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Bob Chen, Vice-président de Huawei lors du MWC 2023 : «Huawei se concentrera sur la connectivité, l’informatique, le cloud et d’autres technologies numériques »

[DIGITAL Business Africa] – Tout le gratin de la téléphonie mobiles et des Technologies y relatives s’est mobilisé à Barcelone à la faveur du Mobile World Congress 2023 (MWC 2023). Occasion pour Huawei de présenter les technologies innovantes mais aussi ses projets. Dans son discours pour l’occasion, Bob Chen, Vice-président de Huawei Enterprise BG, a souligné l’impact des technologies numériques sur le développement de l’économie, des cultures, des sociétés et de l’environnement dans le monde.

« Archimède, un grand physicien grec, a dit : « Donnez-moi un endroit où me tenir et je ferai bouger la terre ». La technologie numérique est ce lieu idéal qui nous permettra d’aider les industries à passer au numérique. Huawei se concentrera sur la connectivité, l’informatique, le cloud et d’autres technologies numériques. Nous continuerons à inspirer l’innovation pour conduire la transformation numérique de l’industrie. Ensemble, construisons un monde intelligent et pleinement connecté ! » A-t-il suggéré.

Pour David Wang, Directeur exécutif du conseil d’administration de Huawei, Président du conseil d’administration des infrastructures TIC et Directeur général d’Enterprise BG, l’entreprise chinoise réserve encore bien de surprises pour ces partenaires.

« Huawei continuera à s’engager en faveur du marché des entreprises et poursuivra sa quête d’innovation. Nous sommes prêts à utiliser des technologies de pointe et à nous plonger dans tous les scénarios possibles. Avec nos partenaires, nous mènerons le grand chantier de la numérisation de l’industrie, nous aiderons les PME à accéder à l’intelligence et nous agirons en faveur de la promotion du développement durable, créant ainsi ensemble une valeur nouvelle », a-t-il dit.

Quelques solutions de Huawei pour les réseaux simplifiés

• Smart campus : Huawei redéfinit les réseaux de campus et lance le commutateur central phare de la prochaine génération CloudEngine S16700, le premier AP Wi-Fi 7 de niveau entreprise AirEngine 8771-X1T, ainsi que le premier produit OLT et terminal optique 50G PON.
• Easy branch : Huawei lance la première solution hyperconvergée simplifiée pour les branches du secteur.
• Single OptiX : Huawei lance la première gamme de produits d’unité de service optique (OSU) de bout en bout du secteur.
• Cloud WAN : Huawei définit un tout nouveau réseau WAN et lance les routeurs de la série NetEngine 8000 orientés vers la plateforme de routeur intelligent adressé à tout service l’ère du cloud.

Par Jean Materne Zambo, source guineeconakry.online

Congo : La Chambre de Commerce et l’ONG Pratic signent une convention de partenariat pour inclure le numérique dans les entreprises

[DIGITAL Business Africa] – A Pointe noir et à Kouilou, le numérique sera peut-être la chose la mieux partagée. Une convention de partenariat à été signée entre l’ONG Pratic (organisation dédiée à la promotion du numérique) et la Chambre de Commerce, ce premier mars 2023. Un nouveau challenge pour Promotion, réflexion, analyse sur les technologies de l’information et de la communication (Pratic) qui va donc accompagner la Chambre de Commerce, d’Industrie et de Métier de Pointe-Noire dans sa transformation numérique et les entreprises de la ville Océane.

L’ONG Promotion, réflexion, analyse sur les technologies de l’information et de la communication (Pratic), grâce à ce partenariat, va permettre à la Chambre de commerce de poursuivre sa transformation numérique. Celle-ci a été entamée avec le lancement de la plateforme d’informations économiques du Congo «Liziba ». Les travaux s’inscrivaient dans le cadre de la deuxième phase du Projet de renforcement des capacités commerciales et entrepreneuriales (PRCCE II), financé par l’Union européenne.

Didier Sylvestre Mavouenzela, président de la Chambre de commerce et des entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou est bien conscient de l’apport du numérique dans la croissance d’une économie.

« Nous avons une mission d’éveil et une de nos actions nous a permis de montrer qu’inclure le numérique dans les entreprises fait deux à trois points de croissance. C’est ainsi que lorsque nous étions en train d’élaborer notre plan stratégique 2022-2024, nous avons retenu un axe qui consistait en la digitalisation de la Chambre de commerce mais aussi des entreprises. Il nous fallait un partenaire pour la mise en œuvre. C’est ainsi que nous nous sommes tournés vers Pratic pour permettre à la Chambre de maîtriser les outils numériques en même temps que les entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou », a-t-il expliqué.

Deux programmes seront mis en œuvre. Notamment, la formation et la certification des compétences numériques dans l’environnement professionnel (évaluation des compétences numérique que Pratic est habilitée aujourd’hui à certifier après formation) et la mise en place des projets de transition numérique des entités.

La Chambre de Commerce et les entreprises de Pointe-Noire et du Kouilou pourront acquérir les outils numériques nécessaires, un environnement digital et des services propices à une communication, comme l’a confié Luc Missidimbazi, président de Pratic Congo.

« On évalue les compétences numériques des individus, on les aide à mieux les utiliser en mettant des projets comme le digital marketing, l’usage des outils bureautiques, une meilleure connaissance des problématiques de cyber sécurité et d’intelligence artificielle», a indiqué Luc Missidimbazi.

l’ONG Pratic est tutrice du projet Osiane, le salon international des technologies de l’information et de l’innovation qui se tient depuis sept ans à Brazzaville où elle est basée. Ses antennes surplombent d’autres villes du pays comme Pointe-Noire et à l’étranger (France, Belgique et autres).

Par Jean Materne Zambo

ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu [Magazine]

[Digital Business Africa] – En plus de l’actualité sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, votre magazine Digital Business Africa a décidé de consacrer désormais une édition à la Zlecaf, la Zone de Libre échange continentale africaine.

Au Menu de cette première édition ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu, première camerounaise à avoir un certificat d’origine ZLECAF. Le rôle des ambassadeurs dans la ZLECAF. Les événements ZLECAF à ne pas manquer.

Ne manquez pas de télécharger notre magazine disposant de plusieurs autres informations stratégiques sur les chances des pays africains dans la ZLECAF et notamment un instrument majeur, un guide pour mieux échanger avec les autres pays africains.

ZLECAF: La formidable expérience de Jacqueline Tientcheu [Magazine]

Par Digital Business Africa

Cameroun : Orange Digital Center dresse son bilan après trois ans d’activités

[DIGITAL Business Africa ] – Trois années d’activités, et l’on peut déjà percevoir les manifestations d’une transformation numérique initiée par la Fondation Orange Cameroun, à travers son laboratoire Orange Digital Center. En ce début du mois de mars 2023, Orange Digital Center a présenté à la presse son bilan. Il ressort que 2500 apprenants (dont 38% de femmes) ont bénéficié d’une formation dans les domaines des TIC. 340 parmi eux ont, selon ses dirigeants, bénéficié d’une insertion professionnelle, et 20 start-ups ont été accompagnées.

Parmi ces projets, on peut citer « OuiCare » (application pour sauvegarde de données médicales et soins de santé), « ClinicAgro » (orientation dans les choix agricoles), « SmartCode », « SafeMove » (géolocalisation des perturbations sur la mobilité urbaine) ou « Methergy ».

A noter également la signature de partenariats avec  15 structures locales et internationales. Au rang desquelles Amazon web services, Google, le Pnud, le Fne, le Giz ou Isahit. Le responsable innovation marketing & entrepreneuriat d’Orange digital center, Alain Blaise Batongue, peut donc réitérer la valeur de la formation qu’offre Orange Digital Center.

« Les programmes déployés en faveur des jeunes sont très concrets et pointus et Orange digital center se donne les moyens d’octroyer les stages de première expérience professionnelle. Ces stages permettent ainsi de bénéficier d’une première expérience concrète du monde de l’emploi du monde, qui constitue un avantage de poids dans le marché du travail », a-t-il fait observer.

Jusqu’en février 2023, Orange digital center dispose de deux sites délocalisés dans les universités de Yaoundé 2 (Soa) et de Buea, hormis celui du site central de Douala-Akwa. La fondation Orange entend élargir les sites à toutes les universités d’État du Cameroun sous peu comme l’indique le plan d’actions 2023 de l’entreprise.

Par Jean Materne Zambo

Ghana : MTN Ghana fait un revenu total de 776,5 millions $ en 2022, le parc d’abonnés passe de 12,8 % à 28,6 millions

[ DIGITAL Business Africa ] – L’année 2022 chez MTN Ghana porte l’estampille de la hausse. Avec 776,5 millions de dollars, le leader du marché ghanéen des télécoms qui représente 65 % de parts du marché de la téléphonie, termine au vert, selon les dernières statistiques de l’Autorité nationale des communications (NCA). Aux crépuscule de l’année financière 2021, MTN Ghana cumulait 604,5 millions de dollars.

L’opérateur n’aurait pas certainement connu cette performance si le régulateur, ghanéen, la Ghana Revenue Authority (GRA), n’avait pas annulé la pénalité de 773 millions de dollars pour irrégularité fiscale que pesait sur lui.

La société Télécom revendique le déploiement de 400 sites 2G, 400 sites 3G et 1 142 sites 4G. Elle a également modernisé 820 sites 4G existants, portant la couverture de la population en 4G à 99,3 %.
Grâce à ces investissements, MTN Ghana à pu augmenter son parc d’abonnés. Ainsi, le nombre d’abonnés à la téléphonie mobile va passer de 12,8 % à 28,6 millions. Quant aux abonnés actifs aux services de données, ils passent de 8,3 % à 13,5 millions. Le nombre d’utilisateurs actifs de Mobile Money quant à lui aussi (MoMo) a augmenté de 15,0 % pour atteindre les 12,7 millions.

Ces performances, d’après la société, sont liées à la stimulation de l’efficacité opérationnelle, la discipline en matière de coûts et la création de valeur partagée pour ses parties prenantes malgré un contexte macroéconomique compliqué. Mais MTN Ghana n’entend pas dormir sur ses lauriers

« Nous sommes confiants dans les perspectives à moyen et long terme de l’économie ghanéenne et, à ce titre, nous nous engageons à continuer d’investir efficacement dans les infrastructures et à améliorer la capacité et la qualité de la connectivité et des autres services connexes pour nos clients », a déclaré la société qui compte donc poursuivre la mise en œuvre de la stratégie Ambition 2025 et maintenir son engagement en matière d’investissements pour favoriser une croissance continue.

L’année 2022 du côté de MTN Ghana, c ‘est aussi une inflation croissante, qui est passée de 12,7 % en décembre 2021 à 54,1 % en décembre 2022. Sans oublier la dépréciation de la monnaie nationale, le « Cedi » qui a perdu 42,8 % par rapport au dollar américain en plus de l’augmentation des coûts du carburant et des commodités.

Par Jean Materne Zambo

Nigéria : Les TIC versent 286,6 millions $ en impôts au 3e trimestre 2022 et contribuent à 15,35 % au produit intérieur brut (PIB) réel

[DIGITAL Business Africa] – Les Technologies de l’Information et de la Communication sont décidément un ferment de croissance pour l’économie du Nigéria. Selon un rapport du Bureau national des statistiques (NBS), publié le 22 février 2023, le secteur a payé 131,97 milliards de nairas soit 286,6 millions de dollars en impôts sur le revenu au troisième trimestre de l’année financière 2022. Ce qui équivaut à une contribution à hauteur de 15,35 % au produit intérieur brut (PIB) réel du Nigeria. Ainsi en matière de contributions par secteur, les TIC constituent 27,31 % du total des recettes fiscales au troisième trimestre 2022, derrière le secteur manufacturier avec 28,76 %.

Toutefois, il faut relever que ces recettes fiscales ont connu une baisse par rapport au premier trimestre de la même année. Le secteur rapportait alors 155,74 milliards de nairas soit 332,2 millions de dollars.
Il n’en demeure pas moins que le secteur des Technologies de l’Information et de la Communication au Nigéria reste confronté à un certain nombre de défis, notamment, l’augmentation considérable des coûts d’exploitation ; la flambée du prix du diesel ; la pénurie en énergie électrique ; l’affaiblissement du naira ; la carence en devises étrangères ; la taxation multiple.

Le taux d’inflation du Nigéria a par exemple baissé de 15,60 % en janvier 2022, après une réalisation de 15,63 % en décembre 2021, selon le rapport mensuel sur l’indice des prix à la consommation publié le 15 février 2022 par le Bureau national des statistique, qui a souligné en passant que 133 millions de Nigérians vivent dans la pauvreté. Un chiffre représentant 63 % de plus de 200 millions d’habitants du pays.

Par Jean Materne Zambo

Horore Bell BEBGA : « AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures c’est plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022 »

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ».

Digital Business Africa vous présente le Discours d’Horore Bell BEBGA, la présidente de l’Association African WITS, organisatrice de l’événement.

Excellence Madame le Ministre des Postes et Télécommunications,
Madame la Représentante de la Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille, Monsieur le Représentant du Ministre du Commerce,
Madame la Représente Résidente de ONU Femmes Cameroun,

Madame la Présidente du Fonds pour les Femmes francophones au Togo Mesdames, Messieurs les représentants des organisations internationales,
Chers partenaires et sponsors de cette 4eme édition du Festival femme numerique Chères membres de l’association African Women In Tech Startups

Distingués invités,
Chères participantes,
Mesdames, Messieurs,

Monsieur le chef des initiatives sous régionales Bureau de la CEA pour l’Afrique centrale

Monsieur le chef de projet Centre d’Innovation Digital de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident

C’est à la fois un agréable devoir et un réel plaisir pour moi en tant que présidente de l’association African Women In Tech Startups de prendre la parole en ce jour qui marque la cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numerique en marge de la célébration de la 38eme édition de la journée internationale des droits de la femme au Cameroun.

Je voudrais tout d’abord remercier du fond du cœur au nom de toute l’association AfricanWITS celle qui nous fait honneur depuis la 2eme édition en 2020 malgré ses nombreuses sollicitations de présider personnellement le festival femme numerique et qui depuis quatre années accorde le parrainage de son département ministériel, son Excellence Madame Minette LIBOM LI LIKENG Ministre des Postes et Télécommunications. Nous sommes profondément reconnaissant de cette marque de soutien du gouvernement du Cameroun.

Ma profonde gratitude à l’endroit du Ministère du commerce et du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille pour leur appui technique et participation dans la cadre des activités de cette 4eme édition.

Mes remerciements à l’endroit de la GIZ Cameroun pour avoir accepté de nous accompagner techniquement et financièrement dans l’ organisation de cette édition ainsi qu’ autres partenaires les Boissons du Cameroun pour leur dotation.

Mes remerciements également à toutes les hautes personnalités, officiels, experts associations et groupements féminins participantes, cheffes d’entreprises, et distingués invités, ici présents qui ont bien voulu honorer de leur présence à cette cérémonie. Nos remerciements tout particulier aux femmes et jeunes filles participantes de ce programme venues de la ville de Ngaoundéré, Ebolowa, Obala, Edéa, Douala et autres villes au Cameroun.

Distingués invités, Mesdames et Messieurs, chères participantes,

Le Festival Femme Numérique organisé par l’association African Women In Tech Startups depuis 2019 au Cameroun en marge de la célébration de la journée internationale des droits de la femme a pour principal objectif de participer à la réduction de la fracture numerique du genre tout en soutenant la politique gouvernementale du Cameroun en matière de promotion et vulgarisation du numerique auprès des femmes et jeunes filles. A ce jour, plus de 1 500 femmes et jeunes filles au Cameroun ont été formées sur l’utilisation stratégique des outils de base du numérique et des TIC.

La célébration de cette 4e édition du Festival Femme Numerique qui se tient du 02 au 04 mars en présentiel au Cameroun dans la ville de Yaoundé et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes en Afrique est placée sous le thème ‘’ pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ‘’.

En effet cette édition se positionne comme un évènement Panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF). Dans un rapport de l’Union des Nations Unies de la Commission Economique de l’Afrique de la session intitulée, « La ZLECAF en tant que vecteur de l’égalité des sexes vers la réalisation du Programme 2030 et de l’Agenda 2063 » » qui a lieu à Kigali, le 28 février 2022 a mis en lumière l’importance de ladite Zone dans la réalisation de l’Agenda 2063 sur l’égalité des sexes en Afrique. Pour que les femmes bénéficient des opportunités de la ZLECAF, les gouvernements, les institutions régionales et les partenaires au développement doivent investir dans les PMEs dirigées par des femmes tout au long de la chaîne de valeur afin qu’elles puissent être compétitives et récolter les gains de l’intégration régionale et du commerce intrarégional à travers des programmes et des politiques mais surtout s’appuyer sur le développement du numérique et le boom technologique en Afrique de ces dernières décennies pour accélérer cette croissance et ainsi permettre aux femmes de jouer un rôle majeur dans le développement de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine.

Mesdames, Messieurs,

L’organisation de cette activité au Cameroun en tant que pays hôte à travers l’association African Women In Tech Startups avec l’appui du gouvernement, institutions internationales et autres acteurs permettra ainsi de le positionner comme pionnier pour mener le plaidoyer auprès des hautes instances sur la mise en place d’un fonds d’investissement national et continental pour l’inclusion numérique et l’accès aux TIC pour les femmes dans le cadre de la ZLECAF afin de faire face aux défis d’accès aux technologies inclusives et transformatrices mais aussi à une éducation à l’ ère du numérique pour accélérer la croissance des entreprises dirigées par les femmes.

Les objectifs spécifiques de cette quatrième édition du Festival Femme Numérique sont les suivants :

  • –  Mener le plaidoyer auprès des gouvernements, institutions africaines et internationales pour l’accélération de la réduction de la fracture technologique du genre afin de permettre aux femmes et filles des différentes couches sociales de bénéficier pleinement des avantages et opportunités qui s’offrent à elles.
  • –  Mener le plaidoyer auprès des acteurs du secteur des Télécommunications, finance digitale, Banque, Postes, transport et logistique dans la prise en compte des besoins spécifiques des entreprises féminines dans leurs produits et services pour une meilleure inclusion des femmes dans l’économie numérique ,
  • –  Renforcer les capacités de plus de 200 femmes en présentiel au Cameroun et plus de 100 femmes en ligne des autres pays en Afrique dans l’utilisation stratégique du numérique et des opportunités du commerce international dans le cadre de la ZLECAF.
  • –  Octroyer le matériel informatique (05 ordinateurs portables) à 05 groupements féminins et femmes entrepreneures déplacées internes et rurales dans les localités (Souza, Konpina, Ebolowa, Yaoundé) où nous déployons nos projets afin de faciliter leur accès aux TIC dans le développement de leur activité.A travers cette quatrième édition nous souhaitons lancer un appel aux ministères tutelles , aux différentes agences des nations unies au Cameroun et en Afrique , aux partenaires de développement et entreprises du secteur privé d’ unir leurs forces pour porter haut les différentes recommandations qui seront faites à l’ issue des travaux des différents panels de cette édition pour qu’ elles constituent un plaidoyer suivi des actions concrètes pour la mise en place de ce projet porté par l’ association African Women In Tech Startups à savoir la mise sur pied d’un fonds d’investissement national et continental pour l’inclusion numérique et l’accès aux TIC pour les femmes dans le cadre de la ZLECAF.

Ce projet d’envergure pourra être pris en compte dans la stratégie nationale du Cameroun dans le cadre de la ZLECAF mais aussi dans le cadre de la politique gouvernementale du Cameroun et des autres pays africains, Il s’ agira concrètement à travers ce fonds d’ investissement de mettre en place des programmes de renforcement de capacités et d’ alphabétisation dans le numérique et les TIC , l’ octroi du matériel technologique aux femmes ayant des activités à fort potentiel , faciliter l’ accès aux services numériques, logistique, financiers , offres de télécommunications pour le cas du Cameroun en s’ appuyant sur la présence sur l’ étendue du territoire de la CAMPOST comme des points relai pour accompagner les femmes dans le développement de leur commerce local et international et l’ accès aux opportunités du commerce électronique.

Excellence Madame le Ministre, distingués invités, mesdames et Messieurs,

Je voudrais terminer mon propos en vous présentant brièvement les réalisations de notre association pour continuer notre action de soutien à l’inclusion des technologies et à l’autonomisation en faveur des femmes et jeunes filles par la mise sur pied d’ un Tech Hub dans la ville de Douala depuis février 2023, qui servira à la fois d’espace MultiMédia pour la formation et l’accès aux outils High-Tech, d’ un espace d’ accompagnement des porteurs de projets, une bibliothèque pour entrepreneurs pour accompagner les femmes et jeunes. La mise sur pied de ce projet a été possible avec le soutien du Haut – commissariat du Canada au Cameroun et du Fonds pour les Femmes francophones au Togo qui nous permet de s’équiper en imprimante 3D et Multimédia.

Ce qu’il faut retenir de notre association, à ce jour nous sommes présents au Cameroun et en république du Congo, notre association compte un réseau professionnel de plus de 50 femmes avec différents de profils, un réseau de club AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures avec plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022.

Plus de 400 femmes déplacées internes formées dans les TIC pour leur autonomisation et réinsertion socioprofessionnelle et plus de 2000 femmes bénéficiaires de nos différents programmes en zone urbaine et rurale. Je tiens à remercier par l’ occasion qui m’ est donnée en ce jour de célébrer et reconnaître le dévouement des membres de notre association qui ne ménagent aucun effort pour contribuer au développement de notre vision.

Excellence Madame le Ministre,
Distingués invités,
Chères participantes,
Je vous remercie de votre aimable attention

Cameroun : Le Festival femme numérique édition 2023 présente aux femmes les opportunités de la ZLECAF [Vidéo]

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4eme édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ».

Il se tient du 02 au 04 mars en présentiel à Yaoundé et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes d’Afrique et est organisé en marge de la célébration de la 38eme édition de la journée internationale des droits de la femme au Cameroun.

Lors de son discours d’ouverture du festival, la ministre des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a salué ce festival organisé par l’association African WITS. « C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival femme numérique, initiative louable, qui se pérennise au fil des années. Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et au-delà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement », déclaré la ministre.

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

Pour Horore BELL BEBGA, cette édition du Festival femme numérique se positionne comme un événement panafricain dans la réduction de la fracture technologique du genre en s’appuyant sur les objectifs de la thématique de la journée Internationale de la femme 2023 tout en faisant un encrage sur l’agenda de l’Union Africaine de 20230 concernant la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAF).

Horore Bell BEBGA : « AfricanWITS Young leaders dans les écoles supérieures c’est plus de 200 jeunes filles accompagnées depuis 2022 »

Ce festival se poursuit ce samedi 04 mars 2023 au Minpostel avec un atelier de formation des PME et TPE des femmes sur la transformation numérique de leurs activités en vue de bénéficier des opportunités de la ZLECAF. L’atelier sera animé par Beaugas Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES.

Cliquez ici pour revoir en Live la cérémonie d’ouverture du Festival. Live by ICT Media STRATEGIES

Revoir en Live les panels du Festival

Revoir en Live la suite des panels du festival

Par DIGITAL Business Africa

Minette Libom Li Likeng : « Le Festival Femme numérique bénéficie de l’onction du Gouvernement »

[DIGITAL Business Africa] – La cérémonie d’ouverture officielle de la 4ème édition du Festival Femme Numérique en s’est tenue ce 02 mars 2023 au Palais des Congrès de Yaoundé en présence du ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng. Le festival est placé sous le thème : « Pour un monde digital inclusif : innovations et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine ». Digital Business Africa vous présente le discours d’ouverture de la ministre Minette Libom Li Likeng. 

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille ;

Monsieur le représentant du Ministre du Commerce ; Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun ;

Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale ;

Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident ;

Madame la Présidente et Directrice Exécutive du Fonds pour les Femmes francophones ; Madame la Présidente de AfricanWITS ;

Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants ;

Distingués invités en vos rangs, titres et grades respectifs ;

Chères participantes au festival,

Mesdames et Messieurs,

C’est un insigne honneur pour moi de présider ce jour, la cérémonie d’ouverture de la quatrième édition du Festival « Femme Numérique », qui se tient du 02 au 04 mars 2023 à Yaoundé au Cameroun, et du 06 au 07 mars 2023 en ligne pour les femmes en Afrique. Organisé par l’association AFRICAN WOMEN IN TECH STARTUPS (AFRICANWITS), le festival Femme Numérique 2023 3 a pour thème «Pour un monde inclusif : Innovation et technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine».

Il s’agit d’autonomiser les femmes et les filles à travers les TIC afin qu’elles puissent saisir les opportunités offertes par la Zone de Libre-Echange Continental Africaine (la ZLECAF). Comme pour les trois premières éditions, ce festival bénéficie de l’onction du Gouvernement, à travers notamment, le parrainage du Ministère des Postes et Télécommunications.

Qu’il me soit donc permis à cet égard, d’exprimer tout d’abord, à l’entame de mon propos, ma profonde gratitude à Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, pour avoir accepté d’honorer de sa présence, cet important rendez-vous des femmes du numérique, ainsi que pour sa contribution hautement pertinente en cette circonstance.

Votre présence, Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun, non seulement rehausse l’importance de cette cérémonie, mais aussi et surtout témoigne de l’intérêt que ONU Femmes accorde aux questions 4 et initiatives ayant une incidence sur la réduction de la fracture numérique du genre au Cameroun.

Les mêmes sentiments de gratitude s’étendent au Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale, à GIZ Cameroun, au Fonds pour les francophones Togo, ainsi qu’à tous les départements ministériels ici représentés. Vos contributions ainsi que votre intérêt pour la réduction du fossé numérique côté genre, marquent votre foi en ce que, dans la grande aventure numérique, les femmes africaines et surtout camerounaises, ne doivent pas rester en dehors du train de la transformation digitale.

A tous les invités ici présents, à tous les membres de AFRICAN WITS ainsi qu’à tous ceux qui nous suivent en ce moment par le biais des Technologies de l’Information et de la Communication, je voudrais dire combien j’apprécie votre présence fort significative.

Distinguished guests, Ladies, and Gentlemen, The activities of the « Digital Women » festival are being held as part of the commemoration of International Women’s Day in Cameroon. As we all know, the 38th edition of International Women’s Day is being celebrated in Cameroon 5 under the theme « For an inclusive digital world: Innovation and technology for gender equality. »

This theme first of all allows us to salute and celebrate the women and girls who are championing transformative technology and digital education. It also allows us to explore the impact of the digital gender gap on widening economic and social inequalities. Finally, it sheds light on the importance of protecting the rights of women and girls in digital spaces and combating online gender-based violence facilitated by ICTs.

The Digital Women festival, whose main objective is to contribute to reducing the gender digital divide, is thus part of the Cameroonian government’s policy of promoting and popularizing ICTs among women and young girls. Indeed, due to gender inequalities in access to and use of ICTs that persist around the world, gender has become a major concern in the institutional discourse on information and communication technologies (ICTs).

This is an unprecedented global movement in favor of women’s access to ICTs, with gender equality in the ICT sector having become an urgent issue to stimulate growth and boost development. 6 As information and communication technologies (ICTs) increasingly play a significant role in daily life and work, gender-related inequalities are becoming more prevalent in the use, appropriation, and mastery of these strategic tools. According to the report of the Equals Partnership, an initiative of the International Telecommunication Union (ITU) that examines the implications of gender gaps in the digital technology field worldwide, the representation of women remains low in various sectors of employment, entrepreneurship, and policymaking in the field of ICTs. The European Commission’s report « Women in the Digital Age, » published in 2018, shows that there is a shortage of digital skills within the Union, particularly among women.

Across the Union, women between the ages of 16 and 24 are half as likely as men of the same age to have learned how to program. However, it should be recognized that the subject is complex due to multiple approaches. In fact, far from suffering from any technological handicap, we can observe that women and girls, in their daily or school life, are just as savvy users as their male counterparts, and that the existing gaps at the beginning of the dissemination of these tools are greatly reduced with the mainstreaming of ICTs in daily life.

The digital divide that is being discussed today seems to have other explanatory factors that are much more decisive than gender, such as income or level of education. In the professional world, for example, women are also experienced users in most activities where they are present. The real problem seems to lie in the field of ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, in most countries, the proportion of women employed in these professions is low, and consequently, the proportion of women in the educational programs training for these professions is also low. This means that women are largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.).

According to the 2020 Report on Gender Equality and ICT in Cameroon, women represent only 31% of Internet users, compared to 69% for men. Moreover, women are underrepresented in jobs in the ICT sector and account for only 20% of workers in this field. In summary, the use of ICT is on the rise worldwide, in Africa and in Cameroon, but women are still facing obstacles that limit their access and use of digital technologies. It is 8 important to continue working to overcome these obstacles to ensure gender equality in the use and development of ICT.

Far from suffering from any technological handicap, women and girls, in their daily lives or in school, are just as savvy users as their male counterparts. In the professional world, women are also experienced users of ICT, in most branches of activities where they are active. However, they remain particularly in the minority in ICT professions themselves. Indeed, except for a few exceptions, everywhere in Europe and North America, the proportion of positions held by women in these professions is low, as is the proportion of women in the educational programs leading to them.

They are therefore largely absent from the places where ICT issues are conceived and mastered (design, governance, etc.). And yet, the majority of analysts of ICT issues, whether economists, sociologists, or policymakers, agree that incorporating ICT into a logic of fighting poverty requires actions to ensure that the sector benefits both men and women equally.

The stakes are high, especially for African countries where ICT is seen as a tool for the economic, social, and political empowerment of women. These stakes include, in particular:

 Facilitating women’s work in various fields, through easy access to information and an increased ability to acquire knowledge and skills.

 Acquiring communication skills, management capacity, and increased participation in governance.

 Increasing women’s productivity in agriculture and handicrafts, particularly through better access to information on markets and new production techniques.

 Facilitating business activities and opening up markets and other opportunities.

 Greater participation in politics and in the promotion of their rights, as well as in advocacy through social media actions. ICT thus represents a great opportunity to empower women, make them prosperous economic agents, and thus strengthen their contribution to economic and social development.

Distinguished personalities, ladies and gentlemen,

According to the International Telecommunication Union’s Telecommunication Development Bureau, while more data is needed, the first conclusions of studies indicate that it is 10 urgently necessary for governments to focus on measures to strengthen women’s digital skills, particularly in developing countries.

This is how guidelines for the inclusive and equitable use of ICTs by states were developed to ensure that ICTs do not reinforce gender stereotypes and to encourage the participation of all groups, including women, in the design and use of technologies.

En ce qui concerne notre pays le Cameroun, il faut souligner que les questions liées à la place de la femme dans le secteur des TIC, constituent une préoccupation centrale et les pouvoirs publics n’y sont pas insensibles : la volonté de l’Etat étant de garantir l’accès pour tous au numérique, notamment les femmes et les jeunes.

Et dans cette optique, la réduction de la fracture numérique à travers la promotion de la culture du numérique et la vulgarisation de l’usage des TIC constitue un axe stratégique de la stratégie gouvernementale de développement de l’économie numérique. Les autorités camerounaises se sont résolument engagées dans le développement de l’économie numérique, aujourd’hui unanimement perçue comme « le secteur le plus 11 dynamique de l’économie mondiale », pour l’atteinte de l’émergence du Cameroun, à travers la création d’emplois, l’amélioration de la productivité et de la compétitivité des entreprises, afin de booster la croissance.

Deux discours successifs du Chef de l’Etat constituent des marqueurs essentiels de cet engagement. Un Message à la Nation d’abord, le 31 décembre 2015 et un Message à la jeunesse, le 10 février 2016, qui soulignent tous, l’impérieuse nécessité pour la génération de jeunes camerounais d’aujourd’hui, d’embrasser pleinement ce secteur d’activité, véritable « défi historique pour le devenir de la nation ».

Le principal défi réside dans la promotion de l’inclusion numérique à travers la généralisation de l’usage des TIC pour toutes les composantes de la société, grâce notamment à :

– La promotion de l’accès et de l’usage des TIC auprès des citoyens, particulièrement les femmes et les jeunes;

– Le renforcement des capacités des populations dans le domaine des TIC notamment dans les zones rurales;

– Le développement des compétences et usages numériques au sein des Administrations ; – L’extension de l’infrastructure des Télécommunications et TIC.

Bien qu’ils soient de portée générale, ces programmes visent à inciter les femmes et les jeunes filles à s’intéresser à ce domaine d’activités porteur de multiples opportunités. Ainsi, afin d’obtenir le plein et équitable accès des filles dans le numérique, le Gouvernement camerounais a initié plusieurs projets et programmes, visant à réduire la fracture numérique genre, en favorisant ainsi l’inclusion numérique.

C’est dans cette optique que, l’éducation et la formation étant au cœur des stratégies adoptées, l’Agence Nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, sous la tutelle du Ministère des Postes et Télécommunications, a conçu et mis en œuvre des programmes de formation en TIC et d’entrepreneuriat, pour les femmes et les jeunes dans les Centres de Promotion de la Femme et de la Famille du Ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille.

Les autres actions menées concernent notamment des mesures d’encouragement des performances féminines dans les TIC, avec des prix spéciaux d’excellence scolaire au féminin, ainsi que des prix spéciaux aux lauréates des concours internationaux en matière d’innovation. Des facilitations, appuis institutionnels et soutiens divers sont également accordés aux startups féminines et autres 13 « women in tech », ainsi qu’aux associations de femmes dans les TIC.

L’objectif ici est d’aider les starters féminines du numérique à mieux répondre à leurs besoins, mais aussi et surtout de les accompagner dans la voie vers l’entrepreneuriat et à saisir toutes les opportunités offertes par le numérique. Dans le même ordre d’idées, le Cameroun a participé à la campagne « free to be on line » 2020 avec Plan International, à l’occasion de la Journée Internationale de la Jeune Fille, instituée par les Nations Unies, afin de lutter contre le cyber harcèlement des femmes en ligne. Les jeunes filles internautes ne sont pas en reste.

En effet, un projet de charte nationale de protection des enfants en ligne verra bientôt le jour, sous Très Hautes Prescriptions du Président de la République. Cette charte apportera une réponse à la question portant sur la protection des couches vulnérables (enfants, jeunes filles, personnes handicapées) et favorisera de ce fait l’inclusion numérique. Nous n’oublierons pas ici, la mobilisation féminine dans la campagne pour la promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux, avec la 14 désignation des Ambassadeurs de la cybersécurité (4 femmes sur les 7) et des campagnes dédiées aux femmes.

Ainsi, loin de constituer une panacée universelle, ces actions visent essentiellement à :

 Encourager l’apprentissage des TIC par les femmes, ainsi que leur insertion dans les circuits professionnels.

 Renforcer la masse critique des femmes en accélérant leurs capacités économiques.

 Instaurer une égalité de genre dans la consommation des TIC.

En définitive, il s’agira de renforcer les programmes d’encouragement et de développement de l’apprentissage des TIC, pour les femmes et les filles, afin qu’elles s’insèrent dans les circuits économiques et bénéficient ainsi de toutes les opportunités offertes à l’international, dont la ZLECAF.

C’est donc l’occasion pour moi, de remercier et de féliciter chaleureusement Madame Horore BELL BEBGA, Présidente de l’association AFRICA WOMEN IN TECH STARTUP, ainsi que tous les membres de l’association, pour leurs actions et spécifiquement pour l’organisation du festival « femmes numériques », initiative louable, qui se pérennise au fil des années.

Madame la Présidente, vous êtes devenue un acteur majeur au Cameroun, pour la réduction de la fracture numérique en faveur des femmes et des jeunes filles et audelà, pour le développement harmonieux de l’usage des technologies, et leur appropriation par tous. Car, les activités de l’association « African Women In Tech Startups » s’inscrivent en droite ligne de la mise en œuvre de la politique gouvernementale en matière de développement du numérique et du genre, prescrite par le Président de la République, et mise en œuvre sous l’autorité du Premier Ministre Chef du Gouvernement.

Madame le représentant Ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille Monsieur le représentant du Ministre du Commerce Madame la Représentante Résidente du Bureau d’ONU Femmes au Cameroun Monsieur le Chef des initiatives sous régionales du Bureau de la CEA pour l’Afrique Centrale Monsieur le Chef de Projet d’innovation Digitale de la GIZ Cameroun, Représentant du Directeur Résident Madame la Présidente et Directrice Exécutive XOESE, le Fonds pour les francophones Togo Madame la Présidente de AfricanWITS 16 Mesdames et Messieurs les Experts et intervenants Distingués invités, Chères participantes au festival, Mesdames et Messieurs

Aujourd’hui, nos vies dépendent de plus en plus d’une forte intégration technologique : suivre un cours, appeler des proches, effectuer une transaction bancaire ou prendre un rendez-vous médical, tout passe par un processus numérique. Et pourtant, 37% des femmes n’utilisent pas internet et bien qu’elles constituent près de la moitié de la population mondiale, l’écart technologique est toujours en leur défaveur : par rapport à la population masculine, elles sont 259 millions de moins à ne pas avoir accès à internet. Si les femmes ne peuvent pas accéder à Internet et ne se sentent pas en sécurité en ligne, elles ne seront pas en mesure de développer les compétences numériques nécessaires et de s’engager dans des espaces numériques, ce qui diminue non seulement leurs possibilités de poursuivre des carrières scientifiques et technologiques, mais surtout celle de leur autonomisation et de leurs possibilités à devenir des agents économiques.

Dans une intervention devant le National Democratic Institute, qu’elle a intitulé « oser la différence : promouvoir l’émancipation des femmes » Christine Lagarde, ancienne  Directrice FMI disait : (je la cite) « …oser la différence, c’est forcer à s’ouvrir, la porte d’entrée sur le marché du travail pour les femmes en les encourageant à apprendre, à travailler, et à diriger. Ce sont les étapes essentielles de l’émancipation des femmes […] Apprendre, d’abord et avant tout. À mon sens, l’éducation des femmes est primordiale : c’est la fondation sur laquelle repose tout le reste de l’édifice […] Travailler. Après l’apprentissage vient le temps du travail. Il permet aux femmes de s’épanouir et de réaliser pleinement leur potentiel dans le monde du travail. […] Diriger. Apprendre d’abord, travailler ensuite, et enfin, diriger. C’est le dernier maillon de la chaîne, qui doit porter les femmes au sommet de leur profession, de par leurs qualités innées et talents propres. […] si nous osons la différence, nous ferons la différence » (fin de citation)

Ce que nous devons retenir c’est que tout commence par la formation. Et le Président Paul BIYA l’a bien compris. Lui qui, dans son message à la jeunesse le 10 février 2016, après avoir appelé le Gouvernement à poursuivre la mise en place des infrastructures et la bonne régulation du secteur prescrivait aux institutions d’enseignement, une restructuration pour une formation adéquate dans le cadre du 18 développement de l’économie numérique, en ces termes (je le cite) «les instituts de formation, publics ou privés, sont appelés à jouer leur rôle pleinement : ils doivent identifier les métiers nouveaux et adapter leurs programmes en conséquence » (fin de citation).

Au Cameroun, la révolution numérique n’aura tout son sens que si la société dans son ensemble (particuliers, administrations, entreprises) adopte les TIC dans son mode de vie. À l’heure où les technologies de l’information et de la communication (TIC) prennent une place grandissante dans le développement des pays, l’arrimage de toutes les composantes sociales dans la conception, l’usage, l’appropriation et la maîtrise de ces outils stratégiques est une impérieuse nécessité.

A cet effet, la réduction du fossé numérique au Cameroun, qui permet à tous, d’accéder et de contribuer à l’information, à la connaissance ainsi que de bénéficier des capacités majeures de développement offertes par les TIC, s’inscrit au rang des priorités de la vision de développement à long terme des pouvoirs publics.

Cette vision est déclinée dans les discours du Chef de l’Etat, et rendue concrète notamment dans la SND30, où un accent particulier est accordé à la promotion des TIC.

Vive les TIC Vive la femme camerounaise

Vive le Cameroun et son illustre Chef, Son Excellence Paul BIYA

Je vous remercie de votre aimable attention

Pour Minette Libom Li Likeng, Minpostel, « il faut aux femmes des modèles et mentors féminins pour inspirer et guider leur carrière dans les TIC »

[DIGITAL Business Africa] – Son exposé lors de la cérémonie d’ouverture du cycle de conférences spéciales tombe à point nommé. Sept jours avant la journée internationale de la femme, Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications était face aux étudiants du Département de Sociologie de la Faculté des Arts, Lettres et Sciences Humaines de l’ Université de Yaoundé I, ce 1er mars 2023 pour parler de la place de la femme dans le monde digital. Pr Esther Meka, Présidente de la commission centrale des activités liées à la Commémoration de la JIF 2023, était présente.

La thème des échanges était : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour l’égalité des sexes ». Que faire donc pour que les femmes contribuent au développement économique et social du Cameroun ? Et bien, Minette Libom Li Likeng a pensé qu’il faut avant tout lutter contre la sous-représentation des femmes dans les TIC, la discrimination de genre dans les TIC, le manque de modèles féminins.
Pour madame le ministre des Postes et Télécommunications, les femmes ont besoin de modèles et de mentors féminins pour les inspirer et les guider dans leur carrière dans les TIC. Elle estime donc qu’il faut mettre en avant des femmes leaders dans le domaine pour susciter une forte adhésion des femmes dans les TIC.
Pour elle, Atteindre l’égalité des sexes dans les TIC, c’est possible. Mais il y a des préalables.

« La formation et l’éducation : Il est important de former
et d’éduquer les femmes aux compétences techniques
nécessaires pour travailler dans les TIC. L’encouragement et la promotion : Il faut encourager et promouvoir la participation des femmes dans les TIC en mettant en place des programmes de mentorat, des événements de réseautage et des initiatives de développement professionnel. La sensibilisation : Il est important de sensibiliser les entreprises et le grand public aux défis que rencontrent les femmes dans les TIC et aux avantages d’une participation égalitaire. La promotion de modèles féminins : Les entreprises doivent mettre en avant des femmes leaders dans les TIC pour encourager la participation des femmes dans le domaine. La protection des droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et la lutte contre la violence sexiste en ligne, facilitée par les TIC », a-t-elle cité.

Une autre rencontre similaire se tient ce jeudi 02 mars au Palais des Congrès de Yaoundé. Là, c’est l’Association Africa Women In Tech Startups sous le parrainage du ministère des Postes et Télécommunications qui donne le coup d’envoi de la quatrième édition du Festival femme numérique. Le thème qui va conduire les échanges est intitulé : « Pour un monde digital inclusif : Innovation et Technologies pour autonomiser les femmes et filles afin de tirer parti de la Zone de Libre Échange continentale africaine ( Zlécaf ) ».

Par Jean Materne Zambo

Trouvez votre futur emploi sur ces 50 sites web de recrutement dans les organismes de l’ONU et dans les organisations internationales

[DIGITAL Business Africa] – Beaucoup de jeunes souhaitent travailler dans les organisations du système des Nations Unies ou dans des organisations comme la Banque mondiale et dans des ONG internationales.
Digital Business Africa vous propose une liste de quelques sites web de recrutement et de carrière de ces organismes internationaux. 
Retrouvez des offres de recrutement ouvertes compatibles à vos formations et postulez! Bonne chance ! 

N’hésitez pas de partager à un ami qui recherche un emploi et d’ajouter en commentaire les sites web de carrières non signalés pour aider vos proches et plus d’un.

1️⃣ Secrétariat des Nations Unies : https://careers.un.org/lbw/home.aspx

Fonds et programmes

2️⃣ PNUD : https://www.undp.org/careers
3️⃣ PNUE : https://careers.un.org/lbw/home.aspx
4️⃣ UNFPA : https://www.unfpa.org/jobs
5️⃣ UN-HABITAT : https://unhabitat.org/join-us
6️⃣ UNICEF : https://www.unicef.org/careers/
7️⃣ PAM : https://www.wfp.org/careers

Agences spécialisées de l’ONU

8️⃣ FAO : https://www.fao.org/employment/home/en/
9️⃣ OACI : https://careers-new.icao.int/
1️⃣0️⃣ FIDA : https://www.ifad.org/en/careers
1️⃣1️⃣ OIT : https://www.ilo.org/global/about-the-ilo/employment-opportunities/lang–en/index.htm
1️⃣2️⃣ FMI : https://www.imf.org/en/About/Recruitment
1️⃣3️⃣ OMI : https://www.imo.org/en/About/Careers/Pages/Default.aspx
1️⃣4️⃣ UIT : https://jobs.itu.int/
1️⃣5️⃣ UNESCO : https://www.unesco.org/en/join-unesco
1️⃣6️⃣ OMT : https://www.unwto.org/work-with-us
1️⃣7️⃣ UPU : https://www.upu.int/en/Universal-Postal-Union/Careers
1️⃣8️⃣ OMS : https://www.who.int/careers
1️⃣9️⃣ OMPI : https://www.wipo.int/erecruitment/en/
2️⃣0️⃣ OMM : https://public.wmo.int/en/about-us/employment
2️⃣1️⃣ Banque mondiale : https://www.worldbank.org/en/work-with-us

Autres entités et organismes

2️⃣2️⃣ ONUSIDA : https://www.unaids.org/en/vacanciesandtenders/vacancies

2️⃣3️⃣ UNHCR : https://www.unhcr.org/careers.html
2️⃣4️⃣ UNIDIR : https://unidir.org/work-with-us
2️⃣5️⃣ UNITAR : https://www.unitar.org/target-audience/job-seekers
2️⃣6️⃣ UNOPS : https://jobs.unops.org/
2️⃣7️⃣ UNRWA : https://www.unrwa.org/careers
2️⃣8️⃣ UNSSC : https://www.unssc.org/about/employment-opportunities
2️⃣9️⃣ UNU : https://unu.edu/about/hr
3️⃣0️⃣ ONU FEMMES : https://www.unwomen.org/en/about-us/employment
Organisations connexes
Organisations africaines
3️⃣8️⃣ Union africaine : https://careers.au.int/fr/jobs
4️⃣2️⃣ SADC : https://www.sadc.int/fr/vacancies
4️⃣4️⃣ GIM – UEMOA : https://www.gim-uemoa.org/fr/nous-rejoindre
4️⃣6️⃣ EAC : https://www.eac.int/jobs
4️⃣8️⃣ COMESA : https://www.comesa.int/comesa-jobs/
Retrouvez des offres de recrutement ouvertes compatibles à vos formations et postulez! Bonne chance ! 
N’hésitez pas de partager à un.e ami.e ou une connaissance qui recherche un emploi et d’ajouter en commentaire les sites web de carrières non signalés dans cette liste pour aider vos proches et plus d’un.
Par Digital Business Africa

Niger : Le personnel de du Conseil d’Etat formé à l’usage des outils TIC bureautiques

[DIGITAL Business Africa] – L’atelier de formation sur l’utilisation des outils TIC va à l’adresse du personnel du Conseil d’Etat. La cérémonie d’ouverture des travaux s’est tenue à Nyamey, le 27 février 2023. L’objectif recherché est d’amener les participants à tirer avantage du dispositif mis en place en matière d’informatique par l’institution.

Le Conseil d’Etat dispose à cet effet du minimum d’équipements, d’une connexion internet et d’une messagerie professionnelle, tout en adhérant à une politique visant à la modernisation des institutions par le numérique.

Pour le Premier président du Conseil d’Etat, Nouhou Hamani Monkaila, la digitalisation des méthodes de son administration et de ses procédures n’est plus une option mais une exigence de l’époque actuelle. Le séminaire doit durer quatre jours.

Par Jean Materne Zambo 

Mobile World Congress 2023 : Le Sénégal partage sa stratégie numérique 2025 à Barcelone

[DIGITAL Business Africa] – Les plus grands spécialistes de la téléphonie mobile au monde sont réunis à Barcelone, Espagne, depuis lundi 27 février 2023. Plus de 2000 entreprises venant de plus de 200 pays et régions du monde vont participer au congrès, présentant au public les derniers produits ainsi que les nouvelles tendances et technologies de l’industrie de la téléphonie mobile. L’événement est organisé par le Group Special Mobile Association ( GSMA).

Présent, le ministre de la Communication, des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, a partagé la stratégie nationale sénégalaise de développement du numérique 2025 avec les participants du Mobile World Congress. Il a également exposé les opportunités qu’offre le Sénégal pour bâtir des partenariats gagnant-gagnant avec les géants mondiaux du mobile et faire du Sénégal un hub technologique à l’horizon 2025.

En marge de la cérémonie d’ouverture, le ministre Moussa Bocar Thiam a eu des échanges poussés avec des représentants de Samsung, Huawei ou encore Nokia, Xiaomi, LG, Sony et Honor, aux fins de renforcer les partenariats entre le Sénégal et les grands de l’industrie mobile mondiale membres du GSMA.

Le Group Special Mobile Association ( GSMA) réunit plus de 750 opérateurs, avec plus de 400 entreprises dans l’écosystème mobile. Le but étant de découvrir, développer et fournir des innovations fondamentales pour des environnements commerciaux positifs et des changements sociétaux.

Georges M’BRA, Directeur Général de l’Economie Numérique et de la Digitalisation de Côte d’Ivoire et les membres de la délégation qu’il conduit au Congrès Mondial du Mobile ont assisté à un partage d’expériences sur la stratégie digitale de différents pays, notamment l’Ouganda, la Malaisie et l’Andalousie, le lundi 27 février 2023.

Le Tchad est aussi représenté au Salon mondial du mobile à Barcelone par une délégation conduite par le ministre d’État, ministre des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Mahamat Allahou Taher, qui va aussi exposer sur les innovations qu’apportera son pays en matière de téléphonie mobile.

La Tunisie s’illustre aussi à Barcelone grâce aux exposants qui offrent leur savoir-faire dans divers domaines tels que le Cloud Computing, le Digital Marketing, les applications mobiles, les solutions pour les opérateurs télécom, les solutions de paiement ainsi que le contrôle et le monitoring de réseaux mobiles.

L’ édition 2023 de Mobile World Congress met l’accent sur différents thèmes à savoir : Les services de Cloud, la connexion 5G, les Fintech, les dernières avancées de l’intelligence artificielle et les technologies connectées.

Par Jean Materne Zambo

Présidentielles – Nigéria 2023: La technologie du système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS) défaillante ?

[DIGITAL Business Africa] – Des failles dans le système bimodal d’accréditation des électeurs (BVAS). C’est le sentiment qui anime la société civile après la victoire de Bola Tinubu, du Congrès des progressistes (APC) avec plus de 8,8 millions de voix, selon la Commission électorale. Vincent Hiribarren, directeur de l’Institut français de recherche en Afrique au Nigeria (IFRA Nigeria) à fait le constat .

« Il y a eu échec au niveau de la transmission des résultats à partir des bureaux de vote. Une fois que les résultats étaient vérifiés par des représentants des partis sur place, le chef du bureau de vote n’avait plus qu’à appuyer un bouton pour transmettre ce résultat. A partir d’un appareil Bvas, qui était testé apparemment et vérifié. Cela fonctionnait pourtant lors des élections précédentes. Donc, on ne sait pas ce qui s’est passé. La commission parle de difficultés techniques. Donc, beaucoup de Nigérians pensent que ce couac était organisé. C’est cela qui doit être expliqué pour qu’on puisse démontrer que cette élection a été réellement transparente, crédible et libre », a-t-il précisé.

Teniola Tayo, analyste politique et économique nigérian ajoute :

« Certains électeurs se sont vus privés de leur droit de vote, en raison de défaillances ou de retards du BVAS, que des agents électoraux ne savaient en outre pas utiliser correctement, déplore S’il est encore trop tôt pour faire une évaluation globale du système, des privations de droits de vote ont été causées par ces dysfonctionnements, la reconnaissance faciale a par exemple peiné à différencier des jumeaux. Beaucoup ici pensent que cela a coûté bien trop cher pour le résultat obtenu », a-t-il dit.

La mise en œuvre d’une telle technologie à coûté au Nigeria, selon le journal Punch, 117 milliards de nairas, environ 240 millions d’euros – 158, 16 milliards de FCFA. Le BVAS utilise la biométrie pour authentifier l’identité des électeurs, et ainsi éviter qu’une personne vote plusieurs fois. Il prévoit aussi de transmission rapide les résultats par voie électronique. Son utilisation devait, selon l’Inec, l’autorité indépendante responsable des élections, accroître la transparence et la régularité du scrutin. A 70 ans,  Bola Tinubu succède à Muhammadu Buhari , 81 ans en poste depuis 2015, qui est aussi de la même famille politique que lui, à savoir la All Progressives Congress (APC).

Par Jean Materne Zambo

Cybersécurité – Afrique 2023: Le Cameroun avec plus de participants au Baromètre de la cybersécurité en Afrique, 56% d’entreprises attaquées en 2022, le Phishing 1er vecteur d’attaques

[DIGITAL Business Africa] – Le Cameroun peut se targuer d’avoir le meilleur rang parmi les 21 pays participants. Il  a gagné six places par rapport en 2021, contrairement à la Côte d’Ivoire et au Bénin qui en ont respectivement perdu une et 13. Le Maroc, le Sénégal et d’autres pays y ont aussi pris part. L’édition de 2023 ainsi eu quatre participants de plus par rapport à 2021 (17 pays ).

Autre avancée, le nombre d’entreprises victimes de cybercriminalité a régressé en 2022. Passant ainsi de 64% en 2021 à 58% en 2022. C’est à croire que le fléau de la cybercriminalité est pris à bras-le- corps. Les chiffres ci-dessus sont publiés dans la troisième livraison de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023. Et le Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique  (CESIA), dont le président est Didier Simba, est propriétaire de ce rapport. Lequel définit la cyberattaque en ces termes :

« Une cyberattaque,  telle que nous l’entendons dans cette enquête, est le fait de subir un acte malveillant envers un dispositif informatique portant atteinte de manière significative à la confidentialité et/ou à l’intégrité de l’information de l’entreprise ou encore à la disponibilité du système d’information, entraînant un impact significatif d’image, financier, organisationnel, juridique et/ou réglementaire », précise le rapport.

Les résultats de Baromètre de la Cybersécurité en Afrique 2023 révèlent également les secteurs ciblés par les cyber délinquants. Il s’agit entre autres de la Banques, de la Technologie, des Médias, de l’ Immobilier, de l’ Hôtellerie et Construction. De plus, nous avons l’Agriculture, la Grande Consommation et distribution, l’Energie, les Assurances, la Santé, l’Automobile, Transport & Logistique, le Pétrole & Gaz, l’ Industrie, le Secteur Public, les Télécommunications.

Les vecteurs d’attaques

Comme vecteurs de cyberattaques, le rapport CESIA de 2023 classe encore le Phishing à la première place. D’après le site cyberuniversity.com, le phishing ou hameçonnage est une technique qui vise à récupérer les informations sensibles d’un internaute ou d’un salarié pour revendre ces données pour un usage frauduleux ou encore des attaques plus poussées.

Les deux autres attaques sont les tentatives de connexion non autorisées et l’ingénierie sociale. Selon le site Kaspersso.fr, « l’ingénierie sociale regroupe des technique utilisées par les cybercriminels pour inciter des utilisateurs peu méfiants à leur envoyer leurs données confidentielles, infectant ainsi leurs ordinateurs avec des programmes malveillants ou ouvrant des liens vers des sites infectés ».

Protections

Pour se barricader contre d’éventuelles attaques, les entreprises ont recours a bien de dispositifs. Notamment, le Cloud Acces Security Broker (CASB), la Sonde réseau, le Système anti-D DOS, la Supervision de bases de données, le Système de gestion de logs (SIEM), la Sécurisation d’applications Web (WAF…), la Gestion des identités et des accès, la Sécurisation de bases de données, la Gestion de vulnérabilités (scanner…), Proxy et filtrage d’URL, l’ Authentification multi-facteurs, la Sécurisation des accès distantes.

A noter que 60% d’ entreprises ne disposent pas de suffisamment de solutions de sécurité pour se protéger; 56% d’entreprises africaines interrogées déclarent un manque de solutions de sécurité pour mieux se protéger; 39% des entreprises ont augmenté leur budget dédié à la sécurité SI contre 15% en 2022.

Le cloud

Pour ce qui est de l’hébergement des données le rapport indique que 42% d’ entreprises africaines stockent certaines données dans les Cloud publics ou hybride mais restent « très sceptiques » face au Cloud et redoutent en majorité (58%) une indisponibilité d’Internet.

D’autant plus que de l’hébergement des données dans le cloud entraîne, selon l’analyse de CESIA, des risques. Quelques-uns ont été cités. Dont : la confidentialité des données vis-à-vis de l’hébergeur, le défaut de cloisonnement entre les différents clients, l’attaque par rebond depuis l’hébergeur, la non restitution de données.

Par Jean Materne Zambo, source : CESIA – Club d’Experts de la Sécurité de l’information en Afrique 

Réseau fluide entre Orange Cameroun et la communauté Batanga

Kribi, la belle ville balnéaire au Sud du Cameroun qui a abrité les 23 et 24 février 2023 la Convention distribution des partenaires de l’entreprise, a aussi permis de renforcer les liens entre l’opérateur et la communauté Batanga.
Profitant de la tenue à Kribi ce week-end de la Convention Distribution qui réunissait sur place plus d’une centaine de participants dont des membres du Top management de l’entreprise et ses partenaires commerciaux venus de tous les coins du pays, M. Patrick Benon, Directeur d’Orange Cameroun qu’accompagnaient ses principaux collaborateurs, après présentation des civilités d’usage à M. Nouhou Bello, Préfet du département de l’Océan, a visité « Ndambo Itondi », le centre culturel du groupement Batanga Lohovè ainsi que le village du Mayi qui abrite au quartier MboaManga, le monument érigé sur le lieu symbolisant le retour d’exil forcé le 9 mai 1916, et l’arrivée dans la ville des déportés de la Première Guerre mondiale durant laquelle, chassés par les Allemands jusqu’à la défaite de ces derniers, les Batangas avaient dû se réfugier sur les flancs du Mont-Cameroun.
Au terme de ces visites riches en enseignements pour la délégation d’Orange Cameroun, M. Patrick Benon a été fait Notable du royaume par Sa Majesté Michèle Gaelle Mahouve IV, Reine des Batangas au trône depuis 2019, qui lui a donné pour mission de porter partout avec lui la richesse culturelle de ce peuple de l’eau dont l’apport au patrimoine mondial n’est pas reconnu à sa juste valeur.
En plus de deux décennies d’activités sur le marché local, l’opérateur Orange Cameroun a su s’installer dans le cœur des Camerounais et gagner sa place dans le paysage socio-économique et culturel du pays grâce notamment à sa stratégie axée sur l’innovation, l’adaptation, l’anticipation, la simplicité, pour toujours rapprocher ses clients de leur essentiel en leur garantissant une expérience unique de ses services, mais aussi et surtout par sa politique de proximité adossée sur le soutien multiformes apporté aux communautés dans le rayonnement de leurs évènements culturels et traditionnels chaque année.
Orange Cameroun s’est affirmé comme un contributeur majeur au développement socio-économique du pays mais aussi comme acteur de poids pour le rayonnement de la culture et la valorisation des traditions.
La visite de M. Patrick Benon confirme l’excellence des relations entre Orange Cameroun et ses parties prenantes et particulièrement avec les gardiens des traditions, figure de proue de la promotion de la diversité culturelle, de la mixité, de l’inclusion et de la bien vivre ensemble.
Verbatim M. Patrick Benon, Directeur Général d’Orange Cameroun
« Nous tenions à exprimer à Sa Majesté et à l’ensemble du peuple Batanga, non seulement notre admiration mais aussi notre respect pour tout ce qui est fait pour que le riche patrimoine culturel de cette communauté et son immense patrimoine se conserve.
Son engagement à maintenir allumée la flamme de la culture Batanga Lohovè afin que les jeunes et futures générations d’ici et d’ailleurs la vivent pleinement est à saluer. Son rôle de gardien des valeurs et des traditions qu’elle joue à merveille en plein 21ème siècle, fait de ce peuple le symbole vivant de la symbiose entre la tradition et la modernité.
La mission citoyenne d’Orange Cameroun et de sa Fondation, au travers de leurs actions, est d’accompagner les communautés dans la préservation du legs ancestral. Cette mission rejoint celle de garder les uns et les autres proches de tous ceux qui leur sont chers malgré la distance, grâce à des offres, produits et services à la pointe de l’innovation.
En cela, le rôle de catalyseur social qui est le nôtre épouse bien la mission de promotion des valeurs culturelles, socle du développement harmonieux de nos communautés, que se sont données nos autorités traditionnelles, gardiennes des valeurs et des traditions de nos peuples, et à qui je voudrais rendre hommage en cette occasion»
Source: Orange Cameroun

Cameroun : Orange Money moins cher et désormais ouvert à tous les réseaux

Après avoir baissé ses tarifs de retrait de 25% en octobre 2022, Orange Money Cameroun S.A. informe le public, que ses prix bas sont désormais ouverts à tous, et ce quel que soit leur réseau.
En effet, que votre puce téléphonique soit jaune, bleue ou rouge, l vous est désormais possible d’ouvrir un compte Orange Money et accéder à l’univers des services d’Orange Money sans changer de numéro, et ainsi profiter de tarifs moins chers.
A ceux qui souhaitent rejoindre l’écosystème Orange Money, 3 étapes sont nécessaires:
• Télécharger l’Appli Orange Money Afrique sur les plateformes sécurisées App Store ou Play Store
• Créer son compte Orange Money muni de sa pièce d’identité
• Personnaliser son mot de passe (0000 par défaut) qui devra rester strictement confidentiel.
Cette innovation d’importance, s’adresse à la fois aux personnes physiques et aux personnes morales ayant besoin de flexibilité pour la gestion de leur masse salariale.
Tous les services Orange Money restent accessibles dans les canaux habituels.
Pour plus d’informations, contactez votre service client au 699 90 05 55.
Source: Orange Cameroun

Transformation numérique : Environ 400 étaient à la sixième édition  du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen)

[DIGITAL Business Africa] – La sixième édition du Salon international des professionnels de l’économie numérique (Sipen) a drainé du beau monde. 400 entreprises et 5000 visiteurs étaient attendus à Dakar du 06 au 17 février 2023. Parmi les invités, le Groupement des opérateurs du secteur des Tic de Côte d’Ivoire (Gotic). Le Sipen se présente comme une véritable opportunité pour le développement des partenariats d’affaires Le thème de cette édition était : « l’accélération de la transition numérique pour renforcer l’intégration économique au sein de l’UEMOA ».

Ce rendez-vous est aussi un espace dédié aux réflexions autour des opportunités et innovations numériques. la sixième édition du Salon International des Professionnels de l’Economie Numérique co-organisé pour la première fois par OPTIC et ROPTIC à Dakar.

L’objectif du Sipen est de promouvoir le développement des partenariats d’affaires en creant des espaces d’expressions. Il vise aussi le regroupement des acteurs de l’écosystème du numérique autour d’un idéal commun : Accélérer l’intégration grâce au numérique

Plusieurs innovations  ont été présentées lors des travaux comme ChatGPT. Cela s’est fait par les soins de Mohamed Moustapha Diouf, General Manager de Baamtu. Il a expliqué e mode de fonctionnement  du prototype.

«ChatGPT est une avancée passionnante dans le domaine de la technologie de langage. C’est un modèle de langage entraîné par OpenAI qui est capable de générer du texte à la demande en utilisant une intelligence artificielle de pointe. Le nom « ChatGPT » vient de la combinaison des termes « chat » et « GPT », qui signifient respectivement « conversation » et « modèle de transduction de langage prédictif ». Cela reflète la capacité de ChatGPT à simuler des conversations humaines de manière convaincante», a-t-il dit.

Les travaux se sont tenus en marge des assises du Conseil National du Patronat(CNP) au Sénégal qui regroupe 33 groupements professionnels sectoriels dont l’ Organisation des Professionnels des Technologies de l’Information et de la Communication au Sénégal (OPTIC), l’organisation la plus représentative du secteur du numérique au Sénégal, qui assure la présidence du ROPTIC. La prochaine édition  se tiendra en 2024.

Par Jean Materne Zambo

Burundi : L’ ARCT situe le taux de pénétration de la téléphonie mobile au 3e trimestre 2022 à 62,43%

[DIGITAL Business Africa] – Légère baisse du taux de pénétration de la téléphonie mobile par rapport au second trimestre 2022. Le Burundi est donc passé de 64.98 % (7 825 969 Burundais possédaient un téléphone mobile) à 62.43 % ( 7 518 894 Burundais possédaient un téléphone). Soit une diminution de 3.9%. La population du Burundi étant estimée à 12 044 164 habitants. Les chiffres on été révélés par l’Agence de régulation et de contrôle des télécommunications (ARCT) cette fin du mois de février 2023.

Les trois sociétés télécoms (Econet Leo, Viettel Burundi et Onatel) qui opèrent dans ce pays assurent aussi les transactions financières mobiles, comprennent les opérations de dépôts, les retraits et les transferts. Et aau troisième trimestre 2022, le taux d’abonnements connectés aux plateformes de services financiers mobile était de 10%. L’autre information de ce rapport est que le volume moyen mensuel des transactions au troisième trimestre était de 10 290 164, soit une augmentation de 11% par rapport au deuxième trimestre (9 280 492).

S’agissant des services internet, le marché de l’internet est exploité par neuf fournisseurs d’accès à internet, à savoir : Cbinet, Spidernet, Usan, Lamiwiless, Nt Global, Bbs, Eco Leo, Viettel et Onatel. L’ ARCT indique que le taux de pénétration de l’internet au troisième trimestre est de 21.3%.

D’après l’ARCT, « les emplois directs offerts par les opérateurs des télécommunications et fournisseurs d’accès Internet ont connu une augmentation entre 2020 et 2021, passant de 1187 à 1232, soit un taux de croissance de 3,79%.

Par Jean Materne Zambo

 

Niger : La 07e édition du Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées en cours jusqu’au 01er mars 2023

[DIGITAL Business Africa] –Elles sont une centaine de nigériennes (12 à 25 ans) en présentiel, environ un millier (africaines) en ligne, à suivre la formation en codage. Cela, depuis le 20 février 2023. Baptisée Camp de Codage pour les Filles Africaines Connectées, le programme qui est à sa septième édition, devra prendre fin le premier mars 2023. L’initiative est portée par la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec le Gouvernement du Niger et Onufemmes.

Le « Camp de codage des jeunes africaines » promeut l’accès de la gent féminine aux TIC, tout en leur fournissant les outils nécessaires pour mieux s’intégrer dans le monde professionnel et sensibiliser les gouvernements pour qu’ils créent un environnement favorable au développement de l’entrepreneuriat féminin.

Le programme « Camp de codage des jeunes africaines » entre dans le cadre de l’ initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), lancé en 2020. La formation que suivent les jeunes nigériennes et africaines actuellement couvre des domaines techniques tels que le développement Web, la robotique et l’Internet des objets, ou encore l’impression en 3D, des sessions sur l’égalité hommes-femmes, les droits de l’homme, le renforcement de la confiance, l’art oratoire, le codage avec Scratch, la robotique, l’Intelligence artificielle, l’approche conceptuelle (design thinking), les jeux, la mode et l’animation.

Pour le ministre de la Poste et des nouvelles Technologies de l’Information, Hassane Baraze Moussa, cette initiative est la preuve que le chef de l’ Etat tient à l’émancipation de la jeune fille.

« Cette marque de confiance traduit l’engagement du Président de la République, SE. Mohamed Bazoum et du Gouvernement de faire de l’éducation des filles leur première priorité, un puissant levier de développement. La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel et un enjeu majeur de développement. La présente cérémonie intervient deux mois après le camp de codage de 50 jeunes filles organisé par ONU Femmes, le 22 décembre 2022 à Niamey. L’organisation de ce camp de codage sous format hybride accueille 100 filles en présentiel et prévoit la participation en ligne de milliers de filles et jeunes femmes francophones à travers toute l’Afrique grâce à la magie du numérique », a-t-il précisé.

Au Niger, 70% de la population n’aurait pas encore accès à l’internet. Par l’initiative «Connected African Girls» (Filles africaines connectées), la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), en collaboration avec ses partenaires, compte réduire la fracture numérique au Niger.

Par Jean Materne Zambo