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Niger : En pleine difficultés économiques, Orange fait appel à la justice pour négocier sa dette

[Digital Business Africa] – Au Niger, alors que l’opérateur de télécommunications français Orange est en proie à « d’importantes difficultés économiques notamment du fait des conditions de marché », mais certainement aussi suite à son bras de fer avec le gouvernement, c’est une nouvelle bataille qui se profile à l’horizon. En effet, Orange Niger a demandé l’ouverture auprès du tribunal de commerce de Niamey à titre préventif d’une procédure de règlement avec ses créanciers. Une procédure qui est sensée éviter à l’opérateur de se retrouver dans une situation de cessation de paiement.

Dans la foulée de cette sollicitation, le tribunal nigérien a répondu favorablement au groupe français. Ainsi, Orange a annoncé dans la foulée la nomination d’un expert qui aura pour mission « d’examiner la situation et d’accompagner la direction générale d’Orange-Niger dans les négociations avec les créanciers ».

Cette situation intervient alors que Orange Niger, deuxième opérateur du pays avec 2,5 millions d’abonnés en 2018 et 86 millions de chiffre d’affaires en 2018 connaît des relations des plus tendues avec le gouvernement nigérien qui l’accuse, comme les autres opérateurs de manque de transparence.

Cette crise avait connu son apogée en décembre 2018 lorsque la direction générale des impôts avait ordonné la mise sous scellé du siège d’Orange Niger, pour obtenir un redressement fiscal de 22 milliards de francs CFA. La mise sous scellée aura duré un mois. Par la suite, un accord confidentiel a été trouvé avec le fisc nigérien et les bureaux de l’opérateur ont rouvert.

Dans ce contexte, et alors que des interrogations naissent sur la volonté du groupe français de rester sur ce marché, Orange a indiqué que « toutes les solutions possibles sont examinées, y compris la recherche d’un partenaire capable de soutenir le développement de l’activité ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Angola – Unitel : Vidatel d’Isabel Dos Santos essuie un revers judiciaire face au brésilien Oi

[Digital Business Africa] – En Angola, c’est une nouvelle déconvenue pour Isabel Dos Santos. Alors qu’elle est opposée depuis 2015 au géant brésilien des télécoms Oi suite à un litige, un tribunal arbitral mandaté par la Chambre de commerce international de Paris a rendu le 20 février 2019 un verdict largement défavorable à la plus riche femme d’Afrique. Avec d’autres actionnaires angolais d’Unitel, Isabel Dos Santos doit verser plus de 600 millions de dollars au groupe Oi.

A l’origine de cette décision, les accusations portées par le groupe brésilien selon lesquelles la partie angolaise aurait retenu ses dividendes. Oi accuse également Isabel Dos Santos et les autres actionnaires angolais d’avoir mené des opérations préjudiciables à Unitel, à l’instar de la facturation de frais via des sociétés de prestation de services. Des accusations fermement rejetées par la partie angolaise, mais retenues par le tribunal qui s’est prononcé en faveur du brésilien Oi.

De manière détaillée, les dédommagements ordonnés par le tribunal sont répartis ainsi qu’il suit : 339,4 millions de dollars, correspondant à la perte de valeur estimée de sa participation au sein d’Unitel provoquée par des violations du pacte d’actionnaires. 314,8 millions de dollars de dédommagements pour le non versement de dividendes dus depuis 2012. Soit un total de 654,2 millions de dollars, auxquels il faudra encore ajouter le remboursement de plus de 13 millions de dollars d’honoraires, frais et dépenses engagés par PT Ventures lors de la procédure. Dans sa décision, le tribunal n’a pas fixé d’échéance de paiement.

Si après ce rendu, la partie brésilienne s’est dite satisfaite, en saluant « une décision qui réaffirme les droits de PT Ventures en tant qu’actionnaire à hauteur de 25 % au capital d’Unitel », du côté angolais, on relativise. D’après Unitel, Le tribunal « n’a pas attribué à PT Ventures les près de 3 milliards de dollars d’indemnités réclamés en réparation des préjudices allégués ».

Des positions qui révèlent au moins une chose : Les tensions sont loin d’être apaisées au sein de Unitel, premier opérateur mobile en Angola avec plus de 11 millions de clients revendiqués et détenu à parts égales de 25% entre le brésilien Oi (à travers sa filiale PT Ventures), Isabel dos Santos (via Vidatel), le général Leopoldino do Nascimento (à travers Geni) et la compagnie nationale pétrolière Sonangol (via Mercury).

Alors que la prochaine assemblée générale est annoncée pour le 19 mars 2019, les actionnaires devront à nouveau s’affronter sur la nomination du conseil d’administration de l’opérateur mobile, composé de cinq membres et présidé par Isabel dos Santos.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sénégal : Pour la première fois, la Sonatel franchit le cap des 1 000 milliards de F Cfa de chiffre d’affaires

[Digital Business Africa] – Au Sénégal, c’est une performance historique qu’a réalisé le groupe de télécommunications Sonatel qui vient de publier ses résultats financiers pour le compte de l’année 2018. Une année globalement favorable pour l’opérateur, filiale du français Orange. « Les trajectoires de rentabilité se sont améliorées, reflétées par l’évolution positive de la croissance de l’EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) à 462 milliards FCFA soit +2,2% par rapport à 2017. La poursuite de la monétisation des données Mobile grâce au renforcement de l’avantage concurrentiel sur la connectivité avec notamment la 4G et 4G+ au Sénégal et au Mali et la 4G à Bissau a généré un chiffre d’affaires de 191 milliards (+41,1% par rapport à 2017) », explique l’opérateur dans un communiqué.

Illustration de cette belle santé financière, le groupe présent en Guinée Bissau, en Guinée, en Sierra Léone, au Mali et au Sénégal annonce un chiffre d’affaires 2018 au-dessus des 1 000 milliards de F Cfa. Exactement 1.022 milliards de francs CFA. Ce qui représente une progression de 5% comparé à 2017. Dans la foulée, Sonatel annonce que son résultat net pour l’année 2018 a atteint 208 milliards de francs CFA, soit une croissance de 0,4% par rapport à 2017.

Ces bonnes performances de la société sont à imputer entre autres, à l’amélioration de la rentabilité de l’entreprise et à la monétisation des données mobiles. Au niveau macroéconomique, la Sonatel affirme également que ses bons résultats lui ont permis d’impacter positivement les économies des pays dans lesquels il est implanté. C’est ainsi que l’opérateur revendique avoir contribué pour « plus de 500 milliards » de francs CFA aux recettes budgétaires versées à titre d’impôt, taxes, redevances, cotisations sociales, droits de douanes et dividendes dans les pays en question.

A côté des caisses publiques, les entreprises privées ont également tiré parti de la croissance de la Sonatel : « Au titre du développement du secteur privé local, fait-elle également valoir, les activités du groupe ont généré au profit des entreprises locales plus de 148 milliards de FCFA de chiffres d’affaires », revendique le groupe dans son communiqué qui ajoute : « Les activités du groupe ont permis de générer plus de 4.500 emplois directs et près de 200.000 emplois indirects grâce à une distribution commerciale étendue, à la sous-traitance et aux différents partenariats ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Acculé par les sanctions américaines, Huawei se recentre sur l’Afrique, avec le Ghana comme point d’ancrage

[Digital Business Africa] – Alors que les marchés américains et européens sont de plus en plus hostiles au groupe chinois de télécommunications Huawei suspecté d’espionnage pour le compte du gouvernement chinois, l’opérateur se recentre sur le continent africain. Dans ce sillage, le groupe entend faire du Ghana un marché clé de son développement sur le continent. Selon Liu Xinwu, responsable de la sous-région ouest-africaine du groupe Huawei, l’opérateur va intensifier ses investissements dans le pays.

« Le plus important, à mon avis, est d’investir constamment dans la recherche et le développement», explique Liu Xinwu, cité par l’agence Xinhua. En plus du volet Recherche et développement, il ajoute ensuite que ces investissements concerneront également l’amélioration de la qualité et de la présence des produits du groupe sur le marché Ghanéen.

Outre davantage de smartphones, le groupe annonce également son investissement dans toute la chaîne du secteur des télécoms au Ghana, y compris dans les grands chantiers techniques.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte D’Ivoire : Condamné à six mois de prison pour avoir publié une vidéo intime de son ex petite amie

[Digital Business Africa] – En Côte d’Ivoire, c’est une condamnation qui a des allures de mise en garde pour ceux qui ont l’habitude de publier des photos intimes de leurs connaissances sur les réseaux sociaux. Basile Akakpo, un jeune ivoirien de 26 ans a récemment écopé d’une peine de prison ferme de 6 mois pour avoir posté le 11 février 2019 une vidéo de son ex petite amie nue. Un post sous fond de vengeance, alors que celle-ci avait mis un terme à leur relation, une décision que le jeune homme n’a visiblement pas accepté.

Contrarié, la victime décide de porter plainte contre Basile Akakpo devant les autorités judiciaires. Dans la foulée de l’enquête qui s’est ouverte, le jeune homme est interpellé par les forces de l’ordre. Présenté devant un tribunal, il a été condamné à une peine de prison ferme de 6 mois, tombant ainsi sous le coup de la loi sur la cybercriminalité.

Depuis 2013, la Côte d’Ivoire s’est doté d’une loi contre la cybercriminalité. Elle vise à sanctionner toutes les infractions pénales qui se commettent au moyen ou sur un réseau de télécommunication ou sur un système d’information. Cette loi est accompagnée par une autre sur la protection des données à caractère personnel (protection des noms, numéros de téléphones et cartes bancaires des citoyens).

À travers la loi sur la cybercriminalité, la Côte d’Ivoire pourra désormais punir les cybercriminels d’une peine d’emprisonnement allant d’un à vingt ans, avec une amende de 500 000 à 100 millions Fcfa.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

CEMAC : Le Gimac annonce l’effectivité de l’interopérabilité des paiements électroniques pour le 31 mars 2019

[Digital Business Africa] – Annoncée depuis plusieurs années en Afrique centrale, l’interopérabilité des paiements électroniques via les téléphones portables est annoncée pour le 31 mars 2019 dans les pays membres de la zone CEMAC. D’après le Groupement interbancaire monétique d’Afrique centrale (Gimac) qui fait l’annonce, l’assurance en a été donnée par les différents partenaires impliqués dans le projet, y compris les opérateurs télécoms qui ont garanti qu’ils seront prêts à échéance.

« Cela veut dire que les instruments de paiement du mobile d’un opérateur vont pouvoir interagir avec les instruments de l’autre et vice versa. Nous pensons que l’interopérabilité des mobiles va augmenter la volumétrie des mobiles, elle va décloisonner et permettre d’accroître l’utilisabilité, les usages possibles », explique Valentin Mbozo’o, directeur général du Gimac. De manière assez simple, l’interopérabilité permettra aux abonnés de téléphonie mobile de connecter leurs comptes bancaires à leur téléphone portable, de manière à effectuer à partir de son téléphone la quasi-totalité des opérations bancaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Algérie – E-santé : easydoct.com pour faciliter les rendez-vous chez le docteur

[Digital Business Africa] – En Algérie, c’est la première start-up spécialisée dans la prise de rendez-vous en ligne pour les radiologues et centres médicaux. Une solution innovante portée par la startup easydoct.com.

« Les patients passent énormément de temps dans les salles d’attente bondées, perte d’une journée de travail à attendre leur tour pour une consultation de 15 à 20 minutes. En 2019 cela est inadmissible ! Les radiologues ont aussi du mal à organiser leur planning de consultation car ils n’ont pas de système de prise de rendez-vous. On souhaite résoudre à la fois ces deux problèmes. D’où l’idée de créer une plateforme via laquelle les patients peuvent faire une recherche simple et gratuite, disponible 24h/24 et 7j/7, qui permet de prendre rapidement et facilement leurs rendez-vous qu’il soit pour eux-mêmes ou pour leurs proches (enfant, conjoints, etc.) On n’a plus la file d’attente habituelle et dès leur arrivée les patients sont reçus immédiatement par le service d’accueil combinée à l’amélioration de la qualité du service pour les patients », explique Karima Belaadi

Ainsi, en utilisant ce service, les patients réalisent des gains de temps considérable, mais également le médecin augmente sa visibilité, simplifie la gestion de ses RDV, en optimise le suivi sans perdre le contrôle de son agenda.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Telecom Comores va bénéficier d’un crédit de 15 millions de dollars de la SFI

[Digital Business Africa] – Au Comores, c’est une bonne nouvelle pour l’opérateur de télécommunications Telecom Comores. La Société Financière Internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale dédié au financement du secteur privé a annoncé qu’elle accordera à l’opérateur une ligne de crédit à hauteur de 15 millions de dollars. Une enveloppe qui devrait permettre à Telecom Comores de financer son développement dans le pays et dans la région Afrique de l’Est. Ces investissements concernent l’acquisition ou le renforcement de ses équipements de communication mobile et de connexion Internet.

« Le financement de la SFI nous permettra de faire face à la concurrence en améliorant nos services de communications en faveur des industries et des sociétés de technologies financières », explique Stéphane Teyssedre, le directeur général Telecom Comores. Dans cette veine, la SFI qui finance ainsi pour la première fois l’opérateur justifie ce choix par le potentiel de Comores Telecom à créer une gamme de services numériques dans des domaines tels que l’argent mobile, la santé en ligne, l’agriculture en ligne et l’administration en ligne.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Au Kenya, Liquid Télécom développe une application en direction des pêcheurs

[Digital Business Africa] –Au Kenya, c’est la nouvelle solution numérique de l’opérateur Liquid Telecom, qui devrait bénéficier aux pêcheurs, et leur donner la possibilité de surveiller et de protéger les populations de poisson d’eau douce. D’après le journal Financial Afrik qui révèle l’information, La société a connecté dix capteurs de phase pilote qui surveillent la température de l’eau et les valeurs de pH dans les étangs. Les capteurs envoient des informations et des instructions d’alimentation aux agriculteurs via une application Android et iOS appelée AquaRech, qui a été développée par le centre technologique d’innovation de Kisumu, LakeHub, et les développeurs Pinovate.

Suivant les clauses du partenariat, l’opérateur devra équiper 5 000 agriculteurs situés dans l’Ouest du Kenya avec ces capteurs et l’application d’ici la fin de l’année 2019. A terme, ce Programme devrait être étendu à 30 000 agriculteurs d’étangs piscicoles à travers le pays. Avec le déploiement de ce programme, les autorités kenyanes espèrent augmenter la production de poisson, qui, selon le Bureau national des statistiques du Kenya a chuté de 17% en 2017.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Maroc Telecom de nouveau à l’assaut du marché tchadien

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[Digital Business Africa] – Après une première tentative en 2014 marquée par un échec, le groupe de télécommunications marocain Maroc Telecom s’intéresse une nouvelle fois au marché tchadien. Dans ce sillage, Abdeslam Ahizoune, le président du directoire de Maroc Telecom, a rencontré le président tchadien Idriss Deby le 19 février 2019 à N’Djamena. Il s’agissait alors, selon le patron de Maroc Telecom, de discuter des possibilités d’investissement de son groupe dans le pays, notamment dans le secteur des télécoms et du numérique.  

« L’ambition du groupe est d’être un acteur de référence dans la réduction de la fracture numérique au Tchad et dans les autres pays d’Afrique dans lesquels Maroc Telecom est présent », explique Abdeslam Ahizoune, à sa sortie d’audience.

Dans la foulée, il se dit confiant quant à cette nouvelle tentative, du fait que le président Deby lui a porté « une oreille attentive » et qui lui a signifié « la disponibilité du gouvernement d’accueillir à bras ouvert tout investisseur ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fibre optique : Fly-Lion3, le nouveau câble qui relie Mayotte aux Comores

[Digital Business Africa] – Le 25 février 2019, le câble sous-marin Fly-Lion3 a officiellement atterri à Mamoudzou à Mayotte, la reliant ainsi aux Comores. Le câble long de 400 kilomètres dont la pose revenait à Orange Marine, filiale à 100% du groupe Orange établira une liaison directe entre Mayotte et la Grande Comores via une nouvelle route dans l’océan indien.

Selon le média spécialisé clicanoo.re, avec des stations d’atterrissement à Kaweni à proximité deMamoudzou et à Moroni, Fly-Lion3 apporte de nouvelles solutions de diversification des infrastructures télécom sous-marines et apporte plus de sécurisation en cas de coupure de câbles sur la zone.

Fly-Lion3 s’interconnectera également avec les câbles existants Lion2 et Eassy câble longeant la côte Est de l’Afrique, SAT3-WASC-SAFE reliant l’Ile Maurice et La Réunion à l’Asie via la Malaisie et à l’Europe via l’Afrique du Sud et la côte Atlantique de l’Afrique , Lion (Lower Indian Ocean Network) qui apporte une connectivité directe à Orange Madagascar au réseau très haut débit mondial via La Réunion et l’Ile Maurice et Lion 2 qui assure la prolongation de Lion jusqu’au Kenya. Fly-Lion3 offre une première connectivité à Mayotte et permet la diversité et sécurisation des routes à la Réunion et à Maurice.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Minette Libom Li Likeng relève des retards dans l’exécution du projet Backbone

[Digital Business Africa] – La ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a relevé ce mercredi 27 février 2019 à Yaoundé les retards qui plombent le projet backbone, composante Cameroun. Elle se dit persuadée que les idées qui découleront de la 7è session ordinaire du comité de pilotage du projet Central african backbone (CAB) permettront d’accélérer les travaux.

En effet, la 7e session ordinaire du comité de pilotage du projet Central African Backbone (CAB), composante Cameroun, s’est tenue ce mercredi 27 février 2019 à Yaoundé. Il est question pour les membres de ce comité d’apprécier l’état d’exécution à date de ce projet dont la clôture est prévue pour le 31 décembre 2019. Plus précisément, il s’agit au cours des travaux, d’évaluer l’état d mise en œuvre globale dudit projet, d’examiner et d’adopter des mesures idoines pour une exécution rationnelle et accélérée, en vue de l’atteinte des résultats escomptés dans les meilleurs délais possibles.

D’après Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications et présidente de ce comité, si les signaux perçus après lecture des bilans présentés par ses collaborateurs sont bons, il y a toutefois lieu de déplorer quelques freins. De « petits » retards dus, selon elle, à certains acteurs, des délais de réactions parfois indépendantes de la volonté du comité qu’elle préside. « Nous devons tout mettre en œuvre pour accélérer l’exécution des activités du projet, en engageant des mesures adéquates, qui permettront de lever tous les goulots d’étranglement qui plombent sa réalisation, notamment en ce qui concerne son activité principale qui est la pose de la fibre optique », souligne Minette Libom Li Likeng.

La Minpostel confie avoir adressé une correspondance au ministre de l’Economie (Minepat) qui est le représentant du Cameroun en ce qui concerne les engagements du pays avec les bailleurs de fonds étrangers.

Par ailleurs, le comité a jugé opportun d’inviter une fois encore, à titre consultatif, le représentant de la Caisse autonome d’amortissement, en raison de ses compétences sur les questions à l’ordre du jour.

La présidente du comité reste tout de même persuadée que les idées qui découleront des débats seront rapidement intégrées dans le cadre d’une exécution rapide et performante de ce projet. Parmi les activités de cette réunion, figurent notamment l’évaluation du niveau de mise en œuvre du Plan de travail et du budget annuel au 31 décembre 2018, ainsi que l’examen et adoption du plan de travail et du budget annuel de 2019.

Le projet CAB vise à mettre en œuvre un réseau de télécommunications haut débit à fibre optique en Afrique centrale. Constitué d’une composante régionale et d’une composante Pays, il a pour objectif de contribuer à la réduction du coût élevé des télécommunications/TIC sur le climat des affaires dans la sous-région ; à la création d’emplois sous toutes ses formes ; et à l’extension de la production des biens et services, contribuant à la réduction de la pauvreté.

Le comité de pilotage national a été créé pour la mise en œuvre de la composante-pays du projet, avec pour principal rôle de veiller à sa bonne exécution. Il a pour missions, l’approbation du programme annuel de travail et du budget, le contrôle de gestion du projet, l’approbation des indicateurs de performance et l’arbitrage de toutes les questions soumises.

Par Digital Business Africa

Formation : La BAD lance son programme de Masters 2019 pour les informaticiens africains

[Digital Business Africa] – L’Institut africain de développement de la Banque africaine de développement  annonce le lancement prochain de son programme africain des leaders mondiaux en informatique. Une formation en Corée du Sud qui rentre dans le cadre du Programme de partage des connaissances de la coopération économique Corée-Afrique (Kiafec).

« L’objectif du programme est de créer sur l’ensemble du continent africain une masse critique d’experts informatiques mondiaux : des professionnels hautement qualifiés en TIC. L’objectif secondaire est d’exposer les professionnels à mi- carrière dans les pays africains aux dernières techniques et connaissances disponibles dans le cadre d’études supérieures dans des établissements d’enseignement supérieur en Corée », explique le Kiafec dans un communiqué.

Le programme explique ensuite qu’une fois formé et leurs études terminées, les universitaires sont appelés à retourner dans leurs pays d’origine pour appliquer et diffuser leurs connaissances et compétences nouvellement acquises afin d’améliorer le développement de leurs pays.

Notons en rappel que le programme est ouvert à tous les ressortissants des pays africains qui possèdent des qualifications et au moins une licence dans un domaine lié à l’informatique. Les candidats intéressés peuvent postuler jusqu’au 9 avril 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pour sa 2e édition, le Wikichallenge de la Fondation Orange veut connecter les écoles africaines au monde

[Digital Business Africa] – La Fondation Orange a annoncé le lancement de la deuxième édition de sa compétition Wikichallenge. Le concours dont les candidatures sont ouvertes depuis le 7 janvier 2019 et ce jusqu’au 20 mars 2019 s’adresse aux élèves de 9 à 13 ans scolarisés dans les Ecoles numériques de la Fondation Orange au Mali dans sept pays, notamment le Cameroun, Niger, Sénégal, Guinée, Tunisie et Madagascar. Soit au total 91 établissements scolaires participants.

Pour ce qui est du principe de la compétition, les jeunes enfants sont appelés à raconter leur vie sur Vikidia (une encyclopédie libre pour enfant qui fournit des concepts fondamentaux aux jeunes lecteurs) dans un style encyclopédique en s’inspirant librement des thématiques de leur choix, qui peuvent être leur ville, leur village, leur lieu d’intérêt, un musée proche ou encore une curiosité locale.

Pour ce concours spécialement, la Fondation Wikimédia & la Fondation Orange ont développé le logiciel Wikifundi qui va permettre aux écoliers, avec l’aide de leurs professeurs, de rassembler leurs connaissances sur leur communauté, leur quotidien, leur environnement et leur culture.

Les prix du jury seront remis lors d’une cérémonie à la rentrée 2019 dans chacun des sept pays gagnants. Chaque école gagnante recevra 2 000 euros de fournitures scolaires dont des cartables, des cahiers et des ordinateurs, entre autres. Le jury sélectionnera ensuite trois grands gagnants qui recevront 5 000 euros de fournitures scolaires.
Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Imagerie : L’offensive africaine du japonais Canon

[Digital Business Africa] – Alors que le continent africain reste l’une des rares régions au monde qui connait une croissance économique soutenue, le groupe japonais Canon entend tirer un maximum profit de cette croissance. Dans ce sillage, le groupe entend renforcer sa présence sur le continent afin de devenir le leader régional en matière d’imagerie. C’est du moins, l’objectif affiché par le groupe dont le PDG Europe Moyen-Orient et Afrique (EMEA), Yuichi Ishizuka, effectue actuellement en tournée sur le Continent.

« Il existe de nombreuses opportunités de croissance pour Canon en Afrique. L’Afrique est un marché en développement rapide pour Canon, d’autant plus qu’au cours de la prochaine décennie les gouvernements de toute la région et d’Égypte en particulier s’efforceront d’adopter la numérisation en tant que politique visant à garantir des opérations parfaitement fluides et efficaces Les technologies d’imagerie font partie intégrante de cette transformation », explique Yuichi Ishizuka.

Dans cette offensive commerciale qui s’annonce, le groupe japonais entend viser prioritairement l’Egypte et le Kenya. Un choix que Canon justifie par « la trajectoire ascendante » de ces pays qui sont marqués par « les transformations positives qui en feront d’importants carrefours commerciaux régionaux ».

En embuscade sur ces marchés, Canon a déjà lancé dans ces pays plusieurs programmes qui devraient développer l’innovation dans l’industrie de l’imagerie. En Egypte, Canon a notamment lancé une gamme d’appareils photo plein format et sans miroir destinée aux photographes et cinéastes professionnels. Au Kenya, le groupe japonais a investi dans la formation en lançant Miraisha, un programme visant à outiller les professionnels de l’imagerie aux innovations du secteur.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Digital Business Africa fait un focus sur Lacina Koné, nouveau DG de Smart Africa

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[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques dans le secteur des TIC, des Télécoms et du Numérique, Digital Business Africa, dans la troisième édition de sa version PDF, a choisi de consacrer sa rubrique Le portrait du mois à l’Ivoirien Lacina Koné. Le nouveau DG de l’Alliance Smart Africa. Dans cette édition, Lancina Koné présente également ce qui constituera le socle de son action à la tête de Smart Africa.

Dossier du mois : Mowali et l’histoire des paiements mobiles en Afrique

Le dossier du mois est consacré à Mowali et aux paiements mobiles en Afrique. Qui n’a jamais souhaité acheter du crédit de communication pour sa carte SIM A à partir du compte Mobile Money de sa carte SIM B, et se souvenir avec frustration que cela n’est pas possible. Eh bien, Orange et MTN veulent le rendre possible. Mais pas seulement dans les marchés où les deux entreprises opèrent. Les deux rivaux ont décidé de travailler ensemble pour rendre ce souhait possible sur tout le continent africain.

L’interopérabilité qu’ils désirent mette en œuvre à travers la co-entreprise Mowali ne se limitera pas uniquement à MTN et Orange Money, elle intègrera les services Mobile Money d’autres opérateurs télécoms, les compte bancaires et les autres systèmes de paiement électronique existants sur le continent. Une véritable révolution qui portera la finance en Afrique dans une toute nouvelle dimension que devrait certainement encore copier les autres continents. Qui ne sait pas que le Mobile Money est né en Afrique ? Lire le Dossier de la Rédaction pour comprendre les enjeux…

Retrouvez dans l’édition N°003 de Digital Business Africa en Une principale,

Alliance Smart Africa : Et voici l’ère de Lacina Koné !

Ghana/Cameroun : Accusé de plagiat, le Sud-Coréen UNI-PASS en eaux-troubles

Huawei / Etats-Unis : Dans les coulisses d’une guerre commerciale déclarée

  • Retrouvez également dans ce numéro exceptionnel l’éditorial de Jean-Jacques Massima-Landji,
  • Ne manquez pas également l’Interview du mois avec Joseph Nana, le DG  de J-Way Africa, qui présente les préalables pour une meilleure digitalisation des services publics.
  • Vos avis d’experts sont également au rendez-vous, tout comme le Graphique du mois sur la sécurité des mots de passe, les mouvements et nominations, le baromètre en haut en bas, et vos différentes rubriques habituelles.

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Orange lance les téléphones mobiles « Sanza » pour booster l’accès à Internet en Afrique

[Digital Business Africa] – Dès Avril 2019, les clients d’Orange au Mali, au Burkina Faso et en Côte d’Ivoire auront accès à une nouvelle catégorie de téléphones intelligents fonctionnant sous KaiOS, le système d’exploitation de KaiOS Technologies. D’après l’opérateur télécoms français Orange qui l’annonce, le mobile « Sanza » sera commercialisé avec une offre (voix/SMS/data) à environ 20$, en fonction des pays.

« Sanza c’est la simplicité d’un feature phone équipé de la plate-forme UNISOC SC7731EF avec une durée de batterie supérieure à 5 jours, la 3G+, une torche, le wifi et le bluetooth, combinée à des fonctionnalités avancées proches d’un smartphone. Grâce à Google Assistant, Sanza surmonte les freins à l’accès à l’internet mobile, liés aux langues et à l’alphabétisation. Les clients peuvent accéder aux applications et à de multiples informations simplement par la voix : en français et en anglais, peu importe l’accent. D’autres langues sont à venir courant 2019. Le menu du téléphone est déjà disponible en arabe, swahili, portugais, anglais et français. Ce nouveau mobile permettra également d’accéder aux applications telles que Twitter, Facebook, YouTube, Google Search et Google Maps ; sans oublier Orange Money, l’offre de transfert d’argent et de services financiers et Orange & Moi, l’application qui permet notamment de suivre sa consommation mobile », explique Orange dans un communiqué.

De manière précise, le nouveau smartphone sera commercialisé dans 16 pays, notamment : Botswana, Burkina Faso, Cameroun, République Centrafricaine, République Démocratique du Congo, Côte d’Ivoire, Egypte, Guinée Bissau, Guinée Conakry, Jordanie, Libéria, Madagascar, Mali, Maroc, Sierra Leone et Tunisie. Suivant les prévisions d’Orange, les autres pays suivront dans le courant de l’année 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

La SFI va injecter six millions de dollars dans les startups de quatre pays africains

[Digital Business Africa] – La Société financière internationale (SFI), filiale du Groupe de la Banque mondiale annonce qu’elle débloquera une enveloppe de 6 millions de dollars pour le financement des startups en Afrique subsaharienne. De manière précise, cet argent sera injecté dans les startups exerçantes dans le secteur des technologies dans quatre pays, notamment le Nigéria, le Ghana et l’Afrique du Sud.

« La majorité des investissements de TIDE sera concentrée en Afrique anglophone: Kenya, Nigéria, Ghana et Afrique du Sud, et l’allocation restante sera déployée dans d’autres pays d’Afrique occidentale, orientale et australe, avec une concentration sectorielle sur les services à la consommation, les services financiers et technologies d’entreprise », explique la SFI dans un communiqué.

On apprend également de l’institution que les fonds seront déboursés par TIDE Africa et TLcom Capital LLP qui se chargeront également d’identifier les startups bénéficiaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

RD Congo – Affaire AGI : La contre-attaque du ministre des PTNTIC, Emery Okundji

[Digital Business Africa] – En République Démocratique du Congo, au lendemain de l’annulation le 3 février 2019 par le président Félix Tshisékédi du contrat signé entre le gouvernement congolais et AGI (African General Investment Limited) en 2018 relatif à la gestion d’un nouveau système de contrôle des flux téléphoniques des réseaux des opérateurs des télécommunications, le ministre des Postes, des Télécommunications, et des Nouvelles technologies de l’information et de la Communication, Emery Okundji sort de sa réserve.

Un contrat annulé sous fonds d’irrégularité dans l’attribution et une rémunération jugée excessive

A l’origine de la décision présidentielle, la répartition arrêtée avec les anciennes autorités congolaises : D’après certaines informations, 85% du total des revenus perçus de la taxe sur les flux téléphoniques reviendrait à AGI, 10% irait à l’Etat congolais à travers l’Autorité de Régulation des Postes et Télécommunications ARPTC et 5% pour la Commission parlementaire en charge des TIC et télécoms. Une rémunération jugée exagérée et qui a créée depuis la polémique dans le pays.

Dans le même temps, les opérateurs de télécoms ont dénoncé un contrat qui d’après eux entraînera un surcoût et allait occasionner une augmentation de 27 % de leurs tarifs. Il est fait état de ce que ces nouvelles taxes devraient automatiquement impacter les prix des appels, de SMS et de l’Internet de l’ordre de 60% au minimum. Dans la foulée, le Premier ministre Bruno Tshibala Nzenzhe qui avait signé ce décret, ainsi que le ministre des PTNTIC Emery Okundji  avaient été accusés d’avoir des intérêts indirects dans ce contrat dont ils tireraient des avantages illégalement.

Emery Okundji : « Avec le contrôle, les recettes de l’Etat dans les télécommunications tripleront voire quadrupleront »

Face à cette polémique, le ministre des PTNTIC, Emery Okundji, a fait une sortie chez nos confrères de Scooprdc.net pour dire sa part de vérité dans cette affaire. Tout d’abord, il remet en question les allégations selon lesquelles le décret du Premier ministre souffrirait d’un déficit de régularité et de concertation : « le décret incriminé du Premier ministre a été pris conformément à l’article 92 de la constitution telle que modifiée à ce jour, qui confère le pouvoir réglementaire au Premier Ministre, Chef du Gouvernement. La matière sous examen a été défendue et discutée,  comme de droit et de coutume, à la fois devant la commission ECOFIRE que celle des textes des lois et règlements du Gouvernement puis devant le Conseil des Ministres avant d’être sanctionnée par un Décret ».

Dans la foulée, il assure que malgré la suspension du contrat, on ne peut pas encore parler d’une résiliation : « Dès lors, le principe de parallélisme de forme exige qu’un acte administratif parallèle de même force décide de son annulation. Ce qui n’est le cas à ce jour ».

Ensuite, le ministre Emery Okundji revient sur le fonds du dossier et justifie un contrat qui aurait permis de faire enfin la lumière sur le niveau exact des revenus des opérateurs télécoms présents dans le pays : «Elles (les sociétés télécoms) déclarent toutes des pertes à chaque clôture d’exercice comptable alors que les consommations des unités de communication et mégabits ne cessent de croître dans notre pays. Bien plus, la plupart des déclarations des opérateurs de téléphonie sont faites sans production  d’éléments détaillés devant permettre  aux services d’assiette et aux régies financières d’en apprécier la sincérité. Ce qui rend encore plus difficile sinon impossible le contrôle par l’Etat de la hauteur réelle des revenus que ces opérateurs génèrent…Le contrôle des flux téléphoniques est donc une décision prise par le Gouvernement congolais dans le but de combattre le coulage des recettes provenant du secteur des télécommunications à titre notamment de la taxe sur la valeur ajoutée, des  droits de consommation sur les communications téléphoniques, les droits, taxes et redevances frappant les activités des télécommunications.  Ce n’est nullement une affaire personnelle du Ministre Emery Okundji », ajoute le ministre.

Dans sa sortie, le ministre Emery Okundji s’étonne également du fait que pour diaboliser AGI, les opérateurs font leurs calculs sur plus de 3 milliards des minutes le trimestre, mais lorsqu’ils déclarent bimensuellement, ils n’arrivent pas à 1 milliard des minutes. Une réalité qui lui fait affirmer : avec le contrôle, les recettes de l’Etat dans les télécommunications tripleront voire quadrupleront. C’est la peur des opérateurs des télécoms.

Enfin, le ministre Emery Okundji revient sur la polémique née de la rémunération de AGI et défend une disposition en entière conformité avec la loi : « Dans le but de permettre un meilleur fonctionnement de l’opérateur de contrôle et de lui assurer non seulement l’amortissement de ses investissements (entièrement préfinancés par elle)  mais également une indépendance vis-à-vis des sociétés contrôlées, il lui a été octroyé une rémunération tirant sa source dans la Loi n°014/2002 du 16 octobre 2002 portant création de l’ARPTC  qui, en son article 21,  prévoit notamment au nombre des ressources financières ordinaires de cette structure, les revenus de ses prestations. La rémunération d’AGI c’est sur les redevances dues à l’ARPTC et non sur les recettes de l’Etat ».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza – Téléphonie mobile : Entre 2017 et 2018, chute de la rentabilité du secteur de 17%

[Digital Business Africa] – En République du Congo, l’Agence de régulation des Postes et des Communications électroniques (Arpce) a rendu public son rapport 2018 sur le marché de la téléphonie mobile dans le pays. Un rapport qui présente globalement des performances satisfaisantes dans le secteur. Par exemple, au 31 décembre 2018, le marché congolais enregistre plus de 4,9 millions d’abonnés répartis entre MTN et Airtel. Le nombre d’abonnés entre 2017 et 2018 a baissé de 1,6% (en partie du fait de l’absence des données réelles de l’opérateur Azur).

D’après l’ARPCE, comparé à 2014, le nombre d’abonnés, en 2018, a augmenté de 8,3%. Le marché de la téléphonie mobile est composé à 99,4% d’abonnés prépayés, contre 0,6% d’abonnés post payés. Le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile est de 99,3% au 31 décembre 2018, contre 103,7% au 31 décembre 2017.

Pour sa part, le taux de pénétration du marché de la téléphonie mobile était de 99,3% au 31 décembre 2018, contre 103,7% au 31 décembre 2017. Comme les années précédentes, la filiale locale du sud-africain MTN conserve les plus grandes parts de marché, suivi de l’indien Airtel. Les deux opérateurs ont respectivement 53% et 47% de parts de marché en fin 2018.

Si le taux de pénétration et le nombre d’abonnés restent encourageants, le revenu total du marché de la téléphonie mobile a enregistré une baisse de 17,1% en 2018, par rapport à 2017. En effet, de 188,1 milliards de F CFA en 2017, le revenu total du marché a atteint 156 milliards de F.CFA en 2018.

En 2018, le revenu voix sortant représente environ 83,9% du revenu total du marché de la téléphonie mobile, suivi du revenu voix entrant qui représente 9,5% et du revenu SMS sortant qui ne représente que 6,7% du total. Le revenu sortant Voix a enregistré une baisse de 14,5% entre 2017 et 2018, passant respectivement de 153,0 milliards de F CFA à 130,8 milliards de F CFA. Au cours de la même période, le revenu entrant a baissé de 36,7%; tandis que le revenu SMS sortant a baissé de 11,5%.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE