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Cybersécurité : Une récente étude met en lumière une nouvelle faille de sécurité sur les réseaux 4G

[Digital Business Africa] – Selon une nouvelle étude publiée récemment par l’université allemande de Bochum, une faille de sécurité sur ces réseaux pourrait être exploitée pour souscrire des abonnements ou des services de site web payants aux frais de quelqu’un d’autre, nous informe ZDnet. Cette faille permettrait de fait l’usurpation d’identité des utilisateurs de Smartphones, en donnant aux attaquants le pouvoir de « démarrer un abonnement aux frais d’autrui ou de publier des documents secrets de l’entreprise sous l’identité de quelqu’un d’autre ».

Cette attaque, baptisée IMP4GT, toucherait « tous les appareils qui communiquent avec le LTE », ce qui inclut « pratiquement tous » les smartphones, les tablettes et certains appareils connectés. Les systèmes radio reposant sur une architecture logicielle sont un élément déterminant de cette attaque. Celle-ci serait ainsi capable de lire les canaux de communication entre un appareil mobile et une station de base et donc de tromper un smartphone en lui faisant considérer que la radio est la station de base pour mieux duper le réseau en traitant la radio comme le téléphone mobile.

Une fois que ce canal de communication est compromis, il est temps de commencer à manipuler les paquets de données envoyés entre un appareil 4G et une station de base. « Le problème est le manque de protection de l’intégrité : les paquets de données sont transmis chiffrés entre le téléphone mobile et la station de base, ce qui protège les données contre les écoutes », expliquent les chercheurs à l’origine de cette étude.

Pour eux, « il est possible de modifier les paquets de données échangés. Nous ne savons pas ce qui se trouve où dans le paquet de données, mais nous pouvons déclencher des erreurs en changeant les bits de 0 à 1 ou de 1 à 0 ». Autant d’erreurs qui peuvent alors forcer un téléphone mobile et une station de base à décrypter ou chiffrer les messages, en convertissant les informations en texte clair ou en créant une situation dans laquelle un attaquant est capable d’envoyer des commandes sans autorisation. Seul bémol : les attaquants doivent se trouver à proximité de leur victime pour être capable d’utiliser cette technique.

Reste que le jeu en vaut la chandelle : la faille permettrait en effet à ceux qui l’exploitent d’acheter des abonnements ou de réserver des services en adressant simplement la facture à leur victime. Elle pourrait même avoir des conséquences beaucoup plus dommageables pour les forces de l’ordre en ouvrant la porte à des faits d’usurpation d’identité.

Seule défense connue à ce jour : changer purement et simplement d’équipement radio, ce qui devrait se révéler compliqué alors que les opérateurs commencent tout juste à déployer leurs réseaux, dont une grande part repose encore sur les réseaux 4G existants.

Gaëlle Massang

Algérie: Yacine Oualid, 26 ans, est nommé ministre délégué aux Start-up

[Digital Business Africa] – Yacine Oualid, 26 ans, a été nommé ministre délégué aux Start-up et devient ainsi le plus jeune du gouvernement. 

Mon rôle est tout d’abord de mettre en place un cadre juridique qui soit favorable aux startups, une fois mis en place, ce cadre juridique permettra de faciliter la création de startups et leur financement, le but est de voir naitre en quelques mois, des champions algériens, qui seront capables de proposer leurs services partout dans le monde. L’Algérie est décidée à devenir un pôle africain de l’innovation et nous voulons offrir à nos entrepreneurs, le meilleur cadre pour entreprendre et innover” a t-il dit dans un entretien avec nos confrères de l’Agence Ecofin.

Répondant à la question sur  les actions que le gouvernement algériens doit mettre pour booster le secteur des startups Oualid repond .Une des premières étapes va consister à identifier les start-ups à l’aide d’un label. Ce label permettra d’accéder à un certain nombre de facilités, des avantages fiscaux et parafiscaux, des comptes bancaires en devises et des facilités pour exporter les services, les entreprises labélisées pourront aussi bénéficier de la prise en charge par l’Etat de l’enregistrement des brevets que ce soit au niveau national ou international” ajoute le nouveau ministre.

Gaëlle Massang

Côte d’Ivoire : paiements électroniques et inclusion financière au cœur des débats entre acteurs publics et privés

[Digital Business Africa] – La première édition du Forum des moyens de paiement et de l’inclusion financière en Afrique dénommé « Forum inclusif » s’est ouvert le jeudi 20 février 2020 à Abidjan sur le thème « L’apport de la transformation digitale dans le domaine des paiements pour l’inclusion financière », nous informe Ciomag.

« Le choix de ce thème se fonde sur l’impérieuse nécessité de renforcer l’inclusion financière afin de favoriser un meilleur accès des populations africaines aux services financiers classiques », a expliqué d’entrée Alain Yapi, le commissaire général de ce forum qui se tient sur deux jours.

Un panel de haut niveau, composé d’acteurs public et privé de l’inclusion économique et des paiements électronique, a inauguré ce rendez-vous placé sous le signe de l’interopérabilité des moyens de paiement et d’une régulation plus facilitatrice que contraignante pour la chaîne de valeur de l’inclusion financière.

Professeur Joseph Assi-Kaudjhis, directeur général du Centre africain de management et de perfectionnement des cadres (CAMPC), Georges Kouassi Kouakou, directeur général de Leader Conseils et expert en banque digitale, Serge Doh, vice-président de GTP Limited, Moussa Diomandé, conseiller technique au ministère de l’Economie numérique et de la Poste, Mack Coulibaly, président directeur général de Jighi-ci, Karamoko Camara, directeur général eWarren financial services. Ils sont unanimes sur la corrélation qui existe entre croissance économique, inclusion financière et réduction de la pauvreté.

Cela est d’autant plus vrai que l’accès aux crédits pour la majorité de la population exclue des services financiers formels, permettra de résoudre des problèmes d’éducation, de transports et de santé.

« L’inclusion financière jette un pont économique entre la croissance et les résultats attendus », a alors déclaré Moussa Diomandé, conseiller technique au ministère de l’Economie numérique et de la Poste. Selon lui, le taux d’inclusion financière en Côte d’Ivoire est passé de 34% en 2014 à 41% en 2017. Un taux que le gouvernement ivoirien veut voir croître jusqu’à 60% d’ici 2024.

Pour Georges K. Kouakou, la régulation des services de mobile money est nécessaire pour éviter des commissions trop élevées au détriment des consommateurs. « Le mobile money est gisement de revenus importants. On ne peut passer outre la règlementation financière », a-t-il soutenu.

L’expert en banque digitale a aussi exhorté le gouvernement ivoirien à libéraliser le code USSD qui permet une connexion en temps réel entre un opérateur de téléphonie mobile et l’utilisateur pour envoyer et recevoir des données. Grâce au USSD, les opérateurs peuvent développer des services touchant un marché de masse.

L’accès à cette technologie peut permettre à des entreprises de finance et technologie de développer de nouveaux services de paiement, contribuant à l’inclusion financière des populations. Mais voilà, en Côte d’Ivoire, la technologie USSD reste à ce jour la propriété des opérateurs télécoms qui ont tout pouvoir pour accepter ou refuser un service, toujours selon Ciomag.

Gaëlle Massang

Bénin : lancement de monentreprise.bj, une plateforme de création d’entreprise en ligne

[Digital Business Africa] – L’Agence de promotion des investissements et des exportations (APIEx) a lancé ce 17 février 2020 à Cotonou, monentreprise.bj, une plateforme web de création d’entreprise via le net, nous informe Ciomag. La plateforme visae à développer les services digitaux pouvant être centralisés à un même guichet électronique, pour effectuer toutes les formalités.

Grâce à cette avancée, l’Etat béninois veut favoriser un énorme gain de temps aux usagers et à l’Agence de promotion des investissements et des exportations. Mais surtout, favoriser une meilleure gestion du traitement des dossiers de formalisation, une meilleure gestion du traitement des données et des statistiques et une amélioration des indices de notations du Bénin.

Le préalable pour créer son entreprise, c’est de disposer d’une connexion internet, d’un smartphone ou d’un ordinateur. Ces conditions remplies, il va falloir créer un dossier en remplissant le formulaire unique et charger en ligne toutes les pièces à fournir. Pendant ce temps, l’usager vérifie la disponibilité du nom commercial de l’entreprise et choisir le type d’entreprise qu’il souhaite créer.

Après cela, il pourra payer en ligne les frais liés à son opération avec une carte bancaire, via mobile grâce à Moov Money ou MTN Mobile Money, ou encore se présenter à la caisse de l’APIEx. Toutes ces étapes passées avec succès, le promoteur de l’entreprise reçoit en trois heures de temps maximum, un mail contenant tous les certificats attestant la création de l’entreprise : extrait de registre de commerce et de crédit mobilier, carte professionnelle, notification IFU, déclaration d’établissement, etc.

Depuis le lancement de la plateforme monentreprise.bj, les agences l’APIEx ne désemplissent pas. Les usagers manifestent un regain d’intérêt pour la formalisation et la création d’entreprise.

Gaëlle Massang

L’Union européenne met en garde les utilisateurs de montres connectées à propos du rachat de Fitbit par Google.

[Digital Business Africa] – Le Conseil européen chargé de la protection des données met en garde les utilisateurs de montres connectées à propos du rachat de Fitbit par Google, nous informe Siècle digital. En effet, le projet du géant américain serait bien de collecter les données sur la santé de ses utilisateurs, grâce aux montres connectées Fitbit.

Ces inquiétudes européennes sont largement partagées outre-Atlantique. En décembre 2019, la Federal Trade Commission décidait d’enquêter sur les plans de Google. Le département de la justice américain suit également la fusion entre Fitbit et Google de très près. Le Federal Trade Commission est parfaitement consciente que Google va poursuivre la consolidation de son pouvoir de monopole sur internet, grâce à l’acquisition de Fitbit. Suite à ces différentes inquiétudes, Google a tenu à préciser que : « les données sur la santé et le bien-être des utilisateurs de Fitbit ne seont pas utilisées à des fins publicitaires ». Pas assez convaincant.

Avec l’acquisition de Fitbit, Google peut désormais avoir accès à de très nombreuses données, comme celles sur l’activité physique, la santé et le rythme cardiaque, le sommeil et même la géolocalisation. 28 millions d’utilisateurs actifs sont concernés. Le régulateur européen est en train d’examiner s’il faut autoriser le géant technologique à engloutir toutes ces données.

Le Conseil européen chargé de la protection des données a souligné les conséquences de cette acquisition pour la vie privée des utilisateurs. Un rapporteur a écrit que : « on craint que la combinaison et l’accumulation éventuelles de données personnelles sensibles concernant des personnes en Europe par une grande entreprise technologique n’entraînent un niveau élevé de risque pour les droits fondamentaux à la vie privée et à la protection des données personnelles ».

L’organe de régulation dit qu’il restera vigilant et suivra de près les activités de Google. Il est rappelé que Google et Fitbit ont l’obligation, en vertu du RGPD (règlement général sur la protection des données), de procéder à une « évaluation complète des exigences en matière de protection des données et des implications de la fusion sur la vie privée ». Ils doivent le faire de manière transparente, en vertu du principe de responsabilité du règlement.

Un porte-parole a confirmé que : « le Conseil européen chargé de la protection des données examinera les implications que cette fusion peut avoir sur la protection des données personnelles dans l’espace économique européen et est prêt à donner son avis sur le projet de fusion à la Commission si celle-ci le lui demande ». Pas d’enquête ouverte en Europe pour le moment, mais Google va devoir montrer patte blanche.

À ce propos, un porte-parole de Google a déclaré à ce propos que : « nous faisons l’acquisition de Fitbit pour nous aider à développer des appareils dans le domaine très concurrentiel des articles vestimentaires et l’opération est soumise aux autorisations réglementaires habituelles. La protection des informations des citoyens est au cœur de notre action et nous continuerons à travailler de manière constructive avec les régulateurs pour répondre à leurs questions ».

Gaëlle Massang

RD Congo: Huawei et le gouvernement concluent un partenariat pour la construction des infrastructures de télécommunications

[Digital Business Africa] – En marge du forum e-RDC tenu les 19 et 20 février, Huawei et le gouvernement congolais ont scellé un partenariat visant à renforcer leur coopération dans les travaux d’infrastructures de télécommunications dans tout le pays.

Pour la signature du protocole d’accord étaient présents Adam Ma Qianli, CEO de Huawei RDC et Augustin Kibassa Maliba, Ministre de la poste, des télécommunications et des nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC). L’accord vise à aider la République Démocratique du Congo (RDC) à réussir sa transition numérique en accélérant la réalisation des infrastructures structurantes.

C’est ce que confirme Augustin Kibassa Maliba en ces termes: « Au cours des dix dernières années, Huawei a été l’un des principaux fournisseurs de solutions de réseau 3G et 4G en RDC. La première phase du projet d’expansion du réseau backbone national, réalisé en collaboration avec la SCPT, a permis d’augmenter la capacité du réseau de large bande de 10G à 100G, améliorant considérablement la qualité du réseau backbone et devenant un projet pionnier dans la construction d’infrastructures des TIC en RDC« 

En 14 ans d’existence, l’équipementier chinois est devenu un partenaire technologique incontournable de la RDC. Il est le moteur de la connectivité mobile et internet. Les opérateurs cellulaires, la poste et bien d’autres structures de premier plan font partie du lot de sa clientèle. Pour maintenir sa place dominante, Huawei, va encore accentuer ses investissements.

« En tant que partenaire stratégique de la numérisation de la RDC, Huawei souhaite réaliser de nouveaux investissements dans les infrastructures dans le pays. Nous voulons pleinement participer avec le ministère des PT-NTIC à l’élaboration du Plan numérique et nous espérons développer la couverture du réseau dans les zones rurales » résume Adam Ma Qianli.

Pour rappel, le thème du forum e-RDC était « Investir dans le numérique en RDC ». De nombreux participants ont pris part à cet événement.

Gaëlle Massang

La Haute Cour du Kenya a rejeté une demande de suspension de 26 articles sur l’utilisation abusive des ordinateurs et les cybercrimes

[Digital Business Africa] – La Haute Cour du Kenya a rejeté une demande de suspension de 26 articles de la loi de 2018 sur l’utilisation abusive des ordinateurs et les cybercrimes, et a déclaré qu’ils étaient “ constitutionnels ”, nous informe Itnewsafrica.. La loi a été promulguée par le président Uhuru Kenyatta le 16 mai 2018 pour lutter contre la montée de la cybercriminalité et fournir un cadre juridique pour punir les cybercriminels.

Cependant, l’Association des blogueurs du Kenya (BAKE) a déposé des objections à la loi affirmant que 26 sections (qui couvrent principalement les discours de haine et les fausses nouvelles) étaient préjudiciables à la liberté d’expression. BAKE a également souligné les articles 16 et 17 qui concernent l’interception non autorisée, l’accès non autorisé et l’interférence non autorisée de la communication.

L’organisation a publié une déclaration à l’époque : « Le Comité national de coordination de l’informatique et des cybercrimes manque de surveillance dans sa représentation car il provient uniquement du gouvernement. L’industrie a besoin d’une représentation pour articuler et faire avancer les intérêts des parties prenantes. » Selon BAKE, ils ont demandé un recours juridique parce que plusieurs dispositions de la nouvelle loi étaient inconstitutionnelles et « constituaient une atteinte aux libertés fondamentales ».

En mai 2018, la Haute Cour a gelé la promulgation des 26 sections contestées et BAKE a répondu par une autre déclaration: « À notre avis, 26 sections de la loi menaçaient la liberté d’opinion, la liberté d’expression, la liberté des médias, la liberté et la sécurité des la personne, le droit à la vie privée, le droit à la propriété et le droit à un procès équitable. » La Haute Cour a maintenant rejeté la demande et dans sa décision, le juge a déclaré: « La requête des blogueurs est déclarée injustifiée et la loi ne viole aucun droit fondamental ».

BAKE décrit ce dernier développement comme un coup porté aux droits numériques locaux, en particulier la liberté d’expression et la liberté des médias. « Nous avons l’intention de faire appel de cette décision immédiatement », a-t-il ajouté.

Gaëlle Massang

Cameroun : Valentin Siméon Zinga démissionne d’Orange Cameroun pour cause de « gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour » !

[Digital Business Africa] – Le chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun démissionne. C’est le 26 janvier 2015 que Valentin Siméon Zinga a officiellement pris service à Orange Cameroun, alors dirigée par Elisabeth Medou Badang. Cette dernière a d’ailleurs été à la manœuvre pour le recrutement de cette grande plume du journalisme camerounais, au sein de cette entreprise. Il était alors éditorialiste et directeur des rédactions du « Groupe La Nouvelle Expression ».

Puis, en février 2018, Frédéric Debord est nommé DG à Orange Cameroun en remplacement d’Elisabeth Medou Badang, promue Directeur de Zone et Porte-Parole d’Orange Middle East and Africa, avec siège à Paris.

Visiblement, la vitesse de la connexion entre Valentin Siméon Zinga et Frédéric Debord n’était plus rapide. Du moins, pas au même débit qu’avec Elisabeth Medou Badang. D’où la démission annoncée ce jour, 22 février 2020. Raison évoquée par le démissionnaire : « une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! ».

Celui qui confiait à Beaugas – Orain DJOYUM le 03 février 2015 que « Ce n’est pas une page qui se tourne, c’est un nouvel ouvrage que je dois écrire » promet d’écrire rapidement un livre pour raconter son expérience à Orange Cameroun. Mais avant, Digital Business Africa vous propose l’intégralité de son message de démission:

Valentin Siméon Zinga : “Il me faudra témoigner, sans attendre. Raconter les réalités, et mettre en perspective les  mythes”

Valentin Siméon Zinga
Je me suis exposé à une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! Un tel logiciel de gestion des Hommes et pilotage des Idées, m’est apparu de facture et d’orientations coloniales. Il  ne m’était plus compatible.Valentin Siméon Zinga

« En conformité avec les valeurs de liberté et de dignité qui guident ma vie au quotidien, j’ai consenti, le 21 février 2020, à refermer les parenthèses Orange Cameroun ouvertes sur mon itinéraire professionnel, il y a cinq ans.

Je rends grâce à «  Mon Seigneur et mon Dieu », (Jean, 20 :28), Maître de toute chose, Source de toute grâce, pour ce que furent  ces cinq années.

J’exprime ma profonde gratitude à deux dames de valeur qui ont rendu cette aventure possible et passionnante : Elisabeth MEDOU BADANG  et Evelyne ENGUELLE NGONO. Elles n’ont pas besoin d’un hagiographe : leurs états de service parlent pour elles et  leurs parcours exceptionnels  sont en eux-mêmes probants et éloquents.

Je renouvelle mon amitié à un Monsieur, un véritable « Gentleman « , qui, dans l’anonymat que nous imposent nos convictions partagées, joua un rôle fondamental pour mon basculement du journalisme à la communication. 

Pendant cinq ans, j’ai pu impulser et accompagner stratégies, initiatives et actions, à partir de mon poste de «  Chef de Département de Communication institutionnelle et des Relations Publiques ». J’ai vécu avec enthousiasme, passion -et , je crois, professionnalisme- la culture de Cabinet, qui laisse toute leur place à la compétence, à la créativité. Je ne suis pas peu fier d’avoir fait bouger les lignes, d’avoir laissé des traces. René CHAR n’affirme-t-il pas que «  seules les traces font rêver » ? Je rêvais de révolution, j’ai imprimé mon empreinte  à de notables évolutions. 

Puis, je me suis exposé à une gouvernance qui tient du culte de la personnalité et de l’esprit de cour : divinités triomphantes et servilités assumées, au nom de je ne sais quel « réalisme » ! Un tel logiciel de gestion des Hommes et pilotage des Idées, m’est apparu de facture et d’orientations coloniales. Il  ne m’était plus compatible. 

De tout cela, il me faudra témoigner, sans attendre. Raconter les réalités, et mettre en perspective les  mythes.  C’est cela l’urgence. C’est après tout, mon métier d’origine. Ma profession pour la Vie. 

Valentin Siméon ZINGA,

Yaoundé, le 22 février 2020. »

Parcours professionnel de Valentin Siméon Zinga

Valentin Simeon Zinga-

Au plan national

– 2011 – 2015 : Chef du département Communication institutionnelle et Relations publiques d’Orange Cameroun

– 2011 – 2015 : Editorialiste et Directeur des rédactions du « Groupe La Nouvelle Expression » qui comprend : le quotidien «  La Nouvelle Expression », «  Radio Equinoxe », «  Equinoxe Télévision ». En charge de l’impulsion des activités journalistiques, de la double veille éditoriale et déontologique des organes de presse du Groupe.
– 2004-2011 : Editorialiste et Rédacteur en Chef de «  La Nouvelle Expression »
– 2002-2004 : Editorialiste et Rédacteur en Chef délégué de «  La Nouvelle Expression »
– 2000-2001 : Rédacteur en Chef de « Radio Reine »
– 1995-2002 : Rédacteur, Rédacteur en Chef Adjoint à «  La Nouvelle Expression »
– 1992-1995 : Reporter, Chef de rubrique «  Politique », Rédacteur en Chef Adjoint de «  Le Messager ».

Au plan International
Entre 1995 et 2006, correspondant au Cameroun des organes de presse internationaux :
– Le Bulletin d’information africaine (Bruxelles)
– L’Autre Afrique (Paris
– Canal Afrique ( South Africa Broadcasting Corporation)
– Dow Jones Newswire
– Radio France Internationale (Rédaction Internet) Paris

Par Digital Business Africa

Malgré la pression américaine, Huawei annonce 90 contrats et présente de nouveaux produits pour les réseaux des opérateurs.

[Digital Business Africa] – La division réseau du géant chinois annonce 90 contrats commerciaux dans le monde, et présente de nouveaux produits pour les réseaux des opérateurs, nous informe 01net. Il a tenu une conférence depuis Londres où le président de l’activité Ryan Ding a annoncé la signature de 90 contrats commerciaux 5G dans le monde et la livraison de 600 000 antennes intelligentes massive MIMO.

Huawei s’attribue ainsi le titre de leader des fournisseurs de la 5G. Et il est vrai que les chiffres annoncés sont supérieurs à ceux de ses concurrents. Il convient toutefois de signaler qu’ils n’utilisent pas les mêmes critères pour faire leurs comptes. Ericsson revendique ainsi 81 accords ou contrats à ce jour. Mais cela comprend des démonstrations et des expérimentations sur des sites pilotes. Impossible de connaître le détail. Nokia annonce, de son côté, 67 contrats commerciaux signés et 100 engagements clients.

L’équipementier chinois a dévoilé son nouveau portfolio de produits 5G destinés aux opérateurs. Il affirme être le premier fournisseur à pouvoir mettre en place les fameuses applications verticales qui pourront profiter du network slicing (découpage du réseau en tranches logicielles) à l’horizon 2022.  

Rappelons que les Etats-Unis tentent activement de décourager leurs pays amis d’utiliser du matériel Huawei pour la 5G. Donald Trump a même menacé de priver de renseignements les pays qui persisteraient à le faire. Malgré cela, l’Union européenne n’a pas banni le géant chinois. Même le Royaume-Uni a refusé de l’interdire. Mais tous devraient dans les faits restreindre le recours des opérateurs à Huawei avec de nouvelles règles.

Gaëlle Massang

Le service des impôts américain poursuit Facebook pour neuf milliards de dollars de taxes impayées

[Digital Business Africa] – L’Internal Revenue Service (IRS), le service du gouvernement américain chargé de collecter l’impôt des sociétés poursuit Facebook en justice et affirme que le réseau social doit pas moins de 9 milliards de taxes non perçues, nous informe Clubic.  

Ce montant concerne une période comprise en 2010 et 2016. Pour ce faire, l’entreprise aurait utilisé sa filiale irlandaise, la plupart des grands groupes américains s’établissent en effet dans le pays en raison de sa législation fiscale très avantageuse pour les sociétés.

Facebook aurait durant plusieurs années volontairement sous-évalué le montant de sa propriété intellectuelle et de ses différentes marques, choses sur lesquelles la filiale paye une redevance à la maison-mère aux États-Unis. C’est grâce à ce stratagème que Facebook aurait réussi à diminuer son revenu global, et donc le montant des taxes dues au gouvernement américain.

Pour sa défense, Facebook indique que l’accord passé avec sa filiale en 2010 a eu lieu alors que le réseau social ne dégageait aucun revenu provenant de la publicité mobile et que son activité mondiale débutait à peine.
Le procès a débuté ce mardi 18 février 2020 devant un tribunal de San Francisco et devrait durer entre trois et quatre semaines. Seront appelés à la barre différents dirigeants de Facebook dont le Directeur en charge de la réalité visuelle et de la réalité augmentée Andrew Bosworth.


Gaëlle Massang

Safaricom souhaite acquérir une des licences d’exploitation de télécommunications disponible en Éthiopie en avril 2020

[Digital Business Africa] – Le principal opérateur de télécommunications du Kenya, Safaricom, prévoit de faire officiellement une offre au gouvernement éthiopien pour l’une des deux licences d’exploitation de télécommunications disponibles en avril 2020, nous informe ITWeb Africa.

 Lors de la présentation des performances financières de Safaricom pour le semestre clos le 30 septembre 2019, le directeur général par intérim, Michael Joseph, a déclaré que l’Éthiopie a des frais d’entrée sur le marché plafonnés à 1 milliard de dollars américains et que la société aura besoin d’un investissement supplémentaire de 1 milliard de dollars américains dans l’infrastructure du projet.

Plus récemment, Joseph a réitéré que l’entreprise reste à la recherche de partenariats et n’a pas encore finalisé sa liste d’alliés potentiels.
« Nous savons que l’investissement pour construire le réseau en Éthiopie sera important, nous devons donc tous emprunter pour investir. La composition du consortium dépendra de votre capacité à contracter des dettes et de votre volonté de prendre des risques », il a dit. Joseph a ajouté que les membres du consortium devront être finalisés avant que Safaricom puisse prendre une décision sur la source de financement de sa candidature, et cela pourrait prendre jusqu’à dix ans avant que l’investissement dans le pays d’Afrique de l’Est devienne rentable.

 « L’Ethiopie est le plus gros prix qui reste en Afrique du point de vue des télécommunications (et) il n’y a pas beaucoup de sociétés qui peuvent le faire par leurs propres moyens », a déclaré Joseph. L’Éthiopie est un marché attractif compte tenu de sa population de 108 millions d’habitants (deuxième plus grand pays d’Afrique) et selon les données disponibles, seulement 41% de la population sont des abonnés mobiles. La pénétration des données et l’accès à Internet sont également faibles.

Le processus d’appel d’offres pour les deux licences d’exploitation est effectivement la première fois que le marché éthiopien des télécommunications sera ouvert aux investissements étrangers. Outre Safaricom, plusieurs autres opérateurs ont manifesté leur intérêt pour le marché, notamment Orange SA et MTN Group Ltd. Les principales influences du marché comprennent la privatisation d’Ethiopian Telecommunications Corp. et la délivrance de licences de spectre.

Le gouvernement éthiopien n’a pas non plus publié de lignes directrices régissant le processus d’appel d’offres, mais s’il est publié, il y a des spéculations que cela pourrait inclure des limitations de propriété par des investisseurs étrangers.

Gaëlle Massang

Zimbabwe : Le gouvernement exige que l’opérateur public NetOne résolve urgemment ses problèmes

[Digital Business Africa] – Le gouvernement du Zimbabwe poursuit la restructuration de l’opérateur de téléphonie mobile public NetOne et a émis un avertissement à la société pour résoudre de toute urgence les problèmes auxquels il est confronté, nous informe Itwebafrica. Les analystes affirment que les problèmes découlent de la structure de base de l’entreprise qui permet au ministre responsable des TIC d’influencer les nominations au conseil d’administration.

Le président du conseil d’administration de NetOne, James Mutizwa, a récemment démissionné, ainsi que deux autres membres du conseil d’administration, Sibonile Dhliwayo et Keunetsi Mpandawana.

L’un des membres du conseil d’administration a déclaré: « La raison de ma démission est que le conseil d’administration est actuellement géré de manière non professionnelle, ce qui rend difficile pour moi de rendre mes services et mes responsabilités de manière professionnelle et objective. » Des responsables du ministère des Finances ont déclaré mercredi 1ç février 2020 à ITWeb Africa que le ministre des Finances, Mthuli Ncube, a maintenant exigé que les différends dans les salles de réunion soient résolus car ceux-ci envoient de “mauvais signaux” aux investisseurs potentiels.

« Le ministre des Finances n’est pas satisfait de ces développements chez NetOne et il veut que le conseil d’administration soit trié afin que les investisseurs commencent à peser leurs options. Il y a quelques entreprises régionales qui ont montré de l’intérêt mais il est difficile pour elles de voir la valeur car les choses restent comme cela » , a déclaré un responsable.

L’ancien PDG de NetOne, Kangai, a récemment détaillé les violations des pratiques de gouvernance d’entreprise telles que l’attribution irrégulière de contrats et d’appels d’offres. Le ministre Ncube a déclaré qu’en dépit des bouleversements dans la salle du conseil d’administration et des allégations de violations de la gouvernance d’entreprise, l’opérateur de télécommunications déclarera un dividende cette année.

Il a déclaré: « NetOne va déclarer un dividende et remettre un chèque au gouvernement, c’est une bonne performance qui ressort du programme de réforme des entreprises publiques. » Ncube a précédemment déclaré que NetOne et TelOne seront regroupés avant d’être mis aux enchères dans le cadre d’un plan de commercialisation.

Gaëlle Massang

Le top 20 des sites web les plus visités au Cameroun en 2020, selon Alexa

[Digital Business Africa] – Le dernier rapport de Hootsuite et de We are social baptisé Digital 2020 – Cameroon est disponible depuis quelques jours. Ce rapport indique qu’ils sont 7,87 millions le nombre d’internautes camerounais, soit 30% d’une population estimée par ce rapport à 26,21 millions d’habitants. Parmi eux, 3,7 millions sont des utilisateurs actifs des réseaux sociaux. Que font tous ces internautes sur le web?

En faisant recours aux données d’Alexa, les auteurs du rapport présentent le top 20 des site web les plus visité par les internautes camerounais. Les auteurs rappelent que «Alexa» est le nom de la branche d’Amazon insights et les données présentées dans ce classement ne sont pas limitées aux activités des plateformes à commande vocale d’«Alexa».

Chiffres mobile Cameroun 2020 Top 20 des sites web camerounais

Google et Youtube viennent en tête de ce classement. L’on constate dans ce classement qu’au 31 janvier 2020, le site web camerounais qui vient en première position occupe le 10e rang de ce classement : le site d’informations cameroon-info.net. Avec un temps moyen de 5 Min 58 sec par visiteur sur la plateforme. Chaque internaute peut visiter en moyenne 2,5 pages par visite.

Par Digital Business Africa

Réseaux sociaux : les 3,7 millions de Camerounais présents sur Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn

[ICT Media STRATEGIES] – D’après le dernier rapport de Hootsuite et de We are social baptisé Digital 2020 – Cameroon, ils sont 7,87 millions le nombre d’internautes camerounais, soit 30% d’une population estimée par ce rapport à 26,21 millions d’habitants. Parmi eux, 3,7 millions sont des utilisateurs actifs des réseaux sociaux.

Hootsuite, We are social et leurs partenaires sont allés recueillir  les données auprès des sources autorisées. Notamment chez les réseaux sociaux concernés et quand cela a été nécessaire auprès de la GSMA, l’association mondiale des opérateurs mobiles et équipementiers télécoms, et auprès de la Banque mondiale, entre autres sources fiables. Extraits de leur rapport:

Chiffres mobile au Cameroun 2020
Chiffres mobile Cameroun 2020 Nombre internautes
Chiffres mobile Cameroun 2020 Digital Indicator Growth
Chiffres mobile Cameroun 2020 Nombre internautes

Les Camerounais se connectent davantage sur Internet avec leur smartphone.

Chiffres mobile Cameroun 2020 share of web traffic

En plus, la qualité de la connexion Internet mobile est bonne avec, selon les données d’Ookla, une vitesse moyenne de 16,85 Mbps pour les connexions mobiles.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Internet Speed

Côté appareils mobiles, les mobinautes Camerounais ont davantage un smartphone android. 82,9% contre seulement 4,6% d’utilisateurs de devices Apple.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Device Web traffic

Nombre de Camerounais sur les réseaux sociaux

Quatre réseaux sociaux sont analysés par Hootsuite, We are social et leurs partenaires : Facebook, Instagram, Twitter et LinkedIn.

Chiffres mobile au Cameroun 2020 Nombre internautes

Nombre de Camerounais sur Facebook

Au 20 janvier 2020, 3,5 millions de Camerounais présents sur Facebook. C’est le réseau social le plus utilisé par les Camerounais. L’on constate que les hommes sont les plus nombreux sur ce réseau social. Soit 58,8% contre 41,2% pour les femmes.

Chiffres Camerounais sur Facebook en  2020

Par contre, les femmes, moins nombreuses, sont les plus actives sur Facebook avec plus de commentaires et de like.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Facebook Activity Frequency

Les Camerounais accèdent pour la plupart à Facebook à partir de leur Smartphone.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Abonnés Facebook Device

Nombre de Camerounais sur Instagram

Ils sont 390 000 Camerounais sur Instagramm. Ici encore, les hommes sont les plus nombreux.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Abonnés Instagramm

Nombre de Camerounais sur LinkedIn

Ici, ils sont 640 000, les Camerounais présents sur LinkedIn. Ici encore, les hommes sont les plus nombreux que les femmes.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Abonnés LinkedIn

Nombre de Camerounais sur Twitter

Les internautes camerounais ne se sont pas encore mieux familiarisés avec Twitter. Seuls 110 000 Camerounais y sont présents. Ici encore, les hommes sont plus nombreux que les femmes.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Nombre internautes

Côté e-commerce

5,6% d’internautes camerounais effectuent leur achat en ligne.

Chiffres mobile Cameroun 2020 Financial Inclusion

Les réseaux sociaux les plus utilisés dans le monde

Sur le plan mondial, le réseau social le plus utilisé est Facebook avec 2 449 000 000 utilisateurs actifs par mois.

Classement meilleurs réseaux sociaux

Malheureusement, comme dans plusieurs classements, l’Afrique centrale reste la région du monde la moins connectée et totalisant le plus bas pourcentage de populations connectées sur les réseaux sociaux.

Chiffres Pénetration Internet dans le monde
Chiffres Pénetration RS dans le monde

L’ensemble de l’étude de Hootsuite, We are social et leurs partenaires sur le Cameroun est accessible.

Si vous avez des commentaires par rapport à ces chiffres et ce riche rapport n’hésitez pas de nous écrire en commentaires.

Par ICT Media STRATEGIES

Somalie: Le régulateur annonce l’entrée en vigueur d’un nouveau régime de licence télécoms

[Digital Business Africa] – L’autorité nationale des communications (NCA) de Somalie a annoncé ce 17 février 2020, l’entrée en vigueur du nouveau régime de licence télécoms, nous informe ICT4Africa. Le cadre réglementaire propose des licences plus flexibles, simplifiées et neutres en termes de technologie et service.

Ce nouveau régime est le fruit d’une consultation publique engagée en octobre dernier entre NCA et les différents acteurs du secteur TIC national.  Désormais, les investisseurs ont trois possibilités d’entrer sur le marché télécoms. Ils peuvent acquérir soit une licence de fournisseur d’infrastructure de communications, soit celle de fournisseur de services d’application ou celle de fournisseur d’infrastructures et de services de communication.

La licence de fournisseur d’infrastructures de communication permet de délivrer ou gérer des pour le compte d’un tiers des équipements de télécommunications. Cette licence peut permettre de fournir la capacité à un opérateur par fibre optique, satellite, etc. ou gérer des pylônes comme le font les towers companies.

En ce qui concerne la licence de fournisseur de services d’applications, elle s’adresse beaucoup plus aux intégrateurs de solutions, aux partenaires informatiques. Il s’agit des vendeurs de terminaux, de logiciels, de plate-formes. En somme, les partenaires techniques des opérateurs qui ne transportent pas les services.

Enfin, la licence de fournisseur d’infrastructures et de services de communication. Elle correspond plus aux opérateurs de la téléphonie mobile. Les investissements effectués doivent permettre de délivrer un service à l’utilisateur final.
Abdi Sheik Ahmed, Directeur général de la NCA, a expliqué qu’il vise à travers cette mesure, une flexibilité réglementaire pour faire face aux évolutions du marché et des technologies.

Depuis le déclenchement de la guerre civile au début des années 90, la Somalie a une économie en lambeaux. Les autorités s’organisent comme ils peuvent pour structurer quelques pans de cette économie notamment les télécommunications. Ce secteur a su conserver son dynamisme et génère de grandes ressources au pays. Les principales acteurs du secteur sont Somtel Network , GolisTelecomGroup , HormuudTelecom , Somafone ,Nationlink , Netco , Telcom et Somali Telecom Group, toujours selon ICT4Africa.

Gaëlle Massang

Nigéria : le gouvernement va lancer un projet d’identification numérique des citoyens financé à plus de 400 millions de dollars

[Digital Business Africa] – Le gouvernement nigérian va lancer un projet d’identification numérique pour le développement, avec pour objectif d’aider la Commission nationale de gestion de l’identité à augmenter le nombre de personnes ayant un numéro d’identification national (NIN), pour atteindre environ 150 millions dans les deux prochaines années, a rapporté l’organisme mondial dans une circulaire.

Selon la Banque mondiale, il sera question entre autres de fournir aux citoyens un numéro d’identification unique pour pouvoir mieux cibler les filets de sécurité sociale. D’après lui, ce projet permettra aux nigérians, en particulier aux groupes marginalisés, d’accéder à des services d’amélioration de l’aide sociale. Mais aussi de renforcer les garanties juridiques et techniques du système d’identification pour protéger les données personnelles et la vie privée, rapporte Ciomag.

Ce projet est financé par un crédit l’Association internationale de développement, une filiale de la Banque mondiale, à hauteur de 115 millions de dollars et un cofinancement de 100 millions de dollars de l’Agence française de développement et de 215 millions de dollars de la Banque européenne d’investissement.

Rappelons que le Groupe de la Banque mondiale et d’autres partenaires de développement se sont engagés depuis 2018  à mobiliser  une action collective , stimuler des soutiens financiers et mettre à profit l’innovation pour soutenir le programme action sur l’identification numérique et l’enregistrement des faits d’états civil en Afrique d’ici 2030.

Gaëlle Massang

Le Niger se lance dans la confection de cartes électorales biométriques pour préparer les élections générales de 2021

[Digital Business Africa] – Le Niger se lance dans la confection de cartes électorales biométriques pour préparer les élections générales de 2021. Le lundi 17 février 2020, le Président Mahamadou Issoufou s’est fait enrôler pour donner le top départ de cette opération.

Les informations sur l’enrôlement biométrique sont déjà lancées dans toutes les régions du pays. Le projet a pour objectif de renforcer la transparence des élections. Il est géré par l’opérateur Gemalto, une multinationale parmi les leaders mondiaux de la sécurité numérique. L’équipementier a en charge, la réalisation d’un fichier consensuel et fiable, pour une organisation claire des élections.

Selon Abdou Mahamane, le Niger doit sortir du recensement manuel. « Le Niger fait partie des derniers pays qui n’ont pas embrassé la biométrieOn ne peut pas continuer à venir faire l’enregistrement manuel et ensuite le décompte entièrement manuel », a t-il justifié. En effet, les traitements manuels des élections générales de 2016, ont permis de relever plusieurs failles dans le fichier électoral. La loi électorale a ainsi été révisée en 2017 pour permettre la réalisation d’un registre biométrique.

Gaëlle Massang

Afrique du Sud : fin des travaux de restauration des câbles sous-marins SAT3 et WASC est confirmée

[Digital Business Africa] – Depuis l’Afrique du Sud, la division de fourniture d’infrastructures de Telkom Openserve a publié une déclaration confirmant que la partie de la réparation SAT3 / WASC au large du Congo est terminée, nous annonce Itnewsafrica. Le navire câblier Leon Thevenin a confirmé dans les premières heures du mercredi 19 février 2020 que le processus de restauration de ce qu’il a décrit comme « une rupture de câble simultanée sans précédent » du câble sous-marin de l’Atlantique Sud 3 / Afrique de l’Ouest (SAT3 / WASC) et le West African Cable System (WACS), étaient achevés.

Dans un communiqué, Openserve a déclaré: « Cette catastrophe, qui a entraîné une réduction de la vitesse de navigation internationale des internautes sud-africains et eu un impact sur les appels vocaux internationaux et l’itinérance mobile, s’est produite aux premières heures du 16 janvier 2020. Les Sud-Africains peuvent désormais pousser un soupir de soulagement parce que la capacité de connectivité internationale revient à la normale. »

Selon l’entreprise, les sous-comités de maintenance et d’exploitation des deux consortiums de câblodistribution avaient confié leurs processus de restauration respectifs à un seul chef de mission sur le Leon Thevinin. « Le navire a quitté le port de Cape Town dans la soirée du mercredi 22 janvier et est sorti en eau libre pour effectuer les processus de réparation, à plusieurs reprises, depuis. Le navire va maintenant se rendre à son prochain emplacement, au large du Ghana, pour entreprendre une réparation liée à l’alimentation (défaut de dérivation) du câble WACS. Ce défaut n’affecte pas le trafic sur le WACS.  Si les conditions le permettent, la mission entière devrait être terminée vers le 25 février, le navire revenant à quai au Cap » a déclaré Openserve.

Au début de la mission de réparation, l’équipe d’Openerve Global Capacity a conclu des accords commerciaux avec plusieurs parties afin de minimiser une partie de l’impact sur son réseau et celui de ses clients. « Dans le cadre de sa procédure de clôture interne, les équipes concernées d’Openerve analyseront, au cours des prochaines semaines, le plein impact de cette double rupture inhabituelle sur sa capacité de connectivité internationale. Cet exercice sera mené en vue de minimiser, et peut-être atténuant, l’impact sur l’écosystème sud-africain de la large bande si le pays devait se retrouver confronté à un événement catastrophique similaire à l’avenir » , a ajouté la société.

Gaëlle Massang

Zimbabwe : Potraz, le régulateur télécoms, lance un projet de développement des infrastructures TIC de six millions de dollars

[Digital Business Africa] – L’Autorité de régulation des postes et télécommunications du Zimbabwe (Potraz) a lancé un projet de développement des infrastructures de six millions de dollars pour fournir aux régions sous-desservies et marginalisées l’accès aux TIC et aux services de télécommunications.

Le projet d’infrastructure de télécommunications passives, soutenu par le Fonds des services universels (USF), permettra la construction de 20 stations de base partagées pour soutenir la connectivité à ces régions. Les infrastructures passives font référence aux installations non actives fournies sur un site de télécommunications pour soutenir la fourniture de services TIC dans les zones environnantes, par exemple l’énergie solaire, les tours, les générateurs de moteurs diesel, les batteries de secours, les routes d’accès et les clôtures de périmètre.

Selon le site Web de Potraz, les stations de base partagées seront établies à Masvingo, Manicaland, Matabeleland North, Midlands, Mashonaland West, Mashonaland East Mash Central et Matabeleland South.

Le porte-parole de Potraz, George Manyaya (photo), a déclaré: « Le projet vise à combler la fracture numérique, comme en témoigne la hausse des taux de pénétration du mobile et d’Internet dans le pays. Nous espérons qu’à l’issue du projet, les entreprises de télécommunications mobiles partageront l’infrastructure et les installations. »

La Commission du portefeuille parlementaire du Zimbabwe sur les TIC a également indiqué que les opérateurs de télécommunications devront s’engager dans un accord de partage des infrastructures de télécommunications.

Gaëlle Massang

Cameroun : la ministre Libom Likeng reçoit en audience officielle les trois lauréats du concours du meilleur projet TIC rentrés de Dubaï.

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a reçu ce mardi 18 février 2020 à la salle de conférences de son département ministériel, les startups AGRIXTECH, SMARTSCOPE et TRANSPORT  INTELLIGENT, au retour de leur stage d’imprégnation au centre d’innovation d’ERICSSON de Dubaï.

Il s’agit des lauréats du « Concours national du meilleur projet TIC de l’année », qui s’est tenu lors de la première édition de la semaine de l’innovation numérique du 24 au 28 juin 2019, à l’Ecole nationale supérieure des Postes, Télécommunications et TIC (SUP’PTIC), autour du thème : « Innovez, créez et surtout osez : quelles appropriations et quelles perspectives pour cet appel du Chef de l’Etat ».

Au total, près de 700 projets ont été enregistrés et 21 jeunes sélectionnés comme satisfaisant aux critères d’éligibilité personnelle du candidat et au critère d’éligibilité technique du projet ont à cet effet été primés. Et parmi les récompenses qui ont été décernées, il y a eu des appuis financiers, dons en matériels, ainsi que des formations et incubations, tous frais compris, dans différentes institutions spécialisées reconnues au niveau international, telles que la prestigieuse académie de l’Union Internationale des Télécommunications et le centre de recherche et de développement numériques du Groupe ERICSSON à Dubaï, pour les trois meilleurs startuppers., à savoir Agrix-Tech, Smartcope et Transport Intelligent.

« Je suis heureuse d’accueillir nos trois  vaillants ambassadeurs camerounais du numérique, après leur séjour à Dubaï »,  a déclaré Mme la ministre lors de l’allocution qu’elle a prononcée à cet effet, ajoutant que « Je voudrais en même temps leur adresser  une fois de plus, les chaleureuses félicitations du Gouvernement non seulement pour avoir franchi avec brio toutes les étapes du concours, mais aussi pour avoir fait le bon choix, le choix de se lancer dans un secteur aussi exigent que celui du numérique. »

La ministre a aussi profité de la circonstance pour réaffirmer l’ambition du gouvernement à accompagner les jeunes dans le numérique, à travers toute un programme spécifique qui a déjà permis de matérialisé un ensemble d’activités qui ont pour but de mettre en place un écosystème favorable à la détection des talents et à leur accompagnement, en vue de la création des entreprises numériques.

Elle annonce l’intention du gouvernement cette année d’intensifier l’encadrement et l’appui des jeunes engagés dans les TIC à travers la création d’un Centre de développement de l’économie numérique à Yaoundé. « Le centre de développement de l’économie numérique est une structure, véritable cyber parc, qui offrira aux jeunes, un accompagnement complet dans le processus de maturations des projets du numérique jusqu’à la création d’une entreprise viable » a-t-elle déclaré, « il a pour objet de détecter, d’incuber et de développer des projets dans le domaine du numérique dans le but de faire émerger une industrie TIC locale de développement des applications « made in Cameroon ».

Gaëlle Massang