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Côte d’Ivoire : Ibrahim Kalil Konaté inaugure RAXIO CIV 1, le premier Datacenter Tiers III

[DIGITAL Business Africa] – La Côte d’Ivoire se dote d’une infrastructure importante pour sa souveraineté numérique. Le tout premier Datacenter Tiers III sorti de terre a été inauguré par le ministre de la Transition numérique et de la Digitalisation, Ibrahim Kalil Konaté, ce 24 septembre 2024. C’était en présence de Robert Mulins, PDG du groupe RAXIO et des personnalités du corps préfectoral. Ce projet a été financé par l’Américaino-hollandaise RAXIO et baptisé RAXIO CIV 1. Coût de l’investissement : plus de 20 milliards de FCFA.

Selon les autorités ivoiriennes, le RAXIO CIV 1 est une infrastructure conforme aux normes internationales, couvrant une surface de 12 000 m2, capable d’héberger jusqu’à 800 racks, avec une capacité électrique de 3 MW. Faisant de la Côte d’Ivoire un hub technologique régional et un acteur clé dans l’économie numérique de l’UEMOA. Le ministre Ibrahim Kalil Konaté en est bien persuadé.

« Cette infrastructure représente une avancée majeure dans la mise en œuvre de la stratégie de développement du numérique de notre pays (…) ». La Côte d’Ivoire se positionne comme un hub technologique régional et un acteur clé de l’économie numérique dans l’Union économique et monétaire Ouest Africaine (UEMOA) »,a-t-il dit.

Pour le groupe Raxio, le choix de la Côte d’Ivoire n’ est pas du tout anodin.

« Abidjan est l’endroit idéal pour que les organisations et entreprises de toute la région économique puissent héberger leurs infrastructures critiques dans une installation hautement fiable et sécurisée. Nous sommes fiers de contribuer à un pilier fondamental pour faciliter la croissance numérique continue de la Côte d’Ivoire et consolider son statut de hub régional », a déclaré Robert Mullins, PDG du groupe Raxio.

Ibrahim Kalil Konaté a invité les experts à prendre part à l’élaboration de la stratégie nationale de l’intelligence artificielle du pays, un exercice actuellement en cours au sein de son département ministériel.

Il faut rappeler que Raxio Group a annoncé la mise en service de son centre de données à Kinshasa en République démocratique du Congo (RDC), le jeudi 23 août 2024. DRC1 est une infrastructure de niveau 3, d’une capacité de 1,5 MW. DRC1 est située à Limete, au sud-est de Kinshasa.

Par Jean Materne Zambo, source : telecom.gouv.ci

 

Vacances technologiques/Sénégal : 500 enfants formés au codage et en robotique

[DIGITAL Business Africa] L’ Autorité de Régulation des Télécommunications et des Postes initie les enfants aux nouvelles technologies. Cela afin de  « naviguer et comprendre la complexité du monde numérique qui les entoure ». 500 enfants au Sénégal suivent, depuis le 02 septembre 2024, une formation en robotique et au codage dans le cadre des Vacances technologiques 2024. La cérémonie de clôture de cette initiative a lieu ce samedi 28 septembre 2024 à Keur Mbaye Fall.

L’événement sera présidé par le directeur général de l’ARTP Dahirou Thiam, en présence des autorités administratives du département de Pikine et du ministère de l’Éducation nationale. La formation est gratuite. Les participants sont répartis entre les localités de Ouakam, Mbao, Thiès, Tambacounda et Matam.

L’Institut communautaire Africain (IICA), un établissement privé d’enseignement technique et de formation professionnelle, encadre les participants tout au long de cette formation. D’après l’ IICA, cette vague a brillé par l’assiduité, et les formateurs par leur exemplarité.

« L’ IICA remercie l’ensemble de ses partenaires, en particulier les formateurs. Moustapha Faye, Coach en bureautique Avancée Ameth Ly, Coach en leadership developpement personnel, Mouhamed Touré, Coach en design, Fatimatou Ndao, Coach en communication digitale, Kantè, Coach en développement web, qui n’ont ménagé aucun effort pour assurer le succès de ces ateliers », a indiqué les responsables de l’IICA.

Les Vacances technologiques visent à renforcer les compétences en résolution de problèmes et à encourager la pensée critique, l’innovation et la créativité chez les jeunes. Les cibles de cette formation sont des enfants âgés de 7 à 15 ans, en mettant l’accent sur ceux en âge élémentaire et issus des Daaras (écoles coraniques). Dans cette activité, une attention particulière est portée à l’inclusion des talibés, souvent marginalisés des initiatives numériques.

Selon l’ARTP, cette initiative s’inscrit dans le cadre de sa politique de responsabilité sociétale des entreprises.

Par Jean Materne Zambo

Transformation numérique – Cameroun : CAMTEL en première ligne pour un réseau national de fibres optiques solide et étendu

[DIGITAL Business Africa] – Alors que le Cameroun s’engage résolument sur la voie de la transformation numérique, CAMTEL, l’opérateur national des télécommunications, se trouve en première ligne pour relever les défis liés à la connectivité. Récemment, l’Agence de Régulation des Télécommunications (ART) a mis en lumière certaines interruptions du réseau de fibres optiques. Ces interruptions, principalement dues à des actes de vandalisme, des aléas énergétiques et des travaux publics, soulignent l’importance cruciale d’une infrastructure résiliente et sécurisée.

Aujourd’hui, CAMTEL gère un réseau de 12 000 km de fibres optiques, formant l’épine dorsale des communications électroniques au Cameroun. Ce réseau, essentiel pour le développement numérique du pays, est en passe de s’étendre grâce à 4 000 km supplémentaires, résultat d’un partenariat stratégique suite au récent voyage présidentiel en Chine. Ce projet ambitieux vise à desservir des zones encore non couvertes, offrant ainsi une connectivité de pointe aux entreprises et aux particuliers.

Cependant, les défis persistent. Les interruptions de service signalées sont principalement imputables à des actes de vandalisme, qui mettent à mal l’intégrité des infrastructures. De plus, les aléas énergétiques affectent la fiabilité des services, tandis que les chantiers de travaux publics perturbent la continuité du réseau. CAMTEL appelle donc à une prise de conscience collective pour protéger ce patrimoine national essentiel.

 

Des infrastructures modernisées pour une meilleure résilience

 

Pour garantir la sécurité de ses infrastructures, CAMTEL ne se contente pas de développer son réseau. L’entreprise a récemment intégré le réseau à fibres optiques d’ENEO, solidifiant ainsi l’infrastructure nationale et améliorant sa résilience face aux incidents externes. De plus, CAMTEL bénéficie d’une connexion à quatre câbles sous-marins internationaux, offrant des capacités largement suffisantes pour répondre aux besoins du pays et de la sous-région. Cette interconnexion positionne le Cameroun comme un hub régional clé pour la distribution de services à large bande en Afrique centrale.

Le datacenter de Zamengoe, certifié Tier 3, constitue un autre atout technologique majeur. Cette infrastructure de pointe répond aux standards internationaux de sécurité et de fiabilité, permettant d’héberger des services essentiels pour les entreprises locales tout en soutenant l’expansion numérique du pays.

Pour optimiser la couverture du territoire, CAMTEL a signé un accord avec CAMWATER, la compagnie nationale des eaux, afin de mutualiser les infrastructures des deux entités. Cette collaboration vise à densifier le réseau de fibres optiques, tout en garantissant une meilleure protection contre les interruptions dues aux travaux publics et au vandalisme. Parallèlement, CAMTEL est en négociation avec CAMRAIL pour exploiter le réseau ferroviaire national comme support à l’extension du réseau. Ce partenariat devrait renforcer la résilience des infrastructures et faciliter l’expansion vers des zones stratégiques pour l’économie camerounaise.

 

De jeunes talents pour une nouvelle ère technologique

 

Consciente de l’importance de la qualité de ses équipes, CAMTEL a récemment rajeuni ses effectifs techniques, recrutant de jeunes ingénieurs et techniciens selon des critères stricts. Ce processus de renouvellement vise à doter l’entreprise des compétences nécessaires pour relever les défis techniques actuels et garantir une gestion efficace de son réseau. Les nouvelles recrues, hautement qualifiées, sont prêtes à prendre le relais dans la maintenance et l’extension de l’infrastructure nationale.

Les efforts de CAMTEL s’inscrivent dans la droite ligne de la vision du gouvernement camerounais, qui mise sur la modernisation des infrastructures numériques pour accompagner la transformation économique du pays. Avec 16 000 km de fibre optique en perspective, CAMTEL se positionne comme un acteur clé de cette révolution numérique, déterminé à fournir un service de qualité, fiable et accessible à tous les Camerounais.

Source : CAMTEL

Cameroun : Un bug cause un rabais dans la paie des agents publics, le Minfi prend des dispositions

[DIGITAL Business Africa] – Certains Camerounais pourront qualifier septembre 2024 de mois sombre. Après les multiples coupures de la fibre optique déplorées par les opérateurs de télécommunications, voilà les seigneurs de la craie qui observent une coupure où ça fait mal. 1478 personnels sur un total de 388 812 agents publics, selon le ministère des Finances, ont connu une baisse de leurs salaires pour ce mois de septembre 2024. Ces agents publics relèveraient uniquement du secteur de l’Éducation, d’après le communiqué signé ce 25 septembre 2024 par le ministre délégué du Minfi, Yaouba Abdoulaye.

« … Un incident informatique est survenu dans le processus de mise à jour automatique de la carrière de certains personnels lors du traitement de la solde du mois de septembre 2024 », explique le communiqué du Minfi.

Un dysfonctionnement que le ministère des Finances résout de corriger avec le concours bien entendu des services compétents.« Ainsi, les dispositions sont d’ores et déjà prises pour le positionnement d’une solde complémentaire pour les personnels impactés au plus tard le mardi 1er octobre 2024 », ajoute le communiqué.

Le ministre des Finances dit regretter cette situation et tient surtout à rassurer les personnes concernées.

Par Jean Materne Zambo 

Cameroun : Le Minpostel organise un séminaire pour améliorer le service postal

[DIGITAL Business Africa] – Le ministère des Postes et Télécommunications accueille les acteurs de la Chaîne logistique postale au Cameroun. Un séminaire d’appropriation des cadres normatifs de ces acteurs clés de la Chaîne logistique postale se tient depuis ce 24 septembre 2024. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le SG Mohamadou Saoudi, représentant de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

Ces travaux rentrent en droite ligne de la formalisation de ce cadre de concertation permanent, prescrit par l’ L’Union postale universelle (UPU). Une institution spécialisée des Nations Unies. Ils se tiennent jusqu’au vendredi 27 septembre 2024, experts et acteurs vont débattre entre autres sur des questions relatives à l’amélioration du service postal au Cameroun.

Le ministère des Postes et Télécommunications fait un constat alarmant sur les revenus de l’activité postale qui semblent s’amenuiser compte tenu de la montée du commerce électronique.

« Le volume des colis et petits paquets a grimpé de manière exponentielle avec le développement des plateformes de E-commerce. Cet état de fait, venant bousculer le fonctionnement et les relations Poste, Douane et Chambre de commerce, a vu ces intervenants réagir chacun dans son domaine pour préserver ses prérogatives, ceci a eu pour impact de détériorer la qualité de service non seulement des acteurs de E-commerce, mais bien plus ceux de la poste qui n’ont pu capter le dividende de cette activité florissante », a indiqué le SG du Minpostel, Mohamadou Saoudi, représentant de la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng.

En 2020, dit le Minpostel, les représentants de l’UPU, de l’ Organisation mondiale du commerce (OMC) et de l’ OMD ( Objectifs du Millénaire pour le développement) se sont accordés pour la mise en place d’un cadre de concertation régulier entre ces différents organismes spécialisés des Nations Unies pour permettre de faciliter les échanges et la mutualisation des procédures concourant à améliorer la qualité de service.

Le gouvernement du Cameroun a donc instruit un cadre de concertation permanent. Celui-ci regroupe tous les acteurs de la chaine logistique locale pour la mise en place d’un écosystème favorable au commerce électronique.

Par Jean Materne Zambo

Coopération : L’ AES va acquérir un satellite russe pour l’accès à internet, à la téléphonie et la sécurité de la région

[DIGITAL Business Africa] – Les pays de l’ Alliance des États du Sahel (AES) veulent voir depuis l’espace avec les lunettes russes. Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont décidé de faire confiance à S.E Vladimir Poutine pour mettre en place un satellite de télécommunication partagé, destiné à améliorer les services de communication dans la région. C’est ce qui ressort de l’audience que le président de la Transition du Mali, le Colonel Hassimi Goïta a accordée ce lundi 23 septembre 2024 aux ministres de l’Alliance des Etats du Sahel.

Au rang des invités, le ministre Sidi Mohamed Raliou de la Communication, des Postes et de l’Economie Numérique du Niger, le ministre de la Communication, de l’Economie numérique du Mali, Alhamdou Ag Ilyène, le ministre malien de l’Economie et de Finances Alousseini Sanou, le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation du Burkina Faso, Pr Adjima Thiombiano et les responsables de la société russe Glavkosmos.

Le satellite fournira des services de communication polyvalents, tels que l’accès à Internet et la téléphonie dans les zones reculées dépourvues d’infrastructures, ainsi qu’une connexion Internet haut débit via la technologie VSAT et des communications sécurisées. Le satellite sera également utilisé pour la diffusion radiophonique. Pour le directeur général de Glavkosmos, Ilya Tarasenko, ce partenariat apportera beaucoup à toutes les parties prenantes.

« Nous allons non seulement résoudre des enjeux sécuritaires, notamment grâce à la surveillance des frontières, mais aussi stimuler la croissance économique des trois nations à travers l’usage des technologies spatiales », affirme-t-il.

Selon le ministre malien de l’Économie et des Finances, Alousseni Sanou, le satellite de télédétection fournira aux États membres de l’AES, des images spatiales pour renforcer la surveillance des frontières et la sécurité nationale. Il a ajouté que cela les aidera également à surveiller et à répondre aux situations d’urgence telles que les inondations, les sécheresses et les incendies.

Au début de l’année 2024, les pays membres de l’AES comptaient ensemble 66,97 millions d’abonnés à la téléphonie mobile, pour une population totale de 80,9 millions d’habitants, selon les données de DataReportal. On dénombre également 17,2 millions d’utilisateurs d’Internet dans ces trois pays.

Par Jean Materne Zambo

Coupures de fibre optique au Cameroun : Orange évoque une perturbation des appels et une instabilité d’internet ce 24 septembre 2024

Orange Cameroun informe son aimable clientèle qu’en raison de nombreuses coupures sur la fibre optique, depuis ce 24 septembre 2024 à 14h15, nous connaissons une perturbation importante des appels et une instabilité du service internet.

En effet, de multiples interruptions sur les backbones de fibre optique de Douala et Yaoundé entravent actuellement le fonctionnement des équipements voix et data dans les deux villes et dans d’autres régions du pays.

Nos équipes techniques en appui à celles du fournisseur des liaisons de transmission fibre optique CAMTEL, travaillent pour le rétablissement rapide. Nous vous prions de recevoir nos excuses pour les désagréments.

Communiqué Orange sur la fibre optique

Contact communication : 699 94 84 28

Source : Orange Cameroun

Image d’illustration générée par Meta.ai

À Dubaï, l’ARPCE renforce ses compétences en supervision des réseaux à fibre optique

[Digital Business Africa] – L’Agence de Régulation des Postes et des Communications Électroniques (ARPCE) du Congo a récemment envoyé une délégation à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis, pour participer à une formation spécialisée sur la supervision et la qualité de service des réseaux à fibre optique. Cette formation, qui s’est déroulée du 19 au 27 septembre 2024, s’inscrit dans le cadre du projet de mise en place d’un Centre de Supervision Réseau (NOC) dédié au monitoring du trafic et à la qualité des services des infrastructures en fibre optique.

La délégation de la Direction des Réseaux et Communications Électroniques (DRSCE), dirigée par Benjamin MOUANDZA, comprenait Steve Mvouti, chef de service infrastructures et services de l’internet, Abel Ongani, chef de service opérateurs et prestataires, et Hermann Moundouta, chargé de la fibre optique.

Cette formation, animée par des experts de renommée mondiale dans l’analyse des performances des réseaux à fibre optique, a permis aux participants d’acquérir des compétences approfondies sur les meilleures pratiques en matière de gestion de la qualité de service et de supervision des infrastructures optiques. Ces compétences sont cruciales dans le marché actuel des télécommunications.

Benjamin MOUANDZA a souligné l’importance de cette formation pour l’ARPCE : « Elle permet à la Direction des Réseaux et Communications Électroniques (DRSCE) de rester à la pointe des évolutions technologiques et d’améliorer continuellement la qualité des services offerts par les opérateurs ».

En investissant dans le développement des compétences de son personnel, l’ARPCE répond aux besoins croissants liés au développement des infrastructures à très haut débit au Congo. Ce projet s’inscrit dans une démarche proactive visant à renforcer les capacités techniques et opérationnelles de l’Autorité, garantissant ainsi une régulation efficace et adaptée aux défis contemporains du secteur des télécommunications.

Cette initiative démontre l’engagement de l’ARPCE à maintenir un haut niveau d’expertise dans un domaine en constante évolution, contribuant ainsi à l’amélioration globale des services de télécommunication au Congo.

Par Digital Business Africa.

Source : ARPCE

Congo : L’ARPCE à l’école de la supervision des réseaux à fibre optique du côté de Dubaï

[DIGITAL Business Africa] – Une délégation de l’ Agence de Régulation des Postes et des Communications électroniques (ARPCE) séjourne à Dubaï, aux Émirats Arabes Unis. La délégation de la Direction des Réseaux et Communications Électroniques (DRSCE), conduite par son directeur Benjamin Mouandza prend part à une formation spécialisée sur la supervision et la qualité de service des réseaux à fibre optique, du 19 au 27 septembre 2024.

Cette initiative s’inscrit dans le cadre du projet de mise en place d’un Centre de Supervision Réseau (NOC) dédié au monitoring du trafic et de la qualité des services des infrastructures en fibre optique. Selon le site checkpoint.com, « un centre d’opérations réseau (NOC) est l’équipe qui, au sein d’une organisation, est chargée de veiller à ce que l’infrastructure du réseau informatique de l’entreprise réponde aux besoins de l’entreprise. Il s’agit notamment de vérifier que les systèmes respectent les accords de niveau de service (SLA) et qu’ils peuvent soutenir les activités de l’entreprise ».

 

Objectifs pédagogiques 

 

Au terme de la formation, les participants repartiront nantis de compétences approfondies sur les meilleures pratiques en matière de gestion de la qualité de service et de supervision des infrastructures optiques. Ces compétences sont, selon l’ ARPCE, d’une importance stratégique dans le marché actuel des télécommunications.

Le directeur des Réseaux et Communications électroniques, Benjamin Mouandza, est bien conscient de la plus-value de cette formation :

« Elle permet à la Direction des Réseaux et Communications Électroniques (DRSCE) de rester à la pointe des évolutions technologiques et d’améliorer continuellement la qualité des services offerts par les opérateurs », a-t-il dit.

L’ Agence est persuadée qu’en investissant dans le développement des compétences de son personnel, « l’ARPCE répond aux besoins croissants liés au développement des infrastructures à très haut débit au Congo ». Et de préciser que « ce projet s’inscrit dans une démarche proactive visant à renforcer les capacités techniques et opérationnelles de l’Autorité, garantissant ainsi une régulation efficace et adaptée aux défis contemporains du secteur des télécommunications ».

En dehors du directeur des Réseaux et Communications électroniques, Benjamin Mouandza dans cette délégation, on retrouve également Steve Mvouti, chef de service infrastructures et services de l’internet ; Abel Ongani, chef de service opérateurs et prestataires et Hermann Moundouta, chargé de la fibre optique.

 

L’ ARPCE maillon clé du projet dorsale à fibre optique d’Afrique centrale

 

Le Congo est partie intégrante du projet dorsale à fibre optique d’Afrique centrale.  La composante du Congo du projet dorsale à fibre optique d’Afrique centrale a été initié dans le but de mettre en place 550 km fibre optique sur les axes d’interconnexion avec le Cameroun et la RCA et la mise en place d’un centre national de données (Datacenter).

Le projet financé par la Banque mondiale bénéficie  d’un appui institutionnel portant, entre autres, sur des études de faisabilité préparant la suite du projet, l’appui à l’Autorité de Régulation des Postes et des Communications Electroniques (ARPCE) et l’Agence Congolaise des TIC (ACTIC), le support à l’Institut National des Aveugles du Congo (INAC), l’Institut des Jeunes Sourds de Brazzaville (IJSB), l’Université Marien Ngouabi (UMNG), l’autonomisation des femmes, la promotion de la formation professionnelle et le développement des populations autochtones. Initié en 2016, la  date d’achèvement du projet est prévue en 2025.

Par Jean Materne Zambo, source : ARPCE

Crise QoS/Cameroun : Philémon Zoo Zame en mission pour soulager les consommateurs

[DIGITAL Business Africa] – Le directeur général de l’ Agence de Régulation des Télécommunications tient parole. Après l’annonce d’une mission d’inspection le 17 septembre 2024 auprès des opérateurs, Philémon Zoo Zame passe à l’action. Le DG de l’ ART, accompagné de ses équipes techniques, a décidé d’aller lui-même s’enquérir, dès ce 23 septembre 2024, de la situation des infrastructures des télécommunications des différents opérateurs concernés.

Le but de cette mission est d’accroître la pression sur les opérateurs, d’exiger des améliorations et le respect des engagements envers les consommateurs et l’État. Ceci passe par  l’inspection des réseaux et cœur-de-réseaux, l’évaluation des investissements des opérateurs et l’amélioration à court terme de la qualité des services mobiles.

La première descente a eu lieu ce 23 septembre 2024, chez IHS Cameroun. Il s’agit de l’opérateur d’infrastructures passives de télécommunications sous licence de catégorie 1. IHS est spécialisé dans la gestion et la maintenance des tours télécoms et fournit des solutions d’hébergement aux opérateurs de téléphonie mobile au Cameroun. L’ ART qualifie son rôle de « crucial » pour garantir la disponibilité des réseaux et soutenir l’amélioration continue des services mobiles à travers le pays.

Lors de la concertation du 17 septembre 2024 entre le régulateur et les directeurs généraux de MTN et d’Orange, Mitwa Ng’ambi et Patrick Benon, les trois parties cherchaient alors à trouver des pistes d’ amélioration de la qualité de service (QoS) offerte aux consommateurs camerounais. Seul point inscrit à l’ordre du jour.

Au sortir de la concertation, quelques mesures avaient filtré, notamment : une vérification de proximité et approfondie, dans les tous prochains jours, des réseaux et cœurs de réseaux auprès des opérateurs par les soins d’une équipe de l’ART ; ⁠une évaluation des mesures prises pour améliorer la QoS ainsi que les investissements réalisés par les opérateurs.

Dans le communiqué rendu public le 11 septembre 2024, l’ART révélait que les opérateurs MTN Cameroun, Orange Cameroun et Camtel sont tous concernés par ces problèmes de réseau. Les causes identifiées sont multiples :

– Pénurie d’énergie électrique : Les infrastructures des opérateurs souffrent d’un manque d’électricité, ce qui impacte directement la qualité du service, notamment dans les zones urbaines.

– Difficultés d’approvisionnement en carburant : Les équipes techniques des opérateurs rencontrent des difficultés pour se ravitailler, ce qui ralentit les interventions sur le terrain.

– Ruptures de câbles à fibre optique : De multiples coupures ont été constatées sur le réseau national, perturbant ainsi la transmission des données.

Par Jean Materne Zambo, source : ART

PLCC/Côte d’Ivoire : Un employé de banque impliqué dans des cybercrimes

[DIGITAL Business Africa] – Fin de parcours pour l’un des cybergangs les plus redoutés en Côte d’Ivoire. Cinquante millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille cent cinquante de FCFA (50.495.150 FCFA) de faux billets. C’est le butin engrangé durant leurs dernières opérations. Penser un seul instant qu’autant de faux billets seraient en circulation, cela donne froid au dos comme les mis en cause qui goûtent à la fraîcheur du sol de leur (s) cellule(s). Ces présumés cybercriminels ont été appréhendés par la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité. La PLCC vient de l’annoncer ce 23 septembre 2024 sur sa page Facebook. « SI » et « DL » sont leurs noms d’emprunt. Ils ont été interpellés dans le cadre d’une affaire de falsification et d’usage frauduleux dans le secteur bancaire. Un fléau pris à bras le corps par le gouvernement ivoirien à travers la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité.

Les individus, selon la PLCC, étaient en collaboration avec un employé d’une banque dont le rôle était de fournir des informations liées à sa structure. Ce qui facilitait des transferts illicites de fonds en toute discrétion. Une stratégie bien ficelée, mais pas suffisante pour tromper la  vigilance d’une PLCC professionnelle.

« Dans le cadre de la lutte contre la cybercriminalité et les fraudes bancaires, la Plateforme de Lutte Contre la Cybercriminalité (PLCC) mène une traque effrénée contre un réseau de faussaires menaçant la stabilité économique des institutions financières. La suite de l’enquête ayant conduit à l’interpellation de GKB révèle que ce qui semblait être une tentative d’escroquerie est en réalité une opération de grande envergure orchestrée par un réseau criminel bien structuré », a expliqué la PLCC.

« DL », le cerveau présumé de l’arnaque recherché par les autorités, a été interpellé avec son acolyte « SI ». Lors de leurs auditions, ils ont reconnu les faits tout en expliquant les actions menées dans cette escroquerie.

« Leur arrestation représente un succès considérable dans la lutte contre la fraude et la falsification dans le secteur bancaire, soulignant l’importance cruciale de la collaboration entre différentes institutions pour déjouer les pièges des cybercriminels », raconte la PLCC.

Pour finir, les deux mis en cause ont été conduits au parquet pour faux et usage de faux en écriture privée de banque. On parle de faux en écriture privée lorsqu’une personne contrefait ou falsifie une écriture privée portant obligation, disposition ou décharge soit dans la substance, soit dans les signatures, dates ou attestations.

La Loi N° 81-640 Du 31 juillet 1981 Instituant le code pénal en son article 416, stipule :

« Est puni d’un emprisonnement d’un à cinq ans et d’une amende de 100.000 à 1.000.000 de francs quiconque, de l’une des manières exprimées aux articles 281 et 282 commet ou tente de commettre un faux en écriture privée, de commerce ou de banque.

Est puni de la même peine, celui qui sciemment fait usage ou tente de faire usage de la pièce fausse ».

Par Jean Materne Zambo sources : PLCC, juriafrica.com

Cameroun : Finalement, près de 10 GB de données piratées de la CNPS en téléchargement libre sur le Darkweb

[Digital Business Africa] ​- Les hackers ont finalement rendu public et en téléchargement libre ce 22 septembre 2024 environ 10 GB de données piratées de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun. Sur le Darkweb, ces données de la CNPS sont effectivement accessibles à tout internaute, comme l’a constaté Digital Business Africa.

Les pirates disposeraient de 30 GB de données et seulement près de 10 GB sont mis en téléchargement gratuit sur le Darkweb. D’après des experts en cybersécurité, c’est un moyen pour les hackers de dire aux décideurs de la CNPS : « Comme vous niez, tenez un échantillon de vos données que nous avons piratées et nous pouvons publier l’ensemble de ces données ! »

Cameroun / Piratage : Près de 10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le darkweb
23 septembre 2024. Capture d’écran de la page d’accueil du site de téléchargement de ces données sur le Darkweb

L’on peut constater sur cette page sur le darkweb que près de 10 000 personnes ont déjà consulté cette annonce des hackers. Dans les forums de piratage, l’on peut lire que ces pirates détiennent des données sur des :

– Informations sur les cotisations des employés et des employeurs

– Détails des bénéficiaires de la sécurité sociale (plus de 1,5 million de personnes)

– Documents financiers et rapports comptables

– Données de sauvegarde et bases de données clients

– Schémas de structure du réseau Huawei

– Données personnelles des employés et des citoyens, y compris des informations d’assurance archivées.

Plus alarmant encore, les hackers semblent posséder des données personnelles sur des millions d’employés et citoyens camerounais, y compris des informations d’assurance archivées et potentiellement sensibles.

Cameroun / Piratage : Près de 10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le darkweb
Capture d’écran d’un document de la CNPS partagé par les pirates. Capture postée par un professionnel de la cybersécurité ce jour dans un forum.

Au lendemain de l’article de Digital Business Africa publié le 12 septembre 2024 indiquant que des données de la Caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) du Cameroun avaient été piratées et mises en vente dans le Darkweb, la CNPS, qu’on avait contactée avant la publication dudit article afin de confirmer ou démentir les déclarations des hackers, avait démenti cette information.

Dans un communiqué publié sur sa page Facebook et partagé la nuit du 13 septembre 2024 sur les réseaux sociaux, la CNPS démentait formellement ce piratage.

Le communiqué du directeur général Noël Alain Olivier Mekulu Mvondo Akame rassurait ses usagers qu’à ce jour, le système d’information de la CNPS fonctionne normalement et que le piratage annoncé est faux.

Le Communiqué de la CNPS

 

 

10 GB de données de la CNPS en téléchargement libre sur le Darkweb

La mise en ligne sur le darkweb par les hackers de 10 GB de données de la CNPS vient confondre le communiqué du DG de la CNPS qui indiquait qu’il n’y a pas eu de piratage et que « les informations présentées comme confidentielles et susceptibles d’être divulguées par ces truands à col blanc sont libres d’accès, dans la mesure où la CNPS applique une politique de transparence exemplaire dans ses activités ».

Malheureusement, comme l’avait supposé Digital Business Africa, les 10 GB de données publiées hier par les hackers ne sont pas des données libres d’accès. Comme tout le monde peut le constater sur le Darkweb.

Capture d’écran de certaines de ces données piratées de la CNPS postée ce 23 sept. 2024 dans un forum par un professionnel de la cybersécurité.

Comme rapporté dans les notes de la rédaction de Digital Business publiées au bas du communiqué de la CNPS, Digital Business Africa avait simplement relayé ce qui se disait dans des forums spécialisés et vérifiables sur le Darkweb. Tout comme dans certains forums de revente de données issues du piratage consultés par Digital Business Africa.

Plus encore, tous les internautes peuvent se rendre sur le Darkweb et vérifier cela. Mais attention ! C’est à vos risques et périls. Car non seulement vous y trouvez ce qui est proscrit et interdit, mais aussi vous vous exposez. Car des hackers,  cybercriminels et algorithmes divers peuvent également vous suivre et collecter vos données sensibles.

C’est pour cela qu’il est recommandé de prendre des précautions avant de se rendre sur le Darkweb. Comme par exemple, disposer d’un VPN fiable (NordVPN ou ExpressVPN) et installer TOR pour y naviguer facilement. Il vous faudra en plus disposer du lien URL indiquant les données de la CNPS piratées.

L’objectif de Digital Business Africa n’étant pas d’encourager les internautes à aller à ce lien URL qui donne accès à ces données de la CNPS disponibles sur le Darkweb, nous ne publions pas ce lien de vérification ici. Mais, comme indiqué plus haut, ce lien URL est disponible dans les forums spécialisés.

Ce piratage soulève une fois de plus les préoccupations en matière de confidentialité de données, car de telles violations de données pourraient être exploitées pour le vol d’identité, la fraude financière ou même la manipulation sociale. Car, la CNPS l’institution publique responsable de la gestion des prestations de sécurité sociale des Camerounais.

Actions urgentes nécessaires

Pour le cabinet de veille stratégique ICT Media Strategies, il appartient à présent à la CNPS de mettre en œuvre un plan de réponse aux incidents robuste pour contenir la menace et prévenir d’autres dommages, de mener une enquête pour déterminer les causes de ce piratage, l’étendue de la violation des données et des documents piratés; d’identifier d’autres vulnérabilités ; de saisir Interpol, l’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) et des professionnels en cybersécurité pour une riposte.

Par ailleurs, la CNPS devrait réaliser un audit de sécurité, identifier les failles, revoir et renforcer leurs mesures de cybersécurité pour prévenir de futures attaques.

Aussi, comme le rappelle Mounir Nji Amine, professionnel en cybersécurité et CEO d’ENIX, « nos institutions doivent accorder une attention plus soutenue à la prévention et à l’anticipation ».

Importance de la confidentialité des données

Pour Beaugas-Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES, un cabinet de veille stratégique et d’e-réputation, cet incident souligne également l’importance croissante de la sauvegarde de la confidentialité des données en Afrique de manière générale et au Cameroun en particulier. Car ce sont là des millions de données personnelles de Camerounais qui sont ainsi mises en accès libre dans le darkweb.

« Le gouvernement camerounais et les institutions concernées devraient agir plus rapidement en faveur de la mise en œuvre d’une réglementation solide en matière de protection des données personnelles et en même temps œuvrer davantage pour la sensibilisation à la cybersécurité auprès des citoyens et auprès des organisations publiques comme la CNPS et bien d’autres », suggère Beaugas-Orain DJOYUM.

 

Par Digital Business Africa

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GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC

[DIGITAL Business Africa] –  Le Congolais Guy-Noël Londongo et le Tchadien NADJITA Mbairebe Naïto sont désormais officiellement en service dans les services centraux du Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) à Yaoundé au Cameroun. Ils sont respectivement directeur général adjoint et chef de département de l’audit interne.

Nommés le 27 août 2024 par Yvon Sana Bangui, le gouverneur de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), ils ont été officiellement installés ce 20 septembre 2024 au siège central de la Béac à Yaoundé qui abrite également la direction générale du Gimac.GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC

Et c’est Miguel ENGONGA OBIANG EYANG, SG de la BEAC, qui a procédé à cette installation officielle en lieu et place du gouverneur de la BEAC, empêché. Il s’est félicité du travail déjà abattu par le Gimac et a invité les nouveaux promus à œuvrer pour la sérénité, la cohésion et la collaboration au sein de cette institution communautaire, cheville ouvrière de l’interopérabilité des transactions financières en zone Cemac.

« Aujourd’hui, le GIMAC est reconnu en Afrique et dans le monde comme une institution de premier plan qui a su s’imposer dans le domaine des paiements digitaux. C’est le lieu de féliciter le DG et le personnel pour le travail abattu depuis de nombreuses années.  Ces efforts doivent être poursuivis pour permettre un développement rapide des activités de paiement dans la sous-région en participant à l’interopérabilité sous-régionale. L’atteinte de cet objectif passe par le renforcement de la gouvernance et du contrôle interne du GIMAC. C’est le cas, comme l’a mentionné le DG, de la nomination de ces deux experts en la matière. J’ai donc bon espoir qu’avec l’arrivée de ces deux ressources humaines, le climat social au sein du Gimac sera désormais apaisé et que le conflit social qui a récemment émaillé le bon fonctionnement du Gimac ne sera plus qu’un lointain souvenir », a-t-il déclaré avant de procéder à l’installation officielle.

Comme une ordonnance, Miguel ENGONGA OBIANG EYANG leur suggère un travail d’équipe : « J’exhorte le DG et son adjoint et l’ensemble du personnel à œuvrer davantage pour la cohésion, la solidarité et l’esprit d’équipe »

Mais, avant l’installation officielle, dans son discours de bienvenue, le DG du GIMAC, Valentin Mbozo’o, a souhaité « une chaleureuse bienvenue » aux promus et les a rassurés de sa « franche collaboration », ainsi que de celle de l’ensemble du personnel du GIMAC. Ceci tout en remerciant la BEAC qui a répondu aux attentes du GIMAC.

Le DG a également remercié la Béac d’avoir doté au GIMAC de locaux somptueux à Yaoundé et l’agence du GIMAC à Douala, d’une fourniture de l’électricité régulée et de l’eau. Il rappelle également que, par le passé, la BEAC avait déjà doté le GIMAC en 2018 d’un directeur administratif et financier au rang de DGA et d’un chef de département du contrôle interne. En avril 2019, un DGA sera nommé et repartira en mars 2022.

Pour le DG, ces récentes nominations témoignent de l’intérêt de la BEAC au groupement et de l’étroite coopération avec la banque centrale.

« Cette assistance multiforme de la Béac a permis au Gimac d’acquérir en quelques années une expertise de premier plan à l’échelle africaine en matière de décloisonnement des flux des systèmes financiers participant ainsi à la traçabilité et à la vulgarisation efficience des paiements digitaux générant ainsi une plus grande inclusion financière au bénéfice de toute la communauté financière de la CEMAC », a déclaré Valentin Mbozo’o.

Les nouveaux promus ont indiqué leur détermination à travailler pour la réussite du GIMAC. « La tâche est immense et nous devons travailler en collaboration avec la direction générale et les équipes du GIMAC. C’est notre mission de travailler d’arrache-pied avec le DG pour ramener la sérénité, la collaboration et la cordialité dans cette institution très importante pour la sous-région », a confié à Digital Business Africa Guy-Noël Londongo.

Sera-t-il à la hauteur du défi qui l’attend ? Réponse du nouveau DGA du Gimac : « Sorti de la BEAC, j’ai eu à travailler dans l’environnement bancaire hautement consommateur de temps.  Je pense être à la hauteur de cette mission. Le DG, je le connais depuis plusieurs années. Car, nous avons travaillé ensemble sous d’autres cieux. Et je pense que je suis prêt à relever ce défi. »

Ecoutez ici la déclaration du nouveau DGA

GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC
Le Congolais Guy-Noël LONDONGO, nouveau DGA du GIMAC

Pour sa part, NADJITA Mbairebe Naïto, le nouveau chef de département de l’audit interne, indique qu’il va « s’appuyer sur les acquis et poser les pierres pour l’audit » du GIMAC.

Les missions du GIMAC

En rappel, le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale (GIMAC) est un GIE dont les membres d’Office sont la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), les trésors publics nationaux et les établissements de crédit de la zone CEMAC. Les établissements financiers postaux, les établissements de micro finance et les établissements de paiement, les sociétés de transfert d’argent peuvent y adhérer à la demande.

Sont également participants dans l’écosystème GIMACPAY, les opérateurs mobiles, les agrégateurs (fournisseurs de services à valeur ajoutée). Le GIMAC a pour objet principal la promotion de la monétique interbancaire, la régulation, la supervision et la fourniture des services de traitements.

Depuis 2018, le GIMAC est chargé de la mise en œuvre de l’interopérabilité intégrale conformément à l’instruction 001/GR/2018 du Gouverneur de la BEAC, relative à la définition de l’étendue de l’interopérabilité et de l’interbancarité des systèmes de paiement monétique dans la CEMAC.

Le GIMAC a donc parmi ses missions la vulgarisation de la monétique, l’amélioration du taux de bancarisation, l’inclusion financière à travers les produits prépayés et mobiles, la baisse des coûts de transactions en vue de rendre ce moyen de paiement accessible aux personnes à bas revenus. 

Par Digital Business Africa

Les conseils du DG du Gimac aux nouveaux promus

GIMAC : le Congolais Guy-Noël LONDONGO (DGA) et le Tchadien NADJITA MBAIREBE (chef de l’audit) installés par la BÉAC
Valentin Mbozo’o, DG du GIMAC

Le conseil, c’est que le GIMAC n’est pas la Béac. Le GIMAC est une petite structure qui n’a pas trop de moyens. Donc, il faudrait être modeste dans les attentes en termes de confort.

Le GIMAC est une structure de mobilité. Il faut être prêt pour la mobilité au sein de l’Afrique centrale. J’ai par exemple en ce moment cinq invitations à des conférences mondiales auprès des organisations avec lesquelles nous apprenons beaucoup. Il faut être mobile.

Il faut aussi être endurant, car nous n’avons pas d’heure au GIMAC. Nous fonctionnons H24 et sept jours sur sept. Nous sommes disponibles par mobile, par laptop ou desktop.

Le travail en temps réel est très contraignant. Le GIMAC travaille en temps réel. Ce que ne fait pas la Béac. Ce travail en temps réel est très contraignant.

L’une des missions de la Béac étant de promouvoir les systèmes et moyens de paiements et de règlements, d’œuvrer à leur bon fonctionnement et de promouvoir la stabilité financière en zone CEMAC, le GIMAC se réjouit de contribuer avec une efficience remarquable à la réalisation partielle de la mise en œuvre de cette politique.

C’est à ce titre que la BEAC, membre majoritaire dont le capital social en portage du GIMAC est à hauteur de plus de 99 % et qui a pris une part très active à l’avènement du mouvement, a toujours soutenu le GIMAC depuis sa constitution le 04 juin 2012.

 

Propos recueillis par Digital Business Africa

Coopération : Les USA et le Sénégal examinent les opportunités liées aux Télécoms et le Numérique

[DIGITAL Business Africa] – Parmi les priorités communes entre le Sénégal et les USA, il y a les télécommunications et le Numérique. Le contexte actuel l’impose avec l’avènement des nouvelles technologies  qui s’accompagnent de leur revers ( la cybercriminalité). L’ambassadeur des USA au Sénégal, Michael Raynor, était reçu au ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, par le maître de céant, Alioune Sall. C’était cette fin de semaine du 16 septembre 2024. Au menu des échanges, des opportunités en vue de promouvoir un développement technologique au Sénégal.

On n’en sait pas plus. Le ministre  Alioune Sall n’ayant pas été prolixe sur la teneur de cette audience. Mais le moins qu’on puisse dire est que cette visite s’inscrit dans le cadre du renforcement des liens de partenariat entre nos deux nations.

 

USA, acteur clé de la réussite du système YTAX

 

Le gouvernement des États-Unis peut revendiquer la paternité d’une innovation digitale au Sénégal dans le domaine fiscal. Le gouvernement des USA, par l’intermédiaire de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID), a accordé à la Direction générale de la comptabilité publique du Trésor (DGCPT), de hauts responsables de l’USAID, un don de matériel informatique, en 2021. Ce don permettait d’amplifier l’automatisation de la collecte d’impôts dans les municipalités du pays, à l’aide du système YTAX.

Ce système vise à renforcer l’efficacité et la transparence des opérations de perception d’impôts. USAID/GoLD (Gouvernance pour le développement local) a investi plus de 20 millions de FCFA pour financer l’achat d’équipements en soutien technique pour la mise en œuvre dudit système pilote. Selon le gouvernement américain, le système YTAX, utilisé par les autorités municipales pour percevoir des impôts en ligne, s’est avéré très efficace.

La source renseigne que les taux de recouvrement ont augmenté de 218 % à Tanaff (région de Sédhiou), 169 % à Kédougou, et 259 % à Koumpentoum (région de Tambacounda) au cours des trois premiers mois d’expérimentation du système. Les efforts de collecte d’impôts ainsi déployés ont compensé l’investissement du programme, puisqu’ils ont permis de recouvrer 24 millions de FCFA au cours des trois premiers trimestres.

« Compte tenu du succès de ce projet pilote, nous sommes en mesure d’offrir ce don d’ordinateurs à la DGCPT pour lui permettre de mettre le programme à l’essai au niveau central et de commencer à réfléchir à la possibilité de l’élargir à d’autres municipalités », avait déclaré Mark Wilson, représentant de l’USAID/Sénégal.

L’accès à ces machines a permis aux agents municipaux d’apprendre comment collecter des impôts par voie électronique. Les citoyens, dans le cadre d’une initiative de transparence dans la gestion des affaires publiques, peuvent plus facilement savoir comment les fonds publics sont dépensés par les autorités locales et comment ils se répercutent sur des services communautaires concrets.

 

Par Jean Materne Zambo source : usaid.gov, MCTEN 

Dégradation de la QoS/Cameroun : Le Réseau national des consommateurs donne sa part de causes

[DIGITAL Business Africa] – Après les sorties de l’ ART et de Camtel, voici celle du Réseau national des consommateurs. Francis Ayala faisait partie des invités de Bouba Ngomna sur Canal 2 international dans le cadre de l’émission Canal presse du dimanche 22 septembre 2024. Invités également à cette agape intellectuelle, le directeur de la communication de Camtel, Eric Banjamin Lamerre, Simon Mukete, Senior Consultant Public Relations/Business Developement, Charles Élie Zang, Conseiller municipal RDPC de Douala 2e, Jean Robert Wafo, responsable du shadow cabinet chargé de la charge de l’information et des médias chez Social Democratic Front.

Le thème qui les a réunis ce dimanche était : « Télécommunications : difficultés pour le consommateur ». Il était question de revenir sur les causes de ce désagrément et de trouver les solutions aux problèmes de la qualité des services des communications offertes par les opérateurs de télécommunications (Camtel) et de téléphonie mobile (MTN et Orange).

 

La sonnette d’alerte

 

D’entrée de jeu, le président exécutif national, Francis Ayala a reconnu que la situation « va de plus en plus mal en ce qui concerne les télécommunications ». Le porte-parole des consommateurs auprès de l’ART révèle que l’association dont il préside a mené une enquête de huit jours pour savoir pourquoi les Camerounais peinent à communiquer en toute aise. Voici les conclusions de cette enquête.

« Il’y a effectivement de sérieux problèmes. L’un comme l’autre, que ce soit le DG de l’ART, que ce soit le DG de Camtel, chacun dit quelque chose, mais pas de manière claire. Cela veut dire qu’il y a un message avec le sentiment de ne pas tout dire. Peut-être par pudeur, peut-être parce qu’on est une entreprise du gouvernement, une entité du gouvernement, on ne devrait pas aller jusqu’à exposer. Mais en réalité, qu’est-ce qui se passe ? C’est que Camtel est le propriétaire de l’infrastructure de télécommunications. C’est quoi l’infrastructure ?

C’est que quand la fibre optique arrive à l’international et qu’elle atterrit au Cameroun, les quatre 04 câbles atterrissent à un point que seule Camtel connaît. C’est lui, l’opérateur garant de la fibre optique. Il s’engage à la rendre disponible sur l’ensemble du territoire national. Et aujourd’hui, il en a mis sur 12 000 km à travers le territoire national. C’est largement petit parce qu’aujourd’hui nous nous attendons à être un peu plus au-dessus…

Mais il s’avère que dès que cette fibre optique est rendue sur le réseau backbone national, il y a un troisième segment qui est le point d’encrage. C’est-à-dire que prendre la fibre optique du backbone pour la déployer vers les métropoles. Donc, c’est la fibre optique métropolitaine. C’est le troisième segment . Après, il y a un quatrième segment qui est le transport de la fibre optique jusqu’à la baie… Camtel a aussi l’exclusivité d’amener la fibre optique jusque dans la résidence. C’est ce que vous appelez aussi le Fiber to the Home (FTTH)…», a-t-il indiqué.

 

Le vandalisme et la saturation

 

Dans sa méthodologie, on voit bien que le président Francis Ayala fixe les missions dévolues à chaque partie. De manière claire, qu’est-ce qui cause tous ces désagréments subis par les consommateurs ? Dans un premier temps, Francis Ayala va rejoindre l’ ART, Camtel qui ont tous fustigé le sabotage de la fibre optique nationale.

« Cette fibre optique rencontre des difficultés parce qu’elle est régulièrement coupée. Pour le seul mois d’août, nous comptons environ 70 coupures. Soit environ deux coupures par jour. Ce qui est énorme. Ce qui fait que vous ne pouvez pas avoir une communication digne de ce nom. Seulement, il n’y a pas que la fibre optique souteraine, il y a aussi la fibre optique aérienne, le réseau radio que vous appelez le hertzien. Cela fait qu’en raison de la fibre optique endommagée, le trafic est rabattu vers le réseau hertzien, notamment pour les opérateurs de téléphonie mobile qui se voient en congestion », a-t-il dit.

Dans un second temps, le président du Réseau national des consommateurs, Francis Ayala, va parler d’un aspect qu’on commence à entendre un peu de plus en plus : la congestion ou la saturation.

« Les BTS (des ententes qui sont posées sur des immeubles, les pylônes) sont faites pour couvrir un certain nombre de personnes. Une BTS peut être programmée pour desservir 500 personnes. Les 500 personnes sont dans la BTS, cela fonctionne. Mais à partir du moment où il y a une coupure et qu’on rajoute du carburant dans le générateur de la BTS, et que le carburant finisse, causant un dysfonctionnement de la BTS, les 500 personnes vont où ?

Vers la BTS la plus proche, capable de desservir. Or celle-là est programmée seulement pour 500 personnes. Conséquence, la BTS est en surchauffe, en surcharge. Vous appelez, vous avez l’impression que l’appel cherche. En fait, ç’attend que la BTS se libère que celui qui est entrain de communiquer sorte pour que la BTS se libère », a-t-il expliqué.

Pour Francis Ayala, les responsabilités sont partagées. Entendu que l’Agence de Régulation des Télécommunications ( ART), d’une part reste passive face au problème de fréquences piratées par les télédistributeurs. Pourtant, elles doivent être utilisées pour les communications. Par rapport aux opérateurs, Francis Ayala dénonce le manque de collaboration entre eux et le Réseau national des consommateurs.

 

Solutions

 

Les solutions, c’est l’ ART qui les donne. Et on les connaît déjà. Il y a par exemple, la coordination entre l’ ART et le ministère des Travaux publics, la mise à jour de certaines infrastructures, dont les BTS, l’octroi de plus de moyens à Camtel, qui selon les uns et les autres, a moins d’abonnés et est dépositaire des télécommunications au Cameroun. De plus, l’opérateur historique des télécommunications est opérateur du fixe, du mobile et de la fibre, pendant que ses concurrents ne se limitent qu’au mobile.

Camtel n’est pas seulement engagé sur le front national. L’opérateur, a dit son représentant en plateau , désenclave le Tchad et la RCA à travers des points d’interconnexion. Mais une solution émise en plateau lors de ces échanges et partagée par la majorité des panelistes est la protection globale de l’infrastructure des télécommunications. Éric Benjamin Lamerre de Camtel a exhorté tous les Camerounais à en faire leur combat.

Par Jean Materne Zambo, source : canal presse du 22 septembre 2024

Télécoms : Téléphones, bipeurs et talkies-walkies, des appareils qui tuent

[DIGITAL Business Africa] – Les smartphones et autres appareils de communication peuvent jouer plusieurs rôles. Notamment celui d’attenter aux vies humaines. La série d’ attaques au Liban l’a démontré. Mardi 17 septembre 2024. Une grande quantité de bipeurs appartenant aux membres du Hezbollah (groupe armé libanais) explosent. Sur le carreau, 12 personnes tuées et près de 3 000 blessées, selon le site BBC. Ces bipeurs auraient été sabotés par les services de renseignements d’Israël.

Mercredi, 18 septembre, la même chose va se produire à nouveau au Liban. Cette fois, ce sont les talkies-walkies qui servent d’explosifs. Bilan, 20 personnes tuées, au moins 450 blessés selon le ministère libanais de la santé. Les bipeurs sont  des appareils permettant d’envoyer et recevoir des messages écrits courts.

La transmission de ces messages se fait par les ondes radio, ce qui les différencie des messages de téléphone portable. Le passage par les ondes radio permet d’éviter, en cas d’urgence, le réseau grand public, souvent encombré. Le Talkie Walkie est aussi un appareil de communication radio mobile, émetteur et récepteur.

Les images tournées après l’explosion de mardi montrent des appareils détruits portant la marque Icom, une entreprise japonaise. Mais l’entreprise Icom a déclaré que la production de ce modèle s’est arrêtée il y a 10 ans. La fabrication des batteries a également été arrêtée.
La société déclare qu’il n’est pas possible de confirmer si les IC-V82 qui ont explosé lors des attaques d’hier ont été expédiés directement par Icom ou par l’intermédiaire d’un distributeur. La piste de la contrefaçon est donc explorée depuis lors. Les bipeurs en question semblaient des produits de contrefaçon acquis en ligne.

Arrêtons-nous à ce niveau. La source d’approvisionnement des talkies-walkies et bipeurs piégés importe peu. Ce qui intéresse dans cette histoire c’est que les appareils munis de batteries au lithium sont des armes nocives. Le site
oph31.fr prévient à ce propos

« Téléphones portables, ordinateurs portables, mais aussi vélos ou autres trottinettes électriques… aujourd’hui, nous utilisons de plus en plus d’équipements électroniques alimentés par des batteries au lithium. Si ces batteries, qui offrent une grande autonomie, sont généralement fiables, il est important de se rappeler que leur utilisation comporte certains risques, notamment celui des incendies », apprend-on.

Ces deux attaques rappellent celle de Yehia Ayache, considéré comme l’artificier du mouvement Hamas en 1996. Yehia Ayache était mort suite à l’explosion d’un téléphone portable. 1996-2024. Le temps s’est écoulé. Les techniques d’espionnage n’ont pas changé. Les consommateurs restent en ligne de mire des services de renseignements. À la moindre incartade, vous passez de vie à trépas grâce à votre mignon appareil acquis chèrement et parfois brandi ostentatoirement.

Par Jean Materne Zambo, source : tf1.fr, bbc.com, oph31.fr

Technologie : Ça se précise pour le BRICS Bridge, future plateforme de paiement numérique de l’organisation

[DIGITAL Business Africa] – Le prochain sommet des BRICS+ qui se tiendra en octobre 2024 à Moscou, dans la région de Kazan, devrait être déterminant pour l’organisation. La future plateforme de paiement basée sur la Blockchain et la cryptomonnaie BRICS Bridge des BRICS+ est en train d’être mise au point. L’organisation est désormais constituée du Brésil, de la Russie, de l’Inde, de la Chine, de l’Afrique du Sud, de l’Argentine, de l’ Égypte, de l’Éthiopie, de l’ Iran, de l’Arabie saoudite et des Émirats arabes unis (EAU) .

Le site lefigaro.fr rapporte que Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie, a annoncé des progrès significatifs sur la plateforme de paiement numérique BRICS.

Ce système de paiement numérique devrait révolutionner les transactions financières mondiales. Cela en vue de réduire l’influence du dollar sur leurs économies. Le projet a été initialement pensé pour utiliser le système russe SPFS. Finalement, il s’appuiera sur la blockchain et les cryptomonnaies.

En clair, le BRICS Bridge vise à renforcer l’autonomie des BRICS dans la finance internationale et à diminuer leur dépendance au dollar américain et aux systèmes financiers occidentaux comme SWIFT.

La même source rapporte que Valentina Matviyenko, présidente du Conseil de la Fédération de Russie, a souligné que les discussions ont dépassé le stade théorique. Elle a précisé que la Russie, en tant que présidente actuelle des BRICS, coordonne les efforts avec les banques centrales et les ministères des finances de tous les États membres des BRICS+.

Selon Matvienko, le développement de la plateforme progresse sans heurts, avec une contribution substantielle des principales autorités financières.
Valentina Matviyenko qualifie le projet de « bombe dans le meilleur sens du terme » et a laissé entendre que le système de paiement numérique des BRICS pourrait être l’un des sujets clés du prochain sommet des BRICS à Kazan en octobre 2024.

Matviyenko estime aussi que le système de paiement numérique des BRICS, une fois opérationnel, pourrait établir une nouvelle norme dans la finance mondiale, en offrant un modèle que d’autres pays pourraient choisir de suivre.

Par Jean Materne Zambo, source : lefigaro.fr, De latribune.fr

Cameroun : Le Gécam demande une mutation « profonde » de la politique sur le numérique

[DIGITAL Business Africa] – Le patronat camerounais faisait sa rentrée ce 18 septembre 2024. Une entrée en matière marquée par un discours révolutionnaire du président du Groupement des Entreprises du Cameroun (Gecam). Célestin Tawamba interpellait l’État sur la politique relative au développement du Numérique. Selon le président du patronat, il faut une révision de tout ce système « pour ne pas louper un saut qualitatif vers une digitalisation efficace des services à l’ère où l’intelligence artificielle nous impose de nous réinventer ».

Le président du Gecam a bien des arguments solides pour soumettre au gouvernement du Cameroun une telle doléance. Selon le patron des patrons du Cameroun, les entreprises éprouvent de sérieuses difficultés à sauter dans le train de la transformation numérique. Pour plusieurs raisons. Notamment, une mauvaise qualité d’accès à internet fixe et mobile dans la plupart des immeubles en zones urbaines et dans toutes les zones industrielles dans tout le pays ; l’usage de plusieurs numéros mobiles identifiant les personnes physiques pour les besoins professionnels.

Ce qui, selon le président Tawamba, pourrait être à l’origine d’un risque élevé d’usurpation d’identité téléphonique de l’entreprise dans des actes frauduleux mettant ainsi en péril sa notoriété. Autre insuffisance relevée par le président du Gecam, Célestin Tawamba, l’usage généralisé de l’application WhatsApp personnel comme outil de collaboration professionnelle.

« Cette mutation passera par la mise à jour du corpus légal et réglementaire en vigueur sur les TIC, pour tenir compte notamment des différentes évolutions technologiques, en même temps qu’elle nécessitera une régulation plus efficace pour garantir le développement harmonieux des entreprises opérant dans ce domaine », a-t-il dit.

La rentrée économique du patronat est un événement qui permet de réaliser le bilan de l’année passée de l’économie en Occitanie et de s’intéresser aux perspectives d’avenir.
C’était donc l’occasion pour le président Tawamba de revenir sur certains points qui ont marqué le premier semestre 2024. Et l’on retient que l’inflation a connu une baisse (5,7 %) à cette période de l’ordre de 2 points par rapport au premier semestre 2023. Mais le président Tawamba rappelle que ce niveau d’inflation reste élevé si on se fie au niveau communautaire, qui est fixé à 3 %.

Entre investissements et fiscalité, il n’y a qu’ un pas. Célestin Tawamba en a effectivement parlé.
Il a d’abord félicité le gouvernement pour les efforts consentis pour améliorer le système fiscal. Notamment, la dématérialisation des déclarations de paiement de certains impôts, taxes et procédures fiscales, la baisse du taux d’impôt sur les sociétés de PME, la baisse du taux d’accompte de l’IS pour certaines activités, la mise en place du comité qualité au sein de la DGI, etc. Et ensuite, il a appelé à une révision entière du système d’incitation aux investissements. Selon lui, plusieurs dispositions du cadre réglementaire sur les incitations aux investissements sont caduques.

Par Jean Materne Zambo 

Sénégal : Le gouvernement met à jour le Plan d’Actions national de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL)

[DIGITAL Business Africa] – Mettre à jour le plan national d’actions de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL) semblait opportun pour les autorités sénégalaises. Eu égard à la menace de la cybercriminalité qui prend de l’ampleur. Le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, avec le soutien de l’Office des Nations unies Contre la Drogue et le Crime (ONUDC), organise, du 19 au 20 septembre 2024, un atelier pour actualiser le Plan d’Actions national de Protection des Enfants en Ligne (PAPEL). Cet événement vise à renforcer la protection des enfants dans le cyberespace, en collaboration avec les acteurs concernés.

Il a été établi par l’ Union internationale des télécommunications que les enfants sont souvent victimes de cyber-harcèlement, de tentatives d’escroquerie, de piratage de comptes ou d’usurpation d’identité. Pour mettre ces enfants à l’abri de telles pratiques, l’État du Sénégal a décidé de mettre en œuvre ce plan d’action national sur la protection des enfants sur internet. Le texte a été validé le 17 mars 2018 au cours d’un atelier organisé par la direction de la promotion de l’économie numérique et du partenariat qui relève du ministère de la Communication, des Télécommunications, des Postes et de l’Economie numérique.

Lors de sa validation, le plan d’actions national sur la protection des enfants sur internet devait être structuré à différents niveaux : l’État, la justice, les médias, la société, les fournisseurs d’accès à internet (FAI), les victimes. Au niveau étatique, le gouvernement est censé assurer la gouvernance en aidant à mettre en place un cadre juridique et institutionnel qui va permettre de mieux protéger les enfants en ligne.

Quant à la Justice, ses acteurs devraient être formés pour une meilleure prise en compte de la protection des enfants sur internet. Les médias devraient être mieux sensibilisés et les FAI, chargés d’aider à la mise en œuvre de ce plan grâce à des dispositions techniques pour éviter de fournir aux enfants des contenus choquants.

Par Jean Materne Zambo

C’est la fin pour Bolloré Telecom et la fin d’une ambition pour le Wimax, l’Internet rapide sans fil !

[Digital Business Africa] – Créée en 2005 avec la technologie révolutionnaire Wimax, Bolloré Telecom est aujourd’hui en liquidation en France. L’entreprise, qui n’a généré que 22 000 euros de chiffre d’affaires l’an dernier, met fin à une aventure de près de 20 ans.

L’essor et la chute du Wimax en France

Au milieu des années 2000, le Wimax, présenté comme un « super Wi-Fi », promettait des débits élevés sur de larges zones. Cette technologie a séduit de nombreux opérateurs, dont Vincent Bolloré, qui a acquis une douzaine de licences régionales auprès de l’ARCEP France pour lancer un projet d’infrastructure nationale.

Cependant, Bolloré Telecom a rapidement rencontré des obstacles majeurs. L’absence de puces Wimax dans les PC grand public, promises par Intel, a freiné l’adoption de la technologie. De plus, les retards dans le déploiement des antennes ont attiré l’attention de l’ARCEP, mettant l’entreprise sous pression.

Tentatives de réinvention et déclin inexorable

Face aux difficultés, Bolloré Telecom a tenté de se réinventer en réutilisant ses fréquences et antennes pour la 4G puis la 5G. Malgré ces efforts, l’opposition des opérateurs mobiles établis a entravé ces initiatives.

Les chiffres publiés par des médias français comme l’Informé illustrent ce déclin rapide : de 2,3 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2011, Bolloré Telecom n’a généré que 22 000 euros en 2023. Les investissements en R&D, autrefois conséquents, ont chuté à zéro, signalant l’abandon de tout espoir de redressement technologique.

La dissolution de Bolloré Telecom marque la fin d’une vision technologique. Le Wimax, envisagé comme une solution révolutionnaire pour l’accès à Internet dans les zones mal desservies, n’a jamais réussi à s’imposer face à l’évolution rapide des technologies mobiles concurrentes. Cette aventure se solde par une perte de 200 millions d’euros investis, soulignant les risques des paris technologiques à long terme et la nécessité de flexibilité et d’adaptation dans le secteur des télécommunications.

Par Digital Business Africa