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Burkina Faso : La volte-face de l’Arcep en matière de modalités aux offres des opérateurs, la PADDH dénonce…

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[DIGITAL Business Africa] – Statu quo sur les offres des opérateurs mobiles au Burkina Faso. L’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et des Postes à signé, ce 11 octobre 2023, un communiqué qui informe de la décision du Conseil d’Etat « d’ordonner la suspension de l’exécution de la décision (relative aux nouvelles modalités des offres des opérateurs de service de téléphonie mobile) en attendant de se prononcer sur les recours en annulation». En effet, le Conseil d’État avait en effet été saisi par les opérateurs Orange, Moov Africa, Telecel suite à la fixation par l’Arcep de nouvelles conditions et modalités applicables aux offres permanentes et promotionnelles des opérateurs de service de téléphonie mobile.

L’article 10 de la décision de l’Arcep stipulait par exemple que « pour toute souscription à une offre assortie de limitation de délai d’utilisation, les volumes de services souscrits et non consommés ne peuvent être supprimés si :

– Pour les offres dont la durée de validité est inférieure ou égale à 10 jours, le client souscrit à une nouvelle offre intégrant les services de même nature dans un délai de 10 jours suivant la date d’expiration ;

– Pour les offres dont la durée de validité est supérieure à 10 jours, le client souscrit à une nouvelle offre intégrant les services de même nature dans un délai de 30 jours suivant la date d’expiration.

Ces modalités édictées  par le DG de l’ Arcep, Relwendé Sawadogo, devaient en principe entrer en vigueur le 13 septembre 2023. Mais les opérateurs Orange, Telecel, Moov Africa, Orange avait saisi le Conseil d’ Etat, présidé par le capitaine Ibrahim Traoré, pour  surseoir l’exécution de la décision en attendant de se prononcer sur les recours en annulation. Stratégie payant  puisque le Conseil d’État va acceder à cette doléance qui se traduit ce 11 octobre 2023 par le revirement de l’ Arcep,  qui pourtant avait annoncé dès juin 2023 que des mesures d’allègement seraient prises sans délai pour donner du sourure aux consommateurs. Un revirement que le porte-parole parole de l’Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) vit mal.

« La Plateforme des Associations de Défense des Droits de l’Homme (PADDH) constate avec stupéfaction que les opérateurs de téléphonie mobile ont refusé d’appliquer la décision de l’Autorité de régulation des communications et des Postes (Arcep) portant fixation des conditions et des modalités de fourniture de services. Ces derniers reprochent à l’Arcep d’avoir pris une mesure contre les intérêts des consommateurs et fixé les prix en détails des services. A l’approche du délai de mise en œuvre de la décision, ils ont introduit un recours en annulation de la mesure auprès du Conseil d’état et un référé en sa suspension », a dit le porte-parole de la PADDH Adama Bayala.

La promesse de l’Arcep sur la cherté des produits de communication est donc, pour le moment, tombée à l’eau. Mais pour certains activistes burkinabè, il faudra reprendre le combat.

Par Jean Materne Zambo

FGI 2023: Le ministre des Technologies de la Com. tunisien plaide pour la réduction des inégalités numériques

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[DIGITAL Business Africa] – Comme d’autres responsables des questions numériques africains, Nizar Ben Néji prend part aux travaux de la 18e édition du Forum sur la gouvernance de l’Internet qui se tient, du 08 au 12 octobre 2023 à Kyoto(Japon). Le thème sélectionné pour les assises est « L’Internet que nous voulons – Donner à tous les moyens d’agir ». La 18e édition du FGI s’articule autour des sous-thèmes suivants : IA et technologies émergentes, éviter la fragmentation de l’internet, cybersécurité, cybercriminalité et sécurité en ligne, gouvernance des données et confiance, fractures numériques et inclusion, gouvernance numérique mondiale et coopération, droits de l’homme et libertés, durabilité et environnement.

Le ministre des technologies de la communication tunisien, Nizar Ben Néji, a appelé à la nécessité de réduire les inégalités numériques au niveau mondial entre les différents pays du monde dans le domaine numérique, aussi bien au niveau de la législation organisant le secteur numérique, d’une part, et le développement des infrastructures de télécommunication nécessaires, d’autre part. Nizar Ben Néji s’est entretenu avec la Secrétaire générale de l’Union internationale des télécommunications (UIT), Doreen Bogdan-Martin de la possibilité d’organiser un atelier de haut niveau, et ce, dans le cadre des préparatifs du Sommet mondial sur la société de l’information.

D’autres rencontres ont eu lieu, notamment le tête-à-tête avec son homologue norvégien, Sigbjorn Gjelsvik. Les deux personnalités éminentes ont discuté des moyens de coopération et d’échange d’expertises dans le domaine nnumérique. Il y a aussi cet échange avec la directrice de la Division de la technologie et de la logistique de la CNUCED, Shamika Sirimanne. Sans oublier la signature d’un mémorandum de coopération dans le domaine de la transformation numérique Mais aussi le ministre de la transformation numérique japonais, Kono Taro qui est le point d’orgue de son périple au pays du « Soleil levant ».

Par Jean Materne Zambo

Transformation numérique : Le 14e forum mobile sur la large bande passe au scanner la 5G, opportunité pour la Zambie 

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[DIGITAL Business Africa] – Le Forum mobile sur la large bande, le quatorzième du genre, apparaît comme l’opportunité d’explorer le succès commercial de la 5G. Mais aussi accélérer la transformation numérique. Il a débuté ce 10 octobre 2023 à Dubaï et s’achève aujourd’hui, mercredi 11 octobre 2023. Le document d’informations du Forum mobile sur la large bande 2013, renseigne que la large bande renvoie à « un ensemble de technologies de réseau évoluées, où le service Internet est mis à jour instantanément en temps réel. La large bande c’est aussi des connexions à faible temps de latence et haute capacité, en mesure d’assurer la transmission d’un grand nombre de bits (informations) par seconde (plutôt que leur débit de transmission) ».

Le 14e Forum mobile sur la large bande réunit les acteurs clés de l’industrie de la technologie tels que Huawei, Global system for Mobiles communications (GSMA), SAMENA télécommunications Council. Cela, pour donner une orientation au domaine des communications mobiles. La directrice générale adjointe et directrice du conseil d’administration de la société Huawei, Catherine Chen, n’a pas trouvé d’autres occasions que ce forum pour interpeler les Zambiens sur les fruits de la 5G.

« Nous avons un thème pulsant pour cette année, centré autour de la 5G, 5,5G en relation avec la connectivité mobile et mettant en évidence les gains que l’industrie à réalisé au fil des ans. Nous avons beaucoup de leçons à apprendre parce que la Zambie a un projet 5G en herbe qui nous semble grandement inspiré par ce forum. Ce sera une plateforme pour évaluer et reproduire les meilleures pratiques technologiques ». Et d’ajouter : « Plus tôt le mois dernier, nous venons de signer un mémorandum d’accord avec le gouvernement zambien sur le partenariat pour la transformation numérique en Chine, et le prochain forum a également les meilleures leçons que nous pouvons utiliser pour renforcer encore notre partenariat ».

La directrice générale adjointe et directrice du conseil d’administration de la société Huawei a enfin relevé le développement « positif » qui se produit dans l’espace technologique. Catherine Chen a, de ce fait, exhorté en particulier les journalistes à inspirer le changement dans leurs pays respectifs.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : La 5e édition de Huawei ICT Compétition lancée [ lien d’inscription]

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[DIGITAL Business Africa] – Les candidats à la candidature auront jusqu’au 20 octobre 2023 pour manifester leur volonté de faire partie de l’aventure 2023-2024. Huawei Sénégal vient de lancer la Huawei ICT Compétition 2023( cinquième édition). Les inscriptions s’effectuent via l’adresse https://www.unchk.sn/wp-content/uploads/2023/09/Huawei-ICT-competition.pdf . Cette compétition du géant chinois de la technologie offre une opportunité aux étudiants du pays bénéficiaire de la compétition, la possibilité d’acquérir des compétences dans le domaine des technologies de l’information et des communications.

Peuvent y participer, les étudiants des établissements d’enseignement supérieur, les entreprises partenaires et les ministères.
Les critères de sélection sont les suivants:
– Les candidats doivent être des étudiants de niveau universitaire.
– Chaque participant ne peut participer qu’à une seule piste de la compétition, entre Network ou Cloud.
– Les candidats ayant déjà participé à la finale mondiale l’année dernière ne sont pas autorisés à prendre part au concours global final de cette édition.

La compétition se déroule en plusieurs étapes, notamment un examen préliminaire pour présélectionner les 100 meilleurs candidats, suivis d’examens nationaux et régionaux pour sélectionner les équipes représentant le Sénégal dans les domaines du réseau et du cloud. Justement, l’examen préliminaire est prévu pour le samedi 21 octobre 2023.
En guise de récompenses, les lauréats de Huawei ICT Compétition bénéficient des stages chez Huawei en Chine et ses partenaires, des bourses d’études et d’autres récompenses.

Par Jean Materne Zambo

Congo : l’ARPCE compte sur les opérateurs pour une réussite du sommet des 03 bassins forestiers tropicaux

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[DIGITAL Business Africa] – Comme un appel à l’ Union sacrée. Airtel, MTN, Congo Télécoms, Silicon Connect et RURA devront êtres mis à contribution pour le bon déroulement du sommet des trois bassins forestiers tropicaux que Brazzaville va abriter du 26 au 28 octobre 2023. Le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, a besoin que les opérateurs de téléphonie mobile rendent disponibles les différents services télécoms partout où le besoin s’impose lors de cet événement grandiose qui va retenir l’attention  de 2000 participants. C’est en tout cas ce qui ressort de la réunion technique entre l’ ARPCE et les opérateurs télécoms, ce 06 octobre 2023 dans les locaux du régulateur.

Le Congo, l’Amazonie et Bornéo Mekong constituent les commissions du sommet des trois bassins forestiers tropicaux. Ce sommet a pour objectif de créer une alliance mondiale des écosystèmes dotée d’une gouvernance basée sur une coopération Sud-Sud en vue de la protection de l’environnement et de la biodiversité. Les travaux se tiendront en présentiel et en distanciel. C’est surtout l’aspect distanciel qui intéresse le DG de l’ ARPCE, Louis-Marc Sakala. Et l’on peut comprendre pourquoi il tient à ce que les communications électroniques entre acteurs, sur place à Brazzaville et en dehors, puissent avoir lieu en toute sérénité sans interruption.

« Il est évident que la réussite de ces assises cruciales pour la survie de notre planète dépend inéluctablement de la qualité des services télécoms qui seront offerts par les opérateurs locaux, quand on sait que des éminents conférenciers interviendront, pour certains, en ligne. En tant qu’acteurs télécoms, nous sommes un support important pour la tenue réussie du sommet », a indiqué Louis-Marc Sakala.

Des risques d’interférences  

Mais le Congo n’est pas uniquement dépositaire de la qualité des services télécoms. Il y a aussi la question des interférences avec son voisin, la République démocratique du Congo. Ce qui a poussé les opérateurs à formuler quelques préoccupations concernant notamment cette question des interférences avec Kinshasa. Inquiétude rapidement apaisée, puisque le régulateur a promis « prendre attache » avec son homologue de la RDC, tout en précisant que le problème avait déjà été réglé, mais des précautions supplémentaires seront prises à cause du One Networks de Airtel.

Sur le site d’ Airtel, on peut comprendre que « le One Network c’est le Roaming dans les pays Airtel. Grâce à ce service, les abonnés airtel (Postpayés/Prepayés) peuvent utiliser les services airtel (Appels/SMS/internet) dans tous les 14 pays (Gabon, Ghana, Kenya, Madagascar, Malawi, Niger, Nigeria, RDC, Rwanda, Seychelles, Tanzanie, Tchad, Ouganda, Zambie) ou airtel est présent à des tarifs réduits ». Reste à savoir quelle sera la disponibilité dudit roaming pour tous les participants avec leur pays d’origine.

D’autres points ont été évoqués lors de cette rencontre entre opérateurs et régulateur, notamment la possibilité de se procurer des cartes sims facilement, les niveaux de couvertures des réseaux, l’augmentation et le renforcement des capacités en appel et en data dans les lieux ciblés (site de la conférence, hôtels …).Aussi ont-ils échangé sur la construction de lignes fibres optiques secondaires pour les sites principaux, la mise en place des systèmes de back up satellitaire en cas de coupure de câble, l’optimisation du réseau du centre de conférence et la sortie internationale par deux câbles sous-marin WACS et Sat3 via l’Angola.

Par Jean Materne Zambo, sources: adiac-congo.com

Atok dans le réseau « Village Orange »: « Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là » [Patrick BENON]

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Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
[DIGITAL Business Africa] – La date du mercredi 4 octobre 2023 sera inscrite en lettres d’or dans l’histoire d’Atok, petite localité de quelques 19 000 âmes située à 160 kilomètres de Bertoua dans la région de l’Est Cameroun. Plus précisément dans le département du Haut-Nyong.  Pas seulement pour le nombre de personnalités présentes dans la cour de l’école publique en tête desquelles M. Joseph Lé, Ministre de la Fonction Publique et de la Réforme Administrative et par ailleurs élite locale, mais surtout pour la portée symbolique du cadeau de la Fondation Orange aux populations de cette contrée.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
Venue des quatre coins du département, la population avait massivement répondu à l’invitation de la Fondation Orange relayée par les autorités à assister à un double évènement qui plaçait la localité d’Atok au centre de toutes les attentions. La cérémonie qu’a tenue à présider M. Grégoire Mvongo, Gouverneur de la Région de l’Est, avait pour principale point, l’inauguration officielle du septième « village Orange » après Bonépoupa (Littoral), Nkolbewa ‘a (Centre), Bangou (Ouest), Mbang foulbé (Adamaoua), et Batao (Nord).
Ceci dans une ambiance de fête et en présence des élèves de l’école publique de Atok, d’un parterre de journalistes, des responsables administratifs du département du Haut-Nyong, des autorités traditionnelles et de nombreuses personnalités originaires de cette circonscription.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
L’acte 1 de cette cérémonie consistait à la coupure du ruban symbolique des bâtiments réhabilités par la Fondation Orange, dans le but d‘offrir un cadre d’étude décent aux quelques 500 élèves de l’établissement primaire d’enseignement publique organisé en groupes 1 et 2.
Prenant la parole pour présenter les infrastructures constituant le « Village Orange », M. Patrick Benon, Président du Conseil d’Administration de la Fondation Orange,  a expliqué les raisons du choix de réaliser ce projet dans cette localité, par la volonté de participer à la garantie d’un développement équitable en fournissant aux populations d’Atok et de ses environs l’accès aux commodités garantissant une qualité de vie répondant aux axes et domaines d’intervention régissant  l’action de la Fondation Orange dont les trois piliers sont l’eau, la santé et l’éducation.Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
Il s’est agi durant les quatre mois qu’ont duré les travaux, de réhabiliter des salles de classes équipées de tables bancs neufs, des latrines pour filles et garçons, la construction de bureaux d’astreinte pour le personnel d’encadrement et la construction d’un forage à l’école publique.
Pour ce qui est du centre santé, acte 2 de la journée, il s’est vu doter de matériel spécialisé pour permettre un meilleur fonctionnement des appareils de chirurgie, ainsi que l’installation d’un dispositif solaire pour en assurer l’autonomie, grâce à la Fondation Orange.
En marge de la construction de ces édifices, une trentaine de personnes triées sur le volet (enseignants, élèves, membres du corps médical et autorités locales, etc.) ont été formés aux techniques de gestion et d’entretien des ouvrages ainsi mis à la disposition de la communauté complétant aisni le processus de transfert des compétences.
Le projet « Village Orange » participant au développement local durable et intégré, vise essentiellement à doter les localités retenues, d’un point d’eau, un centre de santé et une école.
Lors de son discours, M. le Gouverneur de la région de l’Est, Grégoire Mvongo, s’est réjoui « de ce que la réhabilitation de cette école donne à voir  aujourd’hui, des bâtiments rénovés, source d’inspiration et de motivations autant pour les enseignants que pour les apprenants ».  « Il convient de saluer à juste titre les actions de la Fondation Orange Cameroun qui a consenti de lourds investissements  (environ 90  millions de francs CFA) pour la construction du « village Orange » de Atok », a déclaré le gouverneur.
Il terminera son propos en appelant à la conscience professionnelle des enseignants et au sens de responsabilité des populations car « il s’agit là d’un bien précieux qui devrait servir aux générations actuelles et futures ».
Ce moment de communion entre la Fondation Orange, la Communauté éducative et les populations de Atok n’aurait pas été complet sans la descente de la pluie, l’invitée surprise, perçue comme  signe de bénédiction par certains et trouble-fête par d’autres….

La fête fut belle à Atok désormais aux couleurs Orange….

Verbatim

« La Fondation Orange est consciente de sa responsabilité »

M. Grégoire Mvongo (Gouverneur de la Région de l’Est)
Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]

« Je me réjouis de ce que la présente initiative s’inscrit en droite ligne de la politique sociale prônée par Monsieur le Président de la République, Son Excellence Paul BIYA, dont le moteur est l’amélioration des conditions de vie des populations camerounaises qu’elle place au cœur de ses préoccupations majeures. Le projet de construction et de réhabilitation d’infrastructures au bénéfice de la communauté montre combien la Fondation Orange est consciente de sa responsabilité et du rôle qui est le sien dans la lutte contre la fracture sociale engagée par le Gouvernement »

« Un accent sur la formation du capital humain »

M. Joseph LE (élite locale)
Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
« Tout en félicitant la Fondation Orange pour son engagement citoyen, je voudrais dire qu’elle vient en appoint aux nombreuses actions déjà entreprises par les pouvoirs publics pour assurer l’accès de tous à l’école et à des soins de santé de qualité. Le poids de l’enveloppe budgétaire allouée à ce projet confirme l’engagement de ce partenaire des pouvoirs publics à accompagner le Gouvernement dans sa lutte contre les inégalités sociales. Dans le cadre du Document e Stratégie pour la Croissance et l’Emploi (DSCE), boussole centrale devant conduire le Cameroun à l’émergence à l’horizon 2035, le Gouvernement entend mettre un accent sur la formation du capital humain ».

« A Atok, des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là » 

M. Patrick Benon (PCA Fondation Orange)Atok dans le réseau « Village Orange »: "Des bâtiments affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là" [Patrick BENON]
« A l’évocation du « Village Orange », nous pouvons retenir trois mots-clés : Eau, Santé, Ecole. Des mots qui évoquent des besoins de base importants dans les environnements comme celui qui nous accueille aujourd’hui.  C’est pourquoi la Fondation Orange Cameroun en éprouve une fierté certaine. Les émotions que nous pouvons lire sur les visages des uns et des autres, nous rappellent celles que nous avons déjà vécues dans d’autres localités où nous avons procédé au même exercice. Aujourd’hui, les bâtiments  haut en couleurs, affichent fière allure, preuve que la Fondation Orange est passée par là et ne s’est pas contentée du seul ravalement de façade, bien au contraire. Nous sommes d’autant plus joyeux de ces réalisations qui vont bénéficier au quotidien à plus de 20 000 personnes recensées dans le village et ses environs que nous avons d’une certaine manière, rapprochées de leur essentiel. Dans les prochains mois, ce sera au tour de la localité de Zoétélé dans la région du Sud, de bénéficier du 8ème « Village Orange » et je puis vous garantir que nous n’en serons pas à la dernière pierre d‘un chantier important pour nous »
Source: Orange Cameroun

Digital innovation festival : Ce qu’il faut retenir de la deuxième édition

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Digital innovation festival : Ce qu'il faut retenir de la deuxième édition
Crédit photo: Alice Ndeh @NdehAlice : "J'ai eu l'honneur d'être panéliste au Digital Innovation Festival et de partager avec mes co-panelists sur le thème l'impact du financement sur la croissance d'une startup."
[DIGITAL Business Africa] – La deuxième édition du Digital innovation Festival s’est tenue du 20 au 22 septembre à Douala. Un rendez-vous des experts du digital qui a réuni un panel d’experts qui ont partagé leurs expériences. Pendant trois jours, ils ont entretenu les passionnés des technologies sur plusieurs thématiques.
Le nombre d’utilisateurs du digital s’est accru au courant de l’année écoulée. Selon les données de la Gsma, révélées par le responsable de la Giz, « le Cameroun a enregistré 10,07 millions d’utilisateurs d’internet en 2022. Ce qui fait une augmentation de 967 000 utilisateurs. Soit 10,6% de plus qu’en 2021 ». Ces données ont été rendues publiques au cours de la deuxième édition du Digital innovation Festival.
A en croire Steve Tchoumba, directeur exécutif de Activ Spaces, le Digital innovation festival est une opportunité de célébrer les innovations faites au Cameroun dans le domaine du Digital.
« Nous avons commencé l’année dernière. Et cette année, nous voulons célébrer le travail, les efforts des camerounais à innover tous les jours pour améliorer les conditions de vie des populations. Le thème a été choisi parce que quand nous pensons aux questions de croissance économique, il faut aussi qu’on s’interroge sur la façon avec laquelle on se développe et on vit. Ces trois jours de travaux sont l’occasion de rencontre, d’échange, d’apprentissage, et de partage d’expériences« , note-t-il.
La rencontre pilotée par Activ Spaces, incubateur tech et organisée par la Giz à travers son projet Digital Transformation Center s’est tenu sous le thème « Accélérer la transformation digitale pour un avenir durable ».
Sept panels et autant de thématiques ont meublé les trois jours d’activités. Parmi les thématiques sur lesquelles des experts du digital ont échangé, les stratégies pour accélérer la transformation digitale pour un avenir durable ; intra et interconnectivité, les stratégies pour les réseaux internet à travers le Cameroun et l’Afrique Centrale ; les défis de l’employabilité dans un contexte de transition écologique et énergétique ; les véhicules d’investissement et d’innovations en Afrique pour financer l’innovation ; comment le secteur privé finance l’innovation pour une croissance économique… Les participants à ces travaux ont également pu bénéficier des worshop sur Comment pitcher, ou encore, ce que les investisseurs attendent d’un entrepreneur…

Digital innovation festival : Ce qu'il faut retenir de la deuxième édition
Crédit photo: Alice Ndeh
@NdehAlice : « J’ai eu l’honneur d’être panéliste au Digital Innovation Festival et de partager avec mes co-panelists sur le thème l’impact du financement sur la croissance d’une startup. »
De nombreux efforts ont déjà été faits pour améliorer la qualité de la connectivité au Cameroun. Et à en croire le représentant du Minpostel, le Dr Denis Ngae, « le défi majeur pour le Cameroun est de capitaliser les acquis ; de développer le large-bande en vue de permettre l’insertion de notre pays dans l’économie mondiale. En 2016, le gouvernement a adopté le plan stratégique de développement de l’économie numérique. Ce plan met un point d’honneur sur la transformation de la société camerounaise ».
Des efforts insuffisants. A en croire Alphonse Abondo, représentant du Giz. Pour lui, « l’accès à la connectivité reste disparate en termes de couverture. L’écosystème digital et entrepreneurial pourrait bénéficier des mesures de régulation et des textes pouvant renforcer la confiance des investissements et des partenariats publics privé, pour un essor de l’entreprenariat numérique. Il n’y a pas de transformation numérique sans infrastructure. Et cela implique beaucoup de développement, tant dans le secteur des investissements publics comme privés », note-t-il.
Des efforts que liste le représentant du Minpostel : « Pour ce qui est de la fibre optique, il est clair que le cœur de l’économie numérique ce sont les infrastructures et le gouvernement s’attèle à mettre en place les facilités nécessaires pour permettre aux autres secteurs de mieux se transformer. Nous avons déployé plus de 20 000 km de fibre optique pour interconnecter tout le territoire camerounais ; nous avons construit des points d’atterrissement des câbles sous-marin pour permettre la connectivité internationale ; des infrastructures d’hébergement et de sécurité à travers la Camtel et les autres infrastructures de téléphonie mobile. Notamment l’Antic qui a déployé des infrastructures de sécurisation pour sécuriser les transactions électroniques en ligne ».
Par CP (Correspondance particulière)

Fibre optique : Mauritius Telecom (MT) lorgne le marché africain

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[DIGITAL Business Africa] – Mauritius Telecom (MT) veut étendre ses ramifications sur le continent africain. La compagnie nationale des télécommunications, Mauritius Telecom (MT) évaluerait certaines acquisitions potentielles d’opérations dans le cadre de son initiative stratégique de diversification en dehors du marché mauricien. Certains noms de pays ciblés ont filtré, selon Bloomberg. Il s’agirait entre autres Seychelles, Madagascar, Congo Brazzaville et Ghana, a confié le site bloomberg.com . Un appétit qui se justifie par un potentiel un peu vanté par son CEO  Kapil Reesaul.

« Nous avons les ressources et la capacité pour investir. Nous avons le soutien de banques reconnues, sur la base de notre bonne implantation financière. C’est pourquoi, nous cherchons des nouveaux marchés et des créneaux particuliers où nous sommes confiants de reproduire ce que nous avons accompli jusqu’à présent à Maurice », a-t-il dit.

La connexion de MT aux standars européen et américain

Mauritius Telecom a en projet de faire bénéficier à quelque 260000 clients une vitesse supérieure comparable à ce qui se fait en Amériquedu Nord et en Europe. Son CEO Kapil Reesaul l’avait annoncé lundi 18 septembre 2023. A en croire Kapil Reesaul, la vitesse de connexion de Maurice devrait, en principe (sous réserve de vérifications), se situer entre 50 Mbps et 100 Mbps pour ses abonnés résidentiels. Et la vitesse passe à 50 Mbps pour les clients de l’offre 20 Mbps avec en outre un volume de téléchargement de 1To et une vitesse de « upload » qui augmente de 8 Mbps à 10 Mbps.

260 000 clients résidentiels vont ainsi bénéficier de connexions internet à une vitesse supérieure. Cette initiative s’inscrit dans le cadre du plan global de la MT pour « donner à chacun les moyens de vivre une vie numérique en toute confiance et de prospérer », selon le CEO Kapil Reesaul. Il a ajouté : « Maurice entrera dans le peloton de tête des pays disposant de l’internet le plus rapide et la vitesse moyenne de l’internet à Maurice sera comparable à celle des régions d’Europe et d’Amérique du Nord ».

La compagnie ne compte pas se contenter des communications mobiles.
MT aurait déjà investi 55 millions de dollars dans un nouveau réseau de câbles sous-marin de fibre optique, reliant Maurice et la côte occidentale de l’Afrique du Sud. La prochaine étape sera l’extension vers l’Inde et Singapour pour un coût estimé à 120 millions de dollars, a révélé Kapil Reesaul. MT serait aussi en pourparlers avec des opérateurs indiens ainsi qu’avec Orange SA et Cable & Wireless des Seychelles.

Par Jean Materne Zambo

Internet : La Zambie bénéficie à son tour des services haut-débit de Starlink

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[DIGITAL BUSINESS Africa] – La communauté Starlink, en Afrique, s’élargit. Lundi 02 octobre 2023, c’est le ministre des Technologies de la communication, Nizar Ben Néji, qui procédait à un test de connexion internet par satellite Starlink. Le fournisseur d’accès à Internet par satellite Starlink, a annoncé commencer ses activités en Zambie, le 5 octobre 2023. La société SpaceX d’ Elon Musk a placé en orbite basse 4 000 satellites, à 550 km d’altitude. Starlink se positionne comme une solution pour réduire la fracture numérique en Afrique, en couvrant le réseau internet dans certaines zones particulièrement reculées. Une tâche qui ne s’annonce pas du tout facile. Raison pour laquelle Elon Musk compte associer Space Exploration Technologies Corp (SpaceX) à l’entreprise de commerce électronique Jumia Technologies AG pour atteindre son but.

Le PDG de SpaceX, s’est donc engagé avec Jumia, le 29 septembre 2023, à fournir une connexion haut-débit par satellite dans 11 pays en Afrique ( uniquement dans les zones les plus reculées du continent). Cette association permettra à Starlink d’ utiliser les canaux de distributions de Jumia devrait. « Ce qui les intéresse, c’est surtout notre pénétration à l’intérieur des pays […], avec notre réseau logistique et nos points de retrait », explique un porte-parole de Jumia contacté par Jeune Afrique.

Le projet Starlink a été mis en œuvre en 2018 par SpaceX. Ses satellites Starlink ont été lancés en mai 2019. Ils sont opérationnels dans une trentaine de pays, notamment le Nigeria, le Kenya, le Mozambique, le Rwanda et le Malawi.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Le travail à abattre par Bayobab pour une meilleure connectivité

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[DIGITAL Business Africa] – Le parc de la téléphonie mobile au Nigeria connaît une baisse  de 1 % en août 2023.  Selon la Commission nigériane de Communications, le nombre d’abonnements mobiles actifs au Nigeria se chiffre à 220, 7 millions en août 2023, la télédensité s’élevant à 115,6. Le taux de pénétration d’internet est quant à lui, estimé à 45,5%. MTN reste leader du marché télécoms nigérian en matière avec 38,74 % d’abonnés et distance ses concurrents Globacom, Airtel et 9mobile avec respectivement 27,68 %, 27,40 % et 6,18 % de parts de marché. Des chiffres révélés par le directeur général de la Commission nigériane de Communication, le Pr. Umar Danbatta, ce jeudi 06 octobre 2023.

L’autre bonne nouvelle pour les abonnés de MTN Nigeria est l’acquisition d’ une licence d’opérateur national longue distance par Bayobab (anciennement MTN GlobalConnect). C’est-à-dire qui assure l’acheminement des appels entre abonnés situés dans des zones d’accès et de transport local, local acces and transport area en anglais régions (LATA). Concrètement, cette licence autorise la société d’exploitation d’infrastructures de MTN Group à acheminer le trafic sur de longues distances afin de répondre à la demande croissante de données à l’intérieur des frontières du Nigeria. Une initiative qui cadre  avec la stratégie « Ambition 2025 » du groupe MTN dirigé par Ralph Mupita, qui veut devenir le principal fournisseur du groupe solutions numériques en Afrique à l’horizon 2025

« Cette licence témoigne de notre engagement à fournir des solutions de connectivité transparentes et avancées à nos clients et partenaires. Nous pensons que la connectivité est le fondement sur lequel l’innovation prospère, et notre dévouement inébranlable à l’excellence et à l’innovation continuera à nous guider alors que nous entamons ce nouveau chapitre de la fourniture d’une connectivité numérique de nouvelle génération à travers le Nigeria », a déclaré Frédéric Schepens, président-directeur général de Bayobab.

L’entreprise a des branches dans 54
Pays à travers l’Afrique, 108 000
kilomètres de fibre en libre accès, 235
Accès aux stations d’atterrissage. Son réseau de câbles sous-marins s’étend sur les stations d’atterrissage situées sur les côtes de l’Afrique de l’Est, du Sud et de l’Ouest.

Par Jean Materne Zambo

Le Senior Manager, internet technology-Asia-Pacific, participe à sécuriser le système de routage mondial

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[DIGITAL Business Africa] – Aftab Soddiqui livre le résultat d’une recherche qu’il a coordonnée,  ce 04 octobre 2023. L’ étude a commencé depuis plusieurs années et porte sur les Normes mutuellement convenues pour la sécurité du routage (MANRS ). Ces travaux consistaient à sécuriser le système de routage mondial. Les MANRS sont, selon le site aws.amazon.com, « une initiative mondiale qui contribue à réduire les menaces de routage les plus courantes ». Le routage étant, quant à lui, le processus de sélection du chemin dans un réseau. Est-il nécessaire de rappeler qu’un réseau informatique est composé de nombreuses machines, appelées nœuds, et de chemins ou de liaisons qui relient ces nœuds ? Et que la communication entre deux nœuds d’un réseau interconnecté peut s’effectuer par de nombreux chemins différents ? Le routage est donc le processus qui consiste à sélectionner le meilleur chemin à l’aide de certaines règles prédéterminées.

Venons-en aux résultats de la recherche d’ Aftab Soddiqui, Senior Manager, internet technology- Asia-Pacific. Cette étude a pu démontrer ceci :

– Deux registres Internet régionaux (RIR) ont utilisé la recherche pour identifier et résoudre les problèmes qu’ils rencontraient dans le suivi des retards des mises à jour « Return On Assets » (ROA) dans le plan de données.

– Plusieurs grands opérateurs ont également utilisé la méthode pour identifier et corriger les objets périmés dans le Routing Assets Database RADb.

Aftab Soddiqui a indiqué que les États-Unis et aux les Pays-Bas ont adhéré à  cette étude. Il rappelle   aussi que « les gouvernements ont un rôle clé à jouer dans la création d’un écosystème de routage Internet plus sûr et les participants au MANRS sont bien placés pour tendre la main et donner un coup de main afin de ne pas compromettre la nature mondialement distribuée et décentralisée du système de routage Internet ». Aftab Soddiqui note par ailleurs  des réactions « encourageantes » à ses travaux. Il est désormais concentré à trouver les pistes de solutions sur ce qui se passe avec le Routing Assets Database RADb, la valeur du service de relevé d’information restreint (RIR), en particulier.

Par Jean Materne Zambo

International : Minette Libom Li Likeng honore le 4e Congrès extraordinaire de l’Union postale universelle

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[DIGITAL Business Africa] – Riyad, capitale de l’ Arabie Saoudite, a accueilli le quatrième Congrès extraordinaire de l’ Union postale universelle du 04 au 05 octobre 2023. Les travaux se sont ouverts sous  le thème: « Un Monde, un but, le développement-le prochain chapitre pour le secteur postal ». Le Cameroun auréolé, en 2022, Champion d’Afrique en excellence postale dans le classement du 2IPD de l’UPU, l’indice intégré pour le développement postal, était parmi les invités de marque. Pour le représenter, qui d’autre que madame le ministre des Postes et Télécommunications ?  Minette Libom Li Likeng conduisait une  délégation constituée du Chief of Service for Emergency Telecommunications at Ministry of Posts and Telecommunications Fotindong Fonzouk Cornelius et du DG de la Campost Pierre Kaldakak.

Dans son allocution de circonstance, madame le ministre des Postes et Télécommunications a présenté la déclaration de politique générale du secteur postal camerounais. Et sur son compte X (anciennement Twitter), Minette Libom Li Likeng a indiqué quelques orientations que prendra ce secteur :

« Les enjeux pour notre pays sont entre autres la poursuite de la modernisation de la Poste à travers la prise en compte des mutations technologiques et de l’implication de toutes les parties prenantes au processus de développement de ce secteur au Cameroun », a-t-elle dit.

Dans la journée de jeudi 05 octobre 2023, madame le ministre des Postes et Télécommunications a participé à un panel avec comme thème : « Visualizing the Future: Co-Creating Value for Citizens, Businesses and Governments ». Minette Libom Li Likeng a partagé le panel avec  Vineet Pandey, Secretary (Posts) and Chairman, Postal Services Board, de l’ Inde, Anef Bin Ahmed Abanomai, President and Chief Executive Officer, Saudi Post Corporation d’ Angleterre, Dr. Spyros Pantelis, Outgoing Chair, European Regulators Group for Postal Services and Vice President (Postal Services) et Hellenic Telecommunications & Post Commission. Alex Taylor assurait la modération.

En marge des travaux, Minette Libom Li Likeng a rencontré le Directeur Général de l’UPU, le Japonais Masahiko Metoki. Rappelons que 150 pays, à travers le monde, vont commémorer la journée mondiale de la Poste, le 09 octobre 2023. Le thème choisi pour cette manifestation est « Unis pour la confiance – Collaborer pour un avenir sûr et connecté ».

Par Jean Materne Zambo

Congo : Le Centre africain de Recherche en Intelligence Artificielle fait sa rentrée

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[DIGITAL Business Africa] – L’ Université Denis Sassou N’guesso ouvre ses portes, ce 05 octobre 2023. Le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Leon -Juste Ibombo, a présidé le lancement de la rentrée académique 2023-2024 du Centre Africain de Recherche en Intelligence Artificielle. Lancé le 24 février 2022, le Caria entreprend des recherches sur les implications juridiques, éthiques, économiques et sociétales des technologies d’Intelligence Artificielle. Il développe aussi des outils, produits et services basés sur l’IA pour aider les pays africains, dans son ensemble, à adopter la mise en œuvre de cette technologie émergente dans leurs efforts de répondre aux aspirations de développement national, ainsi que des Objectifs du Développement Durable (ODD).

Le Caria revendique, pour cette rentrée académique, plus de 674 comptes étudiants enregistrés, pour des cours et renforcement de capacités aussi bien en présentiel qu’en virtuel (www.caria.cg). Parmi ces étudiants, 160 magistrats qui suivent des formations en IA (depuis le 03 octobre en ligne), en Etat de droit et cybersécurité à Kintélé. 80 autres magistrats sont inscrits pour une formation en présentiel sur l’IA, l’État de droit et la cybersécurité qui aura lieu en novembre 2023 simultanément à Pointe-Noire et à Brazzaville.

« À travers des programmes de formation de calibre mondial, nous nous engageons à façonner la prochaine génération de leaders et des cadres dans ce domaine dynamique. L’objectif visé étant de parvenir à offrir au marché national et international à l’aune de la Zlecaf d’emplois des compétences locales dont le pays aura énormément besoin pour son développement socioéconomique », a précisé le ministre des Postes , des Télécommunications et de l’Economie Numérique Leon Juste Ibombo.

D’autres formations sont créées pour cette année académique 2023-2024. Elles portent sur entre autres :

– Les opportunités et risques liés à l’adoption tendancielle et croissante des technologies de l’intelligence artificielle dans les systèmes judiciaires du monde ;

– L’ impact de l’IA dans le service public de la justice,
– La problématique des droits de l’homme, l’éthique de l’IA et la gouvernance,

– L’environnement réglementaire de type bac à sable (Sandboxing) au profit des agences de régulation, membres de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique Centrale en vue de créer en synergie avec l’Alliance Smart Africa un marché commun des télécommunications et des TIC en Afrique Centrale.

– AWS Cloud Computing de Amazone, une formation qui vise à combler les déficits des talents locaux, dans la gestion et le fonctionnement du futur datacenter national en construction.

Par Jean Materne Zambo

MTN Cameroon revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

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[DIGITAL Business Africa] – A la suite de notre publication d’hier intitulé Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés, l’opérateur MTN Cameroon a contacté Digital Business Africa pour apporter des précisions sur les chiffres indiqués dans l’article.

La source de Digital Business Africa comme mentionné dans le texte est MTN Group. Orange Group pour les chiffres d’Orange. Notamment leurs derniers chiffres consolidés au 30 juin 2023. Ici, le groupe MTN indique que MTN Cameroon totalise au 30 juin 2023 une base de 11 068 000 abonnés.Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

Après que Digital Business Africa ait rendu public ces chiffres du groupe en comparant avec ceux d’Orange Cameroun, MTN Cameroon apporte donc ses précisions. La filiale camerounaise du sud-africain tient tout d’abord à préciser qu’elle reste leader au Cameroun en matière d’abonnés. Et aussi en matière de revenus comme l’indique l’illustration. Ses explications :

Mitwa Kaemba Ng'ambi

MTN Cameroon dirigée par Mitwa Kaemba Ng’ambi (photo) indique que le groupe MTN a récemment adopté une méthode de calcul dite ‘’Modernized’’ qui considère comme abonné actif l’abonné qui a réalisé une communication. C’est-à-dire celui qui a émis un appel ou envoyé un SMS ayant généré du revenu sur la période considérée.

Ce qui exclut les abonnés n’ayant pas directement généré du revenu. C’est-à-dire aucun appel et aucun de SMS effectué, bien qu’ils en aient reçu. La méthode dite ‘’Modernized’’ est ainsi différente de la méthode ‘’Standard ‘’ qui elle, intègre tous les abonnés impliqués dans au moins une communication générant du revenu, qu’ils soient émetteurs ou juste récepteurs, précise MTN CMR.

Les 11 068 000 abonnés mentionnés par le groupe sont donc des abonnés actifs ayant générés au moins un revenu au premier semestre 2023.

« En considérant la définition dite ‘’Standard’’ utilisée par la concurrence, MTN Cameroon comptait 12,3 millions d’abonnés actifs au 30 juin 2023 ; soit 500.000 abonnés de plus que le concurrent », précise Melvin AKAM, General Manager Corporate and Regulatory Affairs chez MTN Cameroon.

Pour lui, il ne serait pas juste de comparer les deux chiffres produits par les groupes respectifs, car les mêmes critères ne sont pas appliqués et les méthodes de calcul sont différentes. Il reste convaincu que les 11, 8 millions de clients d’Orange Cameroun indiqués par le groupe Orange pour le Cameroun sont les clients globaux, intégrant à la fois les abonnés actifs et non actifs.

Pour ce qui sont des chiffres de MTN Mobile Money, le MTN Cameroon pense que le chiffre du concurrent est manifestement celui de sa base enregistrée qui inclut les clients dormants. Contrairement à ceux de MTN qui seraient la base active de clients sur 30 jours. « Si l’on prend la même définition côté MTN que celle qu’utilisée pour le concurrent, notre base enregistrée est de 13 Millions de clients dont 7,5 Millions de clients actifs sur trois mois », affirme Melvin Akam.

Par Digital Business Africa

Sommet Africa Check/Maurice : Le dessin s’invite à la lutte contre la désinformation

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[DIGITAL Business Africa] – Un autre ressemble d’envergure pour trouver les armes de lutte contre la désinformation. Après le Forum media et développement de Paris (du 11 au 13 juillet 2023), c’est à l’ Afrique d’organiser une réflexion autour de la même problématique. Le Sommet Africa Check de Maurice se tient du 05 au 06 octobre 2023. Y participent, des organisations de fact-checking et des experts de toutes les régions d’ Afrique. Le sommet vise à présenter les dernières tendances, recherches et approches pratiques pour lutter contre la diffusion de fausses informations. Parmi ces approches, le dessin. Les dessinateurs Lassane Zohoré (Côte d’Ivoire), DEBATunisie (Tunisie) et Celeste Wamiru (Kenya) sont sur place pour apporter leur contribution.

Il faut dire que la pratique du dessin n’est pas nouvelle dans le métier de Fact-checking. Le 03 mai 2021, lors de la journée mondiale de la liberté de la presse, le dessinateur cubain de Cienfuegos, Morales Madrigal, alias Miguel, s’était déjà illustré. Miguel est membre de Cartoon movement. Un réseau international de dessinateurs engagés à promouvoir, par l’universalité du dessin de presse, la liberté d’expression, les droits de l’Homme et le respect mutuel entre des populations de différentes cultures ou croyances.

La désinformation, l’enjeu commun entre l’U.E et l’Afrique.

Anne-Thida Norodom, Pr. De Droit public à l’ Université Paris Cité, était invitée de « Paris direct » sur France 24, ce 06 octobre 2023, pour commenter la portée duSommet qui se tient à Maurice. Elle a rappelé que le continent africain mise sur des instruments africains pour encadrer les enjeux du numérique plus précisément ceux de la désinformation. Elle a cité la Cédéao et d’autres instruments au sein de l’Union africaine. C’est le cas de la Commission de l’Union africaine pour les Droits de l’Hommes et des Peuples, qui a en 2019, adopté un instrument juridique sur la liberté d’expression ou l’accès à l’information. Liberté d’expression oui, mais attention ! Anne-Thida Norodom voit aussi au numérique, un vecteur de déstabilisation .

« Le numérique est toujours un aspect positif. C’est un outil de développement de l’Etat, des services publics. Ça peut être un instrument de lutte contre la corruption, un outil d’accès à l’information. A l’inverse, le numérique peut être un outil capable de déstabiliser la démocratie, en même temps que ça peut aussi la renforcer. Etant un outil de désinformation des acteurs publics comme des acteurs privés, le numérique peut aussi être un outil de contrôle de l’Etat, qui va bloquer l’accès à internet pour sa population dès qu’il y a un risque de déstabilisation, de conflit dans le contexte élecoral. Il y a beaucoup d’exemple sur le continent africain. Même c’est un phénomène qui peut toucher aussi largement que le continent africain », a-t-elle dit.

Infrastures pour favoriser l’accès à internet en Afrique

Selon Anne-Thida Norodom, Pr. de Droit public à l’ Université Paris Cité, la mise en place des infrastructures pour favoriser l’accès des populations à internet est plus que imperative. Elle estime que la chance du continent africain est de profiter des législations ou des règlementations qui existent dans d’autres continents pour s’inspirer des modèles et faire mieux que ce qui a été fait dans d’autres Etats.

« Je pense par exemple au développement du numérique mais en intégrant la question environnementale. Ce que nous n’avons pas forcément fait…L’utilisation du spatial peut être un moyen pour améliorer la couverture du numérique et l’accès à internet sur l’ensemble du continent africain ». Le taux de pénétration de l’internet sur le continent africain est, d’après elle, le plus bas au monde, soit 40 % environ, très en dessous des 90% en Amérique du Nord.

L’autre enjeu sur en dehors de la couverture de l’Internet, est la cybersécurité. Le Pr. Anne-Thida Norodom estime qu’il faut instaurer une culture mondiale de la cybersécurité pour renforcer le système dans le continent africain et permettre à l’ensemble du système (cybersécurité) d’être beaucoup plus résilient.

« On a tous intérêt que cet élément soit renforcé. On remarque quand même qu’il y a des enjeux qui sont intéressants sur le continent africain, qui sont à assez sembles à l’Union européenne. Puisque tout comme l’Union europénne, l’Afrque se situe entre d’un côté les Etats unis et la Chine et cherche à affirmer son d’une part son autonomie, par exemple vis-à-vis des Gafam, mais aussi des valeurs communes sur le multilatéralisme, la nécessité d’avoir des négociations qui incluent tous les Etats et pas seulement les grosses puissances du numérique. La question de la désinformation étant l’enjeu commun entre l’Union européenne et l’Afrique », a-t-elle conclu.

Les travaux se déroulent en présentiel mais également en ligne. Le lien pour suivre en direct le Sommet Africa Check de Maurice est le suivant : https://www.cartooningforpeace.org

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 1 000 kits de haute technologie à acquérir pour délivrer la CNI en deux jours

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Cameroun : 1 000 kits de haute technologie à acquérir pour délivrer la CNI en deux jours

[DIGITAL Business Africa] – C’est une nouvelle qui fait plaisir à de nombreux Camerounais qui peinent à obtenir leur carte nationale d’identité (CNI) depuis plusieurs années. Comme avec les passeports, l’obtention de la CNI se fera bientôt en 48h. La Délégation générale à la Sûreté nationale (Dgsn) qui s’en occupe a obtenu le feu vert du Président de la République pour rechercher un prestataire à l’instar du consortium allemand INCM-Augentic qui s’occupe actuellement des passeports, pour une réforme du processus et du système de délivrance des CNI.

L’annonce a été faite par le délégué général à la Sûreté nationale (Dgsn), Martin Mbarga Nguele, en personne ce 29 septembre 2023 à Douala lors de l’inauguration du  bâtiment neuf abritant le Centre d’enrôlement et de délivrance des Passeports Biométriques de Douala.

Le prestataire choisi pour produire les cartes d’identité biométriques va opérer sur le modèle Build-Operate-Transfer. Il sera chargé de construire trois centres autonomes de production de la carte nationale d’identité à Yaoundé, Douala et Garoua. Il sera également chargé de construire des centres modernes d’enrôlement avec un minimum de quinze postes d’enrôlement dans chaque chef-lieu de région.

Ce qui va doubler le nombre de postes d’identification sur l’ensemble du territoire national, passant de 280 actuellement à 543. Plus encore, apprend-on, plus de 700 kits fixes et 300 kits mobiles dotés de la plus haute technologie en la matière seront installés dans les postes d’identification.

D’après Martin Mbarga Nguelé, ce lourd investissement va permettre d’offrir un service de qualité et des documents d’identification vérifiables automatiquement grâce à 1 000 bornes de lecture mobiles. Ce qui aura un impact significatif et justifié par rapport au coût de la carte d’identité qui pourrait augmenter.

Pour le délégué général à la sûreté nationale, ce sera une solution à long terme au problème des cartes d’identité. « La carte nationale d’identité sera délivrée en moins de 48 heures à partir du jour et de l’heure d’enrôlement », a annoncé le Dgsn.

Problème de double identité

 « Dans le même temps et parallèlement en exécution des très hautes instructions du chef de l’État, un comité interministériel est à pied d’œuvre pour trouver une solution définitive aux problèmes de double et de fausse identité que rencontrent de nombreux compatriotes, avant le lancement du nouveau système de délivrance de la CNI », a indiqué le Dgsn.

Le nouveau prestataire viendra remplacer le français Gemalto qui est au Cameroun depuis le 31 juillet 2015. Car, dans le cadre du projet Senac (Système de sécurité de la nationalité camerounaise) géré par la DGSN, Thalès produisait depuis dix ans des CNI camerounaises. Le 31 décembre 2014, l’État du Cameroun a décidé de ne pas renouveler le contrat et Thalès a réclamé une dette d’environ 04 milliards de francs CFA à l’issue du contrat. Après négociations, un accord à l’amiable a été trouvé.

Finalement, le contrat a été attribué à Gemalto, qui a ensuite intégré Thalès, marquant le retour du groupe français sur le contrat sécurisé de CNI au Cameroun. Néanmoins, Gemalto continue d’opérer sous sa propre marque. Avec l’accord du Président de la République, Gemalto sera donc probablement mis à la touche au profit du nouveau prestataire dont on attend le nom. Les tractations sont sans doute en cours auprès de la DGSN.

Par Digital Business Africa

Lire aussi:

CNI au Cameroun : Voici les nouveaux numéros WhatsApp et le site web pour vérifier la disponibilité de sa carte nationale d’identité

Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

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Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés

[DIGITAL Business Africa] – Avec ses 11,8 millions d’abonnés, Orange Cameroun est désormais le leader de la téléphonie mobile au Cameroun en termes d’utilisateurs. Il surclasse son concurrent direct MTN Cameroon. C’est le constat fait par ICT Media STRATEGIES en consultant les derniers chiffres communiqués par les groupes MTN et Orange au 30 juin 2023.

 

Source : ICT Media STRATEGIES

La filiale du groupe français Orange surclasse désormais MTN Cameroon qui occupait cette place de leader en termes d’abonnés depuis de nombreuses années. Par exemple, selon les dernières statistiques de l’ART, MTN occuppait cette place de leader avec 10,6 millions d’abonnés, contre 8,7 millions d’abonnés pour Orange. Nous sommes en 2021.

Abonnés mobiles du Cameroun en 2021
Source: ART

Au 30 juin 2023, Orange Cameroun prend le lead et devient leader en termes d’abonnés mobiles.

Mobile Money

En matière de paiement mobile, comme par le passé, Orange reste le leader au Cameroun. Et d’après les chiffres obtenues auprès d’Orange cameroun par Digital Business Africa, 10 millions de personnes utilisent Orange Money au Cameroun. Contre 5,5 millions d’abonnés pour MTN Mobile Money (Momo). Ce qui fait d’Orange Cameroun le leader à la fois en termes d’abonnés mobiles, mais également en termes d’abonnés au service de paiement mobile.

Les revenus générés par ces deux opérateurs mobile se chiffrent en milliards de francs Cfa. D’après le décompte de ICT Media STRATEGIES, au 30 juin 2023, ces revenus sont de 151,9 milliards de francs Cfa pour MTN (qui est leader dans ce segment) et de 148,9 milliards de francs Cfa pour Orange Cameroun. La tendance n’a pas changé ici.

Revenus: les chiffres de 2021

Source: ART

Car selon les dernières statistiques de l’ART, en 2021, l’opérateur MTN Cameroon totalisait en matière de revenus une part de marché de l’ordre de 50,44%, en hausse de 1,84 point par rapport à 2020. Son revenu avait augmenté entre 2020 et 2021 en enregistrant une hausse de 17,49% tout comme celui de l’opérateur Orange Cameroun (14,53%), alors que, celui de Viettel Cameroun poursuivait sa tendance baissière (- 45,17% en 2021).

Par DBA et ICT Media STRATEGIES

Mise à jour du 05 octobre 2023. Lire :

Cameroun : MTN revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

A la suite de notre publication d’hier intitulé Cameroun : Orange surclasse MTN et devient leader de la téléphonie mobile avec 11,8 millions d’abonnés, l’opérateur MTN Cameroon a contacté Digital Business Africa pour apporter des précisions sur les chiffres indiqués dans l’article. Cliquez sur le lien url ci-dessus pour lire les précisions de MTN Cameroon.

MTN Cameroon revendique le leadership des télécoms au Cameroun en matière d’abonnés et de revenus

Madagascar : Le DG d’Orange Frédéric Debord lance le troisième  « Orange 5G Lab » d’Afrique 

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[DIGITAL Business Africa] – Madagascar rejoint la communauté Orange 5G Lab. Un espace qui permet aux acteurs évoluant dans les secteurs des technologies de l’information et de la communication (TIC) de comprendre tous les aspects de la technologie de la cinquième génération (5G). Orange 5G Lab Madagascar a été lancé, en cette fin du mois de septembre 2023,  et sera hébergé dans les locaux d’ Orange Digital Center Madagascar à Ankorondrano. Pour Frédéric Debord, directeur général d’Orange Madagascar, cette innovation est « une preuve de l’engagement d’Orange dans la capacité d’innovation du tissu économique local malgache ».

Notons qu’il s’agit du tout troisième du genre inauguré en Afrique et le 19ème dans le monde. Il bénéficiera de l’expérience et des opportunités créées par l’écosystème Orange 5G Lab. Le programme Orange 5G Lab Madagascar a pour objectif d’accompagner les acteurs du numérique et économiques à mieux appréhender les opportunités, la valeur et l’utilité de la 5G. L’ Orange 5G Lab est ouvert aux acteurs du secteur qui y effectueront « des démonstrations de cas d’usage 5G ».

Par Jean Materne Zambo

Burkina Faso : Digitalisation des procédures administratives, le challenge du Concours « Génie TIC » 2023 [ouvert aux Burkinabè et étrangers vivant sur place]

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[DIGITAL Business Africa] – La huitième édition du concours « Génie TIC » met un point d’honneur sur la dématérialisation des procédures administratives au Burkina Faso. Le responsable de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD), Ferdinand Yougbaré, a animé une conférence de presse, ce mardi 03 octobre 2023. Au cours de celle-ci, Ferdinand Yougbaré a présenté les tenants et les aboutissants du concours « Génie TIC », édition 2023. Ainsi cinq procédures sont retenues. Notamment – la plateforme de gestion des accidents de la circulation routière, la plateforme de gestion de vote électronique à l’Assemblée législative de Transition, la plateforme de suivi du bétail sur le territoire national, la plateforme de visite 3D du site de Laongo, la Rationalisation énergétique dans les bâtiments administratifs (en innovation libre).

« Génie TIC, précise Ferdinand Yougbaré, est un concours de détection de jeunes talents en technologie de l’information et de la Communication. Le concours Génie TIC est une activité de la Direction générale de la transformation digitale (DGTD). Il vise à susciter chez les jeunes, l’engouement de création de plateformes qui répondent aux besoins de nos administrations, de nos entreprises et de nos citoyens. Le Concours a pour objectif d’encourager l’entrepreneuriat innovant par la prise en compte du numérique dans les domaines prioritaires de développement au Burkina Faso ».

Sont éligibles, les personnes physiques de nationalité burkinabè, résidant ou non au Burkina Faso et les personnes de nationalité étrangère résidant au Burkina Faso. Elles doivent être âgées de 40 ans au maximum au 31 décembre 2023. Chaque lauréat repartira avec 03 millions de FCFA . Des prix d’encouragement d’une valeur de 500 000 FCFA seront aussi accordés aux éventuels finalistes non lauréats pour chaque procédure.

Pat Jean Materne Zambo

Tchad : Le Système intégré de Gestion des Finances publiques (SIGFIP)  lancé 11 ans après le SIGASPE

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Ŕ[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement tchadien réorganise le mécanisme de gestion de ses agents.  Le Système intégré de gestion des Finances publiques a été lancé ce mardi 03 octobre 2023 par les ministères des Finances et de la Fonction publique. Le SIGFIP est une solution numérique pour simplifier la gestion des agents de l’Etat. Ce système innovant permettra, par exemple, de suivre l’évolution de son dossier à partir d’un terminal. De plus, cette solution numérique facilitera la gestion des effectifs, de la paie et des carrières des fonctionnaires, comme l’a rappelé le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami : « Le but principal de cet outil moderne, performant et sécurisé est d’assainir et de maitriser la gestion des ressources humaine et financière de l’Etat ». Une formation des agents des deux ministères est prévue dans les jours à venir. Elle dotera les participants des connaissances inhérentes à cet outil sur lequel les autorités comptent pour maitriser les effectifs, la masse salariale, la mutation des agents…

Pour le directeur de l’Informatique et de la Modernisation au ministère de la Fonction publique, Ali Halidou, le SIGFIP est un « soulagement ». Il permet de limiter les phénomènes d’arnaque. Le système SIGFIP, selon le ministre de la Fonction publique, Abdoulaye Mboudou Mbami, viendra corriger les insuffisances de l’ancien système de gestion dit « SIGASPE » afin d’améliorer les prestations dans la gestion administrative des ressources humaines de l’Etat. Le Système intégré de Gestion administrative et salariale du Personnel de l’Etat (SIGASPE) permettait de maîtriser la masse salariale qui prenait plus de 80% des recettes hors pétrole (dont le Tchad est producteur et exportateur depuis 2003), soit 283,2 milliards F CFA inscrits (554 millions USD) au budget 2012. Le SIGASPE avait été lancé en 2012.

Par Jean Materne Zambo, source : tchadinfos.com