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La Chine et l’Inde déclassent les Etats-Unis et deviennent les plus grands marchés de l’Internet au monde

(TIC Mag) – La Commission des Nations Unies sur le large bande au service du développement durable (State of Broadband 2016) a publiée le 16 septembre 2016 de nouvelles données par pays sur l’accès au large bande dans le monde. De prime à bord, on constate que l’Inde a dépassé les Etats-Unis pour devenir le deuxième marché de l’Internet au monde, avec 333 millions d’utilisateurs, loin derrière la Chine et ses 721 millions d’internautes. Seulement, même si ces résultats démontrent une progression dans ces pays, ces performances sont toutefois à relativiser.

Le rapport révèle également que six pays, dont la Chine et l’Inde, l’Indonésie, le Pakistan, le Bangladesh et le Nigéria rassemblent à eux seuls 55% des habitants de la planète qui n’ont toujours pas accès à l’Internet, du fait de la taille de leur population. Au niveau mondial, on estime à 3,9 milliards le nombre de personnes qui n’utilisent pas l’Internet. Par contre, le rapport note que l’accès à l’Internet atteint un niveau proche de la saturation dans les pays riches. A titre d’exemple, 20 pays, dont les Etats-Unis, concentrent les trois quarts des internautes au monde.

Le rapport dresse un constat optimiste en ce qui concerne le potentiel du large bande mobile, 165 pays ayant désormais déployé des réseaux mobiles à haut débit 4G. Alors que le taux de pénétration du smartphone atteint un niveau proche de la saturation aux Etats-Unis, en Europe et sur les marchés asiatiques arrivés à maturité, comme le Japon et la République de Corée, les moteurs de la future croissance devraient être l’Inde et l’Indonésie. L’Inde a récemment dépassé les Etats-Unis pour devenir le deuxième marché du smartphone au monde, avec 260 millions d’abonnements à la large bande mobile.

En conclusion, la Commission estime que si l’accès à la téléphonie mobile de base, aujourd’hui quasi universel, pouvait être converti en accès au large bande mobile à haut débit, les téléphones mobiles pourraient devenir un facteur d’accélération majeur du développement et entraîner de rapides progrès sur la voie des objectifs de développement durable définis par les Nations Unies.

Le rapport préconise que des efforts ciblés sur quelques marchés clés pourraient conduire à d’énormes progrès dans la réduction de la « fracture numérique » très large existant entre ceux qui sont connectés et ceux qui ne le sont pas encore.


Crédit photo : Chinese Premier Li Keqiang (R) speaks with India’s Prime Minister Manmohan Singh during a signing ceremony at the Great Hall of the People in Beijing on October 23, 2013. Singh is on a visit to China from October 22 to 24. AFP PHOTO / POOL / Peng Sun

L’ambassade des États-Unis au Gabon appelle à un rétablissement complet de l’Internet

(TIC Mag) – Après la confirmation de la victoire du président Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août 2016 par la Cour constitutionnelle, les services Internet connaissent encore des perturbations au Gabon, tout comme les réseaux sociaux. Après l’appel des membres de la société civile à un rétablissement complet des services Internet dans le pays, c’est au tour des Etats-Unis de monter au créneau.

Dans une réaction à l’annonce de la victoire du président Ali Bongo Ondimba, l’ambassade américaine à Libreville qui dit avoir pris « note de la décision de la Cour constitutionnelle » dit également s’inquiéter des « perturbations du réseau Internet ».

En effet, après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle et les violences qui en ont découlés, les services Internet ont été progressivement ralentis et entièrement coupés certaines heures (généralement en soirée et dans la nuit). Pareillement, les réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, Skype ou Twitter connaissent également des perturbations. Accusé d’être à l’origine de cette censure, le gouvernement gabonais a rejeté toute responsabilité dans ces blocages. Pour sa part, Gabon Telecom avait évoqué une panne sur son réseau.

Togo : Le gouvernement lance la numérisation de l’agriculture avec AgriPME

(TIC Mag) – Le gouvernement togolais a annoncé le 6 septembre 2016 le lancement d’un mécanisme qui devrait permettre aux agriculteurs d’associer le téléphone portable à l’achat des engrais. Le projet baptisé « AgriPME » et financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 1,2 milliards de FCFA est basé sur l’utilisation du mobile comme porte-monnaie électronique. Sur le principe, il sécurise et simplifie les transferts d’argent, et de facto, réduit les coûts d’encaissement.

L’Etat togolais s’est ainsi engagé à verser désormais aux opérateurs de téléphonie mobile, le montant de la subvention.  Un montant qui sera redistribué aux agriculteurs par le biais des services financiers mobiles de Moov et de Togo Cellulaire. D’après Ouro-Koura Agadazi, le ministre togolais en charge de l’Agriculture citée par le journal Financial Afrik, il suffira désormais pour les agriculteurs de se rendre aux points de vente d’un distributeur agrée « et de payer ses intrants avec son téléphone, en utilisant son porte-monnaie électronique». Ce qui, d’après lui, devrait également permettre de réduire la fracture numérique dans le pays et davantage en milieu rural, tout en accélérant l’inclusion financière.

Dans la même veine, Cina Lawson, la ministre en charge de l’Economie numérique justifie l’engagement du gouvernement togolais dans ce projet par la conscience du rôle prépondérant que sont appelés à jouer les TIC dans le contexte moderne : « Les TIC qui sont aujourd’hui un outil indispensable quel que soit le domaine d’activité, se doivent d’accompagner l’ensemble de tous les autres secteurs d’activité… C’est à cet effet que nous avons décidé d’accompagner le secteur agricole avec le projet AgriPME ».

Diego Massidda : « Les Camerounais vont expérimenter les meilleurs services LTE de Vodafone »

(TIC Mag) – L’opérateur de télécommunications Vodafone annonce la signature avec le groupe Afrimax au Cameroun d’un accord de partenariat dans le but de lancer conjointement les services de données LTE sous la marque « Vodafone Cameroon » initialement dans les deux plus grandes villes du pays que sont Douala et Yaoundé. Dans son communiqué daté du 23 septembre 2016, Vodafone précise qu’il mettra à disposition du marché camerounaise une gamme complète de solutions d’accès incluant les services LTE, de données mobiles Wi-Fi, l’Internet fixe ainsi que des solutions entreprises.

« La prochaine étape de notre accord avec Afrimax pour l’Afrique sub-saharienne est l’entrée du Cameroun dans la famille des marchés partenaires de Vodafone. Je me réjouis de savoir que les consommateurs et les entreprises au Cameroun vont maintenant expérimenter les meilleurs services de données LTE à grande vitesse de Vodafone », déclare Diego Massidda, le directeur Général des Marchés partenaires de Vodafone.

Annoncé sur le marché camerounais il y a quelques semaines, Vodafone entend faire de son partenariat avec Afrimax, qui bénéficie déjà d’une expérience sur ce marché un outil stratégique en vue de son développement. Le partenariat entre les deux structures était annoncé depuis 2014 devrait également s’étendre aux autres pays, à l’instar de l’Ouganda et de la Zambie, où les deux partenaires se sont associés pour déployer des services de type LTE.


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Nestor Bankumukunzi : « Là où passent les TIC, le développement suit » [Vidéo]

(TIC Mag) – Dans un entretien exclusif accordé à TIC Mag, Nestor Bankumukinzi, le ministre burundais des Postes, des TIC et des Médias explique la place que les TIC occupent aujourd’hui dans les économies africaines.

D’après lui, les TIC aujourd’hui sont des autoroutes virtuelles qui ont la même importance que les routes traditionnelles. « Là où la route passe, le développement suit, dit-on souvent. Il en est de même pour les TIC », affirme-t-il. Il se réjouit du fait que de nombreux pays africains aient compris cette réalité, mais reconnaît que le taux d’implication des pays qui annoncent un accent dans le développement des TIC n’est pas toujours le même. « Il y a des pays qui sont plus impliqués que d’autres », indique Nestor Bankumukinzi qui en profite pour dresser l’état du développement de l’économie numérique dans son pays. En particulier, le taux de pénétration de l’Internet, le déploiement de la fibre optique et les projets en cours dans son pays dans son secteur de compétence.

Aussi, il explique comment les TIC peuvent contribuer à booster les activités du secteur postal. Voir la vidéo de TIC Mag pour l’intégralité de cette interview menée par Beaugas – Orain DJOYUM.


Cameroun : Christian Penda Ekoka, Conseiller de Paul Biya, désapprouve le don de 500 000 ordinateurs aux étudiants

(TIC Mag) – En juillet 2016, le président camerounais Paul Biya a décidé, si l’on s’en tient au communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur, de l’octroi de 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais des universités publiques et privées du pays. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive entre ceux qui appréciaient positivement la décision du président et ceux qui désapprouvaient cette mesure au vu des conditionnalités : emprunt de 75 milliards de F.Cfa à une banque chinoise pour financer l’opération et livraison des ordinateurs par une entreprise chinoise, etc.

Hier, 13 septembre 2016, au cours de la première édition de l’émission La Grande Interview présentée par Jean Bruno Tagne et diffusée sur Canal 2 International à 21h30, l’invité principal était un proche collaborateur du président Paul Biya. Christian Penda Ekoka, Conseiller technique à la Présidence de la République, a laissé entendre qu’il fait partie de ceux là qui désapprouvent cette mesure du président de la République qu’il considère comme son patron direct. « C’est la bonne intention avec le mauvais cadeau. La bonne intention c’est celle du président et le mauvais cadeau c’est ceux qui lui ont suggéré cette affaire… », a-t-il déclaré.

Pour Christian Penda Ekoka, Paul Biya a choisi de faire quelque chose de bien pour les étudiants. Mais, le problème réside au niveau de ceux qui mettent en œuvre l’intention du président. Cette mesure devait à son avis faire partie d’une stratégie nationale. Il félicite d’ailleurs Minette Libom li Likeng qui a mis en place, même si c’est tardivement, une stratégie nationale de développement de l’économie numérique.

« Elle a pris l’initiative salutaire d’élaborer une stratégie nationale de numérisation. Le Cameroun avait déjà accusé un retard extraordinaire en matière de bande passante, en matière d’Internet, parce que le Cameroun ne faisait même pas partie les 17 pays de peloton de tête en Afrique. Il fallait d’abord avoir une plateforme commune et tous ces projets devaient dériver de cette plateforme commune. (…) Même ce projet de distribution des ordinateurs aurait dû être un projet dérivé de la réflexion qui s’est passée (sur la stratégie nationale du développement de l’économie numérique, ndlr). C’est pour cela que je dis que l’intention est bonne, c’est le cadeau qui est celui-là qu’il ne fallait peut-être pas faire. Parce qu’après on va vous dire que ces ordinateurs ont qu’elles configurations, quelles caractéristiques et que c’est pour en faire quoi ? », a indiqué Christian Penda Ekoka.

Voir l’intégralité de l’interview

Cameroun : Joseph LE lance une formation de 10 000 jeunes en TIC et annonce le Club 2.0 Est

(TIC Mag) – L’initiative 10 000 personnes (tout âge confondues) formées en TIC a été officiellement lancée le 09 septembre 2016 à Bertoua dans la région de l’Est par Joseph LE, directeur adjoint du Cabinet civil de la Présidence du Cameroun et élite de cette région. C’était en compagnie de Grégoire Mvongo, gouverneur de la région de l’Est, des autorités administratives, des chefs traditionnels, des élus locaux, des élites de la région et des jeunes bénéficiaires de cette initiative. L’objectif de l’initiative étant de former les jeunes de la région de l’Est à une meilleure connaissance et utilisation de l’outil informatique d’une part et à la maîtrise et l’utilisation du web et des réseaux sociaux d’autres parts.

Joseph LE dit en effet suivre la recommandation du président camerounais Paul Biya. Dans son message à la jeunesse le 10 février 2016, le président de la République s’était longuement appesanti sur la nécessité pour la jeunesse camerounaise de s’arrimer aux TIC. « Il l’avait dit, en ces termes, je cite : « A chaque génération ses défis historiques, pour le devenir de la nation.  Je puis dire que, pour notre jeunesse, l’un des défis majeurs est de réussir l’arrimage à ce phénomène marquant qu’est l’économie numérique. J’invite toute la nation à se mobiliser résolument, pour accompagner les nombreuses initiatives de nos jeunes dans ce domaine…. Par votre implication forte, vous êtes ainsi appelés à prendre en main le devenir de la nation, inévitablement et progressivement, sous l’encadrement bienveillant des aînés, dans une fusion intergénérationnelle bien organisée’’ », rappelle Joseph LE.

C’est donc en aîné qu’il propose cette formation. « Ayant bien suivi le message du Chef de L’Etat, certains d’entre vous m’ont personnellement interpelé le 24 mars dernier, à Abong-Mbang, à Doumé et ici à Bertoua, dans la région de l’Est. Ils ont souhaité bénéficier eux aussi d’une formation adéquate, pour ne pas rester en marge de cette nouvelle société qui se met en place à une vitesse exponentielle. Je me suis engagé à les y aider, à vous y aider, comme l’a instruit le Chef de L’Etat dans son message du 10 février. C’est mon devoir, c’est notre devoir en tant qu’élites de la Région de l’Est », a déclaré Joseph LE, lors de cette cérémonie.

Il n’est pas seul dans cette initiative, car Joseph LE dit avoir associé à cette initiative son frère Dieudonné SAMBA, Conseiller spécial du président de la République et Délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Bertoua, et les différents maires de la région de l’Est. Pour la partie opérationnelle, l’initiative bénéficiera de l’appui technique du Centre d’Excellence Technologique Paul BIYA et entrera par la même occasion dans le cadre de l’Opération MIJEF 2035 lancée récemment par l’IAI Cameroun sous le haut patronage de Mme Chantal BIYA, Première dame du Cameroun.

Le Club 2.0 Est

Au terme de cette formation sera créé le ’’Club 2.0 Est’’, souhaite Joseph LE. « Je souhaite qu’à la fin de votre formation, nous puissions, ensemble, créer une plateforme d’échanges d’informations utiles dans les domaines liés au développement rural et urbain, à l’initiation à l’entrepreneuriat, à l’éducation à la citoyenneté…Bref, à la vie de la nation camerounaise et du reste du monde », a promis le DACC aux futurs bénéficiaires de l’initiative.

En effet, il dit avoir constaté au fil de ses échanges avec ses compatriotes de la région de l’Est que ceux-ci étaient très souvent inondés de rumeurs et de fausses informations distillées dans les réseaux sociaux et à travers divers canaux informels. « Mon devoir, affirme Joseph LE, en tant que communicateur et proche collaborateur du Chef de L’Etat est de mettre à votre disposition la bonne et la vraie information. Vous, de votre côté, vous allez nous poser diverses questions sur tous les sujets qui vous intéressent et vous préoccupent. »

L’élite de la région de l’Est promet déjà la mise sur pied imminente à Yaoundé d’un groupe de travail qui va animer cette plateforme et qui sera capable, d’après lui, de mettre à la disposition de ses membres, quasiment en temps réel, toutes les informations susceptibles de les éclairer sur la marche du pays, sous la houlette du Chef de L’Etat. « Ainsi, vous pourrez recevoir très rapidement les discours, décrets et tous autres actes rendus publics. Vous pourrez également recevoir les avis ou résultats des concours, les meilleurs prix du cacao, du café, du plantain, du manioc, du maïs ou des arachides sur le marché local et international, etc. », promet Joseph LE à ses frères de la région de l’Est.

Dr Hamadoun I. Touré : « Paul Biya vient d’accorder 500 000 ordinateurs aux étudiants. C’est un pas très important ! » [VIDEO]

(TIC Mag) – En visite au Cameroun au début du mois d’août 2016, le Dr Hamadoun I. Touré (photo), ancien secrétaire général de l’Union internationale des télécommunications et actuel le directeur exécutif de l’Alliance Smart Africa, a rencontré le Premier ministre Philémon Yang et la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom li Likeng afin de les encourager à rejoindre l’Alliance qu’il dirige aujourd’hui.

Au terme de sa rencontre avec le PM camerounais, le Dr Hamadoun I. Touré a exprimé son appréciation de la mise en place de l’économie numérique au Cameroun. ( Voir vidéo). Occasion de saluer la récente décision du président Paul Biya d’octroyer 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais.

La ministre des Postes et Télécommunications qui lui a également accordé une audience le 4 août 2016 a clairement indiqué que le patron de la Smart Africa Alliance est venu plaider pour l’adhésion du Cameroun à cette initiative dont le but est de promouvoir l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication.

La Smart Africa Alliance a été créé en 2013 à l’occasion du Transform Africa Summit tenue cette année-là à Kigali au Rwanda. L’alliance naît du constat selon lequel les pays d’Afrique du Nord avaient pris un train d’avance considérable sur ceux d’Afrique subsaharienne en matière de développement des TIC. C’est ainsi que le Burkina Faso, le Gabon, le Kenya, le Mali, le Rwanda, le Sénégal, le Soudan du Sud, le Tchad et l’Ouganda avaient alors décidé d’unir leurs efforts autour d’un projet commun de réduction de leur fracture numérique.

La visite de Mark Zuckerberg au Nigeria et au Kenya en images et en vidéos

(TIC Mag) – Après deux visites en l’espace de quelques jours au Nigéria, Mark Zuckerberg a exprimé sur sa page Facebook sa volonté et son impatience de revenir au Nigeria au plus vite.  » I can’t wait to come back again soon! », a écrit le fondateur de Facebook parlant du Nigeria et du Kenya.

Lors de sa visite en Afrique (du 30 août 2016 au 02 septembre 2016), le fondateur du réseau social américain Facebook a une fois de plus exprimé sa conviction que l’avenir du monde en général et du monde des Technologies de l’information et de la communication se trouve en Afrique.

Il a rencontré dans ces deux pays du beau monde et découvert les sites touristiques et les mets africains qu’il a appréciés. TIC Mag partage avec ses lecteurs et internautes quelques images et vidéos de son périple africain.

Rencontre avec le président MUHAMMADOU BUHARI du Nigeria


 

Nigeria : Comme dans les nombreuses villes qu’il visite, il ne manque pas de faire un peu de footing

Nigeria : discussions et échanges avec les jeunes développeurs et innovateurs

 

Avec quelques innovateurs de l’iHub à Nairobi

Au CcHub à Yala au Nigeria

Nairobi (Kenya) : Petit tour au resto de Mama Oliech chez pour manger l’Ugali et du poisson braisé à l’africaine

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Bon appétit…

zuckerberg-et-son-plat-de-poisson-braiseUn peu de tourisme au Kenya

Innovation : La participation au Prix Orange de l’entrepreneur social ouverte jusqu’au 21 septembre 2016

(TIC Mag) – Après l’édition 2015, la compétition pour décrocher le Prix Orange de l’Entrepreneur social 2016 au Moyen-Orient et en Afrique (MEA) de l’opérateur français Orange a été officiellement lancée depuis le 18 mai courant. Il s’agit d’une initiative de l’opérateur Orange qui récompense les entrepreneurs proposant des produits ou des services qui s’appuient de façon innovante sur les TIC pour répondre aux besoins des populations dans les domaines de la santé, l’agriculture, l’éducation, l’énergie, l’industrie ou encore le commerce.

Sur le principe, trois projets ou nouvelles entreprises qui proposent des solutions technologiques visant à améliorer les conditions de vie des populations sont récompensés, tout comme des  projets numériques s’adressant notamment au  »bas de la pyramide » (services bancaires mobiles, télémédecine, applications numériques pour l’éducation ou l’agriculture…) ainsi que des projets associés à l’utilisation croissante du mobile et ayant des opportunités prometteuses en terme d’impact sociétal. On apprend également d’Orange qu’il sera décerné un prix spécial  en 2016 pour un projet autour du contenu culturel local.

Selon le communiqué d’Orange, les lauréats du Prix seront départagés sur la base des critères de « l’impact social et/ou environnemental, de degré d’innovation apporté dans l’usage des moyens de communication numériques, de la possibilité d’étendre la diffusion du produit ou du service à plusieurs pays, la viabilité financière du projet et le caractère réaliste et opérationnel du projet ».

La compétition est ouverte à « tout étudiant, salarié ou entrepreneur, âgé de plus de 21 ans, sans restriction de nationalité, ou toute organisation en activité crée depuis moins de 3 ans…les entreprises ou les projets présentés doivent cibler au moins un des pays d’Afrique et du Moyen-Orient où Orange est implanté ».

Au terme de la compétition, quatre gagnants recevront 55.000 euros (soit plus de 36 millions de FCFA). Les dotations seront respectivement de 5 000 euros (environ 3 279 700 de FCFA), 10 000 euros (environ 6 559 570 FCFA), 15 000 euros (environ 9 839 355 FCFA) et 25 000 euros (environ 16 398 925 FCFA). Les candidatures restent ouvertes jusqu’au 21 septembre 2016 sur la page dédiée d’Entrepreneur Club.

Notons qu’en termes de bilan, le Prix Orange de l’entrepreneur social existe depuis 2011 et a déjà enregistré la participation des candidats issus de 20 pays qui ont proposé plus de 2600 projets. Depuis lors, Orange a attribué 265.000 euros (environ 173 828 605 FCFA) à 16 gagnants. Dans la même veine, 22 projets ont bénéficié de centaines d’heures d’accompagnement et de conseils d’experts.

Sana née Congo Aminata : « Au Burkina Faso, nous avançons à grands pas avec la fibre optique »

(TIC Mag) – Ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes du Burkina Faso, Mme Sana née Congo Aminata explique à TIC Mag les actions de son département ministériel pour doter son pays d’une connectivité optimale et pour moderniser l’administration burkinabé.

TIC Mag : Les experts sont unanimes à ce sujet, il faut des infrastructures numériques pour avoir des services technologiques de qualité. Aujourd’hui, où en est-on avec le déploiement des infrastructures numériques et notamment la fibre optique dans votre pays ?

Sana née Congo Aminata : Actuellement au Burkina Faso, nous avançons à grands pas avec le déploiement de la fibre optique. Nous avons déjà validé le dossier de la fibre optique qui passe par Ouga jusqu’à la frontière du Ghana et une bretelle est déjà prête. Il est prévu le lancement des premiers travaux en septembre ou en octobre.

Ensuite, nous avons le grand projet du Backbone national qui consiste au déploiement de la fibre optique sur 5 400 km dans le pays avec la sous-région. C’est un projet qui est aussi à terme comme on aime le dire et nous attendons de finaliser les derniers axes.

Il y a aussi le projet G-Cloud. C’est un projet qui va permettre à l’administration de pouvoir rassembler tout ce qui est donnée dans un Data Center. Les fichiers de chaque département comme la douane, les impôts et les autres pourront y centraliser leurs fichiers. Cela facilitera le partage d’informations entre les autres départements.

TIC Mag : Où en êtes-vous justement avec la mise en place de l’e-gouvernement au Burkina Faso ?

SCA : Le Burkina Faso a commencé l’e-gouvernement il y a longtemps. En 2000 notamment. En 2014 et 2015, nous n’avons pas pu continuer sur ce projet compte tenu des évènements que tout le monde sait. Actuellement, nous sommes en train de reprendre ce projet. Et compte tenu du manque d’infrastructures de qualité, les projets que je viens de citer viendront booster l’e-gouvernement, parce qu’il faut effectivement une bonne connectivité pour pouvoir déployer l’e-gouvernement et mettre un place un gouvernement sans papier. En plus, actuellement nous sommes en train de travailler avec Microsoft qui nous avait déjà accompagné par le passé et qui continue de nous accompagner. D’ici quelques temps nous allons véritablement commencer avec la mise en œuvre de ce projet de gouvernance électronique.

TIC Mag : Comment faites-vous pour que les populations de votre pays aient accès aux services des TIC de manière optimale et à des coûts abordables ?

SCA : Le projet de fibre optique va vraiment aider les populations du Burkina Faso et les opérateurs télécoms. En ce sens que si le gouvernement déploie l’infrastructure, les opérateurs de téléphonie mobiles et les fournisseurs d’accès Internet vont disposer des capacités optimales à offrir à leurs clients. Donc, je pense qu’à ce moment-là, les prix vont vraiment baisser. Et surtout, le grand avantage avec cela, c’est la possibilité de mettre en connexion tous les départements ministériels. Parce qu’il y a des démembrements des départements ministériels dans les régions qui n’ont pas toujours accès au même niveau d’information le ministère de tutelle qui est au centre-ville. Ce projet va donc permettre aux ministères de pouvoir partager l’information avec leurs démembrements qui se trouvent dans les autres provinces. C’est un gros souci qu’on veut pallier avec le déploiement de ce projet de fibre optique.

TIC Mag : Comment envisagez-vous l’action de votre département ministériel dans le cadre de la reconstruction et de la modernisation de votre pays ?

SCA : Je pense que toute mon équipe du département ministériel est engagée à accompagner tous les autres départements ministériels dans le domaine des TIC. Actuellement, nous avons élaboré des cyberstratégies sectorielles et mon département ministériel est là pour accompagner tous les autres.

TIC Mag : Dernière question, pensez-vous comme certains que le secteur des TIC et Télécommunications sont venus freiner les activités du secteur postal notamment le courrier et comment d’après vous les TICs peuvent améliorer la qualité du service du secteur postal ?

Sana née Congo Aminata : Les TIC ne sont pas venues freiner les activités postales. Les TICs accompagnent les activités du postales. Si nous prenons l’exemple du courrier envoyé à l’international, par route ou par train, les TIC peuvent permettre à l’expéditeur et au destinataire de savoir si le courrier est effectivement arrivé. Je crois que les TIC sont là pour accompagner les services postaux.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM


Mme Sana née Congo Aminata

Sana née Congo Aminata OK

Actuellement nous sommes en train de travailler avec Microsoft qui nous avait déjà accompagné par le passé et qui continue de nous accompagner. D’ici quelques temps nous allons véritablement commencer avec la mise en œuvre de ce projet de gouvernance électronique.Sana née Congo Aminata

Mme Sana née Congo Aminata, née en 1974, a été nommée ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes du Burkina Faso le 12 janvier 2016. C’est le 18 janvier 2016 qu’elle a été installée dans ses fonctions de ministre.

Informaticienne de formation, Mme Sana Congo Aminata a servi en 2003 à la Délégation générale de l’informatique (DELGI) devenue Direction générale de la coordination des programmes des technologies de l’information et de la communication (DG-CPTIC).

En 2010, elle est la directrice de l’organisation et de la communication du Secrétariat permanent du forum panafricain de partage de meilleures pratiques dans le domaine des TIC et de la Semaine nationale de l’internet (SP/Forum et SNI).

En 2013, elle est nommée Directrice de la formation et de la promotion de l’expertise nationale dans le domaine des télécoms/TIC. Engagée dans la promotion des TIC, Mme Sana née Congo Aminata est active dans plusieurs associations notamment Burkina NTIC, TIC-Genre ou encore TIC-Edu.

Le « Yoga Collaboratif »: catalyseur de transformation pour les entreprises

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La richesse d’une entreprise réside dans la somme des énergies des individus qui la composent. Pour améliorer l’efficacité collective de l’ensemble, il est indispensable de savoir exploiter la capacité d’innovation des technologies pour mettre en place de nouveaux modes de travail et imaginer de nouvelles expériences clients. Mais comment faire ? Quelles sont les étapes ? Et surtout comment entretenir une dynamique de transformation ?

Aujourd’hui, les entreprises sont toutes confrontées au défi numérique. Elles doivent faire face à une évolution accélérée des technologies, de leurs clients, mais aussi à la mutation de leurs concurrents sur leurs marchés respectifs.

Un facteur clé pour leur compétitivité et leur croissance est de réussir à tirer le meilleur parti de leur intelligence collective. Mais la multiplication et la diversification des canaux de communication a brouillé les lignes d’une collaboration limpide et, surtout, efficace. Réseaux sociaux personnels ou professionnels, e-mails, messageries instantanées, voire simples SMS ou appels téléphoniques : tout le monde est soumis à une surcharge informationnelle. Au risque de s’y perdre…

Alors, comment mettre de l’efficience dans les relations professionnelles ? Comment faire de l’innovation un moteur de croissance ? Comment développer de nouveaux usages et les faire adopter ? C’est tout l’enjeu du « yoga collaboratif », un état d’esprit qui permet de fédérer les énergies, en mutualisant l’ensemble des compétences métiers, techniques, fonctionnelles et sécurité afin de dynamiser la capacité d’innovation et d’accroître la compétitivité des entreprises.

CLOUD, MOBILITÉ, ANALYSE DES DONNÉES, RÉSEAUX SOCIAUX…

Ces évolutions technologiques sont un véritable bouleversement des usages et amènent des innovations majeures tant dans les approches et modes de travail que dans les outils qui, intégrés les uns aux autres, doivent permettre de fluidifier les échanges, gagner en efficacité et créer de la transversalité.

Les enjeux sont considérables et la promesse associée ne pourra être pleinement réalisée qu’en impulsant une dynamique de transformation incrémentale pour construire les usages de demain.

L’approche prônée par le service Digital Advisory de Microsoft permet de réunir l’ensemble des acteurs clés autour d’une vision commune et partagée afin decatalyser cette transformation dans un mode itératif et cohérent pour l’entreprise.

Elle est constituée de 3 volets d’activités indispensables.

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Cette logique de travail vise à tirer le meilleur parti des technologies, en veillant à :

  • Bien intégrer les tendances de fond et les enjeux business des métiers
  • Définir collectivement (c.à.d. avec les DSI, les directions métiers et les directions générales) la meilleure stratégie et les bonnes initiatives à mettre en place pour faire le pont entre les métiers, leurs besoins, l’innovation technologique et les services informatiques de l’entreprise.

1. IMAGINER ET PRIORISER

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Cette première étape consiste à conduire des ateliers d’idéation autour des nouveaux scénarios d’usages et applications à valeur ajoutée. L’objectif est de tout connaître de ses collaborateurs : que font-ils ? Quels types de problèmes peuvent-ils rencontrer ? Quelles attentes ont-ils ? Quelles expériences de travail recherchent-ils ? Et finalement quelles opportunités faut-il développer en matière de nouveaux usages digitaux pour les lignes métiers ?

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>> D’abord, créer les conditions pour rêver

Une logique collaborative, favorisant les temps d’échange et caractérisée par la création de persona (collaborateur type représentant un segment métier) ainsi que de ses principaux scénarios de productivité dans le but d’améliorer les performances de votre entreprise.

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La clé dans ce genre d’exercice est de pouvoir lever rapidement les inhibitions afin d’amener les contributeurs à penser en dehors des sentiers battus pour faire émerger de nouvelles idées innovantes. Il ne faut surtout pas s’interdire de rêver, pour ne pas brider la créativité et pouvoir au contraire favoriser le foisonnement d’idées comme si celles-ci pouvaient devenir réalité.

>> Et seulement ensuite, confronter les idées à la réalité

Dans un second temps, une fois les idées et besoins sélectionnés, une analyse critique mais constructive pourra être menée. Les opportunités seront priorisées et les scénarios à impact rapide (quick wins) identifiés. Pour cela, il est important d’associer l’ensemble des acteurs (métiers, équipes IS/IT, sécurité) afin d’analyser et prioriser le déploiement des scénarios les plus pertinents. C’est en effet à cette unique condition que vous parviendrez à poursuivre enconciliant les impératifs métiers, les contraintes s’appliquant à l’entreprise (d’un point de vue technique, sécurité mais aussi réglementaire), les aspects liés àpertinence économique ainsi que les capacités d’investissement et d’exécution.

Cette première phase est essentielle pour la déclinaison de la stratégie digitale. En plaçant vos collaborateurs métiers au centre de votre transformation, vous donnerez du sens aux orientations envisagées et gagnerez l’assurance d’identifier les leviers de valeur les plus impactant pour votre entreprise.

D’autre part, les responsables IT et sécurité se sentent impliqués dès le début et ils sont mobilisés en amont pour participer à la définition des indicateurs clés et mesurer ensuite l’atteinte et les résultats au niveau métier.

2. PROTOTYPER ET DÉMONTRER

Capture 2…..

Lorsque cette première phase d’identification des nouveaux usages est réalisée, il faut en vérifier la justesse par rapport à l’ambition fixée. Dans cette perspective, un travail de maquettage (PoC Proof of Concept) peut être entrepris pour tester les scénarios envisagés.

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>> Savoir démontrer pour convaincre

 Il s’agit ici de mettre en œuvre les scénarios de productivité (priorisés lors de la phase précédente) pour montrer aux métiers des résultats concrets en expérience réelle.

Cela nécessite de définir et construire les briques technologiques permettant de prototyper et montrer les scénarios d’usages destinés à gagner en productivité et flexibilité dans les relations professionnelles.

  • Sur le plan fonctionnel, cela permettra de démontrer les bénéfices métiers et économiques, ainsi que les apports d’agilité, d’efficacité et de capacité collaborative. Il faut ainsi proposer aux équipes métiers d’essayer et de donner leur avis afin de valider ce qui fonctionne (ou pas – il s’agit de la phase test) et faire évoluer les services et processus sous-jacents jusqu’à satisfaction (learn). Le fait d’être à l’écoute du terrain constitue un véritable levier d’adhésion, ce qui est un gage de réussite pour l’adoption future des technologies mises en œuvre.
  • Sur le plan technique et opérationnel, il est essentiel de pouvoir garantir la bonne intégration des solutions proposées à l’environnement existant, ainsi que leur adéquation avec les exigences de sécurité et les processus mis en place pour la gestion opérationnelle.

 >> Impliquer l’ensemble des acteurs dans la décision

Ainsi, la réalisation de démonstrateurs permet de qualifier la valeur business et la faisabilité, en montrant des résultats rapides et tangibles. De plus, en embarquant les collaborateurs et les métiers dans cette démarche, cela permet l’assurance d’un écho important aux idées porteuses pour l’évolution des usages numériques.

Les directions technique et sécurité, déjà mobilisées lors de la phase précédente, sont à nouveau impliquées pour permettre de sécuriser le passage à la phase suivante (principe du « marche avant »).

La validation finale s’effectue ensuite sur la base de prototypes approuvés par l’ensemble des parties prenantes (directions métiers, directions informatique et officiers sécurité). Le déploiement peut alors commencer…

3. DÉPLOYER ET ADOPTER

Capture 3

A ce stade, les nouveaux outils doivent être mis à la disposition de tous les collaborateurs. Au préalable, il est recommandé de lancer un pilote, dont l’objectif est de mettre l’accent sur l’innovation, via l’intégration et l’activation des services de productivité dans une infrastructure cohérente et homogène, sur un périmètre métier représentatif.

….

 >> Bien lotir le déploiement pour maximiser le ROI

 Ainsi, les modalités d’intégration dans le Système d’Information peuvent être ajustées, et il devient également possible d’observer/stabiliser les services mis en œuvre, tout en validant les prérequis. Ce premier bilan permet de supporter le processus de décision quant au déploiement généralisé des services à l’échelle d’une ligne métier ou de l’entreprise.

Cette généralisation pourra alors être opérée en lotissant de manière à concilier les impératifs business et géographiques, et maximiser le retour sur investissement. Le tout en faisant en sorte que les évolutions du SI soient alignées avec vos objectifs stratégiques et leurs déclinaisons dans les métiers.

>> Savoir faire adopter les usages pour démultiplier

 Enfin, dans la phase d’adoption, l’accompagnement au changement auprès des collaborateurs est également indispensable, tant au niveau fonctionnel queculturel. Sans cela, l’adoption ne s’en retrouvera que plus complexe, et la plus-value amoindrie.

De même, les équipes IT (notamment l’exploitation et le support) devront se former à aux nouvelles solutions, comprendre les impacts utilisateurs, et se familiariser avec de nouvelles consignes de support notamment. Par ailleurs, la phase de transition vers ces nouvelles solutions entraîne nécessairement une augmentation des sollicitations auprès des équipes de support.

Il est donc important d’accompagner les collaborateurs et les équipes IT avec une communication adaptée, une formation adéquate et la diffusion des informations et des bonnes pratiques à l’ensemble des populations concernées.

………………………………………………………………………………………………………………………

En conclusion, le « Yoga collaboratif » ne peut se diffuser que via la mise en place d’une méthode de co-construction et le passage successif de ces 3 étapes. Une gouvernance associant l’ensemble des parties prenantes permettra de prioriser le déploiement des nouveaux usages et d’en assurer en continu la promotion auprès des lignes métiers de l’organisation.

Une première expérience réussie installe des « réflexes agiles ». Des réflexes qui renforcent d’eux-mêmes l’état d’esprit général en créant des automatismes et une dynamique pour permettre aux entreprises de relever les défis de la révolution numérique et de se transformer.

Et vous, comment le déploiement de nouveaux usages est-il mis en place dans votre entreprise? A quel(s) problème(s) êtes-vous confronté(s) ?

N’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez être accompagnés dans la définition de vos orientations stratégiques et le pilotage de la trajectoire pour vos axes d’innovation:  [email protected]

Point de vue d’expert par Pascal Pick, Digital Advisor – Microsoft Services (Microsoft Marketing Enterprise)

Cameroun : Avec l’AfriNic, l’Antic sensibilise les informaticiens au protocole IPv6

(TIC Mag) – Au Cameroun, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (Antic) en charge de la cyber sécurité dans le pays annonce la tenue du 30 aout au 02 septembre 2016 à l’hôtel Sawa de Douala d’un atelier de formation sur l’appropriation du protocole Internet v6 (IPV6), ainsi que sur la gestion des ressources numériques d’Internet (IRNM).

D’après l’Antic, l’atelier s’adressera aux Administrateurs systèmes et Réseaux, ainsi qu’aux Ingénieurs TIC, et ceux qui sont intéressés par la formation peuvent s’enregistrer à l’adresse learn.afrinic.net. Parmi les objectifs des assises, l’Antic évoque la nécessité de « Comprendre les implications de l’épuisement des adresses IPV4, identifier et configurer les adresses IPV6 sur les hôtes, créer des plans d’adressage IPV6, comprendre et utiliser la base de donnée Whois d’AfriNIC, et enfin comprendre les différents mécanismes de transition du protocole Internet IPV4 au protocole Internet IPV6 ».

Pour rappel, les protocoles IP actuellement utilisés sont sous la forme IPV4. Seulement, avec l’expansion et la vulgarisation d’Internet, ce protocole arrive déjà à une rupture d’adresses. Dans ces circonstances, le protocole IPV6 (encore appelé IPng pour IP new generation) doit offrir plus de flexibilités et d’efficacité, apporter une solution à des nouveaux problèmes, et surtout ne devrait jamais être en rupture d’adresses. Les objectifs principaux de ce nouveau protocole sont notamment de supporter des milliards d’ordinateurs en se libérant de l’inefficacité de l’espace des adresses IP actuelles, réduire la taille des tables de routage, simplifier le protocole, fournir une meilleure sécurité  (authentification et confidentialité) que l’actuel protocole IP, ou encore faciliter la diffusion multidestinataire en permettant de spécifier l’envergure et donner la possibilité à un ordinateur de se déplacer sans changer son adresse.

Le PDG de Genestar Technologies démontre les limites de l’offre de Gemalto pour les CNI au Cameroun

(TIC Mag) – TIC Mag publie le texte d’analyse du Camerounais Jean Genestar Priso, le PDG de Genestar Technologies, qui apporte son éclairage sur le processus d’implémentation au Cameroun de la nouvelle carte nationale d’identité sécurisée. Pour cela, le Cameroun a choisi le français Gemalto. Pour lui, les solutions proposées par Gemalto comportent encore de nombreuses zones d’ombres et pourraient être de mauvaises solutions à l’avenir avec risque de refaire tout à zéro s’il y avait un problème. Plus encore, il s’indigne du fait qu’aucune entreprise camerounaise spécialisée en la matière n’ait été consulté parce que la DGSN n’a pas fait un appel d’offres pour sélectionner parmi les meilleures offres.

« Nous, GENESTAR TECHNOLOGIES, entreprise spécialisée dans l’identification biométrique, existons depuis 1998.  Pour avoir travaillé sur de nombreux projets d’identification dans plusieurs pays, notamment en Afrique. Il serait irresponsable de notre part de ne pas nous prononcer afin d’apporter un certain nombre d’éclairage à nos compatriotes sur la mise en place de la nouvelle carte nationale d’identité au Cameroun où nous sommes récemment installés depuis bientôt trois ans.

NOTRE AVIS

La CNI est la pièce administrative indispensable et réclamée aux usagers par nos administrations publiques et privées car elle atteste notre citoyenneté. D’où sa très haute importance en sa qualité de pièce administrative de souveraineté. Son système d’enrôlement et de délivrance devrait être pérenne, et surtout tenir compte de l’évolution de notre environnement car tant que le Cameroun existera les citoyens en auront toujours besoin.

 Elle est généralement demandée suite aux cas suivants par les citoyens :

  • Première demande
  • Renouvellement
  • Carte perdue

1/ Première demande : celle-ci nécessite la présentation de l’acte de naissance dans le dossier. Avons-nous aujourd’hui une gestion rassurante de l’état civil de notre pays sur tout le territoire national, pouvant produire des actes de naissance avec un minimum de sécurité et d’authenticité ?

L’état civil camerounais ne dispose pas encore un moyen de sécuriser l’acte dès la naissance. L’identification unique apporterait la réponse à la question de la sécurité et de l’authentification de l’acte de naissance.

Ensuite, la phase d’enrôlement des identifiants, devrait prendre en compte toutes les catégories et couches sociales. Les valises biométriques mobiles et statiques livrées par GEMALTO pour la capture des empreintes digitales, disposent-elles d’autres captures pour nos compatriotes du secteur primaire : agriculture, sylviculture, pêche et activités minières, qui ont des doigts lisses, donc pas d’empreintes lisibles par la force des travaux, les lépreux, et les accidentés des mains ?    Si non, comme proposition, on la capture des réseaux veineux qui est à portée pourrait résoudre ce problème discriminatoire.

2/ Renouvellement : Il est question de la durée de vie de la carte nationale d’identité. Certes, le polycarbonate a été choisi par l’opérateur GEMALTO, vu la qualité et la fiabilité de l’impression au laser. Cependant, ces cartes polycarbonates sont plus fragiles, ce qui conduit à les proscrire lorsqu’il s’agit de cartes à utilisation fréquente car elles ont une durée de vie de 3 à 5 ans. Surtout qu’il est recommandé sur le plan international que les cartes nationales d’identité aient une durée de vie de 10 ans minimum. Beaucoup de pays sous les tropiques ont opté pour la matière PET(Polyester) et les produits dérivés (PETF et PETG) car ils présentent des qualités plus résistantes aux intempéries et intéressantes pour la réalisation de cartes à haute durée de vie. C’est le cas du NIGERIA, la Cote d’Ivoire, la Tunisie, du Maroc, du Ghana et même les permis de conduire aux USA, l’état de Washington sont à PET. Qu’on nous dise quels sont les pays en Afrique qui utilisent les cartes à POLYCARBONATE ?

La centralisation de la production de la carte nationale d’identité pose un sérieux problème. Les difficultés sont de deux ordres : un problème de sécurité dans le traitement, compte tenu des échéances électorales, si le centre est en panne ou endommagé, tout le pays est à l’arrêt et celui de la célérité, c’est-à-dire le camerounais de TIKARI pourrait avoir sa carte dans quelle durée ?

GEMALTO nous annonce une machine qui produirait 600 cartes/ Heure.

Faisons le calcul :

Par jour : 600 X 12 =7200 cartes

Par an : 7200 X 360= 2592000 cartes.

Donc, il faudra plus de 9 ans pour doter les 24 millions de camerounais de la nouvelle carte.

Entre temps, les premières cartes délivrées seront déjà périmées deux à trois fois, puisque leur durée de vie est de 3ans maximum.

Qu’adviendrait-il si cette machine tombe en panne, le service après-vente est assuré par qui ? Et les pièces détachées sont-elles disponibles ? 

Car nous savons que GEMALTO n’a pas une représentation technique au Cameroun et n’est même pas fabricant de machine.

3/Carte perdue : Il est question ici que cette carte soit retrouvée dans le système informatique afin qu’elle soit de nouveau délivrée au demandeur.  Comment de manière pratique un citoyen camerounais qui se trouve à Nkongsamba, Buea, Bafoussam encore moins à l’étranger peut-il refaire sa carte d’identité ?

Jean Genestar Priso 1

Certes, le polycarbonate a été choisi par l’opérateur GEMALTO, vu la qualité et la fiabilité de l’impression au laser. Cependant, ces cartes polycarbonates sont plus fragiles, ce qui conduit à les proscrire lorsqu’il s’agit de cartes à utilisation fréquente car elles ont une durée de vie de 3 à 5 ans. Surtout qu’il est recommandé sur le plan international que les cartes nationales d’identité aient une durée de vie de 10 ans minimum. Jean Genestar PRISO

On nous annonce deux DATA CENTER, un surement à Yaoundé et un autre au NORD, zone à risque. Cela ne devrait pas être envisageable pour l’instant. A moins que ce choix ne réponde à d’autres motivations. Et c’est dans ces DATA CENTER que seront stockées toutes les informations identitaires du Cameroun (Cherchez L’erreur). Les DATA CENTER de quelles générations et de quelles capacités (Nombres de baies) nous seront-ils livrés ?  Les data center actuels, et tous les techniciens du monde sont unanimes et estiment qu’ils doivent être de proximité, ceux existant aujourd’hui doivent être transformés pour devenir moins énergivores et moins coûteux à l’exploitation. D’autres part, nous voulons savoir comment l’accessibilité aux informations se fera à partir de n’importe quel coin du Cameroun par les administrations relais de la DGSN. Sont-elles équipées à cet effet et interconnectées ?

Ce cas doit également, et encore répondre à la question de la gestion de l’identification unique, qui devrait faciliter la recherche pour retrouver en temps réel les identifiants de tout citoyen camerounais.  Comment sera-t-elle gérée ?

Ce mode de gestion et qui a fait ses preuves vient des Etats unis et beaucoup de pays sont entrain de l’adopter à ce jour. C’est un numéro national d’identification, numéro national d’identité, ou le numéro d’assurance maladie qui est utilisé par les gouvernants comme un moyen de suivi de leurs citoyens, des résidents permanents et les résidents temporaires pour les besoins du travail, la fiscalité, les prestations gouvernementales, les soins de santé. Etc.

Le numéro apparaît sur les documents d’identité émis, il est donc attribué à chaque citoyen, à sa naissance ou à un âge défini.

La CNI sécurisée selon GEMALTO

Carte nationale d’identité sécurisée. Selon le DGA de GEMALTO, « c’est ce qui se fait de mieux au monde ».

En technologie de sécurisation de carte format carte de crédit, il y a l’aspect physique visible et non visible à l’œil nu et l’aspect électronique.

Aspect physique de la carte : Ce sont des éléments imprimés sur celle-ci qui permettent une vérification visuelle, rapide, et qui certifie l’authenticité de la carte lors des contrôles de routine de la police par exemple. Les impressions au laser qui sont couteuses ne sont pas les seuls éléments pouvant contrer la fraude. Nous pouvons citer plus d’une dizaine éléments sécuritaires pouvant le faire. Nos cartes de crédit bancaires ne sont pas imprimées au laser est-ce pour autant, elles sont falsifiables ?

Aspect électronique de la carte : Le DGA de GEMALTO, nous parle d’une carte d’identité avec puce. Nous notons d’abord que, à notre connaissance le Cameroun serait le premier pays africain à vouloir matérialiser cela. Si c’était un « bon plan », d’autres pays l’auraient adopté avant le Cameroun.

Cet aspect fait également référence à la technologie d’encodage, c’est-à-dire cette technologie permet à la machine d’enregistrer les informations dans la puce. Est-ce que la machine laser livrée dispose-t-elle d’un ou des modules d’encodage ?

Si non, ce serait alors du bluff, de la poudre aux yeux pour essayer de valoriser d’avantage cette solution. Même la carte d’identité française n’a pas de puce, encore moins encodée.

Si par extraordinaire oui, il faudra donc maitriser la technologie d’encodage d’une si grande échelle (Echelle nationale) qui consiste au cryptage des informations. Et aussi prévoir des lecteurs pour la vérification de l’authenticité de ces informations par la police et partout où besoin sera nécessaire.

La police devrait être formée à cette utilisation. Est-ce prévue ?

L’autonomie de production : Les cartes pré imprimées au laser polycarbonates, le sont-elles à l’étranger ?

Si oui, chaque fois que le Cameroun sera en rupture il passera la commande des cartes déjà imprimées à l’étranger ? C’est d’un gâchis et cout ENORME.

Si non, ce que nous souhaitons elle peut se faire à l’imprimerie nationale ou encore la DGSN pourrait aménager les locaux pour cela.

A l’appréciation technologique actuelle, le fonctionnement d’une carte nationale d’identité est différent d’un portemonnaie électronique, encore d’une carte de contrôle d’accès, d’une carte d’assurance santé, d’une carte de fidélité ou d’une carte de sejour. Non seulement pour une question de durée de vie de la carte, mais également sur le plan fonctionnel.

Analyse :

Ces nombreuses questions et constats relevés sont pour mieux éclairer nos responsables et les citoyens camerounais afin que nul n’en ignore.

Il faudrait un temps de préparation pour un projet d’une telle envergure et éviterait de mettre en place une solution précipitée, coûteuse et moins efficace. Comme nous le constatons, beaucoup de questions demeurent sans réponse concrètes. Les conditions ne sont pas encore réunies pour doter notre pays d’un système d’identification fiable et pérenne.  Et ceci s’explique par le fait qu’aucune étude sérieuse au préalable pour constituer un cahier de charges qui réponde aux exigences d’un tel projet n’a été faite et par manque également d’un personnel qualifié. Alors que ce personnel existe, et ne pouvait se manifester que suite à un appel d’offres, qui n’a jamais existé ou à une invitation de la DGSN qui sait où trouver tout camerounais si elle le désire.

NB : Est-il prévu la formation des développeurs camerounais pour la prise en main et la rétrocession des codes sources du logiciel AFIS (Automated finger identification system) qui permet de gérer les doublons et faciliterait la gestion d’une identification unique ?  De sorte à ne plus dépendre de GEMALTO ?  Cette difficulté à amener beaucoup de pays à tout perdre et reprendre à zéro à la suite d’une rupture de contrat, comme cela a été le cas avec Thales.

Par Jean Genestar PRISO, CEO de Genestar Technologies

Les nouveautés de Windows 10 présentées dans une vidéo [VIDÉO]

(TIC Mag) – Microsoft a lancé il y a quelques semaines une nouvelle série de vidéos hebdomadaires (This Week on Windows – TWOW) pour présenter ses innovations et conseils au public. La première édition de cette vidéo d’environ sept minutes s’est focalisée sur les dernières mises à jour de Windows.

Parmi les innovations de Windows 10, la possibilité pour l’internaute ou l’utilisateur de prendre des notes à l’aide d’un stylet, ce qui permet de prendre rapidement et facilement des notes, croquis sur une capture d’écran ou d’enregistrer une nouvelle idée.

Des améliorations sont apportées à la sécurité avec Windows Defender. Le navigateur Microsoft Edge, intègre désormais de nouvelles extensions comme Pinterest Pin It Button, Amazon adjoint, AdBlock, Adblock Plus et LastPass- afin de personnaliser l’expérience de navigation. Ces mises à jour de Windows sont disponibles en téléchargement.

Pastor Ngoua N’NEME présente le magazine Smart Gabon [VIDÉO]

(TIC Mag) – Le ministre de l’Economie numérique et de la Poste du Gabon, Pastor Ngoua N’Neme, a présenté aux opérateurs télécoms, aux sociétés sous-tutelle et à la presse son nouveau magazine baptisé Smart Gabon. Un trimestriel consacré aux actions de son département ministériel, à celle des sociétés sous-tutelles et à celles des opérateurs publics et privés de son domaine de compétence.  A savoir, l’Economie numérique et la Poste.

S’exprimant le 12 août 2016 dans la salle de conférence de son département ministériel, le ministre a expliqué que le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba, dans son projet de société et spécialement dans sa déclinaison opérationnelle, a considéré les TIC comme un levier de croissance important pour le pays, mais aussi un levier de transformation sociale.

Presentation Smart Gabon

Toutes les actions que nous avons menées au cours de ces dernières années visent à mettre à la disposition de notre société les TIC et à les faire approprier par tout le monde. L’une des actions récentes dans ce sens a été le lancement du service universel des télécommunications à Makokou. Pastor Ngoua N'NEME

« Pour synthétiser tout ce que nous avons fait, nous sortons aujourd’hui ce magazine qu’on appelle Smart Gabon, Gabon Intelligent, qui récence l’ensemble des réalisations que nous pouvons compter dans ce secteur et les projets que nous avons pour ce secteur. C’est un périodique. C’est important de donner une visibilité dans ce que nous faisons au niveau du ministère, mais également ce que font les sociétés sous-tutelle et les opérateurs du secteur », a déclaré le ministre.

« Toutes les actions que nous avons menées au cours de ces dernières années visent à mettre à la disposition de notre société les TIC et à les faire approprier par tout le monde. L’une des actions récentes dans ce sens a été le lancement du service universel des télécommunications à Makokou. C’est une action forte qui vise également à combler la fracture numérique et à mettre à la disposition du plus grand nombre les TC qui vont transformer l’aveir et la vie quotidienne des populations. A terme, le Gabon va construire 6000 km de fibre optique pour mettre à la disposition des entreprises et de la société toute entière les TIC », a expliqué Pastor Ngoua N’Neme en présentant un bilan succinct des actions du pays en matière de TIC.

Dans son éditorial dans le premier numéro de Smart Gabon, Pastor Ngoua N’Neme affirme que ce magazine se veut donc le miroir des actions de son département ministériel et des acteurs des secteurs dont nous il a la charge. « Il présentera la marche du Gabon vers une société de l’information et de la connaissance », écrit-il.

Présent à cette cérémonie de présentation, Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général du cabinet ICT Media STRATEGIES, a exprimé sa satisfaction d’avoir accompagné de bout en bout le ministère de l’Economie numérique et de la Poste et promet de faire de ce support un magazine de qualité. « ICT Media Strategies participe ainsi au rayonnement et à la vulgarisation des actions du Gabon dans le secteur du numérique et nous remercions les autorités publiques du pays, en particulier le ministre Pastor Ngoua N’Neme, d’avoir fait confiance à ICT Media Strategies pour la réalisation du magazine Smart Gabon », affirme Beaugas-Orain Djoyum.

Smart gabon Une

Smart Gabon est en effet réalisé et opéré par le cabinet ICT Media STRATEGIES. Il est tiré à 1 000 exemplaires et est gratuitement distribué aux opérateurs du secteur numérique et postal gabonais, aux sociétés sous-tutelle, à toutes les institutions publiques de la République, aux bailleurs de fonds, représentations diplomatiques et partenaires internationaux du Gabon présents dans le pays.

Smart Gabon est par ailleurs envoyé gratuitement par mail à 7 500 professionnels et acteurs du secteur des TIC en Afrique et dans le monde. Aussi, il est disponible en téléchargement gratuit sur le web.

Lien pour le téléchargement gratuit de Smart Gabon.

Don de 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais : Le beau geste du Chef de l’Etat

Un Chiffre : 500 000 ! Des bénéficiaires : 500 000 étudiantes et étudiants des universités privées et publiques du Cameroun. Un donateur : S.E. Paul BIYA, Président de la République, Chef de l’Etat. Tollé de satisfaction générale : « grande nouvelle, bonne nouvelle » (great news, good news). Eloge d’un acte inédit qui fera date dans l’histoire des relations particulières, empreintes de complicité et de magnanimité, de sollicitude et de gratitude que la jeunesse camerounaise entretient avec celui qu’elle appelle avec affect, mais non sans respect « Popol ».

Pour appréhender un phénomène de société dans ses ramifications essentielles, les analystes politiques ont coutume d’interroger l’environnement immédiat ou lointain, ou de sonder les motivations personnelles de celui qui en est à l’origine. Le lancement, le 27 juillet 2016, de l’opération « un étudiant, un ordinateur », n’échappe point à cette grille de lecture.

Seulement, au regard de l’actualité courante, rien a priori, ne faisait obligation au Chef de l’Etat de prendre cette décision historique en faveur de la Jeunesse estudiantine, si ce n’est sa formidable capacité d’écoute de l’environnement, son aptitude à anticiper et à s’adapter aux mutations de notre temps, pour mieux impulser le développement du Cameroun.

Rien, absolument rien ne le contraignait à prendre maintenant, cette initiative qui va profiter à quelque 500.000 étudiants régulièrement inscrits pour le compte de l’année académique 2016-2017…Joseph LE

Rien, absolument rien ne le contraignait à prendre maintenant, cette initiative qui va profiter à quelque 500.000 étudiants régulièrement inscrits pour le compte de l’année académique 2016-2017, si ce n’est son inoxydable volonté de préparer la Jeunesse d’aujourd’hui à relever les défis de l’ère numérique marquée par l’emprise de la Réalité Virtuelle.

Loin d’entretenir une polémique stérile avec ceux qui y verraient quelque positionnement politique ou autant de soutiens qu’il y aurait de bénéficiaires de la donation présidentielle, il nous semble de bon ton et de bon aloi de rappeler les circonstances et les constances d’une politique qui nous réserve encore bien des  surprises en faveur de cette importante tranche de la population sans laquelle le Cameroun ne peut se construire, et pour laquelle sont consentis des efforts soutenus : la Jeunesse.

Les circonstances veulent que le Président de la République, dans son Message à la Jeunesse le 10 février 2016, ait engagé le gouvernement, les instituts de formation publics ou privés, les grandes entreprises et les institutions financières, à accompagner l’arrimage de ladite Jeunesse à l’économie numérique. Ainsi, l’acte présidentiel a valeur d’exemple.

En outre, le Président Paul BIYA répond à la doléance que les Associations des étudiants du Cameroun avaient formulée, au Palais des Congrès devant le représentant personnel du Chef de l’Etat, (le Ministre Secrétaire Général de la Présidence de la République), le 13 février 2013, relativement à la nécessité d’améliorer l’environnement numérique universitaire.

Ce beau geste du Chef de l’Etat est donc la matérialisation de la volonté présidentielle, à travers le programme « e-national higher education », de faire de l’économie numérique une réalité. Il s’articule autour des points suivants :

–   don d’un ordinateur portable à chaque étudiant d’une institution publique ou privée du Cameroun.

–  construction de neuf centres de développement du numérique universitaire, à raison d’un par Université d’Etat et à l’Université inter-Etat Cameroun-Congo à Sangmelima.

–  systématisation du « e-Iearning » en milieu universitaire.

–  mise en œuvre de l’interconnexion universitaire.

Aussi faudrait-il y voir un accélérateur de performances, tant les porteurs du projet en attendent un renforcement substantiel de l’enseignement à distance, la numérisation de l’administration universitaire et toutes les autres opportunités offertes par l’interconnexion et les opérations en réseau.

Joseph LE

Au-delà des circonstances, il est constant de relever que les petits pas de la modernité observés au Cameroun nous conduisent chaque jour un peu plus vers une révolution numérique silencieuse qui ambitionne de placer notre pays en pole position de l’Afrique numérique.Joseph LE

Une politique volontariste

Depuis la promulgation par le Président de la République, de la loi 98/014 du 14 juillet 1998, qui a ouvert la voie à la participation du secteur privé au développement des télécommunications au Cameroun dans un environnement concurrentiel (Orange, MTN et Nexttel se partagent aujourd’hui le marché camerounais) jusqu’au don d’ordinateurs portables aux étudiants camerounais, rendu public le 27 juillet 2016, que d’initiatives de promotion de la culture numérique prises dans notre pays !

Rappelons-en quelques-unes : exonération du matériel informatique des droits de douanes depuis l’annonce faite le 10 février 2000 par le Président de la République ; inauguration, le 30 novembre 2001, des Centres de Ressources Multimédia du Lycée Général Leclerc et du Lycée Bilingue d’Essos à Yaoundé par le Président Paul BIYA et son épouse, Madame Chantal BIYA; création par décret présidentiel, en date du 08 avril 2002, de l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication (ANTIC); opérationnalisation depuis décembre 2009, du projet de déploiement d’un réseau national de transmission par fibre optique pour permettre aux ménages d’accéder à une meilleure qualité de connexion internet et à moindre coût (entre 2 mégabits et 10 gigabits par seconde) ; don d’un campus moderne à l’Institut Africain d’Informatique, représentation du Cameroun, avec pour nom de baptême « Centre d’Excellence Technologique Paul BIYA ». L’IAI-Cameroun est classé comme Organisation internationale à caractère technique et spécialisé et a formé à ce jour pas moins de 6000 ingénieurs des Travaux informatiques et Techniciens Supérieurs en Informatique.

Au regard de ce parcours gagnant, bien loin sommes-nous des calculs politiciens que d’aucuns voudraient voir là où il y aurait lieu d’entrevoir la détermination d’un homme, S.E. Paul BIYA, à construire un Cameroun moderne, capable de tirer pleinement avantage des opportunités offertes par l’économie numérique : développement du capital humain, promotion d’une agriculture 2.0, e-commerce, cyberdéfense et cybersécurité, e-gouvernance, e-éducation, e-santé, promotion des métiers du numérique, etc.

Nous osons l’écrire : avec le Président Paul BIYA, la génération « androïd » qui s’identifie si bien à son tuteur, est celle qui écrira les plus belles pages de l’avenir du Renouveau national et en garantira l’histoire pour les générations présentes et futures.

Nous osons l’affirmer : jamais il ne cessera de nous surprendre, ce « Popol Big Data », par sa capacité de résilience et de rebondissement, par des initiatives hardies, son esprit d’inventivité et de créativité. C’est à croire que le bel âge, objet de tant de convoitises, vaut de l’or pour peu que l’on reste… connecté !

Par Joseph LE, Chef de la Cellule de Communication, Cabinet civil, Présidence de la République du Cameroun

Maximiliano Martin Meko Abeme appelle à la solidarité des Africains dans l’essor des TIC

(TIC Mag) – Le ministre des Postes et Télécommunications de la Guinée équatoriale, Maximiliano Martin Meko Abeme, a participé du 25 au 28 juillet 2016 à Libreville, au Salon international de l’Economie numérique et de l’Innovation du Gabon (SENIG 2016).

Pour le ministre équato-guinéen qui a tenu une séance de travail avec Pastor Ngoua N’Neme, son homologue du Gabon, sa participation à ce salon résulte de la volonté de son pays à partager son expérience avec celle des Etats qui réussissent dans le secteur des TIC et Télécommunications et d’apprendre des autres.

D’après lui, le SENIG est propice au partage des expériences, « car s’il est vrai que certains de nos pays obtiennent déjà des résultats significatifs, d’autres par contre peinent toujours à être au même niveau que les autres », justifie-t-il.

Ministre Maximiliano

Maximiliano Martin Meko Abeme ajoute qu’il est conscient que tous les pays africains ont les mêmes défis à relever et ambitionnent de mettre en place des actions permettant d’atteindre les objectifs de développement durable fixés dans le récent agenda des Nations-Unies pour le secteur des TIC et Télécommunications.

D’où son appel à préserver l’esprit de solidarité propre à l’Afrique au bénéfice du secteur africain des TIC et Télécommunications. « Tous les pays africains doivent être solidaires dans le développement des stratégies de développement durable communes, dans la mutualisation des savoir-faire, des infrastructures et des autres outils dont nous disposons. Ce qui nous rendra, nous en sommes convaincus, plus forts, plus stratégiques et plus rentables nos projets », affirme-t-il.

Guinée équatoriale : déjà 1 800 km de fibre optique installés, point sur le déploiement

(TIC Mag) – A l’occasion du Salon international de l’Economie numérique et de l’Innovation du Gabon (SENIG 2016) qui s’est tenue du 25 au 28 juillet 2016 à Libreville, TIC Mag s’est rapproché du ministre des Postes et Télécommunications de la Guinée équatoriale, Maximiliano Martin Meko Abeme, pour en savoir plus sur l’état de développement des TIC dans son pays et notamment sur le développement de la fibre optique.

Le ministre a indiqué, comme il l’a rappelé aux participants du Salon, que dans le Plan Estrategico Guinea Ecuatorial Horizonte 2020 mis en place en Guinée équatoriale, les TIC et télécommunications sont identifiées comme un élément clé et occupent une place de choix.

Au rang des grands chantiers infrastructurels mis en place, l’on apprend ainsi du ministre que depuis 2011, l’île de Bioko est connectée à la partie continentale par un câble sous-marin de 300 km, le CEIBA-1 avec une capacité initiale de 20 Go, qui a par la suite été augmentée à 50 Go. Un deuxième câble sous-marin, le CEIBA-2, long de 360 km avec une capacité initiale de 40Go, est en cours d’installation entre Bata et Malabo. Câble qui sera par la suite intégré au Consortium NCSC qui connectera la Guinée équatoriale au Cameroun via Kribi.

Depuis 2012 également, la Guinée équatoriale est membre du consortium ACE. Sur ce câble, le pays avait initialement activé une capacité de 3Go sur les 4,5 Go disponibles. Capacité aujourd’hui upgradée à 10 giga de capacité internationale. En ce moment, le pays construit le segment 4 de ce câble qui permettra la connexion par fibre optique de l’île d’Annobon. L’île de Corisco au large du Gabon est également au programmée pour la connexion à la fibre optique.

Préalables pour l’e-government

De manière générale, depuis 2015, le territoire national est parcouru par un backbone national de fibre optique long de 1 800 km d’une capacité de 11 Go. Les entreprises et la Smart City de Sipopo (lieu des grandes rencontres internationales qui a récemment reçu le sommet extraordinaire des chefs d’Etat de la CEMAC) expérimentent par exemple avec succès l’utilisation de la fibre optique, apprend-on.

Aussi, le pays est engagé depuis 2014 à la digitalisation de ses services publics. Pour y parvenir, la Guinée équatoriale a choisi de commencer par la formation de ses fonctionnaires, base de l’e-government selon Maximiliano Martin Meko Abeme. Ainsi, 2 000 fonctionnaires de l’Etat provenant de 14 départements ministériels y compris de la Primature ont été formés aux bases des TIC et aux préalables de l’e-Gov.

Au niveau de la pénétration des TIC dans le pays, des efforts doivent encore être faits pour augmenter le taux d’accès, notamment auprès des jeunes dont les moins de 20 ans représentent 44,7% de la population équato-guinéenne. Cette faible pénétration des TIC dans l’ensemble du pays n’est pas une particularité de la Guinée équatoriale, prévient le ministre des Postes et Télécommunications.

« D’après le dernier rapport sur l’indice de développement des TIC (IDI) de l’UIT, la croissance moyenne de cet indice en Afrique et sur les cinq dernières années a été le plus bas par rapport à celui des autres régions du monde. Dans notre région Afrique centrale, presque tous les pays ont dégringolé dans le classement mondial, exceptés le Cameroun et la RD Congo qui ont gagné deux points et l’Angola qui en a gagné quatre. Le Gabon a perdu 11 points et la Guinée équatoriale 12. Vous constatez que le Gabon et la Guinée équatoriale se ressemble tellement, même dans les aspects négatifs », argumente Maximiliano Martin Meko Abeme.

Bruno Koné : « Nous avons des moyens d’imposer la tarification de l’Internet mobile si… »

(TIC Mag) –  Dans une interview accordée à TIC Mag, le ministre ivoirien de l’Economie numérique et de la Poste, Bruno Koné, reconnaît que les tarifs de l’Internet mobile dans son pays, bien qu’ils aient subit une baisse de 40% ces dernières années, demeurent encore élevés par rapport aux tarifs pratiqués ailleurs. Son département ministériel travaille alors avec le régulateur et des opérateurs pour une baisse considérable de ces tarifs.

Si les opérateurs mobiles hésitent d’appliquer une réduction des tarifs au terme des négociations, son département ministériel dispose des moyens pour imposer des tarifs de l’Internet, indique le ministre. Bruno Koné confie à TIC Mag que « si nous trouvons des accords, ce sera parfait. S’il n’y a pas d’accord, nous disposons des solutions réglementaires qui permettent d’aller plus loin. Je ne les évoquerai pas ici, mais nous avons des moyens au plan de la régulation du secteur d’imposer des tarifications, parce que là il s’agit, selon notre jargon, des marchés pertinents et sur chacun des marchés pertinents, il faut déterminer quels sont les acteurs jugés puissants et l’autorité de régulation se donne les moyens de réguler les tarifs appliqués par ces opérateurs jugés puissants ».

Le ministre dresse également l’état actuel du paysage des télécoms en Côte d’Ivoire après le retrait des licences des « petits opérateurs », l’attribution prochaine d’une licence 4G à un opérateur, l’état d’implémentation de la fibre optique dans son pays, des défis de l’Afrique dans la suppression des tarifs de roaming en Afrique et de nombreux autres sujets.