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Côte d’Ivoire : StarTimes lance la connexion de 500 villages à la TV par satellite, dans le cadre de son projet de connexion de 10 000 villages africains

[Digital Business Africa] – C’est un autre projet qui marque les ambitions chinoises sur le continent africain en matière de IT. La Chine a lancé le 24 octobre 2019 à Abidjan en Côte d’Ivoire la première phase d’un projet dont l’objectif est de connecter à la télévision par satellite les zones rurales peu privilégiés par les opérateurs classiques. Pour cette première phase, il s’agira de connecter 500 villages ivoiriens. L’objectif final est de parvenir à connecter 10 000 villages africains dans 20 pays à la télévision par satellite.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre des dix programmes prioritaires de coopération destinés à stimuler la coopération entre la Chine et l’Afrique sur une période de quatre années“, explique l’ambassadeur de Chine à Abidjan, Wan Li. Annoncé en 2015 par le président chinois Xi Jinping, ce programme est piloté par le groupe chinois Startimes.

Concernant le choix des villages à connecter, l’entreprise indique qu’il se fait en fonction de la densité des localités. Ainsi, la priorité est accordée aux villages qui comptent au moins 100 foyers potentiellement bénéficiaires. Les villages connectés bénéficieront chacun de deux systèmes de télévision par projecteur avec une alimentation solaire, d’une télévision numérique et de paraboles satellitaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

A Dakar, Orange lance son second ‘‘Orange Digital Center’’ d’Afrique

[Digital Business Africa] – Après la Tunisie, le Sénégal accueille depuis le 24 octobre 2019 le deuxième ‘‘Orange Digital Center’’ d’Afrique et du Moyen-Orient, le premier de l’Afrique de l’Ouest. D’une superficie de 2000m² sur six étages, l’Orange Digital Center de Dakar fonctionne, selon Orange en réseau, ce qui permet un échange d’expériences et d’expertises d’un pays à l’autre.

Pour l’opérateur, ‘‘le principe des Orange Digital Center est de réunir dans un même espace plusieurs programmes stratégiques : école du code,  Fablab Solidaire, Orange Fab et Orange Digital Ventures Africa, le fond d’investissement du Groupe’’. L’ensemble des programmes dispensés sont gratuits, allant de la formation des jeunes au numérique jusqu’à l’accélération de start-up en passant par l’accompagnement de porteurs de projets et l’investissement dans ces derniers.

D’autres ouvertures sont programmées d’ici la fin de l’année en Jordanie, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, et dès 2020 au Maroc et en Egypte. A termes des structures similaires seront déployées dans tous les pays où Orange opère en Afrique et Moyen-Orient, mais également en Europe. Notons que Orange est présent dans 19 pays en Afrique et au Moyen-Orient et compte 123 millions de clients au 30 juin 2019.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Yves Ickonga : « La Chine est pour le Congo et pour son président un partenaire majeur »

[Digital Business Africa] – Yves Ickonga est le Conseiller du Président de la République du Congo et chef du département Télécoms et Economie numérique. Digital Business Africa l’a rencontré à Rabat au Maroc lors du Salon Aitex 2019. Interview.

Digital Business Africa : Lors de la cinquième édition du Forum Investir en Afrique (FIA5) qui s’est tenue à Brazzaville, en République du Congo, du 10 au 12 septembre 2019, le président Denis Sassou Nguesso a vanté les atouts de la Chine dans le secteur du numérique. Pourquoi le président mise tant sur la Chine pour développer le secteur de l’économie numérique au Congo ?

Yves Ickonga : La Chine est un partenaire majeur pour les pays africains dans le domaine du numérique. Vous constatez que même ici au Maroc, à Rabat, la Chine a été choisie comme pays d’honneur du Salon AITEX 2019. Le président Denis Sassou Nguesso pour qui le numérique est très important veut arrimer son pays à toutes les nouvelles technologies. Il voudrait offrir à ses concitoyens une meilleure santé, une meilleure éducation, une meilleure gouvernance électronique. Bref, tout ce que le numérique peut améliorer. 

Et pour cela, il a commencé par mettre en place les infrastructures. Il a entrepris de poser la fibre optique sur toute l’étendue du territoire national. Ce qui permet de développer les services cités plus haut. Cette fibre optique a été posée au Congo par Huawei qui est un équipementier chinois spécialisé en la matière. Vous comprenez que nous avons un partenariat de premier plan avec la Chine. Voilà pourquoi la Chine est pour le Congo et pour son président un partenaire majeur.

Digital Business Africa : En tant que conseiller du président de la République, quels sont les sujets précis du numérique qui intéressent particulièrement et tiennent à cœur le président Denis Sassou Nguesso ?

Yves Ickonga : Nous avons eu il y a quelques jours à Brazzaville, la signature d’un accord entre le ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique et le ministère de la Santé. Accord destiné à simplifier les usages dans le secteur de la santé avec les services de l’e-Santé….

L’interview intégrale à retrouver dans la prochaine édition spéciale de DIGITAL Business Africa sur le Congo.

Propos recueillis par B-O.D., Digital Business Africa

Saloua Karkri-Belkeziz à AITEX 2019 : « La maîtrise de la 5G va donner un autre élan à la disruption technologique »

[Digital Business Africa] –  La quatrième édition du Salon Africa IT Expo (AITEX 2019) s’est ouverte ce 24 octobre à Rabat au Maroc. Le salon a été officiellement ouvert par Moulay Hafid Elalamy,  le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique. Le Congo Brazza et la Chine sont les deux pays à l’honneur.

Dans son discours de circonstance, Saloua Karkri-Belkeziz, la présidente de l’APEBI, organisatrice de l’événement, a justifié le choix de ces deux pays. Pour elle, « l’Afrique a été à bien des égards le pourvoyeur de base et le fournisseur des matières premières à prix relativement modérés. Mais, l’Afrique n’a pas véritablement profité de cette manne et reste le continent le plus pauvre et le moins développé de la planète. Les nouvelles technologies lui donnent l’occasion d’inverser la tendance ».

La présidente de l’APEBI invite les gouvernements à prendre conscience de la disruption de l’innovation technologique et à saisir l’opportunité pour imprimer à nos pays africains une transformation radicale pour une mise à niveau.

Saloua Karkri-Belkeziz insiste sur le fait que les nouvelles technologies sont un secteur pluridimensionnel et transversal, car « elles concernent tous les secteurs sans exception ». Elles sont un secteur horizontal, « car elles concernent toutes les composantes de la société, les citoyens, les administrations, les institutions et les entreprises ». D’où l’importance de les adopter rapidement.

« La Chine affiche une avancée plus certaine dans la maîtrise de la 5G »

« Quand on est dans le secteur des nouvelles technologies, les choses évoluent constamment et rapidement. La maîtrise de la 5G va donner un autre élan à la disruption technologique et marquer un impact plus important sur nos sociétés. La Chine affiche une avancée plus certaine dans la maîtrise de la 5G. La Chine, pays le plus peuplé du monde, qui fête cette année ses 70 ans de régime est en passe de devenir la première économie mondiale. Elle a été incontestablement pendant des années l’usine du monde. Elle est la seule à pouvoir discuter aux Etats-Unis sa suprématie technologique. La Chine est pays à l’honneur de cette 4e édition de l’AITEX », justifie-t-elle. 

Concernant le Congo Brazza, pays francophone d’Afrique centrale de quatre à cinq millions d’habitants, elle dira que « malgré ses ressources minières importantes, le pays peine à avoir une croissance soutenue. Mais, il table sur les nouvelles technologies pour pouvoir relancer son économie.  Il est le pays africain à l’honneur de cette quatrième édition. Nous avons voulu marquer cette quatrième édition de l’AITEX en soulignant l’axe Pékin-Rabat-Afrique francophone. Nous espérons que ce forum sera fructueux dans la consolidation de cet axe ».

Saloua Karkri-Belkeziz
Saloua Karkri-Belkeziz, présidente de l’APEBI, organisatrice de l’événement

30 ans de l’APEBI, nouveau logo

Le thème de cette édition 2019 d’AITEX est « le numérique moteur de croissance en Afrique ». Les thématiques qui seront abordées durant cette 4ème édition sont diverses. On peut citer : Quelle Afrique numérique à Horizon 2025 ; L’innovation inversée ; le futur du travail ; les technologies de rupture et leur impact (IA ,5G ,IOT,…..) ; le Citizen Centric ou encore la Cybersécurité.

Comme depuis les trois années déjà, AITEX 2019 a été durant ces deux jours (24 et 25 octobre 2019) la plateforme d’échanges, de partenariats et de rencontres inter-entreprises, institutions, consultants et experts de renoms. Le salon AITEX a offert de multiples opportunités pour les entreprises et institutions de pouvoir discuter avec les pays à l’honneur et les participants afin de développer leur écosystème d’innovation, de collaborer avec les startups, de présenter les dernières technologies, de développer les réseaux, de débattre de nouvelles idées et de rencontrer les différents décideurs présents.

Le Salon AITEX est organisé par l’Apebi, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring que préside Saloua Karkri-Belkeziz depuis 2015. Lors de cette édition d’AITEX 2019, elle a d’ailleurs présenté, à l’occasion de la célébration des 30 d’existence de la fédération, le nouveau logo de l’Apebi et invité ses futurs successeurs de perpétuer la flamme AITEX. « Aitex, ce n’est pas une fois tous les deux ans. C’est chaque année ! », lancera-t-elle à l’endroit de ses collaborateurs de l’APEBI. Comme à chaque édition, AITEX 2019 était placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI.

Par B-O.D., à Rabat

AITEX 2019 : Franck SIOLO vante les progrès du Congo Brazza dans le numérique à Rabat au Maroc

[Digital Business Africa] –  La quatrième édition du Salon Africa IT Expo (AITEX 2019) s’est ouverte ce 24 octobre à Rabat au Maroc. Le Congo Brazza et la Chine sont les deux pays à l’honneur. Le pays de Denis Sassou Nguesso est présent à cette rencontre avec une forte délégation comprenant Franck SIOLO, directeur de cabinet du ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique, Léon Juste Ibombo, empêché. Le ministre est en effet à Sochi en Russie avec le président de la République dans le cadre du sommet Russie-Afrique.  

Lors de la cérémonie d’ouverture du Salon, Franck SIOLO, au nom du ministre, a pris la parole pour présenter aux participants d’AITEX venus de l’ensemble de l’Afrique et de l’Europe (25 pays au total selon les organisateurs) les progrès du Congo dans le secteur du numérique. Et par ricochet, les opportunités qu’offre le pays dans ce domaine.

Tout d’abord, Franck Siolo a salué la volonté affichée par le gouvernement marocain, à travers la stratégie Maroc Digital 2020, de créer des projets panafricains, créateurs de richesses pour les entreprises marocaines et africaines. Ceci en mettant en avant l’expertise, le savoir-faire, les innovations et l’écosystème IT de l’Afrique.

Et pour le Dircab, cette stratégie marocaine commence à porter ses fruits. Car, dit-il, au Congo Brazza, la filiale d’une banque marocaine accompagne le gouvernement dans la mise en œuvre d’un projet de hub digital visant la traçabilité, la collecte automatique de certaines redevances, ainsi que l’interopérabilité intégrale des banques, des opérateurs de téléphonie mobile et des microfinances. Plus encore, un autre groupe marocain est en ce moment à Brazzaville pour peaufiner la réalisation des projets numériques « très novateurs et créateurs de richesses », indique Franck Siolo.

Congo Digital 2025

Comme le Maroc, le Congo Brazza a sa stratégie de développement du numérique baptisée Congo Digital 2025 et approuvée en conseil des ministres le 02 mai 2019. Cette stratégie a pour objectif final d’ériger le Congo en véritable société de l’information et du savoir, rappelle le Dircab. Et cela se fera bien par le développement de l’e-gouvernement, qui consiste dans une certaine mesure à généraliser l’utilisation des TIC dans les administrations afin d’améliorer le service public et la gouvernance ; l’e-business afin de promouvoir le secteur privé, notamment dans les transactions électroniques ; et enfin l’e-citoyen, pour promouvoir la participation des citoyens au processus d’e-gouvernement. L’objectif ici étant de dématérialiser, en temps réel, la totalité des actes publics qui correspondent à leurs occupations quotidiennes.

Pour réussir ce challenge, le gouvernement congolais a mis en place un cadre légal et réglementaire conséquent. Franck Siolo cite la loi portant protection des données à caractère personnel qui vise la vie privée et les libertés publiques ; la loi portant cybersécurité pour la protection et l’intégrité de nos réseaux ; la loi relative aux transactions électroniques qui régira le commerce électronique, la signature électronique, la certification électronique et bien d’autres aspects ; la loi portant lutte contre la cybercriminalité qui définit toutes les infractions susceptibles d’être commises sur un réseau ou un terminal numérique ainsi que les sanctions encourues par les cyber-délinquants.

Aussi, le cadre institutionnel a connu des évolutions. D’où la création récente de la direction générale du Développement de l’économie numérique (DGDEN) et de l’Agence nationale de sécurité des systèmes d’information (ANSSI). Cette agence apportera une réponse coordonnée en cas d’incidents et s’occupera de la prévention des éventuelles crises liées au numérique. Et ce n’est pas tout : « De même, en raison du caractère transversal des piliers contenus dans la stratégie nationale, le gouvernement s’emploie à la mise en place d’un comité technique du numérique. Ce comité, qui sera placé sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du gouvernement, aura pour mission d’orienter et de coordonner les projets numériques pour assurer leur cohérence », déclare Franck Siolo.

Pour lui, la stratégie nationale du développement de l’économie numérique Congo Digital 2025 a déjà commencé à produire des stratégies et activités sectorielles en totale symbiose avec la matrice générale adoptée par le gouvernement. C’est ainsi qu’il a été lancé récemment la stratégie numérique dans le secteur de la santé, de même que la mise en œuvre de certains projets de développement du numérique dans l’enseignement supérieur congolais. Le cas de TIC’SUP mis en œuvre par un consortium Franco-Chinois a été cité.

« Dès lors on peut comprendre que le développement des usages numériques est le sésame pour arrimer dans la durée, l’Afrique au développement de l’économie numérique. Cette intégration des TIC nous amènera à une gestion plus efficace de l’information, une mise à disposition plus efficiente d’informations aux entreprises, à un meilleur service rendu aux citoyens, à un accès amélioré à l’information pour tous, à une plus grande participation des citoyens au processus de prise de décision publique », fait observer Franck Siolo.

Franck SIOLO, Dircab de Léon Juste Ibombo,
De gauche à droite, Eric Armel Ndoumba, conseiller du ministre Léon Juste Ibombo, Franck Parfait SIOLO, Dircab du ministre et Yves Ickonga, conseiller du président Denis Sassou Nguesso.

AITEX 2019

Selon Saloua KARKRI BELKEZIZ, la présidente de l’Apebi, organisatrice de l’événement, le Congo Brazza, « pays francophone d’Afrique centrale de quatre à cinq millions d’habitants, malgré ses ressources minières importantes, peine à avoir une croissance soutenue. Mais, il table sur les nouvelles technologies pour pouvoir relancer son économie.  Il est le pays africain à l’honneur de cette quatrième édition. Nous avons voulu marquer cette quatrième édition de l’AITEX en soulignant l’axe Pékin-Rabat-Afrique francophone. Nous espérons que ce forum sera fructueux dans la consolidation de cet axe ».

Le thème de cette édition 2019 d’AITEX est « le numérique moteur de croissance en Afrique ». Les thématiques qui seront abordées durant cette 4ème édition sont diverses. On peut citer : Quelle Afrique numérique à Horizon 2025 ; L’innovation inversée ; le futur du travail ; les technologies de rupture et leur impact (IA ,5G ,IOT,…..) ; le Citizen Centric ou encore la Cybersécurité.

Comme depuis les trois années déjà, AITEX sera durant ces deux jours la plateforme d’échanges, de partenariats et de rencontres inter-entreprises, institutions, consultants et experts de renoms. Le salon AITEX offrira ainsi de multiples opportunités pour les entreprises et institutions de pouvoir discuter avec les pays à l’honneur et les participants afin de développer leur écosystème d’innovation, de collaborer avec les startups, de présenter les dernières technologies, de développer les réseaux, de débattre de nouvelles idées et de rencontrer les différents décideurs présents.

Le Salon AITEX est organisé par l’Apebi, la Fédération des Technologies de l’Information, des Télécommunications et de l’Offshoring et placé sous le haut patronage du Roi Mohammed VI.

Par B-O.D., à Rabat

Télécommunications : L’américain SpaceX veut envoyer 42 000 satellites supplémentaires dans l’espace

[Digital Business Africa] – Alors que la majorité des pays africains ne disposent même pas d’un seul satellite dans l’espace, la société spatiale américaine SpaceX entend y envoyer 30 000 satellites supplémentaires, en plus des 12 000 déjà prévus. Ce qui ferait à elle seule 42 000 nouveaux satellites dans l’espace. Une information annoncée par SpaceX et confirmée par l’Union internationale des télécommunications (UIT), qui coordonne au niveau mondial le spectre des fréquences radio et les orbites des satellites. Selon Alexandre Vallet, chef des services spatiaux à l’UIT, l’administration des communications américaine (FCC) a transmis au siège de l’UIT à Genève, 20 demandes concernant chacune 1.500 satellites. D’ailleurs, les 20 demandes sont consultables sur le site de l’UIT.

D’après SpaceX à l’initiative de la constellation baptisée Starlink, cette dernière sera composée de mini satellites qui devront fournir une connexion internet à l’échelle planétaire. Dans le cadre de ce projet, 60 satellites ont été lancés en mai dernier. Ces premiers satellites seront positionnés à une altitude relativement basse de 550 km, et étendues partout dans le ciel de manière à établir une ligne directe depuis n’importe quel point sur le globe. Pour le Canada et le nord des Etats-Unis, la constellation devrait être opérationnelle dès l’année prochaine. Au total, SapceX indique qu’il faudrait à nouveau 24 lancements pour parvenir à couvrir le reste de la planète.  

A l’évidence, ce projet révèle la démesure des ambitions spatiales américaines. D’ores et déjà, il suscite des critiques de par le monde. Parmi celles-ci, les astronautes qui craignent que ces constellations n’obstruent les observations faites depuis la terre avec des télescopes. Aussi, ils évoquent l’encombrement des orbites terrestres basses, comprises entre 1.500 ou 2.000 km.

Aujourd’hui, on se dirige vers une saturation de l’espace, avec plus de 2.100 satellites actifs en orbite autour de la Terre. De manière plus générale, environ 23.000 objets sont catalogués en orbite, ce qui comprend des étages de fusées, des satellites inactifs, ou même des débris. Dans ce contexte, l’idée d’envoyer 42 000 nouveaux satellites dans le ciel ne fait qu’augmenter ces inquiétudes.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Bataille autour du marché de la digitalisation de la fonction publique

[Digital Business Africa] – Au Cameroun, c’est une bataille en règle que se livre le deux géants des télécoms du pays, le français Orange et le sud-africain MTN. En cause, l’obtention du marché de la digitalisation en cours du ministère de la Fonction publique. Tout récemment encore, un troisième opérateur s’est rajouté dans la course. Il s’agit d’un consortium formé par Epi-Use Labs et le marocain Arago Consulting.

En effet, jusqu’ici, la fonction publique camerounaise est le fief d’une grande anarchie administrative, marquée par une incapacité à gérer les archives qui s’empilent les uns sur les autres dans les couloirs de bureau. Dans ce contexte, il arrive plusieurs fois que des pièces de dossiers arrivent à disparaitre, lorsque ce n’est pas l’intégralité même du dossier. Si des avancées significatives ont été enregistrées avec notamment l’arrivée des systèmes comme Sigipes qui permettent un suivi en ligne par les usagers de leurs dossiers, beaucoup reste encore à faire.

Dans ce sillage, le directeur général de MTN Cameroun Hendrick Kasteel avait proposé le 28 août 2019 au ministre de la Fonction publique Joseph Lé une solution digitale globale qui comprend la dématérialisation, l’indexation et la réorganisation de la gestion du système des archives. Mais également de nouvelles capacités en matière d’audit et de besoins d’information. Une offre réitérée le 8 octobre lors d’une audience accordée au DG de MTN par le ministre Joseph Lé, qui avait reçu quelques jours plus tôt, le 26 septembre 2019 le DG d’Orange Frédéric Debord.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Free Roaming Congo – Gabon : Voici les termes du protocole d’accord signé entre Yves Castanou et Lin Mombo

[Digital Business Africa] – Le protocole d’accord relatif à la mise en œuvre du free roaming entre le Congo et le Gabon est signé. Cet accord paraphé le 16 octobre 2019 entre Lin Mombo et Yves Castanou, respectivement président du conseil de régulation de l’Agence de régulation des Communications électroniques et des Postes (Gabon) et Directeur Général de l’Agence de régulation des Postes et des Communications Electroniques du Congo (Congo) rend effectif le service du « free roaming »  entre les deux pays. Suivant les termes de l’accord, ce service devrait rentrer en vigueur au plus tard le 31 décembre 2019.

Aussi, à travers cet accord, l’ARPCE et l’ARCEP conviennent entre autres de « la mise en place, dans chaque pays, d’un comité national technique piloté par l’Autorité de Régulation et comprenant l’ensemble des opérateurs ainsi que l’Autorité Gouvernementale en charge des télécommunications ; la mise en place d’un comité de gestion de fraude entre les pays ; la mise en place de la gratuité de la réception des appels pour les usagers en roaming dans la limite des 300 premières minutes par abonnés et dans la limite d’un mois ; la facturation des appels des abonnés en roaming au tarif local dans le réseau du pays visité, dans la limite d’un mois  et de l’obligation de fiabiliser l’identification des abonnés aux services de téléphonie mobile afin de renforcer la lutte contre la fraude… », précise le protocole d’accord.

Notons au passage que cette initiative entre le Congo et le Gabon découle de la feuille de route pour la mise en œuvre du Free Roaming en Afrique centrale adoptée par les régulateurs des pays de la zone à Malabo les 6 et 7 août 2018. « Notre initiative s’intègre parfaitement aux actes additionnels de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale et à l’engagement des Chefs d’Etat à renforcer la cohabitation et la promotion d’un marché commun en adéquation avec la vision de la CEMAC », précise Yves Castanou qui évoque également le manifeste Smart Africa adopté le 29 octobre 2013 en marge du sommet Transform Africa tenu à Kigali au Rwanda, et qui plaide pour l’intégration des pays de l’Union Africaine autour d’un marché commun dans le domaine des télécommunications et des TIC.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Fintech : A Paris, E-Doley perd sa bataille judiciaire contre BGFI Bank

[Digital Business Africa] – « Le tribunal de commerce de Paris a accueilli favorablement la demande du groupe BGFIBank de se déclarer incompétent dans ce dossier qui concerne exclusivement des entités de droit gabonais… Faute pour E-Doley d’avoir apporté la preuve de l’existence du moindre préjudice sur le territoire français ». Tel est le jugement rendu le 15 octobre 2019 par le tribunal de commerce de Paris qui examine depuis huit mois le litige opposant le groupe bancaire BGFI Bank à la fintech e-Doley Finance, deux entreprises de droit gabonais.

Au final donc, la justice française se déclare incompétente, une victoire pour BGFI Bank qui était accusé par e-Doley d’avoir « violé » les termes de leur contrat de partenariat, lui réclamant plusieurs dizaines de milliards de Fcfa. Dans le fonds du dossier, e-Doley, fondée et dirigée par Ernest Tewelyo accuse BGFI Bank d’avoir rompu de manière abusive leur contrat en 2013 et exploité, sans son accord, sa « technologie brevetée » pour mettre en place une solution mobile en 2015. Vu que l’accord prévoyait un partage des bénéfices entre les deux parties sur chaque transaction réalisée sur la base de cette technologie, e-Doley réclamait donc des dizaines de milliards de F Cfa à BGFI Bank.

Par ailleurs, un communiqué de BGFI Bank indique que le revers dans ce dossier ne n’arrête pas là. E-Doley ayant été condamné à « verser la somme de 2 500 euros à chacune des entités de BGFI Holding Corporation SA et BGFI Bank Gabon, ainsi qu’aux dépens ». Pour l’instant, e-Doley n’a pas encore réagit. On attend la suite de la procédure judiciaire devant les tribunaux gabonais.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Afrique du Sud : MTN, meilleur réseau mobile du pays (rapport)

[Digital Business Africa ]- En Afrique du Sud, MyBroadband Insights a publié son rapport sur la qualité du réseau mobile pour le compte du troisième trimestre 2019. De manière claire il en ressort que l’opérateur MTN dispose du meilleur réseau mobile en Afrique du Sud. Le rapport qui repose sur 314 751 tests de vitesse effectués par des milliers d’utilisateurs d’Application de test rapide Android, décrit cinq grands fournisseurs de réseaux sud-africains entre le 1er juillet et le 30 septembre 2019.

De manière globale, le rapport arrive à la conclusion que l’Afrique du Sud affichait une vitesse de téléchargement moyenne sur mobile de 24,68 Mbps et une vitesse de téléchargement moyenne de 9,03 Mbps. MTN affichait la vitesse de téléchargement moyenne la plus élevée (35,31 Mbps), suivie de Vodacom à 31,19 Mbps, de Telkom à 22,42 Mbps, de la Cellule C à 17,18 Mbps et de Rain à 16,71 Mbps.

Sur la démarche, pour déterminer le meilleur réseau mobile en Afrique du Sud, un «niveau de qualité du réseau» a été calculé pour chaque réseau à l’aide de la vitesse de téléchargement, de la vitesse de téléchargement et de la latence. Le score sur 10 indique ensuite les performances du réseau par rapport aux autres réseaux. Une fois encore, MTN a dominé avec un niveau de qualité réseau de 10,00, suivi de Vodacom sur 8,72, Telkom sur 6,23, Rain sur 5,88 et Cell C sur 5,58.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Vodacom lance un nouveau téléphone intelligent 4G

[Digital Business Africa ]- Le fournisseur de réseau sud-africain Vodacom a lancé le mardi 22 octobre 2019 un téléphone intelligent 4G. Selon l’opérateur, le téléphone baptisé ‘‘ Vodacom Vibe 4G’’  a été conçu pour les utilisateurs à la recherche d’un appareil intelligent, mais abordable et au prix de 299 rands. Ce téléphone est doté ‘‘de plusieurs fonctions intelligentes et comprend un écran de 2,8 pouces, un menu facile à naviguer, une longue autonomie de la batterie et une caméra arrière de 2MP’’, explique Vodacom.

«Au cours des six dernières années, le taux de pénétration des smartphones a doublé, passant de 30% à 60%, alors que les clients migrent des appareils 2G vers les smartphones 3G et 4G. Afin de poursuivre cette transition et de réduire la fracture numérique, nous avons présenté le premier téléphone polyvalent 4G d’Afrique du Sud à peine 299 rands, après avoir lancé le premier téléphone intelligent du pays avec un clavier traditionnel l’année dernière. Les clients ont acheté plus de 10 millions d’appareils de marque Vodacom, tels que la gamme Kicka, les Aspire et Vibe 3G, pour n’en citer que quelques-uns. En lançant une suite d’appareils de marque abordable, notre objectif ultime est de réduire les coûts de communication et de garantir l’inclusion numérique de tous.», a déclaré Davide Tacchino de Vodacom.

Selon la société, l’optimisation de la version de cette année de la Vibe avec la connectivité 4G a consisté à rester en phase avec les tendances numériques et à assurer la longévité. Cela signifie que l’appareil dispose désormais non seulement de capacités de médias sociaux et de messagerie instantanée, mais également d’activation de la voix sur LTE (VoLTE), garantissant ainsi des appels même lorsque le réseau 2G n’est pas disponible.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Botswana : Sur un an, le nombre d’abonnements mobiles a chuté de 1,4%

[Digital Business Africa ]- Au Botswana, le nombre d’abonnements mobiles actifs a enregistré une baisse de 1,4% pour s’établir à 3 181 591 en mars 2018, par rapport à 3 226 389 en mars 2017. C’est ce que révèle le dernier rapport du régulateur sur le marché des TIC publié à la fin 2018. Cette performance contraste avec les données de ces dernières années qui font état d’une croissance remarquable de plus de 100% dans les abonnements à la téléphonie mobile depuis 2009. De manière plus spécifique, le rapport indique que le nombre d’abonnements mobiles a augmenté de 85%, passant de 1 874 101 en mars 2009 à 3 460 331 en mars 2016. Le nombre d’abonnements a ensuite diminué de 7% en mars 2017 et a ensuite reculé en mars 2018.

«La diminution du nombre d’abonnements mobiles actifs au cours de la période considérée est principalement due au taux de résiliation élevé enregistré par les trois opérateurs pendant les fêtes de fin d’année 2017, qui n’a pas été totalement rétabli avant mars 2018. La part de marché mesurée par le nombre de les abonnements sont comme suit; Mascom Wireless reste le leader avec 53%, suivi par Orange avec 31% et BTC Mobile avec 16%. Mascom avait une part de marché de 55% au cours de l’année précédente, suivie par Orange avec 30% et enfin BTC Mobile avec 15%. ”, explique le rapport.

En effet, des études antérieures ont conclu que le marché du Botswana connaissait une forme de concurrence unique dans laquelle les consommateurs possèdent plusieurs cartes SIM appartenant à différents fournisseurs de services. Une pratique motivée par le besoin de tirer parti des offres de produits et de prix proposées par les différents fournisseurs de services au même moment. Cependant, il s’agit d’une tendance ponctuelle, comme le témoigne le recul des abonnements mobiles dans le pays.

«Les PTO expliquent ce déclin comme un désabonnement naturel lorsque le marché arrive à maturité. On s’attend à ce que la souscription d’abonnements diminue dans l’avenir, à moins d’une intervention stratégique de l’industrie visant à accroître la demande de nouveaux abonnements. De telles interventions peuvent impliquer l’introduction de produits totalement nouveaux et innovants qui répondent à un besoin non satisfait du marché ”, conclut le rapport.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Mobile money : Airtel s’associe à Ecobank pour diversifier ses services financiers

[Digital Business Africa ]- L’opérateur indien de télécommunications Airtel, présent dans 14 pays africains a annoncé le 21 octobre 2019 la signature d’un accord de partenariat avec le groupe bancaire panafricain Ecobank, présent dans 33 pays. Selon l’opérateur, ce partenariat permettra aux clients Airtel Money, via l’écosystème de services financiers numériques d’Ecobank, d’effectuer des dépôts et des retraits en ligne, d’effectuer des transferts d’argent nationaux et internationaux en temps réel, d’effectuer des paiements en magasin et d’accéder prêts et produits d’épargne, entre autres.

Ce partenariat permettra également aux titulaires de comptes d’entreprise Ecobank d’effectuer des décaissements groupés, tels que des paiements de salaires, directement dans le portefeuille de leurs clients Airtel Money. En outre, Ecobank pourra parrainer Airtel Money afin d’émettre des cartes de débit et des cartes prépayées, tant virtuelles que physiques, aux clients Airtel Money.Notons toutefois que ce partenariat reste encore soumis à l’approbation réglementaire de chaque marché.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo : Le gouvernement recrute une société gestionnaire des infrastructures de Fibre optique

[Digital Business Africa] – Le Congo souhaite confier la gestion de ses infrastructures de fibre optiques à une société spécialisée. A cet effet, le processus de sélection des entreprises ayant répondu à l’appel d’offres a démarré depuis de 15 octobre 2019.

Au final, la société qui sera retenue devra assurer la gestion, la maintenance et la commercialisation des infrastructures nationales de fibre optique. Aussi, elle devra accompagner l’Unité de coordination du Projet CAB-Congo (UCP/CAB).

Dans le cadre de cet accompagnement de l’UCP/CAB, il est attendu de la société qui sera retenue l’élaboration du projet de plan d’affaires ; du projet de convention de délégation de service public (DSP) le liant à l’Etat congolais ; du projet de licence d’exploitation des infrastructures optiques ; et du projet d’accord avec les autres partenaires souhaitant commercialiser de la capacité optique. Ce prestataire devra, selon le coordonnateur du projet CAB Congo être lié à l’Etat congolais pour une période de six mois, ce qui correspond à la durée d’exécution de ses engagements.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

E-sport et jeux vidéo : L’ivoirien Paradise Game annonce l’édition 3 du festival de l’électronique et du jeu vidéo

[Digital Business Africa] – Pour la 3e année consécutive, Abidjan abritera du 22 au 24 Novembre, le Festival de l’Electronique et du Jeu Vidéo d’Abidjan (FEJA) à COSMOS YOPOUGON. Organisé par Paradise Game cette édition mettra l’accent sur l’écosystème à mettre en place pour favoriser la création de jeux vid2o africains.

« A travers cette troisième édition, Paradise Game marque sa volonté de diversifier les opportunités de création des jeux 100% Made in Africa au travers de réflexions concrètes sur l’écosystème à mettre en place sur le continent. C’est dans cette perspective que le FEJA 3 élargira sa collaboration avec des acteurs de développement en Afrique dans le domaine du jeu vidéo et s’intéressera particulièrement à la création de contenus et à la mise en place de studios de développement de jeux vidéo. Un partage d’expérience permettra également aux uns et aux autres d’enrichir leurs connaissances lors de workshops », explique Paradise Game dans un communiqué dédié à l’évènement. 

Dans ce sillage, Sidick Bakayoko, Founder and CEO de Paradise Game évoque les opportunités que représentent aujourd’hui en Afrique l’univers des jeux vidéo. Selon lui, « le jeu vidéo pourrait créer plus de 200 000 emplois en Afrique dans les 5 prochaines années. Il est donc primordial qu’une véritable industrie puisse se mettre en place autour d’acteurs locaux forts, de partenaires internationaux expérimentés et de pouvoir publics engagés. Un écosystème favorisant la création de jeux vidéo permettrait de créer plus de studios de jeu et donc plus d’emplois».

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Niger : Le gouvernement valide le rachat d’Orange par Zamani Com

[Digital Business Africa] – Finalement, c’est la société Zamani Com qui sera l’acquéreur de la filiale nigérienne du groupe de télécommunications français Orange. C’est en tout cas ce qu’affirme le compte rendu du conseil des ministres du 19 octobre 2019. Dans le document, on apprend que Zamani Com avait introduit auprès du gouvernement nigérien une demande pour l’acquisition de la totalité des actions d’orange Niger : « Aux termes de l’analyse technique du projet de transaction effectuée par l’Autorité de Régulation il s’avère que Zamani Com remplit toutes les conditions réglementaires, notamment celles relatives à ses capacités professionnelles, techniques et financières à satisfaire les obligations inscrites au cahier des charges annexé à la licence ». En d’autres termes, le régulateur a approuvé le rachat d’Orange Niger par Zamani Com.

Par conséquent, le conseil des ministres a validé le « Projet de décret portant transfert à Zamani Com S.A.S de la licence globale pour l’établissement et l’exploitation de réseaux ouverts au public et la fourniture au public de services de télécommunications au Niger, accordée à Orange Niger S.A ». Cependant, aucune information n’a filtré sur le montant de cette opération, qui au final a été tenue secrète durant toute la phase des négociations.

On se souvient qu’Orange Niger était en très mauvais termes avec les autorités nigériennes. L’opérateur accusait le fisc d’en demander trop, sans se soucier de la santé de l’entreprise, ou même sans tenir compte de la réalité du marché.

Pour sa part, les autorités nigériennes accusaient Orange de jouer un double-jeu et de ne pas déclarer tous ses états. La goutte qui a finalement fait déborder le vase aura été le redressement fiscal de plus de 22 milliards de F Cfa adressé à Orange qui a conduit à la fermeture temporaire de ses locaux à Niamey. Même si un règlement partiel avait finalement été trouvé, l’opérateur n’est jamais revenu sur sa décision de quitter ce marché.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Niger – Télécoms : Américan Tower rachète Eaton Towers

[Digital Business Africa] – Au Niger, c’est une autre résolution du Conseil des ministres tenu le 19 octobre 2019 : Le gouvernement valide le rachat de l’opérateur Eaton Towers Niger, spécialiste des infrastructures télécoms par American Tower.

Si le gouvernement ne donne aucun détail sur le montant de la transaction ou encore du calendrier de mise en œuvre, il révèle tout de même que la Société American Tower Corporation a introduit une demande pour l’acquisition de la totalité des actions d’Eaton Towers Holding Ltd. Cette demande a ensuite été étudiée par le régulateur, l’Autorité de Régulation des Communications Electroniques et de la Poste qui a donné son feu vert.

« Aux termes de l’analyse technique du projet de transaction effectuée par l’Autorité de Régulation, il s’avère que AMERICAN TOWER CORPORATION, remplit toutes les conditions réglementaires, notamment celles relatives à ses capacités professionnelles, techniques et financières à satisfaire les obligations inscrites au cahier des charges annexé à la licence. Le présent projet de décret a pour objet de transférer à AMERICAN TOWER CORPORATION, la licence pour l’installation et l’exploitation d’une infrastructure passive de communications électroniques au Niger, accordée à Eaton Towers Niger S.A », conclut le rapport du Conseil des ministres.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Télécoms : Malgré les sanctions, Huawei revendique la vente de la 5G à une soixantaine d’opérateurs dans le monde

[Digital Business Africa] – C’est une annonce qui vise à démontrer que malgré les sanctions et les restrictions américaines, le géant chinois des télécoms Huawei reste debout. Le groupe revendique en effet la signature de 61 contrats d’équipements d’opérateurs sur sa technologie 5G à travers le monde, et ce, sur les cinq continents. De manière précise, il s’agit de 10 partenariats en Asie-Pacifique, 12 dans la zone Afrique et Moyen-Orient, 32 en Europe et 7 sur le continent américain, hors Etats-Unis.

Des chiffres qui laisse transparaitre une belle performance commerciale sur les équipements radios 5G, et surtout, qui tendent à démontrer que le groupe n’est pas tant affecté que cela par la guerre commerciale que lui livre les Etats-Unis. Preuve de cette forte implantation, Huawei parvient toujours à devancer son principal concurrent Ericsonn, qui n’a pour l’instant n’a aligné que 47 accords au niveau international (début octobre 2019). D’ailleurs, le PDG de d’Ericsson Franck Bouétard a relativisé sur l’impact de la guerre commerciale entre Huawei et le gouvernement américain, affirmant n’avoir pas observé d’effet d’aubaine du fait des tensions subies par Huawei au niveau international.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Côte d’Ivoire : Konnect Africa déploie ses offres de haut débit par satellite

[Digital Business Africa] – Les offres internet haut débit par satellite de Konnect Africa, l’initiative africaine de l’opérateur de satellites Eutelsat ont fait leur entrée sur le marché ivoirien. «C’est une révolution qu’on veut apporter dans le pays. Nous venons compléter l’offre de service qui était sur le marché ivoirien pour permettre à toutes les personnes qui sont dans les endroits éloignés comme à San Pédro, dans le Bas Sassandra où la végétation a pris le dessus sur l’environnement, de bénéficier du service internet haut débit », explique à l’agence APA, le Directeur général de Konnect Africa, Jean-Claude Tshipama.

Dans la foulée, il indique que Konnect Africa dispose d’un satellite couvrant 19 pays, et que la Côte d’Ivoire dispose d’à peu près de 15% de capacité sur ce satellite dont le coût est d’environ 300 millions d’euros. En termes de particularités, Konnect Africa couvre les zones enclavées situées hors des grandes villes, « là où aucune solution haut débit fiable n’est disponible ». Dans ce sillage, l’entreprise affirme sa volonté de couvrir « 100% du territoire ivoirien», grâce notamment à ses dernières technologies satellitaires.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Cameroun : Après Set’Mobile, voici Betoo le nouveau business de Samuel Eto’o sur les paris sportifs en ligne

[Digital Business Africa] – On commence déjà à avoir une idée de la suite de la carrière de l’ancien footballeur camerounais Samuel Eto’o Fils. Comme cela a été le cas avec l’annonce récente de sa retraite, Samuel Eto’o Fils a une nouvelle fois choisit les réseaux sociaux pour annoncer le lancement de son nouveau projet : une société de paris sportifs en ligne dénommée ‘‘Betoo’’.

«Tout simplement parce que ma vie est un ensemble de paris gagnés», poste l’ancien capitaine des Lions indomptables. Il annonce dans la foulée «jusqu’à 150% de bonus» sur le basketball, le handball, le football et le tennis. Dans les faits, la plateforme accessible à l’adresse www.betoo.cm est déjà disponible en ligne, et propose des paris aux plus petites bourses, à partir de 200 F Cfa. Une fois sur la plateforme, une petite vidéo de 30 secondes indique aux parieurs comment s’inscrire sur la plateforme.

Avec ce projet, Samuel Eto’o espère surfer sur la progression des entreprises de paris sportifs qui ont le vent en poupe actuellement dans le pays. Alors que ces entreprises sont principalement libanaises, le quadruple Ballon d’or africain opte pour le ‘‘made in Cameroun’’ comme principal outil marketing. En témoigne le choix du suffixe national ‘‘.cm’’.

De mémoire, cette nouvelle aventure n’est pas le premier coup d’essai de Samuel Eto’o Fils dans le secteur Tech. En décembre 2011, il avait lancé «Set’Mobile», une compagnie de téléphonie spécialisée dans la revente de services télécoms en qualité de MVNO, partenaire d’Orange Cameroun.

Seulement, l’entreprise n’a pas eu le succès attendu et a été obligé de fermer boutique en février 2013. Pareillement, la Fondation Samuel Eto’o (Fundesport), créée en 2005 avec pour objectif de s’investir dans la formation de jeunes footballeurs au Cameroun et au Gabon a du plomb dans l’aile.

Espérons que cette nouvelle aventure soit celle de la chance pour l’ancien international camerounais.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE