Les tarifs d’appels en roaming entre les pays africains sont toujours élevés. Jean-Jacques Massima-Landji, qui représente l’Union internationale des télécommunications pour l’Afrique Centrale et Madagascar, explique pourquoi, présente les solutions et l’action de son organisation pour une baisse des coûts d’interconnexion.
L’on observe en général une cherté des coûts des appels entre les régions africaines, comment évaluez-vous aujourd’hui l’interconnexion en Afrique ?
Le secteur des télécommunications en général est laissé à la libre concurrence, suite aux privatisations qui se sont observées dans les années 1990. La plupart des opérateurs historiques des pays de l’Afrique subsaharienne ont subi ce courant de privatisation. Donc, c’est du domaine commercial pur qui répond à la logique du marché, celle de l’offre et de la demande. Ainsi, la cherté des coûts de la communication n’est pas un postulat.