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Alioune Sall lance le Projet d’Accélération de l’Economie numérique au Sénégal (PAENS)

[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal dit aménager un environnement propice à l’essor des startups et des entreprises technologiques. Le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall, a procédé au lancement du Projet d’Accélération de l’Economie numérique au Sénégal (PAENS), ce 28 juin 2024. Le projet est financé par la Banque mondiale à hauteur de 95,05 milliards de FCFA, et a pour objectif de développement : « Etendre l’accès à une connectivité à large bande abordable et résiliente aux changements climatiques et améliorer l’adoption des services gouvernementaux en ligne et des dossiers médicaux électroniques ». 

Un objectif qui cadre avec la  vision numérique, impulsée par le chef de l’ Etat du Sénégal, Bassirou Diomaye Faye, à en croire le ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall.

« Nous nous sommes donnés comme objectif de définir une nouvelle vision numérique dont l’ambition est de renforcer la souveraineté numérique, d’assurer la digitalisation des procédures pour une administration performante et de favoriser l’accélération et le développement de l’économie numérique. Cette vision vise à positionner notre pays comme un leader régional en matière de technologie et d’innovation… tout en garantissant la sécurité et la souveraineté de nos données » , a-t-il rappelé.

 

Présentation du PAENS

 

Le PAENS tient sur cinq ans (octobre 2023 – avril 2028), et est soutenu par comporte cinq (5) composantes principales :

• Composante 1 : Renforcement de l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel de l’économie numérique tenant compte du climat : 3,80 milliards de FCFA (4%).

Il s’agit essentiellement d’activités d’assistance visant à renforcer la concurrence sur le marché des télécommunications et du haut débit, à stimuler la participation du secteur privé à la réduction de la fracture numérique et consolider de l’environnement juridique, réglementaire et institutionnel pour accélérer le développement de l’économie numérique.

Composante 2 : Développement de la connectivité numérique à large bande et l’inclusion numérique : 34,85 milliards de FCFA (36,7%).

Elle se donne pour principal objectif d’étendre la couverture haut fixe et mobile aux zones mal ou non desservies, prioritairement dans les régions de Casamance et du Bassin arachidier. Cela passe par la forte implication du secteur privé par le biais de PPP dans l’extension des infrastructures fibre optique et la couverture du dernier kilomètre.

Composante 3 : Soutien à l’adoption du numérique : 22,18 milliards de FCFA (23,3%).

Il s’agit de construire les fondements d’une approche gouvernementale de la numérisation du secteur public, d’étendre la disponibilité de services publics numériques transactionnels de haute qualité dans les secteurs clés et de renforcer des compétences numériques de base et intermédiaires de la population pour développer l’adoption d’Internet à des fins productives.

• Composante 4 : Santé digitale : 29,15 milliards de FCFA (30,7%).

Cette composante a pour but d’impulser la transformation digitale du secteur de la santé en tirant le meilleur parti des technologies numériques pour renforcer l’accessibilité, la sécurité et la qualité des services de santé, conformément aux orientations stratégiques du Programme de Digitalisation du Système de Santé (PDSS). Elle couvre différents volets complémentaires et nécessaires à la réussite d’une stratégie de transformation digitale :

• Les politiques, la gouvernance et le renforcement des capacité;

• Les infrastructures, les équipements et la connectivité;

• Les plateformes et services de santé numérique.

• Composante 5 : Gestion de projet : 5,07 milliards de FCFA (5,3%).

C’est la mise à disposition de l’ensemble des ressources et moyens humains, techniques, matériels, logistiques et financier pour assurer la conduite et la bonne exécution du projet.

Comme acteurs clé du projet, le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique (MCTN) et la ministère de la Santé et de l’Action Sociale (MSAS) dont des démembrements et structures sous tutelle en sont les partenaires de mise en œuvre. Il s’agit pour le MCTN de l’Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes (ARTP), du Fonds de Développement du Service Universel des Télécommunications (FDSUT), de Sénégal Numérique SA (SENUM SA) et de directions internes, pour le MSAS de la Cellule de la Carte Sanitaire et Sociale, de la Santé Digitale et de l’Observatoire de la Santé (CSSDOS).

La gestion du PAENS est assurée par une unité de coordination et deux unités d’exécution comprenant une vingtaine d’experts et de spécialistes dans divers domaines : management, administration, finances et comptabilité, ressources humaines, passation de marchés, communication, gestion environnementale et sociale, suivi-évaluation, secteurs du numérique et de la santé.

Par Jean Materne Zambo, Source : paens.sn

Cameroun : Lancement d’Orange Summer Challenge 2024 à Orange Digital Center

Le lancement de la 4e édition d’Orange Summer Challenge a eu lieu hier, 01 juillet 2024 à Orange Digital Center (Akwa-Soudanaise).

Le programme de la compétition a été présenté aux étudiants et aux porteurs de projet qui ont répondu présents pour le lancement de ce rendez-vous technologique qui a pour thème ; « #Tech4Impact : changeons le monde avec l’entrepreneuriat ».

Les anciens participants ont également partagé leur expérience d’Orange Summer Challenge et apporté des précisions sur les différentes étapes ainsi que sur leurs acquis aux nouveaux entrants.

Pour en savoir plus sur cette compétition, rendez-vous dans l’univers Pulse via Max it.
-Android : https://bit.ly/OrangeMaxIt
-IOS : https://bit.ly/OrangeMaxitCM

Plus d’infos sur les hashtags : #OrangeSummerChallenge #OSC2024 #Tech4Impact #ODCCMR #OrangePulse

Source : Orange Cameroun

Valentin Mbozo’o : « L’outil de gestion des réclamations du Gimac va digitaliser et automatiser les réclamations »

[DIGITAL Business Africa] – Aujourd’hui, 77 % des flux du GIMAC sont mobiles. La carte bancaire représente 8 % de ces flux. Il peut arriver des problèmes lors de certaines transactions mobiles ou via carte. C’est pourquoi le Gimac a mis en place un nouvel outil de gestion des réclamations pour limiter les délais d’attente des usagers et clients qui se plaignent et la résolution rapide de leurs problèmes.

Les participants au Gimac, cadres des établissements de microfinances, responsables des institutions bancaires et de certains agrégateurs de paiement, 56 personnes au total, ont bénéficié d’une formation à la gestion de ce nouvel outil de gestion des réclamations. C’était du 1er au 2 juillet 2024 à l’hôtel Djeuga Palace de Yaoundé.

Digital Business Africa a rencontré le directeur général du Gimac, Valentin Mbozo’o, qui explique le bien-fondé de ce séminaire atelier du Gimac Academy. Pour lui, 99,9 % des participants au système Gimac doivent à terme maîtriser cet outil.

Lire aussi: 

De janvier à août 2023, le GIMACPAY c’est 7,5 millions de transactions d’ un montant cumulé de 377 milliards de FCFA

Digital Business Africa : Quel est le sens de la formation que vous animez à l’intention des cadres des banques et établissements de microfinance membres du GIMAC ?

Valentin Mbozo’o : Les usagers des services Gimac peuvent faire face à certaines difficultés lors de l’utilisation des cartes Gimac ou lors de certaines transactions mobiles. Il faut faire en sorte que les réclamations de ces usagers qui se faisaient manuellement dans des groupes WhatsApp, via des e-mails, de personne à personne, puissent désormais être gérées par un outil automatisé.

Donc, cette rencontre vise à former les participants à l’outil de gestion des réclamations de paiements numériques, de paiements mobiles interopérables, de paiements par cartes, etc. Cela va être un outil qui va relier les utilisateurs des services délivrés par le GIMACPay au profit des populations de la CEMAC. Une plateforme proposée par le GIMAC.

Digital Business Africa : Comment cette plateforme de gestion des réclamations va-t-elle améliorer la relation entre les usagers et les banques tout en renforçant la confiance entre les usagers ?

Valentin Mbozo’o : La confiance, c’est tout simplement la possibilité de faire des opérations via les GAB ou via les mobiles de manière automatique sans soucis. Si je suis un utilisateur de la monétique, si je suis client d’une banque, d’une microfinance ou client d’un opérateur mobile, etc., lorsque j’ai fait mon opération instantanée, si je veux retirer mon argent dans un Gab, il faudrait que cela soit automatique et sans souci. Je dois pouvoir mettre de l’argent dans mes comptes sans souci. Je dois pouvoir envoyer de l’argent à un malade qui est à l’hôpital et ce malade reçoit son argent sans souci.

Cela doit être instantané et immédiat. La confiance se maintient quand les services sont délivrés dans les délais. Si c’est instantané, cela doit se faire instantanément. Tout est instantané avec les outils du GIMAC. Nous travaillons en temps réel et dans l’instantané.

Mais, imaginez ce qui se passe lorsque vous avez fait une transaction et qu’elle n’a pas de suite. Imaginez un malade, quelqu’un qui veut payer dans un restaurant ou chez un marchand, quelqu’un qui veut payer la scolarité, etc. Lorsque la transaction de cette personne échoue, c’est un problème.

Digital Business Africa : Y a-t-il parfois des échecs lors de la réalisation des transactions en utilisant les moyens, dispositifs et solutions d’interopérabilité intégrale fournis par le Gimac ?

Valentin Mbozo’o : J’ai pris l’exemple d’une maman qui est venue me voir dans mon bureau en me disant : « Je suis venu chercher mon argent, je l’ai envoyé par tel opérateur et il n’est pas arrivé. On m’a dit que c’est vous, M. Mbozo’o au Gimac, qui détenez cet argent. Donnez-moi mon argent. » J’étais obligé de m’excuser. Quand les clients perdent donc cette confiance, ils rentrent dans le Cash. Ils disent : « Cette affaire, c’est du bluff, cela ne marche pas ».

L’outil de gestion des réclamations va donc digitaliser et automatiser les réclamations. Il fera en sorte que, tranquillement, on minimise ce genre de situations. Ce qui va générer la confiance. Confiance aux utilisateurs pour qu’ils continuent d’utiliser les services numériques.

Digital Business Africa : Qu’est-ce que cela apporte pour le client lambda en matière de réclamations aujourd’hui ? Plus de rapidité dans le traitement de leurs plaintes et réclamations ?

Valentin Mbozo’o : Absolument. Le service va davantage améliorer la qualité de service. Cela va minimiser le nombre de réclamations. Parce que des réclamations, il y en aura toujours. Mais il nous revient de répondre très rapidement, parce que c’est un service temps réel.

Je prends un exemple, si vous avez envoyé de l’argent à votre neveu qui étudie ou qui est au Gabon. Vous êtes à Yaoundé, vous avez utilisé un des opérateurs. Il va de soi qu’il veut recevoir cet argent instantanément. Mais, s’il y a eu un incident, il ne veut pas recevoir cet argent une semaine après. Ou un jour après. Ou même des heures après. L’outil de gestion des réclamations fonctionne bien et rapidement. Si le GIMAC est saisi, il fait la relation entre le destinataire, qu’on appelle l’acquéreur (là où il devait retirer de l’argent) et l’émetteur.

Cela est automatisé et tracé pour tout le monde. C’est un avantage. Il y a d’autres avantages de cet outil de gestion des réclamations. En back-office, tous ceux qui sont chargés des réclamations au Gimac et au niveau des opérateurs sont informés. Cela fait que les délais de résolution des incidents de paiement sont réduits à la satisfaction du client.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

 

Mali : Assimi Goïta  reçoit les ministres en charge de l’Economie numérique de l’AES

[DIGITAL Business Africa] – Après la Semaine du Numérique malienne, les ministres en charge de la Communication et de l’ Economie numérique des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) ont fait un détour par le Palais de Koulouba. Où le président de Transition, le Colonel Assimi Goïta, les a reçus en audience, ce 28 juin 2024. L’hôte et ses invités ont discuté de « l’importance du numérique dans l’assainissement de l’administration publique », selon Sidi Mohamed Raliou, ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique de la République du Niger, pays invité d’honneur. Il s’est également agi d’explorer les moyens permettant de placer le numérique au centre des décisions stratégiques des pays membres de l’AES.

Madame le ministre de la Transition digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane, a indiqué que les pays de l’AES travaillent sur les pistes permettant de mutualiser les expertises pour aller vite dans ce domaine qui pourra être un levier de développement socio-économique.

Le président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta a, quant à lui, souligné la volonté du Mali de maintenir et de renforcer cette dynamique numérique et de continuer à travailler ensemble pour le bien commun des États membres et de leurs populations.

 

Alhamdou Ag Ilyène félicité pour le succès de la Semaine du Numérique 2024

 

Au crépuscule de la Semaine du numérique, ce 27 juin 2024, des félicitations ont été octroyées à Alhamdou Ag Ilyène. Surtout celles venant du Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maiga. Le chef du Gouvernement malien a reçu,  ce 27 juin 2024, la ministre de la Transition Digitale, des Postes et des Communications électroniques du Burkina Faso, Dr Aminata Zerbo/Sabane, le ministre de la Communication, des Postes et de l’Économie numérique de la République du Niger, Sidi Mohamed Raliou. Ils étaient conduits par le ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration de la  du Mali, Alhamdou Ag Ilyène.

Le Premier ministre Dr Choguel Kokalla Maiga a félicité le ministre Alhamdou Ag Ilyène pour le succès de la deuxième édition de la Semaine du numérique. Le Premier ministre a aussi indiqué que le numérique constitue une priorité pour l’ensemble des pays de l’Alliance des Etats du Sahel (AES) et doit permettre de renforcer leur souveraineté.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Le CNC et TikTok pour réguler les contenus et sécuriser la vie sur le réseau social

[DIGITAL Business Africa] – TikTok, l’opium de la jeunesse connectée. L’ on peut se permettre cette image pour traduire l’engouement et parfois l’insouciance des abonnés du réseau sociale chinois. Le Conseil national de la Communication (CNC), régulateur des médias au Cameroun, et une délégation de TikTok, ont officialisé, ce 27 juin 2024 à Yaoundé, la signature d’un protocole d’accord.

Il vise principalement à réguler les contenus, protéger les utilisateurs camerounais, en garantissant la sécurité et le respect de leur vie privée, et à s’assurer que TikTok se conforme aux lois et régulations en vigueur au Cameroun. Notamment en matière de protection des données. Ont également été impliqués dans ces discussions entre le CNC et TikTok, des journalistes et des blogueurs camerounais.

Le président du CNC, Joseph Chebongkeng Kalabubsu, a ainsi jeté les jalons d’ une collaboration  solide pour bâtir un cyberespace sain et responsable.

« Nous sommes heureux d’avoir commencé le premier pas pour essayer d’atteindre un memorandum d’apprentissage avec les différentes plateformes. Et nous sommes particulièrement satisfaits avec ce que nous avons aujourd’hui parce que cela se trouve directement en ligne avec ce que nous voulions. Mais d’une perspective managériale, TikTok ne pourrait pas signer immédiatement, parce qu’ils doivent au préalable se référer à leur département légal. Mais, de ce que l’administrateur a dit, je pense que cela se trouve en droite ligne avec ce qu’ils veulent. Et nous sommes aussi satisfaits, parce que TikTok n’est pas seulement une plateforme, mais un créateur de contenu », a-t-il dit.

Pour la représentante de l’entreprise TikTok, cet accord représente un engagement envers une coopération proactive avec les autorités camerounaises pour garantir une expérience en ligne sécurisée et responsable pour ses utilisateurs, comme  l’a si bien dit Tokunbo Ibrahim. Elle est Head of Government Relations and Public Policy TikTok West Africa.

« Nous sommes très satisfaits de la réunion que nous avons eue avec le CNC aujourd’hui. Nous attendons de travailler ensemble pour assainir le contenu sur TikTok au Cameroun. Nous allons travailler avec eux de manière à ce qu’ils puissent rapporter des contenus illégaux ou offensifs sur TikTok pour que nous puissions prendre les actions appropriées. Nous sommes donc très satisfaits que nous ayions eu l’opportunité de rencontrer non seulement le président du CNC, mais aussi la grande équipe du CNC. Nous sommes heureux de toutes les conversations que nous avons eues », a-t-elle confié.

Du côté des utilisateurs camerounais, cet accord devrait se traduire par une amélioration de la gestion des contenus proposés, réduisant ainsi les risques liés à la diffusion de contenus inappropriés ou préjudiciables.

Par Jean Materne Zambo

Bénin : L’ APDP invite les institutions à collaborer pour protéger les droits et la vie privée des citoyens en ligne

[DIGITAL Business Africa] – Quatre mois après sa prestation de serment à la présidence de l’ APDP-Bénin (13 mars 2024), le Dr Luciano Hounkponou, s’illustre. Le président de l’Autorité de Protection des Données personnelles (APDP-Bénin) a réuni des institutions et acteurs du numérique à la faveur de l’atelier, le 27 juin 2024 autour du thème : « Conformité et gestion des données personnelles : enjeux, pratiques et collaborations institutionnelles ». La thématique inscrite à l’ordre du jour a été fragmentée en quatre sous-thèmes, qui ont donné lieu à quatre panels. Ainsi avons-nous eu le Panel 1, intitulé « Notions, enjeux juridiques fondamentaux en matière de protection des données personnelles et les risques juridiques encourus par le représentant légal d’un organisme ». Le Panel 2 a abordé les questions de « Sécurité et protection des données personnelles à l’épreuve de l’Intelligence Artificielle ». Pour le Panel 3, les panélistes ont nourri une réflexion autour de la « Gestion des données personnelles : Conservation, archivage et destruction ». Et le Panel 4, s’est intéressé au « Mécanisme de collaboration institutionnelle visant à renforcer la protection des données personnelles et une meilleure prise en charge des plaintes relatives à la violation de données à caractère personnel ».

 

Vision du gouvernement 

 

Parler de l’aspect judiciaire dans une concertation aussi importante sans la présence de ceux-là qui incarnent la justice au Bénin ne pouvait pas être envisagé. Le ministre de la Justice, Yvon Detchenou, y était convié. Pour lui, rapporte le site cybersecuritymag.africa, « le cadre de conformité et de réglementation des données personnelles en République du Bénin est d’une importance capitale, donc essentielle pour assurer une prise de conscience suffisante et heureuse à l’ensemble des acteurs du domaine. Ce cadre va permettre d’évaluer les risques, les impacts et surtout de mettre en place des principes qui vont guider le traitement des données personnelles au Bénin »,a-t-il promis. 

Le Dr Luciano Hounkponou, président de l’APDP-Bénin, autorité en charge de veiller à la protection des données à caractère personnel a, dans son mot de clôture, invité tout usager du numérique à avoir des attitude saines en ligne.

« La protection des données personnelles est un enjeu majeur dans notre société moderne. Il est de notre devoir en tant que responsable d’entreprise et en tant que citoyen de veiller à ce que les données des individus soient traitées de manière éthique et surtout conforme à la réglementation », a-t-il dit.

Mesures contre la cybercriminalité

Le pays de S.E Patrice Talon a mis en place plusieurs mesures en vue de renforcer la résilience de la sécurité des données. Elles sont une réponse à la montée des cybermenaces et à l’importance croissante de la protection des informations sensibles. Voici quelques-unes de ces mesures :
1. Cadre Législatif et Réglementaire :
• Loi n° 2017-20 du 20 avril 2018 modifiée par la loi n°2020-35 du 06 janvier 2021 portant code du numérique en république du Bénin :
Le Bénin, à travers les dispositions du livre Vème du code du numérique, a adopté une loi spécifique pour la protection des données personnelles, assurant ainsi un cadre juridique solide pour la collecte, le traitement et la conservation des données.
• Stratégie Nationale de Sécurité Numérique (SNSN) :
Le gouvernement béninois avait approuvé la SNSN le 06 mai 2020. Cette stratégie ambitionne de garantir un cyberespace sécurisé pour une économie numérique florissante. Elle est assortie d’un plan d’actions triennal (2020-2022) composé de 47 actions et repartie sur 5 axes.
2. Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) :
• Création de l’ASIN : Cette agence est chargée d’assurer la mise en œuvre opérationnelle des programmes et projets entrant dans le cadre des stratégies de développement des services et systèmes d’information sécurisés au Bénin.
• Formation et Sensibilisation : L’ASIN organise des formations pour les agents publics et des campagnes de sensibilisation pour le grand public sur les bonnes pratiques en matière de sécurité informatique.
3. Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) : Il reprendra les attributions de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC) et disposera de missions plus élargies absorbant partiellement celles de l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) relatives à la cybercriminalité.
4. Infrastructures et Technologies :
• L’équipe gouvernementale de réponse aux incidents de sécurité informatique au Bénin (bjCSIRT) : Le Bénin dispose d’un bjCSIRT qui assure la surveillance des menaces, la réponse aux incidents de sécurité et le partage d’informations sur les vulnérabilités et les attaques.
• Investissement dans les technologies de sécurité : Le gouvernement investit dans des solutions technologiques avancées pour détecter et prévenir les cyberattaques, telles que les systèmes de détection d’intrusion et les pare-feux.
5. Collaboration Internationale :
• Partenariats et Coopération : Le Bénin est membre de l’Association Francophone des Autorités de Protection des Données Personnelles (AFAPDP) et du Réseau Africain des Autorités de Protection des Données Personnelles (RAPDP). Il collabore également avec d’autres organisations internationales (l’Union Africaine par exemple) et des pays partenaires pour renforcer ses capacités en cybersécurité. Des programmes de formation, des échanges d’expertise et des initiatives conjointes sont mis en place pour améliorer la sécurité des données.
6. Promotion de l’Innovation et de la Recherche :
• Encouragement de la recherche en cybersécurité : Le gouvernement soutient les initiatives de recherche et développement dans le domaine de la cybersécurité, y compris les collaborations avec les universités et les institutions de recherche.
• Hackathons et concours : Des événements comme les hackerLab sont organisés par l’ASIN pour encourager les innovations en matière de cybersécurité et découvrir de nouveaux talents

Par Jean Materne Zambo, source : extrait interview du Dr Luciano Hounkponou, président APDP-Bénin à cybersecuritymag.africa 

Tchad : Les projets de développement du numérique passés au scanner

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de Huawei s’est rendue à la Primature. Le Premier ministre, Chef du Gouvernement, l’Amb. Allah-Maye Halina, a déroulé le tapis rouge au directeur de Huawei Tchad, Feng Guo Jeremy et sa suite, ce vendredi 28 juin 2024. Au menu des échanges, les civilités d’usage envers le Premier ministre pour sa nomination en tant que Chef du Gouvernement de la cinquième République, mais aussi des discussions concernant les projets de développement du numérique. Ceci, en vue d’accompagner le Tchad dans ses ambitions de digitalisation et de développement des technologies de l’information et de la communication.

Le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel Boukar, était  évidemment présent à cette audience. Il a encouragé l’entreprise chinoise, Huawei, de l’accompagnement qu’elle offre au gouvernement tchadien  pour l’atteinte de ses objectifs de développement technologique.

La visite du directeur de Huawei Tchad advient qelques jours après celle de l’Ambassadeur de Chine chez le ministre des Communications, de l’Economie Numerique et de la Digitalisation de l’Administration. Le Dr Michel Boukar avait reçu, ce 24 juin 2024, l’Ambassadeur de la Chine au Tchad, Wang Xining. Dr Michel Boukar a rassuré son hôte de la disponibilité de son département à travailler en synergie pour répondre aux attentes des populations Tchadiennnes en matière de l’économie numérique, des Communications. L’Ambassadeur Wang Xining, pour sa part, a profité de l’occasion pour inviter officiellement le ministre des Communications, de l’Économie numérique et de la Digitalisation de l’Administration, Dr Michel  Boukar, à prendre part au Forum Sino-Africain, qui se tiendra en septembre 2024 à Pékin en Chine.

Il faut rappeler que l’entreprise chinoise, Huawei, et le Tchad sont partenaires dans le cadre de plusieurs initiatives. Notamment, le Huawei Connect 2023. Un protocole d’accord a été signé dans ce sens entre le secrétaire général du ministère des Télécommunications et de l’Economie numérique du Tchad, Mahamat Saleh Ibrahim, et le vice-président, directeur général de Huawei zone CEMAC, Léo Lingyu Kong, le samedi 23 septembre 2023 à Shanghai. Dans le cadre de cet accord, Huawei s’engage à devenir un partenaire important du gouvernement tchadien et à l’accompagner dans sa mission de construction d’un écosystème favorable pour l’éclosion des talents numériques au Tchad.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : Un atelier de l’ Antic pour sécuriser le cyberespace des enfants

[DIGITAL Business Africa] – Les membres de l’atelier « Child Online Protection Work force », organisé par l’Antic, devront trouver des solutions pour sécuriser les enfants en ligne. Les travaux se tiennent depuis le 18 juin et se terminent ce 28 juin 2024. Le directeur général de l’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication ( Antic), Prof. Ebot Ebot Enaw, a invité les membres de la « Child Online Protection Work force »,  à travailler en synergie pour assurer l’application effective de la Charte sur la protection des enfants en ligne au Cameroun (CCOPC).

La loi N° 2023/009 du 28 juillet 2023, portant, Charte camerounaise de Protection des Enfants en ligne, a été promulguée par le président de la République, S.E Paul Biya le 28 juillet 2023. Selon cette loi, pour être considéré comme enfant, il faut avoir un âge situé en deçà de 18 ans. Elle a été élaborée par le ministère des Postes et des Télécommunications, en collaboration avec les autres administrations. Elle vise, dans son article 05, à garantir un accès sécurisé à internet pour son apprentissage, le développement de ses potentiels et son épanouissement ; sensibiliser les acteurs de protection des enfants contre les effets pervers de l’internet ; prendre en compte la protection des enfants dans le traitement et la diffusion des informations par les professionnels de l’audiovisuel.

La Child Online Protection Work force est composée du personnel de l’Antic, les agents d’application de la loi, le personnel judiciaire et juridique, les agences de publicité, les administrateurs de sites Web, les fournisseurs de contenu en ligne ainsi que les parties prenantes du gouvernement.

L’atelier est piloté par un cabinet juridique américain – Igxtelle Law Group PLLC. Il intervient, selon l’ Antic, à la lumière de la loi n° 2023/009 du 25 juillet 2023 instituant la CCOPC qui donne mandat à l’ Agence et à d’autres parties prenantes du gouvernement d’assurer son application.
A la fin de l’atelier, un « Compliance and Enforcement Framework » sera rédigé et remis à qui de droit. Il permettra assurément à la main-d’œuvre de fournir un cyberenvironnement sûr pour les enfants.

Le document devrait s’attaquer aux dangers tels que : le cyberbullying, l’exposition à des contenus inappropriés, la pornographie enfantine, les prédateurs en ligne, les logiciels malveillants, le hameçonnage et l’escroqueries, le vol d’identité, la dépendance à Internet et exposition à des contenus et des influences néfastes.

L’atelier  de l’ Antic est consécutif à une séance de travail que l’Antic a eue avec  et  la Federal Trade Commission (FTC), le mercredi 05 juin 2024 à l’ Ambassade des États-Unis d’Amérique au Cameroun. Il était question d’un partage d’expériences entre les deux institutions sur la mise en œuvre de la Children’s Online Privacy Protection Act aux États-Unis d’Amérique, d’une part. Et, d’autres part, de l’ implémentation de la Charte camerounaise de Protection des Enfants en ligne (COPC).

Par Jean Materne Zambo, source : Antic ( Facebook)

SIPEN 2024 : Le baptême du feu pour le ministre en charge du Numérique Alioune Sall

[DIGITAL Business Africa] – Le Salon international des Professionnels de l’Economie Numérique de Dakar est à sa septième édition. Une première pour le ministre de la Communication et de l’Économie Numérique, Alioune Sall, qui a ouvert, ce jeudi 27 juin 2024, l’ un des plus grands salons du Numérique en Afrique. Le SIPEN a pour objectif de relever durablement le potentiel de croissance, de stimuler la créativité et l’initiative privée. Il a été initié afin de créer un réseau de professionnels de l’économie numérique en Afrique de l’Ouest. Le SIPEN 2024 est placé sous le Haut patronage du président de la République du Sénégal, S.E Bassirou Diomaye Faye et sous l’égide du ministère de la Communication et de l’Économie Numérique. Son ministre Alioune Sall a salué tous ceux qui sont mis à contribution pour le succès éclatant du SIPEN 2024.

« Je tiens à exprimer mes remerciements au président de l’Organisation des Professionnels du Numérique (OPTIC), M. Antoine Ngom, et à travers lui, l’ensemble des membres d’OPTIC pour l’organisation. La présence d’OPTIC et d’autres organisations constituent une opportunité afin de nous appuyer sur les acteurs du secteur privé, qui nous permettent sans aucun doute, d’accélérer la digitalisation des services administratifs tant voulue et de renforcer la souveraineté numérique avec un fort contenu local dans la mise en œuvre des projets structurants. Nous sommes convaincus que c’est en accentuant nos échanges et en raffermissant notre confiance commune, que nous établirons cette alliance stratégique public-privé pour réaliser la vision du président de la République exprimée lors de son adresse à la nation du 03 Avril 2024 : « renforcer le secteur privé et accélérer la digitalisation des services administratifs afin de rendre plus performante notre administration », a-t-il dit.

Le thème de cette septième édition du SIPEN est : « L’ accélération de la Digitalisation, un puissant levier de compétitivité au Sénégal et en Afrique ». Lors de la cérémonie d’ouverture, le ministre Alioune Sall a célébré la signature de l’accord-cadre entre la Banque Ouest Africaine de Développement et le Regroupement des Organisations professionnelles des TIC (ROPTIC) pour accélérer la transformation digitale en zone UEMOA. Le Rwanda participe en tant que pays invité d’honneur à ce SIPEN, qui s’achève ce vendredi 28 juin 2024.

Par Jean Materne Zambo, source : MCTN

Des Camerounais sollicitent une « coopération solide » avec les Gafam pour la formation et la recherche en IA [Recommandations des Conia 2024]

[DIGITAL Business Africa] – Élaborer une stratégie nationale de développement de l’intelligence artificielle au Cameroun ; mettre en place une instance de coordination nationale de l’IA dotée d’un leadership fort ; relire et améliorer les textes législatifs et réglementaires pour prendre en compte l’introduction des technologies innovantes, à l’instar de l’intelligence artificielle ; mettre en place une coopération solide avec les géants du numérique que sont les GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft) pour la formation et la recherche en matière d’IA ; ou encore mettre en place une législation spécifique visant à encourager et à encadrer les startups du domaine du numérique.

Voilà quelques-unes des recommandations formulées lors des Concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle au Cameroun (Conia 2024) se sont achevées hier, 26 juin 2024, à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Durant deux jours, des experts et professionnels de l’IA se sont réunis pour discuter autour du thème « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’IA au Cameroun ? ».

A la cérémonie de clôture de ces Conia, le Dr Raphaël Nlend, conseiller technique N°1 au Minspotel a présenté les recommandations de ces concertations. Digital Business Africa vous présente l’intégralité de ces recommandations telles que lues par le Dr Raphaël NLEND.

Dr Raphaël NLEND
Dr Raphaël NLEND

« Madame le Ministre des Postes et Télécommunications ;

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement ;

Monsieur le Secrétaire Général du ministère des Postes et Télécommunications ;

Monsieur le Représentant Résident de l’Union Internationale des Télécommunications pour l’Afrique centrale et Madagascar ;

Monsieur le Directeur du Bureau Régional et Multisectoriel de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Sciences et la Culture (UNESCO) ;

Monsieur le Directeur National Cameroun de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC) ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux ;

Messieurs les Conseillers Techniques ;

Mesdames et Messieurs les Directeurs et assimilés ;

Mesdames et Messieurs les Experts ;

Distingués invités ;

Mesdames et Messieurs.

Le Ministère des Postes et Télécommunications a organisé du 25 au 26 juin 2024 à l’Hôtel Hilton de Yaoundé, les concertations nationales sur l’intelligence artificielle en abrégé CONIA 2024 sur le thème : « quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’intelligence artificielle au Cameroun ? ». Cette rencontre qui a regroupé les participants issus du secteur public, du secteur privé, de la société civile, du monde universitaire et des organisations internationales, visait à discuter des défis, des enjeux et des opportunités liées à l’utilisation de l’intelligence artificielle (IA) dans les différents secteurs d’activités au Cameroun et d’en dégager des recommandations. Dans cette optique, les assises ont été organisées en trois (03) conférences de cinq (05) exposés chacune et en trois (03) tables rondes, le tout animé par des experts issus d’horizons divers.

Au terme des débats qui ont alimenté ces assises, les recommandations ont été formulées, en matière d’intelligence artificielle, dans les domaines portant sur :

  • la politique, les stratégies et la législation ;
  • la sensibilisation, la formation et la recherche;
  • les infrastructures sécurisées, la collecte des données et le développement d’applications;
  • et les financements.

Pour ce qui est des politiques, des stratégies et de la législation en matière d’intelligence artificielle, il a été suggéré :

  • d’élaborer une stratégie de développement de l’intelligence artificielle au Cameroun ;
  • de mettre en place une instance de coordination nationale dotée d’un leadership fort ;
  • de relire et d’améliorer les textes législatifs et réglementaires pour prendre en compte l’introduction des technologies innovantes, à l’instar de l’intelligence artificielle ;
  • de mettre en place une législation spécifique visant à encourager et à encadrer les startups du domaine du numérique ;
  • d’établir des directives éthiques pour l’utilisation de l’IA, en veillant à ce que les technologies soient développées et utilisées de manière responsable et équitable ;
  • de mettre en place une structure qui accompagne les initiatives publiques et privées en matière d’intelligence artificielle en particulier et de transformation numérique en général ;
  • de mettre en place un cadre juridique favorable au développement de partenariats public-privé incitatif et intégrant les nouvelles exigences de l’économie numérique ;
  • de mettre en place des stratégies pour anticiper et accompagner l’impact de l’IA sur le marché du travail ;
  • de mettre en place une coopération solide avec les géants du numérique que sont les GAFAM (Google-Apple-Facebook-Amazon-Microsoft) pour la formation et la recherche en matière d’IA ;
  • de ratifier la Convention de l’Union Européenne sur l’intelligence artificielle ;
  • de faciliter la collaboration entre les différents acteurs de l’écosystème de l’IA, y compris les entreprises, les universités, les centres de recherche, et les autres agences gouvernementales.

S’agissant de la sensibilisation, de la formation et de la recherche en matière d’intelligence artificielle. Il a été préconisé :

  • de favoriser l’intégration de l’intelligence artificielle dans les curricula de formation des apprenants notamment des filières liées au numérique ;
  • de sensibiliser et de renforcer les capacités du personnel de l’Etat en matière d’intelligence artificielle ;
  • de proposer des stratégies de sensibilisation pour faire comprendre les enjeux de l’IA aux acteurs du secteur public et privé ;
  • de proposer des programmes de formation en IA pour les cadres des administrations publiques et privés ;
  • d’organiser annuellement un salon des innovations technologiques du numérique ;
  • d’encourager la conception et la mise en œuvre d’algorithmes adaptés à la résolution des problèmes locaux ;
  • de mettre en place un dispositif encourageant la recherche dans le domaine des TIC et particulièrement l’innovation dans le domaine de l’intelligence artificielle ;
  • d’encourager l’acquisition des outils d’IA de lutte contre la fraude et le plagia dans le domaine de la formation et de la recherche.

S’agissant des infrastructures sécurisées, de la collecte des données et du développement d’applications liées à l’IA. Il a été recommandé :

  • de mettre en place une approche de développement cohérent des infrastructures liées à l’intelligence artificielle ;
  • d’encourager la collecte et la sécurisation des données;
  • de favoriser le développement des plateformes open-data ;
  • d’organiser des concertations sectorielles en matière d’intelligence artificielle en vue de prendre en compte les besoins spécifiques des cibles avec un accent particulier sur l’agriculture, la santé, l’éducation, la justice, l’environnement, les finances, l’administration publique en général et les autres secteurs à fort impact de transformation sociale ;
  • de favoriser la mise en place des systèmes de sécurité électroniques ;
  • de mettre en place un cadre favorable au développement et au déploiement des infrastructures sécurisées comme les réseaux à fibres optiques et les centre de données de haute performance capable de soutenir le développement et l’utilisation de l’Intelligence artificielle ;
  • de favoriser la standardisation et l’interopérabilité entre les systèmes digitaux en général et entre systèmes d’intelligence artificielle en particulier ;
  • de plaider pour l’amélioration et l’accroissement de l’offre énergétique.

S’agissant du volet financier. Il a été préconisé :

  • de favoriser les partenariat public-privé dans la mise en œuvre des solutions numériques endogènes utilisant l’intelligence artificielle ;
  • d’encourager le financement des initiatives d’intelligence artificielle par le recours au crowdfunding ;
  • de doter les administrations publiques de lignes budgétaires dédiées à la recherche et au développement des technologies innovantes en général et de l’intelligence artificielle en particulier.

Au vu des recommandations formulées au cours de ce forum et de l’importance de leur mise en œuvre pour le développement de l’intelligence artificielle au Cameroun, il est suggéré de proposer une feuille de route en vue de l’élaboration d’une stratégie nationale de l’IA. »

Par Digital Business Africa

Minette Libom Li Likeng aux Conia 2024 : « Il faut avancer en synergie pour tirer pleinement parti du développement de l’IA »

[DIGITAL Business Africa] – Pour la ministre camerounaise des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, en adoptant une approche collaborative et en exploitant pleinement le potentiel de l’intelligence artificielle, il est possible de créer un écosystème numérique dynamique et résilient, capable de répondre aux exigences futures et de contribuer à la croissance économique et au bien-être social du Cameroun.

La ministre invite les acteurs privés, publics et la société civile d’avancer en synergie, chacun dans son rôle, pour tirer pleinement parti du développement de l’intelligence artificielle. Ceci en conjurant le spectre des menaces qu’elle présente, afin d’aspirer à « un avenir où la technologie sert de levier pour le développement durable, l’inclusion sociale, et le bien-être de tous les citoyens camerounais ».

La ministre s’exprimait ainsi lors de la cérémonie de clôture des Concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle au Cameroun (Conia 2024) se sont achevées hier, 26 juin 2024, à l’hôtel Hilton de Yaoundé. Durant deux jours, des experts et professionnels de l’IA se sont réunis pour discuter autour du thème « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’IA au Cameroun ? ».

Digital Business Africa vous présente l’intégralité du discours de clôture de la ministre. 

« Monsieur le Ministre d’État, ministre de l’Enseignement Supérieur

 Monsieur le Ministre Délégué à la Présidence Chargé des Marchés Publics

Monsieur le Représentant zone de l’UIT pour l’Afrique centrale et Madagascar

Excellences Mesdames et Messieurs les membres du Corps Diplomatique et Représentants des Organisations Internationales accréditées au Cameroun

Monsieur le Directeur National de la BEAC

Mesdames et Messieurs les représentants des départements ministériels

Mesdames et Messieurs les Directeurs Généraux et   Directeurs d’Établissements d’Enseignement Supérieur

Mesdames et Messieurs les experts 

Distingués invités en vos titres et grades respectifs

Chers participants

Mesdames et Messieurs.

Nous voici au terme des travaux des concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle, qui se sont tenues pendant 2 jours, sur le thème : « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’Intelligence artificielle au Cameroun ».

C’est donc avec un immense plaisir doublé de satisfaction que je prends la parole en cette circonstance.

Je suis d’autant plus satisfaite que j’ai le sentiment que nos concertations ont fait considérablement avancer la réflexion sur la problématique de l’intelligence artificielle et son intégration dans notre société.

Ces échanges riches et constructifs nous ont permis d’identifier des axes prioritaires et des actions concrètes à engager pour une adoption efficace de l’intelligence artificielle au Cameroun. Nous avons pu discuter des défis et des opportunités, ainsi que des mesures nécessaires pour assurer un développement harmonieux, éthique et inclusif de cette technologie.

Ce d’autant qu’il s’agissait d’un dialogue ouvert, avec un objectif commun : se mobiliser autour de l’impératif de créer un cadre propice à l’émergence et à la croissance des technologies de l’intelligence artificielle.

Ce dialogue inclusif a rassemblé des acteurs de divers horizons : des représentants des institutions publiques et privées, des chercheurs, des universitaires, des entrepreneurs, Startups ainsi que des membres de la société civile. Chacun a pu apporter sa contribution, enrichissant ainsi le débat et permettant de dégager des pistes d’action concrètes et adaptées à notre contexte national.

Je voudrais donc exprimer ma sincère gratitude à tous les consultants, experts et participants, en même temps que je leur adresse mes félicitations pour le sérieux dont ils ont fait montre tout au long des travaux, ainsi que pour les résultats obtenus.

Distingués invités

Mesdames et Messieurs

Ces concertations tirent leur thème de l’importance croissante de l’intelligence artificielle dans notre monde actuel. En choisissant de débattre sur les politiques gouvernementales devant être adaptées  pour une meilleure appropriation de l’Intelligence artificielle au Cameroun,  nous avons voulu répondre à une question cruciale pour l’avenir de notre pays, à savoir, comment pouvons-nous tirer pleinement parti des avantages offerts par l’intelligence artificielle, tout en minimisant ses risques?

L’intelligence artificielle représente une opportunité sans précédent pour transformer notre économie, améliorer nos systèmes éducatifs et de santé, et offrir de nouvelles perspectives dans de nombreux domaines.

Toutefois, pour que ces transformations soient bénéfiques, il est impératif de les encadrer par des politiques publiques réfléchies et adaptées à notre réalité.

Au cours de ces concertations, nous avons eu l’occasion de discuter des meilleures stratégies pour promouvoir l’innovation, protéger nos citoyens, et assurer une utilisation éthique et responsable de l’intelligence artificielle.

Nous avons exploré les défis liés à la formation, à l’emploi, à la régulation, et à l’infrastructure technologique, et avons dégagé des recommandations concrètes pour surmonter ces obstacles.

Les échanges, fort enrichissants, qui constituent la parfaite illustration du dialogue ouvert et franc que les pouvoirs publics ont voulu engager avec tous les acteurs en cette circonstance, ont permis l’adoption de recommandations fort porteuses, pour l’avenir de l’intelligence artificielle au Cameroun.

Ces recommandations, fruits de discussions constructives et d’une collaboration étroite entre les représentants du secteur public, du secteur privé, des chercheurs, des universitaires et des membres de la société civile, les startups, tracent une feuille de route ambitieuse pour notre pays.

Elles mettent ainsi en lumière les actions prioritaires à entreprendre pour garantir une appropriation efficace et bénéfique de l’intelligence artificielle dans les divers domaines d’impact.

Parmi ces recommandations, on peut citer :

  • L’élaboration d’une stratégie nationale pour l’IA.
  • Le renforcement des infrastructures numériques.
  • Le développement des compétences en IA.
  • La promotion de l’innovation et de la recherche en IA.
  • L’élaboration d’un cadre juridique et réglementaire adapté pour l’IA.
  • L’adoption de l’IA dans les secteurs clés : Santé, éducation, agriculture et autres secteurs à fort impact de transformation sociale.
  • La promotion de l’éthique et de la responsabilité en IA.

 Je me réjouis donc des résultats éloquents auxquels nous sommes parvenus à la fin des travaux, et qui permettront de susciter une prise de conscience collective plus aiguë, de la nécessité de proposer et de mettre en œuvre des politiques publiques robustes et visionnaires, en matière d’Intelligence Artificielle.

Ces politiques devraient être, non seulement adaptées à notre contexte national, mais également inclusives et durables, pour permettre à chaque citoyen de bénéficier des avancées technologiques.

Les recommandations formulées au cours de ces concertations serviront donc de socle dans l’élaboration de stratégies efficaces favorisant l’appropriation de l’intelligence artificielle par tous les secteurs de notre société.

Ils constituent effectivement notre feuille de route pour le développement responsable de l’IA au Cameroun. Et le Gouvernement mettra tout en œuvre pour leur mise en œuvre.

Distingués invités

Chers participants

Dans son livre Life 3.0: Being Human in the Age of Artificial Intelligence, Max Tegmark, un éminent physicien et cosmologiste, déclare je le cite : « L’Intelligence Artificielle est la technologie la plus puissante jamais créée, et nous devons être attentifs à la manière dont nous l’utilisons. »

Cette déclaration met en lumière l’importance cruciale de l’Intelligence Artificielle et la nécessité de développer des stratégies appropriées pour maximiser ses avantages tout en gérant les risques qui y sont liés.

Elle s’aligne parfaitement avec la Très Haute Vision du Président Paul BIYA, lui qui, dans son livre-programme Pour le libéralisme communautaire. Une pensée dynamique à la mesure des temps présents, affirme (je cite): «  Le pari de l’intelligence artificielle est à la mesure des défis actuels et à venir: l’intelligence artificielle est un démultiplicateur de développement, de croissance et de démocratisation, à condition que son usage soit éthique » (édition Favre, 2024, p. 82).

Dans un contexte, qui nous impose une remise en question permanente pour l’efficacité de nos actions, il nous revient dès lors de veiller à ce que les initiatives de l’ensemble des acteurs contribuent, dans les proportions espérées, à la mise en œuvre des recommandations issues de nos concertations nationales sur l’intelligence artificielle. Ceci afin de garantir plus de performance, avec des solutions adaptées aux préoccupations majeures de la transformation numérique. Il s’agit là d’un important chantier pour le Gouvernement. 

Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de l’Enseignement Supérieur 

Mesdames et Messieurs les membres du Gouvernement 

Distingués invités en vos titres et grades respectifs 

Mesdames et Messieurs.

Le Cameroun comme de nombreux autres pays, se trouve à la croisée des chemins, face à l’essor rapide de l’Intelligence Artificielle, qui est née de la nécessité de répondre à certains besoins liés à la rapidité, à la sécurité, aux économies et à la précision.

L’Intelligence Artificielle, est cependant, nous le savons tous, une technologie à double tranchant, offrant à la fois des avancées significatives dans de nombreux domaines et laissant néanmoins apparaître des défis éthiques et sécuritaires.

En tant que vecteur de progrès et d’innovation, l’IA offre des perspectives prometteuses pour accélérer la transformation digitale de notre société. Il est crucial de reconnaître son rôle central dans cette transformation, qui est de révolutionner la manière dont les services sont fournis, en augmentant l’efficacité opérationnelle, en personnalisant les interactions avec les clients, et en permettant une prise de décision plus rapide et plus précise basée sur des analyses de données avancées.

Et dans cette optique, le développement d’un secteur des Télécommunications plus performant et compétitif doit être un impératif partagé par tous, dans le but d’atteindre les objectifs de modernisation, d’efficacité, et de transformation numérique de notre société.

Ce défi ne peut être relevé que si tous les acteurs sont pleinement conscients des enjeux et résolument déterminés à agir, quoique conformément à leurs rôles respectifs, mais dans une collaboration intersectorielle pour une vision commune.

En adoptant une approche collaborative et en exploitant pleinement le potentiel de l’Intelligence Artificielle, il est possible non seulement de moderniser le secteur, mais également de créer un écosystème numérique dynamique et résilient, capable de répondre aux exigences futures et de contribuer à la croissance économique et au bien-être social de notre pays.

C’est notre appel au terme de ces concertations nationales sur l’Intelligence Artificielles. Avancer en synergie, chacun dans son rôle, pour tirer pleinement parti du développement de l’Intelligence Artificielle, tout en conjurant le spectre des menaces qu’il présente, afin d’aspirer à un avenir où la technologie sert de levier pour le développement durable, l’inclusion sociale, et le bien-être de tous les citoyens camerounais.

Je ne saurais terminer mon propos, sans féliciter vivement toute l’équipe intersectorielle d’organisation, de ces concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle au Cameroun, présidée par le Secrétaire Général du Ministère des Postes et Télécommunications, pour le succès de ces assises.

Je remercie en même temps, tous les partenaires qui ont contribué à ce succès : CAMTEL, ENEO, Port Autonome de Kribi, ANTIC, ICT University, Orange, MTN Cameroun, Swecom, META, IHS.

Ensemble, secteur public – secteur privé, universitaires, société civile,  mobilisons-nous autour de la mise en place d’un environnement favorable pour l’émergence et la croissance des technologies de l’Intelligence Artificielle au Cameroun.

Le Ministère des Postes et Télécommunications pour sa part, et sous l’autorité du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, s’attelle au quotidien à mettre en œuvre des programmes visant le développement de l’économie numérique, favorisant l’inclusion et la transformation numérique de la société.

Pour que

Vive le secteur des Postes, des Télécommunications et des TIC !

Vive le Cameroun et son illustre Chef, le Président de la République Son Excellence Paul BIYA !

Je vous remercie de votre bienveillante attention. / »

Gabon: Les CNI électroniques gratuites, produites par la DGDI

[DIGITAL Business Africa] – Le Général de Brigade, président de la Transition au Gabon, prêche par l’exemple. Brice Clotaire Oligui Nguema a annoncé que la carte nationale d’identité électronique sera gratuite, ce lundi 24 juin 2024.

« Je suis heureux de vous annoncer que vous pouvez désormais faire la demande pour obtenir votre Carte Nationale d’Identité Électronique ! J’ai obtenu la mienne aujourd’hui. C’est une avancée majeure que nous attendions avec impatience », a posté le président Brice Clotaire Oligui Nguema sur sa page Facebook.

Cette carte hautement sécurisée intègre une puce électronique contenant l’identité numérique et un numéro d’identification personnel unique (NIP). La CNIE est produite par la direction générale de Documentation et de l’Immigration. La DGDI est chargée de recueillir et de centraliser toutes les informations sur la sécurité du territoire, des institutions et de l’économie nationale. C’est elle qui produit déjà d’autres titres sécurisés tels que le Passeport et la Carte de Séjour.

La CNIE permettra aux citoyens d’accéder à des services administratifs numérisés, garantissant la protection de leurs données personnelles. L’initiative s’ aligne sur la volonté du gouvernement de la Transition d’améliorer la sécurité, l’efficacité et la transparence dans la gouvernance.

Mais au-delà de l’euphorie que génère la mesure du président gabonais, il demeure la question du timing de l’enrôlement. L’enrôlement a-til une période ? L’abonné « Lech KL » sur Facebook attire l’attention du président gabonais.

« Mr le président, pourquoi on ne pourrait juste pas faire sa carte d’ identité à n’importe quel moment sans passer par des files d’attente pour s’enrôler? Je m’ explique. Pourquoi un Gabonais ne peut simplement pas se lever un matin et dire aujourd’hui je vais aller au commissariat ou je ne sais où pour faire la démarche d’avoir ma CNI…? Donc comme il y a une période de fin d’enrôlement, ceux et celles qui ne l’auront pas fait avant cette date de fin ne pourront-ils plus se faire établir la CNI? Pour moi cela devait être un document que l’on fait dès qu on veut… », a-t-elle suggéré.

Ce projet intervient après une décennie sans renouvellement des cartes d’identité en raison de la rupture de contrat avec un prestataire belge en 2015.

Par Jean Materne Zambo, source: gabonmediatime.com

Mali/Semaine du Numérique : Réguler l’ IA pour un impact positif sur les médias et la société

[DIGITAL Business Africa] – La première journée de la Semaine du Numérique a braqué les projecteurs sur l’IA. Les spécialistes de divers horizons se sont réunis ce 25 juin 2024, pour examiner les implications profondes de l’IA dans le domaine des médias, ainsi que les défis réglementaires associés à son développement rapide. Le panel I était modéré par Mamadou Diallo Lam, expert en stratégie TIC.

Le Dr Kadidiatou Djibo Coulibaly, docteur en informatique spécialisée en génie logiciel et intelligence artificielle est intervenu lors des échanges. Il a partagé son expertise technique sur les avancées actuelles et les applications potentielles de l’IA dans la production audiovisuelle.

Mohamed Soumana Maïga, journaliste à l’Office de Radio et Télévision du Mali (ORTM), a démontré comment l’IA transforme les pratiques journalistiques et la diffusion de l’information.

Le Pr. Modibo Diabaté, expert technique en science des données et intelligence artificielle, a pour sa part, exploré les implications éthiques et sociales de l’IA, ainsi que les mesures nécessaires pour assurer une utilisation éthique et responsable de cette technologie émergente.

A l’unanimité, les participants ont reconnu que des régulations adaptées sont nécessaires pour encadrer cette évolution rapide tout en stimulant l’innovation, garantissant ainsi que l’IA contribue de manière positive et durable à l’avenir des médias et de la société dans son ensemble.

Ce panel a aussi abordé les préoccupations croissantes concernant la protection des données, la transparence algorithmique et les implications socio-culturelles de cette technologie.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Régulation : L’expérience du Cameroun dans le domaine postal séduit L’ARPCE Congo

[DIGITAL Business Africa] – Le secteur postal camerounais n’ en finit pas d’arracher de l’admiration aux institutions étrangères. Le Secrétaire Général du ministère des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi à reçu une délégation de l’Agence de Régulation des Postes et Communications Electroniques (ARPCE) du Congo. Du 17 au 21 juin 2024, la Délégation, conduite par Arnaud Dicka, directeur de la Régulation Postale, a séjourné au Cameroun dans le cadre d’une visite de travail. Il était question pour l’institution congolaise de s’inspirer du dynamisme du secteur postal camerounais et de ses réformes réglementaires récentes pour réformer la loi n°10 portant réglementation du secteur postal en République du Congo.

Les échanges ont porté sur l’écosystème postal camerounais, son cadre juridique, et les défis et opportunités du secteur. La délégation congolaise a également eu l’occasion de présenter succinctement l’état du secteur postal congolais ainsi que quelques projets structurants initiés par l’Agence de régulation des postes et des communications électroniques du Congo l’ARPCE via la Direction de la a Régulation postale (DRP).

La Délégation de l’ ARPCE a manifesté toute son satisfecit eu égard à la qualité des échanges. Le directeur de la Régulation postale, Arnaud Dicka, peut en témoigner.

« La Régulation c’est d’abord et avant tout les bonnes pratiques. Cela est au-delà de nos attentes. Nous nous sommes suffisamment outillés », a-t-il indiqué.

Le Chef de Service juridique et du Contentieux à l’ARPCE, Sylvère Oboa, a ajouté : « Quoique nous ayons appris mutuellement, votre expé-rience est un excellent modèle d’inspiration ».

Le SG du ministère des Postes et des Télécommunications, Mohamadou Saoudi a rappelé, au nom de madame le ministre camerounaise des Postes et des Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, l’importance de la coopération régionale :

« Nous réitérons notre engagement pour le développement de partenariats entre les Autorités de régulation africaines afin de faciliter le partage et de capitaliser sur les expériences de nos différents pays », a-t-il dit.

Cette mission s’inscrit dans une démarche plus large de modernisation et d’harmonisation des pratiques de régulation postale en Afrique centrale. La délégation congolaise a pu aussi visiter la CAMPOST, l’opérateur postal public du Cameroun, et l’École Nationale supérieure des Postes et Télécommunications (SUP’PTIC). Le deux parties (Cameroun et Congo) nourrissent désormais l’ambition d’une collaboration future dans la formation des professionnels du secteur.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE Congo( Facebook)

Orange music Legends : Méga concert ce 03 juillet 2024 pour lancer la 2e édition [tickets gratuits via l’appli Max it]

[DIGITAL Business Africa] – La célébration de la musique se poursuit chez Orange Cameroun. Après la fête de la musique, honorée par l’ entreprise citoyenne le 21 juin 2024, Orange revient avec son programme Orange Music Legends. Le Senior manager Brand & Communication chez Orange Cameroun,Venant Pouemi, a présidé la conférence de presse relative à la présentation du programme, ce 26 juin 2024 à Yaoundé.

Orange Music Legends est un programme musical, une téléréalité qui célèbre l’héritage musical au Mboa (Cameroun). La compétition réunit cinq voix légendaires qui ont porté haut les rythmes patrimoniaux des grands aires de la musique au Cameroun. Ces légendes se font accompagner par de nouveaux talents de la musique, qui évoluent dans plusieurs rythmes. L’initiative d’Orange Cameroun vise à redéfinir les collaborations musicales entre les générations.

Comme innovation de cette année, le méga concert, prévu au Palais polyvalent des Sports de Yaoundé, ce 03 juillet 2024. Cysoul, binome de Prince Afo Akom (duo gagnant de l’édition I), est annoncé. L’événement marquera le lancement officiel du programme. N’ayez crainte ; l’entrée sera gratuite. Il suffit simplement d’acquérir votre ticket via la super application Max it, en suivant la procédure ci-dessous :

– Ouvrez la super application Max it. Si vous ne l’avez pas, la télécharger ici : https://bit.ly/ConcertOML
– Clique sur « marketplace », ensuite sur événement & billet
– Clique pour choisir ton ticket classique (gratuit), Ticket VIP payant (5000 pour être le plus proche de la scène)
– Finalise ton achat et télécharge ton ticket

 

De nouveaux visages

 

Fadil le sorcier, Tao, Phil Bill, Rinyu, Mr Leo sont les artistes de la nouvelle génération qui remplacent Cysoul, Blanche Bily, Magasco, Petit Malo, Sadi Hanan. Côté, légendes, Annie Anzouer, Donny Elwood, Henri Dikongué, Sam Fan Thomas et Sally Soleïnie Nyolo vont remplacer Petit Pays, légende du Makossa, Prince Afo Akom, légende du Folklore, André Marie Talla, légende du Benskin, Ange Ebogo, légende du Bikutsi, Isnebo, légende du ngouba-balewa.

Des duos seront formés. Et à la fin, les vainqueurs seront élus au vote du public. Pour la première édition, c’est le duo M3 composé de la légende Bobe Yerima Afo Akom et de Cysoul, qui a été élu « Meilleure collaboration d’Orange Music Legends ». Ils ont gagné la somme de 10 millions de FCFA.

La plateforme Star news, qui se charge de la monétisation du programme en ligne, a permis aux abonnés de gagner 05 millions de FCFA.

Autres innovations, la série passe de 12 à 24 épisodes. En plus de La Crtv (partenaire d’ Orange Music Legends), deux autres canaux sont mobilisés pour augmenter l’audience du programme. Il s’agit de Canal 2 et Trace Mboa.

Par Jean Materne Zambo

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

[Digital Business Africa] – Après le lancement le 3 juin dernier à Douala de son programme « Engage for change » qui a été suivi 2 jours plus tard de la campagne de collecte des bouteilles plastiques usagées sur les bords du Wouri, Orange Cameroun a mis le cap ce mardi 25 juin à Garoua, chef-lieu de la région du Nord, où les salariés volontaires de l’entreprise, solidaires des populations du septentrion de concert avec la Mairie de Garoua 2 ont mis en terre 5 000 plants d’ arbres pour apporter un peu de fraicheur à la ville et faire reculer la sècheresse.

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres
Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

Le mois de Juin consacré à la protection de l’environnement chez Orange, a donné l’occasion au personnel de l’entreprise de télécommunications de marquer leur solidarité avec les populations des régions du Septentrion, vulnérabilisées par la désertification due aux changements climatiques. La lutte contre la désertification est un sujet crucial chez Orange Cameroun qui s’est engagé via son programme « Engage for change », à mobiliser toutes les énergies pour accompagner les pouvoirs publics à qui il ne peut être reproché de ne pas en faire assez pour améliorer le quotidien des populations. Le réchauffement climatique particulièrement observé dans la partie septentrionale du pays a autant surpris qu’elle a bouleversé tous les agendas sociopolitique et économique du Gouvernement déjà engagé dans la réalisation des projets structurants. Pour Mme Mathilda Mambo, Directrice des Ressources humaines, représentant le Directeur Général, « La forte avancée du désert a suscité la prise de conscience de la population entière et des acteurs économiques en particulier en tête desquels Orange Cameroun, qui se sont tous sentis un devoir de responsabilité envers les populations de la zone septentrionale durement frappées par cette situation responsable d’énormes pertes humaines et économiques ainsi que des déplacements des populations, autant de facteurs qui imposent une nouvelle organisation de la vie et des actions concertées utiles pour le grand bonheur des bénéficiaires. Il est question à travers les 5 000 arbres plantés dans le cadre de ce programme, de marquer notre empreinte écoresponsable et d’ancrer dans les consciences l’urgence et la nécessité de planter des arbres pour ainsi renforcer la résilience des populations locales. En ombrageant et en refroidissant l’air dans les zones urbaines, les arbres et les forêts contribuent à réduire les températures extrêmes et atténuent ainsi les effets du changement climatique. »

Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres
Orange Cameroun soutient la Mairie de Garoua II dans l’opération 5 000 arbres

Pour une ville de la taille de Garoua, entretenir une foret urbaine peut aider à retarder de façon considérable l’avancée de la désertification. L’objectif du programme de reforestation engagé par Orange Cameroun est de parvenir à inverser la dégradation actuelle des ressources du sol, de l’eau, des terres et des forêts sans délais. L’initiative se concentre sur le reboisement, le développement économique à faible carbone, la multiplication de forêts urbaines et de nouvelles possibilités d’améliorer les moyens de subsistance des populations des régions rurales. La création de forêts urbaines comme celle initiée par la Mairie de Garoua 2, partenaire de l’entreprise dans cette phase de son programme environnemental, apparaît comme nécessaire pour atteindre l’objectif zéro carbone engagé par le Groupe Orange dans son ambition de recréer des écosystèmes forestiers, et de végétaliser les villes, tant pour relever les défis écologiques actuels que pour améliorer le bien-être des populations.
Pour M. Oumarou Sanda, Maire de la Commune de Garoua 2, « La forêt communale que nous avons créée dans l’arrondissement de Garoua 2 représente une contribution majeure pour améliorer la qualité de vie de nos concitoyens et contribuer à la lutte contre le réchauffement. Il ne s’agit pas de faire une simple plantation d’arbres décoratifs, mais bien de le faire de manière réfléchie pour créer un véritable écosystème complexe. Les espaces forestiers sont plus résilients, et bien agencés, ils rendent les villes plus agréables, plus sûres et plus à même de résister aux changements climatiques. Sous l’effet de l’avancée de la désertification, le besoin de nature en ville se fait plus pressant d’autant que la végé¬tation rend des services contre la chaleur, la pollution et les inondations. La biodiversité en ville n’a que des bienfaits. Pour planter et entretenir les 5000 arbres qui seront plantés ici, nous savons nous appuyer sur la responsabilité des membres des quelques 267 associations engagées dans ce projet pour le développement de notre arrondissement fort de 52 quartiers »

Les zones boisées, les forêts et les arbres remplissent dans les villes et leurs périphéries un large éventail de fonctions vitales telles que le stockage du carbone, l’élimination des polluants atmosphériques, l’alimentation, la sécurité énergétique et hydrique, la restauration des sols dégradés et la prévention des sécheresses et des inondations. Orange Cameroun est déjà très présente dans la région du Nord via de nombreuses actions pérennes qui facilitent le retour des populations déplacées vers leurs contrées d’origine par une contribution à la construction d’infrastructures de première importance et au bénéfice du plus grand nombre.

Source: Orange Cameroun

Kenya : Des perturbations « importantes » de l’internet en réponse au mouvement « Occupy Parliament »  contre le projet de loi de finances 2024

[DIGITAL Business Africa] – La journée du 25 juin 2024 a été mouvementée au Kenya. Les Kenyans, rassemblés sous le hashtag #RejectFinanceBill2024, ont quitté l’autoroute virtuelle qui est internet et sont descendus dans la vraie rue pour manifester leur hostilité au projet de loi de finances 2024. Dans le projet de loi 2024/25, le gouvernement kényan souhaite lever 2,7 milliards de dollars d’impôts supplémentaires pour réduire le déficit budgétaire et les emprunts de l’État.

Une pilule amère, difficile à ingurgiter. Un mouvement est né, « Occupy Parliament », en réaction au projet de budget 2024-2025. Il s’est mué en une contestation plus large de la politique du président de la République William Ruto. La coordination du mouvement de protestation « Occupy Parliament », se ferait, selon plusieurs sources, à travers les réseaux sociaux. Plusieurs manifestants ont déploré la perturbation du réseau internet kenyan.

L’organisme NetBlocks, sur son compte X, estime d’ailleurs que l’internet au Kenya a subi des perturbations « importantes ». Ce désagrément interfère sur la qualité de la connexion internet  au Burundi et en Ouganda, selon la même source.

Mais, Safaricom, la plus grande entreprise de télécommunications du Kenya, a imputé cette situation à une panne de deux câbles sous-marins. L’opérateur a mis en garde ses clients contre la lenteur et l’intermittence du service.

Par Jean Materne Zambo, sources : techpoint.africa, netBlocks

Togo : L’ ATD et NITEC signent un partenariat pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence Togo Digital (ATD) et la National Information Technologies (NITEC) du Kazakhstan travailleront de concert pour moderniser l’administration togolaise. Les deux entités ont signé un partenariat « stratégique », cette fin du mois de juin 2024. Il  permettra à l’ ATD de profiter des ressources et des compétences de la NITEC dans le déploiement de ses actions. Ce partenariat permettra à l’ATD de bénéficier de l’expertise de NITEC sur divers sujets pour accélérer la digitalisation des services publics et des administrations.

La NITEC dit être la plus grande entreprise du marché des technologies de l’information au Kazakhstan. Le Kazakhstan, lui-même, est classé 28e sur l’indice de développement de l’administration en ligne et huitième sur l’indice mondial des services en ligne de l’Organisation des Nations unies,

La société NITEC a été créée en 2000 conformément au décret du gouvernement de la République du Kazakhstan du 4 avril 2000 n° 492 « Sur le développement d’un espace d’information unique en République du Kazakhstan ».

L’Agence Togo Digital (ATD), quant à elle, est l’entité chargée d’accompagner l’administration togolaise dans son processus de digitalisation, tout en promouvant, l’innovation Elle est appelée à digitaliser 75% des démarches administratives, conformément aux obiectifs de la feuille de route gouvernementale 2025. Elle travaille activement avec le secteur privé (start-ups, développeurs indépendants, prestataires de services numériques, etc.) et les administrations pour l’atteinte de cet objectif.

Elle a été créée par le décret n°2021-102/PR du 29 septembre 2021 et publié au Journal Officiel de la République Togolaise du 19 novembre 2021

Par Jean Materne Zambo, sources : togofirst.com, nitec.kz, digitalgouv.tg

 

 

Mali : La Société malienne de transmission et de diffusion inaugurée

[DIGITAL Business Africa] – A la faveur de la deuxième édition de la Semaine du Numérique, Alhamdou Ag Ilyène donne une existence à un édifice qui augure les beaux jours de la télévision numérique terrestre au Mali. La Société malienne de Transmission et de Diffusion (SMTD SA.) a été inaugurée par le ministre de la Communication, de l’Economie numérique et de la Modernisation de l’Administration, ce mardi 25 juin 2024. Le bâtiment est contigu au Centre émetteur de Kati, une ville et une commune malienne, située dans le nord-ouest de l’agglomération de Bamako.

Selon le directeur général de la SMTD SA, Dr Cheick Oumar Traoré, « l’édifice correspond aux ambitions de notre pays pour la TNT. Ce bâtiment devrait nous pousser au-delà de nos limites pour continuer le déploiement du Réseau de la télévision numérique terrestre au Mali ».

Le ministre Alhamdou AG Ilyène, pour sa part, a rappelé la genèse du projet de Télévision Numérique terrestre (TNT). L’une des composantes du marché attribué en 2020 était la construction d’un bâtiment administratif.

« La mise à disposition du bâtiment administratif neuf doit être un moment d’inspiration, de galvanisation malgré la conjoncture et autres vicissitudes quotidiennes auxquelles peuvent faire face des travailleurs. Mais j’ose espérer que ce joyau architectural va permettre à la direction générale et aux travailleurs de la SMTD-SA de booster le processus de mise en œuvre de la TNT. Ce sera avec l’accompagnement du département et des plus Hautes Autorités de la Transition. Et je n’ai aucun doute, qu’ensemble, nous relèverons le défi pour le bonheur des Maliens », a-t-il dit.

La deuxième édition de la Semaine du Numérique au Mali se tient depuis le 25 juin 2024 et s’achève ce 27 juin 2024. L’événement a pour but de promouvoir l’innovation, de renforcer la sécurité, de moderniser l’administration et de favoriser le développement économique. Ce forum met un accent sur la promotion du genre et l’apprentissage numérique. Plusieurs activités sont prévues au cours de cet événement, dont une compétition entre startups.

Par Jean Materne Zambo, source: CCOM/MCENMA

Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au Cameroun

[DIGITAL Business Africa] – Des acteurs camerounais du numérique sont un peu plus édifiés sur les chantiers de l’IA au Cameroun. Lors des Concertations nationales sur l’Intelligence Artificielle (Conia 2024), qui se sont ouvertes hier, 25 juin 2024, à l’hôtel Hilton de Yaoundé, sous le thème « Quelles politiques gouvernementales pour une meilleure appropriation de l’IA au Cameroun ? », la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, a présenté le chemin qu’entend emprunter le Cameroun en matière d’IA.

Pour la ministre, la vision et l’avenir de l’intelligence artificielle (IA) au Cameroun devraient s’orienter vers son intégration éthique et responsable, avec l’élaboration d’un cadre éthique robuste et d’un ensemble de réglementations à même de guider le développement de l’IA, tout en respectant nos valeurs culturelles et sociales.

Et surtout, être en phase avec la vision du Chef de l’État, Paul Biya, qui, dans une déclaration lue par le ministre des Relations extérieures, à l’occasion de la 78è session de lAssemblée généralee des Nations unies, le 26 septembre 2023, à New-York, indiquait que :

« Le monde est en pleine mutation. Il nous revient, dès lors, de prendre les décisions et les orientations adéquates pour le rendre meilleur, pour le bien-être de nos populations. Nous pouvons y arriver, pour autant que nous puissions renforcer notre solidarité afin de relever ensemble nos défis communs.

En cette ère du numérique et de l’intelligence artificielle, nous avons entre nos mains des outils prodigieux. S’ils sont utilisés à bon escient, ils peuvent nous permettre d’atteindre les résultats escomptés en vue d’assurer la survie de l’humanité et de lui garantir un avenir meilleur. »

Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au CamerounPour mettre en œuvre les prescriptions du Chef de l’État dans le développement de l’IA, des chantiers sont déjà explorés. La ministre Minette Libom Li Likeng cite entres autres :

  • Sur le plan stratégique, l’intégration de l’innovation technologique, y compris l’IA, dans les documents stratégiques du secteur, ainsi qu’une étude en cours de réalisation par le PATNUC, en vue de la mise en place d’une politique générale d’utilisation éthique et responsable de la donnée.
  • Sur le plan règlementaire, l’élaboration d’une loi sur la protection des données à caractère personnel, ainsi que celle en cours d’une « sandbox » réglementaire, pour les startups et les entreprises innovantes en matière d’IA.
  • Sur le plan de l’éducation et de la formation, l’introduction des programmes de formation en IA dans les universités et les institutions spécialisées, ainsi que la mise en place de partenariats avec des institutions internationales et des entreprises privées, en vue du renforcement des capacités locales en matière d’IA.
  • Sur le plan des infrastructures, la mise en place d’une politique visant à moderniser et à renforcer les réseaux de communication et les centres de données (augmentation de la capacité de la bande passante, amélioration de la couverture internet dans les zones rurales), pour assurer une gestion efficace et sécurisée des informations. « Des discussions sont par ailleurs en cours entre le gouvernement et la banque mondiale, dans le cadre du développement d’une Digital Public Infrastructure (DPI) qui englobe les plateformes numériques publiques essentielles, facilitant l’accès équitable aux services numériques. À travers un système d’identification numérique fiable, afin de soutenir l’innovation, améliorer l’efficacité des services publics, et de créer un environnement propice à la croissance économique et sociale », précise Minette Libom Li Likeng.
  • Sur le plan de l’instauration d’un cadre éthique solide de développement de l’IA, la sensibilisation et la vulgarisation de l’IA, de ses risques et ses opportunités, la lutte contre la désinformation à travers des campagnes d’éducation de masse et l’organisation des sessions de formation des différents acteurs, sans oublier l’adoption d’une charte sur la protection des enfants en ligne.

« Comme vous le voyez, il s’agit là d’un ambitieux programme, à la mesure du potentiel de notre pays dans le domaine du numérique, dont la mise en œuvre passe non seulement par la stimulation de la collaboration intersectorielle au sein du gouvernement, mais aussi entre le gouvernement, l’industrie, le monde académique, les startups, la société civile, les partenaires au développement », affirme Minette Libom Li Likeng.

Organisées par le ministère des Postes et Télécommunications, les Conia 2024 qui prennent fin ce jour visent à renforcer les capacités des acteurs gouvernementaux et des parties prenantes, sur l’encadrement des technologies innovantes, afin de faire face aux nombreux enjeux actuels liés à l’intelligence artificielle et de relever efficacement le défi du développement numérique, catalyseur de l’émergence économique, sociale et technologique du Cameroun.Conia 2024 : Minette Libom Li Likeng présente les 05 grands chantiers de l’IA au Cameroun

Pendant ces deux jours d’échanges, les participants vont explorer et comprendre comment l’IA peut être intégrée de manière responsable et efficace, dans les divers secteurs de notre société et réfléchir sur les principaux axes devant aboutir, à l’élaboration d’une stratégie concertée et efficace de l’IA au Cameroun.

Les discussions permettront également de définir les meilleures pratiques, de partager des connaissances et de formuler des recommandations concrètes. s.

Plusieurs experts sont conviés à ces concertations. Le programme de ce 26 juin 2024.

Mercredi 26 juin 2024
8h00-9h00 Accueil et enregistrement des participants
 

 

 

 

 

 

9h00 -11h30

Conférence 3: Politiques et réglementations pour soutenir le développement de l’IA au Cameroun Modérateur : Professeur NGUELE ABADA CM SPM
Exposé n°1 :  Politiques et réglementations pour un développement responsable de l’IA au Cameroun Dr Pauline TSAFAK, DRPT MINPOSTEL
Exposé n°2 :   Politiques publiques de soutien à l’innovation en IA Monsieur Antoine Anatole NKOLO Directeur JFN CENTRE
Exposé n°3 :   Renforcement des compétences et des talents en IA SAME Anthony, CEO & Founder St Digital
Exposé n°4 :    Gouvernance et régulation de l’IA au niveau national MOMNOUGUI Robert Alain

Représentant ART

Exposé n°5 : L’IA au service de la santé au Cameroun : Innovations, enjeux et perspectives Harry KAMDEM Expert UA,

 

 

Echanges avec le public Modérateur, public
11h30-12h00 PAUSE-CAFE
12h00-13h30 Table ronde 2 : Applications pratiques de l’IA dans les secteurs clés : santé, éducation, agriculture, etc. Modérateur : Professeur Marcellin NKENLIFACK

Intervenants : MINESEC, MINCOM, MINADER, PATNUC, MINEFOP, MINAC, MINSANTE, ONACC, Dr EKEMBE Gérard

13h00-14h00 PAUSE DEJEUNER
 

14h00-15h30

Table ronde 3 : Les enjeux éthiques de l’IA : perspectives et défis pour le Cameroun Modérateur : Professeur MVEH Directeur CENADI

Intervenants :

Représentant ANTIC,

Représentant INS,

DG CNPS,

Me Jeanne Claire NGONDI SAANGO

Dr MPABE BODJONGO (MINCOMMERCE)

16h00-17h00 Cérémonie de clôture
  Présentation des conclusions et des recommandations des concertations Coordonnateur Adjoint
  Allocution de clôture de Madame le Ministre des Postes et Télécommunications  
17h00 Fin des assises  

 

Par Digital Business Africa