Accueil Blog Page 227

La Corée s’allie à la BAD pour intensifier les transferts technologiques sur les drones en Afrique

[Digital Business Africa] – La Corée du Sud a annoncé le 7 février 2019 lors d’une rencontre sur de possibles partenariats technologiques entre la Corée et l’Afrique sa volonté d’intensifier ses transferts de technologies vers l’Afrique, dans le cadre d’un partenariat avec la Banque africaine de développement (BAD). Selon Akinwumi Adesina, le président de la BAD, son institution travaille actuellement à « étudier la mise en place d’un partenariat stratégique avec la Corée qui puisse déboucher sur la création d’un centre de recherche et de formation africano-coréen sur les drones, ouvrant la voie à la quatrième révolution industrielle de l’Afrique ».

Dans le même sillage, Hyung-Ju Kim, qui dirige la division Stratégie mondiale au sein du Green Technology Center explique que « l’expertise coréenne peut apporter une solution concrète, pragmatique, à toute une série de besoins technologiques criants de l’Afrique… La Banque africaine de développement pourrait jouer ici un rôle majeur : si nous pouvons apporter la technologie, la Banque peut, de son côté, identifier et faciliter des projets viables, à même de décupler la coopération technologique entre l’Afrique et la Corée. »

Dans ce sillage, la Banque africaine de développement a lancé, en coopération avec la ville de Busan et le Busan Techno Park, et grâce à un financement du fonds de coopération Corée-Afrique (KOAFEC), un projet pilote d’utilisation des drones pour la collecte et l’analyse de données au service du développement de l’agriculture en Tunisie. Cela impliquera : pilotage et suivi des périmètres irrigués, suivi des nappes, des effets des changements climatiques, de la dégradation des terres, de la biodiversité, taux de remplissage et/ou envasement des barrages, suivi des saisons et de la production agricoles… La Corée et la Banque africaine de développement envisagent d’étendre ce programme à d’autres régions en Tunisie et à d’autres pays en Afrique et d’explorer l’énorme potentiel de zones industrielles dans d’autres secteurs.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Nigeria : L’opérateur Globacom (Glo) va lancer son service mobile money

[Digital Business Africa] – Au moment où le marché africain du mobile money est en nette croissance, le groupe nigérian de télécommunications Globacom (Glo) a fait savoir le 8 février 2019 qu’il allait lancer « dans quelques semaines » un service de transfert d’argent mobile au Nigéria. D’après la directrice marketing de Globacom, Sola Mogaji qui révèle l’information, le service mobile money de Glo sera « un pas supplémentaire pour renforcer l’inclusion numérique au Nigéria ». A cet effet, elle décrit le prochain service mobile money de Glo comme étant « plus facile d’utilisation que les comptes bancaires traditionnels, compatible avec les smartphones et les combinés de base ».

A côté du lancement prochain de son service mobile money, Globacom annonce également le lancement d’autres services numériques, à l’instar de Glo Health, une application de santé mobile ; Glo Drive, un système de stockage cloud ; Glo, un portail de divertissement et Glo Titi, une plateforme d’intelligence artificielle.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Promote 2019 : Ne manquez pas les conférences d’Innovation 4 Human au Pavillon du numérique

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, organise en collaboration avec le Boukarou et la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement se tiendra du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. Plusieurs experts et entreprises sont conviés à ces rencontres. Ils débattront des thématiques diverses. 

Les conférences prévues

Cameroun : Digital Business Africa et le Boukarou vous propose « Innovation for Human » à Promote 2018
Maquette de l’espace de conférences et speechs du concept Innovation for Human à Promote 2019.

Date : 18 février 2019

Thème : Digitalisation des services publics : comment parvenir à un « cashless and paperless governement » ?                                                                           

Date : 19 février 2019

Thème : All Mobile : comment les offres mobiles innovantes bouleversent les habitudes. Ce que proposent les opérateurs licenciés au Cameroun                

Date : 20 février 2019

Thème : Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?

Date : 21 février 2019

Thème : Innovation 4 Good: logement, santé, alimentation, loisir ou comment l’innovation répond aux besoins de l’Homme.                                                                    

Date : 22 février 2019

Thème : Cameroon Entrepreneurship Act: Quels  engagements, quelles actions à prendre par les parties prenantes pour libérer le potentiel entrepreneurial?        

Aussi, des ateliers de formations et coaching sont prévus à Innovation 4 Human.

Digital Business Africa, le Boukarou et la Fondation Inter-Progress vous souhaitent déjà la bienvenue Innovation 4 Human !

Par Digital Business Africa

Cameroun : Les temps forts  de Benjamin Gérard Assoouzo’o sur Digital Business Africa [Hommage]

[Digital Business Africa] – Benjamin Gérard Assouzo’o, le directeur marketing de la Cameroon Telecommunications, Camtel, décédé le 15 janvier 2019 à Yaoundé, entame ce jour 07 février 2019, sa dernière marche vers l’éternité. Sa levée de corps a lieu à 15h à l’hôpital de la CNPS à Yaoundé.

Fervent défenseur de l’opérateur historique des télécoms du Cameroun, Benjamin Gérard Assouzo’o s’est notamment illustré dans la défense des intérêts de Camtel quand l’entreprise publique était en désaccord avec ses partenaires ou avec la Banque mondiale. C’est lui qui portait publiquement la position de Camtel sur plusieurs sujets importants avec une bonne dose de patriotisme.

Digital Business Africa partage avec vous quelques temps forts des entretiens réalisés avec l’ex directeur marketing de Camtel du moment où Digital Business Africa s’appelait encore TIC Mag.

Benjamin Gérard Assouzo’o : « Tout le monde envie Camtel parce qu’il y a du concret ! » [VIDEO] 

Benjamin Gérard Assouzo’o [CAMTEL] : « Nous demandons moins d’ingérence de la Banque mondiale ! »

« Nous fournissons l’infrastructure à l’ensemble des opérateurs. En même temps, nous sommes distributeurs de services et en tant qu’entreprise étatique nous ne sommes pas les seuls au monde à le faire. Et de toute façon, il existe une Agence de régulation des télécommunications qui est chargée de régler les soucis de concurrence.

Sans compter qu’en termes de concurrence nous avons-nous aussi des motifs de nous plaindre. Nous voyons des gens creuser pour poser la fibre optique en toute illégalité et notre monopole sur la téléphonie fixe a été brisée par les call-box qui sont une hérésie mondiale. Mais, face à ces problèmes qui sont les nôtre, la Banque mondiale ne semble se soucier que des intérêts des multinationales étrangères quand elle parle de concurrence. Nous trouvons cela malheureux que les intérêts des entreprises nationales ne soient pas également pris en compte dans leur rapport.

Donc, nous demandons un peu moins d’ingérence de sa part. Surtout en cette période de crise mondiale ou les entreprises étrangères cherchent à se redéployer. Cela ne devrait pas se faire à nos dépends.» Benjamin Gérard Assouzo’o

Cameroun : Pour Camtel, Orange a donné une information erronée sur l’interruption de son réseau

Le réseau de transmission en fibre optique de Camtel est fiable, et incontestablement solide, parce que bâti sur la base des standards internationalement reconnus, et sur lequel les services des plus innovants sans le domaine des TIC sont adossés, à la satisfaction de tous, y compris les ISP et les opérateurs à concession installés dans notre paysBenjamin Gérard Assouzo'o

Benjamin Gérard Assouzo’o : « CREOLINK joue encore à cache-cache avec CAMTEL »

benjamin-gerard-assouzoo

Camtel travaille pour que l’Etat du Cameroun se dote de toutes les suffisances en matière de TIC et du Service universel des télécommunications. Loin de nous donc une autre idée, que de rappeler, peut-être avec insistance, que chacun doit jouer sa partition et son rôle à fond pour satisfaire l’opinion, les partenaires et les orientations stratégiques de notre paysBenjamin Gérard Assouzo'o

A Camtel, la mort du CT Phone est programmée

Le CT Phone a eu 900 000 recrutements. Il a souffert de ce qu’il n’y a pas de marchés de terminaux. Donc, chaque fois que les terminaux sont finis, on perd les abonnés en masse. Chaque fois que quelqu’un ne peut pas aller quelque part acheter un terminal, on perd. Et Camtel n’a pas vocation à vendre la quincaillerie. Nous n’allons pas continuer à nous engluer dans un marché de CT Phone qui ne nous rapporte pas grand-chose Benjamin Gérard Assouzo'o

Cameroun : Orange dément avoir des factures impayées chez Camtel qui menace à nouveau de tout couper

Camtel a décidé de rétablir les services d’Orange Cameroun sur la bonne foi de l’engagement qu’ils ont pris à régler cette facture mardi (soit demain, 10/10/2017, ndlr). Et si mardi ils n’ont pas réglé cette facture, on va à nouveau couper.Benjamin Gérard Assouzo'o

Cameroun : Pourquoi Camtel a coupé l’Internet et les appels dans les départements ministériels

D’après Benjamin Gérard Assouzo’o, il ne s’agit pas d’une décision extrême, mais d’un mécanisme normal entre un client (les départements ministériels, ndlr) et son fournisseur de services. « Surtout lorsque toutes les voies de concertation sont épuisées et qu’on n’a plus d’interlocuteur avec qui s’entendre sur les modalités de paiement ou de différé de paiement.  En suspendant les services voix et data, nous n’avions aucun autre objectif que de savoir pourquoi on n’est pas payé et comment cela devra se faire. Eh bien, nous continuons de servir sans relâche avec l’assurance que nous avons été compris par tous »

Les témoignages des proches et le programme des obsèques de Benjamin Gérard Assouzo’o

Paix à son âme et courage à ses proches, à ses collègues et à sa famille si durement éprouvée !

Par Digital Business Africa

Melvin Akam : « Il n’y a aucun licenciement envisagé à MTN Cameroon »  

[Digital Business Africa] – Le 05 février 2019, Digital Business Africa publiait un article intitulé « Cameroun : Nouvelle vague de licenciement à MTN dès février 2019 ? ». Un article dans lequel il est fait état d’un nouveau plan de réduction d’effectifs envisagé à Mtn, évoqué par certains employés de l’opérateur. Suite à cet article, MTN Cameroon apporte un démenti, affirmant qu’aucun plan de réduction d’effectif n’est envisagé cette année 2019.

« C’est complètement faux ! Il y a aucun licenciement envisagé à MTN Cameroon. Le mois de février passera, celui de mars, avril 2019 et ainsi de suite. Il n’y aura aucun licenciement à MTN Cameroun. MTN Cameroon a licencié l’année dernière et a communiqué officiellement, y compris en engageant des négociations avec le gouvernement et les syndicats. Cela a été transparent et clair. On ne se cache pas pour licencier ! On respecte la loi pour le faire. Ces allégations visent à démobiliser une équipe qui s’est remise pleinement au travail. Je le réitère, il n’y a aucun licenciement envisagé à MTN », réagit Melvin AKAM, SM, Corporate Affairs MTN Cameroon.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pourquoi Mass Thiam, le DG de Tigo Sénégal, démissionne après seulement huit mois

[Digital Business Africa] – L’information n’est pas officiellement annoncée par l’entreprise, mais plusieurs médias, relayant les propos du SG du syndicat de Tigo Sénégal, Alioune Badara Seck, ont publié l’information. Celui-ci fait observer l’absence depuis le 31 janvier 2019 (date qui aurait d’ailleurs été annoncée par l’intéressé) du directeur général de Tigo, Mass Thiam. Agé de 47 ans, ce Sénégalais diplômé de l’Ecole des Hautes Etudes Commerciales (HEC) de Montréal, avait été nommé à ce poste le 29 mai 2018 par le conseil d’administration de Sentel GSM SA, la société qui exploite au Sénégal la marque de télécom luxembourgeoise.

Mass Thiam succédait à la Namibienne Mitwa Kaemba Ng’ambi qui avait passé simplement un an et quatre mois de direction avant que le magnat sénégalais Yérim Sow, PCA de Sentel GSM SA, ne rachète Tigo au groupe luxembourgeois Millicom dans le cadre du consortium NJJ qu’il a formé avec le Français Xavier Niel, le patron de Free. Un rachat intervenu après une âpre bataille avec son compatriote Karibou Mbodje, patron de Wari, qui était également prêt à racheter Tigo.

Le Sénégalais n’a pas donné les raisons de son départ, mais le journal en ligne Xalima News, rapportant les confidences des médias locaux, indique que Mass Thiam n’a pas apprécié la façon dont le président du conseil d’administration, Yérim Sow, qui est d’ailleurs un proche, gérait la boîte. « Ce n’est pas tout. Le comportement de l’actionnaire majoritaire, Axian, a aussi outré l’ex-Dg. Même pour acheter un stylo, Mass Thiam, qui n’avait aucune prérogative, devait obtenir l’aval du groupe Axian basé à Madagascar », écrit le journal. Information confirmée par le syndicaliste Alioune Badara Seck qui précise que toutes les décisions venaient des pays des principaux actionnaires : France pour Xavier Niel de Free et Madagascar pour Hassanein Hiridjee de la société Telma.

«Je souhaite clarifier, parce que, jusqu’ici, nous n’avons pas reçu de notification formelle de la lettre de démission du directeur général. Mais lui-même nous a informés qu’il souhaitait démissionner à la date du 31 janvier 2019 », a indiqué le syndicaliste dont les propos sont rapportés par Seneweb.

« Aujourd’hui, nous sommes le 5 février et aucune communication ne nous a été relayée venant du consortium pour nous notifier cette décision-là. Mais, nous avons noté l’absence  du Dg. Maintenant, cette démission en instance pose  problème à plusieurs niveaux, avec le consortium qui avait acquis Tigo l’année passée. Nous les avions laissés le temps de prendre  les rênes de l’entreprise, de mettre sur place une stratégie de commercialisation. Mais nous  vivons réellement une situation difficile avec ce consortium qui  vient d’arriver. C’est une totale désillusion pour les employés que nous sommes », se plaint Alioune Badara Seck qui lance un appel au gouvernement d’intervenir afin de sauver l’opérateur.

D’après le syndicaliste, depuis l’arrivée du consortium, un plan de suppression d’emplois non encadré par une autorité de l’Etat a été mis sur pied. « Ils ont également annoncé un investissement sur la 4G, mais les clients en premier constate la dégradation du réseau. Le Dg pourra donner les raisons qui l’ont poussé à démissionner. Mais, nous informons de la situation dans laquelle vit Tigo », indique Alioune Badara Seck.

Par Digital Business Africa

RD Congo – Contrôle du trafic télécoms : Le président Tshisékedi résigne le contrat de AGI

[Digital Business Africa] – Seulement quelques jours après avoir pris les rênes du pays, le président Félix Tshisékédi vient de prendre sa première forte décision dans le secteur des télécommunications. Le 3 février 2019, le président Félix Tshisékédi a ordonné l’annulation du contrat signé entre le gouvernement congolais et AGI (African General Investment Limited) en 2018 relatif à la gestion d’un nouveau système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications en RDC.

A l’origine de cette décision, la controverse née autour du procédé d’attribution de ce marché à l’entreprise, mais également la rémunération de celle-ci. En effet, AGI avait remporté ce marché sans appel d’offres. Dans la foulée, le Premier ministre avait signé un décret qui prévoyait l’instauration de deux nouvelles taxes ;  l’une portant sur la gestion des réseaux des services des données et l’autre sur les flux téléphoniques (trafic voix, trafic SMS, trafic data).

Seulement, suivant la répartition arrêtée avec les anciennes autorités congolaises, 85% du total des revenus perçus de la taxe sur les flux téléphoniques reviendrait à AGI, 10% irait à l’Etat congolais à travers l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ARPTC et 5% pour la Commission parlementaire en charge des TIC et télécoms. Une rémunération de AGI qui a créé une vive polémique dans le pays.

Les opérateurs de télécoms avaient en vain dénoncé ce contrat qui d’après eux entraînait un surcoût et allait occasionner une augmentation de 27 % de leurs tarifs. Pire, ces nouvelles taxes devraient automatiquement, selon les experts, impacter les prix des appels, de SMS et de l’Internet de l’ordre de 60% au minimum. En résiliant ce contrat, le président Tshisékédi désamorce en aval un problème, qui allait certainement prendre de l’ampleur, et qui aurait pu se transformer en crise sociale.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RCA : Malgré la crise sécuritaire, Orange s’engage à poursuivre ses investissements

[Digital Business Africa] – En République Centrafricaine, en dépit de la crise sécuritaire liée à l’instabilité politique que connait le pays, le groupe français de télécommunications Orange qui dispose d’une filiale dans cet Etat a réaffirmé son engagement à poursuivre ses investissements. « Orange entend se positionner comme le partenaire privilégié du gouvernement pour réduire la fracture numérique en Centrafrique », explique le directeur Afrique Moyen Orient du groupe Orange, Alioune Diagne, au sortir d’une audience que lui a accordée le président Faustin Touadéra.

Il annonce dans la foulée « d’importants investissements avec l’option d’étendre le réseau à d’autres localités du pays ». Pour l’instant, le responsable d’Orange ne donne aucun détails sur le montant, ou encore sur les localités du pays qui bénéficieront de ces investissements.

Notons en rappel que ces dernières années, le groupe Orange, tout comme les autres opérateurs présents dans le pays ont également payé le prix de la guerre en RCA. A plusieurs reprises, les équipements télécoms ont été pris pour cibles par les groupes armés. Une situation due à l’incapacité pour l’armée centrafricaine d’assurer la sécurité de ces sites. Visiblement donc, Orange aurait obtenus des garantis des nouvelles autorités centrafricaines quant à la sécurisation de ses investissements.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Entrepreneuriat Tech : Partech Africa réussit une levée de fonds de 125 millions d’euros

[Digital Business Africa] –Après une première opération réalisée en 2018 qui lui avait permis de lever 57 millions d’euros, Partech Africa, structure du fonds d’investissements Partech Ventures dédiée aux startups Tech annonce avoir réussi une levée de 125 millions d’euros pour son projet qui vise à accompagner les startups Tech. Une cagnotte bien au-delà des attentes, vu que les dirigeants de l’entreprise tablaient initialement sur une levée de 100 millions d’euros.

Un succès réalisé grâce à la participation d’une quarantaine de gros souscripteurs, dont des bailleurs de fonds au rang desquels la Banque européenne d’investissement (10 millions d’euros), l’IFC (une filiale de la Banque mondiale-15 millions d’euros), la Banque africaine de développement (7 millions d’euros), la Banque allemande de développement KfW ainsi que la Banque néerlandaise de développement (FMO),  et Averroès Finance III (un fonds géré par Bpifrance et Proparco). On note également la participation des acteurs privés à cette levée de fonds. Parmi eux, le groupe malgache Axian, le géant allemand des médias Bertelsmann, Edenred, JCDecaux, L’Oréal, ou encore le français Orange.

De manière spécifique, les fonds issus de ces collectes permettront à Partech Africa de soutenir les jeunes porteurs de projets africains, notamment dans le mentoring et dans la mise à disposition des fonds de lancement. Dans ce sillage, Partech Africa vient d’ouvrir un second nouveau bureau africain à Nairobi, au Kenya, après celui de Dakar inauguré début 2018.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Dakar accueillera la première édition du trophée de la Femme africaine digitale

[Digital Business Africa] – C’est une innovation dans l’environnement de l’entrepreneuriat africain : Une récompense dédiée aux femmes exerçant dans le secteur du digital. Dans ce sillage, la capitale sénégalaise Dakar abritera le 13 juin 2019 la première Journée de la femme digitale en Afrique.

D’après Delphine Remy-Boutang, fondatrice et CEO de The Bureau, et co-organisatrice de l’événement,  « la Journée de la femme digitale africaine sera l’occasion de distinguer et récompenser la femme africaine qui se serait mieux distinguée dans l’écosystème digital africain par des actions à fort import socio-économique». De manière précise, celle qui sera désignée gagnante recevra le trophée Margaret.

Mais dans le fonds, l’initiative vise avant tout à encourager les femmes d’Afrique à davantage se lancer dans les métiers du digital, un secteur en pleine croissance sur le continent, et qui donne la possibilité à la gente féminine de participer à une sorte de remodélisation de leur environnement. D’où le thème retenu pour cette première édition : ‘’Elles changent le monde’’.

D’après Remy-Boutang, depuis sa création en 2013 en France, la Journée de la Femme Digitale a pour ambition de « donner envie aux femmes l’envie d’oser, d’innover et d’entreprendre grâce au digital ».

Les femmes qui souhaitent postuler pour cette compétition peuvent postuler à partir du 7 février 2019 via le lien https://lajourneedelafemmedigitale.fr/jfd-dakar/

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

MTN Cameroon revendique huit millions d’abonnés au 31 janvier 2019 et 300 milliards de F.Cfa d’investissements en trois ans

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, Hendrick Kasteel, le nouveau directeur général de la filiale du groupe sud-africain de télécommunications MTN, était face à la presse le 31 janvier 2019. L’occasion pour lui de se présenter (quatre mois après son arrivée) à la presse et de dévoiler quelques projets phares sur lesquels son entreprise travaillera au cours de la nouvelle année 2019.

La rencontre avec la presse camerounaise a également été l’occasion pour le directeur général de MTN Cameroon de parler de la situation de son entreprise, en proie à des difficultés financières et qui a depuis engagé un plan de relance impliquant des réductions d’effectifs.

Dans ce contexte, l’opérateur annonce célébrer au 31 janvier 2019 l’arrivée de son huit-millionième abonné. Ce qui représente tout de même un million de plus comparé au troisième trimestre 2018, où il comptait moins de 7 millions d’abonnés. « En moins de quatre mois, nous avons pu recruter plus d’un million de nouveaux abonnés, grâce au travail acharné de nos employés et à leur formidable volonté de voir leur entreprise reprendre l’élan pour consolider son leadership », se félicite le DG de MTN Cameroon.

Aussi, Hendrick Kasteel se dit « optimiste » sur l’avenir du groupe, notamment dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, en proie à des velléités séparatistes qui affectent grandement l’opérateur ainsi que ses équipements et qui a fait chuter ses parts de marché.

Concernant les investissements du groupe au Cameroun, Hendrick Kasteel indique qu’au cours des trois dernières années, MTN Cameroon a investi plus de trois cents milliards de Francs CFA dans la mutation de son réseau. « L’effort ainsi consenti en peu de temps représente pratiquement la moitié des investissements que nous avions réalisés en 15 ans sous notre première licence entre 2000 et 2015 », explique le DG de Mtn Cameroon.

Deux initiatives en RSE pour 2019

Dans le volet responsabilité sociétale, le groupe entend via deux grandes initiatives, donner davantage d’opportunités aux jeunes porteurs de projets dans le secteur Tech.

« La première initiative donnera aux jeunes créateurs, l’opportunité de développer leurs idées et de pouvoir à terme créer des startups. Pour la seconde initiative, nous comptons donner un sens concret à  l’adéquation formation emploi », explique Hendrick Kasteel. Même si pour l’instant le patron de MTN Cameroon ne donne pas les détails de ces projets, il explique tout de même que cela permettra à l’opérateur d’ouvrir ses portes à des centaines de jeunes qui pourront ainsi se familiariser avec l’environnement professionnel pendant qu’ils sont encore étudiants.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE et Digital Business Africa

Sécurité des mots de passe sur Internet : Les résultats de l’étude 2019 de Ponemon Institute

[Digital Business Africa] – Sponsorisé par Yubico (un cabinet dont la mission est de rendre le login plus sécurisé facile et accessible à tous), Ponemon Institute a réalisé cette année 2019 une étude sur les comportements de sécurité du mot de passe et de l’authentification. Selon le rapport de cette étude dont le but est de comprendre les croyances et les comportements entourant la gestion des mots de passe et les pratiques d’authentification pour les personnes au travail et à la maison, malgré les préoccupations croissantes concernant la protection de la vie privée et la protection en ligne, les particuliers et les entreprises ne sont toujours pas à la hauteur concernant la sécurisation des mots de passe. Conclusion de l’étude : toutes les deux parties ont un besoin urgent de solutions offrant sécurité et commodité.

Parmi les résultats de cette étude publiés en janvier 2019, 51% des personnes interrogées admettent qu’elles réutilisent les mêmes 5 mots de passe en moyenne que ce soit sur leurs comptes professionnels ou personnels. 55% n’utilisent pas l’authentification à deux facteurs dans leur univers professionnel. 69% admettent partager leur mot de passe avec leurs collègues pour accéder à leurs comptes et 67% n’ont jamais utilisé aucune double authentification.

Voir les grandes lignes de l’étude 2019 de Ponemon Institute sur les comportements liés à la sécurité des mots de passe

Par Digital Business Africa

Télécommunications : L’Algérie et la Tunisie s’accordent pour supprimer les frais de roaming

[Digital Business Africa] – C’est un pas important qui a été franchi le 27 janvier 2019 entre la Tunisie et l’Algérie dans le registre de l’intégration. En effet, les deux pays ont décidé à cette date de la suppression des frais d’itinérance (roaming) dans les appels téléphoniques effectués entre eux. L’annonce a été faite en marge de la 3e session de la commission technique mixte algéro-tunisienne chargée de la coopération dans le domaine de la Poste et des Technologies de l’information et de la communication (TIC).

«Nous avons décidé d’encourager les autorités de régulation des deux pays à inciter les opérateurs de téléphonie mobile à mettre les dispositifs techniques et les négociations commerciales nécessaires pour que leurs échanges soient transparents par rapport aux clients qui voyagent des deux côtés des frontières sans devoir payer plus pour le roaming et d’être obligé d’effectuer un quelconque changement sur leurs appareils téléphoniques», explique Houda-Imane Faraoun, la ministre algérienne de la Poste et des TIC.

Selon site d’information Algérie 1, cette 3e session de la commission technique mixte algéro-tunisienne a également été d’aborder les pistes d’élargissement de la coopération entre les deux pays. Notamment de la possibilité de faire bénéficier à la Tunisie les services du satellite de télécommunications algérien Alcomsat-1.  Pour ce qui est  du domaine des réseaux de câbles en fibre optique sous-marins les deux pays évoquent un rapprochement de leurs infrastructures, ce qui «permettra de réduire les coûts de connexion de l’Afrique avec le reste du monde».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Rwanda : Le lancement du premier satellite aura lieu en 2020

[Digital Business Africa] – Initialement prévu pour 2020, le Rwanda pourrait finalement se doter de son propre satellite de télécommunications bien plus tôt que prévu, notamment en 2019. Selon l’ambassadeur du Japon au Rwanda Takayuki Miyashita qui révèle l’information, ce satellite,fruit de la collaboration entre le Rwanda, l’Agence de coopération internationale du Japon (JICA) et l’Agence spatiale japonaise (JAXA) devrait être mis en orbite depuis la station spatiale internationale avant le prochain sommet sur la transformation de l’Afrique, prévu à Kigali au Rwanda au mois de mai 2019.

Une bonne nouvelle pour le Rwanda rêve de ce premier satellite depuis des années maintenant. De manière pratique, il devrait assurer au pays une quasi autonomie sur ses télécommunications, mais également de connecter les zones rurales, qui sont desservies par les opérateurs télécoms classiques, faute d’intérêts conséquents.

Outre le secteur des télécommunications, ce satellite devrait également permettra au pays d’améliorer l’observation de son territoire national, le contrôle météorologique, et d’assurer les communications militaires.

Le lancement dans l’espace du tout premier satellite de télécommunications du Rwanda annoncé pour 2020, sera plutôt que prévu. L’équipement télécoms sera propulsé en orbite depuis la station spatiale internationale cette année 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo : Après la coupure d’Internet, les quatre opérateurs poursuivis en justice par les abonnés

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo (RDC), les quatre opérateurs présents sur le marché, à savoir Vodacom Congo, Airtel Congo, Africell et Orange RDC sont poursuivis devant la justice pour avoir suspendu les services Internet et les SMS durant 20 jours, notamment du 31 décembre 2018 au 19 janvier 2019.

A l’initiative de ce procès dont la première audience a eu lieu le 22 janvier 2019, une vingtaine d’abonnés auxquels s’est joint l’Union des consommateurs du Congo. Ils réclament des opérateurs télécoms une réparation pour le préjudice subi par cette suspension volontaire du service. De manière précise, ils exigent le paiement de 1 000 dollars américains par jour de non rétablissement d’Internet, soit au total 20 000 dollars.

« Il existe un contrat qui lie ces télécoms à leurs clients. Et ce contrat a été violé unilatéralement. Cette action judiciaire a pour objectif de mettre fin à ce mépris observé de plus en plus envers les citoyens congolais. Car, ce n’est pas la première fois que les abonnés soient privés d’Internet. Ces télécoms sont de multinationales régies par une éthique. Elles n’ont pas raison de se cacher derrière les injonctions reçues d’une quelconque institution ou ministère pour rompre unilatéralement le contrat de services avec leurs abonnés. Et nous n’avons pas entendu l’une d’elles se plaindre comme nous le faisons aujourd’hui. Donc, c’est une affaire entre les télécoms et les abonnés. Et non pas entre les abonnés et le ministère des PT-NTIC», explique Maître Hervé Diakese du collectif d’avocats de l’accusation. Il ajoute ensuite que cette action judiciaire intervient après une sommation faite aux quatre opérateurs télécoms de rétablir le service.

Sans surprise, les opérateurs opposeront à la plainte l’ordre du président de l’Autorité de régulation de la Poste et des Télécommunications  du Congo consigné dans une lettre datée du 24 décembre 2018, et demandant expressément la « suspension momentanée des accès vidéo et images des réseaux sociaux ». Interrogé sur ce sujet justement, le ministre congolais de l’Intérieur avait justifié cette décision par la nécessité de préserver l’ordre public, mais surtout le processus électoral dans le pays.

Après l’audience d’ouverture du 22 janvier 2019 devant le Tribunal de commerce Kinshasa/Gombe, une nouvelle audience a été fixée au 19 février 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Nouvelle vague de licenciement à MTN dès février 2019 ?

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est un indice supplémentaire de la situation de crise financière que connaît actuellement la filiale locale de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN. Après la dernière vague de licenciement survenue en octobre 2018, le groupe se préparerait à se séparer à nouveau d’une partie de ses collaborateurs. En effet, au moins 85 de ses employés ont reçu une lettre de rupture de contrat, motivée par une « réorganisation structurelle  des équipes opérationnelles, mieux servir les clients, accroître l’efficacité au service de la clientèle, assurer une croissance de l’entreprise dans la durée, se transformer en une organisation plus agile centrée sur un double objectif », a appris Digital Business Africa auprès de certains employés.

A l’origine de ces licenciements, la perte de terrain de l’opérateur sur le marché camerounais. En effet, l’opérateur a dû désactiver trois millions de cartes Sim à la demande du régulateur pour « manquements aux obligations liées à l’identification des abonnés et à l’usage des fréquences radioélectriques ». Ce qui a eu pour conséquence de faire passer son nombre d’abonnés de 9,5 millions à 7,1 millions entre juin  et décembre 2017. A ce jour, MTN Cameroon revendique huit millions d’abonnés. A cela, s’ajoute la grave crise sécuritaire dans les régions du Sud-Ouest et du Nord-Ouest.

En plus de l’effondrement des revenus liés à la coupure des services Internet imposée par le gouvernement, l’opérateur a également vu ses équipements dans ces régions sabotés par les séparatistes, sans toutefois pouvoir les réparer en raison du risque sécuritaire trop élevé. Du coup, l’opérateur très présent dans ces deux régions stratégiques où il réalisait une bonne partie de son chiffre d’affaires ( Mtn Cameroon revendique 60% des parts de marché du secteur des télécommunications dans cette partie du pays, d’après certaines sources internes) a vu ses revenus baisser.

Comme solution, Mtn Cameroon n’a pas eu d’autres choix que d’adopter un plan de redressement, qui implique une réduction drastique de son train de vie, qui passe par la baisse des avantages du personnel, la limitation des activités de sponsoring, la réorientation des opérations de marketing, la privatisation de la  gestion des tours et pylônes à IHS, mais également la réduction du personnel jugé non essentiel au profit d’un personnel beaucoup plus polyvalent.

Toutefois, MTN Cameroon dément officiellement qu’une vague de licenciement est prévue ce mois de février 2019. “Il n’y a aucun licenciement prévu à MTN Cameroon en 2019“, confie un cadre de MTN Cameroon à Digital Business Africa.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE (Mis à jour le 05 février 2019 à 22h30)

Le démenti de MTN Cameroon à Digital Business Africa

« …Votre article fait une affirmation grave qui porte atteinte à notre image de marque, à la sérénité des employés de l’entreprise et à la confiance des clients et de nos différents partenaires. Ledit article est aussi un cas de non-respect des exigences déontologiques. En matière de journalisme et particulièrement d’information, l’équilibre et la vérification doivent être observés…
Pour ce qui est de la vérification, en dehors de MTN Cameroon, vous auriez pu contacter les centrales syndicales dont les syndicats sont représentés à MTN. Vous auriez même pu interroger le Ministère du Travail et de la Sécurité Sociale. Cela non plus n’a pas été fait. Cette démarche professionnelle simple vous aurait pourtant évité d’avoir à publier un article qui n’a AUCUN fondement. AUCUN ! (…) »

Melvin AKAM, SM, Corporate Affairs MTN Cameroon

SPÉCIAL PROMOTE 2019 : Votre interview vidéo sur Digital Business Africa et sur YouTube

[Digital Business Africa] – Vous prévoyez de participer à la 7ème édition du Salon international de l’entreprise, de la PME et du Partenariat de Yaoundé (PROMOTE 2019) qui se tient du 16 février au 24 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé ? Bravo ! Digital Business Africa y sera aussi dans la Pavillon numérique où il organise Innovation for Human en collaboration avec Le Boukarou et la Fondation InterProgress.

Pour plus de visibilité sur vos actions ou activités à Promote 2019, pour plus de promotion de vos idées, de vos services et produits, ou encore de votre stand, Digital Business Africa vous propose de réaliser une interview vidéo lors de cet événement.SPECIAL PROMOTE 2019 : Votre interview vidéo sur Digital Business Africa et sur YouTube

Cette interview vidéo est revalorisée avec des plans de coupe de vos activités ou de votre stand à Promote. Elle sera publiée sur notre plateforme médiatique en ligne (www.digitalbusiness.africa), sur notre chaîne YouTube ainsi que sur nos différents réseaux sociaux Facebook, Twitter et LinkedIn. Aussi, elle bénéficiera d’une promotion accélérée d’une semaine sur Facebook et Twitter pour plus de visibilité.

Avantages

  • L’interview reste sur notre site web à une durée illimitée et participe à la construction de l’e-Réputation de votre produit, service ou entreprise ;
  • Votre interview est envoyée via mail aux 8 500 professionnels et experts abonnés à notre newsletter quotidienne ;
  • Votre interview reste indéfiniment sur notre chaîne YouTube (Voir notre chaîne YouTube);
  • Ces interviews restent libres d’utilisation pour vos plateformes web et pour les médias qui peuvent ou souhaitent les réutiliser.

Exemples de quelques interviews Vidéos réalisées lors de Promote 2017

Pierre François KAMANOU : « Le réseau Infotel est unique » [VIDEO]

Joseph Mbock (Creolink) : « Nous sommes les premiers à proposer une offre quadruple play au Cameroun »

Jessie Ekukole : « Les missions de l’ART consistent à réguler, contrôler et faire le suivi »

Thembi Makina (Nexttel) : « Notre mission c’est d’être le leader des télécoms au Cameroun » 

Notre audience

Le site web de DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa) est consulté principalement par des professionnels, passionnés, experts, cadres et dirigeants des secteurs des TIC, des Télécoms et du numérique en Afrique.

  • 70 000 visiteurs uniques par mois en période de pic
  • 40 000 socionautes
  • 8 500 professionnels abonnés à notre newsletter quotidienne.

Autre exemple d’Interview vidéo à Promote sur Digital Business Africa : digt.al/2DOm3ET

Remise exceptionnelle

Bénéficiez d’une réduction de 30% en commandant dès maintenant et en effectuant un paiement à l’avance. Ecrivez pour cela à [email protected] ou à [email protected] avec en objet Réduction 30% Interview vidéo Promote 2019 sur Digital Business Africa.

Par Digital Business Africa

Cameroun – Fibre optique : Gilat Telecom, le plan B de Viettel face aux désagréments de Camtel

[Digital Business Africa] –Au Cameroun, les opérateurs de téléphonie mobile continuent d’accuser la Cameroon Telecommunications (Camtel) d’irrégularité dans la fourniture de la connectivité, notamment via la fibre optique. Une situation qui, d’après le directeur général de Viettel Cameroun, Moïse Bayi, a occasionné une grave perturbation sur son réseau et poussé son entreprise à signer un nouvel accord de partenariat avec l’israélien Gilat Telecom.

Jusqu’ici, les deux entreprises étaient déjà partenaires, notamment sur le déploiement du réseau 4G dans le pays. Aujourd’hui, Nexttel entend donc trouver une solution alternative pour pallier aux différents désagréments causés par Camtel, explique le DG de Nexttel : « Les perturbations répétées du réseau  de Nexttel], survenues ces deux dernières semaines, sont dues à la rupture intempestive et répétée de la fibre optique gérée par Cameroon Telecommunications (Camtel), et […] cela ne relève nullement de son fait ».

Sur le marché camerounais, la société Nexttel compte 4,5 millions d’abonnés avec 3,6 millions d’utilisateurs actifs. Elle reste très loin du groupe français Orange (38% de parts de marché) et du groupe sud-africain MTN (37% de parts de marché) en termes de pénétration.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Le fonds souverain Qatari injecte 200 millions de dollars dans Airtel Africa

[Digital Business Africa] – C’est une véritable bouffée d’oxygène dont bénéficiera la filiale africaine du groupe indien de télécommunications Airtel. Le fonds souverain de l’Etat du Qatar va investir 200 millions de dollars dans Airtel Africa. D’après l’agence Reuters qui révèle l’information, la transaction qui se traduira par une émission d’actions va permettre à la filiale africaine de l’opérateur indien Bharti Airtel d’éponger une partie de sa dette estimée à quelques 3,5 milliards de dollars, en attendant la finalisation de son processus d’introduction en bourse prévue les prochains mois.

« Nous sommes ravis d’accueillir Qatar Investment Authority en tant que partenaire stratégique à long terme. Cette transaction n’entraînera aucune cession d’actions par les actionnaires existants », explique Airtel Africa dans un communiqué. Pour sa part, le Fonds souverain Qatari indique que cet investissement et ce partenariat vise à « soutenir la vision d’Airtel de se hisser au rang d’entreprise de classe mondiale sur le continent ».

A la suite de l’annonce de cet investissement, Airtel Africa devrait lancer au cours du mois de juin ou de juillet 2019 un appel public à l’épargne, le premier de son histoire. Des fonds qui viendront compléter les 1,25 milliards de dollars obtenus par le groupe télécoms auprès de plusieurs investisseurs dont Warburg Pincus, Temasek, Singtel et SoftBank Group International.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Internet : A Rabat au Maroc, Inwi a inauguré son plus grand datacenter du pays

[Digital Business Africa] – Au Maroc, la ville de Rabat abrite désormais le plus grand datacenter du pays, propriété du groupe marocain de télécommunications Inwi, filiale du groupe SNI et du groupe koweïtien Zain. Il s’agit d’une infrastructure de 1000 m2 avec possibilité d’extension de 1000 m2 supplémentaires. Une caractéristique qui fait de ce datacenter le plus important, après ceux de Casablanca et de Marrakech. Avec l’inauguration et l’entrée en service du datacenter de Rabat, Inwi porte à 4000 m2 le total de la superficie de ses datacenter dans le pays.

« Ce centre de données constitue l’illustration parfaite des efforts d’investissement continus que nous avons déployés pour doter le Maroc d’une infrastructure technologique de pointe lui permettant de construire un cloud souverain, où 100% des données sont hébergées dans le pays, de manière identifiée et pleinement intégrée avec un site sécurisé, qui améliore la compétitivité et l’attractivité de notre économie. Ce centre témoigne de l’engagement d’Inwi dans la transformation numérique l’économie. Il renforce l’infrastructure du centre de données inwi pour offrir aux entreprises marocaines des services d’hébergement et de développement conformes aux normes internationales en matière de connectivité, d’efficacité et de sécurité», explique Nadia Fassi-Fehri, la directrice générale d’Inwi citée par innovaafrica.

Avec ces nouvelles infrastructures, Inwi devrait être davantage outillé pour offrir les services de cloud professionnel, l’hébergement, un réseau mobile national, l’accès Internet grand public et des services de divertissement numérique. Des services qui représentent son cœur de métier.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE