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Les services data et internet désormais plus rentables que le service de téléphonie fixe chez l’opérateur TelOne

[Digital Business Africa] – Les revenus des services de données et Internet dépassent désormais les revenus du service de téléphonie fixe pour TelOne au Zimbabwe – et l’épidémie de coronavirus devrait augmenter l’utilisation d’Internet et les volumes alors que les Zimbabwéens travaillent à domicile et limitent les rassemblements nous informe Itnewsafrica.

Selon un nouveau rapport de l’industrie publié par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz), le nombre de lignes téléphoniques fixes actives a diminué de 3,2% pour s’établir à 265 734 au cours du quatrième trimestre à fin décembre 2019. Potraz attribue cela à la «réduction des abonnements des ménages / résidences» pour les services de téléphonie fixe.

Le chien de garde de l’industrie a déclaré: «Le téléphone fixe continue de faire face à la concurrence de la téléphonie mobile et de la VoIP, d’où la baisse progressive des abonnements au fil des ans, en particulier au niveau des ménages.» Le Zimbabwe compte 8,8 millions d’abonnements Internet actifs, ce qui représente un taux de pénétration d’Internet de 60,6% après une augmentation de 3,1% au cours de la période considérée.

Cela augure bien pour TelOne, dont le service Internet et de données est désormais le plus gros contributeur à la génération de revenus. Depuis fin 2019, la société a augmenté sa capacité de bande passante Internet internationale de 7,3% à 40 000.

Potraz a confirmé: «Le service vocal était le principal contributeur de revenus du réseau fixe, mais Internet et les données ont désormais dépassé la voix.» TelOne représente désormais plus de 22% des revenus des FAI de ZWL504 millions pour le trimestre. Liquid Telecom détient une part plus importante à plus de 60%, selon Potraz.

Les sociétés de télécommunications zimbabwéennes telles que ISP ZOL, Econet Wireless et d’autres ont commencé à limiter l’ouverture des succursales physiques pour le service, incitant les clients à utiliser les plateformes en ligne. D’autres entreprises ont également permis à certains de leurs employés de travailler à distance, le nombre de cas de coronavirus au Zimbabwe augmentant avec un décès confirmé «Pour protéger les clients et le personnel contre la propagation possible de COVID-19, toutes les succursales sont fermées jusqu’à nouvel ordre», a déclaré ZOL dans un message texte aux abonnés

Gaëlle Massang

Une start-up ghanéenne lance l’application de suivi des symptômes COVID-19

[Digital Business Africa] – Distributeur de diagnostics médicaux, Redbird a lancé une application d’enregistrement quotidien COVID-19 et un traqueur de symptômes dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus sur le continent africain, nous informe Itnewsafrica.

Accessible en tant qu’application basée sur un navigateur via covid19.redbird.co, l’application d’enregistrement COVID-19 de Redbird est un moyen pour chaque personne de déclarer lui-même ses symptômes sans avoir besoin de se rendre dans un établissement de santé et de contribuer ainsi à l’éloignement social.

La solution permettra aux responsables de la santé publique du Ghana de voir une carte en temps réel de l’endroit où les patients déclarent eux-mêmes leurs symptômes afin de suivre directement les patients à haut risque. Cela leur offre une alternative numérique aux hotlines débordées pour le triage et le suivi.

Grâce à cette plate-forme, Redbird fournit aux hôpitaux la tenue de dossiers numériques et la possibilité d’empêcher les patients inutiles de venir à l’hôpital et de mettre eux-mêmes et d’autres en danger.

« Ces temps restent éprouvants partout dans le monde, mais nous assistons également à une incroyable validation de tout ce que nous avons construit chez Redbird et nous ne laissons pas ce glissement. Avec des ressources de test limitées, il est très important de comprendre où se trouve le risque et comment atteindre les personnes à risque. Nous avons cherché à soutenir la santé publique avec les données et l’application d’enregistrement quotidien COVID-19 et le traqueur de symptômes en sont un exemple », explique Patrick Beattie, PDG et co-fondateur pf Redbird.

À l’heure actuelle, l’application fonctionne aux États-Unis et au Ghana, mais Redbird prévoit de déployer la solution au Nigéria, au Kenya et en Afrique du Sud.

Gaëlle Massang

Bill Gates et Mark Zuckerberg unissent leurs efforts dans la recherche d’un traitement contre le Covid-19

[Digital Business Africa] – Mark Zuckerberg a fait don de 25 millions de dollars qui serviront à la recherche d’un traitement contre le virus, nous informe Business insider. Le site américain Recode rapporte que le don a été effectué via l’entreprise philanthropique du patron de Facebook et de sa femme, Priscilla Chan, The Chan Zuckerberg Initiative (CZI). Il a été reversé au “COVID-19 Therapeutics Accelerator”, un fond mis en place par la fondation Bill et Melinda Gates, portant ainsi le total des dons reçu à 125 millions de dollars. C’est le plus gros don de CZI à une autre organisation caritative.

Dans un billet posté sur le site de la fondation, Mark Suzman, son nouveau dirigeant, explique : « L’argent sera utilisé pour identifier des traitements potentiels contre le Covid-19, accélérer leur développement et préparer la fabrication de millions de doses à utiliser dans le monde entier. » Tout en précisant que « l’expertise des entreprises pharmaceutiques sera essentielle à cette entreprise », il insiste sur la nécessité d’une solution rapide.

 L’objectif final étant de trouver un traitement dans un délais beaucoup plus court que celui nécessaire habituellement pour mettre au point un vaccin. Les millions offert par la fondation de Mark Zuckerberg vont donc soit aider au développement d’un nouveau vaccin pour lutter contre le virus, soit développer la recherche autour de médicaments déjà existants (comme par exemple la chloroquine).

Gaëlle Massang

Le Bénin lance service-public.bj, le portail web permettant déjà la réalisation de 37 procédures administratives en ligne

 [Digital Business Africa] – La ministre du numérique et de la digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou a procédé ce jeudi 26 mars à Cotonou, au lancement du portail national des services publics, unique point d’entrée vers les services proposés par l’administration publique béninoise.

Désormais au Bénin, pour accéder aux différents services proposés par les structures étatiques, il faut passer par l’adresse : www.service-public.bj. Une plateforme de procédures administratives mise en place par l’Etat pour centraliser les services publics.

Les citoyens béninois pourront avoir accès aux informations sur plus de 250 services publics, 37 services dématérialisés et 31 e-services de l’administration regroupés et désormais disponibles sur le guichet unique.

Six nouveaux e-services viennent également s’ajouter à cette liste. Il s’agit de l’obtention de l’extrait du Registre de commerce et du crédit mobilier (RCCM), le permis de construire, le certificat de nationalité, l’attestation de prise en charge et l’attestation de jouissance de droit de pension. Alors que certains services sont payants via les moyens de paiement électroniques utilisables sur le site, la grande majorité est gratuite.

Pour consommer les services publics dématérialisés sur le site, les citoyens n’ont plus besoin d’acheter des timbres. Le lancement du portail national des services publics vient matérialiser la volonté de digitaliser l’administration publique béninoise. En plus d’être une véritable révolution dans la gestion des relations entre le service public et ses usagers, il garantit la sécurisation des données à caractère personnel.

Ceci, grâce à une authentification forte via le numéro personnel d’identification issu du Recensement administratif à vocation d’identification de la population (RAVIP) qui identifie de façon unique les citoyens. Grâce à cette plateforme moderne, les démarches administratives sont désormais simplifiées. Les paiements se font de façon sécurisée sur des espaces personnalisés et avec un gain de temps.

Gaëlle Massang

Le gouvernement zambien est invité à accélérer l’accord avec Huawei pour déployer la 5G vers la lutte contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Le gouvernement zambien est invité à accélérer l’accord avec Huawei Technologies pour déployer une infrastructure de réseau 5G et orienter les ressources techniques vers la lutte contre le coronavirus (COVID-19), nous informe Itwebafrica.

Alfred Zulu, chercheur principal à la Computer Association of Zambia, a déclaré que les experts ont indiqué que la 5G peut améliorer l’efficacité de la prévention des pandémies et conduire la transformation numérique des systèmes de santé, le gouvernement devrait réagir rapidement.

Zulu a déclaré qu’en mai 2019, le gouvernement avait annoncé que Huawei avait accepté de déployer une infrastructure 5G dans le pays et que les autorités fourniraient une mise à jour. Cela ne s’est pas encore concrétisé, a-t-il ajouté.

«La Chine a réussi à contenir le virus et tout le monde demandait comment? La réponse que nous obtenons du rapport est que la 5G a joué un rôle essentiel dans la lutte contre la pandémie et nous voulons donc que la Zambie profite également des opportunités offertes par la 5G », a déclaré Zulu.

Bien qu’il n’ait pas spécifiquement mentionné le réseau 5G, le directeur général de Huawei Technologies Zambia, Anthony Yu, a récemment déclaré que la société était prête à contacter le gouvernement par le biais d’une solution technologique pour améliorer la prestation des soins de santé dans le pays.

«La solution technologique est conforme aux aspirations de Huawei pour apporter le numérique à chaque personne, domicile et organisation pour un monde entièrement connecté et intelligent», a déclaré Yu.

Selon un rapport de Deloitte, Combating COVID-19 with 5G: Opportunities to amélior public health systems, réalisé en collaboration avec Huawei, lors d’une épidémie en Chine, les opérateurs de télécommunications ont collaboré avec Huawei pour mettre en place rapidement un réseau 5G spécifique dédié à COVID-19 hôpitaux de traitement.

Parmi ses conclusions, le rapport note que l’efficacité de la communication et de l’échange de données a été essentielle dans le dépistage des personnes infectées et le contrôle de l’épidémie – ceci en permettant l’imagerie thermique, la surveillance à distance continue et les diagnostics pendant le transfert des patients.

Le ministre zambien des Communications et des Transports, Mutotwe Kafwaya, n’a pas répondu aux demandes de commentaires

Gaëlle Massang

Congo Brazza : Marc Sakala, nouveau DG de l’ARPCE et Yves Castanou, nouveau DG de Congo Telecom

[Digital Business Africa] – C’est en quelque sorte la manifestation de la gloire de Dieu pour Louis-Marc Sakala nommé ce 27 mars 2020 directeur général de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE).  Cet ingénieur en informatique et génie des Télécommunications, anciennement directeur des Réseaux et services des communications électroniques à l’ARPCE, a été désigné à ce poste lors du Conseil des ministres du 27 mars 2020 présidé par Denis Sassou N’Guesso, président de la République, au Palais du peuple. Il remplace à ce poste Yves Castanou, nommé quant à lui DG de Congo Telecom.

Par ailleurs pasteur à Impact Centre Chrétien à Brazzaville, Louis-Marc Sakala proclamait le 1er mars 2020 dans sa prédication à ICC que le mois de mars sera un mois de bonnes nouvelles celui de la manifestation de la gloire de Dieu. « Mars, tu es un mois de paix pour notre nation ! Tu es un mois de paix pour l’église ! Tu es un mois de paix pour ton peuple. Un mois de gloire de Dieu ! Un mois de la manifestation de la gloire de Dieu ! Nous proclamons sur toi un mois béni, un mois de bonnes nouvelles », proclamait-il.

Marc Sakala,
Nous voulons prendre le temps de rendre grâce à Dieu pour sa vie. Merci seigneur pour la vie de ton serviteur le pasteur Yves Castanou qui paye un lourd tribu pour les brebis que nous sommes.Marc Sakala, nouveau DG de l'ARPCE

Le nouveau DG de l’ARPCE est un fin connaisseur des dossiers de l’agence. Démantèlement des réseaux frauduleux d’appels téléphoniques, rappel à l’ordre des opérateurs télécoms congolais vendant les cartes SIM sans identification, enquête de terrain pour évaluer le respect des cahiers de charge des opérateurs télécoms, Marc Sakala était presque toujours au-devant de la scène ces deux dernières années non seulement pour effectuer le travail, mais également pour expliquer aux médias l’intérêt du travail de l’ARPCE. Ceci d’abord comme directeur par intérim des Réseaux et services des communications électroniques à l’ARPCE (en 2018), puis confirmé à cette direction en 2019.

Travaillant durant ces années-là sous la coordination d’Yves Castanou pour qui il a beaucoup d’estime et qu’il considère, d’après ses mots comme un père spritituel, car lui aussi pasteur. « Nous sommes heureux en ces lieux, Impact Centre Chrétien de Brazzaville, où Dieu a établi son serviteur le pasteur Yves Castanou qui est notre père. Il est en déplacement ce matin. Nous voulons prendre le temps de rendre grâce à Dieu pour sa vie. Merci seigneur pour la vie de ton serviteur le pasteur Yves Castanou qui paye un lourd tribu pour les brebis que nous sommes », prêchait-il le 01er mars 2020.

Congo Telecom, le nouveau défi d’Yves Castanou

Yves Castanou quant à lui, après avoir passé 10 années à la tête de l’ARPCE, aura pour nouveau challenge de relever Congo Telecom, l’opérateur historique des télécoms du pays jusque-là dirigé par Akouala. Parmi les actions marquantes d’Yves Castanou à la tête de l’ARPCE, on peut citer entre autres la construction de l’immeuble siège de l’ARPCE à Brazzaville inauguré le 22 novembre 2013 et qui s’élance sur dix niveaux en plein centre-ville.

Congo Brazza : Comment l’ARPCE et Yves Castanou ont défini les conditions d’accès à la fibre optique
Yves Castanou, ex-DG ARPCE Congo, Actuel DG de Congo Telecom. Crédit photo : TIC Mag
En une décennie d’existence, l’ARPCE Congo, cette institution publique dont j’ai l’insigne honneur de diriger, a su apporter sa valeur ajoutée, grâce à la réalisation de nombreux projets ambitieux qui, aujourd’hui, constituent des indicateurs pour l’atteinte de notre vision.Yves castanou, ex-DG de l'ARPCE

Lire aussi : 10 ans de l’ARPCE Congo : les réalisations et ingrédients du succès, selon Yves Castanou, DG

Autres acquis de l’agence sous son règne, le plan de numérotation passé à neuf chiffres ; l’identification des abonnés de la téléphonie mobile ; une meilleure gestion du « .cg », nom de domaine national de premier niveau ; la mise en place du Très Haut Débit ; la régularisation des opérateurs privés postaux ; le recensement et le contrôle des équipements de communications électroniques (pylônes, VSAT, etc.) sur l’ensemble du territoire national ; une meilleure gestion du spectre des fréquences ; l’homologation des équipements électroniques ; la mise en place d’un hub digital pour permettre à l’Etat de capter toutes les taxes qui lui reviennent de droit ; la création de Yekolab, un Centre d’Excellence qui forme gratuitement les jeunes congolais dans les métiers du Numérique ; la mise en place du numéro vert 5050 ou encore la mise en place d’un centre d’appel et d’écoute  des consommateurs des secteurs des postes et des communications électroniques.

« En une décennie d’existence, l’ARPCE Congo, cette institution publique dont j’ai l’insigne honneur de diriger, a su apporter sa valeur ajoutée, grâce à la réalisation de nombreux projets ambitieux qui, aujourd’hui, constituent des indicateurs pour l’atteinte de notre vision : « faire entrer le Congo dans le top 5 des pays africains leaders des Postes et des Communications Électroniques », affirmait Yves Castanou en novembre 2019 commentant le dixième anniversaire de l’agence. Il devra à présent mettre son expérience et son dynamisme pour relever Congo Telecom qui a besoin de performance et de dynamisme pour se hisser au niveau de ses concurrents toujours plus entreprenants et en avance.

Par Digital Business Africa

Microsoft experiences PME | le hub de l’intelligence numérique

Microsoft est le partenaire privilégié de la transformation digitale des PME et TPE françaises.

Microsoft a spécifiquement développé des offres dédiées aux PME qui s’appuient sur un écosystème de partenaires particulièrement dense.

Constamment accompagnés, les chefs d’entreprises peuvent ainsi y trouver des solutions et services pour soutenir chaque étape de leur transformation numérique.

Par ailleurs, Microsoft est le partenaire des Trophées des PME RMC depuis deux années consécutives, preuve de son engagement auprès des entrepreneurs sur tout le territoire.

Cet article d’experts a été écrit et publié en premier par Microsoft experiences

Microsoft experiences Grandes entreprises | le hub de l’intelligence numérique

Cet article d’experts a été écrit et publié en premier par Microsoft experiences

Des analystes de la banque JPMorgan estime que la sortie de l’iPhone 12 pourrait être retardée de deux mois à cause du coronavirus

[Digital Business Africa] – La sortie du prochain iPhone nouvelle génération d’Apple, qui devrait s’appeler iPhone 12, pourrait être retardée d’un ou deux mois, car les activités commerciales et la chaîne d’approvisionnement de l’entreprise doivent se remettre des perturbations liées à la pandémie de coronavirus, nous informe Buiness insider. C’est ce qu’affirme un groupe d’analystes de la banque JPMorgan, qui a récemment publié un rapport indiquant qu’un retard d’un à deux mois “pourrait bien se produire“. Le groupe d’analystes, mené par Gokul Hariharan, a signé cette note le 25 mars 2020.

Les restrictions de voyage mises en place à cause du coronavirus pourraient entraîner des retards dans les tests d’ingénierie et de vérification des produits d’Apple, ce qui pourrait à son tour avoir un impact sur le lancement de l’iPhone, selon les analystes. Les retards dans la construction des réseaux 5G aux États-Unis en raison de la pandémie pourraient également affecter l’iPhone nouvelle génération d’Apple, selon le rapport. Bloomberg a récemment indiqué que l’épidémie rendrait probablement les tests des premières versions du prochain iPhone difficiles pour Apple, ajoutant que la société devra envoyer des ingénieurs en Chine pour finaliser les conceptions.

Si le lancement de l’iPhone 12 d’Apple est retardé, les analystes de JPMorgan ne pensent pas que les contretemps dureront beaucoup plus longtemps que ce délai d’un à deux mois. “Nous pensons qu’un retard d’un à deux mois dans le lancement de l’iPhone pourrait effectivement se produire, mais nous ne pensons pas qu’un retard d’un à deux trimestres soit très probable“, écrivent les analystes. “Le retard dans la construction du réseau 5G américain avec le confinement actuel est peut-être le principal risque d’un retard significatif dans les lancements 5G“.

Mais selon le Nikkei Asian Review, les perturbations de la chaîne d’approvisionnement ne seraient pas la seule raison d’un potentiel retard : Apple s’inquièterait du fait que “la situation actuelle réduirait considérablement l’envie des consommateurs de renouveler leurs téléphones“.

De plus, Apple serait préoccupé par le fait que les consommateurs pourraient être moins intéressés que d’habitude par le nouvel iPhone, notamment car il devait être le premier à proposer la technologie 5G. “Il faut que le premier iPhone 5G soit un succès“, a déclaré une source anonyme lors d’un entretien avec le Nikkei Asian Review. Comme la concurrence d’Apple a déjà lancé des téléphones dotés de la technologie 5G, la société estime qu’elle est simplement en train de rattraper son retard.

La pandémie de coronavirus a perturbé les activités d’Apple dans ses bureaux, ses magasins et sa chaîne d’approvisionnement mondiale. Apple a déclaré fin février que l’entreprise ne s’attendait pas à atteindre son objectif de recettes pour son deuxième trimestre fiscal, et elle a récemment fermé tous ses magasins, sauf en Chine, jusqu’à nouvel ordre. Apple a également annulé sa Worldwide Developers Conference, la conférence mondiale des développeurs, l’un de ses plus grands événements de l’année.

Rappelons que la production massive des Iphone débute généralement en mai.

 Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire: les services de la GTBank passent en mode digital afin de répondre aux mesures liés au confinement pour cause de coronavirus

[Digital Business Africa] – Les clients de la banque GTBank bénéficient d’une nouvelle version de son application mobile GTWorld. Ouverture de compte, transferts, remise d’effets, tout est désormais passé en mode digital afin de répondre aux mesures aux défis liés au confinement progressif de la population dans un contexte marqué par le covid-19, nous informe Ciomag.

Dans une  note d’information parue ce 26 mars 2020, la banque Guaranty Trust Bank CI (GT Bank) informe sa clientèle de la sortie de la version améliorée de son application mobile GTWorld. GTWorld est une application mobile de la banque qui permet aux utilisateurs, d’effectuer toutes les opérations sur leurs comptes sans se déplacer dans une agence.

La version améliorée de cette application, permettra aux clients de la banque, d’avoir un relevé de compte, de créer directement en ligne un compte courant ou épargne. Autres nouvelles fonctionnalités de cette application, la possibilité de souscrire au service MoMo Bank (Transfert de MTN Mobile Money à votre compte GTBank), la possibilité de payer les frais de demande de visa américain sans se déplacer.

Enfin, avec cette nouvelle version, plus besoin de se démerder pour trouver un conseiller clientèle. Cette version offre une lucarne pour savoir en temps réel le nom du gestionnaire de compte. Cela est utile pour monter des dossiers de prêt ou faire valider une transaction en agence. C’est une expérience unique qui traduit tout le sens de la banque digitale.

Rappelons que cette application est déjà disponible sur Play Store (Android) et bientôt sur App Store.

 Gaëlle Massang

Nigeria : L’Agence nationale de développement des technologies de l’information lutte contre la désinformation liée au COVID-19

[Digital Business Africa] – Le Guardian révèle que la NITDA (l’Agence nationale de développement des technologies de l’information) fait tout son possible pour fermer les sites frauduleux qui diffusent la désinformation au sujet du coronavirus et sanctionner les criminels derrière eux, nous informe Itnewsafrica. Il invite également les internautes à signaler ces sites afin que les mesures nécessaires puissent être prises.

Une déclaration de la NITDA a demandé aux citoyens de «prendre des mesures de précaution et d’observer les points suivants lorsqu’ils sont en ligne: ne divulguer leurs informations personnelles à personne; évitez de cliquer sur des liens inconnus; ignorer les demandes de coordonnées bancaires et savoir quoi faire lorsqu’elles deviennent victimes de cybercriminalité »

Selon l’Agence nationale de développement des technologies de l’information (NITDA), un certain nombre de sites Web frauduleux diffusent de la désinformation et utilisent des tactiques de phishing pour gagner du trafic.

Le phishing peut être particulièrement préjudiciable aux individus car il permet aux cybercriminels d’accéder aux informations privées et sensibles d’une personne, comme les noms d’utilisateur, les mots de passe ou les coordonnées bancaires.

L’équipe de préparation et d’intervention en cas d’urgence informatique (CERRT) du NITDA estime qu’un de ces incidents consiste à «informer le public que le gouvernement fédéral a ordonné le versement hebdomadaire d’indemnités à tous les citoyens de plus de 18 ans pour avoir respecté la directive« Rester à la maison ». Il oblige ensuite l’utilisateur à remplir un formulaire en ligne avec les informations personnelles, y compris les coordonnées bancaires pour que le paiement soit effectué.

 Gaëlle Massang

Une start-up kenyane déploie l’IA pour soutenir les efforts internationaux de lutte contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – La start-up kenyane de technologies de la santé Afya Rekod lance sa plate-forme de données de santé basée sur l’IA et la Blockchain basée sur les consommateurs alors que le coronavirus (COVID-19) continue d’avoir un impact sur le monde, nous informe Itnewafrica..

La technologie sera déployée pour soutenir les efforts internationaux de lutte contre la maladie et fournir un portail permettant aux personnes de stocker leurs données de santé en temps réel, avec un accent particulier sur COVID-19, ainsi que d’accéder à des informations sur la santé et de se connecter avec des prestataires de services.

Le système devait être lancé fin juillet 2020, mais la situation est très différente aujourd’hui. Le fondateur et PDG d’Afya Rekod, John Kamara, a déclaré: «Afya Rekod est une plate-forme de stockage de données médicales qui permet aux patients de stocker leurs dossiers de santé, les médicaments qu’ils prennent ainsi que de tenir des journaux de leur statut et de ceux de leurs enfants et de leurs familles. La plateforme est pilotée par l’IA et utilise divers modules d’IA pour aider à détecter les anomalies, détecter les pauses précoces et surveiller la mobilité et l’évolution des maladies via une analyse des données en temps opportun. »

Kamara a ajouté: «L’Afrique et la plupart des pays du tiers monde ont des médecins et un accès limités aux services de santé. Le manque de données sur les patients en temps réel rend le problème encore plus préjudiciable aux patients et aux prestataires de services de santé à travers le continent. Plus de 65% des Africains vivent dans des communautés rurales non connectées et hors réseau en termes d’accès aux services de santé. C’est le problème que nous essayons de résoudre. »

La start-up suggère que la pandémie de COVID-19 en cours a montré une fois de plus au monde que les systèmes centralisés de gestion de la santé qui reposent uniquement sur les personnes entrant dans un établissement de santé ne sont pas suffisants.

 Gaëlle Massang

Cameroun : Digital Mama, le chatbot de la CRTV donnant l’info en temps réel sur l’évolution du Covid-19 dans le pays

[Digital Business Africa] – Depuis l’apparition du premier cas de contamination au coronavirus au Cameroun, l’équipe web de la Cameroon Radio and Television (CRTV) s’active sur le web et sur les réseaux sociaux pour mieux informer les Camerounais.

Au-delà de la sensibilisation et des informations publiées sur les comptes Facebook et Twitter (CRTVweb) de la CRTV, la chaîne de télévision nationale, sur son site web (crtv.cm), a mis en place Digital Mama. Il s’agit en effet d’un chatbot qui répond en temps réel aux questions des internautes au sujet du Covid-19.

Accessible à l’adresse url http://www.crtv.cm/dm.html, Digital Mama répond aux questions sur le Covid-19 ou encore sur l’actu corporate de la CRTV. Trois options sont proposées à l’internaute au sujet du Covid-19 : connaître l’actualité, connaître les décisions prises par le gouvernement et enfin connaître les mesures préventives. Les réponses sont données en temps réel comme dans un chat.

Crtv Digital Mama
Capture d’écran au 27 mars 2020.

D’après Mireille Bisseck Eyouck, directeur de la Division des nouveaux médias de la Crtv, qui incarne Digital Mama,  les informations de ce robot au sujet du Covid-19 sont mises à jour quotidiennement, fiables et toujours sourcées.

Ce qui a motivé le lancement de ce chabot ? Les multiples interrogations des internautes. « L’exigence d’une communication régulière autour du COVID-19 et la multitude des questions des internautes reçues par nos Community Managers ont motivé le lancement de cette initiative. Il apparaissait une grande soif de savoir et de distinction de la bonne info de la mauvaise. Comment apporter ces informations au plus grand nombre de manière régulière, amicale et donc rassurante? Voilà ce qui a principalement motivé le lancement du chatbot ” Digital Mama” », explique Mireille Bisseck.

Mireille Bisseck Eyouck,
La Digital Mama

En plus des journalistes qui œuvrent pour la mise à jour régulière des infos de ce chatbot, un community manager et ingénieur font partie de l’équipe de la Digital Mama. 

Par Digital Business Africa

La Smart Africa Alliance propose aux Africains une réponse coordonnée de solutions numériques pour faire face au Covid-19

[Digital Business Africa] – La Smart Africa Alliance propose une réponse coordonnée à l’échelle du continent contre la pandémie de coronavirus (COVID-19) en Afrique. Cette réponse vise à rassembler les 30 États membres de la Smart Africa Alliance et les 40 membres du secteur privé de l’Alliance pour coordonner les efforts visant à endiguer la pandémie en Afrique, informe l’Alliance dans communiqué officiel publié ce mercredi 26 mars 2020.

Afin de faire face à cette crise sans précédent, par son ampleur et son impact sur la société, le Secrétariat Smart Africa cherche à soutenir les projets de services de santé numériques qui visent à améliorer et accélérer la réponse des gouvernements africains aux défis de la pandémie de coronavirus (COVID-19), précise le communiqué.

Les projets dans le cadre de l’initiative visent à aider les pays africains à:

  • Évaluer les risques individuels et guider la prise de décision;
  • Aider les populations africaines à trouver des sites de test à proximité;
  • Fournir des mises à jour et des alertes fiables des autorités de santé publique;
  • Fournir des rapports sur le statut de la communauté;
  • Suivre et signaler les transmissions.

De plus, pour garantir que les efforts sont adaptés au contexte africain, les paramètres technologiques critiques sont considérés comme ci-dessous:

  • Une solution disponible via le Web, les applications (iOS, Android, Windows), SMS, USSD et autres plateformes de messagerie;
  • Collecte de données à partir de divers points tels que les smartphones individuels ou les terminaux dans les établissements publics (par exemple, tester les terminaux aux contrôles aux frontières, tester les terminaux par les autorités médicales, etc.);
  • Un tableau de bord de rapport accessible à l’administrateur avec des données spécifiques – des droits spécifiques en fonction du statut de l’administrateur (par exemple, autorités publiques, autorités médicales) sera établi;
  • Les données anonymes (aucune information personnelle, y compris le nom, l’ID, l’adresse enregistrée sur le système) générées par l’utilisation de la solution peuvent être publiées en temps réel via une base de données accessible avec une API et une interface cartographique sur un site Web public à surveiller par les autorités de santé publique ;
  • Contenu informatif fiable disponible dans les langues locales dans divers formats (écrit – vocal avec la technologie de reconnaissance vocale interactive) – par ex. pratiques de prévention, pratiques d’isolement, établissements de santé les plus proches, soutien individuel supplémentaire, etc .;
  • Évaluation et orientation de la conformité à l’Organisation mondiale de la santé («OMS»), aux directives nationales et locales de santé publique et incluent les expositions, les symptômes de la maladie et l’état de santé sous-jacent

« Il existe de nombreuses interventions internationales contre la pandémie de coronavirus, mais jusqu’à présent, très peu sont pertinentes pour le contexte africain immédiat. Nous apportons une réponse africaine crédible et coordonnée basée sur la technologie qui doit aller au-delà de nos 30 pays membres à l’ensemble du continent africain. L’objectif est de sauver des vies et nous devons tous faire notre part », a déclaré M. Lacina Koné, directeur général de Smart Africa.

La réponse sera initiée par un appel à propositions qui impliquera de nombreuses parties prenantes à travers l’Afrique. Une fois lancée, la réponse des gouvernements à la pandémie devrait être coordonnée, efficace et sauver des vies.

Smart Africa est un engagement audacieux et innovant des chefs d’État et de gouvernement africains visant à accélérer le développement socio-économique durable sur le continent, faisant entrer l’Afrique dans une économie du savoir grâce à un accès abordable au large bande et à l’utilisation des technologies de l’information et des communications. La Smart Africa Alliance comprend 30 pays africains qui représentent plus de 750 millions de personnes.

 Gaëlle Massang

Cameroun : Nexttel met la pression sur ses employés, menace de limogeage et de diminution de 50% des salaires

[Digital Business Africa] – La direction de la société de téléphonie mobile Nexttel Cameroon de l’homme d’affaires Baba Ahmadou Danpullo a menacé de diminuer de 50% les salaires du personnel en cas de non atteinte des objectifs fixé. A Viettel Cameroun SA, cette décision irrite les 1000 employés visés.

La société Viettel Cameroun SA, propriétaire de la compagnie de téléphonie mobile Nexttel, justifie sa décision de modifier les termes du contrat de ses employés par la mise en place «de l’approche par objectif » au sein de la compagnie.

Selon une note de la direction générale de la société rendue publique le 23 mars 2020, « le salaire total de tout le personnel sera désormais indexé au rendement qu’il fournira à l’entreprise. Le salaire sera divisé en deux parties, la première à savoir 50% du montant fixe et seconde partie à savoir 50% variable positivement ou négativement en fonction du résultat réalisé par l’employé durant le mois ».

Nexttel

Cette position n’est pas partagée par les employés de la société qui dénonce une décision unilatérale de leur employeur. « Pendant que le monde en général et le Cameroun en particulier traverse une grande crise sanitaire, Baba Ahmadou Danpullo et ses enfants à la tête de Nexttel décident de réduire de façon unilatérale le salaire de l’ensemble du personnel de 50% », s’indigne sous anonymat un employé sur CameroonWeb.


La direction générale de Nexttel va plus loin en menaçant de licenciement tous les employés qui ne répondraient pas aux nouvelles exigences de la compagnie. « La non atteinte de ces objectifs sur une durée consécutive de 06 mois, équivaut à une insuffisance professionnelle et pourra justifier le licenciement », précise la note du DG de Nexttel Cameroun, Haman Oumar. Les employés de Nexttel ont saisi l’inspection du travail pour examen en profondeur de cette décision.

Gaëlle Massang

Namibie : La jeune Emma Theofelus, 23 ans, nommée vice-ministre des Technologies de l’information et de la communication

[Digital Business Africa] – La jeune Emma Theofelus a été nommée, le lundi 23 mars 2020, vice-ministre des technologies de l’information et de la communication de la Namibie, par le président du pays, Hage Geingob.

Emma Theofelus a également été nommée membre de l’Assemblée nationale, parmi les huit membres que le président namibien est autorisé à nommer, mais qui n’ont pas droit de vote au sein de l ‘Assemblée nationale. Ainsi, en plus d’être la plus jeune ministre d’Afrique, Emma Theofilus devient aussi la plus jeune députée de la Namibie, nous informe African shapers.

Elle est titulaire d’un Bachelor en Droit (Avec distinction) de l’université de Namibie, d’un diplôme en féminisme africain et études de genre de l’université d’Afrique du Sud et d’un diplôme en Business Management de Amity University en Inde.

Avant sa nomination, elle a notamment été membre du Parlement des enfants, où elle a exercé la fonction de vice-présidente. A ce poste, elle était la représentante officielle de la jeunesse et faisait le lien entre le gouvernement et les jeunes de la Namibie, en tant que défenseuse des droits des enfants et a contribué à la formulation des politiques pour faire progresser le développement des enfants et des jeunes.

Emma Theofelus était également avocate au ministère de la Justice, au sein de la direction des Services juridiques, qui s’occupe des questions de droit international humanitaire, de l’entraide judiciaire, de la coopération internationale, des questions de maintenance, des services réciproques des processus civils et autres.

Ambassadrice des jeunes auprès de la commission nationale de la Namibie pour l’Unesco

Depuis décembre 2017, elle est également membre du conseil d’administration du conseil national de l’enseignement supérieur en Namibie. Ce conseil  est notamment chargé du suivi l’évolution du paysage de l’enseignement supérieur en Namibie en termes de nouveaux mécanismes améliorés qui ont été mis en place dans le secteur et qui stimulent et garantissent la qualité dans les établissements namibiens d’enseignement supérieur afin d’atteindre les normes de qualité de classe mondiale.

Emma Theofilus est également, depuis décembre 2017, ambassadrice des jeunes auprès de la commission nationale de la Namibie pour l’Unesco. Elle est aussi la co-fondatrice du chapitre namibien de l’Alliance de l’Afrique australe pour l’emploi des jeunes.

Par ailleurs, la nouvelle vice-ministre a aussi été, de 2013 à 2014, à l’âge de 16 ans, Maire junior de Windhoeck, la capitale de la Namibie. En tant que chef du conseil junior de la ville de Windhoek, ses responsabilités consistent à présider toutes les réunions du conseil et à représenter le conseil lors de plates-formes et d’événements tels que des conférences et des célébrations.

Elle était aussi le lien entre tous les jeunes de la ville et la ville de Windhoek. Elle était également chargée d’encourager les membres du conseil des jeunes à éduquer leurs camarades sur l’importance de la participation civique. Pendant ses études, Emma Theofelus était conseillère juridique de l’organisation nationale des étudiants de la Namibie.

Gaëlle Massang

Yves Castanou : « La mise en place par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète »

[Digital Business Africa] – Sous le signe de l’application de l’instruction du gouvernement du Congo d’opérationnaliser le développement du fonds de l’accès universel des communications électroniques que le comité en charge de la question a tenu ce mercredi 25 mars 2020, à Brazzaville, sa session inaugurale dite administrative et budgétaire, sous l’autorité de son président, Léon Juste Ibombo, Ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique.

La mission assignée à ce comité est de matérialiser l’ambition du chef de l’Etat congolais qui recommande d’assurer l’accès des communications électroniques à l’ensemble de la population sur le territoire congolais.

Léon Juste Ibombo
Léon Juste Ibombo, ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique, par ailleurs président du Fonds de l’accès universel des communications électroniques.

Pour lier la parole à l’acte, la session administrative et budgétaire du comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications universel a examiné le règlement intérieur, le document d’orientations stratégique, le manuel de procédures administratives, financières et comptables, le budget de l’exercice 2020, ainsi que le plan d’action annuel, selon le communiqué officiel.

Il faut doter le comité des outils pouvant lui permettre d’agir dans le sens de rendre accessible les communications électroniques à tous. Un objectif à atteindre et qui s’impose en termes de droit fondamental de l’homme. Yves Castanou (photo), secrétaire dudit fonds et directeur général de l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques, prenant la parole au cours de la cérémonie d’ouverture, a rappelé l’importance de cet organe chargé d’assurer l’accès aux communications électroniques.

Lueur d’espoir pour les zones rurales

« A l’heure où les pouvoirs publics sont confrontés au problème de financement des zones rurales, isolées et d’accès difficiles par les opérateurs, la mise en place  par l’Etat du Fonds d’accès et du service universel est une réponse concrète », a fait savoir Yves Castanou, tout en précisant que cette réponse permettra à chaque congolais d’accéder à un minimum de services de communications électroniques (voix et données) à des tarifs abordables.

Abordant dans cette même perspective, avant d’ouvrir les travaux, Léon Juste Ibombo, a fait observer que « malgré les performances réalisées avec la libéralisation du secteur et des efforts déployés au plan des investissements en infrastructures, entre autres, le projet de couverture nationale en télécommunications, force est de reconnaître qu’il existe encore, et, à ce jour, sur notre territoire national, des zones qui ne bénéficient pas encore des services de communications électroniques, et ce, pour des raisons diverses ».

L’accès aux technologies de l’information et de la communication étant considéré comme un préalable au développement de l’économie numérique, le comité du fonds pour l’accès et le service universel des communications électroniques se doit de tout mettre en œuvre pour promouvoir une politique d’inclusion numérique au profit des communautés rurales, isolées et d’autres couches défavorisées de la population.

Ce qui pourra induire d’effets positifs dans le développement économique et social du pays. Une traduction en acte de l’ambition du président Denis Sassou N’Guesso, d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Ce qui, en somme, permettra au Congo de réduire la fracture numérique.

Gaëlle Massang

Cameroun : Hessana Mahamat et Philémon Zoo Zame évaluent sur l’évolution du chantier de l’immeuble siège de l’ART à Yaoundé

[Digital Business Africa] – La livraison de l’immeuble siège de l’Agence de régulation des télécommunications en construction en ce moment au Boulevard du 20 mai à Yaoundé en face du Hilton hôtel est prévue pour 2021. A un an de l’échéance, le président du Conseil d’administration de l’ART, Hessana Mahamat, le directeur général de l’ART, le Professeur Philémon ZOO ZAME et le directeur général adjoint, Zourmba Aboubakar, ont effectué une visite sur les lieux du chantier afin de s’assurer de la bonne évolution des travaux.

C’était ce 24 mars 2020 à Yaoundé. Lors de cette visite conduite par le PCA de l’entreprise, le responsable du Groupement MACHIA/TOGNIA chargé de l’exécution des travaux, s’est félicité de la bonne collaboration du Maître d’Ouvrage (le DG/ART) qui facilite le déroulement des travaux en cours.

Philemon Zoo Zame
Hessana Mahamat (PCA de l’ART) et Philémon ZOO ZAME (DG de l’ART)

Le Groupement MACHIA/TOGNIA relève le dynamisme professionnel du Professeur Philémon ZOO ZAME qui permet une meilleure exécution des travaux. Il a estimé que le gros œuvre étant quasiment achevé, la livraison de cet imposant immeuble pourrait intervenir au premier semestre 2021.

A la fin de cette descente sur le terrain, Hessana Mahamat s’est dit satisfait de l’état d’avancement des travaux, qui est évalué par le Bureau de contrôle technique VERITAS à 37%.

Malgré le retard observé dans le démarrage des travaux de construction de l’immeuble siège de l’ART, les travaux avaient effectivement démarré le 8 juin 2018.

Par Digital Business Africa

Kamix, la startup camerounaise, qui propose une App de transfert d’argent sans frais de commission entre l’Europe et le Cameroun

[Digital Business Africa] – Cofondée en 2019 par les Camerounais Justin Lock et Bernat Serra Deola, la start up Kamix est une nouvelle plateforme de services dématérialisés. «Nous sommes partis du constat que l’Afrique fait face à des frais de transfert de fonds les plus élevés au monde. Ce qui fait perdre au continent environ 1,9 milliard de dollars par an. L’objectif de Kamix est de rendre l’argent des Africains aux Africains», explique Justin Lock.

L’application propose un service de transfert d’argent de l’Europe vers le Cameroun sans frais de commission (0%). Elle sert aussi d’interface de vente de bitcoins ou monnaie cryptographique (autour de 620 FCFA par unité) à travers le Mobile Money ou par dépôt bancaire. En outre, Kamix propose la messagerie instantanée qui permet de communiquer avec les contacts sur son réseau et un Marketplace où l’on procède à l’achat ou à la vente d’articles à d’autres membres de la communauté.

Avec 225.000 euros de fonds levés, les deux cofondateurs de la plateforme, diplômés de HEC (Hautes études commerciales) de Paris, « entendent construire un écosystème financier alternatif avec les Africains pour aider l’Afrique à trouver des fonds de financement de son économie ».

De l’avis de ses promoteurs, l’application lorgne près de 25 millions d’utilisateurs à l’horizon 2022 et compte contrôler 18% de parts de marché du transfert d’argent au Cameroun à cette échéance. Mais les patrons de la nouvelle plateforme sont conscients des entraves logistiques et juridiques liées à la faible éclosion de ce marché financier alternatif en Afrique, particulièrement la cryptomonnaie.

Toutefois, ils entendent relever ces défis avec la collaboration des autorités monétaires et financières africaines et entrevoir sous peu, une perspective de croissance internationale. Sur ce plan, la plateforme est connue pour avoir été grand vainqueur du concours Afric’Up Pitch lors de la 2e édition du sommet Afric’Up tenue les 24 et 25 septembre 2019 à Tunis.

Par F.N.

États-Unis : IBM annonce un partenariat avec The Weather Channel pour diffuser une carte dédiée au coronavirus

[Digital Business Africa] – Aux États-Unis, IBM a annoncé un partenariat avec The Weather Channel pour diffuser une carte dédiée au coronavirus, et ainsi mettre le maximum de données possibles à la portée des Américains, nous informe Siècle digital.

En amont, IBM est sur le point de mettre en ligne une carte dédiée à la propagation du virus. Cette dernière intégrera des données des autorités locales et fédérales du pays, ainsi que de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), et sera mise au point grâce à Cognos Analytics. Il s’agit d’une plateforme d’information décisionnelle conçue par IBM et alimentée par une IA.

En plus d’être mise en avant sur l’application de The Weather Channel, qui compte environ 300 millions d’utilisateurs, et sur le site de la chaîne, cette carte sera également utile aux scientifiques afin de mieux comprendre la pandémie.

Il existe déjà une carte similaire à l’échelle mondiale qui a été dévoilée au début de l’épidémie. Grâce aux données des autorités sanitaires, elle indique de nombreuses informations sur le Covid-19, comme le nombre de pays touchés, le nombre de cas par pays, de décès mais aussi de personnes qui ont guéri de la maladie. En France, le gouvernement a choisi de mettre de nombreuses données concernant le coronavirus à la disposition de ses citoyens, mais certains chercheurs estiment désormais qu’il faut aller plus loin.

Aux États-Unis par exemple, les autorités considèrent la géolocalisation des smartphones comme une solution non négligeable face à l’épidémie, elle permettrait en effet de voir si la distanciation sociale est bien respectée, et aiderait par la même occasion les chercheurs à mieux comprendre la manière dont se propage le coronavirus. En Corée du Sud, des sites dévoilant les déplacements des personnes infectées ont été créés et se sont révélés efficace pour endiguer l’expansion du virus.

C’est la première fois de l’Histoire que l’humanité doit faire face à une pandémie de cette ampleur en ayant des moyens technologiques aussi développés, reste à voir si la population est prête à lâcher du lest sur la notion de vie privée pour coopérer avec les autorités et la communauté scientifique.

Gaëlle Massang