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Télécommunications : l’UIT discute au Congo des questions de tarification et de comptabilité des services en Afrique   

Le Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique, fort d’une cinquantaine d’experts de plusieurs pays membres, a résolu le 7 février 2023 à Kintélé, situé à 22 kilomètres de Brazzaville en République du Congo, lors de sa 2ème réunion pour la période d’études 2022-2024, de poser les bases de nouveaux principes applicables à la tarification ainsi qu’aux questions économiques et politiques des Télécommunications et Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) en Afrique.

Le nouvel engagement régional a été constaté au cours des travaux qui ont réuni, du 7 au 9 février 2023 au Centre International des Conférences de Kintélé, des experts télécoms et métiers connexes des pays membres de l’UIT autour d’une réunion consacrée aux problématiques financières et économiques associées au développement des TIC.

Organisée par le Bureau de la Normalisation des Télécommunications de l’UIT en partenariat avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo, la réunion a constitué une étape supplémentaire vers la quête de nouvelles opportunités concernant l’harmonisation des coûts des services de Télécommunications et TIC et leur rôle dans l’équilibre économique des marchés en perpétuelle mutation.

A ces travaux ouverts par le Ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste IBOMBO, en présence du représentant de l’UIT, Conseiller au Bureau de la Normalisation des Télécommunications de l’institution internationale Martin Adolph, les experts ont examiné plusieurs questions majeures de l’heure. Il s’est agi, entre autres, de la tarification et comptabilité des NGN (réseau de nouvelle génération), la connectivité Internet internationale, y compris l’échange de trafic IP, les points d’échange de trafics régionaux et le coût de la fourniture de services, les services financiers mobiles (MFS), l’impact économique des OTT, l’identification du marché, etc.

« Toutes ces thématiques épinglées nous exigent de repenser nos modèles de régulation qui, avec le développement effréné des technologies numériques, risquent de tomber dans l’obsolescence. Au Congo, nous prenons cette question dans toute sa grandeur. C’est ainsi qu’il est prévu, dans les jours à venir, la révision de la loi portant création du secteur des Télécommunications ainsi que celle portant création de notre Autorité de Régulation », a déclaré le Ministre Léon Juste IBOMBO, à l’ouverture des travaux.

Le développement des Télécommunications et des TIC constitue un élément essentiel de l’essor socio-économique en général et de l’intégration économique régionale en particulier. L’harmonisation des politiques en la matière a réellement  intégré l’esprit de ces travaux dont le but a été de doter la région d’outils et mécanismes efficaces favorables à la progression des marchés ainsi que de services distincts et règlementés.

« S’il est admis que notre secteur s’inscrit comme catalyseur de la croissance socio-économique, il nous faut trouver les moyens de dégager de bonnes orientations et de continuer sans relâche à connecter le continent », a souligné, pour sa part, le Directeur Général de l’ARPCE, Louis-Marc SAKALA, hôte de la réunion, qui s’exprimait peu avant le début des travaux en commission.

De nouvelles recommandations ont été prises par les experts à l’issue de la rencontre pour concilier l’évolution des marchés des Télécommunications et TIC aux mutations qui s’opèrent sur les différents segments de cet écosystème. Plusieurs questions à l’ordre du jour ont donc fait l’objet de révision structurelle, d’orientation stratégique, de clarification aux fins de nouveaux enjeux, de modification, et seront réexaminées lors de la prochaine réunion du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique prévue en mars 2023, et dont le pays hôte n’a pas encore été dévoilé.

Source: ARPCE

RD Congo : St Digital prend ses quartiers, Jean-Philippe Laguna DG du Bureau de Kinshasa

[DIGITAL Business Africa] – Le groupe panafricain de services informatiques s’installe au Congo Kinshasa, après la Côte d’Ivoire, le Togo, Congo, Gabon et le Cameroun. Jean-Philippe Laguna est depuis mercredi 15 février 2023, le directeur général du Bureau de Kinshasa. Il a reconnu :

« Ce n’est pas un métier facile ; car on ne vend pas des solutions qui sont à même d’être comprises par tous. On vend de la compétence, de la spécificité, de la technologie. Bien comprendre les besoins et spécificités du marché local et avoir une équipe de confiance est très important », soutient le nouveau promu.

Avant sa promotion, il était deuxième directeur à St Digital après avoir passé an et deux mois au poste de directeur Marketing chez. Entre mai 2017 et février 2020 soit deux ans et10 mois, il sera un Chef produit formation à Douala, Cameroun, après son poste de Commercial Regen Green , février 2015-mai 2016, un an quatre mois dans la même ville ou encore Commercial Apptech, de mars 2014 à octobre 2014 (huit mois). Toujours à Douala. Avant le Cameroun, il était en Espagne en qualité de Manager Teletech de décembre 2008 à fevrier 2011( deux ans et trois mois).

Jean-Philippe Laguna est titulaire d’un Bachelor Commerce marketing, Iseg toulouse Le mirail, obtenu en 2017 d’un Deug en Sociologie à l’ Université de Toulouse Le Mirail en 2014 et d’un English with professional Studies ( CEPS) en 2005.

Le Groupe panafricain pionnier du cloud, St Digital s’occupe de la formation, intégration, conseil en transformation digitale et le cloud et Datacenter services. Cette société qui a d’énormes ambitions se base sur une vision de la transformation digitale en cinq axes : la transformation de la relation client, l’amélioration des processus opérationnels, la digitalisation du business model, les infrastructures digitales de nouvelle génération (Cloud), les compétences humaines et la gestion du changement.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Yango se concerte avec ses partenaires et syndicats nationaux de transport, une convention signée

[DIGITAL Business Africa] – Des échanges concluants, ce 15 février 2023 à Yaoundé. Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, partenaires de Yango et syndicats de transporteurs du Cameroun ont enfin signé une convention après avoir pris le temps d’explorer le document de présentation de nouvelles dispositions de la marque Yango de MLU Europe B.V. , représentée au Cameroun par Ridetech CAM SARL, une société de droit camerounais, en qualité de bureau de correspondance.

Satisfecit avant même la signature pour Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, qui compte œuvrer davantage à l’amélioration du secteur du transport au Cameroun.

« On est très heureux d’être ici pour signer cette convention avec nos différents syndicats et partenaires du Cameroun. Elle vient à la suite d’un protocole d’accord qui avait déjà été conclu avec nos partenaires en septembre 2022. C’est juste une concrétisation de cet accord de principe qui ne peut que montrer notre volonté de pouvoir contribuer à une amélioration de secteur du transport afin qu’on puisse rapporter une valeur ajoutée à l’écosystème de transport. Il faut préciser qu’actuellement Yango est en train d’interagir avec les différentes entités publiques aussi les partenaires afin qu’on puisse trouver un terrain d’entente pour qu’on puisse opérer d’une manière pourrait être considérée la plus satisfaisante pour toutes les parties », a-t-il dit.

Suspension de l’utilisation de plateforme Yango par les partenaires

Rachid Moulay El Rhazy, Gouvernment Relations Manager-EMEA chez Yango, a aussi tenu à apporter quelques précisions relatives au communiqué signé par le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngallé Bibehe, le 06 février 2023, qui informait que « les activités de transport public de personnes opéré via la plateforme numérique Yango sont suspendues jusqu’à leur mise aux normes…

« C’est une suspension de l’utilisation de l’application Yango par les partenaires. Je puis vous rassurer qu’ on est en communication continue avec les différentes entités publiques concernées. On a eu des réponses très positives des différentes entités publiques. Je voudrais d’ailleurs les remercier pour tous leurs conseils. Ils nous ont guidés, mis sur la bonne voie, ont clarifié des points pour qu’on puisse effacer les malentendus qui ont eu lieu. Yango croit fortement que la Cameroun est pays souverain, qui a la souveraineté sur ses lois. Et Yango est là pour se conformer à législation locale. Chose qu’on fait. Nous sommes en discussion avec le gouvernement pour qu’on puisse clarifier ce pant-là. On est très positif qu’il y aura très prochainement de très bonnes nouvelles », s’est rassuré Rachid Moulay El Rhazy.

Yango, une plateforme numérique pas une société de Transport

Georges Meka, expert digital, a fait la différence entre société de transport et plateforme numérique vouée au transport.

« La digitalisation aujourd’hui est en mode très accéléré, elle va très vite et plus vite que la réglementation qui crée donc des enjeux et des défis pour réglementer aujourd’hui ces plateformes extraterritoriales qui sont disponibles dans des pays mais sans société avec un registre de commerce. Je prends le cas de Facebook. Il y a 15 millions de Camerounais qui y sont actifs, mais la société Facebook n’a pas de bureau au Cameroun. Donc comment réglementer ? Donc c’est le défi auquel Yango fait face. Yango est une plateforme numérique. Ce n’est pas une société de transport ».

« Toutefois, poursuit-il, elle ajoute une valeur d’efficacité, d’efficience, de réduction de coûts, mais aussi d’emplois nouveaux. Le chef de l’État l’a dit dans discours du 31 décembre 2015, que le numérique est un catalyseur de croissance, un accélérateur du développement et créateur d’emplois nouveaux. Il faut donc aujourd’hui réglementer les secteurs applicables. Dans le cas de Yango, c’est une plateforme qui permet de créer un nouveau modèle économique pour le secteur du transport au Cameroun. Le ministère des Transports s’est adapté. Yango est lancé en novembre 2021, la réglementation S10 n’existait pas encore. Le décret a été signé le 10 octobre 2022. Donc, on voit l’évolution. Aujourd’hui, Yango utilise les voitures de ses partenaires, et ce sont ces partenaires qui doivent se conformer à la réglementation du ministère des Transports. Je crois qu’avec toutes ces clarifications et des réunions qui sont organisées de manières permanentes avec les différents ministères, on aboutira très bientôt à une solution très positive. Yango travaille déjà dans 24 pays et le Cameroun en est le 25e ».

Plusieurs actions en vue d’améliorer les conditions de travail des partenaires de Yango seront menées, dont l’amélioration de la flotte, plus de revenus pour les chauffeurs. La sécurité dans le secteur du transport demeure le leitmotiv de Yango. Patrice Samen, président national de la Fédération des chauffeurs professionnels du Cameroun, a reconnu que Yango, outre la modernité que la plateforme apporte dans le secteur du transport, réduit aussi l’insécurité dans le secteur.

Par Jean Materne Zambo 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Régulation : L’ UIT au Congo pour une nouvelle politique de la tarification et de comptabilité des services en Afrique

[DIGITAL Business Africa] – Il faut peut-être repartir sur de nouvelles bases, en matière de régulation des services Télécoms en Afrique. Au Centre International des Conférences de Kintélé, Congo Brazzaville, le Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) pour l’Afrique a nourri une réflexion autour de la tarification ainsi qu’aux questions économiques et politiques des TIC en Afrique. C’était du 07 au 09 février 2023 en partenariat avec l’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo.

Les experts ont exploré précisément la problématique de la tarification et comptabilité des NGN (réseau de nouvelle génération), la connectivité Internet internationale, y compris l’échange de trafic IP, les points d’échange de trafics régionaux et le coût de la fourniture de services, les services financiers mobiles (MFS), l’impact économique des OTT, l’identification du marché, entre autres points.

le ministre des Postes, Télécommunications et de l’Économie Numérique, Léon Juste Ibombo était présent. Il a eu ces mots à l’ ouverture des travaux.

« Toutes ces thématiques épinglées nous exigent de repenser nos modèles de régulation qui, avec le développement effréné des technologies numériques, risquent de tomber dans l’obsolescence. Au Congo, nous prenons cette question dans toute sa grandeur. C’est ainsi qu’il est prévu, dans les jours à venir, la révision de la loi portant création du secteur des Télécommunications ainsi que celle portant création de notre Autorité de Régulation », a déclaré le Ministre Léon Juste Ibombo, à l’ouverture des travaux.

La prochaine réunion du Groupe régional de la Commission d’études 3 de l’UIT pour l’Afrique est prévue en mars 2023. Le futur pays hôte n’a pas encore été dévoilé.

Par Jean Materne Zambo, source : Compte rendu ARPCE

Fintech – Afrique: 5200 startups de la finance technologique  ont rapporté environ 4 à 6 milliards de dollars entre 2020 et 2021 d’après McKinsey & Company

[DIGITAL Business Africa] – Au pays des startups, les Fintechs sont reines. Le cabinet international de conseil en stratégie, McKinsey & Company, a publié les résultats d’une étude en août 2022 sur l’essor des startups vouées à la finance technologique pendant la période 2020-2021. Et il en est ressorti que 5200 start-up Fintechs africaines ont émergé avec des revenus estimés à 04 à 06 milliards de dollars à l’économie de l’ Afrique.

Sur les dix startups africaines ayant levé 100 millions de dollars ou plus en 2021, huit d’entre elles étaient des startups fintech. Une enveloppe de 2,2 milliards de financement de capital-risque à d’ailleurs été dédiée aux startups africaines de la fintech en 2021 selon «Africa: The Big Deal», une base de données de financement de startups qui suit les financements en capital risque en Afrique de plus de 100,000 USD. La majorité appartenant à la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO).

Parmi elles, OPay, une société nigériane de paiement mobile, a levé 400 millions de dollars. Ou encore Flutterwave, une autre start-up fintech basée au Nigéria, qui simplifie les paiements pour les entreprises, a levé 170 millions de dollars.

Le marché des services financiers en Afrique peut, selon McKinsey & Company, connaître une croissance de 10% par an. Atteignant ainsi les 230 milliards de dollars de revenus d’ici 2025 (150 milliards de dollars hors Afrique du Sud, qui est le marché le plus grand et le plus mature du continent).

Seulement, il faut trouver des moyens de stimuler l’investissement intérieur. Car jusqu’en 2022, environ 70% des start-up fintech étaient financées par des investisseurs dont le siège se trouve hors d’Afrique, la plupart d’entre eux en Amérique du Nord, d’après McKinsey & Company.

Par Jean Materne Zambo, source : rapport McKinsey & Company, août 2022

 

Tunisie : Orange Fab, FabLab Solidaire et Flutter, ces formations d’Orange pour consolider les capacités et booster l’entrepreneuriat digital en février 2023

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[DIGITAL Business Africa] – Les experts en développement mobile chez Orange Tunisie entrent sont parés pour une masterclass. Le lancement de la formation Flutter dédiée à la conception des applications natives par mobile a eu lieu ce 13 février 2023. La formation « Flutter » suit un plan de cours précis :

1. Introduction to Flutter Development

2. Create Beautiful UI with Flutter

3. Build App with State

4. Let’s Start

5. Prototype

6. Flutter Packages and Tricks

Les pré-requis nécessaires pour la formation sont Android Studio installé et Visual Studio Code.

Avant cela, la fondation Orange a lancé le huitième FabLab Solidaire, le 06 février 2023 à Mahdia. Le FabLab met à disposition de ses bénéficiaires des outils numériques pour le prototypage mais aussi des équipements high-tech et un espace dédié pour l’immersion dans le monde de la réalité virtuelle/réalité augmentée.

Augmentée peuvent être qualifiées les opportunités qui s’offrent au sept start-up sélectionnées dans le cadre de la 5e édition d’Orange Fab Tunisie, au début du mois de février. L’Orange Fab Tunisie propose un programme de développement des activités et le renforcement managérial des startups compétentes.

Ces start-up ont droit à une présence internationale sur 18 territoires à travers le réseau des Orange Fabs ; Un programme de mentoring personnalisé pour répondre aux besoins spécifiques de chacune des start-up accélérées ; Un service Cloud gratuit en partenariat avec AWS (Nouveau) ; Un accès à des événements nationaux et internationaux ; Une visibilité médiatique ; Un accès gratuit à l’espace de coworking (bureaux, wifi, etc.) et la participation au Démo Day et la possibilité de rencontrer des partenaires stratégiques (investisseurs, grands Groupes, réseau des Orange Fabs à l’international…)

L’appel à candidatures avait été lancé en novembre 2022. Quatre mois après, ce sont les start-up ci-après qui sont récompensées. Ces start-up sélectionnées sont : Pwn & Patch Club Privilè, Digibrain : Historiar : Kumulus : Yoteqi, Bakchich

Depuis avril 2019, Orange Fab Tunisie, l’accélérateur corporate de l’opérateur, a accompagné 23 start-up au cours de 04. saisons d’accélération.

Par Jean Materne Zambo 

Gabon : La Semaine de la Femme digitale gabonaise du 06 au 10 mars 2023, des formations en informatique et infographie gratuites

[DIGITAL Business Africa] – Digiewomen School et Moov Africa Gabon Télécom organisent l’édition 2023 de Semaine de la Femme digitale gabonaise du 06 au 10 mars 2023. Cette formation se tiendra en prélude à la journée internationale de la Femme ( tous les 08 mars) et sera gratuite. Les apprenantes seront formées à l’initiation en Informatique et en Infographie.

La salle multimédia du lycée Léon Mba servira de cadre à cette formation. Les inscriptions se font via cette  adresse  https://docs.google.com/forms/

Chancia Cécile Messa, une ancienne participante à la Semaine digitale gabonaise à témoigné des avantages de ces formations dans une vidéo.

« Je vous invite massivement à vous inscrire. Vous n’allez pas être décues. Quand j’ai commencé ma formation en Infographie, je ne connaissais rien. Je l’ai effectuée en trois jours, et aujourd’hui, je vis de cela. Je travaille dans une société de la place. Tout récemment, j’ai signé mon CDI( contrat à durée indéterminée. Hormis le fait que je travaille avec cette société je travaille avec plusieurs autres personnes en même temps. Ce qui me permet d’avoir plus de revenus à la fin du mois », a-t-elle reconnu.

Pour participer à cette formation, des conditions sont à remplir, notamment : être une femme âgée de 18 à 65 ans, savoir lire et écrire, être intéressée à faire du numérique une source de revenu. Deux groupes seront constitués. D’un côté, nous aurons des femmes désireuses de se former en Initiation en information (Groupe 1). Elles seront prises en charge de 9h00 a 12h30 . Le deuxième groupe sera formé en Infographie entre 14h00 et 17h00.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Isocel Télécom et la BPI France font le point sur le financement alloué au déploiement de la fibre optique dans le Grand Cotonou

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de la Banque Publique d’Investissement française (BPI France) était reçue dans les locaux de l’entreprise Isocel Télécom, ce 08 février 2023. L’objectif de la rencontre était de faire un point sur le financement que la banque a accordé à l’entreprise vouée au fournissement d’accès internet pour le déploiement de sa fibre optique dans le Grand Cotonou.

L’accord de financement à été conclu en 2020 par les deux parties. Trois après, Isocel Télécom dispose désormais de sa propre fibre optique, dans l’ensemble des 13 arrondissements de Cotonou. Le DG d’Isocel, Robert Aouad, a pu définir son plan d’action pour les prochains jours.

« Actuellement nous sommes en train d’envisager une nouvelle phase afin de couvrir le Grand Cotonou, les périphéries comme Abomey-Calavi, Ouidah, Porto-Novo. Nous avons voulu démocratiser l’accès internet en faisant une politique tarifaire qui puisse être abordable à la grande majorité des consommateurs, avec une qualité de service et des débits importants », a-t-il expliqué.

Isocel utilise sa propre fibre optique. Le fournisseur d’accès internet dispose de son propre réseau et de sa propre infrastructure.

« Nous avons l’autorisation de l’ARCEP qui nous a permis de déployer notre réseau de distribution. Donc on distribue dans les foyers, dans les bâtiments, dans les entreprises avec notre propre infrastructure. Nous sommes indépendants », a dit son DG Robert Aouad.
Une stature qui justifie le choix de la BFI France.

« Une très belle entreprise qui se développe rapidement, qui a choisi de déployer tout un réseau de fibre optique. Donc, c’est cet effort-là que nous avons accompagné, que nous avons financé depuis maintenant quelques années », a dit Floris Arnaud, Coordonnateur Afrique de la Banque d’Investissement de France.

La BPI France et l’entreprise Isocel Télécom, fournisseur d’accès internet sont partenaires depuis 2016. La montant du financement du projet est de six millions d’euros.

Par Jean Materne Zambo

Yango : « Actuellement, nos activités ne sont pas suspendues au Cameroun »

[Digital Business Africa] Digital Business Africa publie le communiqué rendu public ce 13 février 2023 par la direction de Yango Cameroun.

Yango a pris connaissance du communiqué de presse émis par le Ministère des Transports du 06 février 2023 demandant aux transporteurs camerounais de suspendre l’utilisation des plateformes numériques.

Nous attirons l’attention sur le fait que Yango est une plateforme numérique internationale fonctionnant via une application mobile et, donc, n’est pas un opérateur de transport. Yango sert les entreprises de transport et leurs clients dans plus de 20 pays et participe activement à la transformation numérique de l’économie en apportant des innovations génératrices de revenus et en créant de nouveaux emplois.

Yango s’aligne sur la vision du Gouvernement du Cameroun incarnée par le Chef de l’Etat Paul BIYA dans son discours du 31 décembre 2015: “Il nous faut rattraper au plus vite notre retard dans le développement de l’économie numérique“. Portés par les propos encourageants du Président de la République, nous avons pris la décision d’investir au Cameroun et de lancer la plateforme numérique internationale Yango en novembre 2021. Notre investissement a permis aux entreprises de transport locales d’atteindre une croissance moyenne du chiffre d’affaires de 35% en assurant une meilleure sécurité et un meilleur confort aux passagers.

Vu ce qui précède, nous avons été surpris par la décision du Ministère des Transports qui, selon nous, est le résultat d’un malentendu sur le modèle économique de Yango. Pourtant, on a invité tous nos transporteurs locaux partenaires à se conformer à la nouvelle réglementation en vigueur.

Nous soulignons qu’actuellement les activités ne sont pas suspendues au Cameroun. Yango s’est déjà mis à la disposition du Ministère de transport pour obtenir des éclaircissements sur les mesures concrètes que nos partenaires, les opérateurs de transport locaux, doivent suivre pour s’aligner avec le décret 8801 du 10 octobre, car, à notre connaissance, aucun arrêté expliquant ces mesures n’a été publié bien que cela soit stipulé dans le communiqué de presse du ministère.

Yango est engagé auprès des camerounais, est responsable et conforme à toutes les réglementations appliquées aux plateformes numériques internationales. Nous nous engageons également à soutenir nos partenaires au Cameroun et à trouver avec eux une solution qui pourrait satisfaire toutes les parties concernées. Nous poursuivons notre engagement auprès des autorités camerounaises compétentes afin de dissiper tout malentendu.

Cordialement,

(é) La Direction

Africa Digital Summit : La cinquième édition se tiendra les 2 et 3 mars prochains à Casablanca, 2.000 participants attendus

[DIGITALBusinessAfrica] – Le rendez-vous est pris. Les acteurs et décideurs dans les métiers du marketing, de la communication, du digital et des médias, ainsi que les dirigeants des petites et moyennes entreprises (PME) vont se réunir à la faveur de la cinquième édition de l’ Africa Digital Summit, qui se tiendra les 02 et 03 mars prochains à Casablanca, Maroc. L’ annoncé à été faite jeudi 09 février 2023 par le Groupement des Annonceurs du Maroc (GAM), promoteur de l’événement, lors d’une conférence de presse.

Cette édition revient après deux années d’absence. Elle vise à accompagner les entreprises dans les enjeux du digital, anticiper les évolutions futures, et identifier les meilleures solutions, dans le cadre d’une expérience mémorable en termes de rencontres et de networking. Par ailleurs, L’ADS entend mobiliser les décideurs dans les métiers en lien avec le digital, pour faire rayonner le Maroc et de promouvoir l’attractivité auprès de la communauté internationale du marketing qui sera représentée à l’événement par 2.000 participants issus d’une trentaine de pays.

A propos de l’Africa Digital Summit

Créé en 1984, le GAM, se présente aujourd’hui comme le représentant unique des annonceurs, des marques et des marketeurs et compte actuellement une centaine d’entreprises adhérentes, de toutes tailles et de tous secteurs d’activité (multinationales, grands groupes nationaux, PME) qui représentent plus de 90% des investissements publicitaires au Maroc. L’action du GAM consiste à développer le professionnalisme dans la pratique de la publicité en renforçant l’expertise de ses adhérents en matière de marketing et de communication d’une part, et d’autre part, à promouvoir une publicité responsable et respectueuse du public nécessaire à l’établissement de la confiance entre les consommateurs et les entreprises.

Par Jean Materne Zambo, source : perspectives méd.com

Ethiopie : L’accès à Facebook, TikTok et Telegram restreint en raison des violences entre groupes religieux 

[DIGITAL Business Africa] – L’accès aux reseaux sociaux que sont Facebook, TikTok et Telegram est restreint, depuis le 10 février 2023. Raison : l’église chrétienne orthodoxe accuserait le gouvernement éthiopien de prendre parti pour un synode dissident de la région des Oromos, ethnie d’origine du Premier ministre Abiy Ahmed. C’est ce que rapporte par exemple l’organisme de surveillance Internet NetBlocks.

Pour rappel, un groupe dissident de l’église, situé dans la région Oromo, aurait fait sécession le 22 janvier 2023. Il évoquait la nécessité d’exercer sa foi dans les langues locales de l’ethnie. L’Église orthodoxe a excommunié plusieurs des responsables du groupe et accusé le gouvernement éthiopien de s’ingérer dans ses affaires.

Deux jeunes fidèles de l’église Saint-Michel que deux camps à Shashemene ont trouvé la mort samedi 04 février 2023. Ce qui porte les chiffres de décès à 37, dans ces violences confessionnelles, a expliqué le Secrétaire de l’Église orthodoxe éthiopienne Tewahedo, Abune Petros.

La population de l’Ethiopie est estimée à 107 millions d’habitants pour 11,5 millions d’utilisateurs d’Internet. L’Éthiopie compte environ 18 millions de téléphones mobiles. Ce qui octroie à son économie l’un des taux de croissance les plus rapides au monde, selon le site vpn.com

Côte censure, médias sociaux et les sites pour adultes ne sont pas concernés en Éthiopie. L’on peut également utiliser le Pirate Bay est également possible. Le Pirate Bay est un site web indexant des liens Magnets de fichiers numériques, permettant le partage de fichiers en pair à pair (de manière mutualisée) grâce au protocole de communication BitTorrent.

Toutefois, le pays a été classé « non libre » par La liberté sur le Net plusieurs fois au cours des dernières années. Certains sites de médias connaissent souvent des fermetures à la suite de manifestations antigouvernementales. L’Éthiopie figure également sur la liste des pays ennemis d’Internet, d’après Reporters Sans Frontières.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Cameroun: La DG de Camtel, Judith Yah Sunday, rend hommage au président Paul Biya pour ses 90 ans et lui réitère son soutien

[DIGITAL Business Africa] –  Par cet hommage appuyé au chef de l’État, S.E Paul Biya, la DG de Camtel, Judith Yah Sunday, réitère l’engagement à soutenir l’œuvre de construction nationale initiée par le président de la République, qui souffle sa 90e bougie ce 13 février 2023.

« En cette occasion mémorable, la Direction générale de Camtel et l’ensemble du personnel vous souhaitent, monsieur le président de la République , un très heureux anniversaire. L’opérateur historique des Télécommunications remercie le Père de la Nation pour ses efforts inlassables visant à faire du Cameroun le leader de la Transformation digitale au Sud du Sahara… », a reconnu Judith Yah Sunday, DG de Camtel.

Le Ministère des Postes et des Télécommunications sous la houlette de Minette Libom Li Likeng a organisé un séminaire autour de la transformation numérique au Cameroun, le 18 janvier 2023 à Yaoundé. Son thème : « Réussir le pari de la transformation numérique du Cameroun ». Le Pr Victor Mbarika, fondateur de ICT University, rappelait pour la leçon inaugurale que les Télécommunication doivent jouer un rôle prépondérant dans la transformation numérique.

Camtel a entrepris, depuis 2021, d’apporter à ses clients des solutions fixes de communication électronique par fibre optique. Le réseau backbone national à fibre optique de Camtel couvre un linéaire d’environ 12000 km et plus de 500km de boucles optiques métropolitaines sont déployées dans huit capitales régionales. Ce réseau dessert les 10 chefs-lieux de région, 51 sur 58 chefs-lieux de département, 209 sur 360 chefs-lieux d’arrondissements. Il compte des points d’interconnexion aux frontières du Cameroun avec le Tchad, le Gabon, la Guinée Équatoriale , la RCA et le Nigéria.

Au plan international, Camtel dispose de trois stations d’atterrissement ( Kribi, Limbé et Douala). Elles lui donnent un accès aux câbles Sat 3 (South Atlantic 3), Wacs ( West Africa Cable System), Ncscs ( Nigeria-Cameroon Submarine Cable System) et Sail ( South Atlantic Inter Link) qui desservent l’Afrique, l’Europe, l’Asie et l’Amérique. En guise de budget pour l’exercice 2023, Camtel a bénéficié d’une enveloppe de 301 milliards pour évelopper le réseau d’accès filaire par fibre optique en 2023 ainsi que l’extension de sa marque Blue.

Par Jean Materne Zambo

Canada : Vicky Eatrides est la présidente et première dirigeante du Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications

[Digital Business Africa] – Le Conseil de la radiodiffusion et des télécommunications canadiennes (CRTC) a une nouvelle équipe dirigente depuis le 08 février 2023. Mme Vicky Eatrides est la présidente et la première dirigeante du CRTC. Son mandat qui a débuté le 5 janvier 2023 durera cinq ans. C’est le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, qui l’a annoncé le 19 décembre 2022.

Vicky Eatrides était jusqu’à sa nomination sous-ministre adjointe à Innovation, Sciences et Développement économique Canada, un poste qu’elle a commencé à occuper en 2019 après avoir passé plusieurs années dans des fonctions importantes au Bureau de la concurrence.Le ministre avait également annoncé la nomination d’Alicia Barin et d’Adam Scott à titre de vice-présidents du CRTC pour un mandat de cinq ans prenant effet le 8 février 2023 et le 16 janvier 2023, respectivement.Vicky Eatrides a commencé sa carrière en 2000 en pratiquant le droit réglementaire fédéral dans le cabinet d’avocats national Stikeman Elliott LLP. Elle s’est jointe à la fonction publique fédérale en 2005, où elle a occupé plusieurs postes de direction au Bureau de la concurrence du Canada, à Ressources naturelles Canada et à Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE).

Elle est membre du Barreau de l’Ontario et est titulaire de diplômes en économie et en common law.

Mme Eatrides a occupé plusieurs postes de direction au Bureau de la concurrence sur une période de 12 ans, notamment celui de sous-commissaire principale chargée de l’application des dispositions pénales et civiles de la Loi sur la concurrence. Elle a développé une expertise dans le domaine des télécommunications, de la radiodiffusion et des nouvelles technologies en menant des examens des fusions, des enquêtes civiles et pénales, et des interventions réglementaires.

Elle a donné des cours de droit de la concurrence à l’Université Queen’s pendant plusieurs années et a pris la parole lors de nombreuses conférences et manifestations nationales et internationales. Elle est membre du Barreau de l’Ontario et est titulaire de diplômes en économie et en common law.

Forte de son expérience dans les secteurs public et privé, elle apporte une expertise en matière de compétitivité, de réglementation, d’économie et de technologie numériques pour diriger le travail du CRTC.

Alicia Barin, vice-présidente

Alicia Barin est vice-présidente intérimaire du CRTC depuis le 8 août 2022. Elle a été nommée pour la première fois au CRTC en 2019 en tant que conseillère régionale pour le Québec, dans un rôle direct de prise de décision en matière de politique et de réglementation pour les secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications. Mme Barin a passé plus de 20 ans dans l’industrie canadienne de la radiodiffusion en tant que cadre supérieur et vice-présidente de la planification stratégique pour Astral Media, le plus grand service de radio et de télévision payante et spécialisée du Canada, avant qu’il soit acquis par Bell Media en 2013. Elle est titulaire d’un diplôme en droit de l’Université McGill et d’un diplôme en affaires de l’Ivey Business School de l’Université de Western Ontario.

Mme Barin a une connaissance approfondie des défis auxquels sont confrontées les diverses parties réglementées par le Conseil et des préoccupations des partenaires canadiens qu’elles touchent. Elle apporte au CRTC un mélange d’expérience réglementaire, économique, opérationnelle et pratique à un moment où les secteurs de la radiodiffusion et des télécommunications sont en pleine évolution.

Adam Scott, vice-président

Depuis plus de 20 ans, Adam Scott conseille le gouvernement fédéral sur la politique des télécommunications et du spectre. Il occupe actuellement le poste de directeur général de la Direction générale de la politique du spectre à Innovation, Sciences et Développement économique Canada (ISDE), où il est responsable des enchères du spectre, de l’économie du spectre et des meilleures pratiques réglementaires pour le programme du spectre dans son ensemble.

M. Scott travaille à ISDE depuis 2001, principalement dans les domaines de la politique du spectre et des télécommunications. En tant que directeur principal de la Direction générale de la politique des télécommunications, il était chargé de conseiller le gouvernement sur diverses questions relatives à la réglementation et à la concurrence dans le domaine des télécommunications, ainsi que d’élaborer une politique visant à combler les lacunes en matière de large bande dans les régions rurales du Canada. Il a également été directeur de la Politique des télécommunications internationales, conseiller principal auprès du sous-ministre adjoint et conseiller du gouvernement auprès du conseil d’administration de l’Autorité canadienne pour les enregistrements Internet, l’organisme qui gère le domaine .CA au nom de tous les Canadiens et Canadiennes.

M. Scott est diplômé du programme de sciences politiques de l’Université de Waterloo.

Pour le ministre du Patrimoine canadien, Pablo Rodriguez, la nouvelle direction du CRTC va moderniser l’institution.

« Le CRTC a un mandat important à remplir pour les Canadiens. La technologie a fondamentalement changé la façon dont nous communiquons entre nous, ainsi que la façon dont nous créons et consommons la culture. La nouvelle équipe de direction du CRTC va contribuer à moderniser l’organisme de réglementation et à défendre les intérêts des Canadiens et de nos créateurs. Félicitations à Vicky Eatrides, Alicia Barin et Adam Scott pour leur nomination. Le CRTC va bénéficier de l’expertise commune en matière de numérique, de radiodiffusion et de télécommunications que ces nouveaux dirigeants sauront apporter à l’organisation. Je veux aussi remercier le président sortant, Ian Scott, et la vice-présidente, Christianne Laizner, des services exceptionnels qu’ils ont rendus au CRTC et aux Canadiens durant toutes ces années. »

– L’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien

Le CRTC en bref

Le CRTC est un tribunal administratif du portefeuille du Patrimoine canadien qui fonctionne indépendamment du gouvernement fédéral et est responsable de ses propres opérations quotidiennes. Ces nominations sont le résultat du processus de sélection ouvert, transparent et fondé sur le mérite du gouvernement du Canada pour les nominations par le gouverneur en conseil.

Le CRTC cherche à s’assurer que les Canadiens ont accès à un système de communication de calibre mondial qui favorise l’innovation et enrichit leur vie. Le rôle du CRTC est de mettre en œuvre les lois et les règlements établis par les parlementaires qui créent les lois et les ministères qui établissent les politiques. Le Comité réglemente et supervise la radiodiffusion et les télécommunications dans l’intérêt du public.

Par Digital Business Africa. Source :Canada.ca

Le réseau Orange Digital Centers organise la conférence en ligne « Future of Work Africa Week » les 14, 15 et 16 février 2023

Après le grand succès de l’AI Africa Week organisé en janvier 2021, qui a été suivi par plus de 600 000 personnes sur les réseaux sociaux, le réseau Orange Digital Centers, à travers ses 17 pays en Afrique et Moyen-Orient, revient avec une nouvelle édition qui porte sur les métiers de demain « Future of Work Africa Week » les 14, 15 et 16 Février 2023. Le programme complet de la conférence est disponible sur le site web : https://orangeafricaweek.com

« Future of work Africa Week », conférence gratuite 100% en ligne

Ce rendez-vous d’experts internationaux de haut niveau propose une vue d’ensemble et un décryptage de l’évolution des métiers et des compétences dans le monde, plus particulièrement en Afrique. Durant 3 jours, ces experts internationaux de haut niveau vont débattre et apporter des réponses à la jeunesse Africaine voulant s’informer sur les métiers d’avenir, les compétences recherchées et bien se préparer aux futurs besoins des recruteurs.

Cet événement est soutenu par des médias panafricains tels que CIO Mag, Ecofin et Jeune Afrique, ainsi que le cabinet de conseil Bearing Point qui font intervenir des journalistes et experts spécialisés pour la modération des panels. Au programme :

Jour1 : Les métiers de demain, quelles projections dans le monde et en Afrique ?

– A quoi va ressembler le monde de l’emploi de demain ?

– Comment s’y préparer ?

– Quelles sont les spécificités du marché de l’emploi en Afrique ?

Jour 2 : Les secteurs les plus porteurs, donnons la parole aux recruteurs

– Quels sont les secteurs qui recrutent ?

– Quelles sont les opportunités autour de l’industrie 4.0 et le Digital Marketing ?

– Comment développer sa carrière dans ces nouveaux métiers ?

Jour 3 : Les nouveaux acteurs de la formation, une opportunité pour tous !

– Comment choisir les formations les plus adaptées à son projet de carrière ?

– Qui sont les nouveaux acteurs de la formation ?

– Comment se former de manière autonome et continue ?

Les différents panels seront accessibles en ligne et disponibles en anglais et en français grâce à une traduction simultanée. Pour s’inscrire, rendez-vous ici : https://orangeafricaweek.com/#form

Les jeunes désireux de suivre les panels de la conférence depuis les différents sites d’Orange Digital Center Cameroun à Douala, Yaoundé ou Buéa  pourront être accueillis sous réservation via https://web.facebook.com/ODCCameroun.

Le numérique, clé du développement des entreprises et de l’emploi 

L’un des défis les plus stratégiques pour l’Afrique est la formation de sa jeunesse aux métiers de demain afin de prendre en main son développement de façon autonome et pérenne.

D’ici à 2030, 230 millions d’emplois en Afrique subsaharienne requerront des compétences numériques. Ainsi, Orange déploie dans 17 de ses filiales d’Afrique et du Moyen-Orient, Orange Digital Center, un écosystème innovant et gratuit, dédié à la formation des jeunes au numérique, à l’incubation technologique, à l’accélération et au financement de start-up.

À propos d’Orange Afrique et Moyen Orient

Orange est présent dans 18 pays d’Afrique et du Moyen-Orient et compte plus de 142 millions de clients au 30 septembre 2022. Avec 6,4 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, Orange MEA est le premier secteur de croissance du groupe Orange. Orange Money, son offre phare de services financiers et de transfert d’argent via téléphone mobile, est disponible dans 17 pays et compte plus de 70 millions de clients. Orange, opérateur multiservice et partenaire clé de la transformation digitale, apporte son expertise pour soutenir le développement de nouveaux services numériques en Afrique et au Moyen-Orient.

Contacts presse Orange Cameroun :

Stephane MOUKOURI, [email protected] 699 94 91 83

Côte d’Ivoire : La loi portant régime juridique de la communication audiovisuelle ébranle la toile

[DIGITAL Business Africa] – Des personnalités publiques craignent – elles la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022 portant régime juridique de la communication audiovisuelle ? Depuis son entrée en vigueur, début février 2023, l’on assiste à un déni de statut d’influenceurs  sur les réseaux sociaux.

D’après Jeune Afrique, le chanteur Bebi Philip et l’écrivain Gauz ont tenu à préciser qu’il ne sont ni influenceurs, ni blogueurs. Rappelons qu’ils comptent respectivement sur Twitter 39 000 et 300 000 follower sur Twitter. Cyriac Gbogou est le vice-président du réseau panafricain de blogueurs AfricTivistes. Il questionne cette loi:

« Pourquoi prendre cette ordonnance en y ajoutant les mots blogueurs, influenceurs et webactivistes ? La deuxième question : est-ce que ce n’est pas fait pour davantage censurer ou contrôler tout ce qui est dit sur ces différentes plateformes ? Moi, en tant qu’AfricTivistes, ça me parle parce que nous luttons pour que les gens puissent avoir plus de voix pour dénoncer les choses et autres en utilisant aujourd’hui tout ce qui est réseaux sociaux et internet. Ce sont des questions que l’on se pose », s’enquiert-il.

L’objectif de la loi n°2022-979 du 20 décembre 2022 portant régime juridique de la communication audiovisuelle est d’encadrer les fonctions des blogueurs, influenceurs et activistes sur la toile. Le gouvernement ivoirien aurait annoncé un amendement de la juridiction sur la presse et l’audiovisuel.

Par Jean Materne Zambo

Intelligence artificielle : Qui est Sam Altman, l’entrepreneur caché derrière ChatGPT, le fameux robot conversationnel ?

[DIGITAL BusinessAfrica] – ChatGPT, ce prototype conversationnel est relativement sensationnel. Quelque 100 millions d’utilisateurs à travers le monde. Ce robot qui échange avec l’humain est développé par la société américaine spécialisée dans l’intelligence artificielle, OpenAI fondée en 2015. Son patron, Sam Altman, entrepreneur et technologue américain.

Selon le Wall Street Journal, OpenAI est en passe de devenir l’une des startups les plus florissantes des États- Unis avec une valeur de 29 000 millions de dollars malgré les quelques bénéfices qu’elle génère. Comment ce jeune de 37ans a pu bâtir un empire en seulement 08 ans ? Au point de devenir un concurrent sérieux pour Google de Sundar Pichai.

Sam Altman co-fonde avec Nick Sivo, Loopt, une application mobile qui permet de transmettre sa géolocalisation, en 2005. Quelques temps après avoir intégré l’Université de Stanford (en Californie, aux États-Unis) qu’il quittera la même année. A son apogée, l’application compte 05 millions d’utilisateurs. Il va la revendre en 2011 puis intègrera l’un des incubateurs de start-up les plus prisés de la Silicon Valley, « Y Combinator » .

Au nombre des start-ups qui ont été poussées et financées par Y Combinator, on peut citer Airbnb, Reddit, Twitch ou encore Dropbox. Trois ans après avoir rejoint l’incubateur, Sam en prend la présidence jusqu’à 2020.

En 2015, il co-fonde avec Elon Musk (patron de Tesla, SpaceX, Twitter) et d’autres investisseurs, OpenAI ( entreprise à but non lucratif ). « Afin d’attirer des financements, apprend les échos.Fr, la structure devient finalement une société à but lucratif mais plafonné. Autrement dit, pour 1 dollar investi, l’investisseur ne peut pas récupérer plus de 100 dollars ».

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

 

 

Transformation numérique : Pour le PATN le Congo reçoit aussi 40 millions € de l’UE après les 100 millions $ de la Banqe mondiale

[DIGITAL Business Africa] – Un autre financement après celui octroyé par la Banque mondiale à hauteur de 100.000.000 de dollars. Cette fois, c’est autour de l’ Union européenne de donner 40 millions d’euros au Congo-Brazzaville dans le cadre du Projet d’Accélération de la Transformation numérique( PATN). Un prêt de la Banque de la Banque européenne d’investissement serait également envisagé, rapporte le site RFI.Fr.

Le Projet d’Accélération de la Transformation numérique du Congo vise à améliorer les compétences numériques des agents publics, citoyens, résidents et entreprises, et de les préparer aux emplois du futur et à l’économie numérique. Le directeur général de l’Agence de Régulation des Postes et Communications électroniques (ARPCE), Louis-Marc Sakala, à fait savoir que le Congo veut impacter la vie de 02 millions de personnes sur le territoire national. Mais aussi interconnecter tous les ministères, toutes les directions et administrations en plus de connecter 45 bureaux de postes et plus de 100 écoles.

Ce projet va aider à accélérer les agences du secteur ainsi que les compétences des Congolais dans le numérique. Il met l’accent sur l’utilisation productive du haut débit dans la prestation de services publics numériques, l’amélioration de la connectivité des zones isolées, la création d’un Intranet gouvernemental sécurisé.

Par Jean Materne Zambo

Nigeria : Kashifu Inuwa pour un deuxième mandat de 04 ans à la tête de l’Agence nationale de développement des TIC

[DIGITAL Business Africa] – Kashifu Inuwa à été reconduit a la tête de la direction générale de l’Agence nationale de développement des TIC, ce début du mois février 2022 par le président de la République fédérale du Nigeria, Muhammadu Buhari . Cela pour une durée de 04 ans. Kashifu Inuwa est un professionnel de l’informatique nanti d’une expérience en gestion de croissance, en formulation de politiques, en opérations informatiques et en transformation numérique.

Expert en technologie, il est Diplômé de l’Abubakar Tafawa Balewa University où il a obtenu un bachelor en informatique en 2003. Il est aussi le directeur général de la National Information Technology Development Agency (NITDA) du Nigeria.

Cette nouvelle promotion a certainement un lien étroit avec le bond effectué par le Nigeria en matière d’économie numérique, depuis 2019. Date à laquelle Kashifu Inuwa à été nommé par le président Muhammadu Buhari.

« Depuis octobre 2019, nous avons élaboré un total de 21 nouvelles politiques et stratégies nationales et je vais en dévoiler deux aujourd’hui, à savoir la politique nationale sur les domaines de second niveau du gouvernement nigérian et la stratégie nationale des données… Ce nombre de politiques est sans précédent et tout à fait louable. Toutes les politiques et stratégies sont des instruments nationaux destinés à soutenir l’économie numérique du Nigéria aux niveaux national et infranational pour un développement significatif dans tous les secteurs », a dit le président Muhammadu Buhari.

Le Nigeria est devenu le premier pays en Afrique à déployer le réseau Internet par satellite, Starlink. Le pays vise un taux de pénétration de 100 % du haut débit dans les jours à venir.

Par Jean Materne Zambo

 

Méga concert-FIRBA 2023: Du show, de la générosité avec Orange CM

[DIGITAL Business Africa] – Des travées et un podium aux couleurs d’Orange. Le sponsor de la première édition du Festival international Roots and Beauty( FIRBA), a marqué sa présence au concert géant du FIRBA à Mfandéna, Yaoundé, ce jeudi 09 février 2023. Le FIRBA valorise l’Art africain. Et sur scène, justement, de grosses pointures de la musique camerounaise, à l’instar de Petit Pays, Krys M et Mimie, Queen Etemé se sont succédé avec énergie et professionnalisme. Le show, c’était également un défilé de mode offert par les stylistes venus des pays voisins, dont le Mali, le Sénégal, la Tunisie etc. Cela pour le grand bonheur du public. Une joie qui va encore se prolonger tant Orange Cameroun entend célébrer sa jeunesse tout au long de ce mois de février, comme l’a réitéré Malick Njoume, Spécialiste Pulse & Youth chez Orange Cameroun.

« Nous dédions le mois de février à la jeunesse. C’est pourquoi depuis le 25 février 2023, nous proposons aux jeunes des promotions exceptionnelles sur des offres. Ce sont des bonus doubles offerts par exemple à la souscription des offres « Pulse Fidélité » qui sont des forfaits offerts aux jeunes de moins de 35 ans. Mais c’est aussi tout au long de la semaine de la jeunesse, de gros volumes de Datas à moindre coût. Le programme de fidélité d’Orange Cameroun qui vient récompenser la fidélité de ces jeunes permet de cumuler des points de fidélité suite à la souscription aux offres « Pulse fidélité ». Ces points sont convertibles en Datas. On sait qu’aujourd’hui, les jeunes tiennent à être connectés donc, le but de ces campagnes c’est de permettre aux jeunes non seulement de se connecter à moindre coût, mais aussi de rester en contact avec leurs proches », a-t-il dit.

Le Thème de la première édition du Festival international Roots and Beauty( FIRBA), est « Valorisons la diversité culturelle pour une dynamique économique puissante ». Il se tient du 07 au 11 février 2023. Sylvie Dang Makendi en est la promotrice.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : 250 pairs éducateurs édifiés à un usage citoyen des réseaux sociaux pour sensibiliser leurs communautés sur la pratique

[DIGITAL Business Africa ] – Ils sont 250, ces pairs éducateurs venus prendre l’onction de madame le ministre des Postes des Télécommunications, ce mercredi 08 février 2023. Issus de différentes institutions d’enseignement supérieur, ces étudiants vont pouvoir sensibiliser d’autres jeunes de leurs communautés à adopter des attitudes responsables sur les différentes plateformes numériques.

La rencontre s’est tenue à Yaoundé dans le cadre de la cérémonie de lancement des Sessions de formation des pairs éducateurs dans l’utilisation responsable. L’objectif est de renforcer les capacités des 250 pairs. Leur désignation a eu lieu le 30 novembre 2022 au sortir du Forum sur la face cachée des réseaux sociaux », organisé par l’ambassadrice de bonne volonté pour la Cybersécurité, Angéla Ngo Njel.

Pour ceux qui se demandent pourquoi des jeunes et pas des adultes pour éduquer la jeunesse, madame le ministre des Poste et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, répond:

« Le pair éducateur est de la même génération, partage les mêmes préoccupations et les mêmes normes que ses concitoyens. Dans le domaine spécifique de la cybersécurité, le pair éducateur est un jeune formé pour aider ses camarades, à adopter ucomportement sain et responsable dans les réseaux sociaux. Et dans cette optique, il est chargé de relayer autant que faire se peut, les messages relatifs à la campagne de promotion de la cybersécurité et l’utilisation responsable des réseaux sociaux lancé par le Gouvernement.Il propose au Ministère des Postes et Télécommunications, des initiatives susceptibles de concourir à la bonne exécution de sa mission de relais de sensibilisation », a-t-elle justifié.

« Internet, catalyseur d’atteinte des objectifs du chef de l’Etat »

Sept exposés étaient prévues à l’ordre du jour. Parmi eux, celui de ingénieur Kévin Abouem Ingénieur d’Etat des Télécommunications. Sa présentation a porté sur « Comment se prémunir contre les dérives ? ». L’on retient qu’ internet est un catalyseur pour atteindre les objectifs du chef de l’État. Il a rappelé que l’ Internet Corporation for Assigned Names and Numbers (Ican), qui administre les ressources numériques d’Internet, donne les adresses IP et les noms de domaine mais n’est pas responsable les contenus.

Selon lui, l’adresse de Facebook est basée dans 13 serveurs racines à travers le monde. Pour se connecter au Dark Web, les utilisateurs attaquent le serveur du Dark web en installant des navigateurs qui permettent d’accéder au Dark Web. Il a précisé aussi que nos échanges transitent par les serveurs dont nous n’avons aucune maîtrise. S’agissant du nom de domaine, il suggère aux jeunes d’utiliser le point c.m dans les moteurs de recherche car c’est un gage de souveraineté. Cela signifie que ces données sont hébergées au Cameroun. Entendu que ses datas centers sont certifiés, exemple celui de Camtel (tier 3 ) et de la Campost (tier 2), qui ont un niveau de service garanti à plus de 98%.

Les 10 commandements sur internet

Pour finir, Kévin Abouem à invité 10 pairs éducateurs a le rejoindre afin de venir lire sur l’écran les 10 commandements sur internet ci-dessous :
1- Réfléchir avant de publier
2- Respecter des autres
3- Ne pas tout dire
4- Sécuriser ses comptes, en  paramétrant toujours tes profils sur les réseaux sociaux afin de rester maître des informations qu’on souhaite partager
5- Crée- toi plusieurs adresses e-mail
6- Attention aux photos et vidéos
7- Utiliser un pseudonyme
8- Attention aux mots de passe. Ne les communique à personne et choisis les plus compliqués
9- Faire le ménage dans ses historiques
10- Vérifier tes traces en consultant les moteurs de recherche

Une aubaine pour les pairs éducateurs

Les exposés prévus ont reçu un bon accueil des pairs éducateurs. De quoi repartir satisfait comme Abdoul Razak ingénieur statisticien, économiste à l’ ISSEA, Institut Sous Régional de Statistique et d’Economie Appliquée.

« C’est un évènement important pour nous jeunes parce que nous restons sur les réseaux sociaux pendant quatre à six heures par jour. Grâce à cette rencontre avec les experts, nous avons pu connaitre la tenue à avoir sur les différentes plateformes numériques. Personnellement, je repars avec les moyens qu’il faut pour sensibiliser d’autres jeunes. Je remercie vraiment le ministre des Postes et Télécommunications pour cette initiative », a-t-il dit.

Andréa Ngo Konna, étudiante en Master 2, Genie Logociel a l’Issam n’à pas eu besoin de plus d’une journée pour comprendre ce qu’il faut faire devant un terminal.

« En tant qu’étudiante, je dois faire une utilisation responsable des réseaux sociaux. Je dois faire attention à ce que je publie. Il faut faire le tri de ce qu’on publie. Par exemple, ce qui concerne notre vie privée ne doit pas se retrouver sur la place publique. Ma mission est donc de sensibiliser les autres jeunes sur une utilisation responsable des réseaux sociaux afin que tout le monde puisse éviter les dérives telles que le cyber harcèlement, la propagation des fausses nouvelles, les discours de haine », a-t-elle affirmé.

Les travaux ont également permis à ces pairs de faire une différence entre réseaux sociaux et médias sociaux. Par Réseau social, Ndongo Etoundi, Ingénieur des Télécommunications, entend l’élargissement de sa communauté, alors que le média social met un accent sur le contenu. Il ne s’intéresse pas aux personnes. En clair, les réseaux sociaux sont une catégorie des médias sociaux.

Par Jean Materne Zambo