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La Côte d’Ivoire recherche un cabinet spécialisé en biométrie et en cryptage pour son projet d’identification unique (WURI – Appel d’offres)

[DIGITAL Business Africa] – La République de Côte d’Ivoire a obtenu auprès de la Banque mondiale un financement au titre du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI)-Côte d’Ivoire.

Le Projet a pour objectif d’augmenter le nombre de personnes qui disposent d’une preuve d’identifiant unique et permanent reconnue par le Gouvernement et qui facilite leur accès aux services tout en créant une interopérabilité entre plusieurs autres systèmes d’identification. Il s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des politiques régionales en matière d’identification.

Jusqu’au 23 janvier 2024, le WURI recrute un cabinet ou un consortium d’entreprises spécialisés en biométrie et en cryptage pour l’assistance à la maîtrise d’ouvrage de ce projet. Digital Business Africa vous propose l’intégralité de l’avis à manifestation d’intérêt publié à cet effet :

AVIS A MANIFESTATION D’INTERET N°003/WURI/2023 RELATIF AU RECRUTEMENT D’UNE ASSISTANCE A LA MAITRISE D’OUVRAGE (AMOA) POUR LE COMPTE DU PROJET D’IDENTIFICATION UNIQUE POUR L’INTEGRATION REGIONALE ET L’INCLUSION EN AFRIQUE DE L’OUEST (WURI)-COTE D’IVOIRE

Projet N° P161329
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CREDIT IDA : N° 6239-CI

I – OBJECTIFS

La République de Côte d’Ivoire a obtenu auprès de la Banque mondiale un financement au titre du Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI)-Côte d’Ivoire. Le Projet a pour objectif d’augmenter le nombre de personnes qui disposent d’une preuve d’identifiant unique et permanent reconnue par le Gouvernement et qui facilite leur accès aux services tout en créant une interopérabilité entre plusieurs autres systèmes d’identification. Il s’inscrit dans le cadre de l’harmonisation des politiques régionales en matière d’identification et s’articule autour de trois composantes :

  • Composante 1: le renforcement du cadre juridique et institutionnel ;
  • Composante 2: la mise en place d’un système d’identification de base solide et inclusif ;
  • Composante 3: la promotion de l’accès aux services à travers des documents d’identité.

Dans son atteinte des objectifs de développement, l’Unité de Gestion du Projet entend utiliser une partie de ce financement pour le recrutement d’une Assistance à Maîtrise d’Ouvrage (AMOA) pour le compte du projet WURI.

II – TACHES ET RESPONSABILITES DE L’AMOA

Sous l’autorité du Coordonnateur de l’Unité de Gestion du Projet, l’AMOA retenue aura en charge la conduite des activités suivantes :

  • Analyser le document de référence du projet (PAD) ainsi que les rapports de travail du comité technique régional afin de concevoir la stratégie et la feuille de route de mise en œuvre pour l’approche de l’inscription massive de la collecte conjointe de données entre la CNAM et le WURI f Cela devrait inclure l’élaboration de la stratégie et de l’approche de mise en œuvre pour les systèmes de traitement des données, les mécanismes de partage de données entre les systèmes CNAM et WURI, la génération des WURI fID pour le stock existant d’identifiants CMU, l’émission continue de support fID, et les mécanismes d’authentification pour la prestation de services hors ligne et en ligne à l’aide de l’identifiant. Le calendrier de toutes les activités ayant trait aux marchés, aux installations, aux mises en service, aux tests etc. en utilisant les outils appropriés ;
  • Analyser le système d’information de la CNAM, les processus d’enregistrement et le cadre règlementaire en vigueur ;
  • Identifier les besoins technologiques, logistiques et règlementaires du système d’information de la CNAM pour mettre en place le système fID ;
  • Identifier les axes de renforcement de système d’information et des procédures d’enrôlement de la CNAM dans le cadre de la collaboration avec le système fID ;
  • Évaluer les infrastructures informatiques existantes et les besoins en équipements pour la mise en œuvre du système ;
  • Recommander sur la base d’une analyse de la maturité des centres de données existants en Côte d’Ivoire, un modèle de centre de données, de répliques du système fID et de ses données, et un plan de reprise et de continuité d’activités sur la base d’un manuel de gestion de l’application qui sera élaboré à cet effet ;
  • Définir les exigences techniques et fonctionnelles du système fID et concevoir l’architecture technique, y compris les protocoles techniques et les politiques d’échange de données entre le fID, le système CNAM, ainsi que l’interopérabilité avec des autres systèmes d’information, et les présenter dans des documents techniques ;
  • Concevoir les modèles d’authentification, y compris la stratégie d’authentification, la feuille de route et les politiques pour la mise en œuvre efficace des services d’authentification à l’aide du code QR proposé par l’identifiant fID;
  • Elaborer une étude sur l’authentification et des scénarios d’utilisation, des rôles et responsabilités des principales entités dans le cycle de vie de l’authentification, des mécanismes, des normes et des protocoles et les besoins en termes de partage de données ;
  • Effectuer une étude du modèle d’affaire couvrant l’évaluation des coûts et les potentielles sources de revenus afin de pérenniser les services d’identification gratuite, d’authentification et de partage de données ;
  • Proposer pour validation par l’UGP des choix optimums concernant les éléments techniques clés pour la rédaction du cahier de charge technique du système de fID ; il s’agit en l’occurrence de traiter, entre autres, les besoins en termes de sécurité, souveraineté des données, maintenabilité, pérennité, contraintes contextuelles, lock-in technologique, etc. ;
  • Elaborer un draft de cahier de charge technique à l’UGP pour l’acquisition, l’installation et l’opérationnalisation du système fID et les composants nécessaires à l’interopérabilité entre les systèmes CNAM et le WURI f Les critères d’analyse doivent tenir compte entre autres de l’exploitabilité, de la sécurité, des questions de protection de données, des coûts de maintenance, de la souveraineté technologique ;
  • Proposer pour validation par l’UGP des choix optimums concernant les éléments techniques clés du système de suivi et évaluation (M&E) et du système de gestion des plaintes (GRM) à intégrer dans le cahier de charge technique du système fID, en tirant parti du système existant du CNAM et en incorporant les meilleures pratiques internationales (à concevoir par des experts en développement social faisant partie de l’équipe de l’AMOA) ;
  • Élaborer les dossiers de passation des marchés dans le format standard de la Banque mondiale, y compris les spécifications fonctionnelles et techniques pour le recrutement d’un intégrateur qui devra contribuer à la mise en place du système fID de la Côte d’Ivoire ;
  • Participer à l’analyse des dossiers de candidatures et à la sélection du cabinet qui proposera la meilleure offre en termes de technologies, d’architecture, de méthodologie et de coûts ;
  • Suivre et vérifier tous les travaux du cabinet recruté pour la mise en place du système fID et faire des points réguliers avec l’UGP avec des recommandations ;
  • Élaborer la stratégie de test et contribuer aux tests du système fID mis en place par le prestataire à travers la préparation de scénarios de test, former l’UGP sur le test des systèmes, documenter des défauts et obtenir des solutions de la part du prestataire ;
  • Tester la performance du système fID en général et du système biométrique en particulier afin de confirmer sa conformité avec les spécifications en termes de précision, déduplication et authentification, y compris à travers le développement de cadres pour tests de charge et de stress du système fID sur la base de paramètre tel que le débit, les temps de réponse, l’évolutivité, l’intégration et l’interopérabilité ;
  • Développer des méthodologies et procédures appropriées pour le suivi et le contrôle des paramètres des différents accords de service et de la satisfaction des utilisateurs en utilisant des outils open source où possible ;
  • Développer un outil pour vérifier que les différents accords et licences de logiciels, y compris les mises à jour et les mises à niveau, sont fournis conformément aux nomenclatures et aux exigences et assurer la vérification ;
  • Former l’UGP sur le suivi contrôle des accords de service et sur l’utilisation des outils de suivi contrôle ;
  • Conduire des études sur la stratégie d’enregistrement continu de toute la population y compris les nouveau-nés et préparer de l’avis de demande de propositions (RFB) et gestion du processus d’appel d’offres pour la sélection du fournisseur de services d’inscription (RSP) chargé de mettre en œuvre l’approche d’inscription conjointe impliquant la collecte de données biographiques et biométriques pour la CNAM et le WURI fID;
  • Elaborer les Termes de Référence (TdR) pour la Conduite des études sur la stratégie d’interopérabilité et d’utilisation du fID par les services ;
  • Élaborer un plan de continuité des activités, la réduction des risques et la sécurité du système CNAM et fID (conformément aux meilleures pratiques internationales) ;
  • Assister à la préparation et produire des rapports et compte-rendu des réunions/ateliers du Comité Technique de suivi (COTECH) et du Comité de pilotage (COPIL) ;
  • Assister et participer aux séances des COTECH et COPIL, selon les besoins ;
  • Élaborer et rédiger les manuels de procédures et modes opératoires pour la mise en œuvre et la gestion du système fID ;
  • Participer au processus visant à garantir que les notions techniques sont prises en compte dans les textes juridiques ;
  • Appuyer la coordination de toutes activités de mise en place du système fID avec les activités de communication du projet et la stratégie d’enregistrement des personnes
  • Contribuer à la validation des documents connexes à la mise en place du système fID.

III – PROFIL REQUIS DES CANDIDATURES

Le soumissionnaire doit :

  • Être un cabinet ou un groupement de cabinets ayant achevé au moins trois (3) missions d’assistance à maîtrise d’ouvrage de projets de conception ou de développement de systèmes informatiques complexes, dont au moins une (1) mission intégrant la biométrie et le cryptage avec une grande entreprise/organisme gouvernemental ;
  • Avoir effectué au moins deux (2) missions d’élaboration de stratégie nationale ou de schémas directeurs avec une grande entreprise ou un organisme gouvernemental dans le domaine des TIC ou d’identification électronique ou biométrique ;
  • Avoir une bonne connaissance du contexte socioéconomique de la sous-région Ouest Africaine et de la Côte d’Ivoire en particulier (serait un atout) ;
  • Avoir la capacité à travailler et rédiger en langue française : les experts proposés doivent pouvoir s’exprimer clairement en français (langue pays) ;
  • Avoir une équipe conséquente de consultants (y compris des consultants IT) au niveau de son capital humain qu’il pourra utiliser au moment opportun (voir le minimum requis ci-dessous dans la section « Personnels clés requis ») ;
  • Pour chaque personnel proposé, un engagement de disponibilité sera fourni pour les points le concernant.

IV – DUREE DU CONTRAT

La mission sera exécutée sur une durée totale de dix-huit (18) mois.

V – MANIFESTATION D’INTERÊT

Projet d’Identification Unique pour l’Intégration Régionale et l’Inclusion en Afrique de l’Ouest (WURI) invite les consultants éligibles à manifester leur intérêt à fournir les services décrits ci-dessous, soit individuellement ou en groupement ; et doivent fournir les informations pertinentes indiquant qu’ils sont qualifiés pour exécuter les prestations demandées (brochures, références concernant l’exécution de contrat similaires notamment les attestations de bonne exécution ou tout autres preuves justifiant du services bien fait, liste des précédents clients pour ce type de contrat, années d’expériences, coûts des missions antérieures, etc).

Les Manifestations d’Intérêt doivent être adressées à Monsieur le Coordonnateur du projet WURI avec la mention « Manifestation d’Intérêt pour l’Assistance à la Maîtrise d’Ouvrage pour le compte du projet WURI à n’ouvrir qu’en séance d’ouverture des plis », sous plis fermés à l’adresse suivante :
Projet d’identification unique pour l’intégration régionale et l’inclusion en Afrique de l’ouest (WURI) sis Cocody les II Plateaux, 7ème Tranche, îlot n°232 / Lot 3317 bis, non loin du Pont « SORO »,

ou par voie électronique à l’adresse suivante : [email protected] avec copie à [email protected] .

La date limite de réception des plis est fixée au mardi 23 janvier 2024 à 10 H 00 minute.

Toute candidature devra être enregistrée sur la fiche de réception des dossiers de candidatures disponible au secrétariat du Projet WURI.

VI – METHODE DE SELECTION

Le recrutement de l’Assistant à Maîtrise d’ouvrage (AMOA) sera effectué suivant la méthode de Sélection Fondée sur la Qualité (SFQ) conformément aux règlements de passation des marchés pour les Emprunteurs sollicitant le Financement de Projet d’Investissement (FPI), édition de juillet 2016, révisé en novembre 2017 et août 2018.

VII – INFORMATIONS COMPLEMENTAIRES

Les consultants intéressés peuvent obtenir des informations complémentaires relatives à la mission à l’adresse susmentionnée les jours ouvrables de 8 heures à 12 heures et de 14 heures à 16 heures 30  minutes, ou en appelant aux numéros suivants : Tél : (+225) 27 22 59 86 20 / (+225) 27 22 59 86 21, ou en faisant une demande par e-mail à l’adresse suivante : [email protected] avec copie à [email protected]

Tchad : Huawei valide le projet de connexion des espaces publics et les établissements scolaires de l’ Adetic

[DIGITAL Business Africa] – Deux experts de Huawei sont venus prendre le pouls des réalisations et perspectives de l’ Adetic. L’Agence de Développement des Technologies de l’lnformation et de la Communication a ouvert ses portes, ce 21 décembre 2023, à Hazim er Shi Manxin, respectivement installés en Égypte et ai Tchad. Les deux hôtes du DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, sont venus se renseigner sur des projets que mène actuellement l’Adetic et s’informer sur les projets futures. Durant les échanges, le DG de l’ Adetic, Ali Sidick Adam, a sollicité un accompagnement pour son projet de connexion de l’Internet dans les espaces publics et dans les établissements scolaires. Un projet accrocheur. Car les deux invités ont rassuré le directeur général de l’ Adetic quant à une possible collaboration sur le sujet en question .

Dans l’ensemble, les échanges ont porté sur le trafic local. Au terme de l’audience, l’on retient que le trafic local ne passe plus par les liaisons internationales. Avec ce système, l’ Adetic espère améliorer « considérablement » la qualité de service Internet et son débit.

Notons que Huawei et l’ Adetic se sont engagés à travailler sur le projet d’une ville intelligente, en 2030. Et ce, à travers des installations des caméras de surveillance dans les grandes villes du Tchad via la fibre optique. Ainsi, chaque élément logiciel sera interconnecté et chaque élément sera cloisonné, redéfini et réaligné en même temps.

L’Adetic a déjà  même contribué à la réussite du projet de connexion de l’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena.  Les passagers bénéficient,  depuis le 28 aout 2023,  d’une connexion gratuite et illimitée. Cette action du gouvernement tchadien vise à rendre agréable le temps d’attente des voyageurs à l’embarquement comme au débarquement.

Par Jean Materne Zambo

Mali : Des Journées nationales de Cybersécurité pour mettre les usagers en confiance

[DIGITAL Business Africa] – Les Journées Nationales de Cybersécurité n’auront duré que trois jours. Le temps pour que les Maliens soient transportés par le vent de la Cybersécurité. Ce qui leur a permis de partager des avancées du pays dans le domaine, de discuter des défis et d’explorer de nouvelles voies pour renforcer la sécurité de l’économie numérique du pays. Ainsi, du 19 au 21 décembre 2023, les participants aux Journées ationales de Cybersécurité ont été informés et formés sur les risques et les bonnes pratiques liés à la sécurité numérique.

Ils ont également bénéficié du renforcement des capacités en matière de lutte contre la cybercriminalité. Le ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alhamdou AG Ilyène, a profité de l’occasion pour féliciter l’ Autorité malienne de Régulation des Télécomunications, des Technologies de l’Information et de la Communication et des Postes (AMTRP) pour l’élaboration de la stratégie nationale de cyber sécurité. L’ AMRTP qui a organisé, bien entendu, Journées Nationales de Cybersécurité.

Les participants à cette formation ont été invités à analyser ées défis et opportunités spécifiques à l’économie numérique du Mali ; identifier les points d’amélioration pour maintenir une croissance durable et garantir que chaque initiative contribue à renforcer notre posture de cybersécurité.
Le Mali est doté d’une loi N°2019-056 du 05 décembre 2019, portant répression de la cybercriminalité. Cette loi a été l’objet d’un atelier organisé par l’ association des Professionnels de la Presse en Ligne du Mali (, du 04 au 05 août 2023.

L’ APPEL Mali demande au décideurs de réviser cette loi. L’association estime, en fait que, le Mali doit s’arrimer à la rapidité des évolutions technologiques. Laquelle exige une adaptation constante des cadres juridiques du pays. Ce qui permettrait de mieux protéger les internautes du Mali ainsi que ses infrastructures numériques.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le Minpostel sensibilise les acteurs agréés du secteur postal

[DIGITAL Business Africa] – Les acteurs du secteur postal, cibles du programme de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux, produits et services postaux des opérateurs agréés. La cérémonie de lancement officiel dudit programme s’est tenue au bâtiment annexe du Minpostel ce 21 décembre 2023 et a été présidée par le Secrétaire général du ministère des Postes et Télécommunications, Mohamadou Saoudi, représentant de madame le ministre, Minette Libom Li Likeng.

Dans son discours de circonstance, le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a rappelé que 42 opérateurs privés postaux sont agréés sont sur le marché postal. Y compris l’opérateur concessionnaire de l’Etat : la Campost. Sa mission est de développer et exploiter les réseaux et services postaux; fournir des prestations postales à caractère financier ; promouvoir l’épargne nationale ; offrir des prestations relatives aux transferts de fonds ; assurer la gestion des produits d’assurance et du patrimoine.

Autant de missions qui démontrent à suffisance l’intérêt porté par le chef de l’ Etat, S.E Paul Biya pour la Poste. Le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, en est bien conscient.

« Le secteur postal occupe une place de choix dans le développement économique des pays, le Gouvernement dans le domaine postal, s’est engagé à faire de la Poste camerounaise un secteur moderne, composante essentielle de l’économie nationale. Il s’agit dans ce cadre, d’opérer une véritable révolution de ce secteur, tenant compte des mutations technologiques de l’heure, pour faire du réseau postal, le cœur du développement de l’économie numérique. A travers la libéralisation du secteur postal, l’Etat a voulu accroitre la contribution de ce secteur, pour en faire un instrument de croissance et de création d’emplois en vue de l’émergence de notre pays », a-t-il dit.

Le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, a également fustigé la concurrence « déloyale » qui sévit dans le marché. Bien organisée par les opérateurs clandestins au grand dam des opérateurs agréés. Pourtant, ces derniers contribuent au développement du secteur postal. On peut le voir ave le paiement de leurs droits d’entrée et des redevances annuelles, dont le montant cumulé depuis 2019 avoisine 3 milliards de francs CFA versés au trésor public.

Liste des opérateurs agrées

Une trentaine d’opérateurs ont reçu l’agrément de l’ Etat du Cameroun. Leur entrée s’est faite méthodiquement. A preuve qu’en décembre 2019, 11 opérateurs privés postaux ont été agréés à savoir : DHL INTERNATIONAL, M.T.A TXL, BOLLORE TRANSPORT & LOGISTICS (AFRICA GLOBAL LOGISTICS), SPEED MAIL SERVICES SARL (SMS), TOURISTIQUE COLIS COURRIERS EXPRESS, SUD DEPECHE, ESICO, KINGSLEY INTERNATIONAL ET A.P.M, EXPRESS EXCHANGE et EMI MONEY.

En 2020, 16 opérateurs, dont : TRESOR VOYAGES, PRINCESSES VOYAGES, OVERLINE TRANSPORT ET LOGISTIQUES, GENERAL EXPRESS VOYAGE, UPS, CDV. SARL, AVENIR VOYAGE, SOLEX, GARANTI EXPRESS, GLOBEX CAMEROUN SARL, FLEXI LOGISTICS, FINEXS.CAM, BINAM, BUCA VOYAGE, MOGHAMO et CITY MESSENGER.

En 2021, 02 opérateurs, à savoir : MVILA VOYAGES et SOCOTRANSCAM-CA
En 2022, 05 opérateurs parmi lesquels : SATIT (NDE AIRLINES), VATICAN CO.LTD, AFRILIGHT LOGISTICS AND TRANSPORT, GALAXY EXPRESS VOYAGES et DANAY EXPRESS VOYAGES ;

En 2023, 07 opérateurs, dont : J F International, MUSANGO BUS SERVICES LTD, AVNIR DE LA KADEY, SOPAGAV SARL, GLOBAL Voyages, MENOUA Voyages et CERISES Auto.

L’opération de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux, produits et services postaux des opérateurs agréés se poursuivra à Douala le 27 décembre 2023.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Abdou Karim Sall explique pourquoi la licence 5G de Free a coûté 13,5 milliards de F.Cfa alors que celle de la Sonatel était beaucoup plus chère 

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[Digital Business Africa] – L’opérateur télécoms FREE a désormais sa licence 5G au Sénégal. Notification lui a été faite par l’ARTP, le régulateur télécoms. Ceci au montant de 13,5 milliards de francs CFA. Un montant qui visiblement fait polémique, car d’autres opérateurs ont payé plus. L’ARTP s’explique dans un communiqué que vous propose Digital Business Africa.

 
“L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) avait lancé un appel à concurrence le 31 mai 2023 initié pour l’extension des licences des opérateurs de communications électroniques à la technologie 5G.
Ladite procédure a été menée sur le fondement des dispositions de la loi portant Code des Communications électroniques.
 
SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED commercialisant sous la marque « free » avait soumissionné à l’appel à candidatures mais son offre avait été déclarée irrecevable par la commission de sélection présidée par l’ARTP et qui comprend un représentant de la Présidence de la République, un représentant de la Primature, un représentant du Ministère des Finances et du Budget et un représentant du Ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique.
 
Toutefois, compte tenu de l’importance de cette technologie pour les opérateurs, SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a manifesté ultérieurement sa volonté de prendre la 5G. C’est ainsi que ledit opérateur a conclu avec l’Etat du Sénégal un avenant à la convention de concession.
L’extension de la licence de SAGA AFRICA HOLDINGS LIMITED a couté à l’opérateur 13,5 milliards de francs CFA.
 
La différence avec SONATEL, c’est que l’opérateur free a pris 90 MHz dans la bande des 3500 MHz et non point la bande des 700 Mhz qui coute plus chère où SONATEL avait pris 10 MHz. De même, SONATEL avait pris cinq (5) blocs supplémentaires pour un montant total de 15 milliards complémentaire.
C’est la raison pour laquelle, SONATEL avait payé le bloc de base pour 19,5 milliards en associant les 10 MHz de la bande 700MHz et 15 milliards pour les blocs supplémentaires. Ce qui avait donné les 34,5 milliards.”
 
Par DBA

Coopération : Le MINPMEESA sollicite l’expertise japonaise dans les domaines de l’innovation technologique et de l’entrepreunariat

[DIGITAL Business Africa] – Audience à l’immeuble Emmergence, ce 19 décembre 2023. Le ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’ Économie sociale et de l’ Artisanat, Achille Bassilekin III, a reçu S.E Takaoka Nozumu, ambassadeur du Japon, arrivé en fin de séjour au Cameroun. Avant de prendre congé l’une de l’autre, les deux personnalités se sont entretenus du programme Kaizen, actuellement centrée sur l’amélioration de la compétitivité des PME camerounaises.

Un échange fructueux pour le Cameroun, qui va bénéficier, selon l’entourage du MIPMEESA, de l’accompagnement de la Japan International Cooperation Agency (JICA). La structure participe à des programmes de développement et de coopération dans le monde. Parmi ses nombreux secteurs d’intervention, l’on cite : l’éducation, la santé, la gouvernance, l’agriculture et le développement rural, l’eau, l’énergie, les transports, la science, la technologie et l’innovation, l’entrepreneuriat.

L’ accompagnement de la Japan International Cooperation Agency (JICA) se fait dans le cadre des préparatifs et de la participation d’une délégation du MINPMEESA à Expo Universelle 2025. Il s’agira de mettre en valeur les acquis de la coopération entre le Cameroun et le Japon dans le cadre du Kaizen.

Le ministre des PMEESA, Achille Bassilekin III, a également exprimé son souhait de voir  les deux pays coopérer  dans de nouveaux domaines – notamment, l’innovation technologique et de l’entrepreneuriat, au profit des startups. Lesquelles pourront acquérir le savoir-faire japonais en matière de ccompétitivité.

Par Jean Materne Zambo

Programme PAGIRN : Un atelier sur les TIC en tant que catalyseur du développement et d’intégration des pays d’ Afrique centrale 

[DIGITAL Business Africa] – Toukra, quartier du neuvième arrondissement de N’Djaména au Tchad, sous les feux de projecteurs. Un atelier de formation sur la planification et la gouvernance des infrastructures TIC des responsables institutionnels au Tchad s’y tient jusqu’au 23 décembre 2023. Les travaux qui ont débuté le 11 décembre 2023 ont pour thème : « Les technologies de l’information et de la communication : levier important pour l’accélération du développement et de l’intégration des pays de l’Afrique Centrale ».

Y prennent part, les hauts cadres du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique et des entités sous tutelle de ce département. L’un des objectifs recherchés de ces travaux est de mieux cerner les tenants et les aboutissants de la Gouvernance des Infrastructures Nationales des TIC. L’atelier de formation rentre dans le cadre du Programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales en Afrique Centrale : Prospective et Planification des TIC.

Le PAGIRN vise à « améliorer la durabilité des investissements et assurer une meilleure efficience dans les infrastructures économiques régionales et nationales du transport, de l’énergie et des technologies de l’information, à travers une gouvernance renforcée dans ces secteurs ».
Le programme d’Appui à la Gouvernance des Infrastructures Régionales et Nationales en Afrique Centrale est financé sur le    Programme indicatif régional (PIR) pour l’Afrique centrale au titre du 11e Fonds européen de développement (PIR-11ème FED) – Afrique Centrale, à hauteur globale de 20 millions d’euros.

Le volet Cameroun bénéficie d’une part de financement de 5,8 millions d’euros (3,8 milliards de francs CFA). Il tient en trois axes : le renforcement de la gouvernance des infrastructures de transport ; Le renforcement de la gouvernance des infrastructures d’énergie; le renforcement de la gouvernance des infrastructures de technologie d’information et de communication.
Dans ce cadre, les actions spécifiques à réaliser au Cameroun portent sur.

Par Jean Materne Zambo, source : cahonfes.org

L’Afrique se rêve à l’avant-garde de la R&D en Intelligence Artificielle

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En Afrique, la recherche et développement en Intelligence Artificielle (IA) sont en pleine émergence, notamment dans le domaine de la santé. Ces avancées promettent des changements significatifs, offrant des solutions innovantes pour améliorer la vie des populations. Cependant, malgré le potentiel et l’ambition des gouvernements, des obstacles persistent et limitent la croissance de la recherche en IA sur le continent.

Le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini, et l'Afrique l’a compris. Crédit : Desola Lanre-Ologun sur Unsplash
Le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini, et l’Afrique l’a compris. Crédit : Desola Lanre-Ologun sur Unsplash

En plein essor ces dernières années, l’Intelligence Artificielle (IA) laisse entrevoir un immense champ des possibles dans de nombreux secteurs. Le domaine de la santé est particulièrement chamboulé par cette révolution technologique qui ouvre la porte à de multiples opportunités. Récemment, l’Organisation mondiale de la santé a reconnu le rôle de l’IA pour améliorer les performances dans les essais cliniques, le diagnostic, la mise au point d’un protocole de traitement, ou encore la production de vaccins et la prévoyance de futures épidémies. Grâce à la recherche et au développement (R&D), ces découvertes technologiques deviennent ainsi des atouts pour améliorer la médecine, des avancées notables contribuant à l’émergence des pays en développement. Une évolution dont les gouvernements prennent de plus en plus conscience malgré la faiblesse des investissements consentis.

L’IA, un outil de transformation du secteur de la santé

Les logiciels autonomes existent depuis une soixantaine d’années, l’IA permettant d’accomplir des tâches complexes. Appliquée au domaine de la santé, elle “dope” la pratique médicale via la technologie. Ordonnance électronique, télémédecine, application médicale sont autant d’innovations issues de cette révolution numérique, constituant des outils puissants pour des réponses rapides, précises et détaillées.

Face aux nombreux défis sanitaires auxquels le continent doit faire face, l’intérêt pour ces technologies est croissant. Avec une population très jeune et connectée, le continent dispose d’un atout conséquent dans la production d’innovations pouvant résoudre des problématiques locales, souvent délaissées dans les programmes de recherche financés par les pays du Nord.

“L’innovation sauve des vies” était ainsi le thème des Grands Challenges 2023, une réunion orchestrée par la Fondation Bill et Melinda Gates et soutenue par l’État du Sénégal, qui s’est tenue pour la première fois en Afrique de l’Ouest, du 9 au 11 octobre dernier. Le Sénégal, pays hôte, avait été sélectionné pour son “engagement à renforcer son écosystème de recherche et de développement”, comme le soulignait Bill Gates avant d’insister sur les “progrès remarquables réalisés en matière de réduction de la mortalité infantile et d’amélioration de la nutrition”.

L’Institut Pasteur et l’Institut de Recherche en Santé, de Surveillance Épidémiologique et de Formations (IRESSEF), laboratoires de référence en santé, contribuent notamment aux progrès de la science et des innovations scientifiques en matière de santé dans le pays mais aussi sur le continent. Le Sénégal possède ainsi de bons indicateurs dans de nombreux domaines qui en font un leader sur le continent dans le domaine de la R&D en santé ainsi que dans la promotion des innovations technologiques. Cela grâce, par exemple, aux travaux de pointe de l’Institut Pasteur qui produit localement, depuis 100 ans, des vaccins à ARNm pour des problématiques locales (fièvre jaune, par exemple), affectant particulièrement les populations démunies. De nombreux progrès ont ainsi été réalisés ces dernières années.

L’utilisation de ces nouvelles technologies doit être faite équitablement pour une amélioration des conditions de vie des populations qui en ont le plus besoin, sans quoi elles font craindre une médecine à deux vitesses, qui accroîtrait un peu plus les inégalités d’accès aux soins.

Grâce à une technologie de nouvelle génération, les vaccins ARNm peuvent réduire les coûts de recherche et de fabrication, permettant ainsi un plus large accès à ceux-ci, renforçant l’équité vaccinale. Le vaccinopole de Diamniadio (géré par l’Institut Pasteur) s’inscrit dans cette dynamique : la structure doit produire en grande quantité des vaccins à moindre coût pour des maladies et épidémies courantes sur le continent. Pour cela, l’Institut s’est associé avec la société Quantoom, qui a mis en place une nouvelle plateforme pour la réalisation de divers vaccins à ARNm. “Cette technologie ARNm est révolutionnaire pour les maladies infectieuses (le paludisme, la tuberculose, la fièvre de Lassa) qui touchent fortement les pays à faibles revenus”, applaudit Bill Gates.

Une étape de plus vers l’autosuffisance vaccinale de la région qui contribue à la sécurité sanitaire du continent. “La production en Afrique pour l’Afrique est une nécessité. Il nous faut produire des vaccins de routine et pour les épidémies. La recherche et développement nous permet d’être résilient face à celles-ci. L’orientation vers la digitalisation est importante”, a déclaré le Président sénégalais, Macky Sall, lors des Grand Challenges.

Au-delà de ces deux laboratoires de référence, de plus en plus de chercheurs utilisent les nouvelles technologies dans leurs travaux. C’est le cas de Fatou Lo Niang, doctorante en IA appliquée à la médecine à l’Université Gaston Berger de Saint Louis. Cette pionnière de l’IA au Sénégal veut développer une application permettant aux cardiologues de prédire les risques de maladies cardio-vasculaires. Une fois de plus, le potentiel transformateur de l’IA dans le domaine de la santé semble infini et le continent l’a compris. L’Afrique ambitionne de devenir un acteur majeur des IA, malgré les nombreux défis qui persistent encore.

Des obstacles au développement de la R&D

Malgré la bonne volonté, les travaux sur l’utilisation de l’IA en médecine restent limités sur le continent, portant essentiellement sur les cancers ou le paludisme. Le manque de données africaines est l’un des principaux obstacles à la poursuite des travaux. L’accélération récente de l’intérêt pour l’IA pose également la question des répercussions d’un usage non encadré de cette nouvelle technologie, principalement à propos des données confidentielles collectées, largement hébergées dans les pays du Nord. “Les systèmes d’IA, appliqués à la santé, permettent l’accès aux données personnelles, c’est pourquoi un cadre légal solide est nécessaire pour sauvegarder la vie privée”, souligne l’OMS.

“Il n’y aura d’innovation transformatrice que si celle-ci est accessible aux personnes qui en ont le plus besoin. Il faut contribuer à combler les lacunes critiques en matière d’accès aux vaccins”, a rappelé Morena Makhoana, PDG de Biovac, une entreprise de produits pharmaceutiques basée en Afrique du Sud productrice de vaccins, lors des Grand Challenges.

L’utilisation de ces nouvelles technologies doit donc être faite équitablement pour une amélioration des conditions de vie des populations qui en ont le plus besoin, sans quoi elles font craindre une médecine à deux vitesses, qui accroîtrait un peu plus les inégalités d’accès aux soins. “L’IA permet de faire un saut important et offre un progrès qu’on n’a jamais vu auparavant en transformant le paysage des soins de santé sur notre continent. Nous avons besoin d’une société littérée en IA pour que le bénéfice soit le plus large possible et que personne ne soit laissée pour compte”, avançait Juliana Rotich, responsable de l’intégration fintech pour la société M-Pesa, basée au Kenya.

Par Clémence Cluzel

Numérique : Ministre des NTIC du Gabon, Laurence Ndong, soutient la femme africaine dans le domaine de la technologie et du digital

[DIGITAL Business Africa] – Le soutien de madame le ministre des Nouvelles Technologies de l’ Information et de la Communication à la femme dans le domaine du digital et de la technologie n’est plus à démontrer. Laurence Ndong vient de recevoir en audience, ce 19 décembre 2023, le Réseau des Femmes Leaders des Agences de Presse Africaines. Il était question pour ces invitées de présenter leur réseau et leurs activités dont l’objectif est de promouvoir l’échange d’expériences et de données ainsi que le partage des compétences entre ses membres dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment dans le domaine du leadership féminin.

Ce 16 décembre 2023, madame le ministre des Nouvelles Technologies de l’ Information et de la Communication, Laurence Ndong prenait part à la première édition des digiewomen Awards 2023. Un évènement qui a mis en lumière l’ingéniosité et les contributions remarquables des femmes gabonaises dans le domaine de la technologie et du digital. Cette première édition a connu  la présence de la journaliste camerounaise, Denise Epote, marraine d’honneur.

Cette première édition a souligné l’engagement du gouvernement à promouvoir une politique favorable à l’inclusion des femmes dans le domaine du numérique, à travers le soutien de l’initiative du centre de formation Digiewomen School, qui est une plateforme de formation sur les métiers du numérique.

Le premier Digiewomen Awards marque également le lancement du projet de création d’un incubateur dédié aux métiers du numérique pour les femmes au Gabon. L’objectif est de fournir les compétences nécessaires pour réussir dans ce domaine en pleine expansion, et ainsi autonomiser économiquement les femmes tout en réduisant les inégalités de genre dans le secteur du numérique.

Par Jean Materne Zambo

Togo: Deux plateformes numériques pour rationaliser les processus de déclaration et de paiement des impôts 

[DIGITAL Business Africa] –  L’application de paiement en ligne de la taxe sur les véhicules à moteur ( TVM) et la plateforme de création  de numéro d’identification fiscale (NIF). Voilà les deux plateformes mises en ligne par l’Office Togolais des recettes pour rationaliser les processus de déclaration et de paiement des impôts.

C’est le Commissaire de l’OTR, Philippe Kokou Tchodié, qui a procédé à leur  dévoilement, ce lundi 18 décembre 2023 lors d’une conférence de presse. Le NIF est ce numéro que l’on attribue à chaque contribuable ou tout citoyen dans ses relations avec l’ administration fiscale. Selon le chef division immatriculation de l’OTR, Sogoyou Bekeyi Essowedeou, « que ce soit pour les déclarations ou paiements, les opérations sont effectuées par le biais d’un numéro d’identifiant qui est attribué aux contribuables ».

La plateforme de création  de numéro d’identification fiscale (NIF), qui est déjà fonctionnelle et qui vous permet, non seulement de créer votre NIF gratuitement, mais aussi de suivre toutes les transactions faites sur celui-ci. Vous pouvez créer votre NIF en ligne via https:/nif.otr.tg . L’application de paiement en ligne de la taxe sur les véhicules à moteur (TVM)  sera opérationnelle dès le 02 janvier 2024.

Le Commissaire de l’ OTR, Philippe Kokou Tchodié, a exhorté la population à utiliser à bon escient ces plateformes pour s’acquitter à temps de leurs obligations vis-à-vis du fisc.

Par Jean Materne Zambo

Congo : Louis-Marc Sakala, secrétaire de session du 3e Conseil de Régulation annuel de l’ ARPCE

[DIGITAL Business Africa ] – L’ Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) honore son rendez-vous trimestrielle. L’ ARPCE tient la troisième session ordinaire de son Conseil de Régulation, depuis ce 18 décembre2023. Le nouveau siège de l’antenne départementale de Pointe Noire sert de cadre au déroulement des travaux. Lesquels sont présidés par le président du Conseil de Régulation, Akouala, en présence du directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc Sakala , sous la casquette de Secrétaire de session.

Le Conseil de Régulation se réunit tous les trimestres l’an. Il est l’organe délibérant et de suivi de l’ARPCE. Le Conseil de Régulation peut également se réunir en session extraordinaire, sur convocation du président, à la demande des deux tiers de ses membres, ou du directeur général de l’ARPCE.

Divers points majeurs sont abordés au cours de cette session ordinaire, notamment l’examen et l’adoption du procès-verbal de la session ordinaire du 03 octobre 2023, l’examen et l’adoption du rapport d’exécution budgétaire 2023, ainsi que la présentation de l’esquisse du projet du Budget 2024 en lien avec l’orientation stratégique.

Rappelons que l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Electroniques( ARPCE) a organisé, le troisième et dernier Comité de Direction (Codir) pour l’année 2023, sous le thème : « Bilan annuel et orientation stratégique 2024 ». Les travaux, présidés par le DG de l’ ARPCE, Louis-Marc Sakala, ont duré deux jours et se sont déroulés au sein du nouveau siège de l’antenne Départementale de Pointe Noire dont l’inauguration est en cours de téléchargement.

Par Jean Materne Zambo 

Mali : L’ intégration du genre et des TIC dans les programmes scolaires débattue lors d’un atelier

s[DIGITAL Business Africa] – Femme et les Technologies de l’Information et de la Communication. L’union fait bon accueil de plus en plus dans les pays du monde. Un atelier s’est tenu, ce 15 décembre 2023. Zahra Walet Hamed IDDA, chargée de Mission représentant du ministre de la Communication  de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration du Mali, prenait part à ces travaux.

L’atelier de réflexion de haut niveau était axé sur l’intégration du genre et des TIC dans les programmes scolaires dans le cadre de la mise en œuvre de l’African Girls Cancode Initiative ( AGCCI). Lancée en 2018, l ’Initiative est commandée par l’ONU Femmes et la Commission de l’Union africaine (CUA) en collaboration avec l’Union internationale des télécommunications (UIT). Elle vise à former et à responsabiliser au moins 2 000 jeunes filles âgées de 17 à 25 ans, dans toute l’Afrique, pour qu’elles deviennent programmeuses informatiques, créatrices et designers.

L’objectif de l’atelier était de dresser l’état des lieux des avancées et des défis concernant la prise en compte du genre et des TICs dans les programmes de formation scolaire de l’enseignement secondaire au Mali. De plus, il s’est agi d’émettre des propositions de recommandations pour réduire les inégalités dans ces domaines.

La chargée de Mission représentant du ministre de la Communication de l’Économie Numérique et de la Modernisation de l’Administration, Zarha Walet, a rappelé les efforts consentis par son département ministériel d’origine. Cela, en vue d’ accompagner les renforcements de capacités des acteurs à tous les niveaux : structures gouvernementales, organisations de la société civile et du secteur privé dans leurs différentes initiatives avec l’accompagnement de l’Agence des Technologies de l’Information et de la Communication (AGETIC).

Par Jean Materne Zambo , source : CCOM/MCENMA

Afrique centrale: L’ AUF promeut la recherche à fort impact via les journées doctorales des solutions

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[DIGITAL Business Africa] – Une quinzaine d’étudiants du collège doctoral présentent leurs copies au siège de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), ce 18 décembre 2023. En face d’eux des enseignants, des acteurs du secteur socio-économique et des laboratoires aux fins d’une insertion professionnelle. Les travaux présentés doivent donc trouver matière à apporter des solutions adaptées au concept de la recherche.

C’est un peu cela le prétexte des premières journées doctorales des solutions dans le cadre du collège doctoral régional « Mathématiques-informatiques, Biosciences de l’Environnement » ( Mathinbio) organisées par l’ AUF. Le thème de ces échanges qui s’étendent du 18 au 19 décembre 2023 est « la recherche au service du développement ».

Les étudiants qui participent à ces travaux ont déjà soutenu leurs thèses. La plupart d’entre eux sont devenus des enseignants chercheurs dans les universités de la zone Afrique centrale. Ils ont été moulés dans le collège doctoral régional « Mathématiques-informatiques, Biosciences de l’Environnement ». Le collège doctoral est un espace de perfectionnement qui vient compléter l’enseignement reçu dans les universités d’origine, comme l’a si bien souligné  le directeur régional de l’ AUF Afrique centrale et Grands Lacs( ACGL), Alain Kiyindou.

« Le dispositif des collèges doctoraux en Afrique centrale vise à contribuer à la formation et aux activités de recherche de doctorants de la région et à renforcer l’impact sociétal de la Recherche. Nous avons besoin des docteurs. Mais des docteurs qui nous apportent des solution pour répondre aux défis de l’ Afrique centrale et des pays de la région des Grands Lacs pour avoir une ouverture internationale, interdisciplinaire, vers les autres sciences[…] »

Le directeur régional de l’ AUF Afrique centrale et Grands Lacs( ACGL), Alain Kiyindou, a constaté qu’une fois sortis des universités, les chercheurs ont souvent besoin d’encadrement, de se confronter aux autres chercheurs pour avoir une ouverture internationale, interdisciplinaire vers les autres sciences. Pour stimuler ce travail de recherche des docteurs, l’ AUF compte sur une bonne collaboration de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD) et l’ Ambassade de France au Cameroun. Deux partenaires qui œuvrent au développement des pays membres en soutenant l’innovation.

L’ IRD a consacré tout un service à la formation, dénommé « service de renforcement des capacités ». Une formation est d’ailleurs annoncée pour 2024 en faveur des formateurs de différentes universités pour à leur tour transmettre le savoir à leurs étudiants. L’ambassade de France quant à elle soutient l’innovation à travers un financement  de 140 startups, toutes issues des incubateurs.

Les premières journées doctorales des solutions connaîtront plusieurs interventions, notamment celle de César Nghemhe Fils Salomon de l’Université de Yaoundé I. Il partagera les résultats de ses travaux intitulés : Contribution des données Radar à synthèse d’ouverture et des méthodes d’analyse spatiale pour le mise à jour de l’information géologique sur les sites aurifère d’ Eséka-Lolldorf-Bipindi et de Bétaré-Oya, Cameroun.

Par Jean Materne Zambo 

2023 Call box Awards : Orange Cameroun célèbre les revendeurs de ses produits

[DIGITAL Business Africa] – La joie peut se lire sur les visages des heureux récipiendaires de ce soir. Des revendeurs des produits de la marque Orange Camerounu, communément appelés « call-boxeurs », sont à l’honneur et a petit soin ce 16 décembre 2023 à Yaoundé. C’est à la faveur de l’initiative « Call box awards 2023 ». Plusieurs cadres de l’entreprise Orange Cameroun ont honoré leur présence,  dont le directeur des Affaires institutionnelles et réglementaires d’Orange Cameroun, Alain Blaise Batongue, Directeur de la Distribution, William Nlembe, entre autres.

Les convives, trillés sur le volet, viennent des10 régions du Cameroun. Ils viennent de recevoir des presents qui sanctionnent une année de collaboration avec Orane Cameroun, à en croire le Directeur de la Distribution, William Nlembe, l’initiative d’Orange Cameroun.

« Aujourd’hui, nous célébrons les 100 meilleurs revendeurs de nos produits. Ce sont les meilleurs actuellement à travers le Cameroun . Ce sont les call boxeurs qui se sont illustrés durant l’année 2023. Ils ont gagné de nombreux lots et nous les célébrons ce soir. Il y a des lots de nombreuse nature qui ont été remis ce soir. Nous avons des motos, des Blinders, des téléviseurs, pour la Can qui va commencer dans quelques jours », a dit le Directeur de la Distribution, William Nlembe, l’initiative d’Orange Cameroun.

Orange Cameroun va au-delà des dons matériels. L’entreprise, dans son rôle social, s’emploie aussi à donner de la valeur au travail qu’abattent les call boxeurs, qui vulgarisent plusieurs produits phares, notamment Orange money, la vente des  cartes de crédit,  du credit de communication, l’identification des abonnés. Mieux, ils  développent la digitalisation de l’entreprise.

« L’initiative s’inscrit dans un programme plus global. L’idée pour nous, je dirais, n’est pas de remettre des lots. Mais de récompenser ces Camerounais qui travaillent jour et nuit dans des conditions souvent difficiles : la pluie, le soleil. L’idée est vraiment de mettre en place un programme de fidélité », a conclu le Directeur de la Distribution, William Nlembe, l’initiative d’Orange Cameroun.

En dépit des lots, Orange Cameroun a gratifié son public d’une soirée riche en sons et en couleurs. Plusieurs artistes de marque se sont produits pour l’occasion.

Par Jean Materne Zambo 

Côte d’Ivoire: L’ARTCI réduit les frais des services offerts via code Ussd

[DIGITAL Business Africa] – « L’ARTCI a pris des mesures afin de réduire certains frais, dont le Code USSD qui ne se voit plus facturé au regard du nouveau décret en vigueur. » Explications d’Alexandre Ipou, chef de département à l’ARTCI.

C’était ce vendredi 15 décembre 2023 lors du séminaire sur « Les conditions et modalités d’accès aux ressources et aux réseaux télécoms/TIC pour la fourniture des services financiers mobiles ».

Le but de ce séminaire, proposer des mesures susceptibles d’améliorer les conditions de fourniture des services financiers mobiles. Et c’est dans ce cadre qu’Alexandre Ipou a indiqué que les services via code Ussd ne sont plus facturés comme par le passé.

Ce qui est d’ailleurs une des recommandations de la Banque mondiale. Le code ussd donne la possibilité à tout abonné disposant de n’importe quel type de téléphone mobile d’avoir accès aux services financiers mobiles.

« Avec plus de 50 millions d’abonnés à la téléphonie mobile à la mi-2023, les services financiers mobiles comptent plus de 23 millions de clients à cette date », a indiqué le chef de département de l’ARTCI dont les propos sont rapportés par . D’après lui, le défi majeur est d’accroître la dernière catégorie de fournisseurs afin d’impulser davantage l’inclusion financière en Côte d’Ivoire.

Parmi les 132 fournisseurs de services à valeur ajoutée déclarés auprès de l’ARTCI, une dizaine exercent dans le domaine des services financiers mobiles, via les Codes USSD.

Par DBA

Côte d’IVOIRE : Tidjane Thiam propose aux Ivoiriens des levées des fonds avec les outils technologiques de l’ère de la digitalisation

[DIGITAL Business Africa] – Il a désormais face à lui un seul candidat, le maire de Cocody, Jean-Marc Yacé. Tidjane Thiam a réussi à rallier à sa cause certains candidats qui briguaient également le poste laissé vacant avec le décès du président Henri Konan Bédié.

Sur les cinq candidats de départ,  trois se sont retirés soit de leur plein gré, soit par pression du parti davantage favorable à un consensus.

Tidjane Thiam et  son camarade du parti vont donc se départager via les urnes demain, 16 décembre 2023. Ceci pour la présidence du PDCI avec à l’horizon, comme enjeu principal, la candidature pour l’élection présidentielle prochaine face au président sortant Alasane Ouattara. Pour ces élections présidentielles ivoiriennes de 2025, l’objectif du PDCI est de reconquérir le pouvoir après des années d’insuccès.

Dans son discours au Meeting de soutien à sa candidature organisé le 09 décembre 2023 à la Fondation Felix Houphouet Boigny à Yamoussoukro, l’ancien PDG du Crédit suisse a promis d’utiliser les moyens qu’offre les technologies pour lever des fonds au service des Ivoiriens.

« Soyez également assurés que mes compétences de financiers me permettront de développer et mettre en œuvre des techniques de levée de fonds efficaces et utilisant toutes les possibilités que nous offre la technologie à l’ère de la digitalisation tant au plan national qu’international », a-t-il promis.

 

Il a par ailleurs lancé un appel au maire de Cocody, Jean-Marc Yacé, son unique adversaire à ce scrutin et au secrétaire exécutif Maurice Kacou Guikahé de soutenir sa candidature. “Notre parti n’a pas le temps des divisions’’, a-t-il indiqué. Le financier veut déjà rassembler tous les membres du PDCI pour gagner l’élection présidentielle de 2025.

“Je veux lancer un appel solennel à mon aîné, le secrétaire exécutif, Maurice Kacou Guikahué, qui a tant fait pour notre parti, pour lui exprimer ma volonté de le voir rejoindre nos rangs dans cette bataille où il a certainement un grand rôle à jouer (…) J’adresse un appel au maire Jean-Marc Yacé pour se joindre à nous’’, a déclaré Tidjane Thiam.

Tidjane Thiam propose s’il est élu d’entendre tout le monde et de toujours décentraliser, autonomiser et être plus proche des besoins de la base : « Dieu m’a fait cette grâce de ne pas croire que je sais tout. Ou mieux, je sais que je ne sais pas tout et je suis donc toujours prêt à consulter, à écouter, à discuter. Je m’engage devant vous, si je suis élu, à promouvoir une démocratie interne transparente, inclusive, collégiale, où chaque membre a une voix et participe à la prise des décisions », s’est engagé Tidjane Thiam.

Par Digital Business Africa

Cameroun : Les Journées de l’Intelligence artificielle (acte I) prévues du 19 au 22 décembre 2023 [Participez]

[DIGITAL Business Africa] – Du beau monde est attendu à l’ Institut des Relations Internationales du Cameroun (IRIC) et à l’École nationale supérieure polytechnique de Yaoundé du 19 au 22 décembre 2023. Date consacrée à la tenue de la première édition des Journées de l’Intelligence artificielle au Cameroun. Placé sous le thème « le Cameroun à l’ère de l’intelligence artificielle », l’événement a pour but d´explorer la technologie de l’ IA. Il bénéficie du co-parrainage du Minpostel, du ministère de la Jeunesse et de l’ Education civique[aiex-dispay-iframe height_px=”1600px”]. Mieux, du co-parrainage de l’ Université de Bordeaux Montaigne et Human AI.

Plusieurs experts en la matière seront présents, notamment William Elong, passionné de robotique et fabricant du premier drone civil « made in Cameroon ». Il est le promoteur de Will et Brothers et Drone Africa devenu Algo Drone. Ou encore le Solutions Director chez Huawei, Herman Yves Tchuinmogne. D’autres grandes figures de la technologie sont également attendues. Inscrivez-vous gratuitement dès maintenant pour prendre part à l’événement: https://forms.gle/drt6vVQGV5tWkzhM7 .

Les travaux se tiendront sous la formule hybride( présentiel et en ligne). Ils viennent compléter ceux initiés par l’Agence Francophone de l’Intelligence Artificielle (AFRIA) le 28 Septembre 2022. A cette date s’est tenu le premier Colloque sur l’Intelligence Artificielle (IA) au Cameroun, sur le thème : « L’intelligence artificielle en Afrique : enjeux, défis et opportunités pour le Cameroun ».

Bien avant, ce salon, il y a eu la Semaine scientifique sur l’intelligence artificielle au Cameroun. C’était du 31 janvier au 04 février 2022. Ce séminaire était l’occasion pour les chercheurs de ses différentes institutions de présenter leurs résultats de recherche, mais aussi de définir des bases pour des futures collaborations.

Par Jean Materne Zambo  

Transformation Digitale : Le Mali organise son 1er Salon de la Relation Client et de la Dématérialisation

[DIGITAL Business Africa] – Le Salon de la Relation Client et de la Dématérialisation suit son cours. L’événement regroupe plusieurs professionnels de la relation client et de la transformation digitale. Tous venus présenter leurs nouveautés et échanger avec le public. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le Secrétaire général du ministère de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré, ce 14 décembre 2023. Tois jours durant, les participants vont échanger sur les défis et des opportunités que présente le secteur du numérique au Mali.

Le Salon de la Relation Client et de la Dématérialisation va permettre aux acteurs et aux professionnels du secteur de discuter et de découvrir les dernières tendances et innovations. Il va permettre également  un partage d’expérience entre participants.Plusieurs activités sont prévues pour l’occasion – entre autres, conférences, ateliers, rencontres avec des experts et des démonstrations de solutions innovantes permettant d’optimiser la relation client à travers la dématérialisation.

Pour le ministre de la Communication de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration, Alkaïdi Amar Touré, cet événement est très important pour son pays, car il offre l’opportunité à toutes les parties prenantes de l’expérience client, de la relation client et de la dématérialisation de se rencontrer pour discuter des défis et des opportunités que présente ce secteur en pleine expansion.

Cet événement, le premier du genre, en terre malienne, est sponsorisé par la Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD-SA), une entreprise d’État. Agence Nationale de Communication pour le Développement. L’ Agence nationale de Communication pour le Développement ( ANDC) est représentée dans ce salon.

Par Jean Materne Zambo, source: CCOM/MCENMA

Côte d’Ivoire : La pose de la 1ere pierre du Data Center Tier III prévue ce 14 décembre 2023

[DIGITAL Business Africa] – Le Premier ministre, ministre des Sports et du Cadre de Vie, Robert Beugré Mambé, va présider, ce 14 décembre 2023, la cérémonie de pose de la première pierre du tout premier Data Center Tier III de la Cote d’Ivoire. L’événement est placé sous le co-parrainage du ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation tout comme l’ambassade des États-Unis en Côte d’Ivoire. Le Data Center sera logé au siège de l’ Agence ivoirienne de gestion des fréquences radioélectriques à Marcory – Anoumabo.

Le projet s’inscrit dans le cadre du Plan national de développement (PND) 2021-2025. Il devrait accompagner la transformation numérique de la Côte d’Ivoire et sera accompagné du déploiement d’un réseau national de fibre optique à 7 000 km d’ici 2025. Le Data center a été conçue pour s’adapter aux besoins croissants des clients, avec une capacité initiale d’environ 400 racks et une puissance informatique de 1,5 MW.

S’agissant du ministère de la Transition Numérique et de la Digitalisation, son budget 2024 a été adopté ce samedi 09 décembre 2023 à l’unanimité par les Sénateurs présents de la Commission des Affaires Économiques et Financières du Sénat de Côte d’Ivoire.

Le budget 2024 se chiffre donc à 55 ,6 milliards de FCFA, dont 19, 1 milliards de CFA pour les deux Programmes Administration Générale et Transition Numérique et Poste et 36, 4 milliards de FCFA pour les Comptes Spéciaux du Trésor.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun : Retour sur la semaine de sensibilisation des droits digitaux organisée par Protège QV

[DIGITAL Business Africa] – Trois meilleurs dessins d’illustration sont retenus dans le cadre du concours de la meilleure illustration des droits digitaux. La compétition était organisée par l’association Protège QV. Les candidats sont passés devant un jury que présidait Denis Kwebo, Commissaire rapporteur de la sous-commission Protection des Droits de l’Homme à la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun. Pour le secrétaire de Protège QV, Avis Momeni, le concours de la meilleure illustration des droits digitaux mettait un point d’honneur sur l’ éveil des consciences.

« Cette initiative visait  à promouvoir une meilleure compréhension du concept « Droits digitaux » auprès du grand public et éveiller l’attention au fait que les droits de l’homme en ligne doivent être respectés autant que les droits de l’homme hors ligne. Ce concours avait une vocation uniquement de sensibilisation », a-t-il dit.

Vendredi  le 08 décembre 2023, les lauréats ont été présentés lors de l’atelier mené avec les étudiants des universités et grandes écoles sur le thème : « Protéger et Promouvoir les Droits humains en, ligne »

Une semaine chrono

Comme prévu, l’association Protège QV a organisé la semaine de sensibilisation des droits digitaux à l’attention du grand public. Plusieurs activités ont meublé l’événement tenu du 04 au 09 décembre 2023. Il y a eu des échanges à Radio Campus (90.0), les 05, 07 et 09 décembre 2023 pendant l’émission Campus matinale. Il a été question, d’une part, d’échanger sur les droits digitaux et les instruments internationaux, régionaux et nationaux. Et, d’autre part,  de restituer les différents segments réalisés.

La semaine de sensibilisation des droits digitaux a ausdi été marquée par deux ateliers qui ont drainé du monde. Il y a eu cette séance de travail  organisée le 06 décembre 2023 au Centre JeanXXIII de Mvolyé. Ici, le public cible était constitué d’ acteurs et institutions du numériques au Cameroun. Puis, la seconde concertation tenue avec des étudiants sur le thème « Protéger et Promouvoir les Droits humains en, ligne ». Même thématique donnée au premier atelier. Le site était toujours  le Centre JeanXXIII de Mvolyé le 08 décembre 2023.

L’objectif général de cette activité et de toutes celles de la semaine est de promouvoir une meilleure compréhension du concept « Droits numériques » auprès des étudiants des universités et grandes écoles au Cameroun, et de les sensibiliser sur le fait que les droits de l’homme doivent être respectés autant dans l’espace physique que dans l’espace numérique ou virtuel.

Par Jean Materne Zambo, source : Protège QV