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Sénégal : Wari désormais sur WhatsApp Business pour faciliter les services financiers mobiles

[Digital Business Africa] Wari, entreprise fondée par le Sénégalais Kabirou Mbodje, et WhatsApp permettent désormais à leurs utilisateurs d’utiliser les services financiers de Wari sur l’application mobile WhatsApp, indique un communiqué de l’entreprise Wari, rendu public ce 22 mai 2019.

Wari s’est associé à la solution « WhatsApp Business » afin de permettre au grand public, par le biais de partenariats stratégiques, d’avoir accès à ses services financiers partout dans le monde sur WhatsApp, une application utilisée par plus d’un milliard de personnes dans plus de 180 pays pour rester en contact avec leurs amis et leur famille, à tout moment et partout dans le monde.

Ainsi, indique l’entreprise, l’introduction de « MyWari » sur WhatsApp offre désormais aux utilisateurs la possibilité de faire tous types de transactions, de communiquer et d’effectuer facilement toutes leurs opérations, en même temps. Les utilisateurs pourront ainsi facilement avoir accès aux services Wari fréquemment utilisés et initier des opérations financières telles que l’ouverture d’un compte Wari ; le rechargement de compte Wari ; le crédit téléphonique ; l’envoi et la réception d’argent et le paiement de factures et abonnements TV.

Ce service Wari sur WhatsApp est actuellement disponible en français, anglais, espagnol, italien et portugais. Le service sera bientôt accessible en russe et arabe, précise l’entreprise, en indiquant que cela permettra à Wari de répondre aux besoins d’une clientèle plus large dans le but d’accroître sa présence sur différents continents et dans différentes langues. En outre, explique-t-on, la disponibilité des services financiers de Wari sur WhatsApp permettra à des millions de consommateurs de facilement initier des transactions financières, quel que soit l’endroit où ils se trouvent dans le monde.

Kabirou Mbodje, Président et CEO de Wari, a déclaré : « nous travaillons depuis plusieurs mois à la globalisation de notre plate-forme par le biais d’acquisitions stratégiques et de partenariats sur tous les continents. Nous poursuivons notre développement des services et des canaux de distribution, toujours dans le but de créer un standard pour interconnecter les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, construisant ainsi le monde de demain ».

La solution Wari-WhatsApp, indique l’entreprise, est en droite ligne avec les ambitions de Wari d’offrir aux consommateurs des expériences innovantes grâce à des interfaces intuitives. En outre, explique-t-on, cette nouvelle offre place Wari dans une position privilégiée sur la scène internationale et dans le monde digital pour plus d’intégration sociale.

Kabirou Mbodje affirme que les plans d’expansion de l’offre digitale ont toujours été à l’ordre du jour. « Notre ambition est d’interconnecter directement les personnes dans tous les pays et de faire de l’inclusion financière une réalité, car c’est le monde de demain », a-t-il ajouté.

Cette offre sur WhatsApp, explique-t-on, est dans la vision de Wari qui est d’offrir à ses clients des services innovants au travers d’interfaces intuitives et de se positionner comme une plate-forme pionnière dans le monde digital tout en poursuivant son développement global. « Ce nouveau partenariat avec WhatsApp confirme notre objectif stratégique d’assurer l’accessibilité de nos services clés au grand public grâce à l’évolution digitale », afait savoir Kabirou Mbodje.

Par Gaëlle Massang

Cameroun : La CNPS adopte Orange Money pour le paiement des cotisations sociales et des allocations familiales

[Digital Business Africa] – Engagée dans un processus de digitalisation de ses services depuis plusieurs années, la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun vient de franchir un pas supplémentaire. Et pas des moindres. Désormais, les employeurs pourront payer les cotisations sociales de leurs employés à la CNPS directement à travers leur téléphone mobile en utilisant le service de paiement mobile Orange Money. Mais aussi, les assurés pourront recevoir de la CNPS, via Orange Money, le paiement de leurs allocations familiales directement dans leur téléphone mobile.

La CNPS et Orange Cameroun ont signé un partenariat dans ce sens ce 22 mai 2019 à Yaoundé. Selon Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akam, le DG de la CNPS, ce double partenariat va éviter aux clients de la CNPS des déplacements et des pertes de temps inutiles qui sont des freins à la productivité. « Il s’agit donc d’une avancée significative, un autre pas de géant dans le processus de modernisation de notre sécurité sociale. Un signe que nous ne ménagerons pas nos efforts et nos moyens, pour non seulement donner pleine vie à ce partenariat, mais aussi répondre aux attentes de nos clients. Oui, pour la CNPS, la satisfaction des populations reste une question majeure et la qualité de service, la priorité de tous les instants », se félicite le DG de la CNPS.

D’après les précisions de Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akam, au 31 décembre 2018, la CNPS a enregistré 5 349 nouveaux employeurs qui ont été immatriculés, soit une progression de 1,6% par rapport à l’exercice 2017, où le nombre d’employeurs était de 5 267. A ce jour, la CNPS compte un total de 35 555 employeurs actifs. Les secteurs d’activité du « Commerce » et « Autres Services » étant ceux qui regorgent le plus d’employeurs actifs.

Pour ce qui est du régime volontaire mis en place depuis 2014, 16 216 nouvelles immatriculations ont été enregistrées au cours du dernier exercice dont 59% d’hommes et 79 % âgés de moins de 35 ans. Au total, 134 883 assurés sont actifs dans ce régime.

Dans le souci de faciliter la déclaration des salaires, la CNPS avait mis en œuvre la télédéclaration sur son site internet www.cnps.cm dès 2010. L’initiative avait été saluée par les employeurs et utilisateurs qui ne sont plus obligés de se déplacer. Cette initiative a d’ailleurs été primée au titre de bonne pratique par l’Association internationale de la sécurité sociale, relève le DG de la CNPS.

L’actuel partenariat avec Orange Cameroun s’inscrit dans la même veine et va permettre aux employeurs et aux assurés volontaires de payer directement leurs cotisations sociales sur le même site internet, après la télédéclaration.

Pour ce qui est du paiement des allocations familiales, la CNPS précise qu’elle a payé des allocations familiales pour 200 000 enfants, à des bénéficiaires ayant également émis l’ardent désir de toucher directement leurs droits via le paiement mobile. « Depuis l’année dernière, grâce à un partenariat avec un autre opérateur mobile, nos allocataires peuvent toucher directement leurs allocations familiales dans leur téléphone. Désormais donc, ils pourront le faire en peu de temps et sans se déplacer, à travers leur compte Orange Money ! », affirme le DG de la CNPS.

Le satisfecit d’Orange

La collaboration avec Orange Cameroun n’est pas nouvelle à la CNPS. « En 2016, lorsqu’Orange Money a commencé à travailler sur le paiement des pensions retraites avec la CNPS, notre objectif était de faciliter l’accès à leur indemnité aux pensionnés qui ne sont pas encore intégrés dans le système financier. (Ceux-ci ne disposent pas d’un compte en banque ou vivent dans des zones excentrés et reçoivent en moyenne 50 à 100 mille Fcfa chaque mois.) Aujourd’hui, c’est près d’un demi-millier de pensionnés qui peuvent recevoir leur pension retraite avec Orange Money qu’ils soient dans leur maison au village ou en séjour chez leurs enfants quelque part au Cameroun ou même en voyage à l’étranger. Ainsi, chaque mois, sans avoir à se déplacer, et parfois sur de très longues distances, dans des conditions plus ou moins difficiles pour leur âge, ils reçoivent le fruit de leur cotisation retraite dans leur téléphone Orange Money », se réjouit Frédéric Debord, le DG d’Orange Cameroun.

Pour Frédéric Debord, la CNPS et Orange Cameroun franchissent ainsi un nouveau cap en lançant le paiement par Orange Money des allocations familiales et les cotisations de l’assurance volontaire. Deux prestations qui se trouvent au cœur de l’activité de prévoyance sociale au Cameroun : 41% pour les prestations familiales et 42% pour les pensions vieillesse, invalidité et décès.

Par Digital Business Africa

Chiffres clés de la CNPS en 2018

Paramètres généraux

  • 5 349 nouveaux employeurs.
  • 65 362 nouveaux travailleurs.
  • 16 216  nouveaux assurés volontaires.
  • 35 555  employeurs et 915 628  assurés actifs.
  • 94,04 milliards de FCFA de dépenses techniques.
  • 178,5 milliards de FCFA de cotisations encaissées.

Branche des risques professionnels

  • 4 789 bénéficiaires de rentes.
  • 1 130 dossiers liquidés.
  • 684 accidents de travail déclarés.
  • 3,8 milliards  FCFA de prestations versées.
  • 18,9 milliards FCFA de cotisations encaissées.

Branche des pensions de vieillesse, d’invalidité et de décès

  • 38 092 pensions de vieillesse normale.
  • 24 569 pensions de vieillesse anticipée.
  • 451 pensions d’invalidité.
  • 51 958 pensions de survivant (orphelins, veufs/ves, ascendants).
  • 2534 allocations diverses.
  • 7 569 dossiers liquidés.
  • 78,3 milliards FCFA de prestations octroyées.
  • 87,8 milliards FCFA de cotisations encaissées.

Branche des prestations familiales

  • 70 471  allocataires.
  • 200 000 enfants.
  • 31 965 dossiers liquidés.
  • 11,8 milliards FCFA de prestations.
  • 71,4 milliards FCFA de Cotisations.

Comment les paiements via Orange Money se feront à la CNPS

Selon les explications d’Orange Cameroun, dans le cadre du partenariat OM-CNPS relatif à l’Assurance Volontaire, le client (employeur ou assuré volontaire) doit respecter le parcours suivant :

  • Saisie du code USSD par l’usager #150*45# ;
  • Choix du service Cotisation CNPS de paiement ;
  • Choix du profil du payeur (assuré volontaire ou employeur) ;
  • Saisie du numéro CNPS (assuré volontaire ou employeur) ;
  • Saisie du montant à payer et confirmation par le code secret.

Cette procédure est valable autant pour les paiements à distance que pour les paiements à la Caisse. Le Code agent sera communiqué aux clients par voie de sms. Et grâce à lui, Orange sera en mesure de fournir à l’assuré les informations relatives à sa cotisation.

Cas assuré volontaire : nom complet, cotisations attendues ;

Cas employeur : raison sociale, numéro contribuable et solde à date ;

Orange proposera systématiquement le service MBS aux clients accédant à l’agence, à titre de moyen de paiement complémentaire des cotisations sociales. A chaque transaction, des frais de de service seront prélevés aux clients à partir de 100 F.Cfa, précise Orange Cameroun. Les paiements seront recevables par Orange, tous les jours de la semaine.

Concernant le paiement des allocations familiales par la CNPS aux bénéficiaires titulaires d’un compte Orange Money, il leur suffira de communiquer leur numéro de compte à leur centre de prévoyance sociale de gestion, pendant le dépôt de leurs pièces périodiques, pour bénéficier de leurs droits directement dans leurs téléphones mobiles.

Samsung ou Apple : qui sera le grand gagnant du bannissement de Huawei ?

[Digital Business Africa] –  Qui seront les gagnants et les perdants de la mise au ban de Huawei ?  Privé des composants américains, mais aussi des logiciels de Google pour ses futurs smartphones, le géant chinois va forcément en souffrir à l’international et il ne sera pas le seul. A l’inverse, d’autres acteurs pourraient tirer des bénéfices de cette situation. 

Avant cette affaire, malgré une érosion de sa position, Samsung dominait déjà le marché du smartphone. Lors du premier trimestre 2019, il a totalisé 23% de parts de marché et écoulé 72 millions de smartphones.
Dans le même temps, Huawei s’est arrogé 19% de parts de marché et a vendu 60 millions de smartphones. Certes, l’écart est encore conséquent, mais il tend à se réduire de trimestre en trimestre. Au point que Huawei prévoyait de dépasser Samsung dès l’année prochaine grâce aux smartphones pliables. Le Mate X dévoilé au MWC Barcelona (ex-Mobile World Congress) avait d’ailleurs presque réussi à éclipser le Galaxy Fold.

Cette affaire avec Google permet à Samsung d’éliminer un rival gênant jouant sur le même créneau que lui, capable d’écouler des quantités industrielles d’appareils Android et de proposer une très large gamme de modèles allant du haut de gamme hyper performant et innovant de la marque Huawei comme le P30 Pro, aux avantageux milieu de gamme de Honor.


Samsung se retrouve donc désormais seul en tête. Et contrairement aux autres concurrents chinois qui entrent dans un climat d’incertitude, il peut continuer à bénéficier sereinement de l’écosystème d’Android. Il ne risque pas d’en être exclu : la Corée reste un fidèle allié des Etats-Unis. Cela tombe à pic, alors que le marché subit un ralentissement affectant notamment Samsung et que la concurrence se fait plus rude entre les différents acteurs.

La marque américaine Apple souffre elle aussi de la baisse des ventes de smartphones dans le monde. Si la chute de son chiffre d’affaires reste maîtrisée, il n’en est pas de même pour la vente de ses smartphones qui fait grise mine. Au point qu’elle s’est trouvée reléguée à la troisième place des constructeurs mondiaux de smartphones. L’affaiblissement de Huawei représente une opportunité de rebondir. Mais cela ne changera rien sur le sol américain puisque Huawei y était déjà absent.

Huawei ne devrait pas voir de différence en Chine, puisqu’il y vend déjà des smartphones Android sans les applications de Google. Mais à l’international, c’est une autre histoire. Son bannissement du Play Store va forcément décourager les consommateurs occidentaux d’acheter des smartphones des marques Huawei et Honor dans les mois qui viennent.

Quant à Xiaomi, qui a fait une belle percée en Europe en cassant les prix à tout va, il pourra peut-être lui aussi profiter du recul de Huawei. Tout comme Oppo. Mais les deux constructeurs vont désormais vivre dans l’incertitude et la peur de se voir réserver un jour le même sort que celui de Huawei par les Américains.

N’oublions pas le cas de Google qui s’est vu contraint de rompre ses relations commerciales avec Huawei. Il va perdre des royalties concernant l’exploitation de ses logiciels mais pas seulement. Les données de nombreux utilisateurs vont lui échapper, alors que son système d’exploitation mobile Android est majoritaire dans le monde.


Enfin, cette décision devrait avoir pour conséquence la fragmentation du système d’exploitation mobile Android, rendant plus difficile le travail des développeurs et remettant en cause la sécurité et la qualité d’expérience des utilisateurs. Ajoutons qu’en termes d’image c’est désastreux puisque Google a obéi aux ordres de Trump. Difficile pour un constructeur étranger à l’avenir de faire confiance à  l’écosystème d’Android si ce dernier est susceptible de subir les aléas de la politique américaine. Google ne fait désormais plus figure de partenaire fiable. Reste maintenant à savoir si cette situation va durer et si les Américains sont prêts à négocier pour adoucir le sort de Huawei en échange de contre-parties.

Par Gaëlle Massang

TAS 2019 : Kaspersky Lab va ouvrir un bureau au Rwanda

[Digital Business Africa] – Kaspersky Lab a annoncé son intention d’ouvrir un nouveau bureau à Kigali, au Rwanda, afin de soutenir la croissance rapide de ses activités en Afrique de l’Est.

La décision d’ouvrir un nouveau bureau a été prise lors de la visite d’Eugene Kaspersky au Rwanda, où il s’est entretenu avec H.E Paul Kagame, président de la République du Rwanda, au Sommet Transform Africa 2019. Au cours de la visite, ils ont discuté de la manière dont Kaspersky Lab pourrait collaborer avec le gouvernement rwandais et des moyens de mieux protéger le pays des cybermenaces.

«Les gouvernements et les entreprises à travers l’Afrique ont besoin d’une approche intégrée de la détection et de la gestion des menaces complexes pour lutter contre les cybercriminels disposant de ressources financières importantes et cherchant constamment à exploiter toute vulnérabilité», a déclaré Eugene Kaspersky, PDG de Kaspersky Lab.

Le bureau de Kigali répondra aux besoins du nombre croissant de partenaires et de clients de la région. Les solutions et les services de Kaspersky Lab seront proposés à toutes les industries et à tous les types d’entreprises du Rwanda et de la région.

«Nous voyons un grand potentiel sur le marché africain, en particulier avec les initiatives de transformation numérique en cours. Les nations à travers le continent adoptent de nouvelles technologies pour faciliter et améliorer leurs méthodes de travail. Si la stratégie de prévention des infections était suffisante il y a quelques années, les entreprises doivent aujourd’hui être en mesure de détecter le moment où elles sont infectées ou piratées, de prévoir le comportement des pirates et de réagir rapidement aux attaques pour minimiser les dégâts et leur impact. Nous pouvons apporter notre soutien pour y parvenir », a déclaré Amir Kanaan, directeur général de Kaspersky Lab pour le Moyen-Orient, la Turquie et l’Afrique.

Kaspersky Lab est une société internationale présente dans près de 200 pays et territoires du monde entier. Le nouveau bureau à Kigali sera le 36e bureau de représentation de la société dans le monde.

Par Gaëlle Massang

Ren Zhengfei [Huawei] : Donald Trump “sous-estime notre force”

[Digital Business Africa] – Le patron du géant chinois des télécoms Huawei a répliqué au président américain le 21 mai 2019 après plusieurs actions des États-Unis pour bloquer les ambitions internationales de l’entreprise.

Le personnel politique américain, par ses façons de faire à l’heure actuelle, montre qu’il sous-estime notre force“, a indiqué ce mardi 21 mai le patron de Huawei dans un entretien avec la presse. Donald Trump fait tout depuis plusieurs mois pour bloquer les ambitions internationales du géant chinois des télécoms, dans son collimateur depuis 2018.

Ren Zhengfei s’exprimait près d’une semaine après que Washington ait décidé d’interdire aux groupes américains de commercer dans les télécommunications avec les sociétés étrangères jugées “à risque” pour la sécurité nationale, dont Huawei.

La 5G de Huawei ne sera absolument pas affectée (par tout cela). En matière de technologie 5G, ce n’est pas en deux, trois ans que les autres entreprises pourront rattraper Huawei“, a promis Ren Zhengfei en référence aux groupes américains et européens.

Depuis le placement de Huawei sur liste noire par Donald Trump, le géant informatique Google – dont le système Android équipe l’immense majorité des smartphones dans le monde – a annoncé qu’il allait devoir couper les ponts avec le groupe chinois. Ce dernier pourrait ainsi ne plus pouvoir accéder à certains services d’Android et à ses applications Gmail ou Google Maps.

La décision de Washington touche aussi de nombreuses entreprises américaines. Et de grands fabricants de semi-conducteurs comme Qualcomm ou Intel ont informé leurs employés qu’ils cesseraient, eux aussi, de fournir Huawei, selon l’agence Bloomberg.

Nous n’allons pas, à la légère et sur un coup de tête, nous passer désormais des puces américaines. Nous devons grandir ensemble (avec ces compagnies)“, a plaidé mardi Ren Zhengfei. “Mais en cas de difficulté d’approvisionnement, nous avons des solutions de rechange. En période de paix, nous nous fournissions pour moitié en puces venant des États-Unis et pour moitié venant de Huawei. On ne pourra pas nous isoler du reste du monde“, a-t-il martelé.

Dans le monde entier, beaucoup d’utilisateurs de smartphones Huawei s’interrogent : pourront-ils toujours accéder aux services Google sur leur appareil ? Face aux inquiétudes, Washington a semblé vouloir calmer le jeu, en décrétant lundi un délai de 90 jours avant d’imposer les sanctions.

Une décision jugée mardi “sans grande signification” par Ren Zhengfei, qui a annoncé que son groupe était déjà “en discussion” avec Google afin de chercher des solutions face à l’interdiction de commercer.

Lire aussi : A la suite de la décision de Google, Huawei rassure les utilisateurs de ses smartphones

Par Gaëlle Massang

Gabon : Ce qui change dans la numérotation téléphonique qui passe de 8 à 9 chiffres dès le 12 juillet 2019

[Digital Business Africa] – Pour faire face à la saturation prochaine de son plan de numérotation et une mise en conformité avec les règles internationales en la matière, le Gabon aura un nouveau plan de numérotation au soir du 12 juillet 2019. C’est ce qu’indique un communiqué de l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (l’Arcep Gabon).

Cette opération apportera six principaux changements. Les numéros fixes passeront du 01 actuel au 011 (+2411 depuis l’étranger), la gamme de chiffres de 02 à 05 seront mis en réserve, le 06 sera attribué aux réseaux mobiles du groupe Gabon Télécom Libertis (+2416 depuis l’étranger), et Moov (+2416 depuis l’étranger), le 07 au réseau mobile d’Airtel Gabon (+2417 depuis l’étranger), le 08 aux services à valeur ajoutée et le 09 au réseau de l’administration gabonaise (RAG).

Voici quelques exemples concrets pour un utilisateur situé au Gabon :

  • 01 71 71 71 (fixe) actuel devient 011 71 71 71,
  • 02 04 04 04 (Libertis) actuel devient 062 04 04 04,
  • 04 08 14 14 (Airtel) actuel devient 074 08 14 14,
  • 05 05 05 05 (Moov) actuel devient 065 05 05 05,
  • 06 11 11 11 (Libertis) actuel devient 066 11 11 11,
  • 07 28 01 50 (Airtel) actuel devient 077 28 01 50.

Depuis l’étranger, le même principe s’opère :

  • Fixe 011 717171, le correspondant étranger devra composer le : +241 11717171 ou 00 241 11717171 ;
  • Libertis 062 040404, le correspondant étranger devra composer le : +241 62040404 ou 00 241 62040404 ;
  • Libertis 066 111111, le correspondant étranger devra composer le : +241 66111111 ou 00 241 66111111 ;
  • Moov 065 050505, le correspondant étranger devra composer le : +241 65050505 ou 00 241 65050505 ;
  • Airtel 074 081414, le correspondant étranger devra composer le : +241 74081414 ou 00241 74081414 ;
  • Airtel 077 280150, le correspondant étranger devra composer le : +241 77 280150 ou 00 241 77280150.

Comment joindre un abonné local à partir de l’étranger

L’Arcep Gabon précise qu’à compter du 12 juillet 2019, pour joindre un abonné du Gabon à partir de l’étranger sur son nouveau numéro à neuf chiffres du type AX BPQMCDU, le correspondant à l’international devra retirer le «A» c’est-à-dire le « 0 » après l’indicatif international et composer ainsi qu’il suit :

  • Pour Le fixe: +241 11 PQMCDU OU 00 241 11 PQMCDU ; 
    Pour Libertis : +241 62 PQMCDU ou 00 241 62 PQMCDU ; +241 66 PQMCDU OU 00 241 66 PQMCDU;
  • Pour LIBERTIS Moov: +241 65 PQMCDU OU 00 241 65 PQMCDU ;
    Pour Airtel: +241 74 PQMCDU OU 00 241 74 PQMCDU ; : +241 77 PQMCDU ou 00 241 77 PQMCDU.
    Exemples : Pour joindre à partir de l’étranger l’abonné gabonais sur son nouveau numéro national à neuf chiffres:
  • Fixe 011 717171, le correspondant étranger devra composer le : +241 11717171 ou 00 241 11717171;
  • Libertis 062 040404, le correspondant étranger devra composer le : +241 62040404 ou 00 241 62040404; Libertis 066 111111, le correspondant étranger devra composer le : +241 66111111 ou 00 241 66111111; Moov 065 050505, le correspondant étranger devra composer le : +241 65050505 ou 00 241 65050505;
  • Airtel 074 081414, le correspondant étranger devra composer le : +241 74081414 ou 00241 74081414;
    Airtel 077 280150, le correspondant étranger devra composer le :
    +241 77 280150 ou 00 241 77280150. Pour tous renseignements complémentaires, les numéros des centres d’appels, 222 (libertis et Moov), 111 (AIRTEL) et 8484 (ARCEP), répondront à vos questions.

Par Gaëlle Massang, avec Arcep Gabon

Engie décroche l’exploitation du datacenter d’Orange en Afrique de l’Ouest jusqu’en 2024

[Digital Business Africa] – C’est à Engie que revient l’exploitation et la maintenance du datacenter du Groupement Orange Services (GSO), la filiale africaine du géant français des télécoms, spécialiste des services IT, annonce le troisième opérateur mondial de l’énergie par voie de communiqué ce lundi 20 mai. Le contrat ainsi signé prend effet à compter de juin prochain et s’étendra sur cinq ans, soit jusqu’en 2024.

 « Ce contrat témoigne de la volonté de ENGIE d’accélérer son développement dans les services énergétiques en Afrique de l’Ouest et Centrale et devenir l’un des leaders des services d’efficacité énergétique, d’installation et de maintenance en Afrique », a déclaré Engie.

Erigée sur 1 450 m2 dont 420 m2 de salle informatique sur la Zone franche de Grand-Bassam, une ville balnéaire située à 40 Km d’Abidjan, le datacenter d’Orange en service depuis 2016 est l’un des plus importants de la sous-région ouest-africaine. D’une puissance électrique de 1,3 MW, et une conception orientée vers la fiabilisation, et l’optimisation énergétique du stockage de données, cette infrastructure IT de dernière génération héberge les plateformes de services des filiales du groupe Orange de la zone Middle East Africa (MEA), mais représente aussi un espace de coworking pour des clients Entreprises de la sous-région.

Considéré par ailleurs comme l’un des rares datacenters d’Afrique de l’Ouest répondant aux normes de la classification tier IV, il dispose, à cet effet, « des redondances visant à assurer la continuité du service en toute circonstance», selon la même source. A noter que son efficacité lui a déjà valu, au « Datacloud congress » 2017 à Monaco, le prix du meilleur datacenter d’Afrique.

Par Gaëlle Massang

Cina Lawson, 1ère femme politique africaine à décrocher la Kennedy School Harvard Award

[Digital Business Africa] – La ministre togolaise des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a reçu le samedi 18 mai 2019, le «Alumni Public Service Award », de la Harvard Kennedy School (HKS) et devient la 1ère femme politique africaine à décrocher ce prix.

Au cours de la cérémonie de récompense, quatre autres anciens étudiants de la très prestigieuse université américaine ont été distingués. « Quel grand honneur de recevoir aujourd’hui le prix de la fonction publique des anciens de Havard Kennedy School! », s’est exclamée l’impétrante. Et d’ajouter : « j’espère que ce prix inspire une génération de femmes africaines et de jeunes leaders à s’engager dans un travail qui améliore la vie des gens ».

La titulaire du portefeuille numérique au Togo a été distinguée en raison de son apport au développement des TIC et du numérique au Togo et leur utilisation au profit du social, informe l’université. A titre d’exemple, elle a mis en route le projet « Campus Wi-fi », qui apporte une couverture Internet gratuite d’accès dans les universités et les formations sanitaires publiques du pays, avec une connexion Internet haut-débit. Ou encore Eco CCP, le compte épargne mobile, l’Environnement numérique du travail (ENT) dont le Lycée d’enseignement technique et professionnel de Lomé (Adidogomé) constitue la phase pilote, et autres.

Le «Alumni Public Service Award », décerné aux anciens étudiants «qui ont grandement amélioré la condition humaine à l’échelle locale, provinciale, nationale ou internationale», est le 2ème prix que Cina Lawson accroche à son tableau de palmarès  après le 1er prix des Napoléons Awards, catégorie femme.

Par Gaëlle Massang

A la suite de la décision de Google, Huawei rassure les utilisateurs de ses smartphones

[Digital Business Africa] – En réaction à la décision de Google de suspendre son partenariat avec Huawei à la suite d’une décision de Donald Trump, Huawei a publié un communiqué pour rassurer les utilisateurs de ses smartphones.  « Huawei continuera à fournir des mises à jour de sécurité et des services après-vente à tous les produits smartphones et tablettes existants des marques Huawei et Honor, couvrant ces produits déjà vendus ou encore en stock dans le monde », a réagi ce lundi 20 mai 2019 Huawei Belgique à Belga.

En clair, les applications liées à Google continueront de fonctionner sur les smartphones Huawei. Seuls les prochains appareils n’auront plus accès aux services Google et encore moins le Play Store et des applications importantes de Google comme Gmail, Google Maps, YouTube. Les mises à jour également seront désormais limitées.

Huawei avait déjà commencé à travaillé sur un système d’exploitation différent d’Android. « Nous continuerons à construire un écosystème logiciel sûr et durable, afin de fournir la meilleure expérience possible à tous les utilisateurs à travers le monde », indique le géant chinois des télécommunications tout en regrettant avoir contribué au succès d’android. « Huawei a largement contribué au développement et à la croissance d’Android dans le monde entier », rappelle l’entreprise, s’appuyant sur 200 millions d’appareils (et donc de licences du système d’exploitation de Google) vendus en 2018. 

Par Digital Business Africa

“Boycott Apple” : Des internautes chinois réagissent aux sanctions américaines contre Huawei

[Digital Business Africa] – En Chine, Apple pourrait être indirectement victime des tensions entre Washington et Pékin. Comme nous l’expliquions la semaine dernière, Donald Trump a signé un décret hostile à Huawei qui banni l’entreprise chinoise des équipements de télécommunication dans le pays. Mais en plus de cela, Huawei pourrait également être privé de plusieurs technologies américaines. Google a suspendu la licence Android d’Huawei et d’autres sociétés comme Qualcomm, Intel ou Broadcom auraient également cessé de fournir des composants électroniques à Huawei, afin de se conformer à la décision de la Maison Blanche.

Pour le moment, on ne sait pas comment tout cela va impacter sur Huawei. La société assure avoir tout mis en œuvre afin de minimiser les conséquences de cet “US ban” dont il fait l’objet. En tout cas, alors que les tensions entre la Chine et les USA montent d’un cran, un sentiment anti-américain est de plus en plus visible sur les réseaux sociaux chinois. C’est en tout cas ce qu’affirme notre confrère Buzzfeed qui évoque les publications appelant au boycott d’Apple sur Weibo (l’équivalent de Twitter en Chine).

Les fonctions de Huawei sont comparables à celles des iPhones d’Apple, voire mieux. Nous avons une telle alternative, pourquoi utilisons-nous encore Apple ?”, lit-on dans une publication relayée par Buzzfeed. “Quand j’aurai de l’argent, je changerai de smartphone”, lit-on dans une autre publication, envoyée depuis un iPhone. Un autre internaute chinois suggère même qu’il faudrait boycotter tous les smartphones équipés de puces Qualcomm.

Si ce mouvement “Boycott Apple” prend de l’ampleur sur les réseaux sociaux en Chine, cela pourrait affecter les ventes de la firme de Cupertino dans l’un des marchés les plus importants du monde alors que celles-ci sont déjà au point mort.

Huawei, de son côté, s’est de nouveau hissé sur la seconde place du marché des smartphones. Mais avec les récentes sanctions des Etats-Unis, le géant chinois pourrait revoir ses ambitions à la baisse.

Par Gaëlle Massang

Nigeria : au lendemain de son introduction en bourse, MTN emprunte 500 millions d’euros

[Digital Business Africa] – Introduit sur le Nigeria Stock Exchange le 16 mai, MTN annonce avoir obtenu le soutien de sept établissements bancaires qui lui ont accordé un prêt de 200 milliards de nairas (494 millions d’euros) courant sur les sept prochaines années. « Je suis ravi que si peu de temps après notre cotation réussie à la Bourse du Nigeria, nous soyons en mesure de la compléter par un ajout aussi important à notre portefeuille de dette », a déclaré le 17 mai 2019 Fredi Moolman, directeur général de MTN Nigeria.

Ce prêt, coordonnée par Citibank, s’inscrit dans un programme visant à privilégier les emprunts en monnaie locale, afin d’aider l’opérateur à atténuer la volatilité des taux de change. Il doit financer les dépenses d’investissement et le fonds de roulement de l’entreprise.

La veille de cette annonce, MTN Nigeria, filiale du groupe sud-africain MTN, leader continental de la téléphonie mobile, venait de passer sa première journée de cotation sur la place boursière nigériane. Son introduction, avec une capitalisation de 5,8 milliards d’euros, en fait la deuxième entreprise la plus importante listée au NSE, après Dangote Cement. Si la valeur initiale de ses action était de 90 nairas, leur prix n’a fait qu’augmenter depuis pour terminer à 108,9 nairas le 17 mai en fin de journée.

Une introduction bienvenue pour la place nigériane, dont les actions ont chuté de 9,5 % cette année, en faisant l’une des bourses les moins performantes à l’échelle mondiale. Grâce à l’arrivée de MTN Nigeria, le NSE a évité un neuvième jour de baisse consécutif : sur les deux jours suivant l’introduction de MTN Nigeria, son cours à gagné 2 %.

Cette introduction n’est par ailleurs qu’une première étape. Pour l’instant, elle ne concerne que les parts du groupe déjà détenues par des investisseurs nigérians (20 % du capital). Mais MTN prévoit – à une date qui n’a pas encore été fixée – d’introduire en bourse des parts détenus par sa maison-mère (79 % de MTN Nigeria) pour faire en sorte que 30 % du capital de MTN Nigeria soit détenu localement.

L’opérateur tente en effet de trouver une sortie de crise avec les autorité nigérianes après divers conflits, mais une affaire reste encore à régler : le prétendu non-paiement par l’opérateur de deux milliards de dollars d’arriérés d’impôts.

Si l’introduction boursière de MTN à Lagos était une des conditions fixées par les autorités pour trouver une sortie de crise, l’opérateur a annoncé que sa seconde phase d’introduction n’aurait pas lieu tant que l’affaire des impôts prétendument impayés ne serait pas réglée. La prochaine audience devrait avoir lieu le 26 juin.

Premier opérateur téléphonique du continent africain, MTN a réalisé en 2018 près du tiers de son profit grâce à sa filiale nigériane, qui compte 58 millions d’utilisateurs

Par Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : Le gouvernement plafonne les prix des équipements de réception de la TNT

[Digital Business Africa] – Après avoir annoncé l’exonération de droits de douanes sur les équipements de réception de la Télévision numérique terrestre (TNT), le gouvernement ivoirien a annoncé le 15 mai 2019 avoir adopté un décret qui plafonne leurs prix. Selon le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, cité par l’Agence de presse africaine, ces prix fixés par le gouvernement ne représentent qu’une balise, et il est bien possible qu’avec l’autorégulation du marché, les prix pratiqués se trouvent être bien plus abordables.

« En cohérence avec l’ordonnance portant exonération des droits de douanes et de TVA, ce décret fixe les montants au-dessus desquels les kits de réception ne peuvent être vendus aux populations. Ainsi le prix plafond du décodeur MPEG-4, DVB-T 2 est fixé à 10.000 FCFA et le prix plafond de l’antenne UHF fixé à 6000 FCFA », explique le ministre de la Communication et des Médias, Sidi Tiémoko Touré, au terme du Conseil de ministres présidé par le président Alassane Ouattara.

Alors que la TNT a été officiellement lancée en Côte d’Ivoire le 8 février 2019 par le premier ministre Amadou Gon Coulibaly, elle reste encore largement peu répandue dans le pays, en raison du faible pouvoir d’achat des ménages. Cette décision de plafonnement des prix des équipements devrait pouvoir aider les autorités qui doivent respecter l’échéance de juin 2020 pour la migration définitive de l’analogique vers le numérique, décidée par l’Union internationale des télécommunications.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Le Sénégalais Wari et le Rwandais Mara Phones s’associent pour étendre l’accès aux services financiers en Afrique

[Digital Business Africa] – Le spécialiste sénégalais de la Fintech Wari a annoncé la signature d’un partenariat avec le fabricant rwandais de téléphones Mara Phones, dans l’optique d’équiper ses téléphones de services financiers et commerciaux de Wari. Suivant les termes de cette convention, les deux entreprises ambitionnent de collaborer ensemble et  de se développer dans les 54 pays du continent.

Les services Wari seront ainsi intégrés aux téléphones Mara dès la production et ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de ventes de Wari et Mara Phones. Cette collaboration panafricaine entre deux grands acteurs aura un impact positif, local, et mesurable étant donné que Wari et Mara Phones s’engagent chacun, depuis plusieurs années déjà, à reverser un pourcentage de leurs bénéfices à des associations et autres organisations à but non lucratif, explique Wari dans un communiqué.

« Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara, rappelant que l’objectif du constructeur rwandais de téléphones est de proposer aux marchés « des téléphones de qualité fabriqués en Afrique ». Pour Ashish J. Thakkar, cette collaboration devrait permettre à Wari de développer son offre intégrée au Mara Phone.

Annoncé depuis l’année dernière, c’est en avril dernier que Mara Phones a effectivement démarré ses activités industrielles. Selon les précisions de l’entreprise à l’époque, le processus de production des téléphones sera réalisé en entier dans les ateliers rwandais, pour en faire ainsi les tout premiers téléphones 100% Made in Africa.

Dans la foulée, Kabirou Mbodje, CEO de Wari, affirme voire en ce partenariat « une belle opportunité pour Wari de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWariApp. Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite ».

Par Jephté TCHEMEDIE et Gaëlle Massang

Le Nigéria va appliquer une taxe sur les transactions en ligne

[Digital Business Africa] – Au Nigéria, les transactions effectuées en ligne seront désormais taxées. D’après Babatunde Fowler,le président exécutif du Service fédéral des recettes intérieures (FIRS), qui fait l’annonce, le gouvernement met ainsi en application son ensemble de mesures afin de parvenir à atteindre son objectif de recouvrement de 22,2 milliards de dollars de revenus pour le compte de l’année 2019.

Pour lui, cette mesure qui ne rentre en vigueur que maintenant aurait dû être appliquée depuis des années maintenant, de manière à rectifier une erreur fiscale.

« Nous ferons certainement un suivi pour nous assurer que chaque TVA devant être collectée le soit. Nous traitons tous les contribuables de la même manière. Mais nous accordons une attention particulière aux comptes des mauvais payeurs qui réalisent un chiffre d’affaires de 2,77 millions de de dollars par an», explique Babatunde Fowler qui précise que cela peut être en réalisé également en ligne.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Engie va assurer la maintenance du datacenter d’Orange à Abidjan pendant 5 ans

[Digital Business Africa] – A partir du mois de juin 2019, ce sera le groupe Engie qui se chargera de l’exploitation et de la maintenance du datacenter du Groupement Orange Services à Abidjan. En effet, l’entreprise a été choisie à cette tâche par Orange, dans le cadre d’un contrat d’une durée de cinq ans, qui prend effet à partir de juin 2019. « Le périmètre du contrat couvre l’exploitation, la maintenance préventive et la maintenance curative de l’ensemble des lots multi-techniques des bâtiments du datacenter, incluant les postes de livraison, le courant fort, les groupes froid, la gestion technique centralisée, la détection incendie, la vidéo surveillance et le contrôle d’accès », explique Engie dans un communiqué.

On apprend du même document que ce data center qui représente une utilité stratégique pour Orange est l’un des rares datacenters d’Afrique de l’Ouest répondant aux normes de la classification tier IV.

Conformément à cette classification, il dispose des redondances visant à assurer la continuité du service en toute circonstance. Il a ainsi reçu le prix du meilleur datacenter d’Afrique au « Datacloud congress » de 2017 à Monaco. « Ce datacenter présente une puissance électrique de 1,3 MW, et une conception orientée vers la fiabilisation, et l’optimisation énergétique du stockage de données », ajoute Engie.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Wari et Mara Phones s’associent pour accélérer leur développement en Afrique

[Digital Business Africa] –  Le groupe sénégalais de transfert d’argent et le constructeur rwandais de téléphone Mara Phones annoncent un partenariat stratégique visant à accélérer leur développement en Afrique.

Wari et Mara Phones feront désormais chemin commun sur le grand marché africain. Le groupe sénégalais de transfert d’argent et le constructeur rwandais de téléphone Mara Phones ont signé un partenariat stratégique visant à développer leurs activités à travers les 54 pays du continent, ont-ils annoncé jeudi 16 mai, en marge du salon Viva Tech.

Concrètement, il s’agira d’intégrer dès la production les services Wari aux téléphones Mara Phones, les mettant ainsi automatiquement au service des utilisateurs de la marque rwandaise. Ce nouveau produit sera commercialisé dans tous les points de vente des deux entreprises.

« Ce partenariat est en cohérence avec notre vision chez Mara Phones qui est de multiplier de nouvelles offres avec des fournisseurs de services comme Wari », déclare Ashish J. Thakkar, CEO de Mara, rappelant que l’objectif du constructeur rwandais de téléphones est de proposer aux marchés « des téléphones de qualité fabriqués en Afrique ».

Annoncé depuis l’année dernière, c’est en avril dernier que Mara Phones a effectivement démarré ses activités industrielles. Selon les précisions de l’entreprise à l’époque, le processus de production des téléphones sera réalisé en entier dans les ateliers rwandais, pour en faire ainsi les tout premiers téléphones 100% Made in Africa.

Chez Wari, ce partenariat est perçu comme une « opportunité de diversifier son offre et de démocratiser l’utilisation de notre application MyWari », a déclaré le CEO, Kabirou Mbodje.

« Les téléphones de la marque Mara Phones sont les premiers téléphones construits à 100% sur le continent africain et nous devons être fiers de cette réussite. En tant que champions africains du continent, nous devons nous soutenir et encourager le développement de partenariats africains pour créer de la valeur et accroître la croissance économique », affirme Kabirou Mbodje.

Depuis sa mésaventure dans le rachat de Tigo Sénégal, Wari poursuit son développement stratégique pour pouvoir renforcer son empreinte régionale. Ce nouveau partenariat avec Mara Phones, dans un contexte de croissance démographique galopante et un intérêt de plus en plus prononcé pour la technologie en Afrique, reste prometteur

Par Gaëlle Massang

Paxful propose des ateliers Bitcoin aux universités africaines

[Digital Business Africa] –  Statistics South Africa a annoncé ce 14 mai 2019 que le taux de chômage des jeunes dans le pays restait à un sommet sans précédent de 55,2%. Dans le but de contribuer à la création des emplois,
le marché mondial du Bitcoin peer-to-peer, Paxful sensibilise les jeunes à l’utilisation du bitcoin à des fins commerciales.

Paxful a ainsi lancé une série d’ateliers éducatifs à travers l’Afrique en 2019, pour élargir l’accès à l’économie du bitcoin à un plus grand nombre de jeunes sur le continent africain. Les ateliers couvriront les bases du bitcoin pour les novices et approfondiront les cas d’utilisation innovants et les applications métiers observées autour du monde. Cette initiative en matière d’éducation a été lancée en Afrique du Sud et au Kenya en mai. Le Nigéria, le Ghana et d’autres pays africains sont à l’étude pour plus tard dans l’année.

Malgré les fluctuations du prix du bitcoin, le marché a enregistré une croissance significative des transactions en devise numérique sur le continent africain au cours des dernières années, l’essor ayant été largement porté par les étudiants et les diplômés de moins de 25 ans. «L’Afrique a pris le pas sur le front des réseaux peer-to-peer financer l’adaptation. En 2018, notre base d’utilisateurs en Afrique a doublé, la plupart des clients ayant entre 18 et 24 ans », a déclaré Artur Schaback, directeur des opérations et co-fondateur de Paxful.

«En tant qu’entreprise axée sur les valeurs, nous voulons rendre l’économie du bitcoin accessible à tous, en particulier aux jeunes. À cette fin, nous voudrions toucher le plus grand nombre de jeunes possible pour les aider à comprendre le marché des devises numériques et à effectuer des transactions en toute sécurité et en toute confiance. Notre objectif est de continuer à collaborer avec les clients et les autres parties prenantes clés afin de s’assurer qu’ils sont bien informés des opportunités offertes par le financement peer-to-peer », a déclaré Ray Youssef, PDG et cofondateur de Paxful.

Cette dernière initiative fait partie de l’engagement avéré de Paxful en faveur de l’éducation, qui comprend la construction d’écoles en Afrique de l’Est dans le cadre de leur initiative caritative #BuiltWithBitcoin, ainsi que l’octroi de bourses d’études à de jeunes femmes du Moyen-Orient. La société a pour objectif de construire 100 écoles en Afrique et d’étendre ses programmes de bourses.

Par Gaëlle Massang

Google coupe les ponts avec Huawei, suite aux récentes décisions de l’administration Trump

[Digital Business Africa] – Les récentes décisions de l’administration Trump vont avoir un impact sur le monde entier. Reuters rapporte que Google a décidé de rompre son contrat avec Huawei. Cela concerne aussi bien les téléphones existants du constructeur chinois que sur les prochains.

Huawei aurait ainsi perdu sa licence, ce qui l’empêche de proposer des mises à jour d’Android à ses clients. Cela concerne aussi bien les mises à jour logicielles (Android tel qu’on l’entend) que les mises à jour de sécurité distribuées tous les mois. De plus, les services de Google, comme Gmail et YouTube, ne pourraient plus être installés sur les smartphones de Huawei. À cela s’ajouterait le Play Store, la boutique d’applications d’Android. Il est par ailleurs précisé que Google cesserait de fournir de l’aide à Huawei pour le support technique et d’autres collaborations.

Tous les pays seraient concernés par ce changement de taille, à l’exception de la Chine. Ce n’est pas une surprise en soi sachant que Google est déjà banni dans le pays d’Asie et que les téléphones vendus sur place n’ont pas les services du groupe.

Pour rappel, l’administration Trump a décidé cette semaine de placer Huawei et 70 filiales sur une liste noire, estimant que le constructeur fait de l’espionnage pour le compte de la Chine. Google, étant une société américaine, suit donc les instructions données.

Par Gaëlle Massang

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa

[Digital Business Africa] – Pour la première fois, en prélude au Sommet Transform Africa 2019, la toute première réunion du Conseil des ministres en charge des TIC des pays membres de la Smart Africa Aliance s’est tenue le 13 mai 2019 à Kigali au Rwanda. Et au cours de cette rencontre, Moustapha Mamy Diaby, le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, a été désigné Président du Conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart Africa.

D’après Moustapha Mamy Diaby, la création de ce Conseil des ministres va permettre aux décideurs qu’ils sont de voir comment harmoniser les positions africaines, de voir les avancées dans le cadre légal et réglementaires et de voir à quels niveaux ils peuvent consacrer leurs efforts pour rendre leurs pays beaucoup plus attractifs et donner une meilleure visibilité au secteur privé.

« L’objectif principal de Smart Africa c’est d’accélérer le processus de transformation numérique de nos pays. Cette accélération ne peut se faire que par les investissements massifs, mais pas seulement. Il faut faire en sorte que les différents cadres légaux et réglementaires soient attractifs et harmonisés pour que l’on puisse mettre en place les projets transnationaux », explique Moustapha Mamy Diaby.

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa
Tout un mécanisme de suivi et d’évaluation sera mis en place. Mes collègues ministres m’ont fait l’honneur de me désigner président du Conseil des ministres de la Smart Africa Alliance et j’ai pris l’engagement ferme de suivre au jour le jour la mise en œuvre de toutes les recommandations et de faire en sorte que cette plateforme se démarque des autres plateformes de ministres qui ont été mises en place par le passé Moustapha Mamy Diaby

Le ministre guinéen des Postes, Télécommunications et de l’Economie Numérique, s’engage à travailler avec davantage d’ardeur dans cette nouvelle casquette. C’est ce qu’il a en effet confié à Digital Business Africa. « L’Alliance Smart Africa est une Alliance qui ambitionne des actions concrètes. La réunion du conseil des ministres se tient pour voir comment accélérer ces actions concrètes. Tout un mécanisme de suivi et d’évaluation sera mis en place. Mes collègues ministres m’ont fait l’honneur de me désigner président du Conseil des ministres de la Smart Africa Alliance et j’ai pris l’engagement ferme  de suivre au jour le jour la mise en œuvre de toutes les recommandations et de faire en sorte que cette plateforme se démarque des autres plateformes de ministres qui ont été mises en place par le passé », promet-il.

A ne pas manquer : lire bientôt dans la version Mag de Digital Business Africa l’interview intégrale Moustapha Mamy Diaby.

Au TAS 2019, du 14 au 17 mai 2019, Moustapha Mamy Diaby était accompagné du directeur général de la Guinéenne des larges bandes (GUILAB), du Conseiller TIC au MPTEN et du directeur général Adjoint de la Société de Gestion et d’Exploitation du Backbone national (SOGEB).

A l’Alliance Smart Africa, la Guinée était déjà coordonnatrice du projet d’interconnexion des pays africains. La 1ère phase de ce projet va être réalisée en Afrique de l’Ouest et permettra d’interconnecter la Guinée avec certains de ses pays limitrophes avant de passer en Afrique de l’Est.

Le Guinéen Moustapha Mamy Diaby président du nouveau Conseil des ministres des TIC de Smart Africa
13 mai 2019. Kigali au Rwanda. Première réunion du Conseil des ministres en charge des TIC des pays membres de la Smart Africa Aliance

Une consécration qui vient doubler la fierté de Moustapha Mamy Diaby. En effet, dans son discours d’ouverture de la cinquième édition du Transform Africa Summit 2019 (TAS 2019) à Kigali au Rwanda le 15 mai 2019, Paul Kagamé, le président du Rwanda et ailleurs PCA de la Smart Africa Alliance, organisatrice du TAS 2019, a annoncé que la prochaine édition du TAS 2020 sera organisée par la Guinée. Confirmation faite par une lettre du président guinéen, a annoncé Paul Kagamé, sous les applaudissements des 4000 participants du sommet. « Nous remercions le président, Son Excellence, Alpha Condé, pour son engagement fort pour Smart Africa », a salué Paul Kagamé.

Par Beaugas Orain DJOYUM, à Kigali