[Digital Business Africa] – Accounteer, la plate-forme nigériane de comptabilité sur le cloud et destinée aux petites entreprises, ouvrira un bureau à Nairobi, au Kenya, au premier trimestre de 2019. Lancée en 2015, Accounteer présente des fonctions de facturation, de rapports, de rapprochement bancaire et, récemment, d’aide les utilisateurs à s’occuper de toutes les activités comptables en les associant à un comptable spécialisé qui traitera les relevés bancaires, classera les taxes et gérera la masse salariale pour une fraction du coût de l’embauche d’un comptable interne
Merijn Campsteyn, fondateur et PDG de la startup, a d’abord conçu l’idée d’ Accounteer lorsqu’il vivait au Kenya. Il s’est rendu compte que, malgré l’esprit d’entreprise du pays, le manque de ressources facilement accessibles et abordables pour la comptabilité financière de base rendait difficile la gestion de petites entreprises.
« Nous avons constaté que même si les Africains sont très créatifs et entreprenants, de nombreux propriétaires d’entreprises ont du mal à se développer. L’accès au capital reste difficile. La PME moyenne paie trop d’impôts. De plus, de nombreux propriétaires d’entreprise ne disposent pas des données et des connaissances nécessaires pour gérer correctement leurs opérations. Tous ces problèmes peuvent être imputés à l’absence de comptes financiers précis et fiables », a déclaré Campsteyn à Disrupt Africa.
Campsteyn a commencé à travailler sur le projet, mais lorsqu’il était temps d’externaliser le développement de la plate-forme, il ne pouvait pas amener les développeurs à comprendre et à exécuter sa vision. En 2015, il a essayé de se réinstaller avec l’idée d’inclure les utilisateurs finaux locaux, mais son équipe à l’époque manquait des compétences et de l’expérience spécifique nécessaire à la réalisation du travail. Ce n’est que lorsqu’il est entré en contact avec un développeur de logiciels d’Andela que la plate-forme a finalement été mise en place, après plus d’un an de tests et de modifications pour la rendre viable.
Selon Campsteyn, Accounteer a été conçu pour l’entrepreneur africain. La plate-forme est facile à utiliser et accessible même aux personnes sans antécédents financiers. L’application peut se connecter à des tiers tels que des banques et des services numériques tels que la facturation électronique et des passerelles de paiement en ligne, offrant ainsi un niveau d’automatisation que les acteurs internationaux ne peuvent pas.
En l’espace de trois ans, Accounteer a établi une base solide au Nigéria et a rassemblé plus de 10 000 utilisateurs actifs dans plus de 70 pays, dont les plus importants sont le Nigéria, le Kenya, le Ghana, le Sénégal et la Côte d’Ivoire. L’année dernière, la plate-forme a remporté 10 000 dollars lors du 23e sommet économique nigérian. Cette année, il a gagné 50 000 dollars au MEST Africa Challenge et a également été accepté dans le programme d’accélérateurs Itanna de Honeywell. La semaine dernière, il a annoncé avoir obtenu un financement de la plate-forme d’investissement basée à Lagos, Microtraction.
[Digital Business Africa] – La seconde édition du Forum PPP Afrique se tiendra les 12 et 13 novembre 2018 à Casablanca au Maroc. Cadres, entrepreneurs et décideurs d’Afrique et d’ailleurs sont attendus les 12 et novembre prochain à Casablanca où se tiendra la deuxième édition du Forum PPP Afrique, placé cette année sous le thème « Promouvoir l’agriculture et les technologies de l’information et de la communication (TIC) en Afrique grâce aux Partenariats Public-Privé (PPP) », indique les organisateurs dans un communiqué.
L’édition casablancaise est la première tenue sur le Continent africain, après Paris l’année dernière où l’événement avait rassemblé plus de 300 personnes. La rencontre qui se veut une grand-messe des PPP en Afrique se propose d’être une «opportunité exceptionnelle» pour les investisseurs et les entreprises internationales de mieux cerner la dynamique agricole et technologique afin de mieux identifier les possibilités de partenariats.
Outre les plénières habituelles, l’événement sera étoffé de panels animés par une brochette de personnalités issues à la fois du service public et du secteur privé. Parmi celles-ci notamment, le Premier ministre de Guinée, Ibrahima Kassory Fofana, le ministre de l’Industrie, du commerce, de l’investissement et l’économie numérique du Maroc, Moulay Hafid Elalami, le chef de la division Secteur privé de la Commission de l’UEMOA, Khady Evelyne Ndiaye, ou encore l’entrepreneur malien Samba Bathily, PDG d’Africa Development Solutions, un groupe diversifié investi dans une dizaine de secteurs, basé à Bamako et opérant dans 15 pays africains.
Outre les moments d’échanges autour de la thématique, les participants auront droit à des formations et des visites d’entreprises. L’événement sera également couronné par un dîner gala ponctuée par une cérémonie d’Awards décernés aux organisations qui se démarquent en matière de bonnes pratiques.
[Digital Business Africa] – Ouagadougou abrite, du 16 au 18 octobre 2018, la première Conférence africaine sur la régulation de l’économie numérique (CAREN). Organisée par l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) et Télécom Paris Tech, cet événement réunit divers acteurs qui s’intéressent aux questions liées à l’économie numérique sur le continent africain. La cérémonie d’ouverture a été présidée par Mme le ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, représentant le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba.
« Aujourd’hui, l’espace terrestre est maîtrisé. Idem pour l’espace aérien. L’espace numérique existe mais comment le réguler ? ». Telle est la grande question posée par le président de l’ARCEP, Tontama Charles Millogo, et à laquelle devront répondre les participants. Et durant les 72 heures, neuf sessions et deux tables rondes seront animées autour de plusieurs thématiques telles que les enjeux et risques de la numérisation de l’économie et de la société, l’inclusion financière, l’essor du commerce électronique, l’usage des réseaux sociaux, l’intelligence artificielle et le Big Data.
Selon Laurent Gille de Télécom Paris Tech, l’objectif visé par la CAREN est de constituer un lieu de dialogue entre les acteurs du numérique et les régulateurs mais aussi avec la société civile et les chercheurs. « Ce qui nous lie, c’est renforcer le dialogue entre les acteurs de la transformation socioéconomique et soutenir la recherche en la matière. Les défis ne sont pas derrière nous. Ils sont encore devant nous », a-t-il laissé entendre.
A sa suite, le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications de Côte d’Ivoire (ARTCI), Bilé Diéméléou Amon Gabriel, dira que cette rencontre est la preuve que « la solidarité africaine n’est pas un vain mot ». « Nous devons agir collectivement, poursuit-il, pour répondre aux attentes légitimes de nos populations en leur apportant des solutions innovantes, intégrées et inclusives à même d’impacter positivement leur quotidien ».
Pour le Premier ministre, Paul Kaba Thiéba, représenté par Mme le ministre du Développement de l’économie numérique et des Postes, Hadja Fatimata Ouattara née Sanon, le Burkina Faso s’est déjà engagé vers l’édification d’une société basée sur l’économie de l’information et du savoir. Il en veut pour preuve la réalisation d’infrastructures de fibre optique à travers les projets Backbone et G-Cloud, la promotion du développement des applications et des services à travers le projet e-Burkina, la création de l’Université virtuelle et de seize espaces numériques ouverts, le soutien financier aux jeunes entrepreneurs avec le programme Burkina Start-up. Le chef du gouvernement a émis le vœu que les conclusions de cette conférence africaine deviennent des repères « qui permettront de tracer les sillons d’approches spécifiques dans le domaine de l’économie numérique et de sa régulation en Afrique ».
[Digital Business Africa] – La Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) en partenariat avec la Société Civile Africaine sur la Société de l’information (ACSIS SCASI), plus grand réseau des TIC de la Société Civile d’Afrique organisent un l’événement international Africa E-Commerce Week ». Ce sera à Nairobi au Kenya du 10 au 14 Décembre 2017 sous le thème « Empowering Africa Economies in the digital Era ».
Plusieurs chefs d’Etat et de gouvernements africains ainsi que des personnalités de haut niveau du secteur privé de l’Afrique sont annoncés.
A la faveur de cet événement, ACSIS organise une compétition d’applications mobiles entre les étudiants et jeunes diplômés des pays Africains. Cette compétition est baptisée « E-commerce Mobile Application Africa AWARD ». Elle sera déroulera en 2 phases:
La première phase consistera à la soumission des applications qui devraient parvenir avant le 04 Novembre 2018. Les jeunes devront remplir un formulaire en version anglaise ou française détaillant leur idée ou projet.
Les premiers résultats seront dévoilés et envoyés par mail avant le 10 Novembre. Un projet ou deux maximum seront choisi par pays.
ACSIS précise qu’elle prendra en charge les frais de déplacement et de séjour des porteurs de projet sélectionnés pour le déplacement de Nairobi.
La deuxième phase se tiendra du 10 novembre au 08 décembre 2018. Les équipes sélectionnées devront développer leurs applications pour les présenter leur version finale. Les équipes sélectionnées devront envoyer leur application via mail ou site web avant le 05 Décembre, condition pour gagner son billet d’avion et la réservation de l’hébergement hôtel.
Enfin, du 10 au 13 Décembre 2018 chaque équipe présentera durant 15 minutes son projet devant le public de l' »E-commerce Week » au siège des Nations Unis à Nairobi.
[Digital Business Africa] – Après l’Asie, et spécifiquement l’Inde, le géant américain de l’Internet Google annonce le lancement au Kenya du mode moto de son service Google Maps. Ce qui fait du Kenya le premier état africain où les cyclistes auront le service de navigation vocale.
« Pour plus d’un million de Kenyans, les boda bodas [taxis-motos] sont un moyen pratique et bordable de se déplacer et de transporter des marchandises d’un endroit à un autre. Avec le nouveau mode Moto de Google Maps, les utilisateurs de tout le Kenya pourront désormais obtenir des indications et une navigation étape par étape pour proposer des itinéraires plus pratiques », explique Google dans un communiqué.
Pour les conducteurs de moto taxis, ce nouvel outil sera très utile dans leur activité quotidienne : « Ce qui nous empêche de prendre certains clients, c’est le manque d’information sur les itinéraires. Si la route n’a pas un nom clair et que vous êtes nouveau dans la région, vous vous perdez facilement », fait savoir Ben Chelule, un jeune taxi-moto de 24 ans exerçant dans la capitale du Kenya Nairobi.
[Digital Business Africa] – L’Agence Française de Développement (AFD) a annoncé le 15 octobre 2018 le lancement de la troisième édition de son Digital Challenge, qui valorise les entrepreneurs de la révolution numérique en Afrique. Il s’agit d’un concours de start-ups et d’innovations numériques dont l’objectif cette année est de favoriser l’inclusion économique, sociale, culturelle, et politique des femmes en Afrique.
« Cette édition ‘‘l’innovation pour les femmes en Afrique’’ est dédiée à la promotion de l’égalité femmes-hommes sur le continent africain. Le concours s’adresse aux start-ups du continent africain ainsi qu’aux porteurs de projet issus du monde entier, qui proposent des solutions innovantes agissant en faveur de l’inclusion des femmes en Afrique et utilisant le numérique comme levier de développement», explique un communiqué de l’AFD qui précise que les startups d’Afrique et du monde entier ont jusqu’au 12 novembre 2018 pour déposer leur candidature en ligne sur http://afddigitalchallenge.afd.fr .
Les startups d’Afrique et du monde entier ont jusqu’au 12 novembre 2018 pour déposer leur candidature en ligne. Au terme de la compétition, trois grands prix seront attribués aux vainqueurs : Le Digital Africa Initiative, doté d’une enveloppe de 15 000€. Il récompense deux entreprises en phase d’amorçage, remarquables par leur capacité d’innovation ; Le Digital Africa Reussite, accompagné d’une enveloppe de 50 000€, qui récompense deux entreprises en phase de croissance, remarquables par leur capacité à se développer et à essaimer.
Enfin, le Digital Africa Prix Spécial d’une valeur de 20 000€ qui récompense une entreprise se distinguant par l’originalité de son approche dans une perspective d’inclusion des femmes.
[Digital Business Africa] – C’est la pépite réunionnaise qui a eu les honneurs du premier prix Pitch décerné mercredi dernier, 10 octobre 2018, à Paris, à l’occasion du dernier forum NxSE. Hub2.io, start-up fondée il y a deux ans par Ashley Gaüzere, a remporté le concours consistant à « pitcher » devant le jury réuni à bord de l’avion d’Air Austral emmenant les participants à cette 3e édition exceptionnellement délocalisée dans la capitale.
Une belle reconnaissance pour cette start-up passée à la phase opérationnelle de son tableau de marche depuis six mois et qui œuvre déjà en Côte-d’Ivoire, au Burkina Faso et à Madagascar, en attendant le Cameroun et le Sénégal d’ici la fin de l’année. L’idée ? Permettre aux populations africaines faiblement bancarisées de pouvoir réaliser des achats sur les sites de commerce en ligne, et encourager ainsi l’arrivée d’une nouvelle génération d’entrepreneurs digitaux en Afrique, où l’e-commerce connaît une croissance annuelle de 300% !
Ingénieur et commercial de formation, Ashley Gaüzere a imaginé son « agrégateur de paiements » ou « payment gateway » au cours de ses dix années de travail pour Orange en Afrique. « Il existe là-bas un vrai problème de moyens de paiement sur le web, qui prive les consommateurs d’un accès à ces produits du e-commerce, et restreint le marché de ces entreprises de vente en ligne. On estime à moins de 8% la population africaine ayant un compte bancaire, alors que 40% a un accès internet et que le taux de pénétration du téléphone mobile est proche de 80% », expose le fondateur d’Hub2 sur la plateforme web clicanoo.re.
La plateforme, qu’il anime aujourd’hui avec sept collaborateurs, dont deux développeurs et trois commerciaux en Côte-d’Ivoire, se propose de servir d’intermédiaire entre internautes et sites de e-commerce, grâce justement à la technologie du GSM. « Les Africains utilisent beaucoup les mobicartes ou le mobile banking, des mini-comptes bancaires ou porte-monnaie électroniques accessibles depuis le téléphone. En connectant les opérateurs à notre plateforme, nous sommes en mesure de faire valider la transaction à l’acheteur depuis ces moyens de paiements au moyen d’un simple SMS », explique encore l’ingénieur.
Depuis six mois, ce sont une vingtaine d’opérateurs commerciaux qui ont ainsi adhéré à la plateforme. Et une dizaine de nouvelles demandes arrive chaque semaine. « Pour ces sites, c’est un moyen de sécuriser les paiements. En général, en Afrique de l’Ouest, les vendeurs sont payés à la livraison, avec le risque d’une annulation de dernière minute. Sans parler des paiements en cash, qu’il faut ensuite transporter avec les dangers que cela suppose » précise Ashley Gaüzere.
[Digital Business Africa] – Annoncée à Ouaga par le président français Emmanuel Macron, l’association Digital Africa vient d’être créée. C’est ce qu’on apprend ce 14 octobre 2018 sur le compte Twitter de Karim Sy, fondateur de Jokkolabs, premier espace de travail collaboratif en Afrique de l’Ouest, qui a été nommé président de cette association.
Pour rappel, Digital Africa est une initiative développée par l’Agence Française de développement, il s’agit d’une plate-forme qui sera bientôt lancée, et qui se veut un « outil collaboratif favorisant l’émergence des start-ups africaines et de leurs écosystèmes » pour reprendre les propos de JP Barral de l’AFD sur twitter, félicitant au passage Karim Sy.
Cette initiative est soutenue par le président français Emmanuel Macron, qui avait annoncé la dotation de 65 millions d’euros en faveur des jeunes innovateurs africains lors de son discours en mai dernier à l’ouverture de la troisième édition de Viva Technology en mai dernier. Le Trésorier de cette association est CFIMédias, l’agence française de développement médias.
[Digital Business Africa] – « Après quatre années passées au plus haut niveau de l’équipe dirigeante de YooMee et une contribution importante pour l’introduction de YooMee comme acteur majeur du secteur de la téléphonie mobile au Cameroun, M. Emmanuel Forson quitte la direction de YooMee pour de nouveaux défis professionnels. »
C’est ce qu’un apprend en substance dans le communiqué de presse rendu public par l’opérateur YooMee Cameroun, tout en précisant que le conseil d’administration et l’ensemble du personnel, tout en saluant sa contribution dans le développement de YooMee lui souhaitent bonne chance et franc succès.
Emmanuel FORSON a débuté sa carrière à la Direction de l’Audit Interne à la Banque Africaine de Développement en 1999 (BAD). En 2002, il rejoint le Groupe pétrolier Exxon Mobil au sein de sa filiale en Côte d’Ivoire en qualité de Directeur du Crédit (en charge de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso et du Niger) avant d’occuper les fonctions de Customer Service Manager.
En 2006, il intègre la Société Nationale des opérations Pétrolières de Côte d’Ivoire (Petroci) dans le but de mettre en place et développer un réseau de stations-service. Il a occupé les fonctions de chef de département des opérations stations-service puis chef du département du Business Développement.
De 2010 à 2012, M. FORSON a été le Directeur Général de la société Corlay/MRS Cameroun (Ex Texaco) et Directeur Commercial et Marketing du Groupe MRS au Nigeria. Avant de rejoindre le Groupe YooMee Africa, Emmanuel Forson a été Co Fondateur de la société de trading pétrolier, La Chorale.
M. FORSON déclarait au moment de sa nomination à la tête de YooMee : « Je suis très fier de rejoindre le Groupe YooMee Africa, dont le siège est en Suisse, et qui a une ambition de devenir le leader du haut débit en Afrique Sub-Saharienne. Je mettrais à la disposition de YooMee mon humble expérience et ma connaissance des marchés africain afin d’accompagner le groupe dans son développement ».
Ce développement se traduit alors par la signature, le 22 février 2017 d’un partenariat commercial avec Camtel qui permet à YooMee d’étendre son réseau et ses offres, propulsant la firme comme tout premier fournisseur d’accès internet à déployer un réseau haut débit mobile sans fil au Cameroun, et premier full MVNO d’Afrique subsaharienne francophone. Défi plutôt réussi dans un contexte concurrentiel sévère, il ne nous reste plus qu’a lui souhaiter bon vent.
[Digital Business Africa] – Microsoft a fait son entrée dans le Top 5 des fabricants au troisième trimestre. Une première pour Microsoft qui déloge Acer de cette cinquième place. C’est ce qu’on apprend de l’étude publiée par le cabinet d’études Gartner, sur le marché des ventes d’ordinateurs aux États-Unis.
Cette première est le fait des appareils Surface de Microsoft, sachant que Gartner prend en compte dans ses chiffres l’ordinateur de bureau, l’ordinateur portable et les ultramobiles premium comme Microsoft Surface. Par contre, les livraisons de Chromebooks ne sont pas comptabilisées.
Au cours du troisième trimestre, Microsoft a livré 602 000 PC (Surface) aux États-Unis, pour une part de marché de 4,1 %. Tout de même bien loin de HP (30,7 %), Dell (25,9 %), Lenovo (15,4 %) et Apple (13,7 %) sur le total des 14,771 millions de PC écoulés.
Néanmoins, cette entrée de Microsoft dans le Top 5 des plus gros vendeurs de PC aux États-Unis ne se retrouve pas à l’échelle mondiale. L’opérateur a toutefois présenté ses nouveaux appareils Surface en début de mois avec notamment l’ordinateur portable Surface Laptop 2.
[Digital Business Africa] – L’agence de Régulation des Télécommunications, ART, a annoncé le 04 octobre 2018 avoir transféré son siège situé à la « Nouvelle route Bastos » à Bastos, en face du Haut commissariat du Nigeria.
[Digital Business Africa] – Cela ne pouvait pas plus mal tomber. Programmée le mardi 9 octobre, l’annonce par Google de ses derniers produits a été précédée par la révélation, la veille, d’une faille de sécurité massive dans son réseau social Google+, laquelle a affecté les données d’au moins 500 000 utilisateurs. Le scandale aurait pu perturber l’ordre du jour, mais de cela, il ne fut pas question lors de la présentation effectuée de New York. Google escomptait sans doute qu’une nouvelle chasserait l’autre.
En termes de communication, le coup est rude pour la firme de Mountain View (Californie), qui s’évertue à asseoir sa crédibilité comme fabricant d’appareils technologiques. Cette année encore, c’est toute un éventail de produits nouveaux que la compagnie a dévoilés : téléphones, enceintes connectées, tablettes.
Les annonces les plus attendues se concentraient sur la gamme des téléphones Pixel, qui étrennent leur troisième génération. La présentation a surtout mis en avant les nouvelles fonctionnalités créées autour de l’appareil photo, comme celle qui permet de ne pas manquer le cliché parfait : au moment de capter une scène insolite, l’appareil commence à prendre des photos avant même que vous ayez appuyé sur le bouton…
Mais, la distribution reste encore assez faible, les téléphones, proposés en deux tailles (5,5 et 6,3 pouces), ne seront disponibles le 2 novembre que dans douze pays.
Ventes très décevantes
Les velléités de Google sur le marché des smartphones ne sont pas nouvelles. Avec la série des Nexus d’abord, dès 2010, élaborée avec divers constructeurs (HTC, Samsung, LG, Motorola, Huawei), puis avec la gamme Pixel, depuis 2016. L’achat de Motorola, en 2011, pour 12,5 milliards de dollars (environ 11 milliards d’euros au cours actuel), revendu pour à peine 3 milliards moins de trois ans plus tard, et les ventes très décevantes de ses téléphones (à peine 3,9 millions d’unités délivrées en 2017), auraient pu décourager la compagnie de Mountain View de persister dans cette voie.
Mais, sous l’impulsion de Sundar Pichai, arrivé aux commandes de Google en 2015, la division « matériel » a été réorganisée, avec l’arrivée à sa tête de Rick Osterloh. Objectif : faire mieux coopérer les divisions « logiciel » et « matériel ». Le chèque fait en septembre 2017 à HTC pour pouvoir mettre la main sur 2 000 de ses ingénieurs a depuis confirmé la volonté de l’entreprise d’accélérer dans le développement de ses produits.
Surtout, M. Pichai a placé l’intelligence artificielle au cœur du développement de chaque produit proposé par Google. Avec l’éclosion d’assistants virtuels tels que ceux d’Amazon (Alexa), l’utilisation des services de Google est devenue moins indispensable qu’avant à ses utilisateurs : d’une simple interpellation vocale, le propriétaire d’une enceinte Amazon Echo peut commander un livre sans en faire la recherche sur Google. Et le propriétaire d’un iPhone pourra demander son chemin à son téléphone grâce à Siri sans passer par le service de cartographie de son concurrent… Autant de requêtes qui échapperont à Google, alors que toute son économie est portée par la connaissance de ses utilisateurs à des fins publicitaires.
Il incombe à Google de démontrer que son assistant est plus efficace que ses concurrents, et sur tous les supports (téléphones, enceintes, etc.). Même la caméra du dernier Pixel s’assimile à un moteur de recherche, capable de reconnaître cette paire de lunettes que vous seriez en train de fixer. Au fond, même en se tournant toujours plus vers le hardware, Google ne change pas de métier.
[Digital Business Africa] – « Si nous voulons rester en tête, nous devons utiliser les concepts et les technologies de l’intelligence artificielle pour faire face aux problèmes actuels et futurs », annonce dès l’ouverture du grand raout annuel de l’équipementier Eric Xu, le vice-président de Huawei.
Et de contextualiser par les chiffres. « Seulement 4 % des entreprises ont investi ou déployé de l’IA. 2 % des détaillants ont investi ou déployé de l’IA. Environ 5 % des implémentations de ville intelligente utilisent l’AI. En 2017, l’IA concerne 10 % des smartphones sur le marché. Le ratio d’offre et de demande de personnel expérimenté en IA dans le monde n’est que de 1 % ».
Le plan du géant chinois pour s’ancrer sur le marché de l’IA ? Développer à court terme des applications IA plus efficaces dans différents secteurs. Des caméras et des feux intelligents pour fluidifier le trafic des grandes villes ; l’apprentissage « personnalisée » pour les élèves ; la possibilité de détecter des maladies de façon plus précoce ; l’amélioration de la traduction en temps réel en multilingues à titre d’exemple. Les réseaux de télécommunications, la conduite autonome de véhicules sont également concernés et la liste des cas d’usage « s’allonge en permanence ».
Pour faire fonctionner les outils à base d’IA, Huawei annonce de nouvelles puces dédiées à l’IA, baptisées Ascend 910 et AI Ascend 310. Elles sont capables de prendre en charge l’intégralité des fonctionnalités de l’IA en fournissant un TeraOPS défini comme « optimal ».
« La série Ascend offre d’excellentes performances par Watt dans tous les scénarios, qu’il s’agisse d’une consommation énergétique minimale ou d’une puissance de calcul maximale développée dans les centres de données. Leur architecture unifiée facilite le déploiement, la migration et l’interconnexion d’applications AI », explique Eric Xu.
Dans cette série figurent Ascend Max, Mini, Lite, Minuscule et Nano. Selon l’entreprise, Ascend 910 possèderait la plus grande densité informatique au monde sur une seule puce, et Ascend 310 serait le SoC AI le plus efficace en informatique de basse consommation. Ces puces seront intégrées et vendues via les systèmes Atlas 200, 300, 500, 800. Atlas 200 est par exemple capable de reconnaître 200 visages par images, contre 30 actuellement affirme Huawei.
La gamme de produits IA s’élargit encore
Dans le sillage de ces puces du futur, Huawei annonce également le développement de projets connexes liés à l’IA. Le lancement de CANN pour « Architecture de calcul pour réseaux neuronaux » illustre cette volonté. Il s’agit d’une bibliothèque d’opérateurs de puces et une boîte à outils pour les opérateurs hautement automatisés.
MindSpore est lui un cadre unifié de formation et d’inférence pour les périphériques et les Clouds, à la fois autonome et coopératif. Côté « Application enablement » ou « Activation d’applications », Huawei propose aussi un service de pipeline complet nommé « ModelArts », des API et des solutions pré-intégrées.
Des outils qui rejoignent une gamme IA déjà présente dans le portefeuille produit de Huawei. En septembre 2017, Huawei annonçait le lancement de Huawei Cloud EI, une plate-forme de service d’IA pour les entreprises et les gouvernements. En avril 2018, c’était celui d’HiAI, son moteur d’intelligence artificielle pour appareils connectés, dont les services se déclinent sur le Cloud.
Huawei prédit que d’ici 2025, le monde comptera plus de 40 milliards d’appareils personnels intelligents et que 90% des utilisateurs d’appareils disposeront d’un assistant numérique intelligent.
[Digital Business Africa] – Alors que commencent à apparaître des smartphones équipés de trois appareils photo, succédant à une première vague de téléphones dotés de deux capteurs au dos, Samsung monte la barre d’un cran en lançant un mobile avec… quatre appareils photo, le Galaxy A9.
L’intérêt ? Pouvoir répondre à pratiquement toutes les situations de prise de vue : de loin, de près, dans l’obscurité, en mouvement, face à un paysage grandiose ou à un visage amical. On trouve donc au dos de ce modèle quatre objectifs disposés en ligne. Le premier, qui servira dans la plupart des cas, est associé à un capteur de 24 mégapixels. Outre une ouverture de f/1,7, il bénéficie de la technologie « Pixel Binning», qui combine quatre pixels en un seul pour capter davantage de lumière en cas de faible éclairage. Le second, relié à un capteur de 5 mégapixels (ouverture de f/2,2), sert à ajuster la profondeur de champ en mode portrait. Le troisième module, de 8 mégapixels (ouverture de f/2,4), est destiné à réaliser des photos extralarges grâce à son optique ultra grand-angle à 120 degrés. Enfin, un quatrième capteur, de 10 mégapixels, est associé à un zoom optique (ouverture à f/2,4), pour se rapprocher du sujet.
Avec cet appareil, Samsung vise «la génération Instagram qui poste des milliards de photos » sur le réseau social, explique Carlo Carollo, vice-président ventes et marketing de Samsung Europe. Pour achever de les séduire, le Galaxy A9 se présente comme un beau téléphone avec écran super Amoled de 6,3 pouces (16 centimètres de diagonale), une mémoire de 128 Go pour le modèle standard, une batterie à grande capacité et charge rapide et un capteur d’empreintes digitales au dos.
Le Samsung Galaxy A9 sera disponible en France uniquement chez l’opérateur télécom Orange, à partir du mois de novembre, pour 599 euros.
[Digital Business Africa] – Le ministre camerounais de la Communication, Issa Tchiroma Bakary, a rencontré ce 11 octobre 2018 des bloggers et influenceurs web au siège de son département ministériel. Objectif, échanger avec ces jeunes sur les projets que le gouvernement souhaite engager dans les mois à venir dans les secteurs des communications digitales et de l’implication de tous dans l’amélioration de l’image de marque du Cameroun.
Les bloggeurs et influenceurs présents ont montré leur volonté de contribuer efficacement à produire du contenu en ligne qui ira dans le sens de la promotion de la paix et du vivre ensemble. Car, reconnaissent les participants, il est plus que jamais nécessaire de barrer la route au tribalisme et à la désinformation des populations.
Le ministre a également annoncé qu’il se propose d’organiser, après la mouvance des présidentielles, un séminaire de formation avec les influenceurs, blogueurs, pour la création d’une Agence Virtuelle d’Information (AVI). Cette agence, apprend-on sur les comptes Facebook des bloggeurs, aura pour rôle de donner en temps réel des informations actualisées sur le Cameroun, ses potentialités, les actions du Gouvernement etc. Il est question d’associer les jeunes à L’idéal de construction du Cameroun dans la paix, via la bulle Internet. A cette fin, le Ministère recrutera ou associera les jeunes influenceurs pour ce projet.
La rencontre, qui a duré environ une heure, s’est clôturée par une séance de selfies. Notons néanmoins qu’un projet de création d’une agence virtuelle de communication était déjà dans les tiroirs du MinCom depuis juin 2013, avec pour objectif de vendre ou fournir gratuitement aux médias l’information brute en texte, photos, vidéos etc., à travers un portail multimédia. Ceci afin d’augmenter l’offre sur le marché de l’information et rivaliser avec les autres agences mondiales. Cette agence est toujours en attente de fonctionnement.
[Digital Business Africa] – Une délégation de la commission Education, Culture, Sciences et Technologie de l’Assemblée nationale a échangé ce mercredi 10 octobre au siège de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) avec l’équipe dirigeante de ladite institution. Cette rencontre, qui s’est inscrite dans le cadre de la nouvelle volonté politique d’un « Parlement de proximité », a permis au Directeur Général l’ARPCE, Yves Castanou, et ses Directeurs centraux, d’éclairer les honorables députés sur les missions, actions et réalisations de l’ARPCE, dans l’ensemble des secteurs régulés.
Ce faisant, il a non seulement présenté aux membres de cette Commission de la première chambre du Parlement, la délicatesse des missions du Régulateur qui doit garantir, à la fois, les intérêts de l’Etat, des opérateurs et des consommateurs, mais il a aussi indiqué que toutes les décisions du régulateur, certaines impopulaires au départ – à l’image de celle qui a suscité en juin dernier une grogne au niveau des consommateurs, parce qu’elle a supprimé du marché de la téléphonie mobile des offres dites toxiques qui avaient contribué à faire perdre au secteur 18% de sa valeur, au premier 2018 – visent à stabiliser et à promouvoir les marchés régulés.
Il a ensuite rappelé les réalisations de l’institution qu’il dirige, à savoir entre autre son siège social, un bâtiment de 10 niveaux construits sur fonds propres, avec l’appui de deux banques privées, le plan de numérotation à 9 chiffres, l’identification des abonnés de la téléphonie mobile, la régularisation des opérateurs postaux privés, la planification et le contrôle du spectre des fréquences, le contrôle et la gestion des pylônes, l’Observatoire des marchés, la promotion tous azimut du Numérique.
Yves Castanou a également mentionné le problème de la diminution des ressources financières qui ne permettent pas au régulateur d’engager, depuis quelques années déjà, des projets de grande envergure dans les secteurs des postes et des communications électroniques. Mais, il a conclu en faisant remarquer que son agence était une référence au niveau continental.
Des députés en séance de travail à l’ARPCE.
Notons par ailleurs que l’ARCPE est très active au sein du système africain d’échange Internet (AXIS) qui vise à installer 33 points d’échange sur le continent.
La mutation entre le Point d’Échange Internet du Congo en Point d’Échange Internet Régional (RIXP) de la sous-région Afrique centrale qu’elle a effectué dernièrement s’inscrit dans ce cadre, mutation opérée suite à un accord d’interconnexion et de transformation qui avait été signé lors de l’atelier sous régional sur la gestion des données et des points d’échange tenu à Brazzaville le 19 Avril 2018. Et qui a été rapporté par votre site Digital Business Africa.
[DIGITAL Business Africa] – Les transactions de paiement mobile des 12 opérateurs mobiles de la zone Cémac offrant ce service ont atteint la barre de 4 700 milliards de F.Cfa de chiffre d’affaires au cours de l’année 2017. L’ensemble des transactions mobiles ayant transité via les cinq grands réseaux monétiques opérant en zone Cémac (GIMAC, VISA, MASTERCARD, UPI et AMEX) y compris via les services de paiement mobile de 12 opérateurs mobiles a atteint 5 200 milliards F CFA de chiffre d’affaires.
Toujours en 2017, 360 millions de transactions mobiles dont 303 millions de mobile money (+ 300%) ont été enregistrés en zone Cémac qui compte le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, le Tchad, le Congo Brazza et la RCA. 56 banques, 08 EMF et 12 opérateurs mobiles ont opéré dans cette zone Cémac en 2017.
Ce sont là quelques chiffres du contexte monétique de la zone CEMAC présentés ce 10 octobre 2018 à Douala au Cameroun par le Gimac (Groupement Interbancaire Monétique de l’Afrique Centrale), à l’occasion de la réunion sur la mise en œuvre de l’interopérabilité monétique intégrale dans la Cémac.
Jean Clary Otoumou, le directeur administratif et financier du Gimac, en présentant ces chiffres a relevé l’absence d’une vision et d’un contrôle effectif directe de la BEAC (Banque des Etats de l’Afrique centrale) et de la COBAC (Commission bancaire de l’Afrique centrale) sur la monétique non bancaire devenue d’importance systémique. Car, affirme-t-il, les réseaux monétiques non bancaires, notamment la monnaie électronique (mobile money) sont très véloces, mais cloisonnés.
Autre constat important, on relève des réseaux monétiques de cartes interconnectés, mais avec des faibles transactions et une interopérabilité internationale prépondérante et malheureusement coûteuse.
Pour mieux organiser le secteur monétique dans la zone Cémac, le gouverneur de la Béac, Abbas Mahamat Tolli, a donc signé le 10 août 2018 l’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac.
Depuis le 1er octobre 2018 donc, selon cette instruction, tous les réseaux monétiques et tous les réseaux de transfert d’argent opérant dans la CEMAC sont tenus de déclarer les statistiques de leurs opérations à la BEAC et au GIMAC.
La rencontre de Douala organisé par le Gimac (du 10 au 12 octobre) est donc l’occasion pour les acteurs du secteur de la monétique (banques, EMF, opérateurs mobiles, partenaires) de s’informer et d’évaluer les moyens de mise en œuvre de l’ensemble des réformes prescrites par le gouverneur de la Béac dans son instruction.
Favoriser l’interopérabilité intégrale
« Pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement, avec le développement exponentiel du Mobile money, technologie épousant mieux que la carte les modes de vie des populations de la Cémac, ainsi que des transferts d’argent, le Gimac s’est doté d’un plan stratégique triennal 2018-2020, reposant essentiellement sur la mise en œuvre de l’interopérabilité des mobiles, ainsi que l’intégration des transfert d’argent, pour une convergence des transactions Carte, Mobile et Transferts. Ceci non seulement pour tenir compte de l’évolution du paysage en termes de nouveaux instruments de paiement dans notre sous-région, mais surtout pour accentuer la dématérialisation des paiements par la généralisation à toutes les couches de la population de la Cémac de l’usage bénéfique des instruments de paiement électronique », explique Valentin Mbozo’o le DG du Gimac.
L’instruction n° 001/GR/2018 relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la Cémac vise donc, selon le DG du Gimac, l’organisation d’une interopérabilité intégrale, l’extension de l’interopérabilité de la carte bancaire à celle mobile, voire aux autres instruments de paiement électronique, afin de décloisoner les différents réseaux monétiques opérant dans la sous-région.
En termes plus clair, dans un futur très proche, en zone Cémac, il sera possible de faire les transactions financières entre son compte mobile de paiement et sa carte bancaire. Et vice-versa. Opérateurs mobiles et banques sont tenus de rendre effective l’interopérabilité intégrale entre les solutions de paiement mobile en cours dans la région Cémac.
[Digital Business Africa] – C’était l’une des attractions principales de la troisième édition du Salon Africa IT Expo, baptisé AITEX, qui s’est tenue à Rabat au Maroc du 04 au 05 octobre 2018. « Pour la première fois, nous avons fait venir au Maroc le robot humanoïde Pepper, qui est un robot japonais qui parle 99 langues et pèse 80 kg. Il est arrivé au Maroc après 15 jours de bateau parce qu’il ne peut emprunter l’avion à cause des questions de sécurité », explique Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI, la Fédération des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring, qui a organisé le salon AITEX avec la collaboration du ministère du Commerce, de l’Industrie, de l’Investissement et de l’Economie numérique.
Lors de la cérémonie d’ouverture du salon, le ministre Moulay Hafid Elalamy a d’ailleurs profité de l’occasion pour engager un court entretien avec ce robot humanoïde développé par la société Softbank Robotics.
Pour Saloua Karkri-Belkeziz, l’Apebi a voulu montrer aux Marocains et à l’Afrique que ce robot humanoïde n’est pas du rêve et encore moins science-fiction. Elle rappelle que ce robot existe à l’accueil des banques en Suisse et que GIT Informatique, le partenaire de l’Apebi, a bien voulu amener ce robot à ce salon AITEX.
Autre innovation, l’espace innovation
Le robot Pepper a été placé dans l’espace innovation du salon AITEX. Une autre nouveauté de ce salon. Car l’Apebi a misé l’AITEX 2018 sur l’espace innovation et start-up. « Nous avons mis en place un village d’innovation. C’était à titre expérimental avec tout ce qui est nouveauté dans le secteur du numérique. EN plus du robot humanoïde, il y a eu l’imprimante 3D, 150 start-up présentes issues du concours que nous avons lancé, les experts et professionnels de 10 pays africains y ont également fait le déplacement », explique Saloua Karkri-Belkeziz.
La présidente de l’Apebi ne manque pas de dire que ce salon AITEX permet au Maroc de faire de la veille, car le numérique est un secteur qui évolue rapidement. Aussi, il permet à l’Apebi de faire un bilan et le point d’avancement de la digitalisation du pays avec le ministère de tutelle qui est le ministère de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie numérique qui est le partenaire principal de l’AITEX 2018 par l’intermédiaire de l’AMDIE.
Pour cette édition, 20 pays dont 10 africains, 50 experts et conférenciers du secteur du numérique, 150 start-up sélectionnées dans le cadre du concours STARTEX et plus de 1.000 participants se sont réunis autour du thème : « quel digital pour l’Afrique ? ».
[Digital Business Africa] – La plateforme web TIC Mag (www.ticmag.net) qui a récemment migré vers l’appellation DIGITAL Business Africa (www.digitalbusiness.africa), magazine des décideurs consacré aux informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique, a entrepris d’interroger en interview vidéo les neuf candidats à l’élection présidentielle du 07 octobre 2018 au Cameroun. Digital Business Africa les a invité à parler du numérique et à exposer leurs propositions pour un meilleur développement du numérique au Cameroun. Huitième arrêt ce 05 octobre 2018, le président candidat Paul Biya du RDPC (Rassemblement démocratique du peuple camerounais).
A défaut de l’avoir en interview vidéo comme l’a sollicité DIGITAL Business Africa, nous vous proposons, en vidéo, ce que le président Paul Biya propose dans sa profession de foi dans le volet du numérique. A rappeler que sa profession de foi est accessible sur son site web consacré à la campagne électorale paulbiya2018.cm. En effet, le candidat-président Paul Biya rêve d’un Cameroun considéré comme premier hub africain d’excellence dans l’économie numérique.
Le président Paul Biya propose dix principaux engagements qui guideront son action pour les sept prochaines années. Le candidat président qui sollicite le suffrage des électeurs promet dans son cinquième engagement de renforcer l’innovation. Car pour lui, l’innovation est au cœur de son projet d’accès à l’émergence, « parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité ».
Pour concrétiser cette promesse de renforcement de l’innovation, il prend à nouveau sept engagements :
faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;
soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;
assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;
mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;
accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;
accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;
renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.
Le président de la République, Paul Biya, termine en sollicitant les voix des jeunes et des Camerounais : « Le 7 octobre 2018, je compte sur votre vote massif pour me donner la légitimité de poursuivre l’œuvre exaltante de construction nationale que nous avons si bien commencée et que nous menons ensemble, courageusement, méthodiquement, avec, je crois, d’indéniables succès ».
Il faut rappeler que c’est après son discours du 31 décembre 2015 que le gouvernement camerounais prend véritablement la mesure de l’importance du numérique. Dans son message de fin d’année au peuple camerounais, le président de la République, Paul Biya, avait, pour la première fois, mis un accent particulier sur le secteur des TIC. Il affirmait alors que les TIC apparaissent comme l’un des leviers indispensables pour l’industrialisation du Cameroun en reconnaissant que le pays a pris un retard dans la mise en place d’une économie numérique : « Dans ce dernier domaine (le développement des infrastructures de communication et télécommunications NDLR), il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’Economie Numérique », avait déclaré Paul Biya.
Je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communicationPaul BIYA
Il avait ainsi exhorté le gouvernement à absolument exploiter ce secteur créateur d’emplois et vecteur de croissance. L’Economie numérique « est un véritable accélérateur de croissance, en plus d’être une véritable niche d’emplois nouveaux pour notre jeunesse. Nous devons pouvoir en tirer avantage pleinement. Le Gouvernement, dans son organisation, accordera à ce secteur toute l’attention méritée ».
Après ce discours, le gouvernement se mobilise et met en place pour la première fois le Plan stratégique numérique Cameroun 2020. Une boussole dans ce secteur qui vient renforcer avec précision le Document de stratégie pour la croissance et l’emploi (DSCE). D’ailleurs, d’après les dernières déclarations du président Paul Biya en février 2018, « notre programme de développement basé sur le DSCE se poursuivra, de même que le plan triennal « spécial jeunes » qui a comme priorités, depuis son lancement l’année dernière, l’accès des jeunes à l’agriculture, l’industrie, l’artisanat, l’économie numérique et l’innovation. Près de 500.000 jeunes se sont déjà inscrits auprès de l’Observatoire National de la Jeunesse pour y participer. Les financements étant déjà disponibles, la mise en œuvre de ce programme va s’accélérer en 2018 ».
En 2017, le président promettait déjà que le gouvernement poursuivra, avec méthode et efficacité, la mise en place d’une infrastructure adéquate ; mais aussi l’assainissement et la bonne régulation de ce secteur clé, dans l’intérêt de l’économie nationale et du développement de l’emploi-jeune. Aux jeunes justement, recommande d’embrasser ce secteur plein d’opportunités. « Les jeunes africains, notamment, constituent un atout majeur pour le continent. Ils doivent demeurer à l’avant-garde de la technologie, pour assurer à l’Afrique un bon arrimage à une économie dans laquelle l’innovation s’avère, aujourd’hui plus qu’hier, un facteur déterminant de compétitivité », recommandait-il le 17 mai 2016 lors de la Conférence économique internationale de Yaoundé.
Par Digital Business Africa
Le président Paul Biya sur les réseaux sociaux
Point fort : Forte présence sur les réseaux sociaux et mise à jour régulière des comptes. Notamment Facebook et Twitter. Dans ce classement des candidats sur les réseaux sociaux, le président Paul Biya vient en tête et devance largement les autres candidats. Son compte Facebook rassemble 859 000 followers alors que le candidat qui le suit (Serge Matomba du PURS) vient avec moins de 150 000 followers.
Point faible : Moins de groupes Facebook d’internautes qui soutiennent sa candidature et et son action. Ceci comparée à Cabral Libii, qui compte plus d’une dizaine de groupes Facebook acquis à sa cause.
Par DIGITAL Business Africa
23 mars 2018. Beijing, Chine. Siège de Huawei. Le projet de câble sous-marin Brésil – Cameroun (SAIL) présenté à Paul Biya. Photo : CT
Extraits de la Profession de foi du Président Candidat Paul Biya
5.Je sollicite vos suffrages
POUR RENFORCER L’INNOVATION.
« L’innovation est au cœur de notre projet d’accès à l’émergence, parce qu’elle génère la croissance et accroît la compétitivité.
C’est pourquoi,
je m’engage à faire du Cameroun un pôle africain de référence dans l’économie numérique ;
je m’engage à soutenir la recherche tant dans les institutions publiques que dans le secteur privé ;
je m’engage à assurer la connexion équitable de toutes les régions aux technologies de l’information et de la communication ;
je m’engage à mettre le numérique au service des grands secteurs pourvoyeurs d’emploi, ainsi que de tous les secteurs d’activité ;
je m’engage à accélérer l’intégration des TIC dans l’ensemble du système éducatif ;
je m’engage à accélérer l’appropriation des TIC par les institutions publiques en vue d’améliorer la gouvernance ;
je m’engage à renforcer la protection de l’écosystème par la promotion de l’économie verte.
(…) Le 7 octobre 2018, je compte sur votre vote massif pour me donner la légitimité de poursuivre l’œuvre exaltante de construction nationale que nous avons si bien commencée et que nous menons ensemble, courageusement, méthodiquement, avec, je crois, d’indéniables succès. »
[ICT Media STRATEGIES] – A deux jours de l’élection présidentielle au Cameroun, le cabinet de veille stratégique et d’e-Réputation ICT Media STRATEGIES a publié ce 05 octobre 2018 les résultats de son classement sur la présence des candidats à l’élection présidentielle sur les réseaux sociaux Facebook, Twitter et YouTube.
De ce classement, il apparaît que tous les neuf candidats à la magistrature suprême ont une page officielle sur Facebook, le réseau social le plus utilisé par les Camerounais. Au mois d’octobre 2018, ils sont en effet 3 500 000 abonnés sur le réseau social Facebook. Avec 2,1 millions d’hommes et environ 1,5 millions de femmes.
tous les neuf candidats à cette élection présidentielle ont une page officielle sur les réseaux sociaux, seul le candidat Paul Biya dispose d’une page Facebook certifiée : Président Paul Biya. Les chiffres utilisés sont ceux consultés au 05 octobre 2018.
Sur Facebook, c’est le président sortant Paul Biya qui dispose du plus grand nombre de fans sur sa page officielle : 861 714 internautes aiment sa page. Il est suivi loin derrière par Serge Espoir Matomba qui vient avec 127 742 fans. Joshua Osih du SDF (Social Democratic Front, leader de l’opposition) vient en troisième position avec 83 476 internautes qui aiment sa page.
Sur Twitter, c’est à peu près la même chose. C’est encore le président Paul Biya qui vient en tête avec son compte @PR_Paul_Biya qui totalise 353 510 followers. Aucun des neuf candidats ne possède un compte certifié sur le site de microblogging. Paul Biya est suivi par Joshua Osih (@JoshuaOsih) du Sdf avec 16 671 followers et Akere Muna (@AkereMuna) du mouvement Now avec 11 902 followers.
Sur la plateforme de vidéos YouTube, c’est encore le président Paul Biya qui rassemble le plus grand nombre d’abonnés sur sa chaîne avec 5 577 abonnés. Il est suivi par Cabral Libii avec 1 371 abonnés sur sa chaîne YouTube.
Le classement intégral des candidats sur les réseaux sociaux
Expliquant la longueur d’avance de Paul Biya sur ces réseaux sociaux par rapport à ses concurrents, Beaugas-Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media Strategies indique que « le président Paul Biya bénéficie sans doute déjà de sa notoriété en tant que président de la République, mais aussi dispose de ces pages et comptes sur les réseaux sociaux depuis des années. Sa page Facebook y est présente par exemple depuis 2011, alors les autres candidats ont ouvert leur page officielle des années plus tard. Le simple fait que le compte du président Paul Biya soit entretenu régulièrement au fil des ans participe au recrutement de fans. Ceci contrairement aux autres candidats parfois obligés, après des périodes creuses, à faire recours aux publications sponsorisées pour gagner davantage de fans et faire passer leurs idées et programmes aux internautes ».
Cependant, relève ICT Media STRATEGIES, pour le moment, c’est Cabral Libii du parti UNIVERS qui gagne en terme de nombre de groupes de Fans acquis à sa cause sur Facebook. Ceci avec déjà plus de 20 pages de soutien à Cabral Libii créées. Le plus en vue étant CABRAL LIBII OFFICIEL avec 208 039 membres. N.B : Les chiffres sont ceux consultés au 05 octobre 2018.
Méthodologie : Pour ce classement, ICT Media Strategies a procédé par un décompte du nombre de followers sur les comptes officiels de chaque candidat sur Facebook, Twitter et YouTube. Ainsi, sur Facebook le nombre de « J’aime » a été pris en compte ; sur Twitter, le nombre de followers a été pris en compte et sur YouTube, le nombre d’abonnés à la chaîne officielle a été comptabilisé.