introduction des actions de MTN sur le NSE aura lieu le jeudi 16 mai.”

« Nous apprécions le soutien continu que nous offrent le gouvernement, les régulateurs et les habitants de ce grand pays. En particulier, je voudrais remercier le personnel et la direction de MTN Nigeria qui ont travaillé sans relâche pour rendre cette journée possible. Ce n’est que le début, nous avons toujours l’intention de poursuivre une future offre publique offrant à un plus grand nombre de Nigérians un meilleur accès à l’occasion du marché MTN. »

Ralph Mupita, directeur financier du groupe MTN, a déclaré : « En tant que groupe MTN, nous sommes ravis d’avoir franchi cette première et importante étape vers une augmentation de la propriété locale de la société et la création des marchés des capitaux propres au Nigeria ».

MTN Nigeria a récemment annoncé son bénéfice pour le premier trimestre clos le 31 mars 2019, enregistrant une croissance de 13,4% du chiffre d’affaires relatif aux services. Cette hausse résulte principalement de l’augmentation de 12,7% et de 32,4% des revenus tirés des services voix et données et de l’ajout de 2,1 millions d’abonnés mobiles actifs au réseau. La société a annoncé un bénéfice avant intérêts, impôts et amortissements (EBITDA) de 150,4 milliards de nairas et porté ses marges d’EBITDA à 53,3% (44,2% sur la base de la norme IAS 17) en raison de la croissance des revenus et d’une gestion efficace des coûts.

Par Gaëlle Massang

Réseaux sociaux : Facebook impose des restrictions à la Fonctionnalité ‘‘Facebook Live’’

[Digital Business Africa] – Au lendemain du massacre de Christchurch, en Nouvelle-Zélande qui avait coûté la vie à 50 personnes et diffusé en direct sur Facebook, le réseau social américain annonce l’imposition des restrictions à sa fonctionnalité « Facebook Live ». Tout le monde a encore à l’esprit la diffusion le 15 mars 2019 en direct de ce massacre pendant de 17 minutes sans aucune interruption. L’objectif donc pour Facebook aujourd’hui est d’éviter qu’une telle diffusion se reproduise, surtout lorsqu’on sait que cette fonctionnalité a déjà été utilisée à plusieurs reprises pour retransmettre des meurtres, des suicides, des viols et des tortures. Et sa solution c’est de restreindre la fonctionnalité, Facebook live, notamment pour les personnes qui ont enfreint les règles de modération du réseau social.

Dans un communiqué publié le 15 mai 2019, Facebook ne précise pas concrètement quelles sont les règles de modération. Par contre, le réseau social donne quelques indices, « Par exemple, quelqu’un qui partage un lien vers un communiqué d’un groupe terroriste sans élément de contexte se verra immédiatement interdire l’utilisation de Facebook Live pour une période déterminée ». Cette période de suspension peut par exemple s’étendre sur une durée de 30 jours.

Immédiatement, des critiques ont été formulées à l’encontre de la mesure de Facebook. Par exemple, le fait que cette suspension n’est que temporaires. Bien plus la restriction ne concernera que les personnes qui ont déjà enfreint les règles de Facebook, et ne concernera pas toutes les personnes qui publieront ce type de contenus pour la première fois. Or, par expérience, des utilisateurs sont parvenus à publier des contenus criminels ou terroristes alors qu’ils n’avaient aucun antécédent.

Aussi, l’entreprise annonce son intention de limiter les copies de contenus haineux, de les supprimer systématiquement. Une initiative qui se heurtera aux copies modifiés par des cadrages, des ajouts de textes ou des extraits isolés des contenus haineux. Toutes modifications, qui rendent difficile la détection de ces contenus haineux ou terroristes par le système de Facebook. Pour pallier à cette difficulté, Facebook annonce des investissements dans la recherche, afin de pouvoir détecter automatiquement des copies modifiées des vidéos.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

E-Commerce : Soupçonné de fraude, Jumia dément avoir gonflé ses chiffres pour son entrée à la bourse de Wall Street

[Digital Business Africa] – Le groupe de e-commerce Jumia basé au Nigéria est dans la tourmente. En effet,
un rapport de Citron Research accuse l’opérateur de e-commerce d’avoir surévalué ses chiffres dans son dossier d’introduction à la bourse de Wall Street en avril 2019. De manière pratique, le rapport accuse Jumia d’avoir surestimé de 20 à 30% le nombre de ses consommateurs et marchants actifs. Egalement, Jumia est accusé d’avoir dissimulé le nombre exact de produits retournés, non livrés ou annulés, qui serait en réalité de 41%. En plus, Citron Research évoque aussi des « transactions douteuses » entre Jumia et Jeremy Hodara, l’un de ses co-fondateurs. Parmi celles-ci, la vente pour 1 euro symbolique de quatre filiales à Jeremy Hodara « Nous sommes sûrs que lorsque la SEC enquêtera sur Jumia, nous obtiendrons d’innombrables détails sur la fraude », commente le rapport.

Dans la foulée de cette accusation, des investisseurs ont commandé plusieurs enquêtes auprès d’une dizaine de cabinets spécialisés aux Etats-Unis pour faire confirmer ou infirmer la véracité des chiffres publiés par Jumia sur sa situation. Parmi les cabinets sollicités, Rosen Law Firm ; Bragar Eagel & Squire ou encore le réputé très rigoureux Holzer & Holzer.

En réponse, Jumia a catégoriquement démenti ces allégations. Pour Sacha Poignonnec, co-fondateur de Jumia, ce rapport rentre dans une grosse opération de manipulation destinée à stopper le bon élan pris par Jumia avec son entrée réussie à la bourse de Wall Street : « Cela prend des préjugés sélectifs et des affirmations non vérifiées pour tenter de nuire à Jumia […] Ce ne sont que des rumeurs du marché plutôt que des faits. Le prospectus et le document d’investisseur cité en référence ne sont pas cohérents. […] Les documents sont calculés différemment, car le prospectus présente les consommateurs actifs de la même manière que nous présentons le volume brut des marchandises ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Innovation : Le Ghana adopte l’utilisation des drones pour livrer du sang et des médicaments

[Digital Business Africa] – Après le Rwanda, le gouvernement ghanéen a autorisé l’utilisation des drones, de petits avions sans pilotes pour la livraison dans les zones reculées du pays des poches de sang et des médicaments. La solution a même reçu l’aval du président de la République du Ghana, Nana Akufo-Addo qui y voit une solution pour améliorer l’accès des Ghanéens aux médicaments : « Personne au Ghana ne devrait mourir parce qu’il n’a pas eu accès à un médicament dont il a un besoin urgent », explique le président Nana Akufo-Addo, en référence aux avantages de cette solution. Il ajoute dans la foulée : « Le Ghana va développer le plus grand service de livraison par drones au monde ».

Ce projet est porté par l’entreprise américaine Zipline, pour un contrat de douze millions de dollars sur quatre ans pour l’exploitation de ce service. Pour mieux assoir le projet, le premier centre de drones a été ouvert à Omenako, à 70 km d’Accra. Ces centres seront dotés chacun de 30 drones et de 150 produits (médicaments, vaccins, anti-venins, matériel chirurgical…) qui seront distribués dans 500 cliniques rurales.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est officiellement ouvert ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Lors de la conversation de la cérémonie d’ouverture qui a rassemblé des milliers d’investisseurs et d’experts africains et mondiaux de l’économie numérique, le Président Paul Kakamé a appelé l’Afrique à travailler pour faciliter son intégration, y compris dans le domaine du numérique. Explications du président Kagamé : « On parlait récemment avec le président malien Ibrahim Boubacar Keita des compagnies qui desservent nos capitales africaines. Pour aller à Bamako à partir de de Kigali, parfois, il faut aller faire une escale en Pologne (ou à Paris) avant d’arriver à Bamako. On peut comprendre que vous passiez peut-être par Nairobi. Pourquoi aller d’abord à Paris, à Bruxelles avant d’arriver dans une capitale africaine ? », s’interroge Paul Kagamé qui pense que cela est absurde et qu’il faut absolument accélérer l’intégration africaine dans le secteur du numérique.

« Nous devons créer ces connexions directes entre nos capitales ! Et pourquoi ne pas penser pareillement dans le secteur de l’économie numérique ? Nos données circulent comme ce transport aérien. Parfois, nos appels doivent aller en Pologne avant d’arriver en Afrique. Cela n’a pas de sens ! Quand j’appelle au téléphone le président kenyan ou le président malien, parfois je crois que je les appelle directement. Mais, la réalité c’est que ma voix va d’abord en Europe pour être inspecté…. Et cela va avec les coûts, car cela entraîne une augmentation des tarifs d’appels. Pourquoi ne pouvons-nous pas créer ces points de connexion dans notre continent ? Quel est le problème ? », a argumenté le président rwandais sous les applaudissements de l’assistance.

Paul Kagamé au TAS 2019 : Pourquoi nos appels téléphoniques doivent d’abord passer en Europe « pour être inspectés » ?
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé

Pour Paul Kagamé, nous sommes dans l’ère de l’économie digitale : « Baisser les bras dans ce secteur n’est plus une option pour l’Afrique. L’Afrique est-elle prête pour participer à la quatrième révolution ? C’est le cœur de la question principale ». C’est également pour cela qu’il a œuvré pour la mise en place de l’Alliance Smart Africa.

Parmi les rôles clés de Smart Africa, Paul Kagamé cite « l’importance de maintenir les Africains ensemble, donc l’intégration africaine comme l’indique l’agenda digital. La collaboration est l’unique moyen pour nous de réussir la navigation dans cette dynamique globale complexe dont nous devons faire face ».

En plus, soutient Paul Kagamé, l’Afrique ne va protéger ses citoyens et augmenter son marché que par l’intégration et la coopération. Cela passera par l’harmonisation des textes réglementaires et la régulation qui assurent que les infrastructures relatives aux TIC soient gérées de manière rationnelle et équitable en Afrique, soutient Paul Kagamé.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l’économie numérique du Kenya

[Digital Business Africa] – Le Transform Africa Summit (TAS 2019) s’est officiellement ouvert ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda en présence de trois présidents africains : Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement), Uhuru Kenyatta du Kenya et Ibrahim Boubacar Keita du Mali.

Au cours de la cérémonie d’ouverture qui a rassemblé des milliers d’investisseurs et d’experts africains et mondiaux de l’économie numérique, le Président Uhuru Kenyatta a dévoilé le plan directeur de l’économie numérique du Kenya.

La stratégie du Kenya en matière d’économie numérique a pour thème : “Propulser la transformation du Kenya”.  Par ce plan directeur, le gouvernement vise à accroître la contribution des TIC à l’économie grâce à des solutions de gouvernance numérique, à numériser les processus d’affaires, à faciliter la mise en place des infrastructures numériques, à favoriser l’entrepreneuriat axé sur l’innovation et à promouvoir les compétences et valeurs numériques.

Notre vision est qu’au cours des cinq prochaines années, toutes les régions du pays seront connectées, permettant ainsi à tous les citoyens de participer au mouvement numérique“, a déclaré le président Kenyatta. Le président a également évoqué le rôle central de la jeunesse dans l’économie numérique en Afrique, affirmant que le Kenya avait élaboré un dispositif spécial visant à donner à ses jeunes des compétences pratiques en TIC. “Nous encourageons les jeunes à être proactifs et à exploiter le marché numérique grâce à notre programme Ajira qui a permis à de nombreux jeunes d’obtenir des emplois en ligne “, a-t-il ajouté.

Le chef de l’État kenyan a déclaré que la stratégie proactive du Kenya en matière d’économie numérique met l’accent sur cinq piliers, dont une infrastructure accessible, abordable, résiliente et fiable. “La réalisation d’une connectivité Internet omniprésente, rapide et peu coûteuse pour les entreprises et les ménages africains est essentielle pour libérer le potentiel de l’économie numérique.  La connectivité doit atteindre un certain seuil pour que les utilisateurs puissent accéder au service numérique “, a indiqué le président Kenyatta.

Numériser l’administration publique

Outre l’infrastructure, le chef de l’État kenyan a déclaré que la disponibilité et l’utilisation de services et de plateformes numériques pour permettre la prestation de services publics sont d’une importance capitale. “Actuellement, le gouvernement du Kenya offre plus de 200 services numérisés par l’intermédiaire des centres Huduma dans tout le pays ainsi qu’une plate-forme en ligne en libre-service, E-Citizen », a-t-il relevé.

Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Le président rwandais Paul Kagamé et son homologue kényan, Uhuru Kenyatta
Kigali, Rwanda. 15 mai 2019. Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya aux décideurs.

Pour le président Uhuru Kenyatta, le Kenya a pris une initiative audacieuse pour numériser les services essentiels du gouvernement, comme les déclarations d’impôts à l’Autorité fiscale du Kenya (KRA) qui fournit des services via le système iTax qui est relié au Système intégré de gestion financière (IFMIS) et à la Banque centrale. “Ce système numérique a contribué à accélérer l’évaluation et la prestation de services de l’administration fiscale du pays », a reconnu le président.

Dans son discours de présentation, le président Kenyatta a promis que le Kenya sera toujours à l’avant-garde de l’économie numérique en Afrique, ajoutant que les innovations révolutionnaires et mondialement reconnues du pays, telles que l’écosystème de paiement mobile M-PESA, sont une démonstration du potentiel illimité du continent en matière de TIC. D’ailleurs, en ce qui concerne le commerce électronique, le Président Kenyatta a noté qu’il serait très difficile de faire des affaires dans toute l’Afrique sans la possibilité de payer à distance par voie numérique. “En effet, 39% des entreprises privées au Kenya sont engagées dans le commerce électronique et 70% de tous les paiements en ligne au Kenya sont réglés par le biais de diverses plateformes de paiement mobile“, a-t-il déclaré.

« Briser les barrières en Afrique »

Pour le président Kenyan, l’Afrique est sur le point de connaître une transformation majeure, non seulement en tant que nouvelle frontière de l’investissement, mais aussi en tant que continent dirigé par une population jeune, dynamique et agressivement innovante, débordant d’un immense potentiel. “Nous sommes la nouvelle frontière du commerce et de l’investissement avec des estimations indiquant que d’ici 2025, les opportunités commerciales en Afrique seront d’environ 5,6 milliards de dollars.  Plus important encore, nous avons mis au point des plates-formes qui nous permettront de mener ce destin collectif de notre prospérité “, a déclaré le président Kenyatta.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya au Transform Africa Summit

Le président Kenyatta a souligné l’importance de la technologie en tant qu’élément fondamental du cheminement économique de l’Afrique vers la prospérité, affirmant qu’il attendait avec impatience le déploiement d’une stratégie panafricaine de l’économie numérique. D’ailleurs à ce sujet, invité à résumer succinctement son propos au cours de la conversation de la cérémonie d’ouverture du TAS2019, il a déclaré : « Briser les barrières, pour laisser l’Afrique bénéficier pleinement des avantages de notre futur digital »

Lors de ce sommet, le président Kenyatta, en compagnie de Paul Kagamé et d’Ibrahim Boubacar Keita, a visité plusieurs stands d’exposition, y compris celui du Kenya, où divers produits qui améliorent l’efficacité et l’utilisation de la technologie dans divers secteurs de l’économie, dont l’agriculture, sont présentés.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

Au Transform Africa Summit 2019, Ibrahim Boubacar Keita vend le potentiel du « Mali numérique »

[Digital Business Africa] – En compagnie de ses homologues Paul Kagamé du Rwanda (par ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice de l’événement) et Uhuru Kenyatta du Kenya, le président malien Ibrahim Boubacar Keita du Mali, a participé à l’ouverture officielle du Transform Africa Summit (TAS 2019) ce 15 mai 2019 à Kigali au Rwanda.

Intervenant lors de la conversation des chefs d’Etat à ce somment, Ibrahim Boubacar Keita a vanté aux milliers de décideurs, d’investisseurs et professionnels du numérique présents, les avantages de la destination Mali.

« Nous avons aujourd’hui une couverture fabuleuse. 26 millions de gens sont connectés. Sur une population de 18 millions d’habitants, 120%. Donc, il y a une densité vraiment merveilleuse. Nous avons six millions de personnes connectées à l’Internet. Tout cela dans un pays qui vit ce qu’il vit aujourd’hui. Nous sommes des partisans convaincus depuis l’apport des PPP. Et nous ouvrons largement le marché malien et nous ouvrons nos portes à tous ceux-là qui veulent prendre le risque porteur, le risque payant de venir au Mali. Quelques fois, on nous met en zone rouge, avec un rouge vif là-dessus, mais, je dis que notre pays est vivable. Et investir au Mali est rentable. Je suis heureux de voir ici mon jeune compatriote Sama Batchili. Et c’est le pays de Hamadoun I. Touré. Le Mali est un pays porteur. Le Mali demande que les investissements dans le secteur du numérique deviennent encore plus costaudes », a exposé le président malien.

TAS 2019 : A Kigali, Uhuru Kenyatta dévoile le Plan directeur de l'économie numérique du Kenya
Les présidents rwandais, malien et kényan présentent le plan numérique du Kenya au Transform Africa Summit

Aussi, le président a promis que l’an prochain une centaine de jeunes innovateurs iront soit à la Sillicon Valley, soit à Kigali pour chercher les possibilités d’investissement et de développement. « Trois jeunes startuppeurs maliens sont actuellement à la Sillicon Valley en ce moment où je suis à Kigali. Ils y sont allés pour explorer les possibilités de financement de leurs inventions. C’est cela l’avenir, c’est cela l’espoir ! Il y a trois cette année, mais la prochaine fois, il y aura une centaine. Mais, au lieu d’aller à la Sillicon Valley, ils pourraient venir à Kigali », a promis Ibrahim Boubacar Keita.

Durant ce sommet, le président malien a également, en compagnie de Paul Kagamé et d’Ibrahim Boubacar Keita, a visité plusieurs stands d’exposition, et rencontré en tête-à-tête plusieurs investisseurs du secteur du numérique. Le Transform Africa Summit 2019, événement phare des TIC en Afrique organisé par la Smart Africa Alliance, s’achève demain, 17 mai 2019.

Par Beaugas-Orain DJOYUM, à Kigali

Facebook répond à l’appel de Christchurch et restreint l’usage de Facebook Live

[Digital Business Africa] – Des grandes entreprises du numérique et plusieurs États s’engagent à lutter contre la propagande terroriste et l’extrémisme violent sur Internet, ce mercredi 15 mai 2019, à Paris, à l’occasion du deuxième sommet “Tech for Good”.

Emmanuel Macron et la Première ministre néo-zélandaise, Jacinda Ardern, réunissent plusieurs chefs d’État et de gouvernement, dont Theresa May et Justin Trudeau, et des dirigeants de groupes comme Facebook, Twitter, Google, Microsoft ou Amazon pour lancer “l’appel de Christchurch” contre le terrorisme et l’extrémisme violent sur Internet, deux mois après la diffusion en direct sur Facebook de l’attaque contre des mosquées en Nouvelle-Zélande.

Leur préoccupation commune ? “Demander aux pays et aux grandes entreprises du numérique d’agir contre le terrorisme et l’extrémisme violent en ligne“, explique l’Élysée.

La tuerie de Christchurch a provoqué un choc car l’attaque était “conçue pour être virale”, a expliqué Jacinda Ardern au journal Le Monde. “Facebook, qui a été utilisé comme plateforme pour la diffuser en direct, a tenté de supprimer la vidéo : ils l’ont enlevée 1,5 million de fois. Durant les premières 24 heures, elle a été remise en ligne sur YouTube chaque seconde”, rappelle la Première ministre néo-zélandaise.

Face à un tel phénomène, “nous ne pouvons agir seuls” à l’échelle d’un pays, insiste Jacinda Ardern. “Il faut apporter une réponse mondiale à un réseau mondial.”

Facebook a déjà annoncé ce mercredi 15 mai restreindre l’usage de sa plateforme Live de vidéo en direct, dont s’est servi le tueur de Christchurch. Désormais, les utilisateurs ayant déjà enfreint les règles d’utilisation du réseau social, notamment celles proscrivant les “organisations et individus dangereux”, n’y auront plus accès pendant un certain temps.

Jusqu’à aujourd’hui, si des personnes publiaient du contenu contraire à nos standards de la communauté, sur Facebook Live ou ailleurs sur notre plateforme, nous supprimions leurs contenus“, a écrit Guy Rosen, un haut responsable du groupe sur un blog. “S’ils continuaient de publier du contenu enfreignant nos standards, nous les empêcherons d’utiliser Facebook pendant un certain temps, leur retirant ainsi la possibilité d’utiliser Facebook Live“, a-t-il ajouté.

Et, dans certains cas, nous les excluions de notre plateforme, en raison de violations mineures répétées ou, dans des cas plus rares, en raison d’une unique violation flagrante (comme par exemple l’utilisation d’une image de propagande terroriste comme photo de profil ou le partage d’images d’exploitation infantile)“, a rappelé Guy Rosen.

Dès mercredi, toute personne ne respectant pas les politiques de Facebook les plus sensibles se verra interdire l’utilisation de Facebook Live pour une période déterminée, par exemple 30 jours, à compter de sa première infraction. Facebook prévoit aussi dans les semaines à venir d’empêcher ces contrevenants de passer des publicités sur le réseau.

Par Gaëlle Massang

Amazon versera 10 000 USD et 3 mois de salaire pour aider les travailleurs à démarrer une entreprise de livraison

[Digital Business Africa] – Amazon souhaite que ses employés quittent leur emploi et créent leur propre entreprise de distribution. Il s’avère que c’est une proposition coûteuse. Donc, Amazon fait monter les enchères.

En juin 2018, Amazon a annoncé que les employés américains pourraient postuler pour créer leur propre petite entreprise, en livrant des packages Prime dans des fourgonnettes et des uniformes de marque Amazon.

La société espérait pouvoir répondre aux besoins énormes des personnes qui lui avaient commandé des colis en provenance de centres locaux de tri Amazon.

Bien qu’Amazon (AMZN) ait déclaré que des dizaines de milliers d’employés avaient manifesté leur intérêt pour le programme, la société a reconnu que nombre de ses employés ne pouvaient pas se permettre l’argent de démarrage nécessaire à la création de cette entreprise.

Amazon a donc annoncé qu’il allait désormais donner aux employés jusqu’à 10 000 dollars de l’argent de démarrage dont ils auront besoin, ainsi que trois mois de leur salaire Amazon actuel, afin d’obtenir le capital dont ils ont besoin pour accéder au service.

Nous avons suscité un vif intérêt de la part de dizaines de milliers de personnes qui ont demandé à faire partie du programme de partenaires de services de livraison, y compris de nombreux employés“, a déclaré Dave Clark, vice-président directeur des opérations mondiales d’Amazon. “Nos associés nous ont dit qu’ils souhaitaient participer au programme, mais qu’ils avaient du mal à faire la transition.”

Amazon tente de mettre en place un service de livraison indépendant pour traiter les colis destinés à des sociétés telles que UPS (UPS) et FedEx (FDX) ainsi que le service postal

Amazon a déclaré que depuis le début du service de livraison, plus de 200 entrepreneurs indépendants se sont inscrits pour gérer les livraisons. Entre eux, ils ont embauché des milliers de pilotes locaux pour livrer des paquets, selon Amazon. Cette année, la société prévoit d’ajouter des centaines d’entrepreneurs de livraison supplémentaires, y compris les anciens employés qui l’ont proposée.

Par Gaëlle Massang

Sonos s’immisce dans la bataille entre Alexa et Google Assistant

[Digital Business Africa] – En ce qui concerne les haut-parleurs intelligents, la plupart des consommateurs sont confrontés à un choix: suis-je du type Alexa ou Google Assistant? Sonos, fabricant de haut-parleurs haut de gamme, facilite cette décision en donnant aux utilisateurs un accès aux deux options.

Certains haut-parleurs Sonos sont déjà livrés avec Amazon Alexa intégré et fonctionnent avec l’assistant vocal Siri d’Apple via la fonction AirPlay. La société a annoncé ce 14 mai qu’elle proposerait certains produits aux États-Unis avec Google Assistant, permettant ainsi aux utilisateurs d’allumer des lumières intelligentes, de contrôler le trafic ou d’envoyer un courrier électronique avec leur voix.

Chaque haut-parleur Sonos ne peut avoir qu’un seul assistant actif à la fois, mais les propriétaires auront la possibilité de configurer leurs périphériques avec l’assistant de leur choix.

Google Assistant sera disponible sur les haut-parleurs Sonos One (199 $) et la barre de son Beam (399 $), qui fonctionnent déjà avec Alexa. Les utilisateurs qui possèdent déjà ces appareils auront accès à Google Assistant via une mise à niveau logicielle.

Nous avons construit à la maison un haut-parleur et une plate-forme pouvant supporter plusieurs [assistants vocaux]“, a déclaré Dane Estes, directeur du marketing produit mondial. “Certaines personnes pourraient en choisir un. Mais tout est une question de” donner le choix “.

En octobre 2017, Sonos avait annoncé des projets visant à intégrer Google Assistant à sa gamme de haut-parleurs, mais son calendrier a été retardé en raison du processus de développement prenant plus de temps que prévu. La société n’a pas précisé davantage au-delà de sa volonté d’offrir une expérience «transparente» aux clients, ce qui demandait plus de temps. “Cela a demandé beaucoup de travail“, a déclaré Estes lors d’une démonstration de produit au début du mois.

Cette stratégie permettant aux utilisateurs de choisir leur propre assistant vocal peut aider Sonos à attirer un marché plus vaste. Sonos, Amazon et Google veulent chacun se trouver dans le plus grand nombre de foyers possible, et des partenariats avec des fabricants de matériel tiers leur donnent accès à des marchés plus vastes pour atteindre leurs objectifs.

Par Gaëlle Massang

TIC : Le Gabon met les jeunes filles à l’honneur

[Digital Business Africa] – Le Gabon va célébrer, le 25 mai à Libreville, la journée internationale de la jeune fille dans les Technologies de l’information et la communication (TIC). Un évènement qui vise à impliquer activement la jeune fille dans la croissance nationale des métiers des TIC.

Conformément aux recommandations de l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Gabon va célébrer, le 25 mai à Libreville, la deuxième édition de la journée internationale de la jeune fille dans les Technologies de l’information et la communication (Tic) sous le thème : «Accompagner la jeune fille dans la croissance des métiers des TIC».

Cette journée vise à créer un environnement international qui encourage les jeunes filles et les jeunes femmes à envisager une carrière dans le secteur des TIC. Il est donc question de permettre aux jeunes filles et entreprises technologiques de bénéficier des avantages d’une plus grande participation féminine au secteur des TIC.

En célébrant cette journée, le ministère de la Communication et de l’Economie numérique nourrit de nobles ambitions : encourager la jeune fille à s’inspirer du modèle des femmes dans le secteur du numérique ; faire découvrir l’univers des TIC à la jeune fille comme alternative au décrochage scolaire et à la crise du chômage des jeunes ; permettre à la jeune fille et la jeune femme d’acquérir des compétences numériques, face à une demande mondiale croissante et non satisfaite pour des professionnels des TIC ; renforcer les capacités des conseillers pédagogiques d’orientation.

«La célébration de cette journée va permettre à la jeune fille de bénéficier d’un encadrement pratique des femmes évoluant dans le secteur du numérique, afin de susciter un engouement pour le choix d’une carrière dans le secteur technologique des TIC», a expliqué la tutelle, appelant au soutien massif de cette initiative, à travers «des actions de sensibilisation auprès des jeunes filles dans leurs établissements scolaires et en mettant en place des programmes de mentorat».

La journée internationale des jeunes filles dans le secteur des TIC a été annoncée en 2011. Cet évènement découle de l’adoption de la Résolution 70 par la Conférence plénipotentiaire de l’UIT, intitulée «Intégration du principe de l’égalité hommes/femmes à l’UIT». À ce jour, plus de 357 000 jeunes filles et femmes dans 171 pays ont pris part à plus de 11 100 évènements célébrant cette journée.

Par Gaëlle Massang

Yves Castanou : « Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste »

[Digital Business Africa] – Dans le cadre de sa mission liée à la promotion des secteurs régulés, l’ARPCE a réussi par son leadership à mettre en place dans le secteur des Communications électroniques,  un  écosystème  numérique  viable,  levier  d’une économie numérique prospère. Yves CASTANOU, directeur général de cette institution, estime qu’il s’agit là d’un des indicateurs de l’atteinte de la vision de l’ARPCE. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cette interview réalisée par « L’Actu du Régulateur », le journal interne de l’ARPCE, en marge du salon Osiane 2019 qui s’est tenu à Brazzaville en avril 2019 avec l’appui de l’ARPCE.

L’Actu du Régulateur : Relativement jeune, votre institution a réussi à se positionner comme acteur clé du Numérique.  Une  position  qui  engendre  des  sollicitations multiples, venant aussi bien de l’Etat, des opérateurs que les  consommateurs.  Comment  expliquez-vous  cela  et gérez-vous toutes ces sollicitations ?

Yves Castanou : L’ARPCE est un service public orienté vers un résultats avec une vision claire : faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications  électroniques.  Les  sollicitations  que  nous recevons découlent bien souvent des nécessités sociales et nous y répondons, dans la mesure du possible, grâce à  l’expertise,  la  polyvalence  et  au  dynamisme  de  nos équipes. Tout récemment par exemple, nous avons assisté la Police nationale dans la relance de son numéro d’urgence, le 117.



Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste à bien d’égards, pour être cette véritable locomotive des secteurs régulés. Yves Castanou

L’Actu du Régulateur : On imagine vos challenges énormes, quand on sait combien le secteur du Numérique que vous régulez est en perpétuelle évolution. Comment arrivez-vous à maintenir l’ARPCE comme acteur incontournable du secteur ?

Yves Castanou : Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste à bien d’égards, pour être cette véritable locomotive des secteurs régulés. Nous avons donc fait le choix judicieux d’investir dans le capital humain qui, comme vous le savez, est la ressource première de toute entreprise, et dans l’acquisition des équipements performants. Nos employés bénéficient  régulièrement  des  formations  de  renforcement de capacités qui leur permettent d’avoir une bonne maitrise des secteurs sous régulation.

Aujourd’hui, je peux certifier  que les agents et cadres de l’ARPCE comptent parmi les meilleurs dans leurs domaines de compétences respectifs. Le positionnement de l’ARPCE en tant acteur  incontournable du secteur du Numérique est le résultat d’une gestion rationnelle de toutes nos ressources.

L’Actu du Régulateur : Que vise votre structure en prenant une part très active dans la tenue du salon OSIANE ?

Yves Castanou : Notre appui au salon OSIANE participe de notre action de promotion de la culture du numérique. Les questions soulevées à OSIANE mettent un accent particulier sur la valeur ajoutée des TIC quand elles sont mises au service des peuples et des nations. Le Numérique représente de nos jours, un levier stratégique pour la diversification de l’économie nationale et le développement de notre pays.

L’Actu du Régulateur : L’écosystème  du  Numérique  au  Congo  doit  son épanouissement,  on  peut  le  dire,  en  grande  partie  au dynamisme de votre institution. Pouvez-vous nous parler brièvement des réalisations dont vous êtes le plus fier et qui  contribuent  au  rayonnement  de  ce  secteur  stratégique ?

Yves Castanou : Il faut dire qu’il a fallu dans un premier temps que nous posions les bases d’un écosystème numérique de plus en plus performant. Nous avons mis en œuvre, dans ce sens, plusieurs projets. Entre autres, le Point d’échange Internet  CGIX,  qui  est  le  point  d’échange  référent  de l’Afrique centrale, le déploiement d’un data Center et avant cela, le Régulateur s’était attelé à récupérer l’identité numérique du Congo, le «.CG», qui était depuis plusieurs années géré à l’étranger.

A côté de cela, je dois citer les belles histoires que nous sommes en train d’écrire avec  les  jeunes  à  travers  des  projets  tels  le  PUITS  avec l’Université  et  le  Centre  d’Excellence  YEKOLAB  qui  offre gratuitement des formations TIC de haut niveau. Le but étant de créer une émulation en apportant des réponses concrètes  à  l’épineux  problème  de  déficit  en  compétences techniques dans le domaine des TICs. Toutes ces réalisations nous ont valu plusieurs reconnaissances aux niveaux continental et national. Nous sommes donc fiers de voir que depuis plus d’une demi-décennie, le Congo notre pays a réussi à se faire une place de choix dans le domaine du numérique et des Communications electroniques en Afrique.

L’Actu du Régulateur : Pour terminer, avez-vous un message pour les jeunes congolais et africains, passionnés du Numérique et qui y ont trouvé une niche pour leur épanouissement social ?

Yves Castanou : « Les missions qui nous sont assignées exigent de l’ARPCE un dynamisme fort et une politique avant-gardiste »
ARCEP

Yves Castanou : J’aimerais  ici  saluer  ces  jeunes  passionnés  qui  ne ménagent  aucun  effort  pour  le  développement  de l’écosystème  numérique  partout  en  Afrique.  J’ai  foi  en leur potentiel, en leur esprit créatif et en leur sens de l’innovation.  Je  reste  persuadé  qu’ils  apporteront  encore beaucoup  de  choses  à  nos  pays,  à  nos  économies. 

A titre d’exemple, des jeunes kenyans ont créé le M-Pesa, un  porte-monnaie  électronique.  Ce  système  offre  aux personnes vivant dans la pauvreté, à partir d’un simple téléphone, l’accès aux services financiers de base et leur permet d’envoyer de l’argent à leurs parents en zone rurale.

Entre 2006 et 2016, le M-Pesa a fait progresser de plus de  50  %  le  taux  d’adultes  bancarisés.  Mon  message  à l’endroit des jeunes est un message d’espoir : Jeunes, capitalisez toutes les opportunités qui se présentent à vous car, l’avenir c’est vous.

Par L’Actu du Régulateur

Nigeria : MTN demande au régulateur de valider sa cotation en vue de son entrée en bourse

[Digital Business Africa] – La filiale nigériane du groupe sud-africain de télécommunications MTN souhaite accélérer son processus d’introduction à la bourse locale, la Nigeria Stock Exchange (NSE). Dans ce sillage, l’opérateur a annoncé avoir sollicité du régulateur, l’Agence nationale de régulation des télécommunications du Nigéria la validation de ses actions à la NSE.

«Ce qu’ils ont demandé, c’est l’inscription à la cote, c’est-à-dire la conversion en une société cotée en bourse où les actionnaires privés peuvent céder leurs parts à la bourse», explique à l’agence Reuters un responsable de l’agence de régulation. Il explique également que MTN Nigeria avait en parallèle demandé à la bourse l’autorisation de procéder à la cotation de sa part. Si cette rentrée en bourse se confirmait, cela pourrait constituer un bon cap de développement pour la plus grande filiale du groupe sud-africain de télécommunications qui possède au Nigéria 52,3 millions d’utilisateurs.

Suivant les prévisions, Mtn annonce que son inscription à la bourse du Nigéria ne sera pas suivie immédiatement d’une opération de levée de fonds auprès des investisseurs. L’opération servira à simplifier la structure de son capital.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Huawei va promouvoir les contenus locaux sud-africains auprès des développeurs d’applications locales

[Digital Business Africa] – La boutique d’applications mobiles de Huawei, la Huawei AppGallery, proposera bientôt une multitude d’applications et de designs conçus par des développeurs locaux. Huawei AppGallery et Huawei Themes sont préinstallés sur tous les derniers appareils Huawei et Honor.

« Les consommateurs sud-africains veulent de plus en plus d’applications compatibles avec leurs contextes uniques, abordant des problèmes qu’ils rencontrent régulièrement – tels que le délestage de charge ou des problèmes de sécurité – mais également des applications qui célèbrent la multitude de cultures de l’Afrique du Sud et ce pays dynamique », explique Lu Geng, Directeur de Huawei Consumer Cloud Service, région Afrique australe.

« Huawei est déterminé à répondre aux besoins des consommateurs sud-africains, mais nous savons également que nous n’avons pas toutes les réponses. Pour cette raison, nous souhaitons travailler en étroite collaboration avec les développeurs sud-africains afin de pouvoir fournir à nos utilisateurs tout ce dont ils ont besoin et ce qu’ils veulent de leurs appareils. Dans le même temps, nous espérons également créer un écosystème ouvert pour les développeurs locaux en leur offrant un environnement simple et sécurisé leur permettant de télécharger du contenu », a déclaré Akhram Mohamed, directeur de la technologie du Huawei Consumer Business Group South Africa.

Huawei Mobile Services a été lancé en Afrique du Sud en juin dernier. Depuis lors, les thèmes Huawei AppGallery et Huawei, qui proposent des dizaines de milliers de thèmes créatifs, polices et fonds d’écran personnalisant le combiné de l’utilisateur, sont de plus en plus populaires sur le marché local. Même s’il s’agit d’une division relativement nouvelle de Huawei, la croissance a fortement augmenté; à la fin de 2018, Huawei Mobile Services comptait 500 millions d’utilisateurs dans le monde, soit une augmentation de 117% par rapport à l’année précédente.

Huawei a récemment organisé une journée des développeurs, une première en son genre, au cours de laquelle des responsables de Huawei ont rencontré des développeurs sud-africains pour discuter de l’offre de Huawei. Quarante-huit développeurs ont enregistré leurs applications ce jour-là et Huawei est actuellement en discussion avec eux dans le but éventuel de présenter les meilleures applications et conceptions sur Huawei AppGallery ou Huawei Themes. L’équipe Southern Cloud Service Consumer Cloud de Huawei envisage de faire de la Journée des développeurs un événement trimestriel et de créer un centre de fournisseurs local, où les développeurs pourront régulièrement rencontrer Huawei pour une formation sur les mises à jour des programmes et des offres.

« Nous avons une approche très pratique avec nos développeurs et espérons élargir cette communauté afin de devenir un canal de distribution supplémentaire pour davantage de développeurs et de les exposer à un public local et mondial. Par exemple, nous présentons régulièrement des applications et des conceptions de développeurs locaux sur nos pages de médias sociaux Huawei, ainsi que des concours et des promotions. Nous voulons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour informer nos utilisateurs de Huawei de ces applications locales et les télécharger. Cela encouragera la croissance de la communauté des développeurs en Afrique du Sud en offrant aux développeurs davantage de possibilités de générer des revenus grâce aux achats intégrés », conclut M. Lu Geng.

Par Gaëlle Massang

Microsoft veut attirer des ingénieurs africains par le biais de son premier centre de développement pour l’Afrique

[Digital Business Africa] – Selon un communiqué de la société, Microsoft a lancé son premier Centre de développement pour l’Afrique (ADC) à Nairobi, au Kenya, et à Lagos, au Nigéria, où des talents africains de calibre mondial peuvent créer des solutions d’impact local et mondial.

Ce seront les tout premiers bureaux d’ingénierie du géant du logiciel sur le continent, après l’ouverture de ses premiers bureaux en Afrique il y a près de trois décennies.

La société cherche à attirer des ingénieurs de tout le continent pour alimenter l’intelligence artificielle, l’apprentissage automatique et l’innovation en réalité mixte, et prévoit de recruter 100 ingénieurs à temps plein d’ici à fin 2019 et 500 ingénieurs d’ici 2023, sur les deux sites.

« Notre volonté est de recruter des talents d’ingénierie exceptionnels sur tout le continent afin de créer des solutions innovantes ayant un impact mondial. Cela offre également aux ingénieurs la possibilité de faire un travail utile dans leur pays d’origine et de s’intégrer à une organisation mondiale d’ingénierie et de développement », a déclaré Michael Fortin, vice-président de Microsoft chez Microsoft et responsable de la création de la première équipe d’ingénierie ADC à Nairobi.

Selon la société, ADC constituera un centre d’ingénierie de premier plan pour Microsoft, tirant parti de la diversité de la région pour créer des talents de classe mondiale créant des solutions innovantes ayant un impact mondial.

La société affirme investir 100 millions de dollars au cours des cinq premières années d’existence dans le centre, ce qui constitue une étape importante vers une meilleure compréhension d’«un écosystème prêt pour une croissance et une innovation remarquables».

La société estime que l’investissement dans le talent en ingénierie lui permettra de mieux remplir sa mission qui consiste à donner à chaque personne et à chaque organisation de la planète les moyens de réaliser davantage.

Le lancement du Centre africain de développement est prévu le 14 mai à Nairobi (Kenya) et le 17 mai à Lagos (Nigéria).

Par Gaëlle Massang