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Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

[Digital Business Africa] – Dans sa dynamique de généralisation des e-services et d’accélération de la digitalisation de l’administration publique béninoise au profit des citoyens et des entreprises, le gouvernement béninois a procédé le 26 mars 2020 à Cotonou, au lancement du portail national des services publics www.service-public.bj. Une plateforme de procédures administratives mise en place pour centraliser les services publics.

Dans le confort de leur salon ou très loin dans leur village, les citoyens béninois ont donc accès à près 250 services publics à travers leurs terminaux connectés. 246 services plus précisément au 01er août 2023. 37 services dématérialisés et 31 e-services de l’administration y sont regroupés et disponibles sur ce guichet unique.

Dans la même lancée, la Direction générale du Budget du ministère de l’Économie et des Finances a mis en ligne le 12 avril 2023 cinq nouveaux e-services sur sa plateforme. Il s’agit des services relatifs au relevé des salaires ; au relevé des pensions ; à la domiciliation bancaire ; au bulletin de visite médicale et à la demande de capital décès.

De nouveaux services mis donc à la disposition des fonctionnaires de l’État, des fournisseurs de prestations à l’administration, des pensionnés du Fonds national des retraités du Bénin (FNRB) pour tout besoin de ces différents services et le suivi du traitement de leur dossiers.

Le gouvernement de Patrice Talon ambitionne ainsi de faire de la transformation numérique de l’administration publique une réalité avec la mise en place des outils numériques et la dématérialisation des processus administratifs.

Il est aussi question de moderniser les réseaux informatiques des administrations et institutions, de former ses agents tout en favorisant la synergie entre les secteurs public, privé et autres et bien entendu d’accroitre le nombre de services sur le portail national des services.

A la manœuvre de tous ces projets de digitalisation de l’administration publique béninoise, la jeune, dynamique et élégante ministre du Numérique et de la Digitalisation Aurélie Adam Soulé Zoumarou.Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Âgée de 39 ans seulement, c’est elle qui coordonne depuis 2017 le projet de mise en œuvre de l’administration intelligente ou encore la phase 2 du Smart Gouv prévu dans le Programme d’actions du gouvernement pour le quinquennat 2021-2026.

Ce projet évalué à environ soixante-quatorze milliards de francs CFA intègre le renforcement des services publics et leur digitalisation en vue de faciliter la vie aux populations.

Face aux journalistes africains réunis à Cotonou ce 02 août 2023, Aurélie Adam Soulé Zoumarou a accepté de partager les recettes du succès du Bénin dans la digitalisation des services publics, mais également les défis et les réformes engagés. Digital Business Africa vous livre ses explications.

Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou en Estonie en 2018 pour comprendre les mécanismes de TranfoNum du pays

Au sujet du portail national des e-services

“En ce qui concerne la plateforme d’interopérabilité et le portail des e-services, nous nous sommes inspirés du modèle estonien. Mais, cela ne nous a pas empêché à demander que cela soit mis en œuvre avec une structure locale qui, aujourd’hui, est tout à fait en capacité de continuer le travail.

D’autant plus qu’au niveau de notre agence publique (Agence des Systèmes d’Information et du Numérique – ASIN, Ndlr), nous avons des collaborateurs compétents qui développent ces e-services et mettent en œuvre les évolutions de la plateforme.

Nous avons capté ce transfert de compétences et nous sommes en mesure aujourd’hui d’aller de l’avant. Et c’est ce que nous faisons partout. Le dernier exemple que je peux donner c’est au niveau des services de sécurité numérique.”

Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Sur l’implication des Béninois dans les projets de sécurité numérique

“En application de certaines dispositions réglementaires, nous avons décidé de signer un arrêté ministériel sur les fournisseurs de services de sécurité numérique. C’est un volet important pour nous. Parce que nous ne voulons pas des structures internationales qui viennent et qui ne sont pas acclimatées à nos réalités en terme de sécurité numérique.

Désormais au Bénin, toute structure qui veut fournir des services de Sécurité Numérique aux entités publiques doit remplir un certain nombre de critères. Parmi ces critères, avoir un certain nombre de Béninois dans leurs équipes.

Par ce biais, nous allons créer un écosystème de compétences autour de la sécurité numérique au Bénin. La vision est d’avoir un arsenal de compétences disponible pour les besoins nationaux de sécurité numérique.”

Sur l’hébergement des données publiques

“Nos données sont hébergées dans notre data center national construit et équipé. C’est un data center tier 3. C’est le grand avant le plus haut. Nous avons dans ce data center toutes les infrastructures nécessaires pour héberger nos données au plan national.

Tous nos projets sont hébergés dans ce datacenter. Cela ne veut pas pour autant dire que nous n’allons pas dans le cloud. Il y a des projets pour lesquels nous avons démarré la mise en production dans le cloud.

Mais, nous nous assurons toujours que nos données soient protégées et lorsque nous terminons le projet, nous nous assurons que les données soient hébergées au Bénin. C’est très important pour nous.

Nous avons d’ailleurs dans le code du numérique toute une section consacrée à la protection des données. Nous avons une autorité dédiée à la protection des données personnelles qui agit avec beaucoup de conviction.

Pour nous, il ne fait aucun doute qu’il faut que nos données restent au Bénin. C’est important. Surtout pour une stratégie IA.”Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Sur le coût de la data

“Au Bénin, il y a de la data pour toutes les bourses. Avec 100 francs Cfa, vous avez de la data au Bénin. Selon l’Alliance for Abordable Internet, le Bénin a fait un bon positif en termes d’accessibilité des coûts. Nous sommes sur une trajectoire positive et nous allons continuer de cette façon.”

Au sujet des centres numériques communautaires

“Nous disposons des centres numériques communautaires où les populations peuvent aller se connecter sur Internet. Sans forcément avoir besoin de disposer d’un ordinateur qu’elles y retrouvent. Ces centres où vous pouvez accéder à l’internet et aux services en ligne sont présents partout dans le pays.”Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Sur l’identité numérique

“En ce qui concerne l’identité numérique, nous avons commencé par un recensement de la population en 2016. Ce qui nous a permis d’avoir plus de 10 millions d’entrées dans la base du registre national des personnes physiques qui existe et qui est aujourd’hui exploité. C’est sur cette base que nous délivrons des cartes nationales d’identité qui sont des cartes biométriques à puce.

Chaque personne qui retire sa CNI a accès à une identité numérique. Ce qui lui permet de faire beaucoup de choses. Dans le volet social par exemple, il y a l’assurance. L’État a décidé de fournir une assurance gratuite aux pauvres extrêmes du Bénin.”

Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin“Nous avons pu par la même occasion leur délivrer cette carte avec une puce et c’est avec cette carte que toutes ces personnes vont dans les centres de santé où nous avons un lecteur par le biais duquel on arrive à les identifier et à savoir qu’ils font partie du programme de gratuité.

Beaucoup d’autres services vont suivre. L’Agence nationale d’identification des personnes (ANIP) a aussi dématérialisé l’ensemble des services. Les demandes de CNI, les demandes d’acte de naissance sont digitalisées.

Dans nos centres de santé, vous avez des personnes attitrées qui ont un terminal et à chaque naissance ils déclarent à distance par le biais d’un processus mis en place par l’ANIP.”Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Des frais supplémentaires pour les services publics en ligne ?

“Il n’y a pas des surcoûts ajoutés aux frais des services publics dématérialisés. Si vous aviez l’habitude de payer 10 000 F.Cfa pour un service public, ce même service en ligne coûte toujours 10 000 F.Cfa.

Le surcoût peut intervenir au niveau des frais d’envoi imposés par les opérateurs d’argent mobile qui ont un barème qu’ils appliquent pour ces paiements. L’administration publique ne prend pas de surcoûts. Même pour les barèmes retenus par les opérateurs, nous sommes allés plus loin.

Avec le ministre des Finances, nous avons travaillé avec les opérateurs pour avoir une structure de prix différente.

Par exemple, lorsque vous payez pour la facture SBEE (eau et électricité), quel que soit le montant de votre facture, vous ne payerez jamais plus de 1000 F.Cfa de frais.

Si le barème de l’opérateur vous permettait de payer un montant inférieur à 1000 F.Cfa, vous payez ce montant-là. Par exemple, si votre facture est de 5 000 F.Cfa, les frais sont autour de 550 Francs.

Par contre, si vous êtes une entreprise et que vous voulez payer une facture de 200 000 F.Cfa, cela vous aurait peut-être coûté 5000 francs Cfa. Ce que nous avons convenu avec les opérateurs c’est que vous ne payerez pas plus de 1000 F.CFa.”Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin

Sur la lutte contre la cybercriminalité

“Nous sommes très conscients de l’importance de notre sécurité numérique. Il y a une agence qui s’en occupe (l’Agence des systèmes d’information et du numérique, Ndlr)). Nous avons des structures comme l’OCRC (Office central de répression de la cybercriminalité au Bénin) également qui s’en occupe.

Nous avons des infrastructures comme le laboratoire d’investigation numérique où nous avons la possibilité d’asseoir une unité technologique autour de la cybersécurité. Nous entendons compléter ces investissements dans le futur.”

Propos recueillis par Digital Business Africa (Beaugas Orain DJOYUM)

Les confidences d’Aurélie Adam Soulé Zoumarou, bras armé digital de Patrice Talon pour la transformation numérique du Bénin
La ministre Aurélie Adam Soulé Zoumarou et Beanuags Orain DJOYUM de Digital Business Africa et du cabinet ICT Media STRATEGIES

 

Côte d’Ivoire: Le champion olympique et mondial de Taekwondo Sallah pour rehausser l’image de Moov Africa

[DIGITAL Business Africa] – Cissé Cheick Sallah, Champion olympique et du monde de Taekwondo accepte associer son image à Moov Africa Côte d’Ivoire. La signature d’une Convention de Partenariat entre les deux parties a eu lieu ce 04 août 2023.
Moov Africa, a travers cet accord, veut redynamiser son image et ses marques. Le champion du monde de Taekwondo, Cissé Cheick Sallah, a pris l’engagement d’accompagner les actions RSE conjointes en faveur de la population de Côte d’Ivoire, notamment en participant (selon sa disponibilité) aux différentes cérémonies de Moov Africa. Ce qui contribuera à coup sûr à une forte adhésion des jeunes  ivoiriens  au regard de l’excellence qu’ incarne Cheick Sallah. Un excellent coup de  l’opérateur qui rassure le ministre des Sports, Paulin Claude Danho, bien assimilé par les sportifs de haut niveau.

« En plus de l’encadrement et financement du Gouverment, par la promotion des partenariats et sponsoring, on sort des mamelles de l’Etat pour optimiser les moyens par cet écosystème original et innovant. le de son réseau. Depuis la fin de l’année 2014, Moov Africa CIV fait partie du groupe Maroc Telecom qui est déjà présent au Maroc, en Mauritanie, au Burkina Faso et au Gabon au travers des opérateurs Mauritel, Onatel, Gabon Telecom et Sotelma. Avec l’acquisition des filiales africaines francophones d’Atlantique telecom (Moov Bénin, Moov Togo, Moov Gabon, Moov Niger, Moov Centrafrique et Moov CIV), le groupe est devenu aujourd’hui, un véritable hub des télécoms en Afrique francophone », a-t-il dit.

Moov Africa Côte d’Ivoire (ex- Atlantique telecom CI) est une société anonyme avec Conseil d’administration dont le siège est situé à Abidjan. Elle exerce son activité sous le nom commercial Moov Africa Côte d’Ivoire depuis 2006.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : L’ ARTCI met en garde contre les prêts en ligne via « Easy cash », « Côte d’Ivoire money », « rapide money »

[DIGITAL Business Africa] – Prévenir vaut mieux que guerrier. Mais L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire ne fait pas que prévenir d’éventuelles attaques contre les données personnelles et la vie privée des populations ivoiriennes. Elle prend également des mesures nécessaires pour sécuriser l’activité de prêts en ligne, en appelant les entreprises propriétaires des plateformes « Easy cash », « Côte d’Ivoire money » et « rapide money » à se conformer. C’est ce qui ressort du communiqué signé du directeur général de l’ARTCI, Namahoua Touré Bamba, ce 08 août 2023. Les entreprises en question ont 10 jours à partir de la diffusion du communiqué.

En Côte d’Ivoire, la loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 encadre l’activité de protection de données à caractère personnel.

Consultez la loi n° 2013-450 du 19 juin 2013 : https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/08/CIV-104182.pdf

L’article 5 de cette loi stipule clairement que « le traitement des données à caractère personnel est soumis à une déclaration préalable auprès de l’ Autorité de protection des données ». Et dans le cas d’espèce, c’est à L’Autorité de Régulation des Télécommunications/TIC de Côte d’Ivoire qu’est dévolue cette mission. L’autorité de protection, dans son communiqué, dit n’avoir n pas délivré une autorisation de traitement de données aux trois plateformes numériques « Easy cash », « Côte d’Ivoire money » et « rapide money ». Les entreprises, pour être e règle, doivent donc saisir l’ ARTCI, qui est tenue de délivrer un récépissé en réponse, le cas échéant, par voie électronique.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le ministre Louis Paul Motaze éduque sur la solution « Tresor Pay », une plateforme de paiements publics [ Accessible sur www.tresorpublic.cm]

[DIGITAL Business Africa] – La marche vers la dématérialisation des services au ministère des Finances se fait sans écueils apparemment. Le ministre Louis Paul Motaze a présidé, ce lundi 07 août 2023, à Bangou, région de l’ouest, un atelier sur la vulgarisation et le rôle déterminant que devrait jouer la plateforme Tresor Pay, dans la collecte et la sécurisation des recettes non fiscales au Cameroun. Présents à cette présentation officielle de la plateforme Tresor Pay,  les autorités de la région de l’Ouest, conduites par le Gouverneur Augustine Awa Fonka, aux côtés du  Président du Conseil Régional  de l’ Ouest, le Dr Jules Hilaire Focka Focka.

« Cette plateforme, selon ministre le Louis Paul Motaze, a été mise en place dans un contexte marqué par la volonté des pouvoirs publics de digitaliser les moyens de paiements publics ». Et d’ajouter. « Tresor Pay est une plateforme digitalisée d’encaissements de toutes les ressources et de règlement des dépenses découlant de l’exécution de l’exécution des budgets publics ».

Accessible via le canal www.tresorpublic.cm, cette solution technologique s’inscrit dans la perspective de finalisation du processus de digitalisation des comptes du Trésor.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : L’ARTP interdit la fourniture illégale d’accès à internet, 05 individus de la société Starlink interpelés pour vente irrégulière de ses terminaux

[DIGITAL Business Africa] – Abdoul karim Sall tape du poing sur la table. Le directeur général de L’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP) interdit la commercialisation « irrégulière » des terminaux Starlink, permettant la connexion au réseau Internet par voie satellitaire. Décision qu’on retrouve dans un communiqué que vient de signer le directeur général de l’ARTP, Abdoul karim Sall.

Tout en rappelant les missions qui sont dévolues au régulateur, notamment : assurer l’application de la législation et de la réglementation relatives aux secteurs des communications électroniques et des postes, le DG Abdoul Karim Sall affirme avoir diligenté une opération de contrôle relativement à cette activité illicite. Enquête, d’après lui, qui a permis de constater la commercialisation irrégulière de terminaux Starlink. Seulement, l’ articles 57 de la loi n°2018-28, portant code de communications électroniques précise qu’une autorisation est requise pour fournir des services d’accès à internet à des utilisateurs. D’après le communiqué, cinq individus de la société Starlink « pris en flagrant délit, ont été appréhendés par la Direction de la Sureté urbaine de la Police nationale et mis à la disposition de la justice ». Ils risquent gros.

« En tout état de cause, l’Autorité de Régulation rappelle aux contrevenants qu’ils s’exposent aux sanctions prévues par les dispositions de la loi précitée, en son article 181 alinéa 1 qui punit d’un emprisonnement d’un an à cinq ans et d’une amende de trente à soixante millions de francs CFA, quiconque « aura exercé l’une des activités soumises à l’obtention d’une licence ou d’une autorisation sans licence ou l’autorisation requise ou l’aura continuée en violation d’une décision de suspension ou de retrait. En conséquence, l’Autorité de régulation invite les prestataires commercialisant les services de Sarlink, et de toute autre société ayant des activités similaires , à cesser immédiatement tout service sur l’ensemble du territoire national ».

Starlink au Nigeria 

Le Nigeria est, pour l’instant, le seul pays d’Afrique à pouvoir bénéficier des services de Starlink. Le fournisseur de connexion satellitaire à basse orbite a lancé le 30 Janvier 2023 ses activités commerciales  au Nigeria. Le prix d’accès au réseau Internet à haut débit de la société du milliardaire Elon Musk y est de 19 260 nairas (42,3 $) par mois avec un coût matériel unique de 268 584 nairas. En juillet 2023, Starlink  a signé un partenariat avec l’opérateur britannique de tours de télécommunications Africa Mobile Networks. AMN est spécialisé dans la couverture des zones rurales en Afrique. Accord qui permettra dans un premier temps à AMN d’exploiter les capacités de connexion de Starlink au Nigeria.

Par Jean Materne Zambo, source : ARTP

Côte d’Ivoire : Au cœur du Pôle de Simulation Numérique Mathématiques et Informatique représentant 322,56 mille milliards d’opérations élémentaires en une seconde

[DIGITAL Business Africa] – L’infrastructure sophistiquée du Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire (CNCCI)tourne à plein régime. Le Pôle de Simulation Numérique Mathématiques et Informatique a lancé, pour l’année 2023, ses activités le mardi premier août 2023, à l’Université Félix Houphouët-Boigny à Bingerville. C’était en présence du directeur du CNCCI, le Pr Traoré Issa, des étudiants en mathématique et en informatique et des représentants de start-up.

Le Pr Traoré Issa a présenté à ses hôtes son institution et les huit pôles de simulation numérique qui le composent. Au Pôle de Simulation Numérique Mathématiques et Informatique, on peut ajouter celui de l’Economie et société, le pôle Mine et environnement, le pôle Climat et développement durable, le pôle Santé et informatique du vivant et le pôle Ecologie environnement et ressources en eau.

Le professeur Traoré a par ailleurs présenté le calculateur et ses règles d’accès. Il s’agit d’un outil avec une puissance de calcul de 322,56 TéraFlops qui représente 322,56 mille milliards d’opérations élémentaires en une seconde permet de faire en un temps record des calculs de haute performance sur des données massives. Il a une capacité de stockage de 2 Pétas, 21 TéraBits de RAM, et plus de 7200 Cœurs.

Pour Alexandre N’djoré, Directeur Général de DIGITHEC, une start-up qui intervient dans tout ce qui concerne la transformation digitale, spécialisée dans l’apprentissage machine et l’intelligence artificielle a succombé au charme de l’infrastructure.

« Avec l’ensemble des projets que nous avons et que nous comptons mettre en place, on pourra apporter notre pierre à l’édifice en ce qui concerne l’utilisation et la vulgarisation de l’apprentissage machine et de l’intelligence artificielle pour résoudre les vrais problèmes que rencontrent nos populations », a-t-il reconnu.

Et au Professeur Koné Tidiani, Directeur Général de la Recherche et de l’Innovation de réagir : « Avec tout le bouleversement du digital qu’il y a, le Centre de Calcul est devenu un outil stratégique pour la communauté scientifique ». Pour lui, le Centre National de Calcul de Côte d’Ivoire permet de faciliter la recherche dans le domaine du calcul intensif.

Par Jean Materne Zambo

 

 

 

 

 

 

Cameroun : L’ Antic sensibilise les magistrats de la Cour d’appel et les OPJ du Sud-Ouest sur la cybersécurité et la cybercriminalité

[DIGITAL Business] – Des auxiliaires de justice de la région du Sud-Ouest sont désormais édifiés sur les problématiques du moment. La cybersécurité et la cybercriminalité ont été au centre des échanges qui réuni les magistrats de la Cour d’appel, les Officiers de Police judiciaire et une équipe de l’ Agence des Technologies de l’information et de la Communication (Antic), du 02 au 04 août 2023. Il a été question de fournir aux participants des compétences en matière d’investigation numérique, de traque et d’arrestation des cybercriminels. Le Séminaire a connu des présentations sur la sécurisation du cyberespace. Il s’est tenu sous la présidence du responsable de la branche régionale de l’ Antic, Besong Egbe Divine représentant du DG Pr Ebot Ebot Enoaw.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Les supposées pertes des influenceurs « TikTokeurs » suite à la suspension du réseau social par l’ Etat

[DIGITAL Business Africa] – La nouvelle a été sans doute un véritable coup de massue pour les influenceurs « TikTokeurs » au Sénégal. Depuis le 02 août 2023, le réseau social est suspendu par l’ Etat à travers un communiqué signé du ministre de la Communication et des Télécommunications et de l’Economie numérique, Moussa Bocar Thiam, en raison de la diffusion des messages qu’il juge « haineux et subversifs » menaçant l’integrité du territoire. Le site senfinance.com rapporte que les créateurs de contenus qui tirent avantage deTikTok vont  en pâtir. La source indique que le Manager des influenceurs, Momar Business Attitud y voit un calvaire pour eux.

« Beaucoup de jeunes vivent aujourd’hui de cette activité. La création de contenus intéresse les entreprises qui nouent des partenariats avec les acteurs qui ont de gros comptes Tik Tok, dépassant les 100 000 abonnés » , explique-t-il. Pour lui, la perte est estimée à 75 000 FCFA par vidéo. Ce qui implique à ses yeux, des conséquences sur leur business[…] Avec cette situation, les entreprises vont choisir d’autres médiums ou d’autres plateformes, car ce n’est plus possible d’avoir de la visibilité pour elles », explique Momar Business Attitud.

Selon Ousmane Diallo, producteur de vidéos qui promeuvent les projets ou produits pour grandes entreprises, « c’est la dèche pour les influenceurs ». Selon la source, les vidéos sont « rémunérés à 100 000 FCFA l’unité. Et d’ajouter : « Tik Tok est pourvoyeuse d’emplois. Certains vendent des comptes qui dépassent les 100 000 abonnés aux entreprises. D’autres les utilisent pour la production de contenus publicitaires. Ce qui permet d’avoir entre 500 000 et 1 000 000 FCFA par mois. La suspension va donc peser lourd pour l’économie et les influenceurs ou producteurs de contenus ».

Au Sénégal, le nombre d’utilisateurs de cette application est estimée à environ 500 000 abonnés. Le Sénégal a le mérite d’être la terre d’origine de Kaby Lame, le célèbre, qui devenait en 2022, une personnalité incontournable sur la toile. Une fierté pour l’ Afrique en général et le Sénégal en particulier. Il n’avait  que  22 ans pour 142, 4 millions d’abonnés

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : L’application TIKTOK suspendue au motif de diffusion de messages « haineux et subversifs »

[DIGITAL Business Africa] – L’application TikTok, au Sénégal, est suspendue depuis ce mercredi 02 août 2023. Le stratégie est toujours la même. On suspend la plateforme en cas de besoin, surtout quand l’intégrité du pays est menacée via les réseaux sociaux,  puis on la rétablit  une fois que tout est rentré dans l’ordre. Le Sénégal n’invente donc pas le fil à couper le beurre. De toute évidence, TikTok est pour  le gouvernement sénégalais un diffuseur de messages « haineux et subversifs ». Il est également arrivé  que le Rassemblement des entreprises du secteur des technologies de l’information et de la communication (Restic ), lui trouve quelques indélicatesses au point d’avoir recours à la justice, en mars 2023.

Lire aussi,  Le RESTIC assigne TikTok devant la CDP et prépare une plainte devant les tribunaux du SÉNÉGAL et de la CÉDEAO  

Pour le ministre de la Communication et de l’Économie numérique, Moussa Bocar Thiam, « l’application TikTok est le réseau social privilégié par des personnes mal intentionnées pour diffuser des messages haineux et subversifs menaçant la stabilité du pays ». Les propos jugés « haineux et subversifs » auraient émergé après des protestations contre l’incarcération d’Ousmane Sonko et la dissolution de son parti, lundi, premier août 2023. Petit rappel,  Ousmane Sonko Sonko, candidat déclaré à la présidentielle 2024, risque, selon des juristes, cinq à 20 ans de prison. L’homme politique arrivé troisième à la présidentielle de 2019, a été condamné le 1er juin dans une autre affaire à deux ans de prison ferme. Conséquences, les troubles ont éclaté, selon les autorités sénégalaises, causant seize morts et une trentaine de blessés.

D’après seneplus.com, internet avait déjà été coupé sur les téléphones mobiles pour les mêmes raisons, toujours dans la journée de lundi. Plusieurs ONG de défense des droits humains ont dénoncé cette mesure qualifiée de menace pour la démocratie et des atteintes aux droits et libertés fondamentaux.

« La décision du gouvernement de dissoudre le Pastef viole les libertés d’expression, d’association, de réunion pacifique et de participation démocratique”, a dénoncé mardi soir dans un communiqué l’ONG Human Rights Watch (HRW). Les autorités devraient “rétablir l’accès à Internet, afin de permettre la libre circulation de l’information et la capacité des citoyens à faire valoir leurs points de vue »,a dit Ilaria Allegrozzi, chercheuse sur le Sahel.

Amnesty international, l’une des organisations non gouvernementales en question, s’est aussi levé contre la coupure d’internet sur les téléphones portables, appelant les autorités à le rétablir.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : Environ 88% d’ entreprises digitales en règle, 3e pays de l’ UEMOA sur l’e-gouvernance en 2022 [rapport sur l’écosystème digital et entrepreneurial numérique de la GIZ]

[DIGITAL Business Africa] – L’entrepreneuriat numérique au Bénin se porte presque comme un charme. La locution n’est pas forte. Les chiffres le démontrent. Le pays fait partie des meilleurs élèves en terme de transformation numérique. A preuve que son Indice d’e-gouvernement noté à 7 le hisse, en 2022, à la troisième place des huit États membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) derrière le Sénégal et la Côte d’Ivoire. Quant à l’indice  de cybersécurité nationale, le pays de S.E Patrice Talon n’a pas de concurrent dans la zone UEMOA.  Avec une indice de 8, un score de 58,44 (sur 100), le Bénin occupe la première place.  Ces chiffres sont consignés dans le rapport d’une étude sur l’écosystème digital et entrepreneurial numérique, menée par le consortium ACED – Acumen Network et publiée par la Deutsche Gesellschaft für Internationale Zusammenarbeit (GIZ), ce 27 juillet 2023.

Placée sur mandat du ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ), l’étude s’est déroulée d’août 2022 à mai 2023, soit un an. « A terme, indiquait le  communiqué du consortium, l’étude vise à produire des données probantes pour améliorer les connaissances sur l’écosystème digital et la maturité de l’entrepreneuriat numérique au Bénin, et infine informer les politiques et autres interventions d’appui à la transformation numérique du Bénin ».

Il en ressort que les entreprises digitales au Bénin obéissent à une typographie classique. Entre autres: les micro-entreprises, les petites entreprises, les moyennes entreprises et les grandes entreprises. Cette catégorisation est encadrée par la loi N° 2020-03 du 20 mars 2020, portant promotion et développement des micro, petites et moyennes entreprises en République du Bénin. Celle-ci classe les micros et petites entreprises en dessous d’un chiffre d’affaires de 150 millions de francs CFA.

Environ 88% d ‘entreprises digitales au Bénin sont formalisées. C’est-à-dire qu’elles sont régulièrement enregistrées au registre du commerce. Un niveau de formalisation, juge le rapport, est un indicateur du potentiel du secteur pour l’accélération de la croissance économique. Les Microentreprises dominent le marché largement le marché de l’Entreprenariat avec 68,54%, talonnées pat les Petites entreprises,(25,84%), les Moyenne entreprises (02,25%), les Grandes entreprises (03,37%).

Contraintes et solutions

De ce rapport de 52 pages, il subsiste aussi quelques points sombres, notamment l’inégalité de sexes parmi les propriétaires d’entreprises. A juste titre, le rapport indique que 13% d’ entrepreneurs digitaux sont des femmes sur les 102 entreprises recensées. Puis vient l’épineuse question du financement. Les fonds de ces entreprises digitales sont généralement, selon le rapport issus des revenus des entrepreneurs, des bénéfices de leurs prestations ou des soutiens d’individus issus de leur famille ou de leurs proches. Le financement par capital risque
nécessaire pour la croissance des entreprises digitales est encore « faible ». Parmi les 102 entreprises digitales recensées, seulement sept affirment avoir mobilisé des fonds (en dehors
du capital risque) auprès de partenaires
comme le BBAN, le gouvernement, Next Health Accelerator et le USADF. Mais les pouvoirs publics, à travers le Fonds d’Appui à l’Entrepreneuriat Numérique (FAEN) apporte une bouffée d’oxygène au secteur, en  facilitant  l’accès des startups au financement.

L’autre moyen d’apporter un appui financier aux entreprises digitales au Bénin est l’organisation de concours. Environ 69% d’entreprises sont fondées ou dirigées par des entrepreneurs en dessous de 35 ans. En terme de background , les entrepreneurs digitaux ont majoritairement étudié dans des disciplines en lien avec l’informatique (54%) suivis par les sciences économiques et de gestion (20%) puis les sciences agronomiques (11%). 32% ont la Licence, 55% le Master et 9% le Doctorat.

Franziska Bormann, Conseillère technique transformation digitale et Point focal de la composante « Entrepreneuriat Numérique » du CTD a expliqué la démarche menée par le consortium pour aboutir à ces résultats.

« Lors du processus de préparation de la composante Entrepreneuriat Numérique qui a commencé en septembre 2021, on s’est rendu compte qu’il y a un manque de données et d’informations actualisées et fiables pour tout ce qui est entrepreneuriat numérique au Bénin. Pourtant, notre souhait et notre volonté étaient quand même de créer des programmes cohérents et pertinents pour l’écosystème. Pour ce faire, idéalement, on a accès aux données pour nous orienter », a-t-elle dit. Et de préciser : « Il y a un peu plus d’un an que nous avons lancé le processus pour concevoir et développer l’étude qui aujourd’hui porte le titre « états des lieux de l’écosystème digital et de l’entrepreneuriat numérique au Bénin ». La conception et le développement de l’étude étaient un processus inclusif qui s’est fait avec l’écosystème béninois entier : administration publique/gouvernement, secteur privée et start-ups, SAEI, PTF, associations locales etc. »

Entre 2021 et 2022, l’on a noté la  création de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) en plus de l’arrivée sur le marché des télécommunications de Celtiis, opéré par le Groupe Sonatel qui assure la gestion déléguée de la SBIN, de la création de l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME). Ausi pouvons-nous mentionner l’ inauguration de l’École des Métiers du Numérique, la mise en œuvre du projet Africa Digital Campus officiellement lancé au Bénin avec pour ambition le développement du numérique dans l’enseignement supérieur et l’ élaboration de la stratégie nationale sur l’intelligence artificielle et l’exploitation des méga données.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/08/Etat-des-lieux-de-lecosysteme-digital-et-lentrepreneuriat-numerique-au-Benin.pdf

Par Jean Materne Zambo, source: rapport ACED – Acumen Network 

Île Maurice : Emtel déploie la 5G mobile au débit d’1 Gb/s et rejoint my.t mobile dans le marché

[DIGITAL Business Africa] – Un an après la connexion internet BizConnect 5G ( internet pour les entreprises), Emtel  s’illustre de nouveau. Cette fois avec la 5G mobile. Son lancement officiel a eu lieu ce lundi 31 juillet 2023. La 5G mobile d’ Emtel permet d’obtenir un débit maximum d’ 1 Gigabit par seconde et plus. « Elle ouvrira toutes sortes d’opportunités pour les business et l’industrie des télécommunications », souligne Kresh Goomany, le CEO d’Emtel.

« Un réseau qui donne la possibilité tous azimuts, que ce soit dans l’individuel, dans le Business, de faire les transactions à une vitesse améliorée que par le passé. Emtel a lancé le réseau 5G l’année dernière (2022) avec 80 sites pour la maison avec la box 5G, ensuite, nous avons lancé la BizConnect 5G, aujourd’hui nous lançons la 5G pour le mobile, pour les mobiles devices à grande échelle avec plus de 280 sites. Nous étendons le réseau 5G pour continuer. Jusqu’à la fin d’année de 2024, nous prendrons 326 sites et l’année prochaine, ce sera une couverture totale. C’est une première à Maurice et nous sommes fiers que cette 5G apporte une sa révolution technologique à la portée de tous », a dit Kresh Goomany, le CEO d’Emtel.

Quelque 40 % de l’île sont couverts par la 5G d’Emtel, soit Goodlands, Grand-Baie Baie-du-Tombeau, Terre-Rouge, Calebasses, Ébène, Vacoas-Phoenix, Flic-en-Flac et Rivière-Noire, entre autres. Mais cela dépend des quartiers. Emtel compte étendre son réseau au fur et à mesure que les clients manifesteront leur intérêt pour se connecter au réseau 5G. Pour en bénéficier, il faut utiliser un smartphone compatible et activer la fonction « data ». Emtel emboîte ainsi le pas à un de ses concurrents. L’opérateur de téléphonie my.t mobile a lancé son réseau 5G le 29 juillet 2021 à Maurice.

Les cinq zones de couverture sont : le Bagatelle Mall, La City Trianon, le campus de l’université de Maurice et la Cybercité d’Ébène. La capacité de connexion est aussi de 1 Gb/s. Ici, les bénéficiaires s’enregistrent et changent de carte SIM en plus d’ être dans une des cinq zones. Ils doivent avoir, comme avec Emtel, un smartphone compatible, soit l’iPhone 13, le Samsung S22 et le Huawei P40 Pro. Un troisième opérateur mobile, Chili, détient aussi une licence pour offrir les services internet 5G à Maurice.

Par Jean Materne Zambo

Yango accompagne les jeunes filles camerounaises à devenir les leaders technologiques de demain

Interview exclusive avec Germaine Ashu, Epse Besong présidente du Technovation Challenge Cameroon

1- Qu’est ce que technovation ?

Technovation une organisation mondiale à but non lucratif d’éducation technologique qui permet aux filles de devenir des leaders, des créatrices et des solutionneuses de problèmes.

Ce programme permet aux jeunes femmes (âgées de 8 à 18 ans) de devenir des entrepreneures et des leaders technologiques. Avec le soutien de mentors bénévoles et de parents, les filles travaillent en équipe pour coder des applications mobiles qui traitent des problèmes du monde réel. IN Interview exclusive avec Germaine Ashu, Epse Besong présidente du Technovation Challenge Cameroon

Les filles apprennent, en plus du codage des applications mobiles, l’utilisation des logiciels word, pour noter les idées, excel pour créer des business plan et powerpoint pour la présentation de leurs travaux. Les filles apprennent également à parler en public pour savoir captiver leur auditoire lors de leurs différentes présentations.

2- Quel est le but de ce programme ?

Nous voulons au travers de ce programme amener les jeunes filles à s’intéresser aux matières scientifiques pour les métiers comme ingénieur informatique, mécanique, l’ingénierie financière, etc. métiers dans lesquels on retrouve en majorité des hommes. Nous souhaitons que les jeunes filles osent, qu’elles sachent qu’elles sont intelligentes et qu’elles peuvent réaliser de grandes choses.IN Interview exclusive avec Germaine Ashu, Epse Besong présidente du Technovation Challenge Cameroon

3- Quand est ce que ce programme a – t – il démarré au Cameroun ?

En 2014 j’ai fait partie d’une équipe de cinq jeunes dames qui ont participé au programme Techwomen au Etats unis. Ce programme consiste au mentorat de 78 femmes provenant des 16 pays d’Afrique et Moyen Orient, dans les domaines de la science, de la technologie, de l’ingénierie et des mathématiques.

Pendant le programme, nous avons découvert Technovation Girls. Nous avons constaté que ce programme n’existe pas encore au Cameroun. Nous avons décidé de l’implémenter. L’année suivante en 2015, nous avons lancé la première édition du Technovation Challenge Cameroon.

Technovation challenge 2015 

4- Quel sera l’impact de Yango sur votre association ?

Nous savons que Yango est une plateforme numérique internationale qui permet à des millions de personnes de se déplacer plus efficacement au niveau local. A cet effet, Yango nous aidera à assurer le transport des enfants vers les lieux choisis pour le Technovation Challenge.

Yango fournira également l’un des sites, un espace bien équipé pour que les enfants puissent étudier et apprendre.IN Interview exclusive avec Germaine Ashu, Epse Besong présidente du Technovation Challenge Cameroon

En outre, comme le programme Technovation nécessite des mentors pour former les jeunes filles au codage d’applications mobiles, les fonds de Yango seront utilisés pour recruter des mentors et s’assurer d’avoir les personnes les plus qualifiées pour participer au programme.

À propos de Yango

Yango est un service en ligne international de commande de trajets. Il est déjà présent dans plus de 20 pays en Europe, en Asie centrale, en Afrique et au Moyen-Orient. Contrairement aux autres services de covoiturage, l’application Yango utilise sa propre cartographie, son propre routage et sa propre navigation, ainsi qu’une distribution intelligente des commandes.

Source : Yango

Coopération : Nizar Ben Néji, ministre des TIC tunisien en visite aux USA pour des partenariats avec Starlink,Meta, Amazone, Astranis

[DIGITAL Business Africa] – C’est un marathon que Nizar Ben Néji a entamé en terre américaine, seulement en l’espace de deux semaines. Le ministre des Technologie de la Communication et l’entreprise Starlink ont signé un accord pour expérimenter en Tunisie les technologies internet par satellite de l’entreprise d’ Elon Musk. Les termes de l’accord sont consignés dans un communiqué publié lundi 31 juillet 2023. Il s’agit, entre autres, de tester l’internet par satellite dans certaines zones en Tunisie et mettre en place le cadre règlementaire nécessaire à l’utilisation de ces technologies.

Avec cet accord, Starlink enverra à la Tunisie le matériel de réception satellitaire ainsi que des modems à installer sur trois sites différents : Tunis, Ariana et Gabès. C’est dans ces localités que seront testés les équipements et la qualité de service (disponibilité de la connexion à la latitude de la Tunisie, débit minimal garanti, etc.) gratuitement pendant trois mois. L’Agence Nationale des Fréquences (ANF) pourra rédiger les licences pour la fourniture de service par satellite en collaboration avec les services du ministère des TIC, le Centre d’Etude de Recherches et des Télécommunications (CERT) et le régulateur télécom. Ceci pour réglementer les services d’internet haut débit par satellites (géostationnaires et non géostationnaires à basse altitude). Les opérateurs satellitaires tels que Starlink pourront ainsi obtenir une licence dans le cadre du code des télécoms tunisien.

Depuis 2022, le ministère des Technologies de la communication examine la possibilité de créer une licence avec procédure allégée adaptée à la nouvelle technologie utilisée par SpaceX ; la réglementation en vigueur ne permettant pas de vendre des abonnements satellitaires, sauf pour les satellites géostationnaires VSAT. SpaceX a introduit, en janvier 2023, une demande d’autorisation pour utiliser son système Internet par satellite en Tunisie. Une procédure initiée pour aaccorder à SpaceX une licence d’exploitation.

D’autres entreprises technologiques américaines spécialisées dans l’internet et la communication par satellites, à savoir Starlink, Amazon et Astranis, ont également réçu le ministre Nizar Ben Néji, qui conduisait une délégation. Un détour par le FBI (Federal Bureau of Investigation) et META, la société mère de Facebook et Instagram, avant le departement de Défense américain pour examiner les services et solutions de communication satellitaire, fournis par ces sociétés spécialisées en communication géostationnaire et connexion internet haut débit par satellite. Au cours de cette visite, ces entreprises ont présenté des solutions et des services de communication par satellite, ainsi que des modèles de satellites déployés dans le monde entier par un réseau de 4436 satellites en orbite non géostationnaire, à une altitude de 460 km, en plus des nombreuses stations terrestres. Il est à noter que le projet Kuiper, principal concurrent de SpaceX Starlink, vise également à fournir un service Internet par satellite.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Cameroun : La loi sur la protection des enfants en ligne promulguée, l’outrage à la pudeur puni de 10 à 20 ans de prison plus une amende de 10 millions de FCFA

[DIGITAL Business Africa] – La sécurité des enfants dans le cyberespace se renforce un peu plus au Cameroun. Le président de la République, S.E Paul Biya vient de promulguer la loi N° 2023/009 du 28 juillet 2023. Le texte porte charte de protection des enfants en ligne au Cameroun. Pour être considéré comme enfant, selon la charte, il faut avoir un âge situé en deçà de 18 ans. Le ministère des Postes et des Télécommunications, en collaboration avec les autres administrations ont élaboré la presente loi qui, dans son article Article 5, vise à garantir un accès sécurisé à internet pour son apprentissage, le développement de ses potentiels et son épanouissement ; sensibiliser les acteurs de protection des enfants contre les effets pervers de l’internet ; prendre en compte la protection des enfants dans le traitement et la diffusion des informations par les professionnels de l’audiovisuel.

Le secteur privé n’est pas en reste. Il est appelé à respecter les droits des enfants, en prévenant ou remédiant aux incidences négatives sur ces droits directement liées à leurs opérations, leurs produits et leurs services. Par  ailleurs, « les entreprises privées qui proposent ou développent de nouveaux produits et services technologiques doivent aider leurs utilisateurs, en particulier les enfants, à comprendre le fonctionnement et à maîtriser l’utilisation appropriée », article 13.

De lourdes sanctions

Les utilisateurs véreux d’internet auront désormais maille à partir avec la justice du Cameroun. Une armada de sanctions est prévue dans cette charte. Prenons seulement le cas de l’Article 44, qui considère que :

« Est puni d’un empoisonnement d’un emprisonnement de dix (10 )à vingt (20) ans et d’un amende de dix millions (10.000.000) de francs CFA, ou l’une de ces deux peines, seulement toute personne celui qui commet par voie de communication électronique un outrage à la pudeur sur un enfant ».

La présente charte interpelle aussi les FAI, fournisseurs de contenus, les exploitants qui ont leur partition à jouer dans ce combat que mène le gouvernement du Cameroun pour assainir l’Internet au profit des enfants. L’article 14 est clair là-dessus :
« Les fournisseurs d’accès à internet, les fournisseurs de contenu, les exploitants de systèmes d’informations ou les promoteurs de réseau social doivent à la demande des autorités compétentes suspendre l’accès à internet, à leur contenu numérique ou réseau social à un consommateur qui est l’origine de la publication d’un contenu portant atteinte àls dignité et à l’intégrité des enfants ».

Sur le plan de la publicité, des dispositions sont également prises, notamment en ce qui concerne les enfants vulnérables. Ceux-ci ne doivent être présentés sur l’espace public ( cyberespace) « sauf motif légitime ». De plus, cette publicité en ligne ne doit, en aucun cas, exploiter l’inexpérience ou la naïveté des enfants.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2023/08/Loi-N2023-609-du-25-juillet-2023-portant-charte-de-proctection-des-enfants-en-ligne-au-cameroun.pdf

Par Jean Materne Zambo

coopération : Les USA vont former 15.000 marocains aux domaines de l’IA, programmation, cybersécurité…

[DIGITAL Business Africa] – 15.000 jeunes marocains seront moulés à l’école américaine, plus précisément dans les domaines des NTIC. Résolution prise par le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation, Abdellatif Miraoui, lors de la cérémonie de lancement officiel des formations JobinTech, ce jeudi, 27 juillet 2023. Abdellatif Miraoui livre, là les premiers fruits du partenariat entre son département et celui  de la Transition numérique  et de la Réforme de l’ Administration, Maroc Numeric Cluster et la Caisse de dépôt et de gestion du Maroc. Convention de partenariat signée au cours du dernier Gitex Africa.

JobinTech est une initiative stratégique pour l’économie digitale du Royaume. Il s’agit notamment de favoriser l’émergence de talents  JobReady en développant des programmes adaptés, basés sur des méthodes disruptives dans le monde de la formation et ayant fait leurs preuves dans des expériences similaires dans d’autres pays.

Ces jeunes recevront des enseignements en intelligence artificielle, programmation, cyber-sécurité, développement des sites électroniques et des applications mobiles. Ces formations bénéficient aussi du partenariat avec des entreprises dans la ville d’Oujda, avant leur généralisation dans les différentes villes du Royaume. A cet égard, il sera procédé à la création de centres Code 212 dans les villes de Kénitra et d’Agadir au cours de la prochaine année universitaire.

Les formations JobInTech ouvrent la voie aux jeunes pour avoir accès à un diplôme spécialisé leur permettant de renforcer les chances d’accès au marché de l’emploi, a affirmé le ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Abdellatif Miraoui.

Par Jean Materne Zambo

Awards du Digital au Faso : La Gendarmerie national, meilleure plateforme étatique e-service 

[DIGITAL Business Africa] – L’écosystème du digital était à l’honneur, ce vendredi 28 juillet 2023. Jour dédié à la cérémonie de récompense des entrepreneurs, entreprises et administrations du Burkina Faso qui se sont démarqués dans le domaine du digital ces derniers mois. BURKIN’TIC, à travers Les Awards du Digital au Faso n’ a guère dérogé à la tradition, qui consiste, depuis un moment, à encourager les acteurs engagés dans la transformation digitale.   Côté administration publique, c’est la Gendarmerie nationale du faso qui a été désignée meilleure plateforme étatique e-service. Rappelons qu’une brigade numérique de veille, d’alerte et d’assistance (BNVAA) pour lutter contre l’insécurité a été créée, le mardi 16 mai 2023 à Ouagadougou.

Cet outil a pour missions d’accueillir, d’orienter, de renseigner, de sensibiliser, d’assister et d’alerter sur les cas suspects d’ordre sécuritaire. Selon le chef d’état-major de la gendarmerie nationale (CEMGN), le lieutenant-colonel Évrard Somda, il est question de s’adapter pour répondre efficacement à la lutte contre l’insécurité. Les usagers peut accéder à l’outil via les canaux tels que : le site web www.magendarmeriebf.com et l’application « Ma gendarmerie BF », disponible sur Play Store.

Au total, ce sont donc 11 startups qui ont reçu des distinctions lors des awards, notamment :
– OKALM, meilleure application innovant, -CESAR meilleur community manager,
-Tallco Poullo, meilleur web humoriste,
– Reine Stéphanie THIOMBIANO, meilleur influenceur,
– MADE IN BURKINA.BF, meilleure plateforme de e-commerce,
– Ecole En Direct-EDE, meilleure université la plus digitale,
– MEDIAPROD, meilleure entreprise de communication digitale,
– Begotech, meilleure entreprise informatique innovante,
– Abstergo Store, meilleure entreprise de vente de matériels informatiques,
– APIC, meilleure fintech.

Christian Minougou, représentant de la ministre en charge de la transition digitale, Aminata Zerbo/Sabane, a exprimé les encouragements de l’ Etat du Burkina Faso à tous ses lauréats, même comme beaucoup reste encore à faire.

« En 2020, le fonds d’équipements des nations unies a travaillé sur l’indice de mesure l’inclusivité digitale au Burkina Faso et à relever qu’ au niveau des politiques et de la réglementation, sur une échelle de 100 nous sommes à 68 , ce qui veut dire que nous sommes dans la bonne tendance mais qu’il y a encore beaucoup d’efforts à fournir », a-t-il dit. Et de lancer également un appel aux acteurs du privé et du public à s’impliquer également afin de relever les défis de la digitalisation.

Par Jean Materne Zambo

Sénégal : Une cadre légal pour le projet d’adressage physique et numérique

[DIGITAL Business Africa] – Rendre géolocalisables les personnes et les édifices  au Sénégal. Cette vision des choses se précise encore plus. L’ atelier de restitution et de validation de technique du projet d’adressage numérique national a eu lieu ce 27 juillet 2023 sous la présidence de la SG du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Fatou Bintou Ndiaye Sall . Le projet d’adressage numérique national vise à donner aux administrations, entreprises publiques et privées une adresse géolocalisable. Il s’inscrit dans la stratégie Sénégal Numérique 2025, notamment dans son axe 2 intitulé : « Une administration numérique au service du citoyen et des entreprises ». Ce qui donnerait une véritable impulsion à la dématérialisation intégrale de l’administration publique.

Impulsé en 2021, le projet a désormais un cadre légal. Et c’est le cabinet AXBD Média qui a élaboré les textes juridiques et réglementaires y afférents. Non sans compter sur l’appui du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique. L’équipe de  Moussa Bocar Thiam envisage aussi de fournir des outils de géolocalisation de dernière génération pour soutenir cette démarche.

Le député Idrissa Baldé, lui a promis une meilleure visibilité aux collectivités territoriales. La secrétaire générale du ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Fatou Bintou Ndiaye Sall a souligné l’importance de cette forme d’adressage, qui facilitera des interventions rapides des services de secours en cas de besoin. De plus, les opérateurs téléphoniques et les sociétés de distribution d’eau et d’électricité pourront, d’après elle, intervenir plus efficacement auprès de leurs clients grâce à cette initiative.

Le ministère de la Communication, des Télécommunications et de l’Économie numérique prévoit également de fournir des outils de géolocalisation de dernière génération pour soutenir cette démarche.Tout l’écosystème du secteur Postal, les parties prenantes de l’écosystème numérique public et privé, tels que le cadastre et l’Agence nationale de la statistique et de la démographie devraient être mis à contribution.

Par Jean Materne Zambo

Télecoms : Christel Heydemann, DG du Groupe Orange veut lancer le satellite Orange avec sa filiale NordNet

[DIGITAL Business Africa] – Le groupe Orange nourrit son appétit pour l’espace. Son directeur général Christel Heydemann, a annoncé, ce 13 Juillet 2023, le lancement prochain de la première offre satellite sous marque Orange avec sa filiale NordNet. L’un des principaux fournisseurs d’accès à Internet par satellite qui propose également des offres fibre optique, 4G et ADSL. L’ annonce  du directeur général Christel Heydemnn a été faite  lors d’un passage dans la station satellitaire de Bercenay-en-Othe aux côtés de Jean-Noël Barrot, ministre délégué aux télécommunications.

Ce satellite de 6,4 tonnes, bien qu’il n’ait pas encore été presenté en détail, devrait s’appuyer sur le satellite Konnect VHTS d’Eutelsat, placé en orbite en septembre 2022. Orange avait déjà fait part de sa volonté d’utiliser ce satellite de nouvelle génération dès le lancement de celui-ci et avait signé des engagements fermes en ce sens. L’ envergure du satellite Konnect VHTS d’Eutelsat est aussi de 6 tonnes. Il fait 45 mètres et est positionné en orbite géostationnaire, à 36 000 km d’altitude. Il est doté d’une capacité de 500 Gb/s soit sept fois plus que le précédent satellite. Ce satellite d’Orange devra permettre d’avoir des débits supérieurs à 100 Mb/s. A titre de comaraison Starlink d’ Elon Musk vise vise 1 Gb/s.

Le satellite Konnect VHTS d’Eutelsat avait été lancé dans la soirée du 06 septembre 2022 de Kourou par une Ariane 5. Le satellite Konnect VHTS avait été conçu par  Thales Alenia Space pour  connecter, au haut débit, un demi-million de foyers en Europe.

Par Jean Materne Zambo

IA : Grâce à ChatGPT, des chercheurs ont généré 512% de bénéfices lors d’une simulation

[DIGITAL Business Africa] –  Les intelligences artificielles, en plus de se substituer aux humains, pourraient aussi être un facteur clé dans l’investissement. On peut déjà se faire une idée de ce que la technologie révolutionnaire ChatGPT de Sam Altman  pourra rapporter au sein d’une entreprise. Un simulacre réalisé par des chercheurs du Département de Finance de l’Université de Floride aux USA a permis de se projeter sur le profit qu’on peut avoir derrière l’ IA ChatGPT. En effet, pour choisir les meilleures actions, ces chercheurs  airaient généré, cette fin du mois de juillet 2023, 512% de bénéfices.

Il était question de voir si les LLM (larges modèles de langage) peuvent comprendre les marchés financiers même sans y avoir été entraînés. Ils ont donc fourni à ChatGPT des titres d’articles d’actualité évoquant les annonces de CEO et les versements de dividendes. Le chatbot avait pour consigne d’assigner un score de 1 pour une bonne nouvelle, -1 pour une mauvaise nouvelle et 0 en cas d’incertitude. Surprise : ChatGPT aurait donné des réponse précises.

Ci-dessous quelques exemples de réactions de ChatGPT à des titres d’articles d’actualité.

Titre : « Les actions de Cadence Design grimpent après les bénéfices. Les analystes sont optimistes »

ChatGPT : « OUI, le rapport positif sur les bénéfices et les perspectives optimistes des analystes devraient faire augmenter la demande d’actions Cadence Design à court terme. »

Titre : « Philip Morris dépasse les estimations trimestrielles, mais réduit les perspectives »

ChatGPT : « NON, le cours de l’action de Philip Morris International devrait baisser à court terme en raison des perspectives négatives malgré qu’il ait surpassé les estimations trimestrielles »

Titre : « Plexus Worldwide promeut Gene Tipps au poste de président des opérations mondiales »

ChatGPT : « INCONNU, la façon dont la promotion de Gene Tipps comme Président des Opérations Mondiales va impacter le prix de l’action de Plexus à court terme n’est pas claire ».

Selon le site lebigdata.fr, « l’IA est parvenue à prédire le bon résultat avec un taux de succès de 51%. Même si la marge est basse, les retours sur investissement se sont accumulés selon le principal auteur de l’étude Alejandro Lopez-Lira. Pour cause, moins d’investisseurs échangent ces actions et ceci crée une plus grande fenêtre d’opportunité pour tirer profit des actualités ».

Pour cette expérience, plusieurs versions de ChatGPT ont été testées. Évidemment que GPT-3.5, la plus performante aurait réussi à transformer 1 dollar en 6,12 dollars, soit un retour sur investissement de 512%. Le modèle plus récent GPT-4 aurait transformé 1 dollar en 3,76 dollars pour un total de 276%. GPT-1, GPT-2 et BERT auraient échoué à dégager des bénéfices en se basant sur les informations d’actualité.

Lebigdata.fr rapporte que grâce à l’intelligence artificielle, l’indice boursier S&P 500 a connu une croissance de 18% depuis le début de l’année 2023 et que  Nvidia enteeprise américaine spécialisée de conception de processeurs graphiques, cartes graphiques et puces graphiques, pourrait gagner 300 milliards de dollars par an d’ici 2027.

Par Jean Materne Zambo, source : lebigdata.fr

 

 

 

 

 

 

 

Côte d’Ivoire : Le Forum « Global Africa Woman Impact », parrainé par Amadou Coulibaly, est prévu du 12 au 13 octobre 2023 à Abidjan

[DIGITAL Business Africa] – Associer l’image du ministre de la Communication et de l’Economie Numérique à un événement. Cela lui donne un cachet de solennité. En sa qualité de parrain du « Global Africa Woman Impact », Amadou Coulibaly a reçu en audience une délégation de Start’Up Médias, le 25 juillet 2023. Les échanges ont porté sur l’écosystème du numérique en Côte d’Ivoire, ainsi que sur l’organisation du GAWIF qui se tiendra à Abidjan du 12 au 13 octobre 2023. L’Organisation Internationale de l’Innovation pour des Territoires et Industries Durables (OIITID) va assurer la coordination du forum. Le Dr Mafini Dosso est la présidente du Comité scientifique de cet événement.

Conférences débats,  Business déjeuners, Pitch formation et expositions constituent les principales activités qui vont meubler le forum. Global Africa Woman Impact Forum ambitionne de réunir et d’accompagner les femmes entrepreneures d’Afrique francophone en leur offrant les ressources et les compétences nécessaires pour réussir dans une économie numérique en plein essor. En prélude à cet événement qui s’annonce grandiose, une convention entre la structure organisatrice Start’Up Médias et quatre autres institutions ivoiriennes a été signée. Il s’agit entre autres d’un partenariat avec l’Académie des Femmes, l’Autonomisation et le Leadership, la Coalition des organisations Unies et le Haut Conseil des Femmes Chefs d’Entreprise.

Par Jean Materne Zambo