(TIC Mag) – D’après le réseau mondial des opérateurs de téléphonie mobile (GSMA), le dynamisme du marché africain des télécommunications fait en sorte que les prévisions sont plutôt optimistes. L’Afrique comptera un parc d’abonnés qui devrait atteindre 725 millions d’abonnés d’ici à 2020. Une croissance du nombre d’abonnés essentiellement porté par l’évolution des marchés du Nigéria, de l’Ethiopie, de l’Egypte, du Kenya, de la Tanzanie, de la République démocratique du Congo ainsi que du marché algérien.
A la fin de l’année 2015, 557 millions d’africains sur 1,17 milliards, soit 46% avaient souscrits à des offres d’appels des opérateurs de la téléphonie mobile. Même si cette performance reste encore en dessous de la moitié de la population du continent, elle représente néanmoins un bon de 70,34% par rapport à 2010, ou seulement 327 millions d’africains sur 1,04 milliards souscrits à une offre d’un opérateur sur le continent, soit 31%. Ce sont les principales conclusions d’un rapport sur l’évolution de la téléphonie mobile sur le continent, présenté par le réseau mondial des opérateurs de téléphonie mobile, GSMA, à Dar-es-Salam du 26 au 28 juillet 2016.
Le groupement qui regroupe près de 800 opérateurs mondiaux et environ 300 sociétés appartenant à l’écosystème de la téléphonie mobile prévoit également une augmentation d’ici à 2020 du nombre de carte SIM en circulation, pour passer de 965 millions à la fin 2015 à 1,3 milliards à 2020. La data devrait également enregistrer un essor significatif, avec une croissance du haut débit mobile, qui devrait constituer 60% des offres en circulation en 2020.
Dans ses conclusions, le rapport indique que malgré des avancées considérables réalisées par les opérateurs en termes de couverture, le continent africain reste le moins bien couvert au monde, avec plus de la moitié de sa population non abonnée à un service mobile.
Les principaux défis des années à venir seront donc l’extension des réseaux particulièrement en zone rurale, la réduction des coûts d’accès aux services, ainsi que le développement des offres adaptées aux enjeux locaux.
