Donner des nouvelles à la famille, trouver un peu d’évasion entre deux combats, pour les soldats camerounais appelés à défendre les couleurs du Cameroun face à la secte islamiste Boko Haram, le téléphone est devenu un élément essentiel. « Nos téléphones ne sont pas interdits. On communique avec nos amis, nos frères, nos parents quand il le faut. Ça nous remonte le moral », reconnaît le soldat Max Arthur Ndema, en poste à Mabass (Région de l’Extrême-Nord), cité par le quotidien gouvernemental.
Le journal précise qu’une réglementation mise en place dans le champ de combat, leur permet, les dimanches, de passer des coups de fils. Notamment pour les soldats souvent amenés à combattre dans les zones non-couvertes par le réseau des opérateurs de téléphonie mobile.
Outre le téléphone, les soldats peuvent, grâce à un service dit “de quart”, souffler en regardant la télévision, via des appareils disposés dans tous les postes de commandement. «Ça leur permet de voir ce qui se passe à travers le monde, de rester en contact avec l’extérieur, avec le pays » a indiqué le colonel Joseph Nouma, dans les colonnes de CT.
Pour le colonel, « Ils apprécient particulièrement les marches de soutien que les Camerounais organisent à travers le pays. Ça les motive et galvanise davantage. Ils se sentent soutenus et fiers de défendre la patrie, de combattre pour la bonne cause ».
Pour combattre la secte islamiste Boko Haram, le Cameroun a mobilisé 6 500 soldats. Ils ont récemment été rejoints par un contingent de 2500 soldats tchadiens.
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