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Cameroun : Blind Key, MAD’Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

[DIGITAL Business Africa] – Devenue une référence d’accompagnement et de soutien à l’entrepreneuriat social camerounais, le Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen-Orient (en abrégé POESAM) est à sa 12ème édition.

Il récompense en effet chaque année depuis 2010, les meilleurs projets technologiques à impact social positif dans 17 pays d’Afrique et du Moyen-Orient y compris au Cameroun.

Ce mercredi 7 septembre 2022 s’est tenue la finale nationale dans les locaux d’Orange Digital Center situé à Akwa- Soudanaise en présence de 13 finalistes et d’un Grand Jury constitué d’experts de l’écosystème.Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

Pour cette 12e édition du Prix Orange de l’Entrepreneur Social en Afrique et au Moyen- Orient (POESAM), les candidats ont rivalisé d’adresse et d’innovation pour atteindre le podium et gagner les différents prix.

Ils ont ainsi soumis leurs pitchs projets à l’appréciation et aux questions solides et pertinentes du Grand Jury.

Au sortir de cette cérémonie, 04 finalistes ont été primés :

  • A la première place Kwessi Christian, porteur du projet Blind Key qui est un kit de formation en informatique adapté aux personnes malvoyantes et aveugles et accessible via une clé USB.Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAM

Il remporte la somme de 2 000 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de six mois pour le développement de son projet.

C’est un composé de prise et interrupteurs qui permet la manipulation à distance de vos lampes et autres appareils électriques à domicile tout en permettant le contrôle de votre consommation en électricité́.

  • A la deuxième place nous avons Anong Nelson, porteur du projet MAD’Socket.

Il remporte la somme de 1 000 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de six mois pour le développement de son projet.

  • Sur la troisième marche du podium, Chifen Micklem, porteur du projet SMART AGROBOT.

Cette solution est conçue pour accroître la production alimentaire grâce à l’agriculture de précision et à l’automatisation. Elle associe ainsi l’agriculture traditionnelle aux technologies de pointe utilisant l’IoT(internet des objets).

Il remporte la somme de 500 000 FCFA ainsi qu’un accompagnement d’une durée de 6 mois pour le développement de son projet.

  • Et pour finir les lauréats du prix spécial Féminin de cette édition, Valérie Patricia Bararunyeretse, Simplice Tankoua et Laba Kagalang, les porteurs du projet SmartEd Africa.

Cameroun : Blind Key, MAD'Socket, Smart Agrobot et SmartEd Africa sont les vainqueurs du POESAMC’est une application mobile d’enseignement et d’apprentissage disponible avec ou sans connexion internet et adaptée à la problématique de non-scolarisation et déscolarisation de la femme et de la jeune fille camerounaise.

Ils remportent la somme de 1 000 000 Fcfa ainsi qu’un accompagnement d’une durée de 6 mois pour le développement de son projet.

Les quatre lauréats se qualifient donc pour la finale du Grand Prix International avec à la clé jusqu’à 16 millions de FCFA et un accompagnement de six à neuf mois.

Le POESAM s’inscrit dans une logique de détection des jeunes talents du numérique utile et inclusif. Cette nouvelle édition confirme l’implication d’Orange Cameroun à poursuivre sa démarche d’opérateur responsable, humain et solidaire qui vise à mettre la technologie et l’innovation numérique au profit du développement socioéconomique, tout en apportant son soutien et son expertise au service des entrepreneurs camerounais. Vivement la prochaine édition pour découvrir et faire de nouveaux champions de l’innovation !

Source : Orange Cameroun

Le Bénin et l’Alliance Smart Africa lancent l’académie numérique SADA à Cotonou

[DIGITAL Business Africa] – La Ministre du Numérique et de la Digitalisation du Bénin, Aurelie I. Adam Soule Zoumarou et le directeur général de l’Alliance Smart Africa, Lacina KONE ont procédé ce jeudi 08 septembre 2022 à la signature d’un protocole d’accord (MOU) consacrant le lancement officiel de la Smart Africa Digital Academy (SADA) au Bénin. Sada étant la branche de renforcement des capacités de la Smart Africa Alliance, en vue de la promotion des compétences numériques en Afrique.

Une partie de ce MOU consiste en la fourniture, par SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du gouvernement du Bénin dans le secteur des TIC.

Le lancement de SADA au Bénin intervient après celui du Rwanda, du Ghana et du Congo. La création et le déploiement de cette initiative sur le continent s’inscrivent dans un contexte de pénurie de compétences numériques au moment où le monde numérique est en constante évolution.

“SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l’Afrique en général sont confrontés. Nous sommes extrêmement heureux de mettre en œuvre SADA au Bénin, un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa et de faire progresser les compétences numériques de la nation, en étroite collaboration avec nos partenaires”,
a commenté M. Lacina Koné, le directeur général et PDG de Smart Africa.

L’initiative SADA au Bénin sera un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du pays, qui vise à transformer le Bénin en une plateforme de services numériques en Afrique de l’Ouest ce qui passe par le développement des compétences numériques. SADA Bénin englobera une série d’initiatives telles que des formations avancées en TIC à destination des formateurs, des cadres et des enseignants. Au cours de cette semain, l’initiative SADA a démarré par la formation de 40 formateurs dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Ces formateurs formeront à leur tour d’autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides.

Madame Aurélie Adam Soulé, Ministre du Numérique et de la Digitalisation, a déclaré: “SADA est un instrument, une plateforme qui va nous permettre de prendre de nouvelles initiatives et de renforcer les initiatives qui ont été déjà prises par la République du Bénin dans le cadre de son programme d’action et d’ouvrir des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement. Cette signature est pour moi, une étape très importante pour passer à l’échelle.”

Se familiariser avec le numérique

En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national. En outre, de telles académies numériques nationales seront bientôt déployées en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en République Démocratique du Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.

SADA lance également deux nouveaux programmes visant à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général, afin d’accroître leurs compétences en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique.  Le programme SADA d’alphabétisation numérique quant à lui, permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Former plus de 22 000 bénéficiaires d’ici 2023

Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur  Renforcement des capacités des décideurs (CBDM) et les modules de l’Académie numérique nationale, SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes en vogue, notamment les cas d’utilisation de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de sandboxing réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc.

L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

En rappel, le Ministère du Numérique et de la Digitalisation du Bénin a pour mission, la conception, le suivi et l’évaluation de la politique générale de l’État en matière de communications électroniques, de développement numérique et de transformation digitale de l’administration publique, des entreprises et des autres secteurs de la société. Pour ce faire, il s’emploie à travailler sur les leviers majeurs tels que la promotion de la transformation digitale des entreprises ; la réduction de la fracture numérique ; le développement du numérique ; la promotion des compétences numériques et l’entrepreneuriat numérique.

La Smart Africa Alliance

Smart Africa est une alliance réunissant 32 pays ; des organisations internationales et des acteurs mondiaux du secteur privé avec comme objectif le numérique en Afrique.

L’alliance est inspirée par un engagement audacieux et innovant de chefs d’états africains avec pour objectif d’accélérer le développement socio-économique du continent et accompagner l’Afrique vers l’économie du savoir à travers l’accès à l’internet bon marché et l’utilisation des NTICs.

Avec la vision de créer un marché numérique unique en Afrique d’ici 2030, l’Alliance Smart Africa rassemble les Chefs d’Etats qui souhaitent accélérer la digitalisation du continent et créer un marché commun.

Lancé en 2013 par sept (7) Chefs d’États africains, l’Alliance compte aujourd’hui 32 membres, qui représentent plus de 815 millions de personnes et plus de 40 membres issus du secteur privé et tous tournés vers la même vision et le progrès pour l’Afrique.

Par Digital Business Africa, Source: Smart Africa

Les startups sénégalaises Noppal Tech et Hydro Tech Services en route pour la finale de la Tech African Women en Éthiopie

[DIGITAL Business Africa] – Le programme TAW (Tech African Women), initié par l’UNECA (United Nations Economic Commission for Africa), en partenariat avec Betacube, a clôturé, ce 26 Août 2022 à D-Hub, son bootcamp sénégalais de 03 jours organisé en partenariat avec la DER/FJ et SenStartup.

Les deux lauréates startups sénégalaises se sont vu décerner le prix de participation au programme et 2000 $ pour la première lauréate Noppal Tech. Axée sur l’innovation à impact social et les femmes entrepreneures, la sélection a été basée sur le potentiel marché de chaque startup et après un pitch de leurs projets en phase d’idéation réalisé devant un membre de jury femmes spécialistes.

Lors de cette journée de clôture du bootcamp sénégalais du programme TAW (Tech Women In Tech), une cérémonie de remise de prix a été organisée au profit des femmes entrepreneures candidates au profit du développement durable.

Les deux lauréates qui ont été honorées sont “Noppal Tech” (1er prix), une startup qui fabrique des purificateurs d’air et “Hydro Tech Services” (2nd prix), une startup spécialisée dans la construction et la réhabilitation des structures hydrauliques.

7000 $ en jeu

Les deux startups lauréates sénégalaises ont franchi une nouvelle étape en rejoignant le programme d’incubation de 2 mois en ligne. A la clé pour les huit startups lauréates sélectionnées de chaque pays, une cérémonie finale les attend en Éthiopie qui aura lieu à Addis-Abeba au Centre de Conférence UNECA. Chaque startup sera invitée à pitcher son idée pour remporter le prix final du programme : prix de 7000$ pour la meilleure startup.

En soutien à l’innovation numérique en Afrique et à l’esprit entrepreneurial des femmes, le programme TAW (Tech African Women) vient à la poursuite des objectifs du programme Connected African Girls Coding Camp initié par l’UNECA pour fournir l’éducation et les compétences technologiques nécessaires aux jeunes femmes et filles pour promouvoir l’intégration de l’Afrique, générer une croissance économique inclusive, stimuler la création d’emplois, briser la fracture numérique et éradiquer la pauvreté pour le développement socio-économique du continent et assurer l’appropriation par l’Afrique des outils modernes de gestion numérique.

L’UNECA

Créée par le Conseil économique et social (ECOSOC) des Nations Unies (ONU), en 1958, comme l’une des cinq commissions régionales de l’ONU, l’ECA a pour mandat de promouvoir le développement économique et social de ses États membres, de favoriser l’intégration intrarégionale et promouvoir la coopération internationale pour le développement de l’Afrique.

Composée de 54 États membres et jouant un double rôle en tant que bras régional de l’ONU et en tant qu’élément clé du paysage institutionnel africain, l’ECA est bien placée pour apporter des contributions uniques qui permettent de relever les défis de développement du continent.

Betacube

Betacube est un venture builder créé en 2019 et qui co-développe des startups tech avec des fondateurs exceptionnels. Betacube s’est concentré jusqu’à présent sur la fintech et la mobilité et collabore étroitement avec des entreprises pour en faire des partenaires clés de développement pour ses startups et créer avec elles des programmes d’open innovation. Le cœur de métier de Betacube est la création de startups viables bénéficiant d’une croissance pérenne et de facilités de financement.

Par Digital Business Africa, Source: communiqué

Réseaux sociaux / « Creators of Tomorrow » : Voici les dix meilleurs créateurs de contenus identifiés par Meta en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Meta a annoncé ce mardi 06 Septembre 2022 le lancement de “Creators of Tomorrow”, une nouvelle campagne qui célèbre les talents émergents du monde entier, inspirant ainsi un nouveau mouvement créatif de contenu en ligne.

La campagne met en lumière différents créateurs d’Afrique subsaharienne, allant de l’Afrique de l’Est à l’Afrique francophone de l’Ouest, en passant par l’Afrique du Sud.

Les « Creators of Tomorrow », ou « Créateurs de Demain » sélectionnés, sont de véritables révélations auprès de leurs communautés en ligne et représentent une référence en matière d’usage de formats vidéos, de technologie, et de divertissement interactif.

Cette campagne globale est une première en son genre. Elle a démarré en Europe, au Moyen-Orient, et en Afrique, mais continuera à s’étendre à d’autres pays du monde dans les prochains mois.

Meta (nouveau nom du groupe Facebook qui comporte les réseaux sociaux Facebook, Instagram et WhatsApp) compte travailler en étroite collaboration avec ces créateurs au cours de la prochaine année, période durant laquelle ils continueront d’élargir leurs audiences et de transformer leurs passions en professions, et ce à travers les technologies Meta.

Moon Baz, Responsable des Partenariats Créateurs au Moyen-Orient, en Afrique et en Turquie, chez Meta, a déclaré « qu’à travers cette campagne, nous avons comme objectif de mettre en lumière les créateurs qui innovent leur contenu grâce à des outils tels que les Reels et les formats de contenu vidéos courts, mais aussi ceux qui exploitent et explorent des nouveaux formats de contenu tels que la Réalité Augmentée ou la Réalité Virtuelle (AR/VR). Nous sommes ravis de travailler en étroite collaboration avec ces créateurs et nous nous engageons à les aider à accroître leur audience, à créer leur entreprise, et à s’ouvrir à de nouvelles opportunités pour le futur, en même temps que nous nous développons pour le metaverse. »

Les créateurs africains utilisent les technologies et applications de Meta, Facebook et Instagram de manière créative pour mieux s’exprimer et raconter l’histoire africaine aux africains et aux citoyens du monde entier.

A travers la mode, la comédie, la gastronomie, les voyages, et les échanges politiques, les créateurs d’Afrique subsaharienne ont su démontrer, à travers les années, la contribution culturelle du continent africain, améliorant ainsi son image à travers monde.

Meta compte également organiser des événements exclusifs dans toute la région d’Afrique subsaharienne pour célébrer la campagne « Creators of Tomorrow » durant lesquels Meta partagera les dernières nouvelles de la campagne, des conseils, ainsi que des outils et des ressources sur les technologies Meta.

Au Kenya, les créateurs, incluant certains créateurs de cette campagne, assisteront à un brunch exclusif, qui fera l’objet d’une formation aux Reels. En Afrique du Sud, plus de 50 créateurs participeront à une journée dédiée aux créateurs où des ateliers et des formations sur mesure seront organisés pour les aider à prospérer dans cette économie digitale qui se développe à grands pas.

Les dix créateurs de demain identifiés par Meta en Afrique sont les suivants : 

  • Kwambox, Kenya : présentatrice radio qui divertit ses auditeurs grâce à ses pas de danse et à sa personnalité pétillante. Elle anime également des grands événements.
  • Crazy Kennar, Kenya : comédien primé basé à Nairobi et dont le contenu est centré sur les expériences quotidiennes des jeunes.
  • Nadia Matovu, Ouganda : Influenceuse, épouse et femme d’affaires basée à Kampala. Elle s’inspire de son quotidien pour proposer un contenu de qualité à ses followers.
  • Pamela Mtanga, Afrique du Sud : Entrepreneuse multimédia primée. Pamela est une créatrice de contenu dans le domaine de la mode et de la beauté ; Sa marque se caractérise par son authenticité, son caractère inspirant et responsable.
  • Ruth Ronnie, Zambie: Artiste de scène primée et créatrice de contenu. C’est une créatrice polyvalente qui est reconnue par les genres musicaux qu’elle incarne tels que le dancehall, le reggae, l’afropop, le rnb, l’afrosoul et le trapsoul.
  • Ruvarashe Hapaguti, Zimbabwé: Actrice et créatrice de contenu en devenir. Elle propose des sketchs comiques en passant par des tutoriels de maquillage qu’elle présente de manière attrayante et appréciée par son public.
  • Mishaa, Côte d’Ivoire : Passionnée de danse qui partage son amour pour l’art et les spectacles de danse avec ses followers sur les médias sociaux. Ambassadrice de Trace music et Universal music Africa, Mishaa danse sur des rythmes urbains africains tels que le coupé-décalé, l’afro-beat, le RN’B et bien d’autres. Elle partage avec enthousiasme ses chorégraphies en format Reels sur Instagram et Facebook.
  • Saraï D’Hologne, Côte d’Ivoire : Artiste peintre à la tête d’une maison d’Art appelée SARTAÏ ; Celle-ci baigne dans un univers artistique dédié à la décoration murale intérieure et extérieure. En Côte d’Ivoire, Saraï est le porte-flambeau des cheveux naturels qu’elle arbore fièrement sur ses médias sociaux.
  • Fatou Jupiter Touré, Sénégal : Actrice, productrice, ambassadrice des Nations Unies, femme entrepreneur et fondatrice du festival de cinéma Les Teranga. Elle a été nommée deux fois parmi les 700 Africains les plus influents par le magazine sud-africain Tropics. Son talent et son amour pour le théâtre et le cinéma ont permis à Fatou de faire de sa passion un métier.
  • Ngorbatchev Niang, Sénégal : Styliste de mode, producteur et réalisateur de films. Il est le propriétaire de “Ngorbatchev Maison de Couture” et de “Ngorbatchev Nprod”. Il est passionné par ce qui rend la vie plus belle et a pour but de refléter cette beauté à travers ses collections de vêtements qu’il vend et met en valeur via Instagram et Facebook.

En novembre 2022, les créateurs de demain auront l’occasion de participer à la semaine des créateurs de la région : Europe, Moyen-Orient et Afrique (EMEA), celle-ci se tiendra pour la première fois à Londres, dans l’emblématique galerie d’art Tate Britain.

Les créateurs de demain seront alors rejoints par d’autres créateurs régionaux avec différents niveaux de carrière afin de collaborer et apprendre les uns des autres avec pour but de continuer à partager des contenus inspirants sur les différentes plateformes de Meta.

Vous pouvez consulter la liste complète des créateurs sur le microsite de Meta dédié à cette campagne : www.creatorsoftomorrow.com.

Par Digital Business Africa, avec Communiqué

Cameroun : Modeste Mopa Fatoing introduit CIVIC dès le 15 septembre 2022 pour mieux contrôler les télédéclarations des véhicules importés

[DIGITAL Business Africa] – Un pas de plus dans la modernisation des procédures fiscales en vue de l’enregistrement des véhicules importés au Cameroun. Le directeur général des Impots, Modeste Mopa Fatoing, a annoncé qu’à partir du 15 Septembre 2022, la télédéclaration des mutations pour véhicules d’occasion s’effectuera désormais sur la base du seul numéro de la fiche de Contrôle d’Identification des Véhicules Importés au Cameroun, CIVIC (pour les véhicules importés) ou du numéro de châssis (pour les véhicules acquis localement).

C’est par voie de communiqué, signé le 31 aout 2022 que le DGI l’a signifié au public en général et aux usagers en particulier. Des ajustements qui tendent à moderniser un peu plus le service au niveau de la douane camerounaise.

L’enregistrement des véhicules d’occasion s’effectue à travers le système de télédéclaration sur le site web de l’administration fiscale. Cette procédure a, à tout le moins, permis de « gagner en temps ». Cela, depuis juin 2017. La DGI encourageait alors les importateurs ou leurs déclarants à procéder à ladite télédéclaration au paiement des droits correspondants ; avant l’arrivée d’un véhicule aux différents points d’entrée du territoire.

Réduire la corruption et faciliter le service avec la numérisation

Il apparait tout aussi certain qu’avec la numérisation des services douaniers, les usagers ont la possibilité d’effectuer des paiements dus sur ces opérations du commerce extérieur. L’idée de cette numérisation des services avait pour objectif de faciliter la tâche aux contribuables et sécuriser les recettes.

Par ailleurs, cette numérisation permet de réduire les risques de corruption en diminuant « au maximum » les contacts physiques entre les agents des impôts et les contribuables. Ce qui avait déjà fait réagir Roland Atanga Fongué, Chef de Division de la Législation et des Relations fiscales internationales à la DGI à l’époque.

« La déclaration des taxes de mutation apporte au contribuable plus de facilité, de flexibilité et de transparence. La facilité donne la possibilité de liquider en un clic les droits dus sur sa transaction. La flexibilité permet à l’usager, grâce à la disponibilité permanente du service, d’accomplir son obligation fiscale en tout temps et en tout lieu.

Quant à la transparence, grâce à un dispositif d’évaluation objective de la valeur de sa transaction, il appartient à l‘acquéreur du véhicule d’occasion de procéder à la télédéclaration de sa transaction. Toutefois, le télédéclarant en Douane peut effectuer la procédure pour le compte de client importateur ». Ainsi se confiait-il à Cameroon tribune, en juin 2017.

Les importateurs ou leurs déclarants continuent de procéder à la télédéclaration et au paiement des droits correspondants avant l’arrivée du véhicule aux différents points d’entrée du territoire national. Tout comme ils effectuent les paiements dus sur ces opérations par virement bancaire ou en espèces auprès des banques du commerce extérieur.

Le contrôle d’identification de véhicules en Côte-d’Ivoire

Le contrôle d’identification des véhicules importés, CIVI, en Côte d’Ivoire, a été développé en 1996 par SGS, société générale de surveillance. Elle assure le contrôle technique et la certification.

Mais depuis 2005, en plus de l’identification, les Ivoiriens ont ajouté à l’identification des véhicules, leur valorisation. Ainsi a-t-on obtenu le “Contrôle d’Identification et Valorisation des Véhicules Importés d’Occasion, CIVIO.

Sa mission est l’identification des véhicules d’occasion importés en vue de déterminer leur marque, modèles et caractéristiques exacts. D’établir les documents d’immatriculation du véhicule dans le pays d’importation (cela inclut des photographies de tous les véhicules identifiés). Deuxième mission observée : déterminer la catégorie du véhicule et sa valeur. Ce qui permet de calculer les droits et taxes.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Avec la promo « La main de fer », MTN propose une Suzuki Vitara à l’abonné capable d’y poser sa main sans la bouger

[DIGITAL Business Africa] – MTN a lancé une promotion vendredi 26 août 2022. C’était lors d’une grande caravane dans les rues de Cotonou et d’Abomey-Calavi. Baptisée « La main de fer », elle offre aux abonnés la possibilité de gagner une SUZUKI VITARA neuve ainsi que d’autres lots. Lors de la finale, le gagnant sera le candidat qui aura maintenu le plus longtemps possible sa main sur la voiture SUZUKI VITARA sans la bouger.

Pour être l’heureux élu, l’abonné doit envoyer par SMS le mot « FER » au 7060 contre 200 FCFA. Le jeu tombola va se dérouler en trois phases pendant 45 jours, à en croire Romaric Dossou, spécialiste digital à MTN. Ci-dessous les étapes du jeu concours :
Etape1 : La sélection. Les organisateurs procéderont à une sélection de 20 premiers entre le 26 août et le 19 septembre 2022. Ce qui permettra aux abonnés de voter pour le candidat qui leur convient. Des visuels et des vidéos seront produits afin de mieux faire connaitre les 20 participants, a expliqué Romaric Dossou.

Etape 2 : Le Vote. Il est programmé dans l’intervalle 21 septembre – 04 octobre 2022. Pour voter, les abonnés ont le loisir d’envoyer par SMS le numéro de leur candidat au 7060 autant de fois que possible. Le coût du SMS est toujours de 200 FCFA.

Etape3 : La Finale. Le 04 octobre 2022, les 20 premiers participants sélectionnés lors de la phase 1 seront invités réunis sur le lieu de la compétition qui leur sera communiqué ultérieurement. Une fois sur le lieu, ils poseront leurs mains sur la voiture à gagner.

Les votants devraient être aussi récompensés. En effet, les 03 premiers votants ayant fait le plus de votes corrects pour le gagnant de la voiture remportent les lots ci-après :
• 1er votant : un chèque d’une valeur de 1.000.000. FCFA ;
• 2e votant : un chèque d’une valeur de 500.000 FCFA ;
• 3e votant : un chèque d’une valeur de 500.000 FCFA.

Par Jean Materne Zambo

 

Netflix accorde des bourses d’études aux étudiants africains des métiers du cinéma et de la télévision [Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – Le Netflix Creative Equity Scholarship Fund étend ses ramifications en Afrique centrale et occidentale. Cela, après la région de l’Afrique de l’Est en mars 2022. L’initiative de la multinationale américaine vouée au service de divertissement en streaming vise à long terme à augmenter la part de contenus africains disponibles sur sa plateforme.
Une aubaine pour les jeunes étudiants férus du Cinéma et de télévision.

Ces bourses d’études Netflix Creative Equity participeront à développer le marché du cinéma africain tout en multipliantl’offre africaine de qualité sur la plateforme de vidéos américaine.
Les candidatures des étudiants sont recevables jusqu’au 09 septembre 2022 à 11:59 Pm (GMT) via ce lien : https://bit.ly/3cbyy1m. Sont éligibles les candidats provenant des pays ci-après : Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Côte d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Aller.

La bourse d’études Creative Equity (CESF) de Netflix accordera une priorité aux étudiants admis à étudier dans les disciplines ayant trait au cinéma et à la télévision, pour le compte de l’année académique 2022-2023 dans les institutions partenaires suivantes :
• Institut Philippe Maury de l’audiovisuel et du Cinéma (IPMAC-Groupe EM GABON-UNIVERSITE), Gabon ( https://bit.ly/3CnPA74 )
• Institut Supérieur des Métiers de l’Audiovisuel (ISMA) (Bénin) ( http://w3.ISMA-Benin.org )
• Institut national du film et de la télévision (NAFTI), Ghana ( https://bit.ly/3dPuRyK )
• National Film Institute Jos, Nigeria ( www.NFI.edu.ng )
• Université Panatlantique, Nigéria ( https://PAU.edu.ng ).

Lancé en 2021, la bourse d’études Creative Equity (CESF) de Netflix s’étend sur cinq ans. Il participe du projet de Netflix de créer un réseau solide et diversifié de créatifs à travers le monde. En mars 2022, c’est l’Afrique de l’Est qui bénéficiait du programme. Heva Fund, basé au Kenya, était l’administrateur du fond. Un budget de 290 000 $ (33 millions de shilings kényans) soit 189 663 780 F.CFA lui a été alloué pour couvrir les frais de scolarité, d’hébergement, de matériel d’étude et de subsistance des boursiers.

Par Jean Materne Zambo

Le manque d’accès à l’Internet est parmi les causes d’échec des Startups, TPE et PME au Cameroun

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – L’État Camerounais doit venir en aide aux entrepreneurs débutant startups. 10.000 FCFA de subvention d’internet X 12 mois boostent la productivité et donnent accès aux opportunités.  Internet outil très important pour la réussite des entreprises au Cameroun et comment ?

Beaucoup de Startups, TPE et PME meurent a cause de :

  • Ne pas cibler un véritable besoin du marché
  • Manque de trésorerie
  • Pas la bonne équipe
  • Trop grande concurrence
  • Le prix de vente
  • Mauvais produit
  • Absence de business model
  • Mauvais timing de mise sur le marché
  • Ignorer les retours des clients
  • Mauvaise stratégie marketing
  • Manque d’accès a l’internet etc.

Au  XXIe siècle, il faut bien comprendre que l’entrepreneuriat  a changé. La géopolitique et les normes sociales évoluent plus rapidement, l’économie Africaine subit également une profonde transformation avec l’usage massif des technologies de l’information et l’influence des réseaux sociaux.

L’adaptation et l’efficacité doivent être l’essence des entrepreneurs. Il y a tant de tâches à accomplir pour faire décoller son entreprise et ajouter la valeur aux activités et optimiser les processus. Pour ce faire, il existe des outils en ligne qui apportent une vraie valeur ajoutée. Les opportunités pour les entreprises sont démultipliées avec le Web 2.0, voire 3.0. Exemple À quoi bon, dans ce cas, consulter et payer un avocat pour rédiger des statuts de société ou un contrat de travail, quand on peut le faire soi-même gratuitement grâce aux « statuts-types » téléchargeables ? Les possibilités d’innovation sont illimitées tous les renseignements sont disponibles sur la Toile..

La créativité, rapidité, l’efficacité et la curiosité doivent être le moteur des entrepreneurs. Il y a tant de tâches à accomplir pour faire décoller son activité. Pour ce faire, il existe des outils en ligne qui apportent une vraie valeur ajoutée.

Pour être productif et efficace, il est essentiel d’avoir les outils, de bien savoir les gérer. un management performant permet d’effectuer plus de travail, tout en réduisant les efforts sur des tâches à faible valeur ajoutée. D’où l’internet joue un rôle très important pour beaucoup de choses.

Notre économie subit également une profonde transformation avec l’usage massif des technologies de l’information. Les opportunités pour les entreprises sont démultipliées avec le Web 2.0, voire 3.0.

Des exemples :

Un compte Twitter, Facebook, uservoice, GoogleForms ; SurveyMonkey, Email,  Campaign monitor,   Balsamiq,  Zoho CRM,  HighRise/ DropBox, pour stocker des documents et y accéder d’un peu partout etc.

Pendant le covid 19 teletravail ou des reunions whatsapp, zoom, google meet etc.

La vie de l’entrepreneur ne se limite pas à la toile, il lui faut aussi entreprendre des actions très concrète, et qui plus est parfois le faire en équipe. Un outil de todolist et de collaboration en mode projet, par exemple Producteev ou BaseCamp (ou TadaList pour un outil plus simple) est alors indispensable. Ou encore GQueues, interfacé complètement avec les autres outils Google.

Communiquer avec ses troupes

Le travail d’équipe est primordial, il ne faut pas oublier les outils pour « communiquer » entre membres de l’équipe ou avec les personnes à l’extérieur de l’entreprise, que ce soit pour échanger des données, du contenu, des graphiques, … Google Docs, pour le partage de documents (équivalent simplifié d’Excel, de Word, ou de Powerpoint) et Skype (qui émulera très bien votre téléphone) viennent à votre secours. D’autres services peuvent s’ajouter à

Les outils pour organiser les projets et gérer les équipes.

Les outils pour entrepreneurs les applications pour gérer efficacement le travail et les réseaux sociaux, les outils pour partir à l’assaut des clients.

Analyse web, Boutique en ligne, Cartes conceptuelles (mind map), Communication interne, CRM, Diffusion live en ligne (Streaming), Email marketing, Favoris et signets, Feuille de temps, Gestion de groupe d’élèves, Gestion de travail en équipe, Google et tous ses outils

Images libres de droit, Interconnexion et automatisation de vos apps, Lecteur de cartes d’affaires (Apple et Android), Marketing (avancé, Médias sociaux et veille d’informations, Moteurs de recherche hors de l’ordinaire , Musique et sons, Organisation de rdv, Plateforme d’apprentissage ludique interactive, Présentation, Recherches ; Réunions en ligne, Site web (Création)

Les risques de l’absence d’intégration d’Internet comme outil principal de la réussite des entrepreneurs

Si certaines entreprises réussissent ou émergent  sans accès a l’internet ou outils TIC, d’autres n’y résistent pas, comme l’a constaté une enquête menée par Email Brokers. En effet, 81% des entreprises défaillantes en 2013 n’étaient pas dotées d’internet. Les TICs, l’accès a l’internet  la connectivité  aux réseaux sociaux avèrent donc indispensables pour la pérennité des entreprises dans un monde ultra-concurrentiel, et notamment pour les structures jeunes.

D’une part, un outil de communication primordial pour faire connaître et développer la notoriété des entreprises et de leurs produits ou services, facilitant ainsi la mise en relations avec les clients. D’autre part, elles sont une source et/ou un relai de croissance fantastique avec la montée en puissance de l’e-commerce ces dernières années, certaines entreprises se développant d’ailleurs uniquement sur le web, sous réserve toutefois qu’elles aient les moyens humains compétents et suffisants pour assurer la mise à jour régulière de leur site.

L’accès à l’internet est très important pour les présents futurs créateurs de richesses, qui sont la startup  et les entreprises. Au moins bénéficier  d’un an de subvention internet de 10.000 XAF/mois CAMTEL dès la formalisation au CFCE Centre de Formalité Création Entreprise.  Cet investissement de l’état Camerounais est un soutient très important aux entrepreneurs débutants es. Nous attirons l’attention de notre chef d’état Camerounais, au Ministre des PTT, Ministre de la Communication, DG CAMTEL et les Operateurs de Télécommunications de soutenir ou sponsoriser les startups pendant un an.

En effet, pour beaucoup TPE formels ou informels qui ne font pas  usage des TICs, qu’ils sachent que les TIC sont indispensables non seulement pour la pérennité, mais aussi l’ouverture, l’efficacité et la croissance de chaque entreprise

Le manque d’accès à l’Internet est parmi les causes d’échec des Startups, TPE et PME au CamerounPar Dr Thierry Libone Nyope, Directeur General Groupe DS, Auteur et Président de l’association Club des Entrepreneurs et Experts du Cameroun CEEC. Douala – Cameroun. www.groupeds.net

Quelle protection de la vie privée et des données à caractère personnel dans la loi congolaise relative aux télécommunications et aux TIC ?

Par Maitre Salvatrice Bahindwa

Introduction 

Le Président de la République a promulgué le 25 novembre 2020 la Loi n° 20/017 relative aux télécommunications et aux technologies de l’information et de la communication qui est entrée en vigueur à la date de sa promulgation.

Cette loi abroge la Loi-cadre n° 013/2002 du 16 octobre 2002 sur les télécommunications en République démocratique du Congo (« RDC ») ainsi que la Loi n° 014/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’Autorité de régulation de la poste et des communications.

La présente analyse tente de comprendre la place réservée par ce texte aux questions touchant à la protection de la vie privée et des données à caractère personnel.

I. La protection de la vie privée à travers le droit au secret des correspondances

La Loi n° 20/017 consacre les articles 126 à 133 du Titre IIIe au droit au respect de la vie privée et à la protection des données à caractère personnel en matière de télécommunication et des technologies de l’information et de la communication.

Cette protection de la vie privée s’analyse dans la consécration du droit au secret des correspondances dans le chef de tout utilisateur des réseaux et services de télécommunication et des technologies de l’information et de la communication.

La loi proscrit ainsi toute interception, écoute, enregistrement, transcription et divulgation des correspondances sans autorisation préalable du Parquet général près la Cour de cassation. Cette autorisation du Parquet général près la Cour de cassation, d’une durée de trois mois renouvelables, devra être motivée par les besoins de la manifestation de la vérité dans un dossier judiciaire en comportant tous les éléments d’identification de la liaison visée, de l’infraction qui la justifie ainsi que sa durée.

La nouvelle loi innove par rapport à la Loi-cadre n° 013/2002 du 16 octobre 2002 en consacrant dans le chef de chaque utilisateur le droit spécifique de bénéficier du secret de correspondances émises non seulement par la voie de télécommunications, mais aussi celles émises à travers les technologies de l’information et de la communication.

En effet, la Loi-cadre se limitait à poser le principe de la garantie du secret des correspondances émises par la voie de télécommunications et elle proscrivait toute atteinte ce secret sauf si elle émanait d’une l’autorité publique et dans les seuls cas de nécessité d’intérêt public prévus par la loi et dans les limites fixées par celle-ci.

II. La protection des données à caractère personnel : nécessité des textes de mise en application de la Loi

L’une des avancées majeures du nouveau cadre juridique congolais en matière de télécommunications et des TIC est la prévision des dispositions relatives à la protection des données à caractère personnel.

En effet dans un contexte de mondialisation croissante entrainant l’affranchissement des barrières à la fourniture des biens et services via internet, la nouvelle loi ambitionne de renforcer le droit à la protection des données à caractère personnel des citoyens congolais.

Par « données à caractère personnel » il faut comprendre toute information relative à une personne physique identifiée ou identifiable, directement ou indirectement, par référence à un numéro d’identification ou à un ou plusieurs éléments propres à son identité physique, physiologique, génétique, psychique, culturelle, sociale ou économique.

L’article 131 de la Loi du 25 novembre 2020 garantie la confidentialité des données à caractère personnel.

C’est ainsi que le traitement des données à caractère personnel ne peut être effectué que sur le consentement préalable de la personne concernée ou sur la réquisition de l’officier du ministère public.

S’agissant du consentement, celui-ci pour être valablement reçu doit être libre, spécifique, éclairé, formulé en des termes clairs et simples et faciles d’accès.

La Loi impose une protection spécifique à certaines catégories de données qu’on peut qualifier de « données sensibles » en interdisant leur traitement.

Il s’agit des données qui révèlent l’origine raciale, ethnique ou régionale, la filiation, les opinions politiques, les convictions religieuses ou philosophiques, l’appartenance syndicale, la vie sexuelle, les données génétiques ou plus généralement celles relatives à l’état de santé de la personne concernée.

Il convient de noter qu’avant la promulgation de la Loi sous examen, les textes juridiques congolais ne posait aucun principe ni limitation au traitement des données à caractère personnel sensibles.

Seul le principe constitutionnel de non-discrimination (article 13 de la Constitution) pouvait servir de base à une interdiction d’utiliser et de traiter ces données à des fins discriminatoires.

C’est ainsi que, l’article 22 de la Loi n° 08/011 du 14 juillet 2008 portant protection des droits des personnes vivant avec le VIH/SIDA et des personnes affectées interdit à tout employeur et à tout médecin œuvrant dans/ou pour le compte d’une entreprise, d’exiger à un postulant ou à un employé le test sérologique au VIH, au cours d’une visite médicale d’aptitude au travail ou d’un examen médical périodique obligatoire.

Il en est de même de l’article 128 du Code du travail congolais qui prévoit que la maternité ne peut constituer une source de discrimination en matière d’emploi et qu’il est en particulier interdit d’exiger d’une femme qui postule un emploi de se soumettre à un test de grossesse ou qu’elle présente un certificat attestant ou non l’état de grossesse, sauf pour les travaux qui sont interdits totalement ou partiellement aux femmes enceintes ou qui allaitent ou un travail qui comporte un risque reconnu ou significatif pour la santé de la femme.

III. Des sanctions en cas de violation des règles en matière de protection de la vie privée et des données à caractère personnel

Outre les prérogatives reconnues au ministère public et aux officiers de police judiciaire à compétence générale dans la recherche, la constatation et les poursuites des infractions, la loi reconnaît les mêmes prérogatives aux agents commis spécialement par l’Autorité de régulation de l’Administration des télécommunications et des technologies de l’information et de la communication.

L’agent qui est auteur de toute violation du secret des correspondances ou toute manipulation sans autorisation préalable des données à caractère personnel est punie de servitude pénale en matière de violation de correspondance. Et en cette matière l’article 72 du Code pénal congolais prévoit une servitude pénale d’un mois au plus et d’une amende qui ne dépassera pas deux mille (zaïres) ou l’une de ces peines seulement.

Quant à l’employeur, il sera condamné à une amende pouvant varier entre 50.000.000 à 100.000.000 de francs congolais .

La victime dispose également du droit de réclamer une réparation civile solidairement à l’agent auteur de l’infraction et à son employeur, en sollicitant du tribunal saisi l’allocation des dommages et intérêts.

La loi punit également toute interception, écoute, enregistrement, transcription au moyen d’un quelconque dispositif pour divulguer une communication ou correspondance privé d’une servitude pénale principale de 1 à 3 ans et/ou d’une amende de 1.000.000 à 10.000.000 de francs congolais .

 

Conclusion 

En ayant brièvement fait le contour de la Loi n° 20/017 du 25 novembre 2020 sur les questions spécifiques de la protection de la vie privée et des données à caractère personnel, l’on note la nette volonté du législateur congolais de renforcer cette protection.

Cette œuvre combien louable devra cependant, pour sa pleine efficacité, être parachevée par l’adoption des mesures d’application prévue par cette loi.

Il est ainsi prévu que sur proposition de l’Autorité de régulation, un arrêté du ministre ayant le secteur de la télécommunication et des TIC dans ses attributions, puisse fixer les conditions et modalités de collecte, d’enregistrement, de traitement, de stockage et de transmission des données à caractère personnel.

Cet arrêté permettra également aux services concernés par la protection de la vie privée et des données à caractère personnel au sein des entreprises œuvrant dans le secteur des télécommunications et des TIC ainsi que toutes celles concernées d’une manière ou d’une autre par ces questions de mettre à jour leur politique interne.

 Par LegalRDC

L’ARCEP Togo recherche un prestataire pour l’acquisition et la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP Togo) a lancé ce 31 août 2022 l’avis d’appel d’offres AOO N°003/ARCEP/PRMP/2022 recherchant des candidats éligibles et répondant aux qualifications requises pour l’acquisition et la mise en œuvre d’un système de gestion intégrée. Le marché est en lot unique et les variantes sont autorisées, conformément à la clause IC 13.1 des données particulières de l’appel d’offres DPAO.

L’Arcep Togo dispose des fonds budgétaires pour financer l’acquisition et la mise en œuvre de ce système de gestion intégrée.

Les livraisons et la mise en œuvre seront effectuées, dans un délai de 90 jours à compter de la date de notification du marché, à l’adresse suivante : Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP) 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA – Immeuble ARCEP, BP : 358 Lomé, Togo

La passation du Marché sera conduite par Appel d’offres ouvert tel que défini par le Code des marchés publics en vigueur et ses textes d’application, et ouvert à tous les candidats éligibles.

Les candidats intéressés peuvent obtenir des informations auprès de :

Monsieur AIDAM Kwasi

ARCEP, 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : [email protected]  Site web : www.arcep.tg

et prendre connaissance des documents d’Appel d’offres de 8h 00 à 12h 00 le matin et de 15h à 17h  l’après-midi à l’adresse mentionnée ci-après :

ARCEP 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

Les exigences en matière de qualifications sont :

  • les conditions légales de l’entreprise ;
  • la situation financière de l’entreprise ;
  • l’expérience de l’entreprise ;
  • l’existence d’un service après-vente assuré directement par le soumissionnaire.

L’ARCEP Togo précise que les soumissionnaires sont informés que leurs offres financières doivent être élaborées dans le respect des prix contenus dans la dernière version du répertoire des prix de référence (mercuriale des prix) disponible sur le site du Ministère de l’économie et des finances au www.finances.gouv.tg. Dans le cas contraire, leurs offres financières seront redressées.

Les candidats intéressés peuvent consulter gratuitement le dossier d’Appel d’offres complet ou le retirer à titre onéreux contre paiement d’une somme non remboursable de cinquante mille (50 000) FCFA à l’adresse mentionnée ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : arcep@arcep.tg

La méthode de paiement sera :

  • en espèces à la direction générale de l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP), sise au 4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema– Cité OUA, BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94, E-mail : [email protected];
  • par virement bancaire sur le compte :

N° de Compte                      :     01030 006417500 142

Intitulé du compte               :     ARCEP

Banque                                 :     BTCI

Code Swift                            :     BTCITGTG

Code banque                       :     TG024

En cas de virement bancaire, les frais sont à la charge du candidat qui doit s’assurer que l’autorité contractante a reçu sur son compte le montant de cinquante mille (50 000) F CFA exigé. Le Dossier d’Appel d’offres sera remis main à main.

Les offres devront être soumises à l’adresse ci-après :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA,

Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

au plus tard le 30 septembre 2022 à 10H00 TU.

Les offres remises en retard ne seront pas acceptées.

Les offres doivent comprendre une garantie de soumission, d’un montant de trois millions (3 000 000) FCFA. Cette garantie de soumission est une garantie bancaire délivrée par une banque installée ou représentée au Togo.

Les candidats resteront engagés par leur offre pendant une période de cent vingt (90) jours à compter de la date limite du dépôt des offres.

Les offres seront ouvertes en présence des représentants des soumissionnaires qui souhaitent assister à l’ouverture des plis le 30 septembre 2022à 10H30 TU à l’adresse suivante :

Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes (ARCEP)

4638, Boulevard Général Gnassingbé Eyadema – Cité OUA, dans l’une des salles de conférence

BP : 358 Lomé, Togo Tél. +228 22 23 63 80 ; Fax : +228 22 23 63 94

E-mail : [email protected].

Le Directeur Général, la PRMP

Michel Yaovi GALLEY

DBA. Source ARCEP Togo

Karl Toriola de MTN lance les tests de la 5G, faisant du Nigeria le premier pays de l’Afrique de l’Ouest à déployer cette technologie

 

[DIGITAL Business Africa] – Surfer en 5G au Nigeria n’est plus qu’une question de temps. Le temps pour que MTN et son homologue Mafab Télécom déploient effectivement la 5G au Nigeria. La 5G est la norme technologique de cinquième génération pour les réseaux cellulaires à large bande. Le 24 août 2022, l’opérateur des Télécommunications a procédé au lancement de la phase pilote de la 5G. Sept villes étaient concernées, dont Lagos, Abuja, Port Harcourt, Ibadan, Kano, Owerri et Maiduguri.

Seuls les clients nantis d’appareils compatibles peuvent se connecter et essayer le nouveau service là où la couverture est disponible. MTN a d’ailleurs commencé à proposer ces appareils en précommande, avec la possibilité de les retirer dans ses magasins ou de les faire livrer à domicile. Mais, selon Karl Toriola, PDG de MTN Nigeria, le déploiement sera un processus graduel et progressif.

“La plupart des pays avancés dans le monde n’ont pas plus de 11 à 20 % de couverture de la 5G”, a-t-il déclaré lors d’un chat organisé le 25 août 2022 par Endeavor Nigeria, une organisation de soutien à l’entrepreneuriat.

“Notre lancement complet aura une couverture limitée, mais nous serons toujours à la pointe en matière de capacité pour la 5G. Nous allons profiter de cette période où nous sommes les seuls à fournir cette capacité pour accélérer aussi agressivement que possible”, a-t-il déclaré
S’exprimant sur le test pilote, la directrice du marketing de MTN Nigeria, Adia Sowho, a affirmé :

« MTN Nigeria a été à l’avant-garde de chaque saut dans les télécommunications : du GSM à la 2G, la 3G et la 4G. La 5G a le potentiel de tout changer. Cela nous permettra de nous connecter, de créer, de collaborer et de rivaliser d’une manière que nous n’avons même pas commencé à imaginer ». La directrice du marketing de MTN Nigeria, Adia Sowho, a tenu à placer quelques mots de reconnaissance à l’endroit du gouvernement nigérian.

« Nous apprécions le soutien et le leadership indéfectibles de l’honorable ministre des Communications et de l’Économie numérique et de la Commission nigériane des communications dans la mise en œuvre de la politique nationale sur les réseaux 5G pour l’économie numérique du Nigéria, qui a conduit à la mise en œuvre de la 5G dans le pays. Nous sommes honorés de faire partie de cette révolution et étant les premiers à apporter la 5G au Nigeria, nous sommes vraiment enthousiasmés parToriolaMusbahu toutes les possibilités pour la nation », s’est-elle réjouie.

La vitesse de connexion de la 5G peut atteindre jusqu’à 1 Gb/seconde. C’est en décembre 2021 que la Nigerian Communications Commission, NCC, va octroyer à MTN une licence pour déploiement de la 5G. Cela lui a coûté près de 274 millions de dollars soit 158 milliards FCFA. Mafab Télécom quant à lui a relevé une incongruité.
La licence d’exploitation fait débat chez Mafab Télécom

MTN Nigeria Plc et Mafab Communications ltd, ont reçu l’autorisation de déploiement des services de cinquième génération (5G), depuis décembre 2021.Mais Mafab a ajourné le lancement de la technologie en 2023. En raison des retards dans la délivrance à la compagnie de téléphone d’une licence de service d’accès unifié et d’un plan de numérotation. Le président de Mafab, Musbahu Bashir a déclaré à cet effet :

« La licence 5G est livrée avec une licence de fréquence et non une licence d’exploitation. Ainsi, Mafab n’a qu’une licence de fréquence et n’a pas de licence d’exploitation et doit demander une licence d’exploitation de télécommunications pour lui permettre de déployer des services 5G et d’autres services de télécommunications ».

Cette prolongation déroge pourtant aux recommandations de la Nigerian Communications Commission, NCC, de décembre 2021, qui considéraient que MTN et Mafab devaient lancer la technologie 5G au plus tard ce 24 août 2022.

Une fois le réseau 5G installé au Nigéria, le pays deviendra le premier en Afrique de l’Ouest et du centre à déployer cette technologie. Le Nigéria emboitera ainsi le pas au Kenya, à l’Afrique du Sud et au Lesotho. Au Cameroun et en Côte d’Ivoire, MTN à déjà adressé des demandes aux régulateurs.

Par Jean Materne Zambo

Arielle Kitio : « Former 2000 femmes d’ici 2026, avec un taux d’insertion professionnelle de 75% »

[DIGITAL Business Africa ] –L’entrepreneure, informaticienne et fondatrice de l’entreprise Caysti, a organisé une journée portes ouvertes à l’Institut national de la Formation des formateurs et de Développement des Programmes sis à Yaoundé, jeudi 26 août 2022, en présence du Haut Commissaire du Canada, Richard Bale, du ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’ Artisanat, Achille Bassilekin III et du ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Backary.

Arielle Kitio et son équipe ont présenté au public les projets pensés par les bénéficiaires du programme Techwomen Factory lancé en avril 2022. Ils étaient repartis dans trois catégories, notamment l’Art numérique ( Infographiste 3D, concept artist caractère Designer),  Développement web ( développer front-end, développer web mobile, Web Master) et Data Sciences( technicien Data analyste, Data miner, Technicien BY).

DIGITAL Business Africa : Que retenir du programme Techwomen Factory et qu’est ce qui a motivé un tel projet?

Arielle Kitio : Techwomen Factory est un programme de formation professionnelle qui vise à faciliter l’accès au compétences et à l’emploi décent de la femme et des jeunes en général dans le secteur du numérique. Nous sommes partis du fait que moins de 18% des professionnels des TIC du Cameroun sont des femmes. Alors que c’est un secteur qui a plus d’opportunités en matière d’emplois, de télétravail en terme même d’épanouissement de soi. Quand on sait que ça permet de créer de l’emploi et de répondre à des problématiques personnelles nationales et internationales.

Techwomen Factory, aujourd’hui, c’est 179 jeunes venus des 10 régions du Cameroun et qui suivent une formation de neuf mois à Yaoundé. Aujourd’hui, nous étions à une cérémonie de présentation de résultats obtenus au bout de trois mois. Nous avons montré des jeunes qui au début ne savaient pas coder et qui arrivent à créer des projets très originaux et à maîtriser certains outils. L’idée était de montrer qu’on a la compétence pour aider les jeunes camerounais en reconversion, en situation de chômage et en situation de sous emploi à pouvoir acquérir des compétences utiles transversales et universelles qu’ils peuvent mettre à profit dans la société.

DIGITAL Business Africa : Quelles sont les conditions à remplir pour bénéficier du programme en question ?

Arielle Kitio : Il faut être âgé entre 18 et 35 ans. Être de nationalité camerounaise. Maintenant, en fonction des parcours, on avait des critères différents. En dehors des parcours Data Sciences, les autres nécessitent n’importe quel Bac. Data Sciences nécessite qu’on ait un Bac scientifique. Pour le format actuel, le minimum requis est le Bac. A préciser qu’il s’agit des jeunes en situation de sous-emploi, de chômage ou de reconversion professionnelle. Mais par contre, nous sommes entrain d’ajuster des choses pour affiner le profilage des jeunes de la prochaine cohorte.

DIGITAL Business Africa : Quel accompagnement apportez-vous aux bénéficiaires ?

Arielle Kitio : Il y a des accompagnements multiformes. Vous avez vu des partenaires voulant acheter leurs kits, les supports qu’elles font et qui veulent leur donner de business. En moins de trois mois de formation, on a 12 jeunes qui ont déjà eu des emplois décents. On accompagne ces jeunes dans leurs projets de carrière et entrepreneuriaux. Vous avez vu le ministre des Petites et moyennes Entreprises de l’ Économie sociale et de l’Artisanat qui était là pour réitérer l’accompagnement de son ministère.

DIGITAL Business Africa : Supposons qu’une Camerounaise veuille rejoindre l’aventure maintenant, quelle sera la conduite à suivre ?

Arielle Kitio : Elle doit nous suivre sur nos réseaux sociaux, Facebook, Twitter, LinkedIn, ou sur nos sites internet www.caysti.com. www.techwomenfactorycaysti.com.

DIGITAL Business Africa : Pour sortir, une idée sur vos objectifs à long terme.

Arielle Kitio : Je tiens à remercier nos partenaires qui sont « Affaires mondiales » Canada qui finance le projet, « Cuso internationale » pour l’appui technique, le Haut Commissariat du Canada, le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle, le ministère des Petites et moyennes Entreprises et tout nouvellement « Onu femme », qui accompagne cette initiative. Nous comptons former 2000 femmes d’ici 2026 à travers le Cameroun, avec un taux d’insertion professionnelle de 75%.

Propos recueillis à JMZ

Un client de Google cloud Armor échappe à la plus grande attaque par Déni de service distribué estimée à 46 millions de RPS

[DIGITAL Business Africa] –

Google a annoncé avoir bloqué la plus grande attaque par déni de service distribué, vendredi 19 aout 2022. Elle ciblait un client qui utilisait son logiciel Google cloud Armor.

 

L’attaque était presque deux fois plus importante que la menace DDoS HTTPS ayant visé un autre client mais du logiciel Cloudflare en juin 2022. Un botnet( né de l’association « Robot+ network ») est un groupe d’ordinateurs contrôlés par un hacker en vue de mener des activités malveillantes.

La menace de juin avait donc atteint 26 millions de RPS. Et le botnet sur lequel elle prenait appui était composé de 5 067 dispositifs répartis dans 127 pays. Contrairement à l’attaque de vendredi 19 aout 2022 qui avait des atouts plus nocifs : 5 256 adresses IP sources, réparties dans 132 pays, culminant à 46 millions de requêtes par seconde (RPS). Inedit !

En fait, « pendant 69 minutes, rapporte le site zdnet.fr, les attaquants auraient bombardé l’équilibreur de charge HTTP/S du client de requêtes HTTPS, en commençant par 10 000 RPS. Passant en quelques minutes à 100 000 RPS avant d’atteindre un pic impressionnant de 46 millions RPS ».

A en croire Google, elle a été menée via HTTPS, mais a utilisé le « HTTP Pipelining ». Une technique qui augmente la vitesse de transmission. « L’attaque a exploité des requêtes chiffrées (HTTPS) qui auraient nécessité des ressources informatiques supplémentaires pour être générées », ajoute Google.

Mēris est en grande partie à l’origine du mal. Son plan d’action : abuser de proxies (composants logiciels informatiques qui jouent le rôle d’intermédiaire en se plaçant entre deux hôtes pour faciliter leurs échanges) non sécurisés pour obscurcir la véritable origine des attaques.

L’autre part de responsabilité revient à certains mauvais nœuds de sortie Tor. Lesquels sont gérés par des

Cameroun : Techwomen Factory, foyer d’emplois du numérique, présente son potentiel au public

[DIGITAL Business Africa] – C’est peut-être le facteur « X » du développement de l’industrie numérique du Cameroun. Arielle Kitio, coordonnatrice du Techwomen Techwomen Factory, a organisé une journée portes ouvertes à l’Institut de la Formation des formateurs et de Développement des Programmes sis à Yaoundé, jeudi 26 août 2022.

Objectif de la rencontre : « montrer qu’on a la compétence pour aider les jeunes camerounais en reconversion, en situation de chômage, de sous-emploi et à pouvoir acquérir des compétences utiles transversales et universelles qu’ils peuvent mettre à profit dans la société », a-t-elle dit au sortir de l’évènement.

Techwomen Factory assure aux jeunes des connaissances dans le domaine digital pour permettre au Cameroun de se doter d’une industrie numérique . A terme, le projet permettra à 179 jeunes, dont 75% de femmes, d’avoir des compétences de travail dans les domaines de l’Art numérique ( Infographiste 3D, concept artist caractère Designer), de Développement web ( développer front-end, développer web mobile, Web Master) et de Data Science( technicien Data analyste, Data miner, Technicien BY).

Les bénéficiaires du programme Techwomen Factory ont présenté leurs projets dans le cadre d’une compétition. Le Haut Commissaire du Canada, Richard Bale, le ministre des Petites et moyennes Entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat, Achille Bassilekin III et le ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle, Issa Tchiroma Backary y étaient conviés.

A peine trois mois de formation et le projet Techwomen Factory fait déjà des présente déjà quelques signaux positifs. Larisse Bella Koya est étudiante à l’Université de Yaoundé I, option Microbiologie. Elle a remporté le prix de l’Art numérique, malgré qu’elle n’eût pas de connaissances en la matière bien avant.

« Je suis tellement contente d’avoir remporté ce prix, puisque ce sont des efforts qui ont été récompensés. Je suis d’autant réjouie de savoir que même si nous n’avons pas fait l’une des disciplines auxquelles nous sommes formées ici, nous pouvons être compétitifs. Le programme m’est utile, car je peux désormais monter des vidéos surtout qu’étant petite, j’ai voulu avoir une carrière dans les domaines du théâtre et de la réalisation des films. », a-t-elle dit.

Si Larisse Bella Koya et ses camarades sont convaincues d’aller plus loin, c’est qu’elles bénéficient relativement d’un encadrement de qualité. Étudiante en Informatique , Master II, Université de Yaoundé I, Audrey Ndogmo est formatrice de Data Sciences. Elle a affirmé:

« Dans le cas de Data Science, il y a des outils qui leur permettent d’extraire des connaissances à partir de l’information. C’est à dite qu’il pourront faire des visuels pour permettre aux décideurs de résoudre leur problèmes. Par exemple, un décideur qui souhaite construire une agence dans un quartier. L’apprenant pourra donc le renseigner sur la localité  où se trouvent plus de consommateurs de ses produits ».

Le programme est financé à hauteur de 128 453 861 FCFA par « Affaires mondiales » Canada. Il est conçu et mis en œuvre par Caysti, en bénéfiant de l’appui technique de Cuso international, une organisation camerounaise de conception de programmes éducatifs et plateforme d’apprentissage de nouvelles Technologies pour les enfants d’Afrique. Techwomen Factory a été lancé en avril 2022. En trois mois, 12 jeunes ont déjà trouvé des emplois décents.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Huawei s’engage à former 5 000 jeunes aux TIC d’ici 2025

[DIGITAL Business Africa] – Dénicher les talents dans le domaine des TIC et en assurer l’éclosion. Telle est la mission que se dote le groupe Huawei. Il s’engage cette année à former 5000 jeunes ivoiriens à l’horizon 2025 aux Technologies de l’Information et de la Communication (TIC).

C’est son président région Afrique de l’Ouest, Etienne Lui, qui l’a annoncé le 19 août 2022 à Abidjan au cours d’une double cérémonie de remise de prix des « Graines de l’avenir » 2021 et lancement de l’édition 2022. « Graines de l’avenir » est un programme qui vise à présenter aux étudiants de nouvelles perspectives sur des sujets dans lesquels Huawei, en tant qu’entreprise, investit, développe et innove.

Former 5000 jeunes d’ici 2025 dans les TIC a une visée principale : « Rendre plus compétitifs les jeunes talents sur le marché de l’emploi et en leur octroyant les outils qui permettent de contribuer pleinement au développement de leur pays ».

Cette mission, a assuré Etienne Lui, président de Huawei région Afrique de l’Ouest, se fera grâce aux programmes « Huawei ICT Academy », « ICT Competition », « Huawei Certification et Seeds for the future ». Il invite les jeunes à s’inscrire et participer « activement » à ces programmes.

Cette initiative est saluée au sein de l’appareil politique ivoirien. Et ce n’est pas le ministre de l’Enseignement technique, de la Formation professionnelle et de l’Apprentissage, Koffi N’guessan qui dira le contraire.

« Le gouvernement encourage vivement tous les acteurs publics et privés à œuvrer avec détermination afin de favoriser l’appropriation des TIC par l’ensemble des citoyens et vulgariser les outils et services TIC. La formation et le renforcement des capacités en sont les moyens pour atteindre cet objectif légitime », a-t-il indiqué.

Ou encore son homologue de l’Emploi et de la Protection sociale, Adama Camara, qui encourage les nominés du programme « Graines de l’avenir », édition 2022 à suivre la formation qu’offre Huawei. « Sachez bien profiter de cette opportunité de formation qui s’offre à vous. Ayez en permanence l’esprit ouvert pour apprendre. Vous êtes de bons exemples pour notre jeunesse et de bons espoirs pour notre pays dans le domaine des TIC», a-t-il ajouté.

700 étudiants ivoiriens ont déjà été formés par Huawei en quatre ans. Parmi eux, 20 ont bénéficié d’un stage en Chine.

Par Jean Materne Zambo

 

La banque centrale du Nigeria instaure l’accès au e-Naira via le code Ussd afin de multiplier par 10 ses 270 000 utilisateurs actuels

[DIGITAL Business Africa] – La banque centrale du Nigeria fait un pas supplémentaire dans la vulgarisation de l’adoption de sa monnaie numérique le e-Naira. L’e-Naira étant la version numérique du Naira utilisée au Nigeria.

Le gouverneur de la Banque centrale du Nigeria, Godwin Emefiele (photo), a révélé le 18 août 2022, en marge de la grande finale e-Naira Hackathon, qu’à partir de cette semaine, les Nigérians pourront effectuer des transactions sur le portefeuille e-Naira grâce au code USSD (Unstructured Supplementary Service Data). Le code de données de service supplémentaires non structurées accessible même sur de simples téléphones portables 2G.

Aussi a-t-on appris de Godwin Emefiele, le e-Naira compte déjà 270 000 utilisateurs actifs et totalise 4 milliards de nairas (9,5 millions de dollars USD) de transactions depuis son lancement le 25 octobre 2021. Son application e-Naira a déjà été téléchargée 840 000 fois, et compte déjà 17 000 marchands.

En permettant l’accès au e-Naira via le code USSD, l’objectif de la NCB est de multiplier ces chiffres par dix à moyen terme.

Outre les diverses transactions existantes, M. Emefiele a déclaré que les Nigérians peuvent également ouvrir un portefeuille e-Naira sur le téléphone de leur choix grâce au code USSD désigné.

Selon lui, les Nigérians n’auront qu’à composer *997# depuis leur téléphone pour effectuer des transactions sur leur téléphone.

“Les Nigérians, qu’ils soient bancarisés ou non, pourront ouvrir un portefeuille e-Naira et effectuer des transactions en composant simplement *997 depuis leur téléphone. Cela permettra d’approfondir l’intégration de l’e-Naira avec l’infrastructure de paiement nationale existante. La CBN augmentera le niveau d’inclusion financière dans le pays car, tout comme la Naira, l’e-Naira devrait être accessible à tous les Nigérians. Et elle offrira davantage de possibilités d’intégrer les personnes non bancarisées dans l’économie numérique“, a déclaré Godwin Emefiele.

Muhammadu Buhari présente en 16 points les avantages du eNaira, première monnaie numérique d’une banque centrale d'Afriquee-Naira, une expérience qui suscite l’intérêt des pays africains

En généralisant l’accès de l’e-Naira via le code USSD, la CBN améliore son acceptabilité en mettant l’accent sur son intégration avec l’infrastructure de paiement existante.”Sous peu, les commerçants et les consommateurs possédant un compte bancaire pourront utiliser le système de paiement de la  Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) pour transférer et recevoir des e-Naira sur n’importe quel compte bancaire », a précisé le gouverneur.

La Nigeria Inter-Bank Settlement System (NIBSS) étant le switch national permettant de faciliter l’interopérabilité des transactions financières au Nigéria.

L’expérience nigériane avec son e-Naira, première Monnaie Numérique de Banque Centrale (CBDC) en Afrique et deuxième au monde après les Bahamas, intéresse de nombreux pays africains. L’e-Naira avait été inauguré le 25 octobre 2021 par le président Muhammadu Buhari.

En mai 2022, le gouverneur Emefiele avait déclaré que les banques centrales d’Afrique et d’autres parties du monde étudiaient le projet e-Naira du Nigeria. “Nous sommes ravis de ce que nous faisons dans le domaine de la monnaie numérique de la Banque centrale, la CBDC. Ce que nous faisons dans le domaine de l’e-Naira suscite l’intérêt de différents pays du monde”, avait déclaré M. Emefiele lors d’une visite de partage d’expérience de la CBDC (e-Naira) de la CBN par des représentants de la Banque d’Ouganda à Abuja.

Les médias locaux rapportent que la CBN avait reçu de nombreuses demandes de renseignements de la part de banques centrales en Afrique et dans différentes parties du monde qui voulaient comprendre l’expérience nigériane avec sa CBDC.

Par Digital Business Africa

Cameroun / Camp TIC 2022 : Des jeunes de Lolodorf invités à éviter les dérives sur les réseaux sociaux

[DIGITAL Business Africa] – Elle est presque devenue le symbole de la dérive juvénile sur les réseaux sociaux. L’affaire Cynthia Fiangan, (Cynthia Atangana de son vrai nom) n’est pas passée inaperçue dans la commune de Lolodorf. Son Maire, Félicien Mballa, s’en est servi pour attirer l’attention des 802 jeunes formés lors de la sixième édition du camp TIC refermée ce 20 août 2022.

Même si la ministre des Postes et Télécommunications a évité de mentionner ce nom elle a martelé le mot « responsable » pour que les campistes sachent ce qu’on attend d’eux.

« Le numérique est comme la marée inévitable et le Cameroun n’est pas épargné. Il y a 50% de bon dans le numérique.  Que les jeunes aillent sur Internet pour rechercher ce qu’il y a de bon dans le numérique. Qu’ils aillent sur Internet pour rechercher ce qu’il y a de positif pour leur formation, leur divertissement dans une attitude citoyenne et responsable. Puisque les réseaux sociaux charrient l’autre défi qui menace toutes les nations : la cybercriminalité. Elle bousille des vies, des communautés et met en péril le vivre ensemble », a affirmé Minette Libom Li Likeng.

Message reçu par les campistes. D’où leur engagement prononcé conjointement par huit d’entre eux ( en français  et en anglais) « de vivre de manière responsable sur les réseaux sociaux, en promouvant les valeurs de paix de patience  de tolérance et de vivre ensemble ».Cameroun / Camp TIC 2022 : Des jeunes de Lolodorf invités à éviter les dérives sur les réseaux sociaux

Organisation du Camp TIC de Lolodorf

Placée sous le thème « Les jeunes mobilisés pour un sursaut patriotique dans l’utilisation responsable des réseaux sociaux », cette édition avait pour mission de promouvoir l’inclusion numérique, l’utilisation responsable des réseaux sociaux, mais aussi d’éveiller en ces jeunes des talents de l’innovation numérique.

Pour atteindre cet objectif, le ministère des Postes et Télécommunications a bénéficié de l’appui technique de l’Institut Africain de l’Informatique, qui a mis à la disposition des 802 campistes, 90 moniteurs. Lesquels animaient deux sites : le Lycée bilingue de Lolodorf et le Complexe   École maternelle francophone, École maternelle bilingue et École du Centre.

Le site du Lycée bilingue dénommé Site « ART » regroupait les enfants âgés de 09 à 14 ans, avec les camps YOUTUBE et SNAPCHAT. Ils étaient scindés en huit familles chacun. Le site du complexe « École maternelle francophone, École maternelle bilingue et École du Centre » baptisé « ANTIC » regroupait les enfants de 15 à 18 ans, avec les camps FACEBOOK et TIKTOK scindés en 08 familles chacun.

Pendant cinq jours, les campistes auront participé aux activités ci-après : des ateliers d’imprégnation en TIC, des causeries éducatives et conseils pratiques sur l’utilisation responsable des réseaux sociaux. Au terme de la formation de cinq jours, 100 bourses sont remises aux meilleurs campistes, des parchemins de fin de formation, du matériel informatique également remis aux administrations publiques et écoles publiques de Lolodorf.

La septième édition est d’ores et déjà en cours de téléchargement. Si la localité prochaine n’est pas encore révélée par Minette Libom Li Likeng, cette sixième édition qui s’est tenue à Lolodorf laisse des marques.

Entendu que le ministre des Postes et Télécommunications envisage, au cours de l’exercice 2023, l’aménagement d’un bureau de Poste moderne à Lolodorf. Ce bureau entièrement connecté, offrira des services innovants d’inclusion financière et numérique.

Par Jean Materne Zambo

Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

[DIGITAL Business Africa] – Orange Cameroun envisage dans les jours qui suivent de recruter 300 jeunes camerounais qui joueront le rôle d’ambassadeurs d’Orange Cameroun. L’annonce a été faite le 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala par Jean Philippe Ouethy OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun. C’était lors du programme O’Talk by Orange Pulse.

« Nous allons recruter 300 jeunes sur le territoire national être des ambassadeurs de notre communauté et de notre marque qui est notre force. Stay Tuned! Il y a 300 recrutements à venir et il y a beaucoup de belles surprises à venir… Ils seront encadrés avec du mentoring. Orange est en train de respecter sa promesse de soutenir les jeunes », a déclaré Jean Philippe Ouethy OUANDJI.

Lors de programme O’Talk by Orange Pulse, des jeunes aux parcours inspirants ont partagé leur expérience aux 300 jeunes présents à Canal Olympia de Douala et aux milliers de jeunes en ligne suivant le programme en direct sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Le thème de cette édition du programme O’Talk by Orange Pulse était : « Comment faire carrière dans l’audio-visuel »Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

Pour Jean Philippe OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun, c’était la concrétisation de la promesse d’Orange du 21 juin 2022. « C’est la concrétisation de notre promesse envers les jeunes. Orange a toujours su soutenir les jeunes à travers bon nombre d’activités. Nous l’avons fait à travers le développement personnel, les stages académiques, les concerts, le cinéma, etc. Aujourd’hui, il s’agit de parler d’un sujet inspirant. Il y a de nouveaux métiers qui se créent. Il y a à peine dix ans ces métiers n’existaient pas. On avait à peine Internet. On était en 2G et 3G. Parmi les nouveaux métiers qui se créent, les Community managers, les agences digitales, les bloggeurs, les influenceurs, les architectes de l’image, etc. Étant acteur majeur dans cette industrie du numérique, nous avons trouvé important de rassembler autour d’un panel les acteurs de ce monde digital et d’échanger avec eux autour de ces nouveaux métiers », a-t-il déclaré. 

Lire aussi : Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numérique

Par Digital Business Africa

Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du web

[DIGITAL Business Africa] – De nombreux jeunes camerounais ont été édifiés sur quelques nouveaux métiers du web ce 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala. Et pour l’occasion, Orange Cameroun a choisi de donner la parole aux jeunes camerounais et personnes inspirantes qui gagnent leur vie à travers leurs actions sur le web et les réseaux sociaux.

Invités aux programme O’Talk by Orange Pulse, ces jeunes qui inspirent ont partagé leur expérience aux 300 jeunes présents ce 10 août 2022 à Canal Olympia de Douala et aux milliers de jeunes en ligne suivant le programme en direct sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Le thème de cette édition du programme O’Talk by Orange Pulse : « Comment faire carrière dans l’audio-visuel »

Pour Jean-Philippe Ouethy OUANDJI, chef département Digital et Innovation à Orange Cameroun, ce programme O’Talk by Orange Pulse est la concrétisation de la promesse d’Orange lancée le 21 juin 2022. « C’est la concrétisation de notre promesse envers les jeunes. Orange a toujours su soutenir les jeunes à travers bon nombre d’activités. Nous l’avons fait à travers le développement personnel, les stages académiques, les concerts, le cinéma, etc. Aujourd’hui, il s’agit de parler d’un sujet inspirant. Il y a de nouveaux métiers qui se créent. Il y a à peine dix ans ces métiers n’existaient pas. On avait à peine Internet. On était en 2G et 3G. Parmi les nouveaux métiers qui se créent, les Community managers, les agences digitales, les bloggeurs, les influenceurs, les architectes de l’image, etc. Étant acteur majeur dans cette industrie du numérique, nous avons trouvé important de rassembler autour d’un panel les acteurs de ce monde digital et d’échanger avec eux autour de ces nouveaux métiers », explique Jean Philippe OUANDJI.

Lire aussi : Jean-Philippe Ouethy Ouandji [Orange Cameroun] : « Nous allons bientôt recruter 300 jeunes sur le territoire national pour être des ambassadeurs de notre marque »

Parmi les jeunes inspirants invités en première partie du programme, Clarisse Ndingue (CEO du blog Betatinz, un média d’informations et de divertissement en pidjin) et Johanna Eyiké (ancienne dauphine Miss Cameroun et créatrice de contenus). Les deux jeunes dames ont entretenu les jeunes sur la gestion de leur temps au quotidien, leurs défis, leurs difficultés et surtout comment elles arrivent à vivre de leurs activités.

Par exemple Clarisse Ndinge, promotrice du site web Betatinz,, conseille de trouver un moyen de continuer à divertir et à informer les gens en permanence. « Mon téléphone est mon bureau. Où que je sois, je m’assure de créer du contenu », raconte-t-elle.

Quant à Johanna Eyike, modèle et créatrice de contenu, elle affirme que « les gens vont t’aimer sur les réseaux sociaux parce que tu es originale et parce que tu dégages quelque chose ».

 Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numériqueEn deuxième partie du programme, le était constitué d’Ivana Ononino (actrice et créatrice de contenus), William Nsai (photographe professionnel), du Dr Nkeng (producteur, réalisateur) et de David Eto’o (chef d’entreprise et artiste). Tous ont encouragé les jeunes à suivre leur voie, leur passion et de se mettre à fond pour pouvoir vivre de leur art et faire carrière dans ce qu’ils aiment.

 Avec David Eto’o, Johanna Eyike et Cie, Orange Cameroun sensibilise les jeunes sur les nouveaux métiers du numérique

David Eto’o, Chef d’entreprise et artiste, a par exemple conseillé le travail acharné aux jeunes. « Je veux dire aux jeunes qu’il n’y a que le travail qui pourra leur donner ce dont ils ont besoin », a-t-il déclaré.

Pour sa part, Ivana Ononino, actrice et créatrice de contenus, a déclaré : « J’ai toujours voulu être actrice de cinéma et je me suis donnée les moyens pour y arriver »

Vous pouvez revoir tous les conseils des jeunes personnes inspirantes invitées sur la page Facebook d’Orange Cameroun.

Par Digital Business Africa

 

Côte d’Ivoire :  Amadou Coulibaly invite les jeunes filles à se former aux métiers des TIC et du numérique à l’ESATIC

[DIGITAL Business Africa] – Le ministre de la Communication et de l’Economie numérique a annoncé, le 16 août 2022, le lancement des épreuves écrites au concours de l’Ecole supérieure africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (Esatic), session  2022 au lycée classique d’Abidjan-Cocody.

1 119 candidats étaient en lice et seulement 25% de ont été enregistrées.

Une présence féminine jugée faible par le ministre de la Communication et de l’Economie numérique, Amadou Coulibaly. Il exhorte les jeunes filles à attacher un intérêt au concours de l’Esatic dont « les métiers ne sont pas uniquement réservés aux hommes ».

Sur la page Facebook de l’Esatic, l’on apprend que les préinscriptions en ligne continuent pour la L3 (DASI) et les masters Privés : BIHAR, MBDS, ERIS, MDSI. Jusqu’au 31/08/22.

L’Esatic, a assuré Amadou Coulibaly, est une école qui ouvre à la vie active puisque les étudiants qui sortent de cette école sont soit insérés directement soit encouragés à l’auto-emploi.

Le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Amadou Coulibaly, recevait les 10 étudiants de l’ESATIC admis à poursuivre leur formation en France et en Tunisie, ainsi que cinq enseignants chercheurs promus au CAMES.

A cette rencontre, le ministre a également  adressé ses félicitations à l’ensemble des lauréats pour la qualité de leur travail, avant de les encourager à toujours demeurer des modèles par la qualité des résultats.Côte d’Ivoire :  Amadou Coulibaly invite les jeunes filles à se former aux métiers des TIC et du numérique à l’ESATIC

Amadou COULIBALY a également réaffirmé la volonté du gouvernement à poursuivre sa politique de partenariat entre l’ESATIC et les meilleurs établissements du monde en apportant aux meilleurs étudiants des bourses d’étude à l’étranger pour les aider à se frotter aux meilleures connaissances dans leur domaine.

Dans la même optique, une politique de partenariat visant à permettre aux étudiants d’acquérir l’expérience et l’expertise est également prévue. La coopération est donc faite avec les opérateurs du secteur et les régulateurs. Ce qui permet la mise à niveau continuelle des parcours pédagogiques. Tout en y associant le secteur privé.

A propos de l’Esatic

L’Ecole Supérieure Africaine des Technologies de l’Information et de la Communication (ESATIC) est un établissement public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des TIC, mais a également la mission de faire de la recherche et du développement. Elle a été créée en 2012.

La création de l’école est encadrée par le décret n° 2012-20 du 18 Janvier 2012. L’Ecole Supérieure Africaine des Technologies de l’Information et de la Communication, en abrégé ESATIC est un établissement Public d’enseignement supérieur qui forme des cadres dans le secteur des TIC.

Elle est également chargée de faire de la recherche et du développement. La création de l’ESATIC répond à la vision du Président de la République ivoirienne de faire du secteur des TIC l’un des principaux leviers du développement économique et social de la Côte d’Ivoire.

A terme, l’effectif sera de 600 étudiants inscrits en licence et en master. L’ESATIC ambitionne de mettre en place une école doctorale dans le secteur des TIC. L’accès se fera sur concours.

Par Jean Materne Zambo