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MTN en Afrique : un pari sur le numérique pour consolider le leadership

Le groupe sud-africain de télécommunications va fêter cette année 2014 son vingtième anniversaire. Avec 208 millions d’abonnés, dont 160 millions en Afrique, le groupe reste le leader de la téléphonie mobile en Afrique. Son principal marché africain, le Nigeria (avec 56,8 millions d’abonnés et de CA en 2013), suivi de l’Afrique du Sud (avec 25,7 millions d’abonnés et de CA en 2013). Viennent ensuite le Ghana (avec 12,9 millions d’abonnés), l’Ouganda (8,8 millions d’abonnés) et le Soudan (8,7 millions d’abonnés), le Cameroun (8,7 millions d’abonnés), la Côte d’Ivoire (7,1 millions d’abonnés). Dans la plupart de ces pays, MTN est le leader local en termes d’abonnés (voir tableau ci dessous). De quoi réjouir le staff dirigeant du groupe :« MTN est toujours le pionnier qu’il a été au début des années 1990, allant courageusement là où les autres avaient peur d’aller : connectant les populations et faisant la différence. Parti d’une seule licence en Afrique du Sud décernée en 1994, MTN a investi des centaines de milliards de rands dans les réseaux et les licences pour connecter aujourd’hui 208 millions de personnes dans 22 pays à travers l’Afrique et le Moyen-Orient », se réjouit le groupe.

Si hier le groupe misait sur les stratégies pouvant davantage maximiser les gains liés aux appels téléphoniques, l’orientation a aujourd’hui changé. L’avenir est dans les données et Internet. D’ailleurs, pour l’année 2013, MTN a annoncé le 5 mars dernier un chiffre d’affaires en hausse de 12%, à 9,4 milliards d’euros (136,5 milliards de rands). Une hausse essentiellement due au bond spectaculaire du segment data. En 2013, les recettes data ont augmenté de 41,4% à 20,7 milliards de rands (1,4 milliard d’euros). « Les données ont contribué à 15,1% des recettes totales. Le nombre de smartphones sur le réseau a augmenté de 63,1% à 6,2 millions à la fin de décembre. Comme nous continuons d’investir dans le réseau 3G, à l’avenir, nous allons être mieux placés pour étendre notre offre de données », explique Sifiso Dabengwa le président et CEO du groupe en commentant les résultats de 2013.

Le tout numérique

A ce titre, il faut noter que c’est le Nigeria qui tire la croissance du groupe. Si les revenus « données » ont progressé, c’est également dû aux investissements de MTN dans ce segment. En 2013, dans le cadre des dépenses d’investissement, le groupe a déboursé 30,2 milliards de rands pour le déploiement de 5 161 sites 2G et de 4 413 sites 3G. La même année, précise Sifiso Dabengwa, 2743 sites 2G et 1607 sites 3G ont été mis en service. L’internet est donc capital pour le groupe. « Nous pensons que cela sera une partie importante de nos activités et que le digital représentera dans les prochaines années une partie sensible de nos revenus. Nous avons commencé avec l’e-commerce, une activité encore peu développée, via Africa Internet Holding et Middle-East Internet Holding », précise le président du groupe. « L’innovation est essentielle pour maintenir un avantage compétitif et nous avons mis en place un certain nombre d’initiatives à l’appui, telles que notre investissement dans le Fonds Amadeus IV Digital Prosperity ainsi que l’établissement d’une plateforme intégrée pour s’assurer que nos filiales partagent les idées et les meilleures pratiques », poursuit Sifiso Dabengwa.

Le PDG ne jure donc plus que par le digital : « Nous croyons qu’offrir la technologie et fournir plus de services via Internet est la plus grande source d’opportunités, d’autant plus que la pénétration de l’internet dans les pays où nous disposons d’un réseau est encore faible. Nous ambitionnons donc d’accroître notre présence dans l’espace numérique et de profiter de la croissance du trafic de données et des solutions TIC. » Aussi, MTN va conclure avec l’incubateur mondial des jeunes sociétés digitales Rocket Internet (Rocket), dans la première moitié de 2014, un partenariat. Partenariat qui a déjà été matérialisé par la signature de deux accords : le premier, entre Rocket et Millicom International Cellular, a pour but de développer les activités de MTN sur Internet en Afrique à travers l’Africa Internet Holdings (AIH) ; dans le deuxième, Rocket et MTN deviennent actionnaires à 50% chacun de Middle East Internet Holding pour développer les services internet et digitaux de MTN au Moyen-Orient.

Mobile money

Il n’y a pas que le digital. Le groupe sud-africain mise aussi sur son service de paiement mobile, MTN Mobile Money. Ici, le groupe ne veut pas seulement acquérir de nouveaux clients, mais surtout augmenter le volume des transactions dans ce service. MTN Mobile Money revendique déjà 14,8 millions d’abonnés. En mars dernier, le groupe a signé un partenariat avec Ecobank pour offrir ce service dans douze pays africains (Bénin, Cameroun, Côte-d’Ivoire, Ghana, Guinée-Bissau, République de Guinée, Liberia, Congo Brazzaville, Rwanda, Soudan du Sud, Ouganda et en Zambie). Les usagers de MTN Mobile Money, également clients d’Ecobank, pourront donc bientôt retirer de l’argent dans les distributeurs automatiques d’Ecobank. Ils auront aussi la possibilité de transférer de l’argent entre leurs comptes MTN mobile Money et Ecobank.

Nelson Mandela

Le groupe né la même année que l’avènement de la démocratie en Afrique du Sud et la même année que la célèbre prestation de serment de Nelson Mandela, ne peut que se réjouir d’être à l’avant-garde de l’innovation. C’est la première compagnie à avoir lancé le réseau 4G (LTE) en Afrique du Sud en 2011. Elle promet un « nouveau monde digital » aux abonnés de ses 22 filiales. Mais un accent reste à mettre sur l’amélioration de la qualité de son réseau et sur la baisse du coût de ses services, encore jugés assez onéreux dans certains pays.


MTN en Afrique
Chiffre d’affaires 2013 : 13 milliards de dollars
Cash flow opérationnel : 5,7 milliards de dollars
EBITDA : 5,6 milliards de dollars
Nationalité : sud-africaine
Effectif : 25 424 employés dans le monde
Nombre de clients : 160 millions d’abonnés mobiles en Afrique (207,8 millions dans le monde)
Investissements en 2013 (CAPEX) : 2,8 milliards de dollars
MTN dans le monde
Afghanistan, Bénin, Botswana, Cameroun, Côte d’Ivoire, Chypre, Ghana, Guinée-Bissau, République de Guinée, Iran, Liberia, Nigeria, République du Congo (Congo Brazzaville), Rwanda, Afrique du Sud, Soudan, Soudan du Sud, Swaziland, Syrie, Ouganda, Yémen et Zambie. MTN a également des licences de FAI en Namibie et au Kenya, et une licence de services à valeur ajoutée en Ethiopie.
 


 

MTN dans ses principaux marchés en 2013

Pays Nombre d’abonnés en 2013 Chiffre d’affaires (en millions de rands SA) Part de marché Technologies utilisées
Nigeria 56,8 millions 48 159 49,4% (N°1) 2G (87%)3G (49%)
WiMAX (11%)
Iran 41,3 millions 9 514 46,5% (No 2) 2G – 83%WiMAX – 23%
Afrique du Sud 25,7 millions 39 707 34,6% (No 2) 2G – 99%3G – 76%
LTE – 5%
Ghana 12,9 millions 8 269 50,2% (N°1) 2G (80%)3G (26%)
Cameroun 8,7 millions 5 204 59,3% (N°1) 2G – 90%WiMAX – 46%
Côte d’Ivoire 7,1 millions 5 480 37,8% (N°1) 2G – 93%3G – 36%
WiMAX – 40%
Ouganda 8,8 millions 4 467 53,5% (No 1) 2G – 78%3G – 24%
WiMAX – 15%
LTE – 1%
Soudan 8,7 millions 2 496 33,8% (No 2) 2G – 65%3G – 34%
Syrie 5,8 millions 3 229 43,7% (No 2) 2G – 65%3G – 30%

Par Beaugas-Orain Djoyum pour le magazine Réseau Télécom No 69-70

SMS, orthographe en danger

En attendant de voir un peu plus clair, si on peut, dans les évolutions que pourrait connaître la langue française en usage chez nous, plutôt que de nous fier au laisser aller desdites évolutions, un minimum de vigilance ne s’impose-t-elle pas lorsqu’on se situe au niveau des contrôles normatifs officiels donnant lieu à des effets civils des diplômes délivrés ? Nous venons de vivre la semaine dernière une effervescence francophone au cours de laquelle l’intérêt pour la langue française elle-même est passée au second plan par rapport à d’autres intérêts, notamment aux intérêts économiques. S’agissant de ces intérêts économiques, s’il est évident qu’ils sont eux-mêmes pris dans le tourbillon de la multipolarité constituée par la mondialisation, il n’est pas moins évident que le soin à apporter à la qualité de la langue ne peut être pris en charge que dans l’espace francophone et par les francophones eux-mêmes. Notre intention en proposant ce billet consiste à attirer l’attention de tous, sur le nécessaire contrôle qui devrait continuer à être exercé sur la qualité de la langue parlée et surtout écrite au niveau de l’école en général et des examens officiels en particulier.

En laissant de côté les questions de grammaire pour lesquelles il y aurait énormément de glissements et de déviances à relever, comme pour le mauvais usage parfois de la forme pronominale (chacun se renvoie la balle, au lieu de ils se renvoient la balle), ou même des mauvais accords dans l’usage du singulier à la place du pluriel quand le sujet de la phrase est un pourcentage (50% des visiteurs sont constitués d’étrangers et non pas 50% des visiteurs est constitué d’étrangers… (on accorde en compréhension), nous voulons ne sonner l’alarme aujourd’hui que sur les conséquences éventuelles de l’invasion de l’orthographe phonétique des « sms» particulièrement en usage chez les jeunes en général, les lycéens et les étudiants en particulier.

Nous recevons sur l’espace-échanges de notre site Internet personnel de nombreux messages venant des candidats au baccalauréat. Certains nous écrivent parfois, si ce n’est souvent, avec des « ki » à la place de « qui», des « koi » à la place de « quoi », des « kel » à la place de « quel », de « g » à la place de « je » ! En voici un tout petit spécimen :

« Salut Pr. J’aimerais savoir ; dans votre chapitre 3 de ‘’De la médiocrité à l’excellence’’ kan vous parlez de l’homme critique, à koi faites-vous allusion ? Kel est le problème ke que vous avez posé ? » Voici ce que nous avons répondu comme nous le faisons chaque fois que cette situation se présente à nous : « Je ne peux pas admettre que vous m’écriviez comme vous le faites avec vos copains ; c’est-à-dire avec des « kan » à la place de «quand », « koi » à la place de « quoi », «ke» à la place de « que », « kel » à la place de « quel », etc. Si vous rédigez vos dissertations de cette manière, vous risquez de mauvaises surprises le jour de l’examen. Si votre professeur corrige vos dissertations écrites de cette manière, il ne vous rend pas service ».

Nous passons donc notre temps à répondre de cette manière à nos jeunes lycéens, mais qu’en est-il exactement sur le terrain de la correction des copies, non seulement au baccalauréat, mais également à tous les autres examens du système éducatif et des concours divers de recrutement dans la Fonction publique ? Quelle différence dans la notation établit-on entre ceux qui écrivent normalement (en respectant les normes en vigueur depuis toujours) et ceux qui écrivent en utilisant une orthographe non encore normée ou validée ? Il y aurait quelque chose d’injuste à tout situer sur le même plan, ou sur le même niveau.

Il ne doit pas être question ici de faire prévaloir l’argument selon lequel il serait en train de se forger plusieurs langues françaises : une langue française camerounaise, une langue française ivoirienne, béninoise, congolaise, malienne, tchadienne, togolaise, etc. et que par conséquent il ne servirait à rien d’envisager d’agir contre cette tendance.

Il ne s’agit pas ici, de nier ce fait ; mais de dire que les particularismes nationaux divers ne sauraient concerner que des expressions typiques, des façons de parler, comme du reste il en existe déjà du côté de la Belgique et du Canada, par exemple. Mais à part cela, les règles d’orthographe et de grammaire devraient continuer de demeurer les mêmes pour tous les usagers de cette langue. Et l’Académie française devrait se faire davantage entendre et pourquoi ne pas envisager de se donner une Antenne africaine? A moins que nous-mêmes en Afrique, choisissions de créer une Académie de la langue française d’Afrique !

in Cameroon Tribune (N° 10824/7023 /Lundi, 20 Avril 2015)

Jean-Baptiste Essissima : « J’ai tout plaqué pour ce challenge : AFRICA AHEAD TV »

Africa Ahead WebTv, est une jeune entreprise audiovisuelle basée au Canada qui émet en ligne depuis le 02 mars 2015. Le Camerounais Jean-Baptiste Essissima, promoteur de ce projet, présente aux internautes de TIC Mag cette télévision.

Vous avez lancé une télévision exclusivement diffusée sur Internet baptisé Africa Ahead Web Tv. Pourquoi le choix de la web TV ?

Avant de répondre à votre question, il faudrait d’abord expliquer aux lecteurs ce que c’est une web tv. C’est tout simplement la diffusion et la réception par une interface Web de signaux vidéos. Ce qui permet aux internautes de regarder du contenu vidéo (c’est-à-dire télévisuel ou venant d’une autre source) à partir d’un navigateur Web. Pour revenir à la question, le choix d’une web Tv tout simplement parce que sa mise en place est moins lourde sur le plan matériel, financier et humain. Et sur le plan administratif, on n’est pas soumis à une licence pour diffuser le contenu. Il faut préciser que la chaine diffuse en continue à l’adresse www.africaaheadtv.com depuis le 2 mars dernier.

Est-ce une TV généraliste ou thématique ?

C’est une chaine généraliste, de l’information et beaucoup de divertissement. La rentrée des programmes est prévue ce mois d’avril. Mais, nous avons commencé à diffuser pour roder nos équipements et tester la capacité de nos serveurs. Au deuxième jour de son lancement, nous étions à près de 3800 webtivinautes connectés sur le site. Et ce nombre augmente chaque jour un peu plus, grâce au marketing web que nous faisons sur les réseaux sociaux. La chaine a été bien accueillie par la diaspora.

Quelles sont les cibles principales de cette télévision ?

La cible principale, c’est la diaspora africaine. C’est-à-dire tous ces Africains qui sont hors de l’Afrique. Les autres cibles intègrent la communauté noire dans le monde (Usa, les Antilles) et ceux qui aiment l’Afrique. Les Africains du continent ne seront pas en reste, malgré les problèmes liés au faible taux de pénétration de l’Internet dans certains pays et la qualité du débit.

De nombreux africains ne sont pas toujours connectés et ne disposent pas d’une connexion fluide pour suivre une TV en ligne en direct. Comment comptez-vous faire pour capter l’audience africaine vivant en Afrique ?

Dans bon nombre de pays africains des efforts sont fait pour améliorer la qualité de la connexion au réseau Internet. Nous espérons que dans un avenir très proche, les gouvernants feront de leur mieux pour que l’Internet ne soit plus considéré comme un luxe, afin de permettre aux jeunes africains de trouver leur voie dans les différents métiers liés à l’Internet et que les entreprises et foyers puisse bénéficier des avantages de l’Internet.

Vous annoncez que les internautes peuvent diffuser en live leurs cérémonies de mariages, anniversaires et autres. Est-ce assez sympa d’imposer les mariages des inconnus à votre public en direct ?

Imposer, le terme est un peu fort. Nous ne comptons pas imposer quoi que ce soit aux webtivinautes de notre chaine. Nous proposons un contenu comme tout media le fait. Chaque contenu a une cible. Il y a bien des personnes qui aiment regarder des évènements strass et paillettes, sans pour autant connaitre ceux qu’ils voient à l’écran. On va dire que c’est le côté people que nous voulons donner à la chaine. Vous savez, les Africains de la diaspora organisent pleins d’évènements et cérémonies grandioses qui sont très peu ou pas médiatisé, en dehors des réseaux sociaux. Nous voulons leur donner cette opportunité de communiquer et de montrer ce qu’ils font.

Comment vous organisez-vous pour diffuser en direct ces mariages ? Envoyez-vous des correspondants ?

Il faut déjà préciser que nos contenus sont diffusés en pur direct. C’est-à-dire, lorsqu’un webtivinaute se connecte, il voit la même chose au même moment que celui qui est connecté à Miami, à Paris, a Londres, au Caire …. Nous allons aussi proposer un contenu à la demande (VoD). Nous diffusons 24h/24  et sept jours sur sept. C’est une chaine qui va diffuser en continu avec une grille de programme, comme une chaine traditionnelle. Pour la diffusion de ces évènements, il est évident que nous devons envoyer une petite équipe sur place.

Quelle est la vision d’Africa Ahead Web Tv ?

Notre vision c’est d’être leader des webtv panafricaines sur la toile. A long terme, nous allons basculer la chaine sur le satellite pour toucher des cibles qui n’ont pas accès a l’Internet.

Présentez-vous à nos internautes…

Je m’appelle Jean-Baptiste Essissima. Je suis un Camerounais. Un passionné des medias et des TIC depuis la tendre enfance. Je fais mon premier plateau télé en classe de 3e. Je présentais alors une édition du journal Télé-Jeune, un programme pour jeunes qui passait à la CRTV a l’époque. Quelques années après, j’attrape le virus de l’informatique avec l’arrivée des NTIC au pays. Mon parcours professionnel m’a toujours permis de concilier ces deux passions. Après avoir travaillé à NewTech, un provider qui avait fait chuter le prix de la connexion Internet au Cameroun (de 2000 F.CFA/heure à 1000 F.CFA), j’ai été responsable du site web de Cameroon-Tribune pendant 10 ans. Ce qui m’a permis de suivre une formation en cyber journalisme a l’ESSTIC dans le cadre du partenariat entre cette école et la SOPECAM. Je suis par ailleurs consultant en développement des projets web. Je fais de la télé aujourd’hui. J’ai tout plaqué pour me concentrer sur ce nouveau challenge.

Kiro’o Games annonce le closing de son fonds d’investissement à 182 504 euros et se projette dans son futur

Kiro’o Games, la jeune entreprise camerounaise qui s’est lancé dans la production d’un jeu vidéo à partir d’un studio local, a annoncé le closing de son capital d’investissement à 182 504 euros (120 millions de francs CFA), deux ans après son lancement. « Le projet a généré suffisamment de garanties et de visibilité mondiale. Cela s’est ressenti par un effet « dynamite » en générant plus de concrétisations que de souscriptions », a confié à l’agence Ecofin, Olivier Madiba, le jeune directeur général de l’entreprise, visiblement satisfait.

La somme peut paraître petite, mais dans l’environnement de création de l’entreprise, c’est pratiquement une réussite pionnière. Kiro’o Games est déjà le premier studio de production de jeux installé en Afrique francophone, il est aussi l’une des toute première très petite entreprise à avoir exploré les voies du capital risque pour mobiliser des financements en vue de son expansion.

Selon les données financières publiées par l’entreprise, la mobilisation de ces ressources a suivi trois étapes principales. Une première dite de « tirs rafales », qui consistait à ouvrir le capital à tout le monde. Dans la deuxième année en 2014, il était désormais question de « tirs de précision », avec pour effet peu de souscription pour près de 98% de concrétisation en ce début d’année 2015, le projet a connu un effet « boule de neige », qui s’est caractérisé bien plus rapidement par un grand nombre de concrétisation.

« En observant la courbe de la somme levée cumulée du Tableau 2, on remarque aisément deux pentes brutes entre septembre 2013 et janvier 2014 d’une part, et entre janvier 2015 et avril 2015. Ces pentes traduisent une accélération au niveau des ventes de part et les périodes concernées correspondent respectivement aux parutions dans le journal Le Monde et l’ouverture du Studio d’une part, et d’autre part au reportage sur France 24 et la sortie de la démo », nous explique-t-on chez Kiro’o Games.

Les résultats de l’analyse statistiques démontrent que les tranches d’âge les plus sensibles sont de 26 à 30 ans et de 31 à 35 ans, qui détiennent à elles deux 60% du capital ouvert aux investisseurs. Toutefois, la comparaison avec les chiffres de 2013 à 2014 démontre deux choses : Les 26 à 30 ans ont été les plus réactifs, c’est-à-dire les plus aptes à prendre des risques dès la prise de contact. Les 30 à 31 ans ont pris plus de recul, mais une fois décidés, ont investi d’avantage que leurs homologues de 26 à 30 ans

Les hommes avec 79% de participation l’emportent largement la majorité sur toute la durée du projet. « Toutefois, on peut remarquer en comparant les années que les femmes ont été plus rapides à prendre le risque que les hommes au début, même si elles ont progressivement perdu du terrain avec le temps », a fait savoir M. Madiba sur ce point précis.

Autre leçon qui ressort des tableaux de l’entreprise, c’est que le projet a accroché une majorité de Camerounais, qui dominent dans l’actionnariat, avec 74% de participations. Les personnes de nationalité française sont le deuxième gros actionnaire avec une participation de 20%. On retrouve par la suite des Togolais, des Congolais, des Allemands et des Béninois. Toutefois le gros des Camerounais ayant investi dans le projet résident à l’étranger.

L’entreprise est désormais orientée vers l’optimisation de son capital, afin de tenir les promesses et les engagements pris auprès de ses investisseurs. « J’aime à dire qu’on est parti de loin et aujourd’hui on vit une aventure sans pareille. Personne n’y croyait vraiment sauf nous et aujourd’hui nous avons la confiance de plusieurs personnes, je ne peux être que confiant et avec nos équipes nous avons à cœur de tenir nos promesses en terme de rentabilité », a confié Olivier Madiba.

[Message] RRP – A Canadian Company Commited To African Growth

Not too many companies enter Africa without the intention of exploiting our abundant resources and our genuine people, while simultaneously filling their own pockets for generations to come. Especially during these current economic conditions affecting the Energy industry; Our Nationals continue to work hard for these companies barely making enough to make ends meet while subsequently their bosses continue to lead an extravagant lifestyle, travelling the world, attending lavishes parties at the expense of Africans. But there is a company that is making a difference. This company puts the needs and welfare of our Nationals first before themselves. This company is RRP – Rapid Response Project a proudly Canadian owned and operated company.

RPP Logo

RRP began its operations in 2003 specializing in Engineering, Procurement and Construction Management;With the intention and drive to provideengineering excellence, safety and quality while always being on budget & on schedule.

The unique business model that RRP employs allows them to be nimble, competitive while still continuing to deliver a quality product and service. One method that RRP has used during economic turmoil in the energy industry is FLAT RATE ENGINEERING. They have provided and continue to provide this for a number of Major Global Producers within their Major Projects Division. Not many companies are set up to do this. *References can be provided.

RRP has a team of individuals each of which having over 35 plus years of experience in their disciplines to provide the quality that supports these lower rates. The culture within RRP fosters an environment of passion, hard work and loyalty which most EPCM’s lack. The dollar is not the main focus but the results are. This combined experience and this model allows RRP to streamline the projects whereby eliminating redundancy and inexperience. This ensures that things are done right.

Further the basic principal is such, when times are tough – RRP is committed to its clients first and foremost to ensure that the project is feasible and the economics allow the client to continue their projects which facilitates work for locals and boosts the local economy. Bottom Line – Everyone Continues To Work.

RRP entered Chad by being awarded a two year contract with a one year extension with GLENCORE in August 2013. GLENCORE is a leader in the oil and gas sector making great advances by employing locals and developing the industry and country. RRP has since provided engineering and field support for GLENCORE.

As we all know, during these current economic conditions companies like RRP need to demonstrate its commitment to its Clients and the Nationals not only by talking but actually doing something. As you would have guessed RRP not only stepped up to the challenge but enforced it immediately. RRP not only provided FLAT RATE ENGINEERING but substantially reduced its rate in early 2015 to show its commitment to all its clients including GLENCORE in CHAD.
RRP’s continued commitment to their clients not only has the same team over the many years working and dedicated to their projects but also providing the same if not better engineering excellence and field support.

RRP has opened an office in Chad with the determination of hiring many locals. RRP has also had tremendous success in its Cameroon office which it opened in 2012. RRP continues to work on many major projects.

RRP’s impressive project portfolio with offices around the world exemplifies strength, performance and growth for their clients and the countries they work in. With RRP the future economic growth in AFRICA looks bright and prosperous.


Rapid Response Project Ltd.

Head Office

Suite 200

1134 – 8th Avenue SW. Calgary,

Alberta – Canada

Phone :  +1 403-920-0095
Fax :  +1 403-920-0525

Website: www.rrplimited.com


Tidjane Deme : « La révolution se fera parce qu’il y a une masse de passionnés »

Dans la communauté des internautes passionnés et autres geeks du continent africain, son nom résonne comme une promesse et son parcours semble un appel à l’imiter. Dire pourtant de Tidjane Deme, directeur général de Google pour l’Afrique francophone, qu’il a tout d’une icône serait quelque peu erroné cependant. En fait, ce quadragénaire dont l’étonnante jeunesse surprend toujours tiendrait plus de l’iconoclaste, comme il en donne la preuve en qualifiant, pince sans rire, le Choiseul 200 (qui désigne les 200 jeunes leaders économiques africains de moins de 40 ans et qui l’a classé 5ème sur cette liste l’an dernier) de «concours de beauté».

Simple, direct, ce passionné de science-fiction qui se définit comme un Tech-optimiste a accepté de se confier à nous sans complexes ni langue de bois en marge du lancement de l’espace Jokkolabs Bénin. De la révolution technologique actuellement en cours en Afrique à la conception de l’économie numérique de nos dirigeants, il a accepté de poser pour nous son regard d’expert et d’idéaliste sur les mutations et les défis du continent.

Agence Ecofin: L’Afrique a été prise il y a bientôt une vingtaine d’années dans la vague technologique. Comment évaluez-vous la capacité du continent à surfer sur cette vague aujourd’hui?

Tidjane Deme: L’Afrique n’a pas été prise dans une vague technologique, je pense qu’elle a pris la vague technologique. Et si je dois me faire une impression sur la relation du continent aux technologies pendant les vingt dernières années, ce serait la suivante: Je crois que tout le monde sous-estime chaque jour la capacité des africains à prendre les technologies et à en faire quelque chose.

Il y a moins d’une vingtaine d’année, les gens ont fait les premiers business plans pour les réseaux mobiles en Afrique et si vous retournez voir ces business plans aujourd’hui, vous serez étonnés de voir qu’ils ont largement sous-estimé les marchés potentiels. Au Sénégal je crois que le marché potentiel était estimé à 50 000 personnes. Très probablement au Bénin c’était beaucoup moins. Et donc à l’époque les gens ont sous-estimés la capacité des africains, lettrés ou pas, pauvres ou riches, à prendre un outil qui résout un problème dans leur vie, à l’adopter et à l’utiliser. A mon avis, il en est de même pour internet, et pour chaque nouvelle technologie qui arrive. Je pense aussi qu’il y a beaucoup plus de potentiel dans ce qui arrive que dans les révolutions que nous avons déjà vu.

AE: On vous a vu par le passé être peu tendre envers les dirigeants africains par rapport à leur approche de l’économie numérique. Que leur reprochez-vous concrètement ?

TD: C’est vrai que je reproche beaucoup de choses à nos dirigeants dans le développement de l’économie numérique. Mais Je vais bien préciser ce que je leur reproche. D’abord je pense que nos dirigeants n’ont souvent pas compris l’économie numérique au-delà des télécoms. Ils ont vu les télécoms comme un secteur où le gouvernement pouvait tirer immédiatement des revenus, fiscaux en général, des frais de licence, des revenus à court terme et ils n’ont pas regardé dans le long terme. Parce que dans le long terme, l’économie numérique, c’est une opportunité de développer le PIB, de créer beaucoup d’emplois pour cette vague de jeunes Africains qui sont de mieux en mieux formés et qui ne trouveront pas d’emplois dans l’économie traditionnelle. Et comprise comme ça, la démarche devrait être différente, elle devrait regarder dans le long terme et réaliser que, si les opérateurs télécoms vont être le vecteur du développement de l’internet, ce n’est cependant pas chez eux que se fera la création d’emplois. Il faut qu’en aval des opérateurs se créent des ISP, que l’économie du numérique se développe. C’est une question de compréhension, et ça, nos dirigeants ne l’ont pas bien compris.

AE: Le tableau que vous présentez n’est-il pas un peu alarmiste?

TD: Aucun de nos pays ne sait mesurer le poids du secteur IT dans le PIB au-delà des télécoms. Toutes les mesures s’arrêtent aux télécoms. Et on ne peut pas développer et faire grandir quelque chose qu’on ne sait pas mesurer.

AE: C’est un argument qui se défend, mais qu’est-ce qui pourrait être fait différemment?

TD: Mon rêve c’est de voir nos dirigeants venir vers nous et dire, nous voulons voir des milliers d’entreprises internet se développer, nous voulons les voir créer des centaines de milliers d’emplois, comment pouvons-nous faire ? C’est la conversation que nous devrions avoir avec eux.

AE: En attendant, le continent a une révolution numérique à mener. Pensez-vous qu’elle se fera juste par quelques passionnés ou ce mouvement devra-t-il impérativement bénéficier d’un soutien de ces dirigeants?

TD: Est-ce que vous pensez vraiment qu’il n’y a que quelques passionnés? Il y a une masse de passionnés. La révolution se fera parce qu’il y a une masse de passionnés. Parce qu’on a maintenant une génération qui grandit le portable à la main. Parce que la connectivité va leur permettre d’accéder au savoir, aux technologies et aux marchés du monde entier. C’est une tendance forte. Maintenant, nos dirigeants pourront travailler plus ou moins à accompagner cette révolution là et à l’accélérer et je pense qu’ils doivent le faire, parce que en attendant nous avons une jeunesse qui cherche vraiment de l’emploi et ça, c’est une urgence.

AE: Avez-vous le sentiment qu’un décalage entre ceux qui ont le pouvoir et cette jeunesse, en ce qui concerne le développement numérique, est aussi un peu la conséquence d’une fracture générationnelle?

TD: Je ne parlerai certainement pas de fractures générationnelle, parce que dans la plupart des pays vous trouverez des vétérans de l’internet qui se sont battus pour développer le net dans leur pays et qui se retrouvent toujours avec leurs cheveux blancs assis parmi les jeunes devant un ordinateur.

AE: On entend souvent nos dirigeants professer leur désir de faire de nos villes des capitales numériques. Comment parvient-on à ce stade?

TD: Alors, c’est une bonne nouvelle que chaque gouvernement africain dise qu’il veut faire de son pays un hub numérique car cela veut dire que les dirigeants voient beaucoup d’opportunités dans le secteur. Maintenant, comment y arriver? Je pense qu’il y a quelques fondamentaux qui sont incontournables.

La connectivité demeurera toujours le premier problème fondamental qu’il va falloir résoudre. Si vous voulez faire de votre pays un hub numérique, cela nécessitera une bande-passante abondante. Il faudra qu’elle soit disponible depuis l’international jusqu’au last-mile. Par exemple, les entreprises qui veulent uploader des vidéos youtube dans les capitales africaines aujourd’hui connaissent bien ce problème. Certaines m’appellent tous les jours pour me demander : «est-ce qu’on peut venir dans votre bureau uploader? Parce qu’uploader une vidéo HD d’un gigaoctet leur prend deux jours, alors qu’elles peuvent produire 20 vidéos par jour et ils n’arrivent même pas en uploader deux par jour. Donc toutes les industries de contenu auront besoin de ce très haut-débit. Je pense que les gouvernants doivent se pencher sur la question et être très ambitieux. Mais, hélas, tous vous diront, «je veux être un hub numérique», puis ils vous diront je veux construire un data-center, je veux construire un immeuble ou deux où on va mettre les entreprises tech. En fait, ils essaient de trouver des solutions à un problème qui n’existe pas. Le problème que nous rencontrons, c’est la connectivité.

Le deuxième fondamental ce sera qualité de la formation qui va être un différenciateur. Il y a un certain nombre de pays que je regarde aujourd’hui avec beaucoup d’envie. Prenez un pays comme le Cameroun dont le niveau de formation universitaire est élevé, le niveau d’alphabétisation est très élevé et ils sont bilingues. C’est un cocktail formidable pour réussir sur internet. Mais la connectivité est un énorme problème. Résolvez les problèmes de connectivité du Cameroun et vous avez un champion potentiel de l’internet. Et derrière la formation, les initiatives pour encourager l’entreprenariat comme celle que nous avons ici avec Jokkolabs vont jouer un rôle clé. Beaucoup de nos Etats essaient de le faire, mais hélas d’une manière très conventionnelle.

AE: Quelle serait la bonne manière selon-vous ?

TD: Je crois qu’il faut laisser l’initiative à la communauté et l’accompagner plutôt. En tout cas à Google, c’est ce que nous faisons. Nous ne pensons pas que nous allons venir, installer les communautés et faire les choses, mais plutôt qu’il faut regarder dans la communauté, trouver les champions et les pousser pour qu’ils réussissent. Il y a beaucoup de champions dans nos communautés maintenant.

Propos recueillis par Aaron Akinocho, Agence Ecofin

La BEAC supervisera bientôt l’utilisation de la monnaie électronique en Afrique centrale

Intervenant le 23 mars 2015 dans le cadre de la conférence sur la promotion de l’inclusion financière en Afrique centrale qui se tenait à Brazzaville au Congo, Ignace Nganga, le Directeur des systèmes et moyens de paiement à la BEAC a indiqué que les opérations se basant sur la monnaie électronique feront très bientôt l’objet de supervision.

Une situation qui se présentera comme le point d’achèvement d’un processus de modernisation de l’arsenal juridique sous régional, qui a dû s’adapter face au dynamisme des opérateurs de monnaie électronique que sont les banques, les établissements de micro finance qui délivrent des services de guichet automatique de billet, mais surtout les opérateurs de télécommunication désormais très actifs dans l’ensemble des pays de la zone CEMAC avec le Mobile Money.

Pour l’instant ces opérateurs de télécommunication attendent beaucoup de la régulation afin de diversifier leurs offres. « Nous sommes dans un segment qui nous procure la capacité de toucher de millions de gens beaucoup plus rapidement et beaucoup plus efficacement. S’il y a une solution à l’inclusion financière, les opérateurs de télécommunication ont un rôle important à y jouer et des instruments d’innovation à apporter et proposer, mais ce rôle se trouve limité, soit par des incertitudes, soit par des vides dans la régulation », a expliqué Moussa Dao, directeur Orange Money au Cameroun.

Ces deux positions complémentaires, mettent en évidence, les défis que doit surmonter le mobile money pour devenir un véritable moyen d’inclusion financière, pris ici comme l’accès d’un plus grand nombre de personnes parmi les populations les plus pauvres, dans un système financier formel. En pratique, de nombreuses formes de transaction se mettent en place.  Autre requête, des acteurs de la microfinance souhaitent savoir si, étant devenus des intermédiaires financiers, les opérateurs de télécommunications pourront partager des éléments de leurs bases de données clientèles, sous la forme d’un bureau de crédit.

Cette dernière  hypothèse a été écartée, parce que justement le niveau actuel de règlementation ne le permet pas, ni au niveau de la Banque centrale, ni au niveau des régulateurs du secteur des télécommunications. Pour ce qui est des autres aspects de l’innovation dans la gestion électronique des opérations monétaires la BEAC estime que l’innovation ne devrait pas constituer une exception au respect des fondamentaux et des agrégats monétaires et des objectifs de politiques y afférentes.

« Lorsqu’interviendra la régulation, les pratiques encouragés par les nouvelles règles, seront renforcées, mais celle qui vont à leurs encontre seront supprimées. Pour les autres aspects liés notamment les opérations interbancaires et l’interopérateur, cela n’est pas encore prévue, mais on devrait y travailler très prochainement et avec, à chaque fois, la possibilité d’inclure les partenaires techniques pour ces opérations», a simplement répondu M. Nganga.

Fally Ipupa devient l’ambassadeur d’Airtel RD Congo

En Rd Congo, l’image du chanteur Fally Ipupa (photo) sera désormais associée à celle de la marque Airtel. Il est devenu l’ambassadeur national de cet opérateur de téléphonie mobile. Fally Ipupa Dicaprio et Airtel Rd Congo ont signé le contrat de partenariat le 24 mars 2015.

« Airtel, mon réseau. Congo, mon pays. Fally, mon Ambassadeur ». Ainsi va se matérialiser cette association d’images. Fally Ipupa va représenter Airtel partout, même dans l’arrière pays. Le chanteur ne sera pas seulement vu à Kinshasa ou dans les grandes villes, a dit le Dg d’Airtel Rd Congo, Alain Kahasha.

Le chanteur de renommée internationale, idole de la jeunesse congolaise, va surtout incarner les valeurs prépondérantes de la marque qui se veut une entreprise respectueuse et rayonnante. « Fally Iupa, artiste musicien congolais, modèle de réussite », a dit le directeur marketing d’Airtel Rd Congo. A travers son ambassadeur, l’entreprise invite les millions de jeunes Congolais à s’inspirer de l’artiste, afin de rêver d’un lendemain meilleur.

« C’est un jour pas comme les autres pour ma carrière parce que nous venons d’officialiser notre familiarisation. L’heure a sonné pour « fallyliser » Airtel à notre manière », a déclaré Fally Ipupa.

RD Congo : les travailleurs de la SCPT expriment leurs attentes

En proie à des difficultés financières qui ont mis à mal sa survie pendant plusieurs années, la Société congolaise de postes et télécommunications (Scpt) vient d’être dotée d’un nouveau comité de gestion. Dirigé par Didier Musete, il devra coordonner la remise sur pied de cette société. Les travailleurs qui ont frôlé le bord du gouffre avec l’entreprise  en ont profit pour lui présenter leurs attentes.

Jean Makayanga, le vice-président du syndicat Solidarité, l’un des syndicats représentatifs de la Scpt, a proposé au comité de résoudre d’abord les arriérés de salaire des employés, estimés à plus de 80 mois. Pour Jean Makayanga, « quelques sociétés de télécommunications sont connectées à la fibre optique et paient régulièrement à l’ex-OCPT les frais qui avoisinent environ 5 millions de dollars américains le mois. Avec ces recettes mensuelles, on peut régulièrement payer les gens». Il y a également la sécurité sociale. Jean Makayanga a proposé à la nouvelle équipe dirigeant de la Scpt de mettre en place un système de couverture médicale et réhabiliter la rente de retraite.

Enfin, en ce qui concerne les finances, le syndicat a évoqué la construction de la station d’atterrage de la fibre optique à Moanda (Bas-Congo), pour permettre à la société d’avoir plus de capacités à louer aux opérateurs télécoms et à gagner plus d’argent.

L’assureur Area couvrira les pertes des smartphones Huawei au Cameroun

Depuis quelques mois, pour tout achat d’un smartphone de la marque Huawei, le client bénéficie d’une assurance gratuite de 3 mois, qui couvre la perte ou le vol du terminal. Durant cette période, grâce à un produit offert par la compagnie d’assurances Area avec laquelle l’équipementier chinois est en partenariat, l’utilisateur qui égare ou alors se fait voler son smartphone Huawei se voit offrir un autre appareil du même type qu’il utilise pendant un mois, le temps pour l’assureur de retrouver le téléphone grâce à une application qui y est installée à l’achat.

«Si au bout d’un mois le téléphone est retrouvé, on le remet au client qui restitue celui mis à sa disposition dans l’intervalle. Mais si le téléphone n’est pas retrouvé au bout d’un mois, le client a le choix entre garder le smartphone de secours mis à sa disposition et se faire rembourser 85% du prix d’achat de son smartphone égaré ou volé», explique un employé d’Area assurances.

Après les trois mois de garantie offerts par Huawei aux utilisateurs de ses appareils au Cameroun, ces derniers peuvent eux-mêmes souscrire la même police d’assurance chez Area pour une durée d’un an, au prix préférentiel de 7000 francs Cfa. «Ceux qui ne disposent pas de smartphone Huawei payent un peu plus cher pour la même assurance, soit environ 12 000 francs Cfa par an», précise une employée d’Area assurances.

En plus de la garantie pour perte ou vol des terminaux Huawei, les abonnés à ce produit d’Area Assurance peuvent, apprend-on, être repérés et secourus en cas de danger, en envoyant simplement un signal de détresse grâce à l’application installée sur le téléphone par l’assureur Area.

Tidjane Deme voit dans le Cameroun un champion potentiel de l’internet

De passage au Bénin dans le cadre du lancement de branche locale de l’espace de travail collaboratif, Jokkolabs, le directeur de Google pour l’Afrique francophone, s’est confié à l’Agence Ecofin, dans une interview qui sera publiée prochainement. Au cours de l’entretien, Tidjane Deme (photo) s’est exprimé sur les prérequis nécessaires pour qu’un pays africain revendique le qualificatif de «capitale numérique». Si le quadragénaire n’a pas manqué de lister les obstacles que rencontrent les gouvernements africains dans la course vers cet objectif, il a cependant tenu à souligner les potentialités d’un pays comme le Cameroun qui pourrait devenir une plaque tournante continentale en matière de numérique.

«Il y a un certain nombre de pays que je regarde aujourd’hui avec beaucoup d’envie. Prenez un pays comme le Cameroun dont le niveau de formation universitaire est élevé, le niveau d’alphabétisation est très élevé et il est bilingue. C’est un cocktail formidable pour réussir sur internet. Mais la connectivité est un énorme problème. Résolvez les problèmes de connectivité du Cameroun et vous avez un champion potentiel de l’internet a-t-il affirmé.

Cette déclaration intervient alors qu’il y a encore quelques jours, les utilisateurs de la Cameroon Telecommunications (Camtel) ont été dans l’impossibilité d’accéder à internet ou encore d’utiliser le «City phone», le téléphone sans fil de l’opérateur, sans que des explications ne leur aient été données.

François Bambou : « Parfois, j’ai bien envie de prier les annonceurs à faire couvrir leurs manifestations par Google »

Après 18 ans de service à La Nouvelle Expression, le désormais ex-rédacteur en chef délégué de La LNE, démissionne et se consacre à ses projets personnels parmi lesquels newsducamer.com dont il est le promoteur. Il explique ses choix et partage ses ambitions.

Qu’est-ce qui a motivé votre départ de la Nouvelle Expression?

La raison principale est simple : l’une des publications avec laquelle je collabore à l’étranger m’a proposé pour cette année un programme rédactionnel vraiment dense, qui ne pouvait plus me permettre de servir en même temps La Nouvelle Expression qui, vous le savez, est un quotidien, et qui exige une attention de tous les instants. J’ai donc dû partir début janvier 2015. J’ajoute que j’étais depuis 18 ans à la Nouvelle expression, soit près de deux décennies. C’est quand même un peu long et je crois avoir épuisé les possibilités d’ascension professionnelle dans cet environnement. J’avais donc comme un plafond de verre au-dessus de moi et il fallait le faire sauter. Je pense donc qu’il était à la fois impérieux et opportun de réorienter ma carrière.

Vous êtes à présent à la tête du projet NewsduCamer.com. Quelle ambition avez-vous avec ce portail en ligne sur l’actualité camerounaise ?

Nous nous sommes aperçus qu’il n’y avait pratiquement pas de rédaction web au Cameroun. La mayonnaise a pris grâce à l’équipe de jeunes journalistes très enthousiastes qui portent le projet, au soutien des grands plumes de la presse nationale qui signent les éditoriaux et analyses, mais surtout grâce à l’adhésion très croissante d’un lectorat varié, comme en témoignent les statistiques de fréquentation de www.newsducamer.com et la viralité sur les réseaux sociaux. En plus de notre newsletter quotidienne, nous allons bientôt renforcer notre fonction d’alerte et d’instantanéité grâce à de nouveaux instruments technologiques sur lesquelles nous allons communiquer incessamment.

Les annonceurs ont-ils suivis ?

Malheureusement, les annonceurs ne suivent pas au rythme souhaité. Ils sont prompts à nous inonder de communiqués de presse et de demandes de couverture pour leurs événements. Mais quand arrive l’heure de la publicité payante, ils nous expliquent que l’affichage leur paraît plus approprié ou alors qu’ils ont diffusé leurs publicités via les adsense de Google. J’ai bien envie, parfois, de les prier d’aller afficher leurs communiqués de presse sur les panneaux géants ou de faire couvrir leurs manifestations par Google.

Qu’est-ce qui vous a le plus marqué durant votre carrière à La Nouvelle Expression ?

Durant les premières années, l’ambiance au sein de l’équipe était extraordinaire : à la fois compétitive, émulatrice, fraternelle et franchement joyeuse. Et ce sont des choses qui marquent à vie. J’ai aussi observé chez le dirigeant la volonté de faire grandir le groupe. Ainsi, l’hebdo est devenu un quotidien. On a même lancé un satirique (le Mamy Wata) et le groupe s’est enrichi d’une radio et d’une télévision qui figurent désormais parmi les meilleures du pays. On ne peut qu’être fier de vivre ces mutations d’aussi près comme responsable de l’entreprise. Cela aussi m’a marqué car cette progression s‘est faite dans un environnement économique, politique et administratif extrêmement contraignant.

Comment et quand êtes-vous arrivé à La Nouvelle Expression ?

C’était aussi simple que mon départ. En 1997, Sévérin Tchounkeu voulait renforcer le pool économique de la rédaction, car Benjamin Fokou (aujourd’hui à Havas Media) se démenait quasiment tout seul pour tenir la rubrique. J’étais disponible, les choses se sont enchainées normalement et je crois qu’il n’a pas été mécontent de mes prestations.

Comment résumez-vous votre carrière au quotidien La Nouvelle Expression ?

Elle a été satisfaisante en ce qui me concerne: de reporter, j’ai régulièrement eu la confiance de mon employeur pour progresser. Au moment où je pars, je suis Rédacteur en chef délégué, une fonction que je cumulais avec celle de chef du service économie. C’est donc un parcours en entreprise qui me donne satisfaction, avec un dossier disciplinaire vierge.

Quelle a été votre plus belle expérience de journaliste à LNE ?

Dix huit ans c’est long et j’ai du mal à sélectionner un souvenir professionnel marquant plutôt qu’un autre. Surtout que dans le feu de l’action, lorsqu’on est concentré sur son devoir, il n’y pas forcément une expérience plus exaltante qu’une autre. Par deux fois, j’ai été primé comme meilleur journaliste économique de l’année au Cameroun, grâce à mes productions à La Nouvelle Expression. Et j’ai été nominé plusieurs autres fois. Ce qui m’incline à croire que le lecteur a apprécié. D’une manière générale, je dois avouer que je m’y suis habitué dès le début à travailler à un rythme soutenu, un acquis qui m’aide dans mes autres activités.

Votre plus mauvaise expérience en tant journaliste à la LNE ?

Même les mauvaises expériences nous donnent des leçons indispensables pour avancer dans la vie. Des leçons sur lesquelles il faut positiver. Ne pas ressasser les rancœurs et aller de l’avant, c’est mon approche. Et donc, croyez-moi, c’est le cœur léger que j’ai refermé la porte de mon bureau derrière moi. Ceux qui se sont échinés à me nuire ont dû en être les premiers surpris.

Au moment où vous vous séparez de la LNE, quelle est la nature de vos rapports avec le patron de la LNE, M. Sévérin Tchounkeu ?

Nos rapports restent bons. Je ne céderai pas à la facilité de ceux qui couvrent leur employeur de vilenies quand vient le moment de partir. Et d’ailleurs, personne n’est parfait : ni lui, ni moi, ni même vous d’ailleurs. J’ai travaillé 18 ans chez ce monsieur et c’est de là que j’ai bâti une bonne partie de ma vie d’adulte. Je ne vais ni mordre la main, ni cracher dans la soupe.

L’on constate que vous êtes impliqué dans de nombreux projets éditoriaux, notamment à l’international. Comment parvenez-vous à gérer tout cela ?

Comme je vous le signalais plus haut, j’ai toujours eu l’habitude de travailler à un rythme soutenu. S’il m’arrive de me plaindre, c’est plutôt lorsque je n’ai pas assez de commandes d’articles.

Au final, François Bambou écrit pour combien de publications (nationales et internationales) ?

Dès le début de ma carrière j’ai commencé collaborer avec des publications étrangères. Je ne saurais donc les dénombrer. Je peux néanmoins dire ceci : tant qu’il ne s’agit pas de piquer son poste à un confrère, j’ai pour principe de ne jamais refuser du travail. Ceci explique pourquoi ma signature peut figurer dans diverses publications étrangères. Sur le plan local, pour ne pas perdre pied dans la presse nationale, j’occupe depuis le 10 mars 2015 la direction de publication de l’hebdomadaire Défis Actuels.

Vous êtes président de l’association des journalistes de la Presse économique du Cameroun (Press Eco). Quel regard portez-vous aujourd’hui sur le traitement de l’information économique et financière dans la presse camerounaise ?

Il y a incontestablement des améliorations et, bien entendu, toujours des choses à améliorer, d’autant que nous sommes dans un contexte économique très dynamique ou de nouveaux concepts et de nouvelles problématiques apparaissent tous les jours. Souvenez-vous qu’il y a quinze ans, on ne parlait que d’ajustement structurel, puis vint l’initiative Ppte, plus tard les emprunts obligataires et désormais les eurobonds. Et là, je ne parle que des finances publiques. On pourrait multiplier des exemples similaires dans les secteurs des matières premières, de la technologie, du climat des affaires, du management, etc. Cette volatilité peut expliquer qu’il n’y ait pas toujours la maitrise nécessaire pour rendre compte de ces évolutions et les analyser avec la pertinence requise. C’est pour cela qu’au sein de l’association des journalistes de la Presse économique, nous concentrons l’essentiel de nos efforts à organiser des sessions de formations au bénéfice de nos membres. Je dois quand même dire que l’actualité des entreprises manque encore beaucoup dans nos médias.

 S’il y avait un conseil à donner aux jeunes journalistes, ce serait lequel ?

Je serais prétentieux de me positionner comme « vieux journaliste » et de surcroit donneur de leçons. Je me permettrais néanmoins de répéter ce que nous enseignent les ainés : ne jamais cesser d’apprendre. Je crois que c’est l’essentiel. Rappeler aux journalistes qu’ils ne sont pas eux- mêmes des savants, même s’ils doivent absolument avoir une culture générale au-dessus de la moyenne, tout en gardant à l’esprit qu’ils ne sont que des courroies de transmission entre ceux qui savent et ceux qui veulent savoir, c’est à dire entre les sources d’information et le public.

Propos recueillis par Beaugas-Orain Djoyum

Source : Agence Ecofin

La Guinée Equatoriale a lancé le chantier du câble sous-marin de fibre optique Ceiba-2

La Guinée équatoriale vient d’attribuer à l’équipementier télécom Huawei Marine Networks Co Ltd le contrat pour la construction du câble sous-marin de fibre optique Ceiba-2 dont l’objectif est d’améliorer l’accès des populations au très haut débit.

L’infrastructure devrait être prête au quatrième trimestre de 2015. Long de 290 km, le câble devrait fournir une capacité de 8 Tbps. Il reliera Malabo, la capitale politique de Guinée équatoriale à Bata, capitale économique du pays, avec un branchement à Kribi, sur la côte camerounaise.

Ce nouvel équipement accélérera le trafic sur le câble Ceiba-1 qui est le lien direct entre Malabo et Bata, et le câble sous-marin de fibre optique Africa Coast to Europe (ACE) sur lequel est branché le Cameroun avec la station d’atterrissement de Kribi.

D’après Olo Bahamonde, le ministre équato-guinéen des Transports, de la Poste et des Télécommunications, le Ceiba-2 n’est que le manifestation de la volonté du pays de bâtir « une robuste infrastructure de télécommunications », vitale pour le future de la Guinée Equatoriale.

L’expertise de Huawei dans ce chantier découle de sa longue expérience dans plusieurs chantiers similaires, à travers l’Afrique. Le Ceiba-2 devra essentiellement booster le développement économique et commercial du pays, a souligné Olo Bahamonde.

Une rupture du réseau de la Cameroon Télécommunications bloque l’accès à l’Internet et au Ctphone

Depuis cette matinée du 18 mars 2015, il est impossible pour les abonnés de la Cameroon Telecommunications (Camtel) disposant d’une clé Internet de l’opérateur public des télécoms dans le pays, de se connecter. De même, les appels téléphoniques sur le réseau Ctphone (qui utilise la technologie CDMA), le téléphone fixe itinérant de Camtel, sont bloqués. Pour l’instant, seuls les abonnés au fixe non itinérant et ceux disposant de la connexion internet par ADSL peuvent téléphoner ou accéder à la toile.

Jusqu’ici, l’opérateur historique des télécoms au Cameroun, qui prépare le lancement de sa licence GSM, n’a donné aucune indication sur les raisons de ce blocage d’une partie de son réseau. Cependant, plusieurs techniciens de l’entreprise confirment qu’il «y a eu rupture du réseau». En clair, explicite un agent des services techniques de Camtel, «cela signifie qu’un équipement s’est déconnecté quelque part, ou alors simplement que la fibre optique s’est coupée. Les équipes travaillent dessus pour que tout rentre dans l’ordre».

Selon des témoignages reçus de sources internes à l’entreprise, depuis le début de la journée, les téléphones des commerciaux de l’entreprise ne cessent de crépiter, les clients cherchant à comprendre les motifs du désagrément qu’ils subissent depuis ce matin. Plusieurs clients se sont d’ailleurs déportés dans les agences de l’opérateur, pour avoir le cœur net, certains clients disposant de clés internet ayant cru à un épuisement de leur crédit internet.

La semaine dernière, quelques perturbations ont également été observées sur le réseau des opérateurs de téléphonie mobile. Des désagréments qui ont cependant très rapidement été mis sur le compte de la migration vers la 3G, que les deux autres opérateurs que sont MTN et Orange (Nexttel avait déjà déployé cette technologie depuis le lancement de ses activités le 18 septembre 2014) ont désormais l’autorisation de déployer, respectivement depuis le 11 et le 13 mars derniers.

Orange Cameroun triple son capital en augmentant la valeur nominale de l’action

L’opérateur de téléphonie mobile Orange Cameroun a récemment procédé à une augmentation de son capital social, pour le faire passer de 15 milliards de francs Cfa à 46,8 milliards de francs Cfa, en hausse de 300%, a-t-on appris dans une annonce légale. Cette augmentation s’est faite, en partie, par voie d’incorporation de l’écart de la réévaluation légale et d’une partie du compte « réserves Libres », indique l’entreprise.

Cependant, le principal levier sur lequel l’opérateur télécoms a actionné pour réaliser cette augmentation du capital, est le relèvement substantiel de la valeur de l’action de la société. En effet, apprend-on, cette valeur est passée de 10.000 francs Cfa à 31.200 francs Cfa, soit une réévaluation à la hausse de 300%, ce qui correspond à la proportion même de l’augmentation globale du capital.

Pour rappel, après une licence 2G exploitée pendant 15 ans, la filiale camerounaise du groupe français Orange est détentrice, depuis le 11 mars 2015, d’une licence 3G et 4G d’une période de validité de 15 ans. Pour cela, l’entreprise a dû débourser 75 milliards de francs Cfa en faveur du Trésor public camerounais.

Cameroun: la guerre des prix a débuté sur les services internet de la 3G

Quelques jours seulement après les renouvellements des licences assorties de la technologie 3G par les opérateurs du mobile MTN et Orange Cameroun, c’est du côté de Nexttel, le troisième opérateur, mais premier à avoir obtenu une licence 3G au Cameroun, que s’est déclenchée la bataille des prix. Dans un court message que cette filiale de l’entreprise vietnamienne Viettel envoie à ses clients depuis le 19 mars 2015, elle les informe que désormais, pour tout achat de crédit internet, elle offrira un bonus correspondant à 20% du volume d’internet acheté. Ce qui correspond à une baisse subtile des prix, en valeur relative.

Cette sortie de Nexttel survient après que les deux majors du marché du mobile que sont MTN et Orange aient révélés leurs offres internet 3G, ainsi que la grille tarifaire. Même si pour 10 000 FCfa, on peut avoir un volume internet de 2,5 giga chez MTN, contre 2 giga seulement chez Orange (qui offre en plus des bonus de communications en fonction du volume d’internet acheté) et Nexttel, les offres ne diffèrent pas beaucoup d’un opérateur à l’autre.

Mais la révolution sur le marché de l’internet, en cette année de la 3G, vient de Camtel, l’opérateur historique qui exploite la technologie CDMA, dont certains experts indiquent qu’elle n’est pas différente de la 3G. En effet, Camtel annonce une offre internet par ADSL, avec une ligne de téléphone fixe à 15 000 FCfa, contre 29 000 francs Cfa par le passé, soit une baisse de plus de 50%.

Mais, de manière globale, les observateurs du secteur des télécoms disent ne pas être surpris par les niveaux des prix d’accès à l’internet, actuellement pratiqué par les opérateurs du mobile, avec la généralisation récente de la 3G. Ces prix pas encore véritablement démocratiques, soutiennent les experts, prennent en compte les investissements colossaux que les opérateurs ont dû consentir, tant sur le plan des infrastructures que pour acquérir les nouvelles licences (75 milliards de FCfa pour chacun des opérateurs).

 S’appuyant sur cette logique, ces observateurs défendent l’idée selon laquelle il faudra encore attendre pendant un certain temps, pour voir les prix baisser. Car, au contraire de Nexttel, Orange et MTN Cameroon qui peuvent tirer les prix vers le bas doivent encore réaliser des investissements supplémentaires pour couvrir des zones plus larges. Ceci avant de lancer, comme ont récemment annoncé les maison-mères de ces deux opérateurs, des formules d’acquisition de terminaux 3G à bas prix, et éventuellement des offres internet beaucoup plus abordables.

Camtel recrute des techniciens en vue du lancement de sa licence GSM

L’opérateur historique des télécoms au Cameroun, Camtel, vient de lancer une série d’appels à candidatures pour des postes d’ingénieurs et de techniciens, dans le cadre de son projet Mobile Communications Network (MCN), destiné a lancé un réseau de «communications électroniques à couverture nationale ouvert au public, en vue de la fourniture des services fixes et mobiles». Les candidats doivent postuler en envoyant une photocopie de leurs cartes d’identités et du diplôme requis, uniquement à l’adresse [email protected].

Camtel, notée BBB par l’agence panafricaine Bloomfield Investment, malgré une situation financière peu reluisante, ne revendique pour l’heure qu’à peine 300 000 abonnés au téléphone fixe. L’opérateur public des télécoms au Cameroun envisage désormais de se lancer dans le mobile, grâce à la quatrième licence GSM du pays, qui lui a été délivrée le 26 septembre 2014 par l’Etat camerounais.

Pour rappel, le Cameroun compte actuellement trois opérateurs de téléphonie mobile tous détenteurs d’une licence 3G. Nexttel, le dernier arrivé sur le marché en septembre 2014 compte déjà au moins 400 000 abonnés, selon un décompte du ministère des Postes et Télécoms, contre 15 millions d’abonnés pour le duo MTN-Orange, qui dominent largement le marché de la téléphonie dans le pays, avec plus de 85% de parts du marché.

Le ministre de la Communication attribue le photomontage du président à des cyber-pirates

Le site web officiel de la présidence de la République du Cameroun (www.prc.cm) a été piraté. Voilà l’information donnée par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, lors d’un point de presse ce 11 mars 2015.
Le ministre entendait ainsi lever le mystère sur ce photomontage publié le 9 mars sur le site officiel de la Présidence, puis retiré. Sur la photo truquée, on voit le président de la République s’incliner devant des cercueils couverts de drapeaux du Cameroun. Une image censée être prise lors de la cérémonie d’hommages aux militaires camerounais morts dans la région de l’Extrême-Nord et en République Centrafricaine. Sur la photo, on peut lire : « Le chef de l’Etat rend hommage aux soldats d’honneur ».
Bien que l’image ait été retirée peu après sa publication, celle-ci avait déjà été capturée et postée sur les réseaux sociaux. La polémique est vite née sur ces espaces d’échanges en ligne, car tout le monde sait que le président Paul Biya n’était pas présent à la cérémonie d’hommages au Quartier général de l’armée camerounaise à Yaoundé. Il est en séjour à l’étranger. Le chef de l’Etat était représenté par le ministre de la Défense, Edgard Alain Mebe Ngo’o.
De nombreux internautes se sont indigné face à ce qu’ils appellent tantôt « imposture », « mensonge » ou encore « indécence ». Le photomontage du président de la République était même attribué à ses collaborateurs zélés, car ceux-ci sont gênés par l’attitude de Paul Biya qui ne manifeste pas une réelle compassion pour les soldats camerounais au front contre Boko Haram et les débordements de la crise centrafricaine.
Depuis le déclenchement de cette affaire, les services de la présidence de la République ont gardé le silence. Le ministre de la Communication a fini par monter au créneau pour apporter une explication à la mystérieuse photo. « Toute vérification faite, la fausse nouvelle attribuée au site officiel de la présidence de la République, résulte d’un grossier montage photographique qui est l’offre d’un pirate informatique entré par effraction sur ledit site et sans doute mu par la volonté de porter atteinte à l’honneur et à la dignité du chef de l’Etat, de nos forces de défense et de sécurité et de la nation camerounaise tout en entière. Cette ignoble manœuvre intervient au moment où le peuple camerounais dans son ensemble, a décidé de former une union sacrée autour du chef de l’Etat et des forces de défense et de sécurité dont il est le chef, pour sans doute créer la diversion et la distraction, tenter de saper le moral des troupes sur le front de guerre et de démobiliser la nation toute entière dans le formidable élan de solidarité qu’elle est en train de manifester », a expliqué Issa Tchiroma Bakary.

Aurélien Nkam : « Sur Africa-Shops.cm, l’on peut acheter en ligne ou via le téléphone » [Vidéo]

Armé d’une riche expérience à Logica Management Consulting (ex-Unilog), le Camerounais a officiellement lancé en février 2015 dans son pays une plateforme d’e-commerce où il propose à ses compatriotes la vente des produits non alimentaires. Dans cet entretien vidéo avec TIC Mag, il présente également le marché du e-Commerce au Cameroun ainsi que ses défis.

Qu’est ce qui a motivé la création de ce site Internet de vente en ligne ?

Notre objectif était de créer un site e-Commerce de qualité avec des articles à des prix compétitifs. Nous avons optimisé le cycle d’achat et de stockage des articles vendus sur notre site pour proposer le meilleur prix à notre clientèle. La présentation des produits sur le site a tenu compte des contraintes et avantages d’un site de vente en ligne.

Dans les détails, comment se passe le processus de vente ?

Les clients se connectent sur www.africa-shops.cm, consultent les produits proposés et référencés soit par rubriques, soit par boutiques et effectuent leurs choix dans le catalogue des centaines d’articles proposés. Ils ont la possibilité de passer leur commande par téléphone en appelant la hotline ou de l’effectuer sur le site. Lors de la prise de commande, le client choisit son mode de paiement et fournit son lieu de livraison. Pour les commandes effectuées sur le site, un opérateur rappelle les clients moins de 24h après la commande afin de convenir d’une date et heure de livraison.

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Le Cameroun veut publier sur mobile tous les textes régissant les télécoms et les TIC

Afin de rendre disponible et accessible en tout temps, l’ensemble des textes réglementaires régissant les secteurs des Télécoms et TIC au Cameroun, le ministère des Postes et Télécoms vient de lancer un appel d’offres, en vue du recrutement d’une start-up devant développer «l’application mobile des textes réglementaires des secteurs des Télécoms et TIC». Il s’agit notamment, apprend-on, des textes régissant lescommunications électroniques, la cybersécurité, la cybercriminalité et le commerce électronique.

Les start-up intéressées par cet appel d’offres doivent justifier d’ «au plus cinq d’existence, et de compétences avérées dans le domaine du développement des applications mobiles pour les plateformes Androïd, IOS, Blackberry, etc.», apprend-on. Les dossiers de soumission sont attendus au secrétariat général du ministère des Postes et Télécoms à Yaoundé, au plus tard le 23 mars 2015 à 15h30. «Avec plus d’un Africain sur deux équipé d’un téléphone mobile, le continent en général, et le Cameroun en particulier, est en train de vivre une mutation technologique sans précédent, (…) qui appelle les organisations en général, et les administrations publiques en particulier, à adopter une nouvelle stratégie de promotion de leur action : la stratégie de communication mobile», peut-on lire sur l’appel d’offres.

En effet, les smartphones et tablettes, qui sont les terminaux adaptés à l’utilisation des applications mobiles, sont de plus en plus usités en Afrique. Selon les estimations du groupe télécoms Orange, non seulement la vente de ces appareils a fortement augmenté en 2014, mais aussi ils ont représenté, à eux seuls, 35% des ventes des terminaux mobiles en Afrique l’année dernière. Aussi, le ministère camerounais des Postes et Télécoms soutient-il qu’en plus de vulgariser les textes régissant les Télécoms et TIC, l’application en gestation contribuera également à la promotion de l’utilisation de «ces terminaux intelligents (smartphones, tablettes, etc.) à l’heure de la migration vers les réseaux offrants les services 3G» dans le pays.