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Optimiser les transferts monétaires grâce aux technologies mobiles : leçons tirées de l’expérience du Mali

Au Mali, le projet d’urgence de filets sociaux (Jigisémèjiri) protège les ménages ruraux les plus pauvres et les plus vulnérables de l’impact des chocs économiques et d’autres crises. Depuis le lancement du projet en 2013, le gouvernement malien, avec le soutien de la Banque mondiale, a déjà accordé des transferts monétaires à plus de 103 000 ménages. Cet appui, rendu possible notamment par un financement de l’IDA d’un montant de 122,4 millions de dollars, permet aux bénéficiaires de répondre à leurs besoins urgents, d’investir dans le capital humain de leurs enfants et de renforcer leur résilience.

En 2021, le programme a mis en place avec succès des transferts monétaires mobiles pour près de 3 000 ménages dans la région de Mopti, en remplacement de la méthode traditionnelle de distribution en espèces. Les bénéficiaires ont constaté que l’utilisation des technologies mobiles pour accéder à leurs paiements était plus facile, plus rapide, plus sûre et moins coûteuse. Une évaluation récente du projet pilote, soutenue par l’Initiative G2Px (a), a fourni des preuves solides, ouvrant la voie à l’expansion des transferts monétaires par téléphone mobile dans les programmes de filets sociaux.

Les transferts monétaires apportent directement aux ménages des ressources essentielles au moment où ils en ont le plus besoin.  Habituellement, ces transferts sont distribués aux bénéficiaires en espèces dans des points de paiement, à une date spécifique. Cependant, la communication concernant les dates de paiement peut être lente dans les zones reculées de la région de Mopti. Ce qui signifie souvent que les bénéficiaires doivent organiser rapidement leur transport depuis leur village pour atteindre les points de paiement à temps, interrompant ainsi leur travail ou leurs occupations familiales. Comme le décrit un homme : « Nous recevons l’information le jour même où le paiement doit être effectué. Souvent, l’information arrive alors que nous sommes déjà partis travailler. Nous devons donc interrompre notre travail pour aller chercher l’argent, ce qui représente pour nous un inconvénient majeur. »

Les transferts d’argent mobile offrent une plus grande flexibilité aux bénéficiaires. Ils reçoivent une alerte par SMS lorsque leur paiement est disponible et peuvent choisir le jour, l’heure et le lieu où retirer leur argent. Ainsi, ils n’ont pas à sacrifier de jours de travail et les paiements peuvent être retirés sans précipitation. Pour ceux qui ont participé au projet pilote de transfert mobile de Mopti, le temps et les coûts de déplacement ont été réduits, voire éliminés. Les agents de transfert d’argent mobile sont facilement accessibles dans la plupart des villages, et les bénéficiaires peuvent souvent se rendre sur place à pied depuis leur domicile.

Le risque sécuritaire au Mali est élevé et les attroupements de personnes peuvent favoriser des activités malveillantes. Avec la méthode de paiement en espèces, d’importants groupes de bénéficiaires se rassemblent le jour de la collecte. Ils doivent souvent attendre longtemps au point de paiement jusqu’à ce que leur village soit appelé pour la distribution, et peuvent ne rentrer chez eux qu’après la tombée de la nuit. Comme le décrit un bénéficiaire : « Lorsqu’il y a un paiement, nous passons toute la journée au bureau municipal. Nous partons de notre village le matin et ne rentrons que le soir – une vraie difficulté pour nous. »

Avec les transferts monétaires mobiles, les bénéficiaires sont mieux protégés contre ces risques et ces retards. Ils sont libres de choisir quand et où retirer leurs paiements, ce qui signifie que moins de personnes se présentent le jour dit et le temps d’attente aux points de service s’en trouve réduit. Avec le paiement mobile, il ne faut généralement pas plus de 15 minutes pour collecter les paiements : « Une fois sur place, ils nous remettent l’argent sans problème. Nous n’avons jamais eu de problèmes avec les files d’attente. »

Pour que les transferts monétaires mobiles fonctionnent, les bénéficiaires doivent fournir une pièce d’identité et avoir accès à un téléphone portable. Par ailleurs un solide réseau d’agents mobiles ainsi que des liquidités suffisantes doivent être disponibles.  Le processus d’inscription est simple et, une fois inscrits, les bénéficiaires reçoivent une carte SIM pour les notifications et pour retirer leurs paiements auprès des agents de transfert d’argent mobile. « À dire vrai, nous n’avons rencontré aucune difficulté à aucune des étapes [d’inscription] ». L’accès aux téléphones portables et l’utilisation de l’argent mobile sont déjà largement répandus dans la région de Mopti, ce qui rend cette option encore plus pratique pour la plupart des bénéficiaires.

Même les personnes qui ne savent ni lire ni écrire peuvent utiliser un téléphone avec l’aide de membres de la famille et d’amis de confiance. Une femme explique : « Ma petite-fille est toujours disponible pour me lire mes messages téléphoniques. »

En tirant parti de la flexibilité des paiements mobiles, le projet pilote de Mopti simplifie le processus de transfert monétaire pour les bénéficiaires. Les principales leçons tirées de ce pilote peuvent guider de futurs projets et les recherches sur les transferts monétaires sociaux via la téléphonie mobile.  Parmi les opportunités d’études complémentaires, on peut citer l’option d’utiliser les portefeuilles d’argent mobile dont disposent déjà les bénéficiaires pour les paiements par transferts monétaires, la mise en place d’alertes vocales pour les bénéficiaires qui ne savent pas lire, le développement d’un processus de retour d’information par téléphone pour améliorer la communication en amont, et l’éducation des bénéficiaires sur l’utilisation sûre et sécurisée de transferts monétaires mobiles.

PAR: ANNE HILGER, SARAH PATELLA, TOUNWENDE ALAIN SAWADOGO et KALILOU SYLLA

Source : WorldBANK

Usage des Réseaux sociaux : La leçon de Minette Libom Li Likeng aux élèves du Lycée bilingue de Biyem Assi

[DIGITAL Business Africa] – Ils étaient nombreux, ce 13 décembre 2023, à envahir la cours du Lycée bilingue de Biyem Assi. Pas pour une kermesse comme il est d’usage par ces temps qui précèdent la remise des bulletins dans les établissements secondaires et primaires. Mais pour écouter les conseils fort édifiants des experts en cybersécurité et de madame le ministre des Postes et Télécommunications. Minette Libom Li Likeng  a effectué une descente au Lycée bilingue de Biyem Assi dans le cadre d’une causerie éducative sur l’usage citoyen et patriotique des réseaux sociaux et la lutte contre les discours de haine au Cameroun.

Le but de cette descente était d’amener les élèves à adopter un comportement citoyen dans les réseaux sociaux eter le phénomène de discours de haine en ligne. L’activité s’inscrit dans la sillage de lacampagne nationale pour la promotion de la culture de la cybersécurité  et la sensibilisation à l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Ce programme a été initiée en 2020 pour mobiliser toutes les couches sociétales dans la lutte contre la cybercriminalité.

Un combat commun 

Les élèves ont aussi leur partition à jouer. Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, leur a rappelé les avantages et les inconvénients du « monde virtuel »

« les réseaux sociaux tels que Whatsapp, Facebook, TIK TOK, Snapchat, Instagram,… sont utilisés par tous, adultes, jeunes et même les enfants que vous êtes. Car, beaucoup d’entre vous ont des téléphones Android, ou alors utilisent souvent les téléphones de leurs camarades ou de leurs frères ou même de leurs parents. Les réseaux sociaux et internet sont aujourd’hui très importants. Ils sont nécessaires pour étudier, pour s’informer et même pour les loisirs ».

Et de préciser : « Mais les réseaux sociaux et internet peuvent être dangereux s’ils sont mal utilisés. Dangereux pour vous même, dangereux pour le pays. Le constant fait ces derniers temps est que les réseaux sociaux sont utilisés à des mauvaises fins et peuvent constituer une menace pour la sécurité des enfants. Les messages qui sont transmis sont soit des messages à caractère sexuel, soit des messages de haine, de tribalisme et d’incitation à la violence, qui portent atteinte à la paix et à la sécurité de notre pays », a-t-elle dit.

La patronne du Minpostel, s’est muée en enseignante pour que les élèves puissent mieux saisir la fameuse adresse du président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, à la jeunesse, délivrée le 10 février 2018. Le Chef de l’ Etat exhortait ainsi les jeunes à devenir de bons citoyens en utilisant internet. Minette Libom Li Likeng a dégagé huit conseils de la pensée de S.E Paul Biya.

S.E Paul Biya en d’autres termes

1. Internet et les réseaux sociaux sont importants.
2. Internet vous permet de suivre les cours, d’apprendre vos leçons et de vous cultiver.
3. Internet vous permet d’avoir accès au monde entier sans voyager.
4. Mais ce n’est pas parce que vous êtes sur internet que vous ne devez plus respecter les règles d’éducation civique et de morale, ou même que, vous ne devez plus respecter les autres. Même si on ne vous voit pas quand vous êtes entrain de surfer, vous devez toujours faire preuve de respect, de courtoisie et de vérité.
5. C’est pour cela que vous ne devez pas propager des fake news c’est-à-dire des informations mensongères, ni insulter sur internet, ni propager les discours de haine sur internet.
6. Ne soyez pas de ceux qui suivent sans chercher à comprendre. Ne soyez pas de ceux qui se laissent entrainer par les camarades.
C’est ceux-là que le Président Paul BIYA appelle les followers passifs et naïfs.
7. Cela signifie que je ne dois pas raconter des histoires fausses sur mon pays sur internet. Ceux qui font cela sont des pourfendeurs de la République.
8. Cela signifie également que je dois aimer mon pays, et que tout ce que je fais sur internet doit valoriser mon pays. Je dois en même temps, être un bon élève, pour bâtir demain l’avenir du Cameroun.

Le ministère des Postes et Télécommunications ne compte pas uniquement sur les jeunes et élèves des établissements secondaires pour venir à bout des discours de haine en ligne et promouvoir des comportements citoyens dans les réseaux sociaux. L’on se rappelle de l’initiative Camp TIC qui touche même les enfants de 08 ans.

Environ 8000 jeunes ont déjà séjourné dans les camps Vacances TIC, depuis le début de l’initiative. D’abord à Ngoto (2017), puis à Mvangan (2018),suivi de Ngaoundéré (2019), Mbalmayo (2020), Bertoua (2021) et enfin Lolodorf (2022). Camagne,  cybersécurité, réseaux sociauxinþ

Par Jean Materne Zambo

CMR23: L’UIT prête à former les Maliens dans le domaine satellitaire, la radio numérique, la réglementation et la régulation

[DIGITAL Business Africa] – La Conférence mondiale des Radiocommunications (CMR-23) prendra fin ce 15 décembre 2023 aux Émirats Arabes Unis plus précisément à Dubaï. Plusieurs pays membres de l’ Union Internationale des Télécommunications y sont représentés, notamment le Mali à travers le ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration. Alhamdou AG Ilyène conduit une forte délégation dans laquelle on trouve des hauts commis de l’Autorité malienne de Régulation des Télécommunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des (AMRTP),  dont le conseiller technique Souhahebou Coulibaly.

En marge des travaux de la Conférence mondiale des Radiocommunications (CMR-23) qui ont debuté le 20 novembre 2023, le ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a tenu une réunion de travail avec le Directeur du Bureau des Radiocommunications de l’UIT, Mario Manniewicz, ce 12 décembre 2023. Les deux personnalités ont discuté du droit à l’information, de la communication rurale pour la paix, et du besoin de protection des bandes de fréquences pour la migration vers la Télévision Numérique Terrestre (TNT).

Alhamdou AG Ilyène a témoigné la satisfaction du Mali pour la bonne collaboration avec l’UIT et a sollicité l’appui de l’UIT dans le domaine satellitaire, la radio numérique, la réglementation et la régulation. Une doléance qui sera accédée. Puisque le Directeur du Bureau des Radiocommunications de l’UIT, Mario Manniewicz, a remercié le Mali pour son soutien constant à l’UIT et a informé que l’UIT est prête à former des techniciens maliens. Mario Manniewicz a aussi exprimé son soutien aux projets TNT et satellite du Mali.

Un peu plus tard, dans la soirée du 12 décembre, le ministre Alhamdou AG Ilyène a rencontré la délégation de la Fédération de Russie. Les deux homologues ont salué les bonnes relations qui lient les deux pays. Le ministre Alhamdou AG Ilyène a aussi souhaité un partenariat élargi, notamment dans la communication, les applications électroniques et la migration vers la Télé numérique.

Le chef de la délégation Russe a demandé le soutien du Mali pour le poste de vice-président des Réunions des conférences Préparatoires des radiocommunications (CPM). Le ministre Alhamdou AG Ilyène et sa suite ont effectué un tour des stands où il a rencontré des organisations en charge des opérateurs de la téléphonie mobile notamment Huawei Technologies, Omnispace et les représentants de l’Union des Radios broadcasting (UBU) spécialisée dans la télédiffusion de messagerie d’alerte pour les populations.
Les conférences mondiales des radiocommunications (CMR) ont lieu tous les trois à quatre ans. «

Elles ont pour tâche d’examiner et, s’il y a lieu, de réviser le Règlement des radiocommunications, traité international régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires ».

Par Jean Materne Zambo 

Togo : Cina Lawson et des experts de la BM parlent investissement dans la digitalisation en Afrique, une étude de levée de fonds lancée

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation la Banque mondiale à Lomé, ce 12 décembre 2023, pour prendre part à une table ronde sur l’investissement dans la digitalisation en Afrique. Animées par madame le ministre de l’Économie Numérique et de la Transformation Digitale du Togo, Cina Lawson, les discussions ont porté sur les avancées du Togo dans le secteur numérique de ces dernières années et les initiatives en cours.

Notamment les programmes de transfert monétaire comme Novissi effectués par mobile money, la digitalisation dans des services publics comme l’obtention du casier judiciaire, la déclaration de prestation de services de cybersécurité, ou encore dans le domaine de la justice. Le thème de la table ronde était: « Investir dans une digitalisation productive, inclusive et sécurisée ».

Lundi 25 septembre 2023, la Banque mondiale, Cina Lawson, ministre togolaise en charge de l’innovation technologique et d’autres personnalités s’étaient entretenus de l’impact du programme Novissi et de l’innovation sur la protection sociale.

Novissi a été lancé alors que la  pandémie de Covid-19 battait son plein. Ceci pour apporter des ressources financières d’urgence aux populations les plus vulnérables durant les temps de paralysie des activités économiques. Le programme s’est appuyé sur l’intelligence artificielle pour identifier les plus nécessiteux.

Une étude de levée de fond en cours

Le ministère de l’Economie numérique et de la Transformation digitale, à travers l’Agence Togo Digital, lance une étude de levée de fonds à l’attention des investisseurs et incubateurs en activité au Togo. Le but de cette étude est de pouvoir identifier les axes prioritaires de renforcement de capacités des acteurs sur les questions de levée de fonds. L’initiative bénéficie de l’appui du projet ProDigiT de la GIZ – Togo et financé par le ministère Fédéral Allemand de la Coopération Économique et du Développement.

Pour prendre part à l’étude de levée de fonds, il n’est que de répondre à un questionnaire à travers l’adresse suivante : https://ee.form.gouv.tg/x/oGekWJXG .Pour plus d’informations, contactez les numéros ci-après : +228 92730268 I ; [email protected] ; +228 70799779 I et yawa.agbotsegbonfoun@giz . Les réponses doivent être envoyées au plus tard le 1ᵉʳ décembre 2023.

Par Jean Materne Zambo 

Compétition : Le Prix Unesco 2023 pour l’utilisation des TIC dans l’éducation lancé [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Le Prix Unesco-Roi Hamad Bin Isa Al Khalifa, pour l’utilisation des TIC dans l’éducation est officiellement lancé, depuis ce 08 décembre 2023. Il se tiendra sur le thème « l’apprentissage numérique au service d’une éducation plus verte ». L’appel à candidatures est couplé à l’appel à nominations pour les projets créant des synergies entre apprentissage numérique et transition écologique dans l’éducation. Les candidatures doivent être déposées au plus tard le 5 février 2024 (minuit, heure de Paris) et transmises à l’adresse  [email protected] .

L’édition 2023 braque la lumière des projecteurs sur la conception et l’utilisation pertinentes et éthiques de technologies numériques. Ceci, en vue de créer des expériences d’apprentissage inclusives et stimulantes autour du changement climatique. Deux lauréats seront désignés par la Directrice générale de l’ Unesco, Audrey Azoulay sur recommandation d’un jury international. ils recevront chacun une récompense de 25 000 dollars des États-Unis, un diplôme et une reconnaissance internationale. Digital Business Africa vous propose les conditions d’éligibilité.

Préalables et comment postuler ?

Sont habilités à postuler, des particuliers, des institutions ou des organisations non gouvernementales (ONG) qui mènent actuellement un projet (depuis au moins un an) en rapport avec le thème spécifique de cette année, c’est-à-dire l’apprentissage numérique au service d’une éducation plus verte.
La candidature ne sera examinée que si elle a été sélectionnée soit par la commission nationale de l’État membre de l’Unesco, soit par une ONG en partenariat officiel avec l’Unesco.

Tous les postulants doivent contacter l’ONG ou la Commission nationale concernées en amont du processus de candidature. Nul ne peut présenter sa propre candidature.
Les gouvernements des États membres de l’Unesco ainsi que les ONG en partenariat officiel avec l’un sont invités à choisir et à proposer jusqu’à trois projets qui correspondent au thème 2023 et répondent aux critères de sélection.

Par Jean Materne Zambo, source : unesco.org  

International : L’IA au service du climat, le Sénégal prône une meilleure accessibilité de la technologie aux producteurs des pays en voie de développement

[DIGITAL Business Africa] – L’ intelligence artificielle était assurément l’invitée que l’on attendait tous à la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP-28 ). Tenue du 30 novembre au 12 décembre 2023 à Dubaï, la 28e conférence a soutenu que l’ IA doit être au service du climat. Le Comité exécutif de la technologie d’ONU Climat (TEC), en collaboration avec Enterprise Neurosystem, logiciel libre d’une communauté d’intelligence artificielle (IA) à but non lucratif, a d’ailleurs lancé le Grand défi de l’innovation en matière d’IA. Cela, afin d’identifier et de soutenir le développement de solutions alimentées par la technologie pour une action climatique dans les pays en développement.

La secrétaire générale du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a pour sa part, préconisé une meilleure accessibilité de l’intelligence artificielle (IA) aux producteurs locaux des pays en voie de développement.

« Notre pays s’est doté d’une stratégie des données basée sur l’intelligence artificielle, d’un parc de technologie numérique qui sera bientôt inauguré par le président de la République et d’un câble sous-marin pour faciliter les usages de l’intelligence artificielle », a-t-elle indiqué.

La secrétaire générale du ministère sénégalais de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Fatou Bintou Ndiaye, a aussi appelé tous les départements ministériels à collaborer afin qu’ensemble, les meilleurs résultats dans le domaine de l’ IA soient éloquents.
Un point de vue que partage S.E. Shantal Munro-Knight, ministre au sein du bureau du premier ministre de la Barbade

« La collaboration, la formation et le transfert de technologie sont essentiels pour que l’IA contribue efficacement à l’atténuation du changement climatique et à l’adaptation des petits États insulaires en développement », a-t-il dit.

L’événement « Grand défi de l’innovation en matière d’IA » a été organisé dans le cadre de l’initiative du mécanisme technologique sur l’intelligence artificielle pour l’action climatique. Cette initiative examine le potentiel de l’IA pour intensifier les solutions climatiques dans les pays en développement. L’accent étant mis sur les pays les moins avancés et les petits États insulaires en développement

Par Jean Materne Zambo 

Guinée : 300 femmes inscrites à la 2e édition du programme de renforcement des capacités à l’usage du numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le Programme de renforcement des capacités à l’usage du numérique fait son retour. Après, une première édition,  ayant diplômé 150 jeunes étudiants de l’enseignement supérieur publics et privés dans les différents domaines du digital, voilà la deuxième qui vient avec son lot de surprises. 300 femmes seront formées, du 18 au 23 décembre 2023, à l’utilisation des outils numériques. Objectif : réduire les disparités numériques entre genres et les zones d’habitation, en plus d’une allocation d’équipements digitaux dont elles devraient bénéficier.

Il faut rappeler que le format de cette deuxième édition est réduit. Puisque la première s’était étendue sur trois semaines. Lors de la cérémonie de fin de formation de la première vague du R-CUN, en février 2023, Mamady Doumbouya, Directeur général de l’Ansuten, avait cité quelques activités déjà réalisées.

« Dans la perspective de favoriser l’insertion professionnelle des jeunes guinéens diplômés issus de la filière, le projet a réussi à promouvoir un accompagnement de bout en bout de 150 jeunes d’enseignement supérieur publics et privés, ont été renforcé pendant trois semaines de formation en culture d’entreprise technique, de recherche d’emploi, de la gestion en administration de base de données, notion de cybersécurité ».

Et d’ajouter : « 70 candidats ont bénéficié des stages professionnels et les 80 autres ont bénéficié d’un accompagnement technique et financier pour passer de certificat en administration réseau, développement d’applications, intégration de solutions et administration de base de données », a expliqué le Directeur général de l’Ansuten, par ailleurs  président guinéen de transition.

Le Programme de Renforcement des Capacités dans l’Usage Numérique est une initiative de l’Agence Nationale du service Universel des Télécommunications et du numérique (Ansuten). Elle est placée sous la tutelle du ministère des postes, des télécommunications et de l’économie numérique. Ce projet vise à renforcer les capacités des jeunes diplômés dans le domaine de culture d’entreprise technique, de recherche d’emploi, de la gestion en administration de base de données et de la notion de cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo  

Innovation : Djibouti Télécom développe « D-Money », le nouveau service de paiement en ligne pour ouvriers portuaires

[DIGITAL Business Africa] – Un bond en avant dans le façonnage du paysage numérique de Djibouti. Le pays s’arrime au mode de paiement en ligne. Le D-Money, un service innovant, sécurisé et rapide pour les Petites, Moyennes et Grandes Entreprises de commerce en ligne mais aussi pour les institutions publics a été officiellement lancé par le Premier ministre Djiboutien, Abdoulkader Kamil Mohamed, ce dimanche 11 décembre 2023. L’initiative témoigne du dévouement de Djibouti à son engagement en faveur de l’efficacité, de la connectivité et des progrès transformateurs au sein du commerce et de la logistique.

Ce système de transfert d’argent devra faciliter les paiements quotidiens PLS et DLS aux dockers ( ouvriers des ports ). Le mouvement devrait donner à D-money l’opportunité d’augmenter ses transactions courantes de deux milliards d’un impressionnant 150%. Selon la direction de Djibouti Port Community System, les transactions de paiement de la communauté portuaire s’élèveraient actuellement à deux, trois milliards de francs djiboutiens par mois, dont 11% sont déjà payés en ligne via l’intégration DPCS avec des banques comme CacBank, BCIMR, EximBank et SalaamBank.

Prenaient aussi part à cette cérémonie, les fonctionnaires du gouvernement, dont le ministre de la poste et des télécommunications,  Radwan Abdillahi Bahdon, et le président de l’Autorité des ports et des zones franches de Djibouti, Aboubaker Omar Hadi.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun/3eForum FTTIC : Les femmes, actrices du développement de l’économie numérique

[DIGITAL Business Africa] – Les femmes se frayent de plus en plus un chemin dans l’écosystème numérique au Cameroun. Pour leur permettre d’exploiter les opportunités offertes par les TIC, l’Association des Femmes du Minpostel (Tutelle), en collaboration avec le Réseau des Femmes parlementaires et Cameroon digital Bosst, a organisé la Troisième édition du forum de la femme du secteur des Postes, des Télécommunications et des TIC. Le thème qui a orienté les échanges du 07 au 09 décembre 2023, au Palais des Congrè était : « Accélération de l’ Économie sociale et numérique au féminin ».

Cet événement vise à placer la femme comme actrice principale du développement de l’économie numérique au Cameroun. Quelque 500 participants ont convergé vers l’hémicycle durant ces trois jours. Parmi eux des experts dans les domaines des Sciences de l’ Ingénierie, sciences sociales, les membres de la société civile, les parlementaires.

Le représentant résident de l’ Institut africain de l’ Informatique, Armand Claude Abanda, a pris part au travaux. Il a de nouveau exhorté la femme à une implication dans les TIC.

« Je suis venu dire aux femmes parlementaires qu’elles ne doivent pas rater l’arrimage à la modernité, la mouvance mondiale,  c’est-à-dire celle de la digitalisation. Je leur ai dit qu’il faut respecter trois points, notamment : former, digitaliser et sécuriser. Il faut former aussi bien dans les métiers élitistes du digital ainsi que dans les petits métiin, il faut que les femmes participent énormément à la sécurité et au système informatique. Il faut également qu’elles soient  des expertes dans la lutte contre la cybercriminalité… », a-t-il dit.

Madame le ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng,  a rappelé dans discours liminaire que la femme camerounaise joue un rôle important dans la promotion de la révolution numérique en apportant une transformation du pays.

Par Jean Materne Zambo

Actu MTN : Stephen Blewett, DG de Scancom PLC, les défis qui attendent le nouveau manager

[DIGITAL Business Africa] – Sa dernière à la tête de  la direction générale d’une filiale de MTN était au Cameroun ( août 2020-août 2022). Stephen Blewett a été nommé CEO de Scancom PLC Ghana. Decision prise par la société de télécommunications MTN Group, ce mercredi 6 décembre 2023. Il remplace ainsi Selorm Adadevoh, promu au poste de directeur commercial du groupe MTN, à compter du 1er avril 2024. Tout en lui souhaitant la bienvenue, le président du conseil d’administration de MTN Ghana, le Dr Ishmael Yamson, s’est réjoui de travailler avec Stephen Blewett « pour faire avancer la société vers la réalisation de notre stratégie Ambition 2025 et au-delà ».

Parmi les défis qui attendent le nouveau manager Stephen Blewett, il y a la croissance de MTN Ghana, le renforcement de la position de leader de l’opérateur télécoms sur le marché télécoms ghanéen. Scancom PLC comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32 %, selon les statistiques du régulateur télécoms. Airtel et Vodafone quant à eux, comptaient respectivement 14,51 % et 18,17 % de parts de marché.

Scancom PLC, pour ce qui est de l’Internet mobile, enregistre 17,14 millions d’abonnés pour une part de marché de 75,36 %. Scancom PLC (MTN Ghana) a annoncé l’entree en vigueur de la hausse ( 15%) de ses services de voix et de données, Ce mardi 28 novembre 2023. « Cette révision, justifiait, Selorm Adadevoh, ex-directeur général de MTN Ghana, va permettre de continuer à soutenir l’activité et de faire les investissements nécessaires dans le réseau et les nouvelles innovations pour améliorer l’expérience des clients ». 

Stephen Blewett a rejoint MTN Group en 2015 en qualité de directeur général de MTN Bénin. L’aventure a duré cinq ans. Depuis juillet 2023. Avant de rejoindre le Ghana, Stephen Blewett officiait en tant que directeur des opérations pour les petits marchés de MTN en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun: ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D en communication digitale & sécurisation des données [🔴Video]

[ICT Media STRATEGIES] – Une trentaine de gestionnaires et responsables en charge de la communication des programmes et projets C2D sont désormais plus outillés en matière de connaissance des outils digitaux de communication et de sécurisation des données. Ils ont pris part au séminaire de renforcement des capacités organisé par la coordination du STADE C2D et animé par le cabinet d’e-Réputation, de Personal branding, de Nation branding et de veille stratégique ICT Media STRATEGIES.

C’était du 23 au 24 novembre 2023 à l’hôtel Zingana de Bafoussam. Thème général du séminaire, « Maîtrise des outils digitaux de communication et de sécurisation des données ».

Ce séminaire se tient dans un contexte où la valorisation des réalisations et des impacts du C2D constitue l’une des préoccupations majeures des instances de pilotage dans le cadre de l’exécution du troisième et dernier Contrat de Désendettement et de Développement (C2D) dit de maturité. Ainsi, dans un contexte où l’offre et les risques charriés par la technologie numérique sont de plus en plus importants et diversifiés, une attention particulière a été portée sur la communication digitale dans le Plan de renforcement des capacités des acteurs de mise en œuvre du C2D validé par le CTB-C2D au titre de l’année 2023.

Pour le STADE C2D, cette démarche est essentielle pour garantir une communication efficace et fiable articulée autour de « la maîtrise des outils digitaux et la sécurisation des données » par les acteurs de la communication du C2D.

L’objectif global du séminaire était donc de permettre aux acteurs de la communication du C2D de maîtriser les outils digitaux pertinents ainsi que les risques en matière de sécurisation et de sécurité digitale.

De manière spécifique, il était question pour le cabinet ICT Media STRATEGIES de présenter les outils digitaux pertinents pour la communication des programmes et projets C2D, d’identifier les risques liés à l’utilisation des outils digitaux de communication tels que le piratage, les cyberattaques, la perte des données ; de maitriser les techniques et bonnes pratiques de cybersécurité et de sécurisation des données, cryptage et protection contre les cyber attaques ; de présenter le processus d’élaboration d’une stratégie de sécurisation des données adaptée aux projets et programmes C2D.

« Nous vivons dans un monde dans lequel les paradigmes ont complètement changés. Un monde de plus en plus en plus digitalisé qui requiert agilité et adaptabilité. Il y a quelques années était considéré comme analphabète celui ou celle qui n’avait pas fait des études. L’analphabète d’aujourd’hui est celui ou celle qui présente une insuffisance caractérisée en matière de maitrise des outils digitaux », explique fort opportunément Berthe Jeanine TSAFACK, la coordonnatrice du STADE C2D.

« Dans un environnement de plus en plus complexe caractérisé par la prolifération des données en volume, en vitesse ou en variété et la nécessité de leur traitement, les projets et programmes pour être plus efficace n’ont pas d’autres choix que de s’aligner ou de se conformer, afin de répondre à une demande sans cesse croissante en information », justifie Berthe Jeanine TSAFACK. Berthe J. TSAFACK
Le C2D a engagé depuis quelques années sa transformation en mettant la communication digitale, la maîtrise des outils digitaux ainsi que la sécurisation des données en bonne place dans ses actions. Un engagement salué par le cabinet ICT Media STRATEGIES qui encourage les organisations à mettre à jour constamment les connaissances de leurs cadres en matière de communication digitale et en matière de sécurisation des données. Communication digitale & sécurisation des données : ICT MEDIA Strategies renforce les capacités des gestionnaires des projets C2D [🔴Video]
« Il faut encourager la dynamique impulsée par le STADE C2D pour renforcer les capacités des gestionnaires des programmes et projets C2D en communication digitale et sécurisation de données. Car les données changent vite à l’ère du tout numérique. Si hier par exemple on parlait simplement d’avoir des mots de passe forts, aujourd’hui on parle davantage de disposer des phrases de passe fortes, mais aussi et surtout de double authentification. Il faut montrer ces bonnes pratiques et encourager les gestionnaires de projets à les adopter. C’est ce que nous avons montré au cours de ce séminaire », a pour sa part expliqué BEAUGAS ORAIN DJOYUM, le DG de ICT Media STRATEGIES. Beaugas ORAIN DJOYUM

Le cabinet ICT Media STRATEGIES a également invité à ce séminaire un expert en cybersécurité de l’ANTIC en la personne du Dr Blaise WANDJI pour édifier les participants sur les bonnes pratiques en vue de l’élaboration d’une stratégie de sécurisation des systèmes d’information des projets et programmes C2D.

ICT MEDIA STRATEGIES

Cette vidéo est un contenu de la chaîne YouTube du cabinet de veille stratégique, d’e-Réputation et de Personal branding ICT Media STRATEGIES

Le reportage d’info TV

https://youtu.be/Ok-fXDkNZwg

Cameroun : le projet de performance de l’ART pour l’exercice 2024 s’élève en recettes et en dépenses à 70,5 milliards de francs CFA

[DIGITAL Business Africa] – Le communiqué intégral du CA. Conseil d’Administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a respectivement tenu les 07 et 08 septembre 2023, au SAWA Hotel à Douala, ses 53e session ordinaire et 59e session extraordinaire sur convocation de sa Présidente, le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM

Le Directeur Général, Prof. ZOO ZAME Philémon, rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du Directeur Général Adjoint, Monsieur ZOURMBA ABOUBAKAR. Au terme de la vérification du quorum, le Conseil a examiné et adopté les procès-verbaux de la 52e session ordinaire et de la 58e session extraordinaire du Conseil d’Administration.

Cameroun : le projet de performance de l'ART pour l'exercice 2024 s'élève en recettes et en dépenses à 70,5 milliards de francs CFA

Au cours de la 53ème session ordinaire consacrée à l’examen du projet de budget 2024, le Conseil a suivi avec intérêt la présentation du Rapport Annuel de Performance (RAP) de l’ART de l’exercice 2023 au 15 novembre 2023 et apprécié l’intensité des activités menées au cours de l’année 2023, notamment marqué par le suivi accru des performances offertes par les opérateurs de réseaux de communications électroniques ouverts au public conformément aux obligations de leurs cahiers de charges respectifs.

Le Conseil a ensuite examiné et adopté le Projet de Performance des Administrations (PPA) de l’ART pour l’exercice 2024, arrêté en recettes et en dépenses à la somme de soixante-dix milliards cinq cent millions (70 500 000 000) FCFA, y compris les quotes-parts d’un montant de quarante-cinq milliards cinq cent soixante-onze millions huit cent soixante-cinq mille cent treize (45 571 865 113) FCFA au profit du Trésor Public, du Fonds Spécial des Télécommunications et des autres organismes bénéficiaires.

En ce qui concerne la 59e session EXTRAORDINAIRE, le Conseil a examiné le dossier des pénalités infligées aux opérateurs pour les années 2017 et 2019 et a apprécié la situation de mise en œuvre des refontes issues du Décret n°2020/727 du 03 décembre 2020 ponant réorganisation et fonctionnement de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART), à l’instar des modalités d’exercice du Privilège du Trésor qui devrait contribuer à l’optimisation des performances opérationnelles de l’ART en matière de recouvrement des créances dues par les opérateurs du secteur.

En outre, le Conseil a félicité la Direction Générale pour la réussite de l’organisation de la Cameroun Digital Week, du 16 au 20 octobre 2023, ainsi que de la cérémonie officielle d’inauguration de l’immeuble-siège de l’ART, sous la présidence du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, Chief Dr. Joseph DION NGUTE.

Au terme des travaux, le Conseil a exprimé sa satisfaction à la Direction Générale quant à la qualité des documents présentés et la sincérité des informations y contenues.

Fait à Douala, le 08 décembre 2023
La Présidente du conseil d’administration,

Le Prof. Justine DIFFO née TCHUNKAM.

Abdou Karim SALL : “La cybercriminalité devrait être jusqu’à cinq fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés”

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) et la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) sont désormais liées par une convention. IDEM entre l’ARTP et l’École Nationale de Cybersécurité à Vocation Régionale (ENCVR). Les deux institutions ont signé ce 07 décembre 2023 avec le régulateur télécoms des conventions.

La cérémonie de signature a eu lieu en présence de Abdou Karim Sall, directeur général de l’Artp. Pour la première convention qui lie l’Artp et la Cdp, les deux parties ont prévu une mise en commun de moyens pour harmoniser les actions et réaliser des activités ou projets communs afférents aux TIC et Télécommunications.

Le discours du DG de l’ARTP, Abdou Karim SALL à cette occasion .

Madame la Présidente de la Commission de protection des Données Personnelles ;

Monsieur le Directeur général de l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale ;

Mesdames et messieurs membres des délégations de la CDP et de l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale ;

Mesdames, Messieurs les Directeurs, les chefs de département et de service ;

Mesdames, Messieurs les professionnels des secteurs des communications électroniques ;

Mesdames, Messieurs les Professionnels de la Presse ;

Distingués invités en vos noms, rangs, titres et grades ;

Tout protocole observé ;

Mesdames et Messieurs,

La rencontre de ce matin sera inscrite dans les annales de l’histoire des communications électroniques en ce sens qu’elle formalise des partenariats déjà existants entre l’ARTP et la CDP d’une part et l’ARTP et l’École nationale de Cybersécurité à Vocation régionale, d’autre part.

A cette occasion, vous devinez sans que je ne l’exprime tout le plaisir que j’ai, ce matin, de me retrouver avec nos institutions étatiques sœurs, pour procéder à la signature de conventions de partenariat avec la Commission de protection des Données Personnelles (CDP) et l’École Nationale de Cybersécurité à Vocation Régionale (ENCVR). Le plaisir est d’autant plus grand que les supports juridiques qui seront signés tout à l’heure permettront d’encadrer les relations déjà existantes entre nos collaborateurs. Je souhaite que du contenu, des actions concrètes et pérennes soient déroulées dans le cadre de ces partenariats.

Auparavant, Permettez-moi, en mon nom propre et au nom de l’ensemble de mes collaborateurs, de souhaiter une chaleureuse bienvenue à nos partenaires.

Ces mots de bienvenue me permettent également de témoigner la gratitude à Madame Awa NDIAYE, Présidente de la CDP et la féliciter très sincèrement pour le travail immense abattu à la tête de la CDP, en attestent les résultats obtenus dans le travail de sensibilisation au sujet des données personnelles à l’aune des évolutions technologiques.

Abdou Karim SALL : "La cybercriminalité devrait être jusqu'à cinq fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés"Les mêmes remerciements et félicitations s’adressent également au Docteur Papa GUEYE, Directeur de l’École de Cybersécurité qui en un temps record a placé ladite école sur les orbites de l’excellence.

Cette tribune me donne également l’occasion de remercier les équipes qui ont travaillé sans relâche à l’élaboration des projets de convention.

Mesdames et Messieurs,

Chers invités,

Dans le monde interconnecté d’aujourd’hui, nos vies sont de plus en plus façonnées par la technologie. Nous partageons des informations, effectuons des transactions, et interagissons en ligne à un rythme sans précédent.

Pratiquement tout se digitalise, la criminalité aussi. Ainsi une nouvelle économie de la cybercriminalité apparaît. A titre illustratif, la cybercriminalité représentait un marché de 6.000 milliards de dollars américains par an, en 2021, soit :

• USD 500 milliards / mois

• USD 694.4 millions / heure

• USD 11.5 millions / MINUTE

• En 2025, ce marché représentera environ 10.000 Milliards de dollars américains par an.

La cybercriminalité devrait être jusqu’à 5 fois plus rentable que les crimes transnationaux mondiaux combinés.

Au regard de ce fléau qu’il faut nécessairement endiguer, les enjeux sont alors cruciaux pour les réseaux de communications électroniques et les systèmes d’information. Le défi majeur est ainsi d’assurer la sécurité, la disponibilité et l’intégrité des données ainsi que la continuité de service.

Il s’agit également de limiter les risques d’accident, d’erreur, de sabotage ou d’attaque et de réduire les impacts pouvant porter atteinte à la vie privée des citoyens et à la réputation, crédibilité et la continuité de services des organisations.

Par ailleurs,  la révolution numérique a créé de nouveaux prédateurs de données personnelles partout dans le monde. Des géants du web connu sous l’acronyme du GAFAM considèrent nos données comme une niche d’or à exploiter et rentabiliser. Cette situation irrépressible constitue ainsi une nouvelle source de menace pour l’atteinte à notre vie privée.

À ce tableau s’ajoute une évolution exponentielle de la technologie, occasionnant ainsi l’avènement de nouvelles innovations dans le cyberespace qui n’ont pas été pris en compte par les lois de 2008 sur la société de l’information.

Par exemple l’intelligence artificielle, l’Internet des objets,  ou le big data, pour ne citer que ces nouvelles technologies sont exploitées par les entreprises à l’absence d’une réglementation spécifique.

Face à cette situation, il semble important voire crucial pour le législateur national de procéder à une mise à jour du cadre juridique de la protection des données personnelles. Pour ce faire, de nouvelles dispositions sont à pied d’œuvre pour une adaptation de l’arsenal juridique face l’écosystème numérique.

Ainsi, la cybersécurité pour lutter contre les menaces en ligne et la garantie d’une protection globale des données deviennent dès lors des enjeux majeurs de survie et de souveraineté de nos états.

Dans ce contexte de connectivité, il nous échoit le devoir et la responsabilité cruciale de protéger les données personnelles de chacun d’entre nous.

Nous comprenons ainsi le rôle plus qu’important de la Commission de protection des données personnelles dans le monde actuel.

Mais la protection des données ne peut être assurée sans une solide cybersécurité. Les cybermenaces évoluent constamment, devenant de plus en plus sophistiquées en s’érigeant en pourfendeurs de toutes réformes initiées dans le sens. C’est là que la cybersécurité entre en jeu. Les professionnels de la cybersécurité sont les gardiens numériques qui travaillent sans relâche pour protéger nos informations contre les attaques, les intrusions et les vulnérabilités.

Les liens entre la Commission de protection des données personnelles et la cybersécurité sont indissociables. La Commission énonce les règles du jeu, tandis que la cybersécurité s’assure que ces règles sont respectées dans le monde virtuel. Les normes de sécurité des données définies par la Commission deviennent le socle sur lequel les experts en cybersécurité construisent des défenses robustes.

D’ailleurs toutes les conventions au niveau mondial ou régional sur la cybersécurité consacrent des chapitres spécifiques sur la protection des données personnelles. La convention de l’Union africaine de Malabo qui vient d’entrer en vigueur en constitue une illustration éloquente.

La collaboration étroite entre ces deux entités est essentielle. Les agences de cybersécurité doivent être informées des évolutions des politiques de protection des données, tandis que la Commission doit rester à jour sur les menaces émergentes.

Mesdames et Messieurs,

Au vu du contexte que je viens de rappeler, vous convenez certainement avec moi qu’aujourd’hui, aucun secteur ne peut vivre en vase clos. Autrement dit, une collaboration est nécessaire entre institutions étatiques pour adresser certaines questions et juguler, par la même occasion, les problèmes que posent les revers du numériques.

Toutefois, il convient de noter que nonobstant la cybercriminalité et les impératifs de protection des données personnelles, les avantages et les raccourcis offerts sont au largement au-dessus des inconvénients.

C’est la raison pour laquelle, il faut juste protéger nos concitoyens dans un monde où les infractions dépassent les frontières nationales.

C’est dans ce cadre que l’Ecole nationale de Cybersécurité à Vocation régionale joue un rôle important dans la formation des cadres afin de prévenir les attaques et donner les moyens de faire face à ce fléau. Au vu de ce constat, en notre qualité de régulateur du secteur des communications électroniques où le support numérique est utilisé par tous les acteurs de la vie économique, nous appelons l’ensemble des acteurs à s’inscrire dans une dynamique de collaboration.

D’ailleurs, nous souhaitons vivement voir, dans les jours à venir, un partenariat entre la CDP et l’Ecole nationale de Cybersécurité ; pourquoi pas un partenariat tripartite entre nos trois institutions, eu égard à la complémentarité de nos missions.

C’est sur cet appel solennel que je souhaiterais terminer mon allocution en invitant toutes les parties prenantes à travailler ensemble pour créer un environnement en ligne sûr, respectueux de la vie privée et résilient face aux défis qui se présentent.

En effet, la protection des données personnelles et la cybersécurité sont deux faces d’une même médaille dans notre ère numérique.

Je vous remercie de votre aimable attention !

Abdou Karim SALL

Directeur général de l’ARTP

African Startup Conference 2024: Nizar Ben Neji de la Tunisie suggère une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement

[DIGITAL Business Africa] – Le futur des startups était au cœur des échanges de la deuxième édition d’African Startup Conference. Une trentaine de ministres africains des TIC ont séjourné à Alger, capitale de l’Algérie du 05 au 07 décembre 2023 pour l’occasion. L’objectif principal de cet évènement était de consolider la coopération en Afrique pour empêcher la fuite des cerveaux. Plusieurs recommandations ont été émises au cours des travaux. Notamment celles du ministre tunisien des Technologies de la Communication.

Nizar Ben Neji a souligné l’impératif pour les gouvernements africains d’adopter des mesures concrètes en vue de favoriser l’épanouissement du secteur entrepreneurial. Digital Business Africa a recensé quelques points mis en avant.

– Le développement d’un écosystème global pour l’entrepreneuriat: l’idée est de stimuler la création d’incubateurs et d’accélérateurs de projets et de startups. Il est également question d’apporter un soutien technique et financier aux entrepreneurs, créant ainsi un environnement propice à l’innovation et à la croissance.

– Le ministre a plaidé en faveur de la mise en place d’une infrastructure numérique de pointe, assurant un accès rapide et généralisé. Cela permettrait aux startups de développer leurs produits et services de manière compétitive, tout en encourageant le déploiement de technologies émergentes telles que l’IoT et l’IA.

Le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Neji, a aussi appelé à la simplification des procédures administratives. Pour lui, celle-ci réduirait la charge bureaucratique pesant sur les startups. D’où l’idée de création d’un système de guichet unique, offrant aux entrepreneurs la possibilité d’effectuer toutes les démarches nécessaires en un seul endroit, facilitant ainsi la création d’entreprise.

Nizar Ben Neji s’attaque même au nœud gordien : l’investissement. Le ministre a préconisé en effet la mise en œuvre d’une politique fiscale adaptée pour stimuler l’investissement. Il souhaite que soit crée un environnement propice à la croissance des startups. Cela passe inéluctablement par la mise en place des fonds et des mécanismes de financement dédiés aux startups.

Le ministre Nizar Ben Neji a souligné, enfin, l’importance de renforcer les programmes de formation et d’éducation axés sur les compétences entrepreneuriales, encourageant la collaboration entre les universités, les centres de recherche et les entreprises privées pour favoriser le transfert de connaissances et de compétences.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : Dr Bosun Tijani mise sur environ 2 milliards $ pour la couverture complète du Nigeria

[DIGITAL Business Africa] – Selon le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, il faut au Nigeria 95 000 km de linéaire pour assurer sa couverture complète et garantir des services Internet de haut débit à toute la population. Pour que cela soit possible, le pays devra investir entre 1,5 et 2 milliards de dollars américains. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique, Bosun Tijani, se confiait ainsi à la chaîne Channels TV, lors d’un interview, mardi 05 décembre 2023.

Jusqu’en 2023, le Nigeria compte 35 000 km de fibre optique, alors que sa superficie est estimée à 923 768 km2. La  Nigeria Communications Commission (NCC) situe la parc d’abonnés à la téléphonie mobile à 220,7 millions. Pendant que 159,03 millions représente le nombre d’abonnés aux services Internet, dont 86,9 millions utilisent le haut débit. Le ministre des Communications, de l’Innovation et de l’Economie numérique compte bien améliorer cet état des choses.

Bosun Tijani, a rencontré Ryan Goodnight, directeur principal chez SpaceX, en novembre 2023 pour explorer des opportunités de création d’emploi et d’amélioration de la connectivité au Nigeria. Objectif : Connecter les régions non desservies et mal desservies du Nigeria et créer des milliers d’emplois à travers des programmes de certification pour l’installation et la maintenance de Starlink, ainsi que la production locale de boîtiers répéteurs.

Starlink, le service Internet par satellite de SpaceX, a été lancé au Nigeria en janvier 2023. Pour faciliter son implantation, la Nigerian Communications Commission à réduit le coût du kit Starlink pour une plus grande accessibilité.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : l’ARTP lance un appel d’offres pour l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) du Sénégal a lancé un appel d’offres en vue de l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam. Date limite : 17-01-2024. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de cet appel d’offres:

Avis d’Appel d’offres ouvert à l’international (AA0I)

Avis d’Appel d’Offres – Cas sans pré qualification

Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP)

N° F_ARTP_046

  1. Cet Avis d’appel d’offres fait suite à l’Avis Général de Passation des Marchés paru dans le journal d’informations « Sud Quotidien » n°8872 du mercredi 14 décembre 2022 et publié sur le portail officiel des marchés publics www.marchespublics.sn.
  2. L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) a obtenu dans le cadre de son budget 2024 des fonds, afin de financer l’acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques pour le Centre Régional du Nord à Matam et a l’intention d’utiliser une partie de ces fonds pour effectuer des paiements au titre du Marché N° F_ARTP_046, « Acquisition d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam ».
  1. L’ARTP sollicite des offres sous pli fermé de la part de candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour fournir d’un système de contrôle de fréquences radioélectriques composé d’une station fixe et un récepteur portable pour le Centre Régional du Nord à Matam.

Des variantes ne pourront pas être considérées.

  1. La passation du Marché sera conduite par Appel d‘offres ouvert à l’international tel    que défini dans le Code des Marchés publics, et ouvert à tous les candidats éligibles.
  2. Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de l’autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes auprès de Monsieur Ciré Seck (Email : [email protected]) ou de Daouda DIOUF (Email [email protected]) ;  et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres à l’adresse mentionnée ci-après : Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies, Immeuble ARTP  , au rez-de- chaussée, bureau A 020 ouvert du lundi au jeudi de 9 heures à 16 heures avec un temps de pause de 13 heures à 13 heures 30 et le vendredi de 9 heures à 13 heures.
  3. Les exigences en matière de qualification sont :
    • La production des états financiers certifiés pour les années, 2019, 2020 et 2021. Ils doivent être certifiés par un « expert-comptable » agréé par l’Ordre National des Experts Comptables et des Comptables Agréés du Sénégal (ONECCA) ou par un « cabinet d’expertise comptable » agréé pour les candidats Sénégalais. Pour les non Sénégalais, les états financiers doivent être certifiés par un organisme équivalent ou similaire à l’ONECCA dans l’Etat dont ils sont ressortissants,
  • La réalisation, durant les cinq (5) dernières années (2018, 2019, 2020, 2021 et 2022) d’au moins, un (1) marché de nature et de taille similaires ;
  • Le soumissionnaire devra disposer d’une équipe ayant une bonne connaissance dans les domaines objet de l’appel d’offres. Le candidat doit prouver qu’il dispose d’au moins un ingénieur en électronique et / ou radiocommunication ou équivalent ayant au moins cinq (5) années d’expérience générale dans le support et l’assistance commerciale de Clients ayant acquis les outils techniques objet du présent appel d’offres.
  • La capacité d’exécuter des obligations contractuelles en matière de formation du personnel en prouvant la disponibilité d’un formateur avec un profil d’ingénieur en Télécommunications ou Electronique Equivalent avec au moins 5 années d’expérience et ayant de solides connaissances dans le domaine des réseaux de radiocommunications, toutes technologies confondues ;
  • Le Candidat doit fournir la preuve écrite que les fournitures qu’il propose remplissent la(les) condition(s) d’utilisation suivante :
  • Le soumissionnaire doit apporter la preuve que le type de matériel proposé a déjà fonctionné dans au moins un (1) pays ayant les conditions climatiques similaires à celles du Sénégal.

Une marge de préférence de 15% sera applicable à certaines fournitures fabriquées dans les Etats membres de l’UEMOA sera octroyée aux candidats éligibles. Voir le document d’Appel d’offres pour les informations détaillées.

  1. Les candidats intéressés peuvent obtenir un dossier d’Appel d’offres complet en formulant une demande écrite à l’adresse mentionnée ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, contre un paiement non remboursable de 25.000 F CFA (vingt-cinq mille). La méthode de paiement sera par chèque certifié au nom de l’ARTP ou en espèces. Le document d’Appel d’offres sera adressé par retrait au niveau de l’ARTP ou téléchargeable sur les sites www.artp.sn ou www.marchespublics.sn.

Un exemplaire sera disponible sur place pour être consulté gratuitement.

  1. Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après : l’Autorité de Régulation de Télécommunications et des Postes, Ouakam, Route des Almadies en face Ex Clinique des Mamelles, au rez-de–chaussée au bureau A 020 au plus tard le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures. Les offres soumises après la date et heure limite de dépôt des offres, ne seront pas acceptées.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des candidats présents à l’adresse ci-après susmentionnée à la salle de conférence du 4èmeétage à le mercredi 17 janvier 2024 à 11 heures]. Les offres doivent comprendre une garantie de soumission d’un montant de huit millions (8.000.000) FCFA.

La garantie de soumission doit être délivrée par un Etablissement financier ou une compagnie d’assurance agréée par le Ministère des Finances et du Budget pour les candidats de droit sénégalais.

Pour les candidats non Sénégalais, cette garantie doit être délivrée par un organisme équivalent ou similaire dans l’Etat dont ils sont ressortissants. La durée de validité de la garantie de soumission est de vingt-huit (28) jours après l’expiration de celle des offres. Les offres demeureront valides pendant une durée de 90 jours à compter de la date limite de soumission.

Le Directeur général

Algérie : «Allo Tofola» , l’ application mobile créée par des étudiants pour le renforcement et la protection de l’enfant

[DIGITAL Business Africa] – Les TIC sont de plus en plus usitées comme outil de protection des enfants. Et on le voit encore en Algérie, ce 04 décembre 2023. Jour de lancement officiel d’« Allo Tofola », une application mobile vouée au renforcement de la protection de l’enfant et la préservation de toute atteinte.

C’était à la faveur d’une rencontre sur le rôle de la société civile dans le renforcement des droits de l’enfant et les technologies de l’information et de la communication (TIC ), présidée par la déléguée nationale à la Protection de l’enfance.

Meriem Cherfi a précisé que l’Organe national de protection et de promotion de l’enfance (ONPPE) avait lancé cette nouvelle application pour communiquer avec les citoyens sur les questions liées à l’enfance et permettre le signalement de toute violation des droits de l’enfant en vue de renforcer la protection de l’enfant.

Sur cette plateforme, il sera possible de dénoncer toute violation des droits de cette catégorie et de communiquer également avec le citoyen en mettant à sa disposition toutes les lois et les réalisations de l’état pour la promotion de cette catégorie. «Allo Tofola» marque l’implication de la société dans le processus de renforcement et de protection des droits de l’enfant à travers les technologies de l’information et de la communication (TIC).

« Allo Tofola » a été développée par des étudiants. Ils répondent aux noms de Bentaleb Fanel, Slimane Amina Dounia, Toubal Kamelia, Hamitouche Monsef, Siahmed Massinissa, Souames Ikram, Belguenbour Walid, Louzzani Hiba et Nesrine Merrouchi .

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: ST Digital lance «Cloudstore Africa », la 1ère plateforme 100% africaine à proposer l’hébergement de sites web, des noms de domaine et d’adresses emails

[DIGITAL Business Africa] – Une solution offrant un accès aux services cloud. De surcroît basée au Cameroun. ST Digital l‘a fait. La société panafricaine de services informatiques, a mis en ligne, ce 05 décembre 2023, la première plateforme de service cloud basée au Cameroun et opérée par des Camerounais : www.cloudstore.africa.

Cette plateforme propose des services tels que l’hébergement de sites web, les serveurs virtuels, les noms de domaine, les boites email à partir de serveurs situés (au Cameroun) dans un Datacenter Tiers 3. Les services ici proposés sont automatisés depuis la commande jusqu’à la livraison sur le plateforme www.cloudstore.africa . En plus des cartes bancaires, la plateforme intègre aussi des moyens de paiement mobile.

Le cloudstore ne s’adresse pas seulement aux Directions Informatiques et aux Start-ups. Mieux, elle a aussi comme cibles, les Petites et Moyennes entreprises. Cela, en gardant un œil attentif sur leurs données comme le confirme le CEO & Founder de ST DIGITAL, Anthony Same :

« Le lieu de stockage des données et des applications est un enjeu majeur de souveraineté. En effet, il ne serait pas compréhensible qu’en cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les citoyens camerounais soient privés de leur accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information. Similairement les données des Camerounais stockées dans des juridictions tiers se doivent d’obéir d’abord aux règles de ces juridictions avant d’obéir aux règles nationales », a-t-il expliqué.

« Cloud Store Africa » apparaît donc comme un outil capable de participer à la construction d’une Afrique numérique et durable. En cas de mésentente diplomatique ou commerciale avec un des acteurs majeurs du numérique, les risques de privation d’ accès à leurs emails ou à leurs systèmes d’information n’existeraient point.

Créée en avril 2017, ST Digital est aujourd’hui présente dans sept pays en Afrique (Cameroun, Gabon, Congo, Côte d’Ivoire, Togo, Benin et RDC). Basée à Douala au Cameroun, l’entreprise propose en plus du cloud, des services de conseil en transformation digitale, de services d’intégrations, de formation, de développement d’application et de cybersécurité.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : La 2e édition de l’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet lancée

[DIGITAL Business Africa] – L’École Tchadienne de la Gouvernance de l’Internet (TdSIG) reprend ses droits, après trois ans. Le Secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Économie numérique, Hissein Brahim Abdelkérime, a lancé officiellement la deuxième édition de la TdSIG, ce mercredi 06 décembre 2023. Cette deuxième édition est organisée par l’ Agence de développement des technologies de l’information et de la communication(ADETIC) et l’organisation House of Africa.

Selon le site africa-press.net, « l’école tchadienne de la gouvernance de l’Internet et un concept doté d’un double objectif : elle vise à combler l’écart observé pendant des années en termes de participation effective des tchadiens aux processus d’élaboration des politiques liées à la Gouvernance de l’Internet sur les plateformes nationales, régionales et internationales. Cette école fournit ainsi un environnement d’apprentissage de qualité grâce à des experts distingués et sensibilise les participants aux questions de l’internet les plus récentes ».

La première édition de l’École tchadienne de la Gouvernance de l’Internet s’était tenue du 14 au 15 décembre 2020 . Sept experts nationaux ; 45 apprenants provenant de 30 structures
(Gouv, OSC, Académie, Privé, étudiants) prenaient part à cette rencontre.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Paul BIYA demande de surseoir à l’option de privatisation de Camtel

[DIGITAL Business Africa] – L’option de privatiser la Cameroon Telecommunications reste en suspens. Le président de la République du Cameroun, S.E Paul Biya, a instruit de surseoir à tout schéma de réhabilitation visant à la privatisation de la société Camtel ou de tout segment de son activité.

C’est la quintessence de la correspondance du ministre d’ Etat, SG à la Présidence de la République, Ferdinand Ngoh Ngoh, adressée au ministre des Finances, Louis Paul Motaze, le 04 décembre 2023. Le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, qui est par ailleurs le président du Comité interministériel de la Mission de Réhabilitation des entreprises du secteur public et parapublic.

 

Cameroun : Le ministre Louis Paul Motaze éduque sur la solution « Tresor Pay », une plateforme de paiements publics [ Accessible sur www.tresorpublic.cm]

Pour rappel, le gouvernement du Cameroun avait octroyé trois conventions de concession à l’opérateur historique des Télécommunications Camtel, le jeudi 12 mars 2020. La première concédait à Camtel, l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes, mobiles 2G, 3G et 4G à couverture nationale ouvert au public. Depuis lors, Camtel propose officiellement les mêmes services 4G et 3G que les opérateurs mobiles Orange, MTN et Viettel.

Ferdinand Ngoh Ngoh : « Les TIC comme moteur d’une nouvelle forme d’innovation »

La deuxième convention lui octroyait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de communications électroniques fixes à couverture nationale ouvert au public par des accès filaires. Il s’agit ici d’un renforcement des capacités dans la téléphonie fixe de l’opérateur public.
Le troisième document lui concédait l’établissement et l’exploitation d’un réseau de transport de communications électroniques, y compris des stations d’atterrissage de câbles sous-marins et des téléports vers les réseaux à satellites selon les informations recueillies.

Par Jean Materne Zambo

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