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États-Unis : IBM annonce un partenariat avec The Weather Channel pour diffuser une carte dédiée au coronavirus

[Digital Business Africa] – Aux États-Unis, IBM a annoncé un partenariat avec The Weather Channel pour diffuser une carte dédiée au coronavirus, et ainsi mettre le maximum de données possibles à la portée des Américains, nous informe Siècle digital.

En amont, IBM est sur le point de mettre en ligne une carte dédiée à la propagation du virus. Cette dernière intégrera des données des autorités locales et fédérales du pays, ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et sera mise au point grâce à Cognos Analytics. Il s’agit d’une plateforme d’information décisionnelle conçue par IBM et alimentée par une IA.

En plus d’être mise en avant sur l’application de The Weather Channel, qui compte environ 300 millions d’utilisateurs, et sur le site de la chaîne, cette carte sera également utile aux scientifiques afin de mieux comprendre la pandémie.

Il existe déjà une carte similaire à l’échelle mondiale qui a été dévoilée au début de l’épidémie. Grâce aux données des autorités sanitaires, elle indique de nombreuses informations sur le Covid-19, comme le nombre de pays touchés, le nombre de cas par pays, de décès mais aussi de personnes qui ont guéri de la maladie. En France, le gouvernement a choisi de mettre de nombreuses données concernant le coronavirus à la disposition de ses citoyens, mais certains chercheurs estiment désormais qu’il faut aller plus loin.

Aux États-Unis par exemple, les autorités considèrent la géolocalisation des smartphones comme une solution non négligeable face à l’épidémie, elle permettrait en effet de voir si la distanciation sociale est bien respectée, et aiderait par la même occasion les chercheurs à mieux comprendre la manière dont se propage le coronavirus. En Corée du Sud, des sites dévoilant les déplacements des personnes infectées ont été créés et se sont révélés efficace pour endiguer l’expansion du virus.

C’est la première fois de l’Histoire que l’humanité doit faire face à une pandémie de cette ampleur en ayant des moyens technologiques aussi développés, reste à voir si la population est prête à lâcher du lest sur la notion de vie privée pour coopérer avec les autorités et la communauté scientifique.

Gaëlle Massang

Covid-19 : Microsoft déploie une intelligence artificielle pour aider les patients à détecter les signes du coronavirus.

[Digital Business Africa] – Microsoft va désormais offrir de l’aide aux services de santé à travers son bot de santépropulsé par Microsoft Azure qui permet après avoir répondu à quelques questions d’indiquer à l’utilisateur si oui ou non, ses symptômes sont semblables à ceux du Covid-19, nous informe Siècle digital.

Ce robot d’évaluation des symptômes du coronavirus déployé grâce à l’aide fournie par Microsoft a été mis en ligne par les CDC, Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Le robot prend en compte les risques auxquels la personne est confrontée et son profil. En fin de questionnaire, le robot propose également aux répondants de contacter une personne spécifique pour prendre en charge la situation.

Cet effort s’inscrit dans la nécessité, pour les personnes en première ligne, d’informer le grand public au sujet du virus et de répondre à l’ensemble de leurs questions. Ainsi, Healthcare Bot de Microsoft est une solution pour libérer les lignes téléphoniques des établissements de santé et des numéros d’urgence. Il vise également à soulager les équipes médicales de toutes les demandes.

Concrètement, Microsoft a basé sa solution sur le soutien de l’intelligence artificielle. Concernant le robot, il s’agit d’un service de cloud public basé sur Azure qui permet de créer des robots en ligne, en mesure de répondre à des questions, en fournissant en retour des informations. Celles-ci sont notamment liées à la santé et sont communiquées sous la forme d’une discussion naturelle.

Heathcare Bot a été lancé au début du mois de mars, par Microsoft et permet à la fin du questionnaire de se tourner vers une téléconsultation avec un professionnel de santé. Il reste également possible de simplement recevoir des informations quant aux personnes à contacter.

Gaëlle Massang

Confinement : Instagram met en place des fonctionnalités inédites telles que le co-watching pour regarder des vidéos entre amis

[Digital Business Africa] – Instagram lance co-watching, « une nouvelle fonctionnalité […] permettant aux utilisateurs de découvrir du contenu Instagram en même temps que ses amis via le chat vidéo accessible depuis la messagerie Direct Instagram », nous informe 01net.

Le réseau social veut ainsi inciter ses utilisateurs à garder du lien, et en simultané. Pendant un appel groupé, vous pourrez choisir une image ou vidéo à regarder tous ensemble au même moment. Chacun pourra ensuite la commenter à l’oral ou par écrit. 

Plusieurs fonctionnalités plus accessoires ont aussi été mise en place : de nouveaux stickers, comme celui floqué du mot « “don” […] pour permettre aux utilisateurs de trouver facilement des organisations à but non-lucratif pertinentes à soutenir ». De plus, « une story permanente, intitulée “Chez soi”»  est en ligne pour permettre de « connecter entre eux tous les utilisateurs qui pratiquent la distanciation sociale ».

Gaëlle Massang

COVID-19 : Google a supprimé sa dernière version de Chrome et Chrome OS connue sous le nom de M82

[Digital Business Africa] – Google a supprimé sa dernière version de Chrome et Chrome OS – connue sous le nom de M82. En effet, l’entreprise, ainsi que de nombreuses autres organisations à travers le monde, navigue dans une nouvelle réalité où ses employés travaillent à domicile dans le but de limiter la propagation de COVID-19.

« Alors que nous adaptons nos futurs calendriers d’étape au changement de calendrier actuel, nous avons décidé d’ignorer la version M82 pour garantir la sécurité des utilisateurs et concentrer tous nos efforts sur le maintien de la stabilité », explique Jason Kersey, directeur de la gestion des programmes techniques chez Google.

Le contributeur de Forbes, Gordon Kelly, a déclaré: « Bien que cela soit un choc car il s’agit d’un mouvement sans précédent dans les 11 ans d’histoire de Chrome, nous vivons actuellement à une époque sans précédent ». Pendant ce temps, Google veut que les utilisateurs sachent que ses « objectifs principaux sont de s’assurer qu’ils (Chrome et Chrome OS) continuent d’être stables, sécurisés et fonctionnent de manière fiable pour tous ceux qui en dépendent. Nous continuerons de prioriser toutes les mises à jour liées à la sécurité, qui seront incluses dans Chrome 80 », indique un communiqué officiel de la société.

Google devait publier de nouvelles mises à jour et fonctionnalités la semaine dernière. Et il n’a pas encore indiqué quand, si jamais, les utilisateurs de Chrome peuvent s’attendre à voir Chrome 83.

Gaëlle Massang

Covid19 : Facebook envisage de limiter le transfert de message à plus de cinq personnes sur Messenger pour lutter contre les fake news

[Digital Business Africa] Dans une prochaine version de Facebook Messenger, il pourrait être impossible de transférer un message à plus de cinq personnes, nous informe 01net. Une limite fixée pour stopper la diffusion des fausses informations. 

Sur Twitter, un représentant de Facebook a confirmé tester cette fonctionnalité. Celle-ci n’est cependant déployée nulle part pour l’instant. L’entreprise dit réfléchir à de nouvelles limites pour limiter la propagation de rumeurs sur le Covid-19. 

Pour l’instant, Facebook ne donne aucune date sur un éventuel déploiement de ce système. 

Gaëlle Massang

Le gouvernement polonais surveille les patients de Covid19 en quarantaine à l’aide de selfies

[Digital Business Africa] Le gouvernement polonais a lancé une nouvelle application qui obligera les patients atteints par le Covid-19 à prendre des selfies pour prouver qu’ils respectent bien leur quarantaine, nous informe Business insider. L’application est destinée aux personnes mises en quarantaine pendant 14 jours après leur retour de l’étranger, selon France 24. Les personnes qui ont téléchargé l’application recevront périodiquement des demandes de selfies géolocalisées. Si elles ne s’y conforment pas, la police sera alertée.

Les personnes en quarantaine ont le choix : soit recevoir des visites inattendues de la police, soit télécharger cette application”, a déclaré à l’AFP un porte-parole du ministère polonais du Numérique. Si un utilisateur ne répond pas à une demande dans les 20 minutes, la police en sera avertie. Selon France 24, la police polonaise aurait déjà infligé une amende de 500 zlotys (108 euros) à une personne qui avait enfreint la quarantaine vendredi.

D’après le ministère polonais du Numérique, l’application est disponible en téléchargement sur Google Play et l’App Store. Bien que le fait d’exiger des selfies soit unique, la Pologne n’est pas le seul pays à introduire des mesures inhabituelles et invasives en utilisant le téléphone des gens pour contenir et contrôler la propagation du coronavirus.

Singapour a demandé à ses citoyens de télécharger une application qui utilise le Bluetooth pour savoir s’ils ont été à proximité de quelqu’un chez qui le virus a été diagnostiqué, et Taiwan a introduit des “clôtures électroniques” qui alertent la police si des patients suspects quittent leur domicile.

Gaëlle Massang

Des hackers ont tenté de paralyser les serveurs des Hôpitaux de Paris, alors même que ces derniers font face à la pandémie du Covid-19

[Digital Business Africa] Comme le révèle l’Express, en pleine pandémie et en surcharge de travail à cause du coronavirus, dimanche 22 mars 2020, les Hôpitaux de Paris ont été la cible d’une cyberattaque. Celle-ci a empêché l’envoi de mails ainsi que l’utilisation de plusieurs outils. Les auteurs de l’attaque ont tenté de paralyser les services des Hôpitaux de Paris, à travers un déni de service (DDos), nous informe Siècle digital.

Il s’agirait d’un moyen pour noyer les serveurs informatiques de l’ensemble des établissements parisiens, en envoyant un important nombre de fausses requêtes afin de les rendre inutilisables. Concrètement, les hackers ont tenté de paralyser les serveurs des Hôpitaux de Paris, alors même que ces derniers font face à la pandémie du Covid-19 et luttent autant que possible contre la propagation du virus. L’attaque a été faite en pleine pandémie et dans une région où les cas sont d’autant plus nombreux.

Si les hôpitaux s’attendent à une nouvelle vague prochainement, 665 patients se trouvent à l’heure actuelle en réanimation, cela sans compter les autres patients hospitalisés. En pleine pandémie et alors que de nombreuses informations sont stockées sur des serveurs, plusieurs services hospitaliers ont vu leur accès internet coupé. Cela aurait duré environ une heure, la coupure ayant été faite en interne afin de limiter les actions des hackers.

Outre cette attaque, ils surfent également sur le web pour escroquer les internautes. Ils profitent de l’actualité pour faire cliquer les internautes sur de faux rapports, pour les faire télécharger de fausses applications, envoient des mails avec des “solutions miracles” contre le virus. Enfin, le dernier élément que les pirates tourneraient à leur avantage serait la sécurité des réseaux domestiques. Ils seraient bien moins protégés que les réseaux internet des entreprises.

Gaëlle Massang

Le Covid-19 nous contraint au télétravail [Expert]*

[Digital Business Africa – Avis d’expert] – Pour ceux qui étaient encore jusqu’ici réticent à l’adoption du télétravail comme modalité d’exercice des activités professionnelles,  les mesures de confinement  et de distanciation sociale imposées par les stratégies de lutte contre la pandémie du COVID-19 les obligent à réfléchir autrement.

Avec le COVID-19 en circulation, le basculement en mode télétravail s’impose comme une mesure permettant aux entreprises de continuer leurs opérations sans mettre en danger la vie de leurs employés ni de leurs clients. 

Pour rappel le télétravail ou travail en dehors des locaux de son entreprise,  apparaît aux Etats-Unis en 1972 et fonctionne principalement avec le téléphone et le fax : il est à cette époque très peu répandu. Toutefois, Il va connaitre un véritable boom avec l’avènement des nouvelles technologies de l’information et de la communication au point de devenir à partir de 2010, le mode de travail privilégié d’une franche importante des travailleurs dans de nombreux pays développés à travers le monde.

D’après un article sur le télétravail publié sur internet en 2019 par Guillaume Pays, c’est prêt  de 54% des Brésiliens qui déclarent travailler à distance. Le même article révèle que  « 61 % des salariés français aspirent à ce mode de travail » (conférence de Presse, 31/08/2017) mais seulement 29% le pratiquent régulièrement. Des statistiques qui vont très probablement évoluer avec la pandémie du coronavirus. Si le télétravail est une pratique entrée dans les mœurs en hexagone, qu’en est-il de la situation dans notre pays ?

D’entrée de jeux, le télétravail n’est pas spécifiquement encadré par la loi au Cameroun comme c’est le cas en France avec l’ordonnance de Macron de 2017 qui reconnait le télétravail comme un mode de travail spécifique et fixe son cadre réglementaire.

De même l’éducation à distance n’est pas reconnue comme une modalité pour l’obtention des diplômes académiques par les autorités gouvernementales. Du coup, très peu d’entreprises en activités au Cameroun envisagent le télétravail comme un mode d’exercice du travail salarié.

Pour l’instant, seules les stars up, les travailleurs indépendants (Freelancers), certaines organes de presse internationale et les entreprises de prestations en services IT utilisent ce mode de travail.

Toutefois,  avec la menace que représente le COVID-19 sur la continuité des activités économiques des entreprises et de la nation tout entière, les choses vont changer et  très rapidement. 

Déjà, le gouvernement à travers le ministère de l’Enseignement supérieur, de l’éducation de base et des enseignements secondaires vient  d’opter pour l’enseignement à distance comme moyen pour continuer l’éducation des jeunes pendant la période de confinement imposée par la gestion de la crise sanitaire due au COVID-19.

Cette mesure, transforme de fait pour un temps le corps enseignant en télétravailleurs même si très peu ont les capacités requises pour dispenser des enseignements en faisant usage des outils digitaux. Certainement des dispositions seront prises  pour les capaciter.

Globalement dans l’administration centrale, les agents de l’état sont encouragés à utiliser les technologies digitales pour la communication et le travail collaboratif pendant cette période de crise. Toute chose qui va contribuer à développer les capacités de télétravail chez le personnel de l’état.

Coté secteur privé et notamment les entreprises exerçant dans les activités, de conseil, de formation, d’ingénierie, de communication, de distribution, de prestation IT, des services financiers,…, le basculement en mode télétravail s’impose naturellement comme l’option pour assurer la continuité de leur activité pendant cette période trouble.

Celles qui vont tirer le plus grand bénéfice du télétravail sont celles qui ont engagées il y’a longtemps  le processus de digitalisation des activités de leur chaine de valeur. Elles disposent d’ors et déjà les capacités de travail à distance. Pour celles ne s’étant pas encore engagées dans la digitalisation, elles doivent urgemment développer les capacités de télétravail à défaut d’envisager l’arrêt des activités pendant celle période de confinement.

Une décision lourde de conséquence que devront également prendre  à contre cœur de nombreux entreprises des secteurs d’activités nécessitant la présence physique des personnes pour superviser le processus de production tel les industries agroalimentaires, l’imprimerie, l’élevage, l’agriculture, le transport, la restauration, l’hébergement, l’événementiel, la construction, si les mesures de confinement venaient à devenir obligatoires…

Le télétravail étant d’application difficile dans ces secteurs activités sauf dans l’hypothèse d’une automatisation complète des processus de production à l’aide des robots, des capteurs et des systèmes de contrôle à distance. Ce qui pour l’instant n’est pas encore d’application courante dans le monde.

Quoiqu’il en soit, les avancées dans le développement et l’intégration des technologies digitales laissent entrevoir que le télétravail sera d’ici peu d’application dans tous les secteurs d’activité. La pandémie du COVID-19 va servir de levier d’accélération.

En attendant,  un pan important de l’activité socio-économique de notre pays peut continuer à tourner grâce au télétravail des centaines de milliers de personnes. Pour faire partie de cette population de télétravailleurs, il faut urgemment développer les capacités dans l’usage des technologies digitales si l’on n’en dispose pas. Au fait, est-ce que le COVID-19 laisse vraiment le choix ? 

Par David TSAASSE*

*David TSAASSE est Consultant en management et système d’information, ITIL Expert, PMP, Agile Scrum master, PDDM, TOGAF9 certifié. Avec plus de 18 années d’expérience dans le conseil, la formation et l’accompagnement des organisations et notamment en Intégration des bonnes pratiques de management et gouvernance IT.

La filiale zimbabwéenne de la Standard Bank ferme son hub d’incubateurs à cause du Covid19

[Digital Business Africa] – La filiale zimbabwéenne de la Standard Bank ferme son hub d’incubateurs à Harare par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus (COVID-19. Stanbic Zimbabwe a fermé le hub le vendredi 20 mars 2020, prévenant qu’il réexaminera le statut de réouverture conformément à l’évolution de la pandémie de COVID-19.

« Par mesure de précaution, conformément à la prévention d’une éventuelle propagation de COVID-19, nous fermerons le Hub de l’incubateur pour une période de 30 jours à compter du 20 mars 2020, par souci de bien-être de nos clients et les membres du personnel », a déclaré Stanbic dans un communiqué. D’autres pôles de start-ups technologiques au Zimbabwe restent ouverts, certains dirigeants disant qu’ils évaluaient toujours la situation et envisageraient de fermer si nécessaire.

Stanbic Zimbabwe encourage également l’utilisation de plateformes numériques telles que son application bancaire et ses services bancaires par Internet. Cependant, certains consommateurs continuent de faire la queue dans les banques.

Gaëlle Massang

Cameroun / COVID 19 : Camtel propose 150 Go de data à 10 000 F.CFA avec l’offre FAMILY SURF

[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, la Cameroon Telecommunications (Camtel), joint ses efforts à ceux du gouvernement pour barrer la voie au Covid-19. Parmi les mesures du gouvernement, il y a la fermeture de nombreux espaces publics, y compris bars et restaurants, à partir de 18h.

En cette période, de nombreux camerounais sollicitent la data pour rester connectés. De nombreux appels ont été lancés à l’endroit des telcos et des FAI dans le sens de la baisse des tarifs data et du lancement de nouveaux forfaits. L’opérateur indique avoir écouté ces appels.

Ce 23 mars 2020, Camtel annonce à ses abonnés le lancement du forfait FAMILY SURF. Il s’agit d’un forfait qui offre 150 Go en volume de téléchargement valable 30 jours au montant de 10 000 F.Cfa. Une campagne qui va du 23 mars au 30 avril 2020. Pour accéder à ce forfait, les abonnés Camtel doivent se connecter sur la plateforme www.myxtremnet.cm

Le forfait de Camtel intervient après les mesures de MTN et d’Orange annonçant certaines réductions sur leurs services de communications électroniques.

Parmi les mesures d’Orange, l’instauration de la gratuité des frais sur les transferts compte à compte sans limite de montant via Orange Money pour limiter les manipulations de cash. L’opérateur recommande d’ailleurs à ses clients d’effectuer tous leurs règlements avec Orange Money.  Orange applique également “une baisse tarifaire de 30% sur ses forfaits Internet résidentiels” pour suivre l’actualité et garder le contact avec le monde. Une baisse de 50% sur les équipements de connexion Internet Clés USB pour rester connecté est également appliquée.

Chez MTN Cameroon, seule la suspension du paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs) est appliquée depuis 20 mars 2020. Mesure limitée à trois transactions par jour et par compte et valable pour une durée de 30 jours renouvelable.

Lire aussi l’édito de Beaugas Orain DJOYUM : Opérateurs télécoms, face au Coronavirus, baissez vos tarifs, proposez de nouveaux forfaits !

Dans son édito publié il y a quelques jours sur Digital Business Africa, Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, proposait déjà aux telcos de baisser leurs tarifs et de proposer de nouveau forfaits. Pour lui, la mesure de Camtel est à saluer. « De nombreux abonnés Camtel, en cette période de crise sanitaire, s’attendaient à ce que Camtel reconduise son offre Christmas de 250 Go à 15 000 F.Cfa. L’opérateur a plutôt choisi de créer un nouveau forfait de Family Surf de 10 000 F.Cfa pour 150 Go. Même si ce n’est pas ce qu’attendaient les abonnés, c’est déjà une bonne offre qui fait de Camtel l’opérateur camerounais proposant le meilleur forfait Internet (rapport qualité-prix) en cette période au Cameroun », commente Beaugas – Orain DJOYUM.

Une baisse des tarifs qu’appelait également Beaugas Orain DJOYUM dans son récent édito, s’adressant à tous les FAI et opérateurs télécoms. « Confinées ou bloquées entre quatre murs, de nombreuses personnes doivent donc se connecter sur Internet pour étudier, s’informer et même travailler. La data devient plus que jamais une denrée importante en cette période de crainte généralisée de propagation du Covid-19. Cela fera sans doute l’affaire des Telcos et FAI, car leurs services de communications électroniques seront probablement plus sollicités. Dans un élan de solidarité, les telcos africains rompts à communiquer sur leurs actions de RSE, devraient dans ce contexte proposer des forfaits spéciaux ou baisser les tarifs de la data. Ceci non seulement afin de permettre aux populations de rester connectées et informées, mais également pour leur aider à mieux utiliser les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour le travail à distance ou encore pour sauver des vies. Réduire ou baisser ces tarifs serait une action salutaire et bienveillante. Et même de reconnaissance envers l’apport de ces abonnés à la croissance de ces opérateurs », écrivait Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

Tiémoko Meyliet Koné [BCEAO] s’engage à négocier avec les Telcos pour réduire les coûts des transactions financières mobiles

[Digital Business Africa] – La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) n’est pas restée insensible à la crise sanitaire qui ébranle le monde et de nombreux pays africains. Le 21 mars 2020, elle a décidé de prendre un certain nombre de mesures pour faire face à la pandémie du Coronavirus qui a, reconnaît-elle, de graves conséquences sur l’activité économique et financière mondiale.

Parmi les mesures prises, Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la BCEAO, annonce de futures négociations avec les entreprises d’émission de monnaie électronique en vue de réduire les coûts des transactions et encourager les populations à une plus grande utilisation des moyens de paiement digitaux pour mieux limiter les contacts et les déplacements.

En effet, le virus peut également se transmettre via les billets de banque et les pièces de monnaie qui passent de mains en mains. Même si les risques sont faibles, l’usage des moyens de paiement sans contact sont encouragés.

Les mesures prises par la BCEAO

« Au regard de l’impact négatif que cette crise pourrait avoir sur le système bancaire et le financement de l’activité économique dans l’Union, la Banque Centrale, qui suit avec la plus grande attention l’évolution de la pandémie, a décidé :

    1. d’augmenter les ressources mises à la disposition des banques, afin de permettre à celles-ci de maintenir et d’accroître le financement de l’économie. A cet égard, une première hausse de 340 milliards a été apportée au montant que la Banque Centrale accorde chaque semaine aux banques, pour le porter à 4.750 milliards ;

    2. d’élargir le champ des mécanismes à la disposition des banques pour accéder au refinancement de la Banque Centrale. Dans ce cadre, la BCEAO a pris l’initiative de faire la cotation de 1.700 entreprises privées dont les effets n’étaient pas acceptés auparavant dans son portefeuille. Cette action permettra aux banques d’accéder à des ressources complémentaires de 1.050 milliards et aux entreprises concernées de négocier et bénéficier de meilleures conditions pour leurs emprunts ;

    3. d’affecter 25 milliards au fonds de bonification de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour permettre à celle-ci d’accorder une bonification de taux d’intérêt et d’augmenter le montant des prêts concessionnels qu’elle accordera aux États pour le financement des dépenses urgentes d’investissement et d’équipement dans le cadre de la lutte contre la pandémie ;

    4. de rappeler et de sensibiliser les banques à l’utilisation des ressources disponibles sur le guichet spécial de refinancement des crédits accordés aux petites et moyennes entreprises (PME/PMI). Ce guichet, sans plafond, a été créé dans le cadre du dispositif mis en place par la BCEAO en accord avec les banques et les États pour promouvoir le financement des PME/PMI dans l’Union ;

    5. de mettre en place, avec le système bancaire, un cadre adapté pour accompagner les entreprises affectées par les conséquences de la pandémie et qui rencontrent des difficultés pour rembourser les crédits qui leur ont été accordés. La BCEAO sollicitera les banques pour qu’elles accordent les reports d’échéances appropriés, en particulier aux PME/PMI ;

    6. de mener des négociations avec les entreprises d’émission de monnaie électronique en vue de réduire les coûts des transactions et encourager les populations à une plus grande utilisation des moyens de paiement digitaux pour mieux limiter les contacts et les déplacements ;

    7. d’approvisionner les banques en billets en quantité et en qualité suffisantes, afin de leur permettre d’assurer un fonctionnement satisfaisant des guichets automatiques de banques (GAB) ;

    8. d’organiser, au besoin, le réaménagement du calendrier d’émission des titres publics sur le marché financier régional.

La Banque Centrale réaffirme sa détermination à prendre toutes autres mesures qui s’avéreraient nécessaires, dans le cadre de sa mission, pour contrer les effets néfastes de la pandémie du Covid-19 sur les économies de l’Union.

Le Gouverneur de la BCEAO »

Par Digital Business Africa

Covid-19: L’UIT propose aux Africains de nouvelles lignes directrices pour la mise en œuvre de plans nationaux de télécommunications d’urgence

[Digital Business Africa] – Face à la crise mondiale liée au coronavirus, comme dans toute autre situation d’urgence, la rapidité et l’efficacité des interventions sont proportionnelles au niveau de préparation. Afin d’aider les pays à mieux gérer leurs activités d’intervention en cas de catastrophe à l’heure où la fréquence, l’intensité et les conséquences humaines et économiques des catastrophes s’amplifient dans le monde entier, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a publié ce 19 mars 2020 à Genève de nouvelles lignes directrices relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans nationaux de télécommunications d’urgence.


Ces lignes directrices aideront les autorités et les décideurs nationaux à élaborer des politiques et des réglementations propres à garantir une utilisation continue des réseaux et services de télécommunication avant, pendant et après une catastrophe.


“La crise exceptionnelle liée au Covid-19 que nous vivons actuellement nous montre combien les réseaux et les services des technologies de l’information et de la communication sont essentiels, à la fois pour faire face à la pandémie actuelle et pour assurer la gestion des catastrophes”, a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, M. Houlin Zhao. “Aujourd’hui plus que jamais, la mise en œuvre de plans nationaux généraux pour les télécommunications d’urgence peut garantir un échange d’informations rapide et efficace entre les différents niveaux d’administration, au sein des communautés touchées et entre les organismes humanitaires, afin de donner la priorité aux efforts d’intervention et de sauver des vies”.


Un plan national pour les télécommunications d’urgence vise à définir une stratégie permettant d’assurer la disponibilité des communications durant les phases d’atténuation, de préparation, d’intervention et de rétablissement en cas de catastrophe, en favorisant la coordination et le dialogue entre tous les niveaux d’administration, les organismes humanitaires, les fournisseurs de services et les communautés exposées à des risques.


Les lignes directrices mettent en évidence les principaux domaines qui sont exposés à des risques en cas de catastrophe, donnent des arguments en faveur du financement des équipements et des effectifs essentiels en situation d’urgence et mettent en avant la nécessité de disposer de ressources et de procédures courantes afin de permettre aux autorités nationales d’être bien préparées, en particulier pour maintenir les communications essentielles, qui constituent un lien vital en situation d’urgence.


“Lorsqu’une catastrophe survient, elle ne nous laisse pas le temps de réfléchir à ce qu’il faut faire et à la façon d’organiser les interventions. Toutes les parties prenantes doivent impérativement être préparées à l’avance et se tenir prêtes à prendre des mesures”, a déclaré Mme Doreen Bogdan-Martin, Directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. “Qu’il s’agisse de simulations théoriques, de tutoriels, de démonstrations ou d’entraînements à grande échelle, les exercices permettent à ceux qui participent aux activités de gestion et de communication en cas de catastrophe de mettre en œuvre des mesures d’intervention en cas d’urgence efficaces”.


L’UIT a déjà fourni une assistance à plusieurs pays aux fins de l’élaboration de plans nationaux de télécommunications d’urgence, de la mise en place de systèmes d’alerte avancée et de surveillance et de la fourniture d’équipements de télécommunications d’urgence.


Afin de garantir l’état de préparation en cas d’urgence, l’UIT et le Réseau des télécommunications d’urgence (ETC), un réseau mondial d’organisations qui agissent en collaboration pour fournir des services de communication partagés en situation d’urgence humanitaire, ont uni leurs forces pour élaborer un Guide pratique pour les simulations de situations d’urgence, lequel contient des outils permettant de tester et d’affiner les plans nationaux de télécommunications d’urgence en utilisant des scénarios de simulation.


“Alors que les catastrophes se font de plus en plus fréquentes et complexes, il est fondamental de pouvoir rechercher, identifier et combler toute lacune au niveau de l’état de préparation des pays. Les scénarios qui sont proposés dans ce guide permettront à toutes les parties prenantes de prendre ces mesures en amont”, a déclaré la Responsable du Réseau ETC, Mme Enrica Porcari, également Directrice informatique et Directrice de la Division technologique du Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

À propos de l’UIT
L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC); elle encourage l’innovation dans le secteur des TIC, aux côtés des 193 États Membres et plus de 900 entités du secteur privé, institutions universitaires et organisations internationales et régionales qui la composent. Fondée en 1865, soit il y a plus de 150 ans, elle est l’organisation intergouvernementale chargée de coordonner l’utilisation en partage du spectre des fréquences radioélectriques au niveau mondial, d’encourager la coopération internationale en attribuant des orbites de satellite, de renforcer l’infrastructure des communications dans les pays en développement et de définir des normes mondiales qui garantissent la parfaite interconnexion de systèmes de communication très divers. Qu’il s’agisse des réseaux large bande ou des technologies hertziennes de pointe, de la navigation aéronautique et maritime, de la radioastronomie, de l’observation des océans et de la surveillance de la Terre par satellite ou de la convergence entre téléphonie fixe et téléphonie mobile, de l’Internet ou des technologies de radiodiffusion, l’UIT s’engage à connecter le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.itu.int

À propos du Réseau ETC
Le Réseau des télécommunications d’urgence (ETC) est un réseau mondial d’organisations qui agissent en collaboration pour fournir des services de communication partagés en situation d’urgence humanitaire. Il fait partie des 11 groupes désignés par le Comité permanent interorganisations.

Source : UIT

Les géants du streaming vidéo vont réduire leur consommation de bande passante afin de préserver le réseau internet

[Digital Business Africa] – Après Netflix, c’est au tour de YouTube d’annoncer ce 20 mars 2020 que son lecteur passera automatiquement en résolution standard lorsque vous regardez une vidéo, selon Reuters. Une mesure qui concerne toute l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, pour une durée de 30 jours nous informe Business insider.

Cette décision (et celle de Netflix) intervient après que le commissaire européen Thierry Breton a appelé les géants du streaming vidéo à réduire leur consommation de bande passante afin de préserver le réseau internet. « En période de confinement face au COVID-19, le télétravail et le streaming sont très utiles, mais les infrastructures peuvent être mises à rude épreuve », avait tweeté l’ancien PDG de France Télécom jeudi 19 mars 2020, suite à une conversation téléphonique avec Reed Hastings, le PDG de Netflix.

Après la mise en application de la mesure, il devrait toujours être possible de repasser en haute définition si vous le souhaitez, en cliquant sur la roue crantée en bas du lecteur YouTube, puis sur “qualité”.

Gaëlle Massang

L’opérateur Telkom a promis 15 millions de rands pour aider le secteur de la santé sud-africain à lutter contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Telkom a promis 15 millions de rands pour aider le secteur de la santé sud-africain à lutter contre le coronavirus COVID-19, nous informe Mybroadband.

Le PDG de Telkom, Sipho Maseko, a déclaré que les fonds seront utilisés pour «soutenir les travailleurs de la santé qui sont en première ligne de la lutte contre la propagation du COVID-19, en particulier dans les communautés les plus vulnérables d’Afrique du Sud». «Nous pensons qu’il appartient à chacun d’entre nous de faire ce que nous pouvons pour aplatir la courbe et réduire l’impact possible de ce virus. en particulier pour ceux qui dépendent du système de santé publique », a déclaré Maseko.

« Le don fait partie de l’approche à plusieurs volets de Telkom pour soutenir les efforts de l’Afrique du Sud pour contenir la propagation du COVID-19 et ses effets », a déclaré la société. Elle a ajouté que l’accès au matériel d’apprentissage pour les universités et les écoles publiques en ligne a déjà été détaxé sur le réseau de Telkom. «Nos mesures de continuité des opérations et d’intervention d’urgence sont en place pour répondre à la demande accrue de bande passante à large bande et d’appels vocaux sur le réseau fixe et mobile», a ajouté Maseko.

L’annonce intervient après des informations selon lesquelles des forces militaires sud-africaines pourraient être déployées pour patrouiller dans les rues afin de stopper la propagation du coronavirus COVID-19. Le rapport indique que s’il y a une flambée d’infections à coronavirus dans le pays, le déploiement de l’armée retarderait la nécessité d’un verrouillage national.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a déclaré dans le rapport que « si les restrictions actuelles ne limitent pas la propagation du virus, l’armée va bientôt patrouiller dans les rues pour les faire respecter ». Cela fait suite au ministre de la Santé déclarant qu’entre 60% et 70% des Sud-Africains sont susceptibles de contracter le coronavirus COVID-19.

Gaëlle Massang

La WBA va reprendre la propriété et la gestion d’OpenRoaming en tant que norme mondiale de l’industrie sans fil

[Digital Business Africa] – La Wireless Broadband Alliance (WBA) a annoncé son intention de reprendre la propriété et la gestion d’OpenRoaming en tant que norme mondiale de l’industrie sans fil, nous informe Itwebafrica. Selon une déclaration publiée par l’organisation, cette décision est conçue pour faciliter l’adoption généralisée d’OpenRoaming par les réseaux Wi-Fi nouveaux et existants, les fournisseurs de services et d’autres partenaires technologiques à travers l’écosystème Wi-Fi mondial.

WBA prendra le contrôle total du développement, de la promotion et de l’administration d’OpenRoaming. OpenRoaming, une technologie d’intégration Wi-Fi transparente développée par Cisco, est basée sur un ensemble de normes et de directives développées par la WBA et la Wi-Fi Alliance et maintenant adoptée comme une initiative à l’échelle de l’industrie dirigée par la WBA.

OpenRoaming a connu une croissance énorme au cours de la dernière année et devrait jouer un rôle crucial en offrant de grandes expériences mobiles et en inaugurant une nouvelle ère d’applications mobiles. Annonçant cette décision, le PDG de WBA, Tiago Rodrigues, a déclaré: «OpenRoaming devient désormais un standard ouvert, créant un monde où les utilisateurs Wi-Fi pourront se déplacer de manière transparente d’un réseau Wi-Fi à un autre sans se réinscrire ni se connecter. une norme mondiale de l’industrie sans fil, WBA OpenRoaming améliorera les services et la disponibilité Wi-Fi, rendant la vie plus facile pour les utilisateurs et plus efficace pour l’écosystème mondial du mobile et du Wi-Fi »

«OpenRoaming est désormais ouvert aux affaires», a-t-il ajouté, «et j’appelle toute personne disposant d’un réseau Wi-Fi, privé ou public, d’un café ou de stades sportifs ou de tout autre type de lieu, à rejoindre notre écosystème ouvert afin que le service qu’ils proposent à leurs utilisateurs d’être automatiques, sécurisés et interopérables, rendant leurs réseaux accessibles à un public plus large. »

Grâce à cette initiative, l’écosystème mondial de WBA peut désormais intégrer OpenRoaming dans ses technologies, quel que soit le fournisseur d’équipement. Fondée en 2003, la mission de WBA est de permettre la collaboration entre les fournisseurs de services, les entreprises technologiques et les organisations pour réaliser cette vision. WBA entreprend des programmes et des activités pour aborder les problèmes commerciaux et techniques, ainsi que les opportunités, pour les entreprises membres. Les domaines de travail de la WBA incluent le plaidoyer, les directives de l’industrie, les essais et la certification

Gaëlle Massang

MTN Afrique du sud va baisser les prix de ses forfaits de data mensuels dès avril 2020

[Digital Business Africa] – Après des engagements avec la Commission de la concurrence et en réponse à son enquête sur le marché des services de données, MTN SA a annoncé ce vendredi 20 mars 2020 qu’elle allait réduire les prix de ses forfaits de data mensuels.

La baisse de prix attendue depuis longtemps intervient après que l’enquête de la Commission a révélé que Vodacom et MTN devaient baisser leurs prix des data, les plus élevés d’Afrique et fournir davantage de services gratuits aux clients. Vodacom ayant annoncé une coupure similaire la semaine dernière.

Désormais, MTN SA va, en avril 2020, réduire le prix de ses forfaits mensuels de 1 Go et moins de 25 à 50% et en particulier le forfait mensuel de 1 Go diminuera de 33% à R99.

«MTN SA a développé un ensemble d’engagements volontaires sous la forme d’un pacte social pour continuer à aborder l’abordabilité des services de données pour ses clients et MTN reste en discussion avec le CompCom sur les options pour formaliser ces solutions électives et leur mise en œuvre» selon une déclaration du bureau de presse de MTN SA.

 «Cela poursuit le travail que MTN SA a fait pour améliorer l’accessibilité des données pour ses clients, ayant déjà réduit le taux effectif de données sur son réseau de 76% entre février 2017 et février 2020», poursuit le communiqué.

En termes de data de «bouée de sauvetage» gratuites, MTN fournira aux clients 20 Mo de données quotidiennes gratuites – 600 Mo par client et par mois – via Ayoba, la plateforme de messagerie instantanée de MTN. Les clients devront accéder à Ayoba pour utiliser les données gratuites. La plateforme compte actuellement environ 500 000 utilisateurs et devrait augmenter avec l’arrivée de nouveaux clients.

« En avril 2020, MTN étendra les sites Web qui font partie du service public pour inclure également la santé, les universités publiques, les écoles professionnelles, les ressources éducatives ainsi que les sites d’emploi basés sur des termes et conditions et critères définis par MTN et après application et l’approbation de MTN », explique le géant des télécommunications. MTN lancera également un nouveau service appelé OpenTime en avril 2020. Grâce à OpenTime, les clients pourront accéder librement aux «services publics». MTN offrira également chaque mois 500 Mo de données gratuites pour accéder aux sites Web des services publics.

Gaëlle Massang

Cameroun / Covid-19 : Orange réduit 30% sur des forfaits Internet et instaure la gratuité des transferts d’argent (sans limite) sur Orange Money

[Digital Business Africa] – Au 20 mars 2020, le Cameroun compte officiellement 27 cas déclarés de contamination au Coronavirus (Covid-19).Le pays se mobilise pour faire face à cette crise sanitaire mondiale. Les opérateurs télécoms aussi. Après MTN la veille, l’opérateur mobile Orange Cameroun a pris un certain nombre de mesures pour barrer la route à ce virus, ce 20 mars 2020.

Parmi ces mesures, l’instauration de la gratuité des frais sur les transferts compte à compte sans limite de montant via Orange Money pour limiter les manipulations de cash. L’opérateur recommande d’ailleurs à ses clients d’effectuer tous leurs règlements avec Orange Money.  Orange applique également “une baisse tarifaire de 30% sur ses forfaits Internet résidentiels” pour suivre l’actualité et garder le contact avec le monde. Une baisse de 50% sur les équipements de connexion Internet Clés USB pour rester connecté est également appliquée.

Plus encore, l’opérateur instaure la gratuité des paiements des factures d’eau via Orange Money « pour permettre aux citoyens d’effectuer en toute sérénité le lavage systématique des mains ». Orange accorde aussi un accès gratuit aux contenus éducatifs pour les élèves et étudiants via pulse.orange.cm et via le  #119#. En fin, la Fondation Orange indique avoir fait une dotation en matériel médical de 100 millions de Franc CFA au Ministère de la Santé Publique du Cameroun.

« Chez Orange Cameroun le client est au centre de nos préoccupations, nous accordons une attention particulière à sa santé… Le Cameroun et le monde entier traversent actuellement une crise qui nous pousse à plus de solidarité et à plus de responsabilité. Par ces temps difficiles, il est important de respecter les mesures d’hygiène et de distanciation prescrites par les spécialistes de la santé et le gouvernement », conseille Orange Cameroun dans un communiqué.

Lire aussi l’édito de Beaugas Orain DJOYUM : Opérateurs télécoms, face au Coronavirus, baissez vos tarifs, proposez de nouveaux forfaits !

« Orange fait preuve de bon sens »

La décision d’Orange Cameroun est saluée par Beaugas-Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, qui appelait il y a quelques jours les opérateurs télécoms à baisser leurs tarifs et à proposer de nouveaux forfaits. « Avec ces mesures, Orange fait preuve de bon sens et de soutien aux efforts des pouvoirs publics pour barrer la voie au Covid-19. Contrairement à MTN qui a limité la gratuité des frais de transfert d’argent via MTN Mobile Money à 20 000 F.Cfa et à trois transactions par jour, Orange instaure la gratuité pour tous les montants. La durée de cette mesure n’est tout de même pas précisée. Aussi, il serait bon de généraliser la réduction des forfaits Internet qu’Orange propose à tous les forfaits d’Internet mobile. A présent, il serait bon qu’Orange et les autres opérateurs télécoms intensifient les messages de sensibilisation pour barrer la route au Covid-19 via SMS et via leurs plateformes numériques sur les réseaux sociaux », commente le DG d’ICT Media STRATEGIES.

L’opérateur mobile MTN Cameroon a annoncé le 19 mars 2020 avoir suspendu le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs). Cette mesure qui a commencé le 20 mars 2020 et qui est limitée à trois transactions par jour et par compte.  Chez MTN, cette mesure est valable pour une durée de 30 jours qui peut être revue en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

L’exemple du Kenya

Quelques jours plus tôt, au Kenya, à la suite à d’un appel du président Uhuru Kenyatta, les telcos SafaricomAirtel Kenya et Telkom Kenya avaient chacun accepté d’annuler les frais d’envoi ou de retrait pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US). Le président kenyan soutenait que cette réduction des prix pourrait permettre à davantage de Kenyans d’accepter les paiements mobiles et ainsi minimiser les contacts et aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Par DIGITAL Business Africa

France / Covid-19 : Cédric O invite les Français à consommer Internet avec modération afin d’éloigner tout risque de saturation des réseaux

[Digital Business Africa] – Le secrétariat d’Etat français chargé du numérique a publié un communiqué ce 19 mars 2020 indiquant que le gouvernement est mobilisé pour assurer le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications et invitant les français à l’usage de bonnes pratiques en matière d’usage de l’Internet.

En effet, explique le gouvernement, la restriction des déplacements individuels et le recours massif au télétravail, indispensables pour lutter contre la propagation de l’épidémie, entraîne une augmentation de la sollicitation des réseaux de télécommunications. Que ce soit par le développement du télétravail, des visio-conférences ou des usages récréatifs (films, séries, jeux en ligne), les français mobilisent davantage en cette période les différents réseaux de télécommunications, fixes comme mobiles.

Le gouvernement français, en étroite coordination avec l’Autorité indépendante de régulation des télécoms (ARCEP), suit avec une grande attention la montée en charge des différents réseaux.

Si à ce jour aucun incident majeur n’a été constaté et la situation actuelle ne soulève pas d’inquiétude générale à court terme, le Gouvernement appelle les Français à la vigilance et à la responsabilité. Un appel est donc lancé au grand public « pour adopter certaines bonnes pratiques de consommation (« les réflexes qui permettent à tout le monde de regarder sans se priver ») afin d’éloigner tout risque de saturation des réseaux ».

Eviter la lecture des vidéos en très haute définition

En particulier, le secrétariat d’Etat chargé du numérique invite les français à « privilégier les connexions « fixes » (avec Wifi par exemple) aux connexions sur les réseaux mobiles (3G ou 4G) pour la lecture des vidéos en ligne ; privilégier les téléchargements anticipés des vidéos (films, séries par exemple), pendant les heures creuses (notamment après 23h) plutôt qu’une lecture en streaming ; éviter la lecture des vidéos en très haute définition (et notamment 4K) ».

« Le Gouvernement est pleinement mobilisé pour garantir aux français le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications indispensables aux services de télé-medecine, de télé-éducation, de télé-travail, etc. devenus essentiels dans cette période. Une utilisation responsable des réseaux de télécommunications par tous les citoyens permettra de consolider ces services indispensables. Je suis conscient que la période de confinement est un moment collectif difficile à traverser, mais certains réflexes permettent de préserver les réseaux sans se priver des usages », déclare Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique.

En plus de ces mesures à observer, le gouvernement, en coordination avec la Commission européenne, l’ARCEP et les opérateurs, a engagé d’autres actions complémentaires. Notamment, une mobilisation quotidienne des opérateurs de télécommunications afin de mieux gérer les pics de flux de données et de protéger la qualité et l’intégrité des réseaux.

Aussi, le gouvernement a lancé un appel aux fournisseurs de contenus fortement consommateurs de bande passante (VoD, streaming, jeux en ligne…) à prendre dans les heures et les jours qui viennent les mesures techniques appropriées pour limiter la consommation de leurs services. Des contacts ont eu lieu le 19 mars 2020 entre le Secrétariat d’Etat au numérique et les acteurs concernés. Dans ce sens YouTube a déjà répondu favorablement à cette requête du gouvernement français et de l’Union européenne en limitant la vue des vidéos en très haute résolution consommant beaucoup de données et de bande passante.

Par B-O.D.

Cameroun : Pour limiter la propagation du Covid-19, MTN Mobile Money suspend les frais de transfert d’argent pour les montants de 20 000 F.Cfa

[Digital Business Africa] – Pour lutter contre la propagation du COVID-19, l’opérateur mobile MTN Cameroon a annoncé ce 19 mars 2020 avoir suspendu le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs). Cette mesure qui commence ce vendredi 20 mars 2020 sera limitée à trois transactions par jour et par compte.  Elle sera valable pour une durée de 30 jours qui pourra être revue en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

« En suspendant le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes Mobile Money, MTN Cameroon souhaite apporter sa contribution dans la lutte contre ce Coronavirus, en réduisant autant que possible le recours au cash et en favorisant les paiements à distance. Le Mobile Money est un élément important dans la réponse à la pandémie COVID-19. C’est un moyen de paiement sans contact avec l’argent physique, support potentiel du virus. L’utilisation du mobile money peut par conséquent contribuer à limiter la circulation du COVID-19 », explique l’opérateur dans un communiqué.

En effet, les possibilités de contamination au Covid-19 par les pièces de monnaie et les billets de banque, même si elles sont faibles, restent réelles. Pour l’opérateur, en facilitant les paiements à distance, le mobile money peut également permettre de faire face aux contraintes qu’imposent les mesures limitant les mouvements et les déplacements des personnes en vue de réduire les risques de propagations du virus. Les entreprises et les particuliers peuvent ainsi effectuer des transactions mobiles, même en situation d’isolement ou de confinement grâce à cette solution. 

« A MTN Cameroon, nous avons toujours fait de nos clients notre priorité. Face aux moments difficiles que nous traversons ensemble avec la propagation du COVID-19, nous serons davantage à leurs côtés. Nous allons nous assurer qu’ils restent connectés et en contact avec leurs proches. Nous travaillons également à leur apporter des solutions permettant de leur faciliter la vie autant que possible. Le mobile money est une de ces solutions. Nous encourageons les entreprises et les Camerounais à tirer avantage de cette solution pour mieux faire face », a déclaré le directeur général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel, dans un communiqué de presse.

L’exemple du Kenya

Quelques jours plus tôt, au Kenya, à la suite à d’un appel du président Uhuru Kenyatta, les telcos SafaricomAirtel Kenya et Telkom Kenya avaient chacun accepté d’annuler les frais d’envoi ou de retrait pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US). Le président kenyan soutenait que cette réduction des prix pourrait permettre à davantage de Kenyans d’accepter les paiements mobiles et ainsi minimiser les contacts et aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Dans son édito publié cette semaine sur Digital Business Africa, Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, proposait déjà aux telcos de baisser leurs tarifs et de proposer de nouveau forfaits. Pour lui, la mesure de MTN bien qu’elle soit à saluer et à encourager reste encore limitée. « Seuls les petits montants sont concernés pour trois transactions seulement par jour. Mais surtout, l’opérateur MTN pourrait également baisser les tarifs de la data qui est très sollicitée en ces temps de crise sanitaire », affirme Beaugas Orain DJOYUM. 

C’est également ce qu’il indiquait dans son récent édito, s’adressant à tous les FAI et opérateurs télécoms. « Confinées ou bloquées entre quatre murs, de nombreuses personnes doivent donc se connecter sur Internet pour étudier, s’informer et même travailler. La data devient plus que jamais une denrée importante en cette période de crainte généralisée de propagation du Covid-19. Cela fera sans doute l’affaire des Telcos et FAI, car leurs services de communications électroniques seront probablement plus sollicités. Dans un élan de solidarité, les telcos africains rompts à communiquer sur leurs actions de RSE, devraient dans ce contexte proposer des forfaits spéciaux ou baisser les tarifs de la data. Ceci non seulement afin de permettre aux populations de rester connectées et informées, mais également pour leur aider à mieux utiliser les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour le travail à distance ou encore pour sauver des vies. Réduire ou baisser ces tarifs serait une action salutaire et bienveillante. Et même de reconnaissance envers l’apport de ces abonnés à la croissance de ces opérateurs », écrivait Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

Facebook réagit aux accusations de partage des données de localisation des utilisateurs pour suivre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Facebook, accusé de partager les données de localisation des utilisateurs pour suivre les coronavirus, a réagit lors d’une conférence de presse téléphonique, ce mercredi 18 mars 2020, dans laquelle Mark Zuckerberg a démenti l’information qui circulait depuis 24h dans les médias, nous informe Business insider.

Le patron de Facebook affirme que l’entreprise n’est pas en pourparlers avec le gouvernement américain sur le partage des données de localisation des utilisateurs de smartphones pour aider à lutter contre la propagation du coronavirus. « À ce stade, nous n’avons pas connaissance de discussions ou de demandes du gouvernement américain ou d’autres gouvernements concernant spécifiquement l’accès à ces données », a déclaré le PDG de Facebook. « Je ne pense pas qu’il serait censé de partager les données des gens de sorte qu’ils n’aient pas le choix de le faire », a-t-il ajouté.

Ce mardi 17 mars 2020, le Washington Post avait indiqué que Facebook, Google et d’autres entreprises technologiques étaient en pourparlers avec le gouvernement américain au sujet de la création d’un système qui utiliserait les données de localisation pour suivre la propagation du COVID-19. Ils auraient ainsi pu voir si les directives de distanciation sociale étaient réellement suivies. Le système décrit par le journal utiliserait potentiellement des données agrégées et anonymes fournies par des entreprises technologiques pour déterminer la probabilité que la maladie se propage entre différentes régions des États-Unis.

Bien que Mark Zuckerberg ait déclaré que Facebook n’était entré dans aucun pourparler sur le partage des données de localisation des utilisateurs avec le gouvernement, l’entreprise dispose d’un outil d’aide au suivi des mouvements et des données démographiques des personnes touchées par une épidémie. La “carte de prévention des maladies” de Facebook, a été publiée sur le réseau en 2019, quelques mois avant que le COVID-19 n’ait été identifié. Depuis lors, elle a été utilisée pour suivre la propagation du choléra au Mozambique et pour aider à améliorer les taux de vaccination au Malawi.

Alors que les États-Unis s’efforcent de lutter contre la pandémie de coronavirus qui a tué environ 8 000 personnes dans le monde, le gouvernement semble s’inspirer d’autres pays comme la Chine, la Corée du Sud et Israël qui ont mis en place des mesures de surveillance similaires — mais aussi plus agressives. Certaines de ces mesures ont suscité des inquiétudes au sujet de la protection de la vie privée.

Dimanche 15 mars 2020, un groupe de travail de salariés de Facebook, Google, Microsoft et Amazon s’est réuni avec des responsables de la Maison Blanche, pour discuter des moyens pour aider le gouvernement américain à combattre le virus, selon le Wall Street Journal. Le mardi 17 mars 2020, Facebook a également déclaré qu’il travaillait avec d’autres grandes plateformes de réseaux sociaux et des agences gouvernementales de santé pour réduire la diffusion de fausses informations.

Gaëlle Massang