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Fibre optique : En France, l’Arcep pense au guichet unique et à la fin de la sous-traitance pour lutter contre les pannes 

[DIGITAL Business Africa] – Deux mesures observées lors de la Séance du Conseil départemental de la Seine-et-Marne, du 23 juin 2023. Notamment, la création d’un guichet unique chargé de traiter les difficultés rencontrées par les consommateurs et l’interdiction de la sous-traitance pour les raccordements longs et complexes.

La création d’un guichet unique permettra de manière concrète de lutter contre les pannes à répétition et redorer l’image de la fibre optique. Dans les prochains jours, une carte indiquant les réseaux les plus touchés par des pannes sera d’ailleurs disponible par les soins de l’Autorité de Régulation des Communications électroniques, des Postes et de la Distribution de la Presse (Arcep).

S’agissant de l’interdiction de la sous-traitance, les opérateurs Orange, Free, SFR, Bouygues… ne pourront plus réaliser les raccordements de leurs abonnés via des sous-traitants. Car c’est cette sous-traitance qui engendrerait de nombreux dysfonctionnements. Au rang desquels, des dégradations, des pannes de service ou des échecs de raccordement. Une  loi pour stopper les comportements des opérateurs commerciaux et mettre fin aux abus de sous-traitance est d’ailleurs envisagée. Elle sera l’objet d’un examen à l’ Assemblée nationale dans les prochains mois.

Par Jean Materne Zambo, source : lemonde.fr

Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

[DIGITAL Business Africa] – Satisfaction totale au terme des travaux de l’ARTAC à Kinshasa. C’est ce qu’on peut retenir des mots de Louis Marc Sakala, président de l’ARTAC et par ailleurs DG de l’ARPCE Congo, à la clôture ce 23 juin 2023 de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC qui s’est tenu à Kinshasa en RD Congo sous le thème : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ».

Ce thème a fait l’objet d’une table-ronde. Et lors de cette table ronde, les intervenants ont montré comment les Autorités de gégulations nationales (ARN) doivent se doter des instruments juridiques et des moyens matériels, humains et financiers pour mener à bien leurs missions.

Un accent a été également mis sur les défis auxquels les ARN pourraient être confrontés. Dans ce cadre, il a été relevé que la personnalité morale ou juridique, l’autonomie financière et de gestion, ainsi que l’absence de tutelle devraient être considérées comme éléments essentiels garantissant l’indépendance des ARN.

S’inspirant de l’exemple sénégalais, le DG de l’ARTP, Abdou Karim Sall, n’a pas manqué de partagé l’expérience de son pays en tant qu’invité d’honneur de l’ARTAC.

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D’après le communiqué final de la huitième session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’Assemblée des Régulateurs des Télécommunications de l’Afrique centrale (ARTAC) qui s’est tenue en mode hybride du 22 au 23 Juin 2023, à Kinshasa en République Démocratique du Congo, les régulateurs ont convenu que l’indépendance des régulateurs télécoms doit se traduire par un certain nombre de réalités.

A savoir, « une autonomie décisionnelle consistant pour les ARN de disposer de leurs propres organes de décision ne recevant d’instruction d’aucune autre autorité ;  Une autonomie de gestion qui lui permet de disposer et de gérer son budget de façon autonome ; Le strict respect de la séparation des fonctions de règlementation, de régulation et d’exploitation ; la formation du personnel des ARN pour assurer leurs missions ; la rémunération des dirigeants et du personnel des ARN pour leur garantir les meilleures conditions de travail et éviter tout risque de corruption ».

Au sujet de la thématique de la rencontre, le président de l’ARTAC estime que « les deux tables rondes nous ont permis de prendre le pouls en ce qui concerne l’autonomisation des ARN, l’évolution des marché télécoms et de l’impérieuse nécessité des ARN de se doter des matériels humains, technologiques et financiers conséquents afin de mener à bien leurs missions de régulation devenues encore plus complexes dans cette mutation dans le respect de leurs prérogatives en tenant compte des différentes parties prenantes ».Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

« Chaque régulateur en tenant compte des expériences des autres peut anticiper et mettre en place des stratégies de résilience pour qu’ensemble nous apportions des solutions adaptées aux mutations de l’écosystème », a déclaré Louis Marc Sakala.

Au terme de cette 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC, le président en exercice de l’ARTAC a exprimé ses chaleureux remerciements aux autorités congolaises pour la tenue de cette session.

Pour la bonne organisation des travaux, il a également remercié l’équipe de l’ARPCT « avec à sa tête mon cher frère, le président KATENDE », sa « très chère sœur la vice-présidente Lydie Omanga », et le secrétariat permanent de l’ARTAC conduit par Mme Bernice Otye EDANDE ainsi que le personnel de l’ARPCE Congo.Afrique centrale : L’appel des régulateurs télécoms pour plus d’autonomie et d’indépendance

Pour Louis Marc Sakala, les travaux de Kinshasa ont permis de faire le point sur les avancées réalisés par l’ARTAC depuis Libreville ainsi que par les groupes de travail des différentes commissions de l’ARTAC.

« Comme il est beau de voir les cerveaux de notre région s’unir et se réunir, travailler ensemble pour le bien de nos pays. Je vous engage à poursuivre dans cette dynamique, car notre secteur nous appelle chaque jour à plus d’efficience et d’efficacité », s’est réjoui le président de l’ARTAC.

Ont pris part aux travaux de Kinshasa, les régulateurs membres du Cameroun, Congo, Gabon, Guinée Equatoriale, RDC, Tchad et de la RCA (en ligne). La neuvième session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tiendra à Yaoundé en République du Cameroun en 2024.

Par B-O.D., à Kinshasa

LES RESOLUTIONS ET RECOMMANDATIONS ISSUES DES TRAVAUX DE LA HUITIEME SESSION ORDINAIRE DE L’ARTAC A KINSHASA       

 Au terme des travaux, six (06) Résolutions suivantes ont été adoptées : 

1.    Résolution portant adoption du Rapport d’activités semestriel de l’ARTAC ;

2.    Résolution portant adoption des plans d’actions des Groupes de Travail de l’ARTAC ;

3.    Résolution portant intégration des activités postales dans les statuts ;

4.    Résolution portant renforcement du Secrétariat Permanent par la désignation d’un personnel de l’organe de régulation du Président Exécutif en exercice ;

5.    Résolution portant mise en place d’un service d’interprétariat et de traduction en langue espagnole à chaque réunion de l’ARTAC ;

6.    Résolution portant sur la mise œuvre de la digitalisation de la communication de l’ARTAC.           

Au terme des travaux, la Conférence a formulé certaines recommandations : 

1.    La Conférence des Régulateurs recommande aux ARN de procéder sans délais au lancement effectif du Free roaming en application du Règlement CEMAC et des accords bilatéraux y relatifs entre les pays membres ;

2.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent, en rapport avec les points focaux des ARN, dans le cadre de la régulation collaborative, une réflexion sur la nécessité d’impliquer les opérateurs dans les activités de l’ARTAC comme membres du secteur ;

3.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de procéder à une consultation écrite auprès des dirigeants des ARN pour l’augmentation du montant des cotisations statutaires de 10 à 15 millions de francs CFA ;

4.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent d’instaurer et organiser des réunions mensuelles en ligne entre les dirigeants des ARN ;

5.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de créer un Comité des Experts des ARN pour la mise en place d’un Observatoire sous-régional des marchés des télécommunications ;

6.    La Conférence des Régulateurs recommande aux ARN de s’inscrire au projet SPIDER pour son exécution effective ;

7.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent, en collaboration avec la Vice-Présidente de l’ARPTC de présenter un rapport de mise en œuvre du Plan de communication de l’ARTAC à la prochaine Conférence des Régulateurs ;

8.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de poursuivre l’exécution de toutes les recommandations adoptées à la septième Session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC ;

9.    La Conférence des Régulateurs recommande au Secrétariat Permanent de considérer les recommandations issues des ateliers dans le Plan d’Actions de l’ARTAC ; L’Assemblée des Régulateurs de l’ARTAC a exprimé ses remerciements à l’endroit des autorités gouvernementales et de régulation de la RDC pour l’accueil et les meilleures conditions d’organisation des travaux de la présente Session. 

L’Assemblée a également remercié le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Monsieur Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour son leadership et sa vision pour le développement du secteur des télécommunications et TIC. La neuvième Session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tiendra à Yaoundé en République du Cameroun. 

Fait à Kinshasa, le 23 juin 2023.                   

Les Dirigeants de l’ARTAC   

–        M. Louis-Marc SAKALA, Président Exécutif, Directeur Général de l’ARPCE Congo, 

 –       M. Christian KATENDE, Vice-Président, Président du Collège de l’ARPTC RDC,  

–       Mme ARAFA ADOUM HAMAT, DGA de l’ARCEP Tchad,  

–       M. Gaspard OVONO MIKO, Représentant du DG de l’ORTEL Guinée Equatoriale,  

–       M. ALHADJI ALI, Représentant du DG de l’ART Cameroun,  

–       M. Eugène CAPOCHICHI, Représentant du Président de l’ARCEP Gabon.

Lire l’intégralité du communiqué final de la 8e session ordinaire de la Conférence des régulateurs de l’ARTAC

Niger : En 2022, les télécoms ont rapporté 278,6 milliards de F.CFA, l’ activité postale 5,4 milliards de FCFA 

[DIGITA Business Africa ] – Les secteur des  télécommunications au Niger connaît une nette amélioration, avec ce chiffre d’affaires de 278,6 milliards de FCFA en 2022. Soit une hausse de 4% de ses activités par rapport  à 2021. La présidente du Conseil national de Régulation des Communications  électroniques et de la Poste (CNRCEP), Bety Aichatou Habibou l’a annoncé cette fin du mois de  juin 2023. Selon Bety Aichatou Habibou, l’exercice 2022 connaît la poursuite de l’acquisition des équipements de contrôle de dernière génération et le renforcement des capacités  du personnel. Des outils ayant permis à l’Arcep  de multiplier les missions de contrôle  du spectre radioélectrique et de la qualité de service dans plusieurs localités du Niger.

Toutefois dans ce rapport de la présidente du Conseil national de Régulation des Communications  électroniques et de la Poste (CNRCEP), il ressort que  les opérateurs de téléphonie mobile n’ont pas respecté certains seuils fixés  par le régulateur. Ainsi, quatre opérateurs, dont deux , exploitent aussi des licences fixes, un parmi eux est détenteur de licence d’infrastructures  et quatre fournisseurs d’accès internet sont opérationnels.

L’ensemble des opérateurs totalisent donc un parc de  16 041 983 abonnés mobiles et 117 597 abonnés fixes. Celtel domine le marché avec 44%, poursuivi par Zamani com( 32%), Moov Africa (18%) et Niger Télécoms (6%).

Pour ce qui est des chiffres d’internet, 9 297 352 abonnés mobiles utilisent le service data mobile tandis que 32 575 lignes fixes sont accordées à internet. Ce qui donne lieu à taux de pénétration mobile  qui passe de 61% à 63% entre 2021 et 2022. Pour ce qui est du taux de pénétration d’internet mobile, on est passé de 33 à 37%. L’activité postale, quant à elle, rapporte 5,4 milliards de FCFA. Fruit de l’activité des deux opérateurs que sont DHL et Red star.

Par Jean Materne Zambo, source : Rapport CNRCEP

Bénin : Le Sénégalais Omar Gueye Ndiaye, DG de la Société béninoise des infrastructures numériques

[DIGITAL Business Africa] – Un Sénégalais peut en cacher un autre à la direction générale de la Société béninoise des infrastructures numériques. Omar Gueye Ndiaye, un professionnel sénégalais du :  secteur des télécommunications, a été nommé directeur général de la SBIN le 21 juin 2023. La Société béninoise d’Infrastructures numériques (SBIN) est une entreprise publiqe du Bénin chargée  de la vente en gros de donnée et de la fourniture des services de communications électroniques fixes et mobiles à la fois aux particuliers et aux entreprises.

Le nouveau  promu Omar Gueye Ndiaye remplace à ce poste, sa compatriote Thérèse Tounkara, appelée à occuper d’autres fonctions au sein du groupe Sonatel. Elle qui était, avant la nomination de Omar Gueye Ndiaye, responsable de la gestion déléguée de la SBIN depuis mai 2021. Cette nomination est l’aboutissement d’un labeur remarquable.

Omar Gueye Ndiaye  traîne une expérience de 24 années  dans les domaines de Télécommunications,  qualité,  Marketing, Stratégie et business développement. Avant sa promotion, à la tête de la Société béninoise des infrastructures numériques, il était  directeur à temps plein d’Orange Business  Sénégal pendant deux ans et six mois( janvier 2021- juin 2023). Bien avant, il occupera cumulativement  les fonctions de Directeur de la stratégie de développement à temps plein au Groupe Sonatel  et de directeur  général de Sonatel Multimédia à temps plein10 ans et six mois durant ( juillet 2010- décembre 2020).

Ses débuts dans le monde professionnel en tant haut cadre ont été marqués par des passages à la Sonatel où il passera sept ans, d’abord comme directeur qualité Audit (2002-2005), ensuite directeur Marketing ( 2005-2009). Il a aussi été Chef service qualité et Management (1999-2002). Son tout premier poste de responsabilité est celui de responsable plan stratégique( 1997-1999).

La tâche d’ Omar Gueye Ndiaye, en tant que DG de la Société béninoise des infrastructures numériques consistera évidemment à poursuivre l’opération de gestion  confiée à Sonatel, en accordant une attention particulière aux infrastructures numériques de l’État béninois, ainsi qu’en favorisant l’autonomisation et le développement commercial de la SBIN. Omar Gueye Ndiaye a un Master de manager télécoms de l’Institut national des télécoms d’Evry en France.

Par Jean Materne Zambo

Le ministre Alpha Bacar Barry à la semaine du numérique de la Guinée : « Explorer les alternatives numériques à l’ enseignement »

[DIGITAL Business Africa] – L’une des activités fortement attendues lors de la Semaine du numérique en Guinée, cinquième édition, tenue du 14 au 16 juin 2023, était les conférences- débats. Le ministre de l’Enseignement Technique, de la Formation Professionnelle et de l’Emploi, Alpha Bacar Barry, en a animé une sur le thème : « Le numérique et l’éducation en milieu urbain ».

Dans son propos, le ministre Alpha Bacar Barry a relevé plusieurs problèmes tels que l’accès aux sources documentaires, la gestion des écoles, des infrastructures numériques, le contenu des programmes, la formation des formateurs, etc. Il a estimé que « Transposer ces problèmes sur le plan numérique permettra aux jeunes d’avoir accès à la documentation  et faciliter la lecture aux jeunes. Il faut explorer les alternatives numériques à l’ enseignement ». Point de vue pas très loin de celui du ministre des Postes et Télécommunications et de l’Economie numérique, Ousmane Gaoul Diallo dans son discours de clôture.

« Les échanges ont permis d’élargir nos horizons et de repenser la manière dont nous pouvons utiliser le numérique pour améliorer la vie de nos concitoyens. Les idées échangées ici ont le pouvoir de transformer notre société et de créer un avenir meilleur pour tous … Car nous croyons fermement que personne ne devrait être laissé pour compte dans cette ère numérique en constance évolution », a conclu Ousmane Gaoul Diallo.

Le panel sur « Le  numérique et l’éducation en milieu urbain »  était constitué également du Dr Aminata Zerbo Sabane, ministre de la Transition Digitale des Postes et de la Communication Electronique du Burkina Faso, Félix Ackebo, représentant de l’Unicef en Guinée. Il a permis d’échanger autour des opportunités offertes par les technologies numériques pour améliorer l’éducation en milieu urbain et rural en Guinée.

Par Jean Materne Zambo

Togo : Appel à micro projets de jeunes pour financement, les modalités [Postulez!]

[DIGITAL Business Africa] – L’appel à projets, en vue de sélectionner et primer les 20 meilleures micro-projets au Togo, reste valable jusqu’au 13 juillet 2023. Le ministère du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’Emploi des Jeunes vise à contribuer à dynamiser des associations de jeunesse et à valoriser l’engagement civique des jeunes réunis au sein des associations, exceptés les associations ayant le statut d’ONG.

Les domaines d’intervention autour desquels les projets devront être conçus sont : VIH/Sida, la santé sexuelle et de la reproduction des jeunes et adolescents ; la participation des jeunes au développement communautaire ; l’ éducation à la citoyenneté et formation civique ; le développement du leadership des jeunes, la protection de l’environnement et le Genre et droits de l’homme. Les candidats doivent avoir un âge compris entre 15 et 35 ans.

Les dossiers de candidatures seront envoyés en fichier unique format pdf à l’adresse [email protected]
avec copie à : [email protected] et [email protected] du 13 juin au 12 juillet 2023.
Le dossier de candidature doit comprendre les pièces ci-après :
– la fiche signalétique de l’association porteuse de projet ; le document ou la note conceptuelle du microprojet et le chronogramme de mise en œuvre
sur une période d’un (01) mois ;
– le budget détaillé des activités à réaliser dans le cadre du projet ;
– la copie du récépissé ou de la pièce attestant la reconnaissance officielle de l’association ;
– la liste et contacts des membres du bureau exécutif ou des responsables de l’association ;
– la photocopie de la carte nationale d’identité ou du passeport des responsables de
l’association ou toute autre pièce tenant lieu ;
– la photocopie du relevé d’identité bancaire (RIB) au nom de l’association ;
– la lettre de candidature adressée à Madame le Ministre du Développement à la Base, de la Jeunesse et de l’emploi des Jeunes.

Il est des critères sur lesquels les jurés doivent fonder leur appréciation. Bien évidemment, l’on mettra l’accent sur la cohérence du projet avec les domaines retenus ; la pertinence du projet du point de vue contextuel, faisabilité technique et surtout l’ esprit d’innovation, entre autres.
Le coût total du micro-projet sollicité doit être inférieur ou égale à 500.000 FCFA ;

Par Jean Materne Zambo, source : Document , Direction de la jeunesse et de l’Emploi des Jeunes

Cameroun : L’ART enregistre des recettes de 57, 9 milliards de F.Cfa et des «  résultats en nette amélioration » pour l’année 2022

[DIGITAL Business Africa] – 57 919  569  074 F.CFA. C’est le montant exact des recettes budgétaires de l’ART pour l’année budgétaire 2022. C’est ce qui ressort du rapport de gestion de l’ART pour l’exercice 2022 présenté lors du conseil d’administration de l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) qui a respectivement tenu ses 51e session ordinaire et 58e session extraordinaire, les 15 et 16 juin 2023  à  Kribi sur  convocation  de  sa présidente, le Pr Justine DIFFO née TCHUNKAM.Cameroun : L’ART enregistre des recettes de 57, 9 milliards de F.Cfa et des «  résultats en nette amélioration » pour l’année 2022

Lors de ce conseil, le DG de l’ART, le Pr Philémon ZOO ZAME , rapportait les affaires inscrites à l’ordre du jour, assisté du DGA, ZOURMBA ABOUBAKAR .

Autres chiffres présentés concernant toujours l’exercice 2022, les dépenses budgétaires qui sont estimées à 45 967 549 668 FCFA et le reliquat des quotes-parts des recettes dues au Fonds Spécial des Télécommunications (FST au Trésor Public, à l’ANTIC et aux autres organismes publics bénéficiaires s’élève à 11 191 082 053 FCFA au 31 décembre 2022. Pour cette année budgétaire 2022, l’ART enregistre un excédent budgétaire de l’ordre de 760 937 353  F.CFA.

Le Conseil a également passé en revue les rapports présentés par le Commissaire aux comptes auprès de l’ART, en application des règles de la comptabilité privée. L’on apprend également que le Commissaire aux comptes a certifié la conformité et la régularité des comptes et états financiers de l’ART pour l’exercice 2022.

Selon le communiqué de presse publié à cet effet, « le conseil a félicité la Direction Générale de l’ART quant aux résultats en nette amélioration obtenus sur le plan  financier et comptable  d’une  part. et  d’autre part,  pour  l’adaptation  efficiente de l’organisme aux règles et exigences inhérentes au passage du système de comptabilité publique à la comptabilité privée OHADA ».

Par Digital Business Africa

Le communiqué final du conseil d’administration de l’ART

Côte d’ Ivoire : L’Enseignement supérieur renforce les capacités de recherche et d’innovation dans les TIC grâce à ses partenaires Coréen et Suisse

[DIGITAL Business Africa] – Le Pr Adama Diawara résolument engagé dans son devoir régalien de renfoncer les capacités de recherche et d’innovation dans les TIC en Côted’Ivoire. Le ministre de l’ Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et l’Agence de coopération coréenne (KOICA), représentée par le directeur pays, Woo Dong Wan, ont signé un partenariat le 23 juin 2023 à Abidjan-Plateau. Objectif, créer un centre d’innovation sur les TIC, le renforcement des capacités d’enseignement, de recherche de développement en matière de TIC, et l’installation sur le campus de l’UFHB d’un réseau local à très haut débit et d’un centre de données à destination des enseignants et des étudiants.

Un protocole d’accord lié au projet au renforcement des capacités de l’enseignement supérieur dans les domaines des TICS et de l’amélioration de l’environnement de la formation digitale de l’Université Félix Houphouët-Boigny (UFHB) de Côte d’Ivoire. A en croire le Pr Adama Diawara, ce projet soumis par l’Université Félix Houphouët Boigny bénéficie d’un financement d’une durée de cinq ans à hauteur de 9,95 millions de dollars US sous forme de don, soit environ six milliards de francs CFA selon le cours actuel du dollar américain.

Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Pr Adama Diawara, a procédé vendredi 23 juin 2023 à Abidjan-Plateau, à la signature d’un accord entre son département ministériel et l’Agence de coopération coréenne (KOICA) représenté par son directeur pays, Woo Dong Wan en vue du renforcement des capacités d’éducation, de recherche et d’innovation dans les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC).

Le Ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, le Pr Adama Diawara, qui également attendu du côté de la Suisse, dans le cadre d’une mission entre le 26 et le 29 juin 2023. Dans la délégation qu’il est censé conduire, on trouvera des membres du Conseil d’administration du Fonds de soutien pour la Science, la Technologie et l’Innovation (Fonsti), dont le secrétaire exécutif du Fonsti, le Dr Sangaré Yaya. Ce sera l’occasion pour le Pr. Adama Diawara et ses collaborateurs d’explorer le potentiel helvétique en matière de technologies, recherche scientifique et de de renforcer les relations entre la Côte d’Ivoire  et la Suisse.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : Les projets majeurs de la stratégie nationale de développement présentés

[DIGITAL Business Africa ] – Exit la deuxième édition du « B2B Digital Day », wards du digital pour impulser le développement des entreprises en Côte d’Ivoire. Jeudi, 22 juin 2023, était jour de clôture du forum axé sur le digital mais aussi jour de grandes annonces. Notamment celle de Jean-Charles Akié, directeur de la transformation digitale et de l’innovation, représentant le ministère de la Communication et de l’économie numérique. Il a présenté les projets majeurs de la stratégie nationale de développement du numérique en Côte d’Ivoire.

Cette stratégie s’articule autour de sept piliers : les infrastructures numériques, les services numériques, les services financiers numériques, les compétences numériques, l’environnement des Affaires dans le secteur de l’économie numérique, l’innovation, la cyber sécurité et la confiance numérique.

Dans l’ensemble, plusieurs secteurs ont été retenus pour cette deuxième édition, entre autres. La Banque, l’assurance, le transport, le tourisme et loisirs, l’industrie, l’énergie et l’administration publique.
Plusieurs acteurs ont honoré le forum, dont les entrepreneurs, les experts du secteur du digital et de nombreux étudiants. Ceux-ci sont sont non seulement venus découvrir les opportunités offertes par le numérique mais aussi profiter des séances pratiques.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’Autorité de régulation des communications du Mozambique (INCM) a signé un accord de coopération avec la Commission des communications d’Eswatini

[DIGITAL Business Africa] – Union entre deux pays appartenant à deux communautés économiques d’une même région. L’Autorité de Régulation des Communications du Mozambique (INCM) vient de signer en cette moitié du moi de juin 2023, un accord de coopération avec la Commission des communications d’Eswatini (ESCCOM). La coopération portera notamment sur la gestion des fréquences radio, la gestion du spectre télécoms et la normalisation.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux régulateurs d’accélérer le développement de leurs secteurs des TIC dans un contexte de transformation numérique accélérée.

« Cet accord permettra de résoudre des problèmes d’intérêt commun aux deux pays. Il permettra également de trouver de nouvelles approches et stratégies pour consolider, étendre et définir les domaines de développement économique entre les deux pays », a déclaré Mvilawemphi Dlamini président du comité exécutif de l’ESCCOM.

La coopération portera notamment sur la gestion des fréquences radio, la gestion du spectre télécoms et la normalisation.

Ce partenariat s’inscrit dans le cadre de la volonté des deux régulateurs d’accélérer le développement de leurs secteurs des TIC dans un contexte de transformation numérique accélérée.

Harmoniser et accélérer la transformation digitale de la SADC et de la Sacu

Une étude du site afropage.fr, en 2021, intitulée « Transformation digitale, emploi des jeunes et Agenda 2063 en Afrique australe », rapporte que la transformation digitale en Afrique australe est à « deux vitesses » en Afrique australe.

Parmi les pays de l’Union douanière d’Afrique australe (SACU), au sein de la population, les 40 % les plus riches ont deux fois plus de chances d’avoir accès à Internet que les 40 % les plus pauvres. L’ Eswatini en est membre aux côtés de l’Afrique du Sud, le Botswana, du Lesotho et de la Namibie). La Sacu compte plus de 63 millions d’habitants et a un PIB combiné de plus de 300 milliards de dollars des États-Unis.

A l’inverse de la Sacu, la Southern African Development Community ou Communauté de développement d’Afrique australe (SADC). Elle regroupe en son sein 16 pays de l’Afrique australe et de l’océan indien : Afrique du Sud, Angola, Botswana, Lesotho, Madagascar, Malawi, Maurice, Mozambique, Namibie, République démocratique du Congo, Seychelles, Swaziland, Tanzanie, Zambie, Zimbabwe, Comores. Ici, la transformation serait encore à ses balbutiements avec seulement 25 % de la population ayant accès à Internet. D’après l’ étude, l’insuffisance des infrastructures et la faiblesse du niveau scolaire empêchent une grande partie des travailleurs du secteur informel d’adopter les technologies numériques et d’en bénéficier.

En 2021, il était conseillé à la région de Afrique australe de développer des infrastructures de communication fiables et abordables au‑delà des centres urbains ; Élargir l’offre et améliorer la qualité des cursus scolaires, et encourager les apprentissages et d’accélérer la mise en œuvre des initiatives régionales existantes.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

RD Congo : Les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale explorent les stratégies pour leur indépendance et autonomisation

[DIGITAL Business Africa] –  Les régulateurs télécoms de l’Afrique centrale sont en conclave à Kinshasa pour explorer les stratégies d’autonomisation des agences de régulation des Télécoms. C’est en effet le thème de la 8ème session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC qui se tient à Kinshasa du 22 au 23 juin 2023.

Plus précisément, « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ». L’un des temps forts de la première journée hier était le partage d’expérience d’Abdou Karim SALL, Directeur Général de l’ARTP, invité d’honneur de l’ARTAC. Lui qui estime qu’il n’est pas question que les départements ministériels interfèrent dans les décisions des régulateurs télécoms. Pour lui, le régulateur doit être autonome et indépendant. Et cela passe par la loi portant organisation du régulateur télécoms.

Au Sénégal, l’ARTP est une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité de la Présidence de la République. Pour y arriver le chemin a été long. Le Sénégal est passé par plusieurs étapes qu’il a partagées avec les participants.

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La cérémonie officielle d’ouverture de cette rencontre a été présidée par M. Augustin KIBASSA, Ministre des PTNTIC de la RDC. Y étaient également présents, Louis Marc Sakala, président de l’ARTAC et DG de l’ARPCE, Christian KATENDE, Président de l’ARPTC et de M. Abdou Karim SALL, Directeur Général de l’ARTP, invité d’honneur de l’ARTAC, entre autres invités de marque.

Autre temps fort de la rencontre, les table-rondes sur la problématique générale. La première avec des intervenants comme M Jean-Jacques MASSIMA-LANDJI, Représentant pour l’Afrique Centrale et Madagascar / Union Internationale des Télécommunications. , M. Jean Célestin ENDOKE, Directeur des Affaires Juridiques et Internationales de l’ARPCE CONGO ou encore M. Houzibe TCHOLNA, chef service contentieux de l’ARCEP Tchad et point focal ARTAC. Un panel présidé par  Mme Love SARA NDEKE, Conseillère en Communication et Relations Publiques du DG ARPCE Congo.

Panel au cours duquel les régulateurs ont présenté leurs difficultés face aux interférences des départements ministériels dans leurs décisions et ont invité le Représentant de l’UIT pour l’Afrique à sensibiliser davantage les décideurs publics sur la nécessité d’avoir un régulateur fort sans interférence.

En effet, soutient l’ARTAC, les marchés des télécommunications ont été ouverts à de nouveaux opérateurs pour instaurer la concurrence. Cela apparaît comme une condition de développement et de performance du marché en termes de qualité des services, de baisse des prix et de couverture universelle.

Pour garantir cette concurrence, suivant les recommandations de l’UIT, les Autorités de Régulation ont été créées. Il y a donc un écosystème constitué des opérateurs (exploitants), des usagers, des Autorités de régulation et d’autres parties prenantes. Ce nouvel écosystème nécessite que chaque partie prenante joue pleinement son rôle pour contribuer efficacement au développement des infrastructures et à l’amélioration de la qualité des services fournis, soutient l’ARTAC.

D’où l’intérêt des pays se doter des autorités de régulation autonomes, pour faire face aux enjeux liés au développement du secteur des Télécommunications/TIC.

Ouverture officielle ce jour de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC

Lors de cette table ronde, les intervenants ont montré comment les agences de régulation doivent se doter de moyens matériels, humains et financiers pour mener à bien leurs missions. A travers les diverses expériences, un accent a été mis sur les conséquences préjudiciables auxquelles seraient exposés les marchés dans les pays. Et ce, à cause de plusieurs facteurs, notamment politique, règlementaire, économique, financier et humain.

Ouverture officielle ce jour de la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC
La délégation du Cameroun à la session ordinaire de l’ARTAC à Kinshasa

Quelques réactions des intervenants sur la problématique de l’automisation des régulateurs télécoms.

Le président de l’ARTAC, Louis Marc SAKALA

Augustin KIBASSA, Ministre des PTNTIC de la RDC

Christian KATENDE, Président de l’ARPTC Congo

Par Digital Business Africa

Régulation au Sénégal : La stratégie gagnante d’Abdou Karim Sall pour maintenir l’ARTP sous l’autorité de la Présidence de la République

[DIGITAL Business Africa] –  Invité par l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale (ARTAC) à la 8e session de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, Abdou Karim Sall, le DG de l’Autorité de régulation des Postes et Télécommunications (ARTP) du Sénégal, a partagé son expérience de régulation avec les régulateurs télécoms d’Afrique centrale.  Lui qui a été deux fois directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP). De 2014 à 2019 et à nouveau DG de l’ARTP depuis le 02 février 2023.

En effet, la 8e session ordinaire de la Conférence des Régulateurs de l’ARTAC se tient à Kinshasa en RD Congo sous le thème : « Autonomisation des agences de régulation des Télécoms : enjeux, défis et perspectives ». Une thématique qui passionne Abdoul Karim Sall.

Louis Marc Sakala, le président de l’ARTAC, par ailleurs DG de l’ARPCE (l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo Brazzaville), a donc choisi comme invité d’honneur le DG de l’ARPT Sénégal. Afin qu’il partage avec les régulateurs présents son expérience. C’était ce 22 juin 2023 à la salle Le Capitole de l’hôtel Kin Plaza Arjaan by Rotana de Kinshasa.

Pour régulateur sénégalais, il n’est pas question que les départements ministériels interfèrent dans les décisions des régulateurs télécoms. Il faut donc être autonome et indépendant. Et cela passe par la loi portant organisation du régulateur télécoms.

Au Sénégal, l’ARTP est une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité de la Présidence de la République. Pour y arriver le chemin a été long. Le Sénégal est passé par plusieurs étapes.

Chemin vers l’autonomisation

Le DG explique qu’en 2002, la première loi créée l’ART, l’Agence de régulations des télécommunications. C’était une entité publique sous-tutelle du ministère des Postes et Télécommunications.  En 2006, une nouvelle loi ajoute les Postes à l’ART. Ce qui fait l’Agence de régulations des télécommunications et des postes (ARTP).

2011, nouvelle refonte de la loi qui fait de l’ARTP une autorité administrative indépendante placée sous l’autorité du président de la République. En 2018, une nouvelle loi est promulguée et maintient ces dispositions. Ceci après moult tractations, un entregent pro-actif et une vigilance accrue.

« Lors de la préparation de la loi de 2018, raconte Abdoul Karim Sall DG à l’époque, les experts du ministère des Postes et Télécommunications ont travaillé avec ceux de l’autorité de régulation pour la première mouture de la loi. Nous avions gardé la disposition selon laquelle l’Autorité de régulation des télécommunications et des Postes est une autorité administrative indépendante avec ancrage au niveau de la Présidence de la République ».

L’ARPT, rappelle-il, est constitué de deux entités : la direction générale et le collège de régulation doté d’un président et de sept membres. Le collège aide à valider ou à approuver les propositions de la direction générale.

« La proposition faite mentionnait donc que l’Autorité administrative indépendante est placée sous la responsabilité de la Présidence de la République. Mais, avant que le texte n’arrive à l’Assemblée nationale, il a subi quelques modifications. Il avait été proposé que l’ARTP soit rattachée au ministère du secteur », poursuit le DG de l’ARTP qui récuse d’ailleurs l’appellation « ministère de tutelle ». Il préfère l’adoption de l’appellation « ministère du secteur ». « Parce que le ministère des Postes et Télécommunications n’est pas forcément le ministère de tutelle », pense-t-il.

« Quand le texte est passé en commission, j’ai entendu qu’il y a une disposition qui rattache l’ARTP au ministère. Aussitôt, j’ai informé la plus haute autorité qui a demandé que le texte soit retiré (de l’Assemblée nationale, Ndlr). Le texte a donc été retiré et il a été réintroduit la disposition qui nous laisse rattaché à la Présidence de la République. Cela parce que nous avons été très vigilants », raconte Abdoul Karim Sall.

D’après le DG, le ministère du secteur doit s’occuper de la réglementation et la régulation doit revenir à l’autorité de régulation.  « Il ne doit pas avoir une quelconque ingérence du ministère sur les décisions de l’autorité de régulation », martèle-t-il. Comme avantage, dit-il, cela a permis à l’ARPT d’avoir des coudées franches.

L’autre recette de l’autonomisation

Le DG a profité de son partage d’expérience pour donner sa recette sur la thématique de la session de l’ARTAC. A savoir, l’autonomisation et l’indépendance des autorités de régulation.

« Ma position est sans équivoque. On ne peut pas parler d’autonomisation et d’indépendance des autorités de régulation si on n’a pas deux choses : l’autonomie financière et l’absence de tutelle gouvernementale. Quand on est sous tutelle, l’autonomie et l’indépendance ne sont pas garantie », a-t-il soutenu.

Pour lui, le régulateur télécoms ne doit pas dépendre du budget de l’État. « Nous avons des ressources. Notamment, la taxe de régulation que les opérateurs du secteur doivent payer aux autorités de régulation. C’est la première ressource des autorités de régulation. Après viennent les taxes sur les numéros, etc. », affirme-t-il.

Plus encore, le DG de l’ARTP du Sénégal conseille de prévoir un traitement salarial intéressant pour les régulateurs. « Le traitement salarial de ceux qui sont à la tête des autorités de régulation et des cadres doit être considérable. Cela pour éviter la corruption et l’évasion vers les opérateurs. Parce que si nous payons mal les cadres des autorités de régulation, les opérateurs privés vont capter nos ressources. Et quand les ressources sont captées, c’est la mémoire des autorités de régulation qui se déplace chez les opérateurs. Avec les conséquences que vous connaissez tous. Ils doivent avoir des salaires supérieurs à ceux des cadres des opérateurs télécoms », suggère-t-il.

Abdoul Karim Sall indique par ailleurs que normalement, il n’est pas autorisé aux membres du collège de régulation ou aux cadres des autorités de régulation, après leur fonction, d’aller travailler chez les opérateurs télécoms. Ils doivent le faire au moins cinq ans après pour marquer une rupture.

Le DG de l’ARTP termine sa série de propositions par la nécessité de former les acteurs de la justice sur les problématiques du secteur télécoms et numérique. Une formation que les autorités de régulation doivent animer pour éviter des décisions de justice non équitables.  Des propositions qui probablement ne seront pas faciles à mettre en œuvre quand on n’a pas l’entregent nécessaire et des coudées franches au sommet de l’État.

Par Beaugas – Orain DJOYUM, à Kinshasa

Cameroun : Les capacités de la société civile et des médias renforcées au cours d’un atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion du des droits humains en ligne 

[DIGITAL Business Africa] – Un internet sécurisé et libre pour le plein épanouissement des citoyens internautes. S’il faut trouver un prétexte à l’activité que vient de mener l’Association Promotion des Technologies garantes de l’Environnement et de la Qualité de Vie (PROTEGE QV) au siège de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, ce sera  certainement celui-là. La CDHC a abrité  l’atelier de formation sur le plaidoyer pour la protection et la promotion des droits humains en ligne au du 21 au 22 juin 2023.

Lors de son intervention, le Commissaire de la CDHC, par ailleurs, ancien président du Syndicat national des Journalistes du Cameroun, Dénis Kwebo, a fixé les grands axes sur lesquels les participants devaient s’appesantir pour produire un plaidoyer, qui plus tard, sera adressé aux décideurs institutionnels (les cibles y sont d’ailleurs bien spécifiées).

Ces points sont en fait les différents droits à protéger en ligne, notamment l’accès à internet et la non-discrimination en ligne, la liberté d’expression et d’information, la liberté de réunion et de manifestation, la protection de la vie privée et des données personnelles, l’éducation aux droits sur internet, la protection des enfants et des adolescents et les droits aux voies de recours.

Louis Merlin Tsamo, Senior Regional Technical Adviser de Treatment Acces Watch, par ailleurs General Secretary de Positive Generation, était le moniteur. Il a expliqué les différentes modalités pour parvenir à un meilleur plaidoyer. Ainsi a-t-il apprêté huit fiches pour chaque étape. La fiche 1 abordait la première étape qui est l’arbre à problème. Ici, le tronc représente le problème, les feuilles, les conséquences et les racines, les causes. Après l’arbre à problème, il fallait passer à la fiche 2 : recherche et l’analyse des informations, suivait la fiche 3 : la rédaction d’un argumentaire de plaidoyer, 4 : le profilage des principaux détenteurs d’enjeux l’élaboration d’un objectif Smart( spécifique, mesurable, atteignable, réaliste, temporel), 6 : outils de priorisation des axes stratégiques de plaidoyer, 7 : l’élaboration des messages de plaidoyer et enfin le remplissage de la d’action de plaidoyer.

Un exercice auquel étaient soumis organisations de la société civile et journalistes, sous le regard attentif du Secrétaire général de PROTEGE QV, Avis Momeni, qui pense que ce plaidoyer vise un intérêt général.

« Nous nous outillons pour être efficaces lors des échanges avec les décideurs parce que ce sont nos partenaires. Nous essayons d’aller vers eux pour qu’ils nous comprennent car la finalité est que la société camerounaise puisse avancer pout que tout le monde puisse en tirer profit », a-t-il dit. Les résultats issus de cet atelier seront soumis à l’ examen de la présidente de PROTEGE QV, Sylvie Siyam et éventuellement au Commissaire de la Commission des Droits de l’Homme du Cameroun, Dénis Kwebo.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Adetic et Moov Africa prêts à travailler pour la croissance de l’économie numérique

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[DIGITAL Business Africa] – Ali Sidick Adam a peut-être un allié de poids pour réaliser le projet d’atteinte de la croissance de l’économie. Le directeur général de l’ Agence de Développement des Technologies de l’Information et de la Communication a reçu, ce jeudi 22 juin 2023, le DG de Moov Africa Tchad, Mohammed Dikhissi et ses cadres pour parler de partenariat.

Ensemble, les potentiels partenaires ont pu identifier et développer une stratégie de mise en œuvre des projets en matière de développement des TIC au Tchad. Et il en est ressorti que l’Adetic et Moov Africa Tchad résolvent de travailler en synergie pour la réalisation de plusieurs projets en faveur de la croissance de l’économie numérique pour une vulgarisation des TIC au Tchad, engagé dans un vaste chantier de transformation numérique.
Le pays est sur les rails du tout premier point d’échange internet (IXP). Grâce à cette infrastructure, les différents réseaux s’interconnectent et offrent un internet de qualité, rapide et efficace.

À propos de Moov Africa Tchad

Le 27 janvier 2022, l’opérateur a officiellement déployé  la 4G+ dans la ville de N’Djamena. La société prévoyait d’étendre cette technologie aux principales villes du pays au cours des prochains mois. Le passage à la 4G+ était sensé permettre aux abonnés de Moov Africa Tchad d’accéder à des services de qualité supérieure.

Moov Africa est une société de téléphonie mobile opérant au Tchad depuis 2005. En 2020, l’opérateur comptait plus de 4,5 millions de clients. Elle offre un service de télécommunications de qualité, ainsi que divers services à valeur ajoutée (Internet, Mobile Money). C’est le groupe Maroc Telecom qui fait de Moov Africa sa nouvelle marque dans toutes ses filiales africaines.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’ Egypte et l’Algérie vont installer 02 nouveaux câbles sous-marins, leur exploitation débutera en 2025

[DIGITAL Business Africa] – Deux pays, une vision unique. Celle de consolider la connectivité dans leurs pays, en installant deux nouveaux câbles sous-marins. C’est l’un des aspects évoqués lors de la rencontre entre le ministre algérien de la Poste et des Télécommunications, Karim Bibi Triki et le ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information, Amr Talaat, ce 19 juin 2023, dans le cadre d’un partenariat entre les deux pays. Cette collaboration offrira quatre connexions directes par câble sous-marin en vue d’un accès au haut débit des populations.

L’ exploitation des deux câbles en question débutera en 2025, selon Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information. Mais les télécommunications ne sont pas le seul domaine. Il y a également le numérique.

« Des discussions approfondies ont également eu lieu sur les moyens de faire progresser la coopération et l’échange d’expériences dans un certain nombre de domaines liés aux services postaux, à l’infrastructure numérique, à la réglementation des télécommunications, à l’industrie des centres de données, au développement de l’industrie des technologies de l’information et au soutien à l’innovation technologique et à l’entrepreneuriat », informe Amr Talaat, ministre égyptien des Communications et des Technologies de l’Information. Le résultat  escompté ici est de stimuler l’entrepreneuriat numérique chez les jeunes des deux.

L’ Egypte dispose d’une stratégie nationale dénommée « Digital Egypt 2030 ». Elle vise à « réaliser l’économie numérique grâce aux TIC, afin de garantir la prospérité, la liberté et l’équité sociale pour tous ». Pour l’exercice 2022-2023, le Caire devait consacrer 319,1 millions de dollars à la transformation numérique et la cybersécurité. L’ Egypte a déjà signé, en février 2023, un double partenariat avec la Palestine et la Somalie pour développer les technologies de l’information et de la communication.

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Adetic présente un projet de connexion Wi-Fi à l’Aéroport International H.D de N’Djaména

[DIGITAL Business Africa] – L’Aéroport International Hassan Djamous de N’djamena bientôt mis à jour. Une équipe de l’Agence Développement des Technologies de l’Information et de la Communication, conduite par son DG, Ali Sidick Adam, a été reçue au ministère de l’Aviation Civile et de la Météorologie nationale, ce 19 juin 2023.

L’objet de la rencontre était la présentation, par l’ Adetic d’un projet de connexion- Wifi, gratuite à l’Aéroport International Hassan Djamous de N’Djaména. Cela, pour assurer une commodité communicationnelle des passagers. Ce projet s’inscrit dans le cadre de la politique de développement de l’internet au Tchad.

Le SG du ministère de l’Aviation civile et de la Météorologie nationale, Mahamat Saleh Douga, a indiqué qu’il sera mis sur pied une équipe technique « dans un proche avenir » pour réfléchir sur les modalités pratiques de l’installation des équipements.

Par Jean Materne Zambo, source : Cellcom Adetic

RD Congo : Les conseils de Mody-Ory Barry, PDG de TransNumerik, pour réussir sa start-up

[DIGITAL Business Africa] – L’énergie du désespoir. Notion retenue par les participants de l’atelier start-up organisé par l’ARTAC (Assemblée des régulateurs des télécommunications de l’Afrique centrale) ces 20 et 21 juin 2023 à l’hôtel le Rotana- Kin Plazza de Kinshasa. C’est en prélude à la 8ème session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC. Et c’est Mody-Ory Barry, PDG de TransNumerik, qui a été choisi pour entretenir les participants de l’atelier Start-up.

Pour lui, l’énergie du désespoir consiste à puiser dans ses forces intérieures des motivations personnelles pour trouver des solutions pour réussir dans un contexte où tout semble difficile et lorsque les facteurs de découragements sont nombreux. « Lorsque vous savez que vous avez des factures à payer à la fin du mois et que Madame à la maison doit faire à manger, cela vous donne une énergie pour réussir », explique-t-il.

Parlant d’actions régulières à mettre en place au sein de sa start-up, les réunions hebdomadaires. Le lundi de préférence. Présentiel ou distanciel, qu’importe ! Le plus important étant que chaque employé réponde à trois questions : «  Qu’est-ce que vous avez fait la semaine dernière ? Que faites-vous aujourd’hui ? Quels sont vos blocages ? ».

« Avec ce mécanisme, chaque employé a un objectif qu’on évalue plus aisément. Et le rendement s’évalue sur la performance. Il y a un 13e mois pour encourager les employés qui ont des meilleurs rendements », explique Mody-Ory Barry. Prenant l’exemple sur le cas de son entreprise, le PDG explique que TransNumérik est géré comme une entreprise de gestion de projet. « Chaque employé est mesuré sur ses résultats à travers ses livrables », indique-t-il.

Autre élément à prendre en considération dans une start-up, la veille concurrentielle pour voir ce que font ses concurrents et adapter son offre après une analyse SWOT. Ce qui permet à la start-up d’affiner sa proposition de valeur et de se différencier par rapport à la concurrence.

Concernant les relations avec les partenaires et s’appuyant sur son expérience personnelle, il déconseille les contrats verbaux au profit des contrats écrits et signés. Pour Mody-Ory Barry, lorsqu’il y a plusieurs associés dans un projet, il faut avoir une convention en bonne et due forme entre associés. Pour ce qui est des partenaires, toujours avoir des contrats de partenariats. Toute chose qui permettra d’éviter des conflits et prises de bec entre actionnaires et partenaires.

Le marketing digital n’est pas à négliger. Son message à ce sujet. « Le message que je veux que vous retenez c’est que le marketing digital permet de générer des leads qui vous donnent des informations pour augmenter vos ventes »

Autre action à mettre en place, la comptabilité : « Il faut savoir en tout temps l’argent que vous gagnez et l’argent que vous dépensez », conseille-t-il.

Challenge vie professionnelle, vie familiale

Mais Mody-Ory Barry, ne manque pas d’indiquer que les jeunes qui réussissent leur start-up doivent relever plusieurs challenges. Parmi ces défis, réussir à concilier vie familiale et vie professionnelle. Car dit-il, le prix du succès pour les start-uppeurs c’est souvent la solitude. Parce qu’on dort tardivement ou l’on est très souvent en voyage et accorde moins de temps à ses proches. D’où l’importance d’avoir une bonne compagne qui comprend ces challenges et qui vous accompagne. Il confie par exemple qu’avant de démissionner d’une boîte où il gagnait 100 000 dollars l’année il en a discuté avec sa compagne qui l’a accompagné dans la phase de lancement. A ce sujet, il recommande de toujours ou de savoir prendre un temps d’arrêt pour soi.

Les participants constitués de régulateurs, des responsables des départements ministériels en charge du numérique et des start-uppeurs ont été édifiés sur plusieurs domaines comme le processus entrepreneurial ; l’utilisation d’outils numériques ; les Stratégies pour lancer efficacement une nouvelle entreprise avec des ressources limitées ; les techniques pour attirer les premiers clients et construire une traction pour l’ entreprise ; l’utilisation des médias sociaux et d’autres outils numériques pour maximiser la visibilité et l’engagement et sur bien d’autres thématiques. Le tout agrémenté par les études de cas de TransNumerik pour présenter les pistes de solutions qui ont été explorées et les actions qui ont été prises.

« Mon objectif c’est de partager mon expérience et de susciter en vous l’envie auprès des participants. J’ai bénéficié des formations en management de projet et je partage avec vous ces connaissances », a lancé le PDG de TransNumérik aux participants qui en deux jours d’atelier ont été édifiés sur un bon nombre d’aspects de la création et du développement d’une start-up.

Par B-O.D, à Digital Business Africa

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l’ARTAC

[DIGITAL Business Africa] – Un atelier de formation sur le spectre 5G est animé depuis le 20 juin 2023 à l’hôtel le Rotana – Kin Plazza de Kinshasa en RDC par la GSMA. C’est à l’occasion de la 8ème session ordinaire de la conférence des régulateurs de l’ARTAC, l’Assemblée des régulateurs télécoms de l’Afrique centrale. Et c’est Bruno Yuma Utchudi, directeur de la coopération de l’ARPTC, au nom du président de l’ARPTC, qui a ouvert les travaux ce 20 juin en souhaitant la bienvenue et de bons travaux aux différents experts.

Pour lui, il est question « d’explorer les meilleures stratégies d’optimisation du spectre 5G pour le bien des populations. Les résolutions de cet atelier de formation permettront aux régulateurs de recadrer ou d’améliorer la réglementation de la 5G et les formations sont un canevas pour que la 5G soit une réalité dans les pays de l’Afrique centrale ».

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

Les participants sont donc édifiés sur le régime de licences et sur la neutralité technologique ; sur comment maximiser l’impact positif des décisions de tarification du spectre sur la connectivité ; sur les liaisons terrestres mobiles et le spectre pour les industries ; sur l’élaboration et la rédaction des feuilles de route pour les générations mobiles actuelles et futures ; et enfin sur les avantages des bandes basses et des bandes moyennes pour combler la fracture numérique.

Et pour ces différentes thématiques, ce sont Kamal Tamawa, Directeur de la Politique du spectre et des services à l’industrie de la branche subsaharienne de la GSMA et Alain Betu, Policy Manager de la branche subsaharienne de la GSMA qui ont édifié les participants.

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

Pour Alain Betu, cette intervention de la GSMA est une aide auprès des régulateurs télécoms à mieux préparer pour le déploiement des réseaux 5G. « Chaque pays a ses spécificités. L’état de préparation dépend du marché et de la demande. Lorsqu’on parle de technologie mobile, tout est question d’évolution. Les spectres qui étaient utilisées pour la télévision analogique sont à présent déployées pour la 4G et les technologies mobiles. Avec l’évolution technologique, il y a des migrations qui vont être faites d’une bande de fréquence à une autre, d’un service sur une bande vers d’autres bandes de fréquences », explique-t-il.

Et quelles bandes de fréquences recommander en Afrique centrale pour la 5G ? Alain Betu répond : « Il y a trois bandes de fréquences qui ont été identifiées. Nous avons les bandes basses en dessous d’un giga qui peuvent être utilisées pour étendre la couverture en raison des qualités de propagation qu’elles offrent. Nous avons les bandes moyennes qui sont les plus prisées, notamment la 3.5 qui devra être libérée. Puis, nous avons les bandes hautes qui vont au-delà de 26 gigas qui permettent de résoudre les problèmes de capacités en indoor dans les immeubles ».

RD Congo: Les régulateurs de l’Afrique centrale édifiés sur la mise en œuvre de la 5G avec la GSMA et l'ARTAC

L’atelier de formation sur le spectre 5G prend fin ce jour à Kinshasa. Les participants seront édifiés cette fois-ci sur le service universel et la connectivité rurale. Toujours par la GSMA.

Par Digital Business Africa

Togo : L’ Arcep poursuit la 3e édition de l’enquête de satisfaction auprès des clients et autres structures

[DIGITAL Business Africa] – L’enquête de satisfaction de l’ Arcep suit son cours. L’ Autorité de régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) est à pied d’œuvre depuis ce lundi 19 juin 2023. L’enquête de satisfaction va s’étendre jusqu’au 07 juillet 2023. Sont concernés, les clients des opérateurs de service et les usagers de l’Arcep à l’instar des banques ou des structures qui demandent des services às valeur ajoutée. Le but de cette enquête est de recueillir des informations sur la qualité de service des opérateurs. Aussi vise-t-elle à identifier les motifs d’insatisfaction.

Pour y participer, vous pouvez utiliser l’un des canaux suivants :

• Composer le code USSD *800# ;

• Appeler le centre d’appel de l’ARCEP en composant 8000, l’appel est gratuit ;

• Aller sur le site de l’ARCEP, www.arcep.tg

• Télécharger l’application « ARCEP TOGO » sur Playstore https://play.google.com/store/apps/details?id=tg.arcep.app

Pour Amah Vinyo Capo, directeur des Marchés et  Régulation par la Donnée, cette étude a une portée qui va au-delà de la qualité de services de télécommunications.

« Cette troisième tournée vise à présenter le cadre réglementaire régissant la protection des populations contre les rayonnements non ionisants, les missions de l’ARCEP dans la protection des populations contre les rayonnements non ionisants, les modalités de coopérations entre les communes du Togo et l’ARCEP dans le cadre des communications électroniques et notamment le contrôle de conformité des opérateurs et des stations radioélectriques vis-à-vis du cadre légal et réglementaire en vigueur », a indiqué Amah Vinyo Capo, directeur des  Marchés et Régulation par la Donnée.

Cette tournée s’inscrit dans le cadre du plan opérationnel de l’Arcep et de la mise en œuvre de l’accord de partenariat avec les associations de consommateurs. Elle s’ouvre aussi aux mairies.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

Internet : Le Cameroun excelle dans la diversité culturelle, le Sénégal dans l’ouverture et les libertés, rapport de l’atelier de Protège QV 

[Digital Business Africa ] – L’heure était à la remise des copies. Six organisations, représentant chacune le Cameroun, le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Congo, le Tchad et le Burundi, ont pris part, ce 20 juin 2023, à l’atelier de présentation des résultats de l’élaboration de l’Indice africain des Droits et des Libertés sur l’internet 2022.   L’initiative, à l’attention  des pays de l’ Afrique francophone, a pour vocation de renseigner les populations sur l’état d’internet dans leurs pays et de guider les gouvernants dans leurs décisions sur le numérique. De plus, elle offre un cadre de partage d’expériences entre organisations diverses.

Pour 2022, seuls six pays sont concernés, contrairement au Cameroun en 2017, qui était l’unique pays ayant été l’objet de l’analyse de l’association Protège QV. Elle voudrait bien étendre cette étude à 10 pays, d’ici 2027. Le Cameroun qui présente un taux de pénétration d’internet de 36,5% en 2022, une télé densité mobile de 84,4 % en 2020, et 90% de Camerounais se connectent par terminal mobile.

Un pays qui s’est illustré lors de cet atelier du 20 juin 2023, le Sénégal. D’après Ababacar Diop, juriste et président de l’Organisation « Jonction », le pays a une valeur de l’IADL de 0, 604. Le Cameroun, quant à lui, est à 0,556. Ces résultats tiennent d’une analyse qui repose sur 13 principes, dont l’ouverture, l’accès et l’accessibilité à l’internet, la liberté d’expression, le droit à l’information, la liberté de la réunion et d’association et l’internet, la diversité culturelle et linguistique, le droit au développement et l’accès au savoir, la vie privée et la protection des données à caractère personnel, la sécurité la stabilité et la résilience de l’internet, les groupes marginalisés et les groupes à risques, le droit à une procédure régulière, la gouvernance démocratique et multipartite de l’internet et l’égalité entre les hommes et les femmes. Chaque principe est noté de 0 à 1. Ainsi les notes situées en deçà de 0,5 sont jugées mauvaises. Entre 0,5 et 0,75, il faut estimer que la note soit moyenne, et au-delà de 0,75 elle est bonne.

Les 13 principes clefs des Droits et Libertés en Afrique

Sur le principe d’ouverture, le Sénégal enregistre la note de 1,00. Une note également attribuée au Congo Brazzaville. Le Burundi et le Tchad affichent 0,68, le Cameroun, 0,33, la côte d’Ivoire, 0,57. En ce qui concerne la liberté d’expression, la Côte d’ Ivoire vient en tête avec la moyenne de 0,67.

Elle est suivie du Sénégal, qui récolte 0,47, loin devant les 0,44 du Congo Brazzaville ou encore les 0,33 du Burundi, les 0,33 du Cameroun et du Tchad . Selon Ababacar Diop, juriste et président de l’Organisation Jonction, cette performance du Sénégal sur la liberté d’expression est le fait des dérives sur les réseaux sociaux. Celles-ci font que le Sénégal est parfois obligé de restreindre ces libertés-là quand il est nécessaire.

Lorsqu’on évoque la liberté de réunion et d’association et l’internet, le Sénégal vient une fois de plus en tête avec 1.00, secondé par le Cameroun et la Côte d’Ivoire qui ont tous 0,33. Ils sont suivis du Congo avec ses 0,25. Le Tchad et le Burundi possèdent la note de 0 sur ce principe de liberté de réunion et d’association et l’internet.

L’Internet au Sénégal se porte donc relativement bien, bien que Ababacar Diop relève quelques lacunes. Notamment sur l’égalité entre les hommes et les femmes. Ici, le pays de S.E Macky Sall a 0,35 alors que le Burundi pointe 0,56, le Cameroun,0,39, la Côte d’Ivoire 0,47, le Congo, 0, 14 et le Tchad 0,2 . Autre point faible du Sénégal, la diversité culturelle. Elle est une problématique qui mérite aussi d’être prise à bars le corps. Avec une note de 0,25, le Sénégal est coude à coude avec le Tchad, le Congo et la Côte d’Ivoire. Le Burundi et la Cameroun se partage la première marche avec 0,75.

Les Recommandations des Organisations

Les représentants des six pays interpellent à la fois les décideurs, la société civile, les sociétés privées(opérateurs) pour une amélioration de l’IADLI de leurs pays. Ababacar Diop du Sénégal a recommandé par exemple aux décideurs de son pays de s’approprier de la Déclaration africaine des Droits et Libertés de l’internet ; de respecter et faire respecter les droits et libertés des citoyens sur internet ; d’adopter des politiques et stratégies pour rendre libre, accessible, sûre et abordable l’accès à internet.

Sylvie Siyam, présidente de Portège QV, invite de son côté, l’ Agences de Régulation des Télécommunications à veiller sur la bonne qualité de services des opérateurs. Aussi souhaite-t-elle le Régulateur amène les opérateurs à ramener ces services au niveau du citoyen moyen. Aux parlementaires, elle propose d’organiser les sessions de renforcement des capacités des membres du Parlement en matière des droits humains.

A l’endroit des décideurs, Sylvie Siyam émet le vœu d’une signature et ratification du traité de Malabo (cybersécurité et protection des données à caractère personnel). Elle est rejointe sur cette dernière recommandation par Jean Paul Nkuruzinza du Burundi. Il souhaite aussi la mise en place d’un cadre légal pour encadrer la liberté d’expression et d’association sur internet.

On n’ est pas loin de la recommandation de Salyou Fanny de la Côte d’Ivoire, qui veut que son pays s’assure les textes ayant pour objectifs de protéger les utilisateurs en ligne. Mieux il exhorte les pouvoirs publics à promouvoir l’identité numérique ivoirienne en favorisant le contenu et multilinguisme ; à encourager l’innovation, la formation technologique et la création des startups en faveur de la jeunesse avec en prime l’adoption de l’adresse IPV6,
entre autres.

Par Jean Materne Zambo