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Cameroun : la Fondation MTN offre trois salles de classes équipées à l’Etat

(TIC Mag) – C’est l’une des plus grandes réalisations, sinon la plus grande de la Fondation MTN depuis le lancement de ses activités en 2006 au Cameroun. La Fondation de l’opérateur leader au Cameroun a officiellement rétrocédé à l’Etat le 7 octobre 2016 trois écoles primaires construites dans la région du Sud-Ouest. Il s’agit des écoles Primaires publiques de Bonduma Bekoko à Buea, l’école primaire publique de Kake I à Kumba, et l’école primaire publique bilingue de Kumbe Balondo à Ekondo Titi. Chacune de ces écoles est dotée de six salles de classes, d’un bureau administratif, des latrines pour garçons, filles et enseignants, un point d’eau, 180 tables-bancs et une clôture. Le tout évalué à plus de 250 millions de FCFA.

C’est plus de 600 élèves et une vingtaine d’étudiants qui bénéficieront de ces nouvelles infrastructures, qui entrent dans le cadre de la responsabilité sociale de l’entreprise MTN : « L’ambition de la Fondation MTN est de contribuer aux côtés du ministère de l’Education de base à changer l’école en offrant aux élèves et enseignants des infrastructures de qualité. Ce programme ira en s’intensifiant, car de nombreux écoliers camerounais évoluent encore dans des conditions qui demandent à être améliorées », explique Jean-Melvin Akam, Secrétaire Exécutif de la Fondation MTN.

D’après MTN, l’année 2017 qui pointe déjà à l’horizon devrait connaitre d’autres réalisations de grande envergure. On annonce la construction et l’équipement par la Fondation MTN de trois autres écoles primaires dans des localités à déterminer par le ministère de l’Education de base. Notons que depuis sa création, la Fondation MTN a déjà construite 54 salles de classes dans 15 écoles primaires de sept régions du Cameroun.

Tous les mots de passe Wi-fi des aéroports du monde sur une carte et c’est gratuit !

(TIC Mag) – Il s’appelle Anil Polat. L’astuce qu’il propose va sans doute aider de milliers de voyageurs à travers le monde. Ingénieur en sécurité informatique et animant FoxnoMad (un blog sur les astuces pour voyager smart), il a mis au point une carte interactive intéressante sur Google Maps où il donne gratuitement les mots de passe des wi-fi disponibles dans les aéroports du monde. Il va même plus loin en précisant l’endroit, l’enseigne, le bar ou la boutique où s’asseoir pour avoir une meilleure connexion web.

Les voyageurs se trouvent ainsi délivrés des frais de roaming exorbitants sur la data qu’ils doivent payer à chaque déplacement. De quoi donner du sourire aux passagers en transit qui doivent parfois passer de longues heures d’attente dans des aéroports.

Des dizaines d’aéroports du monde sont ainsi cartographiés. L’internaute ou le mobinaute doit simplement cliquer sur l’icône de l’avion pour avoir le nom du wifi et son mot de passe.

Tous les pays d’Afrique n’y sont pas, mais on peut retrouver sur cette carte les aéroports des pays comme l’Egypte, l’Afrique du Sud, le Kenya, le Maroc et le Zimbabwe.

Les mots de passe changent bien entendu, mais Anil Polat se donne pour objectif de les mettre à jour régulièrement.

La Carte des mots de passe wi-fi des aéroports du monde

Cameroun : Pourquoi Camtel a coupé l’Internet et les appels dans les départements ministériels

(TIC Mag) – Dans un entretien accordé à TIC Mag il y a quelques jours, Benjamin Gérard Assouzo’o, le directeur Marketing et Communication de Camtel, l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, explique les raisons de la suspension des services voix et data dans les administrations publiques insolvables. Après cette suspension, c’est le Premier ministre, Philemon Yang, qui aurait  demandé à Camtel de rétablir les administrations suspendues, affirment certaines sources.

Les communications ont été rétablies, mais Benjamin Gérard Assouzo’o présente les motivations de cette décision de suspension et donne des précisions sur l’opération en cours de recouvrement des créances. D’après lui, il ne s’agit pas d’une décision extrême, mais d’un mécanisme normal entre un client et son fournisseur de services. « Surtout lorsque toutes les voies de concertation sont épuisées et qu’on n’a plus d’interlocuteur avec qui s’entendre sur les modalités de paiement ou de différé de paiement.  En suspendant les services voix et data, nous n’avions aucun autre objectif que de savoir pourquoi on n’est pas payé et comment cela devra se faire. Eh bien, nous continuons de servir sans relâche avec l’assurance que nous avons été compris par tous », indique le directeur Marketing et Communication.

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Car, derrière la suspension que vous évoquez, il n’y a aucune intention soit de nuire à qui que ce soit ou alors de jouer les dangereux contre une entité à laquelle on appartient. Camtel est une entreprise qui appartient à l’Etat, à 100% de ses capitaux.Benjamin Gérard Assouzo'o

En présentant les administrations publiques suspendues, il explique que même le ministère des Postes et Télécommunications qui assure la tutelle de la Camtel en faisait partie. Seuls les départements de souveraineté qu’il présente étaient exempts de cette suspension.

Benjamin Gérard Assouzo’o dresse le bilan de l’opération et explique les conditions de paiements des factures de télécommunications par les départements ministériels. Il indique également dans cet entretien que certains Internet Service Providers (ISP) comme Creolink, croyant pouvoir se débiner des 3,4 milliards de F.Cfa de dette vis-à-vis de Camtel, ne jouent pas franc jeu.

Lire l’intégralité de l’interview de Benjamin Gérard Assouzo’o ici

Cameroun : Pierre de Gaétan Njikam rencontre les jeunes entrepreneurs du numérique à Douala

(TIC Mag) – Dans le cadre de son programme d’échange de résidence croisé Bordeaux-Afrique, la mairie de Bordeaux, représentée par l’adjoint au maire de Bordeaux, Pierre de Gaétan Njikam Mouliom, rencontre ce jeudi 06 octobre 2016 de 12h à 14h30 dans la salle du Gicam à Douala les jeunes entrepreneurs camerounais du numérique. L’adjoint d’Alain Juppé sera accompagné d’une mission de la métropole bordelaise au Cameroun composée d’une quinzaine d’entreprises. Tous discuteront et échangeront au sujet de la coopération Cameroun-Bordeaux « pour un écosystème digital résilient »

L’objectif de cette rencontre est d’augmenter le niveau d’échanges entre Douala et Bordeaux, les responsables de la mairie souhaitant renforcer les partenariats entre entrepreneurs ou futurs entrepreneurs camerounais et français.

Le programme de résidence croisée Bordeaux-Afrique aussi permettra de sélectionner certains jeunes camerounais qui pourront partager leurs expériences ou nouer des partenariats avec les entreprises bordelaises.

Les explications de Sylvie Blanc, la responsable du Pôle éditorial, numérique, Cité digitale, Développement économique et Diversité de la mairie de Bordeaux : « Il s’agit d’accueillir des jeunes entrepreneurs africains à Bordeaux, d’organiser des échanges avec des entrepreneurs bordelais, des experts provenant d’institut de recherches, de responsables de pôles de compétences… et une session de plusieurs jours de management/ coaching. L’ensemble étant adapté à la problématique de chacun d’eux. Nous souhaitons élargir ce programme de résidence croisée à des étudiants porteurs de projets (en dernière année, par exemple) car nous pensons que les échanges établis au plus tôt, pendant les études, seront à même de se développer plus facilement en partenariats solides

Cette rencontre est organisée en partenariat avec la mairie de Bordeaux, Coalition digitale et Evolving Consulting.

Gabon : Alain-Claude BILIE BY NZE prend les commandes de l’Economie numérique

(TIC Mag) – Au Gabon, c’est désormais Alain-Claude BILIE BY NZE qui aura en charge le développement du secteur numérique et des Technologies de l’information et de la communication. Au terme du remaniement ministériel survenu dans la nuit du o2 octobre 2016 aux alentours de 22h30, il a été nommé Ministre d’Etat, Ministre de l’Economie numérique, de la Communication, de la Culture et des Arts, Porte-parole du Gouvernement.

Il remplace à ce poste Pastor Ngoua N’neme, qui officiait comme Ministre de l’Economie numérique et de la Poste depuis le 28 janvier 2014 et qui a coordonné à cette position l’implémentation du projet Central African Backbone, du câble Ace, la construction d’un réseau national de fibre optique, le lancement du Service universel des télécommunications pour couvrir les zones blanches ou encore la promotion de l’adoption et de l’utilisation du nom de domaine « .ga », qu’il a toujours présenté comme un outil de souveraineté.

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Déjà actif sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter qu’il maîtrise bien pour avoir été ministre de la Communication et porte-parole dans le précédent gouvernement, Alain-Claude BILIE BY NZE devrait poursuivre ces grands chantiers entamés par Pastor Ngoua N’Neme pour mettre à la disposition de tous les Gabonais un Internet de qualité. L’ensemble de ces chantiers font partie du plan Gabon numérique inscrit dans le Plan stratégique Gabon émergent que le président Ali Bongo Ondimba devrait poursuivre la mise en œuvre au cours de son second mandat de sept ans à la tête du pays.

Parmi les projets numériques importants qui attendent le nouveau ministre en charge de l’Economie numérique, l’accélération du projet CAB soutenu par la Banque mondiale, qui apparaît d’autant plus urgent qu’il devrait impacter l’organisation de la Can 2017. Dans la même veine, Alain-Claude BILIE BY NZE devrait s’assurer de l’extension de la couverture du réseau télécom gabonais dans toutes les zones blanches (non couvertes) du pays et veiller à l’offre continue des services télécoms dont la qualité n’est pas toujours assurée au vu des précédentes sanctions du régulateur. Aussi, les Gabonais apprécieront une baisse substantielle des tarifs d’appel et de la data que bon nombre de Gabonais estiment encore très élevés.

Autant de chantiers du secteur du numérique qu’il devrait coordonner. Ce qui n’est pas tout, car dans ses cordes figurent également d’autres portefeuilles (Communication, Culture, Arts) où les défis sont également importants les uns que les autres.

Babissakana : « Quand on élabore un projet, on doit choisir les technologies Up-to-date »

(TIC Mag) – Après plus de 17 ans d’activité de conseil auprès des Etats, des entreprises, des organisations et des particuliers, le cabinet Prescriptor passe à un autre niveau de sensibilisation sur le management des projets et l’investissement afin d’accélérer la transformation de l’Afrique. Prescriptor organisera du 02 au 04 novembre 2016 à Yaoundé au Cameroun la première édition de la Pan-African Projet Management Conference (Pan-African PMC). Thème choisi : « Accélérer la transformation économique de l’Afrique par le management de projet ».

D’après Babissakana, président et gérant de Prescriptor Sarl, cette conférence sera une plateforme pour faciliter et stimuler le transfert et l’acquisition des technologies de management des projets en Afrique.

« Quand on parle de technologies, il faut bien noter que c’est quand on élabore un projet qu’on sélectionne les technologies qu’on va implémenter dans ce projet. Si c’est par exemple un projet d’usine, vous devez choisir les technologies Up-to-date. Si vous choisissez une technologie désuète, vous allez fabriquer une usine d’éléphant blanc, c’est à dire que même si elle fonctionne, elle produira à des coûts exorbitants. Et cela ne pourra pas être compétitif. Vous n’allez pas vendre aux coûts appropriés, parce que vous avez raté le choix des technologies pendant l’élaboration du projet. Et la plupart des projets qui échouent en Afrique viennent également du fait qu’on a mal élaboré le contenu du projet », explique Babissakana.

Pour lui, le constat aujourd’hui en Afrique est clair : il existe un déficit en quantité et en qualité d’experts professionnels qualifiés en management de projets, programmes et portefeuilles dans la majorité des pays africains. Ce retard ou gap technologique se matérialise d’après lui par les insuffisances que l’on observe dans la conduite des projets en Afrique.

Combler le retard technologique

« En Afrique, on arrive à mobiliser beaucoup de financement pour les projets, mais on n’arrive pas à les réaliser, parce qu’on a pas des équipes des gens qualifiés. Même si on peut citer des éléments comme la corruption et autres dans le frein de certains projets, on ne peut pas s’en sortir si on n’a pas d’équipes qualifiées. Conséquence, les marchés sont mal ficelés, l’exécution des projets perdure, des projets sont abandonnés, il y a des surcoûts exorbitants sur certains projets », expose-t-il.

La Pan-African Projet Management Conference 2016 se donne donc pour mission de combler ce retard technologique. Mais aussi d’encourager les Africains à être présents dans les instances d’élaboration des normes. En effet, Babissakana explique que le Comité technique ISO 258 qui crée les normes dans ce domaine de management des projets n’a que cinq pays africains qui en sont membres.

« Sur les 55 pays membres de l’ISO dans le monde et qui participent à l’élaboration des normes, nous n’avons que cinq pays africains. Alors que l’Afrique a 44 membres à ISO, avec 44 agences de normalisation. Parmi ces cinq pays du Comité technique ISO 258, deux sont les pays participants, qui participent réellement à l’élaboration des normes. C’est le Cameroun et l’Afrique du Sud. Les trois autres, l’Egypte le Maroc et l’Ouganda ne sont que observateurs. Ce qui fait en réalité que nous ne sommes que deux pays en Afrique. Comment comprendre que l’Afrique qui a beaucoup de problème dans l’exécution de ses projets ne soit pas assez présente dans un cercle où on crée des normes. C’est un critère technique qui montre que l’Afrique a un retard fondamental », constate-t-il.

Au programme de cette conférence, plusieurs invités et experts internationaux annoncés pour les conférences et ateliers spécialisés. Sont attendus également les gouvernements d’Afrique, les entreprises africaines, les agences de normalisation, les universités et grandes écoles d’Afrique.

Izouma SIDIBE (Vodafone Cameroon) : « On dit à nos clients, ’’Vous avez le pouvoir, nous avons le réseau !’’ »

(TIC Mag) – L’entreprise britannique Vodafone Cameroon a finalement lancé ses services le 30 septembre 2016 dans les villes de Yaoundé et de Douala au Cameroun. En attendant de tester ses services de 4G LTE pour les internautes, TIC Mag est allé à la rencontre des responsables de Vodafone Cameroon pour savoir ce qu’ils proposent de plus et de mieux par rapport aux opérateurs mobiles et autres Fournisseurs d’accès Internet existants. A savoir Camtel, MTN Cameroon, Orange Cameroun et Nexttel, pour ce qui est des opérateurs mobiles et YooMee, Ringo ou encore Creolink pour ce qui est des FAI.

C’est Sidibe Izouma, le directeur marketing de Vodafone Cameroon, qui reçoit l’équipe de TIC Mag à Yaoundé en marge de la soirée de lancement du 29 septembre 2016 à l’hôtel Hilton. Pour lui, Vodafone offre plus d’avantages et de facilités que les autres opérateurs qui fournissent la 4G LTE à leurs abonnés.

Il faut noter comme l’a récemment relevé TIC Mag qu’avant son lancement le 30 septembre, 15 000 Camerounais s’étaient déjà enregistrés comme clients de Vodafone Cameroon en souscrivant à l’offre Gigalife Vodafone qui leur permettra d’acheter à vie, à des tarifs préférentiels, les différents forfaits de Vodafone Cameroon. Une entreprise dirigée par le Camerounais Antoine Pamboro (ex-Dg d’Airtel Gabon, de Celtel Congo et ex DGA de MTN Cameroon, entre autres fonctions) qui déploie ses services au Cameroun en partenariat avec Afrimax Group.

190 distributeurs et détaillants sont disséminés dans les villes de Yaoundé et de Douala pour commercialiser les services de Vodafone. Des villes qui ont chacune deux agences. Les autres villes seront progressivement rattachées au réseau Vodafone. L’opérateur indique avoir dépensé 40 millions de dollars (près de 23,36 milliards de F.CFA) pour le déploiement de son réseau ultra moderne de 4G LTE.

Parole à présent à Izouma Sidibe, son directeur Marketing et ex directeur Marketing d’Airtel Congo :

La Simplicité

« Que fait Vodafone Cameroon que les autres opérateurs sur le marché ne font pas ? La simplicité. Nous allons simplifier la vie à nos abonnés. Nous pensons que nos abonnés ont déjà assez de soucis dans la vie. Il ne faut pas venir en rajouter. Nous allons donc proposer l’Internet sans stress. Nous avons constaté que certains clients se plaignent de ce que certains opérateurs volent leur crédit. Nous ne ferons pas cela. On ne touchera pas au compte d’un client. On entrera dans le compte d’un client quand celui-ci en fera une demande formelle. Lorsque vous avez un forfait en cours et que ce forfait s’épuise, nous n’allons pas faire comme les autres opérateurs qui vous laisse naviguer et extraient tout votre crédit à votre insu. Quand votre forfait fini, on arrête votre navigation et on vous propose d’acheter un autre forfait ou alors d’activer le forfait Pay As You Go, qui est une facturation à la consommation. »

Réduction des tarifs après le 1er achat

« Autre simplicité, si un client achète un forfait d’une semaine et qu’au bout de trois jours il termine ce forfait et qu’il veut à nouveau se connecter, nous lui proposons le même forfait avec une réduction et non au prix du forfait initial. A chaque fois que vous achetez plus d’un forfait, nous réduisons son coût. C’est une exclusivité Vodafone. Nous allons également proroger la durée de validité de vos forfaits Internet. Généralement ce qui se passe, c’est que vous achetez un forfait pour une durée de validité précise. Pour une raison quelconque, vous pouvez ne pas utiliser pas la totalité du crédit du forfait auquel vous avez souscrit. Et que font les autres opérateurs en ce moment au terme du délai de validité de ce forfait, ils écrasent votre crédit et le forfait que vous avez achetez. Vodafone Cameroon ne fera pas cela. Chez nous, on reconduit votre forfait non utilisé et sa durée de validité. »

Data Sharing et partage de connexion avec des détenteurs de cartes SIM secondaires

« Autre innovation, nous allons permettre à nos abonnés d’acheter une SIM principale et d’avoir trois SIM secondaires. C’est-à-dire que vous pouvez acheter une carte SIM et demander trois autres cartes SIM secondaires à connecter à votre SIM principale. Ces cartes SIM secondaires, vous pouvez les donner à vos enfants ou à vos ami(e)s et ils n’auront pas besoin de payer un forfait, car consommant sur votre compte principal. Vous pouvez donc partager votre crédit et votre forfait Internet à travers le Data Sharing. C’est la générosité africaine que nous vous proposons. »

Des appels et SMS gratuits entre abonnés Vodafone

« En fin, nous vous proposons le Chat Plus. C’est le WhatsApp de Vodafone qui sera gratuit pour tous les abonnés Vodafone. Vous pouvez à travers ce service envoyer des messages gratuits ou encore appeler gratuitement les abonnés Vodafone en haute résolution. »

Reste à présent de tester ces services de Vodafone Cameroon. On en reparle sur TIC Mag.

Michel NKuindja : « Avec le jeu ’’Jimbo : The Big Elephant’’, on veut s’attaquer au braconnage »

(TIC Mag) – Le CEO de Noohkema Game Studios, Michel NKuindja explique à TIC Mag les raisons de la mise sur pied du jeu’’Jimbo : The Big Elephant’’. D’après lui, la jeune entreprise veut sensibiliser sur un fléau majeur en Afrique : le braconnage et plus précisément le trafic des ivoires des éléphants.

TIC Mag : Pourquoi avoir mis en place le jeu Jimbo ?

Michel NKuindja : Le projet de jeu Jimbo a été pensé afin de sensibiliser le grand public sur la disparition d’éléphants en Afrique. L’idée du projet est née du constat récurrent des actes de braconnage et du massacre d’éléphants dans les faunes africaines pour leurs ivoires. En effet, les populations d’éléphants des savanes africaines ont chuté d’environ 30% entre 2007 et 2014 et elles continuent de s’effondrer d’environ 8% par année, selon une enquête réalisée par Great Elephant Census. Toutes ces actions de braconnages ne sont pas trop connues du public, vu que les médias communiquent peu sur le sujet. Nous avons donc jugé intéressant de proposer une solution utilisant une expérience numérique efficace, nommée « Serious Game », comme outil de communication éducative.

En plus, le Cameroun abrite une faune magnifique, comprenant les espèces précieuses en voie de disparition. Ces animaux font partie des grandes merveilles du monde moderne. Ce qui constitue un véritable potentiel pour le développement d’une industrie touristique dynamique et une source de grande fierté nationale.

Avec le jeu ’’Jimbo : The Big Adventure’’, on veut s’attaquer à ce fléau majeur qu’est le braconnage, qui accélère la disparition de nos éléphants et qui met en danger la faune de nos pays africains.

TIC Mag : Quel est le concept du jeu ?

Michel NKuindja : « Jimbo: The Big Elephant » est un jeu d’action plates-formes en scrolling horizontal où le joueur incarnera un éléphant furieux à la quête de sa famille. Ce dernier devra affronter les braconniers et les chasseurs, éviter des pièges tendus et échapper aux véhicules embarquant des tireurs à ses trousses afin d’achever les différents niveaux. À chaque niveau terminé, des informations chiffrées ainsi que des mini-vidéo animées seront affichées sur l’écran. Ces données diffusées donneront des informations sur l’état actuel des populations d’éléphants, les actions menées par les organismes de défense d’espèces protégées ; et également des chiffres sur les dégâts causés par le braconnage sur notre environnement.

TIC Mag : Comment accéder au jeu?

Michel NKuindja : Le Projet Jimbo est en préparation depuis août 2015, il est actuellement au stade de pré-production et l’application sera disponible au courant du troisième trimestre 2017 sur les plateformes de téléchargement mobile.

TIC Mag : Présentez aux lecteurs Noohkema Game Studios…

Michel NKuindja : Noohkema Game Studios est un jeune studio indépendant, basé à Yaoundé au Cameroun, exploitant l’expertise des talents locaux et internationaux afin de développer des jeux pour smartphones et PC.

Noohkema développe des jeux à partir de concepts originaux et de technologies innovantes, en puisant dans les imaginaires culturels camerounais et africains tout en demeurant ouvert au meilleur des influences internationales.

En dynamique partenariale avec des acteurs à l’échelle internationale de l’industrie des jeux vidéo et du divertissement, Noohkema Game Studios est un projet porté par M. NKUINDJA Michel, qui en est le fondateur et le CEO.

Propos recueillis par TIC Mag

Benjamin Gérard Assouzo’o : « CREOLINK joue encore à cache-cache avec CAMTEL »

(TIC Mag) – Le directeur Marketing et Communication de Camtel, l’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, explique à TIC Mag les contours de l’opération de recouvrement lancé il y a quelques jours. D’après lui, certains Internet Service Providers (ISP) comme Creolink, croyant pouvoir se débiner des 3,4 milliards de F.Cfa de dette vis-à-vis de Camtel, ne jouent pas franc jeu. Evidemment, il donne également les raisons de la suspension des services voix et data dans les administrations publiques insolvables. Certaines sources font état de ce que le Premier ministre, Philemon Yang, a demandé à Camtel de rétablir les administrations suspendues. Ce qui a été fait. Les précisions de Camtel sur l’opération en cours.

TIC Mag : La Cameroon Telecommunications (Camtel) a suspendu le 26 septembre 2016 des lignes téléphoniques dans plusieurs administrations publiques à qui il réclame une dette estimée à 65 milliards de Fcfa. Pourquoi êtes-vous parvenu à cette décision extrême ?

Benjamin Gérard Assouzo’o : De quelle décision extrême parlez-vous ? C’est un mécanisme à notre humble avis normal entre un client et son fournisseur de services. Surtout lorsque toutes les voies de concertation sont épuisées et qu’on n’a plus d’interlocuteur avec qui s’entendre sur les modalités de paiement ou de différé de paiement.  En suspendant les services voix et data, nous n’avions aucun autre objectif que de savoir pourquoi on n’est pas payé et comment cela devra se faire. Eh bien, nous continuons de servir sans relâche avec l’assurance que nous avons été compris par tous.

TIC Mag : Quelles sont les administrations publiques qui ont été suspendues ?

BGA : Toutes les administrations ont été suspendues et déjà rétablies, en dehors des institutions de souveraineté.

TIC Mag : Ce qui veut dire que certaines administrations ont déjà été rétablies ?

BGA : Tout le monde est rétabli.

TIC Mag : Le ministère des Postes et Télécommunications (c’est la tutelle de Camtel, ndlr) avait-il également été suspendu ?

BGA : Oui !

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Camtel travaille pour que l’Etat du Cameroun se dote de toutes les suffisances en matière de TIC et du Service universel des télécommunications. Loin de nous donc une autre idée, que de rappeler, peut-être avec insistance, que chacun doit jouer sa partition et son rôle à fond pour satisfaire l’opinion, les partenaires et les orientations stratégiques de notre pays.Benjamin Gérard Assouzo'o

TIC Mag : Quand vous parlez « d’institutions de souveraineté », à quelles administrations faites-vous allusion ?

BGA : A la Présidence de la République, au ministère de la Défense, à la DGRE (Direction générale de la recherche extérieure, ndlr), à la DGSN (Délégation générale à la sûreté nationale, ndlr) et d’autres dans ce sillage.

TIC Mag : Comment s’effectuent les paiements des factures des services de télécommunications de Camtel auprès des départements ministériels, sont-ce les ministères eux-mêmes qui règlent leurs factures ou alors c’est le ministère des Finances qui paye la facture de tous les départements ministériels ?

BGA : Lorsqu’on a un client aussi important que l’Etat, on s’en tient au modèle de gestion qui prime dans ses mécanismes réglementaires. Aussi, n’avons-nous pas trouvé nécessaire de chercher à imposer un axe unique de paiement de nos factures. La coutume est que le ministère des Finances paye les consommations de l’Etat dans le sacro-saint principe de l’unicité des caisses.

TIC Mag : Mais en 2014, une compensation des dettes croisées entre l’Etat du Cameroun et Camtel avait été effectuée. Et il y a quelques jours, vous indiquiez que l’Etat n’avait pas tenu ses engagements. « Le ministère des Finances devait nous donner 15 milliards après cette compensation de dette. Camtel n’a jamais reçu cet argent jusqu’à ce jour », dites-vous. Quel est le discours qu’on vous tient aujourd’hui au ministère des Finances ?

BGA : Si nous en avions un, nous ne nous serions jamais permis de poser un acte dont nous savons pouvoir être l’objet de toutes les interprétations et des insinuations.  Car, derrière la suspension que vous évoquez, il n’y a aucune intention soit de nuire à qui que ce soit ou alors de jouer les dangereux contre une entité à laquelle on appartient. Camtel est une entreprise qui appartient à l’Etat, à 100% de ses capitaux. A ce titre, Camtel travaille pour que l’Etat du Cameroun se dote de toutes les suffisances en matière de TIC et du Service universel des télécommunications. Loin de nous donc une autre idée, que de rappeler, peut-être avec insistance, que chacun doit jouer sa partition et son rôle à fond pour satisfaire l’opinion, les partenaires et les orientations stratégiques de notre pays.

TIC Mag : Depuis cette suspension, comment ces départements ministériels réagissent-ils ?

BGA : Aucun texte officiel donnant la position ou les réactions de ces entités ne nous est parvenu. Nous n’avons donc pas de réactions à propos.

TIC Mag : A ce jour, quel bilan faites-vous de l’opération de recouvrement lancée par Camtel ?

BGA : C’est un bilan somme toute positif que nous pouvons dresser, rendu au cinquième jour de cette opération. Nous sommes convaincus que la confiance revient entre la Cameroon Telecommunications et ses principaux clients. Il y en a qui jouent encore à cache-cache comme l’ISP CREOLINK, croyant pouvoir se débiner des trois milliards quatre cent millions de dette vis-à-vis de Camtel, en allant connecter ses équipements à MTN. Il y en a aussi comme la SOPECAM qui pense devoir engager la diversion en faisant croire que c’est plutôt Camtel qui leur est redevable. C’est donc, qu’au lieu de nous renvoyer à leurs volumineux registres ne représentant qu’un livre journal dont on maîtrise à peine le sérieux des contenus et qui serait le reflet des dettes que nous aurions en vers eux, ils feraient mieux de dire le nombre de réunions que nous avons tenues et celles qui ont avortées comme ce vendredi 30 septembre 2016, pour signifier ce que Camtel a entrepris pour les amener à la raison.

Dans l’ensemble, nous dressons un bilan fortement encourageant de cette opération. C’est même à se demander pourquoi avoir perdu du temps à discuter et à chercher à comprendre. C’est nous qui nous faisons mieux comprendre désormais.  Et c’est tant mieux pour nos efforts et ceux du gouvernement de la République, dans le redressement de cette très importante entreprise du portefeuille de l’Etat.

Propos recueillis par Beaugas Orain DJOYUM

Côte d’Ivoire : Une application pour la formation en continue des médecins

(TIC Mag) – La société ivoirienne « AS Consulting » spécialisée dans la prestation de services informatiques et logiciels a officiellement procédé le 29 septembre 2016 au lancement d’une application web en direction des médecins pour leur formation en continue.

D’après le journal en ligne abidjan.net qui révèle l’information, la nouvelle application permettra notamment aux praticiens de satisfaire à l’impératif d’actualisation de leurs connaissances, imposé par le dynamisme de leur domaine, tout en étant soulagés des traditionnelles contraintes notamment de temps.

L’application obtenue à l’issue d’un partenariat entre « AS Consulting » et l’Ordre national des médecins de Côte d’Ivoire qui validera les formations, devrait permettre aux médecins de pouvoir continuer leur formation à leur rythme, selon leurs besoins, selon leur disponibilité, en continue et à la pointe des nouvelles pratiques.

Ainsi, les médecins pourront accéder à ces formations via internet (soit sous forme vidéo, soit audio, soit écrites en ligne, 24H/24), à partir d’un ordinateur ou un téléphone, contre le paiement d’un abonnement. A côté de ce côté essentiellement, pédagogique, la plateforme dispose également d’un outil interactif, où les médecins pourront échanger leurs expériences.

Innovation : La solution d’une start-up ivoirienne pour se protéger des ondes électromagnétiques

(TIC Mag) – Alors que les effets des ondes électromagnétiques émises par les téléphones portables, les tablettes, les smartphones, l’ordinateur, les postes wifi sont de plus en plus décrié par les médecins, une entreprise ivoirienne dénommée « SmartSystems » a développé un patch qui permet aux utilisateurs de ces appareils de contrer les radiations et de se protéger contre leurs effets néfastes. La solution présentée le 27 septembre 2016 et baptisée « Smartsystems by Ginko Control » est un dispositif très souple qu’on colle au dos ou à tout endroit indiqué d’un téléphone, d’une tablette, d’un poste wifi ou d’un ordinateur.

D’après le journal en ligne Connectionivoirienne, qui cite le président de Ginko France, Guy Tyrode, ce dispositif fonctionne sur le principe du déphasage à 180°. Le patch étant constitué de deux antennes séparées par un isolant, l’antenne la plus près de la source émettrice capte les ondes en phase et par induction électromagnétique, elle transmet ces ondes sur l’autre antenne, ce qui crée le déphasage à 180° en changeant d’état physique. La deuxième antenne quant à elle, envoie les ondes déphasées vers le corps, à n’importe quel endroit de celui-ci. Ces ondes remonteront automatiquement vers le cerveau, qui fera la répartition sur l’ensemble de nos cellules pour les protéger par effet antagoniste et antidote. La solution sera commercialisée dès la semaine du 3 octobre dans les réseaux des compagnies de téléphones portables.

Congo Brazza – Fibre optique : on réflechit sur les stratégies du 20 au 21 octobre 2016

(TIC Mag) – Le ministère congolais des Postes et Télécommunications, sous la coordination de son ministre Léon Juste Ibombo (photo), annonce la tenue les 20 et 21 octobre 2016 d’une réflexion nationale sur la fibre optique. L’objectif de cette rencontre qui devrait mobiliser les acteurs des secteurs public et privé ainsi que de la Société civile est de donner une meilleure connaissance des enjeux et du rôle de la fibre optique dans l’éclosion d’une économie numérique inclusive au Congo. Selon les organisateurs, ces travaux seront placés sous le thème : « La fibre optique, nouveau levier du développement en République du Congo ».

Organisées en partenariat avec des partenaires comme la Banque Mondiale et de la société Huawei, ces journées de réflexion devraient être l’occasion de dresser, à mi-parcours, le chemin déjà parcouru par le Congo dans sa marche vers une économie numérique. Les journées seront constituées de panels animés par des ministres, des représentants d’institutions internationales, des directeurs généraux d’établissements publics et privés, de coordonnateurs de projets et de la société civile.

Selon les programmes de la réflexion, il est prévu de débattre sur les enjeux du numérique et des réformes dans le secteur des TIC. Il s’agira notamment des enjeux des projets d’infrastructures en fibre optique « lourdement financés par l’Etat », du marché de haut débit mais également des tenants et aboutissants de la création de la Société du patrimoine nationale (SPN) et la restructuration de Congo Télécom.

La Smart City et ses implications socio-économiques [Tribune libre]

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Le foisonnement terminologique et les ambigüités sémantiques soulevées par certaines appellations n’ont pas pu distraire au CAPDA (Consortium d’Appui aux Actions pour la Promotion et le Développement de l’Afrique) la nécessité de préparer l’avènement des villes intelligentes. En suscitant et en organisant an août 2016 une indispensable réflexion au sujet des villes ubiquitaires, il s’agissait de révéler aux politiques, aux universitaires, aux parlementaires, aux chefs d’entreprises que les TIC s’insèrent admirablement dans un contexte socio-organisationnel futuriste faisant le lit des villes à venir. C’est le sens de la visite et de l’exposé du Secrétaire Exécutif de Smart Africa, le Dr Hamadoun Touré, qui a séjourné trois jours au Cameroun sur invitation du CAPDA.

L’ancien Secrétaire Général de l’Union Internationale des Télécommunications (UIT) et grand bâtisseur de SMART AFRICA, a été reçu en audiences, sur très haute instruction du Chef de l’Etat du Cameroun, par de très hautes personnalités au rang desquelles le Premier Ministre Chef du Gouvernement Son excellence Monsieur Philémon YANG, le MINPOSTEL, le MINTOUR, le Délégué du Gouvernement auprès de la Communauté Urbaine de Yaoundé pour ne citer que celles-ci. Il s’est agi lors des entretiens de l’importance de réussir la transition digitale et de s’engager dans les chantiers de constructions des villes intelligentes dans les métropoles africaines.

Il s’agit, pour paraphraser le Secrétaire Exécutif de Smart Africa en dehors des réseaux, de développer des applications de plus en plus performantes et de construire des laboratoires de montages ou de fabrications des infrastructures avec pour objectif avoué d’améliorer le fonctionnement urbain et des services apportés à la population dans une perspective de développement durable : renforcement du lien social, de l’attractivité économique, de la préservation de l’environnement. Reste aux décideurs du Cameroun de souscrire à court terme à l’adhésion qui permettra sans doute aux acteurs de ce pays de bénéficier des atouts du programme.

Transition digitale et résilience écologique

En s’achevant le soir du cinq Août dernier, les travaux du symposium TIC Afrique jetaient le pont de l’édition de l’année prochaine (2017). Nous vivons une période où la transition digitale se superpose à celle écologique. En tant outil par excellence de transformation planétaire, il serait relevant de regrouper les acteurs du changement climatique et ceux des mutations numériques. Daniel Kaplan soulignait déjà la nécessité de cette indispensable collaboration : « Oui, nous faisons face à des problèmes complexes. Et pour les affronter, nous devons faire un pas de côté. Le changement climatique, l’acidification des océans, le manque d’eau potable, la disparition des terres arables… Tous les indicateurs nous montrent que nous sommes en train de dépasser nos limites. Or nous sommes 7,3 milliards sur notre planète, bientôt 9 milliards. Et nous n’avons pas de planète de rechange. Comment vivre ensemble sur la même planète ? »

La construction des villes ubiquitaires et la montée en puissance de l’internet des objets impose que nous prenions conscience de ce que l’air que nous respirons, l’eau que nous buvons ou les appareils électroniques, les combustibles que nous utilisons et toutes nos activités de production ont un lourd poids sur l’environnement : concentration de gaz à effet de serre, perte de biodiversité, pollution électromagnétique, accélération de la pollution chimique, amincissement de la couche d’ozone.

Pour le CAPDA il est plus que jamais temps pour nos populations de modifier ou de réduire leurs consommations des biens et services dans la perspective d’innover et de développer des technologies de production plus vertes ou en un mot BIOCOMPATIBLE.

*Par Michel TCHONANG LINZE, Coordonateur régional Afrique centrale du réseau ACSIS

Dominique Hodieb : « Les entreprises ont commencé à faire appel aux bloggeurs et influenceurs du web »

(TIC Mag) – En partenariat avec l’agence digitale TooMedia, TIC Mag présente la deuxième saison d’IT Stories. Et pour ce premier épisode, nous sommes allés à la rencontre de la Camerounaise Dominique Hodieb, journaliste, mannequin international et conseillère en E-réputation. Cet à ce dernier titre qu’elle nous parle de l’évolution du marketing d’influence au Cameroun. Pour elle, le marketing d’influence au Cameroun commence à partir de l’année 2015.

« Les blogs ont commencé par être influents avant que des personnes individuelles ne commencent à avoir un impact et une influence sur les attitudes de leurs followers (…)  Les entreprises ont commencé à faire appel aux personnes très suivies sur les réseaux sociaux pour communiquer sur leur événement ou pour qu’elles puissent être égérie de leur marque ou pour qu’elles puissent lancer des slogans », explique-t-elle.

L’intégralité de ses explications dans la vidéo

La Chine et l’Inde déclassent les Etats-Unis et deviennent les plus grands marchés de l’Internet au monde

(TIC Mag) – La Commission des Nations Unies sur le large bande au service du développement durable (State of Broadband 2016) a publiée le 16 septembre 2016 de nouvelles données par pays sur l’accès au large bande dans le monde. De prime à bord, on constate que l’Inde a dépassé les Etats-Unis pour devenir le deuxième marché de l’Internet au monde, avec 333 millions d’utilisateurs, loin derrière la Chine et ses 721 millions d’internautes. Seulement, même si ces résultats démontrent une progression dans ces pays, ces performances sont toutefois à relativiser.

Le rapport révèle également que six pays, dont la Chine et l’Inde, l’Indonésie, le Pakistan, le Bangladesh et le Nigéria rassemblent à eux seuls 55% des habitants de la planète qui n’ont toujours pas accès à l’Internet, du fait de la taille de leur population. Au niveau mondial, on estime à 3,9 milliards le nombre de personnes qui n’utilisent pas l’Internet. Par contre, le rapport note que l’accès à l’Internet atteint un niveau proche de la saturation dans les pays riches. A titre d’exemple, 20 pays, dont les Etats-Unis, concentrent les trois quarts des internautes au monde.

Le rapport dresse un constat optimiste en ce qui concerne le potentiel du large bande mobile, 165 pays ayant désormais déployé des réseaux mobiles à haut débit 4G. Alors que le taux de pénétration du smartphone atteint un niveau proche de la saturation aux Etats-Unis, en Europe et sur les marchés asiatiques arrivés à maturité, comme le Japon et la République de Corée, les moteurs de la future croissance devraient être l’Inde et l’Indonésie. L’Inde a récemment dépassé les Etats-Unis pour devenir le deuxième marché du smartphone au monde, avec 260 millions d’abonnements à la large bande mobile.

En conclusion, la Commission estime que si l’accès à la téléphonie mobile de base, aujourd’hui quasi universel, pouvait être converti en accès au large bande mobile à haut débit, les téléphones mobiles pourraient devenir un facteur d’accélération majeur du développement et entraîner de rapides progrès sur la voie des objectifs de développement durable définis par les Nations Unies.

Le rapport préconise que des efforts ciblés sur quelques marchés clés pourraient conduire à d’énormes progrès dans la réduction de la « fracture numérique » très large existant entre ceux qui sont connectés et ceux qui ne le sont pas encore.


Crédit photo : Chinese Premier Li Keqiang (R) speaks with India’s Prime Minister Manmohan Singh during a signing ceremony at the Great Hall of the People in Beijing on October 23, 2013. Singh is on a visit to China from October 22 to 24. AFP PHOTO / POOL / Peng Sun

L’ambassade des États-Unis au Gabon appelle à un rétablissement complet de l’Internet

(TIC Mag) – Après la confirmation de la victoire du président Ali Bongo Ondimba à la présidentielle du 27 août 2016 par la Cour constitutionnelle, les services Internet connaissent encore des perturbations au Gabon, tout comme les réseaux sociaux. Après l’appel des membres de la société civile à un rétablissement complet des services Internet dans le pays, c’est au tour des Etats-Unis de monter au créneau.

Dans une réaction à l’annonce de la victoire du président Ali Bongo Ondimba, l’ambassade américaine à Libreville qui dit avoir pris « note de la décision de la Cour constitutionnelle » dit également s’inquiéter des « perturbations du réseau Internet ».

En effet, après la proclamation des résultats provisoires de la présidentielle et les violences qui en ont découlés, les services Internet ont été progressivement ralentis et entièrement coupés certaines heures (généralement en soirée et dans la nuit). Pareillement, les réseaux sociaux tels que Facebook, WhatsApp, Skype ou Twitter connaissent également des perturbations. Accusé d’être à l’origine de cette censure, le gouvernement gabonais a rejeté toute responsabilité dans ces blocages. Pour sa part, Gabon Telecom avait évoqué une panne sur son réseau.

Togo : Le gouvernement lance la numérisation de l’agriculture avec AgriPME

(TIC Mag) – Le gouvernement togolais a annoncé le 6 septembre 2016 le lancement d’un mécanisme qui devrait permettre aux agriculteurs d’associer le téléphone portable à l’achat des engrais. Le projet baptisé « AgriPME » et financé par la Banque africaine de développement à hauteur de 1,2 milliards de FCFA est basé sur l’utilisation du mobile comme porte-monnaie électronique. Sur le principe, il sécurise et simplifie les transferts d’argent, et de facto, réduit les coûts d’encaissement.

L’Etat togolais s’est ainsi engagé à verser désormais aux opérateurs de téléphonie mobile, le montant de la subvention.  Un montant qui sera redistribué aux agriculteurs par le biais des services financiers mobiles de Moov et de Togo Cellulaire. D’après Ouro-Koura Agadazi, le ministre togolais en charge de l’Agriculture citée par le journal Financial Afrik, il suffira désormais pour les agriculteurs de se rendre aux points de vente d’un distributeur agrée « et de payer ses intrants avec son téléphone, en utilisant son porte-monnaie électronique». Ce qui, d’après lui, devrait également permettre de réduire la fracture numérique dans le pays et davantage en milieu rural, tout en accélérant l’inclusion financière.

Dans la même veine, Cina Lawson, la ministre en charge de l’Economie numérique justifie l’engagement du gouvernement togolais dans ce projet par la conscience du rôle prépondérant que sont appelés à jouer les TIC dans le contexte moderne : « Les TIC qui sont aujourd’hui un outil indispensable quel que soit le domaine d’activité, se doivent d’accompagner l’ensemble de tous les autres secteurs d’activité… C’est à cet effet que nous avons décidé d’accompagner le secteur agricole avec le projet AgriPME ».

Diego Massidda : « Les Camerounais vont expérimenter les meilleurs services LTE de Vodafone »

(TIC Mag) – L’opérateur de télécommunications Vodafone annonce la signature avec le groupe Afrimax au Cameroun d’un accord de partenariat dans le but de lancer conjointement les services de données LTE sous la marque « Vodafone Cameroon » initialement dans les deux plus grandes villes du pays que sont Douala et Yaoundé. Dans son communiqué daté du 23 septembre 2016, Vodafone précise qu’il mettra à disposition du marché camerounaise une gamme complète de solutions d’accès incluant les services LTE, de données mobiles Wi-Fi, l’Internet fixe ainsi que des solutions entreprises.

« La prochaine étape de notre accord avec Afrimax pour l’Afrique sub-saharienne est l’entrée du Cameroun dans la famille des marchés partenaires de Vodafone. Je me réjouis de savoir que les consommateurs et les entreprises au Cameroun vont maintenant expérimenter les meilleurs services de données LTE à grande vitesse de Vodafone », déclare Diego Massidda, le directeur Général des Marchés partenaires de Vodafone.

Annoncé sur le marché camerounais il y a quelques semaines, Vodafone entend faire de son partenariat avec Afrimax, qui bénéficie déjà d’une expérience sur ce marché un outil stratégique en vue de son développement. Le partenariat entre les deux structures était annoncé depuis 2014 devrait également s’étendre aux autres pays, à l’instar de l’Ouganda et de la Zambie, où les deux partenaires se sont associés pour déployer des services de type LTE.


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Nestor Bankumukunzi : « Là où passent les TIC, le développement suit » [Vidéo]

(TIC Mag) – Dans un entretien exclusif accordé à TIC Mag, Nestor Bankumukinzi, le ministre burundais des Postes, des TIC et des Médias explique la place que les TIC occupent aujourd’hui dans les économies africaines.

D’après lui, les TIC aujourd’hui sont des autoroutes virtuelles qui ont la même importance que les routes traditionnelles. « Là où la route passe, le développement suit, dit-on souvent. Il en est de même pour les TIC », affirme-t-il. Il se réjouit du fait que de nombreux pays africains aient compris cette réalité, mais reconnaît que le taux d’implication des pays qui annoncent un accent dans le développement des TIC n’est pas toujours le même. « Il y a des pays qui sont plus impliqués que d’autres », indique Nestor Bankumukinzi qui en profite pour dresser l’état du développement de l’économie numérique dans son pays. En particulier, le taux de pénétration de l’Internet, le déploiement de la fibre optique et les projets en cours dans son pays dans son secteur de compétence.

Aussi, il explique comment les TIC peuvent contribuer à booster les activités du secteur postal. Voir la vidéo de TIC Mag pour l’intégralité de cette interview menée par Beaugas – Orain DJOYUM.


Cameroun : Christian Penda Ekoka, Conseiller de Paul Biya, désapprouve le don de 500 000 ordinateurs aux étudiants

(TIC Mag) – En juillet 2016, le président camerounais Paul Biya a décidé, si l’on s’en tient au communiqué du ministre de l’Enseignement supérieur, de l’octroi de 500 000 ordinateurs aux étudiants camerounais des universités publiques et privées du pays. Une décision qui a fait couler beaucoup d’encre et de salive entre ceux qui appréciaient positivement la décision du président et ceux qui désapprouvaient cette mesure au vu des conditionnalités : emprunt de 75 milliards de F.Cfa à une banque chinoise pour financer l’opération et livraison des ordinateurs par une entreprise chinoise, etc.

Hier, 13 septembre 2016, au cours de la première édition de l’émission La Grande Interview présentée par Jean Bruno Tagne et diffusée sur Canal 2 International à 21h30, l’invité principal était un proche collaborateur du président Paul Biya. Christian Penda Ekoka, Conseiller technique à la Présidence de la République, a laissé entendre qu’il fait partie de ceux là qui désapprouvent cette mesure du président de la République qu’il considère comme son patron direct. « C’est la bonne intention avec le mauvais cadeau. La bonne intention c’est celle du président et le mauvais cadeau c’est ceux qui lui ont suggéré cette affaire… », a-t-il déclaré.

Pour Christian Penda Ekoka, Paul Biya a choisi de faire quelque chose de bien pour les étudiants. Mais, le problème réside au niveau de ceux qui mettent en œuvre l’intention du président. Cette mesure devait à son avis faire partie d’une stratégie nationale. Il félicite d’ailleurs Minette Libom li Likeng qui a mis en place, même si c’est tardivement, une stratégie nationale de développement de l’économie numérique.

« Elle a pris l’initiative salutaire d’élaborer une stratégie nationale de numérisation. Le Cameroun avait déjà accusé un retard extraordinaire en matière de bande passante, en matière d’Internet, parce que le Cameroun ne faisait même pas partie les 17 pays de peloton de tête en Afrique. Il fallait d’abord avoir une plateforme commune et tous ces projets devaient dériver de cette plateforme commune. (…) Même ce projet de distribution des ordinateurs aurait dû être un projet dérivé de la réflexion qui s’est passée (sur la stratégie nationale du développement de l’économie numérique, ndlr). C’est pour cela que je dis que l’intention est bonne, c’est le cadeau qui est celui-là qu’il ne fallait peut-être pas faire. Parce qu’après on va vous dire que ces ordinateurs ont qu’elles configurations, quelles caractéristiques et que c’est pour en faire quoi ? », a indiqué Christian Penda Ekoka.

Voir l’intégralité de l’interview