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Coopération : La Tunisie et la Chine signent un mémorandum d’entente dans les TIC

[DIGITAL Business Africa] – Un officiel tunisien en Chine. Cela n’était plus arrivé depuis la pandémie de la Covid-19. Cette visite du ministre tunisien des Technologies de la communication Nizar ben Naji à son homologue Chinois Jin Zhuanglong est donc symptomatique de la consolidation des rapports entre les deux pays. Nizar ben Naji et Jin Zhuanglong ont d’ailleurs signé un mémorandum d’entente dans le domaine des Technologies de l’Information et de la Communication, ce mardi 27 juin 2023. Cela, en vue de favoriser le développement social et économique des deux pays. D’ autres secteurs cibles sont l’élaboration de politiques et de législations, les infrastructures numériques, la recherche et le développement, les capacités et formation des ressources humaines, les usages des technologies numériques, la cybersécurité et intégrité des données, l’économie numérique et l’échange d’expertises.

Le site challenges.fr se réfère à une étude publiée en 2023 par un think tank australien, au sujet d’une étude comparative sur la maîtrise des technologies critiques par les grandes puissances. Selon la source, la Chine arrive en tête dans 37 secteurs technologiques sur 44 considérés comme stratégiques, allant  des batteries électriques aux communications fondées sur les technologies 5G ou 6G . Mieux, les 10 principaux instituts de recherche mondiaux sont basés en Chine et génèrent neuf fois plus d’articles de recherche à fort impact que les Etats-Unis.

Par Jean Materne Zambo, sources : Agence Tunis Afrique Press, challenges.fr, courrierinternational.fr

Autonomie des régulateurs télécoms en Afrique centrale : “Si le Sénégal vient vanter un système à bout de souffle, je me dois d’attirer leur attention…”

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – Mon attention a été attirée en voyant le titre de votre article intitulé : « Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance »

Je suis Sénégalais et participe régulièrement à des discussions d’experts sur les difficultés du secteur des Télécommunications dans ce pays. Il y a unanimité à ce sujet : la régulation y est déficiente à cause de sa politisation extrême due à son rattachement direct à la Présidence de la République. Le monde entier a constaté avec stupeur, que l’ARTP y a fait couper l’Internet il y a quelques jours à l’occasion des manifestations politiques dont l’observateur averti que vous êtes est forcément informé.

La dispersion du « commandement » entre les administrateurs du numérique fait que chacun des acteurs concernés à tendance à prendre ses propres décisions pour se valoriser personnellement auprès du Président de la République. Les Présidents aiment les inaugurations, et les projets d’administrateurs qui ne rendent pas compte aux finances publiques alimentent la corruption.

Dans le même temps, les consommateurs sont à l’abandon (mauvaise qualité de service, tarifs exorbitants, couverture territoriale médiocre), les opérateurs stressés : des amendes dont les montants arbitrairement élevés ne servent qu’à renflouer les caisses de l’Etat et jamais à l’amélioration des situations qui les induisent, des décisions critiquables telles que : la création d’un opérateur dédié aux zones déshéritées (obligé de demander de l’argent à l’Etat, donc condamné à une mort rapide), l’attribution de « licences » à des candidats MVNO imposés aux opérateurs avec des tarifs de gros arbitraires, l’absence totale de contrôle d’une des principales règle de la concurrence qui est l’obligation de respect des prix prédateurs, un fonds de développement du service universel (financé par les opérateurs) qui sert plus à financer des activités du Ministère de tutelle que celles relatives aux obligations de service universel que sont l’équité territoriale et sociale, l’accessibilité financière des services et la non-discrimination sociétale.

Tous les experts qui participent à nos discussions, sans exception, sont d’avis qu’il faut sortir de cette balkanisation des responsabilités qui est incompatible avec une politique de développement cohérente dans des pays qui accusent encore un retard phénoménal et où, les opérateurs, à force de supporter les charges et caprices des uns et des autres, finiront par craquer, les uns après les autres.

Tarifs de détail au Niger comme ailleurs : « Ce n’est pas le chemin qui est difficile, c’est le difficile qui est le chemin » [Papa Gorgui TOURE]Je suis réaliste : dans nos pays, tout est politique : chacun veut être un collaborateur direct du Président de la République. Le pauvre Président se retrouve avec une portée démesurée et, ne pouvant pas lui-même assurer les coordinations qui devraient incomber à un nombre limité de ministres, laisse chacun faire comme il l’entend. Et si un jour un scandale éclate chez l’un, il le remplace par un autre pour calmer les médias et continue à subir.

J’ai eu l’honneur de servir dans quelques pays d’Afrique Centrale et éprouve pour cette région une profonde affection. Si mon pays vient leur venter un système à bout de souffle qui sera aboli sous peu, je me dois d’attirer leur attention fraternellement.

Par Papa Gorgui TOURE, TACTIKOM, GENEVE

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Téléphonie: 12 opérateurs, dont Orange, veulent recycler plus de 20% des smartphones inutilisés d’ici 2030

[DIGITAL Business Africa] – Une deuxième vie pour vos téléphones tombés dans l’obsolescence. Cela est possible avec la GSMA (Group Special Mobile Association). L’ association internationale représentant le secteur de la téléphonie mobile et 12 opérateurs télécoms, dont Orange, résolvent de recycler 20% des de smartphones inutilisés, vendus par les opérateurs mobiles d’ici à 2030. Annonce faite par voie de communiqué,  ce 27 juin 2023. En fait, les clients peuvent se rendre en boutique pour y remettre leur ancien téléphone en échange d’une réduction ou d’un bon d’achat sur un nouveau smartphone, neuf ou reconditionné, rapporte le site usine-digitale.fr.

« La GSMA estime qu’en recyclant correctement cinq milliards de téléphones mobiles, l’équivalent de 7,30 milliards d’euros en or, palladium, argent, cuivre, terres rares et autres minéraux critiques pourrait être récupéré, ainsi que suffisamment de cobalt pour la production de 10 millions de batteries de voitures électriques » , explique le communiqué commun des 12 opérateurs. Le projet est mené par le suédois Tele2 et Orange. Les autres signataires sont BT Group, Globe Telecom, GO Malta, Iliad (Free), KDDI, NOS, Proximus, Safaricom, Telefonica et Singtel.

L’autre objectif de cette initiative est de « réparer, réutiliser ou recycler (via des organismes spécialisés) 100% des mobiles usagés collectés. Et Erik Wottrich, responsable du développement durable chez Tele2, pense déjà à la forte adhésion des autres opérateurs au projet pour atteindre cet objectif.

« J’espère que de nombreux autres opérateurs dans le monde se joindront à nous pour atteindre l’objectif de zéro déchet et accroître le taux de reprise des terminaux mobiles d’ici 2030 », a-t-il dit dans un communiqué. D’après le cabinet Persistence Market Research, le chiffre d’affaires du portable recyclé pourrait passer de 49,9 milliards de dollars (45,5 milliards d’euros) en 2020 à 143,8 milliards (131,2 milliards d’euros) en 2031.

Un projet similaire est déjà initié en France depuis 2020. L’opérateur mobile Orange s’engageait en 2020 à collecter 30% des mobiles vendus dans chaque pays européen d’ici 2025. Le taux de reprise et de recyclage est passé de 13,4% à 22,3% en 2021. 1,9 million de téléphones ont ainsi été recyclés.

Par Jean Materne Zambo, sources : tf1.fr, usine-digitale.fr

Sept étapes importantes pour réussir la migration vers le cloud

[DIGITAL Business Africa – Avis d’expert] – La migration vers le cloud est un choix indispensable pour les entreprises qui souhaitent optimiser les processus, renforcer la sécurité informatique et améliorer la collaboration entre équipes.

Il s’agit d’une décision stratégique qui présente de nombreux avantages, tels que l’élimination de la dette technique, la modernisation du parcours utilisateur et l’acquisition de nouvelles capacités d’évolution et d’innovation. Cependant, nombreuses sont les organisations qui sous-estiment l’ampleur et la complexité de cette transformation, se retrouvant confrontées à des coûts et des délais plus importants que prévus.

Pour réussir dans les meilleures conditions, les organisations doivent suivre une méthodologie rigoureuse et planifier la migration par étapes, à partir de la gestion des attentes jusqu’à la mise en place d’un plan de monitorage continu.

1 – Gestion des attentes

Les responsables du projet doivent être transparents dès le début sur les attentes en matière de temps et de coûts, tout en évitant de faire des promesses non réalisables quant aux délais. En fonction de la complexité de la migration, cela peut être une question d’heures, de jours, de semaines, voire de mois.

En somme, la réussite d’une migration vers le cloud repose sur une bonne communication et une gestion efficace des attentes. Les entreprises doivent être prêtes à investir du temps et des ressources dans la planification et l’exécution du projet pour garantir une transition en douceur.

2 – Ne pas se précipiter

Bien que les avantages immédiats du cloud soient indéniables, il est important de prendre le temps nécessaire pour garantir un changement sans encombre. Il est crucial de considérer les objectifs commerciaux à long terme et de planifier la migration en conséquence. Pour éviter les risques et les imprévus, il est préférable de commencer par mettre en place des structures hybrides et de continuer à utiliser les systèmes sur site, avant de fermer progressivement ces derniers lorsque la migration est bien établie. Prendre son temps et suivre une approche réfléchie est la clé pour réussir la migration et tirer le meilleur parti de cette transformation technologique.

3 – Analyse de la pile technologique, des utilisateurs et des données

Afin de planifier la migration, il est aussi nécessaire de savoir exactement ce qui doit être migré. La condition préalable est une compréhension complète de la pile technologique : comment est-elle structurée ? À quoi servent les applications individuelles ? Sont-elles toujours nécessaires dans le cloud ?

En ce qui concerne les utilisateurs, se pose la question de savoir comment l’accès a été géré jusqu’à présent et quelles sont les modifications nécessaires : avant la migration, tous les utilisateurs individuels doivent être vérifiés pour s’assurer que chacun ne peut accéder qu’aux systèmes ou données dont il a réellement besoin. Des droits d’accès trop larges sont un problème de sécurité, tandis que des droits d’accès trop limités sont un problème de productivité. De plus, les utilisateurs inactifs peuvent être identifiés et supprimés à cette étape.

4 – Évaluation des contrôles et des processus

Les mécanismes de contrôle et les processus de protection sont souvent mal documentés. La migration vers le cloud offre une opportunité idéale pour rectifier cette situation et les adapter si nécessaire. Il est crucial de comprendre les raisons derrière chaque mécanisme de contrôle et chaque processus, car certains sont toujours actuels tandis que d’autres sont désormais obsolètes.

En résumé, la planification minutieuse de la migration vers le cloud est l’occasion idéale d’évaluer et d’optimiser les processus de sécurité et de protection des données, en vue de garantir leur efficacité à long terme.

5 – Responsabilité réglementaire

Conformément à l’article 29 du Code du Numérique de la République Démocratique du Congo, le fournisseur des services numériques a l’obligation de :

  1. Rendre disponible à tout utilisateur les infrastructures et services numériques ouverts au public qu’il fournit ;
  2. S’assurer que les frais, les tarifs, les pratiques et les classifications sont justes, raisonnables et disponibles de façon transparente ;
  3. Fournir des services efficaces, fiables et conformes aux normes reconnues au plan national, international ou fixées par l’Autorité de Régulation du Numérique ;
  4. Publier par tout moyen d’information de masse et sans délais, les prévisions d’interruption de services, notamment pour des raisons d’installation, de réparation ou de changement d’équipement ;
  5. Etablir un mécanisme efficace de traitement des réclamations et veiller au respect des règles relatives à la protection des données à caractère personnel.

Le Règlement général sur la protection des données (RGPD) s’applique à toutes les entreprises collectant des données personnelles auprès de clients ou de collaborateurs en Europe. Si ces données doivent être migrées vers le cloud, il est essentiel de vérifier qu’elles soient stockées dans un site basé en Union européenne afin de respecter ce cadre réglementaire. En cas de non-conformité, des amendes considérables peuvent être infligées.

Lors de l’utilisation du cloud, les entreprises doivent également prendre en compte les exigences réglementaires spécifiques à leur secteur d’activité, telles que celles relatives à la santé ou à la finance. Il est donc important de tenir compte de ces exigences dès le début du processus de migration.

6 – Former les collaborateurs

Pour impliquer les collaborateurs dans l’adoption des nouvelles méthodes de travail dans le cloud, il est essentiel de leur donner les compétences nécessaires pour utiliser les nouveaux systèmes et flux de travail. Il ne suffit pas de les informer des avantages ou de les préparer au changement. Les organisations doivent leur montrer concrètement comment ils peuvent utiliser les nouveaux outils pour accomplir leurs tâches.

En outre, la formation des cadres supérieurs est cruciale. Elle permet de comprendre en profondeur les capacités des systèmes cloud et de prendre des décisions éclairées sur les processus, les flux de travail et les rapports basés sur cette compréhension. Cela permet de mieux diriger la transition vers le cloud et de garantir que toutes les parties prenantes comprennent les implications de cette migration.

7 – Examens réguliers

Enfin, pour assurer une réussite à long terme, il est crucial de réaliser un examen continu de la gestion des utilisateurs, des données, des accès, des contrôles, des processus et des exigences réglementaires, même après que la migration vers le cloud a été finalisée.

Dans un environnement en constante évolution, une simple vérification ponctuelle ne suffit pas. Les organisations doivent répéter ce processus à intervalles réguliers. Cela garantit non seulement leur sécurité, mais permet également de réduire les coûts et d’offrir à leurs employés un environnement de travail productif.

Par Dieudonné TSHIBANGU TB, CEO de COFITECH Corporate

Sénégal : Le DG de la Sonatel fait arrêter de présumés faux agents de son entreprise détérant les câbles souterrains

[DIGITAL Business Africa] – Selon, le journal « libération », le directeur général de la Sonatel, Sékou Dramé, a fait tomber des présumés « faux agents » de la Sonatel, dimanche 25 juin 2023. Il se rapporte que le DG de la Sonatel, Sékou Dramé, « était au volant de sa voiture lorsqu’il a aperçu un camion stationné sur le bord de l’autoroute Seydina Limamoulaye, dans le sens aéroport Senghor-Patte d’Oie ».  « D’après Libération, il s’agirait de trois individus qui déterraient les câbles souterrains et les embarquaient dans leur véhicule. À première vue, on pourrait croire qu’il s’agissait d’une équipe d’intervention partenaire de la Sonatel. Des panneaux de signalisation étaient disposés autour du véhicule et des «agents» faisaient dévier les voitures ».

Il s’agirait d’après la source, « des voleurs qui se faisaient passer pour des prestataires de la société de téléphonie qu’il dirige ». Pour l’heure, aucun prestataire de la société de téléphonie, Sonatel, n’aurait reconnu avoir engagé une telle équipe dans cette zone.

Par la suite, Sékou Dramé va alerter la gendarmerie. Et les présumés faux prestataires, quant à eux, seront arrêtés et placés en garde à vue à la brigade de la Foire. Leur camion immobilisé.

Par Jean Materne Zambo, sources : Libération, seneweb.com

Sénégal : Orange Finances Mobiles et la Banque Agricole partenaire pour exploiter le service Orange Money Banque

[DIGITAL Business Africa] – Orange Finances Mobiles et la Banque agricole ont signé un partenariat pour l’exploitation commerciale du nouveau service Orange Money Banque. La cérémonie de signature a eu lieu le jeudi 22 juin 2023 dans les locaux de Orange Finances Mobiles Sénégal. Grâce à ce nouveau service, les clients de la Banque agricole pourront transférer de l’argent de leur compte bancaire vers leur compte de monnaie électronique ouvert chez Orange Finances Mobiles Sénégal et inversement.

Dès la souscription gratuite auprès du gestionnaire de compte, les clients et partenaires Orange money pourront bénéficier du service en toute simplicité, à partir de l’application Orange Money à tout moment 24H/7J, selon Orange finances mobiles Sénégal. Ce partenariat n’a donc qu’une seule visée favoriser l’inclusion financière au Sénégal, confie le directeur général de l’ OFMS, Cheikh Ahmed Tidiane Sarr

« Toujours dans le but de renforcer notre engagement à faciliter les échanges financiers, ce nouveau partenariat offre aux clients de la simplicité, de l’instantanéité, de l’accessibilité, de la sécurité mais également de la fiabilité sur toutes leurs transactions », a-t-il dit.
A noter que l’ OFMS travaille à digitaliser, raccourcir les distances et à ramener la banque dans le téléphone pour permettre, par exemple, au paysan, à la femme qui vend du poisson de rapatrier les fonds de son compte bancaire à son compte Orange money pour faire les différentes transactions. Aussi, dans le cadre de l’initiative Connected Women, Orange Finances Mobile Sénégal est-il engagé à augmenter la proportion de femmes dans sa clientèle d’argent mobile.

Par Jean Materne Zambo

Fibre optique : En France, l’Arcep pense au guichet unique et à la fin de la sous-traitance pour lutter contre les pannes 

[DIGITAL Business Africa] – Deux mesures observées lors de la Séance du Conseil départemental de la Seine-et-Marne, du 23 juin 2023. Notamment, la création d’un guichet unique chargé de traiter les difficultés rencontrées par les consommateurs et l’interdiction de la sous-traitance pour les raccordements longs et complexes.

La création d’un guichet unique permettra de manière concrète de lutter contre les pannes à répétition et redorer l’image de la fibre optique. Dans les prochains jours, une carte indiquant les réseaux les plus touchés par des pannes sera d’ailleurs disponible par les soins de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques, des Postes et de la Distribution de la Presse (Arcep).

S’agissant de l’interdiction de la sous-traitance, les opérateurs Orange, Free, SFR, Bouygues… ne pourront plus réaliser les raccordements de leurs abonnés via des sous-traitants. Car c’est cette sous-traitance qui engendrerait de nombreux dysfonctionnements. Au rang desquels, des dégradations, des pannes de service ou des échecs de raccordement. Une  loi pour stopper les comportements des opérateurs commerciaux et mettre fin aux abus de sous-traitance est d’ailleurs envisagée. Elle sera l’objet d’un examen à l’ Assemblée nationale dans les prochains mois.

Par Jean Materne Zambo, source : lemonde.fr

Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

[DIGITAL Business Africa] – Satisfaction totale au terme des travaux de l’ARTAC à Kinshasa. C’est ce qu’on peut retenir des mots de Louis Marc Sakala, président de l’ARTAC et par ailleurs DG de l’ARPCE Congo, à la clôture ce 23 juin 2023 de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC qui s’est tenu à Kinshasa en RD Congo sous le thème : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ».

Ce thème a fait l’objet d’une table-ronde. Et lors de cette table ronde, les intervenants ont montré comment les Autorités de gégulations nationales (ARN) doivent se doter des instruments juridiques et des moyens matériels, humains et financiers pour mener à bien leurs missions.

Un accent a été également mis sur les défis auxquels les ARN pourraient être confrontés. Dans ce cadre, il a été relevé que la personnalité morale ou juridique, l’autonomie financière et de gestion, ainsi que l’absence de tutelle devraient être considérées comme éléments essentiels garantissant l’indépendance des ARN.

S’inspirant de l’exemple sénégalais, le DG de l’ARTP, Abdou Karim Sall, n’a pas manqué de partagé l’expérience de son pays en tant qu’invité d’honneur de l’ARTAC.

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D’après le communiqué final de la huitième session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue en mode hybride du 22 au 23 Juin 2023, à Kinshasa en République Démocratique du Congo, les régulateurs ont convenu que l’indépendance des régulateurs télécoms doit se traduire par un certain nombre de réalités.

A savoir, « une autonomie décisionnelle consistant pour les ARN de disposer de leurs propres organes de décision ne recevant d’instruction d’aucune autre autorité ;  Une autonomie de gestion qui lui permet de disposer et de gérer son budget de façon autonome ; Le strict respect de la séparation des fonctions de règlementation, de régulation et d’exploitation ; la formation du personnel des ARN pour assurer leurs missions ; la rémunération des dirigeants et du personnel des ARN pour leur garantir les meilleures conditions de travail et éviter tout risque de corruption ».

Au sujet de la thématique de la rencontre, le président de l’ARTAC estime que « les deux tables rondes nous ont permis de prendre le pouls en ce qui concerne l’autonomisation des ARN, l’évolution des marché télécoms et de l’impérieuse nécessité des ARN de se doter des matériels humains, technologiques et financiers conséquents afin de mener à bien leurs missions de régulation devenues encore plus complexes dans cette mutation dans le respect de leurs prérogatives en tenant compte des différentes parties prenantes ».Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

« Chaque régulateur en tenant compte des expériences des autres peut anticiper et mettre en place des stratégies de résilience pour qu’ensemble nous apportions des solutions adaptées aux mutations de l’écosystème », a déclaré Louis Marc Sakala.

Au terme de cette 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC, le président en exercice de l’ARTAC a exprimé ses chaleureux remerciements aux autorités congolaises pour la tenue de cette session.

Pour la bonne organisation des travaux, il a également remercié l’équipe de l’ARPCT « avec à sa tête mon cher frère, le président KATENDE », sa « très chère sœur la vice-présidente Lydie Omanga », et le secrétariat permanent de l’ARTAC conduit par Mme Bernice Otye EDANDE ainsi que le personnel de l’ARPCE Congo.Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

Pour Louis Marc Sakala, les travaux de Kinshasa ont permis de faire le point sur les avancées réalisés par l’ARTAC depuis Libreville ainsi que par les groupes de travail des différentes commissions de l’ARTAC.

« Comme il est beau de voir les cerveaux de notre région s’unir et se réunir, travailler ensemble pour le bien de nos pays. Je vous engage à poursuivre dans cette dynamique, car notre secteur nous appelle chaque jour à plus d’efficience et d’efficacité », s’est réjoui le président de l’ARTAC.

Ont pris part aux travaux de Kinshasa, les régulateurs membres du Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RDC, Tchad et de la RCA (en ligne). La neuvième session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tiendra à Yaoundé en République du Cameroun en 2024.

Par B-O.D., à Kinshasa

LES RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS ISSUES DES TRAVAUX DE LA HUITIEME SESSION ORDINAIRE DE L’ARTAC A KINSHASA       

 Au terme des travaux, six (06) Résolutions suivantes ont été adoptées : 

1.    Résolution portant adoption du Rapport d’activités semestriel de l’ARTAC ;

2.    Résolution portant adoption des plans d’actions des Groupes de Travail de l’ARTAC ;

3.    Résolution portant intégration des activités postales dans les statuts ;

4.    Résolution portant renforcement du Secrétariat Permanent par la désignation d’un personnel de l’organe de régulation du Président Exécutif en exercice ;

5.    Résolution portant mise en place d’un service d’interprétariat et de traduction en langue espagnole à chaque réunion de l’ARTAC ;

6.    Résolution portant sur la mise œuvre de la digitalisation de la communication de l’ARTAC.           

Au terme des travaux, la Conférence a formulé certaines recommandations : 

1.    La Conférence des Régulateurs recommande aux ARN de procéder sans délais au lancement effectif du Free roaming en application du Règlement CEMAC et des accords bilatéraux y relatifs entre les pays membres ;

2.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent, en rapport avec les points focaux des ARN, dans le cadre de la régulation collaborative, une réflexion sur la nécessité d’impliquer les opérateurs dans les activités de l’ARTAC comme membres du secteur ;

3.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de procéder à une consultation écrite auprès des dirigeants des ARN pour l’augmentation du montant des cotisations statutaires de 10 à 15 millions de francs CFA ;

4.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent d’instaurer et organiser des réunions mensuelles en ligne entre les dirigeants des ARN ;

5.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de créer un Comité des Experts des ARN pour la mise en place d’un Observatoire sous-régional des marchés des télécommunications ;

6.    La Conférence des Régulateurs recommande aux ARN de s’inscrire au projet SPIDER pour son exécution effective ;

7.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent, en collaboration avec la Vice-Présidente de l’ARPTC de présenter un rapport de mise en œuvre du Plan de communication de l’ARTAC à la prochaine Conférence des Régulateurs ;

8.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de poursuivre l’exécution de toutes les recommandations adoptées à la septième Session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC ;

9.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de considérer les recommandations issues des ateliers dans le Plan d’Actions de l’ARTAC ; L’Assemblée des Régulateurs de l’ARTAC a exprimé ses remerciements à l’endroit des autorités gouvernementales et de régulation de la RDC pour l’accueil et les meilleures conditions d’organisation des travaux de la présente Session. 

L’Assemblée a également remercié le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour son leadership et sa vision pour le développement du secteur des télécommunications et TIC. La neuvième Session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tiendra à Yaoundé en République du Cameroun. 

Fait à Kinshasa, le 23 juin 2023.                   

Les Dirigeants de l’ARTAC   

–        M. Louis-Marc SAKALA, Président Exécutif, Directeur Général de l’ARPCE Congo, 

 –       M. Christian KATENDE, Vice-Président, Président du Collège de l’ARPTC RDC,  

–       Mme ARAFA ADOUM HAMAT, DGA de l’ARCEP Tchad,  

–       M. Gaspard OVONO MIKO, Représentant du DG de l’ORTEL Guinée Equatoriale,  

–       M. ALHADJI ALI, Représentant du DG de l’ART Cameroun,  

–       M. Eugène CAPOCHICHI, Représentant du Président de l’ARCEP Gabon.

Lire l’intégralité du communiqué final de la 8e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’ARTAC

Niger : En 2022, les télécoms ont rapporté 278,6 milliards de F.CFA, l’ activité postale 5,4 milliards de FCFA 

[DIGITA Business Africa ] – Les secteur des  télécommunications au Niger connaît une nette amélioration, avec ce chiffre d’affaires de 278,6 milliards de FCFA en 2022. Soit une hausse de 4% de ses activités par rapport  à 2021. La présidente du Conseil national de Régulation des Communications  électroniques et de la Poste (CNRCEP), Bety Aichatou Habibou l’a annoncé cette fin du mois de  juin 2023. Selon Bety Aichatou Habibou, l’exercice 2022 connaît la poursuite de l’acquisition des équipements de contrôle de dernière génération et le renforcement des capacités  du personnel. Des outils ayant permis à l’Arcep  de multiplier les missions de contrôle  du spectre radioélectrique et de la qualité de service dans plusieurs localités du Niger.

Toutefois dans ce rapport de la présidente du Conseil national de Régulation des Communications  électroniques et de la Poste (CNRCEP), il ressort que  les opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas respecté certains seuils fixés  par le régulateur. Ainsi, quatre opérateurs, dont deux , exploitent aussi des licences fixes, un parmi eux est détenteur de licence d’infrastructures  et quatre fournisseurs d’accès internet sont opérationnels.

L’ensemble des opérateurs totalisent donc un parc de  16 041 983 abonnés mobiles et 117 597 abonnés fixes. Celtel domine le marché avec 44%, poursuivi par Zamani com( 32%), Moov Africa (18%) et Niger Télécoms (6%).

Pour ce qui est des chiffres d’internet, 9 297 352 abonnés mobiles utilisent le service data mobile tandis que 32 575 lignes fixes sont accordées à internet. Ce qui donne lieu à taux de pénétration mobile  qui passe de 61% à 63% entre 2021 et 2022. Pour ce qui est du taux de pénétration d’internet mobile, on est passé de 33 à 37%. L’activité postale, quant à elle, rapporte 5,4 milliards de FCFA. Fruit de l’activité des deux opérateurs que sont DHL et Red star.

Par Jean Materne Zambo, source : Rapport CNRCEP

Bénin : Le Sénégalais Omar Gueye Ndiaye, DG de la Société béninoise des infrastructures numériques

[DIGITAL Business Africa] – Un Sénégalais peut en cacher un autre à la direction générale de la Société béninoise des infrastructures numériques. Omar Gueye Ndiaye, un professionnel sénégalais du :  secteur des télécommunications, a été nommé directeur général de la SBIN le 21 juin 2023. La Société béninoise d’Infrastructures numériques (SBIN) est une entreprise publiqe du Bénin chargée  de la vente en gros de donnée et de la fourniture des services de communications électroniques fixes et mobiles à la fois aux particuliers et aux entreprises.

Le nouveau  promu Omar Gueye Ndiaye remplace à ce poste, sa compatriote Thérèse Tounkara, appelée à occuper d’autres fonctions au sein du groupe Sonatel. Elle qui était, avant la nomination de Omar Gueye Ndiaye, responsable de la gestion déléguée de la SBIN depuis mai 2021. Cette nomination est l’aboutissement d’un labeur remarquable.

Omar Gueye Ndiaye  traîne une expérience de 24 années  dans les domaines de Télécommunications,  qualité,  Marketing, Stratégie et business développement. Avant sa promotion, à la tête de la Société béninoise des infrastructures numériques, il était  directeur à temps plein d’Orange Business  Sénégal pendant deux ans et six mois( janvier 2021- juin 2023). Bien avant, il occupera cumulativement  les fonctions de Directeur de la stratégie de développement à temps plein au Groupe Sonatel  et de directeur  général de Sonatel Multimédia à temps plein10 ans et six mois durant ( juillet 2010- décembre 2020).

Ses débuts dans le monde professionnel en tant haut cadre ont été marqués par des passages à la Sonatel où il passera sept ans, d’abord comme directeur qualité Audit (2002-2005), ensuite directeur Marketing ( 2005-2009). Il a aussi été Chef service qualité et Management (1999-2002). Son tout premier poste de responsabilité est celui de responsable plan stratégique( 1997-1999).

La tâche d’ Omar Gueye Ndiaye, en tant que DG de la Société béninoise des infrastructures numériques consistera évidemment à poursuivre l’opération de gestion  confiée à Sonatel, en accordant une attention particulière aux infrastructures numériques de l’État béninois, ainsi qu’en favorisant l’autonomisation et le développement commercial de la SBIN. Omar Gueye Ndiaye a un Master de manager télécoms de l’Institut national des télécoms d’Evry en France.

Par Jean Materne Zambo

Le ministre Alpha Bacar Barry à la semaine du numérique de la Guinée : « Explorer les alternatives numériques à l’ enseignement »

[DIGITAL Business Africa] – L’une des activités fortement attendues lors de la Semaine du numérique en Guinée, cinquième édition, tenue du 14 au 16 juin 2023, était les conférences- débats. Le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry, en a animé une sur le thème : « Le numérique et l’éducation en milieu urbain ».

Dans son propos, le ministre Alpha Bacar Barry a relevé plusieurs problèmes tels que l’accès aux sources documentaires, la gestion des écoles, des infrastructures numériques, le contenu des programmes, la formation des formateurs, etc. Il a estimé que « Transposer ces problèmes sur le plan numérique permettra aux jeunes d’avoir accès à la documentation  et faciliter la lecture aux jeunes. Il faut explorer les alternatives numériques à l’ enseignement ». Point de vue pas très loin de celui du ministre des Postes et Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoul Diallo dans son discours de clôture.

« Les échanges ont permis d’élargir nos horizons et de repenser la manière dont nous pouvons utiliser le numérique pour améliorer la vie de nos concitoyens. Les idées échangées ici ont le pouvoir de transformer notre société et de créer un avenir meilleur pour tous … Car nous croyons fermement que personne ne devrait être laissé pour compte dans cette ère numérique en constance évolution », a conclu Ousmane Gaoul Diallo.

Le panel sur « Le  numérique et l’éducation en milieu urbain »  était constitué également du Dr Aminata Zerbo Sabane, ministre de la Transition Digitale des Postes et de la Communication Electronique du Burkina Faso, Félix Ackebo, représentant de l’Unicef en Guinée. Il a permis d’échanger autour des opportunités offertes par les technologies numériques pour améliorer l’éducation en milieu urbain et rural en Guinée.

Par Jean Materne Zambo

Togo : Appel à micro projets de jeunes pour financement, les modalités [Postulez!]

[DIGITAL Business Africa] – L’appel à projets, en vue de sélectionner et primer les 20 meilleures micro-projets au Togo, reste valable jusqu’au 13 juillet 2023. Le ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes vise à contribuer à dynamiser des associations de jeunesse et à valoriser l’engagement civique des jeunes réunis au sein des associations, exceptés les associations ayant le statut d’ONG.

Les domaines d’intervention autour desquels les projets devront être conçus sont : VIH/Sida, la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes et adolescents ; la participation des jeunes au développement communautaire ; l’ éducation à la citoyenneté et formation civique ; le développement du leadership des jeunes, la protection de l’environnement et le Genre et droits de l’homme. Les candidats doivent avoir un âge compris entre 15 et 35 ans.

Les dossiers de candidatures seront envoyés en fichier unique format pdf à l’adresse [email protected]
avec copie à : [email protected] et [email protected] du 13 juin au 12 juillet 2023.
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces ci-après :
– la fiche signalétique de l’association porteuse de projet ; le document ou la note conceptuelle du microprojet et le chronogramme de mise en œuvre
sur une période d’un (01) mois ;
– le budget détaillé des activités à réaliser dans le cadre du projet ;
– la copie du récépissé ou de la pièce attestant la reconnaissance officielle de l’association ;
– la liste et contacts des membres du bureau exécutif ou des responsables de l’association ;
– la photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport des responsables de
l’association ou toute autre pièce tenant lieu ;
– la photocopie du relevé d’identité bancaire (RIB) au nom de l’association ;
– la lettre de candidature adressée à Madame le Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes.

Il est des critères sur lesquels les jurés doivent fonder leur appréciation. Bien évidemment, l’on mettra l’accent sur la cohérence du projet avec les domaines retenus ; la pertinence du projet du point de vue contextuel, faisabilité technique et surtout l’ esprit d’innovation, entre autres.
Le coût total du micro-projet sollicité doit être inférieur ou égale à 500.000 FCFA ;

Par Jean Materne Zambo, source : Document , Direction de la jeunesse et de l’Emploi des Jeunes

Cameroun : L’ART enregistre des recettes de 57, 9 milliards de F.Cfa et des «  résultats en nette amélioration » pour l’année 2022

[DIGITAL Business Africa] – 57 919  569  074 F.CFA. C’est le montant exact des recettes budgétaires de l’ART pour l’année budgétaire 2022. C’est ce qui ressort du rapport de gestion de l’ART pour l’exercice 2022 présenté lors du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) qui a respectivement tenu ses 51e session ordinaire et 58e session extraordinaire, les 15 et 16 juin 2023  à  Kribi sur  convocation  de  sa présidente, le Pr Justine DIFFO née TCHUNKAM.Cameroun : L’ART enregistre des recettes de 57, 9 milliards de F.Cfa et des «  résultats en nette amélioration » pour l’année 2022

Lors de ce conseil, le DG de l’ART, le Pr Philémon ZOO ZAME , rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du DGA, ZOURMBA ABOUBAKAR .

Autres chiffres présentés concernant toujours l’exercice 2022, les dépenses budgétaires qui sont estimées à 45 967 549 668 FCFA et le reliquat des quotes-parts des recettes dues au Fonds Spécial des Télécommunications (FST au Trésor Public, à l’ANTIC et aux autres organismes publics bénéficiaires s’élève à 11 191 082 053 FCFA au 31 décembre 2022. Pour cette année budgétaire 2022, l’ART enregistre un excédent budgétaire de l’ordre de 760 937 353  F.CFA.

Le Conseil a également passé en revue les rapports présentés par le Commissaire aux comptes auprès de l’ART, en application des règles de la comptabilité privée. L’on apprend également que le Commissaire aux comptes a certifié la conformité et la régularité des comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2022.

Selon le communiqué de presse publié à cet effet, « le conseil a félicité la Direction Générale de l’ART quant aux résultats en nette amélioration obtenus sur le plan  financier et comptable  d’une  part. et  d’autre part,  pour  l’adaptation  efficiente de l’organisme aux règles et exigences inhérentes au passage du système de comptabilité publique à la comptabilité privée OHADA ».

Par Digital Business Africa

Le communiqué final du conseil d’administration de l’ART

Côte d’ Ivoire : L’Enseignement supérieur renforce les capacités de recherche et d’innovation dans les TIC grâce à ses partenaires Coréen et Suisse

[DIGITAL Business Africa] – Le Pr Adama Diawara résolument engagé dans son devoir régalien de renfoncer les capacités de recherche et d’innovation dans les TIC en Côted’Ivoire. Le ministre de l’ Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence de coopération coréenne (KOICA), représentée par le directeur pays, Woo Dong Wan, ont signé un partenariat le 23 juin 2023 à Abidjan-Plateau. Objectif, créer un centre d’innovation sur les TIC, le renforcement des capacités d’enseignement, de recherche de développement en matière de TIC, et l’installation sur le campus de l’UFHB d’un réseau local à très haut débit et d’un centre de données à destination des enseignants et des étudiants.

Un protocole d’accord lié au projet au renforcement des capacités de l’enseignement supérieur dans les domaines des TICS et de l’amélioration de l’environnement de la formation digitale de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) de Côte d’Ivoire. A en croire le Pr Adama Diawara, ce projet soumis par l’Université Félix Houphouët Boigny bénéficie d’un financement d’une durée de cinq ans à hauteur de 9,95 millions de dollars US sous forme de don, soit environ six milliards de francs CFA selon le cours actuel du dollar américain.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, a procédé vendredi 23 juin 2023 à Abidjan-Plateau, à la signature d’un accord entre son département ministériel et l’Agence de coopération coréenne (KOICA) représenté par son directeur pays, Woo Dong Wan en vue du renforcement des capacités d’éducation, de recherche et d’innovation dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Adama Diawara, qui également attendu du côté de la Suisse, dans le cadre d’une mission entre le 26 et le 29 juin 2023. Dans la délégation qu’il est censé conduire, on trouvera des membres du Conseil d’administration du Fonds de soutien pour la Science, la Technologie et l’Innovation (Fonsti), dont le secrétaire exécutif du Fonsti, le Dr Sangaré Yaya. Ce sera l’occasion pour le Pr. Adama Diawara et ses collaborateurs d’explorer le potentiel helvétique en matière de technologies, recherche scientifique et de de renforcer les relations entre la Côte d’Ivoire  et la Suisse.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Les projets majeurs de la stratégie nationale de développement présentés

[DIGITAL Business Africa ] – Exit la deuxième édition du « B2B Digital Day », wards du digital pour impulser le développement des entreprises en Côte d’Ivoire. Jeudi, 22 juin 2023, était jour de clôture du forum axé sur le digital mais aussi jour de grandes annonces. Notamment celle de Jean-Charles Akié, directeur de la transformation digitale et de l’innovation, représentant le ministère de la Communication et de l’économie numérique. Il a présenté les projets majeurs de la stratégie nationale de développement du numérique en Côte d’Ivoire.

Cette stratégie s’articule autour de sept piliers : les infrastructures numériques, les services numériques, les services financiers numériques, les compétences numériques, l’environnement des Affaires dans le secteur de l’économie numérique, l’innovation, la cyber sécurité et la confiance numérique.

Dans l’ensemble, plusieurs secteurs ont été retenus pour cette deuxième édition, entre autres. La Banque, l’assurance, le transport, le tourisme et loisirs, l’industrie, l’énergie et l’administration publique.
Plusieurs acteurs ont honoré le forum, dont les entrepreneurs, les experts du secteur du digital et de nombreux étudiants. Ceux-ci sont sont non seulement venus découvrir les opportunités offertes par le numérique mais aussi profiter des séances pratiques.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’Autorité de régulation des communications du Mozambique (INCM) a signé un accord de coopération avec la Commission des communications d’Eswatini

[DIGITAL Business Africa] – Union entre deux pays appartenant à deux communautés économiques d’une même région. L’Autorité de Régulation des Communications du Mozambique (INCM) vient de signer en cette moitié du moi de juin 2023, un accord de coopération avec la Commission des communications d’Eswatini (ESCCOM). La coopération portera notamment sur la gestion des fréquences radio, la gestion du spectre télécoms et la normalisation.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux régulateurs d’accélérer le développement de leurs secteurs des TIC dans un contexte de transformation numérique accélérée.

« Cet accord permettra de résoudre des problèmes d’intérêt commun aux deux pays. Il permettra également de trouver de nouvelles approches et stratégies pour consolider, étendre et définir les domaines de développement économique entre les deux pays », a déclaré Mvilawemphi Dlamini président du comité exécutif de l’ESCCOM.

La coopération portera notamment sur la gestion des fréquences radio, la gestion du spectre télécoms et la normalisation.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux régulateurs d’accélérer le développement de leurs secteurs des TIC dans un contexte de transformation numérique accélérée.

Harmoniser et accélérer la transformation digitale de la SADC et de la Sacu

Une étude du site afropage.fr, en 2021, intitulée « Transformation digitale, emploi des jeunes et Agenda 2063 en Afrique australe », rapporte que la transformation digitale en Afrique australe est à « deux vitesses » en Afrique australe.

Parmi les pays de l’Union douanière d’Afrique australe (SACU), au sein de la population, les 40 % les plus riches ont deux fois plus de chances d’avoir accès à Internet que les 40 % les plus pauvres. L’ Eswatini en est membre aux côtés de l’Afrique du Sud, le Botswana, du Lesotho et de la Namibie). La Sacu compte plus de 63 millions d’habitants et a un PIB combiné de plus de 300 milliards de dollars des États-Unis.

A l’inverse de la Sacu, la Southern African Development Community ou Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Elle regroupe en son sein 16 pays de l’Afrique australe et de l’océan indien : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Comores. Ici, la transformation serait encore à ses balbutiements avec seulement 25 % de la population ayant accès à Internet. D’après l’ étude, l’insuffisance des infrastructures et la faiblesse du niveau scolaire empêchent une grande partie des travailleurs du secteur informel d’adopter les technologies numériques et d’en bénéficier.

En 2021, il était conseillé à la région de Afrique australe de développer des infrastructures de communication fiables et abordables au‑delà des centres urbains ; Élargir l’offre et améliorer la qualité des cursus scolaires, et encourager les apprentissages et d’accélérer la mise en œuvre des initiatives régionales existantes.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

RD Congo : Les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale explorent les stratégies pour leur indépendance et autonomisation

[DIGITAL Business Africa] –  Les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale sont en conclave à Kinshasa pour explorer les stratégies d’autonomisation des agences de régulation des Télécoms. C’est en effet le thème de la 8ème session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC qui se tient à Kinshasa du 22 au 23 juin 2023.

Plus précisément, « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ». L’un des temps forts de la première journée hier était le partage d’expérience d’Abdou Karim SALL, Directeur Général de l’ARTP, invité d’honneur de l’ARTAC. Lui qui estime qu’il n’est pas question que les départements ministériels interfèrent dans les décisions des régulateurs télécoms. Pour lui, le régulateur doit être autonome et indépendant. Et cela passe par la loi portant organisation du régulateur télécoms.

Au Sénégal, l’ARTP est une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité de la Présidence de la République. Pour y arriver le chemin a été long. Le Sénégal est passé par plusieurs étapes qu’il a partagées avec les participants.

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Régulation au Sénégal : La stratégie gagnante d’Abdou Karim Sall pour maintenir l’ARTP sous l’autorité de la Présidence de la République

La cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre a été présidée par M. Augustin KIBASSA, Ministre des PTNTIC de la RDC. Y étaient également présents, Louis Marc Sakala, président de l’ARTAC et DG de l’ARPCE, Christian KATENDE, Président de l’ARPTC et de M. Abdou Karim SALL, Directeur Général de l’ARTP, invité d’honneur de l’ARTAC, entre autres invités de marque.

Autre temps fort de la rencontre, les table-rondes sur la problématique générale. La première avec des intervenants comme M Jean-Jacques MASSIMA-LANDJI, Représentant pour l’Afrique Centrale et Madagascar / Union Internationale des Télécommunications. , M. Jean Célestin ENDOKE, Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE CONGO ou encore M. Houzibe TCHOLNA, chef service contentieux de l’ARCEP Tchad et point focal ARTAC. Un panel présidé par  Mme Love SARA NDEKE, Conseillère en Communication et Relations Publiques du DG ARPCE Congo.

Panel au cours duquel les régulateurs ont présenté leurs difficultés face aux interférences des départements ministériels dans leurs décisions et ont invité le Représentant de l’UIT pour l’Afrique à sensibiliser davantage les décideurs publics sur la nécessité d’avoir un régulateur fort sans interférence.

En effet, soutient l’ARTAC, les marchés des télécommunications ont été ouverts à de nouveaux opérateurs pour instaurer la concurrence. Cela apparaît comme une condition de développement et de performance du marché en termes de qualité des services, de baisse des prix et de couverture universelle.

Pour garantir cette concurrence, suivant les recommandations de l’UIT, les Autorités de Régulation ont été créées. Il y a donc un écosystème constitué des opérateurs (exploitants), des usagers, des Autorités de régulation et d’autres parties prenantes. Ce nouvel écosystème nécessite que chaque partie prenante joue pleinement son rôle pour contribuer efficacement au développement des infrastructures et à l’amélioration de la qualité des services fournis, soutient l’ARTAC.

D’où l’intérêt des pays se doter des autorités de régulation autonomes, pour faire face aux enjeux liés au développement du secteur des Télécommunications/TIC.

Ouverture officielle ce jour de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC

Lors de cette table ronde, les intervenants ont montré comment les agences de régulation doivent se doter de moyens matériels, humains et financiers pour mener à bien leurs missions. A travers les diverses expériences, un accent a été mis sur les conséquences préjudiciables auxquelles seraient exposés les marchés dans les pays. Et ce, à cause de plusieurs facteurs, notamment politique, règlementaire, économique, financier et humain.

Ouverture officielle ce jour de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC
La délégation du Cameroun à la session ordinaire de l’ARTAC à Kinshasa

Quelques réactions des intervenants sur la problématique de l’automisation des régulateurs télécoms.

Le président de l’ARTAC, Louis Marc SAKALA

Augustin KIBASSA, Ministre des PTNTIC de la RDC

Christian KATENDE, Président de l’ARPTC Congo

Par Digital Business Africa

Régulation au Sénégal : La stratégie gagnante d’Abdou Karim Sall pour maintenir l’ARTP sous l’autorité de la Présidence de la République

[DIGITAL Business Africa] –  Invité par l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale (ARTAC) à la 8e session de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, Abdou Karim Sall, le DG de l’Autorité de régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) du Sénégal, a partagé son expérience de régulation avec les régulateurs télécoms d’Afrique centrale.  Lui qui a été deux fois directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). De 2014 à 2019 et à nouveau DG de l’ARTP depuis le 02 février 2023.

En effet, la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tient à Kinshasa en RD Congo sous le thème : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ». Une thématique qui passionne Abdoul Karim Sall.

Louis Marc Sakala, le président de l’ARTAC, par ailleurs DG de l’ARPCE (l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo Brazzaville), a donc choisi comme invité d’honneur le DG de l’ARPT Sénégal. Afin qu’il partage avec les régulateurs présents son expérience. C’était ce 22 juin 2023 à la salle Le Capitole de l’hôtel Kin Plaza Arjaan by Rotana de Kinshasa.

Pour régulateur sénégalais, il n’est pas question que les départements ministériels interfèrent dans les décisions des régulateurs télécoms. Il faut donc être autonome et indépendant. Et cela passe par la loi portant organisation du régulateur télécoms.

Au Sénégal, l’ARTP est une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité de la Présidence de la République. Pour y arriver le chemin a été long. Le Sénégal est passé par plusieurs étapes.

Chemin vers l’autonomisation

Le DG explique qu’en 2002, la première loi créée l’ART, l’Agence de régulations des télécommunications. C’était une entité publique sous-tutelle du ministère des Postes et Télécommunications.  En 2006, une nouvelle loi ajoute les Postes à l’ART. Ce qui fait l’Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP).

2011, nouvelle refonte de la loi qui fait de l’ARTP une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité du président de la République. En 2018, une nouvelle loi est promulguée et maintient ces dispositions. Ceci après moult tractations, un entregent pro-actif et une vigilance accrue.

« Lors de la préparation de la loi de 2018, raconte Abdoul Karim Sall DG à l’époque, les experts du ministère des Postes et Télécommunications ont travaillé avec ceux de l’autorité de régulation pour la première mouture de la loi. Nous avions gardé la disposition selon laquelle l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes est une autorité administrative indépendante avec ancrage au niveau de la Présidence de la République ».

L’ARPT, rappelle-il, est constitué de deux entités : la direction générale et le collège de régulation doté d’un président et de sept membres. Le collège aide à valider ou à approuver les propositions de la direction générale.

« La proposition faite mentionnait donc que l’Autorité administrative indépendante est placée sous la responsabilité de la Présidence de la République. Mais, avant que le texte n’arrive à l’Assemblée nationale, il a subi quelques modifications. Il avait été proposé que l’ARTP soit rattachée au ministère du secteur », poursuit le DG de l’ARTP qui récuse d’ailleurs l’appellation « ministère de tutelle ». Il préfère l’adoption de l’appellation « ministère du secteur ». « Parce que le ministère des Postes et Télécommunications n’est pas forcément le ministère de tutelle », pense-t-il.

« Quand le texte est passé en commission, j’ai entendu qu’il y a une disposition qui rattache l’ARTP au ministère. Aussitôt, j’ai informé la plus haute autorité qui a demandé que le texte soit retiré (de l’Assemblée nationale, Ndlr). Le texte a donc été retiré et il a été réintroduit la disposition qui nous laisse rattaché à la Présidence de la République. Cela parce que nous avons été très vigilants », raconte Abdoul Karim Sall.

D’après le DG, le ministère du secteur doit s’occuper de la réglementation et la régulation doit revenir à l’autorité de régulation.  « Il ne doit pas avoir une quelconque ingérence du ministère sur les décisions de l’autorité de régulation », martèle-t-il. Comme avantage, dit-il, cela a permis à l’ARPT d’avoir des coudées franches.

L’autre recette de l’autonomisation

Le DG a profité de son partage d’expérience pour donner sa recette sur la thématique de la session de l’ARTAC. A savoir, l’autonomisation et l’indépendance des autorités de régulation.

« Ma position est sans équivoque. On ne peut pas parler d’autonomisation et d’indépendance des autorités de régulation si on n’a pas deux choses : l’autonomie financière et l’absence de tutelle gouvernementale. Quand on est sous tutelle, l’autonomie et l’indépendance ne sont pas garantie », a-t-il soutenu.

Pour lui, le régulateur télécoms ne doit pas dépendre du budget de l’État. « Nous avons des ressources. Notamment, la taxe de régulation que les opérateurs du secteur doivent payer aux autorités de régulation. C’est la première ressource des autorités de régulation. Après viennent les taxes sur les numéros, etc. », affirme-t-il.

Plus encore, le DG de l’ARTP du Sénégal conseille de prévoir un traitement salarial intéressant pour les régulateurs. « Le traitement salarial de ceux qui sont à la tête des autorités de régulation et des cadres doit être considérable. Cela pour éviter la corruption et l’évasion vers les opérateurs. Parce que si nous payons mal les cadres des autorités de régulation, les opérateurs privés vont capter nos ressources. Et quand les ressources sont captées, c’est la mémoire des autorités de régulation qui se déplace chez les opérateurs. Avec les conséquences que vous connaissez tous. Ils doivent avoir des salaires supérieurs à ceux des cadres des opérateurs télécoms », suggère-t-il.

Abdoul Karim Sall indique par ailleurs que normalement, il n’est pas autorisé aux membres du collège de régulation ou aux cadres des autorités de régulation, après leur fonction, d’aller travailler chez les opérateurs télécoms. Ils doivent le faire au moins cinq ans après pour marquer une rupture.

Le DG de l’ARTP termine sa série de propositions par la nécessité de former les acteurs de la justice sur les problématiques du secteur télécoms et numérique. Une formation que les autorités de régulation doivent animer pour éviter des décisions de justice non équitables.  Des propositions qui probablement ne seront pas faciles à mettre en œuvre quand on n’a pas l’entregent nécessaire et des coudées franches au sommet de l’État.

Par Beaugas – Orain DJOYUM, à Kinshasa

Cameroun : Les capacités de la société civile et des médias renforcées au cours d’un atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion du des droits humains en ligne 

[DIGITAL Business Africa] – Un internet sécurisé et libre pour le plein épanouissement des citoyens internautes. S’il faut trouver un prétexte à l’activité que vient de mener l’Association Promotion des Technologies garantes de l’Environnement et de la Qualité de Vie (PROTEGE QV) au siège de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, ce sera  certainement celui-là. La CDHC a abrité  l’atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion des droits humains en ligne au du 21 au 22 juin 2023.

Lors de son intervention, le Commissaire de la CDHC, par ailleurs, ancien président du Syndicat national des Journalistes du Cameroun, Dénis Kwebo, a fixé les grands axes sur lesquels les participants devaient s’appesantir pour produire un plaidoyer, qui plus tard, sera adressé aux décideurs institutionnels (les cibles y sont d’ailleurs bien spécifiées).

Ces points sont en fait les différents droits à protéger en ligne, notamment l’accès à internet et la non-discrimination en ligne, la liberté d’expression et d’information, la liberté de réunion et de manifestation, la protection de la vie privée et des données personnelles, l’éducation aux droits sur internet, la protection des enfants et des adolescents et les droits aux voies de recours.

Louis Merlin Tsamo, Senior Regional Technical Adviser de Treatment Acces Watch, par ailleurs General Secretary de Positive Generation, était le moniteur. Il a expliqué les différentes modalités pour parvenir à un meilleur plaidoyer. Ainsi a-t-il apprêté huit fiches pour chaque étape. La fiche 1 abordait la première étape qui est l’arbre à problème. Ici, le tronc représente le problème, les feuilles, les conséquences et les racines, les causes. Après l’arbre à problème, il fallait passer à la fiche 2 : recherche et l’analyse des informations, suivait la fiche 3 : la rédaction d’un argumentaire de plaidoyer, 4 : le profilage des principaux détenteurs d’enjeux l’élaboration d’un objectif Smart( spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel), 6 : outils de priorisation des axes stratégiques de plaidoyer, 7 : l’élaboration des messages de plaidoyer et enfin le remplissage de la d’action de plaidoyer.

Un exercice auquel étaient soumis organisations de la société civile et journalistes, sous le regard attentif du Secrétaire général de PROTEGE QV, Avis Momeni, qui pense que ce plaidoyer vise un intérêt général.

« Nous nous outillons pour être efficaces lors des échanges avec les décideurs parce que ce sont nos partenaires. Nous essayons d’aller vers eux pour qu’ils nous comprennent car la finalité est que la société camerounaise puisse avancer pout que tout le monde puisse en tirer profit », a-t-il dit. Les résultats issus de cet atelier seront soumis à l’ examen de la présidente de PROTEGE QV, Sylvie Siyam et éventuellement au Commissaire de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Dénis Kwebo.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Adetic et Moov Africa prêts à travailler pour la croissance de l’économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Ali Sidick Adam a peut-être un allié de poids pour réaliser le projet d’atteinte de la croissance de l’économie. Le directeur général de l’ Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication a reçu, ce jeudi 22 juin 2023, le DG de Moov Africa Tchad, Mohammed Dikhissi et ses cadres pour parler de partenariat.

Ensemble, les potentiels partenaires ont pu identifier et développer une stratégie de mise en œuvre des projets en matière de développement des TIC au Tchad. Et il en est ressorti que l’Adetic et Moov Africa Tchad résolvent de travailler en synergie pour la réalisation de plusieurs projets en faveur de la croissance de l’économie numérique pour une vulgarisation des TIC au Tchad, engagé dans un vaste chantier de transformation numérique.
Le pays est sur les rails du tout premier point d’échange internet (IXP). Grâce à cette infrastructure, les différents réseaux s’interconnectent et offrent un internet de qualité, rapide et efficace.

À propos de Moov Africa Tchad

Le 27 janvier 2022, l’opérateur a officiellement déployé  la 4G+ dans la ville de N’Djamena. La société prévoyait d’étendre cette technologie aux principales villes du pays au cours des prochains mois. Le passage à la 4G+ était sensé permettre aux abonnés de Moov Africa Tchad d’accéder à des services de qualité supérieure.

Moov Africa est une société de téléphonie mobile opérant au Tchad depuis 2005. En 2020, l’opérateur comptait plus de 4,5 millions de clients. Elle offre un service de télécommunications de qualité, ainsi que divers services à valeur ajoutée (Internet, Mobile Money). C’est le groupe Maroc Telecom qui fait de Moov Africa sa nouvelle marque dans toutes ses filiales africaines.

Par Jean Materne Zambo