[Digital Business Africa] – L’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz) a lancé un projet de développement des infrastructures de six millions de dollars pour fournir aux régions sous-desservies et marginalisées l’accès aux TIC et aux services de télécommunications.
Le projet d’infrastructure de télécommunications passives, soutenu par le Fonds des services universels (USF), permettra la construction de 20 stations de base partagées pour soutenir la connectivité à ces régions. Les infrastructures passives font référence aux installations non actives fournies sur un site de télécommunications pour soutenir la fourniture de services TIC dans les zones environnantes, par exemple l’énergie solaire, les tours, les générateurs de moteurs diesel, les batteries de secours, les routes d’accès et les clôtures de périmètre.
Selon le site Web de Potraz, les stations de base partagées seront établies à Masvingo, Manicaland, Matabeleland North, Midlands, Mashonaland West, Mashonaland East Mash Central et Matabeleland South.
Le porte-parole de Potraz, George Manyaya (photo), a déclaré: « Le projet vise à combler la fracture numérique, comme en témoigne la hausse des taux de pénétration du mobile et d’Internet dans le pays. Nous espérons qu’à l’issue du projet, les entreprises de télécommunications mobiles partageront l’infrastructure et les installations. »
La Commission du portefeuille parlementaire du Zimbabwe sur les TIC a également indiqué que les opérateurs de télécommunications devront s’engager dans un accord de partage des infrastructures de télécommunications.
[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a reçu ce mardi 18 février 2020 à la salle de conférences de son département ministériel, les startups AGRIXTECH, SMARTSCOPE et TRANSPORT INTELLIGENT, au retour de leur stage d’imprégnation au centre d’innovation d’ERICSSON de Dubaï.
Il s’agit des lauréats du « Concours national du meilleur projet TIC de l’année », qui s’est tenu lors de la première édition de la semaine de l’innovation numérique du 24 au 28 juin 2019, à l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP’PTIC), autour du thème : « Innovez, créez et surtout osez : quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du Chef de l’Etat ».
Au total, près de 700 projets ont été enregistrés et 21 jeunes sélectionnés comme satisfaisant aux critères d’éligibilité personnelle du candidat et au critère d’éligibilité technique du projet ont à cet effet été primés. Et parmi les récompenses qui ont été décernées, il y a eu des appuis financiers, dons en matériels, ainsi que des formations et incubations, tous frais compris, dans différentes institutions spécialisées reconnues au niveau international, telles que la prestigieuse académie de l’Union Internationale des Télécommunications et le centre de recherche et de développement numériques du Groupe ERICSSON à Dubaï, pour les trois meilleurs startuppers., à savoir Agrix-Tech, Smartcope et Transport Intelligent.
« Je suis heureuse d’accueillir nos trois vaillants ambassadeurs camerounais du numérique, après leur séjour à Dubaï », a déclaré Mme la ministre lors de l’allocution qu’elle a prononcée à cet effet, ajoutant que « Je voudrais en même temps leur adresser une fois de plus, les chaleureuses félicitations du Gouvernement non seulement pour avoir franchi avec brio toutes les étapes du concours, mais aussi pour avoir fait le bon choix, le choix de se lancer dans un secteur aussi exigent que celui du numérique. »
La ministre a aussi profité de la circonstance pour réaffirmer l’ambition du gouvernement à accompagner les jeunes dans le numérique, à travers toute un programme spécifique qui a déjà permis de matérialisé un ensemble d’activités qui ont pour but de mettre en place un écosystème favorable à la détection des talents et à leur accompagnement, en vue de la création des entreprises numériques.
Elle annonce l’intention du gouvernement cette année d’intensifier l’encadrement et l’appui des jeunes engagés dans les TIC à travers la création d’un Centre de développement de l’économie numérique à Yaoundé. « Le centre de développement de l’économie numérique est une structure, véritable cyber parc, qui offrira aux jeunes, un accompagnement complet dans le processus de maturations des projets du numérique jusqu’à la création d’une entreprise viable » a-t-elle déclaré, « il a pour objet de détecter, d’incuber et de développer des projets dans le domaine du numérique dans le but de faire émerger une industrie TIC locale de développement des applications « made in Cameroon ».
[Digital Business Africa] – Le gouvernement éthiopien a promulgué une nouvelle loi, la Proclamation contre le discours de haine et la désinformation, qui interdit les messages publiés en ligne “qui pourraient provoquer des violences ou des troubles à l’ordre public“.
Mais les critiques ont qualifié la législation de sévère et pensent qu’elle pourrait porter atteinte à la liberté d’expression et aux droits numériques. Le groupe de défense des droits en ligne Paradigm Initiative a publié une déclaration qui se lit en partie: « L’histoire de l’Éthiopie a toujours eu le gouvernement de garder le dessus sur les citoyens à travers des lois oppressives et la censure sur Internet. Des vagues de protestations ont augmenté depuis 2015 avec violence et des violations des droits de l’homme très observées à ces moments-là, notamment le meurtre de manifestants et la fermeture régulière d’Internet. »
« Le contenu a été un paysage que le pays a tenté de contrôler en supprimant des sites Web et en maintenant le monopole du secteur des télécommunications. Malgré les progrès accomplis depuis la prise de fonction du Premier ministre Abiy, l’espace d’information est toujours très réglementé, l’année dernière seulement en rapportant plus de 3 arrêts » , poursuit le communiqué.
David Kaye, Rapporteur spécial des Nations Unies, a déclaré que la loi pourrait criminaliser les personnes qui ne font que publier ou partager de telles informations, car elle ne limite pas l’infraction.
« Dans ce contexte, le flou excessif du projet signifie que les fonctionnaires aux niveaux fédéral et régional auraient un pouvoir discrétionnaire pratiquement illimité pour déterminer qui enquêter et poursuivre, conduisant à une incohérence presque certaine dans l’approche et à une vague potentielle d’arrestations et de poursuites arbitraires, » dit Kaye.
[Digital Business Africa] – TEOCO, le principal fournisseur de solutions d’analyse, d’assurance et d’optimisation à plus de 300 fournisseurs de services de communication (CSP) et OEM dans le monde, a été sélectionné par MTN Group, le plus grand opérateur mobile en Afrique, pour standardiser ses outils de planification de réseaux radio et micro-ondes, annonce l’entreprise américaine dans un communiqué publié ce mardi 18 février 2020
MTN Group déploiera ASSET Radio et ASSET Backhaul de TEOCO sur des réseaux subsidiaires couvrant 18 pays différents. Cela inclut la possibilité de normaliser les rapports sur sa couverture de la population à travers l’Afrique, afin de déterminer le nombre d’abonnés qui peuvent accéder aux services de MTN.
«Le fait d’avoir un outil de planification standard dans MTN Group nous permet d’être cohérents dans notre approche de la planification et de l’optimisation du réseau», a déclaré Navindran Naidoo, Executive Network Design & Planning chez MTN Group. «Les données que nous collectons sur nos abonnés doivent être très précises pour améliorer nos opérations commerciales. Ayant travaillé avec TEOCO pendant plus de 20 ans, nous sommes certains qu’ils nous aideront à atteindre nos objectifs d’abonnés », ajoute-t-il.
En tant que l’un des plus grands opérateurs au monde, travaillant à travers l’Afrique et le Moyen-Orient, MTN a été confronté à des défis opérationnels dans la collecte de données cohérentes et précises de divers pays allant de l’Afrique du Sud et du Nigeria au Yémen et à l’Afghanistan.
L’utilisation de ASSET Radio et ASSET Backhaul permettra d’avoir une bien meilleure vision de la réalité dans chaque pays, ce qui à son tour aidera à concentrer les investissements CAPEX là où ils sont le plus nécessaires. Il permettra à MTN de voir l’impact de sa stratégie de doubles données pour stimuler l’adoption des données dans les zones urbaines et rurales de tous ses marchés.
«Nous sommes ravis de continuer à développer nos relations avec MTN Group», a déclaré Atul Jain, fondateur et PDG de TEOCO. Pour lui, «il est primordial de disposer des bons outils pour surveiller et analyser les réseaux d’opérateurs et la base d’abonnés. Sans cela, vous êtes aveugle aux problèmes qui affectent le réseau et aveugle aux résultats du comportement des clients. En analysant de manière cohérente les données, grâce à des outils standardisés comme ASSET, MTN Group peut prendre d’importantes décisions de réseau et suivre l’impact sur des continents entiers. Cela permet des économies d’échelle importantes et offre une expérience client et réseau mobile différenciée ».
[Digital Business Africa] – La toute première édition des Bamako Digital Days s’est ouverte ce 18 février 2020 au Centre international de Conférences de Bamako (CICB) sous le thème «Booster sa productivité par le digital». Organisé par le ministère de l’Économie numérique et de la Prospective et l’agence Yelenah, ce forum réunit les experts nationaux et internationaux pour explorer et partager les meilleures pratiques en matière de digitalisation des procédures administratives et en matière d’accompagnement des start-up.
En procédant au lancement officiel de ces Bamako Digital Days, le Premier ministre, Chef du Gouvernement, ministre des Finances, Dr Boubou Cissé, a, au nom du Président de la République, S.E.M. Ibrahim Boubacar Keïta, a rappelé que le Gouvernement, conscient de l’importance de la digitalisation des procédures publiques, a adopté le projet Mali numérique.
Bamako Digital Days Première édition
Un projet qui, d’après lui, prévoit de nombreuses autres mesures telles que le maillage de la majorité du territoire malien en fibre optique ; la mise à la disposition des Start-up d’un fonds d’amorçage annuel dans le cadre de l’application de la loi sur les star-up ou encore la mise en œuvre de la Stratégie d’Accès Universel de façon optimale, afin que la couverture réseau ne soit plus une inquiétude pour les populations dans les zones les plus reculées.
Plus encore, le Premier ministre a relevé la détermination du Président de la République et celui du gouvernement à soutenir l’ensemble des initiatives visant à favoriser un environnement propice à la digitalisation des procédures administratives et au développement des start-up maliennes.
9000 kilomètres de fibre optique installés
Présentant la situation de la digitalisation des services publics au Mali, la ministre de l’Économie numérique et de la Prospective, Kamissa Camara, a expliqué que « le secteur du numérique au Mali aujourd’hui, c’est un ensemble de plateformes permettant de dématérialiser toute l’administration; qu’il s’agisse d’une simple gestion de courriers ou d’opérations plus complexes telles que les passations de marchés en consultations restreintes. Ce sont également 31 nouvelles localités connectées dans le cadre de la stratégie d’accès universel, 9000 kilomètres de fibre optique installés et enfin un écosystème de l’entrepreneuriat numérique qui fait montre d’un dynamisme jamais enregistré auparavant ».
D’après Kamissa Camara, cette première édition des Bamako Digital Days (BDD) constitue une grande première au Mali et s’inscrit dans le cadre de la « Stratégie Mali numérique 2020 ». Avec les BDD, la ministre explique qu’il était important pour son département ministériel de permettre aux jeunes innovateurs maliens d’avoir accès à une plateforme internationale leur permettant d’apprendre de pays de la sous-région, mais également du continent, les meilleures pratiques et les dernières inventions dans le domaine du numérique.
Les Bamako Digital Days qui s’achèvent ce 19 février 2020 connaissent la présence de nombreux experts internationaux parmi lesquels le Malien Dr Hamadoun I.Touré, ancien SG de l’UIT et premier SG de la Smart Africa Alliance. Aussi présent à ces journées, l’Ivoirien Lacina KONE, directeur général de la Smart Africa Alliance. Celui-ci a d’ailleurs expliqué que les Bamako Digital Days se déroulent dans un contexte où le Mali est en pleine transformation numérique.
[Digital Business Africa] – Après la Côte d’Ivoire, la Guinée et le Ghana, le Burkina Faso s’engage à son tour dans la gestion des déchets électroniques avec un partenaire de référence : SGS SA. Le ministère de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique du Burkina Faso et le groupe Société Générale de Surveillance SA ont en effet signé un protocole d’accord le 10 février 2020 à Ouagadougou pour la mise en place au Burkina Faso d’une solution intégrée et autofinancée relative à la gestion des déchets d’équipements électriques et électroniques. La solution intégrée et autofinancée en question n’est rien autre que le programme SGS Renovo.
Pour parapher ce protocole d’accord, le gouvernement était représenté par le ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique, Nestor Bassiere Batio, alors que le groupe suisse SGS SA était représenté par le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, Moïse YAKAN et le directeur Régional SGS Afrique Centrale et de l’Ouest Francophone, Wilfrid Flottes De Pouzols.
Le ministre de l’Environnement, de l’Economie Verte et du Changement climatique, Nestor Bassiere Batio (droite), et le directeur régional Afrique centrale et de l’Ouest du Programme SGS Renovo, Moïse YAKAN (gauche).
De nombreux pays africains sont devenus le dépotoir des pays occidentaux dont certains opérateurs choisissent de s’y rendre pour y déverser leurs déchets d’équipements électriques et électroniques. D’autres équipements électriques et électroniques sont acheminés et vendus sur le continent comme matériel de seconde main. Tout comme des équipements électroniques neufs y arrivent.
Une fois en Afrique, après usage ou pas, il se pose le problème de la destruction de ces déchets. Brûler, détruire ou mener ces déchets électroniques à la décharge ne signifie ni plus ni moins que mettre de côté un problème dont devront s’occuper les générations futures, soulignent les experts. Car, explique le groupe suisse, plus de 1 000 substances présentes dans les déchets électroniques sont libérées dans l’écosystème, notamment le plomb, le cadmium et le mercure et constituent une menace tant pour les pays africains que pour leurs habitants, compte tenu des graves problèmes que cela pourrait causer en matière de santé et d’environnement, aussi bien aujourd’hui que demain.
Le programme SGS Renovo®
C’est face à l’absence dans de nombreux pays africains de mécanismes efficaces de contrôle de l’état des équipements importés d’Europe, couplé au manque des moyens, ressources et/ou outils pour recourir à des inspecteurs portuaires et à des techniques de suivi GPS, face au manque des techniques de destruction de ces déchets électroniques en respectant les normes environnementales et de santé, comme le propose les experts, la SGS SA a mis en place le programme Renovo® qui a déjà démarré au Ghana et en Côte d’Ivoire.
SGS à travers SGS Renovo®, propose aux pays africains de concevoir, de planifier et de mettre en place un système autofinancé de gestion des déchets à grande échelle pour les pays. Cela passe par la collecte d’une éco-redevance anticipée. Le service couvre toutes les étapes : de la production à la récupération, du recyclage à l’élimination durable des déchets.
Dans ce programme, SGS se propose également, grâce au partenariat signé avec deux entités des Nations Unies (l’ONUDI et l’UNITAR), de former et d’encadrer le personnel local nécessaire pour traiter tous les types de déchets (appareils électriques et électroniques, pneus usagés et véhicules arrivés en fin de vie).
Ce qui permettra par ricochet la création de nouveaux emplois, mais également la création d’un nouveau secteur générateur de recettes et d’une base solide permettant d’accroître la sensibilisation aux comportements écologiques et au recyclage. « Le tout, pour donner lieu à une croissance significative », explique le groupe.
Le Burkina Faso pourra donc, avec ce partenariat avec la SGS, tirer profit de la gestion des déchets électroniques. Non seulement à travers les gains substantiels pour l’Etat, mais également par la création des emplois pour les populations et la préservation de la santé et de l’environnement de ces populations à long terme.
Toujours considérée comme une faculté exclusive de l’Animal plus particulièrement de l’Homme, l’intelligence est de nos jours embarquée dans des composants électroniques. Elle constitue, selon Jean Piaget, « l’état d’équilibre vers lequel tendent toutes les adaptations successives d’ordre sensorimoteur et cognitif, ainsi que tous les échanges assimilateurs et accommodateurs entre l’organisme et le milieu. » (Piaget, 1967, p.17).
Cette conception piagétienne de l’intelligence, comme on la voit, la définit comme un équilibre qui est la résultante d’une somme d’interactions entre un sujet et son milieu, ces dernières évoluant et se développant de manière empirique et sur un plan génétique pré codé.
C’est dire toute l’importance, pour le développement de l’intelligence, d’une participation active du sujet au sein de son milieu à un processus stimulant et continu d’apprentissage et d’acquisition de connaissances.
L’origine de l’Intelligence artificielle
La notion a été conceptualisée en 1936 par le mathématicien Alan Turing qui a développé un modèle abstrait du fonctionnement des appareils mécaniques de calcul, tel un ordinateur en vue de donner une définition précise au concept d’algorithme ou de « procédure mécanique ».
C’est dans son célèbre livre dénommé « Computing Machinery and Intelligence » qu’il a abordé pour la première fois l’idée de doter les machines d’intelligence. Il mit alors au point un test dit de Turing qui consiste à faire interagir à l’aveugle un sujet avec un autre, puis avec une machine programmée pour formuler des réponses sensées. La machine étant déclarée avoir réussi le test si le sujet ne parvenait pas à faire la différence entre la machine et l’humain. Ainsi on pourrait considérer la machine comme étant « intelligente ».
L’Intelligence Artificielle est ainsi une discipline relativement jeune surtout dans son développement actuel, qui se fonde sur les logiques, théories et techniques mathématiques d’analyse et de traitement des données dans le but de parvenir à faire imiter par une machine les capacités cognitives d’un être humain.
Au moins deux écoles s’opposent à ce niveau ; d’une part ceux qui défendent que quels que performants puissent être les résultats, ils ne sauraient conférer aux machines l’attribut d’intelligence et les autres qui pensent qu’au contraire les machines deviennent réellement intelligentes.
Les premiers, qu’on peut qualifier de puristes, préfèrent en général employer le nom exact des technologies concrètement mises en œuvre et qui se rapprocheraient plus de l’apprentissage automatique (machine learning) et se défendent d’utiliser le terme « intelligence ».
Ce concept de « Machine Learning » est une approche permettant aux ordinateurs d’apprendre sans avoir été programmés explicitement à cet effet. Cette école préfère le vocable de système expert car selon elle les résultats, bien qu’extraordinaires dans certains domaines, demeurent encore très modestes au regard des ambitions entretenues.
Elaborer un système expert consiste ainsi, dans un domaine d’expertise ciblé et bien circonscrit, à bâtir un référentiel de toutes les connaissances y afférentes (base de connaissances ou base des faits), un référentiel de toutes les règles applicables (base des règles) et enfin un moteur d’inférence aussi appelé moteur de déduction ou d’interprétation qui permet d’appliquer les règles sur les connaissances pour résoudre des problèmes complexes comme le ferait un expert du domaine.
Ce dernier (moteur d’inférence) est un mécanisme qui permet au système expert de raisonner et de tirer des conclusions. Ainsi le système expert, transcription logicielle d’un mécanisme cognitif d’un expert, est un outil capable de reproduire le raisonnement et l’analyse d’un expert dans un domaine précis. Il constitue une des prémisses de l’intelligence artificielle.
Application de la technologie des neurones dans l’automobile
Le Machine Learning, concept fortement lié aux systèmes experts, est quant à lui une science qui utilise de puissants algorithmes permettant d’effectuer des prédictions à partir de données immenses en se fondant sur des systèmes d’analyse multidimensionnelle de données (Data analysis). Les premiers de ces algorithmes naquirent vers la fin des années 1950 et le plus connu d’entre eux est le perceptron, inventé en 1957 par Frank Rosenblatt au laboratoire d’aéronautique de l’université Cornell.
Comme on le voit, la sève nourricière des systèmes experts, comme du machine learning, est la base de données sur laquelle ils reposent. Ils ont besoin de volumineux réservoirs de données non structurées et de toutes sortes, qui sortent totalement du rayon d’action des outils classiques de gestion de bases de données. Il s’agit des Big Data.
Le Big Data
Il s’agit de données massives encore appelées mégadonnées, polymorphes de natures et de sources très diversifiées, qui remettent en cause les systèmes de stockage et de traitement de données jusque-là connus et utilisés. Ce sont des données provenant de partout et continuellement produites à partir des nombreux applications et outils que nous utilisons quotidiennement (messages, sms, vidéos, images, informations diverses, signaux GPS, etc.) et qui sont stockées de manière éparse dans le Cloud sur des serveurs et autres dispositifs dont la localisation nous est complétement inconnue.
Selon certaines estimations, nous procréons environ 2,5 trillions d’octets de données tous les jours. Ce sont ces données qui sont baptisées Big Data. Les géants du Net communément appelés les GAFA, acronyme de Google, Amazon, Facebook et Apple, surtout Google et Facebook, bâtissent leurs modèles économiques sur l’exploitation de ces données qu’ils collectent sur nous. Ils utilisent de puissants algorithmes pour procéder à des profilages d’utilisateurs (centres d’intérêts, catégories, comportements, localisations géographiques, tranches d’âges, etc.) qu’ils vendent à des annonceurs potentiels.
L’Intelligence artificielle permet de transformer cet océan de données sans fond en un flux régulier d’informations pertinentes pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des utilisateurs.Mor Ndiaye Mbaye
Les IoT ou Internet des Objets
La croissance exponentielle des Big data est d’avantage accélérée par l’apparition du nouveau concept d’IoT (Internet of Things) ou internet des objets. De nos jours de plus en plus d’objets que nous utilisons dans la vie courante sont capables de collecter et d’émettre des données grâce aux composants électroniques embarqués pour leur fonctionnement.
Tout objet capable d’être connecté à Internet est aujourd’hui potentiellement un objet connecté qu’il s’agisse de smartphone, de montres, de caméras, d’équipements électroménagers, de véhicule, de système d’éclairage, d’équipement médical, de vêtements (hé oui), de commande numérique, de contrôle d’accès, de commande à distance, etc.
Tous participent à la génération d’une immensité incalculable de données diverses dont les possibilités d’exploitation et les usages ne connaissent quasiment pas de limite.
L’Intelligence artificielle permet de transformer cet océan de données sans fond en un flux régulier d’informations pertinentes pour répondre aux attentes de plus en plus exigeantes des utilisateurs.
[Digital Business Africa] – Ce Jeudi 13 février 2020, les procureurs de Brooklyn, dans l’État de New York, ont apporté de nouvelles accusations à l’encontre de Huawei, nous informe Siècle digital. Comme le souligne le Wall Street Journal, l’acte d’accusation détaille le comportement présumé illégal de la société en Iran ainsi qu’en Corée du Sud.
Ces accusations interviennent un an après l’inculpation de Huawei pour plusieurs crimes fédéraux. À cette époque, le géant était déjà accusé de vol de technologie, de blanchiment d’argent ou encore de fraude. Le fabricant, qui est également accusé d’être financé par le gouvernement chinois, est aujourd’hui banni des États-Unis.
Un nouvel acte d’accusation a été émis à l’encontre de Huawei, mais aussi de deux de ses filiales américaines. Les trois entreprises sont accusées de complot, dans un objectif de racket et vol de secrets commerciaux. Huawei est également accusé d’avoir créé une société-écran, autrement dit une entreprise fictive, en Iran.
Selon les procureurs de l’État de New York, les efforts de Huawei auraient déjà payé. Ces vols lui auraient permis de réduire ses coûts et d’avancer plus rapidement en termes de recherche et développement. Au final, en trichant, la société chinoise obtiendrait un avantage déloyal sur sa concurrence.
L’acte d’accusation indique également que Huawei était impliqué dans des projets, en Corée du Nord depuis 2008, au moins. Le géant chinois aurait dissimulé sa participation à ces projets, en cachant son propre logo et en utilisant des noms de code lorsqu’il était nécessaire d’expédier des biens et des services vers l’Iran ou la Corée du Nord.
Huawei n’a pas tardé à réagir à ces allégations. Le géant a déclaré que ces accusations étaient à la fois infondées et injustes. « Ce nouvel acte d’accusation fait partie de la tentative du ministère de la Justice de nuire à la réputation de Huawei et à ses activités, pour des raisons liées à la concurrence plutôt qu’à l’application de la loi. L’entreprise de racket que le gouvernement a accusée aujourd’hui n’est autre qu’un reconditionnement artificiel d’une poignée d’allégations civiles qui ont quasiment 20 ans ».
Huawei avait déjà affirmé, l’an passé, qu’il n’espionnait aucun gouvernement et s’était engagé à respecter les lois sur les marchés mondiaux, à ce propos il avait indiqué : « Nous respectons l’intégrité des droits de propriété intellectuelle – pour notre entreprise ainsi que pour les sociétés homologues, partenaires et concurrentes ».
[Digital Business Africa] – Un récent rapport de Fast Company laisse penser qu’Apple cherche à se désolidariser de son fournisseur, alors que les futurs iPhones d’Apple devaient normalement être alimentés par le modem X55 de Qualcomm, nous informe Siècle digital.
D’après ce fameux rapport, Apple ferait face à un problème au niveaula taille de ses futurs iPhones. Ils seraient trop fin pou intégrer le modem X55 de Qualcomm. Apple dit donc vouloir développer ses propres modems, mais pour le moment rien n’est définitif. La société envisage apparemment deux solutions : son futur iPhone, le plus fin, utiliserait une technologie développée par Apple, et un modèle plus épais qui serait équipé du modem de Qualcomm.
Apple cherche ainsi à gagner en autonomie pour réduire ses coûts, depuis de nombreuses années la marque à la pomme dépend de Qualcomm. Un litige juridique a d’ailleurs opposé ces deux géants pendant plusieurs mois. Apple avait dû verser 4,5 milliards de dollars pour signer la paix une bonne fois pour toutes.
En décembre 2019 Apple a racheté toute l’activité d’Intel sur les modems pour téléphone. Ce rachat a été motivé par le comportement de Qualcomm : l’entreprise américaine faisait usage de tactiques anticoncurrentielles en matière de brevet. Apple est dès lors désormais en mesure de développer sa propre technologie.
[Digital Business Africa] – Depuis le 15 février, les abonnés de MTN Rwanda ne peuvent plus acheter de cartes de recharges. La mesure mettant fin aux recharges physiques est entrée en vigueur à cette date.
Dans un communiqué daté du 31 janvier 2020, Mitwa Kaemba Ng’ambi, la Directrice générale de MTN au Rwanda avait indiqué son intention de répondre à l’appel du gouvernement. En effet, le gouvernement avait demandé aux opérateurs de la téléphonie mobile de s’aligner sur le programme « zero trip zero paper » mise en œuvre dans le pays.
Cette décision avait été contestée par les opérateurs, les grossistes et les détaillants des services mobiles. Ceux-ci craignaient que ce basculement leur laisse sous les mains un stock important de cartes de recharge. Par ailleurs, ils justifiaient leur opposition par le fait que les populations n’étaient pas forcement préparées au rechargement électronique. En effet, le Rwanda est un pays où une grande partie de la population vit dans des zones rurales.
Malgré cela, le gouvernement est resté droit dans ses bottes et les opérateurs n’ont eu guère d’autres choix que d’appliquer rapidement la directive émanant du ministère de tutelle. Ainsi, en ce qui concerne MTN, l’ERS (Electronic recharge systeme) est désormais en vigueur dans tout le réseau de distribution.
Pour le même en œuvre, il a fallu passer par plusieurs phases même si les recharges électroniques étaient déjà en vigueur. D’abord, il a fallu digitaliser le stock de recharges physiques restant pour avoir un meilleur contrôle. Ils ne servent désormais qu’à faire des tests en interne.
Ensuite, l’entreprise a lancé une campagne de sensibilisation sur la fin des cartes de recharges pour une adoption totale des recharges électroniques afin de rassurer toutes les parties. Et enfin, les grossistes et les détaillants ont été formés sur le nouveau système.
[Digital Business Africa] – La Banque de réserve du Malawi (RBM) a mis en œuvre de nouvelles lignes directrices pour aider les banques à gérer efficacement les données face à l’augmentation des risques de cybersécurité, nous informe Itwebafrica. Surnommé « les lignes directrices sur la gestion des risques liés à l’information et à la cybersécurité » et finalisé en octobre 2019, le nouveau règlement remplace les politiques de gestion des risques informatiques en place depuis 2016.
Dans un communiqué, le garant des institutions financières, le gouverneur de RBM, Dalitso Kabambe, a reconnu que le risque de cybersécurité, s’il n’était pas correctement géré, pourrait perturber le secteur financier. Kabambe a expliqué que toute violation pourrait entraîner « un déni de service aux clients, la divulgation d’informations privées, la suppression ou la falsification des dossiers des clients et des banques et l’incapacité de gérer à la fois les actifs de la banque et ceux des clients ».
Les directives, émises conformément à l’article 96 de la loi de 2010 sur les services financiers, devraient s’appliquer en plus de toutes les autres directives de gestion des risques publiées par la banque centrale. « Les lignes directrices définissent les exigences minimales et les banques devraient donc mettre en place des mesures plus solides pour gérer les informations et les risques de cybersécurité en plus de celles stipulées dans ces lignes directrices », a déclaré M. Kabambe.
Les lignes directrices comportent cinq objectifs, notamment la fourniture d’exigences minimales en matière de gestion des informations et des risques de cybersécurité, ainsi que le renforcement de la sécurité du système d’information des banques et la protection des infrastructures d’informations critiques. Elles exhortent les banques à établir un cadre efficace de gestion des risques liés à l’information et à la cybersécurité, qui devrait être mis en œuvre par un directeur de la sécurité de l’information, toujours selon Itwebafrica.
[Digital Business Africa] – Google Station, qui est le programme mondial Wi-Fi gratuit de Google, ferme ses portes dans le monde entier. Cela inclut son partenariat avec Think Wi-Fi en Afrique du Sud, nous informe Mybroadband.
« Depuis nos débuts, l’écosystème a évolué et combiné avec des exigences techniques complexes et variables selon les pays et les partenaires, nous avons réévalué nos plans et avons décidé de fermer la Station jusqu’en 2020 », a déclaré Google Afrique du Sud. « Nous transférons les opérations de notre Station en Afrique du Sud à Think WiFi, qui réalisera désormais le projet de manière indépendante.»
Google Afrique du Sud a ajouté qu’il fonctionnera avec Think WiFi dans un processus de transition qui s’étendra sur le reste de 2020. Think WiFi a déclaré que le service continuera de fonctionner à mesure que les utilisateurs se sont habitués, tandis que des plans sont en cours pour déployer le service dans plus de régions au cours des prochains mois.
« Le lancement de l’initiative Wi-Fi gratuit au Cap occidental a été plus réussi que prévu et des plans sont déjà en cours pour déployer le Wi-Fi gratuit au Cap oriental, à Gauteng et dans certaines régions de Mpumalanga», a déclaré le PDG de Think WiFi. Janine Rebelo. « Nous nous efforçons de travailler avec le secteur privé et public pour apporter la connectivité aux non connectés. »
Think WiFi a déclaré que Google Station avait déjà atteint plus d’un million de personnes en Afrique du Sud, et le FAI voit une lacune sur le marché pour devenir le nouveau fournisseur de services préféré pour le Wi-Fi gratuit.
[Digital Business Africa] – Paula Ingabire, la ministre rwandaise des TIC et de l’Innovation, envisage de présenter un projet de loi sur la protection des données personnelles devant les législateurs rwandais en mars prochain. « Nous allons soumettre le projet de loi au parlement en mars prochain et demander aux législateurs de l’approuver le plus rapidement possible en raison de la nécessité de protéger les données personnelles », a déclaré mercredi 12 février 2020, la ministre à un média local.
Elle a rapporté que ce texte sera accompagné de directives détaillées et étendues sur la manière dont le gouvernement et le secteur privé sont censés utiliser et protéger les données de chaque individu. Il guidera, informera et délimitera aussi clairement la manière dont ces données seront utilisées.
En étude depuis l’année dernière, la loi annoncée par la ministre rwandaise Paula Ingabire veut mettre en place des stratégies détaillées de gestion des données personnelles. Ce qui devra permettre de contrôler la manière dont les investisseurs nationaux et internationaux emploient les données personnelles des Rwandais. Déjà, le pays avait ratifié en juillet dernier, le traité de Malabo sur la cyber-sécurité et la protection des données personnelles.
La future règlementation vient également comme une réponse aux mises en garde de certains spécialistes du domaine pour le cas du Rwanda. Notamment, celle de Jean-François Le Bihan, directeur des politiques publiques de GSMA en Afrique subsaharienne au Rwanda. Repris par la presse rwandaise, il avait notamment déclaré que si le pays veut saisir les opportunités découlant de la transformation numérique, il devrait établir une approche globale de la protection des données qui ne soit pas subsumée dans une loi sur les TIC, mais qui s’applique de manière générale, quel que soit le secteur ou la technologie.
Le groupe avait également prévenu que si ces principes directeurs ne sont pas intégrés, une mauvaise application de la confidentialité des données pourrait mettre en danger l’économie mobile de 214 milliards de dollars que l’Afrique a le potentiel d’atteindre au cours de cette année.
D’après Paula Ingabire, ledit projet est actuellement examiné par la commission de réforme législative et doit être encore approuvé par le premier ministre.
[Digital Business Africa] – Microsoft a perdu 17 milliards de dollars de capitalisation boursière en quelques minutes, le jeudi 13 février 2020, à Wall Street, rapporte Market Insider. Le cours de l’action est passé de 185,40 dollars à 14h11 (heure locale) à 183,16 dollars à 14h16. La raison : une crainte des investisseurs après la décision d’une juge américaine d’accepter la requête d”Amazon d’ordonner la suspension d’un mégacontrat de 10 milliards de dollars du Pentagone, attribué à Microsoft fin octobre 2019.
D’une durée de 10 ans, le contrat JEDI (Joint Enterprise Defense Infrastructure) accordé par le département américain de la Défense vise à moderniser les systèmes informatiques militaires américains dans un système géré par intelligence artificielle. Amazon a déposé une plainte formelle en janvier, et jeudi une cour fédérale a ordonné une injonction temporaire, interdisant donc au Pentagone d’avancer sur ce contrat, d’après un résumé des documents juridiques disponibles en ligne, nous rapporte Business insider.
Le géant du commerce en ligne accuse le président Donald Trump d’avoir influencé la décision du ministère de la Défense sans considération pour les arguments objectifs, qui, selon lui, penchent largement en sa faveur, que ce soit en termes d’expérience ou de technologie.
« Nous sommes déçus par ce délai supplémentaire, mais nous pensons qu’au final nous pourrons aller de l’avant et accomplir le travail nécessaire pour que ceux qui servent notre pays puissent utiliser les nouvelles technologies dont ils ont besoin, de façon urgente », a réagi Frank Shaw, vice-président de Microsoft en charge de la communication. « Nous avons confiance dans le ministère de la Défense, et nous croyons que les faits montreront qu’il a mené un processus d’attribution détaillé, étayé et juste pour parvenir à la conclusion que Microsoft répondait le mieux aux besoins des combattants », a-t-il ajouté.
Se disant également “déçu”, le Pentagone a regretté pour sa part que cette procédure judiciaire retarde « inutilement la mise en œuvre de la stratégie de modernisation du ministère de la Défense et prive les soldats d’un lot de capacités dont ils ont urgemment besoin ». « Nous sommes confiants dans notre choix de Microsoft pour ce contrat JEDI », a ajouté le ministère.
La juge a précisé qu’Amazon devait fournir 42 millions de dollars qui seront utilisés pour couvrir les dommages et intérêts si jamais l’injonction était au final considérée comme injustement accordée.
Dès la conclusion de l’appel d’offres cet automne, Amazon avait vivement protesté. Cette semaine, le groupe s’est attaqué directement au président américain et à d’autres hauts responsables du ministère, exigeant qu’ils s’expliquent en personne sur cette attribution.
[Digital Business Africa] – Airtel Africa, société panafricaine de télécommunications, a annoncé une augmentation de 9,9% de son chiffre d’affaires à 2 522 millions de dollars pour la période de neuf mois terminée le 31 décembre 2019, résultat d’une solide performance au Nigeria et dans ses opérations en Afrique de l’Est, nous rapporte Itnewsafrica.
La société, qui opère dans 14 pays africains, dont la Zambie, la RDC, le Malawi et la Tanzanie, a déclaré dans un rapport qu’elle avait également enregistré une croissance du nombre d’abonnés de 9,4% à 107,1 millions au cours de la période sous revue.
La société a déclaré que la croissance au troisième trimestre s’était accélérée à 14,2% en devises constantes en raison de la bonne performance continue au Nigeria et dans la région de l’Afrique de l’Est.
Le rapport a déclaré: « … les marchés de l’Afrique de l’Est et du Nigéria ont été les principaux moteurs de la croissance des revenus de la voix, des données et de l’argent mobile en raison du déploiement des services 4G dans la région ainsi que de l’augmentation des points de vente offrant des services d’argent mobile Airtel. »
Selon le rapport, la société compte désormais 16,6 millions de clients d’argent mobile actifs, en hausse de 20,5% par rapport à l’année précédente, tandis que la valeur de la transaction a augmenté de 30,2% en monnaie constante, avec une valeur annualisée de plus de 34,3 milliards de dollars américains.
[Digital Business Africa] – Quelques jours après la Journée mondiale pour un internet plus sûr, Facebook s’est associé à la star de la musique africaine Fally Ipupa pour une campagne de sensibilisation sur la sécurité en ligne.
Visible sur Facebook à travers l’Afrique sub-saharienne, la campagne vidéo rappelle aux utilisateurs quelques bonnes pratiques pour protéger son compte, signaler ou partager une publication sur la plateforme.
Pour relayer ces messages, Facebook a fait appel à la célébrité congolaise Fally Ipupa, populaire à travers le continent africain, qui a accepté de partager son expérience personnelle pour encourager un changement positif des comportements en ligne.
“Je trouve dommage que certains utilisent les réseaux sociaux pour prôner la violence, qu’elle soit physique ou morale. Mais, le plus important c’est de rester positif et utiliser les outils qui existent sur Facebook pour se protéger de ces abus et promouvoir le respect en ligne”, a commenté l’artiste.
Initiative visant à favoriser l’éducation pour une meilleure utilisation des outils numériques, la Journée mondiale pour un internet plus sûr rassemble chaque année des millions de personnes qui souhaitent inspirer et promouvoir des actions sur l’éducation numérique et la sécurité en ligne.
“Nous tenons à ce que Facebook soit un lieu ouvert à tous et à la jeunesse en particulier“, a déclaré Jocelyne Muhutu-Rémy, Responsable des partenariats stratégiques avec les médias en Afrique subsaharienne (Facebook). “C’est pourquoi nous proposons une gamme d’outils sur Facebook ou Instagram pour donner aux utilisateurs un contrôle total sur leur expérience, et les sensibiliser aux ressources qu’ils peuvent utiliser pour profiter en toute sécurité de la richesse des plateformes numériques“, a-t-elle ajouté.
[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, la Cameroon Telecommunications, place l’année 2020 sous le signe de « la Consolidation et de l’Extension ». C’est ce que la directrice générale de Camtel, Judith Yah Sunday épouse Achidi, a expliqué ce 14 février 2020 à Yaoundé alors qu’elle présentait sommairement la stratégie de l’entreprise pour l’année 2020. Cérémonie couplée à la présentation des vœux 2020 de son personnel.
De prime abord, Judith Yah Sunday indique avoir fait des « constats alarmants » à son arrivée à la tête de l’entreprise. Car, dès l’entame de son mandat, elle a commandé un audit afin de procéder à un état des lieux et définir la ligne managériale en fonction des résultats et du contexte de l’entreprise.
Ce qui lui a permis d’établir un diagnostic de l’entreprise suivi d’une ébauche d’orientation stratégique ressortant les forces et surtout les faiblesses de l’institution, « dont de nombreuses sont d’ordre structurel, à l’instar de la dette d’environ FCFA 576,6 milliards de francs Cfa », fait savoir la DG.
L’amélioration des performances de Camtel en 2019 (+ 21 % de recettes d’exploitation par rapport à l’année 2018 selon Judith Yah Sunday ), a permis d’éponger une partie importante de la dette sociale de l’entreprise envers de multiples acteurs. Envers l’Etat à travers les impôts et autres taxes ; envers la CNPS par la régularisation des arriérés de cotisation datant de plusieurs années ; envers le personnel avec la liquidation des arriérés de salaires et enfin avec le paiement progressif des droits dus aux retraités et aux partenaires « dont les nombreuses créances sont progressivement réglées », énumère Judith Yah Sunday.
Les deux axes stratégiques de Camtel
Face donc aux « constats alarmants » observés, sous l’encadrement de la tutelle et du Conseil d’administration, il a été adopté, au terme d’un séminaire regroupant le Top Management de l’entreprise, deux axes stratégiques majeurs devant orienter les activités de Camtel pour la période 2019-2025 : « customer centricity » et « change management ». Axes déclinés en trois phases : la stabilisation et la relance en 201 9; la consolidation et expansion de 2020 à 2021 ; et devenir le leader de la transformation numérique de 2022 à 2025.
« Lesdits axes mettent le client au cœur des préoccupations, assurent la gestion du changement tout en garantissant la préservation de l’objet social de Camtel », précise Judith Yah Sunday.
Pour réussir l’année 2020 placée sous le signe « Consolidation et Extension », la DG explique que la stratégie de Camtel s’appuiera sur ses finances, ses clients, ses processus et ses ressources humaines.
Au plan financier, la DG vise la production d’un chiffre d’affaires de 115,2 milliards de F.Cfa et le recouvrement d’au moins 95% de ses créances. Pour cela, Judith Yah Sunday, qui envisage par ailleurs mettre en place le budget programme cette année, engage ses collaborateurs à poursuivre et achever la fiabilisation de la facturation et des liaisons spécialisées ; à accélérer la commercialisation des services prépayés ; à améliorer la monétisation des capacités des câbles sous-marins et de l’infrastructure de transport et aussi à poursuivre le lobbying en vue de l’octroi des Licences à CAMTEL dans ses domaines d’activités.
Fidéliser au moins 85% des clients
Au plan de la clientèle, l’entreprise publique veut fidéliser au moins 85% des clients et respecter les exigences des cahiers de charge de l’ART. « A cet effet, explique la DG à ses collaborateurs, nous devrons travailler pour améliorer la qualité de service offerte à nos clients en stabilisant les problèmes d’énergie, réduisant les incidents sur le réseau et en assurant la redondance de notre infrastructure; améliorer l’expérience de nos clients à travers la digitalisation de nos processus clients, la professionnalisation de la gestion client et en offrant des services innovants; préparer et mettre en œuvre le modèle de transformation organisationnelle en Business Units. »
Sur le plan des ressources humaines, Camtel envisage d’accroître la motivation du personnel d’au moins 25%, d’aboutir à un taux d’assiduité et de présence au travail d’au moins 95% et d’améliorer de 100% le rendement de chaque personnel.
Une fois cette stratégie réussie, Judith Yah Sunday n’exclue pas la possibilité de Camtel de s’installer en RCA, au Tchad et même en Côte d’Ivoire. Vivement de commencer convenablement par le Cameroun !
Par Digital Business Africa
Verbatim de Judith Yah Sunday : Les réalisations de Camtel en 2019
« Les actions menées au cours de l’année 201 9, ont permis d’enregistrer des premiers résultats positifs au rang desquels on peut retenir :
· La rationalisation de la gestion avec notamment la limitation des dépenses superflues ainsi que la correction des failles identifiées dans notre système de gestion de la clientèle; · Le lancement de l’opération « Transfigurer l’image de Camtel » dans les métropoles de Yaoundé et Douala, dont les activités phare ont consisté en : ü L’amélioration du SAV : Près de 3 600 lignes cuivre et 2 700 lignes à fibre optique dépannées, 363 FAT dénommées, la totalité des MSAN fiabilisés (88 au total), 68% des clients de la DRC reconquis. ü L’innovation dans le traitement des demandes des clients : D’une part, la Sensibilisation des utilisateurs au respect des procédures, avec recommandation de la mise à jour de celles devenues obsolètes. D’autre part, la formation de 385 personnels à l’utilisation des outils : OSS, U2000, le provisionning des FAT, les best practices en matière d’exploitation du réseau FFTX ü L’optimisation de la production : 454 LS initialement mal ou non facturées reprises en facturation et aussi, le rattrapage des prises en facturation des LS pour un montant d’environ FCFA 1 1 8 milliards (en attente d’affectation); · La mise en place du système de management de la qualité 4 (SMQ) devant aboutir dans les prochains jours à la certification ISO 9001 version 201 5 de l’activité Wholesale de Camtel; · L’amélioration de nos performances, également perceptible au niveau de nos recettes d’exploitation qui ont connu une augmentation de 21 % par rapport à l’année 2018 »
[Digital Business Africa] – Pour son implantation physique en Afrique, le groupe Myriad n’a pas cherché trop longtemps pour jeter son dévolu sur le Sénégal. C’est en plein cœur de Dakar, sur la Voie de dégagement nord (VDN), que La société Myriad, spécialisée dans les services mobiles et particulièrement les codes USSD, a décidé d’installer ses bureaux à Dakar, presque dans le même voisinage qu’Orange, son partenaire historique depuis plus de 20 ans, nous informe Ciomag.
Entre l’opérateur historique, leader sur le marché des télécommunications au Sénégal et Myriad Connect, c’est un solide partenariat qui remonte à plus de 20 ans, raconte qui vient d’inaugurer la nouvelle filiale à côté de l’Harmattan Sénégal.
Accompagné de ses équipes, Fabien Delanaud le directeur général estime le marché des codes USSD au niveau du Sénégal à plusieurs dizaines de milliards de francs CFA. Et ce, d’autant que l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a procédé à une libéralisation, puisque jusqu’alors, c’était presque l’apanage des opérateurs télécoms.
La société suisse avec la « majorité de l’équipe en France », précise le CEO, fonde beaucoup d’espoir sur le continent et reconnait surtout que c’est important qu’il soit auprès de ses clients. « On a décidé d’être près de notre premier client et de continuer à grandir à partir d’ici », nous confie monsieur Delanaud, qui se dit fier de cette première implantation en Afrique.
La société peut s’estimer honorée d’être un vieux partenaire d’Orange pour prendre en charge toute la partie USSD de la société de téléphonie. Orange Money a fortement contribué au chiffre d’affaires estimé à 1022 milliards en 2018. Dans les pays de présence en Afrique, la filiale dédiée aux services financiers a assuré un chiffre d’affaires de 62 milliards FCFA, soit une hausse de plus de 36 % par rapport à l’année précédente.
Le Kenya, pays du Mpsa, pourrait certainement abriter la filiale suivante en Afrique. Et pour cause, « on travaille beaucoup avec les banques sur les solutions d’auto -certification et si on regarde comment on veut s’étendre, pour l’Afrique de l’Ouest, on veut le faire à partir du Sénégal et pour l’Afrique de l’Est, à partir du Kenya, et pour l’Afrique du Sud, on commence à regarder », explique encore le directeur général du groupe Myriad qui a réalisé un chiffre d’affaires de plus de 5 millions 500.000 euros en 2018, toujours selon Ciomag.
[Digital Business Africa] – Oracle a annoncé mercredi 12 février 2020 le lancement du nouveau service “Cloud Infrastructure Data Science“, un service natif sur Oracle Cloud Infrastructure, conçu pour permettre à des équipes de data scientists de collaborer au développement, au déploiement et à la maintenance de modèles de machine learning, nous rapporte ZDnet.
Le nouveau service vise à surpasser les services que d’autres fournisseurs de Cloud public proposent déjà – et les problèmes que rencontrent les data scientists dans leur quotidien. « L’un des problèmes traditionnels dans la data science, et je pense que c’est encore ce que l’on voit généralement dans presque toutes les organisations, est que les data scientists travaillent vraiment dans des silos, de manière isolée », a déclaré à ZDNet Greg Pavlik, vice-président d’Oracle pour le développement des produits, données et services d’IA.
« L’objectif du service est de les rassembler en équipe, dans un environnement collaboratif, leur permettant de travailler ensemble et de permettre aux organisations de suivre leur travail… sans créer d’obstacles aux data scientists ». Fournir aux clients une plateforme complète de data science est une partie “critique” de la stratégie cloud d’Oracle, ajoute-t-il. Oracle possède déjà l’une des plus grandes entreprises mondiales de SaaS, explique-t-il, ainsi qu’un élan significatif avec les clients de base de données qui passent au Cloud.
« Dans les deux cas, l’exploitation de ces données pour guider les décisions commerciales, soit dans l’application, soit dans les bases de données individuelles elles-mêmes, est l’une des premières choses que les clients essaient de faire » précise Greg Pavlik. Le nouveau service d’Oracle se distingue en outre par l’accent qu’il met sur le travail en équipe. Les chief data officers et les DSI « se demandent comment faire pour que leurs équipes soient efficaces. Comment rendre ces équipes responsables, comment s’assurer de comprendre que les data scientists construisent des données qu’ils peuvent réellement exploiter ? Tout cela fait partie intégrante du service ».
[Digital Business Africa] – Le gouvernement ghanéen envisage introduire d’ici le mois prochain un système de paiement par QR code universel. Cette décision intervient dans le cadre de la mise en place de sa politique d’une société sans monnaie fiduciaire à travers une vaste reforme des transactions financières par l’intégration de la FinTech.
Selon le media en ligne Tech Nova, Archie Hesse, le Directeur général de GhIPSS (Ghana Interbank Payments and Settlements System) l’a définit en ces termes: « Ce système de code QR universel ne sera pas limité à une institution financière ou un partenaire technologique particulier, mais ce système de code QR peut être utilisé par tous. Les fonds peuvent quitter n’importe quel compte bancaire, n’importe quel portefeuille bancaire et être déposés sur le compte bancaire ou le portefeuille d’un commerçant »
En d’autres termes, un client d’une boutique qui n’a pas de liquidité mais dispose de fonds sur un compte mobile money peut payer le commerçant même si celui-ci ne dispose pas de compte mobile money. Il lui suffira de scanner le QR code du commerçant et le paiement ira directement sur le compte bancaire du gérant de la boutique. Autre exemple, un client qui à une carte Visa n’a plus besoin de TPE (terminaux de paiements électroniques), il n’a qu’à scanner le QR code du commerçant et valider le débit de son compte bancaire.
Dans le cadre de la reforme des transactions financières, il sera désormais possible de virer l’argent sur un compte bancaire d’un particulier, rien qu’en connaissant son numéro de téléphone. Ainsi, il ne sera plus nécessaire de demander le numéro de compte. Pour les entreprises, rien qu’avec la dénomination, il sera possible de virer de l’argent à une société sans se soucier de connaitre le numéro de compte, toujours selon ICT4Africa.