[Digital Business Africa] – Au Congo, le projet « Timbre électronique » piloté par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce)devrait entrer dans quelques jours, notamment dès le 1er juillet dans sa phase d’implémentation. De manière générale, il vise à permettre à l’Etat d’avoir une meilleure traçabilité sur le paiement de plusieurs taxes, notamment la TVA, le centime additionnel, la taxe audiovisuelle et bien d’autres. De ce fait, il sera davantage mis l’accent sur les paiements électroniques des services, qu’il s’agisse du téléphone, de l’eau, de l’électricité ou des abonnements TV.
« Nous demandons à tous les Congolais de privilégier le paiement de leurs factures par mobile money. Ainsi, ils ne seront plus obligés de se déplacer vers des agences. Ces derniers recevront après chaque paiement, un message certifié, émis par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques (Arpce) qui confirmera pour l’Etat que vous avez bel et bien payé votre facture », a expliqué le directeur général de l’Arpce, Louis–Marc Sakala, cité par journaldebrazza.com.
En ce qui concerne le calendrier d’implémentation du projet, on apprend du directeur général des impôts et des domaines, Ludovic Itoua la phase de production est fixée au 1er juillet 2020, qui représente la date de lancement officielle. Cependant, explique-t-il, « on devra prendre une marge de deux mois pour suivre son évolution avant son démarrage effectif en septembre 2020». Le Timbre électronique sera doté d’une valeur de 50 F Cfa, supporté entièrement par le consommateur final à chaque paiement de facture.
Rappelons que c’est au regard de son expertise dans le monitoring des flux du trafic des communications électroniques que l’Arpce a été chargée de la mise en œuvre de ce dispositif. D’une valeur de cinquante francs CFA, le timbre électronique sera entièrement supporté par le consommateur final, à chaque paiement des factures, conformément à la loi.
[Digital Business Africa] – En Afrique du Sud, la pandémie de la Covid 19 n’a pas épargné Telkom, l’entreprise de télécommunications spécialisée dans la téléphonie mobile et détenue à 39 % par l’État. Après une chute de 66% de ses bénéfices annuels, l’opérateur a annoncé le 22 juin 2020 la suspension du versement des dividendes aux actionnaires sur une période de trois ans, soit jusqu’en 2022.
Outre la baisse importante des bénéfices, l’opérateur annonce également revoir à la baisse ses objectifs de croissance sur le moyen terme, pour consolider davantage son cœur de métier. Ainsi, l’argent qui devrait initialement être redistribué aux actionnaires en raison de 50,1 cents par action sera réinvestit dans l’achat de spectre hertzien.
Toutes ces mesures rentrent dans le cadre d’un vaste plan de restructuration de l’entreprise, mis sur pied dès mars 2020 et qui avait abouti au départ volontaire de 2 220 travailleurs. Telkom avait alors dû payer 1,2 milliard de rands (69,1 millions de dollars) pour les indemnités de départ volontaire et de retraite anticipée. Ce qui a également contribué à creuser les revenus de l’entreprise.
[Digital Business Africa] – En Guinée, le ministère en charge des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique a un nouveau patron. A l’issue du réaménagement ministériel du 19 juin 2020, le président Alpha Condé a nommé Koulibaly Oumar Saïd au poste de ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Economie numérique. Il remplace à ce poste Moustapha Mamy Diaby, par ailleurs président du Conseil des ministres en charge des TIC de l’Alliance Smart Africa.
Le moins qu’on puisse dire est que le secteur des TIC ne lui est pas du tout inconnu. Il a en effet été directeur général adjoint de l’autorité de régularisation des télécommunications, avant d’assurer, des années durant l’intérim du directeur général, sans jamais être confirmé. Bien au contraire, il sera même limogé de son poste. C’est donc un retour en force qu’effectue ainsi Koulibaly Oumar Saïd, en devenant le patron du ministère en charge des TIC et de l’Economie numérique.
Même si le contexte politique actuel en Guinée n’est pas des plus stables, le nouveau ministre devra relever d’énormes défis dans ses nouvelles fonctions. En premier, la qualité tant décriée des services de télécommunications dans le pays, notamment Internet.
Pour ce faire, il devra gérer le dossier de l’opérationnalisation de la Société Guinéenne du Backbone (Sogeb), en charge de la gestion de la fibre optique dans le pays. Il devra aussi travailler à l’interconnexion de la Guinée avec les autres pays de la sous-région, notamment dans le cadre des projets tels que ACE.
Autre dossier chaud, le démarrage effectif des activités de la nouvelle société Guinée Télécoms, créée sur les cendres de l’ancienne Société des télécommunications guinéennes, Sotelgui. En raison de plusieurs difficultés rencontrées, cette entreprise n’a jamais pu décoller.
[Digital Business Africa] – Au Gabon, les villes de Booué et de Bitam seront bientôt connectées à la fibre optique. L’annonce a été faite le 19 juin 2020 au président Ali Bongo par le ministre de la Communication et de l’Economie Numérique, Edgard Anicet Mboumbou Miyakou, au cours d’une audience que lui a accordé le président de la République (photo).
D’après le ministre, la fibre optique qui reliera les deux villes sur 528 Km sera livrée dans les tous prochains jours. Ceci, dans le cadre du projet Central African Backbone « CAB 4 plus » dont l’enveloppe globale est de près de 13 milliards de F Cfa, qui vise l’interconnexion des pays d’Afrique centrale, et l’amélioration de la fluidité du trafic Internet avec en prime une amélioration des coûts.
[Digital Business Africa] – « ecommercesenegal.sn » et « E-KomKom » sont les nouvelles plateformes lancées par le gouvernement sénégalais dans l’optique de promouvoir le e-commerce dans le pays. Elles ont été lancées le 18 juin 2020 par le ministre sénégalais du Commerce et des Petites et Moyennes Entreprises, Aminata Assome Diatta. Selon elle, cette initiative est conçue pour impulser la promotion et la vente en ligne de toutes les catégories de produits en particulier ceux locaux.
La plateforme« E-KomKom » permet aux entreprises de renforcer leur présence sur internet par la création et l’administration de leur espace boutique avec la mise en ligne de leur profil entreprise, leur catalogue de produits, les modalités de vente et de livraison, la gestion et le suivi des commandes et autres. Pour ce qui est de la plateforme « Ecommercesenegal.sn », elle est unportail qui permet aux ménages d’identifier les sites e-marchands disponibles et qualifiés pour s’approvisionner en denrées de premières nécessités , de se faire livrer et de payer sans se déplacer .Elle permet également aux marchands de savoir sur quels supports s’appuyer pour passer en mode e-commerce.
D’après la ministre, les deux nouvelles plateformes visent également à présenter aux acteurs de l’écosystème du commerce électronique le dispositif d’accompagnement institutionnel qui a été mis en place par le gouvernement pour aider les entreprises sénégalaises et les ménages dans la pratique du commerce électronique.
[Digital Business Africa] – Le Congo a une nouvelle fois affuté son cadre juridique pour garantir plus de sécurité dans son cyberespace. Sur proposition du gouvernement, le parlement a en effet adopté deux nouvelles lois dont l’une porte sur la cybersécurité, et l’autre, contre la cybercriminalité.
Concernant la première loi, elle comporte 42 articles qui balisent le cadre juridique national de sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques. Ils définissent par exemple l’organisation et la coordination de la sécurité des systèmes d’information et des réseaux de communications électroniques au Congo.
Pour ce qui est de la seconde loi, celle portant sur la cybercriminalité, elle est constituée de 108 articles qui répriment à divers niveaux les crimes commis via les TIC. Entre autres innovations, la nouvelle loi sanctionne les atteintes à la confidentialité et à l’intégrité des systèmes d’information, l’introduction frauduleuse de données dans un système d’information, l’interception frauduleuse de données d’un système d’information, ou encore des infractions relatives aux données à caractères personnelles.
[Digital Business Africa] – Au-delà des services de messagerie et d’appels, le réseau social américain WhatsApp se lance dans les services de transfert d’argent. D’après Mark Zuckerberg qui a fait l’annonce via sa page Facebook, le service a été lancé au Brésil où la fonctionnalité est pleinement opérationnelle, et sera disponible prochainement dans le reste du monde. Il s’agit d’une solution de paiement intégrée qui repose sur l’écosystème Facebook Pay que l’on retrouve déjà au sein de l’application Messenger.
Suivant les informations du géant américain, le transfert d’argent entre contacts se fera gratuitement pour les deux parties. Outre les transferts d’argent, la nouvelle fonctionnalité permet également de payer des factures et services auprès des entreprises présentes du WhatsApp Business.
Pour cette catégorie, le service reste complètement gratuit pour les particuliers. Cependant, « les entreprises paieront une commission similaire à celle des transactions par cartes de crédit », indique WhatsApp. A terme, Facebook entend proposer un service de paiement unifié pour toutes ses plateformes et applications. C’est ainsi que le service s’étendra prochainement à Instagram.
Pour ce qui est du volet de la sécurité et de la confidentialité, WhatsApp dit s’appuyer sur les moyens d’authentification classiques disponibles sur les smartphones. Chaque paiement devra être validé par un code PIN à six chiffres, la reconnaissance faciale ou le lecteur d’empreintes digitales afin d’empêcher les transactions non autorisées.
[Digital Business Africa] – Alors que la bataille contre le nouveau coronavirus 20019 se poursuit sur le continent, la Commission économique pour l’Afrique des Nations Unies (CEA) lance le 23 mai l’ACIP, une plate-forme de communication publique basée sur la téléphonie mobile. L’initiative présentée comme révolutionnaire devrait permettre de fournir à plus de 600 millions d’utilisateurs à travers le continent les derniers conseils de santé publique.
La plate-forme africaine d’information sur les communications fournira aux groupes de travail nationaux et régionaux sur la COVID 19 des données d’enquête générées par les utilisateurs et des informations exploitables sur la santé et l’économie. Elle permettra également aux groupes de travail sur la COVID 19 de déployer des ressources sanitaires et économiques pour atténuer les effets de la pandémie.
« Robuste et facile à utiliser, la plate-forme utilise un mélange de menus à commande vocale et textuelle…La plate-forme exploite les canaux mobiles à bande étroite en utilisant une combinaison de texte de Données de services supplémentaires non structurées (USSD) et d’interactions vocales, de Réponse vocale interactive (VRI). Du côté du haut débit, la plate-forme utilise les données publiques des canaux numériques, y compris les médias en ligne et réseaux sociaux. En utilisant la bande étroite et le haut débit mobiles, la plate-forme peut atteindre les utilisateurs 3G / smartphones et les abonnés mobiles avec des portables 2G de génération antérieure, également appelés téléphones de fonction », explique dans un communiqué la CEA, à l’initiative du projet.
Le déploiement de la phase 1, commençant le 23 juin 2020 et couvrira les utilisateurs mobiles dans plus de 23 pays, représentant plus de 80% du total des abonnés mobiles en Afrique. Les utilisateurs pourront accéder aux avis de santé et aux conseils médicaux locaux, y compris à un détecteur de symptômes. « Au cours de la Phase II, dans quelques mois, le service englobera 20% d’utilisateurs mobiles africains supplémentaires – et s’élargira pour inclure la communication économique et humanitaire », ajoute la CEA qui rappelle que c’est la première fois qu’une plate-forme mobile USSD est associée de manière interactive à une IA de méga données pour fournir des informations que ni l’une ni l’autre ne pourrait atteindre.
Au Cameroun, l’association Smart Click Africa a lancé en avril 2020 Covid19.CM (www.covid19.cm), une plateforme web d’information, de sensibilisation et de factchecking sur la Covid-19 au Cameroun.
L’ACIP, une plateforme de santé numérique pour 600 millions d’abonnés mobiles en Afrique
« Avec cette plate-forme, nous avons la possibilité d’atteindre entre 600 millions et 800 millions d’abonnés mobiles en Afrique », déclare Vera Songwe, Secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique (CEA), lors du lancement virtuel de la Plate-forme africaine de communication et d’information pour la santé et l’action économique (ACIP), le 23 juin 2020.
L’ACIP est un outil mobile pour l’information et la communication à double sens entre les citoyens et les gouvernements. Il fournit aux groupes de travail nationaux et régionaux sur la COVID des données d’enquête générées par les utilisateurs et des informations sanitaires et économiques exploitables qui permettront aux autorités de mieux analyser les problèmes liés à la pandémie et de mettre en œuvre des réponses appropriées.
Dr John Nkengasong, Directeur du CDC-Afrique, indique que la plate-forme offre « une opportunité unique de changer la façon dont nous menons la surveillance des maladies, d’améliorer notre capacité à acquérir de bonnes données en temps opportun et de s’assurer que tous les Africains comptent ».
Le lancement a été présidé par le Président de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, qui salue l’initiative et note qu’elle « répond aux demandes d’assistance des États membres pour la collecte et le traitement des données essentielles pour répondre efficacement à la COVID-19 ».
Le Président de Guinée, Alpha Condé, s’engage à « convaincre les 55 États membres de l’UA d’adhérer à cette initiative (ACIP) ». Il dit que les incertitudes entourant la COVID-19 incitent fortement l’Afrique à embrasser rapidement la quatrième révolution industrielle, garantissant un meilleur accès à Internet et à un prix abordable.
Mme Songwe déplore également la question de l’accès à Internet et à un prix abordable en Afrique, déclarant : « Dans une période de pandémie et de crise économique, il est encore plus difficile pour les gens de dépenser le peu de ressources dont ils disposent pour s’offrir un accès ».
La bonne nouvelle, cependant, c’est que pendant que la CEA travaille avec des parties prenantes clés pour résoudre le problème de l’accès à Internet, de sa fiabilité et des coûts, l’ACIP peut déjà atteindre plus de 80% des utilisateurs de téléphones mobiles en Afrique sans que les coûts habituels ne leur soient imposés.
« En tant qu’opérateurs, nous pouvons renoncer aux frais de Données de services supplémentaires non structurées (USSD) car il est probable que de nombreuses personnes aux prises avec la pandémie dans certaines zones rurales ne disposent pas de temps de communication », affirme Robert Shuter, PDG de MTN. Il déclare que le caractère unique de l’initiative ACIP incite MTN et ses « concurrents à convenir qu’il s’agit d’un domaine de collaboration et de coopération ».
M. Shuter précise que la technologie peut être utilisée sur n’importe quel téléphone portable ou appareil et que la plate-forme « présente un menu très simple aux utilisateurs et nous permet de collecter des informations très importantes que les décideurs politiques peuvent utiliser pour identifier et localiser les problèmes et les zones sensibles ».
Les ministres africains en charge des TIC qui participent également au lancement, exhortent les parties prenantes à garantir qu’il y ait des synergies entre l’ACIP et les efforts fournis dans le domaine de la technologie numérique pour lutter contre la COVID-19 au niveau national.
Le Secrétaire général de l’UIT, Houlin Zhao, appelle les régulateurs africains et les ministres des TIC à « soutenir cette nouvelle plate-forme ». Il déclare que l’intelligence artificielle et les méga données sont au cœur de l’ACIP et que le soutien des régulateurs des télécommunications de chaque pays est « absolument nécessaire ».
Trente-six États membres africains ont déjà adhéré à l’initiative. La plate-forme permettra également aux groupes de travail sur le COVID de déployer des ressources sanitaires et économiques pour atténuer les effets de la pandémie.
Boutheina Guermazi, qui dirige la Pratique mondiale du développement numérique, de la Banque mondiale, se déclare réconfortée de voir « la rapidité avec laquelle l’Afrique a réagi pour créer cette plate-forme », réunissant les principales parties prenantes du continent pour tirer parti de l’analyse mobile des méga données.
« Nous savons que des informations précises et à jour sur les modèles de mobilité agrégés anonymisés pourraient clairement être utilisées pour surveiller, prévoir les épidémies et planifier les activités à l’avenir », dit-elle.
Lacina Koné, PDG de Smart Africa, décrit l’ACIP comme « l’une des initiatives numériques qui, selon nous, transformera l’Afrique ». Il félicite la CEA pour son rôle d’avoir mobilisé les principaux opérateurs mobiles, régulateurs et gouvernements africains sur une plate-forme unique.
« L’année 2020 devra être une année où nous adoptons et accélérons la collaboration grâce à la transformation numérique. Elle devra entrer dans l’histoire comme une période charnière pour l’Afrique d’un point de vue technologique, sanitaire et économique », déclare M. Koné.
Mme Songwe exhorte les jeunes africains à « travailler avec nous » pour concevoir des systèmes et des plates-formes d’intelligence artificielle qui peuvent être sélectionnés pour obtenir de meilleures données et aider à identifier et « garantir que le secteur informel fasse partie intégrante d’un tissu économique actif de notre continent ».
[Digital Business Africa] – Le contexte sanitaire actuel lié à la crise du Covid-19 a contraint le gouvernement camerounais à interrompre les cours dans tous les établissements scolaires et universitaires du pays. Mais depuis peu de temps, les cours ont repris sous réserve du respect strict de mesures préventives pour éviter la propagation du virus.
A Sup’Ptic, les cours ont eux aussi repris depuis deux semaines, et la ministre des Postes et Télécommunications, Mme Minette Libom Li Likeng a tenu à vérifier par elle-même la mise en œuvre effective des très hautes directives du président de la République, relayé au gouvernement par le Premier ministre dans le cadre du plan national de riposte gouvernemental contre la Covid 19.
« J’ai pu me rendre compte pour m’en réjouir, de l’implémentation absolument rigoureuse des diverses mesures prescrites par les plus hautes autorités, en particulier le respect scrupuleux des mesures barrières et la conduit harmonieuse des enseignements aussi bien en présentiel qu’à distance », a-t-elle déclaré face à la presse, au cours de la visite quelle a effectué sur le campus de l’établissement, ce lundi 15 juin 2020.
« Je puis dire que nous nous acheminons vers la fin d’une année académique plutôt sereine et réussie », ajoute la ministre, en précisant avoir exprimé son entière satisfaction au top management de l’établissement, ainsi que ses encouragements.
Mais, elle a également profité de cette visite pour faire une annonce, à savoir la mise à la disposition de Sup’ptic d’une plate-forme collaborative et de télétravail offerte par MTN Cameroun : « il s’agit de densifier le dispositif existant et accroître l’offre des facilités nécessaires en cette période de Covid 19 lourde de contraintes », a-t-elle expliqué.
[Digital Business Africa] – C’est une opération inédite dans le secteur des télécommunications en Afrique. La Société nationale des télécommunications (Sonatel) du Sénégal a lancé le 15 juin un emprunt obligataire de 100 milliards de Franc CFA sur le marché financier régional de l’Union Economique et Monétaire de l’Afrique de l’Ouest. L’opération s’étalera sur un mois, notamment entre le 15 juin et le 15 juillet 2020. Il s’agit en effet de la plus grande levée obligataire du secteur privé à la BRVM, la bourse Ouest-africaine.
« L’objectif principal de cet emprunt est donc de permettre à Sonatel de diversifier ses sources de financement dans un contexte de raréfaction de la liquidité́ pour continuer à financer les investissements nécessaires à son développement tout en maintenant une politique de dividendes adaptée et à la hauteur de l’attente de ses actionnaires », explique Sékou Dramé, le directeur général de la Sonatel lors d’une interview accordée à Financial Afrik. Pour ce qui est des aspects techniques de l’opération, elle est conduite par Impaxis en qualité d’arrangeur et chef de file de l’opération globale.
[Digital Business Africa] – La Fondation Internet Society a annoncé le 11 juin 2020 avoir lancé un nouveau programme de bourses qui vise à soutenir la croissance économique, à améliorer le niveau de santé et à développer l’offre éducative en aidant les personnes et les communautés à utiliser Internet d’une manière plus experte et plus efficace.
‘‘Le programme de bourse SCILLS vise à réduire cet écart en soutenant les organisations dont le travail permet aux communautés d’acquérir des compétences numériques essentielles.
Au cours de son année pilote, le programme de bourses SCILLS (Strengthening Communities/Improving Lives and Livelihoods, soit renforcer les communautés / améliorer les vies et les moyens de subsistance) est ouvert aux organisations éligibles au Bangladesh, en Colombie et au Sénégal; avec une extension à d’autres pays prévue dans les années à venir’’, explique le communiqué de la Fondation Internet Society.
On apprend de la même source que des bourses pouvant atteindre 150 000 $ seront ainsi accordées à des organisations pour des projets d’une durée maximale de 24 mois. Le programme est ouvert aux candidatures entre le 9 juin et le 5 septembre, et les candidats retenus seront annoncés début septembre.
[Digital Business Africa] – Le réseau social américain Facebook a annoncé le 11 juin 2020 le déploiement en Afrique subsaharienne de Messenger Kids, une application de messagerie et de chat vidéo qui aide les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille dans un espace amusant et contrôlé par les parents.
‘‘Nous savons que les parents se tournent plus que jamais vers la technologie pour aider leurs enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille en ligne. Avec le respect de la vie privée, la sécurité et le contrôle parental au cœur de l’application, Messenger Kids offre un espace sûr et amusant, contrôlé par les parents, pour faire exactement cela”, explique Kojo Boakye, le directeur des affaires publiques de Facebook pour l’Afrique cité dans le communiqué de Facebook.
D’après un communiqué de Facebook, Messenger Kids est disponible en téléchargement sur l’Apple App et les Google Play Stores, Messenger Kids a été conçue pour les enfants de 6 à 12 ans. Elle comprend deux nouvelles fonctionnalités visant à aider les enfants à se connecter avec leurs amis et leur famille. On apprend de la même source que Messenger Kids est désormais disponible dans toute l’Afrique subsaharienne.
[Digital Business Africa] – ‘‘L’Afrique contribue moins de 1% à l’économie numérique mondiale, qui représente environ 15% du PIB mondial’’. L’affirmation est du directeur de la division de la Technologie, du Changement climatique et de la Gestion des ressources naturelles, à la Commission économique pour l’Afrique (CEA), Jean-Paul Adam. Au cours d’une conférence de presse virtuelle tenue le 10 juin 2020, il a estimé que le continent a besoin d’environ 100 milliards de dollars pour mettre à disposition un accès Internet universel, abordable et de bonne qualité d’ici 2030. Ceci même, alors qu’actuellement, seulement 17,8% des ménages en Afrique ont Internet à la maison et que le continent ne représente que 21% des utilisateurs d’Internet dans le monde. Dans ce sillage, la Banque mondiale estime que plus de 250 millions d’écoliers en Afrique ont été affectés par le COVID-19 et la plupart d’entre eux n’ont pas les outils numériques pour poursuivre leurs cours en ligne.
« Ceci est très préoccupant et transmet un message fort selon lequel la connectivité à large bande est absolument cruciale pour les établissements d’enseignement et les entreprises afin de continuer à fournir des services essentiels. Un internet à haut débit et fiable est essentiel pour garantir que les hôpitaux et les établissements et les institutions médicaux puissent accéder au réseau mondial d’information et aux ressources nécessaires pour lutter contre le COVID-19 », explique Jean-Paul Adam. Dans la foulée, il cite l’accessibilité financière comme l’un des plus grands obstacles à l’accès à Internet en Afrique, déclarant que « le coût moyen de 1 Go de données sur le continent représente 7,12% du revenu moyen, certains pays ayant des taux pouvant atteindre 20%, ce qui est bien au-dessus du 1 à 2% jugés abordables ».
Dans ce sillage, Jean-Paul Adam note qu’en termes de bande passante, de nombreux pays africains ont encore une bande aussi faible que 64 kilo-octets : « dans certaines situations, les bandes passantes pour un pays entier sont inférieures à celles dont dispose un abonné résidentiel individuel aux États-Unis… Les données montrent que le téléchargement d’un film de 5 Go dure 734 minutes en République démocratique du Congo, 788 minutes à Sao Tomé, 850 minutes en Éthiopie, 965 minutes au Niger, 1 342 minutes en Guinée équatoriale et seulement environ 11 minutes et 8 secondes à Singapour, ». Une comparaison qui veut tout dire sur la pertinence du problème.
[Digital Business Africa] – C’est une innovation majeure que vient d’annoncer Facebook. Innovation qui risque bouleverser les rapports de force entre les différents acteurs de paiements mobiles dans le monde. Et aussi en Afrique. L’entreprise de Mark Zuckerberg a annoncé ce 15 juin 2020 le lancement de Facebook Pay qui permet l’envoi et la réception d’argent sur toutes les plateformes du groupe (Facebook, WhatsApp et Instagram).
Pour commencer avec cette innovation, c’est l’application WhatsApp qui expérimentera en premier les paiements mobiles via Facebook Pay. Et ce, pour les abonnés du Brésil pour un début. C’est Mark Zuckerberg lui-même qui l’annonce sur son compte Facebook ce jour. « Nous rendons l’envoi et la réception d’argent aussi facile que le partage de photos. Nous permettons également aux petites entreprises de réaliser des ventes directement avec WhatsApp. Pour ce faire, nous nous appuyons sur Facebook Pay, qui offre un moyen sûr et cohérent d’effectuer des paiements à travers nos applications », explique le fondateur de Facebook
Zuckerberg explique que le réseau social, pour lancé ce service au Brésil, a noué des partenariats avec des banques locales, notamment Banco do Brasil, Nubank, Sicredi ainsi que Cielo, le principal processeur de paiements pour les commerçants au Brésil.
Si le Brésil est le premier pays dans le monde où Facebook déploie les paiements mobiles dans WhatsApp, Mark Zuckerberg indique que des informations et surprises arrivent bientôt !
[Digital Business Africa] – Le système informatique Sud-coréen Unipass mis en place au Ghana en vue du dédouanement des marchandises n’arrête pas de faire couler beaucoup d’encre et de salives et de susciter des interrogations et surtout des dénonciations.
La dernière en date, celle de l’Association des armateurs et agents du Ghana (Soaag). Son secrétaire exécutif, Perpetua Osei-Bonsu, a écrit à l’Autorité des chargeurs du Ghana, une institution sous tutelle du ministère des Transports, pour expliquer que l’incompétence de la plateforme Ghana Link/UNIPASS-ICUMS à Tema perturbe la facilitation du commerce et par ricochet la génération de revenus par les entreprises affectées par ce système.
« Comme nous le savons tous, le système ICUMS est entré en service il y a environ une semaine. Cependant, l’état actuel des choses a suscité l’inquiétude de nos membres. Nous devons faire savoir que nos membres n’ont pas ménagé leurs efforts et ont offert leur coopération maximale pendant la période de transition afin de s’assurer qu’il y aurait un système fonctionnel d’ici la fin du déploiement du système. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme prévu et, à ce jour, nous ne sommes pas en mesure de télécharger la plupart de nos fichiers sur le système. Nous avons donc dû recourir à un téléchargement manuel qui s’avère être un processus lent et laborieux », se plaint Perpetua Osei-Bonsu.
Pour le secrétaire exécutif de la Soaag, la situation actuelle n’est pas due à une faute de ses membres qui ne sauraient être tenus responsables des retards ou des inconvénients qui doivent être supportés par les responsables de la plateforme Ghana Link/UNIPASS-ICUMS. Le secrétariat exécutif de la Soaag invite par ailleurs tous les acteurs et parties prenantes du port à orienter leurs plaintes vers les bureaux d’UNIPASS-ICUMS.
L’appel des transitaires
En plus des armateurs, les transitaires du port de Tema ont réitéré leur appel au président Nana Addo Dankwa Akufo-Addo pour qu’il intervienne afin de trouver des solutions aux problèmes qui entravent la mise en œuvre du système intégré de gestion douanière (ICUMS) proposé par UNIPASS.
Au cours d’une conférence de presse le 08 juin dernier, Edward Akrong, le président national de l’Institut ghanéen des transitaires (GIFF), a indiqué que non seulement le système UNIPASS-ICUMS créait des retards dans les processus de dédouanement au port, mais également faisait perdre de l’argent au contribuable.
Pour ce qui concerne par exemple le dédouanement des véhicules, Edward Akrong laisse entendre qu’ils ont dû faire face « à tant de problèmes avec ce changement. Les coûts augmentent parce que tous les frais liés au temps, tels que les surestaries, le loyer du terminal, le loyer de l’entrepôt d’État, le loyer des manutentionnaires à l’aéroport et les surestaries pour les camions aux frontières terrestres, n’ont pas été maîtrisés, car nous sommes confrontés à des retards massifs en raison de la modification des processus ».
Face à cette situation, Edward Akrong demande au gouvernement ghanéen d’évaluer avec soin la situation qu’il qualifie de désastreuse et de rétablir le système de la Ghana Community Network Services Ltd (GCNet) en tant que mesure temporaire pour permettre aux opérateurs de l’ICUMS de procéder à un examen de leurs opérations pour un meilleur rendement.
Last but not the least, le même appel est lancé par Isaac Adongo. Le député de la circonscription centrale de Bolgatanga a révélé que seuls 450 des 750 agents de dédouanement peuvent accéder au nouveau système intégré de gestion douanière (ICUMS d’UNIPASS) dans les ports.
Selon lui, quelque 300 agents de dédouanement ne sont pas enregistrés dans le nouveau système, ce qui signifie que les 450 agents activement présents ne font que provoquer des goulets d’étranglement dans le dédouanement des marchandises dans les ports.
Dans une tribune, il lance un appel : « Je lance un appel à tous les Ghanéens bien intentionnés à résister à cette fraude odieuse commise à l’encontre des importateurs et des milieux d’affaires ghanéens par Nana Addo et Osafo Marfo et demander au Président d’annuler l’accord Unipass et de faire prévaloir le caractère sacré des contrats en rétablissant et en permettant aux contrats Wes Blue/GCNET d’expirer ».
La défense de d’Unipass ICUMS
Lors d’une autre conférence de presse, l’équipe de mise en œuvre technique de l’ICUMS a soutenu que les problèmes liés aux Numéros d’identification du contribuable (TIN) avaient été résolus le deuxième jour du déploiement du système.
Elle a démenti les allégations selon lesquelles l’ICUMS n’était pas sécurisé, affirmant que le système avait une isolation claire des données et que la confidentialité des données était appliquée.
Le chef de projet de l’ICUMS, le commissaire adjoint des douanes, Emmanuel Ohene, a déclaré qu’à la suite de l’intégration de la communauté portuaire sur la plate-forme, les fonctionnaires avaient inscrit plus de 6 000 utilisateurs de la communauté portuaire sur le système.
Selon lui, la plupart des défis qui se sont posés résultent de l’incapacité de l’équipe de mise en œuvre à accéder aux données historiques du système dépassé pour servir de solutions pratiques pour la continuité de l’apurement, d’où le recours à l’approche manuelle comme mesure alternative.
“Les transactions d’une entité ne peuvent être consultées par une autre agence. De plus, il y a un contrôle clair du travail, de sorte que même les utilisateurs d’une même entreprise ne peuvent pas voir le travail d’un autre, à moins qu’un rôle de superviseur ne leur soit attribué, puisque le système permet aux administrateurs d’une entreprise de créer, d’attribuer des rôles, de suspendre, de révoquer et de supprimer un utilisateur“, a-t-il déclaré.
Emmanuel Ohene a ajouté que l’ICUMS avait enregistré environ 1.452 transactions aux frontières terrestres, dont 408 étaient des importations directes pour usage domestique, 900 des importations temporaires de véhicules (TVI), 34 sur l’entreposage, 20 sur le transit et neuf comme transactions de zones franches.
Toutefois, il reconnaît que des challenges existent : “Je dois admettre que nous avons certainement des défis à relever, mais ceux-ci sont abordés au fur et à mesure qu’ils se présentent, et notre espoir est que la formation continue qui est en cours offrira quelques solutions sur la familiarité des utilisateurs pour réduire les défis“, a-t-il ajouté.
Toute chose qui ne convainc pas les acteurs portuaires.
Dans un entretien accordé à Joy FM, Kwaku Okyere Darko, membre du comité technique de l’Institut ghanéen des transitaires, a réaffirmé que le nouveau système d’opérations portuaires UNIPASS mis en place au port de Tema ne fonctionnait pas et entraînait un arriéré de déclarations dans le système, ce qui ralentit les processus.
“Un mois après le déploiement à Takoradi, le président (des transitaires) est allé faire un rapport de la situation à Takoradi. Il a identifié 25 défis majeurs à relever. Ces défis ont été envoyés au ministre et à certains d’entre nous. Nous avons discuté avec le ministre du Commerce et de l’Industrie, le vice-ministre, et nous leur avons présenté la situation à Takoradi. Donc, s’ils ne sont pas capables de résoudre ces défis à Takoradi, il n’est pas nécessaire de transposer ce système à Tema“, révèle-t-il.
Plus encore, soutient-il, “on ne déploie pas un tel projet à Tema sans un pilote”. « Takoradi ne fait pas 1% de ce que nous faisons à Tema. Donc, si Takoradi a commencé et qu’un mois plus tard ils ont toujours des défis à relever, alors nous devons être prudents lorsque nous déménageons à Tema. Tema est le lieu de passage de 90 % des marchandises du pays », explique-t-il.
Pour sortir de cette situation, il propose d’utiliser dans un premier temps les deux systèmes : celui de GCNet et WestBlue d’une part et un système pilote d’Unipass, d’autre part.
[Digital Business Africa] – Au Ghana, la filiale locale de l’opérateur de télécommunications MTN domine largement le secteur des télécommunications avec près de 70% des parts de marché (entre janvier et mars 2020). Une situation dénoncée par la National Communications Authority (NCA) qui estime que les bases d’une concurrence loyale entre les opérateurs ne sont pas réunies. Elle annonce donc la mise sur pied prochaine de mesures visant à réduire la domination de MTN sur le marché Ghanéen.
« L’Autorité nationale des communications (NCA) commencera dans les prochains jours la mise en œuvre de politiques spécifiques pour assurer des conditions de concurrence équitables pour tous les opérateurs de réseaux au sein de l’industrie des télécommunications», explique un communiqué du gouvernement Ghanéen publié le 6 juin 2020.
Parmi les mesures annoncées, la mise sur pied d’un tarif de connexion favorable pour les opérateurs défavorisés, la fixation de prix planché et plafond pour toutes les minutes, les données, les SMS et le mobile money. La NCA devra également veiller à ce que tous les opérateurs ne soient pas soumis à des prix ou à des comportements d’exclusion.
[Digital Business Africa] – Le groupe nigérian MainOne a annoncé le 29 mai 2020 avoir obtenu la confiance de l’Etat du Burkina Faso et de la Banque Mondiale pour doter le regroupement modèle d’opérateurs à travers la Coopérative PAV – Burkina d’une grosse capacité stable et fluide sur les nœuds d’Ouagadougou et Bobo Dioulasso. L’opérateur a été désigné pour un contrat ferme d’une durée de 3 ans à la suite d’un appel d’offre international afin de sélectionner un opérateur de référence.
« Grâce à son vaste partenariat avec plusieurs fournisseurs de liaisons terrestres dans la région, MainOne a pu fournir ses services au Burkina à travers une infrastructure physique terrestre en fibre optique diversifiée reliant son hub d’Accra à la frontière du Burkina Faso à Paga où MainOne a également réalisé des investissements importants en établissant un point de présence physique. Aujourd’hui, l’entreprise offre une qualité de service supérieure avec une disponibilité de service à 99,95%, tout en aidant les membres du PAV BURKINA à atteindre jusqu’à 50% de réduction du coût par mégabit de capacité de connectivité à haut débit, grâce au modèle d’achat en gros », explique MainOne dans un communiqué.
Pour cette phase 2 du projet, Main One a été sélectionné afin de fournir une capacité de 10 Gbps à Ouagadougou en se reposant sur la fibre optique mise en place pour les besoins de l’Etat avec également 5 Gbps à livrer à Bobo Dioulasso de manière sécurisée via la Côte d’Ivoire. Courant 2019, afin de renforcer et sécuriser la capacité initialement livrée, au cours de la phase 1 MainOne a été sélectionné grâce à un appel d’offre restreint à livrer une capacité additionnelle de 2,5 Gbps.
[Digital Business Africa] – Le groupe français de télécommunications Orange a décidé de repenser son organisation en adaptant son comité exécutif après cette période de crise sanitaire d’une ampleur inédite. Une nouvelle équipe engagée autour de Stéphane Richard, le PDG, a été annoncé par le groupe ce 12 juin 2020. Pour le groupe, il s’agit d’accélérer la mise en œuvre de son plan stratégique.
Des six personnes qui font leur entrée au comité exécutif figure la journaliste et écrivaine franco-camerounaise Elizabeth Tchoungui. Née aux Etats-Unis, elle a grandi au Cameroun, en Belgique et en Italie. Diplômée de l’Ecole Supérieure de Journalisme de Lille, actuellement présentatrice pour France 2 (Groupe France Télévisions) et RMC STORY (Groupe Altice), Elizabeth Tchoungui fut la première journaliste africaine à présenter le journal de TV5 Monde et la première femme, après Bernard Pivot, Guillaume Durand et Franz-Olivier Giesbert, à présenter le magazine hebdomadaire culturel emblématique de France 2, première chaîne nationale publique française. Elizabeth Tchoungui a également dirigé le service culture de France 24.
Elizabeth Tchoungui est l’auteure de plusieurs ouvrages dont : « Le jour où tu es né une deuxième fois » (Flammarion), récit du parcours de son fils autiste Asperger, « Je vous souhaite la pluie » ( Plon), traduit en italien et enseigné dans les établissements secondaires et universitaires au Cameroun, « Bamako Climax » (Plon), roman ayant pour toile de fond le terrorisme dans la bande sahélienne et « Billets d’Humeur au féminin» (Léo Scheer), recueil d’éditoriaux publiés sur le site aufeminin.com. Elle intervient régulièrement auprès de l’Organisation Internationale de la Francophonie. Elle est également membre du Parlement des écrivaines francophones.
Elizabeth Tchoungui est administratrice d’Action contre la Faim. Depuis sa création en 1979, Action contre la Faim est devenue la première ONG internationale de lutte contre la faim dans le monde auprès des populations les plus vulnérables. L’ONG présente dans 47 pays est venue en aide à près de 15 millions de personnes en 2016.
Elle est également administratrice du Club XXIè Siècle, think tank et do tank qui promeut la diversité par l’excellence et l’exemplarité des parcours.
Elizabeth Tchoungui est chevalier des Arts et Lettres.
A compter du 1er septembre 2020, Elizabeth Tchoungui sera directrice exécutive RSE, Diversité et Solidarité du Groupe. Elle supervisera notamment la politique de Responsabilité Sociale d’Orange dans le cadre des objectifs du plan Stratégique Engage2025. Elle assurera également la présidence déléguée de la Fondation Orange.
[Digital Business Africa] – Après avoir échoué à connecter le continent africain via satellite, le réseau social américain Facebook revient à la charge avec le même projet, mais cette fois par câble Internet. Le géant américain va en effet déployer un câble sous-marin de 37 000 km qui devra entourer entièrement le continent africain. D’après Facebook, il devra permettre de fournir un accès Internet plus rapide à 16 pays africains, dont le Sénégal, la Côte d’Ivoire, le Ghana, le Gabon, le Congo, la RD Congo, l’Afrique du Sud, Madagascar ou Djibouti.
Une tentative de plus pour le réseau social de mettre sa plateforme de médias sociaux à la disposition de la jeune population africaine. Pour ce nouveau projet, Facebook dit s’être associé avec d’autres entreprises de télécommunications. « Une fois achevée, cette nouvelle route offrira la capacité et la fiabilité Internet dont l’Afrique a tant besoin. Il complétera une demande de capacité en rapide augmentation au Moyen-Orient et soutiendra la croissance de la 4G, de la 5G et de l’accès à large bande pour des centaines de millions de personnes », déclare Facebook dans une note. Selon le réseau social, l’infrastructure sera prête d’utilisation d’ici à 2024.
Si le réseau social annonce ce projet comme étant ‘‘bénéfique’’ pour l’Afrique, et qui viendra offrir une « capacité et la fiabilité Internet dont l’Afrique a tant besoin », il convient tout de même de s’interroger sur l’enjeu de ce projet pour l’Afrique, notamment pour ce qui est de ce qui concerne l’utilisation des données qui trafiqueront via ce canal.
Interrogé sur cet aspect, Ibrahima Ba, de Facebook, promet qu’il y aura “une séparation physique du trafic. Le trafic de Facebook passera uniquement sur la fibre optique de Facebook. Comme le trafic des autres opérateurs sera indépendant. Il n’y a pas vraiment de risque nouveau en termes de sécurité, d’autant que les données seront cryptées sur la fibre optique”.
Une promesse face à laquelle plusieurs organisations de défense des droits sont sceptiques. Parmi elles, l’ONG Internet Sans Frontières pour qui ‘‘ce projet de câble pourrait être exploité à des fins d’intelligence économique ou même politique”. Pour Qemal Affagnon il serait important, voir primordial pour les pays africains d’imposer “un contrôle social des données qui transitent’’. Il ajoute : ‘‘Il faudrait pouvoir réguler ce bien commun que constituent les câbles sous-marins à fibre optique”.
Pour l’instant, Facebook n’a pas dévoilé le coût de ce projet. Cependant, à en croire Bloomberg, celui-ci se situe dans les 820 millions de livres sterling, soit 1 milliard de dollars. Il convient donc de s’interroger : Facebook débourse-t-il 1 milliard de dollars simplement pour faire plaisir aux Africains ?
[Digital Business Africa] – Le réseau social américain Facebook a annoncé avoir fermé 446 pages et 96 groupes administrés sur sa plateforme par UReputation, une société tunisienne de marketing digital appartenant à l’homme d’affaires franco-tunisien Lotfi Bel Hadj. D’après Facebook, ces groupes et pages tentaient d’influencer les élections en Afrique francophone par le billet d’infox.
Dans un communiqué, Facebook affirme que « des groupes ont créé une audience de façon “trompeuse” en abordant des sujets attrayants, comme “le tourisme, les liens avec la diaspora” et récemment sur “la lutte contre le coronavirus“, avant de changer de ton et se lancer dans la propagande politique ». On apprend de Facebook que ces pages bénéficiaient d’une réelle audience, et touchaient environ quatre millions d’internautes au total.
Parmi les pages les plus populaires, on peut citer Maghreb Info, Guinées Actu, Revue Afrique, L’Observateur togolais ou Le Moronien, toutes lancées par URreputation. Dans les faits, le laboratoire de recherche américain Digital Forensic Research lab affirme que les publications, dont des sondages trompeurs, soutenaient le président comorien Azali Assoumani, l’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié, en campagne pour les élections d’octobre, le magnat tunisien des médias Nabil Karoui, candidat battu à la présidentielle fin 2019, ou encore le président togolais Faure Gnassingbé, réélu en février.