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Cameroun : Après l’échec du consortium Cameroun Audit Conseil / CBL Consulting, le Tunisien SIMAC choisi pour mettre en œuvre le Sigipes II pour un montant de 4,2 milliards de F.CFA

[Digital Business Africa] – C’est l’entreprise tunisienne Simac (Société de l’informatique de management et de communication) qui mettra en œuvre la seconde génération du Système informatique de gestion des personnels de l’État, baptisée Sigipes II. Avec une note de 90,92/100 et pour un montant de 4,2 milliards de Francs Cfa, Simac est arrivé en tête devant les entreprises INVOLYS (87,94/100) et AGIRH (74/100).

Ce sont là les résultats de la commission interne de passation des marchés du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative présentés ce 17 mai 2021 à Yaoundé.

C’est le 25 août 2020 que l’avis d’Appel à Manifestation d’Intérêt International pour la pré-qualification des entreprises en charge de la conception, du développement et de la mise en service des fonctionnalités de base (lot 1) et du module biométrie (lot 2), ainsi que l’Appel à Manifestation d’Intérêt National pour la pré-qualification des cabinets agréés, devant assurer l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour la conception, le développement et la mise en service du nouveau SIGIPES II sont publiés dans le quotidien Cameroon Tribune, sur les plateformes numériques du MINFOPRA et dans le Journal des Marchés de l’ARMP.

A la suite des résultats de ces Appels à Manifestation d’Intérêt, et, conformément aux recommandations de la première session du Comité,  il est organisé, les 16, 17 et 18 décembre 2020, un dialogue compétitif mettant en scène trois entreprises pré-qualifiées pour le lot 1 relatif à la conception, au développement et à la mise en service des fonctionnalités de base du nouveau SIGIPES 2.

Selon le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative, Joseph Le, ce dialogue compétitif avait pour but de permettre aux membres du comité de bien comprendre les solutions proposées, et de cerner les éléments d’adaptation nécessaires, dans la perspective de répondre aux besoins actuels de l’administration camerounaise, et ce, dans des délais suffisamment brefs. Ce dialogue compétitif a donc consisté en une démonstration par chacune des trois entreprises de la solution de base à partir de laquelle elles se proposaient respectivement de bâtir le nouveau SIGIPES 2.

A l’issue de cette activité, les différents Dossiers d’Appel d’Offres (DAO) actualisés ont été transmis à la Commission Interne de Passation des Marchés Publics auprès du MINFOPRA  pour la vérification de conformité à  la Commission Centrale de Contrôle des Marchés de Services et des Prestations Intellectuelles du MINMAP.

Lesdits DAO ont fait l’objet de relecture et de transmission par la Commission sus-évoquée au maître d’ouvrage pour publication en procédure d’urgence. Ce qui a été fait le 1er février 2021.

Les différents soumissionnaires ont déposé leurs offres, lesquelles ont été dépouillées et examinées par des sous-commissions mises en place à cet effet. Ce sont les résultats de ces travaux qui ont été soumis à l’approbation des membres du Comité Interministériel chargé de l’assistance du prestataire, du suivi et du contrôle de la mise en œuvre  du SIGIPES 2 qui l’ont validés.

Simac, l’entreprise tunisienne choisi a proposé de réaliser ce travail un délai de 24 mois.

De l’avis des responsables de ce comité interministériel, tout porte à croire que cette fois-ci, le SIGIPES 2 sera effectivement mis en œuvre, après le lancement foireux de mars 2014 avec le consortium camerounais  Cameroun Audit Conseil / CBL Consulting représenté par Jérôme Minlend, Président directeur général de Cameroun Audit Conseil et Cyril Courtin, Associé Gérant de CBL Consulting. Ce groupement était accompagné à la cérémonie de lancement de l’éditeur français de la nouvelle solution à implémenter, SAP, représenté par Gwendal Pelicot.

Malheureusement, ce groupement n’est pas parvenu à respecter ses engagements initiaux à cause des dissensions internes qui ont divisées les membres du consortium.  Un audit sera commandé des années en mars 2017 par Philémon Yang, le Premier ministre d’alors. Les résultats sont inconnus du grand public, mais des voix s’élèvent pour dire qu’avec ce premier marché foireux, le Cameroun aurait perdu plusieurs milliards de francs Cfa.

un premier temps, englouti 7,6 milliards FCFA octroyés par l’Union européenne (UE). « S’agissant du Sigipes II, un travail a été fait et les conclusions ont été transmises à qui de droit, et nous attendons les nouvelles orientations de la hiérarchie à cet effet », avait indiqué l’actuel ministre de la Fonction publique, Joseph Lé, au cours d’un Comité interministériel d’examen des programmes (Ciep), le 17 août 2018 à Yaoundé.

« Planifié pour une durée totale de 24 mois, le projet SIGIPES II donnera naissance à un nouveau système informatique de gestion intégrée des personnels de l’Etat et de la solde, qui n’aura qu’un seul point commun avec l’application actuellement utilisée : l’homonymie. Jusqu’ici, l’Etat du Cameroun utilise conjointement les applications SIGIPES et ANTILOPE (Application nationale de traitement informatique et logistique du personnel de l’Etat), pour gérer la carrière, la solde et les pensions des fonctionnaires du Cameroun. Il est attendu de SIGIPES II qu’il soit conçu comme une plateforme unique de gestion du capital humain de l’Etat du Cameroun.

Hautement sécurisé, flexible, véritablement intégré, capable d’assurer les applications liées à la fois à la carrière et aux finances et, capable de prendre en charge l’ensemble des administrations ainsi que les structures décentralisées,  SIGIPES II viendra corriger les limites que présente le système actuel, au nombre desquelles l’incohérence des référentiels entre SIGIPES I et ANTILOPE, l’inconsistance des données qui induit parfois des immatriculations multiples » , expliquait à l’époque le groupement camerounais.

Par Digital Business Africa

Frankie Ng [PDG de SGS]: «Nous sommes convaincus que nos stratégies représenteront un grand pas en avant vers un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté»

[Digital Business Africa] – SGS, l’un des leaders mondiaux de l’inspection, de la vérification, des essais et de la certification, a présenté ses «Ambitions de développement durable 2030 (SA2030)» le 12 mai 2021. Avec ces «ambitions de développement durable 2030», SGS s’engage à créer de la valeur au groupe à travers ses opérations, sa culture et son comportement pour permettre un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté pour toutes ses parties prenantes.

Sa nouvelle stratégie de développement durable d’entreprise renforce la valeur que SGS crée pour les actionnaires, les employés, les clients et la société en augmentant la contribution du Groupe aux objectifs de développement durable des Nations Unies et en répondant aux préoccupations des parties prenantes ainsi qu’aux risques non financiers.

«Nos objectifs SA2030 couvrent toute notre chaîne de valeur et sont complets, tangibles et faciles à comprendre à travers notre réseau mondial. Ils ont des points d’action clairs et une appropriation des salariés au niveau local », précise le Groupe.

Pour y parvenir, SGS se concentre sur trois piliers – une meilleure planète, une meilleure société et une meilleure gouvernance:

  • Meilleure planète. La nouvelle stratégie renforce l’engagement de SGS à protéger la planète. «Nous nous engageons à atteindre notre objectif scientifique de réduire de 55% nos émissions de CO2 par chiffre d’affaires1 d’ici 2030, de maintenir notre statut de neutre en carbone et d’adopter pleinement les recommandations du groupe de travail sur les divulgations financières liées au climat. »
  • Une meilleure société. En tant que société de services professionnels, les collaborateurs de SGS sont au cœur de sa stratégie. «La SA2030 vise à promouvoir la diversité et l’égalité des chances et à donner la priorité à la santé et à la sécurité de nos employés en diminuant notre taux total d’incidents enregistrables de 30% en 2030. Dans ce laps de temps, nous nous engageons également à doubler notre impact positif sur les communautés locales où nous fonctionnons grâce au bénévolat des employés ».
  • Une meilleure gouvernance. La SA2030 se concentre sur la promotion de l’excellence opérationnelle et de l’efficacité de SGS, par exemple en étendant son programme de services de classe mondiale à l’ensemble de ses laboratoires. «Nous nous concentrons également sur la promotion de la durabilité dans notre vaste chaîne d’approvisionnement et sur le développement de notre programme de diligence raisonnable en matière de droits humains. D’ici 2030, nous visons à couvrir au moins 90% de nos dépenses avec des fournisseurs qui ont accepté nos principes de code de conduite. »
https://youtu.be/TOkm8QS2noU

SGS s’engage à accompagner ses clients dans leur cheminement vers la durabilité, quel que soit leur niveau de maturité dans ce processus, à travers ses solutions de développement durable. Sur le site Web de SGS, il est indiqué que l’entreprise utilisera sa méthodologie d’évaluation de l’impact pour calculer l’impact positif de ces services sur la société. «SGS a lié la performance ESG (Environnement, Social et Gouvernance) à la rémunération variable de son top management. Le comité de gouvernance et de durabilité nouvellement créé au sein du conseil d’administration veille à la durabilité ».

Frankie Ng, PDG, a déclaré que : «En tant que leader du secteur des TIC, nous nous engageons à relever en permanence la barre des normes de durabilité en interne, pour notre industrie et au-delà. Nos ambitions de développement durable 2030 sont totalement alignées sur notre stratégie commerciale 2023. Nous sommes convaincus que les deux stratégies auront un impact positif tangible et durable sur la société et représenteront un grand pas en avant vers un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté».

Dans une vidéo sur YouTube, il ajoute que «nos ambitions de développement durable 2030 ont tracé la voie vers une planète meilleure, vers une société plus nette et vers une meilleure gouvernance. Nous avons fixé des objectifs à long terme pour 2030 et des objectifs à court terme pour 2023 qui sont alignés sur notre stratégie commerciale 2023. Nos ambitions de développement durable 2030 auront un impact positif qui va au-delà du rendement financier et tout au long de notre chaîne de valeur, permettant un monde meilleur, plus sûr et plus interconnecté pour toutes les parties prenantes ».

SGS est l’une des principales sociétés d’inspection, de vérification, de test et de certification dans le monde. SGS est reconnu comme la référence mondiale en matière de qualité et d’intégrité. Avec plus de 89 000 employés, SGS exploite un réseau de plus de 2 600 bureaux et laboratoires à travers le monde.

Par  DIGITAL Business Africa

Connectez-vous à la 5G satellite avant l’heure…

[Digital Business Africa – Avis d’expert – Par Casimir Berthier Fotso Chatue] –L’industrie du satellite adaptée à la connectivité internet a toujours été très conservatrice depuis la création du concept VSAT* qui est un équipement électronique constitué d’un ensemble modulateur et démodulateur permettant des échanges bidirectionnels entre 2 stations terrestres (Station Terminale et Station Hub) et ainsi interconnecter le point terminal aux backbones internationaux pour l’obtention de la connectivité internet.

Cette technologie a surtout utilisé des satellites géostationnaires (GEO) situés à 36,000km de la terre pour réaliser les communications internet par satellite, ainsi que les connectivités point à point de portée supérieure à celles que nous offrent des infrastructures WLAN et WiMax terrestres.

Depuis quelques années, et surtout depuis la démonstration et la commercialisation du concept de satellite MEO (Medium Earth Orbit), satellite se positionnant autour de 2000km de la terre, des avancées considérables ont été enregistrées (Satellite de la société commerciale O3B).

 Pour réduire le temps de latence observé lors des communications satellite qui est préjudiciable aux applications temps réel, des recherches rapprochant les positions satellite de la terre ont aboutis à l’exploitation des positions LEO (Low Earth Orbit). Ces satellites se situant entre 400 et 1500km de la terre, réduisent la latence de 480ms incompressible pour les satellites GEO à une cinquantaine de millisecondes pour les satellites LEO. La technologie utilisée passe aussi du concept de satellite unitaire de zone à un concept de constellation satellites en spot beam fonctionnant en roaming, tous interconnectés pour offrir sans interruption un résultat spectaculaire en matière de vitesses de connectivité.

 Constellation de satellite LEO Starlink

Cette dernière technique démontrée il y a 3 à 4 ans et surtout tiré par le phénomène Elon Musk dont l’Afrique est fière avec SPACEX et STARLINK ( D’autres sociétés comme LeoSAT, OneWeb, etc … sont aussi dans la course)   a permis ainsi à la connectivité par satellite de rejoindre la locomotive de tête dans la course au haut débit en intégrant des concepts au-delà de la fibre optique et des conjonctions de fréquences qui ont abouti au très haut débit et rendu le satellite incontournable dans la course aux grandes vitesses et par conséquence se rapprocher des besoins du monde Cellulaire GSM, UMTS , 3G, 4G et 5G.

En effet, dans le monde du cellulaire, la 3G et la 4G ayant à tour de rôle permis des échanges supérieurs à des dizaines de Mégabit/s, les derniers exploits et avancées que constituent la 5G exploitent des fréquences de 3.4GHz à 3.8GHz pour une partie et de 24 à 27 GHz pour d’autres types d’infrastructures. Ceci permet d’obtenir des vitesses d’abord 100 fois puis 1000 fois supérieures aux vitesses antérieures des systèmes 2G cellulaires.

Connectez vous avec GoSat

Les Fréquences autour de 3.5GHz ont toujours été utilisées en satellite bande C et les fréquences de 20 à 30 GHz utilisées pour proposer en bande KA des satellites de constellations proche de la terre. Le monde satellite sur un accord industriel à commencer à libérer la partie basse de cette fréquence bande C au profit des constructeurs d’infrastructures d’équipements de la 5G.

Ce rapprochement, de prime abord susceptible de créer des interférences et des conflits industriels ont plutôt générés des avancées spectaculaires car les deux corps de métier ont décidé de collaborer et tirer le meilleur profit de leurs compétences au lieu de s’opposer.  On voit donc apparaitre une convergence de technologie qui ainsi font entrer le satellite dans la locomotive de tête des expérimentations en vue de fournir des échanges de plus en plus rapides entre les équipements et faciliter les processus et applications en temps réel qui sont gourmand de vitesse.

L’apport actuel du satellite et sa contribution dans la propagation des infrastructures cellulaires étant jusqu’à l’heure limité aux fonctions Sat CBH [ Satellite Cellular BackHaul ) permettant aux réseaux GSM terrestre d’atteindre et de desservir les zones reculées va donc bientôt subir une révolution de taille avec les satellite à basse orbite LEO :  L’Intégration du fait de l’unicité des fréquences de satellite LEO en fréquence 20 à 30 GHz dans les infrastructures  BSS* ( BSC*et BTS*) de réseau cellulaire conventionnels.

Fig2 : 5G satellite avec Afrikanet GoSat

Les stations terriennes de BTS qui peuplent le sommet de nos montagnes et les derniers étages de grands immeubles ou les tours télécoms seront tout simplement déportés et délocalisés dans les satellites à basse altitude pour ainsi offrir des vitesses de connectivité au-delà du Gigabit/s à tous vos portables cellulaires 5G compatibles.

Nous aurions donc atteint en ¼ de siècle des vitesses d’échanges et de navigations internet multipliés par 1 millions 10^6, se rapprochant inéluctablement des vitesses de photons lumineux qui eux en 1 seconde transportent une lumière à plus de 300 millions de mètres, 300 10^6.

Au moment où j’écris cet article (2ieme trimestre 2021), les premiers pas de cette technologie 5G sur satellite utilisant d’abord les satellites géostationnaires (36,000km de la terre) est disponible et commence à offrir déjà des vitesses 100 à 200 fois supérieures à celles que l’on observait déjà sur les cellulaires de 1ere génération.  En effet, sur une petite parabole de 74cm que commercialise en Afrique centrale et de l’Ouest la société AFRIKANET GoSAT, vous pouvez déjà depuis le début de cette année atteindre des vitesses de connectivité de 50 et bientôt 100MBps, 100 fois supérieures aux vitesses disponibles sur des paraboles satellites 4 à 5 fois plus encombrant il y a seulement 15 ans.  

C’est donc le début de la 5G satellite que vous offrent certains opérateurs au profit des PME/PMI et des particuliers en ce temps de pandémie et AFRIKANET GoSAT qui va bientôt fêter son 4ieme anniversaire, leader depuis 2017 dans l’importation de cette technologie dans plusieurs pays Africains continuera ses efforts pour faciliter le « leapfrog technologique » en œuvrant pour le transfert rapide des innovations du Nord vers le Sud.

Par Casimir Berthier Fotso Chatue, CEO Afrikanet GoSat

[email protected]

Casimir Berthier Fotso Chatue

VSAT*: Very Small Aperture Terminal

BSS*: Base station Sub system   

BSC*: Base station controller 

BTS*: Base transceiver station

Cameroun / Régulation: Le Pr Philémon Zoo Zame appelle ses collaborateurs à un meilleur dévouement au travail, à une plus grande implication et à plus de loyauté

[Digital Business Africa] – Dans un message vidéo adressé à ses collaborateurs le 01er mai 2021, journée internationale du travail, le Pr Philémon Zoo Zame, DG de l’ART, a invité ses collaborateurs à plus de dévouement au travail, à une plus grande implication et à plus de loyauté.

Pour lui, l’introduction de nouveaux leviers d’action à l’ART va permettre à court et à moyen terme à l’Agence de régulation des télécommunications d’être un organisme de régulation robuste et encore plus performant. « Pour atteindre les perspectives encourageantes, sous-tendu par l’implémentation desdits leviers d’action et dans l’optique de la prochaine mise en œuvre d’un nouveau modèle de régulation du secteur des télécommunications, j’engage chaque personnel de l’ART à un meilleur dévouement au travail et à une plus grande implication et une loyauté professionnelle tout en rappelant le strict respect des règles relative à la discipline, à l’assiduité, et à la ponctualité. Tous ensemble, nous devons œuvrer au renforcement de l’image de marque de de l’ART auprès du public », indique le Pr Philémon Zoo Zame.

Voir le message intégral du DG de l’ART

Depuis le décret N°  2020/727 du 03 décembre 2020 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART signé par le président de la République, Paul Biya, l’Agence de régulation des télécommunications (ART) est désormais « un établissement public à caractère spécial, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».

D’après le précédent texte, notamment le décret N°  2012/203 du 20 avril 2012 portant réorganisation et fonctionnement de l’ART, cette agence était considérée comme « un établissement public administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière ».

Ce caractère spécial octroie en effet à l’ART plus de pouvoir, plus d’avantages et de flexibilité pour mieux exercer ses missions de régulation, de contrôle, de suivi des activités de communications électroniques au Cameroun, et de ce fait, accroît sa performance. Digital Business Africa vous présente trois changements majeurs.

Première innovation, sa gestion.

Le caractère spécial de son statut fait qu’elle est désormais « gérée suivant les règles de la comptabilité privée, conformément aux dispositions de l’Acte Uniforme OHADA relatif au droit des sociétés commerciales et du Groupement d’intérêt économique.

En clair, il n’y aura plus d’agent comptable comme par le passé. L’article 29 du précédent décret indiquait qu’un agent comptable, nommé par arrêté du Ministre des Finances parmi les comptables du Trésor, est chargé de l’exécution des opérations financières de I’Agence. « A ce titre, il enregistre toutes les recettes et toutes les dépenses ; assure le règlement des dépenses effectuées ; s’assure de la régularité des dépenses », stipulait les textes de 2012. L’agent comptable avait seul qualité pour opérer tout maniement des fonds ou des valeurs et signer les chèques relatifs aux décaissements des fonds. Il était responsable de la tenue des comptes et de la sincérité des écritures.

Désormais, selon l’article 40 du nouveau décret, « les comptes de l’Agence sont tenus selon les règles du système comptable OHADA. Ils doivent être réguliers, sincères et donner une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière ».

Par Digital Business Africa

Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies

[Digital Business Africa] – Administrateur directeur général d’Afriland First Bank, banquier chevronné, passionné d’éducation et de formation, Alphonse NAFACK a fait parler de lui ces dernières semaines. Non pas dans ses activités à la banque qu’il dirige, mais par une nouvelle activité : l’éducation. Notamment à travers l’actualité de l’Institut supérieur de formation en technologies baptisé Jacky Felly Nafack Institute of Technology, en abrégé JFN-IT. Un institut lancé en octobre 2020 et qui s’inscrit dans une trajectoire de différenciation au sein d’un paysage universitaire camerounais en pleine mutation.

A travers cet institut basé à Bonamoussadi Douala au Cameroun, Alphonse NAFACK veut donner l’opportunité aux milliers d’étudiants Camerounais et d’ailleurs de poursuivre leurs études universitaires dans les sciences et technologies, entre autres spécialités.

Pour cela, des partenariats sont annoncés avec des firmes, des instituts et des universités nationales et internationales en vue d’offrir à ses futurs étudiants une formation de qualité. Le dernier partenariat en date est celui annoncé le 14 avril 2021 entre la JFN-IT et Google Cloud. Objectif,  former et développer, dès la rentrée universitaire 2021-2022, des compétences, des étudiants et des professionnels dans les  technologies Google Cloud et autour de la gestion de données, du développement d’applications, des infrastructures cloud, du Machine Learning et de l’Intelligence artificielle. JFN-IT pourra donc former et certifier ses apprenants au grade d’Associate Cloud Engineer de Google.

Cameroun : JFN-IT ou le pari du banquier Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Alphonse Nafack, ADG d’Afriland First Bank et promoteur de la JFN-IT

« Nous sommes absolument ravis de pouvoir collaborer avec Google Cloud et ses partenaires pour ces prochaines années. C’est un rêve en fait qui se réalise, et ce rêve je vais le partager avec le peuple Camerounais en premier lieu. Google Cloud a commencé ses investissements en Afrique, et a choisi notre pays et le campus JFN-IT pour développer son programme éducation autour de ses technologies. C’est un réel honneur et une grande satisfaction de pouvoir proposer ces parcours de formation au Cameroun et en Afrique Centrale, et ainsi aider la jeunesse camerounaise à développer des compétences technologiques qui leur permettront d’être les innovateurs et leaders de demain », indique Alphonse NAFACK.

Des partenariats avec l’Inde, la France et l’Italie

D’autres partenariats sont également annoncés par la JFN-IT en vue d’offrir de meilleures formations aux étudiants et professionnels. Le banquier est allé chercher du côté de l’Inde, réputée dans le monde pour la qualité de ses formations et ses expertises dans le secteur de l’informatique. C’est le cas du partenariat avec le Kumaraguru College of Technology (KCT), un collège d’ingénierie indien créé en 1984 sous les auspices de la Fondation Ramanandha Adigalar, une fiducie caritative éducative du groupe Sakthi.

JFN-IT est également partenaire du Pôle Universitaire Léonard De Vinci en France. Un pôle du Groupe Léonard de Vinci composé de trois établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes reconnus qui couvrent des champs disciplinaires complémentaires, notamment dans le secteur du numérique : une école de commerce, l’EMLV (Ecole de Management Léonard de Vinci) ; une école d’ingénieurs, l’ESILV (Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci) et l’IIM (Institut de l’Internet et du Multimédia), qui revendique d’être la première  école créée en France pour former aux métiers du web et du multimédia. 

Autre partenaire et non des moindres, l’Université du Sacré-Cœur (Università Cattolica del Sacro Cuore) de Milan en Italie.

Au Cameroun, la JFN-IT est partenaire de l’Université de Dschang. Les quatre grandes écoles de la JFN-IT sont la JFN-IT Higher Engineering School, la JFN-IT Business School, la JFN-IT Higher Digital School et la JFN-IT School of Science and Technology. Les formations sont dispensées en cycles BTS, Licence, Master, mais également en Bachelor.

Ce qui fait dire à Alphonse Nafack que la JFN-IT est dotée d’une identité forte et des projets audacieux. L’objectif selon lui étant de « donner l’opportunité à de milliers d’étudiants de poursuivre des études universitaires sanctionnées par un diplôme de scientifique ou de manager, dans un établissement universitaire à taille humaine, situé dans un lieu d’exception. Pour y parvenir, il s’impose à tous, politiques, gouvernants, investisseurs, entrepreneurs, ou tout simplement membres de la société civile, de changer de paradigme en prenant les mesures idoines pour développer et soutenir l’excellence dans l’enseignement supérieur camerounais, en particulier dans les domaines de la science et de la technologie, et ce, en favorisant une spécialisation régionale, en réunissant les meilleurs, en facilitant l’échange de connaissances et le partage d’expériences avec les meilleures écoles et universités étrangères et en développant un partenariat avec le secteur privé local ».

Cameroun : JFN-IT ou le pari d’Alfonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Anatole Antoine Biyidi Nkolo, coordonnateur général de la JFN-IT

Pour coordonner ce projet, Antoine Biyidi Nkolo a été choisi. Ancien SG du groupe Interface, il dispose d’une expérience de plus de 20 ans dans le secteur des technologies et du numérique. Celui-ci ne manque pas de vanter les atouts de la JFN-IT. « Nous offrons à nos étudiants un cadre de vie agréable au sein d’un campus bâti sur une superficie de trois hectares sis au quartier Bonamoussadi à Douala. Ce campus est doté de nombreuses infrastructures à l’instar d’un complexe multisports, des espaces verts, d’une piscine, d’un centre d’incubation des start-up, des laboratoires high-tech et d’un centre d’expérimentation pour agriculture sous serre. Nous formons nos étudiants pour affronter le monde de demain, soit en qualité d’entrepreneur créateur des richesses et d’emploi, soit en qualité de salariés dans des entreprises nationales et internationales, dans des organisations et administrations », expose Antoine Biyidi Nkolo, le coordonnateur général de la JFN-IT.

Cameroun : JFN-IT ou le pari d’Alphonse Nafack dans la formation aux nouvelles technologies
Façade 3D de la devanture de la JFN-IT

A la suite A la suite du groupe scolaire bilingue NAL (GSBNAL), école d’enseignement primaire et du complexe scolaire bilingue NAL (CSBN), école d’enseignement secondaire, Alphonse Nafack résume en affirmant que la JFN-IT a été mise sur pied en octobre 2020 pour améliorer la qualité de la formation dispensée à tous les niveaux, pour rendre les enseignements plus conformes aux attentes des employeurs, pour adapter l’enseignement aux besoins de l’économie du XXIème siècle et pour élargir les perspectives de carrière et/ou les capacités entrepreneuriales des apprenants. « C’est à ce prix et à ce prix seul, qu’ensemble, nous pourrons accélérer la transition du Cameroun et de l’Afrique vers une société fondée sur le savoir en l’espace d’une génération. Cette nouvelle génération doit pouvoir acquérir les compétences et les connaissances dont elle aura besoin pour résoudre par elle-même les défis du continent », indique le banquier.

Par Beaugas Orain DJOYUM

Gozem, l’application mobile pour réserver des taxis en ligne débarque au Gabon et bientôt au Cameroun

[Digital Business Africa] – L’application mobile de réservation de taxis en ligne Gozem est désormais disponible pour les habitants de Libreville. Dans un communiqué, l’entreprise a déclaré  « Désormais, tous les Gabonais peuvent télécharger l’application Gozem, disponible gratuitement pour Android et iOS, et effectuer des trajets dans la capitale du pays », a indiqué Gozem dans un communiqué.

Le groupe vise la simplification et l’amélioration de la qualité de vie des différentes parties prenantes du service de réservation dans le troisième pays africain où il s’installe. Il avantage notamment les chauffeurs qui gagneront leur vie et les utilisateurs qui pourront se déplacer « facilement dans la ville, grâce à son écosystème numérique unique ».

Trois moyens de paiement s’offrent aux usagers : Airtel Money, Moov Money et la carte de crédit. Pour cette entreprise, il s’agit d’une « révolution dans le secteur du transport » à Libreville, la capitale gabonaise. « Nous sommes convaincus que cette innovation créera une réelle valeur ajoutée pour les passagers et les chauffeurs sur le marché gabonais. Et très vite, nous continuerons à ajouter de la valeur en élargissant la gamme de services offerts par Gozem au Gabon pour inclure des services de livraison et bien d’autres choses encore », a déclaré Cecilia Kouna, directrice nationale adjointe de Gozem Gabon.

Pour Raphael Dana, le cofondateur, « ce service quotidien de qualité » répond aux besoins de la population gabonaise et s’inscrit dans le cadre d’expansion dans la région. Il a affirmé que son ambition est de consolider le statut de « super appli en Afrique ».

La prochaine escale se fera au Cameroun, a t-il également annoncé. Cette expansion en Afrique centrale arrive alors que le groupe lancé en 2018 s’impose en Afrique de l’Ouest. Notamment au Togo et au Benin avec des services de taxis-voitures standards, des taxis motos, des taxis-tricycles, la livraison de produits d’épicerie, de bouteilles de gaz et de repas.

Par Gaelle Massang

Twitter veut mettre fin aux insultes et messages à caractère grossier grâce à des alertes adressés aux concernés

[Digital Business Africa] – Twitter prend des mesures plus décisives pour modérer les contenus présents sur sa plateformes en décidant de lancer de nouvelles alertes concernant les messages contenant un langage agressif.

Quand un utilisateur s’apprête à poster une réponse à un tweet, si celle-ci contient des mots peu convenables, un message l’invite à faire une pause, à se relire, ou encore à corriger son texte avant qu’il soit publié. La fonction est opérationnelle sur iOS en anglais et bientôt sur Android.

Cette fonctionnalité repérant le langage « nuisible » est en test depuis un an déjà. Les développeurs ont dû ajuster l’outil. Il a fallu notamment déterminer le bon moment pour envoyer l’alerte à l’utilisateur, mais également permettre à l’algorithme de percevoir les nuances d’une conversation qui serait composée de passages sarcastiques ou de plaisanteries. Twitter a ainsi tenu compte des liens unissant les correspondants. S’ils se connaissent, il est par exemple probable que les grossièretés relèvent de la plaisanterie.

Selon les tests réalisés par Twitter, 34 % des personnes qui ont reçu une alerte ont modifié leur texte initial ou ont décidé de ne pas l’envoyer. A noter que d’autres alertes sont proposées par Twitter. Le réseau social conseille notamment aux utilisateurs de lire un article avant d’en faire la promotion en le retweetant.

Par Gaelle Massang

IBM annonce avoir créé la puce la plus petite et la plus puissante jamais développée au monde

[Digital Business Africa] IBM a créé une nouvelle puce qui utilise un processeur de 2 nanomètres, un énorme bond en avant pour les composants utilisés pour alimenter tout, des téléphones intelligents et des appareils des consommateurs aux supercalculateurs et aux équipements de transport.

En effet, la plupart des dispositifs d’alimentation de puces informatiques utilisent aujourd’hui des processeurs de 10 nanomètres ou de 7 nanomètres, certains fabricants produisant des puces de 5 nanomètres. Les nombres inférieurs indiquent des processeurs plus petits et plus avancés. « Il n’y a pas beaucoup de technologies ou de percées technologiques qui finissent par soulever tous les bateaux« , a déclaré le directeur d’IBM Research Dario Gil dans une interview. « Ceci est un exemple d’un. »

Les nouvelles puces de 2 nanomètres ont à peu près la taille d’un ongle et contiennent 50 milliards de transistors, chacun de la taille de deux brins d’ADN, selon le vice-président d’IBM chargé de la recherche sur le cloud hybride, Mukesh Khare.

Avoir plus de transistors permettra également d’ajouter plus d’innovations liées à l’intelligence artificielle et au cryptage, entre autres, directement sur les puces. « Quand nous constatons que le téléphone s’améliore, les voitures s’améliorent, les ordinateurs s’améliorent, c’est parce que dans les coulisses, le transistor s’est amélioré et nous avons plus de transistors disponibles dans nos puces« , a déclaré Gil.

La nouvelle puce devrait atteindre des performances 45% plus élevées – et une consommation d’énergie d’environ 75% inférieure – que les puces 7 de nanomètres les plus avancées d’aujourd’hui. Avec des puces de 2 nanomètres, les batteries des téléphones portables pourraient durer quatre fois plus longtemps, les ordinateurs portables pourraient être nettement plus rapides et l’empreinte carbone des centres de données pourrait être réduite car ils reposent sur des puces plus économes en énergie.

Les puces de 2 nanomètres devraient entrer en production à partir de fin 2024 ou 2025, ce qui ne sera pas assez tôt pour faire une brèche dans la pénurie mondiale actuelle de puces.

Par Gaelle Massang

Beaugas Orain DJOYUM à Emmanuel Macron : « Monsieur le Président, il est encore temps de sauver Digital Africa ! »

[Digital Business Africa] – Dans une tribune publiée le 07 mai 2021 sur le site web de Jeune Afrique, le Camerounais Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media Strategies, appelle le président français Emmanuel Macron à sauver Digital Africa et à veiller à ce que sa vision pour cette association soit respectée. « Monsieur le Président, il est encore temps ! Il est encore temps de prouver aux jeunes Africains que nous sommes que vous êtes d’une autre génération de Français, que vous avez tourné la page des Français restés dans une vision paternaliste, colonialiste et passéiste de sa relation avec l’Afrique, comme vous le revendiquez« , écrit Beaugas Orain DJOYUM.

Pour le président de l’association Smart Click Africa, de nombreux jeunes Africains passionnés par le numérique, des jeunes Africains investissant dans le secteur des TIC, des jeunes Africains qui créent des solutions digitales pour résoudre les problèmes de leur communauté, sont déçus par les multiples blocages de l’initiative Digital Africa annoncée le 28 novembre 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso par Emmanuel Macron.

Lire sur Jeune Afrique l’intégralité de la tribune de Beaugas Orain DJOYUM

Beaugas Orain DJOYUM

Par Digital Business Africa

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L’AFD fait débarquer tous les membres africains du conseil d’administration de Digital Africa qui devient 100% français

[Digital Business Africa] – A l’issue de l’assemblée générale de l’association Digital Africa qui s’est tenue hier, 07 mai 2021, les deux membres africains du Conseil d’administration de Digital Africa qui y étaient encore ont été débarqués par l’Agence française de développement.

Désormais, Proparco, Expertise France, La Ferme digitale et l’AFD (qui prend deux sièges) sont les seuls membres du conseil d’administration de Digital Africa. Les membres africains AfriLabs et JokkoLabs qui y étaient encore ont été retirés du conseil, à l’issue d’un vote des membres de l’assemblée générale dont la plupart ont donné procuration à l’AFD.

22 On Sloane du Nigérian Kizito Okechukwu qui a récemment démissionné de son poste de président de Digital Africa a volontairement démissionné du CA et n’a pas participé aux travaux.

Pour sa part, CFI (membre français) a volontairement quitté le conseil d’administration.

Digital Africa était jusqu’ici constituée de 12 membres. Trois africains et neuf français.

Les membres africains AfriLabs et JokkoLabs n’ont pas hésité de marquer leur désapprobation à cette exclusion voulue par l’AFD. « C’est totalement en contradiction avec l’idée de départ de Digital Africa », a commenté l’un des membres africains.

Dans une tribune publiée le 07 mai 2021 sur Jeune Afrique, le Camerounais Beaugas Orain DJOYUM, président de l’association Smart Click Africa et DG du cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media Strategies, appelle le président français Emmanuel Macron à sauver Digital Africa et à veiller à ce que sa vision pour cette association soit respectée. « Monsieur le Président, il est encore temps ! Il est encore temps de prouver aux jeunes Africains que nous sommes que vous êtes d’une autre génération de Français, que vous avez tourné la page des Français restés dans une vision paternaliste, colonialiste et passéiste de sa relation avec l’Afrique, comme vous le revendiquez« , écrit Beaugas Orain DJOYUM.

https://www.jeuneafrique.com/1168338/economie/tribune-m-macron-il-est-encore-temps-de-sauver-digital-africa/

Pour le président de l’association Smart Click Africa, de nombreux jeunes Africains passionnés par le numérique, des jeunes Africains investissant dans le secteur des TIC, des jeunes Africains qui créent des solutions digitales pour résoudre les problèmes de leur communauté, sont déçus par les multiples blocages de l’initiative Digital Africa annoncée le 28 novembre 2017 à Ouagadougou au Burkina Faso par Emmanuel Macron.

« L’Afrique sans Africains »

Pour d’autres, cette exclusion des membres africains du CA de Digital Africa est même illégale. Car le mandat de trois ans des membres africains du CA expirait en octobre 2021. Exclusion faite sans changement des statuts.

Sur Twitter, la Camerounaise Rebecca Enonchong, qui était encore membre du CA de Digital Africa, affirme que l’ouvrage « L’Afrique sans Africains. Le rêve blanc du continent noir » prend tout son sens encore aujourd’hui alors que les membres africains du conseil d’administration de « Digital AFRICA » avec des mandats pourtant toujours en cours, ont été remplacés par un CA 100% français.

https://twitter.com/africatechie/status/1390662209299177472

Pour elle, l’exclusion des membres africains intervient d’ailleurs dans un contexte où l’on attendait un audit financier et opérationnel commandé par le CA qui incluait les africains. « On n’aura pas le droit de voir les résultats, ni même de participer valablement à ces enquêtes« , se plaint-elle.

Côté AFD, l’on soutient que c’est pour une période provisoire et qu’un cabinet travaille pour la modification des statuts de Digital Africa.

L’association Digital Africa

L’initiative Digital Africa réunissait en principe une communauté de partenaires de toutes nationalités – incubateurs, financiers institutionnels, venture capitalists, clusters techs – au service des entrepreneurs numériques africains, au premier rang desquels se trouve l’ Agence française de Développement (AFD), principal financier. Les 10 organisations cofondatrices sont l’AFD, AfriLabs , Bond’Innov, CFI Développement Médias, Do4 Africa, FING,  le Réseau Global Entrepreneurship (GEN), Jokkolabs, La Fabrique des Mobilités et l’association La Ferme digitale.

L’initiative Digital Africa est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours à l’ouverture de la troisième édition du salon Viva Technology en mai 2018. Le Trésorier de cette association est CFI Médias, l’agence française de développement médias.

Annoncée également à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa a été créée en octobre 2018. C’est ce qu’on apprenait alors le 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, nommé par la même occasion président de cette association.

Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement sous la prescription d’Emmanuel Macron. Cette plate-forme se présentait comme un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.

Digital Africa cherche également à rapprocher les écosystèmes numériques européen et africain. Parmi ses actions jusqu’ici, on peut citer la promotion et le soutien à l’entrepreneuriat africain à travers le Challenge des 1000, le programme Social & Inclusive Business Camp (SIBC) ou encore le lancement du Bridge Fund, en collaboration avec Proparco.

Par Digital Business Africa

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Cameroun : la célébration des 20 ans de la téléphonie mobile est officiellement lancée devant la presse

[Digital Business Africa] – Le Cameroun  se prépare pour  la célébration de ses 20 ans de téléphonie mobile, et pour ce faire, un grand évènement placé sous le Très Haut Patronage du Chef de l’Etat Paul Biya est annoncé du  11 au 14 mai 2021 au Hilton Hotel à Yaoundé. Prochain.

Placée sous l’égide du ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), elle pourrait être présidée par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute et aura pour thème : « Téléphonie mobile au Cameroun 20 ans après : bilan, enjeux et perspectives pour un Cameroun émergent en 2035 ».

L’idée est de participer à la promotion du secteur des télécommunications à l’ère des nouvelles technologies de l’information et de la communication marquée par le passage de la téléphonie fixe vers le téléphone mobile. Il s’agit de traduire dans les faits la volonté de Son Excellence Paul BIYA, Président de la République, de faire du Cameroun, un pays fort prospère et engagé sur le vaste chantier de l’économie numérique avec pour cap l’émergence vision 2035.

Cameroun : la célébration des 20 ans de la téléphonie mobile est officiellement lancée devant la presse

Pour le journaliste Jean Calvin Mengoumou Ayissi, promoteur de l’évènement, «  il s’agit de réunir les acteurs de la téléphonie mobile, 20 ans après autour des objectifs suivants :  promotion de la téléphonie mobile, développement intégré de l’économie numérique, financement des chaines de productions, mutualisation des acteurs, revisiter l’histoire de la téléphonie mobile au Cameroun, incitation à l’investissement, promotion de l’éthique, de la qualité et la déontologie, sensibilisations des jeunes aux médias sociaux…etc”

Les détails de l’évènement ont ainsi été partagés avec la presse au cours d’une conférence qui s’’est tenue dans les locaux du ministère des Postes et télécommunications. « C’est donc un événement aux enjeux majeurs qui aura le mérite de regrouper sur le même espace les acteurs de la téléphonie mobile20 ans après. Un âge évocateur, qui impose à la mémoire collective une rétrospective en relevant les avancées significatives, puis  d’envisager les prospectives », a précisé Ibrahim Lindou du comité d’organisation.

Le secteur de la téléphonie mobile au Cameroun et internet représente désormais 35% de l’économie nationale.  Au plan international, le Cameroun se trouve être la locomotive économique de la Communauté Économique et Monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC) et entend faire tête de proue dans la mobilisation des pays frères et amis aussi bien en Afrique et dans le monde.

Par Gaelle Massang

Alors que Facebook maintient la suspension de Trump, ce dernier annonce le lancement de son nouvel espace de communication

[Digital Business Africa] – L’ancien président américain Donald Trump n’a plus accès à Facebook et Instagram depuis janvier, à cause de son implication dans les émeutes du Capitole, mais il s’agissait de déterminer si cette suspension était définitive ou pas et le verdict est tombé, la suspension est maintenue.

Trump a qualifié la décision et son interdiction des plateformes technologiques de « honte totale » et a déclaré que ces entreprises « paieraient un prix politique » « La liberté d’expression a été enlevée au président des États-Unis parce que les fous de la gauche radicale ont peur de la vérité. Les habitants de notre pays ne le supporteront pas ! Ces sociétés de médias sociaux corrompues doivent payer un prix politique et ne doivent plus jamais être autorisées à détruire et décimer notre processus électoral »,

Mais un jour avant cette décision, le président Trump avait déjà annoncé le lancement d’un espace sur son site Web où il peut publier des messages pouvant être partagés par d’autres utilisateurs sur Twitter et Facebook.  Abrités sur son site Web, les messages de l’ancien président américain peuvent être partagés par d’autres utilisateurs sur les réseaux sociaux et reprennent l’affirmation selon laquelle il aurait perdu l’élection présidentielle de 2020 en raison de la fraude électorale généralisée et dénigre les comparses républicains qui l’ont critiqué, comme le sénateur Mitt Romney et la représentante Liz Cheney.

Twitter comme Facebook ont ​​supprimé les contenus publiés par d’autres comptes d’utilisateurs qui tentaient selon eux de contourner l’interdiction faite à Donald Trump. Un porte-parole de Twitter a déclaré que le partage de contenus à partir du site Web de Donald Trump serait autorisé tant que le contenu n’enfreint pas les règles du réseau, mais que les tentatives de contournement ne seraient pas autorisées: par exemple, imiter le compte suspendu pour essayer de le remplacer.

 Facebook n’a pas immédiatement répondu à une demande de commentaire sur la façon dont il traiterait les publications partagées à partir du nouvel espace. Twitter, que Donald Trump utilisait quotidiennement et où il comptait 88 millions d’abonnés, a déclaré que son interdiction était permanente, même s’il est de nouveau candidat à l’élection présidentielle. YouTube, propriété d’Alphabet, a déclaré de son côté qu’il rétablirait la chaîne de Trump lorsqu’il estimera que le risque de violence a diminué.

Par Gaelle Massang

Cameroun : Benoît Yaoussou, le nouveau DG de Viettel Cameroun S.A devra ramener la sérénité au sein du personnel de l’entreprise

[Digital Business Africa] – Le président du conseil d’administration de Viettel, Baba Ahmadou Danpullo, a nommé un nouveau Directeur général à la tête de cette entreprise propriétaire de la marque de téléphonie mobile Nexttel. Il s’agit de Benoît Yaoussou, lit-on dans une décision du PCA rendue publique ce vendredi 30 avril 2021. Benoit Yaoussou remplace à cette fonction Haman Oumar.

De ses missions, « M. Yaoussou Benoît dont le poste est basé à Douala, mènera ses tâches et des prérogatives dans le respect de sa fiche de poste, des instructions de sa hiérarchie ainsi que du règlement intérieur de Viettel Cameroun », précise l’article 2 de ladite décision.

Concernant son parcours professionnel, Benoît Yaoussou a officié comme délégué régional de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) pour le Littoral avant d’aller en retraite en 2020. Il officiait déjà comme consultant pour le compte de Nexttel avant d’être porté à ce prestigieux poste.

La compagnie est en proie ces dernières années à des querelles intestines opposant ses différents actionnaires, et c’est dans ce nouvel environnement que le nouveau DG devra faire ses preuves.  Hormis l’examen des dossiers brûlants avec le personnel, le nouveau manager devra également parachever la construction de l’immeuble siège de Nexttel Cameroun sis Akwa Douala, améliorer la qualité du réseau téléphonique  et débit internet, et poursuivre le plan d’extension de la compagnie sur territoire camerounais. Viettel Cameroun S.A et sa marque Nexttel ont affiché, exercice 2019, un chiffre d’affaires de 206,77 millions de dollars, soit 21,8 % du chiffre d’affaires global du marché de la téléphonie mobile au Cameroun.

Avec 2,8 millions d’abonnés actifs, Nexttel Cameroun est le troisième opérateur de téléphonie mobile au Cameroun derrière MTN Cameroon et Orange Cameroun d’après un classement de l’Agence de régulation de la communication datant de 2019. Ce rang correspond à 15,56 % de parts de marché, après 7 ans d’activités.

Par Gaelle Massang

Après Jeff et MacKenzie Bezos, ce sont Bill et Melinda Gates qui annoncent leur divorce après 27 ans de mariage : 1,8 milliard de dollars d’actions versées à Melinda Gates

[Digital Business Africa] – Après Jeff et MacKenzie Bezos, ce sont Bill et Melinda Gates qui ont annoncé leur divorce ce 3 avril 2021 après 27 ans de mariage et trois enfants.  « Après mûre réflexion et beaucoup de travail sur notre relation, nous avons pris la décision de mettre fin à notre mariage », a tweeté dans un communiqué commun le couple, qui réside dans l’Etat de Washington.

Les raisons du divorce sont inconnus, mais Bill, 65 ans, et Mélinda, 56 ans ont annoncé qu’ils continueraient à « travailler ensemble au sein de leur fondation », la Bill and Melinda Gates Foundation, qui lutte contre la pauvreté et les maladies, mais qu’ils ne pensaient « plus pouvoir évoluer ensemble en tant que couple 

Un ancien article du Time datant de 1997 au début du mariage du couple Gates refait surface dans la presse américaine. Il fait état d’un arrangement entre Bill Gates et Ann Winblad (son ex) que Melinda aurait approuvé. Le couple Bill et Ann s’est fréquenté en 1984 pour rompre en 1987. Malgré cette rupture, Ann garde toujours une place importante dans la vie de Bill, rapporte Closer.

« Ils passent leurs vacances ensemble »

Le journaliste Walter Isacson rapporte que « Aujourd’hui encore, Bill Gates s’est entendu avec sa femme pour que lui et Ann Winblad puissent perpétuer une tradition de vacances. Chaque printemps, comme ils le font depuis plus d’une décennie, Gates passe un long week-end avec Winblad dans sa maison de plage sur les Outer Banks de Caroline du Nord, où ils font du dune buggies, du deltaplane et se promènent sur la plage. »

« La durée de cet engagement n’est pas claire, mais ce qui est sûr, c’est qu’Ann est passée à autre chose. Actuellement, elle est mariée à Alex Kline. Cette histoire est peut-être ancienne, mais elle offre une fenêtre sur l’étrangeté du mariage du couple Gates« , indique Closer.

Des médias rapportent que le 3 mai 2021, un dossier de Securities and Exchange Commission avait fait état d’un transfert de 1,8 milliard de dollars d’actions à Melinda Gates. « Notons que cette société d’investissement du nom de Cascade Investment appartient à Bill Gates. Un transfert conséquent qui comprend 14 millions d’actions de la compagnie des chemins de fer nationaux du Canada. Le tout valant environ 1,5 milliard de dollars. 2,9 millions d’actions AutoNation faisaient également parties du lot d’une valeur de 309 millions de dollars« , rapporte la presse spécialisée.

Bill Gates est, selon le dernier classement de Forbes, le quatrième homme le plus riche du monde, avec une fortune évaluée à 124 milliards de dollars. Elle le place derrière deux autres Américains, Jeff Bezos et Elon Musk et le Français Bernard Arnault, et devant le fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg.

S’il a fait fortune grâce à Microsoft, il a démissionné du poste de président en 2014 et se consacre aujourd’hui essentiellement à la philanthropie. La fondation qu’il a créée avec sa femme est considérée comme la plus grande fondation privée au monde. Elle a dépensé quelque 53 milliards de dollars en vingt ans et emploie près de 1.600 personnes, selon son site officiel.

Par G.M. et DBA

Côte d’Ivoire : l’African digital week 2021 se tiendra en septembre, après deux années d’interruption liée à la pandémie de Covid-19

[Digital Business Africa] – Après deux années d’interruption, compte tenu de certaines contingences et de la crise liée à la pandémie de Covid-19. L’African digital week (ADW 2021) se tiendra du 16 au 17 septembre prochain à Boulay Beach Resort (BBr), à Abidjan,

Le thème retenu cette année, « L’Afrique augmentée », mobilise la Confédération générale des entreprises de Côte d’Ivoire (CGECI – le Patronat ivoirien), l’Union nationale des entreprises de télécommunications (Unetel), le Groupement des opérateurs du secteur des TIC (Gotic) et le Club des DSI. Tous impliqués dans l’ADW 2021, tout comme en 2018 lors de la première édition, afin de promouvoir l’expertise et le savoir-faire local dans le but de générer de la co-création et de la fertilisation croisée des écosystèmes locaux et étrangers.

 « Toutes les technologies doivent s’inscrire dans le développement (…) Ce concept [Afrique augmentée] veut relever le défi d’une Afrique qui s’organise pour s’approprier ces technologies afin d’augmenter son potentiel de croissance », a explicité le président du Gotic, Patrick M’Bengue, par ailleurs administrateur de la CGECI.

« Cette Afrique Augmentée à laquelle nous rêvons à l’horizon 2040 est une Afrique maillée en infrastructures pour faciliter l’accès pour tous aux services numériques », a martelé le président du Gotic. Puis de préciser en ces termes : « Une Afrique Augmentée avec des administrations orientées citoyen ; une Afrique souveraine qui crée son contenu et développe son capital humain ; une Afrique dont les écosystèmes coopèrent pour mieux se fertiliser ; une Afrique prospère via les technologies, améliorant ses systèmes de santé, éducatifs… »

Tel était ainsi le fil conducteur des échanges du panel mis en place pour la cérémonie de lancement de l’African Digital Week autour du thème « L’Afrique à l’ère du Digital, où en sommes-nous ? ».

Par Gaelle Massang

Sénégal : Macky Sall annonce des textes pour réguler les réseaux sociaux

[Digital Business Africa] – Le gouvernement va bientôt proposer des textes portant sur la régulation des médias sociaux, a annoncé le président de la République, Macky Sall.  ‘’Le gouvernement a engagé une réflexion [sur la régulation du secteur des médias sociaux] et les textes sont presque finis (…)’’, a déclaré le chef de l’Etat, affirmant qu’on ne peut pas laisser’’ prospérer ‘’ce qui se passe’’ actuellement dans ce domaine au Sénégal.

 Le président de la République juge ‘’très faible’’ le niveau de régulation des réseaux sociaux au Sénégal. Pour lui, il n’est pas possible de permettre à des gens de se cacher derrière des claviers pour ‘’détruire la réputation des personnes, des familles, gratuitement’’ a-t-il affirmé lors de la remise des cahiers de doléances des centrales syndicales au Palais de la République

Analysant le recul du Sénégal dans le classement mondial de la liberté, il a indiqué que l’Etat n’est pas responsable de cette situation. Selon lui, elle est ‘’principalement due aux agressions’’ dont ont été victimes des journalistes et des organes de presse lors des manifestations et violences survenues au début du mois de mars dernier. 

Ces évènements, qui ont éclaté après l’arrestation de l’opposant Ousmane Sonko, ont vu un ‘’climat de terreur’’ s’installer dans le pays, a dénoncé le chef de l’Etat, jugeant une telle situation ‘’inacceptable’’.   Il dit compter sur les professionnels de médias à travers les conclusions qui sortiront des prochaines assises des médias. Le Sénégal a reculé de deux places dans le classement mondial de la liberté de la presse 2021 de Reporters sans frontières (RSF), passant de la 47e à 49e place.

Par Gaelle Massang

Le géant des télécoms Verizon revend Yahoo et AOL à la moitié de leur prix d’acquisition

[Digital Business Africa] – L’hégémonie du duopole Google-Facebook a eu raison de Verizon qui décide de revendre sa division médias au fonds Apollo Global Management pour 5 milliards de dollars. Le géant américain des télécoms avait racheté AOL puis Yahoo en 2015 et 2017 pour 9 milliards de dollars, espérant booster sa présence dans les médias et surtout sur la publicité en ligne.

Selon les termes de la transaction, détaillés dans un communiqué de Verizon, le groupe va recevoir du fonds d’investissements Apollo 4,25 milliards de dollars en espèces, et 750 millions de dollars en titres préférentiels. Verizon gardera une participation de 10 % dans la nouvelle entité, appelée « Yahoo », et Guru Gowrappan restera à sa tête lorsque la transaction sera terminée, en principe au deuxième semestre.

 « Grâce à l’expertise sectorielle et la vision stratégique d’Apollo, Yahoo sera bien positionné pour profiter des opportunités de marchés », affirme Verizon dans le communiqué. Yahoo avait été valorisée jusqu’à 125 milliards de dollars en 2000. AOL avait pour sa part connu une fusion à 112 milliards de dollars en 2000 avec Time Warner avant d’être cédée à Verizon. Cela fait donc une chute vertigineuse de leur valeur combinée de 98 % en 20 ans.

Verizon n’a pas connu le succès espéré sur sa branche médias et a notamment dû provisionner fin 2018 une perte de 4,9 milliards de dollars, dont 4,6 milliards pour cette seule branche, et réduire ses effectifs. En cause, pas assez d’économies d’échelles, une concurrence accrue ayant causé des pertes de parts de marché et une forte pression sur les revenus publicitaires face à d’autres géants de l’Internet.

Par Gaelle Massang

Twitter lance officiellement Spaces, son service de conversations audio en direct pour ses abonnés ayant plus de 600 followers

[Digital Business Africa] – Alors qu’il le déployait jusqu’ici seulement sur un nombre limité de comptes, Twitter a lancé officiellement Spaces, le service de conversations audio en direct sur l’ensemble des comptes qui disposent de 600 abonnés ou plus. Il propose ainsi de créer des salles audio, qui fonctionnent comme celles de l’application ClubHouse dont il s’inspire : un « hôte » lance une salle, invite (ou non) des intervenants.

De simples auditeurs peuvent également accéder à la salle, qui apparaît clairement en haut des timelines, sous la forme d’une bulle violette autour de l’avatar de l’utilisateur qui l’a lancée. Mais l’’entreprise prévoit d’y ajouter des fonctions supplémentaires dans les mois qui viennent, notamment la possibilité de créer des « billets d’entrée » : un hôte pourrait faire payer l’accès à sa salle, fixer le prix du ticket et le nombre « d’entrées » maximum.

D’autres options, comme la coanimation, sont également dans les tuyaux. Pour lancer une salle de discussion audio, il suffit de se rendre, depuis l’application mobile, sur la fenêtre de composition (+), puis de choisir « Spaces » et se laisser guider.

Comparé à son concurrent direct ClubHouse, Spaces a deux énormes avantages: une communauté déjà immense, qui compte plusieurs centaines de millions d’utilisateurs… Et une compatibilité avec les smartphones Android, qui n’existe étrangement toujours pas du côté du pionnier.

Par Gaelle Massang

Gabon : Chute de 3,2% du chiffre d’affaires dans les télécoms en raison de la Covid 19

[Digital Business Africa] – Au Gabon, l’impact économique de la pandémie de la Covid 19 n’a pas épargné le secteur des télécommunications. D’après un rapport publié en avril 2021 par le ministère de l’Économie, le chiffre d’affaire du secteur s’est abaissé à 216,1 milliards de FCFA en 2020, ce qui représente une baisse de 3,2% comparé à l’année 2019.

Sur les raisons de cette contraction, le ministère de l’Economie évoque la baisse des prix des télécommunications qui avait été appliquée pour aider les populations confinées à rester en contact avec leurs proches. Aussi, l’arrêt des activités commerciales décidées le 9 avril 2020 pour limiter la progression du virus est également évoqué comme l’une des raisons de la baisse du chiffre d’affaire dans le secteur.

Par ailleurs, on apprend du rapport que tout n’a pas été que négatif. Par exemple, on a enregistré une croissance du nombre d’abonnés mobiles d’environ 2% pour atteindre 3,07 millions de personnes. Dans la même veine, le nombre d’abonnés aux lignes fixes a également augmenté de 16,1%.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Ghana : Le programme «Fibre to the Community» pour désenclaver numériquement les zones rurales

[Digital Business Africa] – Le Directeur général de la Ghana Investment Fund for Electronic Communications (GIFEC), Abraham Kofi Asante a annoncé fin avril 2021 le soutien de son institution au projet «Fibre to the Community» dont l’objectif est de réduire la fracture numérique dans le pays, notamment dans les zones rurales qui restent très mal desservies. Pour se faire, le programme envisage l’utilisation de la fibre aérienne, présentée comme un outil ‘‘plus intelligent’’.

Pour la mise en œuvre de ce programme, les fournisseurs de services d’électricité (ECG, GRIDco, NEDco), l’Association des fournisseurs de services Internet du Ghana (GISPA), les opérateurs de réseau mobile et les investisseurs privés sont mis à contribution. Ce qui favorise non seulement le déploiement d’Internet, mais réduit son coût de manière à le rendre accessible aux couches les plus vulnérables.

«Grâce à notre projet de communauté intelligente et à notre partenariat avec Bluetown, GIFEC a fourni des services Wi-Fi abordables / gratuits à certaines communautés non desservies ou mal desservies à travers le pays. Jusqu’à présent, quatre sites ont été achevés: Asumura, Berekum, Goaso, Asankrangwa, avec un total de 40 points d’accès WiFi gratuits / abordables disponibles et accessibles dans les communautés ci-dessus », explique Abraham Kofi Asante. Il revendique dans la foulée la connexion de plus de 1,2 millions de Ghanéen à Internet depuis le lancement du Programme en 2017.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE