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BAD : Pepin Vougo prend les rênes du département des TIC

[Digital Business Africa] – La Banque africaine de développement (BAD) a annoncé le 7 avril 2020 la nomination de Pepin Vougo comme Directeur par intérim du Département des Technologies de l’Information de l’Entreprise à compter. Une nomination qui a pris effet depuis le 1er avril 2020.

Dans sa description, la BAD justifie le choix porté sur Pepin Vougo par le fait qu’il compte plus de 20 ans d’expérience dans le domaine de la technologie appliquée. « C’est un cadre expérimenté qui possède une expérience approfondie et étendue de la fourniture de solutions technologiques complexes à l’échelle internationale. Il bénéficie à la fois de l’expérience du secteur privé et des BMD », explique la BAD.

Pepin Vougo est en service à la Banque africaine de développement depuis 7 ans, d’abord comme directeur des infrastructures et des télécommunications, puis comme directeur du développement des solutions opérationnelles en charge du portefeuille de développement des applications de la Banque. En plus d’avoir réussi la fourniture de nombreuses applications en ligne pour aider à numériser la Banque, il a dirigé le développement de la stratégie numérique 2017-2021. C’est donc lui qui devra désormais piloter la stratégie TIC de la BAD.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Paiement mobile : Déjà un milliard de compte Mobile money dans le monde avec plus de deux milliards de dollars de transactions par jour en 2019

[Digital Business Africa] – La GSMA a dévoilé ce 06 avril 2020 son dernier « Rapport annuel sur l’état de l’industrie de l’argent mobile », offrant une vue du paysage de l’argent mobile et soulignant l’impact d’une plus grande inclusion financière sur la vie, l’économie et l’innovation, en particulier dans les marchés émergents.

Le rapport de cette année examine ce que représente un milliard de comptes enregistrés pour l’industrie de l’argent mobile, les utilisateurs d’argent mobile et l’avenir de l’écosystème de l’argent mobile. Il fournit une image complète de l’adoption et de l’utilisation dans le monde entier.

De manière significative, le rapport souligne que 2019 a marqué une étape importante pour l’industrie de l’argent mobile, avec plus d’un milliard de comptes enregistrés et près de deux milliards de dollars de transactions quotidiennes.

Pour la première fois, les transactions numériques ont représenté la majorité, 57 %, des interactions de l’argent mobile. L’industrie constate une confiance et une pertinence croissantes des utilisateurs.

Avec 290 services en direct dans 95 pays et 372 millions de comptes actifs, l’argent mobile entre dans le courant dominant et devient la voie de l’inclusion financière dans la plupart des pays à faible revenu. Pour les consommateurs, cela marque une transition de l’argent en espèce vers les paiements numériques – pour les frais de scolarité, le commerce électronique, les envois de fonds internationaux, l’épargne, le crédit, les services publics avec paiements à la demande et plus encore.

« Une connectivité mobile accrue et des services innovants tels que l’argent mobile construisent et renforcent de plus en plus les communautés », a déclaré John Giusti, directeur de la Réglementation à la GSMA. « Dépasser le milliard de comptes d’argent mobile représente une étape importante pour une industrie qui n’existait pas il y a un peu plus d’une  décennie. La portée des agents d’argent mobile est désormais 20 fois supérieure à celle des banques physiques. Près de 1,7 milliard de personnes restent financièrement exclues, mais la force collective de l’industrie a le potentiel de faire en sorte que chacun puisse faire partie de la nouvelle économie numérique. »

Les principales tendances de 2019 :

•  Un nombre croissant de prestataires deviennent commercialement viables ;

•  Les revenus directs de l’argent mobile soutiennent l’investissement dans des produits et services innovants, l’expansion du réseau et des commissions d’agents saines et durables ;

•  L’industrie continue d’investir dans les réseaux de distribution, le nombre de points de vente ayant presque triplé au cours des cinq dernières années, et la portée d’un agent d’argent mobile est désormais sept fois supérieure à celle des distributeurs automatiques de billets et 20 fois supérieure à celle des succursales bancaires ;

•  La numérisation des paiements a atteint de nouveaux sommets avec des transactions numériques représentant la majorité des flux d’argent mobile (57 %) pour la première fois en 2019 (historiquement, la majorité des transactions étaient des encaissements et des décaissements d’espèces) ;

•  Plus de valeur circule dans le système d’argent mobile qu’il n’en sort – une autre première dans l’industrie.

Le rapport explore l’autonomisation qui accompagne la possession d’un compte d’argent mobile, par exemple, plus de femmes utilisent les services financiers, les ménages à faible revenu accèdent aux services publics essentiels, et les petits exploitants agricoles sont payés plus rapidement et plus facilement. De même, des millions de migrants et leurs familles profitent des avantages vitaux des envois de fonds internationaux plus rapides, plus sûrs et moins chers, et une aide humanitaire en espèces est fournie de manière plus rationnelle aux personnes en crise.

John Giusti a ajouté : « Une réglementation qui permet des services à faible coût pour ceux qui sont exclus financièrement a été cruciale au succès de l’argent mobile, et il existe une corrélation claire entre un environnement réglementaire favorable et un taux élevé d’adoption de l’argent mobile. Cependant, certaines décisions politiques, telles que la fiscalité sectorielle et les exigences de localisation des données, exercent une pression sur l’industrie et créent un risque réel d’impacts négatifs à long terme sur les gains d’inclusion financière, l’accès à des services innovants et la réalisation des ODD. Nous allons dans la bonne direction et avec les bons outils, nous nous rapprochons d’un avenir numérique inclusif pour tous. »

Bon à savoir, le Rapport sur l’état de l’industrie de l’argent mobile s’appuie sur les résultats de l’enquête annuelle de la GSMA sur l’adoption mondiale des services financiers mobiles et sur les données du GSMA Mobile Money Deployment Tracker. Il fournit des informations sur les performances de l’argent mobile à partir de l’engagement de la GSMA avec l’industrie.

La GSMA représente les intérêts des opérateurs de réseaux mobiles dans le monde entier. Elle réunit plus de 750 opérateurs et près de 400 entreprises appartenant à l’écosystème plus vaste du mobile, dont des fabricants de téléphones et d’appareils, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements et des sociétés Internet et des entreprises de secteurs d’activités connexes.

La GSMA organise également les conférences « MWC » qui sont une référence pour l’industrie et ont lieu chaque année à Barcelone, Los Angeles et Shanghaï, ainsi que les conférences « Mobile 360 Series ».

Source: GSMA

Les données, meilleur allié des gouvernements en temps de crise [Avis d’expert]

[Digital Business Africa – Avis d’expert*] – La crise sanitaire sans précédent dont la majorité des pays fait actuellement l’expérience requiert une augmentation du nombre d’outils nécessaires à l’endiguement de la pandémie du COVID-19, ainsi que l’utilisation plus poussée des technologies de données, en plus des mesures conventionnelles.  Cette approche est valide pour toutes les épidémies et se révélera bénéfique en cas de crise sanitaire future.

Dans la course contre la montre dans laquelle les autorités se sont engagées dans le but de limiter les effets de la pandémie de Coronavirus et le bilan des décès associés, l’analyse des métadonnées créées quand nous utilisons nos téléphones portables pourrait se révéler être un important allié, pour plusieurs raisons. Premièrement, elle permet de mieux faire respecter les instructions relatives au confinement, en observant les mouvements de la population, et deuxièmement, elle vérifie les contacts des personnes infectées.

En Lombardie, la région d’Italie la plus affectée – l’Italie étant le pays d’Europe le plus affecté par l’épidémie de COVID-19 –, les opérateurs de télécoms ont mis à la disposition des autorités les données relatives à la localisation des appels mobiles, ce qui a permis de déterminer que seulement 60% de la population restait à la maison. Loin de permettre le suivi des terminaux mobiles, qui serait incompatible avec la réglementation européenne relative à la protection des données mise en œuvre à la mi-2018, ce procédé technologique donne aux autorités la possibilité de superviser la réduction des déplacements sur une certaine période.  Cette approche pourrait être imitée, comme le montre le projet en cours entre une start-up et l’École de Médecine de Hanovre, qui vise à déployer une plateforme d’analyse de données capable de suivre les personnes dont le test s’est révélé positif et leurs contacts, par exemple.  Bien sûr, un tel suivi requiert le consentement des personnes concernées.

Au-delà du soupçon spontané qu’elle pourrait engendrer, cette approche aiderait à faire respecter le confinement, à suivre les mouvements des individus s ayant été exposés au virus et ainsi à identifier les personnes risquant d’être infectées. L’utilisation des données de géolocalisation des smartphones contribueraient donc ainsi à ralentir la propagation du virus.

En Afrique, plus de 40 des 55 pays ont déjà confirmé des cas.  Bien que l’Afrique du Nord et l’Afrique du Sud soient les régions les plus affectées du continent, les faits montrent que  presque aucun pays n’a été épargné. L’Afrique du Sud, le Nigéria, le Sénégal, le Mali, Madagascar, le Maroc, l’Algérie, le Kenya et le Ghana ont déjà totalement ou partiellement fermé leurs frontières.

Ces sombres perspectives sont aggravées par l’insuffisance de certains systèmes de santé, qui ne sont pas prêts à faire face à un afflux massif et soudain de patients, dont certains nécessitent des soins intensifs. Le 18 mars, le directeur de l’OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus, a exhorté l’Afrique à se réveiller, soulignant que, pour contrôler et mettre à fin à cette épidémie, les pays devaient tester, isoler et superviser les contacts, sans quoi la chaîne de transmission continuerait et ferait à nouveau surface une fois que les mesures de distance physique auront été levées.  Dans ce cadre, la souplesse de la réglementation des télécoms représente un atout qui doit être mis à profit.

Les métadonnées téléphoniques peuvent aider les gouvernements à mieux comprendre la propagation des maladies infectieuses et à mitiger son impact en temps de crise. En effet, les données rassemblées par le réseau mobile peuvent servir à mieux informer les processus décisionnels en temps réel, en vue de permettre un traitement plus poussé des données et de faire des prévisions relatives à la modélisation scientifiqueRaul Vahisalu

GVG possède une longue expérience en matière de collecte et d’analyse des données en soutien au processus décisionnel des gouvernements et des régulateurs. Selon nous, les métadonnées téléphoniques peuvent aider les gouvernements à mieux comprendre la propagation des maladies infectieuses et à mitiger son impact en temps de crise.  En effet, les données rassemblées par le réseau mobile peuvent servir à mieux informer les processus décisionnels en temps réel, en vue de permettre un traitement plus poussé des données et de faire des prévisions relatives à la modélisation scientifique.

Cela a déjà été vivement recommandé dans le cadre de la lutte contre la malaria et la tuberculose. Au Bangladesh, une étude novatrice réalisée en juin 2019 a démontré qu’en permettant de suivre les mouvements des individus, les données issues des réseaux de téléphonie mobile pouvaient aider à prédire où des épidémies comme celles de malaria sont susceptibles de se déclarer, ce qui donnerait aux autorités sanitaires la possibilité de prendre des mesures préventives.

Mégadonnées pour le bien social

De même, dans le cadre de l’engagement de l’industrie mobile aux ODD, la GSMA a lancé « Mégadonnées pour le bien social » (« Big data for social good ») en 2017, une initiative permettant aux opérateurs de télécoms d’établir une approche commune dans le but d’analyser des données anonymisées rassemblées à partir des réseaux, pour aider les agences publiques et les ONG à faire face à la crise la plus sévère de notre temps.  Au cours de l’assemblée générale des Nations Unies qui a eu lieu en septembre 2018 pour identifier les moyens d’accélérer les efforts d’éradication de la tuberculose, les chefs d’État présents ont évoqué la possibilité d’utiliser les mégadonnées issues des réseaux mobiles pour identifier les populations vulnérables.

Les métadonnées téléphoniques en temps réel peuvent servir à observer les mouvements des individus et à suivre la chronologie des contacts entre les personnes affectées, afin d’analyser la façon dont le virus se propage et ainsi de décider si une quarantaine est nécessaire dans certains endroits. L’efficacité de ces métadonnées peut également être évaluée et d’autres mesures mises en place, si nécessaire.  Au bout du compte, s’il est démontré qu’une personne porteuse du virus a contaminé d’autres personnes, cette approche permettrait d’identifier et de localiser la majorité des personnes concernées, à des fins de prévention.

Le post-traitement des données permet de modéliser et de prédire l’impact économique dans une zone précise, d’identifier les implications géographiques et de prédire les mouvements de la population d’un pays donné. Les résultats de l’analyse peuvent être présentés par le biais d’un tableau de bord, sous la forme d’indicateurs de vérification rapide faciles à comprendre, de cartes géographiques et de graphiques. Cela aidera les gouvernements à se préparer pour l’avenir et à mieux faire face aux nouvelles épidémies qui se déclareront inévitablement.

Par Raul Vahisalu, Vice-président de la Technologie chez Global Voice Group*

M. Raul Vahisalu détient un MBA (Entrepreneuriat et gestion de la technologie) et une maîtrise en sciences sociales (Gestion de l’information) des université estoniennes de Tartu et de Tallin respectivement.  Il a occupé des positions de cadre exécutif dans de nombreuses organisations au cours des 15 dernières années.   M. Vahisalu apporte à GVG une vaste et éminente expérience en matière de gestion de la R&D, ainsi que de conception et de mise en œuvre de projets high-tech, entre autres domaines d’expertise propres à l’industrie.  de l’information.

Covid-19 : Le gouvernement français va digitaliser les attestations de sortie qui pourront être présentées sur smartphone

[Digital Business Africa] – Christophe Castaner annonce que le gouvernement mettra une solution d’attestation numérique à disposition de la population dès lundi 6 avril, nous informe Usine digitale. Il met cependant en garde sur le fait que les contrôles de police ne seront pas relâchés.

Dans un tweet, le ministre explique que le formulaire pourra être généré depuis un smartphone, pour être ensuite présenté aux forces de l’ordre sous forme de QR code. Il rassure aussi sur le fait qu’il n’y aura pas de collecte de données, mais précise d’avance que le formulaire sera accompagné d’un horodatage automatique pour empêcher la fraude. Les attestations papier resteront évidemment acceptées.

Cette annonce est la bienvenue après deux premières semaines chaotiques qui ont vu les ventes d’imprimantes personnelles exploser, les annonces de start-up souhaitant “aider” à la mise en place d’attestations numériques se multiplier, mais surtout des citoyens se voyant contraints de reproduire le document sous forme manuscrite.

Christophe Castaner explique en préambule qu’après deux semaines de confinement, la population s’est appropriée les règles et les enjeux… Mais ce délai dans la mise en place de ce dispositif numérique tient probablement aussi et surtout au temps qu’il a fallu pour développer l’application. Il faut par ailleurs préparer le terrain pour une période de confinement plus longue que celle annoncée à l’origine.

Dans un entretien accordé au Parisien, le ministre révèle qu’il n’a “pas voulu d’une application comme celles que nous avons vu fleurir lors des premiers jours du confinement, car il y avait un risque de piratage des données.” Il indique aussi que les contrôles de police seront renforcés à l’approche de Pâques pour éviter les départs en vacances, qui sont incompatibles avec la notion de confinement. D’après lui, les forces de l’ordre ont déjà “procédé à plus de 6,7 millions de contrôles et ont dressé plus de 406 283 procès-verbaux”. Il estime néanmoins que les règles du confinement sont globalement bien respectées.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : La portabilité des numéros de téléphone portable non autorisés pendant le confinement national de 21 jours

[Digital Business Africa] – Les réseaux mobiles sud-africains ne sont pas autorisés à transférer des numéros de téléphone portable pendant le confinement national de 21 jours, nous informe Mybroadband. La législation promulguée par le gouvernement dans le cadre du verrouillage COVID-19 stipule que la «portabilité des numéros mobiles» ne peut pas être exécutée.

La Gazette du gouvernement qui contient la législation – disponible en téléchargement PDF ici – déclare ce qui suit: Interdiction de l’augmentation des prix et de la portabilité des numéros mobiles Toutes les entités autorisées ne doivent pas effectuer d’augmentation de prix et ne pas effectuer la portabilité du numéro de téléphone mobile pendant la durée de la catastrophe nationale COVID-19.

Cette Gazette a été publiée le 26 mars et est entrée en vigueur à la même date. Le gouvernement n’a cependant pas précisé pourquoi il avait mis en œuvre cette législation.

Vodacom a déclaré qu’il savait que le gouvernement avait interdit le portage de numéros via la Gazette du gouvernement du 26 mars. “Conformément à l’avis publié par le gouvernement au sujet de la loi nationale sur la gestion des catastrophes, le portage de numéros est actuellement strictement interdit“, a déclaré Vodacom. «Cela signifie que les clients ne peuvent pas se connecter à un réseau ni en sortir pendant cette période de confinement

MTN a confirmé qu’il n’était pas en mesure de transférer les numéros de mobile pendant le confinement. “Aucun motif officiel n’a été communiqué à MTN“, a indiqué la société. “La société a choisi de suivre la directive du ministre.” Cependant, MTN a déclaré que c’est une pratique dans le processus de portage que les numéros soient activés sur les réseaux destinataires avant d’être désactivés sur les réseaux donateurs.

Il a déclaré que cela se produit pendant la période de synchronisation du réseau. “Cependant, il convient de noter que bien que la portabilité des numéros mobiles ait été suspendue pendant cette pandémie conformément aux instructions du ministre, la société de portabilité des numéros continue de traiter les inversions pour garantir que les clients ne soient pas bloqués“, a déclaré MTN.

Cell C a déclaré qu’il respectait les règles du Journal officiel. Il a également confirmé avoir rejeté toute demande de port par un consommateur pendant cette période – et les clients devront demander un autre port une fois la période de verrouillage terminée.

Gaëlle Massang

L’Union européenne va rejeter l’option du suivi des personnes via leurs smartphones pour gérer l’après-confinement

[Digital Business Africa] – Thierry Breton, le Commissaire européen pour le Marché intérieur a assuré dans la matinale de France Inter que « traquer » les Européens n’était pas l’ordre du jour, nous informe 01net.  « Je ne pense pas que cela se mettra en oeuvre en Europe. Ce n’est pas dans notre culture. »  Pour l’instant, il a seulement été demandé par la Commission qu’un « opérateur par pays fournisse » les données sanitaires liées à la crise du Covid-19 afin de vérifier que le « confinement est bien respecté », de pouvoir « gérer les stocks » et « anticiper les pics » dans les hôpitaux européens. 

Les supports technologiques pour l’instant ne sont néanmoins pas exclus de la discussion. En visioconférence avec les eurodéputés, le 2 avril, le Commissaire a insisté sur la solidarité – maître mot de ses interventions.
Thierry Breton a rappelé que tous les moyens technologiques et scientifiques sont mobilisés pour répondre à la crise : « Des robots pour nettoyer les hôpitaux », « des intelligences artificielles pour modéliser le génome du virus » ou encore « mettre en commun les recherches pour trouver un vaccin ».

Pourtant, les initiatives privées fleurissent. D’après Reuters, un consortium de scientifiques européens s’est constitué le 31 mars. Le Pan-European Privacy Preserving Proximity Tracing (PEPP-PT) rassemble 130 chercheurs de huit pays différents pour développer des applications qui aideraient à lutter contre la propagation du Covid-19

Selon le site de l’organisation constituée en société sans but lucratif en Suisse, « le PEPP-PT a été créé pour apporter une solution à cette crise qui respecte les lois et principes européens forts en matière de protection de la vie privée et des données ». L’idée est « maximiser » les possibilités technologiques tout en « protégeant entièrement la vie privée » et d’en faire profiter « tous les pays ».

Gaëlle Massang

Le gouvernement zambien est préoccupé par l’augmentation du volume des déchets électroniques

[Digital Business Africa] – Le gouvernement zambien est de plus en plus préoccupé par la façon dont les déchets électroniques sont éliminés, nous informe Itnewsafrica. Le pays continue d’expédier des déchets électroniques en Namibie pour recyclage, grâce à un partenariat établi entre la Zambia Environmental Management Agency (ZEMA) et la société namibienne de recyclage des déchets électroniques NamiGreen.

Cependant, les autorités restent préoccupées par l’augmentation des volumes de déchets électroniques et ont exhorté les entreprises locales à créer des usines de recyclage. Selon un rapport publié en 2019 par ZEMA, le pays connaît une augmentation du volume de déchets électroniques, exacerbée par la forte demande de gadgets électroniques et l’afflux subséquent d’équipements d’occasion des pays développés, dont beaucoup sont vieux, proche ou en fin de vie.

Le rapport ajoute que la Zambie ne dispose d’aucune installation pour gérer les déchets électroniques «d’une manière écologiquement rationnelle». Alors qu’il signalait la première cargaison de déchets électroniques envoyée en Namibie, Amos Malupenga du ministère zambien de l’Information et de la Radiodiffusion a déclaré: «Le gouvernement zambien est préoccupé par les effets des déchets électroniques sur la population zambienne parce que les appareils électroniques tels que les téléphones portables sont mal disposés, car on sait peu de choses sur la façon de procéder. »

Le directeur général de la ZEMA, John Msimuko, a déclaré qu’au milieu des progrès technologiques rapides, la consommation d’équipements électriques et électroniques est également en augmentation, tout comme les déchets électroniques. «Lorsque les déchets électroniques sont brûlés ouvertement, des produits chimiques toxiques résultants sont libérés polluant l’air et endommageant l’atmosphère, ce qui présente un risque élevé pour la santé humaine et l’environnement et lorsqu’ils sont éliminés dans des décharges, leurs matières toxiques s’infiltrent dans les eaux souterraines, affectant à la fois les terres et la vie aquatique », a déclaré Msimuko.

Selon une enquête sur les TIC réalisée en 2018 par la Zambia Information and Communications Technology Authority (ZICTA), le pays jette 90% de ses déchets électroniques dans les décharges et seulement 10% de la population utilisant des appareils électroniques est consciente du risque associé à une élimination négligente des déchets électroniques

Les réseaux mobiles sud-africains ne sont pas autorisés à porter des numéros de téléphone portable pendant le verrouillage national de 21 jours.

Gaëlle Massang

Face aux attaques, Eric Yuan, fondateur et PDG de Zoom, clarifie la stratégie de son entreprise en matière de sécurité

[Digital Business Africa] – Dans un long billet publié sur le blog de l’entreprise, Eric Yuan étale la feuille de route que lui et ses collaborateurs s’engagent à suivre dans les semaines qui viennent au sujet du développement de leur programme de sécurité, nous informe Clubic.

Non sans rappeler, dans un premier temps, combien la soudaine popularité de leur produit a dépassé leurs prédictions (plus de 200 millions de participants par jour à des visioconférences), le P.-D. G. de Zoom annonce que les 90 prochains jours seront placés sous le signe d’un audit de sécurité scrupuleux sur l’infrastructure réseau.

Le programme de bug bounty préexistant sera aussi amélioré afin d’encourager les hackers du monde entier à éprouver les barrières mises en place jusqu’à présent.

Mobilisé sur de nombreux fronts, Zoom admet que la pire chose à faire serait d’opter pour la politique de l’autruche. Par conséquent, Eric Yuan tiendra, à partir de la semaine prochaine, un webinar hebdomadaire dans lequel il apportera à la communauté des informations concernant la situation aussi bien au niveau de la sécurité de l’infrastructure que de la protection des données des utilisateurs.

« La transparence a toujours été au cœur de notre culture », écrit encore le chef d’entreprise dans son billet. Autant de promesses qu’il s’agira de passer au tamis de la réalité dans les prochaines semaines donc. Ultra populaire en ces temps de confinement, Zoom évolue en eaux troubles.

Loué par les uns pour son accessibilité et sa gratuité d’usage, le programme de visioconférence est aussi dénigré par les experts en cybersécurité et les avocats de la confidentialité des données


Gaëlle Massang

Le gouvernement ivoirien lance son Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19 financé par Orange

[Digital Business Africa] – Le ministre ivoirien de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, a procédé le lundi 30 mars à Abidjan, au lancement du Centre d’Information Gouvernementale sur le COVID-19.  Entièrement financé et équipé par Orange Côte d’Ivoire à hauteur de 200 millions FCFA environ.

Ce call center a été mis à disposition du Gouvernement pour l’accompagner dans la gestion de la crise sanitaire provoquée par la pandémie de Covid-19, annonce l’opérateur de téléphonie mobile dans un communiqué.

Hébergé dans les locaux prêtés par Orange Côte d’Ivoire pour une durée minimale de 3 mois, ce centre sera disponible 7/7j et 24/24h avec 86 téléconseillers mis à disposition par l’opérateur digital. Une équipe pluridisciplinaire composée des agents des huit ministères directement impactés par cette crise répondront, par le biais des téléconseillers aux questions quotidiennes des Ivoiriens.

« Ce centre deviendra un maillon essentiel dans la gestion de l’information et dans l’orientation des populations vers les numéros et services utiles déjà mis à disposition par l’Etat de Côte d’Ivoire. Il a pour mission de coordonner et filtrer tous les appels et de les orienter vers les bons interlocuteurs », peut-on dans le document. Qui ajoute que « le 119, le numéro d’appel dédié du centre d’information va permettre de décongestionner les numéros 101, le 125 et le 143… leur laissant ainsi la latitude de jouer leurs rôles initiaux ».

En tant qu’opérateur digital engagé, la contribution d’Orange au dispositif opérationnel de gestion de la crise du Covid-19 est apprécié par l’Exécutif ivoirien. « Avec ce nouveau numéro d’accès unique, le Gouvernement, à travers les Ministères concernés par cette épidémie de COVID 19, souhaite apporter des réponses claires aux problématiques que nos populations vivent en cette période difficile », a déclaré le ministre Sidi Tiémoko Touré.

Pour Rolly Ehouman, directeur adjoint Planification et Ingénierie ITN à la Direction du Réseau et du Système d’Information d’Orange Côte d’Ivoire, ce call center traduit la forte mobilisation des équipes et l’engagement total d’Orange Côte d’Ivoire aux côtés du gouvernement et des Ivoiriens tout au long de cette pandémie de Covid-19. Il était accompagné du Directeur du Réseau et du Système d’Information Orange CI, Adama Méité.

Gaëlle Massang

Le gouvernement sud-africain met en place un suivi des citoyens positifs au COVID-19 à l’aide de leurs smartphones

[Digital Business Africa] – Le gouvernement sud-africain a publié des amendements à la loi nationale sur les catastrophes qui détaillent son processus de suivi des citoyens qui ont été testés positifs pour COVID-19, ainsi que leurs contacts connus, à l’aide de leurs smartphones, nous informe Mybroadband.

Les Sud-Africains testés positifs pour le coronavirus ou suspectés d’avoir contracté le virus verront leurs informations personnelles enregistrées et stockées dans une base de données nationale, ainsi que leurs numéros de téléphone portable.

Le gouvernement travaillera ensuite avec les opérateurs de téléphonie mobile pour suivre ces cas positifs en fonction de leur numéro de téléphone portable, ainsi que pour identifier et suivre toute personne avec laquelle ils pourraient avoir été en contact.

«Le ministère national de la Santé doit développer et maintenir une base de données nationale pour permettre le suivi des personnes qui sont connues ou raisonnablement soupçonnées d’avoir été en contact avec toute personne connue ou raisonnablement soupçonnée d’avoir contracté COVID-19», indiquent les règlements.

Cette base de données comprendra une multitude d’informations personnelles sur chaque personne enregistrée. Le règlement a noté que la base de données ne se limitera pas à ces points de données et devrait inclure «toutes les informations jugées nécessaires pour que le processus de recherche des contacts soit efficace».

Gaëlle Massang

La très populaire application de météo du nom de Dark Sky vient d’être rachetée par Apple

[Digital Business Africa] – La très populaire application de météo du nom de Dark Sky vient d’être rachetée par Apple, nous informe Siècle digital. La version Android va donc disparaître le 1er juillet 2020.

C’est dans un billet de blog publié le 31 mars que Dark Sky a annoncé son rachat par Apple. Nous n’avons pas de détails sur le prix de l’acquisition. Si les utilisateurs Android s’attristent déjà de cette nouvelle, les utilisateurs de l’iPhone peuvent se réjouir. Dark Sky a la réputation d’être la meilleure application de prévisions météorologiques au monde. L’app se concentre sur des données hyperlocales et c’est là toute la différence.

L’application de Dark Sky a d’abord été uniquement réservée aux utilisateurs iOS, avant de proposer une version Android en 2016. Une apparition de courte durée puisque finalement cette version Android va disparaître.

Dans l’article publié sur le blog de Dark Sky, nous pouvons lire que : “notre objectif a toujours été de fournir au monde les meilleures informations météorologiques possibles, d’aider le plus grand nombre de personnes possible à rester au sec et en sécurité, et de le faire dans le respect de leur vie privée. Il n’y a pas de meilleur endroit que chez Apple pour atteindre ces objectifs“.

Apple a une stratégie de rachat parfaitement rodée depuis des années. La marque à la pomme cible généralement les entreprises qui possèdent la meilleure technologie du marché sur un sujet en particulier. On se souvient notamment du rachat de Spectral Edge pour améliorer l’appareil photo de l’iPhone. Ou encore de celui du rachat de Spektral, une startup danoise qui permet à l’iPhone d’effacer instantanément les fonds de nos vidéos. C’est aussi de cette façon qu’Apple réussit à grandir.

Gaëlle Massang

CEMAC : Abbas Mahamat Tolli [BEAC] invite tous les fournisseurs de services de paiements mobiles à prendre des mesures face au Covid 19

[Digital Business Africa] – Le gouverneur de la BEAC, Abbas Mahamat Tolli, invite les différents fournisseurs de services de paiements dans la zone CEMAC à prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer en permanence, particulièrement durant cette période, la sécurité, la disponibilité et la fiabilité de différents services de paiements offerts à la clientèle.

Cette interpellation s’inscrit en application des articles 18 et 19 du règlement n 014\18\CEMAC\UEMOA\COBAC du 21 décembre 2018, relatif aux services de paiement dans la CEMAC. La BEAC vise ainsi à contribuer aux différentes meures préventives prises par les pays de la sous région. « Au regard des mesures prises à divers niveaux dans les Etats de la CEMAC, la disponibilité et la sécurité de tous les services de paiement est un préalable et un élément déterminant pour faire face à la propagation de cette pandémie dans nos pays et pour limiter les conséquences dommageables », explique le gouverneur dans le communiqué qu’il a rendu public ce 27 mars 2020.

« Je compte sur votre parfaite compréhension des enjeux en cette période de grandes incertitudes qui fait appel plus que jamais à votre responsabilité sociétale et à votre implication active dans la mise en œuvre des mesures d’accompagnement visant à mitiger les effets de cette pandémie sur les populations », conclut-il.

Gaëlle Massang

Face au Covid-19, l’ARCEP-Bénin décide de la fourniture exclusive de ses prestations via les canaux digitaux

[Digital Business Africa] –  En respect aux mesures gouvernementales de lutte contre la propagation du Coronavirus, l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (ARCEP Bénin) a décidé de la fourniture exclusive de ses prestations via les canaux digitaux. L’annonce a pris effet à partir du lundi 30 mars 2020 dernier.

« Dans le cadre de la mise en œuvre des précautions décidées par le gouvernement pour lutter contre la propagation du Covid-19, l’ARCEP Bénin informe le public (opérateurs et fournisseurs de services des communications électroniques, opérateurs des services postaux, associations de consommateurs et administrations etc.), que toutes les correspondances (courriers, demandes, requêtes et autres) à l’attention de l’ARCEP Bénin peuvent être adressées via le lien : http://e-courriers.arcep.bj/ ou par e-mail : [email protected] pour compter du lundi 30 mars 2020 », rapporte un communiqué signé par son Secrétaire général Hervé Coovi Guèdègbé, le 25 mars 2020.

« Les correspondances, les autorisations, les agréments et les récépissés de déclaration délivrés par l’ARCEP Bénin peuvent être également retirés par les mêmes canaux ci-dessus indiqués », renchérit le communiqué. Cependant, « l’ARCEP Bénin rassure que l’utilisation de ces canaux n’impacte aucunement le fonctionnement habituel des services rendus (délais de traitement et sécurité des dossiers). »

Au Bénin, l’ARCEP apporte son expertise au développement du secteur de l’économie numérique. Elle élabore des propositions adaptées aux cadres juridique, économique et sécuritaire dans lesquels se déroulent les activités liées à son secteur d’activité.

L’ARCEP est chargée de veiller au respect des règles de concurrence saine, d’accès équitable aux marchés et de la régulation des tarifs fixés dans le secteur des communications et de la poste. Ses attributions s’étendent à la protection des consommateurs, le suivi de la qualité de service et la gestion de l’interconnexion.

Gaëlle Massang

Avec Campost, le Cameroun lance officiellement le code Ussd #237# pour tous les services financiers mobiles

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng, a présidé ce mardi 31 mars 2020 la cérémonie d’’inauguration du code ussd #237#,  Switch national des services financiers mobiles qui sera géré par la CAMPOST (Cameroon Postal Services). Ce Switch aura pour objectif de favoriser à travers une passerelle unique, l’interopérabilité des différents services proposés par les opérateurs utilisant le réseau national des communications électroniques.

Le Switch national est en effet une infrastructure unifiée qui sera la seule interface avec les réseaux des opérateurs concessionnaires et sur laquelle devront se connecter tous les fournisseurs de services de communications électroniques utilisant la ressource USSD.

« En somme, le principal impact de cette infrastructure est l’inclusion numérique et financière qu’elle entraine, du fait de la grande pénétration mobile dans notre pays avec un impact certain pour le développement de l’économie numérique. L’économie numérique étant essentiellement une économie de services, cette plateforme encouragera l’émergence d’un écosystème favorable au développement d’une industrie locale TIC, soutenue par les jeunes porteurs de protes, de services financiers numériques de plus en plus variés, et au delà, l’émergence d’une réelle économie digitale »,  a déclaré Mme la ministre lors de son allocution,

« À travers cette plateforme, qui garantit un accès équitable à tous les opérateurs au marché des transferts financiers électroniques, il sera mis fin à la concurrence déloyale qui y sévit. Elle constitue donc à juste titre un instrument au service du développement de l’économie numérique dans notre pays avec pour valeur ajoutée l’équité du jeu concurrentiel, et la diversification des services numériques à travers tout le territoire national », poursuit-elle.

Une infrastructure aux multiples avantages

La mise en place de ce projet donne la possibilité à l’Etat de mettre en place une plateforme unifiée d’agrégation des communications électroniques utilisant la ressource USSD, ayant pour objectifs entre autres :

  • De faciliter l’identification et la localisation instantanée des utilisateurs des services financiers mobiles pour lutter contre le financement du terrorisme e le blanchiment d’argent
  • De permettre la traçabilité et le stockage des données, à l’effet de collecter les taxes et les impôts sur touts les transactions financières numériques
  • De promouvoir l’inclusion financière pour passer de passer de 40%à 98% correspondant au taux actuel de possession du téléphone mobile par les camerounais adultes
  • De faciliter la fourniture des services financiers publics et privés
  • D’offrir un environnement favorable à l’éclosion des start up et permettre le déploiement d’applications à couts réduits
  • D’attirer les investissements dans le secteur des télécommunications et TIC.

Les avantages d’une telle infrastructure de communication comprennent :

  • La facilité de collecte et de redistribution des taxes et impôts sur toutes les transactions financières numériques
  • La transparence à travers l’interopérabilité de tous les services financiers mobiles
  • La promotion des start up
  • La stimulation de l’innovation à travers le développement des applications privées et publiques
  • L’assainissement du jeu de la concurrence dans la fourniture des services financiers mobiles, entre les banques, les micros finances, les prestataires d service de paiement et les opérateurs de transfert d’argent traditionnels
  • L’intégration de toutes les micros finances à une plateforme unifiée
  • La réduction de la dépendance des consommateurs au cahs
  • Le renforcement de l’inclusion financière en facilitant des paiements mobiles et l’accès aux microcrédits
  • La mise en place d’une infrastructure d’acceptation des paiements électroniques par tous les détenteurs de terminaux mobiles.

L’accès à la plateforme nationale d’agrégation des communications électroniques par les clients se fait par le code unique #237#. Une fois validé, un menu s’affiche demandant d’abord à l’utilisateur de s’identifier avec sa CNI. Puis, le client est orienté sur les différents services de paiement disponibles. Sauf que pour l’instant seul l’opérateur MTN Cameroon a connecté ses services de paiements mobiles sur ce canal #237#.

Gaëlle Massang

Le Tchad inaugure un nouveau Call center dédié à la lutte contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Saleh Bachar, Ministre des Nouvelles technologies, et ses collègues  Mahmoud Youssouf Khayal et Oumar Yaya Hissein respectivement Ministre de la santé et Ministre de la Communication ont visité lundi 30 mars 2020, le nouveau Call center dédié à la lutte contre le coronavirus.

C’est un service de veille et de réception d’appels qui est assuré 24/24 par des professionnels de la santé. Le Ministre Saleh Bachar informe que « ce centre compte actuellement 12 postes et va fonctionner 24/24 avec des rotations. En plus du centre, la sensibilisation se fait à travers les SMS grâce à un partenariat avec les sociétés de téléphonie mobile ».

En plus de ce call center, le gouvernement a aussi créé un nouvel outil de communication avec les populations. Ainsi, l’agence de développement des technologies de l’information et de la communication (ADETIC) a annoncé le même jour, qu’elle met à disposition des tchadiens un test en ligne pour faire un premier diagnostic.

« Ceci rentre dans le cadre de la solidarité nationale afin d’aider le ministère de la Santé publique dans la lutte contre le coronavirus », explique l’ADETIC. Le site est disponible à l’adresse suivante : www.covid19.td

Toutes ses stratégies ont pour but, de protéger au maximum la population contre ce virus.

Gaëlle Massang

Cameroun / COVID-19 : Un Comité de riposte digitale du secteur privé en préparation par le REPTIC

[Digital Business Africa] – Le Cameroun, comme plusieurs pays dans le monde, est frappé par la pandémie du coronavirus. Déjà près de 150 cas de contamination au 30 mars 2020. Pour limiter la propagation de la pandémie, le gouvernement a pris un certain nombre de mesures. Le président de la République du Cameroun, Paul BIYA, a par exemple recommandé aux pouvoirs publics l’usage des solutions numériques pour les réunions et regroupements, mais aussi pour les procédures administratives afin de limiter les contacts entre fonctionnaires d’une part, mais également entre agents publics et usagers, d’autres part.

Face à cette recommandation, le Réseau des professionnels des TIC, des Télécommunications et du numérique du Cameroun (REPTIC) s’organise pour proposer des solutions numériques au gouvernement.

Selon, le Dr Ing. Pierre-François Kamanou, président de cette organisation, le REPTIC entend initier des discussions avec le GICAM et d’autres organisations patronales (CCIMA, ECAM, MECAM, APECCAM… ), en vue de la mise en place d’un « Comité de riposte digitale du secteur privé (CORID-SP) contre la pandémie du COVID-19 », en soutien aux efforts du gouvernement du Cameroun.

Dr Ing. Pierre-François Kamanou
Signature du partenariat entre l’APEBI du Maroc et le REPTIC du Cameroun. Saloua Karkri-Belkeziz et Pierre François KAMANOU.

« Mon idée est de mettre en œuvre dans les plus brefs délais un dispositif de financement des solutions de riposte digitale par des entreprises du secteur traditionnel et/ou par des partenaires de développement pendant la période de la pandémie. Ces solutions consistent en la fourniture en mode cloud de plateformes de services de type : Communication mobile multicanale (Voix, SMS, USSD), Centre d’appels, Téléconférence Audio/Video, HealthTech, EduTech, FinTech, AgriTech, e-Commerce, e-Gov, … », explique le Dr Ing. Pierre-François Kamanou.

Le REPTIC entend ainsi mettre en place une base de données des fournisseurs de plateformes numériques « prêts à déployer gratuitement leurs solutions numériques en phase pilote durant cette pandémie du Covid-19 ». Les chefs d’entreprise et PME du secteur des TIC et du numérique, y compris ceux de la diaspora, souhaitant apporter leur contribution à l’élaboration de cette offre globale de solutions numériques sous le label du REPTIC sont invités à envoyer leurs offres de solutions numériques par email à [email protected].

Par Digital Business Africa

Cameroun : l’Agence de régulation des télécommunications incite les opérateurs à prendre des mesures face au Covid19

[Digital Business Africa] – Le directeur général de l’ART a engagé des concertations avec les opérateurs, exploitants et fournisseurs de services de communication électronique. L’objectif était de les inciter à prendre de mesures spécifiques dans le cadre de la lutte contre le Covid19, selon le communiqué publié à cet effet ce lundi 30 mars 2020.

Il s’agit en effet de :

  • Permettre à la population d’avoir des informations relatives à la lutte contre le Covi19 par le biais des communications électroniques
  • S’assurer d la permanence et de la continuité du service
  • Veiller au rétablissement rapide du service en cas de dysfonctionnement du réseau
  • Assurer une bonne qualité du service et la couverture du territoire national
  • S’assurer permanemment que les numéros d’urgence et d’utilité publique, notamment le 1510, le 113, le 117, le 118 et le 119 sont fonctionnels
  • Veiller à la gratuité des appels d’urgence et d’utilité publique pour les usagers
  • Faciliter l’accès aux services de communication électronique, notamment par l’utilisation à moindre coût des services financiers mobiles et d’internet

Au delà de ces mesures,  les acteurs du secteur des communications électroniques ont été invités à appliquer les mesures recommandés par l’Union Africaine des télécommunications, à savoir :

  • Mettre en œuvre l’acheminement prioritaire des appels sur les réseaux fixes et mobiles  afin d’endiguer les difficultés liés  la surcharge du réseau téléphonique
  • Dédier une certaine capacité de réseau pour sa mise à disposition gratuite aux autorités chargées des mesures de prévention et de lutte contre le Covid19
  • Veiller au respect des dispositions réglementaires lors des situations d’urgence qui sont notamment contenues dans les cahiers de charge annexés aux conventions de concessions des opérateurs de réseaux de communications électroniques ouvertes au public
  • Veiller à la mise en place d’infrastructures redondantes pour assurer la continuité du service

Le communiqué insiste pour finir sur le fait que « les acteurs du secteur des communications électroniques qu’ils sont tenus d’assurer la collaboration multipartite ave les institutions gouvernementales et les acteurs du secteur privé engagés dans la lutte contre le Covid19, à travers l’accompagnement du Plan National Opérationnel de Préparation et de Réponse au Covid19, dans le cadre de l’application des instructions du Premier Ministre, Chef du Gouvernement »

Gaëlle Massang

L’opérateur de service d’accès global à Internet à l’aide de micro-satellites, OneWeb, se met en faillite à cause de Covid9

[Digital Business Africa] – La société OneWeb a annoncé vendredi 27 mars 2020 avoir remplis les documents relatifs aux faillites aux États-Unis. L’entreprise aurait renvoyé la plupart de ses employés vendredi, selon le Financial Times. Seules quelques dizaines de personnes y travaillent toujours, afin de gérer les satellites déjà en orbite et de permettre OneWeb de conserver sa licence de spectre. Des points essentiels pour la société, qui espère pouvoir revendre son activité.

“Notre situation actuelle est une conséquence de l’impact économique du Covid-19, a déclaré son CEO Adrian Steckel dans un communiqué. Nous restons convaincu de la valeur sur les plans social et économique de notre mission de connecter tout le monde partout”. Depuis le début de l’année, OneWeb avait entamé des négociations afin de lever des fonds pour poursuivre ses déploiements et entamer son lancement commercial.

“Alors que la société était proche d’obtenir un financement, le processus n’a pas abouti à cause de l’impact financier et des turbulences sur le marché liés à l’expansion du Covid-19, explique OneWeb. L’entreprise était en négociation avec Softbank, son plus grand soutien jusqu’à présent, selon le Financial Times. OneWeb espérait lever 2 milliards de dollars, ajoute le titre de presse. Il faut cependant tempérer ces déclarations.

Si la crise sanitaire a un impact économique fort, la viabilité du projet de OneWeb était tout sauf garantie, et SoftBank est sous le feu des critiques depuis des mois suite à ses investissements douteux, notamment dans la start-up de location de bureaux WeWork. L’entreprise japonaise est notamment très endettée, et fait face elle-même à une situation économique difficile.

A date, 74 microsatellites ont été placés en orbite basse sur les 900 que doit contenir la constellation OneWeb (648 pour le fonctionnement du réseau et 252 en backup). Et la société, qui dispose d’une bande de fréquences mondiale, a construit ou est en train de développer la moitié des 44 stations terrestres nécessaires au fonctionnement de son réseau. Son objectif : fournir un réseau rapide et peu coûteux aux endroits reculés, aux navires et aux avions.

OneWeb assure avoir déjà eu de premiers contacts commerciaux avec des gouvernements, des acteurs importants de l’industrie automobile, des entreprises maritimes et aussi des industriels dans l’aéronautique. Elle fait face sur ce secteur à la concurrence de SpaceX et de son réseau Starlink, beaucoup plus ambitieux.

Gaëlle Massang

Les services data et internet désormais plus rentables que le service de téléphonie fixe chez l’opérateur TelOne

[Digital Business Africa] – Les revenus des services de données et Internet dépassent désormais les revenus du service de téléphonie fixe pour TelOne au Zimbabwe – et l’épidémie de coronavirus devrait augmenter l’utilisation d’Internet et les volumes alors que les Zimbabwéens travaillent à domicile et limitent les rassemblements nous informe Itnewsafrica.

Selon un nouveau rapport de l’industrie publié par l’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz), le nombre de lignes téléphoniques fixes actives a diminué de 3,2% pour s’établir à 265 734 au cours du quatrième trimestre à fin décembre 2019. Potraz attribue cela à la «réduction des abonnements des ménages / résidences» pour les services de téléphonie fixe.

Le chien de garde de l’industrie a déclaré: «Le téléphone fixe continue de faire face à la concurrence de la téléphonie mobile et de la VoIP, d’où la baisse progressive des abonnements au fil des ans, en particulier au niveau des ménages.» Le Zimbabwe compte 8,8 millions d’abonnements Internet actifs, ce qui représente un taux de pénétration d’Internet de 60,6% après une augmentation de 3,1% au cours de la période considérée.

Cela augure bien pour TelOne, dont le service Internet et de données est désormais le plus gros contributeur à la génération de revenus. Depuis fin 2019, la société a augmenté sa capacité de bande passante Internet internationale de 7,3% à 40 000.

Potraz a confirmé: «Le service vocal était le principal contributeur de revenus du réseau fixe, mais Internet et les données ont désormais dépassé la voix.» TelOne représente désormais plus de 22% des revenus des FAI de ZWL504 millions pour le trimestre. Liquid Telecom détient une part plus importante à plus de 60%, selon Potraz.

Les sociétés de télécommunications zimbabwéennes telles que ISP ZOL, Econet Wireless et d’autres ont commencé à limiter l’ouverture des succursales physiques pour le service, incitant les clients à utiliser les plateformes en ligne. D’autres entreprises ont également permis à certains de leurs employés de travailler à distance, le nombre de cas de coronavirus au Zimbabwe augmentant avec un décès confirmé «Pour protéger les clients et le personnel contre la propagation possible de COVID-19, toutes les succursales sont fermées jusqu’à nouvel ordre», a déclaré ZOL dans un message texte aux abonnés

Gaëlle Massang

Une start-up ghanéenne lance l’application de suivi des symptômes COVID-19

[Digital Business Africa] – Distributeur de diagnostics médicaux, Redbird a lancé une application d’enregistrement quotidien COVID-19 et un traqueur de symptômes dans le but de lutter contre la propagation du coronavirus sur le continent africain, nous informe Itnewsafrica.

Accessible en tant qu’application basée sur un navigateur via covid19.redbird.co, l’application d’enregistrement COVID-19 de Redbird est un moyen pour chaque personne de déclarer lui-même ses symptômes sans avoir besoin de se rendre dans un établissement de santé et de contribuer ainsi à l’éloignement social.

La solution permettra aux responsables de la santé publique du Ghana de voir une carte en temps réel de l’endroit où les patients déclarent eux-mêmes leurs symptômes afin de suivre directement les patients à haut risque. Cela leur offre une alternative numérique aux hotlines débordées pour le triage et le suivi.

Grâce à cette plate-forme, Redbird fournit aux hôpitaux la tenue de dossiers numériques et la possibilité d’empêcher les patients inutiles de venir à l’hôpital et de mettre eux-mêmes et d’autres en danger.

« Ces temps restent éprouvants partout dans le monde, mais nous assistons également à une incroyable validation de tout ce que nous avons construit chez Redbird et nous ne laissons pas ce glissement. Avec des ressources de test limitées, il est très important de comprendre où se trouve le risque et comment atteindre les personnes à risque. Nous avons cherché à soutenir la santé publique avec les données et l’application d’enregistrement quotidien COVID-19 et le traqueur de symptômes en sont un exemple », explique Patrick Beattie, PDG et co-fondateur pf Redbird.

À l’heure actuelle, l’application fonctionne aux États-Unis et au Ghana, mais Redbird prévoit de déployer la solution au Nigéria, au Kenya et en Afrique du Sud.

Gaëlle Massang