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Cameroun : L’Antic dément un communiqué relatif à la nouvelle CNI et rappelle les dispositions légales en matière de désinformation en ligne et cybercriminalité

[DIGITAL Business Africa] – L’ Antic met en garde contre toute désinformation en ligne. L’ Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication, ayant détecté un document factice lié à la nouvelle CNI, en appelle à la vigilance des internautes citoyens. Ce document en circulation sur les réseaux sociaux depuis le 15 juillet 2024 ne provient pas de la  Délégation générale à la Sureté Nationale (DGSN), selon la clarification de l’ Agence sur sa page Facebook. Ce faux document  en question donne les modalités d’établissement  de la CNI, les frais  y compris (10.000 FCFA pour une durée de 15 ans).

« Il s’agit de l’œuvre de personnes malintentionnées cherchant à extorquer de l’argent aux citoyens camerounais en imitant les documents issus de la Délégation générale à la Sureté Nationale », a précisé l’ Antic.

L’ Agence se saisit de l’occasion pour rappeller aux uns et aux autres les dispositions légales en matière de désinformation par voie des communications électroniques. L’ Antic a par exemple convoqué l’ article 113 du code pénal camerounais.

« Est puni d’un emprisonnement de trois (3) mois à trois (3) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».  

S’agissant de la cybersécurité et de la cybercriminalité, l’ Antic évoque l’article 78-1, qui stipule :

« Est puni d’un emprisonnement de six (06) mois à deux (02) ans et d’une amende de 5.000.000 (cinq millions) à 10.000.000 (dix millions) F CFA ou de l’une de ces deux peines seulement, celui qui publie ou propage par voie de communications électroniques ou d’un système d’information, une nouvelle sans pouvoir en rapporter la preuve de véracité ou justifier qu’il avait de bonnes raisons de croire à la vérité de ladite nouvelle », conclut l’ Antic

Par Jean Materne Zambo, source : Antic( Facebook)

Maroc : Rédouane El Haloui et son équipe reconduits à l’APEBI pour un mandat de deux ans

[DIGITAL Business Africa] – L’équipe dirigeante de l’APEBI reste inchangée. Le mandat du top management de la Fédération marocaine des technologies de l’information, des télécommunications et de l’offshoring (APEBI) a été renouvelé. Durée du mandat : deux ans.

Rédouane El Haloui reste donc président avec comme vice-président Abdelkarim Mazouzi.

Sur LinkedIn, il remercie ses compatriotes pour la confiance renouvelée.


Voici la composition du Bureau et du Conseil d’administration de l’APEBI 2024-2026:

Bureau NOM & PRÉNOM ET POSTE AU SEIN DU BUREAU

REDOUANE EL HALOUI, Président (RED TIC)

ABDELKARIM MAZOUZI, Vice-Président Général (RAMZO)

FAHD MEKOUAR, Trésorier (ITECHIA TV)

RACHID RESSANI, Trésorier Adjoint IT ROAD)

MOHCINE BENACHIR, Secrétaire Général (PRESTIGE INFORMATIQUE)

HOUSSINE SAF, Membre (MBA)

NADIA MANSOUR, Membre (ECONOCOM)

SANA IFFACH, Membre (SIYA ACT)

DRISS RHAFES, Membre (EDUKASKILLS)

JALAL EL ALAOUI, Membre (SLAKERS)

 

Conseil d’Administration 2024-2026, autres que les membres du Bureau

NOM & PRÉNOM ET SOCIÉTÉ

HIND BERRADA, CEGEDIM

BRAHIM SBAI, ORANGE MAROC

SAAD GHAZAOUI, XPERIS

EMMANUEL CHERIET, INTECIA

HICHAM IRAQI HOUSSAINI, SAP

MOUNIA TERHZAZ, DIGITAL VIRGO

MOUNA BENAZZOU, CAPGEMINI IT

ENGINEERING (ALTRAN MAROC)

AMINE ZAROUK, GREEN OPEN LAB

DENIS MARSAULT, MYOPLA

MOUNIR SENHAJI, SOPHATEL

ABDELAZIZ EL KAYLOUBI, ESIIM

Vision de la nouvelle mandature

Le nouveau mandat des dirigeants nouvellement reconduits est axé sur l’industrialisation, la formation de partenariats stratégiques, la participation active au Comité national pour le Développement du Numérique et le renforcement des partenariats. Rédouane El Haloui et son équipe promettent de « développer des partenariats avec d’autres fédérations pour créer des opportunités d’affaires au niveau national…créer aussi un événement propre à la fédération qui permettra de porter sa voix et de nouer des partenariats stratégiques ».

Pour rappel, le Comité national pour le Développement du Numérique est un programme qui vise à consolider les acquis, industrialiser les processus, renforcer la position de la Fédération sur la scène nationale et internationale, développer les opportunités d’affaires, structurer la communication et défendre les intérêts des membres par des actions stratégiques.

Autres mesures annoncées : mettre en œuvre « une feuille de route validée pour accroître la visibilité du Royaume à travers des initiatives de communication et de marketing ». L’APEBI ambitionne aussi de renforcer la Fédération africaine des entreprises du numérique en intégrant de nouveaux membres pour dynamiser davantage le réseau.

Par Jean Materne Zambo, source : cio-mag.com

Burkina Faso : Vox Solutions choisi par Orange comme passerelle internationale exclusive de ses services A2P SMS et Voix

[Digital Business Africa] – VOX Solutions, l’un des opérateurs de solutions complètes de monétisation de voix et de messagerie A2P, a annoncé ce 16 juillet 2024 à Hong Kong la signature d’un “partenariat novateur” avec Orange Burkina Faso.
Ce partenariat entre Vox Solutions et Orange Burkina Faso forme une alliance exclusive de connectivité directe, garantissant la transmission sécurisée et fiable des messages A2P aux clients et entreprises internationales du Burkina Faso.
Le service “Application to Person” est un service de communication entre les plateformes d’application des entreprises identifiées par des numéros fixes virtuels et les personnes physiques sur des terminaux identifiées par des numéros mobiles.
Orange BurkinaFaso aurait ainsi confié à la société VOX Solutions la gestion opérationnelle complète de son service “International A2P Voice & SMS” dédié aux entreprises internationales identifiées par des numéros de téléphone virtuels ou des noms-émetteurs SMS sur des plateformes d’application.
Sur le site web de Vox Solutions, on peut lire que l’objectif commun est de protéger les interactions mobiles contre les risques rapidement croissants de fraude par messagerie et d’inflation artificielle du trafic (AIT).
L’inflation artificielle du trafic (AIT) devient un problème de plus en plus important dans le domaine numérique, gonflant artificiellement les volumes de trafic, augmentant ainsi les coûts pour les entreprises et mettant en péril les revenus des opérateurs de réseaux mobiles. De même, la fraude par messagerie, tout aussi grave, implique la diffusion non autorisée ou trompeuse de messages, ce qui constitue une menace pour la vie privée et la sécurité des utilisateurs.
Pour Ehsan Ahmadi, PDG et fondateur de VOX Solutions, la mission fondamentale de son entreprise est d’aider les opérateurs mobiles tels qu’Orange Burkina Faso à maintenir une croissance constante de leurs revenus et à favoriser l’innovation. “La lutte contre la fraude par messagerie et l’AIT sont au cœur des défis auxquels nous sommes impatients de faire face. Nous avons le privilège de commencer ce voyage et restons déterminés à aider nos partenaires à atteindre leurs objectifs commerciaux. Cette collaboration représente une étape importante vers des expériences de communication améliorées et un succès durable”, indique-t-il.
Vox Solutions precise que sa plateforme VOX-360 se distingue comme une solution globale et distinctive sur le marché, intégrant des fonctionnalités anti-fraude, l’authentification des appels flash, la monétisation des SMS A2P et des capacités d’identité mobile. “Cette plateforme permet aux opérateurs mobiles de détecter et de prévenir le spam et le trafic frauduleux, en adoptant une approche proactive pour protéger les utilisateurs finaux et améliorer l’expérience client globale. De plus, il fournit aux opérateurs les moyens d’optimiser leurs efforts de monétisation du réseau”, indique Vox Solutions.
Grâce à ce partenariat, les clients d’Orange Burkina Faso et ses partenaires mondiaux peuvent s’attendre à une livraison de messages A2P sécurisée et fiable. De plus, Orange améliorera ses capacités à surveiller tout le trafic SMS A2P, y compris les mots de passe à usage unique et les notifications clients.
Commentant cette annonce, le Dr Ing. Pierre-François Kamanou, promoteur de GTS Africa, pense qu’il s’agit là d’une meilleure pratique de plus en plus adoptée par les opérateurs mobiles en Afrique, afin de lutter efficacement contre la fraude téléphonique et accroître les revenus de trafic international.
“Cependant, il est important de noter qu’il n’existe toujours pas dans ces pays d’Afrique une offre de service “2-way A2P Voice & SMS” dédiée aux entreprises locales identifiées par des numéros fixes virtuels, comme c’est le cas dans les pays occidentaux où le marché des communications unifiées est en plein essor, constituant un levier majeur de la transformation numérique. Pour combler ce vide, GTS Africa s’est donné pour mission d’accompagner les opérateurs historiques en Afrique dans la fourniture de numéros fixes virtuels associés aux plateformes cloud de communication d’entreprise”, explique-t-il.
Par Digital Business Africa

Protection des données : L’APDP Bénin s’inspire au Maroc 

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[DIGITAL Business Africa] – L’APDP-Bénin et la CNDP ravivent leur coopération. Une délégation de l’Autorité de protection des données à caractère personnel était au Maroc, ce 17 juillet 2024 pour revisiter le partenariat signé entre les deux institutions en 2022 et faire le point sur les domaines de coopération futures. Mais surtout, tirer profit de l’« immense » expérience de la CNDP.

Selon Luciano Hounkponou, président de l’APDP-Bénin, cette visite est une opportunité pour le Bénin de s’inspirer des bonnes pratiques marocaines et de les implémenter. De son côté, le président CNDP-Maroc, Omar Seghrouchni pense que cette collaboration vise à renforcer les compétences mutuelles et s’inscrit dans une dynamique d’échange au sein du réseau africain.

Omar Seghrouchni a renchéri en disant que cette visite est destinée à renforcer l’échange des expériences et à assurer un transfert mutuel des compétences. Avant de préciser que les deux institutions œuvrent ensemble au niveau du réseau africain, relevant que les relations entre la CNDP et l’APDP sont anciennes et marquées par des échanges de visites de part et d’autre.

Par Jean Materne Zambo

Le rôle-clé des « numéros fixes virtuels » dans la transformation numérique des  entreprises 

[Digital Business Africa – Avis d’expert. Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU*] – La transformation transformation numérique est aujourd’hui vitale pour toute entreprise souhaitant rester compétitive et éviter de disparaître dans un monde en constante évolution. Elle repose principalement sur la migration et/ou l’utilisation dans le cloud de diverses plateformes d’application business et de support, dans le but de :
  • Renforcer l’identité numérique,
  • Améliorer l’expérience collaborateur,
  • Diversifier les canaux d’interaction du parcours client,
  • Optimiser la gestion du service-client omnicanal,
  • Accroître le nombre de clients et les revenus,
  • Réduire les coûts d’investissement.
De plus, comme observé dans tous les pays occidentaux, la réussite de cette transformation est conditionnée par l’utilisation de plateformes de communication unifiée dans le cloud, associées à un numéro fixe unique identifiant chaque entreprise et ses employés dans toutes leurs interactions multicanales (voix, SMS, WhatsApp, web, etc.) avec les clients mobiles.
En effet, dans les pays occidentaux, alors que la téléphonie fixe traditionnelle sur RTC est en voie de disparition, le marché de la téléphonie fixe virtuelle sur Internet, qui existe depuis une trentaine d’années, connaît actuellement un essor considérable à l’ère du numérique, grâce à une multitude d’opérateurs télécom alternatifs locaux proposant des numéros virtuels (VoIP et SMS) en partenariat avec les opérateurs historiques.
En revanche, dans la plupart des pays africains, à l’exception de l’Afrique du Sud, la téléphonie fixe traditionnelle, monopolisée par les opérateurs historiques, a toujours été sous-développée et est en déclin depuis plus de 25 ans avec l’avènement des opérateurs mobiles internationaux.
Il est regrettable de constater que la téléphonie fixe IP n’est toujours pas légalisée. Pire encore, la technologie VoIP fut interdite dans de nombreux pays africains.
Force est donc de constater qu’à ce jour, les offres de téléphonie en mode P2P (Person-to-Person) des opérateurs mobiles ne sont pas adaptées aux besoins évolutifs de transformation numérique des administrations & Entreprises.
Notamment parce qu’elles ne sont pas identifiées par un numéro professionnel, ce qui les expose à un risque élevé d’usurpation d’identité téléphonique, entraînant des actes frauduleux sur les comptes mobile-money de leurs clients, voire des activités illégales.
C’est pour répondre à ces enjeux que, sous l’initiative de GTS-Infotel, les autorités camerounaises ont établi un nouveau décret concernant la numérotation téléphonique. Ce décret introduit une nouvelle catégorie de numéros fixes virtuels pour les services de téléphonie A2P (Application-to-Person).
C’est ainsi qu’en partenariat avec CAMTEL, l’opérateur historique, GTS-Infotel devient le tout 1er Opérateur de numéros fixes virtuels et de plateformes ComTech pour la fourniture en mode hébergé & géré de solutions ProCom de communication unifiée adaptées aux Entreprises de toutes tailles.
Fort d’une trentaine d’années d’expérience de son fondateur, GTS AFRICA bénéficie d’une expertise unique, en particulier dans les domaines technique, marketing et réglementaire, pour accompagner les opérateurs historiques d’Afrique francophone pour devenir opérateur de téléphonie fixe virtuelle.
Cette évolution favorisera l’émergence de nouveaux opérateurs ComTech locaux sur le marché des communications unifiées sur numéros fixes virtuels, contribuant ainsi efficacement à la transformation numérique des entreprises, un indicateur clé du développement inclusif de l’économie numérique.
*Par Dr.-Ing. Pierre-François KAMANOU, Fondateur de GTS Africa & GTS-Infotel Cameroon, 1er Opérateur Pan-africain de numéros fixes virtuels & plateformes ComTech

Guinée : Huawei organise le premier Guinea ICT and Energy Mining Summit

[DIGITAL Business Africa] – La première édition du Sommet minier sur les TIC et l’énergie verte en Guinée s’est tenue à Conakry, ce jeudi 2024. Le Guinea ICT and Energy Mining Summit est un événement qui vise à fournir une plateforme aux dirigeants et autres parties prenantes pour discuter des stratégies visant à renforcer l’industrie minière grâce aux technologies de l’information et de la communication, ainsi qu’aux technologies énergétiques vertes.

C’est une initiative du géant chinois Huawei, le premier Sommet minier et énergétique sur les technologies de l’information et de la communication.Pour la ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Rose Pola Pricemou, les mines et les télécommunications sont les deux premiers secteurs contributeurs en termes de recettes fiscales en Guinée. La ministre a aussi soutenu que pour garantir un développement durable et inclusif, la Guinée doit adopter les technologies et les solutions énergétiques les plus récentes.

Philippe Wang, président du département Digital Power chez Huawei Guinée, a quant à lui rappelé la vision de Huawei à accompagner les entreprises minières pour mieux exploiter les richesses, contribuant ainsi au développement socio-économique de la Guinée en particulier et de l’Afrique en général.

Par Jean Materne Zambo

Côte d’Ivoire : le ministre Amadou Coulibaly à la chasse des « sorciers numériques »

[DIGITAL Business Africa] – « Stop au sorcier numérique ! » C’est le slogan choisi par le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, pour la campagne de sensibilisation #EnLigneTousResponsables.

Coulibaly à Adjamé

Amadou Coulibaly a procédé ce 15 juillet 2024 au lancement officiel des sessions de sensibilisation de la phase 1 de cette campagne contre la désinformation à la mairie d’Adjamé, en présence du premier magistrat de ladite commune, Farikou Soumahoro.

À l’occasion, il a lancé un vibrant appel aux usagers des réseaux sociaux à l’effet de cesser d’être des « sorciers numériques ». Dans ses propos, le ministre Amadou Coulibaly a indiqué que « lorsque vous partagez une fausse information, vous êtes un sorcier numérique ».

Pour freiner cette forme de délinquance en ligne, le gouvernement ivoirien a donc décidé d’aller en guerre contre ces acteurs malveillants du web et des réseaux sociaux avec le slogan « Stop au sorcier numérique ».

Ainsi, pour éviter d’être taxé de sorcier numérique, a-t-il indiqué, l’on doit cesser toute pratique y afférent. Cette campagne vise à sensibiliser chaque Ivoirien à un meilleur usage des réseaux sociaux.

Le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, a donc lancé un appel pressant à l’endroit des usagers du web et des réseaux sociaux, notamment les jeunes. Cette campagne, a-t-il insisté, est une invite à l’endroit des usagers des réseaux sociaux de « cesser d’être des sorciers (…) mais surtout de connaître les lois », a-t-il dit face à une assemblée médusée dont certains apprenaient pour la première fois, qu’une information partagée vous rend aussi coupable que l’auteur.

Ainsi, dit-il, tout partage d’information fausse (fake news) engage aussi bien l’auteur que celui qui l’a partagée.  « (…) Même si vous n’êtes pas l’auteur de la publication », a-t-il mis en garde. Car le fait de partager l’information vous rend tout aussi complice.

Les réseaux sociaux, a-t-il déploré, constituent une menace pour notre société lorsqu’ils sont mal utilisés. Pour le ministre, ce qui n’est pas permis dans le réel ne peut pas l’être dans le virtuel.

Cette campagne qui démarre dans la commune d’Adjamé, a-t-il souligné, se fera à l’échelle nationale. « Nous allons sillonner toutes les communes du pays. Dans chaque ville, nous allons laisser des ambassadeurs », a-t-il déclaré.

Le maire de la commune d’Adjamé, Farikou Soumahoro, a salué le gouvernement pour cette campagne, tout en invitant la jeunesse à faire preuve de responsabilité sur les réseaux sociaux.

« Nous demandons à la jeunesse de faire bon usage des réseaux sociaux, afin d’éviter de tomber sous le coup de la loi », a-t-il conseillé.

Le lancement officiel de la phase 1 de cette campagne a eu lieu le lundi 24 juin 2024, au Sofitel Hôtel Ivoire en présence du Premier ministre, chef du gouvernement, ministre des Sports et du Cadre de vie, Robert Beugré Mambé et de plusieurs personnalités dont l’ambassadeur des USA en Côte d’Ivoire, Mme Jessica Ba, dont l’engagement a permis la signature d’un protocole d’accord avec le ministère des Affaires étrangères.

La phase pilote, quant à elle, a eu lieu le 16 août dernier 2023, dans le même cadre. Elle a permis de renforcer les connaissances et les capacités de plus de 4 000 concitoyens qui officient désormais en qualité d’ambassadeurs du projet dans les communes d’Abidjan, ainsi que les capitales régionales de Bondoukou, Bouaké, Dabou, Daloa, Grand Bassam, Korhogo, Man, San-Pedro, et Yamoussoukro.

DBA, source : MICOM/BM

Bénin : Vers des Centres intégrés économique, social et numérique pour faciliter l’accès des citoyens aux services sociaux de base

[DIGITAL Business Africa] – Au Bénin, les Centres intégrés économique, social et numérique sortiront de terre bientôt. Décision prise en conseil des ministres, ce 17 juillet 2024. La construction de ces centres permettra de mutualiser les services et de créer un environnement propice au développement économique et social des communautés. La première phase de ce projet prévoit la construction de 35 centres dans 26 communes à travers le pays, comprenant des Guichets uniques de Protection sociale (GUPS) et des agences de la Poste du Bénin.

Le gouvernement est tombé d’accord pour la contractualisation avec un cabinet chargé de la maîtrise d’œuvre complète. Le projet de construction des Centres intégrés économique, social et numérique est aligné sur le Programme de filets de protection sociale productifs, qui vise à réhabiliter et moderniser les infrastructures existantes pour les mettre aux normes et accroître leur accessibilité aux populations. Ce programme vise à faciliter l’accès des citoyens aux services sociaux de base. Il vise également à transformer les centres de promotion sociale en guichets uniques de protection sociale, offrant un environnement plus moderne et efficace pour la prise en charge des vulnérabilités.

 

Autres décisions du Conseil 

 

Mesures normatives

– Création de l’Agence béninoise de Protection civile, approbation de ses statuts et détachement auprès d’elle, des personnels du Groupement national des Sapeurs-pompiers ;

– Création du Fonds d’Investissement et de Garantie des Petites et Moyennes Entreprises et approbation de ses statuts  ;

– Approbation des statuts de l’Agence nationale de l’aviation civile.

Communications

– Contractualisation pour la réalisation de forages d’exploitation dans le cadre du Projet d’alimentation en eau potable dans les villes de Karimama, Cobly, Gogounou, Toucountouna, Copargo, Allada et Nikki ;

– Élaboration d’un modèle de contrat-type d’exploitation d’or ;

– Acquisition d’équipements agricoles dans le cadre de la mise en œuvre du plan triennal 2022-2024 de la Société nationale de mécanisation agricole (SoNaMA) S.A. ;

– Renforcement de la production et de la retransmission des événements sportifs et culturels ;

Par Jean Materne Zambo 

Bénin : MTN signe un accord Naas de 200 sites avec Nuran Wireless Inc.

[DIGITAL Business Africa] – Marché conclu. NuRAN Wireless Inc. et  MTN  vont déployer des sites ruraux 2G, 3G et 4G au Bénin. L’accord dévoilé mardi 16 juillet 2024 porte sur le déploiement de 200 sites télécoms sur le modèle commercial Network-as-a-Service (NaaS). La collaboration a une durée de 5 ans et octroie à NuRAN une présence dans huit pays d’Afrique sub-saharienne avec des accords NaaS signés.

Le contrat peut être renouvelé de cinq années supplémentaires à la fin de la période initiale. C’est le 21 juillet 2022 que l’accord a été signé entre les deux parties. Celles-ci étant  engagées dans l’amélioration des conditions de vie dans les communautés rurales à travers l’Afrique.

Le projet devrait prendre en charge la 2G, la 3G et la 4G avec une variété de catégories de sites pour couvrir différentes densités de population et zones de couverture. NuRAN entend rester propriétaire de l’infrastructure après l’achèvement du contrat.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun/Patnuc : 40 millions de FCFA pour le meilleur projet du concours Agritech Innovation Challenge [ postulez ! ]

[DIGITAL Business Africa] – La première édition de l’Agritech Innovation Challenge est lancée. Le concours a été présenté au cours d’un point de presse conjoint donné ce 17 juillet 2024 à Yaoundé, par les ministres des Postes et Télécoms, de l’Agriculture et du Développement rural, des Pêches, de l’Élevage et des Industries animales. Le concours, porté par le Projet d’Accélération de la Transformation numérique au Cameroun (Patnuc), a pour objectif de sélectionner, primer et valoriser les 10 meilleurs agritechs, offrant des solutions numériques innovantes à fort impact pour le secteur agropastoral au Cameroun. Dans le cadre de ce concours, des présélections régionales seront organisées dans la deuxième quinzaine du mois d’août 2024 dans les villes suivantes :

Bafoussam pour les candidats de l’Ouest et du Nord-Ouest ; Ebolowa pour les candidats du Centre, du Sud et de l’Est ; Garoua pour les candidats du septentrion (Adamaoua, Nord et Extrême Nord) ; Limbé pour les candidats du Littoral et du Sud-Ouest. À l’issue de ces événements régionaux, il sera organisé une finale nationale à Yaoundé sous le même format Tech et Business.

Minette Libom Li Likeng, ministre des Postes et Télécommunications, à déclaré que le coucours « constitue un excellent prétexte pour explorer, découvrir les talents et l’ingéniosité dont regorge le Cameroun en matière de transformation digitale des domaines porteurs que sont l’agriculture, l’elevage , les forêts et la pêche  ».

Le meilleur projet remportera la somme de 40 millions de FCFA. Inscrivez-vous via l’adresse ci-après, www.aic.patnuc.cm. Ce, jusqu’au 20 août 2024. L’Agritech Innovation Challenge cible les promoteurs des solutions numériques du secteur agropastoral. Le concours  est articulé autour de trois activités principales (un concours de pitchs, une conférence-débat et des foires B to B).

Par Jean Materne Zambo

Tchad : L’Arcep et Airtel renouvellent leur licence de fonctionnement, le 1er point d’échange internet en téléchargement

[DIGITAL Business Africa] – Airtel-Tchad et l’ Arcep continuent de cheminer ensemble. La convention de fonctionnement entre l’opérateur Télécom et l’Autorité de Régulation des Communications électroniques et des Postes (Arcep) a été signée le 15 juillet 2024. Elle consiste au renouvellement de leur licence de fonctionnement, échue. Cette action promet d’apporter des améliorations significatives à la connectivité et aux services numériques dans le pays.

Le ministre des Postes et de l’ Économie numérique, le Dr Michel Boukar, a confié aux deux parties que la signature de ce cahier des charges suit les orientations de la hiérarchie, le président de la République, S.E Mahamat Idriss Déby, « soucieux de l’amélioration de la qualité du réseau ». Pour lui, cette convention vise à améliorer le cahier des charges des deux parties. Dina Mahamat Amadou, directeur général d’Airtel Tchad, peut bien exprimer sa gratitude envers le président de la République, Mahamat Idriss Déby, pour son engagement en faveur des consommateurs tchadiens.

« Le président ( S.E Mahamat Idriss Déby) a montré un souci constant pour les consommateurs en créant une commission interministérielle dédiée à l’amélioration de la qualité du service de téléphonie mobile. Le cahier des charges que nous avons reçu aujourd’hui est une feuille de route détaillée qui, sans aucun doute, contribuera à améliorer la qualité du réseau pour le bénéfice de tous », a-t-il déclaré.

Le directeur général de l’Arcep Hassan Daoussa Hassaballah, a pour sa part remercié Airtel Tchad pour la qualité des échanges et a salué les efforts conjoints de l’équipe interministérielle et de la mission interne de l’Arcep.

Autre moment fort cette semaine au ministère des Communications, de l’Economie numérique et de la digitalisation de l’Administration, le lancement de l’atelier de validation du projet de la charte régissant le point d’échange Internet, le 15 juillet 2024. Les travaux se sont tenus sous la supervision du ministre des communications, de l’économie numérique et de la digitalisation de l’administration, Dr Michel Boukar. Il était question de trouver la solution pour que le Tchad ait son premier point d’échange internet.

Par Jean Materne Zambo

Compétition : AGL avec Yiri lance un appel à candidatures pour le programme Accelerate au profit des startups africaines [Postulez !]

[DIGITAL Business Africa] – Une opportunité s’offre aux entrepreneurs du  numérique en Afrique. Africa Global Logistics, avec le laboratoire technologique Yiri, lance un appel à candidatures pour le programme Accelerate. Information  relayée par le ministère de la Transition  numérique  et de la Digitalisation ivoirien  sur sa page Facebook ce 16 juillet 2024. Sont éligibles à ce programme, les startups en phase d’accélération, les promoteurs de solutions dans les secteurs du transport, de la logistique ou du digital. Autre précision, les candidatures doivent être celles des startups domiciliées en Afrique et/ou ayant pour cible l’Afrique. Leurs promoteurs ou promotrices doivent être disponibles durant les six mois du programme. Ils ne doivent pas être dans un autre programme en parallèle.

Les candidatures retenues bénéficieront d’un accompagnement personnalisé dispensé par des coachs et experts. Cette initiative ambitieuse vise à catalyser l’innovation en Côte d’Ivoire et en Afrique de l’Ouest, en offrant un tremplin aux entreprises émergentes prometteuses.

Postulez via https://tally.so/r/wQDqP8 avant le 26 juillet 2024. Les candidatures retenues auront un entretien avec l’équipe Yiri et leurs futurs mentors. Puis suivra l’annonce des cinq startups sélectionnées : un feedback complet pour tous les participants. Et enfin, fin septembre 2024, les startups choisies commenceront leur programme au sein du centre d’innovation d’AGL – Africa Global Logistics, Yiri, avec leurs mentors, pour un accompagnement sur mesure.

« Yiri » accompagne les jeunes entrepreneurs africains et leur offre, en plus de ses trois principaux programmes de formation (Accelerate, Discovery et Intrapreneur’s league), des activités diversifiées, ouvertes au grand public. Ses programmes de formation incluent aussi des conférences thématiques, des concours de pitch, des challenges d’innovation, des jobs dating, des journées portes ouvertes, ainsi que des masterclasses autour des centres d’intérêt de la digitalisation (intelligence artificielle, mobilité…).

Le centre d’Innovation Yiri a été inauguré en Côte d’Ivoire le 19 juin 2024. D’une capacité de 247 m2, ce centre d’innovation ambitionne de stimuler la créativité auprès des collaborateurs d’AGL, des clients, des universités, et d’accompagner le développement des start-ups en Afrique. Il permettra de favoriser l’innovation, encourager l’entrepreneuriat, promouvoir l’adoption de technologies émergentes, stimuler la création d’emplois et le développement des compétences locales.

Par Jean Materne Zambo

Numérique : La Libye détrône le Maroc au classement 2024 de l’Indice de développement des TIC [Consultez le rapport complet de l’IDI]

[DIGITAL Business Africa] – L’Union internationale des Télécommunications vient de publier le classement 2024 de l’Indice de développement des TIC. Selon l’ UIT, « des progrès ont été réalisés vers une connectivité universelle et significative, définie comme la capacité de chacun à se connecter en ligne dans des conditions optimales, à un coût abordable, partout et à tout moment – les économies à faible revenu affichant la plus grande amélioration ». 

Contre toute attente, c’est la Libye qui a ravi la vedette au grand Maroc, considéré jusqu’ici comme locomotive du numérique en Afrique. Avec un bond de 11% pour atteindre 88,1 points, la Libye réalise la meilleure progression africaine. En l’espace d’un an, le pays passe de la cinquième place au classement à la première, malgré l’instabilité politique. Le pays affiche un score de 88,2 pour la connectivité universelle et 87,9 pour la connectivité significative.

 

Maroc, comment revenir ?

 

Le Maroc régresse au classement. Deuxième avec 86,8 points, le Royaume chérifien accuse un léger retard sur la Libye pour la connectivité universelle (81,9). Mais il faut remarquer son excellent score de 91,7 pour la connectivité significative.
Le gouvernement marocain, représenté par Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, reste engagé dans un vaste chantier de connectivité. Une extension du haut débit à travers tout le territoire est envisagée. Le but est d’offrir à tous les citoyens une connexion internet de qualité à un prix abordable.

Un programme visant à connecter 1800 zones rurales à internet dans les mois à venir a été annoncé par Ghita Mezzour, ministre de la Transition numérique et de la Réforme de l’Administration, en mai 2024 devant le Parlement. Ajouter à cela, la Stratégie nationale de Développement numérique du Royaume, à l’horizon 2030, qui prévoit l’introduction de la technologie 5G pour stimuler la croissance économique, améliorer les services publics et garantir une inclusion numérique plus large. D’autres mesures sont en gestation.

Le Top 5 africain des meilleurs scores IDI 2024

Consultez le rapport complet IDI 2024 en cliquant sur le lien ci-après.

https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/07/d-ind-ict_mdd-2024-3-pdf-e.pdf

Par Jean Materne Zambo, source : uit.int

Congo : Léon Juste Ibombo réceptionne l’infrastructure de la fibre optique et félicite l’opérateur Silicone Connect 

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[DIGITAL Business Africa] – Le partenariat public-privé entre le gouvernement et La Silicone Connect se veut fécond. Les mots ont été prononcés par le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Leon Juste Ibombo, à Bondi (Hinda), ce 12 juillet 2024. C’était à la faveur de la cérémonie de réception officielle de l’infrastructure de la fibre optique réalisée par la société Silicone Connect, un opérateur d’infrastructure et un fournisseur d’accès à internet pour les entreprises au Congo.

Dans son discours pour l’occasion, le ministre des Postes, des Télécommunications et de l’Économie numérique, Leon Juste Ibombo, a rappelé que le gouvernement congolais a concédé le réseau national de fibre optique à Silicone Connect en 2020 dans un état d’obsolescence avancée des éléments de transmission. De quoi se réjouir, eu égard au livrable de la société quatre ans après.

« Réjouissances, oui, pour avoir fait passer la technologie de transmission SDH à DWDM avec la capacité de 200 GB entre Pointe-noire et 100 GB entre toutes les localités intermédiaires de nos départements. La modernisation de cette infrastructure critique ouvre ainsi la voie à une multitude d’opportunités pour les entreprises et les startups appelées à se développer, innover et à rester compétitives sur le marché mondial… », a dit Léon Juste Ibombo. Et d’ajouter :

« Cette infrastructure numérique rappelle bien évidemment aux femmes et aux hommes de notre temps que la connectivité plus rapide, plus fiable et plus inclusive est désormais un besoin fondamental, sinon vital pour chaque citoyen et chaque entreprise, en quête d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique », a-t-il dit. 

Léon Juste Ibombo a adressé félicitations et encouragements, d’abord, au Chairman du groupe Yao Corp, ensuite à toute l’équipe de Silicone Connect. Tout en les exhortant à ne ménager aucun effort pour poursuivre ensemble avec le gouvernement congolais la construction d’une société de l’information et du savoir dans le pays.

Le Congo a procédé au lancement des travaux d’installation de la connectivité de l’internet à haut débit et des points d’accès Wi-Fi, ainsi que des services numériques, le 14 juin 2024. Les bénéficiaires de cette initiative sont avant tout les administrations publiques, à l’instar de la fonction publique, de l’administration du territoire, la justice, la Santé, les Postes et Télécommunications et les affaires sociales. Cette mesure du gouvernement s’inscrit dans le cadre du projet d’ Accélération de la Transformation numérique du Congo.

Par Jean Materne Zambo

Cameroun : La 19e promotion de l’ESIG à l’ école de la Data chez Camtel

[DIGITAL Business Africa] – C’est une reconnaissance de terrain pour le général de brigade, Valère Nka et ses troupes au siège de Camtel à Yaoundé. La 19e promotion de l’École supérieure internationale de Guerre a effectué une visite chez l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun dans le cadre de la rencontre Camtel-Esig, ce 15 juillet 2024. Le but de la rencontre était d’édifier les 61 auditeurs provenant de 26 pays, en plus de leurs encadreurs, sur la question de la gestion des données par Camtel. C’était à la demande des visiteurs,  comme l’a rappelé le DGA de Camtel, Daniel Désiré Ollé.

« Vous avez sollicité une présentation de Camtel sur les techniques et approches de sécurisation des données dans le contexte actuel de mondialisation, de modernisation et d’intelligence artificielle. Les exposés que nous vous présenterons mettront en avant les piliers du management en vigueur à Camtel, centrés autour des concepts de « change management » et de « customer centricity ». Ils aborderont également des notions clés sur la sécurisation des données et la collaboration entre les Forces du maintien de l’ordre et les télécommunications », a-t-il dit.

Sécurisation des données privées à Camtel

L’exposé du chef Data Centre de Camtel, Raou-Igre Yamra Charles LeBrun, a plongé les visiteurs dans le Data Centre de Zamengoé. Comme s’ils y étaient, les visiteurs ont reçu les notions essentielles qui ont donné à comprendre la rigueur à intégrer dans la collecte des données privées.

« Il faut de la transparence dans la collecte des données. Les données collectées des utilisateurs ne doivent pas être compromises. Il faut le consentement des utilisateurs… Il faut que la personne qui collecte les données soit responsable au cas où les données seront divulguées ou bien compromises lorsqu’elles sont collectées au niveau des usagers. Lorsque vous collectez les données, elles sont cryptées. Il y a des défis et des meilleures pratiques qu’il faut mettre en place. Il faut crypter les données qui sont collectées auprès des usagers. Il faut les anonymer pour qu’on ne puisse pas utiliser ces données à des fins inavouées. Si par exemple, un e-mail, qui est envoyé par le général de brigade Valère Nka, est compromis, ce mail peut être envoyé à des troupes qui sont dans une position où l’information qui devrait leur être envoyée n’est pas la bonne. Ils pourront se retrouver face à l’ennemi et cela pourra les mettre en danger… » a-t-il expliqué.

Récapitulatif, une fois les données collectées, trois étapes sont respectées, notamment le cryptage des données, leur anonymisation et la gouvernance. Le Chef Data Centre de Camtel, Raou-Igre Yamra Charles LeBrun, a soutenu qu’il faut renforcer la gouvernance dans la gestion des collectes de données. Car « les données collectées peuvent permettre de stigmatiser des groupes ethniques pour les exclure ».

Par Jean Materne Zambo

Formation : Douala accueille la Cameroon Digital Skills Campaign de l’ Antic

[DIGITAL Business Africa] – L’Agence nationale des Technologies de l’Information et de la Communication honore son rendez-vous annuel. L’ Antic, de concert avec The Change Engine, organise la sixième édition de la Cameroon Digital Skills Campaign (campagne camerounaise pour les compétences numériques, en français), du 05 au 19 juillet 2024. Et c’est la ville de Douala, cette fois, qui accueille les acteurs clés du gouvernement, de l’éducation, de l’industrie et de la société civile. La campagne camerounaise pour les compétences numériques vise à préparer la prochaine génération de main-d’œuvre camerounaise en la dotant « des compétences du 21e siècle, qui sont nécessaires pour rester à flot dans un paysage en constante évolution, caractérisé par de nouvelles compétences en évolution », rapporte l’ Antic.

La cinquième édition s’est déroulée à Bafoussam, à l’Ouest du Cameroun, du 24 au 28 avril 2023. Une centaine de jeunes Camerounais, issus des établissements d’enseignement supérieur de la région de l’Ouest, ont pris part à cette campagne. Ils ont bénéficié des compétences numériques et entrepreneuriales qui leur permettent désormais de s’épanouir et de rester compétitifs à l’ère du numérique. Le thème de cette cinquième édition était : « Compétences numériques pour l’entrepreneuriat des jeunes dans la quatrième révolution industrielle ».

Par Jean Materne Zambo 

Djibouti: Le gouvernement veut renforcer la digitalisation des services financiers

 [DIGITAL Business Africa] – Une réunion dominicale, ce 14 juillet 2024, dans les locaux du ministère de L’économie et des Finances, chargé de l’Industrie. Ilyas M Dawaleh, chef de ce département ministériel, a reçu une forte délégation. Elle était constituée de madame le ministre Déléguée chargée de l’Economie numérique et de l’Innovation, Maryam Hamdou Ali, du directeur exécutif de la Banque centrale, Hassan Moussa, du secrétaire général du ministère du Budget, Simon Mbrato et des experts d’Ernst. & Young Global, une entreprise spécialisée dans le domaine de la transformation numérique et de l’intelligence artificielle. L’objectif de la réunion était de renforcer la digitalisation des services financiers à Djibouti.

 

Autres projets de digitalisation 

 

Lors de la huitième séance du Conseil des ministres, tenue le mardi 14 mai 2024, le gouvernement de Djibouti a lancé une initiative ambitieuse de numérisation des services publics sous peu. Son objectif est de permettre au pays de bénéficier pleinement de l’économie numérique. Deux plateformes devraient être mise en ligne, notamment e-Cabinet et e-Permis.

La plateforme e-Cabinet va étendre et à enrichir les capacités de gestion documentaire de l’administration. Initiée par le ministère délégué chargé de l’Economie numérique et de l’Innovation et appuyée techniquement par l’Agence nationale des systèmes d’information de l’Etat (ANSIE), elle intègrera des fonctionnalités avancées dédiées à la gestion des processus décisionnels de haut niveau, tout en assurant une interaction fluide entre les systèmes. Aussi la plateforme centralisera-t-elle la gestion des ordres du jour, des propositions, des documents de référence et des archives, ainsi que la gestion des textes juridiques tout au long de leur cycle de vie.

Pour ce qui est de la plateforme e-Permis, elle est dédiée à la construction. La plateforme remplacera le processus actuel de délivrance du permis de construire, désormais considéré comme désuet. La solution dispose d’un portail en ligne qui offre aux visiteurs, des avantages, en matière de processus de délivrance du permis de construire. Parmi les fonctionnalités, une soumission simplifiée des permis, des paiements en ligne et un suivi en temps réel des demandes.

 

La contribution de Djibouti Télécom

 

Avant, l’annonce de ces deux plateformes il y a eu, le 11 décembre 2023, le lancement par le Premier ministre Djiboutien, Abdoulkader Kamil Mohamed, de D-Money. Il s’agit d’ un service innovant, sécurisé et rapide pour les Petites, Moyennes et Grandes Entreprises de commerce en ligne mais aussi pour les institutions publics. L’initiative témoigne du dévouement de Djibouti à son engagement en faveur de l’efficacité, de la connectivité et des progrès transformateurs au sein du commerce et de la logistique. Ce système de transfert d’argent a pour but de faciliter les paiements quotidiens PLS et DLS aux dockers ( ouvriers des ports ).

Par Jean Materne Zambo

Afrique de l’Ouest : Une série d’actions « correctives » chez Niger Télécoms pour améliorer l’expérience des clients

[DIGITAL Business Africa] – Homme de terrain, le DG de Niger Télécoms est allé s’enquérir de la situation des infrastructures de l’opérateur de téléphonie. Le Colonel Major Ali Mahamadou, depuis jeudi 11 juillet 2024 dans la région de Maradi, mène une série d’actions correctives pour améliorer l’expérience des consommateurs, concernant la qualité du réseau. Cette mesure vise à accéder aux préoccupations des consommateurs concernant la qualité du réseau, le signal, la vitesse internet et le service client. Le Colonel Major Ali Mahamadou, DG de Niger Télécoms, l’a si bien rappelé.

« Nous sommes pleinement conscients des défis auxquels nos clients font face et nous mettons tout en œuvre pour y répondre rapidement et efficacement. Cette visite n’est que le début d’une série d’actions concrètes visant à transformer significativement la qualité de nos services ». 

Pour parvenir à cette transformation voulue, Niger Télécoms respecte une méthodologie qui obéit à cinq points :

1. Écoute active des utilisateurs : le Directeur Général a personnellement rencontré des représentants locaux, des techniciens et des utilisateurs pour recueillir des témoignages directs sur les problèmes rencontrés. Cette approche permet de mieux cibler les interventions prioritaires.
2. Inspection des infrastructures : Une évaluation minutieuse des sites stratégiques en construction ou récemment achevés a été effectuée pour garantir leur conformité aux normes de qualité les plus élevées.
3. Amélioration du signal et de la couverture : Des mesures concrètes sont en cours de déploiement pour renforcer la puissance du signal et étendre la couverture réseau, notamment dans les zones rurales.
4. Augmentation de la vitesse internet : des investissements significatifs sont réalisés pour moderniser les équipements et améliorer les débits internet sur l’ensemble du territoire.
5. Renforcement du service client : un plan d’action est en cours pour améliorer la réactivité et l’efficacité du service client et l’optimisation des processus de gestion des réclamations.

Niger Télécoms invite ses clients à partager leurs retours et suggestions via ses canaux de communication officiels, s’engageant à les prendre en compte dans son plan d’amélioration continue. Ces canaux sont : le site web: nigertelecoms.ne, la page Facebook : https://www.facebook.com/nt.nigertelecoms?mibextid=ZbWKwL, le compte X: @NigerTelecoms.

Le Colonel Major Ali Mahamadou, DG de Niger Télécoms, tient à rappeler que « les changements dans le secteur des télécommunications, en particulier l’amélioration des infrastructures réseau, nécessitent du temps et de la patience ».

Par Jean Materne Zambo, source: nigertelecoms.ne

Cameroun : avec Media 4 Peace et l’UAR, ICT Media STRATEGIES forme des journalistes à l’usage des outils d’IA

[DIGITAL Business Africa] – Générer des images avec Meta.ai ; Utiliser Copilot ou Quillbot pour corriger, traduire et résumer les articles de presse ; vérifier qu’un texte a été généré par l’IA avec ZeroGPT ; retranscrire des interviews avec Media.io ; vérifier qu’un article de presse n’est pas un plagiat avec Scribbr Plagiarism Checker ; utiliser Deepware pour identifier les DeepFake, ou encore utiliser Google Image ou TinEye pour détecter les images falsifiées. Voilà quelques-uns des outils IA présentés à une soixantaine de journalistes de la partie septentrionale du Cameroun ce 10 juillet 2024 à Maroua.

Rassemblés durant deux jours par les soins de l’association Media 4 Peace au séminaire ayant pour le thème général « L’intelligence artificielle, les médias et la paix au Sahel », ils ont été édifiés sur les outils IA nécessaires pour les journalistes. Et c’est Beaugas Orain DJOYUM, DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, directeur de publication de Digital Business Africa et président de l’association Smart Click Africa, qui a été sollicité pour cela par Moussa Marandata, présidente de Media 4 Peace.

Seminaire Maroua

Beaugas Orain DJOYUM a donc exposé sur plusieurs sous-thèmes parmi lesquels « Les journalistes et l’IA : quelles opportunités et quels risques ? », « Les nouveaux outils et solutions d’IA dans les médias » et « L’IA et l’éthique dans les médias ».

« Les journalistes peuvent profiter de nombreux outils IA pour améliorer la qualité de leur travail, pour être plus rapides, plus productifs, tout en restant professionnels. Cela a été un plaisir de partager ces outils IA avec les journalistes tout en leur montrant comment utiliser des outils IA pour lutter contre les fakenews et la désinformation. Aussi, nous avons trouvé nécessaire de rappeler aux journalistes les règles déontologiques et les codes éthiques qui existent en mettant un accent particulier sur les 10 principes de la toute récente Charte de Paris sur l’IA et le journalisme. Adoptée le  10 novembre 2023 par RSF et 16 organisations partenaires cette charte de définit des principes éthiques que les journalistes et médias doivent observer à l’ère de l’intelligence artificielle », a indiqué Beaugas Orain Djoyum au terme de cette formation.

Les participants à ce séminaire ont également bénéficié de l’expertise du Pr Baba Wame, enseignant à l’ESSTIC, qui a exposé le 09 juillet 2024 sur le sous-thème : « Journalisme et IA : information, désinformation et manipulation »

Partenaire de Media 4 Peace dans l’organisation de ce séminaire de formation, Grégoire Njaka directeur général de l’UAR (Union africaine de radiodiffusion), s’est félicité de cette initiative et encouragé ses organisateurs. Pour lui, l’intelligence artificielle représente une révolution technologique majeure qui a redéfini le paysage médiatique et qui a réécrit les pratiques professionnelles et qui, malheureusement ou heureusement, mérite qu’on s’attarde sur certains aspects de son application dans la profession du journalisme.

« Pour les journalistes du Sahel que vous êtes, je voulais dire pour les journalistes du Cameroun et de l’Afrique que vous êtes, cette révolution offre des outils puissants pour améliorer la collecte, le traitement et la diffusion de l’information dans un paysage audiovisuel marqué par les fake news, les messages de haine et autres.

Seminaire MAroua 2
Seminaire MAroua 2

En partie de ces opportunités, il est crucial que nos journalistes, que vous êtes, soient bien formés et informés sur les technologies de l’IA. L’UAR, la plus grande organisation de médias audiovisuels africains, avec 85 membres, (…), l’UAR, la voix des médias africains, disais-je, ne pouvait rester à marge de cette initiative de formation des journalistes initiée par l’association Media 4 Peace de Madame Moussa Marandata, dont les thématiques ici s’inscrivent dans les objectifs qui sont les nôtres, à savoir traduire en actes la présence d’un observatoire africain de l’intelligence artificielle que nous avons créé il y a quelques mois seulement à Yaoundé, au Gabon, et qui a commencé à faire son bonhomme de chemin », a-t-il déclaré à l’ouverture de ce séminaire.

La présidente de l’association n’a pas manqué de remercier tous ceux qui ont rendu possible ce séminaire. Notamment l’Union Africaine de Radiodiffusion représenté par Grégoire Njaka et la CRTV dirigée par Charles NDONGO et représentée à ce séminaire  par le Dr Evelyne Owona Essomba, directrice de la rédaction TV.  Pour Moussa Marandata, le DG de la CRTV a toujours soutenu et accompagné MEDIA 4 PEACE  dans toutes ses activités.

Moussa MArandata
Moussa MArandata

« Comment ne pas dire un immense merci au Pr BABA WAME, cet imminent ainé qui n’a jamais été loin de nous, et nous a toujours soutenu dans toutes nos activités professionnelles et associatives. Pr, cher ainé, je voudrai, devant cette assemblée, vous dire toute ma gratitude. Mes remerciements les plus sincères aussi à monsieur  Beaugas-Orain DJOYUM, expert en TIC, qui a promptement accepté de partager son savoir avec nous, sans demander si nous étions capables de lui offrir un verre d’eau à la fin des travaux. Monsieur DJOYUM, vous êtes un modèle professionnel, merci. Ma gratitude également à ma sœur et amie, Madame Gisèle NNEMI NGA du bureau Alger de l’UAR », a-t-elle déclaré.

La présidente de Media 4 Peace s’est engagée à continuer à œuvrer pour une meilleure formation des journalistes, car pour elle, « dans le journalisme, l’intelligence artificielle utilise des technologies avancées pour automatiser et améliorer  divers aspects de la production et de la distribution journalistiques. Dans un monde interconnecté et complexe comme le nôtre, l’information circule rapidement, qu’elle soit vraie ou fausse, ou à mi-chemin entre la vérité et le mensonge. Le journaliste doit donc savoir utiliser l’IA dans ses contenus. Et c’est là, tout le chalenge qui se présente à nous ».

Par Digital Business Africa

Côte d’Ivoire : Le Conseil de ministres adopte le projet autorisant le traitement des données à caractère personnel pour la mise en œuvre du PRESFOR

[DIGITAL Business Africa] – Les ministres de l’Agriculture, du Développement Rural et des Productions Vivrières et de la Transition Numérique et de la Digitalisation chemineront ensemble. Réunis en Conseil de ministres, ce 10 juillet  2024, les membres du gouvernement ivoirien ont adoubé le projet autorisant le traitement des données à caractère personnel pour la mise en œuvre du Presfor. Le Programme de Renforcement de la Sécurisation foncière à été présenté par le directeur général de l’Agence Foncière Rurale (AFOR), Cheick Daniel Bamba aux Géomètres-Experts de Côte d’Ivoire, le 20 décembre 2023. Il était question pour le DG de présenter les nombreuses opportunités de marchés que leur offre le domaine foncier rural.

« Je vous conseille de vous constituer en groupements, pour postuler le moment venu, aux marchés qui vous seront dédiés dans le cadre du PRESFOR. Bien entendu, il s’agit d’un financement public, les marchés respecteront les procédures en matière d’appel d’offres. Ne seront retenu que les dossiers obéissant aux critères requis », a ajouté le Directeur Général de l’AFOR », a-t-il dit.

L’ objectif du PRESFOR est de renforcer les droits fonciers des femmes avec l’aide d’opérateurs spécialisés qui tiendront compte des questions d’équité et de genre dans le processus d’enregistrement des terres. Le PRESFOR a été conçu pour accélérer et étendre le processus de numérisation de la gestion foncière rurale coutumière à l’ensemble du territoire national.

Il autorise le traitement de données à caractère personnel pour les nécessités de la mise en œuvre du programme, fixe la durée de la conservation des données, et précise les obligations à la charge de l’Agence Foncière Rurale (AFOR) et des acteurs intervenant dans la collecte et le traitement des données.

Au cours des cinq prochaines années, la Côte d’Ivoire entend délivrer 500 000 certificats supplémentaires et signer 250 000 contrats, au bénéfice d’environ 6,2 millions de personnes.

Par Jean Materne Zambo