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TIC et Transport : 20 millions d’Africains bénéficiaires des investissements de la BAD

 

(TIC Mag) – Au cours des prochaines années, c’est environ 20 millions d’Africains qui devraient bénéficier des retombés des projets Transport  et TIC de la Banque Africaine de Développement. C’est la principale conclusion à laquelle est parvenu le rapport annuel du département Infrastructures, villes et développement durable de la BAD publié le 9 juin 2017. Selon ce rapport, le total des prêts et des dons accordés par la BAD en 2016 se chiffre à 1,6 milliards de dollars. Une somme dont a bénéficié 15 pays, principalement pour le financement des projets liés au développement des infrastructures routières ainsi qu’aux Technologies de l’information et de la communication.

« Le transport et les TIC jouent un rôle substantiel dans la poursuite des cinq priorités opérationnelles de la Banque, notamment dans l’appui à l’industrialisation, à l’intégration régionale, à la modernisation de l’agriculture, et plus globalement, à l’amélioration des conditions de vie des populations », explique Amadou Oumarou, directeur du département Infrastructure, villes et développement durable à la BAD, cité par Apa News.

Amadou Oumarou ajoute ensuite qu’en dehors de ces nouveaux chantiers, la BAD est déjà engagée dans d’autres chantiers dans le domaine des Transports et des TIC, notamment 118 projets, répartis dans 47 pays, pour un montant global de 11,8 milliards de dollars.

Parmi les projets phares, celui de la dorsale Transsaharienne qui interconnectera les réseaux de fibre optique du Tchad et du Niger avec ceux de leurs voisins, renforçant l’accès à l’internet dans des zones particulièrement enclavées.

Du rôle vital de l’industrie des télécommunications comme levier de la transformation numérique  

Le secteur des télécommunications est bien conscient que la transformation numérique changera pour de bon la façon dont nous interagissons avec nos clients. Cependant, il existe encore un grand scepticisme quant à l’impact réel et à la rapidité de la transformation numérique sur les entreprises déjà bien établies.

Le secteur des télécommunications est un exemple parfait de cette tendance dans la mesure où il joue un rôle essentiel dans le soutien de la transformation numérique à travers les secteurs, mais il peut également débloquer une valeur significative grâce à sa propre transformation numérique.

Les véritables entreprises de télécommunications numériques pourront développer de nouvelles façons de travailler à l’aide d’une nouvelle architecture informatique qui relie parfaitement les technologies frontale et dorsale. Cela signifie un niveau plus élevé d’assurance commerciale en protégeant les revenus et en empêchant la fraude.

L’un des obstacles à la transformation numérique est que de nombreux dirigeants estiment encore que les modèles commerciaux créés par des entreprises de rupture comme Uber ne sont pas réalistes pour leurs opérations spécifiques. D’autres hésitent à lancer des programmes sans les compétences, le soutien financier, le modèle d’investissement, la patience et la culture pour réussir.

L’Initiative de Transformation Numérique du Forum Economique Mondial (FEM) a analysé l’impact des technologies numériques sur l’industrie et la société. Dans son dernier rapport sur les télécommunications, le FEM a identifié quatre grands thèmes relatifs au numérique et  ayant le potentiel de débloquer 2 000 milliards de dollars en nouvelles opportunités de revenus pour l’industrie et la société :

  • Réseaux du futur – concerne la virtualisation et sa promesse de changer fondamentalement la façon dont les réseaux sont construits et fonctionnent.
  • Au-delà du réseau – se concentre sur la façon dont les technologies telles que l’Internet des Objets (IoT), la réalité virtuelle (VR) et les modèles ré-imaginés de communication numérique peuvent étendre les flux de revenus au-delà de la connectivité.
  • Redéfinir l’engagement des clients – met en évidence la façon dont les entreprises qui encouragent les consommateurs à vivre des expériences numériques de grande qualité finiront par gagner leur fidélité.
  • Combler le fossé de l’innovation – cela concerne la demande d’innovation rapide et ses exigences pour de nouveaux modèles et stratégies d’innovation pour une main-d’œuvre numérique.

De 2016 à 2025, les gains dans le secteur des télécommunications devraient dépasser        1 200 milliards de dollars de bénéfices d’exploitation cumulés. De même, la valeur pour la société devrait dépasser 800 milliards de dollars – dont la majorité proviendrait de la connexion de milliards de personnes qui ne sont toujours pas connectées à Internet.

Il est important de souligner ici que, bien que la transformation numérique soit différente pour chaque entreprise, nous devons comprendre comment l’intégration de la technologie numérique dans une entreprise entraîne des changements dans la façon de gérer son activité et d’apporter de la valeur à ses clients. Au-delà de cela, c’est un changement culturel qui nécessite d’expérimenter régulièrement et de ne pas avoir peur de l’échec.

Les entreprises de télécommunications sont confrontées à un paysage économique et concurrentiel en évolution rapide, grâce à des bouleversements numériques internes et externes. Le rôle que les opérateurs ont joué dans l’accélération des modèles d’affaires et de services numériques ne s’est pas traduit par une nouvelle valeur, leur part de marché étant passée de 58 % en 2010 à 47 % en 2015 et devrait chuter à 45 % en 2018. La pression sur les revenus traditionnels signifie qu’il est de plus en plus important pour les opérateurs de prendre en compte les nouveaux modèles commerciaux numériques afin de s’assurer qu’ils participent à la valeur de la transformation numérique.

Pour les organisations plus grandes et établies, la transformation numérique est une entreprise colossale, mais qui, lorsqu’elle est menée correctement, apporte des activités  plus en phase avec les demandes des clients et ces organisations seront plus résilientes dans un avenir numérique en constante évolution. Voici quatre impératifs pour le secteur et les décideurs politiques :

  • Une transformation des réseaux sera nécessaire pour permettre de nouveaux modèles commerciaux au-delà du réseau et pour répondre aux attentes des clients.
  • Les nouveaux modèles d’affaires adoptant les technologies émergentes nécessiteront une forte collaboration avec les industries verticales et les plates-formes Internet.
  • Opérer à l’ère du numérique nécessite un changement de culture d’entreprise ainsi que de nouvelles structures organisationnelles.
  • La transformation numérique nécessitera un ajustement des modèles existants de politique et de réglementation.

La prochaine décennie de la transformation numérique sera considérablement différente. Les entreprises de télécommunications devront être bien préparées pour tirer profit de la transformation radicale qui intervient dans la vie des consommateurs, au sein des entreprises et dans l’ensemble de l’économie.

Par Shiletsi Makhofane, Responsable Relations avec les gouvernements et le secteur, Ericsson Afrique subsaharienne

Babissakana : « Les délégués ont acquis les meilleures normes et technologies de management de projet »

(TIC Mag) – CEO du cabinet Prescriptor, l’ingénieur financier Babissakana a organisé du 24 au 26 mai 2017 au Palais des Congrès de Yaoundé la première édition de la Pan-African Project Management Conference (Conférence Panafricaine de Management de Projet). Il dresse un bilan de cet événement qui a rassemblé plus de 453 participants dont 380 délégués et 73 intervenants venant de 18 pays.

TIC Mag : Que faut-il retenir de manière globale sur les propositions ou bonnes pratiques présentées lors de la la première édition de la Pan-African Project Management Conférence (Conférence Panafricaine de Management de Projet) ?

Babissakana : Les délégués présents ont été très satisfaits, notamment des connaissances pratiques acquises sur les meilleures normes et technologies de management de projet qui sont disponibles au niveau mondial ainsi que des programmes de certification qui sont accessibles. Les processus de construction des carrières professionnelles réussies en management de projet ont été clarifiés.  Tous les supports exclusifs de la Conférence sont à la disposition de chaque délégué pour exploitation multiforme.

La Pan-African PMC étant professionnelle, les délégués sont dotés d’une documentation technique spécialisée leur permettant d’avoir une vision claire de l’industrie de management de projet et surtout de définir des plans spécifiques de développement professionnel, afin de devenir dans les prochains mois des experts avertis ou des acteurs influents de la filière en Afrique.  Les représentants des organisations sont mieux outillés pour l’adoption des méthodologies appropriées de management de projet ou la création des bureaux de management de projets dans leurs institutions.

TIC Mag : Comment la Commission de l’Union africaine peut-elle bénéficier de cette conférence dans le cadre de l’implémentation de son Agenda 2063 ?

Babissakana : Les institutions continentales ou régionales telles que la Banque de Développement des Etats de l’Afrique Centrale (BDEAC) ou encore la Commission Économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) qui été présentes indiquent déjà un bénéfice indirect pour la Commission de l’Union Africaine.  L’Agenda 2063 est mis en œuvre aussi bien au niveau régional que national. Ainsi, les acteurs nationaux intervenant dans les projets constituent les canaux essentiels d’implémentation de l’Agenda 2063. De plus, le Rapport Officiel de la Conférence sera publié. Il sera porté à l’attention des institutions panafricaines et largement diffusé dans l’ensemble des pays du continent. La Commission de l’Union Africaine devra nécessairement positionner le management de projet comme une filière critique pour l’implémentation réussie de l’Agenda 2063.

TIC Mag : La prochaine édition est prévue en mai 2018. Peut-on déjà avoir une idée du thème de cette édition-là ?

Babissakana : Le thème de la 2ème édition sera annoncé au deuxième semestre 2017. Ce qu’il faut savoir, c’est que nous allons renforcer le contenu professionnel et pratique de la Pan-African PMC et concentrer le transfert et l’acquisition technologiques sur un des problèmes les plus critiques pour accroître substantiellement le taux de succès des projets en Afrique.

Propos recueillis par TIC Mag

Quelques chiffres sur l’événement

  • 380 délégués
  • 21 Experts internationaux ont présenté personnellement des communications, des modérations et facilitations ;
  • 15 séances plénières, trois allocutions liminaires, deux témoignages, deux discours d’ouverture et de clôture, une exposition commerciale de trois jours;
  • 11 Exposants ;
  • 12 Partenaires médias ;
  • 10 Partenaires institutionnels ;
  • 12 Partenaires Officiels et Sponsors ;
  • 2 Partenaires Technologiques ;
  • 5 Traducteurs / Interprètes ;

Cameroun : Les deux derniers projets qui tenaient à cœur Jean-Louis Beh Mengue avant son éviction de l’ART

(TIC Mag) – Jean-Louis Beh Mengue, alors directeur général de l’Agence de régulation de télécommunications, a effectué dans la matinée du 08 juin 2017 une visite sur le terrain à Yaoundé dans l’optique de visiter les sites fixes et mobiles de contrôle de fréquences installés dans la capitale.

Il était sans doute loin de s’imaginer que quelques heures plus tard, au journal de 17h du poste national de la CRTV, le président de la République, Paul Biya, allait le remplacer en nommant un nouveau directeur général à l’ART.  C’est ainsi que Philémon Zo’o Zame, ex-SG du ministère des Travaux publics, a été nommé pour le remplacer. Ceci après 18 années de service à la tête de l’ART.

Lors de sa visite sur le terrain, l’ex directeur général a expliqué aux journalistes que le Cameroun a souffert ces dernières années d’un manque d’équipements techniques adéquats pour le contrôle des fréquences, par rapport à l’avancée technologique des réseaux de télécommunications du pays. Ceci afin de mieux contrôler les fréquences des opérateurs de télécommunications et exiger plus de rigueur aux opérateurs pour une meilleur qualité de service.

Comme solution, l’ex DG a alors fait une annonce : « Nous avons élaboré un programme, qui, pour les trois années à venir, devrait nous coûter à peu près 15 milliards de francs Cfa. Nous avons commencé la première étape avec un marché de gré à gré avec une société allemande de l’ordre de cinq milliards de francs Cfa. Ce marché prévoit l’installation à Yaoundé d’un certain nombre de sites fixes et mobiles de contrôle de fréquences ».

Un projet qu’il ne conduira pas jusqu’au bout ! Et ce n’est pas le seul projet stoppé. Car bien avant, sous son magistère, il y a le projet de construction du nouvel immeuble de l’ART qui a été stoppé, d’après certaines sources, par la Présidence de la République. Un autre projet qui tenait vraiment à cœur l’Ex-DG.

Jean-Louis Beh Mengue a fait une déclaration à ce sujet lors de sa visite sur les sites de contrôle de fréquences. « Nous avons posé la première pierre de cet immeuble comme vous le savez le 16 décembre 2016. Nous avons payé l’avance de démarrage de ces travaux, mais nous avons reçu de hautes instructions qui nous demandaient de geler le projet en attendant des instructions ultérieures que nous attendons encore », a expliqué aux journalistes Jean-Louis Beh Mengue.

L’on se souvient que le jour de la pose de la première pierre de cet édifice (qui sera situé en face de l’hôtel Hilton à Yaoundé) par la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, le DG de l’ART avait alors laissé transparaître toute sa satisfaction après de nombreux rebondissements et blocages enregistrés lors du processus de passation de ce marché.

« Je vous laisse imaginer l’émotion qui est mienne de savoir qu’enfin cet immeuble est sur le point de sortir de terre. Cet événement est l’aboutissement d’un long et fastidieux processus qui a débuté en 2008 par le lancement d’un appel d’offres international ouvert le 08 janvier 2008 pour la réalisation des études architecturales. Par la suite, le 10 octobre 2011, l’appel d’offres international pour la construction de l’immeuble a été lancé », avait déclaré Jean-Louis Beh Mengue à l’assistance à qui il avait raconté les différentes péripéties pour en arriver là (Lire des extraits de son discours ici).

Encore une fois, il était loin de s’imaginer qu’un autre blocage se pointait à l’horizon. La demande de l’arrêt de ce chantier « sur de hautes instructions » était probablement un signe de son départ imminent de la tête de l’ART.

Tous ces chantiers, et bien d’autres encore plus importants, Philemon Zo’o Zame les hérite. Forcément, un autre signe qui indique que l’ensemble de ces chantiers seront repris ou relancés.

Par TIC Mag (Pour plus d’infos : [email protected])

Cameroun : qui est Philémon ZO’O ZAME, le nouveau DG de l’ART, le régulateur des TIC et Télécoms

(TIC Mag) – Le président camerounais Paul Biya a nommé ce 08 juin 2017 un nouveau directeur général à l’Agence de régulation des télécommunications. Philémon ZO’O ZAME remplace Jean-Louis Beh Mengue qui a passé 18 ans à la tête de l’ART (depuis sa création en 1999).

Le nouveau promu occupait jusqu’alors le poste de secrétaire général du ministère des Travaux publics. Poste qu’il occupe depuis octobre 2010. En 1999, il était déjà Attaché au Secrétariat général de la Présidence de la République où il a également été Responsable du secteur des Infrastructures de la Division des Affaires économiques. Ici, il a participé à l’élaboration et la conception de nombreux grands chantiers et projets du Cameroun, même si ceux du domaine des TIC et Télécommunications n’y figuraient pas.

On peut ainsi citer, sa participation à la restructuration du secteur camerounais des Transports avec à la clé la loi sur le secteur des Transports aériens ( avec la mise en place des ADC, de la CCAA, la restructuration de la CAMAIR), la loi sur le secteur des Transports maritimes et portuaires (avec la mise en place des ports autonomes et de l’Autorité portuaire suivi de la Privatisation de la CAMSHIP, la mise en concession de certaines activités portuaires), la réforme sur les activités des  Transports terrestres et notamment la réforme de la carte grise et du permis de conduire.

Dans le secteur pétrolier et minier, il a participé à l’élaboration et la révision du Code minier, à l’élaboration du Code pétrolier et à l’élaboration du code gazier. Dans le secteur routier, il a été participé à la mise en place et à la révision du Fonds Routier et à la privatisation de l’entretien routier.

Le nouveau directeur de l’ART a également œuvré dans le secteur de l’énergie. Il a notamment participé à l’élaboration des textes de mise en place de l’Agence de régulation du secteur de l’électricité et de l’Agence d’électrification rurale. La réforme du secteur de l’électricité au Cameroun et le processus de privatisation de la Sonel ont également bénéficié de sa touche.  Philémon ZO’O ZAME a par ailleurs été Chef de délégation de la partie camerounaise pour les négociations en Allemagne en vue de la construction du barrage hydroélectrique de Memve’ele avec les compagnies SIEMENS/DYWIDAG.

Administrateur de plusieurs sociétés

Dans le secteur de l’eau, il a participé à l’élaboration des textes sur la mise en place de la CAMWATER et sur la privatisation de la SNEC. Il n’est pas également étranger du secteur des marchés publics, car il a participé à la restructuration de la DGTC et à l’élaboration du Code des marchés publics.

Toujours étant à la Présidence de la République, il a été désigné comme administrateur de plusieurs sociétés publiques ou sociétés dans lesquelles l’Etat camerounais avait des actions. Cela a été le cas des sociétés du Groupe CAMSHIP, des compagnies pétrolières PECTEN et MOBIL, du Crédit foncier du Cameroun et de LABOGENIE.

Diplômé de l’Université de Yaoundé, Philémon ZO’O ZAME a soutenu en 1990 une thèse de Doctorat Phd en Géologie Appliquée. Il est également diplômé de l’Ecole nationale polytechnique Yaoundé en spécialité, Génie énergétique (DEA) et de l’Ecole Nationale Polytechnique d’Alger où il a obtenu son titre d’Ingénieur d’Etat des Mines.

Pas donc de très grandes expériences dans le secteur stratégique des TIC et Télécommunications. Un indicateur qui laisse envisager qu’il devra davantage s’appuyer sur les équipes présentes à l’ART pour mener à bien ses missions. Sans doute, il mettra à profit les quelques recommandations du séminaire sur le Management des sociétés publiques auquel il a participé en 2003 à Tours en France.

Né le 18 octobre 1962 à Djoum dans le département du Dja et Lobo dans la région du Sud, Philémon Zo’o Zame est marié et père de nombreux enfants. Actif au sein du RDPC, il a été président de la Commission Communale RDPC pour les élections législatives et municipales de 2002 dans l’arrondissement de Mintom.

Par B-O.D.


A noter, le 05 juin 2017, le président tchadien Idriss Deby a également nommé un nouveau DG à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la Poste, en la personne du Dr Haggar Bachar Salim en remplacement d’Idriss Saleh Bachar (muté à la nouvelle école ENASTIC) qui y a passé près de sept années.

Tchad : Cascade de nominations dans les institutions des TIC avec le Dr Haggar Bachar Salim comme nouveau DG de l’ARCEP

(TIC Mag) – C’est un petit tourbillon qui est passé dans le secteur public des TIC au Tchad le 05 juin 2017. Le président de la République, Idriss Deby Itno, a signé une série de décrets portant nomination à des postes de responsabilité dans la quasi-totalité des institutions publiques en charge des TIC et Télécommunications.

Parmi les changements les plus notables, on note celui observé à l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP). C’est désormais le Dr Haggar Bachar Salim (Photo) qui occupe le poste de directeur général. Il remplace à cette fonction le Dr. Idriss Saleh Bachar qui a occupé ce poste pendant de nombreuses années. Sept ans environ. Le Dr. Haggar Bachar Salim sera assisté d’un directeur général adjoint en la personne d’Acyl Mahamat Acyl.

Le Dr Haggar Bachar Salim est diplômé de l’Université de Reims Champagne-Ardenne en France où il a soutenu en 2011 une thèse sur le thème : « Auto-organisation et routage dans les réseaux mobiles ad hoc ». Par le passé, il a dirigé  l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) du Tchad. En janvier 2014, il avait également été nommé par le président de la République vice-recteur de l’Université virtuelle.

Autre changement notable à l’ARCEP qui ne saurait passer inaperçu, le remplacement de Mme Mahamat Itno Haoua Hissein à la Direction de la Communication et de la Coopération Internationale qui sera désormais dirigée par Mme Safia Mahamat Youssouf.

C’est la loi 009 du 17 août 1998 portant sur les télécommunications qui consacre la création d’un organe chargé de réguler ledit secteur appelé l’Office Tchadien de Régulation des Télécommunications (OTRT). Le 11 février 2014 une nouvelle loi portant sur la Régulation des communications électroniques transforme l’OTRT en ARCEP. Le terme Autorité étant un arrimage de la loi nationale aux directives et règlements de la Cémac.

ENASTIC

Le Dr. Idriss Saleh Bachar, ex-DG de l’ARCEP, est quant à lui muté à la nouvelle École nationale supérieure des technologies de l’information et de la communication (ENASTIC). Une institution créée par l’ordonnance 005/PR/2015 du 2 mars 2015. Elle est placée sous la tutelle du Ministère en charge des Postes et des Nouvelles Technologies de l’information et est dotée d’une personnalité juridique et d’une autonomie financière. Au cours du Conseil des ministres du 23 décembre 2016, et sur proposition du ministère des Postes et des nouvelles technologies de l’information, le gouvernement tchadien avait examiné et avalisé le projet de décret portant organisation et fonctionnement de l’ENASTIC.

La nomination de son premier directeur général entre sans doute dans le cadre de la préparation de la rentrée académique 2017-2018 de l’institution. L’ENASTIC, en plus de sa mission de formation des ressources humaines compétentes dans le secteur des TIC, va également se consacrer à la formation des compétences avérées dans l’élaboration des politiques, des stratégies, des programmes et projets TIC dont l’Afrique en général, mais le Tchad en particulier, a besoin.

Le président de la République, probablement sur proposition du ministre en charge des TIC Mahamat Allahou Taher, a également procédé à de nombreuses autres nominations. Par contre, Adam Abderamane Anou, le DG de l’Agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC), conserve son poste.

Ecrit par TIC Mag

L’ensemble des nominations du 05 juin 2017 au Ministère en charge des TIC et dans les institutions sous tutelle

Décret N°595 /PR/PM/MPNTI/2017 : Ministère des Postes et des Nouvelles Technologies de l’Information

Cabinet du Ministre

Directeur de Cabinet : M. ABDEL-HADI IDRISS ALI

Conseiller Technique : M. HAROUN MAHAMAT BADAOUI

Conseiller Juridique : M. YONOUDJOUM CLEMENT
Inspection Générale

Inspecteur Général : M. MAHAMAT SALEH IBRAHIM

Inspecteur de Service : M. ALI MEDELAYE
Secrétariat Général

Secrétaire Général : M. HISSEIN BRAHIM ABDELKERIM

Secrétaire Général Adjoint : M. DJERABE NDJEKOUNDADE
Direction des Technologies de l’Information et de la Communication

Directeur : M. MAHAMAT SALEH MAHAMAT

Direction de la Poste

Directeur : M. ABDELSALAM SALEH
Direction des Ressources Humaines et du Matériel

Directeur : M. NDORDJI NAZAIRE
Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux

Directeur : M. ALI MAHAMAT ZENE ALI FADEL
Direction des Études et de la Planification des Projets

Directeur : M. HASSANE DAOUSSA HASSABALAH
Décret N°596 /PR/PM/MPNTI/2017 : Autorité de Régulation des Communications
Électroniques et des Postes (ARCEP)
Direction Générale

Directeur Général : Dr. HAGGAR BACHAR SALIM

Directeur Général Adjoint : M. ACYL MAHAMA T ACYL
Direction Des Affaires Juridiques

Directeur : M. DOMAYE NODJIGOTO

Direction du Contrôle et Inspection

Directeur : M. ALI SIDICK ADAM

Direction des Radio Communications et Normalisations

Directeur : M. BOBE POKA
Direction de Régulation Postale

Directeur : M. OUMAR BRAHlM
Direction de la Veille Technologique, des Études et Projets

Directeur : M. ADOUM DJlMET

Direction de la Communication et de la Coopération Internationale

Directrice : Mme SAFIA MAHAMAT YOUSSOUF

Direction des Ressources Humaines

Directeur : M. WAROU MAHAMAT NOUR MALLAYE

Direction des Affaires Administratives, Financières et Matériels

Directeur : M. OUMAR TOUKA
Décret N°598 /PR/PM/MPNTI/2017 : École Nationale Supérieure des Technologies de l’Information et de la Communication (ENASTIC)

Direction Générale

Directeur Général : Dr. IDRISS SALEH BACHAR
Secrétariat Général

Secrétaire Général : M. MOUPENG TABAH
Direction Des Études

Directeur : Dr. ABDOULA YE CHAIBO

Direction des Affaires Administratives, Financières et du Matériel

Directeur : M. ALHADJ MAHAMAT DIALLO
Décret N°597 /PR/PM/MPNTI/2017 : Société Tchadienne des Postes et de l’Epargne (STPE)

Direction Générale

Directeur Général : Mme ELYSE GOLDOUM

Directeur Général Adjoint : M. MOUSSA ABDELKHADER RAMAT
Décret N°599 /PR/PM/MPNTI/2017 : Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication (ADETIC)

Direction Générale

Directeur Général : M. ADAM ABDERAMANE ANOU

Directeur Général Adjoint : M. NASSOUR ALI

Direction des Études et de la Planification

Directrice : Mme HAOUA HISSENE MAHAMAT

Direction de Service universel et du suivi des travaux

Directeur : M. ROLAND KONODJ1 GUELENGAR

Direction Chargée du Nom de Domaine et des Adresses IP

Directeur : M. SEDIK ALI HAOUANE

Direction des Infrastructures et des TIC

Directeur : M. MOUSSA FADOUL

Direction Administrative, Financière et du Matériel

Directrice : Mme HALIME ALI ABBAS

Financement des startups : Rêvez d’abord, travaillez ensuite !

Ce matin nous allons aborder un sujet simple : le financement. Le saint Graal de l’entrepreneur est d’une certaine façon l’investisseur en “early stage”, cette personne qui croit en vous pourtant vous avez peu – ou rien de plus que l’idée – à offrir. En Afrique francophone, le problème est encore plus récurrent.

Ceci dit, afin de trouver des capitaux pour une startup, je pense qu’il y a deux éléments utiles (entre autres). Le premier étant la vision, le second étant les Venture Capital.

Exemple concret, supposons que nous avons l’entrepreneur A et l’entrepreneur B qui souhaitent se lancer dans le commerce de “Tampicos”. Selon leur vision la probabilité et le montant global levé auprès d’investisseurs ne sera pas le même.

Un investisseur de type Capital Risque aura tendance à donner 20 dollars à l’entrepreneur A qui souhaite vendre ses Tampicos à l’échelle MONDIALE, plutôt que donner 1 dollar à l’entrepreneur B qui souhaite commercialiser des Tampicos dans sa VILLE uniquement.

Pourquoi miser plus gros et prendre plus de risque de perdre plus ? Même si l’investissement semble plus risqué chez l’entrepreneur A, les gains sont aussi plus élevés, l’impact social est potentiellement plus grand et dans le milieu de l’investissement j’ai remarqué que la perception du risque est radicalement différente de celle dans laquelle on évolue au quotidien.

Les zones inconnues sont perçues non pas comme des “no business land”, mais comme des opportunités d’affaires inexplorées, tandis que les échecs courants sont compensés par les bénéfices exponentiels de quelques success stories.

Le second point, les Venture Capital.

Qu’est-ce qu’un Venture Capital? En gros (que les financiers me pardonnent la description volontairement caricaturale de la chose), il s’agit d’organisations avec pour vocation le financement de projets. Leur particularité étant un intérêt pour les projets à haut risque avec des bénéfices exponentiels à la clé. Les “VC” ont une véritable culture du financement des startups. Ceci dit, il faut bien comprendre que les VC n’interviennent pas tous au même moment de la vie d’une startup.
Certains investissent au stade de l’idée, d’autres en phase de croissance/maturation (la série A) ainsi de suite. Par ailleurs les investissements de VC sont en quelque sorte “localisés” dans certaines zones du monde, secteurs d’activités etc.

Autrement dit, un VC peut décider de n’investir que sur des startups basées à New York par exemple. Enfin, les VC ont des “tickets” minimum. En d’autres termes, il s’agit du montant ou de la tranche d’investissement que le VC est prêt à parier en moyenne sur un projet.

Par exemple, un VC dira qu’il investit entre 100 000 et 1 million de $. Au-delà de ce montant, les projets ne rentrent pas dans son portefeuille. Certains ont des centaines de millions de dollars à disposition, tandis que les plus gros ont des milliards à parier. Seule règle: la performance. Rien de plus, rien de moins.

Le problème que nous avons en Afrique avec nos startups vient de la fâcheuse tendance à viser “trop bas” en terme d’investissement. Par conséquent, les montants visés par les startups locales sont tout simplement en deçà du minimum que la plupart des gros fonds d’investissement seraient prêts à injecter.

Nous devons apprendre à penser MONDE et cesser de cloisonner la vision des marchés ou de l’entrepreneuriat au seul continent Africain. Le monde est trop vaste pour limiter la vision de votre entreprise à un seul continent. Pensez plus grand, osez ! Je suis convaincu que cette génération a quelque chose de grand à offrir au monde.

N’hésitez pas à laisser vos idées en commentaire et n’oubliez jamais, le monde appartient à ceux qui rêvent trop ;).

Rêvez d’abord, travaillez ensuite !

PS: Quelques VC connus : Serena Capital, Partech etc.

Par William Elong, CEO de Will&Brothers

Le REPTIC lance un appel à propositions pour réussir la transformation numérique du Cameroun

(TIC Mag) – Le Réseau des professionnels du secteur des télécommunications, des technologies de l’information et de la communication et du numérique au Cameroun, en abrégé REPTIC.CM, se prépare à soumettre aux pouvoirs publics,  au cours de ce mois de juin 2017, dix propositions pour que le Cameroun réussisse sa révolution numérique.

C’est en effet ce qu’indique un communiqué du Reptic publié le 06 juin 2017 signé de son secrétaire général, Antoine Anatole Nkolo Biyidi. 

Pour formuler ces propositions au gouvernement, le REPTIC, dans son communiqué, invite tous les professionnels des entreprises et des administrations du Cameroun de participer à la rédaction de ces propositions en envoyant leurs contributions au Reptic à l’adresse email [email protected], au plus tard le 12 juin 2017. Un forum de discussion est également ouvert sur le compte Facebook du REPTIC.CM.

Par ailleurs, dans son communiqué, le REPTIC salue l’adhésion au mois de mai 2017 du Cameroun à l’Alliance Smart Africa. Il se réjouit de ce que le Cameroun épouse désormais les principes du Manifeste Smart Africa que sont la mise des TIC au cœur du programme national de développement socio-économique ; l’amélioration de l’accès aux TIC, en particulier aux services à large bande ; la mise en priorité du secteur privé et enfin la mise à contribution des TIC pour promouvoir le développement durable.

Le REPTIC.CM est une association créée le 13 mai 2017 au terme d’une assemblée générale constitutive. Parmi les quatre objectifs du REPTIC.CM figurent la contribution à la promotion et au développement équitable, harmonieux et inclusif des TIC et de l’économie numérique au Cameroun, la constitution d’une force de proposition afin d’être l’interlocuteur privilégié du secteur privé auprès des pouvoirs publics et autres acteurs de l’écosystème du numérique, le militantisme pour la transformation numérique du Cameroun et la participation à la performance des politiques et stratégies mises en œuvre en vue de l’émergence du Cameroun et enfin la contribution pour faire du Cameroun un Pôle stratégique et un Centre d’excellence en matières des TIC et du numérique en Afrique.

Cameroun : Comment les TIC ont modernisé la CNPS et permis d’avoir le meilleur résultat net de son histoire. Plus de 43 milliards de F.Cfa en 2016

(TIC Mag) – Au regard des résultats et témoignages enregistrés à la fois auprès des usagers de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) et auprès de ses dirigeants, l’on peut dire sans grand risque de se tromper que la CNPS est la parfaite illustration de ce que les TIC peuvent apporter en matière de la transformation numérique, de modernisation, de rapidité et de rentabilité d’une entreprise ou d’une institution publique.

Son directeur général, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, a en effet expliqué le 31 mai 2017 à Douala lors de la première édition du forum Assurtech comment la digitalisation et l’arrimage aux différentes mutations technologiques ont contribué à l’accélération de la modernisation des services de la CNPS et surtout ont participé à l’augmentation de la rentabilité de cette institution publique qui gère également les pensions de retraite.

Premièrement, la direction générale de la CNPS, animée par un souci d’amélioration de la qualité de service offert aux utilisateurs, a choisi de créer et d’installer des applications appropriées. Elle s’est également assurée que ces applications installées apportent les meilleures garanties de sécurité, de fiabilité, de traçabilité, de célérité et de disponibilité des données.

Le temps des applications Sapelli

Quatre premières applications ont été installées. Il s’agit de Sapelli-EnergiZer, Sapelli-Loyers, Sapelli-Compta et Sapelli-Paiement. La première application est en charge de l’instruction et de la liquidation des dossiers de prestations, de l’immatriculation des employeurs et assurés sociaux, de la gestion des comptes cotisants et employeurs, du recouvrement des cotisations, du suivi des moratoires et de la gestion du précontentieux. La seconde est chargée de la gestion des loyers des immeubles de rapport. La troisième permet le traitement en temps réel des données de la comptabilité et la quatrième est en réalité un module spécifique de paiement des pensions en cours d’intégration dans Sapelli-EnergiZer.

En plus de ces différentes applications, plusieurs autres services ont été digitalisés. C’est ainsi qu’un système intégré de gestion hospitalière (SIGHO 2) a été mis en œuvre au Centre hospitalier de la CNPS d’Essos (CHE) pour améliorer significativement la gestion de l’hôpital. D’après la CNPS, SIGHO-2 est un logiciel qui intègre toutes les spécificités du CHE et qui permet, à travers ses 7 modules interconnectés, la gestion de toutes les activités axées sur le patient aussi bien en ambulatoire qu’en hospitalisation. Il succède au SIGHO-1 qui a fonctionné entre 2010 et 2012 après avoir montré quelques limites. La première version était simplement constituée de trois modules : la facturation, les consultations et la pharmacie.

Engagée dans un processus d’informatisation du système de gestion de tous les services et de toutes les structures de la CNPS, la direction générale a décidé d’aller plus loin. Aujourd’hui, apprend-on, SIGHO-2 permet entre autres la réduction significative des délais de facturation des cessions (Une minute en moyenne au lieu de 10 ou 15 minutes avant) ; la maîtrise des comptes des tiers ; la traçabilité de l’ensemble des opérations ; la maîtrise des stocks de la pharmacie et le suivi de la production des praticiens.

Un autre système informatique a été mis sur pied à la CNPS : la Télédéclaration des personnels employés (DIPE). A travers ce système, les employeurs du Cameroun peuvent effectuer leurs déclarations mensuelles sur le personnel employé et les rémunérations à travers le site web de la CNPS (www.cnps.cm).

Sur ce site web, il est aussi possible d’effectuer une pré-immatriculation en ligne. C’est-à-dire que l’employeur a la possibilité de s’immatriculer en ligne avant le dépôt physique du dossier. Aussi, toujours à partir de ce site web, il est possible de consulter des comptes individuels et de suivre le paiement des cotisations sociales à la fois par l’employeur et le travailleur.

L’expertise camerounaise

Toutes ces applications et systèmes électroniques ont été mis sur pied par des Camerounais, confie le DG de la CNPS à l’équipe de TIC Mag au terme du forum Assurtech, cet événement (organisé par Protais Ayangma, DG du cabinet P2A, pour présenter les technologies qui assurent) qu’il salue d’ailleurs. « Tous ces services sont créés par de très jeunes camerounais en interne à la CNPS. Nous n’avons pas eu recours aux entreprises privés ou internationales pour mettre en place ces services. Nous n’avons non plus dépensé des fortunes immenses pour mettre en place ces applications et systèmes informatiques qui nous ont permis à leur tour d’améliorer la qualité de service, de développer la clientèle et de gagner beaucoup d’argent au profit des Camerounais et des Camerounaises », explique le DG.

Beaucoup d’argent c’est combien exactement ? Le DG ne prononce aucun chiffre pour l’instant. Mais, d’après les sources de TIC Mag, au terme de l’année 2016, la CNPS aurait enregistré un résultat consolidé net de plus de 43 milliards de francs Cfa. Une première dans l’histoire de cette institution, indique notre source. On se souvient déjà qu’en mars 2017, les comptes de l’exercice 2016, présentés par la direction générale et validés par le conseil d’administration, affichaient, pour la première fois dans l’histoire de la CNPS, un résultat consolidé net de 43 778 430 317 F.Cfa.

Un résultat qui n’est pas seulement dû aux services technologiques mis en place à la CNPS et dans ses institutions, mais également au mode de gestion et de management que certains n’approuvent toujours pas. Mais, d’après le DG, les TIC ont été pour beaucoup dans ce mode de gestion.

Par exemple, selon les explications du DG, les vidéoconférences sont régulièrement organisées avec tous les 37 centres de prévoyance sociale du pays qui sont interconnectés à la direction générale de la CNPS depuis 2010. La réunion de direction hebdomadaire, baptisé « La Conférence du Lundi », qui s’inscrit dans cette logique, se déroule en visioconférence avec toutes les dix directions régionales.

Faciliter la vie des usagers

Si les employés en interne utilisent les outils technologiques pour être plus efficace, les utilisateurs et bénéficiaires de pensions sont également invités à les utiliser. Depuis décembre 2016 en effet, l’identification physique des bénéficiaires des pensions est biométrique. En clair, à l’appel de son numéro, le pensionné se rapproche de l’ordinateur muni d’une webcam de grande résolution (Logitech C170/C110) et d’un terminal biométrique, pour l’enregistrement de ses données dans le Système d’authentification des pensionnés-CNPS (SAP-CNPS).

Les usagers qui déposent également des courriers à la direction générale de la CNPS font également l’expérience de la rapidité. Au siège central de l’institution à Yaoundé, la gestion électronique des documents et l’application de Lecture automatique des documents (GED-LAD) sont en cours d’exploitation depuis 2011.

Christrian T. Yode qui a suivi l’exposé du DG de la CNPS confirme ses propos. « A mon avis, c’est la seule institution au Cameroun où après avoir déposé un courrier, on sait exactement où il se trouve quelques jours plus tard et quel directeur ou sous-directeur le gère. Dès que vous arrivez au courrier pour le suivi de votre dossier, on vous dit avec exactitude qui le gère en ce moment. C’est quasiment révolutionnaire à mon avis. Car cela peut permettre à la direction générale de savoir quel directeur fait traîner les dossiers et prendre des mesures idoines. Avec ce système, tous les employés peuvent rapidement être productifs, parce qu’il y a un instrument de mesure », pense-t-il tout en souhaitant que toutes les administrations fassent de même.

Avec cette gestion électronique des documents, la CNPS estime qu’elle devrait, à la fin du plan stratégique 2013-2017, parvenir à une dématérialisation totale de la gestion des documents dans les activités métiers, les archives et le courrier notamment.

Abonné aux réseaux sociaux

Dans un monde interconnecté et où l’interactivité est de mise, la CNPS s’est également arrimée. Pour rester connectée avec ses utilisateurs, une page Facebook et un compte Twitter ont été créés. Au 06 juin 2017 par exemple, le compte Twitter de l’institution (@CnpsCameroun) compte 2 352 abonnés et est mise à jour régulièrement.

Le dernier tweet du 06 juin de @CnpsCameroun

 

Sur Facebook, la page de l’entreprise publique (CNPS – Caisse Nationale de Prévoyance Sociale) compte au 06 juin 2017 un peu plus de 3 000 abonnés. Exactement 3 025 fans. Une page également à jour. La CNPS indique que sur ces réseaux sociaux, les clients et utilisateurs sont en contact permanent avec l’institution. Ils peuvent y poser toutes leurs questions. Sur ces plateformes et via son adresse mail [email protected], la CNPS a, au cours de l’année 2016 par exemple, reçu et traité 583 requêtes et réclamations des usagers.

Les TIC nous ont permis d’économiser beaucoup d’argent à travers Sapelli- EnergiZer et plusieurs autres applications. Ceci au profit de notre clientèle.Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame

Au finish, résume le DG, Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame, à TIC Mag : « La CNPS a une expérience très forte dans l’utilisation des TIC. Grâce aux TIC, nous avons harmonisé nos pratiques et manières de faire. Nous avons amélioré très positivement la qualité de service qui est aujourd’hui plus rapide. Et dans certains services, cette qualité de service est instantanée. Les TIC nous ont permis d’économiser beaucoup d’argent à travers Sapelli- EnergiZer et plusieurs autres applications. Ceci au profit de notre clientèle. Puisque nous avons, à travers plusieurs décrets du Chef de l’Etat, amélioré et augmenté le niveau des allocations familiales et le niveau des pensions. C’est grâce aux économies que nous réalisons que nous boostons le niveau des prestations que nous rendons ». En somme, une digitalisation des services qui permet aux utilisateurs d’en tirer des dividendes. Vivement que d’autres institutions publiques suivent le pas de cet exemple de transformation numérique d’une entreprise publique !

Ecrit par Beaugas-Orain DJOYUM

Cameroun : Jacques Bonjawo lance ce mois de Juin 2017 à Kribi l’incubateur Ocean Innovation Center

(TIC Mag) – Après son passage à Microsoft et à l’Université virtuelle africaine, on retrouvait Jacques Bonjawo il y a quelques années avec le projet de Télémédecine Genesis Telecare Cameroun. Dès ce mois juin 2017, on pourra le retrouver dans une nouvelle aventure toujours dans le secteur des TIC. Notamment, un incubateur des start-ups du numérique.

Invité lors du récent forum international sur l’économie numérique tenu à Yaoundé, Jacques Bonjawo a fait savoir à des proches qu’il entend mettre sur pied dès ce mois de juin 2017 un incubateur baptisé Ocean Innovation Center. D’après lui, cet incubateur situé dans la ville balnéaire de Kribi va non seulement accompagner les porteurs de projets à fort potentiel numérique, mais également former les jeunes aux métiers de l’économie numérique. Un centre de recherche y sera également ouvert.

Aussi, son projet de télémédecine Genesis Telecare intégrera également Ocean Innovation Center. Pour les formations, l’ancien de Microsoft promet l’invitation de nombreux experts et partenaires internationaux. Ils viendront des Etats-Unis, de l’Inde ou encore de la Corée du sud.

Déjà, Jaques Bonjawo promet que Ocean Innovation Center sera ouvert à tous les jeunes porteurs de projets et notamment à ceux qui ont des idées et projets plus pointues dans le secteur du numérique.

Guinée Conakry : Des internautes exigent des excuses du président Alpha Condé qui suspend la distribution des tablettes aux étudiants

(TIC Mag) – Ils sont nombreux les Guinéens qui réclament des excuses publiques du président Alpha Condé. Et le web et les réseaux sociaux sont champ d’expression.  Interpellé de vives voix par des étudiants excités le 01er juin 2017 lors du premier Forum de l’étudiant sur sa promesse pendant sa campagne électorale d’offrir des tablettes à tous les étudiants, le président guinéen s’est tout aussi emporté et a annoncé la suspension de la distribution de tablettes aux étudiants. Les propos du président n’ont pas été tendres envers les étudiants qui réclamaient à haute voix les tablettes promises.

« Vous pouvez sauter et crier jusqu’à demain, cela ne m’impressionne pas. Jusqu’à nouvel ordre, il n’y aura plus de tablettes distribuées. Et vous saurez que c’est moi qui ai décidé de mettre à votre disposition des tablettes. Ce n’est pas un droit. Même en France et aux Etats-Unis, on n’a pas distribué des tablettes aux étudiants. On a mis des ordinateurs dans des écoles. La distribution des ordinateurs relève de notre volonté. Mais, vous êtes indignes de cela. Je bloque cette distribution jusqu’à ce que vous devenez responsables devant vos camarades. Je veux que les étudiants donnent une image dont la Guinée peut être fière. Vous ne connaissez même pas l’histoire de l’Afrique ! Ceux qui crient montrent seulement qu’ils sont mal élevés et mal éduqués. Mais, on va vous obliger à vous redresser », a martelé le président visiblement remonté par la requête des étudiants.

Par ailleurs, le président guinéen a indiqué que sans électricité, on ne peut pas parler de maîtrise de nouvelles technologies. « Notre première bataille en Afrique, c’est la maitrise de l’énergie », a rappelé le président. La seconde bataille étant la maîtrise des nouvelles technologies, car dit-il, il n’est pas question que l’Afrique rate la 4e révolution industrielle.

Seulement, les propos du président à l’endroit des étudiants ne vont pas laisser indifférents les Guinéens qui, dès le lendemain, vont rétorquer à travers le web et les réseaux sociaux. « Les Guinéens réclament des excuses et des tablettes pour leurs étudiants : la promesse est une dette ! », écrit Abdoulaye Oumou Sow pour le site web guineematin.com. Il s’interroge lui aussi sur les raisons qui ont poussé le professeur Alpha Condé à s’emporter devant « une juste réclamation de « la dette » que personne ne l’avait obligé de prendre lors de sa campagne électorale ».

Le secrétaire général de l’Union des forces du changement (UFC), Aboubacar Biro Soumah, estime quant à lui que les étudiants ont le droit de réclamer la promesse tenue pendant la campagne présidentielle avec le projet ”Un étudiant – une tablette”. « C’est un président qui est en train de rouler son peuple dans la farine et qui est devenu un champion dans le mensonge en Afrique avec des promesses stériles “papa promesse “ », regrette-t-il sur le site web Aminata.com.

Il faut noter qu’au Cameroun, le président de la République Paul Biya a également promis 500 000 ordinateurs aux étudiants de l’ensemble des Universités du Cameroun. Le processus d’enregistrement des étudiants régulièrement inscrits en vue de la distribution de ces ordinateurs est en cours, même s’il faut relever que les étudiants s’impatientent déjà.

Ethiopie : Le gouvernement coupe l’Internet mobile

(TIC Mag) – Depuis le 30 mai 2017, l’Internet mobile est coupé sur le territoire éthiopien. Depuis lors, impossible d’accéder à la toile via son smartphone. Ceci, sans grandes explications du gouvernement. Zadig Abrha, vice-ministre des communications éthiopien a simplement affirmé : « Les données mobiles ont été désactivées ».

Cependant, plusieurs médias éthiopiens pensent que cette coupure est en lien avec les examens scolaires actuellement en cours dans le pays.

Déjà en juillet 2016, le gouvernement éthiopien avait déjà procédé à une coupure similaire après que l’épreuve d’anglais du concours d’entrée à l’université avait été diffusée en mai sur internet, ce qui avait amené le ministère de l’Éducation à annuler tout l’examen.

En attendant que la situation revienne à la normale, cette coupure affecte également plusieurs hautes institutions,  à l’instar de l’Union africaine dont le siège se trouve à Addis-Abeba.

Congo Brazza : L’ARPCE partenaire des Journées du numérique solidaires de l’AMID

(TIC Mag – ARPCE) – La première édition des Journées du Numérique Solidaires (JNS) se tient du 1er au 03 juin 2017, se tient à Pointe-Noire, capitale économique du Congo sous le thème :  « Lutter contre la fracture numérique, pour que le digital profite à tous ». Cette campagne de vulgarisation de l’Internet dans les quartiers populaires et défavorisés de la ville est une initiative de l’Association Mpaka pour l’Intégration et le Développement (AMID), organisée grâce à l’appui de l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE).

L’objectif de cette première édition des JNS est de promouvoir l’appropriation et l’usage du Numérique au sein de la société. Une ambition qui cadre parfaitement avec la campagne SMART de l’ARPCE qui vise la promotion de la culture du Numérique dans le quotidien des Congolais, par l’usage des outils et autres technologies liés au Numérique.

Les deux partenaires souhaitent ainsi donner aux personnes défavorisées et démunies la possibilité d’avoir accès à des terminaux numériques tels que l’ordinateur, la tablette, le smartphone…, dont les coûts quelques fois élevés constituent un frein à l’inclusion numérique. Trois quartiers de la capitale économique ont été retenus pour cela. Il s’agit de : Mpaka 120, Siafoumou  et Tchimbamba.

Il est prévu au cours de ces trois jours, des formations gratuites sur l’Internet et la bureautique, des ateliers sur la programmation et le web design, des conférences sur les métiers du Numérique ainsi qu’une session de sensibilisation sur l’utilisation des réseaux sociaux.

Les formations seront animées par les experts de Yekolab, le Centre d’excellence de formations aux TIC et métiers émergents qui offre gratuitement aux jeunes Congolais, grâce à l’appui financier et technique de l’ARPCE, des formations pointues reconnues au niveau mondial, un laboratoire et un incubateur qui a déjà aidé des dizaines de start up à s’épanouir.
De nos jours, le Numérique relie les hommes tout en accélérant l’échange des savoirs, des marchandises et des services. Ainsi, pour le Directeur Général de l’ARPCE, Yves Castanou, « la fracture numérique est bien plus qu’une fracture technique, il s’agit d’une fracture économique, sociale et culturelle ».

Il faut rappeler que consciente de ce défi qui est une réalité au Congo, l’équipe dirigeante de l’ARPCE, multiplie, avec le concours des différents acteurs du secteur, des initiatives visant à promouvoir le Numérique sur toute l’étendue du territoire national conformément à sa vision qui est de « Faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Électroniques ».

Pour plus d’informations, veuillez appeler aux numéros suivants :

Tél. (+242) 06 675 9494/06 862 0003 – 05 510 72 72 – Mail: [email protected] Site-web: www.arpce.cg

A propos de l’ARPCE : Bras institutionnel du Gouvernement en matière de régulation des Postes et Communications Electroniques, l’ARPCE a la délicate mission de protéger à la fois les intérêts de l’Etat, des consommateurs et des prestataires dans les secteurs régulés.

Cameroun : A AssurTech, Protais Ayangma présente Mica Assurances, une plateforme numérique de commercialisation des produits de microassurance

(TIC Mag) – Imaginez un marché en ligne où vous pouvez souscrire à un produit d’assurance d’une compagnie de votre choix ou encore où vous pouvez régler vos primes d’assurance via mobile sans toutefois avoir besoin de vous déplacer en agence. Certains parlent de plateforme de marché, d’autres d’application d’e-commerce spécialisée dans les produits d’assurance. De microassurance, notamment. De manière générale, les avis des professionnels d’assurance sont plutôt admiratifs de la proposition du cabinet de conseil en assurances P2A (Prévoyance – Assistance – Assurance) de Protais Ayangma, ancien directeur général de Saham Assurance. Sa proposition, c’est Mica Assurances. Une application qui sera disponible sur le Play Store dans un mois.

Présentée officiellement le 31 mai 2017 à Douala en marge du forum Assurtech, un événement organisé par P2A pour présenter “les technologies qui assurent”, cette application veut participer à la démocratisation des produits d’assurances au Cameroun. De microassurances précisément.

D’après les explications de Protais Ayangma qui a fait appel aux jeunes développeurs d’Abbia Digital, pour mettre en place cette plateforme, l’application Mica Assurances permettra aux populations d’accéder à plusieurs offres d’assurance de différentes compagnies du pays. L’application cible les jeunes mototaximen qui veulent s’assurer, les chefs de famille qui veulent assurer femmes et enfants, mais aussi les particuliers.

Aussi, elle permettra aux compagnies d’assurances de mieux commercialiser et faire connaître leurs produits et services d’assurance auprès du grand public. Ceci en utilisant les outils numériques qui s’offrent aujourd’hui à de nombreux Camerounais.

Accessibilité, disponibilité et rapidité

Explications de Protais Ayangma, promoteur de l’application : « Il y a cinq millions de personnes assurables. Il faut les toucher ces personnes non assurées. C’est le grand nombre que nous visons. Il appartiendra à chaque compagnie de mettre ses produits d’assurance sur cette plateforme.  Quand vous allez sur une place de marché, c’est beaucoup plus simple de trouver un produit d’assurance. On y trouvera par exemple Activa Assurances. Et sur la plateforme, on retrouvera les éléments et questionnaires qu’Activa demande généralement. L’utilisateur pourra donc remplir son formulaire et payer la prime à partir de son terminal, ordinateur ou smartphone. Il n’a pas besoin de se rendre en agence ».

D’après le DG de P2A, cette application propose l’accessibilité, la disponibilité et la rapidité. « Lorsque le samedi vous avez oublié de payer votre prime d’assurance, vous pouvez le régler à partir de chez vous en utilisant votre plateforme mobile. Il n’y a donc pas déperdition, parce qu’il y a la date et l’heure de règlement. Car avec le fameux l’article 13, l’assurance n’est valable qu’après paiement. Nous sommes par exemple en période de vacances. L’on voit des banderoles des assureurs un peu partout en ville. Tout le monde ne les voit pas et en plus cela enlaidit un peu la ville. Sur la plateforme digitale que nous proposons, vous pouvez voir quels offres d’assurance voyage existent, combien cela coûte et vous avez la possibilité de souscrire à l’offre qui répond à vos attentes », illustre Protais Ayangma.

En somme, un service à valeur ajoutée dans le secteur de l’assurance. Son promoteur affirme que c’est un projet qui a pris beaucoup de temps. Et l’équipe de développeurs continue de travailler pour sécuriser davantage les paiements.

Avec les call-box ?

Des experts comme Chrétien Tabetsing d’Alliance Financial affirment que c’est une initiative louable et proposent que les plus de 500 000 « call-boxeurs » (distributeurs de crédit de communication) du Cameroun aient la possibilité de proposer cette application aux clients. Mais, Chrétien Tabetsing s’interroge si la réglementation ne sera pas un frein dans le déploiement du service.

Blaise Abel Ezoo Engolo, directeur en charge des Assurances au ministère des Finances, représentant du ministre à Assurtech, qui a prononcé le mot de clôture d’Assurtech répond : « Parlant des distributeurs des produits d’assurance, si l’on prend le cas des call-boxeurs, ils ne seront pas là pour convaincre. Ils vont simplement présenter le produit au potentiel client. Le régulateur intègre ce souci de vulgariser les produits d’assurance dans le sens d’accompagner les acteurs de secteur et non pas pour être un frein.» «La régulation est là pour accompagner ce qui est irréversible. La tutelle encourage l’introduction du digital dans le secteur de l’assurance », affirme-t-il.

Le challenge est donc dans le camp de Protais Ayangma et de son équipe qui espèrent tirer un pourcentage « même de 1% » sur les transactions qui passeront via la plateforme. Une autre application, InsurAfrica, toujours proposée par P2A, permettra aux compagnies d’assurance d’intégrer individuellement sur leur site web des formulaires pour la souscription et le règlement, en ligne et sur tous les terminaux, de leurs produits d’assurance. Et le revoilà actif dans le secteur de l’assurance, après La Citoyenne, Colina Assurances et Saham Assurances. Mais, avec cette fois-ci un ancrage plus prononcé dans le digital.

B-O.D.

Maurice : Voici les cinq lauréats de la Webcup Maurice !

(TIC Mag) – Les vainqueurs de 5e édition de la Webcup Maurice sont connus. Le verdict a été rendu public ce 25 mai 2017 par le jury. 19 équipes mauriciennes et 76 participants ont pris part à la compétition qui s’est tenue à la BPML CyberTower1 à Ebène. Une compétition qui consiste à créer en 24h un site web sur un sujet dont le thème est dévoilé le jour de la compétition.

Et le sujet cette année : « Vous avez toujours rêvé d’être un cowboy dans l’ouest sauvage américain, ou un pharaon dans l’Egypte ancienne, ou encore partir à la chasse aux dinosaures ? Voici quelques-uns des mondes possibles d’AndroidLand ! Choisissez votre époque et venez vivre une aventure inoubliable et palpitante.

AndroidLand est un parc d’attractions géant et futuriste peuplé d’androïdes recréant différents types d’univers immersifs à différentes époques. La compagnie en charge du parc d’attractions, sollicite votre équipe de développeurs chevronnés pour réaliser le site internet d’AndroidLand, avec 3 univers de votre choix.  Ce site permettra d’acheter des billets et des séjours dans le parc. Bien entendu celui-ci devra être très attractif pour encourager le public à venir passer des moments inoubliables et sensationnels à AndroidLand ! »

Au finish, le jury a rendu son verdict jeudi dernier :

  • Grand Prix du Jury: l’équipe Supinfo_lightSide, équipe composée de THAKOOR Rahul, CALLACHAND Muhammad Umar, PATEL Irchad Ibrahim, GANGADEEN Ashton
  • 2e Place : DotJS, équipe composée de RAMDASS Akshay, RAMAH Avishek, KOTTEDDA SANYASI Rashley, KERNEUR CLEMENT
  • 3e Place : Velocity, équipe composée de SOONEERAM Meenakshi, LAVILLE Emmanuel, MAHADEO Yajna, MOHIT Sharan
  • Le prix de la viralité : 404Squad, équipe composée de CONHYEA Matthieu, KEEROO Atish, NARAYYA Luw, BALCHAND Sir avinash
  • Coup cœur du Jury ‘Prix spécial Etudiant’ : Supinfo_darkSide, équipe composée de HURNAUM Kaushik, SREENEEBUS Priyeshan, MATHURAH Brij, FONG YONG Terence

En effet, les 19 équipes de développeurs étaient composées d’équipes FUN dont 10 équipes d’étudiants. Pour saluer la participation exceptionnelle des étudiants, les organisateurs ont attribué un prix coup cœur du Jury ‘spécial Etudiant’. Ces étudiants venaient de l’Université des Technologies, de l’Université de Maurice, du MITD, de Medine Supinfo et African Leadership College.

Etudiants contre professionnels

D’après le porte-parole du jury, Patrick Morin, directeur technique d’Esokia, il y avait plus de projet à évaluer. Le jury était très content de la participation en plus grand nombre des étudiants, ce qui leur permet de se challenger par rapport aux professionnels. Le jury avait donc un ensemble de projet hétérogène à évaluer. Le panel du jury a surtout constaté que les étudiants ont bien progressé et est proche du niveau des professionnels : le fait qu’une équipe étudiante est remporté le 1er Prix le montre bien.

Par rapport aux autres îles, le niveau à Maurice peut encore progresser pour la finale international. Quant au sujet de année, il était très créatif en laissant une large part à l’imagination. « Le jury conseille à ceux qui souhaitent participer aux prochaine Webcup de laisser place à leur imagination, de créer une histoire autour du thème et de prendre du recul par rapport au sujet dans son ensemble et de ne pas foncer tout de suite dans les lignes de codes ! », conseille Patrick Morin.

Pour le Ministre des TCI, l’Hon. Yogida Sawmynaden, « la Webcup est aujourd’hui un rendez-vous annuel qui attire beaucoup de férus d’informatique. Mon ministère accorde de ce fait tout son soutien aux initiatives permettant aux jeunes de découvrir les nouvelles technologies et la robotique, d’une manière ludique. La participation à de tels événements que ce soit pour les individuels ou les étudiants constitue de véritables atouts au niveau de leur CV, un certificat de participation est remis aux candidats ».

Les vainqueurs se retrouveront en fin d’année pour 2017 pour la finale Internationale.

Avec FINAM

Moctar Yedaly [Union africaine] : « Le GAB-IX (au Gabon) demeure un point d’échange Internet régional » 

(TIC Mag) – A la faveur d’un accord signé le 19 mai 2017 à Brazzaville entre la République du Congo représentée par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), Yves Castanou, et l’Union africaine représentée par Moses Bayingana, expert en TIC et Infrastructures à l’Union africaine, le point d’échange Internet du Congo (CGIX) a été désigné point d’échange sous régional de l’Afrique centrale (RIXP).

Certains observateurs ont alors laissé entendre que c’était un moyen pour la Commission de l’Union africaine de retirer au point d’échange du Gabon (GAB-IX) son titre de point d’échange Internet sous régional au profit de celui du Congo. Pour avoir l’information sûre et exacte sur ce sujet, TIC Mag s’est rapproché de la Commission de l’Union africaine, a sollicité et obtenu les explications de Moctar Yedaly, le Chef de la Division de la société de l’information de la Commission de l’Union africaine. C’est lui qui coordonne à l’Union africaine la mise en place de ces points d’échange sous régionaux.

D’après lui, la Commission de l’UA soutient deux points d’échange dans la région de la CEEAC. Il explique par ailleurs les conditions pour être désigné point d’échange sous régional et ses avantages. Interview.

TIC Mag : L’Union africaine a signé un accord avec le Congo pour que son point d’échange Internet (CGIX) soit considéré comme le point d’échange sous régional de l’Afrique centrale (RIXP). Est-ce à dire que le point d’échange du Gabon (GAB-IX) désigné par l’UA en 2015 comme point d’échange sous régional n’est plus considéré comme tel ?

Moctar Yedaly : Pour le moment, la Commission de l’Union africaine soutient deux points d’échange dans la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) : Le GAB-IX au Gabon et le CGIX au Congo Brazza. Donc, le GABIX demeure un point d’échange Internet régional.  D’une façon générale, nous encourageons tous les autres points d’échange Internet de la région de devenir aussi des points d’échanges régionaux. Un maillage du réseau ne se fera qu’en augmentant les performances et en encourageant l’intégration et l’interconnexion régionale. Simplement, il faut que les capacités du projet en cours se limitent à deux.

TIC Mag : Quels sont les critères à remplir pour être désigné par la Commission de l’Union africaine comme point d’échange sous régional ? 

Moctar Yedaly : Dans le cadre du projet AXIS (African Internet Exchange System ou encore Système d’échange Internet en Afrique, ndlr), la sélection d’un point d’échange sous régional se fait à travers un appel d’offres à partir duquel les pays candidats font des propositions. Ces propositions sont évaluées par un Comité mis en place par la Commission de l’Union africaine conformément à des critères préalablement établis.

Parmi ces critères, on peut en relever trois principaux. Premièrement, le point d’échange Internet doit être exploité par au moins trois membres qui font du Peering (selon les experts, le Peering est une interconnexion volontaire de réseaux Internet administrativement séparées dans le but d’échanger du trafic entre les clients de chaque réseau, ndlr) entre eux. Deuxièmement, le point d’échange Internet doit avoir business model ou plan d’affaires durable. Et troisièmement, le point d’échange doit avoir le soutien des acteurs privés et publics du pays qui l’héberge.

TIC Mag : Quels sont les avantages et bénéfices pour les pays qui hébergent un point d’échange Internet sous régional ?

Moctar Yedaly : Le pays qui abrite un point d’échange sous régional attire du trafic, optimise ses infrastructures et par conséquent est prédisposé a plus de partenariats régionaux et internationaux. Et surtout, disposer d’un point d’échange Internet sous régional augmente la responsabilité et la fierté nationale.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

Pour Cyriaque D. Kouma, le Gabon reste et demeure le premier point d’échange Internet de l’Afrique centrale

(TIC Mag) – Le directeur général de la Promotion de l’économie numérique du ministère gabonais de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, est formel : Le point d’échange Internet du Gabon (GAB-IX) demeure le premier point d’échange régional (RIXP) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cyriaque Didier Kouma (Photo) constate en effet que depuis quelques jours des rumeurs persistantes font état de ce que le Gabon aurait perdu son point d’échange au profit de la République du Congo. Des rumeurs reprises avec des propos de « l’Union africaine abusivement citée », dit-il.

« Aussi le ministère de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts rassure-t-il à l’opinion nationale et internationale, après vérification auprès de l’Union africaine que le point d’échange Internet du Gabon (GAB-IX) reste bien le premier le premier point d’échange de la CEEAC », affirme le DG de la Promotion de l’économie numérique, Cyriaque Didier Kouma.

Il y a quelques jours en effet, le Congo a signé avec l’Union africaine un accord pour que son CGIX soit également un point d’échange internet sous régional. Le Congo est donc considéré comme le second point d’échange sous régional de l’Afrique centrale. « L’Afrique centrale disposera désormais de deux points d’échange Internet. Ce qui n’enlève en rien au Gabon son point d’échange régional ou encore son statut de premier point d’échange Internet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) », explique un cadre du ministère gabonais en charge de l’Economie numérique.

Cameroun : ICT Media STRATEGIES présente « Performances des Postes et Télécoms » au forum sur le numérique

(TIC Mag) – Le cabinet ICT Media STRATEGIES était présent au Forum international sur l’Economie numérique qui s’est tenu du 15 au 17 mai 2017 à l’hôtel Hilton de Yaoundé sous le thème : « Comment mieux réussir l’économie numérique au Cameroun ». Un forum organisé par le gouvernement camerounais représenté par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) et par le cabinet Afrique Expansion. Le tout sous le très haut patronage du Chef de l’Etat, le Président de la République, Paul Biya.

Le forum était également l’occasion pour le cabinet ICT Media STRATEGIES (spécialisé dans la veille stratégique, la fourniture des contenus médiatiques, l’édition, la communication digitale et l’e-Reputation) de présenter aux invités de marque et aux participants ses services et produits, mais surtout de distribuer le tout dernier numéro du magazine « Performances des Postes et Télécoms », le magazine du Minpostel réalisé en partenariat avec ICT Media STRATEGIES. Le magazine a ainsi été distribué aux experts, aux invités de marque, aux ministres et DG présents. Egalement, le Minpostel a distribué aux visiteurs de son stand de centaines d’exemplaires de ce magazine.

Ce magazine trimestriel retrace en effet les grandes lignes de l’action de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, au cours des derniers mois et fait un arrêt sur l’engagement du gouvernement à relever le défi du développement du numérique.

En plus, le magazine présente en exclusivité toutes les réalisations et projets à entreprendre par le Minpostel en 2017.  L’actualité des opérateurs privés n’est pas en reste dans « Performances des Postes et Télécoms ».  Car, comme l’indique la ministre dans son éditorial, le magazine présente non seulement « un aperçu des actions et projets de notre département ministériel…, mais également les réalisations des autres acteurs publics et privés des secteurs dont nous avons la charge ».

D’après Beaugas Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, « le forum international sur l’économie numérique était également un espace approprié pour faire connaître aux participants et aux invités de marque les actions du Minpostel, de la ministre Minette Libom Li Likeng et celles des différents acteurs du secteur ». « Le magazine Performances des Postes et Télécoms a sans doute mieux édifié les participants et c’est avec admiration que les invités et participants feuilletaient les pages du magazine », commente le DG de ICT Media STRATEGIES qui laisse entendre qu’à chaque événement important du secteur postal et du numérique au Cameroun, ce trimestriel sera gratuitement distribué.

Le Magazine Performances des Postes et Télécoms est tiré à 2 000 exemplaires et distribué gratuitement aux acteurs publics et privés du secteur des Postes, des TIC et Télécoms du Cameroun ainsi à tous les départements ministériels, y compris la Primature et la Présidence de la République. Il est distribué par mail à 8 500 professionnels des TIC et Télécoms et est également disponible en téléchargement gratuit sur le site web du Minpostel et sur celui de ICT Media STRATEGIES (cliquez ici pour le télécharger gratuitement).

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma, et le ministre d’Etat, Ministre en charge du Tourisme, Maïgari Bello Bouba, lisent la plaquette de ICT Media STRATEGIES et le Magazine du Minpostel, Performances des Postes et Télécoms.

Pour communiquer dans ce magazine écrivez à [email protected]

Cameroun : Revoici Protais Ayangma avec AssurTech, un évent pour rapprocher les assureurs des solutions digitales !

(TIC Mag) – La ville de Douala accueillera le 31 mai 2017 à Akwa Palace ASSURTECH, un événement organisé par le cabinet de conseil en assurance P2A (Prévoyance -Assistance – Assurance) de l’expert Protais Ayangma (voir encadré) et qui vise à développer le secteur des assurances via les nouvelles technologies.

D’après l’organisateur, AssurTech est une rencontre qui vise à mettre en contact les assureurs et les développeurs afin de trouver ensemble des solutions pertinentes qui permettront de faciliter l’accès et la démocratisation du secteur de l’assurance, via les TIC (Technologies de l’information et de la communication).

L’événement qui rassemblera les assureurs, les banques et les établissements financiers, les développeurs, les opérateurs de téléphonie mobile et de nombreux experts du digital permettra également de stimuler la pénétration et la perception de l’assurance à travers les plateformes digitales. Une opportunité pour les partenariats entre assureurs et jeunes développeurs.

Booster le taux de pénétration de l’assurance

Parmi les principaux bénéficiaires d’AssurTech, les assureurs. Car au terme de l’événement ils seront outillés pour mieux améliorer leur service client, pour proposer des produits mieux adaptés aux besoins des cibles et pour développer des services en ligne.

Selon Protais Ayangma, le directeur général de P2A, ces assureurs seront largement édifiés sur les solutions numériques adaptées « pour optimiser leurs offres de service et booster le taux de pénétration de l’assurance via les nouvelles technologies. En plus de la présentation du portail sur l’Assurance et la prévoyance, plusieurs exposés sur les solutions concrètes sont prévus ». « Nous aurons une participation exceptionnelle des partenaires locaux et étrangers œuvrant dans notre secteur d’activités et qui viendront partager leur expérience du digital », promet le DG de P2A.

A terme, AssurTech qui aura une périodicité annuelle entend se positionner comme l’évent « Assurance-Technologie» de référence au Cameroun.


Protais Ayangma Amang

Il faut dire que Protais Ayangma maîtrise bien le secteur de l’assurance, car il totalise plus de 30 années d’expérience dans la gestion des compagnies d’assurance. Il arrête avec la gestion d’une société d’assurance le 30 avril 2015 en quittant la direction générale de Saham Cameroun. Ceci après avoir fondé La Citoyenne, qui au fil des années est passé à Colina et de Colina à Saham avec des actifs marocains.

Protais Ayangma fait également partie des rares africains qui ont présidé durant six ans (deux mandats) la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf). Aujourd’hui, à travers son cabinet P2A, il accompagne les compagnies d’assurances en Afrique et particulièrement en Afrique centrale, où il maitrise mieux les marchés et les réalités locales.

Par ailleurs, Protais Ayangma est l’actuel président du mouvement patronal E.Cam et éditeur du journal quotidien Mutations.

Cameroun : Pourquoi le Forum international sur l’économie numérique est un forum sur invitation

(TIC Mag) – Le Cameroun abrite le Forum international sur l’économie numérique au Cameroun du 15 au 17 mai 2017 dans la ville de Yaoundé. Thème de la rencontre « Comment réussir l’économie numérique au Cameroun ».

D’après Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, qui a tenu un point de presse ce 09 mai 2017 pour présenter l’événement, 200 participants et orateurs sont attendus à ce rendez-vous. Parmi eux, des ministres, des représentants de la société civile, des opérateurs du numérique, des chefs d’entreprises, des investisseurs nationaux et internationaux, des enseignants chercheurs et des hommes de média.

Il faudra également noter une forte présence d’acteurs et d’investisseurs canadiens du secteur du numérique (voir la liste des panélistes ici). La raison étant l’organisation de ce forum par le cabinet de communication Afrique expansion (basé au Canada et dirigé par des Camerounais dont Amina Gerba) en collaboration avec le gouvernement camerounais et notamment la Présidence de la République.

Des Camerounais seront également panélistes. Parmi eux, Jacques Bonjawo, ancien de Microsoft, Ernest Simo, expert ayant travaillé dans un projet de la Nasa ou encore Arthur Zang, l’inventeur du Cardiopad, la première tablette médicale africaine.

« La particularité de ce forum c’est que c’est un forum sur invitation, parce que nous voulons avoir des résultats », explique la ministre aux médias. Et parmi les résultats attendus, la mise en œuvre des partenariats entre les institutions et sociétés en charge du numérique, les porteurs de projets camerounais, les entreprises nord-américaines et les investisseurs nationaux et internationaux.

« Ces partenariats devront contribuer au développement de l’économie numérique au Cameroun, conformément aux axes du Plan stratégique de l’économie numérique afin d’augmenter la contribution au PIB de 5% en 2016 à 10% en 2020, d’augmenter la création d’emplois directs en passant de 10 000 emplois en 2016 à 50 000 en 2020 et participeront également à la hausse des impôts générés par les acteurs du numérique passant de 136 milliards en 2016 à 300 milliards en 2020 », indique Minette Libom Li Likeng.

L’ambition à court terme étant de faire du Cameroun un leader technologique africain, indique la ministre. Parmi les objectifs du forum figurent donc la création des conditions pour un passage réussi du Cameroun à l’économie numérique ; la présentation des atouts de l’économie numérique au Cameroun ; la mise en exergue de la volonté politique du président Paul Biya de favoriser le développement de l’économie numérique au Cameroun et la mobilisation des financements internationaux en faveur des projets innovants dans le secteur de l’économie numérique au Cameroun.