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Les performances de MTN Cameroon sous pression depuis l’ouverture du marché à Nexttel, premier licencié 3G

Au dernier trimestre 2014, le parc d’abonnés de MTN Cameroon, filiale locale du groupe télécoms sud-africain MTN International, a enregistré la baisse la plus importante en 16 ans d’activités dans le pays.

D’après le rapport financier de l’exercice 2014 publié par le groupe, la base clientèle de cet opérateur de mobile a chuté de 1,6 million d’abonnés au cours de la période sous revue, passant de 11,3 millions de clients à la fin du mois de septembre, à seulement 9,7 millions d’abonnés au 31 décembre 2014; à cause de l’adoption «en interne, d’une nouvelle méthodologie de calcul de la base clientèle», souligne le rapport.

Cependant, cette réduction considérable du nombre d’abonnés du leader de la téléphonie mobile au Cameroun (59,4% de parts de marché, selon le rapport 2014 du groupe MTN) coïncide avec le lancement, en septembre de la même année, des activités de Nexttel, filiale du groupe vietnamien Viettel, détentrice de la 3ème licence de mobile dans le pays et premier opérateur à déployer la technologie 3G au Cameroun.

Cette nouvelle configuration du marché camerounais du mobile n’a pas été seulement préjudiciable pour MTN. Elle l’a aussi été pour la filiale locale du groupe français Orange, numéro 2 du marché, qui a perdu 280 000 abonnés au dernier trimestre 2014, selon le rapport financier officiel du groupe.

«Depuis le lancement de nos activités le 22 septembre, nous sommes heureux de voir l’engouement que nous suscitons auprès des abonnés», a posté la société Nexttel sur son compte facebook, le 27 septembre 2014. «Nous sommes les pionniers sur le marché de la 3G et sommes heureux de procurer du bonheur aux Camerounais.», a poursuivi l’entreprise dans son post sur ce réseau social.

En effet, huit mois après l’ouverture officielle de son réseau, le 3ème opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun «fêtait» déjà 2 millions d’abonnés, apprend-on dans une page publicitaire insérée dans la presse locale tout au long de la première semaine du mois de juin 2015.

Dans le même document, les responsables de Nexttel expliquent cette performance par une couverture rapide du territoire national (81%) et, surtout, l’efficience qu’offre la technologie 3G, qui faisait encore défaut à MTN et Orange Cameroun, tous deux appelés à renégocier de nouvelles licences dès l’année 2015. D’ailleurs, face à l’engouement observé autour des cartes SIM de Nexttel, MTN Cameroun a enregistré une nouvelle réduction de son parc d’abonnés en 2015, cet indicateur de performance étant passé de 9,7 millions en fin d’année 2014, à 9,2 millions d’abonnés au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2015, révèle le rapport financier du groupe MTN International.

Le chiffre d’affaires chute de 15 milliards de FCfa en 2015

Cette pression observée sur le parc d’abonnés du leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, depuis l’arrivée d’un 3ème opérateur, a négativement impacté les performances opérationnelles de l’entreprise, malgré la multiplication des offres promotionnelles. Selon les états financiers du groupe, le chiffre d’affaires de MTN Cameroon est passé de 241,1 milliards de francs Cfa en 2014, à 226 milliards de francs Cfa en 2015, en baisse de 15 milliards de francs Cfa (-4,6%) sur une seule année.

Officiellement, l’entreprise a clôturé l’exercice 2016 par une augmentation aussi bien de son chiffre d’affaires (6,7%) que de sa base clientèle, à 9,9 millions d’abonnés (+7,5%). Cette double augmentation peut s’expliquer par l’acquisition des licences 3 et 4G en mars 2015, contre un ticket d’entrée de 75 milliards de francs Cfa.

Force est également de constater que les investissements dans la 3 et la 4G ont permis de redresser certaines courbes sur les récents résultats financiers de MTN Cameroon, que l’entreprise explique elle-même dans ses différents rapports par «une forte concurrence». En effet, boostés par la multiplication des sites 3 et 4G à partir de l’année 2015, les revenus data sont de plus en plus importants dans le chiffre d’affaires du leader du marché du mobile au Cameroun.

Selon les rapports financiers de MTN Cameroon, les revenus engrangés sur ce segment ont progressé de 67,5% en 2015, contre une augmentation tout aussi exponentielle de 78% enregistrée au premier trimestre 2016. Grâce au déploiement de 463 sites 3G et 267 sites LTE (4G) au cours de l’année 2016, les revenus data représentent 19% du chiffre d’affaires de cet opérateur des télécommunications cette année-là, contre seulement 13,7% à la fin du 3ème trimestre 2015.

Bataille en perspective entre MTN et Nexttel sur la 4G

Avec le récente annonce faite par Nexttel de déployer «la vrai 4G» (allusion faite à la polémique née en décembre 2015 sur l’existence réelle de cette technologie dans le pays après son lancement simultané par MTN et Orange, suivi par la déclaration du régulateur national indiquant qu’il n’avait attribué aucune fréquence 4G à ces opérateurs) au Cameroun dès cette année 2017, il est à craindre que les revenus data de la filiale locale de MTN soient sous pression, au regard de l’attrait que les services de Nexttel exercent sur les consommateurs camerounais.

En effet, depuis le début de cette année 2017, le troisième opérateur de mobile au Cameroun a annoncé sur son site internet avoir atteint une base clientèle de 3 millions d’abonnés, un peu plus de 2 ans seulement après le lancement de ses activités en septembre 2014. Les performances réalisées par cette entreprise sont telles que le Cameroun est devenu le premier marché du groupe Viettel en Afrique au premier semestre 2016, avec des revenus globaux de 21 milliards de francs Cfa (35,9 millions de dollars US), a révélé la firme vietnamienne dans ses états financiers.

A en croire ces statistiques officielles, au premier semestre 2016, les revenus globaux de Nexttel, filiale au Cameroun du groupe Viettel, ont été supérieurs à ceux des autres filiales africaines que sont Halotel en Tanzanie (25 millions de dollars US de revenus sur la même période), Movitel au Mozambique (33 millions de dollars US), et Lumitel au Burundi (18,26 millions de dollars US).

MTN, des parts de marché réduites d’ici à 2021

D’après les projections d’Ovum, une entreprise britannique spécialisée dans l’analyse stratégique concernant l’industrie des réseaux et des télécommunications, l’empreinte de Nexttel sur le marché des télécoms au Cameroun sera encore plus marquée sur la période 2017-2021. En effet, apprend-on, sur les 6 millions de nouveaux abonnés au mobile que le pays enregistrera au cours de cette période, la plus forte progression sera mise à l’actif de Nexttel, qui étoffera sa base clientèle de près de 14%, contre 6,7% pour Orange Cameroun et seulement 3,6% pour MTN.

Par ailleurs, au cours de la période sous revue, projette la même source, les parts de marché de tous les opérateurs de mobile actuellement en activité au Cameroun progresseront, au détriment de MTN Cameroon. Concrètement, en 2021, l’actuel leader du marché du mobile ne pourra plus revendiquer que 44,6% de parts de marché, contre 53,6% à fin février 2017, en baisse de 6% sur une période de 5 ans.

Dans le même temps, souligne Ovum, Orange Cameroun grignotera près de 3% de parts supplémentaires, pour atteindre 37%, contre 34,7% à fin février 2017 ; tandis que Nexttel, le petit poucet du marché, s’adjugera 15% des parts, en progression de 3,4% par rapport aux 11,6% enregistrés à fin février 2017.

Brice R. Mbodiam pour Investir au Cameroun

Avec Yerim Sow à ses côtés, Xavier Niel (Free) débarque en Afrique par le Sénégal en arrachant Tigo à Wari

(TIC Mag) – Le promoteur de Free en France, Xavier Niel, va très bientôt se lancer dans le marché des télécommunications en Afrique et au Sénégal en particulier. TIC Mag en a obtenu confirmation auprès des sources autorisées.

En effet, en association dans un consortium composé de NJJ (société de portefeuille privée de Xavier Niel, constituée en France), Sofima (véhicule d’investissement télécoms géré par Axian Group) et Teyliom Group (un groupe d’investissement diversifié axé sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre et contrôlé par Yerim Habib Sow, son seul actionnaire), le patron de Free va racheter les opérations de TIGO appartenant à la Compagnie Millicom qui avait pourtant déjà engagé des discussions avec Wari. TIC Mag a appris par la même occasion que Millicom a déjà résilié son accord de vente de ses opérations Tigo au Sénégal au groupe Wari.

Sans doute un coup dur et un coup de théâtre pour le Sénégalais Kabirou Mbodje, PDG  de Wari, qui s’était déjà engagé à acquérir Tigo. L’annonce du rachat de Tigo, le deuxième opérateur de téléphonie au Sénégal, par le groupe Wari avait même reçu la bénédiction du président sénégalais Macky Sall, qui,  en visite en Suisse en mars 2017, avait présenté cette transaction comme une preuve du dynamisme de l’économie sénégalaise.

« Le rachat du deuxième groupe de télécommunications du pays par un Sénégalais est un signal fort pour le secteur privé », avait-il déclaré. Une indication que le gouvernement validait déjà en quelque sorte ce rachat d’une valeur de 129 millions de dollars, soit environ 79 milliards de F. Cfa.

Pour l’instant, l’on n’a pas encore une information sur le montant de la transaction. Toutefois, le consortium doit avant tout recevoir l’avis favorable et les approbations réglementaires du régulateur et des autorités publiques sénégalaises pour acquérir définitivement Tigo.

Yerim Habib Sow.
Photo : SenXibar.com

Le retour de Yerim Habib Sow

Petite consolation au moins pour les Sénégalais et pas des moindres,  aux côtés de Xavier Niel dans cette transaction se trouve le discret multimillionnaire ivoiro-sénégalais de 45 ans Yerim Habib Sow. Celui que le magazine Forbes Afrique présente comme le multimilliardaire de l’ombre n’est pas un inconnu des telcos. C’est même dans ce secteur que Teyliom Group commence son histoire. Mais, en 2005, alors âgé de 40 ans seulement et ne pouvant plus suivre la mutation engagée dans le secteur télécoms, il vend Loteny Telecom à MTN, quittant ainsi le monde des télécoms pour se consacrer à  l’immobilier, l’hôtellerie, le secteur bancaire et financier et l’agroalimentaire.

Teyliom est en effet un groupe africain présent dans différents secteurs d’activités en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le groupe qui  a pour ambition d’être un investisseur de référence sur le continent africain réalise son développement à partir de sa Holding Teyliom International qui contrôle l’ensemble des véhicules par métier: Teyliom Properties, Teyliom Hospitality, Teyliom Finance, Teyliom Industries, Teyliom Telecom et Teyliom Energies.

Au 31 décembre 2013, le groupe était constitué de 52 sociétés réparties dans 16 pays en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient avec un effectif total de 629 employés.  Teyliom Group a par exemple réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 75 millions, connaissant une croissance moyenne de 25 % par an les cinq années précédentes.

Yerim Habib Sow, le fils d’Aliou Sow, fondateur en 1970 du puissant groupe de BTP « Compagnie Sahélienne d’Entreprise » (CSE) revient donc ainsi dans le secteur des télécoms qu’il connaît bien avec des partenaires de choix. Le patron de Free en France en occurence.

Le milliardaire français Xavier Niel entre ainsi pour la première fois dans le secteur des télécoms en Afrique. L’on sait néanmoins qu’il est déjà en Afrique, mais dans le secteur minier. Car en mars 2016, le principal actionnaire et dirigeant d’Iliad, la maison mère de Free, a investi dans une entreprise guinéenne d’exploitation de bauxite, ce minerai rouge servant à la fabrication de l’aluminium.

Son expérience en France avec Free, réputé avoir des tarifs compétitifs, pourrait être un plus pour les abonnés Sénégalais en termes de réduction des tarifs, tout en rendant la concurrence davantage rude dans le marché des télécoms. Mais, il faudra d’abord attendre l’approbation des autorités publiques et de probables rebondissements !

Par Beaugas Orain DJOYUM avec ICT Media STRATEGIES

Télécoms : Le tunisien Sotetel veut s’installer en Afrique de l’Ouest

 

(TIC Mag) – La Société tunisienne d’entreprises et télécommunications (Sotetel), filiale de Tunisie Telecom, a annoncé son intention de poursuivre son extension sur le marché ouest africain. Si pour l’instant, la forme de ce lancement en Afrique de l’Ouest ainsi que les pays visés n’est pas encore rendu public, le groupe pourrait bien y lancer ses solutions numériques en vue de la digitalisation des services, ceci en marge de son métier traditionnel. En Tunisie, il est en charge d’un programme similaire, notamment le réseau national inter-administration (RNIA).

Si aujourd’hui le groupe opte pour un développement à l’international, c’est parce qu’il est visiblement encouragé par ses bonnes performances financières enregistrées en 2017 et au premier trimestre 2017. Sotetel a clôturé l’exercice 2016 avec un bénéfice net de 1,4 million de dinars pour un chiffre d’affaires de 48 millions de dinars, soit en  hausse de 22% en comparaison de l’année 2015.

Au terme du premier trimestre 2017, Sotetel a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 11,439 millions de dinars, soit en hausse de 9% par rapport à la même période de l’année précédpour.

Cameroun : Le site d’e-commerce Jumia célèbre ses cinq ans de présence

(TIC Mag) – C’était il y a 5 ans, notamment en 2012, Africa Internet Group lançait ses activités au Cameroun.  Pour conquérir le marché, le groupe a développé différents services d’e-commerce spécialisés chacun dans un secteur d’activité. « Au tout début, les Camerounais n’avaient pas les habitudes d’achats sur Internet, ni celles de la vente. Il était donc avant tout question de faire un travail d’éducation, qui a plutôt été efficace, vu que les mentalités ont et continuent d’évoluer rapidement », explique Alex Kitio, Country Manager de Jumia classifieds.

En juin 2016, Africa Internet Group, décide d’unifier l’ensemble de ses services sous la marque unique Jumia. Chacun de ses neuf services prend donc comme nom un dérivé de Jumia. Ainsi, le site de shopping en ligne Kaymu devient Jumia Market, le site de commandes et livraisons de repas, Hellofood est baptisé désormais Jumia Food (pas encore présent au Cameroun), le spécialiste de l’immobilier, Jovago sera connu dorénavant sous le nom de Jumia House et ainsi de suite. Avec ce regroupement, il était désormais possible aux utilisateurs d’avoir accès à tous les services de la plate-forme sur le même compte.

Aujourd’hui en 2017, Jumia revendique la position de leader du e-commerce. Le groupe affirme être le site avec le plus grand assortiment au Cameroun. Selon les données publiées par Jumia au début le délai de livraison moyen était d’une semaine. Aujourd’hui, il a été amélioré et n’est plus qu’en moyenne entre un et cinq jours, en fonction de la zone de livraison.

Egalement, le réseau de livraison s’étend aujourd’hui dans 37 villes au Cameroun. Autre innovation, Jumia a mis en place la première académie de e-commerce au Cameroun pour permettre aux jeunes entrepreneurs de développer leurs compétences.

Gabon Telecom annonce avoir investi 26 milliards de F.Cfa en sept mois pour le développement du haut débit

(TIC Mag) – Depuis le début de l’année 2017, les investissements dans le réseau et les infrastructures de l’opérateur Gabon Telecom atteignent le montant de 26 milliards de F Cfa. D’après l’opérateur qui a fait l’annonce le 24 juillet 2017, cet investissement a principalement été orienté dans trois axes majeurs : Le développement de l’Internet en fibre optique via la technologie FTTH, l’augmentation de sa capacité à l’international et la modernisation de l’infrastructure.

« Grace au FTTH, le très haut débit internet n’est donc plus l’apanage des seules entreprises. De sorte que Gabon Télécom envisage positionner la fibre optique comme l’offre internet de base, pour les domiciles et les entreprises. Gabon Telecom a lancé avec le consortium SAT3 un vaste programme de modernisation et d’extension de la bande passante internationale du Gabon pour passer de 12.5 Gbps  à 70 Gbps courant 2017. Ainsi, La capacité du Gabon sera multipliée par six, en plus de la sécurisation du câble SAT3 via l’Afrique du Sud et au Nord, à partir du Portugal par trois câbles sous-marins », renseigne le communiqué de l’entreprise.

A l’évidence, Gabon Telecom aura mis un accent particulier dans la modernisation de ses infrastructures Internet. On apprend également de Gabon Telecom que la couverture mobile a également profité de ces investissements.

En effet, la progression du nombre de sites est continue avec l’extension du réseau 4G dans plusieurs localités de l’intérieur du pays. A moyen terme, Gabon Telecom vise la migration de toute son infrastructure en full IP, afin d’optimiser la qualité de son service Internet.

Des DG Camerounais sur les réseaux sociaux pour démentir les fausses informations sur le montant de leur salaire

(TIC Mag) – A la suite de la publication par le Journal La Tribune de l’Est, le 24 juillet 2017, de la liste et montants des salaires des DG du Cameroun, certains DG ont publié des démentis sur les montants avancés par le journal. D’abord, le directeur général de la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) à qui le journal attribue un salaire de 11 millions de F.Cfa par mois.

Le 26 juillet, Alain Noël Mekulu Mvondo a fait parvenir une correspondance et une requête menaçante au DP de ce journal. Dans cette lettre, il conteste ce montant « totalement faux » et considère les différents montants publiés par le journal comme « un pur racolage ». Par conséquent, il invite Chantal Roger Tuile, le DP du journal, à publier dans les 24 heures qui suivent les éléments probants sur la base desquels se fondent ses allégations. A défaut, le DG indique qu’il sera poursuivi au pénal conformément à la loi.

Le 27 juillet 2017, c’est au tour de David Nkoto Emane, le DG de Camtel (l’opérateur historique), de démentir cette information. Mais c’est par la voix de son directeur marketing et Communication, Benjamin Gérard Assouzo’o. Celui-ci publie un communiqué de presse dans lequel il affirme que « Camtel tient à réfuter catégoriquement la totalité de ces incantations divulguées sans aucune pudeur à travers de nombreux médias et fora qui écument qui écument les réseaux sociaux ». Ceci en précisant que l’entreprise se réserve de toute action en justice.

 

Il faut noter que la publication du journal La Tribune de l’Est est rapidement devenue virale au Cameroun sur le web et les réseaux sociaux. Car généralement le public est friand de ce type d’information. La page indiquant les différents salaires a donc été partagée massivement sur le web et principalement dans les groupes de discussions sur Facebook et WhatsApp.

Les responsables de communication de la CNPS et de Camtel ont également utilisé ces mêmes canaux pour démentir les déclarations du journal. Si certains internautes trouvent que c’était une bonne idée de partager ces démentis via les réseaux sociaux, d’autres pensent que leur communication est incomplète et devait être plus efficace si dans ces démentis les montants des salaires réels étaient indiqués.

Louis Paul Motazé : « Je n’ai jamais possédé de compte Facebook »

(TIC Mag) – Dans un communiqué publié le 26 juillet 2017, le ministre camerounais de l’Econome, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, informe l’opinion publique nationale et internationale que les comptes Facebook frauduleusement ouvert en son nom ne lui appartiennent pas.

« Il précise qu’il n’a jamais possédé de compte Facebook et met en garde tous ceux qui seraient tentés ou sont déjà entrés en communication avec ces faux profils », lit-on dans son communiqué. Le ministre indique qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de ces spécialistes de la cyber arnaque.

Notons que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité camerounaise se voit attribuer un faux compte Facebook. Le Premier ministre, Philemon Yang, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o (à l’époque à la Défense), le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, le DG de la Sonara et plusieurs autres personnalités ont par le passé publié dans la presse traditionnelle des communiqués similaires pour démentir l’existence d’un quelconque compte sur Facebook.

Dans la quasi-totalité des cas, ces comptes sont utilisés pour arnaquer les internautes non avertis en quête de positionnement. Certains cyber bandits d’ailleurs ont déjà été mis aux arrêts, apprend-on.

Pour une communication plus efficace

Mais seulement, sur la toile, de nombreux internautes questionnent ces différents modes de communication. Dans ces cas précis, le cabinet ICT Media Strategies conseille par exemple de communiquer plus efficacement sur des pages officielles de ces personnalités sur Facebook, Twitter ou bien d’autres réseaux sociaux. « Ces ministres et DG communiquent ainsi sans doute parce qu’ils ont des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. Et de préférence sur leurs comptes ou page officielle pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », conseille Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies, un cabinet qui offre également des conseils en e-réputation.

Arielle Kitio : « J’ai été bluffée par la simplicité et le pragmatisme de Vera Songwe  et de Jack MA »

(TIC Mag) – Invitée à participer à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017, Arielle Kitio, la promotrice du Centre CAYSTI raconte son expérience aux lecteurs de TIC Mag. Au menu, sa fierté d’avoir écouté les conseils des géants du numérique qu’elle a côtoyé, son expérience, son projet et ses conseils aux jeunes entrepreneurs.

TIC Mag : Vous avez été invité à PARTICIPER à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017. De quoi s’agissait-il?

Arielle Kitio : Youth Connekt Africa est la plus grande conférence portant sur l’entreprenariat jeune en Afrique. L’objectif de base étant d’édifier les jeunes entrepreneurs, porteurs de projets grâce des succès stories, sur comment (mindset, opportunités) transformer son idée, son potentiel en un succès qui inspire des générations.

La mission de YouthConnekt Hub est de promouvoir les politiques, de concevoir des programmes adaptés aux jeunes africains et fournir une plate-forme qui facilite la synergie d’efforts de partenaires qui ont pour vision commune de combler le fossé entre les aspirations des jeunes et les opportunités disponibles.

Ladite conférence s’est tenue du 19 au 21 juillet 2017 à Kigali sous l’impulsion du président Paul Kagame, président de la République du Rwanda.

TIC Mag : Plusieurs investisseurs internationaux y étaient invités pour booster l’esprit entrepreneurial des jeunes africains. Quelle est l’expérience ou le discours qui vous aura le plus marqué au cours de ce sommet ?

Arielle Kitio : Effectivement, parmi les nombreux invités spéciaux de sommet figuraient Jack Ma, fondateur et président exécutif du groupe Alibaba ; Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la CNUCED ; Abdoulaye Mar Diye, administrateur adjoint du PNUD et directeur du Bureau régional pour l’Afrique ; Vera Songwe de la Commission économique pour l’Afrique et la jeune Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, que je suis.

Le sommet a attiré plus de 1 500 invités qui incluent des cadres supérieurs de sociétés multinationales qui opèrent en Afrique, des dirigeants d’organisations de la société civile, des partenaires de développement de l’Afrique, des universitaires et des entrepreneurs, des artistes et des leaders d’opinion de tous les continents.

Lors de cette conférence, chaque rencontre a été une source d’inspiration et de motivation. C’était un véritable foisonnement d’esprits vifs et engagés et qui à bien des égards ont stimulé mes neurones.

L’une des expériences les plus enrichissantes a été celle du pitch. Il fallait en 1min 30s décrire, convaincre et toucher la sensibilité des membres du jury aux parcours impressionnants et de chaque individu d’un auditoire de plus de 500 personnes aux origines et aux intérêts différents.

Sur les 07 entrepreneurs sélectionnés par la CNUCED (venus du Rwanda, Tanzanie, Uganda, Gambie et Cameroun), je devais passer en sixième position. Mon cerveau était en mode apprentissage rapide, essayant de capitaliser très rapidement sur les remarques et critiques faites aux précédents entrepreneurs afin d’améliorer le mien. A mon tour, c’était un homogène mélange de stress, d’excitation qui se sont envolés à l’entente de la grande ovation qui a suivi mon passage. Les remarques à moi faites par le jury sont précieuses et m’aideront sans aucun doute à m’améliorer.

Cet exercice a mis à l’épreuve ma passion, mon ambition, la grandeur de la vision qu’on a pour le projet qu’on porte. S’il y’a une leçon à retenir se serait « Show your passion, don’t be afraid to say what you need »

TIC Mag : Autres rencontres et exposés qui vous ont également marqué… ?

Arielle Kitio : J’ai été en outre bluffée par la simplicité et le pragmatisme de certains invités spéciaux comme Vera Songwe  (Secrétaire exécutive CEA) et Jack MA (fondateur Alibaba) qui rêvent grand et qui cependant ont les pieds sur terre. La chose commune qu’ils partagent est qu’ils n’ont pas été guidé par l’appât du gain, mais par le souci de faire la différence, de répondre à un besoin global et de se surpasser à chaque fois.

Je ne saurais manquer de faire un clin d’œil spécial à Monique Ntumngia de GreenGirls ma compatriote de toutes les épreuves au sommet.

TIC Mag : Comment avez-vous été invitée à ce sommet ?

Arielle Kitio : De par la problématique abordée, la vision et l’impact actuel mon initiative, j’ai été sélectionnée par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) sur l’entreprenariat jeune. Je tiens à les remercier pour cette opportunité inouïe d’apprentissage et de réseautage. Je tiens particulièrement à remercier, Mme Fiorina Mugione, chef de la section Entreprenariat qui est l’un des exemples forts de ces personnes et femmes fortes et efficaces qui fait de chaque obstacle une belle opportunité de faire valoir son talent. « On me ferme la porte, je passe par la fenêtre », aime-t-elle répéter.

TIC Mag : Après cette expérience, quels autres conseils donnez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

Arielle Kitio : Le conseil le plus important que je donnerai aux jeunes qui, comme moi, se sentent la mission d’être le plus utile possible à l’émergence de leur patrie, de l’Afrique et l’humain tout simplement (indépendamment de race, de l’obédience religieuse, etc…) est de rêver grand. Notre première limite est celle que nous nous imposons.

L’autre conseil tient en une seule phrase résultante d’une compilation de conseils qui m’ont inspiré : « Dream Big, Work smart, Be Resilient, Surround yourself by people you are marter, Tell your story ». J’ajouterai à cela deux citations : «1000 failures make 01 Success… learn how successful people deal with their failures rather than focussing on their successes » de JACK MA et « We need a new generation of problem solvers, who see further and work smarter », H.E. Paul Kagame, President of the Republic of Rwanda.

Propos recueillis par TIC Mag


A propos de CAYSTI

CAYSTI (CAmeroon Youth School Tech Incubator) mission to create the next generation of women tech solvers and more globally, the next generation of tech leaders.  We aim to develop an ecosystem of innovation where we infuse to young girls (at their early age), the passion to grasp and use technologies as fun and powerful tools to Solve personal or global problems.

CAYSTI is a center for technological awakening, the development of creativity and the promotion of young social entrepreneurship thanks to digital technologies. Our main objectives are:

  • To increase the number of youth (girls especially) who choose technology as academic or professional track.
  • To empower, create opportunities and help its students in designing and starting a viable long term professional project while giving them technical skills and cultivating in them the right mindset and attitudes to succeed by using digital tools and services.
  • To reduce the gender divide observed today in the sphere of technology leaders.

The innovation of CAYSTI is based on its approach relying on the combination of three factors makes our students especially girls, problem solvers thanks to Digital technologies.

Problem-solving & critical thinking approaches

Personalized mentoring

Customized and well tested

In less than 01 year:

1 200 youth impacted

06 promising MVPs produced by our students

03 of them (led by girls from 12-16 years old) are under incubation

04 international awards won by our students.

By Arielle Kitio

Cameroun : Ces mesures mises en place par le gouvernement pour protéger le cyberespace

(TIC Mag) – Les gouverneurs des dix régions du Cameroun sont réunis à Yaoundé durant trois jours pour leur traditionnelle conférence semestrielle où l’on parlera de l’apport des TIC dans la protection du territoire national. Invitée à cette rencontre, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, leur a présenté ce 25 juillet 2017 un exposé sur les défis qui se posent aujourd’hui aux Etats souverains pour la protection de leur cyberespace national.

Pour mieux faire comprendre aux gouverneurs l’importance de cette problématique, la ministre a tout d’abord exposé les menaces et conséquences de la cybercriminalité au Cameroun et a insisté sur le fait que le principal défi auquel sont confrontés les États souverains « est celui de la conquête de la souveraineté de leur cyberespace national, longtemps resté libre et sans frontière ».

Parmi ces conséquences, la ministre cite une étude de l’ANTIC, l’agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication, qui rapporte qu’au niveau des sites web institutionnels par exemple, depuis 2013, 12 800 vulnérabilités ont été détectées ainsi que 28 attaques « Web defacement » (il s’agit de modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web) recensés. Aussi, l’ANTIC évalue à près de quatre milliards de F.CFA les pertes dues au scamming (escroquerie financière sur Internet) et près de 3,7 milliards F.CFA les pertes dues à la fraude à la carte bancaire.

Sur les réseaux sociaux, indique la ministre, plus de 200 cas d’usurpation de profils Facebook et de cyberchantage sont enregistrés et de millions de fausses informations sont diffusées en masse sur Internet. Profitant de la possibilité de l’anonymat, « les esprits malveillants utilisent l’Internet et les réseaux sociaux à des fins de propagande, d’escroquerie ou de terrorisme », rappelle la ministre.

Par ailleurs, Minette Libom Li Likeng ne manque pas d’insister sur les centaines de millions de F.CFA de pertes dues à des intrusions dans les systèmes d’information de certaines compagnies et les milliards de F.CFA perdus à cause de la fraude à la Simbox.

Deux laboratoires de cybersécurité à la PJ

Pour limiter tous ces dégâts, le Cameroun a pris quelques mesures de prévention. En plus du cadre réglementaire et institutionnel mis sur pied, des actions précises ont été menées. Parmi ces actions, Minette Libom Li Likeng cite la mise en place de deux laboratoires de cybersécurité à la Direction de la police judiciaire de la Délégation générale à la sûreté nationale et à l’Ecole nationale supérieure polytechnique, chargés de l’investigation numérique ; la mise en place des réseaux de surveillance et de vidéosurveillance du territoire camerounais au sein des administrations compétentes chargées de la sécurité publique ; une campagne d’identification des abonnés des réseaux téléphoniques commencée en 2016, mais qui sera renforcée dans les prochains mois, par la mise en place d’une plateforme numérique d’identification des abonnés et de monitoring du trafic des communications électroniques. Grâce à cette plateforme, apprend-on, le gouvernement disposera d’un outil lui permettant de maîtriser l’identité de tous les utilisateurs des réseaux téléphoniques et ainsi, de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Autre action réalisée, la veille sécuritaire avec notamment, le monitoring en temps réel des infrastructures sensibles, l’émission de bulletins et d’alertes de sécurité, l’élaboration des référentiels de sécurité, l’audit des systèmes d’information des administrations publiques ou encore la sensibilisation et la formation de tous aux bonnes pratiques sécuritaires, entre autres.

Mais, ces actions ne sont pas suffisantes, car la ministre reconnaît qu’il faut renforcer l’efficacité du Cyber Incidence Response Team (CIRT) de l’ANTIC, afin de disposer d’une structure efficace en matière de réponse d’urgence aux incidents de sécurité de l’information ou encore développer les  contenus locaux et promouvoir l’usage du « .cm ».

L’action du gouvernement en matière de lutte contre la cybercriminalité vise, d’après la ministre, à limiter l’intensité et l’ampleur des dégâts induits, à se prémunir contre les menaces potentielles par des mesures de protection et de prévention appropriées et à pouvoir réagir aux incidents au travers de mesures permettant d’assurer la gestion de la crise, la continuité, la reprise des activités ou encore des poursuites pénales si nécessaire.

« Il apparaît donc important, voire impératif dans une démarche de synergie avec tous les acteurs compétents, de renforcer la sécurité de notre cyberespace pour tirer le meilleur parti des nombreux avantages qu’offre l’économie numérique », conclût Minette Libom Li Likeng.

Cameroun : Minette Libom Li Likeng favorable aux requêtes d’Express Union au sujet des codes USSD l’opposant à MTN et Orange

(TIC Mag) – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, est favorable à la requête de l’opérateur de transfert d’argent Express Union concernant l’utilisation des codes USSD pour faciliter les procédures de paiement et de transfert d’argent mobile.

A la suite de l’augmentation vertigineuse des tarifs d’accès à ce portail USSD à des tiers par les opérateurs mobiles MTN Cameroon et Orange Cameroun, Express Union, principal concerné avait crié à la concurrence déloyale. Voyant ainsi une manœuvre des opérateurs mobiles pour écarter Express Union du marché du transfert d’argent mobile, car l’entreprise camerounaise avait lancé Express Union Mobile Money en utilisant le portail USSD *050#, mis à sa disposition par LTM Group, partenaire de MTN Cameroon. Il faut noter que l’opérateur sud-africain précise qu’il ne dispose d’aucun contrat ou lien avec Express Union.

Seulement, il y a quelques semaines, MTN Cameroon a augmenté les tarifs d’accès à portail auprès de son partenaire LTM Group qui l’a répercuté chez son client Express Union. Express Union ne pouvant souscrire à cette nouvelle tarification jugée « extrêmement onéreuse », MTN Cameroon n’a donc pas renouvelé son partenariat avec LTM Group au sujet de la commercialisation de ce portail USSD, bloquant ainsi de facto le portail USSD *050# utilisé Express Union pour son offre de transfert d’argent via le mobile.

A Orange Cameroun, le même scénario d’augmentation des tarifs est appliqué. L’on apprend ainsi que le 21 juin 2017, l’opérateur français a augmenté de plus de 600% le coût d’accès au portail USSD *050#, passant de 20 F.CFA à 153 F.CFA. Pourtant, indique Express Union, les frais d’accès à ce portail avaient toujours été de 20 F.CFA depuis 2014, correspondant au coût d’un SMS.

Désespéré, Express Union s’est alors retournée auprès de la tutelle. En date du 8 juin 2017, l’entreprise camerounaise saisit par correspondance la ministre des Postes et Télécommunications pour se plaindre des « manœuvres anti-concurrentielles » de MTN Cameroon (principalement) et d’Orange Cameroun qui sont, d’après Express Union, une « entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money par l’opérateur MTN Cameroon ».

C’est ainsi qu’en date du 11 juillet 2017, Minette Libom Li Likeng, visiblement favorable à la requête d’Express Union demande à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le régulateur télécoms, de prendre des dispositions pour amener les opérateurs mobiles à concession à intégrer désormais dans leur catalogue d’interconnexion les tarifs d’accès aux codes USSD, devenus une plateforme essentielle pour le développement de l’économie numérique. Une aubaine pour les entreprises locales, si c’était pratiqué, indiquent les experts.

Par ailleurs, la ministre, dans sa correspondance à Express Union, conseille l’entreprise de transfert d’argent à saisir le Comité de compétitivité « pour entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money que vous relevez dans votre requête ».

Cette sortie est le énième rebondissement dans ce qui convient d’appeler l’affaire Express Union Vs MTN Cameroon et Orange Cameroun.

TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Don des 500 000 ordinateurs de Paul Biya : Selon Fame Ndongo, les premiers ordinateurs seront réceptionnés au plus tard le 31 décembre 2017

(TIC Mag) – D’après le ministre camerounais  de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, le premier lot d’ordinateurs fabriqués à Shenzhen ( la ville chinoise située en face de Hong-Kong au sud de la Chine abritant le siège des plus grandes multinationales chinoises de l’économie numérique comme Huawei, ZTE, Kenzen, Viadi) par l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd  sera réceptionné en fin octobre 2017 et au Cameroun en fin décembre 2017.

Après ce premier lot, la fabrication des ordinateurs se poursuivra à un rythme accéléré en vue de satisfaire la forte attente estudiantine, précise le ministre de l’Enseignement supérieur qui informe par la même occasion que l’avance de démarrage réglementaire de 30 % du montant global du prêt destiné à la fabrication de ces ordinateurs a déjà été débloquée au bénéfice de l’entreprise Sichuan.

C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public ce 20 juillet 2017 par le ministre Fame Ndongo à la suite d’une audience qu’il a accordé ce 17 juillet 2017 à Ju Wen Niri, le directeur général adjoint de l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd.

L’on se rappelle que pour financer ce projet, le gouvernement camerounais avait contracté une dette de 75 milliards de F.Cfa (le coût total de l’opération) auprès de la banque chinoise Exim Bank. Entraînant dans la foulée des réactions mitigées au sein de l’opinion publique camerounaise.

Selon le communiqué de presse du ministre de l’Enseignement supérieur, l’entreprise Sichuan Telecom Construction And Engineering Co. Ltd a déjà dépêché au Cameroun l’équipe d’experts chargés de la conception, la construction et l’équipement des neuf centres de développement du numérique universitaire. Cette équipe aurait démarré pour un délai prévisionnel de trois mois les travaux de la phase d’étude préalable et de conception des 10 centres qui seront construits dans les huit universités d’Etat et à l’Université inter-Etats Cameroun-Congo campus de Sangmélima qui ouvre ses portes au quartier Nkonguet dès la rentrée d’octobre 2017.

Plus encore, apprend-on,  la société Sichuan mettra en place dans le cadre du prêt concessionnel accordé un Centre national de gestion du réseau d’interconnexion des centres du développement du numérique universitaire dont la pose de la première pierre de l’immeuble-siège est envisagée à Yaoundé au courant du mois d’octobre 2017.

En Afrique de l’Ouest, le pays qui a le plus adopté les smartphones est… le Cap vert [CLASSEMENT]

(TIC Mag) – En matière de téléphonie mobile, l’Afrique de l’Ouest est l’un des marchés en plus forte croissance dans le monde. C’est ce qu’indique la GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, dans son dernier rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 » publié ce mois de juillet 2017.

Dans la section « L’économie mobile L’Afrique de l’Ouest 2017 », l’on apprend qu’en 2016, parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest où les populations ont le plus adopté le smartphone, le Cap Vert figure en première position avec un taux de pénétration de 44,2%.

A ce jour (juillet 2017), le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 124% avec 647 800 abonnés mobile pour une population de 539 560 habitants (en 2016 selon la Banque mondiale). Le pays compte deux opérateurs mobiles Cabo Verde Telecom (CV Telecom) et Unitel T+ (T-Mais).

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]
D’après le rapport de la GSMA, à la fin de l’année 2016, l’Afrique de l’Ouest comptait 172 millions d’abonnés uniques, représentant 320 millions de connexions mobiles. Le taux de pénétration de la région en nombre d’abonnés uniques pour la même année s’élève à 49 %, légèrement supérieur au taux de pénétration de 47 % enregistré dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

En matière de prédictions, les experts de la GSMA estiment qu’au cours des quatre prochaines années, l’Afrique de l’Ouest devrait enregistrer une croissance moyenne de 6 % par an du nombre d’abonnés, une des plus fortes croissances mondiales, se traduisant par 45 millions d’abonnés supplémentaires d’ici 2020. « Le principal marché de la région (Nigeria) devrait représenter les deux-tiers de cette croissance, avec un autre quart provenant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal », précise le rapport.

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Pour rappel, la GSMA Intelligence est l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier. Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, réalise régulièrement des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Des rapports généralement considérées comme référence par leurs membres et les décideurs du secteur.

Pénétration de la téléphonie mobile en 2016 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Par TIC Mag et ICT Media STRATEGIES

Afrique de l’Ouest : Baisse attendue du chiffre d’affaires des opérateurs mobiles en 2017 [ETUDE]

(TIC Mag) – La GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, a publié ce mois de juillet 2017 son rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 ». Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, a donc l’habitude de réaliser des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Rapports et études considérées comme référence par leurs membres et des décideurs du secteur.

D’après le dernier rapport « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 », les chercheurs de la GSMA Intelligence constatent que les conditions macroéconomiques défavorables de la région ont pesé sur les revenus de la téléphonie mobile en 2016 et continueront de le faire en 2017, avec une baisse attendue du chiffre d’affaires résultant des pressions persistantes à la baisse sur des marchés clés tels que le Nigeria et du ralentissement de la croissance dans d’autres pays de la région.

Toutefois, malgré ces difficultés, les auteurs du rapport reconnaissent que les dépenses d’investissement dans les réseaux et les services resteront stables. « Les opérateurs de réseau mobile ont investi 2,7 milliards US$ en 2016 et devraient investir un total de 12,6 milliards US$ entre 2017 et 2020. Les investissements des opérateurs dans les réseaux à haut débit (avec le lancement de 14 réseaux 4G dans la région depuis le début de 2016) et la baisse du prix des smartphones favorisent le passage au haut débit mobile », indique le rapport. Aussi, les connexions 3G et 4G dépasseront les connexions 2G d’ici mi-2019 et représenteront deux-tiers du nombre total de connexions d’ici fin 2020.

Chiffre d’affaires opérateurs mobiles en 2016 et en 2020 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Si la GSMA qui est également un instrument mondial de lobbying des opérateurs du secteur de la téléphonie mobile auprès des pouvoirs publics reconnaît que les décideurs politiques ont fait des efforts considérables ces dernières années pour mettre en place un environnement réglementaire plus favorable, en matière notamment de modernisation réglementaire, de gestion du spectre, de fiscalité et de réglementations permettant le développement des services d’argent mobile, elle soumet néanmoins quelles suggestions aux décideurs publics.

« Si les politiques et les autorités réglementaires encouragent l’investissement, la concurrence et l’innovation, le secteur de la téléphonie mobile comme le reste de l’économie numérique se développeront, apportant prospérité et emplois. La concrétisation du potentiel transformateur des services mobiles passe par la collaboration de tous les acteurs, que ce soit entre les opérateurs de réseau mobile et l’écosystème plus large des services mobiles, ou entre les gouvernements, les autorités réglementaires et les autres parties prenantes du secteur », recommandent les experts de la GSMA Intelligence.

Source : GSMA Intelligence

Par TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Le Togo possède désormais son schéma directeur d’aménagement du numérique

(TIC Mag) – Mme Cina Lawson, la ministre des Postes et de l’Economie numérique, a supervisé ce mercredi 19 juillet à Lomé un atelier de restitution de l’étude sur la mise en place d’un schéma d’aménagement numérique du Togo. Il s’agissait d’une étude commandée six mois plus tôt au cabinet international Idate, ayant pour objectif de rencontrer et échanger avec les acteurs publics et privés du numérique, en vue d’identifier les leviers de développement de l’économie numérique pour renforcer la stratégie d’expansion du pays.

Les résultats de cette étude ont donc permis, d’une part, d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie d’accès aux « Haut et Très Haut Débits » et, d’autre part, de réaliser un Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN) du territoire avec des mesures d’accompagnement réglementaires, institutionnelles et organisationnelles. Ce schéma est décliné en cinq axes, à savoir : mesures juridiques, gestion et suivi, infrastructures, formation et sensibilisation.

Grace à ce nouvel outil stratégique, le Togo se dote ainsi d’un cadre global et cohérent lui permettant d’aborder avec sérénité l’enjeu central relatif au développement de réseaux de communications de très haut débit.

« Le haut débit est devenu central car porteur d’attractivité, d’activité, de productivité et de modernisation. La démocratisation de l’accès à internet participe à la réduction de la fracture numérique et à la vulgarisation de l’accès aux TIC », a souligné Cina Lawson.

Ce travail vient en appui aux différents chantiers déjà en cours dans le domaine du numérique, notamment le Programme Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communications (« WARCIP ») qui vise à étendre et améliorer la connectivité tout en réduisant les coûts des services de communications électroniques.

Le SDAN, l’adoption des lois sur la Société de l’information et sur les transactions électroniques, le renforcement du statut et des compétences de l’Autorité des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et l’arrivée imminente de TOGOCOM, sont autant d’actions qui concourent à faire des TIC, un vecteur clé du développement au Togo.

Le Bénin trace le chemin de la portabilité des numéros mobiles

(TIC Mag) – Les abonnés aux réseaux de téléphonie mobile du Bénin pourront bientôt changer d’opérateur GSM sans changer de numéro mobile. Il s’agit de l’initiative « Portabilité de numéro », lancée conjointement ce lundi 17 juillet 2017 à Cotonou par la ministre de l’économie numérique et de la communication et les responsables de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Ce projet qui va durer 12 mois, vise la stimulation de l’innovation, la réduction des prix des services, l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts, et la facilitation de l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, selon Coovi Hervé Guédégbé, Secrétaire exécutif de l’Arcep-Bénin.
Flavien Bachabi, président de l’Arcep-Bénin, a présenté l’organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet qui, conformément à l’article 2 de la décision 026 du 05 septembre 2016, se compose du groupe de Pilotage de la Portabilité des numéros mobiles ; du groupe de travail Réglementation et le groupe de travail Processus et technologie.

Selon les autorités de l’Arcep, le Groupe de pilotage a pour mission d‘assurer le bon déroulement du processus de mise en œuvre et le lancement du projet ; le Groupe de travail de réglementation se charge de préparer les documents relatifs au cadre juridique et réglementaire de la mise en œuvre et de la fourniture du service et le Groupe travail processus et technologie de son côté proposera le cadre technique du processus.

Pour Rafiatou Monrou, ministre de l’Economie numérique et de la communication, la portabilité des numéros mobiles contribuera à l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts aux consommateurs. Elle a invité l’Organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet à prendre en compte les initiatives et propositions de toutes les parties prenantes du projet PNM pour sa réussite totale afin d’inscrire le Bénin parmi les nations de modernité sur le plan des services innovants des technologies de l’information et de la communication.

100 milliards de F.Cfa pour attribuer la 4G à Orange Mali : Le Conseil des ministres valide le cahier des charges

(TIC Mag) – Le Conseil des ministres au Mali s’est réuni en session ordinaire le mercredi, 19 juillet 2017, dans sa salle de délibérations au Palais de Koulouba sous la présidence d’Abdoulaye Idrissa MAIGA, Premier ministre, Chef du gouvernement. Au cours de ce Conseil et sur recommandation d’Arouna Modibo Touré, le ministre de l’Economie numérique et de la Communication, le Conseil des ministres a adopté un projet de décret portant approbation du cahier des charges pour l’octroi à Orange Mali d’une licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications fixe et mobile de 2ème, 3ème et 4ème génération, des services de transmission de données et des services de télécommunications internationales au Mali.

En clair, Orange Mali, dont le contrat d’exploitation signé le 1er août 2002 pour une durée de quinze ans arrivait à échéance le 31 juillet 2017, pourra bientôt déployer les services de la 3G et de la 4G. D’après les informations obtenues par TIC Mag, le ministre Arouna Modibo Touré (photo) aurait fait passer le renouvellement du contrat d’Orange Mali en exigeant à l’opérateur une somme de 100 milliards de F.CFa. Montant record pratiqué également par certains pays africains. A l’instar des 100 milliards de francs Cfa exigés en 2015 aux opérateurs mobiles MTN et Orange en Côte d’Ivoire (voir tableau de TIC Mag ci-dessous). Il faut tout de même relever qu’au Congo Brazza, l’ARPCE, le régulateur télécoms, avait fixé en juin 2016 le ticket d’entrée pour la 4G à 10 milliards de F.Cfa.

Au Mali, la licence d’établissement et d’exploitation de réseaux et services de télécommunications de l’opérateur Orange Mali SA couvre les services de téléphonie fixe, les services cellulaires GSM-Technologies de la 2ème génération « 2G », les services de transmission des données ou d’images et les services de télécommunications internationales. Elle couvre, depuis le 22 février 2010, l’exploitation des réseaux et services des technologies de la 3ème génération « 3G ». Et aujourd’hui de la 4G.

Coûts de la 4G dans quelques pays en Afrique

Pays Montant de la 4G Montant total Opérateurs ayant souscrits Nombre d’années Date d’attibution
Cameroun 75 milliards de F.Cfa* 75 milliards de F.Cfa* MTN et Orange 15 ans Mars 2015
Côte d’Ivoire 100 milliards de F.CFa* 100 milliards de F.CFa* MTN, Orange, Moov (de Maroc Telecom en janvier 2016) 15 ans Décembre 2015
Sénégal 32 milliards de F.Cfa 100 milliards de F.Cfa** Sonatel 17 ans Juin 2016
Gabon 5,5 milliards de F.Cfa Airtel Gabon

Gabon Telecom***

10 ans Mars 2014
Congo Brazza 10 milliards F.Cfa MTN Congo Juin 2016
Mali 100 milliards de F.CFa* 100 milliards de F.CFa* Orange Mali 15 ans Juillet 2017

 

*Pour licence globale

** Sonatel a payé en même temps 68 milliards de F.Cfa pour le renouvellement concession

***Coût de la licence 4G de Gabon Telecom non publié

Source du Tableau : TIC Mag

Cameroun – Cyberarnaque : La Sosucam dément les offres de recrutements qui circulent sur les réseaux sociaux

(TIC Mag) – Depuis plusieurs jours au Cameroun, des cyber-escrocs font circuler des messages sur les réseaux sociaux faisant état d’une opération de recrutement au sein de la Société sucrière du Cameroun (Sosucam). Dans certains cas, ces messages diffusés principalement via WhatsApp et Facebook invite même souvent les internautes à contacter un individu prétendant être proche de l’entreprise en vue de monnayer une place.  Une information pourtant fausse.

Dans un communiqué publié par le président directeur général de Socucam, celui-ci dément la véracité d’une telle opération et invite les internautes à la vigilance : «La Sosucam tient à souligner que ces annonces sont sans fondement et qu’aucune offre de recrutement n’a été par cette dernière. La Sosucam invite par conséquent les chercheurs d’emplois à plus de vigilance dans la mesure où ces rumeurs diffusées à travers les réseaux sociaux sont de nature à induire les honnêtes citoyens en erreur, transformant ainsi ces derniers en victimes d’une escroquerie dont seuls les auteurs en maîtrisant les véritables motivations», indique Louis Yinda.

Notons qu’au Cameroun, ce type d’arnaques via les réseaux sociaux est de plus en plus récurrent. Les dernières entreprises victimes en date étaient Orange Cameroun, ou encore Eneo.

L’Egypte, l’Ouganda et le Libéria sacrés à l’édition 2017 du Prix de l’Innovation pour l’Afrique

(TIC Mag) – L’édition 2017 du Prix de l’Innovation pour l’Afrique a livré ses trois lauréats le 19 juillet 2017 dans la capitale Accra. Le premier prix d’une valeur de 100 000 dollars a été remporté par l’égyptien Aly El-Shafei qui a inventé un dispositif électromagnétique intelligent intégré au palier d’essieu ou « SEMAJIB ». C’est est un support intelligent qui est polyvalent et qui peut changer ses caractéristiques au fur et à mesure de son fonctionnement. Il se compose d’un support magnétique incrusté dans un roulement de tourteau rempli d’huile, formant ainsi le palier intelligent contrôlable. Le périphérique est conçu pour être utilisé pour supporter les turbines génératrices d’énergie et peut être utilisé pour améliorer l’efficacité et réduire les coûts de production d’énergie en Afrique.

Le second Prix accompagné d’un chèque de 25 000 dollars est revenu à l’Ougandaise Philippa Ngaju Makobore pour sa perfusion à commande électronique ou « ECGF ». C’est un dispositif médical conçu pour administrer avec précision des fluides intraveineux et des médicaments, en contrôlant le taux d’écoulement sur la base des indications fournies par un capteur de chute. Sa trouvaille a le potentiel de sauver des vies en garantissant la précision et la sécurité de la perfusion pour 8 % du coût d’une pompe à perfusion neuve.

Le troisième Prix baptisé Prix de l’impact social également accompagné d’une récompense de 25 000 dollars est revenu au Libérien Dougbeh-Chris Nyan. Il a mis sur pied une nouvelle technologie pour la détection rapide de nombreuses infections à l’aide d’un même test. Il s’agit d’un test de diagnostic rapide qui peut détecter et différencier simultanément au moins trois à sept infections en même temps dans un délai de 10 à 40 minutes. En outre, son appareil est capable de détecter et de distinguer des infections multiples, qui présentent les mêmes symptômes, par exemple lorsqu’un patient a de la fièvre jaune, la malaria et Ebola.

Notons que les sept autres nominés reçoivent chacun un chèque de 5 000 dollars et bénéficieront tout comme les trois lauréats d’un programme de mentoring et d’accompagnement de leurs différents business.

Par TIC Mag

Vodafone Cameroon signe avec Camtel un contrat de partage de réseau pour l’extension de la couverture 4G/LTE

(Vodafone Cameroon – Yaoundé, le 19 juillet 2017)Vodafone Cameroon et Cameroon Télécommunications (CAMTEL) ont signé un partenariat stratégique de partage de réseau qui permettra à l’opérateur de la prochaine génération de couvrir efficacement les populations de Yaoundé et Douala et d’étendre son réseau aux autres villes du territoire national.

Les termes du partenariat stipulent que Vodafone Cameroon utilisera les infrastructures existantes de CAMTEL qui couvrent 100% les deux villes – Douala et Yaoundé. Cela permettra à Vodafone Cameroon d’étendre sa couverture géographique et renforcer le signal à l’intérieur des bâtiments pour une expérience client significativement améliorée.

Lors de son allocution au cours de la cérémonie de signature officielle, le Directeur Général de Vodafone Cameroon, Mr. Antoine Pamboro a déclaré : « Nous sommes heureux de ce partenariat avec CAMTEL qui nous permettra de nous rapprocher davantage des populations avec nos services internet de classe internationale. L’extension de notre réseau 4G/LTE démontre à suffisance que nous nous positionnons comme acteur incontournable dans la migration vers le digital et le développement des TIC au Cameroun »

Le Directeur Général de CAMTEL, Mr. David Nkoto Emane a relevé que l’accord de partenariat avec Vodafone Cameroon est une étape importante dans la démarche stratégique de CAMTEL vers la migration en opérateur intégré et reflète la demande grandissante des services internet de haut débit.

“Cette coopération est en droite ligne avec l’objectif stratégique de CAMTEL qui est de fournir à ses clients des options pratiques et des solutions innovantes à travers des partenariats stratégiques dans notre marché. Tout ceci s’appuie sur la compréhension commune à nos deux organisations du devoir d’offrir aux camerounais l’expérience des services basés sur un excellent internet de haut débit. De plus, c’est valorisant pour notre stratégie et notre développement commercial d’avoir comme partenaire Vodafone qui est une marque de classe mondiale avec des standards de qualité élevés et de très hautes ambitions pour le Cameroun,” a t-il déclaré.

Désormais Vodafone Cameroon couvre entièrement les villes de Douala et Yaoundé avec des plans d’extension de son réseau LTE aux autres villes.

(é) Vodafone Cameroon


Pour information complémentaire contacter : Emmanuel Ngando Quan, Head of Corporate Communication [email protected]

A propos de Vodafone Cameroon

Vodafone Cameroon a lancé ses services le 29 septembre 2016 avec la vision claire de devenir l’opérateur 4G/LTE # 1 de la prochaine génération sur le marché. Vodafone Cameroon vise à combler le besoin en services numériques et digitaux en fournissant des solutions internet personnalisées aux clients individuels et entreprises, grâce à sa technologie 4G/LTE de classe mondiale. Pour plus d’information, visitez www.vodafone.cm ou www.facebook.com/vodafonecameroon

A propos du Groupe Afrimax

Afrimax est dirigé par une équipe de gestionnaires compétents avec une expérience avérée et réussie dans l’acquisition de spectre, la construction de réseaux et l’exploitation de services mobiles sur divers marchés géographiques, y compris en Afrique. L’équipe est soutenue et accompagnée par d’importants investisseurs privés et institutionnels.

Avec des licences 4G dans 12 pays et la couverture d’une population de 250 millions de personnes et d’autres licences en cours d’acquisition, Afrimax construit le plus grand portefeuille de réseaux 4G à large bande sans fil en Afrique subsaharienne. Pour plus d’information, visitez www.afrimaxvodafonepartner.com

A propos de CAMTEL

Camtel (acronyme de Cameroon Telecommunications) est l’opérateur public de télécommunications au Cameroun. Camtel a été fondée en 1998 à la suite de la transformation du département des télécommunications (ministère des Postes et Télécommunications) en une société anonyme, à laquelle a été ajoutée la société publique Intelcam, alors en charge des télécommunications internationales. La société a depuis lors déployé un large éventail de technologies au rang desquels nous pouvons citer: la construction et l’accès à un réseau CDMA, le déploiement de la 4G LTE, la technologie WTTS, la numérisation des échanges téléphoniques du pays et le déploiement de la fibre optique à travers le pays. www.camtel.cm


VODAFONE CAMEROON SIGNS NETWORK SHARING AGREEMENT WITH CAMTEL TO EXPAND  4G FOOTPRINT

(Vodafone Cameroon, July 19th, 2017. Yaounde) – Vodafone Cameroon and Cameroon Telecommunications (CAMTEL) have signed a strategic national network sharing agreement which sees the next-generation operator expand its 4G coverage to residents of Douala, Yaoundé and other cities of the country.

The terms of the agreement stipulate that Vodafone Cameroon will make use of CAMTEL’s existing network infrastructure, which covers 100% of both Douala and Yaoundé cities, allowing Vodafone to expand its geographical coverage and indoor connectivity for a significantly improved customer experience.

Speaking at the signing ceremony, Vodafone Cameroon CEO, Mr. Antoine Pamboro  said, “We are excited to partner with CAMTEL to bring world-class internet services closer to people. This expansion of our 4G footprint demonstrates that we are suitably positioned to play a pivotal role in supporting digital transformation and development of ICT in Cameroon.”

CAMTEL’s CEO, Mr. David Nkoto Emane noted that the cooperation agreement with Vodafone Cameroon is a strong step in Camtel’s progress to become an integrated operator and reflects the growing demand for high-speed internet services.

“This cooperation assures Camtel’s strategic objective of providing its customers with practical options and innovative solutions through strategic partnerships in our local market; it is based on our two organizations’ shared understanding and belief that all Cameroonians deserve to experience topnotch internet services. Additionally, it is valuable for our strategy and commercial development, as Vodafone is a world class brand with high quality standards and great ambitions in Cameroon,” he said.

Vodafone Cameroon now covers fully Douala and Yaoundé with plans to expand its LTE network further.

(ed) Vodafone Cameroon


For further information contact: Emmanuel Ngando Quan Head of Corporate Communication [email protected]

About Vodafone Cameroon

Vodafone Cameroon launched its services on 29th September 2016 with a clear vision of becoming the #1 Next Generation 4G operator in the nation. Vodafone Cameroon aims to bridge the digital divide by providing bespoke internet solutions to both individual and business customers, supported by its world-class 4G LTE technology. For more information, please visit www.vodafone.cm and www.facebook.com/vodafonecameroon

 

About Afrimax Group

Afrimax is led by an experienced Management team with a successful track record in acquiring spectrum, building networks, and operating mobile services in diverse geographic markets, including Africa, and is backed by prominent private and institutional investors.

With an existing 4G License footprint covering 12 countries, population under License coverage of 250 million, and further Licenses being acquired, Afrimax is building the largest portfolio of 4G wireless broadband networks across sub-Saharan Africa. For more information, please visit www.afrimaxvodafonepartner.com

About CAMTEL

CAMTEL (acronym for Cameroon Telecommunication) is Cameroon’s public telecommunications operator. CAMTEL was founded in 1998 by the transformation of the Telecommunications Department (Ministry of Posts and Telecommunications) into a public limited company, to which was added the public company Intelcam, then responsible for international telecommunications. The company has deployed a wide range of technologies, including: Access to a CDMA network, 4G LTE, WTTS, digitization of the country’s telephone exchanges; and optical fiber across the country. www.camtel.cm

Tunisie : Stéphane Richard, Pdg d’Orange, discute investissements avec le président de la République, Béji Caïd Essebsi

Le 17 juillet 2017, le président de la République de Tunisie, Béji Caïd Essebsi, a reçu en audience le président-directeur général du groupe Orange. Au cours de l’entretien qui s’est tenu au Palais de Carthage, le patron d’Orange a exprimé au chef de l’Etat tunisien, la volonté du groupe télécoms français de développer ses investissements dans le pays, pour créer des emplois particulièrement dans le domaine des Tic, renforcer les compétences des élèves et leurs connaissances grâce à la technologie et accompagner le pays dans la réalisation de son programme « Tunisie Numérique 2020 ».

Actuellement, pour ce qui est de la création de l’emploi, Orange Tunisie, à travers ses divers concours et soutiens à l’innovation, accompagne déjà de nombreux jeunes innovateurs dans la création de leurs start-up. Le groupe télécoms, à travers sa filiale Sofrecom Tunisie, annonçait également en 2016, la création de 200 postes supplémentaires d’ingénieurs dans le pays, pour 2017.

Dans le segment de l’éducation, Orange Tunisie déploie actuellement son programme «Education numérique » dont l’objectif est de fournir aux écoles primaires publiques du matériel Tic, facilitant leur accès à une riche diversité de contenus éducatifs, pour améliorer l’apprentissage des élèves.

Fruit d’un protocole d’accord signé, le 23 octobre 2014, avec le ministère de l’Education, le programme épouse les objectifs du Plan National Stratégique « Tunisie Numérique 2020 » dans l’apprentissage numérique et la création d’emplois par les Tic.

Ce sont 6 576 élèves du primaire qui bénéficient déjà de kits numériques, 366 enseignants et directeurs d’écoles déjà formés à leur utilisation.

 Pour l’accompagnement de la Tunisie dans la réalisation de son programme « Tunisie Numérique 2020 », le groupe Orange, veut fournir son expertise au pays dans les domaines de la numérisation des services. Plusieurs chantiers comme l’e-santé, l’e-banking…qu’il espère mener à travers Sofrecom, dans le cadre du partenariat public-privé avec l’Etat.

Par Muriel Edjo/Agence Ecofin