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Afrique : la transition numérique est inévitable

La presse écrite a connu ses moments de gloire. Elle a distillé à sa guise une information uniforme dans un monde dominé par les puissants. Ce canal est aujourd’hui contesté car la multiplication des médias permet de choisir ses sources d’informations en fonction de ses sensibilités. Cette chance, nous la devons à une révolution technologique et culturelle qui est le Web (World Wide Web). Nous partageons ainsi l’information sur Facebook, Twitter et You Tube qui ont accompagné les soulèvements hors des frontières, avec l’appui des lanceurs d’alertes. Haro donc à la télévision d’état, sa radio et ses journaux mensongers.

Les révolutions en cours n’ont été possibles que grâce à l’Internet. Nous les nommons les « révolutions 2.0 », en référence au « web 2.0 », des révolutions grâce à l’outil numérique et les réseaux sociaux.

Internautes et blogueurs
Il est loin ce temps où les discours fleuves des hommes politiques faisaient d’eux des héros, des irremplaçables où des consciences de peuples. Ces discours servis sur un plateau plaçaient les hommes politiques sur un piédestal inaccessible pour le commun des mortels. Ils débitaient ainsi des mensonges que rien ne pouvait contredire. La vérité unique n’a plus sa place.

Les internautes, accrochés à leurs claviers tout comme les blogueurs, naviguent à longueur de journée sur le Web. Ils communiquent entre eux, parfois dans l’anonymat. Ils n’ont plus besoin de code pour déjouer les polices politiques. Comme une trainée de poudre, l’information circule d’un continent à l’autre.

La jeunesse arabe a su saisir cette opportunité pour se réveiller et donner confiance à tous ceux qui avaient peur de la violence policière et militaire. Cet éveil a été salutaire. Les dictateurs comme Ben Ali en Tunisie n’ont pas résisté à la colère de la jeunesse. Hosni Moubarak a été balayé en Égypte. Au Sénégal et au Burkina Faso, des mouvements de jeunesse ont vu le jour. Ils ont permis à des gens qui ne se rencontreront jamais de communiquer, de partager des points de vue et des opinions. Internet s’est révélé comme une arme de destruction massive pour tous les présidents à vie, les corrompus et les despotes qui s’éternisent encore au pouvoir en Afrique en attendant leur chute.

La jeunesse subsaharienne qu’on croyait moribonde se réveille progressivement. Elle s’indigne. Le soulèvement du peuple au Burkina a permis de mettre fin au régime dictatorial de Blaise Compaoré. Ces succès, nous les devons aux blogueurs qui ont usé de subterfuges pour venir à bout d’un système tyrannique, corrompus et sanguinaire.

Les hommes politiques l’ont bien compris. Internet, trop souvent présenté comme un lieu de rencontres intimes offre de nombreux débouchés. Pour les étudiants, il reste une source inépuisable d’informations. Mais, la révolution numérique, c’est aussi entrer par la grande porte dans le 21ème siècle en s’adaptant aux nouvelles technologies de l’information et de la de communication.

Faire d’une pierre deux coups
Il est indéniable que la révolution 2.0 a été le moteur du printemps arabe. Internet a permis un soulèvement du peuple dans un contexte social militarisé, bâillonné et étouffé par le mensonge, la peur permanente et renouvelée. Les jeunes ont communiqué et sont descendus dans la rue crier leur colère. La victoire était inéluctable.Mais la révolution 2.0 ne suffit pas. Internet est de plus en plus redouté et disponible. Les dictateurs en ont conscience et multiplient des actes d’intimidation qui ne font plus peur. La liberté est plus forte que tout. Cette victoire ouvre des
la rue crier leur colère. La victoire était inéluctable.

Perspectives réelles et dynamiques pour l’Afrique.
En effet, le retard que l’Afrique accuse sur tous les plans peut se rattraper au cours des vingt prochaines années grâce à la révolution numérique. L’Afrique dispose là d’atouts indéniables en investissant sur l’industrie numérique dans les secteurs tels que l’énergie, les infrastructures et l’économie.

La transition numérique est inévitable
Le défi majeur de l’Afrique postcoloniale est de transformer progressivement ses matières premières minières et agricoles. Sans une plus-value, ces matières premières ne créent pas de la richesse. Elles fragilisent et rendent dépendants les pays qui ne peuvent créer de l’emploi pour faire face à une démographie incontrôlée et à l’émigration sauvage.

A l’heure de la mondialisation, il est impératif de produire pour la consommation locale, régionale et internationale. Or, l’Afrique est réputée importer tous les biens de consommation courante de Chine et d’Europe. Cette tendance doit s’inverser si nous ne voulons pas assister, impuissants, aux troubles sociaux qui se préparent.

La transition numérique est une chance qui permettra à l’Afrique de sauter les étapes primaires de la recherche et développement en définissant les priorités et les recommandations selon ses richesses endogènes. Ce calendrier doit être pensé et formalisé par les africains. Il ne peut dépendre des puissances financières extérieures dont le but avoué est de freiner tout développement du continent.

La formation aux nouvelles technologies de l’informatique devient donc une priorité. Elle est indispensable pour un continent riche et pauvre de ses richesses.

Par Michel Lobé Etamé, Journaliste
Son éditorial peut être lu sur le site www.ekilafrica.com.
Michel Lobé Etamé peut aussi être suivi tous les vendredis à 13h30 sur Radio Sud Besançon à l’adresse : http://radiosud.net/


Vous aussi, vous pouvez publier votre chronique ou une tribune libre relative au secteur des TIC et des Télécoms sur TIC Mag ! Envoyez simplement votre texte à [email protected] ou à [email protected]. Illustrez votre texte avec votre belle photo d’une bonne résolution (1000 pixels en largeur) que vous envoyez aux mêmes adresses.

Cameroun : Paul Biya prescrit à ses ministres plus de présence sur les réseaux sociaux

(TIC Mag) – Après plusieurs appels à la mise en place d’une économie numérique au Cameroun, le président de la République Paul Biya vient de prescrire à ses ministres plus de visibilité sur Internet et notamment sur les réseaux sociaux. L’annonce est du ministre camerounais de la Communication Issa Tchiroma Bakary : « le chef de l’Etat nous a demandé d’être plus présents sur les réseaux sociaux ».

Une prescription qui tranche avec l’exhortation faite par Paul Biya dans son discours à la jeunesse le 10 février 2015 : « Vous devez surtout vous défier des chants trompeurs des oiseaux de mauvais augure, ces marchands d’illusion qui n’ont pour projet que la déstabilisation via les réseaux sociaux. Ces prophètes irresponsables cherchent de façon évidente à vous instrumentaliser », affirmait Paul Biya.

Cet appel intervient dans un contexte marqué par une quasi absence des membres du gouvernement sur les réseaux sociaux. Certains ministres ont même affirmé dans des communiqués publiés après une « usurpation d’identité sur Facebook » qu’ils ne possèdent pas de comptes sur les réseaux sociaux.

C’était le cas du Premier ministre, Philemon Yang, le ministre de l’Eau et de l’Energie Basile Atangana Kouna, ou encore du ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o (alors qu’il était ministre de la Défense). Dans la même veine, l’ancien international camerounais Roger Milla affirmait aussi ne posséder aucun compte sur les réseaux sociaux, tout comme Ibrahim Talba Malla, directeur général de la Sonara qui déclarait en septembre 2015 qu’il « n’a jamais possédé de profil Facebook ».

L’appel de Paul Biya correspond ainsi aux recommandations du cabinet ICT Media Strategies qui conseillait aux ministres dont les comptes étaient usurpés sur les réseaux sociaux d’en créer des comptes officiels pour donner de bonnes informations. « Ces ministres et DG publient des communiqués dans la presse écrite locale parce qu’ils ont sans doute des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui leur promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. C’est sur Facebook que la communication doit se faire de manière optimale pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », déclarait alors Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies, un cabinet qui offre également des conseils en e-réputation.

Cameroun : Orange lance la commercialisation de ses cartes Sim 4G

(TIC Mag) – Au Cameroun, l’opérateur Orange a récemment lancé la phase de commercialisation de ses cartes Sim « 4G ». Désormais, le produit est disponible dans les services commerciaux du groupe, contrairement aux semaines précédentes, où l’opérateur MTN était encore le seul à commercialiser ce produit. Des responsables d’Orange Cameroun soutiennent qu’« Orange possède la 4G depuis l’annonce officielle. Seulement, nous attendions l’attribution des fréquences pour la déployer ».

En marge d’une conférence de presse organisée par le groupe pour présenter la nouvelle identité visuelle de la marque, Elisabeth Medou Badang, la directrice générale d’Orange Cameroun affirmait que le réseau « 4G d’Orange Cameroun couvre aujourd’hui un certain nombre de grandes métropoles du pays », notamment les villes de Yaoundé et Douala.

On s’en souvient qu’après l’annonce du lancement de son réseau 4G en décembre 2015, la filiale camerounaise revendiquait être « le premier opérateur 4G au Cameroun ». Par la suite, la directrice générale d’Orange Cameroun affirmait attendre l’attribution des fréquences par le régulateur pour déployer effectivement son réseau 4G. Avec la commercialisation de ces nouvelles cartes Sim 4G, le groupe semble donc avoir lancé dans cette nouvelle technologie.

Beaugas-Orain Djoyum : « L’Antic peut offrir gratuitement le .Cm »

Le directeur général du cabinet ICT Media Strategies et par ailleurs directeur de publication de TIC Mag, le portail web d’actualités quotidiennes sur les TIC et Télécoms en Afrique centrale, estime que le Cameroun, pour vulgariser son nom de domaine local et inciter les entreprises et organismes à l’adopter, doit l’offrir gratuitement pour les premières années d’utilisation.

Pourquoi d’après-vous de nombreux Camerounais disposant de sites web n’adoptent pas toujours le .Cm ?

D’après les chiffres de l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication qui gère le .Cm, à la fin du mois de décembre 2015, l’on rassemblait 53 500 sites web enregistrés en .Cm. Ce qui veut clairement dire que de nombreux Camerounais n’adoptent pas leur nom de domaine pays. Notons que le nom de domaine pays que les experts appellent Country Code Top Level Domain en abrégé ccTLD est l’extension d’un nom de domaine spécifique à un pays. Chaque pays a le code de son nom de domaine, généralement constitué de deux lettres. .cm pour le Cameroun. Le site web de la Présidence de la République www.prc.cm par exemple dispose d’un nom de domaine de premier niveau avec l’extension du code pays. Pour répondre précisément à votre question, je dirais que plusieurs raisons pourraient justifier la situation actuelle.

Il y a quelques années, le nom de domaine camerounais a subi de graves menaces de la part des pirates et hackers chinois, qui du fait de la proximité du .cm avec le .com (nom de domaine commercial) et avec le .cn (nom de domaine chinois) ont acquis des extensions en .cm pour rediriger les internautes vers d’autres sites web proposant de la publicité. D’autres hackers ont même réussi à infecter des sites web camerounais ayant l’extension .cm avec divers malwares permettant aux visiteurs de ces sites d’être espionnés à leur insu. Ce qui avait en son temps valu au .Cm camerounais la palme d’or du nom de domaine le plus risqué et le plus piraté au monde. C’était en 2009. Ce classement dressé par le géant américain en sécurité McAfee dans son fameux rapport « Mapping the Mal Web », à mon avis, avait un peu découragé les Camerounais qui avaient la volonté d’acquérir un nom de domaine local. Depuis lors, des dispositions ont été prises par les autorités camerounaises pour limiter les risques et sécuriser au mieux le nom de domaine .Cm. A ce jour, il n’y a plus de risque à avoir son nom de domaine en .Cm. D’ailleurs, le site web du cabinet ICT Media Strategies que je dirige dispose d’une extension en .Cm. (www.ictmedia.cm)

Autre raison, certaines personnes pensent également que c’est très cher d’avoir un nom de domaine local camerounais. D’autres ne l’adoptent pas faute d’information et ne savent pas quels sont les avantages à disposer d’un site web avec l’extension .cm.

Quels sont donc les avantages pour les Camerounais d’avoir un nom de domaine local en .cm qu’en .com ?

Avoir un site web avec un nom de domaine local a plusieurs avantages. Prenons un seul exemple pour montrer son utilité. Le .cm permet de vous identifier comme une entreprise, une institution, ou une organisation offrant ses services au Cameroun. Si par exemple, un groupe de Français décident de se rendre en vacances au Cameroun, lors des préparatifs de leur périple, ils vont rechercher en ligne des des hôtels ou des restaurants camerounais de Yaoundé ou Douala. Après avoir tapé le mot « restaurant camerounais » dans un moteur de recherche, parmi la dizaine de résultats de recherche qui s’affichent, ces touristes auront plus envie de cliquer sur le lien d’un restaurant camerounais disposant de l’extension .cm., ndole.cm par exemple au lieu de ndole.com. Ceci parce que l’internaute sait à partir de l’Url que ce restaurant est spécialisé Cameroun et offre des plats camerounais. Et lorsqu’il clique sur le lien et qu’il est satisfait du menu proposé, il réserve et n’a plus besoin de fouiller ailleurs sur le web.

Ainsi, en l’espace de quelques secondes, le promoteur du restaurant dont le site est ndole.cm a gagné de nouveaux clients. Une perte invisible pour le restaurant camerounais ayant choisi d’avoir un site web avec l’extension .com. (ndole.com). On peut multiplier des exemples ainsi dans plusieurs domaines. Vous comprenez qu’on peut donc gagner beaucoup d’argent simplement parce qu’on a un nom de domaine pays.

Les grands acteurs de l’économie numérique comme Google ont compris ce principe et ses avantages il y a longtemps. Pour avoir des résultats de recherche encore plus pertinents et plus proches de ses utilisateurs, les ingénieurs de Google ont acquis les noms de domaine locaux dans de dizaines de pays africains. C’est ainsi que vous avez en plus de google.com, des extensions pour de nombreux pays. Google.cm pour le Cameroun, google.sn pour le Sénégal ou encore google.td pour le Tchad. Le nom de domaine pays est donc un formidable outil pour cibler son marché et ses clients. Chez Google, ils vous disent que c’est pour avoir des résultats de recherche plus pertinent et correspondant aux réalités locales. Il faut se poser la question :  si Google qui est aux Etats-Unis acquiert une extension en .cm, pourquoi moi qui suis au Cameroun, ne devrais-je pas également avoir un site web avec un nom de domaine .cm ?

Comment faire, d’après vous, pour démocratiser l’usage du .cm et permettre aux promoteurs de sites web qui ne l’ont pas encore adopté de le faire ?

Deux solutions : D’abord, il appartient aux autorités en charge de la gestion de ce nom de domaine local de faire une promotion structurée autour du .cm. La communication autour du .cm doit être constante et ordonnée. L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (l’ANTIC) doit être plus organisée en matière de communication sur les avantages du .cm. C’est parfois avec de la peine que l’on constate que l’Antic n’est pas toujours présente dans les événements organisés par les jeunes passionnés des TIC. Pourtant, elle doit avoir un répertoire de tous les événements majeurs organisés par les jeunes du numérique et y participer et sensibiliser. Et aussi, avoir une stratégie pour communiquer auprès des personnes ayant un site web ou susceptibles d’en avoir. On a l’impression que l’Antic abandonne un peu ce travail de promotion du .cm aux registres qui commercialisent aussi ces noms de domaine. Tous doivent s’y mettre car les bénéfices seront partagés.

Ensuite, il faudrait que l’Antic mette en place une politique d’acquisition plus souple du .cm. Quand un webmaster explique à un client que pour le nom de domaine qu’il a choisi l’extension .org est gratuit, le .com coûte 1 500 francs et le .cm coûte entre 7 000 francs et 10 000 francs, généralement, le choix est vite fait. Le promoteur qui veut dépenser moins prend le .com ou le .org. L’Antic peut donc offrir gratuitement le .cm. L’ offrir gratuitement pour la première année d’utilisation. Pourquoi pas pour les deux premières années ? Les années suivantes, elle pourrait exiger des frais annuels comme elle le fait actuellement. Certains pays comme le Gabon voisin ont adopté cette politique depuis 2013 et aujourd’hui, les résultats sont encourageants en terme de nombre de sites web ayant adopté le .ga (550 000 recensés en 2015). Cette politique de gratuité pourra permettre à ceux qui pensent que le .cm est cher de l’adopter. C’est également un moyen pour renflouer les caisses de l’Etat. Car sous d’autres cieux, les noms de domaine sont considérés comme une industrie. Imaginez combien d’argent peuvent se faire les autorités allemandes qui disposent plus de 15 millions de sites web enregistrés en .de s’ils fixent le tarif annuel de location à 10 euros !

Propos recueillis par Viviane Bahoken


Lire aussi ce mini-dossier de Viviane Bahoken paru dans le quotidien Mutations :

Accès au .cm : Qu’est-ce qui bloque ?

Cameroun : seulement 53 480 noms de domaines en .Cm enregitrés (2015)

(TIC Mag) -L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a entrepris la réalisation d’une étude sur financement du projet Cab de la Banque mondiale portant sur la définition et la mise en place d’une stratégie pour la gestion du domaine internet « .cm ». D’après le site d’informations mediaterre.org qui révèle l’information en citant Ebot Ebot Enaw, le directeur général de l’Antic, l’objectif majeur est de vulgariser l’utilisation des noms de domaine « .cm » sur le territoire national et particulièrement par les entreprises locales.

Il y a quelques semaines le Dg de l’Antic indiquait que des initiatives allant dans le sens de la vulgarisation du .Cm avaient été initiées par l’Antic, en particulier des campagnes marketing dans les média et la baisse des coûts des noms de domaine de près de 70% entre 2009 et 2015. Les coûts d’enregistrement des noms de domaines sont passés de 131 000 F.Cfa à 23 850 F.Cfa , puis de 23 850 F.Cfa à 10 000 F.Cfa et de 10 000 F.Cfa à 7000 F.Cfa .

A côté de cette baisse des coûts, l’Antic évoque également la sécurisation en cours du cyberespace national via l’implémentation du protocole Dnssec qui permettra, entre autres, de renforcer la sécurité du « .cm » en garantissant l’authenticité et l’intégrité des transactions afférentes à la résolution des noms de domaine en « .cm » et de prévenir l’usurpation des noms de domaine en « .cm ». A en croire Ebot Ebot Enaw, grâce à ces actions, le nombre de noms de domaine enregistrés en « .cm » a connu un accroissement significatif, passant de 180 en 2009 à 53 480 en 2015.

Des chiffres d’adoption du Cm très réduit comparé aux pays comme le Gabon par exemple. Ici, les sites web ayant adopté le .ga sont au nombre de 550 000, d’après les récentes données de l’ANINF. Ce qui amène Beangas-Orain Djoyum, le directeur du Cabinet ICT Media Strategies, à proposer la gratuité du .cm pour intéresser les utilisateurs durant les premières années d’utilisation. Il propose également une stratégie de communication appropriée pour montrer les avantages du .cm aux Camerounais pouvant l’acquérir.

Delphine Nana : “Dans quelques années, nous aurons des femmes digitales”

(TIC Mag) – La présidente du Centre féminin pour la promotion du développement (Cefeprod), en partenariat avec la Chaîne de Télévision GENDER TV, organise la 2ème édition du Prix de l’Excellence des Femmes et des Filles dans les TIC. Ceci en prélude à la journée de la fille dans les TIC qui se célèbre le 28 avril 2016. TIC Mag l’a rencontré pour avoir son avis sur l’appropriation des TIC par les jeunes filles camerounaises.

TIC Mag : Aujourd’hui au Cameroun, qu’elle appréciation faites-vous de l’appropriation des TIC par les jeunes filles et les femmes ?

Delphine Nana : Aujourd’hui au Cameroun, en ce qui concerne les jeunes filles, nous notons des avancées considérables. Les filles s’orientent de plus en plus vers les filières scientifiques et techniques et s’intéressent davantage aux professions du Web et de l’Innovation. Cela suppose que, dans quelques années, nous aurons une nouvelle génération des femmes digitales ou androïdes.

Pour le reste, l’appropriation des TIC par les femmes se met en place timidement ou progressivement, pour la seule raison que les infrastructures des TIC se trouvent le plus souvent dans les zones urbaines alors que la majorité des femmes et des filles se trouvent dans les zones rurales et même quand il ya les infrastructures, beaucoup d’obstacles les empêchent à avoir accès aux TIC. Par conséquent, les femmes doivent être impliquées davantage dans le choix des contenus qui reflètent leur spécificité, leurs besoins et leurs aspirations.

Il est dont essentiel de mobiliser les femmes à tous les niveaux de l’action, dans un esprit d’égalité, dans toutes les sphères de la société, y compris l’accès aux responsabilités et la participation à la prise de décisions dans le secteur des TIC, tout en espérant que les femmes rurales seront prises en compte, dans cette recherche concertée du bien-être pour toutes.

TIC Mag : Quelle place occupe la société civile dans ce challenge de vulgarisation des TIC et comment jugez-vous son action de manière générale ?

DN : La société civile, en principe, joue le rôle de relais dans la dynamique entre les pouvoirs publics, le secteur privé, les partenaires au développement et les populations à la base. Malheureusement, pour jouer pleinement ce rôle, elle doit résolument connaître son degré d’intervention, afin d’éviter les dérives, car, elle ne saurait se substituer à l’Etat.  Elle doit donc rechercher des points d’ancrage, afin de lui permettre non seulement de s’impliquer davantage et sans heurt dans les processus gouvernementaux, mais aussi et surtout de contribuer efficacement dans la mise en œuvre des politiques et les stratégies élaborées par l’Etat, qui est le garant de la société et des institutions républicaines.

TIC Mag : Qu’elles sont les actions concrètes que le gouvernement doit prendre pour inciter les jeunes en général et les filles en particulier pour rapidement adopter et s’approprier les TIC ?

DN : Parmi les actions concrètes que le gouvernement doit prendre pour inciter les jeunes à adopter et s’approprier les TIC je peux citer :

  • La mise en place des politiques inclusives à l’endroit des jeunes filles et accordant une place importante aux contenus que ce soit en termes de création ou encore de diversité linguistique et culturelle, promouvant la formation et l’information comme un bien public
  • La prise en compte adéquate des préoccupations des hommes et des femmes dans l’élaboration des politiques de TIC,
  • L’amélioration de l’accès des jeunes filles (Femmes de demain) aux technologies de l’information et de la Communication
  • La formation des femmes à gagner confiance en elles-mêmes et plus généralement par la diffusion des informations multimédias et par des campagnes de sensibilisation.

TIC Mag : A l’occasion de la journée de la fille dans les TIC qui se célèbre le 28 avril 2016, le Cefeprod organise la 2ème édition du Prix de l’Excellence des Femmes et des Filles dans les TIC. Quel est l’objectif de ce prix ?

DN : Avant d’arriver à l’objectif ou aux objectifs du prix, permettez-moi, de parler très brièvement de son contexte. Afin de contribuer à la réduction de la fracture numérique de genre ou le fossé numérique Hommes/Femmes dans le secteur des TIC, le Centre féminin pour la promotion du développement, organisation d’appui et d’encadrement, dotée d’un statut consultatif auprès du Conseil économique et social des Nations Unies (ECOSOC), que j’ai la lourde responsabilité de diriger, mène des actions de promotion de l’égalité de genre et l’autonomisation des femmes grâce aux TIC. Comme par exemple l’organisation au Cameroun de la Journée internationale de la Jeune fille du secteur des TIC. Une journée  dédiée aux filles par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), lors de sa Conférence de Plénipotentiaire qui s’était tenue à Guadalajara (Mexique) en octobre 2010.  A cette occasion, les Etats membres s’étaient engagés à concrétiser cette résolution pour une mobilisation internationale autour de l’intégration effective des femmes et des filles dans l’univers du numérique à travers quatre axes : le développement d’une culture numérique chez   les filles et les femmes ; le renforcement de l’accès et des capacités des filles et des femmes aux TIC ; le renforcement de la présence et de la participation effective des femmes aux postes de responsabilité dans le secteur des TIC et enfin l’institutionnalisation du genre dans le secteur des TIC.

L’objectif du prix est dont de créer une saine et constructive émulation entre les Femmes et les TIC, d’encourager et de récompenser les projets qui, par leur mise en œuvre, pourront permettre la réduction de la fracture numérique du genre et promouvoir leur autonomisation à travers les TIC.

TIC Mag : C’est également une manière d’encourager les filles de s’intéresser aux métiers des TIC…

DN : Effectivement. Il est aussi question de créer un environnement qui encourage les jeunes filles à pratiquer les filières scientifiques et techniques, afin d’envisager une carrière dans le domaine en pleine expansion des Technologies de l’Information et de Communication (TIC). Nous sensibilisons ainsi l’opinion sur le rôle de catalyseur que peuvent jouer les TIC pour ouvrir de vastes perspectives aux femmes et aux jeunes filles en éliminant les disparités entre les hommes et les femmes tout en leur  donnant les possibilités de devenir des créatrices des contenus dans l’ingénierie et l’informatique

TIC Mag : Qui sont celles qui peuvent participer ?

D’abord les femmes et les filles. Ensuite, la gente masculine, nous voulons impliquer davantage les jeunes hommes dans la promotion de la notion du Genre, dont ils sont un maillon important. De manière spécifique, le prix étant divisé en trois catégories :

La première catégorie prime les femmes et les jeunes filles qui, dans leur travail de journalisme (radio, télévision ou presse écrite) développent des applications ou utilisent l’outil Internet pour mettre en avant leur travail à travers des blogs ou des pages web).

La deuxième catégorie dénommée CREA@TIC permettra de montrer la capacité d’innovation des femmes et des filles dans l’entreprenariat féminin du secteur des Technologies de l’information et de la communication. Il est question d’inciter les femmes et les filles à une augmentation continue de la création d’entreprises innovantes dans le domaine des TIC.

La troisième et dernière catégorie consistera à encourager les filles à proposer des solutions TIC innovantes au profit du secteur de la santé.  A ce niveau, les initiatives, peuvent concerner tous les domaines de la santé et même des violences faites à l’égard de la femme.

TIC Mag : Quelles sont les conditions de participation ?

DN : S’agissant des conditions de participation, toutes les informations sont  en ligne sur le site web www.gendertv.cm ou sur notre page facebook GENDER TV. IL faut remplir le formulaire et le retourner au [email protected]  ou au [email protected]Nous avons d’ailleurs créé une newsletter dénommée : GENDER NEWS. Les photos, les articles ou tout autre document pouvant démontrer l’authenticité de l’initiative doivent également être postés à la suite du formulaire dûment rempli.

TIC Mag : Que gagneront les différentes lauréates ?

DN : Ce qui est certain c’est que les lauréates n’auront pas moins de 500 000 Frs CFA chacune ou chacun. Il y aura également des lots de participation pour ceux qui auront tenté leur chance. Il s’agit d’un concours susceptible de mobiliser les gagnants et les perdants. Il faut dire qu’en plus des prix et des lots de participation, les participantes au concours recevront les attestations imprimées en bonne et due forme à Genève par l’Union Internationale des Télécommunications (UIT), partenaire de l’événement. Plus qu’une simple remise de trophées, le Prix de l’excellence féminine dans le secteur des TIC vise aussi à devenir un espace d’apprentissage mutuel, d’échange d’expériences et un creuset des bonnes pratiques par la réplication et la promotion des projets lauréats, la constitution d’une base de connaissances au fur et à mesure des éditions.

 Propos receuillis par TIC Mag

Pourquoi aucun des 28 datacenters de Microsoft repartis dans le monde ne se trouve en Afrique

(TIC Mag) – Pour offrir des services et des solutions de qualité, notamment les services Cloud, le géant américain Microsoft a installé à travers le monde 28 datacenters où sont stockées ses données et celles de ses clients et abonnés. D’après les experts de Microsoft, ce sont des datacenters géants dont la taille de chacun équivaut à la taille de 16 stades de football réunis. En plus, chaque data center compte 600 000 serveurs.

Seulement, aucun de ces datacenters n’est installé en Afrique. TIC Mag a posé la question à Rami Azzi (photo), le Business Group lead de la division Applications & Services de Microsoft Afrique de l’Ouest, du Centre et des îles de l’océan indien, afin de comprendre pourquoi.

D’après lui, aucun datacenter de Microsoft n’est présent en Afrique pour trois raisons principales :

La première, le manque d’énergie. « Chaque datacenter a besoin d’énormes quantité d’énergie. Connaissant les challenges qu’il y a en Afrique pour assurer une meilleure connectivité, il faut s’assurer qu’il n’y ait pas de problème d’énergie », affirme-t-il.

Deuxième raison, l’absence d’un cadre légal protégeant les données et interdisant de les transférer à quiconque, y compris au président de la République. « Les datacenters actuellement sont dans des pays qui protègent la sécurité sur les informations stockées sur ces daatacenters. Malheureusement, ces garanties légales n’existent pas dans beaucoup de pays africains. Rien n’empêche le président d’un pays de venir nous dire : ’’je veux toutes les informations qui sont sur votre datacenter’’. Et si jamais cela arrive, les compagnies qui nous font confiance, ne nous ferons plus confiance », se justifie Rami Azzi.

La troisième raison principale, c’est la mesure des risques externes dont peuvent faire face certains pays africains, car explique-t-il, il faut absolument être dans les régions qui n’ont pas de risques. Par exemple, il faut être « dans les pays où il n’y a pas de révolutions ou de coups d’Etat possibles qui peuvent venir impacter ces datacenters. Je suis Libanais et il n’y a pas de Datacenter de Microsoft dans tout le Moyen-Orient non plus », explique ce cadre de Microsoft.

Office 365

Ces datacenters permettent de proposer des services de qualité comme par exemple Office 365, Azure ou encore le système d’exploitation Windows 10.  Parlant d’office 365, il faut noter que c’est le produit le plus commercialisé de Microsoft depuis près de cinq ans. « En 22 trimestres consécutifs il a enregistré une croissance de 200% à travers le monde », affirme Rami Azzi. Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les plus grands clients se retrouvent dans les pays émergents. Car durant la période ci-dessus évoquée, dans les marchés émergents, Office 365 a enregistré une croissance de 175%, rapporte l’expert de Microsoft.

Pour lui, Office 365 est un outil formidable. « Le gouvernement de Côte d’Ivoire a placé tous ses fonctionnaires sur Office 365. Pareil pour le gouvernement de Zimbabwe. Ils investissent sur Office 365 pour que leurs fonctionnaires soient productifs, aient accès aux applications dont ils ont besoin et puissent être joignables et mieux travailler », indique Rami Azzi.

Il faut noter que Microsoft qui mise sur les services de cloud indique que les estimations des dépenses des compagnies publiques dans le cloud d’ici l’année prochaine est de 98 milliards de dollars. Les compagnies devraient également dépenser 78 milliards de dollars dans le cloud hybride (à la fois auprès des serveurs distants et serveurs locaux) au cours des deux prochaines années.

Il faut noter qu’en février 2016, une équipe de Microsoft a rencontré les opérateurs économiques camerounais à Yaoundé et à Douala afin de leur présenter ces services et solutions de cloud, d’Office 365 et de Windows 10.

Ils avaient indiqué que la mission de Microsoft aujourd’hui est d’équiper chaque organisation et chaque utilisateur d’outils qui leur permette d’être plus productifs. « Aujourd’hui, notre stratégie se résume en trois objectifs : créer une expérience plus personnalisée du computing, construire un Cloud plus intelligent et réinventer la productivité et les procédures du business », indiquait alors Victoria N’dee Uwadoka, la directrice Marketing et Communication de Microsoft Afrique de l’Ouest et du Centre.

MTN Cameroon rectifie sa Pub écrite avec une faute de la langue française

(TIC Mag) – La publicité en question a fait des vagues sur les réseaux sociaux depuis sa publication le 22 mars 2016. Une erreur dans la concordance des temps. Dans sa pub initiale, le message publicitaire de la branche camerounaise du groupe sud-africain MTN était : « Eto’o est surpris que vous n’êtes pas avec MTN ».

A la publication du message, certains se justifiaient en disant que MTN a emprunté le langage vulgaire proche du public tandis que d’autres pensaient que c’était simplement un danger pour l’éducation des Camerounais et une participation à l’abrutissement des jeunes.

Après les nombreuses critiques et observations sur les réseaux sociaux, l’opérateur mobile a finalement changé la formulation et est revenu à la raison en écrivant : « Eto’o est surpris que vous ne soyez pas chez MTN ». Ici, la concordance des temps a été respecté en mettant « soyez » au lieu de « n’êtes » comme initialement écrit. De même, l’opérateur a changé « avec » par « chez ».

La bonne version de l’affiche

Etoo surpris (2)

Tempête sur les réseaux sociaux

Les réactions des internautes sur Facebook, il y en avait à profusion suite à la rectification de cette publicité. Pour Alex Siewe, expert en marketing et cadre chez Eneo, « la marque sort d’une polémique qui commençait à cannibaliser sa campagne. Avec tous ces détournements…Quel que soit l’angle sous lequel on prend cette reformulation elle semble plus simple et correcte ».

Mireille Fomekong, la promotrice d’Ascèse, l’agence conseil en marketing et communication, elle aussi ne manque pas d’apprécier la reconnaissance de l’erreur de l’opérateur mobile. « Où sont passées toutes ces personnes qui racontaient des histoires à dormir debout à coups de justifications bancales ? », se demande-t-elle. « Même MTN a eu l’humilité de rectifier. Que des gens aient essayé de défendre cette grossière faute de la langue française n’est pas seulement malhonnête intellectuellement, mais est dangereux pour la culture GENERALE collective. Car ces plus royalistes que MTN par des arguments spécieux, de nouvelles règles de la langue française qui n’existaient que dans leurs têtes ont troublé et fait douter plus d’une personne ! Un des arguments fallacieux utilisés qui était celui de l’inculturation de cette campagne était aussi malhonnête car il s’agissait de détourner les gens de la vérité ! Que n’ai-je pas lu ? Que la campagne parce que massmarket parlait le langage de la cible… Du grand n’importe quoi ! Plus c’est gros, plus ça passe ! Le culot, le bluff et le mensonge sont hélas les effets collatéraux de la liberté d’expression de Facebook ! Maa calcul ma plan de Ketch, affaire nkap de SABC, ou chez nous ça sort de Sgbc sont des campagnes inculturées. On ne peut pas invoquer cette technique de création publicitaire qui emprunte au christianisme pour justifier les fautes de langue les plus grossières ! Ils ont rectifié, donc ça va ! », écrit-elle sur son profil Facebook.

Pour le journaliste Martin Camus Mimb, promoteur de la chaîne de radio RSI, « MTN n’a pas corrigé une quelconque “faute”, mais a choisi de sortir d’une inutile polémique qui n’est le but premier de cette campagne. De toute façon, le français n’est que la langue des AUTRES et seule sa compréhension est utile et apodictique. Et on avait bien compris que #Eto‘opeut ».

Tony Smith : « Les entrepreneurs du numérique devraient toquer aux portes pour fouiller l’info »

(TIC Mag) – En réponse à l’article publié sur TIC Mag faisant état des 10 propositions de TIC Mag pour booster l’économique, suggestions présentées lors des Journées nationales de l’économie numérique, Tony Smith, le Founder, President and CEO de Limitless Innovation Released, une entreprise spécialisée dans la conception des logiciels, des smartphones et des tablettes, a dans un texte commenté les recommandations de TIC Mag. Il donne par ailleurs son avis sur les préalables à mettre en place pour développer l’économie numérique. Sa contribution intégrale :

« L’économie numérique n’a pas été développée en France ou aux USA par le gouvernement, mais par le secteur privé. C’est quoi l’économie numérique ? C’est la numérisation de l’économie traditionnelle via sa digitalisation. Par exemple, le secteur traditionnel du Transport (Taxi) a été numérisé et Uber/Lift sont nés. La finance traditionnelle a été digitalisée et le paiement mobile utilisant le numéro ou l’email comme identifiant unique et PayPal est né et a changé le système bancaire classique. Un autre exemple est le commerce traditionnel qui a été digitalisé par le e-commerce et permettant aux commerçants de vendre au-delà de leurs frontières. Il y a plusieurs exemples de comment numériser l’économie, et de créer de nouvelles économies sur la base du numérique. Et Tout ceci a créé de nouveaux emplois, avec de nouvelles qualifications, qu’on n’apprend pas à l’école de Commerce ou de la Finance. Donc, pas besoin d’avoir suivi une formation en Finances pour développer des services de paiement mobile etc…

Pour booster l’adoption du numérique au Cameroun, voici selon moi les deux points importants :

Je rappelle que l’économie numérique concerne tous les ministères et pas seulement le ministère des Postes et Télécommunications. Mais, aussi les ministères de la Santé (GiftedMom, CardioPad), de l’agriculture, de l’éducation, etc… pour ne citer que quelques exemples.

1) Développer d’avantage l’infrastructure des télécoms et contrairement à ce que beaucoup pense la fibre optique n’est pas la solution. La solution est le wifi (Unlicences LTE) qui est une norme de wifi beaucoup plus rapide que la 4G/LTE et qui ne nécessite pas de licences spectraux. Ce n’est pas au gouvernement de développer ce secteur via Camtel. Mais, c’est au gouvernement de mettre en place des incitations aux investissements privés permettant de développer ce secteur. Comment inciter au développement de ce secteur ainsi qu’une meilleure régulation pour les acteurs et une protection des consommateurs.

2) Créer un ministère de l’Economie numérique dont le rôle sera de ’’verticaliser’’ l’industrie traditionnelle, recréant la version digitale de l’économie. Ce ministère facilitera la migration vers l’e-business et l’e-gouvernement. Ce ministère aura aussi pour objectif de créer de nouvelles industries, d’adapter l’économie traditionnelle et développer de nouvelles économies. « Innovate Or Die ». Entendez, « innove ou meurt » sera désormais la règle du jeu.

Le Cashless Gouvernement a toujours existé. Et continue d’exister. Mais, il peut justement être migré vers une gestion numérisée. C’est quoi le Cashless ? Simplement la dématérialisation de la monnaie. Vous avez toujours utilisé des Timbres Postaux, Communaux et Fiscaux. A un moment, le timbre fiscal est passé du papier à la version digitale (impression à encre instantané). Il doit désormais passer à la version numérique par des « code voucher ».

Donc, le paiement dématérialisé a toujours existé au Cameroun, mais sous une économie traditionnelle. Et c’est le rôle du ministère de l’Economie numérique de virtualiser ces timbres postaux, communaux, et fiscaux, dont aucun Camerounais n’a jamais trouvé d’inconvénients à son utilisation, car c’est obligatoire. Le paiement des timbres pour passeport, pour les copies à légaliser d’actes civils, etc….

Un autre exemple sera que le gouvernement dise que pour circuler entre Douala-Yaoundé, le Toll (péage) se fera désormais de façon automatique via un tag NFC collé sur le côté du conducteur du véhicule et qui sera automatiquement scanné au passe de sécurité et qui activera l’ouverture du portail automatique. Celui qui ne dispose pas de ce tag NFC ou qui ne l’a pas provisionné n’aura pour seconde option que la forêt ou la marche à pied. C’est l’une des infrastructures qui pourra faciliter l’adoption du numérique au Cameroun.

Concernant les incubateurs, le Cameroun compte près de 50 d’incubateurs à ce jour, mais le problème n’est pas le gouvernement, ce sont les entrepreneurs eux-mêmes. Ils n’ont pas encore compris l’esprit même de l’incubation. Le gouvernement a des incubateurs. La Banque des PME par exemple avec laquelle j’ai eu à interagir avec le bureau de Douala. J’ai été surpris du niveau d’expertises qu’ils ont in-house. Ce n’est pas simplement une banque, mais c’est un accélérateur des PME, il est inimaginable qu’un soit disant entrepreneur viennent avec un projet qui n’a ni tête ni queue et par la suite déclare n’avoir pas été soutenu par le gouvernement, alors que lui-même intérieurement sait qu’il n’a rien à présenter. Ce n’est pas le gouvernement qui va sortir les idées de son cerveau. Donc, une fois de plus je rejette la faute sur les porteurs de projets eux-mêmes.

Apres avoir découvert les services que le gouvernement Camerounais a mise en place, je comprends qu’il y a tout pour les entrepreneurs, mais ils veulent simplement qu’on leur facilite le travail et qu’on leur paye un salaire pendant qu’ils développent leur projet. J’ai testé la Banque des PME, l’agence de Création d’Entreprises, qui effectivement aide à créer une entreprise dans une durée variant d’une à deux semaines pour moins de 50 000 F.Cfa. J’ai aussi visité les services techniques de certaines délégations régionales des ministères qui offrent des services gratuitement et aussi des conseils.

Donc, pour résumer cette partie, les entrepreneurs du numérique devraient faire d’abord leur devoir, en fouillant l’information, en allant toquer aux portes ou l’information est susceptible d’être et à travailler dur en comptant sur soi-même et non sur le gouvernement ou encore sur le voisin.”

Programme d’entrepreneuriat #TEEP 2016 : les 48 jeunes de l’Afrique centrale sélectionnés

(TIC Mag) – La liste des 1 000 promoteurs africains retenus pour la seconde édition du Programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu baptisé #TEEP de la Fondation Tony Elumelu a été publiée ce 22 mars 2016. Ces jeunes étaient appelés à proposer des projets qui peuvent changer l’Afrique.

D’après Tony Elumelu (Photo), cette édition 2016 a recueilli plus de 45 000 candidatures provenant de 54 pays africains. Dans une vidéo publiée sur YouTube, il explique que les candidats retenus recevront des cours en ligne, un mentorat, l’accès au networking, l’accès à une plateforme de rencontre avec les décideurs politiques africains et l’accès à des ateliers de formation. Ils auront durant le programme la possibilité d’attirer des investisseurs pour leur projet.

Les candidats qui auront passé avec succès la première étape de formation participeront au forum de l’entreprenariat au Nigeria où ils rencontreront de nombreux entrepreneurs d’Afrique.

Le #TEEP offre aux 1 000 sélectionnés un montant de 5 000 dollars US non remboursable pour la première phase de financement de leur projet.

En Afrique centrale (Zone CEEAC), c’est le Cameroun qui a obtenu de plus grand nombre de sélectionnés. Ils sont au nombre de 25 contrairement à l’année 2015 où il y avait 19 sélectionnés. Le Nigeria comme d’habitude a obtenu la palme d’or de participations et de sélectionnés.

Le TEEP a été lancé en décembre 2014 à Lagos. Selon la Fondation TONY Elumelu, il vise à «former, financer et accompagner la nouvelle génération d’entrepreneurs» des 54 Etats d’Afrique.

«Ce programme offrira une opportunité structurée et pluriannuelle permettant d’accéder au financement, à la connaissance et, ce qui est sans doute encore plus important, à du mentorat, à une échelle jamais vue auparavant en Afrique. Voici notre opportunité de faire monter en puissance une génération», avait alors déclaré Tony Elumelu.

La liste des Camerounais retenus par le #TEEP 2016

  1. Adamou Nchange Kouotou, Healthcare
  2. Agbor Ashumanyi Ako, Healthcare
  3. Albert Tsafack, Agriculture (Agri-Business, Farming, Etc.)
  4. Alvine Mireille Ghomsi Tchuente, Healthcare
  5. Anye Cho Bovinille, Manufacturing
  6. Arsene Anama, Media And Entertainment
  7. Augustin Fogue, Construction
  8. Bamai Namata, Professional Services
  9. Beaugas Orain Djoyum, Media and Entertainment
  10. Fekembie Walters Tonteh, Agriculture (AgriBusiness, Farming, etc.)
  11. Gabin Neyou Noupa, Agriculture (Agri-Business, Farming, etc.)
  12. Geraldine Kamana Biagne, Agriculture (AgriBusiness, Farming, etc.)
  13. Michel Nkuindja, Media and Entertainment
  14. Mohamed Salibaka, ICT
  15. Ndelly Ngunde Julius, Agriculture (Agri-Business, Farming, etc.)
  16. Ntoko Franz Ajebe Munge, Commercial/Retail
  17. Osangu Ajang Ngaaje, Media and Entertainment
  18. Patu Ndango Fen, Waste Management
  19. Paulin Nana, Agriculture (Agri-Business, Farming, Etc.) S
  20. amnick Maemble Liboum, Healthcare
  21. Serge Ntong, Commercial/Retail
  22. Teche Tende Tah, ICT
  23. Valery Awah Asafor Atowo, Commercial/Retail
  24. Vincent Ghislain Wokmou, FMCG
  25. Vumomsi Ngwefontaa Vutumu, Fashion

 

La liste des Rwandais retenus par le #TEEP 2016

  1. Alice Uwarugira, Energy/Power Generation
  2. Ange Imanishimwe, Healthcare
  3. Ange Ingabire, Commercial/Retail
  4. Carine Pierrette Mukamakuza, Agriculture (Agribusiness, Farming, etc.)
  5. Cephas Nshimyumuremyi, Manufacturing
  6. Cyriaque Sinayobye, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)
  7. Denyse Uwineza, ICT
  8. Emmanuel Ntawuyirusha, Manufacturing
  9. Gisele Uwera, Healthcare Ignace
  10. Ignace Nyiringabo, Agriculture (Agribusiness, Farming, etc.)
  11. Iragena Jean, Media and Entertainment

La liste des Gabonais retenus par le #TEEP 2016

  1. Christophe Ikegwu, ICT
  2. Gatien Gildas Tsamba, Professional Services
  3. Perrine Epouse Makouba Mouedi, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)
  4. Tamarah Moutotekema Boussamba, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)
  5. Yolande Kualikoung, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Congolais (RD Congo) retenus par le #TEEP 2016

  1. Pathy Tamba Pita, Tourism/Hospitality
  2. Paul Roger Ngoy Elenga, Commercial/Retail
  3. Tresor Mununga Mangenda, Professional Services

La liste des Centrafricains retenus par le #TEEP 2016

Yannick Henri Jackson Malessandji, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Tchadiens retenus par le #TEEP 2016

Robertine Denodji, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Congolais (Congo Brazza) retenus par le #TEEP 2016

Georcia Levinet, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Equato-guinéens retenus par le #TEEP 2016

Tojaka Jeroboam, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

Télécharger ici la liste des 1000 sélectionnés de la #TEEP 2016

#TEEP 2016 : Les 25 Camerounais retenus par le programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu

(TIC Mag) – La Fondation Tony Elumelu a publié ce 22 mars 2016 la liste des 1 000 promoteurs africains retenus pour la seconde édition du Programme d’entrepreneuriat Tony Elumelu baptisé #TEEP. Ces jeunes étaient appelés à proposer des projets qui peuvent changer l’Afrique.

D’après Tony Elumelu (Photo), cette édition a recueilli plus de 45 000 candidatures provenant de 54 pays africains. Dans une vidéo publiée sur YouTube, il explique que les candidats retenus recevront des cours en ligne, un mentorat, l’accès au networking, l’accès à une plateforme de rencontre avec les décideurs politiques africains et l’accès à des ateliers de formation. Ils auront durant le programme la possibilité d’attirer des investisseurs pour leur projet.

Les candidats qui auront passé avec succès la première étape de formation participeront au forum de l’entreprenariat au Nigeria où ils rencontreront de nombreux entrepreneurs d’Afrique.

Le #TEEP offre aux 1 000 sélectionnés un montant de 5 000 dollars US non remboursable pour la première phase de financement de leur projet.

En Afrique centrale (Zone CEEAC), c’est le Cameroun qui a obtenu de plus grand nombre de sélectionnés. Ils sont au nombre de 25 contrairement à l’année 2015 où il y avait 19 sélectionnés. Le Nigeria comme d’habitude a obtenu la palme d’or de participations et de sélectionnés.

Le TEEP a été lancé en décembre 2014 à Lagos. Selon la Fondation TONY Elumelu, il vise à «former, financer et accompagner la nouvelle génération d’entrepreneurs» des 54 Etats d’Afrique.

«Ce programme offrira une opportunité structurée et pluriannuelle permettant d’accéder au financement, à la connaissance et, ce qui est sans doute encore plus important, à du mentorat, à une échelle jamais vue auparavant en Afrique. Voici notre opportunité de faire monter en puissance une génération», avait alors déclaré Tony Elumelu.

La liste des Camerounais retenus par le #TEEP 2016

  1. Adamou Nchange Kouotou, Healthcare

  2. Agbor Ashumanyi Ako, Healthcare

  3. Albert Tsafack, Agriculture (Agri-Business, Farming, Etc.)

  4. Alvine Mireille Ghomsi Tchuente, Healthcare

  5. Anye Cho Bovinille, Manufacturing

  6. Arsene Anama, Media And Entertainment

  7. Augustin Fogue, Construction

  8. Bamai Namata, Professional Services

  9. Beaugas Orain Djoyum, Media and Entertainment

  10. Fekembie Walters Tonteh, Agriculture (AgriBusiness, Farming, etc.)

  11. Gabin Neyou Noupa, Agriculture (Agri-Business, Farming, etc.)

  12. Geraldine Kamana Biagne, Agriculture (AgriBusiness, Farming, etc.)

  13. Michel Nkuindja, Media and Entertainment

  14. Mohamed Salibaka, ICT

  15. Ndelly Ngunde Julius, Agriculture (Agri-Business, Farming, etc.)

  16. Ntoko Franz Ajebe Munge, Commercial/Retail

  17. Osangu Ajang Ngaaje, Media and Entertainment

  18. Patu Ndango Fen, Waste Management

  19. Paulin Nana, Agriculture (Agri-Business, Farming, Etc.) S

  20. amnick Maemble Liboum, Healthcare

  21. Serge Ntong, Commercial/Retail

  22. Teche Tende Tah, ICT

  23. Valery Awah Asafor Atowo, Commercial/Retail

  24. Vincent Ghislain Wokmou, FMCG

  25. Vumomsi Ngwefontaa Vutumu, Fashion

La liste des Rwandais retenus par le #TEEP 2016

  1. Alice Uwarugira, Energy/Power Generation

  2. Ange Imanishimwe, Healthcare

  3. Ange Ingabire, Commercial/Retail

  4. Carine Pierrette Mukamakuza, Agriculture (Agribusiness, Farming, etc.)

  5. Cephas Nshimyumuremyi, Manufacturing

  6. Cyriaque Sinayobye, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

  7. Denyse Uwineza, ICT

  8. Emmanuel Ntawuyirusha, Manufacturing

  9. Gisele Uwera, Healthcare Ignace

  10. Ignace Nyiringabo, Agriculture (Agribusiness, Farming, etc.)

  11. Iragena Jean, Media and Entertainment

La liste des Gabonais retenus par le #TEEP 2016

  1. Christophe Ikegwu, ICT

  2. Gatien Gildas Tsamba, Professional Services

  3. Perrine Epouse Makouba Mouedi, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

  4. Tamarah Moutotekema Boussamba, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

  5. Yolande Kualikoung, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Congolais (RD Congo) retenus par le #TEEP 2016

  1. Pathy Tamba Pita, Tourism/Hospitality

  2. Paul Roger Ngoy Elenga, Commercial/Retail

  3. Tresor Mununga Mangenda, Professional Services

La liste des Centrafricains retenus par le #TEEP 2016

Yannick Henri Jackson Malessandji, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Tchadiens retenus par le #TEEP 2016

Robertine Denodji, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Congolais (Congo Brazza) retenus par le #TEEP 2016

Georcia Levinet, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

La liste des Equato-guinéens retenus par le #TEEP 2016

Tojaka Jeroboam, Agriculture (Agri-business, Farming, etc.)

Télécharger ici la liste des 1000 sélectionnés de la #TEEP 2016

Samuel Eto’o : « Je souhaite une seule chose : permettre aux Camerounais de rêver »

(TIC Mag) – L’actuel joueur, capitaine et entraîneur d’Antalya Sport en Turquie et ancien capitaine des Lions indomptables, Samuel Eto’o, est désormais présent sur les affiches publicitaires de MTN Cameroon ainsi que dans un spot télévisé conçu pour la circonstance pour la publicité sur la 4G de l’opérateur. Pub basée sur le thème : « Si Samuel peut, je peux ».

Pourquoi a-t-il accepté d’être l’ambassadeur de la marque MTN Cameroon, lui qui était le PCA d’Eto’o Telecom SA, qui avait mis en place en 2012 l’opérateur mobile virtuel Set’Mobile ? TIC Mag a recueilli les explications de la star camerounaise. Des explications qu’il donne également dans les rencontres qu’organise l’opérateur MTN Cameroon dans les villes camerounaises avec l’ancien capitaine des Lions indomptables.

D’après lui, sa carrière a été motivée par un rêve. Celui d’être le meilleur. « Je remercie MTN qui me permet de m’aligner aux côtés du numéro 1 de la téléphonie mobile au Cameroun et je dirai même en Afrique. Pendant toute la durée de notre contrat et peut être beaucoup plus loin, je souhaite une seule chose : permettre aux Camerounais de rêver. On a besoin de rêver. Car le début d’une belle histoire c’est un beau rêve », affirme-t-il. Il invite d’ailleurs l’opérateur mobile à faire davantage rêver les Camerounais parce qu’ils ont des moyens de le faire et parce qu’ils sont agressifs.

Pour comprendre l’importance de rêver grand, il raconte sa petite histoire personnelle :

« Mon destin était autre. A Mvog Ada (A Yaoundé), j’étais voisin de la prison centrale de Kondengui, A New Bell (à Douala), j’étais voisin de la prison centrale de New Bell. Mais très vite, j’ai compris que je pouvais écrire mon histoire, que je pouvais écrire une belle histoire pour notre pays et notre continent. Alors, j’ai commencé et continué à jouer au football. Je jouais tellement qu’à chaque fois que je rentrais, j’avais droit à une fessée. Ma fessée. Mais, cela ne m’arrêtais pas. Je jouais toujours. A 15 ans, j’ai eu la chance de rejoindre un grand club en Europe. Dans mes baguages, il y avait deux choses : mon talent et mon courage. Je suis arrivé dans ce grand club. Il y avait des gens que j’admirais et dont j’avais des prospects dans ma chambre. Je devrais être frustré. Mais, j’ai dit : ‘’Non. Je vais écrire mon histoire’’. Alors, j’ai commencé à travailler. J’ai travaillé tellement dur que le jour où le président Florentino Pérez m’a dit : ’’Samuel, tu vas jouer pour la Corogne’’, j’ai dit : ’’Non, président. Je dois prendre mon destin en main’’. Alors j’ai décidé d’aller à Majorque. Cela m’a valu beaucoup de critiques. Mais, il me fallait ce courage pour écrire mon histoire. Je suis allé à Majorque sans le consentement de mon père qui me disait : ‘’c’est où Majorque ? Comment peux-tu laisser un grand club comme le Real de Madrid et aller à Majorque ?’’ Pendant cinq ans et demi, j’ai écrit la plus belle histoire de ce club. Ils ont décidé de me faire confiance. A 17 ans, j’étais le capitaine de ce club et des grands joueurs. J’avais 17 ans. J’avais envie de dévorer le monde. J’avais envie de changer les choses. J’avais envie de prouver aux jeunes Africains que si Roger Milla a pu le faire, si George Weah a pu le faire, si Abedi Pelé a pu le faire, il y a un jeune garçon qui sort de New Bell qui va mieux le faire. (…) Mais seulement, je n’avais pas la chance de jouer et de porter le plus beau maillot au monde. Celui de mon pays. Je suis venu à l’équipe nationale en 2000 pour la Coupe d’Afrique Nigeria-Ghana. Je me souviens Pierre Lechantre, l’entraîneur, me disait Samuel, tu es le quatrième attaquant derrière Patrick Mboma, Job Désiré et Pius N’diefi. Mais je lui ai dit : « Coach, vous vous trompez. Je suis le plus jeune, mais je suis meilleur que tous ces gars ». Il m’a dit : ‘’c’est mon choix. Si tu veux participer à cette coupe d’Afrique, il faudrait que tu acceptes cela’’. Alors, je suis resté au banc de touche.

‘’Etoomouan, Eto’o Fils’’

Eto'o Samuel

Premier match Ghana-Cameroun, à la 65ème minute Pierre Lechantre demande à Pius Ndiefi de s’échauffer. Ndiefi avait des tennis, il n’avait pas ses godasses. Il allait faire un remplacement. Alors, je me suis levé, j’ai fait l’échauffement de Roger Milla. Je suis allé le voir, il s’est retourné et a dit : ‘’Non, j’ai dit Ndiefi’’. Le ministre Joseph Owona qui était dans les tribunes a crié vers le coach Manga Onguené et lui a dit : ‘’Etoomouan, Eto’o Fils’’ Et le coach Manga de dire à son tour à Pierre Lechantre ‘’En fait, monsieur le ministre dit que c’est cet enfant’’. Je suis entré à la 70ème minute. Je n’ai pas marqué, mais la défense ghanéenne a souffert.

A la fin du match, Pierre Lechantre vient me voir et me dit : ‘’Tu seras titulaire face à la Côte d’Ivoire’’, le pays de ma charmante épouse. J’avais trois jours pour préparer ce match. Et pour commencer à écrire mon histoire avec notre beau pays. Je dormais avec Gérémi Njitap, ce grand-frère que j’ai perdu en route. Je n’arrêtais pas de dire qu’avant la 15ème minute je vais marquer. Ils ne me croyaient pas. Le jour du match, à la septième minute, j’ouvre le score. Patrick Mboma vient vers moi et me dit tu es un marabout. Je lui rétorque : ‘’Non. Je ne suis pas marabout. Si tu veux, tu peux’’. La première chose pour réussir dans la vie c’est qu’il faut croire en soi-même. Je me disais que je suis plus fort que les autres. Je le pensais vraiment et je le pense vraiment. Même à mes 35 ans, les petits là savent. Quand je décide, ils se mettent à côté et ils regardent. Ils font les commentaires du quartier en demandant est-ce que tel est plus fort. Non, je suis plus fort. Grâce au bon Dieu, on remporte cette CAN. Voilà comment Samuel Eto’o commence à écrire une très belle histoire en Afrique. »

‘’Quand on veut, on peut’’

« (…) Tout cela pour vous dire pourquoi Eto’o peut ? Parce que je change toujours l’histoire. J’ai écrit mon histoire. A chaque fois, j’ai voulu montrer à mes jeunes frères que quand on veut, on peut. Il suffit de se donner les moyens. Il suffit de s’entraîner, il suffit d’avoir une vision à long terme et de se donner les moyens. Regardez l’équipe nationale du Cameroun. On a la plus belle équipe du monde. Ces jeunes sont vraiment forts. Il faut les accompagner et les pousser à voir beaucoup plus loin. Il ne faut pas se donner les limites dans la vie. Quand vous vous donnez des limites dans la vie, vous restez derrière. »

Philisiwe Sibiya (DG MTN Cameroon) : pourquoi nous avons choisi Eto’o comme ambassadeur

(TIC Mag) – La directrice générale de MTN Cameroon, Philisiwe Sibiya, a expliqué à ses abonnés hier, 21 mars 2016, au Hilton Hôtel de Yaoundé, les raisons du choix de l’ancien capitaine des Lions indomptables du Cameroun comme ambassadeur de la marque MTN Cameroun.

Pour elle, l’histoire du groupe MTN est similaire à celle de Samuel Eto’o. « Nous avons commencé de manière humble avec une seule entreprise en Afrique du Sud en 1994. A partir de ce moment, l’on ne savait pas où l’avenir allait nous conduire. Mais, tout ce qu’on avait c’était le rêve. Aujourd’hui le groupe MTN revendique plus de 22 opérations dans le monde, plus de 250 abonnés et nous disons que nous sommes arrivés à cet exploit en bravant les mêmes difficultés que Samuel Eto’o a rencontrées », indique la DG de MTN Cameroon.

« Samuel Eto’o a rencontré les mêmes difficultés que nous pour atteindre le sommet de son art. Il a grandi au Cameroun, à Douala. Samuel Eto’o est l’un d’entre nous, Samuel Eto’o c’est nous. Il est Africain. Tout ce qu’il avait c’était un rêve. Tout ce qu’il avait comme ambition c’était de jouer au football et d’être le meilleur. C’est le rêve de MTN et c’est ce rêve que nous voulons inviter les Camerounais à avoir », affirme Philisiwe Sibiya.

L’actuel joueur, capitaine et entraîneur d’Antalya Sport en Turquie est désormais présent sur les affiches publicitaires de MTN Cameroon ainsi que dans un spot télévisé conçu pour la circonstance pour la publicité sur la 4G de l’opérateur. Le tout basé sur le thème : « Si Samuel peut, je peux ».

La présence de Samuel Eto’o vient couronner la fin de Set’Mobile, l’opérateur mobile virtuel qu’avait lancé Samuel Eto’o en 2012 à travers sa société Eto’o Telecom SA et en partenariat avec Orange Cameroun. Set’Mobile a connu de nombreuses difficultés et une succession de directeurs généraux qui ont mené la barque Set’Mobile comme il pouvaient, sans grand succès. Même si on peut remarquer que cet opérateur disposait déjà de 200 000 abonnés en deux mois d’existence sous la direction du Français, Charles Gueret.

10 propositions de TIC Mag pour booster l’économie numérique au Cameroun

(TIC Mag) – Lors de la première édition des Journées nationales de l’économie numérique au Cameroun (03 au 04 mars 2016) organisée par le ministère camerounais des Postes et Télécommunications, à l’invitation de la ministre Minette Libom li Likeng, Beaugas-Orain Djoyum (photo), le directeur de publication de TIC Mag, a présenté un exposé sur les pistes pour booster l’économie numérique au Cameroun. Il a ainsi proposé dix axes à suivre pour le développement de l’économie numérique au Cameroun.

Résumé de quelques propositions :

  • Déployer des infrastructures numériques dans l’ensemble du pays

Il faut déployer au Cameroun la fibre optique sur l’ensemble du territoire national. Aussi, en l’état actuel des choses seul Camtel, l’opérateur historique, peut installer la fibre optique interurbaine. L’exclusivité que cet opérateur détient en la matière devrait sauter pour permettre aux autres opérateurs de déployer cette infrastructure. Ceci même si Nexttel revendique déjà avoir installé 8 000 Km de fibre optique dans le pays. Pourquoi Nexttel et pas les autres comme MTN, Orange et les différents FAI ? D’autant plus que Camtel n’a pas toujours les moyens nécessaires pour répondre seul aux besoins de tous les Camerounais. De même, les autres opérateurs mobiles devraient déployer et étendre leurs services (voix et sms au minimum) dans les zones reculées du pays pour réduire la fracture numérique géographique. Ils doivent respecter leur cahier de charges en matière de couverture réseau dans l’ensemble du pays.

  • Créer une société nationale d’infrastructures numériques

L’autre solution pour régler le problème de déploiement des infrastructures numériques au Cameroun, c’est de ressusciter le projet SITELCAM enterré depuis 2009. Qu’importe le nom qu’il pourrait porter, il est important d’avoir une société étatique spécialisée dans le déploiement des infrastructures de télécommunications, y compris la fibre optique, au bénéfice de l’ensemble des opérateurs privés et publics sans discrimination. En septembre 2011 dans une enquête, TIC Mag se demandait déjà où était passé la SITELCAM. Cinq ans après, c’est toujours le silence. Un projet pourtant important pour la séparation des métiers de transporteur de celui de fournisseur de services. C’est cette société qui devrait déployer les infrastructures de télécommunications, le réseau national de transport en fibre optique, l’accès satellitaire et les différents points d’échanges. Ce qui restaurera une saine concurrence dans le secteur.

  • Relancer les filières TI en classe de Première et Terminale dans l’ensemble du pays

Autre sujet qui ne saurait être relégué en second plan, la formation. Meilleure arme de lutte contre le chômage et l’obscurantisme. Le développement de l’économie numérique va de pair avec le développement de la cybercriminalité. Les experts en matière de cybersécurité seront donc recherchés. Le Cameroun a initié les classes de Première et Terminale en Technologies de l’information il y a quelques années (en 2011). Mais, à ce jour, les résultats ne sont pas à l’optimum, certains établissements ne disposant pas de centre multimédia. Le projet reste une expérience pilote. Il est nécessaire et important que cette expérience pilote soit généralisée dans tous les établissements scolaires du pays ! Un accent devra être mis pour développer cette filière et doter les établissements scolaires d’ordinateurs et de logiciels adéquats.

  • Des services publics accessibles en ligne

Des avancées sont enregistrées dans certaines administrations publiques, mais il faudrait généraliser la digitalisation des services et la dématérialisation des services. Il n’est par exemple plus normal que des étudiants s’alignent sur des fil d’attente de centaines de mètres pour payer leurs droits universitaires comme on l’a vu l’an dernier à l’Université de Buéa. Mettre ces services publics en ligne et accessibles via ordinateur ou smartphone aura le mérite de faciliter la vie des citoyens, de lutter contre la corruption et de permettre aux gouvernés d’avoir plus confiance aux gouvernants. Aller vers le « Cashless Government » et « Papeless Government » comme le prévoient les pays comme le Rwanda.

  • Mettre en place des incubateurs pour les jeunes

Il faut être à l’écoute des jeunes en permanence. Un plus pour la ministre Minette Libom li Likeng qui a mis en place des séances de vidéo-conférence avec des jeunes des dix régions du Cameroun pour écouter leurs besoins. Parmi ces besoins, l’incubateur qui doit répondre aux attentes et préoccupations des jeunes innovateurs camerounais. Attentes exprimées à la fois par ceux étant encore sur les bancs d’écoles dans les campus et par ceux qui se frottent déjà aux réalités du marché, qui ont des idées innovantes ayant besoin d’être concrétisées, améliorées. L’appui de l’incubateur permettra à toute cette galaxie d’innovateurs d’être des entreprises rentables, créatrices d’emplois et de richesses. Et surtout prévoir des fonds pour accompagner les esprits brillants du numérique.

La suite des dix propositions de TIC Mag d’ans l’exposé.

Télécharger la présentation de Beaugas-Orain Djoyum aux Journées nationales de l’économie numérique du Cameroun


Beaugas-Orain DJOYUM est le directeur de la publication TIC Mag. Il s’intéresse également aux questions économiques et financières et aux questions de veille stratégique. A ce titre, Beaugas a créé le cabinet ICT Media Strategies  (www.ictmedia.cm), un cabinet de veille stratégique, de fourniture de contenus médiatiques, d’édition, de conseil en TIC, de RP, Communication et relations presse. Il collabore par ailleurs avec plusieurs publications, institutions nationales, régionales et internationales. Il collabore aussi avec des particuliers.
Pour le suivre sur Twitter : @BeaugasOrain 
Mails : [email protected]
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Cameroun : Baba Wame propose de baisser la taxe sur les produits technologiques

Dans un entretien publié par le Quotidien de l’Economie ce 17 mars 2016 et préalablement publié dans le magazine Comnews, l’enseignant de cyberjournalisme et de TIC de l’Ecole supérieure des sciences et techniques de l’information et de la communication (ESSTIC), Baba Wame, fait quelques propositions pour réduire la fracture numérique géographique au Cameroun.

Parmi ses propositions, « baisser la taxe sur les produits des technologies de l’Information et de la Communication, relancer la politique énergétique, accélérer et étendre la pose de la fibre optique, redéfinir les missions de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la communication (ANTIC) ».

Au sujet de la digitalisation des services publics camerounais, l’enseignant pense que le retard accusé est causé par la crainte des Camerounais au changement. « Je voudrais juste rappeler la formule que j’utilise souvent pour parler d’Internet, « Internet, c’est comme dans la vraie vie ». Si dans la vraie vie, il n’y a pas de volonté de changement, il n’y aura pas de changement. C’est pareil pour Internet. Je note qu’au Cameroun, la remarque est valable aussi pour beaucoup d’autres pays, que le changement n’est jamais chose aisée. Nous disposons de tous les outils techniques de pointe pour l’archivage numérique, nous avons de la ressource humaine et intellectuelle. L’Esstic propose depuis plus de 10 ans une formation en archivistique et bibliothéconomie. Pourquoi donc notre administration tarde à s’ouvrir à l’évolution scientifique et technique ? La réponse coule de source, nous ne voulons pas le changement. A mon avis, la bonne question est également de savoir, à qui profite ce refus de changement ? Certainement pas aux administrés », explique-t-il.

L’enseignant recommande d’afficher une réelle volonté de changer nos vies en s’appuyant sur les TIC. D’après Baba Wame, il ne suffit pas seulement de le dire, mais il faut également passer à l’action en créant un environnement juridique, infrastructurel et social propice au changement.

Il salue d’ailleurs l’ingéniosité des Camerounaises, qui avec presque rien, ont réussi à s’approprier l’Internet en investissant les sites de rencontre et ont fini par « trouver leur Blanc », gage de changement radical de vie tant sociale que financière.

Roger Milla vient de découvrir qu’il a de faux comptes sur Facebook et Twitter et porte plainte

(TIC Mag) – Roger Milla est fâché. La légende du football camerounais a porté plainte contre x auprès des instances judiciaires du Cameroun le 14 mars 2016 pour usurpation d’identité sur le web et en particulier sur les réseaux sociaux. « Moi Albert Roger Milla, viens de découvrir qu’il y a des personnes non habilitées qui sont titulaires des comptes Facebook, des sites web, et autres médias internet au nom de Roger Milla ou Albert Roger Milla, et se font passer pour moi. (…) Face à cette situation, je déclare : 2-N’être titulaire d’aucun compte Facebook, Twitter, WhatsApp, ou site internet en mon nom, en dehors de ceux à l’usage exclusif de ma Fondation (Cœur d’Afrique – Fondation Roger Milla) », déclare le désormais ambassadeur itinérant dans un communiqué paru dans Cameroon Tribune, le quotidien gouvernemental.

Le pire, estime Roger Milla, c’est que « ces personnes utilisent ces médias internet pour inciter la population à la révolte suite au malheureux incident qui s’est produit le week-end dernier à l’hôpital Laquintinie de Douala ».

 Il tient à rassurer les internautes, ses fans et la population qui auraient pu être choqués par le contenu de ces pages Facebook, Twitter, etc… qu’il n’est pas responsable des déclarations qui s’y trouvent et n’a jamais posté des messages appelant à la mobilisation autour de l’hôpital Laquintinie de Douala.

Depuis deux ans, le faux compte Facebook

Roger Milla fake Facebook

Comme le cabinet ICT Media Strategies l’avait recommandé pour les ministres victimes de faux comptes sur les réseaux sociaux, l’une des réponses appropriées à cette usurpation d’identité sur le web, c’est la création d’une ou des pages officielles sur ces réseaux sociaux et de communiquer à travers ces plateformes digitales officielles.

« Ces ministres et DG publient des communiqués dans la presse écrite locale parce qu’ils ont sans doute des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui leur promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. C’est sur Facebook que la communication doit se faire de manière optimale pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », affirmait Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies à TIC Mag.

Le cabinet ICT Media Strategies qui offre également des conseils en e-réputation recommande aux victimes des faux compte sur le web et les réseaux sociaux de ne pas hésiter de se rapprocher des experts pour les accompagner dans mise en place des outils pertinents de communication digitale, mais aussi et surtout de mettre en place et implémenter une stratégie pour construire leur réputation en ligne.

De même, ICT Media Strategies constate que la page Facebook de Roger Milla décriée existe depuis le 1er juillet 2014 et rassemble au 17 mars 2016 près de 11 200 fans. Le cabinet trouve curieux que ce soit seulement maintenant que célèbre buteur camerounais remarque l’existence de ce faux compte sur Facebook. 

Le Gabon signe un accord avec l’Unesco pour former 5 000 jeunes dans les métiers des TIC

(TIC Mag) – Le ministère gabonais de l’Economie numérique et de la Poste et l’Unesco ont signé hier, 16 mars 2016, un accord de partenariat en vue de la formation de 5 000 jeunes gabonais dans les métiers relatifs aux TIC.

D’après Pastor Ngoua N’neme, le ministre de l’Economie numérique et de la Poste, qui a paraphé cet accord, cette action entre dans le cadre du programme « FORMER MA GENERATION », initié par le président de la République, Chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba.

« Avec cet accord, l’UNESCO va permettre au Gabon de créer un Centre de formation pour enseignants, dans la production des cours en ligne ; ce qui donnera un coup d’accélérateur à la politique de formation du gouvernement et posera ainsi les bases de ce type d’enseignement dans notre Pays. Il s’agit par conséquent, d’un complément essentiel du Projet “e-éducation” porté par le plan sectoriel Gabon Numérique tiré du PSGE et du Programme pour l’égalité des chances du président de la République », précise le ministre sur son compte Facebook.

Ce vaste programme entre le ministère et l’Unesco sera appuyé par la Fondation Bharti Airtel.

Microsoft étend ses Windows Phone Store dans 21 nouveaux pays africains

(TIC Mag) – Le géant américain Microsoft vient d’annoncer l’ouverture de sa boutique web pour les applications et les jeux dans 37  nouveaux pays. Ce qui porte au total à 112 pays les différents marchés dans lesquels le groupe a ouvert des Windows Phone Store. Parmi les 37 nouveaux pays, on note la présence de 21 pays africains, notamment l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, le Tchad, la République Démocratique du Congo (RDC), le Kenya, Madagascar, le Malawi, le Mali, le Mozambique, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, la Sierra Leone, la Somalie, la Tanzanie, l’Ouganda, la Zambie et le Zimbabwe.

D’après Mohammed Mazhar cité par Microsoft, les 37 nouvelles Windows Phone Store qui ouvrent ainsi leurs portes comporteront de nouvelles fonctionnalités : « La première est la recherche universelle. Au lieu d’avoir à aller d’un endroit à un autre et trouver des applications pour rechercher des tutoriels, vous allez maintenant voir tous ces résultats de recherche à un seul endroit ; ce qui devrait permettre de trouver ce que vous recherchez plus rapidement et plus facilementLa Boutique Web a également désormais en charge l’installation d’applications via la carte SD, supportée par la plupart des modèles Windows Phone 8. Cette option peut être utile lorsqu’un service de données cellulaire ou une connexion Wi-Fi ne sont pas disponible. Il suffit de chercher le lien Télécharger et installer manuellement sur la page de l’app »

Au fil des années, les Windows Store sont apparus comme un élément essentiel de la nouvelle stratégie de Microsoft. D’après les données collectées sur Win App Updade, depuis la fin 2012, Windows Store a réalisé depuis une croissance exponentielle avec plus de 20.000 applis disponibles. Avec cette nouvelle expansion dans 21 pays africains, Microsoft espère gagner un peu plus de parts de marchés sur le continent, et prendre une avance sur son principal concurrent, Apple, dont la présence s’accentue également sur le marché africain. Il y a quelques mois, Apple annonçait le déploiement de ses App Store dans 32 nouveaux pays dont plus de la moitié sur le continent.

Nigéria : MTN laisse planer le doute sur le paiement de 1,5 milliards pour son amende

(TIC Mag) – Dans un communiqué de presse publié le 11 mars 2016, la filiale nigériane de l’opérateur de télécommunications sud-africain MTN a annoncé la poursuite des négociations avec le régulateur nigérian pour régler l’amende record infligée par celui-ci. Seulement, MTN ne confirme, ni n’infirme avoir proposé de payer 1,5 milliard de dollars pour résoudre le litige : « MTN Nigeria continue de négocier avec les autorités du Nigeria dans le but d’obtenir une résolution à l’amiable dans cette affaire », affirme le communiqué.

Cette sortie du groupe fait suite à la divulgation dans la presse le 10 mars 2016 d’informations selon laquelle la compagnie a proposé de payer 1,5 milliard de dollars au régulateur nigérian, selon une lettre de l’Américain Eric Holder, ancien ministre de la Justice des États-Unis qui est aujourd’hui avocat de MTN. Selon Reuters, qui indique avoir consulté cette lettre, l’opérateur aurait proposé de régler cette amende en déboursant l’équivalent de 300 millions de nairas (1,5 milliard de dollars) via par l’achat d’obligations d’État, des versements en espèces et en ouvrant un accès à ses infrastructures de réseau au réseau au gouvernement nigérian.

Pour l’instant, aucun accord n’a donc encore été officiellement trouvé. Il y a quelques semaines, à la fin du mois de février 2016, MTN Nigéria versait 250 millions de dollars au régulateur et retirait son action en justice qui visait à contester l’amende. D’après Jeune Afrique, le comité sénatorial chargé des télécommunications au Nigeria s’est réuni jeudi au sujet de cette amende, affirmant que les négociations avec MTN allaient se poursuivre encore pendant deux semaines.