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Philippe Wang nommé président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre

[DIGITAL Business Africa] – Philippe Wang cumule désormais deux postes au sein de HUAWEI. L’actuel Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa sera désormais également président de Huawei Digital Power en Afrique du Nord, de l’Ouest et du Centre.

Le groupe Huawei a annoncé cette semaine cette nomination. Huawei accélère ainsi sa stratégie dans le développement des solutions d’optimisation de l’efficacité énergétique du continent tout en accompagnant sa transition verte.

Selon Huawei, cette nomination intervient à un moment crucial pour l’énergie et le climat sur le plan international alors que s’ouvre la COP28 à Dubaï.

Fondé en juin 2021, Huawei Digital Power développe désormais une large gamme de solutions dans plusieurs domaines d’activités : Smart PV, Data Center Facility, Site Power Facility, FusionCharge et DriveONE. Ces solutions combinent les technologies numériques et l’électronique de puissance pour développer des énergies propres et encourager la digitalisation des systèmes énergétiques pour accompagner la révolution verte au bénéfice d’un avenir plus durable.

À la fin du mois de juin 2023, Huawei Digital Power a déjà aidé ses clients à produire 845,5 milliards de kWh d’énergie verte, à économiser 35,5 milliards de kWh d’électricité et à réduire les émissions de CO2 de 400 millions de tonnes, ce qui équivaut à la plantation de 540 millions d’arbres (estimation basée sur les données publiées par le site web de l’Université d’État de Caroline du Nord concernant la relation entre les émissions de carbone et les quantités d’arbres). La filiale exploite 12 centres de R&D dans le monde, en Chine, en Europe et en Asie-Pacifique et possède plus de 1 700 brevets (à la fin de l’année 2022). Avec environ 10 000 employés, dont 60% sont dédiés à la R&D, Huawei Digital Power dessert plus de 3 milliards de personnes dans plus de 170 pays et régions.

Philippe Wang a rejoint Huawei en 2009 et a exercé successivement les différentes fonctions de Directeur de Grand Compte d’Orange France, de Directeur Général de plusieurs pays (Togo, Bénin, Gabon, Guinée-Équatoriale), puis Vice-Président Exécutif de la région Afrique de l’Ouest. Il est nommé Vice-Président Exécutif de Huawei Northern Africa en octobre 2018, puis Président Digital Power pour la région en juillet 2023.

Philippe Wang : 7 ans d’expérience sur le continent africain

Avec près de 7 ans d’expérience sur le continent africain, Philippe Wang continuera d’apporter son expertise dans le domaine de la transformation digitale au service de la révolution énergétique en Afrique. Face au double défi de l’augmentation de l’accès à l’énergie et de la réduction des combustibles fossiles, l’Afrique se positionne avec un potentiel d’énergie verte colossal couplé à une dynamique numérique en constante expansion.

“L’Afrique dispose d’un potentiel d’énergie verte immense couplé à une dynamique numérique importante et qui s’intensifie chaque jour. C’est une immense fierté que de pouvoir contribuer à consolider l’engagement de Huawei Digital Power pour bâtir un avenir toujours plus connecté, intelligent et durable. Ensemble, avec nos partenaires et clients, je souhaite que nous écrivions un nouveau chapitre pour l’économie énergétique et numérique en encourageant la fusion des deux secteurs au bénéfice d’une croissance verte.” déclare Philippe Wang.

A propos de Huawei Digital Power

Huawei Digital Power Technologies Co., Ltd. (Huawei Digital Power) est l’un des principaux fournisseurs mondiaux de produits et de solutions d’énergie numérique (Digital Power). Nous nous engageons à intégrer les technologies numériques et électroniques de puissance, à développer une énergie propre et à permettre la digitalisation de l’énergie pour stimuler la révolution énergétique pour bâtir un avenir meilleur et plus respectueux de l’environnement.

Dans le secteur de la production d’énergie propre, nous contribuons à créer de nouveaux systèmes énergétiques principalement axés sur les énergies renouvelables.

Dans le domaine de l’infrastructure TIC verte de puissance, nous participons à la construction de centres de données et de réseaux de communication verts, intelligents et à faible émission de carbone.

Dans le secteur des transports durables, nous redéfinissons les expériences de conduite et de sécurité des utilisateurs de véhicules électriques, accélérant l’électrification des transports. Huawei Digital Power continue d’innover grâce à une collaboration ouverte avec des partenaires mondiaux pour promouvoir la neutralité carbone. https://digitalpower.huawei.com/en

SOURCE : HUAWEI

LuxAid Challenge Fund : Le Luxembourg cofinance les start-up innovantes burkinabè, maliennes et sénégalaises [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – L’ambassadeur du Luxembourg au Sénégal, Georges Ternes, a annoncé ce 05 décembre le lancement du LuxAid Challenge Fund.

Il s’agit en effet d’un appel à projets de la Coopération luxembourgeoise destiné au cofinancement des jeunes entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises. Le cofinancement vise à accélérer la croissance de projets innovants, portés par des start-up, qui contribuent aux enjeux d’apprentissage à distance ou de sécurité alimentaire. Les entreprises sélectionnées bénéficieront d’un soutien allant de 50 000 à 140 000 euros. Les candidats sont invités à déposer leur dossier de candidature avant le 8 janvier 2024.

LuxAid Challenge Fund est une nouvelle initiative de la Coopération luxembourgeoise qui vise à accélérer les innovations à impact portées par des start-up. À travers cet appel à projets, les entreprises burkinabè, maliennes et sénégalaises développant une solution dans le domaine de la sécurité alimentaire ou de l’apprentissage à distance bénéficieront d’un cofinancement allant de 50 000 à 140 000 euros (environ 30 à 90 millions FCFA).

Contribuer à des enjeux sociétaux majeurs

LuxAid Challenge Fund entend de cette manière contribuer à des enjeux sociétaux majeurs dans ces pays. Il s’agit de faciliter l’accès à l’éducation à travers, par exemple, le développement de solutions digitales favorisant l’apprentissage à distance ou mettant en œuvre de nouvelles méthodologies de formation.

Face aux problèmes d’insécurité alimentaire, le fonds souhaite par ailleurs contribuer au renforcement de la résilience des systèmes alimentaires nationaux et locaux. L’ambition est de soutenir par exemple le développement de la production de protéines alternatives, ou des approches novatrices de production alimentaire, telles que l’hydroponie ou l’agriculture de précision.

Soutenir des solutions innovantes en phase de démarrage

LuxAid Challenge Fund cible les entreprises :

  • en phase de démarrage, enregistrées depuis 1 à 5 ans ;
  • avec au moins 2 employés ;
  • qui ont déjà testé leur produit/service sur le marché et ont donc réalisé de premiers revenus commerciaux ;
  • en mesure de cofinancer partiellement leur projet.

Il soutiendra l’atteinte de leurs objectifs de croissance et d’impact, par exemple à travers un appui financier à la commercialisation, à l’acquisition d’équipements ou au renforcement des équipes. L’objectif est, à terme, d’attirer d’autres capitaux permettant l’expansion des solutions et, ainsi, un impact décuplé au bénéfice des populations locales.

Ouverture des candidatures jusqu’au 8 janvier

Dans le cadre de cet appel à projets, les entreprises intéressées sont invitées à remettre leur dossier de candidature sur la plateforme de soumission avant le 8 janvier 2024.

Les 15 candidats présélectionnés dans chaque pays seront invités à pitcher devant un comité national de sélection en mars prochain. Les porteurs des projets retenus dans les trois pays (Burkina Faso, Mali et Sénégal) se présenteront ensuite devant un comité international de sélection qui choisira les lauréats de l’appel à projets. Ce dernier est pourvu d’une enveloppe d’un million d’euros pour les trois pays de la sous-région.

Les décisions finales sont attendues en mai 2024.

Plus d’informations ici

Le LuxAid Challenge Fund est une initiative financée par la Direction de la coopération au développement et de l’action humanitaire du ministère des Affaires étrangères et européennes, de la Défense, de la Coopération et du Commerce extérieur du Luxembourg, mise en œuvre par LuxDev, l’agence luxembourgeoise pour la Coopération au développement, dans le cadre du projet MAE/023 – Instruments de partenariat avec le secteur privé.

Par Digital Business Africa. Source: LuxDev

Des comptes bancaires de la SONATEL bloqués suite à une requête d’Interface Sas qui réclame 1,1 milliard de francs CFA

[DIGITAL Business Africa] – Afin de rentrer dans ses fonds suite à une décision de justice lui étant favorable, la société Interface Sas et son directeur Magatte Sylla ont obtenu le blocage des comptes bancaires de la Sonatel ouverts à Attijari, Bhs, Bicis, Société générale, Ecobank, Boa, Orabank, Bnde et Banque Atlantique Sénégal. C’est ce que rapporte des médias sénégalais qui précisent que la Sonatel a attaqué cette décision de justice.

La Sonatel avait été condamnée à payer à Interface Sas la somme de 1,1 milliard de francs CFA pour violation des droits de la propriété intellectuelle.

“Dans une décision rendue ce lundi 4 décembre, le juge des référés a rejeté l’argument de la Sonatel qui plaidait la nullité de l’exploit de dénonciation. N’empêche, la saisie a été cantonnée au compte de la Sonatel ouvert dans les livres de la Société générale. Aussi, le juge a ordonné par conséquent la mainlevée des saisies pratiquées sur les autres comptes Sonatel. Pour autant, le tribunal a ordonné l’exécution provisoire de la décision“, écrit Press AFRIK.

La Chambre du contentieux bancaire, des assurances et de la propriété intellectuelle du tribunal de Commerce de Dakar avait conclu que la Sonatel avait «contrefait le procédé d’invention de Magatte Sylla».

Sonatel avait donc été condamnée «à payer Interface la somme de 600.000.000 Fcfa à titre de manque à gagner et toute cause de préjudice confondue ». Les juges avaient aussi condamné la Sonatel «à payer à Maguette Sylla d’Interface la somme de 500.000.000 Fcfa au titre du préjudice subi », précise Press afrik.

La Sonatel avait également été sommée d’arrêter l’exploitation de  « My Business Wifi » sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard avec obligation de publier, à ses frais, le jugement dans les journaux sous astreinte de 100.000 Fcfa par jour de retard.

Aussi, précise PRESS AFRIK, la SONATEL avait été déboutée de sa demande en annulation du brevet n°18560 du sieur Sylla Maguette Sylla d’Interface qui l’ accusait de violation flagrante des droits de la propriété intellectuelle. « La société d’ingénierie (Interface Sas) avait développé un procédé sous la marque Beinday. Ce dernier ayant trouvé la plateforme intéressante avait signé un accord de confidentialité avec la start-up », expliquait Sylla Maguette Sylla lors d’une conférence de presse.

Mais, quelque temps après, Interface Sas avait constaté que la Sonatel copiait le process, malgré l’accord de confidentialité et en dépit du brevet d’invention décerné par l’organisation africaine de la propriété intellectuelle au Pdg d’Interface Sas le 14 décembre 2017, rapporte le Press Afrik.

Par DIGITAL BUSINESS AFRICA

L’OMCA-Togo en tournée nationale pour présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques aux maires

[DIGITAL Business Africa] – Les élus locaux du Togo ne sont pas en reste dans le chantier de la transformation numérique. L’Organisme de mise en œuvre du Millennium Challenge Account ( OMCA ) a entamé une tournée de sensibilisation des maires, en vue de leur présenter le futur guichet unique d’infrastructures numériques. C’était vendredi le premier décembre 2023 à Lomé. Cette tournée est consécutive à d’autres sensibilisations qui ont touché les différentes parties prenantes du secteur du numérique entre les mois de mai et juin 2023.

Parmi les parties prenantes, figurent l’Autorité de régulation des communications électroniques et poste (ARCEP), l’Agence Togo Digital, l’Agence nationale de la cybersécurité (ANCy), les sociétés d’infrastructures numériques et aussi le ministère de l’économie numérique et de la transformation digitale.

La tournée vise à inciter les élus locaux à participer aux activités du projet TIC. Lequel projet se retrouve dans le programme Seuil. Un programme de réforme institutionnelle et politique financé par la Millenium challenge corporation (MCC). Le projet TIC  a été signé en 2019, et sa mise en œuvre a débuté dès 2021. L’objectif du projet TIC est d’améliorer l’efficience des entreprises, d’accélérer la productivité, l’efficacité des investissements et la croissance économique.

Le projet TIC met l’accent sur les réformes institutionnelles et politiques afin de doter le secteur des TIC des outils opérationnels, adaptés aux enjeux du monde contemporain.

Par Jean Materne Zambo

La RCA recrute un cabinet pour renforcer les capacités de l’Arcep, le régulateur des communications électroniques

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement centrafricain a lancé un appel d’offres portant sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique pour soutenir l’opérationnalisation du fond d’accès au service universel en faveur de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP). Digital Business Africa vous propose cet appel d’offres.

No de référence : 003/COORDO/PGNSP/SPM/2023

1 – Le Gouvernement de la République Centrafricaine a reçu un financement de l’Association Internationale de Développement (IDA) au titre du projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public (PGNSP) et a l’intention d’utiliser une partie du montant de ce don pour effectuer les paiements au titre du contrat suivant : Sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur en faveur de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) de la République Centrafricaine

2 – L’objectif principal de cet appel à manifestation d’intérêt est de solliciter le service d’un cabinet (« assistance technique ») pour mener une étude sur le plan technique, économique, juridique et institutionnel afin de permettre une mise en œuvre adaptée et cohérente de la stratégie d’accès au service universel des télécommunications en République Centrafricaine

Le cabinet doit opérationnaliser le FSU et faire de nouvelles propositions adaptées au contexte actuel du marché, de l’évolution de la couverture du réseau en Centrafrique et en adaptant les Décrets 19.043 et 21.024.
Il s’agit de d’actualiser la Stratégie d’accès au Service Universel des Télécommunications en Centrafrique autour des grands axes ci-dessous :

  • L’accès généralisé des services de télécommunications â toutes les localités de la République Centrafricaine à travers notamment le développement sur l’ensemble du territoire national, des services de téléphonie (voix, data et sms) et des services à valeur ajoutée permettant d’améliorer la productivité des autres secteurs de l’économie nationale tels que (l’agriculture, l’élevage, le commerce et la santé) ;
  • Le découpage en zone du pays, Le déploiement du service universel se fera prioritairement dans les zones rurales non encore couvertes par les opérateurs et allotie. Les lots sont composés de…portions plus ou moins contiguës de plusieurs communes sur une base de proximité géographique ;
  • La généralisation de l’utilisation des TICs dans le secteur de l’éducation à travers le développement de l’accès aux infrastructures et aux équipements TIC dans les établissements scolaires et les universités publics, la formation des enseignants et le développement de contenus numériques pédagogiques adaptés ;
  • Les mesures d’accompagnement (renforcement des capacités), Mettre en place un ensemble de programmes de renforcement de capacités ciblés visant à sensibiliser ; inciter et accompagner à l’usage des services TIC ; des programmes qui nécessitent simultanément l’engagement des pouvoirs publics, des acteurs privés (en premier lieu, les fournisseurs de services mais également les utilisateurs professionnels) ainsi que tous les bénéficiaires potentiels de l’usage de service TIC.

De manière spécifique, il s’agira dans le cadre de ce projet de

  • Faire un état des lieux du cadre règlementaire et de la mise en oeuvre de la stratégie du service universel ;
  • Faire un diagnostic des facteurs contraignants de l’opérationnalisation du FSU et de proposer les remèdes appropriés
  • Dresser un état des lieux des infrastructures de couverture des réseaux téléphoniques mobiles en RCA conformément aux orientations détaillées ci-dessous au niveau des axes de couvertures réseaux ;
  • Identifier les projets liés au développement du service universel et élaborer un plan d’actions prioritaires ;
  • Proposer un plan pluriannuel d’opérationnalisation du fond de service universel
  • Animer des ateliers de validation et de vulgarisation du plan opérationnel ainsi que le cadre règlementaire du FSU ;
  • Définir une nouvelle stratégie du FSU adaptée au contexte du marché des communications électroniques en République Centrafricaine.

3 – La Coordination du Projet invite les Cabinets d’assistance technique qualifiés et légalement constitués et agréés (preuve d’existence) à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci- Les Consultants intéressés doivent fournir les informations démontrant qu’ils possèdent les qualifications requises et une expérience pertinente pour l’exécution des Services.

4 – Les dossiers de candidature (30 pages maximum) rédigées en français comprendront les éléments essentiels suivants

a) Une lettre de motivation
b) Une justification du statut juridique du cabinet ;
c) Une brève description de l’entreprise expliquant l’activité principale et le nombre d’années d’existence du Cabinet en adéquation avec la mission proposée ;
d) Qualifications professionnelles du Cabinet en matière d’assistance technique dans le domaine
e) Organisation technique et administrative de la firme (Organigramme)
f) Compétences générales du Cabinet ainsi que le nombre de membres clés de son personnel
g) Des pièces justificatives (copies des marchés similaires, PV de réception ou attestation de bonne fin de services) permettant la vérification des critères de sélection.

5 – Les critères pour l’établissement de la liste restreinte sont les suivantes :

(a) Une bonne connaissance du secteur des communications électroniques, du métier de régulation des communications électroniques et de la poste pour adapter la solution aux besoins du Ministère de l’Economie Numérique, des Postes et Télécommunications et selon l’évolution technologique future du secteur ;

(b) Une expertise confirmée pour des missions de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur ;

(c) Le Cabinet devra justifier d’au moins deux (02) projets similaires dans les trois (03) dernières années avec les attestations de bonne fin d’exécution, La conduite de projets similaires dans au moins un Etat de la région subsaharienne ou plus jugées satisfaisantes par le client ;

(d) Un renforcement des capacités et des compétences des équipes métier ;

(e) Pour chaque livrable, le Cabinet fournira des références (nom d’une personne auprès de l’entreprise ou autorité contractante, avec numéro de téléphone et adresse email, qui pourra certifier les informations) et des attestations de bonne fin exécution

(f) Par ailleurs le Cabinet est invité à fournir toute autre référence (certification, benchmark etc..) reconnue sur le marché, de nature à valoriser ses prestations. Profils des intervenants sur le projet

(g) Le personnel clé intervenant sur le Projet doit avoir une excellente connaissance des prestations similaires et particulièrement fans domaine de l’opérationnalisation du

(h) En complément des compétences purement techniques pour chacun des intervenants recherchés, le personnel sera mis à contribution dans le cadre du Transfert de Compétences et devra montrer sa capacité de formateur didactique, de pédagogue afin de transmettre des connaissances pratiques adaptées aux Ministère de l’Economie Numérique, des Postes et Télécommunications :

(i) D’excellentes capacités de communication, de travail en équipe, de transmission du savoir, du savoir-faire, de supervision, d’analyse et de résolution des problèmes, de prise de décision et d’initiative ; et d’une expérience professionnelle dans le pays ou dans la sous-région est un atout.

NB : Pour chaque module cité, le Cabinet fournira des références (nom d’une personne auprès de l’entreprise ou autorité contractante, avec numéro de téléphone et adresse email, qui pourra certifier les informations) et fournira les attestations de bonne exécution correspondantes.

L’ARCEP se réserve le droit d’aller vérifier auprès de l’entreprise citée par le Cabinet afin de se convaincre de la véracité des informations fournies.

Par ailleurs le Cabinet est invité à fournir toute autre référence (certification, benchmark etc..) reconnue sur le marché, de nature à valoriser ses prestations.

6 – Il est porté à l’attention du consultant que les dispositions du paragraphe 3.23 du « Règlement de Passation des Marchés pour les Emprunteurs sollicitant le financement de Projets d’Investissement (FPI) de la Banque Mondiale relatives aux règles de la Banque Mondiale en matière de conflit d’intérêt sont applicables.

7 – La sélection du cabinet se fera selon la méthode de « Sélection Fondée sur la Qualité et le Cout (SFQC) » du règlement de passation des marchés de la Banque mondiale

Les Consultants peuvent s’associer avec d’autres Cabinets pour renforcer leurs compétences respectives en la forme d’un groupement solidaire.

8 – Nous invitons les cabinets intéressés à venir retirer les termes de référence auprès du projet ou en faire demande par mail à l’adresse sous mentionnée.

9 – Les Consultants intéressés peuvent obtenir des informations supplémentaires du lundi au vendredi de 8 :00 AM à 4 :00 P.M. à l’adresse ci-dessous.

10 – Les manifestations d’intérêt écrites doivent être déposées par courrier ou par mail au plus tard le 15 décembre 2023 à 12 heures 00 (heure locale) à l’adresse ci-dessous :
Manifestation d’Intérêt pour le Projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public (PGNSP)/ Sélection d’un cabinet en vue de l’assistance technique au renforcement des capacités du régulateur en faveur de l’autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP) de la République Centrafricaine.
Coordination du Projet de Gouvernance Numérique du Secteur Public :

Secrétariat du projet AGIR/Ministère des Finances et du Budget
Adresse : Bâtiment de l’ancienne CAADE/Boite Postale : 912 Ville Bangui,
Pays République Centrafricaine /Téléphone :(236) 75.50.26.11/75.05.54.92/75.50.43.25 ;


Adresse électronique [email protected]/[email protected]/[email protected][email protected] / secré[email protected]

Cameroun : L’application de contrôle non intrusif des passagers, Douane CMR, sera mise en ligne dès le premier janvier 2024

[DIGITAL Business Africa] – Les Douanes camerounaises annoncent l’opérationnalisation de l’application mobile  de contrôle non intrusif des passagers à partir du premier janvier 2024. Son nom en français est Douane CMR, et CUSTOMS CMR en anglais. Le communiqué annonçant cette initiative a été signé ce premier décembre 2023 par le directeur général des Douanes, Fongod  Edwin Nuvaga. L’application mobile sera téléchargeable sur Google Play et App Store. Elle va remplacer  les formulaires  papier qui, pour l’heure, sont encore distribués aux voyageurs par les compagnies aériennes.

D’après le site mintrasgroup.fr, « l’inspection non-intrusive est une stratégie qui permet de vérifier l’intégrité d’un équipement avec des contrôles non destructifs  réalisés de manière totalement externe, en éliminant  ainsi la nécessité d’entrer à l’intérieur de l’équipement durant toutes les phases de processus d’inspection ». Cette procédure vise à améliorer la capacité de contrôle et à accélérer  le processus de dédouanement  des administrations douanières.

« Tous les passagers à destination du Cameroun sont invités à procéder, sans délai, au téléchargement de ladite application à partir de laquelle ils valideront et soumettront dorénavant et systématiquement leurs déclarations , via un formulaire sous forme de questionnaire électronique  à remplir avant leur débarquement dans les aéroports du Cameroun », précise le communiqué.

Les informations ci-après, a ajouté   le directeur général des Douanes, Fongod  Edwin Nuvaga, seront requises aux fins des contrôles à l’arrivée : Numéro de voyage, identité du passager, numéro de passeport, marchandises ou bagages transportés, devises et toute autre information pertinente. Un numéro de référence, sous forme de code QR, sera généré par le stockage desdites déclarations dans leur téléphone potable. Et ce numéro de référence sera scanné à distance par les agents de douanes au débarquement. Cela, pour des besoins  de contrôles.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun: PROTEGE QV organise du 04 au 09 décembre 2023 une semaine de  sensibilisation aux droits digitaux [Participez]

[DIGITAL Business Africa] – (Communiqué PROTEGE QV) En prélude à la célébration de la Journée Mondiale des Droits de l’Homme  (le 10 décembre), PROTEGE QV organise du 04 au 09 décembre 2023 une semaine de  sensibilisation du grand public aux droits digitaux, avec pour objectif de promouvoir une meilleure compréhension du concept « Droits digitaux » et d’éveiller l’attention au fait que les droits de l’homme en ligne doivent être respectés autant que les droits de l’homme hors ligne.

Cette semaine est articulée autour de quatre principales activités :

  • Une sensibilisation par les médias audio et écrits toute la semaine ;
  • Un concours de la meilleure illustration des droits digitaux à l’intention des jeunes de 18 à 30 ans, résidant au Cameroun ;
  • Deux ateliers de réflexion sur la protection et la promotion des droits de l’Homme en ligne au Cameroun au Centre Jean XXIII de Mvolyé (Yaoundé), dont le premier, le 06 Décembre 2023 pour les décideurs, les OSC et les médias (sur invitation) et le second, hybride (en présentiel et en ligne) le 08 Décembre 2023 à l’attention des étudiants.

Pour plus d’information sur toutes les activités de la semaine, bien vouloir consulter le site web de PROTEGE QV : https://www.protegeqv.org/

Nous vous invitons d’ores et déjà à suivre les trois passages programmés de 8h à 9h sur Radio campus les 5, 6 et 7 Décembre 2023, au cours de l’émission « Campus matinal ».

Ghana : MTN augmente certains services de 15%

[DIGITAL Business Africa ] – Les services voix, les SMS et les données ainsi que les clients de la fibre optique à large bande et de l’accès fixe sans fil (routeur 4G/Turbonet) ont connu une hausse. Annonce faite, ce mardi 28 novembre 2023 par Scancom PLC (MTN Ghana). L’entreprise a mis en œuvre une révision à la hausse de ses prix voix et données de 15% pour la plupart de ses produits et services pour les clients prépayés et post-payés. Cette nouvelle tarification a pris effet depuis, le 28 novembre 2023 et Noël Kojo-Ganson, directeur commercial de MTN Ghana est bien placé pour trouver des explications à cette augmentation.

” La révision des prix est indispensable pour nous permettre de continuer à soutenir l’activité et de faire les investissements nécessaires dans le réseau et les nouvelles innovations pour améliorer l’expérience des clients » a déclaré Noël Kojo-Ganson, directeur commercial de MTN Ghana.

Cependant, les promotions, les offres et les programmes de fidélisation de MTN Ghana, y compris le bonus existant de 50 % pour les clients 4G, sur myMTN App et Momo, seront maintenus. MTN reste le principal opérateur de télécoms du pays en termes de nombre d’abonnés. La société comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32% selon les statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA). L’opérateur est talonné par Airtel et Vodafone qui  comptent respectivement 14,51% et 18,17% de parts de marché. Quant à l’Internet

L’opérateur est talonné par Airtel et Vodafone qui  comptent respectivement 14,51% et 18,17% de parts de marché. Quant à l’Internet MTN reste le principal opérateur de télécoms du pays en termes de nombre d’abonnés. La société comptait 26,8 millions d’abonnés à la téléphonie mobile au mois de janvier 2023, pour une part de marché de 67,32% selon les statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA).

Par Jean  Materne Zambo

Tunisie :  Le programme « Digital Learning Academy» pour renforcer les compétences des agents de la fonction publique

[DIGITAL Business Africa] – Le Smart Tunisian Technoparks (S2T ) apporte un plus aux fonctionnaires publics . Le premier Technoparc spécialisé dans les TIC en Tunisie, a mis en ligne la plateforme Digital Learning Academy. Lancée officiellement par le ministre des Technologies de la Communication, Nizar Ben Néji, vendredi premier décembre 2023,  Digital Learning Academy (DLA) va  initier les employés du secteur public par rapport à plusieurs sujets liés au domaine du numérique pour que ceux-ci défient les limites de l‘espace, du temps et de la capacité.  Le nombre de ces fonctionnaires s’élève à 680 mille.

Cette initiative, gérée par S2T s’inscrit dans le cadre de la volonté nationale d’améliorer les compétences des fonctionnaires publics  en Tunisie, a indiqué le ministère des Technologies de la communication dans un communiqué publié samedi à Tunis. Nizar Ben Néji a souligné l’importance de cette plateforme qui permettra de développer les compétences des fonctionnaires de l’Etat, en leur permettant de suivre des sessions de formation dans des domaines numériques. Les missions de Smart Tunisian Technoparks sont connues. Il s’agit de : soutenir l’incubation et la création d’entreprises innovantes et fournir aux porteurs de projets informatiques l’assistance et le soutien nécessaires, créer une relation dynamique entre la recherche, la formation et le développement. Le technopole S2T  se donne aussi pour objectif de polariser les entreprises économiques dont les activités sont basées sur la recherche et le développement et l’innovation technologique et renforcer la veille technologique dans les domaines liés aux activités du Technoparc.

Créé en 1997, le Smart Tunisian Technoparks est engagé à la création d’entreprises dans le secteur des TIC. Le technopole   promeut également l’investissement étranger direct.

Par Jean Materne Zambo

TechGirls 2024 : les États – Unis proposent aux jeunes filles un mois d’immersion dans la tech américaine [Postulez]

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement américain a lancé, ce 20 novembre 2023, un concours dédié aux adolescentes à travers le monde. L’initiative est baptisée TechGirls, un programme conçu pour autonomiser et soutenir les filles dont l’âge se situent entre 15 et 17 ans afin qu’elles poursuivent leurs études dans  les domaines des Sciences, de la Technologie, de l’ Ingénierie et des Mathématiques. La date butoir de dépôt de candidatures est fixée au 08 décembre 2023 à 12heures.

Les candidates doivent envoyer leurs candidatures à l’adresse  htpps://techgirlglobal.org . Les résultats, quant à eux, seront rendus publics en mars 2024. Et celles qui vont séduire le jury auront l’opportunité de passer un mois aux États-Unis d’ Amérique en vue de leur perfectionnement des les domaines des Sciences, de la Technologie,  de l’ Ingénierie et des Mathématiques (STEM).

Un programme similaire a vu le jour au Cameroun en 2014. Comme TechGirls, Technovation Challenge Cameroon,  dont la présidente est Germaine Ashu, Epse Besong, est une organisation mondiale à but non lucratif d’éducation technologique. Ce programme permet aux filles de devenir des leaders, des créatrices et des solutionneuses de problèmes.

Il  permet aussi aux jeunes femmes (âgées de 8 à 18 ans) de devenir des entrepreneures et des leaders technologiques. Avec le soutien de mentors bénévoles et de parents, les filles travaillent en équipe pour coder des applications mobiles qui traitent des problèmes du monde réel. Les filles apprennent, en plus du codage des applications mobiles, l’utilisation des logiciels word, pour noter les idées, Excel pour créer des business plan et powerpoint pour la présentation de leurs travaux. Les filles apprennent également à parler en public pour savoir captiver leur auditoire lors de leurs différentes présentations. Le lancement de l’édition 2023 de Technovation Challenge Cameroon a eu lieu le 21 octobre 2023 à Yaoundé.

Par Jean Materne Zambo

 

Stratégies : Katerina Tikhonova, la deuxième fille de Vladimir Poutine, qui étend l’influence de la Russie en Afrique dans le secteur de l’e-Gov

[DIGITAL Business Africa] – Des délégués de 36 pays africains sont attendus à Saint-Pétersbourg ce mois de décembre 2024 par le Centre Innopraktika et la Higher School of Economics University de la Russie. Ces deux institutions ont lancé un programme pour présenter les services numériques russes et les spécialistes informatiques russes aux décideurs publics africains.

Le projet est soutenu par le Centre Innopraktika, affilié à la Fondation nationale pour le développement intellectuel, dont la fille cadette du président russe Vladimir Poutine, Katerina Tikhonova, est la directrice générale.

Mathématicienne de formation, Tikhonova dirige le Centre Innopraktika, dont de nombreux médias évoquent des liens étroits avec le gouvernement russe. Avec sa sœur Maria Vorontsova, les deux filles de Vladimir Poutine avaient été sanctionnées par les États-Unis, l’Union européenne et le Royaume-Uni en raison de la guerre en Ukraine.

Pour renforcer ses liens avec les pays africains et pour contrer les sanctions américaines et européennes liées à la guerre en Ukraine, la Russie semble donc miser sur son expertise numérique dans des domaines tels que la cybersécurité, les services publics et le vote électronique pour gagner en influence sur le continent africain.

Domaine visé : la numérisation des administrations publiques

Le programme d’échange de connaissances dans le domaine de la numérisation de l’administration publique développé par ce centre réunira donc des fonctionnaires et des hauts fonctionnaires des pays africains habilités à réglementer et à développer l’administration publique numérique.

AU programme, des conférences, des séminaires, des études de cas axées sur des problèmes et d’autres événements éducatifs et visites d’entreprises. Les participants discuteront aussi des aspects théoriques et réglementaires de la mise en œuvre de services et de solutions technologiques d’administration électronique.

Une attention particulière sera accordée aux sujets d’actualité pour les pays africains : la réglementation juridique, les infrastructures et la sécurité, les services électroniques pour la population et la formation d’un environnement urbain numérique.

C’est en août 2023 que ce projet avait été annoncé lors d’une table ronde intitulée “Transfert de compétences : échange d’expériences dans la numérisation de l’administration publique”. Principal orateur, Andrey Maslov, directeur du Centre d’études africaines et coordinateur du programme de l’Université HSE qui présentait ce programme d’échange de connaissances dans le domaine de la numérisation de l’administration publique.

Stratégies : Katerina Tikhonova, la deuxième fille de Vladimir Poutine, qui étend l’influence de la Russie en Afrique dans le secteur de l’e-gov
Peya Mushelenga, Anastasia Pavlenko Photo- Evgeny Fedoskov : Roscongress Foundation

La discussion était modérée par Anastasia Pavlenko, directrice exécutive adjointe et directrice des partenariats stratégiques chez Innopraktika. Elle avait souligné la position de leader de la Russie dans les classements internationaux du développement de l’administration électronique, due au haut niveau de développement des services numériques russes.

Anastasia Pavlenko avait également souligné l’importance de la création des systèmes gouvernementaux numériques indépendants dans les pays africains pour accroître la souveraineté et le potentiel important d’échange d’expériences et de connaissances entre la Russie et l’Afrique dans ce domaine.

Présent à cette rencontre, Souef Kamalidini, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique des Comores, avait évoqué les avantages significatifs de la numérisation de l’administration publique pour les États, les citoyens et les entrepreneurs étrangers. Il avait par exemple déclaré que grâce à l’introduction des technologies numériques, les services douaniers des Comores ont triplé la vitesse de traitement du fret au cours des deux dernières années.

« L’expérience acquise en Fédération de Russie dans le développement des technologies de l’information et de la communication et dans le domaine de la numérisation de l’administration publique servira certainement de modèle et de bon exemple pour les Comores. Je pense que ce sera utile à tous les pays africains. Bien que les pays africains se situent à des niveaux de développement différents, la réalité est la même pour tous : des investissements sont nécessaires, des connaissances sont nécessaires », avait souligné M. Kamalidini.

Andrey Maslov, directeur exécutif adjoint d’Innopraktika, avait déclaré que ce projet était crucial en raison de la demande importante de numérisation des services publics et des taux de croissance élevés dans les pays africains. Pour lui, cette décision est considérée comme une manière pour Poutine de former une alliance avec l’Afrique pour contrer l’impact des sanctions américaines et européennes sur la guerre russe en Ukraine.

Il ajoutait qu’en démontrant sa maîtrise des solutions numériques dans un large spectre (cybersécurité, services publics et vote électronique), la Russie pouvait potentiellement s’imposer comme un formidable concurrent dans la rivalité géopolitique actuelle avec la Chine, les États-Unis et l’Union européenne pour l’influence en Afrique. .

Par B-O-D, Digital Business Africa. Crédit photo principale: ALAMY

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Cameroun : Garoua a abrité la 1ere édition des Journées nationales de cybersécurité, organisées par le Minpostel

[DIGITAL Business Africa] – Le ministère des Postes et Télécommunications a organisé la première édition des Journées nationales de cybersécurité à Garoua du 28 au 30 novembre 2023. L’événement avait pour fil rouge,  « Cybersécurité : Atouts stratégiques pour lemploi et l’insertion sociale de la jeunesse camerounaise ». Un thème qui a retenu l’attention d’une foule nombreuse constituée en grande partie de mineurs. Au total ce sont, selon le Minpostel, 400 élèves issus des lycées, collèges et centres spécialisés de la ville de Garoua, qui ont convergé vers l’hôtel Plaza. Plusieurs activités ont meublé ces échanges. Entre autres, la grande conférence orientée sur plusieurs sous thèmes en rapport avec la cybersécurité, modérée par Madame Le DSR Pierette Annie Evina et la leçon inaugurale dispensée par le Dr. Saoungoumi Sourpelle Rodrigue, Chef de Département de Maths-Info à la faculté des Sciences de l’Université de Garoua.

Par Jean Materne Zambo

Botswana : Une églementation pour le protocole internet version 6 (IPv6) en cours d’élaboration ?

[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Botswana prépare la transition du protocole internet version 4 (IPv4) vers la dernière génération, l’IPv6. Plusieurs sources évoque l’élaboration d’ une réglementation par l’ Etat pour le protocole internet version 6(IPv6). La transition de l’ Ipv4 vers l’ IPv6 permettrait au pays de répondre à la croissance de la demande en connectivité et de mieux préparer son avenir numérique. Plus concrètement, la nouvelle version IPv6, la plus récente du protocole de communication, facilitant l’identification des ordinateurs et l’acheminement du trafic sur le réseau, devrait permettre au pays d’ exploiter tous les avantages de la numérisation.

Un objectif contenu dans le programme de transformation Vision 2036, où l’exploitation de la science, de la technologie et de l’innovation (STI) est reconnue  comme étant essentielle à la transformation structurelle de l’économie et à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD).Cette initiative de transformation numérique est soutenue par la stratégie de transformation numérique du Botswana, qui vise à créer une société intelligente et durable grâce à la numérisation de tous les secteurs

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : L’ ART pense à une stratégie nationale de protection des consommateurs

[DIGITAL Business Africa] – L’ Agence de Régulation des Télécommunications, toujours aux cotés des consommateurs pour  une protection efficace de leurs données. L’ ART, en dehors de ses quatre délégations, de son call center ( numéro vert 1515), chargés de sensibiliser les consommateurs, entend mettre sur pied une stratégie nationale de protection des consommateurs. C’est ce qui ressort de son programme Fréquence du régulateur des Télecoms de ce mois de novembre 2023, diffusé sur les antennes du postes national ( 88.8).

L’un des axes principaux de cette stratégie est bien entendu la sensibilisation des consommateurs à toutes les dispositions à prendre en cas d’ abus. Intervenant dans le cadre de ce programme  radiophonique,  le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur, Gilles Fabrice Zoh Ondo, a rappelé la procédure classique d’une plainte déposée à l’ ART par un consommateur.

« Lorsque nous recevons les plaintes, nous saisissons l’opérateur concerné pour qu’il réagisse afin de donner les éléments de réponse pour satisfaire le consommateur. Si la solution  à l’amiable n’est pas trouvée, le Comité devra statuer pour pouvoir rendre une décision. Et cette décision est susceptible de voie de recours devant les juridictions administratives ». Et d’ajouter : « En cas d’insatisfaction du consommateur, il peut aussi se retourner vers les juridictions de droit commun pour pouvoir obtenir satisfaction ».

Les plaintes reçues à l’ ART ont pour la plupart pour objet, la suspension abusive des modules SIM, la soustraction des fonds par mobile money, selon Gilles Fabrice Zoh Ondo.

Risques pour les abonnés non identifiés

Le gouvernement du Cameroun a mis en place une réglementation qui concerne l’identification. A cela s’ajoutent les cahiers des charges des opérateurs, qui devraient identifier leurs abonnés au moment de l’attribution de la carte SIM à chaque abonné. Mais, il se trouve que certains abonnés ne sont pas dûment identifiés. Ils le sont à partir des pièces de tierces personnes. Généralement, c’est sur le bas côté de la chaussée que l’on acquiert une carte SIM déjà identifiée à un autre nom.

Ce genre d’abonnés courent le risque qu’on suspende leurs lignes en cas de contrôle. Mais pas que; l’abonné peut être englué dans une histoire dont il ne maîtrise ni les tenants, ni les aboutissants, précise le Chef de Division des Affaires Juridiques et de la Protection du Consommateur, Gilles Fabrice Zoh Ondo.

En ce concerne l’identification des mineurs, la réglementation a prévu que le mineur doit se faire identifier en présence d’un parent ou d’un tuteur. Lequel parent ou tuteur doit avoir l’acte de naissance de l’enfant. Il est ainsi identifié sous couvert d’un parent et non d’un tuteur.

Par Jean Materne Zambo source : fréquence du régulateur des Télecoms, édition de novembre 2023 sur le poste national de la CRTV (88.8)

Le Top 100 des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux sociaux [Classement]

[DIGITAL Business Africa] – Favikon, startup spécialisée dans l’analyse des réseaux sociaux, et l’agence de communication 35°Ouest implantée en Côte d’Ivoire (filiale de 35°Nord) ont dévoilé ce 30 novembre 2023 à Abidjan en Côte d’Ivoire, le Top 100 des leaders et entrepreneurs d’Afrique francophone les plus influents sur les réseaux sociaux. Pour les initiateurs de ce classement, cette initiative vise à mettre en lumière l’impact de ces business leaders dans le paysage numérique africain.

Au sommet de la liste, le Camerounais Philippe Simo d’Investir est largement en tête de ce classement avec un score de 240. Il est suivi de la Marocaine Nezha Alaoui (181) et de l’Ivoirienne Edith Brou Bleu (165).

Le top 05 du classement


Mêlant conseils et innovation, proximité et pédagogie, plaidoyer et engagement, ils produisant un contenu utile, éditorialisé et à forte valeur ajoutée pour leurs communautés respectives n’hésitant pas à assumer le statut inspirant de rôle modèle, pour la jeunesse notamment. Au niveau de la représentation nationale, les trois pays les plus présents dans ce classement sont la Côte d’Ivoire, le Sénégal et la République démocratique du Congo.

Le top 100 du classement

Outre leur notoriété ou leur popularité, ces leaders et entrepreneurs mis en avant dans ce classement incarnent souvent un succès professionnel, une réussite dans le monde de l’entreprise ou une présence forte dans le débat d’idées. Ils contribuent ainsi de façon significative à l’essor du continent et à l’appropriation d’un narratif Made in Africa.

Le classement analyse la présence et l’influence de ces leaders sur Instagram, TikTok, YouTube, X (ex-Twitter) et LinkedIn, excluant Facebook selon la méthodologie Favikon. Le « score d’influence », allant jusqu’à 100, évalue la performance sur chaque réseau social via des indicateurs tels que la taille de l’audience, la croissance du compte et les niveaux d’engagement. Favikon propose également un « score d’autorité » global, prenant en compte des critères qualitatifs comme la présence active sur plusieurs plateformes, divisé en dix niveaux d’influence pour une évaluation complète de la notoriété de ces personnalités.

« Ce classement inédit met en lumière le pouvoir des réseaux sociaux comme outils de puissance et d’influence. Ils viennent promouvoir des plaidoyers, renforcer la notoriété de marques ou déployer des stratégies d’entreprise sur le continent, et in fine contribuer activement à son essor. Nous sommes dans une ère numérique en constante évolution, il est donc impératif pour un leader d’adapter son approche de la communication en favorisant une proximité renforcée avec ses clients et ses partenaires », explique Xavier Kreutzer, Directeur digital de 35°Nord.

« Le Top 100 Favikon & 35°Ouest reflète la dynamique économique de la région et met en lumière des personnalités qui, grâce à leur présence digitale, contribuent à redéfinir les normes et à inspirer les futures générations d’entrepreneurs en Afrique francophone. Nous sommes ravis de jouer un rôle dans la reconnaissance de ces figures incontournables qui balisent le futur économique du continent », ajoute Elodie Filopon, Directrice de 35°Ouest.

« Nous sommes ravis de dévoiler ce Top 100 en partenariat avec 35°Ouest. Après nos récents succès en Europe, cette initiative met en avant le dynamisme de l’influence digitale sur le continent africain à travers des leaders économiques qui inspirent par leur approche innovante de la communication », conclut Jeremy Boissinot, Fondateur et CEO de Favikon.

Le classement est également accessible sur la plateforme Favikon

À propos de Favikon 

Favikon est reconnu comme l’outil incontournable pour analyser l’influence des personnalités sur les réseaux sociaux. En s’appuyant sur des données purement quantitatives, cette startup française s’est positionnée comme un leader en fournissant des réponses concrètes à une question devenue cruciale dans nos sociétés actuelles : celle de l’impact des influenceurs sur les réseaux sociaux.

À propos de 35°Ouest 

Fondée en 2020 à Abidjan (Côte d’Ivoire), 35°Ouest est la filiale ouest-africaine de 35°Nord, agence de référence en communication et stratégie d’influence spécialisée sur l’Afrique. L’agence accompagne ses clients dans la construction de leur plaidoyer, le renforcement de leur notoriété et la promotion de leurs intérêts.

Adossée à un groupe international, 35°Ouest assure à ses clients une solide expertise africaine et offre les meilleurs standards internationaux dans ses métiers : médias et opinion publique, stratégie numérique et affaires publiques. En novembre 2021, 35°Nord a rejoint le groupe Forward Global, qui conçoit et opère des services et des technologies dédiés aux risques numériques, économiques et informationnels.

Par DIGITAL BUSINESS AFRICA. Source: 35°Ouest 

Comment l’ARTP défend les intérêts du Sénégal à la CMR-23 de Dubaï

[DIGITAL Business Africa] – Le Directeur général de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des PostesAbdou Karim SALLparticipe à la Conférence mondiale des radiocommunications de 2023, plus connue sous le vocable de CMR-23 dans le jargon des TIC.

La rencontre qui s’étale sur plusieurs semaines se déroule présentement à Dubaï, la belle capitale des Émirats Arabes Unis.

Abdou Karim SALL est accompagné de ses collaborateurs en charge notamment du volet Radiocommunications à l’ARTP.
Ces derniers qui prennent part aux travaux techniques journaliers ont pour principale mission de défendre les intérêts et positions du Sénégal en matière de gestion des fréquences au niveau mondial.

Avec l’avènement de la 5G, l’attribution des bandes de fréquence réservées à cette technologie de la 5ème génération sera, sans nul doute, la priorité des priorités pour les ingénieurs de l’ARTP présents à Dubaï.

Le DG de l’ARTP, en marge des ateliers de ce lundi 27 novembre 2023, qui se déroulent dans l’enceinte du mythique et imposant centre des conférences « World Trade Center » de Dubaï, a par ailleurs eu un entretien fructueux avec M. Aliyu Yusuf Aboki, Secrétaire exécutif de l’ARTAO.

CMR-23 : Abdou Karim SALL conduit une délégation de l’ARTP à Dubaï

Au centre des discussions entre les deux hommes, la prochaine élection de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique de l’Ouest, prévue en mars 2024.

Les conférences mondiales des radiocommunications (CMR) ont lieu tous les trois à quatre ans. « Elles ont pour tâche d’examiner et, s’il y a lieu, de réviser le Règlement des radiocommunications, traité international régissant l’utilisation du spectre des fréquences radioélectriques et des orbites des satellites géostationnaires et non géostationnaires », peut-on lire sur le site de l’Union Internationale des Télécommunications.

Selon les textes de l’UIT, les CMR peuvent réviser le Règlement des radiocommunications et tous les plans connexes d’attribution et de mise à disposition de fréquences.

Et ce n’est pas tout, elles ont aussi la prérogative de traiter toute question de radiocommunication à caractère mondial, mais aussi donner des instructions au Conseil de réglementation des radiocommunications et au Bureau des radiocommunications et, par la même occasion, examiner leurs activités.

Enfin, ce rendez-vous détermine les questions à étudier par l’Assemblée des radiocommunications et ses groupes d’étude en vue des futures conférences sur les radiocommunications.

La délégation sénégalaise est suffisamment outillée pour se tirer d’affaires à l’issue des travaux.

DBA, Source : ARTP

Cameroun : MTN et IWF lancent « Protect Child Online », un programme de protection des enfants en ligne

[DIGITAL Business Africa] – La fondation MTN Cameroon rejoint le gouvernement du Cameroun dans sa mission régalienne de protéger les enfants en ligne. L’opérateur de télécommunications et Internet Watch Foundation (IWF) ont lancé, cette fin du mois de novembre 2023, un portail web permettant aux personnes vivant au Cameroun de signaler des abus sexuels sur les enfants, en ligne. La passerelle de dénonciation est cette adresse : https://mtn.cm/foundation/protectchildonline/. La plateformea été mise en ligne  dans le cadre du programme Protect Child Online.

L’ Internet Watch Foundation  est un organisme de bienfaisance mondial enregistré  basé à Cambridge , en Angleterre. L’organe a pour mission de  minimiser la disponibilité du contenu d’abus sexuels en ligne, en particulier des images et des vidéos d’abus sexuels sur des enfants hébergées partout dans le monde.  IWF enquêtera ainsi sur tous les rapports et veillera à ce que les cas confirmés de contenu d’abus sexuels sur des enfants sur Internet soient supprimés à la source. La Fondation MTN Cameroon semble avoir trouvé le partenaire idéal pour combattre la cybercriminalité orientée vers les enfants.

« Au Cameroun, comme dans de nombreux autres pays, la protection des enfants contre les dangers potentiels des services en ligne est devenue une priorité absolue. MTN a une approche de tolérance zéro face à la maltraitance et à toutes les formes d’abus et d’exploitation des enfants », indique le groupe MTN. Le programme Protect Child Online a été dévoilé au cours d’une causerie éducative avec plus de 300 élèves de la ville de Garoua, région du Nord. C’était à la faveur de la première édition des journées nationales de cybersécurité organisées par madame le ministère des Postes et Télécommunications du Cameroun,Minette Libom Li Likeng.

Pour rappel, le Chef de l’ Etat du Cameroun, S.E Paul Biya, a promulgué la loi n° 2023/009 du 25 juillet 2023 portant charte de protection des enfants en ligne au Cameroun. Elle assure la prévention des infractions contre les enfants en ligne à travers la mise à contribution des pouvoirs publics et du secteur privé pour rendre le cyberespace national plus sécurisé pour les enfants.

Par Jean Materne Zambo, source : groupe MTN

Promote 2024 : Afriland First Bank reste partenaire de la FIP et va accompagner 20 PME pendant le salon

 [DIGITAL Business Africa] – Afriland First Bank de nouveau partenaire majeur de Promote 2024. C’est officiel ! La First Bank, à travers son directeur général, Célestin Guela Simo, a renouvelé l’accord de partenariat qui le lie à la fondation Inter-Progress, représentée par Pierre Zumbach, ce 28 novembre 2023. Ceci, en vue de l’organisation du Salon international de l’entreprise, de la PME et du partenariat (Promote), qui se tiendra du 17 au 25 février 2024 février 2024 au Palais des Congrès de Yaoundé. L’ édition est placée sous le thème : « Secteur privé, évolution et transformation structurelle des économies africaines ».

Afriland First Bank s’engage à « sponsoriser » la participation de 20 petites et moyennes entreprises (PME) à ce salon des affaires, comme c’était déjà le cas lors de la dernière édition en 2022. La huitième édition avait connu la participation de quelques 800 exposants.

« Promote représente pour nous une occasion formidable pour soutenir nos acteurs économiques, notamment la PME dont la prépondérance dans notre tissu économique représente un atout dans la dynamique de la compétitivité. Quantitativement, c’est le segment le plus important : 90% des entreprises enregistrées au fichier sont des PME. Cependant, qualitativement, c’est le segment le moins résilient : 90% des PME disparaissent deux ans après leur création. (…) », a déclaré Célestin Guela Simo.

Le haut conseiller attaché à la présidence de la fondation Inter-Progress, organisatrice de Promote, Pierre Zumbach, à bien conscience de cet apport capital d’ Afriland First Bank pour la réussite de l’événement. « Lors de Promote 2022, Afriland First Bank était proclamé partenaire majeur de Promote et a marqué cette édition par une série d’appuis qui ont rehaussé le niveau de la manifestation », a-t-il dit.
La neuvième édition de Promote prévoit aussi des partages d’expériences et d’expertises, des « Master Class », des séances de coaching, des compétitions pour le grand avantage des acteurs du numérique.

A propos de Promote

Promote est un salon multisectoriel organisé au Cameroun, au confluant de l’Afrique Centrale et de l’Afrique de l’Ouest, sur une base non commerciale et pour l’intérêt général de l’économie par mandat des plus Hautes Autorités camerounaises, par la Fondation Internationale INTERPROGRESS. PROMOTE offre neuf jours d’exposition multisectorielle, de promotion, de contacts, d’échanges, de débats et de rencontres. L’exposition médiatique est très importante. L’évènement vous offre la possibilité d’amorcer et de développer des partenariats multiformes.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Médias et acteurs de la société civile lancent SaytuSEN2024, alliance de vérification des faits en prélude à la présidentielle 2024

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal s’achemine peut-être vers des élections présidentielles dénuées de désinformation. Les acteurs de la société civile et des médias ont lancé, ce 28 novembre 2023, la plateforme SaytuSEN2024, qui est une alliance de vérification de faits autour du  scrutin présidentiel prevu en 2024.Saytu signifiant vérifier en wolof. Parmi les structures constituant ce mouvement, l’on retrouve Africa Check (à l’origine de l’initiative), La Maison des Reporters, Sétanal Média, Ouestaf News, EnQuête, l’École Supérieure de Journalisme, des Métiers de l’Internet et de la Communication (E-jicom), Divan Citoyen et Sénégal Vote. Réunies au sein de SaytuSEN2024, ces structures veulent lutter contre les récits ou contenus destinés à promouvoir ou à disqualifier des programmes politiques, des individus ou des groupes politiques.

Les membres s’engagent à effectuer une veille de l’information et à publier régulièrement leurs vérifications sur leurs différents supports. Un rapport final rendant compte des principales tendances en matière de désinformation constatées pendant la campagne électorale sera aussi publié. Les articles produits dans le cadre de SaytuSEN2024 seront disponibles sur les plateformes des différentes entités qui composent l’alliance. Un rapport d’activités, incluant les tendances en matière de désinformation qui auront marqué la période électorale, sera également publié à la fin du processus.

Cette stratégie s’apparente à l’ inititiative 237Check lancée par le Bureau multisectoriel Union européenne/UNESCO pour l’Afrique centrale, en 2021. Cela,  alors que l’épidémie de Coronavirus battait son plein. Comme SaytuSEN2024, 237Check est dédiée à la vérification des faits et de l’information, et à l’analyse des données liées à l’actualité en ligne. Elle se veut être une contribution à la lutte contre la désinformation, à la mal information et à la fausse manipulation des données au Cameroun.

Par Jean Materne Zambo

Internet : 2,6 milliards de personnes non connectées en 2023

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Union internationale des Télécommunications vient de publier un rapport sur l’utilisation de l’internet à travers le monde. Et l’on note une diminution du nombre de personnes non connectées. Environ 67 % de la population mondiale, soit 5,4 milliards de personnes, est désormais en ligne. Une bonne nouvelle pour l’instance faîtière résolument employée à réduire la fracture numérique à travers le monde.

« Cela représente une croissance de 4,7 % depuis 2022, soit une augmentation par rapport aux 3,5 % enregistrés entre 2021 et 2022. Le nombre de personnes hors ligne en 2023 a diminué pour atteindre environ 2,6 milliards de personnes, soit 33 % de la population mondiale », indique le rapport.

L’ Union Internationale des Télécommunications précise que l’utilisation de l’Internet est « étroitement » liée au niveau de développement d’uyn pays. En 2020, neuf personnes sur 10, selon l’ UIT, utilisaient internet dans les pays à revenu élevé. Une donnée qui a changé en 2023, atteignant ainsi les 93%. Pour l’UIT, on se rapproche peu à peu de l’universalité.

A l’inverse des pays à revenu élevé, il y a les pays à faible revenu. Ici, le nombre d’utilisateurs de l’internet à augmenté de 44,1% depuis 2020 et de 14,3% au cours de la seule année écoulée. Une évolution jugée encourageante par l’ UIT.

« En comparaison, le nombre d’utilisateurs de l’internet dans les pays à revenu très élevé n’à augmenté que de 1,1% au cours de la même période. 93 personnes sur 100 sont déjà en ligne dans ces groupes de pays. Il est probable que ce chiffre n’atteigne jamais 100 puisque certaines personnes ne voudront jamais se connecter », prévoit l’UIT. Et d’ajouter : « En Europe, dans la communauté des États indépendants et dans les Amériques, entre 87 et 91 % de la population utilise internet ».

Pour rappel, l’ UIT et la société multinationale chinoise de technologie Huawei, dans le cadre d’une collaboration, ont apporté la connectivité à 90 millions de personnes dans des zones reculées de près de 80 pays. Une initiative qui s’inscrit en droite ligne avec le projet « Partner2Connect » (P2C) pour une connectivité significative et d’une transformation numérique pour tous.

Par Jean Materne Zambo, source: itu.int