Les ministres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) recommandent de créer dans chaque pays de la CEEAC avant la fin de l’année 2015 une équipe et un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques ; de mettre en place des départements de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans les universités et les académies spécialisées sous-régionales ; de mettre en place une stratégie nationale de sécurisation des infrastructures critiques ; d’élaborer et de mettre en œuvre une politique nationale de cybersécurité, de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme dans chaque pays ou encore de sensibiliser l’ensemble de la population avec un accent particulier sur les jeunes à une véritable culture de la cybersécurité.
Ce sont là quelques recommandations issues du Forum sous-régional sur la cybersécurité et la lutte contre la cybercriminalité qui s’est tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015. Les experts se sont réunis pour examiner les voies et moyens de mise en place d’une stratégie sous-régionale opérationnelle en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité. La rencontre qui s’est achevée le 27 février par une réunion des ministres en charge des Télécommunications et des Technologies de l’Information et de la Communication des Etats membres de la CEEAC a débouché sur la signature de la déclaration de Yaoundé.
Les ministres qui se sont appuyés sur les résolutions du forum ont également lancé un appel à l’endroit de la CEEAC afin d’aider les pays de la région à lutter contre les pratiques cybercriminelles. Ils demandent au sécrétaire général de la CEEAC de “faire adopter par les Etats dans les meilleurs délais possibles les directives sous-régionales sur les communications électroniques et les textes de lois associés en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, et d’en réaliser la transposition en collaboration avec l’UIT, la CEA et l’Union africaine », d’«accompagner les Etats membres dans la mise en place de leurs Centres d’alertes et de réponse aux incidents cybernétiques (CIRT) nationaux et dans la constitution d’un CIRT sous-régional et de la task force associée » ou encore « d’élaborer un plan d’action stratégique opérationnel sous-régional en matière de cybersécurité et de lutte contre la cybercriminalité et le cyberterrorisme, intégrant les recommandations issues du premier forum sous-régional tenu à Yaoundé du 24 au 27 février 2015, avec l’appui de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et éventuellement d’autres partenaires régionaux ou internationaux ».
Un Centre d’alerte aux incidents cybernétiques dans chaque pays de la CEEAC
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La licence télécom d’Orange et de MTN Cameroon a expiré, les deux opérateurs sont hors-la-loi
Depuis le 17 janvier et le 15 février 2015, la licence d’exploitation des réseaux de télécommunications des opérateurs de téléphonie mobile Orange et MTN est respectivement arrivée à expiration. Techniquement, les deux sociétés n’ont plus le droit de proposer leur services et produits aux populations. Selon la loi du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques au Cameroun, les deux opérateurs sont passibles d’une amende comprise entre 100 et 500 millions de Fcfa puisqu’ils fonctionnent dans l’illégalité.
Pour le moment, les deux opérateurs télécoms fonctionneraient sous « tolérance administrative », une sorte de permission légale souvent accordée aux opérateurs économiques Cameroun. Au regard des profonds désagréments socio-économiques que causeraient une suspension par l’Etat des services des deux opérateurs, cette solution semble être la meilleure pour éviter un quasi black-out télécom. Il ne faut pas oublier que les deux entreprises représentent près de 15 millions de consommateurs sur une population d’environ 23 millions de personnes.
Les négociations entre Orange, MTN et l’Etat pour le renouvellement de leur licence télécom, assortie de la 3G et la 4G, sont toujours en cours. Les discussions sont bloquées au niveau du prix. Les 75 milliards Fcfa demandés à chaque opérateur sont jugés trop élevés. Orange propose 40 milliards Fcfa tandis que MTN a revu son offre de 35 milliards Fcfa à 65 milliards Fcfa.
L’opérateur camerounais Camtel officialise son partenariat avec Sotel Tchad
La Cameroon Telecommunications (Camtel) et la Société des Télécommunications du Tchad (Sotel Tchad), représentées par leurs directeurs généraux respectifs, David Nkotto Emane et Adam Abdramane Anou, ont procédé le 19 février 2015 à Yaoundé à la signature d’un accord de coopération technique et commerciale.
En vertu de l’accord dont les détails financiers n’ont pas été divulgués, la partie camerounaise, sur la base de son expérience dans le domaine de l’installation de la fibre optique (avec un réseau de plus de 6000 kilomètres de câbles installés au Cameroun), accompagnera des équipes tchadiennes dans le processus d’extension de leur propre réseau de fibre, qui n’est actuellement long que de 750 kilomètres. Il sera notamment question de formation et de renforcement des compétences, notamment dans le domaine de l’apport à domicile de la fibre optique et la mise en place d’un système de tarification approprié, a appris l’agence Ecofin.
L’accord définit aussi le cadre des modalités financières entre les deux parties, mais ces conditions n’ont pas été dévoilées. Officiellement, il est expliqué que compte tenu de ce que les volumes demandés ne sont pas encore clairement identifiés, les incidences financières directes ou indirectes ne sont pas non plus clairement définissables. Toutefois, Sotel Tchad devrait prendre en charge les experts camerounais qui l’accompagneront.
Ce partenariat est une avancée de plus dans le projet de dorsale de fibre optique en Afrique centrale (Central Africa Backbone), un programme ambitieux soutenu par plusieurs bailleurs de fonds, dont la Banque mondiale, et dont l’objectif est d’installer la fibre optique dans l’ensemble des pays de l’Afrique centrale. «Aujourd’hui, Camtel est prête à se positionner au cœur du projet CAB. Nous sommes déjà connectés à deux câbles sous-marins internationaux (SAT-3 et Wacs), et nous espérons boucler avec d’autres très bientôt», a expliqué un responsable de Camtel.
Des défis majeurs à relever
De fait, les opportunités sont nombreuses et la position centrale du Cameroun donne à Camtel un avantage comparatif sur le projet. Si des pays comme le Gabon ou encore la Guinée équatoriale sont sur des processus individuels, la Centrafrique et le Congo Brazzaville pourront bientôt être des cibles pour les services de l’opérateur camerounais. Dans les coulisses, l’on apprend que les négociations avec la Centrafrique ont été freinées par la crise politique qui sévit dans ce pays, et que la fin de la construction de la route entre le Cameroun et le Congo offrira de nouvelles possibilités de partenariat sur la fibre optique.
Cette ambition est toutefois sous-tendue par certains défis pour la Cameroon Télécommunications. Un des premiers défis est lié au modèle d’affaires de l’entreprise qui reste sous le joug d’une gestion presqu’administrative, avec comme priorité, assurer l’accès généralisé aux services des télécommunications dans le pays.
Ce premier défi est à la base du deuxième, qui est cette fois-ci celui de la mobilisation des ressources nécessaires au financement de cette expansion sous régionale. Pour l’heure, le soutien du gouvernement reste un atout majeur, mais le Cameroun semble s’orienter dans une logique du moins de subvention possible, ce qui risque de plonger Camtel dans la quête des financements et d’une trésorerie plus autonome. De ce point de vue, cet opérateur a obtenu une notation financière de l’agence panafricaine Bloomfield l’année dernière, et pourrait dont aller lui-même sur le marché des capitaux pour mobiliser les financements nécessaires pour ses projets.
Valentin Siméon Zinga recruté à Orange Cameroun
L’ancien directeur de la rédaction du quotidien La Nouvelle Expression est désormais le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun.
C’est ce vendredi 30 janvier 2015 en marge de la présentation des vœux à la presse qu’Elisabeth Medou Badang, la directrice générale d’Orange Cameroun, a fait l’annonce. Sans indiquer son poste, elle explique que la société a renforcé son équipe de communication pour répondre davantage aux préoccupations des hommes de médias. « L’avantage d’avoir Valentin avec nous c’est que Valentin vous connaît. Ce sera plus facile pour nous de comprendre de quelle manière améliorer notre relation avec vous. Parfois, on ne connaît pas suffisamment son partenaire et son vis-à-vis. Valentin étant avec nous, il va nous apporter cette connaissance de vous. Et il va contribuer à améliorer la connaissance que vous pouvez avoir de nous. Nous pensons qu’il permettra de consolider de manière positive cette relation-là. Donc, nous fondons de grands espoirs. C’est une responsabilité importante qui pèse sur ses épaules qui au demeurant ne sont pas frêles », a déclaré la DG d’Orange Cameroun aux journalistes.
Contacté par TIC Mag au terme de la rencontre l’ancien directeur de la rédaction de La Nouvelle Expression qui a passé environ 20 ans à la Nouvelle Expression et quatre ans au Messager, confiera qu’il occupe le poste de chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun.
C’est ainsi une autre grande plume du journalisme camerounais qui quitte le journalisme pour la communication. Mais, il n’abandonne pas définitivement le journalisme. Ses explications à TIC Mag : « Le travail que je suis amené à faire doit s’appuyer sur les logiques journalistiques classiques. Comment éviter d’être réactif quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter d’être curieux quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Comment éviter de nourrir la réflexion interne quand on a les fonctions qui sont les miennes ? Ce sont des attributions et des points à partir desquelles on doit pouvoir décrypter. Je suis obligé de vous le dire, je continuerai d’être un journaliste en retrait. »
Orange Cameroun veut investir 1 500 M de F.Cfa en 10 ans – La chronique de Muriel Edjo
Muriel Edjo, le rédacteur en chef de TIC Mag, revient sur l’annonce faite par la DG d’Orange Cameroun d’investir 1 500 milliards de F.Cfa au Cameroun. Dans sa chronique, il présente quelques projets que la filiale de l’opérateur français Orange souhaite implémenter dans le pays. Et parmi ces projets, le lancement de la 3G et même de la 4G.
Chronique vidéo du 17 décembre 2014. Retrouvez d’autres vidéos en cliquant ICI
Gabon Telecom baisse à nouveau ses tarifs télécoms
L’opérateur historique des télécommunications Gabon Telecom a dévoilé une baisse de ses tarifs télécoms. Lors d’une conférence de presse organisée le 12 janvier 2015, Lhoussaine Oussalah (photo), le directeur général de Gabon Télécom, a expliqué que dans le segment voix, la minute d’appel entre la téléphonie fixe et le mobile chute de 215 FCFA à 120 FCFA en national. Soit une réduction de 48%. À l’international, on passe de 286 FCFA à 120 FCFA. Soit une réduction de 58%. Les appels entre fixe demeurent gratuits.
Dans le segment Internet mobile, Gabon Telecom annonce également une baisse prochaine des tarifs pour le forfait 4G illimité qui coûte 90 000 FCFA par mois. Lhoussaine Oussalah explique que cette réduction sera une réponse au mécontentement des consommateurs qui jugent ce tarif trop élevé pour plus de la moitié des abonnés de l’entreprise. Gabon Telecom assure également qu’un effort pour faire chuter les prix au niveau des redevances sur l’accès Internet par fibre optique pour les entreprises et les particuliers, va se poursuivre d’ici le 1er févier 2015.
Pour Lhoussaine Oussalah, l’objectif de cette baisse généralisé dans les services de Gabon Telecom est d’encourager non seulement la pénétration du fixe au sein de la société, mais également de susciter une appropriation rapide du haut débit par les Gabonais. Lin Mombo, le président de l’Autorité de régulation des communications électronique et des postes Arcep) a souligné la nécessité pour Gabon Telecom de redimensionner son réseau afin que le volume de trafic que suscitera cette baisse des coûts ne le sature pas.
Gabon : IG Télécom améliore les télécoms avec le satellite
Les entreprises de téléphonie mobile et celles opérant au Gabon dans divers autres secteurs, pourront désormais contourner les problèmes de télécommunications issus de la mauvaise couverture ou de l’absence de couverture réseau dans certaines régions du pays. Elles pourront utiliser les nouveaux services de télécommunications par satellites proposés par la société gabonaise IG Télécom, spécialisée dans la fourniture d’équipements et de services de télécommunications par satellites en Afrique francophone.
Le 10 décembre 2014, la compagnie a relevé la qualité de ses services de télécommunications par satellites en signant un partenariat avec O3b Networks, l’opérateur de satellites de télécommunications à capitaux américano-européens. IG Télécom va en effet offrir une meilleure qualité de service sur le réseau satellites en orbite moyenne d’O3b Network. Ces équipements sont jugés meilleurs parce qu’ils réduisent la latence, le délai de transmission des données aller-retour, de moins de 150 millisecondes. Alors que la majorité des satellites géostationnaires sont situés à 36 000 kilomètres au-dessus de la terre, rendant long le transport de l’information de l’utilisateur vers le satellite, les équipements d’O3b Network qui sont situés à près 8000 kilomètres de la terre offrent donc un temps de transport de l’information plus court.
Bercky Lufwa Mayedo Ngoua, le directeur commercial d’IG Télécom, a déclaré que l’entreprise proposera désormais une gamme de solutions permettant aux différents opérateurs de connecter leur réseau, à tout moment, où qu’ils se trouvent, avec rapidité et fiabilité, tout en transmettant et recevant des données à moindre coût et en bénéficiant d’une plus grande vitesse et d’une meilleure qualité.
Désormais deux ministres en charge des télécoms en RD Congo
Le président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila, a désigné un nouveau gouvernement dimanche dernier, 07 décembre 2014. Dans la liste des nouveaux membres du gouvernement, l’on constate la nomination de deux nouveaux ministres en charge du secteur des télécommunications en remplacement de Tryphon Kin Kiey Mulumba, muté au poste de ministre en charge des Relations avec le Parlement.
Ainsi, Thomas Luhaka Losendjola (photo) a été désigné vice-Premier ministre et ministre des Postes, Télécommunications & Nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT&NTIC). Issu des rangs de l’opposition radicale, Thomas Luhaka Losendjola est le secrétaire général du MLC, le parti de Jean-Pierre Bemba. D’après Radio Okapi, Thomas Luhaka Losendjola est un grand habitué des médias, car il produit une émission radio de grande écoute baptisée «Je connais le Congo». Cet ancien président de l’Assemblée nationale congolaise entre mars 2006 et janvier 2007 est titulaire à la fois d’une licence en Sciences politiques et en Droit. La radio onusienne précise qu’il détient également un diplôme d’études approfondies en Droit de l’Université du Panthéon, à Paris.
Il ne sera pas seul dans ce département ministériel, car le deuxième ministre de ce secteur est Enoch Ruberangabo Sebineza. Il a été nommé Vice-ministre des Postes et Télécommunications. Agé de 56 ans, cet ancien président du conseil d’administration de la Société sidérurgique de Maluku (Kinshasa) est le président de l’association culturelle SHIKAMA, un regroupement de la communauté Banyamulenge. Elite de sa province d’origine du Sud-Kivu, il a plusieurs fois été l’un des délégués de la société civile du Sud-Kivu au dialogue inter-congolais, avant de siéger comme député national au Parlement de transition (2003-2006).
Récemment, en octobre 2014, il s’est illustré par un communiqué de presse accusant le gouverneur du Nord-Kivu, Julien Paluku, d’ « attitudes ethnistes du type racial », suite à l’exclusion de Manassé Ruhimbika, membre de la communauté Banyamulenge, d’une réunion visant la paix entre la RD Congo et le Rwanda. Le gouverneur lui avait d’ailleurs répondu en précisant que cette accusation relevait simplement de « propos calomnieux » et qu’il ne pouvait pas se prévaloir le droit d’exclure un membre.
Ce sont donc ces deux personnes, non techniciens des télécoms et au profils très politiques, qui seront chargées de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière des télécommunications et TIC en RD Congo. L’un des principaux défis pour Enoch Ruberangabo Sebineza et Thomas Luhaka Losendjola sera de parvenir à travailler en harmonie sur les différents dossiers de ce secteur.
Vérone Mankou et sa tablette africaine VMK
Le Congolais Vérone Mankou présente sa tablette africaine. « Est-ce vraiment africaine ? », se sont demandé certaines personnes. Ecoutez sa réponse.
Mise en ligne le 3 oct. 2011