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Cameroun : A AssurTech, Protais Ayangma présente Mica Assurances, une plateforme numérique de commercialisation des produits de microassurance

(TIC Mag) – Imaginez un marché en ligne où vous pouvez souscrire à un produit d’assurance d’une compagnie de votre choix ou encore où vous pouvez régler vos primes d’assurance via mobile sans toutefois avoir besoin de vous déplacer en agence. Certains parlent de plateforme de marché, d’autres d’application d’e-commerce spécialisée dans les produits d’assurance. De microassurance, notamment. De manière générale, les avis des professionnels d’assurance sont plutôt admiratifs de la proposition du cabinet de conseil en assurances P2A (Prévoyance – Assistance – Assurance) de Protais Ayangma, ancien directeur général de Saham Assurance. Sa proposition, c’est Mica Assurances. Une application qui sera disponible sur le Play Store dans un mois.

Présentée officiellement le 31 mai 2017 à Douala en marge du forum Assurtech, un événement organisé par P2A pour présenter « les technologies qui assurent », cette application veut participer à la démocratisation des produits d’assurances au Cameroun. De microassurances précisément.

D’après les explications de Protais Ayangma qui a fait appel aux jeunes développeurs d’Abbia Digital, pour mettre en place cette plateforme, l’application Mica Assurances permettra aux populations d’accéder à plusieurs offres d’assurance de différentes compagnies du pays. L’application cible les jeunes mototaximen qui veulent s’assurer, les chefs de famille qui veulent assurer femmes et enfants, mais aussi les particuliers.

Aussi, elle permettra aux compagnies d’assurances de mieux commercialiser et faire connaître leurs produits et services d’assurance auprès du grand public. Ceci en utilisant les outils numériques qui s’offrent aujourd’hui à de nombreux Camerounais.

Accessibilité, disponibilité et rapidité

Explications de Protais Ayangma, promoteur de l’application : « Il y a cinq millions de personnes assurables. Il faut les toucher ces personnes non assurées. C’est le grand nombre que nous visons. Il appartiendra à chaque compagnie de mettre ses produits d’assurance sur cette plateforme.  Quand vous allez sur une place de marché, c’est beaucoup plus simple de trouver un produit d’assurance. On y trouvera par exemple Activa Assurances. Et sur la plateforme, on retrouvera les éléments et questionnaires qu’Activa demande généralement. L’utilisateur pourra donc remplir son formulaire et payer la prime à partir de son terminal, ordinateur ou smartphone. Il n’a pas besoin de se rendre en agence ».

D’après le DG de P2A, cette application propose l’accessibilité, la disponibilité et la rapidité. « Lorsque le samedi vous avez oublié de payer votre prime d’assurance, vous pouvez le régler à partir de chez vous en utilisant votre plateforme mobile. Il n’y a donc pas déperdition, parce qu’il y a la date et l’heure de règlement. Car avec le fameux l’article 13, l’assurance n’est valable qu’après paiement. Nous sommes par exemple en période de vacances. L’on voit des banderoles des assureurs un peu partout en ville. Tout le monde ne les voit pas et en plus cela enlaidit un peu la ville. Sur la plateforme digitale que nous proposons, vous pouvez voir quels offres d’assurance voyage existent, combien cela coûte et vous avez la possibilité de souscrire à l’offre qui répond à vos attentes », illustre Protais Ayangma.

En somme, un service à valeur ajoutée dans le secteur de l’assurance. Son promoteur affirme que c’est un projet qui a pris beaucoup de temps. Et l’équipe de développeurs continue de travailler pour sécuriser davantage les paiements.

Avec les call-box ?

Des experts comme Chrétien Tabetsing d’Alliance Financial affirment que c’est une initiative louable et proposent que les plus de 500 000 « call-boxeurs » (distributeurs de crédit de communication) du Cameroun aient la possibilité de proposer cette application aux clients. Mais, Chrétien Tabetsing s’interroge si la réglementation ne sera pas un frein dans le déploiement du service.

Blaise Abel Ezoo Engolo, directeur en charge des Assurances au ministère des Finances, représentant du ministre à Assurtech, qui a prononcé le mot de clôture d’Assurtech répond : « Parlant des distributeurs des produits d’assurance, si l’on prend le cas des call-boxeurs, ils ne seront pas là pour convaincre. Ils vont simplement présenter le produit au potentiel client. Le régulateur intègre ce souci de vulgariser les produits d’assurance dans le sens d’accompagner les acteurs de secteur et non pas pour être un frein.» «La régulation est là pour accompagner ce qui est irréversible. La tutelle encourage l’introduction du digital dans le secteur de l’assurance », affirme-t-il.

Le challenge est donc dans le camp de Protais Ayangma et de son équipe qui espèrent tirer un pourcentage « même de 1% » sur les transactions qui passeront via la plateforme. Une autre application, InsurAfrica, toujours proposée par P2A, permettra aux compagnies d’assurance d’intégrer individuellement sur leur site web des formulaires pour la souscription et le règlement, en ligne et sur tous les terminaux, de leurs produits d’assurance. Et le revoilà actif dans le secteur de l’assurance, après La Citoyenne, Colina Assurances et Saham Assurances. Mais, avec cette fois-ci un ancrage plus prononcé dans le digital.

B-O.D.

Maurice : Voici les cinq lauréats de la Webcup Maurice !

(TIC Mag) – Les vainqueurs de 5e édition de la Webcup Maurice sont connus. Le verdict a été rendu public ce 25 mai 2017 par le jury. 19 équipes mauriciennes et 76 participants ont pris part à la compétition qui s’est tenue à la BPML CyberTower1 à Ebène. Une compétition qui consiste à créer en 24h un site web sur un sujet dont le thème est dévoilé le jour de la compétition.

Et le sujet cette année : « Vous avez toujours rêvé d’être un cowboy dans l’ouest sauvage américain, ou un pharaon dans l’Egypte ancienne, ou encore partir à la chasse aux dinosaures ? Voici quelques-uns des mondes possibles d’AndroidLand ! Choisissez votre époque et venez vivre une aventure inoubliable et palpitante.

AndroidLand est un parc d’attractions géant et futuriste peuplé d’androïdes recréant différents types d’univers immersifs à différentes époques. La compagnie en charge du parc d’attractions, sollicite votre équipe de développeurs chevronnés pour réaliser le site internet d’AndroidLand, avec 3 univers de votre choix.  Ce site permettra d’acheter des billets et des séjours dans le parc. Bien entendu celui-ci devra être très attractif pour encourager le public à venir passer des moments inoubliables et sensationnels à AndroidLand ! »

Au finish, le jury a rendu son verdict jeudi dernier :

  • Grand Prix du Jury: l’équipe Supinfo_lightSide, équipe composée de THAKOOR Rahul, CALLACHAND Muhammad Umar, PATEL Irchad Ibrahim, GANGADEEN Ashton
  • 2e Place : DotJS, équipe composée de RAMDASS Akshay, RAMAH Avishek, KOTTEDDA SANYASI Rashley, KERNEUR CLEMENT
  • 3e Place : Velocity, équipe composée de SOONEERAM Meenakshi, LAVILLE Emmanuel, MAHADEO Yajna, MOHIT Sharan
  • Le prix de la viralité : 404Squad, équipe composée de CONHYEA Matthieu, KEEROO Atish, NARAYYA Luw, BALCHAND Sir avinash
  • Coup cœur du Jury ‘Prix spécial Etudiant’ : Supinfo_darkSide, équipe composée de HURNAUM Kaushik, SREENEEBUS Priyeshan, MATHURAH Brij, FONG YONG Terence

En effet, les 19 équipes de développeurs étaient composées d’équipes FUN dont 10 équipes d’étudiants. Pour saluer la participation exceptionnelle des étudiants, les organisateurs ont attribué un prix coup cœur du Jury ‘spécial Etudiant’. Ces étudiants venaient de l’Université des Technologies, de l’Université de Maurice, du MITD, de Medine Supinfo et African Leadership College.

Etudiants contre professionnels

D’après le porte-parole du jury, Patrick Morin, directeur technique d’Esokia, il y avait plus de projet à évaluer. Le jury était très content de la participation en plus grand nombre des étudiants, ce qui leur permet de se challenger par rapport aux professionnels. Le jury avait donc un ensemble de projet hétérogène à évaluer. Le panel du jury a surtout constaté que les étudiants ont bien progressé et est proche du niveau des professionnels : le fait qu’une équipe étudiante est remporté le 1er Prix le montre bien.

Par rapport aux autres îles, le niveau à Maurice peut encore progresser pour la finale international. Quant au sujet de année, il était très créatif en laissant une large part à l’imagination. « Le jury conseille à ceux qui souhaitent participer aux prochaine Webcup de laisser place à leur imagination, de créer une histoire autour du thème et de prendre du recul par rapport au sujet dans son ensemble et de ne pas foncer tout de suite dans les lignes de codes ! », conseille Patrick Morin.

Pour le Ministre des TCI, l’Hon. Yogida Sawmynaden, « la Webcup est aujourd’hui un rendez-vous annuel qui attire beaucoup de férus d’informatique. Mon ministère accorde de ce fait tout son soutien aux initiatives permettant aux jeunes de découvrir les nouvelles technologies et la robotique, d’une manière ludique. La participation à de tels événements que ce soit pour les individuels ou les étudiants constitue de véritables atouts au niveau de leur CV, un certificat de participation est remis aux candidats ».

Les vainqueurs se retrouveront en fin d’année pour 2017 pour la finale Internationale.

Avec FINAM

Moctar Yedaly [Union africaine] : « Le GAB-IX (au Gabon) demeure un point d’échange Internet régional » 

(TIC Mag) – A la faveur d’un accord signé le 19 mai 2017 à Brazzaville entre la République du Congo représentée par le directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce), Yves Castanou, et l’Union africaine représentée par Moses Bayingana, expert en TIC et Infrastructures à l’Union africaine, le point d’échange Internet du Congo (CGIX) a été désigné point d’échange sous régional de l’Afrique centrale (RIXP).

Certains observateurs ont alors laissé entendre que c’était un moyen pour la Commission de l’Union africaine de retirer au point d’échange du Gabon (GAB-IX) son titre de point d’échange Internet sous régional au profit de celui du Congo. Pour avoir l’information sûre et exacte sur ce sujet, TIC Mag s’est rapproché de la Commission de l’Union africaine, a sollicité et obtenu les explications de Moctar Yedaly, le Chef de la Division de la société de l’information de la Commission de l’Union africaine. C’est lui qui coordonne à l’Union africaine la mise en place de ces points d’échange sous régionaux.

D’après lui, la Commission de l’UA soutient deux points d’échange dans la région de la CEEAC. Il explique par ailleurs les conditions pour être désigné point d’échange sous régional et ses avantages. Interview.

TIC Mag : L’Union africaine a signé un accord avec le Congo pour que son point d’échange Internet (CGIX) soit considéré comme le point d’échange sous régional de l’Afrique centrale (RIXP). Est-ce à dire que le point d’échange du Gabon (GAB-IX) désigné par l’UA en 2015 comme point d’échange sous régional n’est plus considéré comme tel ?

Moctar Yedaly : Pour le moment, la Commission de l’Union africaine soutient deux points d’échange dans la région de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) : Le GAB-IX au Gabon et le CGIX au Congo Brazza. Donc, le GABIX demeure un point d’échange Internet régional.  D’une façon générale, nous encourageons tous les autres points d’échange Internet de la région de devenir aussi des points d’échanges régionaux. Un maillage du réseau ne se fera qu’en augmentant les performances et en encourageant l’intégration et l’interconnexion régionale. Simplement, il faut que les capacités du projet en cours se limitent à deux.

TIC Mag : Quels sont les critères à remplir pour être désigné par la Commission de l’Union africaine comme point d’échange sous régional ? 

Moctar Yedaly : Dans le cadre du projet AXIS (African Internet Exchange System ou encore Système d’échange Internet en Afrique, ndlr), la sélection d’un point d’échange sous régional se fait à travers un appel d’offres à partir duquel les pays candidats font des propositions. Ces propositions sont évaluées par un Comité mis en place par la Commission de l’Union africaine conformément à des critères préalablement établis.

Parmi ces critères, on peut en relever trois principaux. Premièrement, le point d’échange Internet doit être exploité par au moins trois membres qui font du Peering (selon les experts, le Peering est une interconnexion volontaire de réseaux Internet administrativement séparées dans le but d’échanger du trafic entre les clients de chaque réseau, ndlr) entre eux. Deuxièmement, le point d’échange Internet doit avoir business model ou plan d’affaires durable. Et troisièmement, le point d’échange doit avoir le soutien des acteurs privés et publics du pays qui l’héberge.

TIC Mag : Quels sont les avantages et bénéfices pour les pays qui hébergent un point d’échange Internet sous régional ?

Moctar Yedaly : Le pays qui abrite un point d’échange sous régional attire du trafic, optimise ses infrastructures et par conséquent est prédisposé a plus de partenariats régionaux et internationaux. Et surtout, disposer d’un point d’échange Internet sous régional augmente la responsabilité et la fierté nationale.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM

Pour Cyriaque D. Kouma, le Gabon reste et demeure le premier point d’échange Internet de l’Afrique centrale

(TIC Mag) – Le directeur général de la Promotion de l’économie numérique du ministère gabonais de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, est formel : Le point d’échange Internet du Gabon (GAB-IX) demeure le premier point d’échange régional (RIXP) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC).

Cyriaque Didier Kouma (Photo) constate en effet que depuis quelques jours des rumeurs persistantes font état de ce que le Gabon aurait perdu son point d’échange au profit de la République du Congo. Des rumeurs reprises avec des propos de « l’Union africaine abusivement citée », dit-il.

« Aussi le ministère de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts rassure-t-il à l’opinion nationale et internationale, après vérification auprès de l’Union africaine que le point d’échange Internet du Gabon (GAB-IX) reste bien le premier le premier point d’échange de la CEEAC », affirme le DG de la Promotion de l’économie numérique, Cyriaque Didier Kouma.

Il y a quelques jours en effet, le Congo a signé avec l’Union africaine un accord pour que son CGIX soit également un point d’échange internet sous régional. Le Congo est donc considéré comme le second point d’échange sous régional de l’Afrique centrale. « L’Afrique centrale disposera désormais de deux points d’échange Internet. Ce qui n’enlève en rien au Gabon son point d’échange régional ou encore son statut de premier point d’échange Internet de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) », explique un cadre du ministère gabonais en charge de l’Economie numérique.

Cameroun : ICT Media STRATEGIES présente « Performances des Postes et Télécoms » au forum sur le numérique

(TIC Mag) – Le cabinet ICT Media STRATEGIES était présent au Forum international sur l’Economie numérique qui s’est tenu du 15 au 17 mai 2017 à l’hôtel Hilton de Yaoundé sous le thème : « Comment mieux réussir l’économie numérique au Cameroun ». Un forum organisé par le gouvernement camerounais représenté par le ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel) et par le cabinet Afrique Expansion. Le tout sous le très haut patronage du Chef de l’Etat, le Président de la République, Paul Biya.

Le forum était également l’occasion pour le cabinet ICT Media STRATEGIES (spécialisé dans la veille stratégique, la fourniture des contenus médiatiques, l’édition, la communication digitale et l’e-Reputation) de présenter aux invités de marque et aux participants ses services et produits, mais surtout de distribuer le tout dernier numéro du magazine « Performances des Postes et Télécoms », le magazine du Minpostel réalisé en partenariat avec ICT Media STRATEGIES. Le magazine a ainsi été distribué aux experts, aux invités de marque, aux ministres et DG présents. Egalement, le Minpostel a distribué aux visiteurs de son stand de centaines d’exemplaires de ce magazine.

Ce magazine trimestriel retrace en effet les grandes lignes de l’action de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, au cours des derniers mois et fait un arrêt sur l’engagement du gouvernement à relever le défi du développement du numérique.

En plus, le magazine présente en exclusivité toutes les réalisations et projets à entreprendre par le Minpostel en 2017.  L’actualité des opérateurs privés n’est pas en reste dans « Performances des Postes et Télécoms ».  Car, comme l’indique la ministre dans son éditorial, le magazine présente non seulement « un aperçu des actions et projets de notre département ministériel…, mais également les réalisations des autres acteurs publics et privés des secteurs dont nous avons la charge ».

D’après Beaugas Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, « le forum international sur l’économie numérique était également un espace approprié pour faire connaître aux participants et aux invités de marque les actions du Minpostel, de la ministre Minette Libom Li Likeng et celles des différents acteurs du secteur ». « Le magazine Performances des Postes et Télécoms a sans doute mieux édifié les participants et c’est avec admiration que les invités et participants feuilletaient les pages du magazine », commente le DG de ICT Media STRATEGIES qui laisse entendre qu’à chaque événement important du secteur postal et du numérique au Cameroun, ce trimestriel sera gratuitement distribué.

Le Magazine Performances des Postes et Télécoms est tiré à 2 000 exemplaires et distribué gratuitement aux acteurs publics et privés du secteur des Postes, des TIC et Télécoms du Cameroun ainsi à tous les départements ministériels, y compris la Primature et la Présidence de la République. Il est distribué par mail à 8 500 professionnels des TIC et Télécoms et est également disponible en téléchargement gratuit sur le site web du Minpostel et sur celui de ICT Media STRATEGIES (cliquez ici pour le télécharger gratuitement).

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma, et le ministre d’Etat, Ministre en charge du Tourisme, Maïgari Bello Bouba, lisent la plaquette de ICT Media STRATEGIES et le Magazine du Minpostel, Performances des Postes et Télécoms.

Pour communiquer dans ce magazine écrivez à [email protected]

Cameroun : Revoici Protais Ayangma avec AssurTech, un évent pour rapprocher les assureurs des solutions digitales !

(TIC Mag) – La ville de Douala accueillera le 31 mai 2017 à Akwa Palace ASSURTECH, un événement organisé par le cabinet de conseil en assurance P2A (Prévoyance -Assistance – Assurance) de l’expert Protais Ayangma (voir encadré) et qui vise à développer le secteur des assurances via les nouvelles technologies.

D’après l’organisateur, AssurTech est une rencontre qui vise à mettre en contact les assureurs et les développeurs afin de trouver ensemble des solutions pertinentes qui permettront de faciliter l’accès et la démocratisation du secteur de l’assurance, via les TIC (Technologies de l’information et de la communication).

L’événement qui rassemblera les assureurs, les banques et les établissements financiers, les développeurs, les opérateurs de téléphonie mobile et de nombreux experts du digital permettra également de stimuler la pénétration et la perception de l’assurance à travers les plateformes digitales. Une opportunité pour les partenariats entre assureurs et jeunes développeurs.

Booster le taux de pénétration de l’assurance

Parmi les principaux bénéficiaires d’AssurTech, les assureurs. Car au terme de l’événement ils seront outillés pour mieux améliorer leur service client, pour proposer des produits mieux adaptés aux besoins des cibles et pour développer des services en ligne.

Selon Protais Ayangma, le directeur général de P2A, ces assureurs seront largement édifiés sur les solutions numériques adaptées « pour optimiser leurs offres de service et booster le taux de pénétration de l’assurance via les nouvelles technologies. En plus de la présentation du portail sur l’Assurance et la prévoyance, plusieurs exposés sur les solutions concrètes sont prévus ». « Nous aurons une participation exceptionnelle des partenaires locaux et étrangers œuvrant dans notre secteur d’activités et qui viendront partager leur expérience du digital », promet le DG de P2A.

A terme, AssurTech qui aura une périodicité annuelle entend se positionner comme l’évent « Assurance-Technologie» de référence au Cameroun.


Protais Ayangma Amang

Il faut dire que Protais Ayangma maîtrise bien le secteur de l’assurance, car il totalise plus de 30 années d’expérience dans la gestion des compagnies d’assurance. Il arrête avec la gestion d’une société d’assurance le 30 avril 2015 en quittant la direction générale de Saham Cameroun. Ceci après avoir fondé La Citoyenne, qui au fil des années est passé à Colina et de Colina à Saham avec des actifs marocains.

Protais Ayangma fait également partie des rares africains qui ont présidé durant six ans (deux mandats) la Fédération des sociétés d’assurances de droit national africaines (Fanaf). Aujourd’hui, à travers son cabinet P2A, il accompagne les compagnies d’assurances en Afrique et particulièrement en Afrique centrale, où il maitrise mieux les marchés et les réalités locales.

Par ailleurs, Protais Ayangma est l’actuel président du mouvement patronal E.Cam et éditeur du journal quotidien Mutations.

Cameroun : Pourquoi le Forum international sur l’économie numérique est un forum sur invitation

(TIC Mag) – Le Cameroun abrite le Forum international sur l’économie numérique au Cameroun du 15 au 17 mai 2017 dans la ville de Yaoundé. Thème de la rencontre « Comment réussir l’économie numérique au Cameroun ».

D’après Minette Libom Li Likeng, la ministre des Postes et Télécommunications, qui a tenu un point de presse ce 09 mai 2017 pour présenter l’événement, 200 participants et orateurs sont attendus à ce rendez-vous. Parmi eux, des ministres, des représentants de la société civile, des opérateurs du numérique, des chefs d’entreprises, des investisseurs nationaux et internationaux, des enseignants chercheurs et des hommes de média.

Il faudra également noter une forte présence d’acteurs et d’investisseurs canadiens du secteur du numérique (voir la liste des panélistes ici). La raison étant l’organisation de ce forum par le cabinet de communication Afrique expansion (basé au Canada et dirigé par des Camerounais dont Amina Gerba) en collaboration avec le gouvernement camerounais et notamment la Présidence de la République.

Des Camerounais seront également panélistes. Parmi eux, Jacques Bonjawo, ancien de Microsoft, Ernest Simo, expert ayant travaillé dans un projet de la Nasa ou encore Arthur Zang, l’inventeur du Cardiopad, la première tablette médicale africaine.

« La particularité de ce forum c’est que c’est un forum sur invitation, parce que nous voulons avoir des résultats », explique la ministre aux médias. Et parmi les résultats attendus, la mise en œuvre des partenariats entre les institutions et sociétés en charge du numérique, les porteurs de projets camerounais, les entreprises nord-américaines et les investisseurs nationaux et internationaux.

« Ces partenariats devront contribuer au développement de l’économie numérique au Cameroun, conformément aux axes du Plan stratégique de l’économie numérique afin d’augmenter la contribution au PIB de 5% en 2016 à 10% en 2020, d’augmenter la création d’emplois directs en passant de 10 000 emplois en 2016 à 50 000 en 2020 et participeront également à la hausse des impôts générés par les acteurs du numérique passant de 136 milliards en 2016 à 300 milliards en 2020 », indique Minette Libom Li Likeng.

L’ambition à court terme étant de faire du Cameroun un leader technologique africain, indique la ministre. Parmi les objectifs du forum figurent donc la création des conditions pour un passage réussi du Cameroun à l’économie numérique ; la présentation des atouts de l’économie numérique au Cameroun ; la mise en exergue de la volonté politique du président Paul Biya de favoriser le développement de l’économie numérique au Cameroun et la mobilisation des financements internationaux en faveur des projets innovants dans le secteur de l’économie numérique au Cameroun.

Gabon : Le numérique et le développement au cœur du 4e Forum des associations

(TIC Mag) – La quatrième édition du Forum des associations au Gabon est annoncée pour les 11 et 12 mai 2017. Selon les organisateurs de l’évènement, les principaux sujets qui y seront débattus porteront sur le « Développement et numérique ». Organisé par le Service de coopération et d’action culturelle de l’Ambassade de France au Gabon, ce forum se veut être un espace d’échanges et de partages entre acteurs sur les perspectives offertes par les outils numériques.

Selon le journal Gabonreview.com qui révèle l’information en citant les organisateurs, la finalité de ce forum est de «répondre aux préoccupations d’une société civile active dans la sphère du développement, et intéressée en tant que consommatrice de produits numériques développés en appui à son activité». Parmi les personnes principalement visées par l’initiative, les jeunes développeurs et les incubateurs.

En ce qui concerne les articulations du forum, trois grandes temps forts sont annoncées : Une introduction qui rappellera le rôle des technologies numériques pour la conduite des projets de développement. Ensuite, une phase des échanges entre les différents acteurs et enfin un concours de développement d’une plateforme d’échanges entre acteurs non gouvernementaux et partenaires techniques et financiers.

Les pays de l’Afrique centrale absents du top 10 des pays africains où Internet est accessible

(TIC Mag) – La Coalition mondiale « Alliance for Affordable Internet » a récemment publié son rapport 2017 sur l’accessibilité d’Internet dans le monde. De manière globale, la coalition constate que des progrès significatifs ont été enregistrés sur le continent en termes d’accessibilité Internet.

Cependant, comparé aux autres régions du monde, l’Afrique reste le dernier de la classe. Pour établir son classement, « Alliance for Affordable Internet » se base sur l’infrastructure TIC que possèdent les pays, les politiques mises en place pour encourager l’émergence de ces technologies, le taux d’adoption du haut débit, et aussi les politiques de régulation en vue d’un accès équitable de tous à ces technologies.

Sur 58 pays étudiés par l’Alliance, 28 pays africains sont présents. Et dans le top 10 des pays où l’accessibilité Internet est le mieux ressentie, figurent respectivement Maurice, le Maroc, le Nigeria, le Botswana, la Côte d’Ivoire, le Rwanda, l’Afrique du Sud, le Ghana, le Bénin et le Kenya.

Parmi les progressions les plus spectaculaires, on peut citer le Bénin qui passe de la 38e place en 2016 à la 29e place en 2017. Egalement le Botswana qui est quitté de la 23e à la 4e place.  Une progression que le rapport attribue aux nombreuses réformes mises en place par les autorités, dont la révision du régime de licence multiservice, ou encore le projet d’installation du Wi-Fi public qui a considérablement améliorer la connectivité des botswanais.

Parmi les grands absents de ce classement, on remarque une inexistence d’au moins un pays d’Afrique centrale dans le top 10. Le seul pays présent étant le Cameroun classé 40e sur 58.

Cameroun : A son tour, Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, affirme ne posséder aucun compte Facebook

(TIC Mag) – Encore une personnalité camerounaise victime d’usurpation d’identité sur les réseaux sociaux. Après le Premier ministre, plusieurs ministres et directeurs généraux, c’est au tour du président du Sénat, Marcel Niat Njifenji, de faire savoir au public qu’il ne possède pas de comptes sur un quelconque réseau social et que tous ceux qui portent son nom sont en fait des usurpateurs.

« Certains individus mal intentionnés ont entrepris de créer et d’exploiter un compte sur le réseau social Facebook au nom de S.E.M. Marcel Niat Njifenji, président du Sénat. Le profil de cette haute personnalité est illustré par l’une de ses photos où elle arbore l’écharpe de sénateur aux couleurs nationales », prévient un communiqué signé par le directeur de cabinet du président du Sénat.

Selon lui, il s’agit de faux comptes qui servent à « faire de vaines promesses aux personnes de bonne foi dans le but de leur extorquer de l’argent sous le couvert de monsieur le président du Sénat ». Aussi, il met en garde : «le président du Sénat n’entretient pas personnellement ou par personne interposée ou mandatée, ni un compte ni un profil sur le réseau Facebook ou sur tout autre réseau social connu ».

Dans la foulée, le directeur de cabinet du président du Sénat affirme qu’il s’agit de la cyber-délinquance et met en garde leurs auteurs.

Le Cameroun abrite un forum international sur l’économie numérique du 15 au 17 mai 2017

«Comment réussir l’économie numérique ? Comment la réussir au Cameroun ?» Tel est le thème autour duquel va s’articuler le Forum sur l’économie numérique au Cameroun, qui aura lieu du 15 au 17 mai 2017 dans la ville de Yaoundé, la capitale camerounaise, apprend-on de bonnes sources.

Véritable « vitrine de l’engagement des pouvoirs publics et scène d’expression des acteurs pour susciter l’investissement dans ce secteur », ce forum est organisé en partenariat avec le ministère des Postes et Télécoms. Selon les organisateurs, cette rencontre verra l’intervention de figures emblématiques du numérique à l’instar de Jacques Bonjawo, ancien de Microsoft, Ernest Simo, expert de la Nasa, Arthur Zang, l’inventeur de la première tablette médicale africaine, etc.

Sont également prévues les interventions des experts venus de pays tels que la Tunisie, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Canada, ainsi que des responsables des principales entreprises des télécommunications en activité au Cameroun, à l’instar de MTN, Orange ou encore Camtel.

A en croire ses promoteurs, ce forum sur l’économie numérique se propose « d’offrir une véritable vitrine des atouts de l’économie numérique au Cameroun ; décliner les actions entreprises et à entreprendre par le gouvernement dans le sens du développement de l’économie numérique, du triple point de vue de la facilitation, la régulation, et l’accompagnement ; divulguer les axes pertinents et significatifs ainsi que les actions prioritaires du Plan stratégique du gouvernement ; mettre en scène les acteurs divers qui contribuent au développement de l’économie numérique ; intéresser les organismes de financement à l’investissement dans le secteur du numérique au Cameroun ; et mettre en présence opérateurs et porteurs de projets au Cameroun et les investisseurs ».

Écrit par BRM (avec Investir au Cameroun)

Dr Lambert SONNA : « Notre technologie de reconnaissance biométrique est basée sur la reconnaissance des veines en 3D »

(TIC Mag) – Aujourd’hui, de nombreux experts s’accordent sur l’incertitude de la méthode d’identification via les empreintes digitales. Car désormais, faillible dans ce sens où ces empreintes peuvent être piratées. Expert international en sécurité informatique d’origine camerounaise, le Dr Lambert Sonna Momo, CEO de Global ID, développe en partenariat avec l’École polytechnique fédérale de Lausanne (Suisse) un nouveau processus d’identification plus sécurisé basé sur la reconnaissance des veines du doigt en 3D. Une réelle avancée. Entretien et explications avec TIC Mag.

TIC Mag : En collaboration avec le Laboratoire de sécurité et de cryptographie de l’EPFL (École polytechnique fédérale de Lausanne), votre start-up Global ID développe un processus d’identification chiffré basé sur la reconnaissance des veines du doigt en 3D. Comment est né ce projet ?

Dr Lambert SONNA : Ce projet est né suite à un problème qu’avaient eu les universités Suisses pour identifier les étudiants qui venaient d’ailleurs. Il y avait beaucoup d’usurpation d’identité dans le but d’intégrer les universités. Suite à cela, il fallait trouver un système d’identification fiable, qui répondrait au contexte des pays émergents tout en gardant la robustesse des systèmes utilisés dans les pays industrialisés

TIC Mag : S’il y avait plusieurs cas d’usurpation d’identité. C’est dire que le système de sécurité via les empreintes digitales n’était pas sûr. Qu’est-ce qui vous fait dire que le système de sécurité via les empreintes digitales est faillible ?

L.S.: Il existe de nouvelles méthodes pour pirater les empreintes digitales seulement à partir d’une photo des doigts de la victime. Ces méthodes ont été présentées au Chaos Communication Congress, conférence annuelle sur la sécurité.  Le vol d’empreintes digitales à son propriétaire est aussi possible si la personne a touché un objet avec une surface polie, comme un verre ou un smartphone.

TIC Mag : Avec votre technologie, comment s’assurer que le scanner et les différents éléments permettant de valider l’identité d’un sujet n’auront jamais de failles et que des pirates ne sauront les déchiffrer dans le but de les réutiliser ou d’exposer les informations confidentielles des tiers ?

L.S.: Notre technologie de reconnaissance biométrique est basée sur la reconnaissance des veines. Traditionnellement, les modèles de veine des doigts utilisés pour l’authentification sont acquis avec une seule caméra, produisant ainsi des données 2D. Notre technologie biométrique en veine 3D a une précision et une robustesse accrues. La falsification d’un système de reconnaissance des veines 3D nécessiterait le développement d’un modèle complexe 3D d’une veine, ce qui mettrait plusieurs laboratoires dans un pareil projet.

Nous avons eu un premier défi en développant un scanner d’acquisition portable à faible coût. La lumière transmise est utilisée pour le système d’acquisition étant donné que les images de qualité sont plus faciles à obtenir que lors de l’utilisation de la lumière réfléchie.

TIC Mag : Vous parlez également de la protection de la sphère privée. De quoi s’agit-il ?

L.S.: C’est une étape-clé dans l’authentification des personnes par des données biométriques. La sécurisation de la sphère privée est au cœur du projet que nous développons à l’EPFL. Il est fondamental d’assurer la sécurité de ces informations, par exemple pour les pays qui souhaitent stocker leurs données à l’étranger.

Basé sur la cryptographie homomorphique, notre système est parti d’un impératif clair : le scanner et les différents éléments permettant de valider l’identité doivent évaluer les données sans jamais les déchiffrer, afin de ne pas exposer les informations confidentielles liées à une personne.

Ce procédé évite ainsi les risques liés au vol de données lors de la mesure d’identité ou de sa vérification. Actuellement, les scanners utilisés dans les aéroports, par exemple, gardent les données biométriques en clair dans la mémoire de l’appareil, au risque qu’elles soient réutilisées ou volées. Grâce aux algorithmes de communication développés à l’EPFL, d’éventuelles données volées permettraient de remonter aussitôt au lecteur de provenance et de savoir ainsi d’où vient la fuite.

Le système est petit et léger pour être portable et est particulièrement résistant aux conditions météorologiques extrêmes et aux fluctuations de puissance. Ce scanner sera utilisé pour acquérir une base de données sur les images des veines. Des données ont été collectés en Suisse et au Cameroun afin de tester la robustesse de nos algorithmes, et de permettre ainsi d’affiner la précision des algorithmes sur tous types de peau.

TIC Mag : Pourquoi avez-vous choisi de travailler avec l’EPFL et quel est son apport ?

L.S.: J’ai choisi l’Ecole Polytechnique Fédérale de Lausanne parce qu’elle est parmi les meilleures universités techniques dans le monde. J’y ai fait mes études et de la recherche. De plus, le design et le chiffrement des protocoles sont faits dans le laboratoire de sécurité et de Cryptographie dirigé par le Professeur Serge Vaudenay.

TIC Mag : Vous indiquez que Global ID espère présenter d’ici l’été un prototype industrialisé aux investisseurs potentiels. Où en êtes-vous ce jour avec ce projet ?

L.S.: Nous avons terminé le premier prototype, qui marche très bien. C’est celui que nous avons utilisé pour faire l’acquisition des premières données en Suisse et au Cameroun. Le deuxième prototype est en développement et sera prêt en août 2017. Ce prototype sera la version industrialisable.

TIC Mag : Comment l’Afrique peut-elle bénéficier de ce système ?

L.S.: Grâce à sa robustesse, ce système d’identification représente une solution particulièrement intéressante pour les pays Africains. De nombreux pays, n’ont pas de système d’identification efficace. Les systèmes actuels ne vérifient pas les doublons dans la base de données, ne fournissent pas de correspondance centralisée en ligne, utilisent une transmission physique et manuelle des données d’identité au lieu d’une transmission numérique chiffrée, etc.  Ces facteurs augmentent les risques de manipulation illégale et, en cas extrême, la perte de données précieuses. Nous apportons une solution à cette problématique en identifiant de manière fiable et en maintenant la base de données biométrique chiffrée dans des serveurs centraux sécurisés, qui peuvent être facilement accessibles via des appareils fixes et des appareils mobiles.  À moyen terme, nous avons pour ambition de proposer l’authentification en tant que service, aussi bien aux hôpitaux, aux opétareurs de télécoms, aux institutions financières et aux gouvernements. Grâce à cette stratégie, les partenaires pourront rapidement déployer un système d’identification fiable et robuste sans investissement initial en infrastructures ou en personnel.

TIC Mag : Parlant d’investissement, vous prévoyez de le vendre à 300 francs suisses (environ 182 000 francs Cfa). N’est-ce pas assez élevé pour le marché africain ?

L.S.: Il est peu coûteux comparé aux scanners utilisés actuellement sur le marché africain. En plus, le nôtre n’est pas un simple scanner, dans la mesure où il intègre en lui tout un système d’identification complet et peut être utilisé tout seul pour identifier une personne sans connexion à une base de données distante, mais une base de données locale qui est synchronisée avec la base de données distante. Il a une longue durée d’autonomie, prévoyant ainsi les problèmes liés à une instabilité du courant électrique.

TIC Mag : Présentez-nous votre start-up Global ID…

L.S.: Global ID est une Spin-off (NDLR, une Spin-Off est une nouvelle société indépendante à partir d’une branche d’activité d’un groupe. En général, pour les actionnaires, la société échange les anciennes actions du groupe contre les actions de la nouvelle entité, par le biais d’une attribution automatique des titres – par exemple sous forme de distribution de dividende en titres au lieu d’un dividende en numéraire. Source : Lexique AOF) de l’EPFL domiciliée sur le parc de l’Innovation de l’EPFL et dont le but principal est d’apporter sur le marché une nouvelle technologie innovante pour identifier de manière fiable les personnes. Et ce, en utilisant des données biométriques en veines 3D.

Notre solution répond aux principaux inconvénients des technologies actuelles, à savoir la fiabilité, la robustesse et le coût élevé. L’équipe est constituée de plusieurs chercheurs qui travaillent en étroite collaboration avec quatre laboratoires suisses reconnus dans le domaine de la sécurité et de la biométrie, afin de créer ce système innovant. Le projet a été financé par la confédération Suisse.

Propos recueillis par Beaugas-Orain DJOYUM


Dr LAMBERT SONNA MOMO

D’origine Camerounaise, le Dr Lambert Sonna Momo est un expert international en sécurité informatique. Il est le fondateur de  GLOBAL ID SA, une Spin-off de l’EPFL  dont le but principal est d’apporter sur le marché une nouvelle technologie d’identification biométrique à partir d’une reconstruction des veines du doigt à trois dimensions.

Il détient un diplôme d’ingénieur informaticien  de l’EPFL et un Doctorat en Sécurité Informatique. Enseignant dans les universités suisses, il dirige les projets 3D Finger Vein  Biometric (3D FVB)  et Biométrique identification (BioID) financés par la confédération Suisse et composé d’une douzaine de chercheurs provenant de quatre laboratoires suisses dans les domaines du data,  de la biométrie, de l’imagerie et de la cryptographie.

L’AUF initie une réflexion sur les défis et perspectives de la formation à distance au Cameroun

(TIC Mag) – La formation ouverte et à distance (FOAD) recouvre plusieurs modalités de formations, entre autre des formations qui, pour leur élaboration et leur diffusion, recourent aux outils numériques, et plus particulièrement à Internet pour leur mise à distance. Plus trivialement, il s’agit de la formation en ligne ou e-learning et ses dérivés (blended learning, Rapid learning, mobile learning…).

Il s’agit d’une thématique centrale pour l’Agence universitaire de la francophonie. Et dans ce sens, elle initie depuis plus de 20 ans, des rencontres d’échanges dans le but d’impulser la réflexion en vue d’identifier les conditions nécessaires pour que les FOAD apportent une réelle valeur ajoutée à l’enseignement et à l’apprentissage.

C’est donc dans le but de poursuivre cette initiative qu’elle a organisé du 18 au 19 avril 2017 à Sup’TIC de Yaoundé un forum intitulé : « FOAD et amélioration de l’accès à la formation, défis et perspectives », en  présence d’un panel de personnalités.

Parmi ces personnalités, la présidente de l’association des diplômés FOAD soutenus par l’AUF, le représentant du directeur de SUP’TIC, mais aussi du Pr Emmanuel Tonye, vice recteur de l’Université de Yaoundé I et coordonnateur du master Télécoms en ligne, qui  d’ailleurs a fait un exposé inaugural sur les exigences et contraintes rencontrés dans la mise en place de ce type de formation dans un environnement camerounais.

Il s’est ensuite agit de montrer concrètement en quoi les FOAD participent à l’accès à la formation, à la lumière notamment des « foadistes » qui ont partagé leur expérience avec l’assistance. Le dernier exposé quant à lui portait sur les applications mobiles comme alternatives aux plateformes e-learning classiques.

L’AUF inscrit donc ce forum dans la nouvelle dynamique qu’elle s’est donnée, à savoir, « la démarche participative à travers laquelle toutes les parties participeront à l’effort financier, mais surtout à la réflexion stratégique et technico-pédagogique, dans l’optique de constituer un terreau commun d’expérimentation et de vulgarisation de cette modalité d’enseignement et d’apprentissage », tel que l’a souligné M. Alexandre Bell, responsable du Campus Numérique Francophone de Yaoundé .

Gaëlle Massang

MTN Mobile Financial Services lance son activité d’établissement émetteur de monnaie électronique

(MTN CI ) – Ce jeudi 20 Avril 2017, MTN COTE D’IVOIRE,  franchit un pas de plus en matière de services financiers en lançant sa nouvelle filiale MTN MOBILE FINANCIAL SERVICES COTE D’IVOIRE.

Cette nouvelle filiale a obtenu auprès de la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) son agrément en tant qu’Etablissement émetteur de monnaie électronique sous l’identifiant EME.CI.009/2016.

Avec ce statut, MTN MFS CI,  société autonome constituée en Société Anonyme (SA), est  à présent garante de l’émission, de la gestion, de la distribution de la monnaie électronique de MTN Mobile Money. Elle est en outre responsable de la politique de conformité ainsi que du suivi général  de l’activité d’émission de monnaie électronique.

MTN MFS CI apportera plus de choix et de souplesse dans le cadre de lancement de nouveaux services et fonctionnalités, et cela, en droite ligne avec la Stratégie Régionale de l’Inclusion Financière prônée par la Banque Centrale de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO).

C’est une étape-clé pour MTN Côte d’ivoire dans le développement et l’évolution structurante de services financiers mobiles innovants.

Prenant la parole, Mme Marie Bitty (photo principale, au centre), directrice générale de MTN MFS CI a déclaré que « ce statut apportant plus d’autonomie et d’agilité s’inscrit dans la ligne droite de la Stratégie Régionale de l’Inclusion Financière prônée par la BCEAO »

Le représentant du Ministère de l’Economie et des Finances, M. Fadika a pour sa part exprimé le vœu de voir MTN MFS CI élargir la gamme de services proposés permettant ainsi d’accroître l’inclusion pour  des populations et spécifiquement financièrement plus modestes et d’augmenter l’efficacité du secteur financier….

Le siège de MTN MFS CI est situé sur le boulevard Latrille en face de l’ENA.

Fort d’un réseau de plus  de 15 000 points de distribution, MTN MFS CI  compte 4 millions de clients MTN Mobile Money. En 2016, environ 1 566 milliards FCFA  de transactions avaient été réalisées via MTN Mobile Money.

A propos de MTN Côte d’Ivoire

Filiale du Groupe MTN, MTN Côte d’Ivoire est opérateur global, fournisseur de solution Fixe, Mobile, Internet à très haut débit  et de paiement, présent en Côte d’Ivoire depuis Juillet 2005.

Elle a  développé un réseau de télécommunications répondant aux standards internationaux avec des technologies 2G, 3G et 4G en plus du GSM. Son réseau est en constante évolution et est doté de 2 data centers ultra modernes de dernière génération,

MTN Côte d’Ivoire s’est rapidement imposée comme l’un des leaders du secteur, avec près de 10 millions d’abonnés à fin février2017.

La satisfaction du client est au cœur de l’activité de MTN Côte d’Ivoire. Outre son réseau propre d’agences, elle dispose de plus de cent mille points de ventes distribution répartis sur l’ensemble du territoire et de 2 centres d’appels disponibles 24/7, pour rendre à ses abonnés un service personnalisé et de qualité. En plus de ces canaux classiques, les clients peuvent être assistés via les comptes officiels de MTN Côte d’Ivoire sur Twitter et Facebook.

MTN Côte d’Ivoire emploie à ce jour plus de 750 personnes, dont plus de 30% sont des femmes.

A propos de MTN Mobile Financial Service Côte d’Ivoire

Filiale de  MTN Côte d’Ivoire, MTN Mobile Financial Service Côte d’Ivoire est une société autonome anonyme au capital de 300 Millions de FCFA  agréée par la BCEAO en qualité d’Etablissement de Monnaie Electronique depuis le 28 juillet 2016sous l’identifiant EME.CI.009/2016.
Premier opérateur ivoirien  à lancer le Mobile Money et fort d’un réseau de plus  de 15 000 points de distribution, MTN MFS CI  compte plus de 4 millions de clients MTN Mobile Money. MTN Mobile Money est  un service de transfert mobile sécurisé, facile et pratique, qui permet aux clients de transférer de l’argent, d’acheter du crédit, de payer les factures, en utilisant le téléphone

Cameroun : Paul Biya ordonne le rétablissement de l’Internet dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest

(TIC Mag) – Le président de la République Paul Biya a ordonné ce jeudi 20 avril 2017 le rétablissement de la connexion Internet dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. C’est un communiqué du ministre de la Communication Issa Tchiroma lu sur les ondes du poste national de la Crtv qui l’indique.

D’après ce communiqué, « les conditions ayant présidées à l’interdiction provisoire de l’Internet dans cette partie du territoire national ont évolué. Le Chef de l’Etat a par conséquent instruit le ministre en charge des Postes et Télécommunications de demander aux opérateurs de téléphonie mobile de rétablir la connexion Internet dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ».

Le gouvernement camerounais exhorte par ailleurs les populations de ces régions à la vigilance pour « barrer la voie aux extrémistes, aux sécessionnistes et aux ennemis de la République ».

Mais, prévient Issa Tchiroma, « il reste entendu que le gouvernement de la République se réserve le droit de prendre en tant que de besoin les mesures appropriées pour éviter qu’Internet ne soit à nouveau utilisé pour susciter la haine et la discorde entre Camerounais ou pour créer des troubles à l’ordre public ».

Contactés par TIC Mag, certains habitants de ces régions affirment que la connexion Internet n’est pas encore rétablie depuis cette annonce. Mais, ils se réjouissent déjà de retrouver bientôt l’Internet et d’être connectés au monde.

« Une décision souveraine de l’Etat »

Quelques heures plus tôt dans la matinée, en visite à Douala dans le cadre du projet Globe-trotter de l’économie numérique lancé par son département ministériel, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, déclarait que la décision de suspendre Internet dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest était « une décision souveraine de l’Etat ».

Interpellée au sujet de cette coupure de l’Internet il y a quelques semaines lors du Cameroon Business Forum, la ministre avait reconnu que l’expansion de l’économie numérique appelée de tous ses vœux par le président Paul Biya ne pourra se faire sans Internet. Elle demandait alors aux utilisateurs de ces parties du pays de faire preuve de patience, le temps que la situation revienne à la normale.

« Le chef de l’Etat l’a rappelé suffisamment, tout le gouvernement est mobilisé pour réaliser l’expansion de l’économie numérique. Et elle ne peut pas se faire sans Internet. Dans son discours de fin d’année, je crois qu’il a expliqué aux Camerounais qu’il y a des situations désagréables pour lesquelles certaines décisions sont prises. Et je crois que tout est mis en œuvre pour que la sérénité revienne, que l’Internet soit disponible partout. Ce n’est qu’une question de patience et tous doivent mettre la main à la pâte », avait expliqué Minette Libom Li Likeng.

C’est depuis le 17 janvier 2017 que les deux régions majoritairement anglophones du Cameroun ( Sud-ouest et du Nord-ouest) ont été privées de connexion Internet, après qu’elles aient été le théâtre d’un mouvement pour plus d’autonomie, voire d’indépendance. Depuis lors, de nombreux internautes et plusieurs ONG sont montées au créneau pour dénoncer cette coupure à travers le hashtag #BringBackOurInternet.

Ecrit par TIC Mag

Internet : Quand, comment et à combien enregistrer son nom de domaine en .africa

(TIC Mag) – Le nom de domaine africain de premier niveau .africa est en période de Sunrise depuis le 04 avril 2017 et ce jusqu’au 02 juin 2017.  Par période Sunrise, il faut entendre la période accordée à toute entreprise ou marque au lancement d’une extension afin qu’elle puisse enregistrer son domaine. Pendant cette période, l’enregistrement n’est accordé qu’aux titulaires de marque afin qu’ils puissent protéger leur droit.

C’est le 10 mars 2017 que l’Union africaine a annoncé avoir « enfin » obtenu son identité numérique. Ceci, après la décision rendue à la mi-février par la Cour supérieure de justice de Californie. Elle autorisait le régulateur d’Internet, la Société pour l’attribution des noms de domaine et des numéros sur Internet (en anglais Internet Corporation for Assigned Names and Numbers, ICANN) à déléguer la gestion du domaine générique de haut niveau dotAfrica (.africa) à l’organisation sud-africaine, ZA Central Registry (ZACR).

Cette décision venait mettre un terme à des années de tractations judiciaires entre DotConnectAfrica (DCA), une structure basée à l’île Maurice qui souhaitait aussi gérer le nom de domaine « .africa » et ZA Central Registry.

Sunrise

D’après certains registrars (bureau d’enregistrement ou un registraire de nom de domaine), le coût de l’enregistrement d’un domaine en .africa en période Sunrise s’élève à 181,66€ H.T. en grille A. Soit 119 161 francs Cfa. Et sont éligibles à l’enregistrement en phase de Sunrise, les propriétaires de marques ayant un enregistrement auprès d’un organisme accrédité TMCH. TMCH étant le système de protection des marques sur Internet dans le domaine des nouveaux gTLDs.

D’après SafeBrands, la création de la Trademark ClearingHouse s’inscrit dans le cadre du programme lancé par l’ICANN en vue de la libéralisation du processus de création d’extensions de noms de domaine internet. Ce programme permet la création, depuis novembre 2013, de centaines de nouvelles extensions.

Après la période de Sunrise, débuteront quatre phases d’enregistrement limité, pendant lesquelles il sera nécessaire certains registrars pour procéder à l’enregistrement. Chez le registrar Gandi par exemple, les coûts des quatre phases sont suivants :

  • Du 5 au 9 juin inclus, 5600€ H.T., soit 3 673 359 francs Cfa HT.
  • Du 12 au 16 juin inclus, 2240€ H.T., soit 1 469 343 francs Cfa HT.
  • Du 16 au 23 juin inclus, 1200€ H.T., soit 787 148 francs Cfa HT.
  • Du 26 au 30 juin inclus, 700€ H.T. soit 459 169 francs Cfa HT.

Du 04 au 31 juillet, l’enregistrement des domaines .AFRICA en Landrush (Premier à demander ou enchères pour certains domaines) sera ouvert à tous sur Gandi pour 181,66€ H.T. Soit 119 161 francs Cfa.

Prix pour le grand public

Enfin, après l’ouverture générale du .africa qui aura lieu le mercredi 02 août 2017, l’enregistrement sera facturé auprès des registrars au tarif standard de 31,43€ H.T. (20 616 francs Cfa HT) par an en grille A pour la première année, et 21,92€ H.T. (14 378 francs Cfa HT) par an les années suivantes chez Gandi.

Bon à savoir, d’après les experts de SwitchPlus, la phase “Landrush”, option dure pour le nouveau gTLD, qui dure environ 30 jours permet à n’importe qui d’acheter un domaine à un prix beaucoup plus élevé que dans la phase de régistration publique ultérieure. Dans le cas où deux ou plusieurs parties souhaitent enregistrer le même nom de domaine, soit le plus rapide obtient le domaine, soit une vente aux enchères a lieu. La plus haute enchère récupère donc le nom de domaine.

Ecrit par TIC Mag


Cet article fait partie du Dossier spécial : « .africa : une longue histoire, mais désormais une fierté continentale ». Lire les autres articles de ce dossier…

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Pierre Dandjinou : « Pour le .africa, les choses ont bien avancé »

Bénin : Pour Patrice Talon, le numérique est fondamental pour développer une nouvelle économie

(TIC Mag) – Intervenant ce dimanche 16 avril 2017 sur les ondes de RFI, le président béninois a réaffirmé que le numérique occupera une place de choix dans son Programme d’action gouvernemental, baptisé Bénin Révélé. Patrice Talon était interrogé par Alain Foka dans le cadre de son émission Le débat africain. Principal sujet à l’ordre du jour, le bilan de sa première année à la tête du Bénin.

A la question de savoir où il trouvera les 10 000 milliards de francs Cfa nécessaires à la concrétisation de son PAG, le président a évoqué les secteurs sur lesquels il compte, mais également l’importance de l’accompagnement de l’Etat et le rôle du secteur privé. « Notre ambition n’est pas que l’Etat investisse tous les montants évoqués. Nous voulons créer l’environnement pour que le secteur privé investisse. Il y a 60% d’investissement privé dans le PAG. Nous avons estimé et apprécié ce qui peut favoriser l’investissement privé. Au niveau du gouvernement, nous nous sommes engagé à créer cet environnement propice à l’investissement et à faire les efforts qu’il faut », explique Patrice Talon.

Numérique, Tourisme, Agriculture, Energie

Et le président Patrice Talon de miser sur le secteur du numérique : « Nous avons quantifié les secteurs où il peut avoir de la créativité et de l’attractivité pour les investissements. Notamment dans le domaine du tourisme qui est pour nous le choix le plus fondamental en matière de nouvelle économie. Puis, nous avons aussi le domaine du numérique. Voilà les domaines dans lesquels il peut avoir de la richesse et des emplois. Il y a également le secteur agricole.… Parfois, il est important que l’Etat créée des conditions et fasse le minimum parce que les gens n’ont pas de moyens ».

Pour Patrice Talon, des fonds pour son PAG commencent à être levés. « En quelques mois, nous avons réussi à avoir l’expression d’intérêt avéré des investisseurs qui sont prêts à injecter 500 milliards de francs Cfa dans le secteur de l’énergie. Quand on fait la somme de ce que nous sommes aujourd’hui en train de contracter en projets PPP avec le secteur privé, ce sont 500 milliards de francs Cfa qui sont déjà disponibles. Et pas par de moindres entreprises, mais par de groupes qui ont déjà une envergure internationale », explique le président.

Le Bénin révélé et le numérique

Au mois de décembre 2016, le cabinet ICT Media Strategies relevait que le Bénin ambitionne d’utiliser les TIC comme catalyseur de la dynamique économique et de la modernisation du Bénin pour l’accélération de la croissance économique et l’inclusion sociale d’ici à 2021.

En effet, dans son programme Bénin Révélé, l’axe stratégique N°4 sur l’amélioration de la croissance économique est mise en exergue. Et l’équipe de Patrice Talon a placé l’économie numérique parmi les secteurs stratégiques de la relance économique. L’enjeu, apprend-on dans le programme, est de transformer à moyen terme le Bénin en une plateforme de services numériques pour toute l’Afrique de l’Ouest.

Le gouvernement béninois précise que cette nouvelle stratégie s’appuiera notamment sur le développement massif des infrastructures et la généralisation de l’accès au haut débit en vue d’atteindre un taux de couverture de 80% ainsi que sur l’assainissement et la dynamisation du secteur. « Tout ceci permettra de doubler la taille du marché et de créer 90 000 emplois nets directs dans les TIC », prédit le gouvernement béninois.

Des 45 projets de ce programme, six sont consacrés au numérique. Il s’agit du projet de mise en place d’un Internet de très haut débit dans le pays, du projet de la Télévision numérique terrestre, du projet de mise en place d’une administration intelligente, du projet de généralisation du e-commerce, du projet de généralisation du numérique par l’éducation et la formation et enfin du projet de promotion et développement de contenus numériques.

Ecrit par TIC Mag

Dr Pierre-François Kamanou : « Un plan d’urgence doit être mis en place pour accélérer la pénétration de l’Internet mobile au Cameroun »

(TIC Mag) – Le directeur général de GTS Infotel Cameroon commente la récente sortie médiatique de la Banque mondiale et donne son avis sur la marche du Cameroun vers une société de l’information et de la connaissance.

TIC Mag : Lors d’un récent séminaire à Yaoundé, la Banque mondiale a estimé que le Cameroun ne réalise pas encore pleinement le potentiel économique du secteur des TIC. Pourquoi, d’après vous ?

Pierre-François Kamanou : En effet, sur le plan macro, ce rapport ne fait que confirmer ce que le Chef de l’Etat a lui-même reconnu dans son Message à la Nation le 31 décembre 2015 et je cite: « il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’économie numérique. Celle-ci est un véritable accélérateur de croissance en plus d’être une véritable niche d’emplois pour notre jeunesse. Nous pouvons en tirer avantage pleinement ». Et tous les rapports statistiques publiés confirment que la plupart des indicateurs de performance du Cameroun dans ce secteur sont largement en dessous de la moyenne africaine en terme de taux de contribution du PIB, taux de pénétration de l’Internet fixe & mobile haut-débit, tarif d’accès à Internet ou encore en terme du développement des SVA.

TIC Mag : La BM constate tout de même que les SVA se développent progressivement. Particulièrement, le mobile banking. Qu’en est-il des autres sous-segments SVA ?

P-F.K. : Oui. Certaines banques et assurances ont commencé à offrir le service d’alerte SMS à leurs clients, mais souhaitent mettre en place un véritable portail USSD de services « Mobile Banking ». En tant qu’agrégateur SVA, nous recevons de plus en plus de demandes des entreprises de tous les secteurs économiques pour ce type de service USSD que nous ne pouvons malheureusement satisfaire, car nous restons en attente d’une offre d’interconnexion USSD de la part des Opérateurs GSM jusqu’à ce jour.

Le seul sous-segment SVA qui connaît un fort développement est celui du « Mobile Money sur portail USSD » exploité par les opérateurs Orange et MTN. Tous les autres sous-segments tels que : Cloud Enterprise Unified Communication, Mobile Marketing, Mutichannel Customer Service, Mobile Digital Content, sont quasi inexistants à ce jour ; preuve que les opérateurs mobiles ne sont pas en mesure de les développer massivement. D’où le constat relevé dans ce rapport de « manque à gagner considérable dans le développement des services de contenu et des services basés sur les TIC ». Par ailleurs, il me semble que c’est une des raisons pour lesquelles la BM recommande entre autres au gouvernement de faciliter l’entrée de nouveaux acteurs afin de permettre le développement des services OTT.

TIC Mag : Qu’est-ce qui explique le sous-développement du secteur de l’Internet, malgré l’essor du haut débit mobile ?

P-F.K. : Je ne dirai pas que le secteur de l’Internet est sous-développé, mais il reste encore fortement en deçà de son potentiel au Cameroun. Son état de développement n’est pas satisfaisant sur plusieurs points. Il me semble qu’un plan d’urgence doit être mis en place pour mesurer et améliorer la qualité de service offert par les opérateurs d’accès Internet et pour accélérer le taux de pénétration de l’Internet mobile haut-débit qui constitue un des fondamentaux de l’économie numérique. Ce taux est inférieur à 10%, donc loin derrière les pays tels que le Sénégal à environ 25%, le Gabon à 30% et le Ghana à plus de 60%.

TIC Mag : Pourquoi la mise en place d’une véritable économie numérique tarde-t-elle encore ?

P-F.K. : C’est vrai que le développement de l’Internet et de la téléphone mobile au Cameroun a démarré il y a près de 20 ans, mais c’est seulement depuis deux ans qu’on parle véritablement de l’économie numérique. Et il faut saluer les actions menées par le ministère des Postes et télécommunications qui a élaboré un « Plan Stratégique Cameroun Numérique 2020 » qui définit le plan d’actions prioritaires de l’économie numérique.

Dans le cadre de sa mise en œuvre, il appartient à tous les acteurs du secteur des Télécoms et TIC de prendre chacun en ce qui le concerne ses responsabilités pour un Cameroun numérique émergent en 2020. C’est dans ce contexte que GTS-Infotel se positionne désormais comme un nouvel opérateur alternatif de réseau virtuel des services OTT et SVA qui va offrir à travers son réseau Infotel une large gamme de solutions de communications numériques de type conversationnel et transactionnel sur le même numéro Infotel à préfixe 8.

Notre réseau Infotel répond parfaitement aux objectifs du Plan Cameroun Numérique 2020, notamment dans les domaines de la transformation numérique de l’administration et des entreprises, du renforcement de la confiance numérique, du développement de contenus numériques locaux.

Par ailleurs, il est regrettable de constater que le Cameroun reste l’un des rares pays au monde où les professionnels des télécoms et des TIC ne sont pas organisés en regroupement corporatiste. Lors de ma participation au congrès mondial du mobile en février dernier à Barcelone, j’ai noté la présence des délégations des organisations professionnelles des TIC du Sénégal, de la Côte d’Ivoire et du Nigeria, respectivement OPTIC, GOTIC et ATCON, qui jouent un rôle prédominant dans le développement du secteur dans ces pays. Il me semble nécessaire et même urgent de mettre en place une organisation similaire, qui regrouperait tous les acteurs privés des différents sous-secteurs du Numérique pour assurer le développement inclusif de l’économie numérique.

TIC Mag : Qu’est-ce qui explique le niveau des prix de communications électroniques encore jugé élevé par certaines associations ?

P-F.K. : Je constate que les offres tarifaires de services Voix et Data mobiles sont assez complexes pour le grand public qui doit jongler régulièrement avec les nombreuses formules de forfait pour réduire ses coûts de communication. Et donc, je ne pense pas que les tarifs en soi soient élevés. Il me semble que c’est plus un problème de qualité de service et plus précisément de la stabilité de la connexion Internet. Je note également que depuis plus d’un an et contrairement aux autres pays, les opérateurs sont contraints de collecter les droits d’accises, qu’ils appliquent sur les tarifs des services de communication consommée.

Propos recueillis par Ruben Tchounyabe et TIC Mag

Cameroun : Les huit préalables à suivre avant la distribution gratuite des 500 000 ordinateurs [Document]

(TIC Mag) – A la suite de la tenue d’une réunion du Comité ad hoc de gestion du projet « E-National Higher Education Network » ce 12 avril 2017 à Yaoundé, TIC Mag publie la note d’information du ministre de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, rendue publique à l’issue de cette rencontre. Une note relative à l’état d’avancement du projet et aux conditions de distribution gratuite des 500 000 ordinateurs à tous les étudiants Camerounais régulièrement inscrits pour l’année académique 2016-2017.
« Le ministre de l’Enseignement supérieur, Chancelier des Ordres académiques, président du Comité ad hoc de gestion du projet « E-National Higher Education Network », a présidé ce jour ( Ndlr, 12 avril 2017), en présence des points focaux des Universités d’Etat, dans la Salle de Conférences de son département ministériel, la réunion d’évaluation du processus de mise en œuvre de l’effectivité du don du Chef de l’Etat de 500 000 ordinateurs portables à tous les étudiants camerounais dûment inscrits dans les Universités d’Etat et les instituts privés d’enseignement supérieur pour l’année académique 2016/2017. (TIC Mag)
Le projet « E-National Higher Education Network » s’articule autour de deux axes : le don de 500 000 ordinateurs octroyés à tous les étudiants dûment inscrits dans les huit (08) Universités d’Etat et les 215 instituts privés d’enseignement supérieur réglementairement agrées par la Commission nationale de l’Enseignement supérieur privé d’une part, la construction de neuf (09) Centres de développement du numérique universitaire dans chaque Université d’Etat et à l’Université inter-États Cameroun-Congo (site de Sangmélima) qui ouvrira ses portes à la rentrée académique 2017/2018, d’autre part.
(TIC Mag) Les fonds relatifs au projet « E-NationalHigher Education Network » sont sur le point d’être débloqués par la partie chinoise (Exim Bank China) et mis à la disposition de la Société Chinoise Si-chuan Telecom Construction Enginee-ring Co. Ltd. Parallèlement, la confection rigoureuse et méthodique des listes biométriques des étudiants bénéficiaires se poursuit dans les Institutions universitaires publiques et privées du Cameroun.
Le principal point de l’ordre du jour de la réunion du 12 avril 2017 concernait l’état des lieux du processus de confection des listes biométriques des étudiants éligibles au Programme du Don d’ordinateurs par les différentes institutions d’enseignement supérieur.

La confection d’un fichier national biométrique des étudiants inscrits dans les institutions nationales d’enseignement supérieur au cours de l’année académique 2016-2017 est un pré-requis indispensable pour l’exécution harmonieuse du don d’ordinateurs aux étudiants. (TIC Mag)
A l’issue de cette concertation, il ressort que :
1. La partie chinoise, avec l’appui du gouvernement, s’active avec satisfaction à valider l’ensemble des pré-requis administratifs, financiers et techniques permettant une mise en œuvre harmonieuse de cette opération délicate et complexe.
2. Les systèmes administratifs et techniques d’inscription des étudiants des Universités sont en cours de modernisation pour les faire évoluer du mode d’enrôlement analogique actuel au mode d’enrôlement biométrique prescrit par le Premier ministre, chef du gouvernement, comme condition sine qua non de distribution des ordinateurs aux étudiants. Il se dégage de cette importante réunion les orientations suivantes :
1. Les Universités d’État et les IPES doivent poursuivre, avec plus de vigueur et de célérité, le processus d’enrôlement biométrique des étudiants, conformément au cahier de charges élaboré par le Groupe technique de travail constitué à cet effet. Le Ministre de l’Enseignement supérieur félicite les Universités qui ont déjà acquis des tablettes numériques et entamé la confection d’un fichier biométrique.
2. Chaque institution est invitée à publier, par toute voie accessible à ses étudiants, notamment la voie électronique, la liste des étudiants de l’année académique 2016/2017 éligibles au programme par Établissement, Cycle, Filière et Niveau. (TIC Mag)
3. Chaque institution est invitée à publier par toute voie accessible à ses étudiants la liste éventuelle des étudiants de l’année 2016/2017 non éligibles au programme et les raisons pour lesquelles ils sont déclarés non éligibles par l’Institution.
4. Chaque institution est invitée à transmettre au MINESUP, après épuisement des requêtes et délivrance des cartes d’étudiants, le fichier biométrique des étudiants éligibles au Programme en vue de la confection du Fichier national biométrique des étudiants de l’année académique 2016/2017. (TIC Mag)

 


5. Des mesures idoines seront prises pour que les données personnelles des étudiants contenues dans le Fichier National des Etudiants en cours de confection bénéficient des protections juridiques et techniques, conformément à la réglementation en vigueur.
6. La distribution des ordinateurs se fera par identification biométrique des étudiants (qui élimine les doublons) dans les centres de distribution qui seront installés à cet effet par le MINESUP.(TIC Mag)
7. Des vérifications appropriées seront incessamment faites par l’Inspection Générale des Services du MINESUP dans le but d’établir la parfaite adéquation entre le nombre d’étudiants déclarés par chaque Établissement et les frais de scolarité effectivement perçus par l’Établissement.
8. Le ministre de l’Enseignement supérieur publiera, au fur et à mesure, la liste des établissements ayant remplir les conditions préalables à la distribution des ordinateurs aux étudiants inscrits dans l’Établissement et remplissant toutes les conditions objectives.
(TIC Mag) Le ministre de l’Enseignement supérieur porte à la connaissance de la Communauté universitaire et de l’opinion publique nationale et internationale l’information ci-après : tous les étudiants réguliers et éligibles, dûment inscrits au Fichier national des étudiants de l’année académique 2016/2017 en cours de confection seront bénéficiaires du Don du chef de l’État, président de la République, Son Excellence Paul Biya.
Par ailleurs, l’État étudie les meilleures stratégies permettant de résoudre définitivement l’épineux problème de la bande passante Internet des Universités dans l’optique de la faire passer d’une capacité actuelle de 1 gigabit par seconde à 12 Gigabits par seconde pour l’ensemble des Universités. (TIC Mag)
Cette innovation numérique permettra de consolider la fonctionnalité du Don des 500 000 ordinateurs et l’efficience des neuf Centres de développement du numérique universitaire qui seront construits, au Cameroun, par la partie chinoise dans le cadre d’un prêt confessionnel dont l’accord-cadre avait été signé, sur haute autorisation du chef de l’État, par le ministre chinois du Commerce et son homologue camerounais de l’Économie, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, en présence Monsieur Philemon Yang, Premier ministre, Chef du gouvernement. »
Fait à Yaoundé, le 12 avril 2017.

(é) Jacques Fame Ndongo, ministre de l’Enseignement supérieur

Cameroun : Les abonnés dénoncent les nouveaux tarifs data, Orange s’explique

(TIC Mag) – De nombreux abonnés d’Orange Cameroun sont mécontents des nouveaux tarifs data de l’opérateur. Depuis quelques jours (le 06 avril 2017), ils versent leur colère sur les réseaux sociaux. La raison, pour avoir la connexion Internet, il faut payer plus. Alors que certains crient à l’arnaque avec la nouvelle tarification, d’autres se plaignent de la confusion qui existe entre les offres promotionnelles et les tarifs classiques de la data.

Illustrations sur Facebook et Twitter

Côté associations de consommateurs, des voix s’élèvent également. Sur sa page Facebook, Simon Kaldjob, le président de la Fédération des associations des consommateurs des produits et services des télécommunications et des TICs (FACTICS), qui se plaignait récemment des tarifs élevés des télécommunications au Cameroun, prend position. « FACTICs, par la voix de son Président Général, Simon KALDJOB, dis non aux nouveaux prix des forfaits Internet d’Orange Cameroun », écrit-il.

Aussi, il partage un message de la page Vert-Rouge-Jaune qui invite les internautes à boycotter cette nouvelle tarification. La teneur du message : « Ensemble nous sommes forts. Jusqu’à quand ORANGE CAMEROUN va-t-il continuer à nous spolier! Grande campagne pour boycotter les produits d’Orange. C’est nous les consommateurs et nous avons le pouvoir de changer les choses! Sans nous ils ne sont rien! Maxi partage ! ».

Dénonciations également sur WhatsApp

D’autres réseaux sociaux comme WhatsApp sont mis à contribution. Ici, Simon Kaldjob explique qu’il s’agit d’une augmentation des tarifs de l’ordre de 20%, ce qu’il estime exagérée. D’après ses explications, pour les forfaits jour par exemple, avant on payait 102 francs Cfa pour 80 Mo. Aujourd’hui, pour le même montant, vous avez 50 Mo. Sauf qu’Orange Cameroun vous offre 50 Mo de bonus. Aussi, avant, avec 306 francs Cfa, vous aviez 250 Mo. Aujourd’hui, il faut débourser 500 francs Cfa pour avoir 300 Mo et obtenir automatiquement un bonus de 300 Mo.

« A priori, cela paraît bien pour le consommateur. Sauf que le crédit bonus forcé s’arrête le 06 Mai 2017 de manière automatique s’il n’est pas utilisé. Les consommateurs dénoncent cette tarification peu transparente et des bonus que n’avons pas demandés et qui pour eux est une arnaque », tranche Simon Kaldjob. Par ailleurs, il dénonce un déficit et manque d’information de l’opérateur Orange à l’endroit des consommateurs sur ces nouvelles offres data.

Le président de la Ligue camerounaise des consommateurs, Delor Magellan Kamseu Kamgaing, s’est également saisi de ce dossier. Il indique avoir été interpellé par de nombreux abonnés d’Orange Cameroun en colère. Sans hésiter, il appelle à un boycott des offres data d’Orange et propose aux abonnés de trouver un jour de la semaine où ce boycott aura plus d’effet. Pour lui, « les Gigas data changent avec Orange. 7Go de 2000 francs Cfa passent à 2 550 francs cfa par semaine ».

« Orangegate. Hausse abusive des prix d’Internet : vous préférez samedi ou dimanche pour boycotter Orange ? », écrit le président de la LCC sur son mur Facebook ce 11 avril 2017 après plusieurs jours de dénonciation. En réponse à ce post et en guise de commentaires, de nombreux internautes crachent leur venin sur cette nouvelle tarification.

Parmi ces internautes, Patrick Atangana qui laisse entendre que pour avoir jeté sa carte Sim au profit de Nexttel depuis l’annonce de cette nouvelle tarification, il est déjà dans le boycott perpétuel.

« Rien n’est permanent, sauf le changement »

Contacté, par la rédaction de TIC Mag, Orange Cameroun explique que les clients se plaignent de moins en moins dès lors qu’ils prennent mieux connaissance des avantages des nouveaux forfaits. « Orange Cameroun a en effet non seulement revu ses forfaits Internet dans le but de proposer à chaque client un forfait adapté à son besoin de consommation réel, mais a également réduit le nombre de forfaits afin de faciliter le choix des clients », explique Samuel Ngondi Eboua, le directeur des Relations institutionnelles d’Orange Cameroun. (Lire son interview intégrale sur les explications de la nouvelle tarification)

Orange Cameroun avait déjà prévenu le 04 avril 2017 en publiant sur son compte Twitter une citation du philosophe grec Héraclite d’Ephese qui peut permettre aux abonnés de se faire une idée sur l’intention de l’opérateur : « Rien n’est permanent, sauf le changement »