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Le Cameroun digitalise les inscriptions scolaires pour la rentrée 2024 via la plateforme web cartescolaire.cm   

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Le Cameroun digitalise les inscriptions scolaires pour la rentrée 2024
Le Cameroun digitalise les inscriptions scolaires pour la rentrée 2024

[Digital Business Africa] – Le ministère des Enseignements secondaires a mis en place un système de paiement en ligne pour faciliter les inscriptions (scolarité et frais concours entrée en 6e) et réduire les fraudes pour la rentrée scolaire 2024

Dans un élan de modernisation, le Cameroun franchit une nouvelle étape dans la digitalisation de ses services publics. Le ministère des Enseignements secondaires a annoncé, dans un communiqué en date du 23 août 2024, la mise en place d’un système de paiement en ligne pour les inscriptions scolaires.

À compter du 26 août 2024, parents et tuteurs pourront s’acquitter des frais d’inscription et d’examen pour l’année scolaire 2024-2025 via plusieurs canaux électroniques des cinq opérateurs que sont Cameroon Postal Services (CAMPOST), Express Union, MTN Cameroon, Orange Cameroon et Afriland First Bank.
« Les reçus émis par les opérateurs susnommés doivent être confirmés sur la plateforme cartescolaire.cm« , precise dans son communiqué le Pr Nalova Lyonga Lyonga, ministre des Enseignements secondaires.
Les nouveautés de cette rentrée scolaire:
Matricule national unique: Chaque élève se verra attribuer un matricule national, un identifiant numérique indispensable pour toutes les démarches administratives liées à sa scolarité et aux frais d’examen. Pour obtenir ce matricule, il faudra être enregistré sur la plateforme cartescolaire.cm
Enregistrement en ligne: ce sont les établissements privés qui sont tenus d’enregistrer leurs élèves sur cette plateforme dédiée (cartescolaire.cm) avant le 15 décembre 2024.
Paiement sécurisé: Les transactions financières se feront de manière sécurisée via les partenaires bancaires et financiers agréés ci-dessus cités. Paiement effectué avec le matricule unique de l’élève.
Cette nouvelle procédure présente plusieurs avantages :
Gain de temps: Plus besoin de faire la queue aux guichets, les démarches s’effectuent en quelques clics.
Transparence: Le suivi des paiements est facilité, réduisant ainsi les risques de fraudes.
Modernisation: Le Cameroun s’aligne ainsi sur les pratiques internationales en matière de gestion administrative.
Il reste néanmoins quelques défis à relever. La réussite de cette opération dépendra également en fait de la qualité de la connexion internet dans les zones rurales, de la formation des acteurs sur le terrain (établissements scolaires notamment) et de l’accompagnement des parents les moins familiers avec les outils numériques.
Pour le ministère, cette initiative s’inscrit dans le cadre de la politique de digitalisation du gouvernement camerounais, qui vise à améliorer l’accès aux services publics et à renforcer la transparence. En digitalisant les inscriptions scolaires, le Cameroun pose un jalon important dans la modernisation de son système éducatif.
[Image d’illustration générée par Meta AI]
Par Digital Business Africa

Le Sénégal met sur orbite Gaindé Sat-1, son premier satellite pour consolider sa souveraineté technologique

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[DIGITAL Business Africa] – Le Sénégal brise le plafond de verre. Le 17 août 2024 reste une date mémorable pour les Sénégalais. Le pays a mis sur orbite son premier satellite, dénommé Gaindé Sat-1 (Gestion automatisée d’Informations et de données environnementales par SATellite). Annonce faite par S.E Bassirou Diomaye Faye, président de la République du Sénégal.

« Le Sénégal entre aujourd’hui dans une nouvelle ère avec le lancement réussi de notre premier satellite, GAINDESAT-1A, à 18h56 précises depuis la base de Vandenberg en Californie. Fruit de cinq années de travail acharné de nos ingénieurs et techniciens, cette avancée marque un pas majeur vers notre souveraineté technologique. Je tiens à exprimer toute ma fierté et ma reconnaissance à tous ceux qui ont rendu ce projet possible », a-t-il dit sur sa page Facebook.

Pour l’astronome Maram Kairé, directeur général de l’agence sénégalaise d’études spatiales, « Il s’agit d’un pas important et d’un jour historique dans la marche de notre pays et la volonté d’en faire une nation spatiale ». 

Les données collectées par Gaindé Sat 1-A vont, selon le ministère l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation (Mesri), servir à des fins « de surveillance climatique, de gestion des catastrophes naturelles, de surveillance de la qualité de l’air et de l’eau », entre autres.

Rappelons que SUNSAT est le tout premier africain lancé par l’Afrique du Sud en 1998 et le dernier, Nexsat-1, par l’Égypte en février 2024.

Par Jean Materne Zambo

Magal de Touba 2024 au Sénégal : Free en tête des opérateurs télécoms selon l’ARTP

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Magal de Touba 2024 au Sénégal : Free en tête des opérateurs télécoms selon l'ARTP

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de régulation des télécommunications et des postes (ARTP) a dévoilé les résultats de son étude sur la qualité des services télécoms lors du dernier Magal de Touba, un évènement religieux majeur au Sénégal. Cette année encore, les opérateurs ont été mis à l’épreuve face à l’afflux massif de pèlerins.

Free en tête des performances

Selon le rapport de l’ARTP, de manière généraale, c’est l’opérateur Free qui s’est distingué en offrant la meilleure qualité de service, tant pour les appels vocaux que pour les données mobiles. Avec un taux de communications réussies de 100% pour les appels et les données, Free a largement dépassé les seuils de qualité fixés par le régulateur.

Pour la qualité des services voix, les opérateurs Orange et Free ont atteint le seuil fixé pour le taux de communications réussies, qui est de 98%, alors qu’Expresso est en deçà du seuil. FREE obtient le meilleur score avec 100,00% de réussite, suivi d’ORANGE qui a obtenu 99,18% et ensuite EXPRESSO qui a eu 97,67%.Magal de Touba 2024 au Sénégal : Free en tête des opérateurs télécoms selon l'ARTP

Par rapport à la QoS des données mobiles, FREE se classe aussi premier en atteignant les seuils datas. Orange occupe la seconde place car n’ayant pas atteint les seuils pour la navigation web et le http DL, et Expresso se classe 3eme pour n’avoir attient aucun seuil du service des données mobiles.

Au total, après Free, Orange arrive en deuxième position, affichant d’excellentes performances avec un taux de réussite de 99,18% pour les appels et de 96,40% pour les données. Expresso, quant à lui, ferme la marche avec des résultats moins satisfaisants, notamment pour les données mobiles.

Des exigences élevées pour un évènement majeur

Le Magal de Touba étant un évènement d’une ampleur exceptionnelle, les opérateurs sont soumis à une pression particulière pour garantir la qualité de leurs services. L’ARTP a ainsi mis en place un dispositif de mesure spécifique afin d’évaluer la performance des réseaux lors de cet événement.

Les clés de la réussite de Free

Les raisons de la performance de Free ne sont pas détaillées dans le rapport de l’ARTP. Cependant, on peut supposer que l’opérateur a mis en place des moyens importants pour renforcer ses réseaux à Touba et ses environs, afin de faire face à la forte demande en données et en appels vocaux.

Un enjeu économique et social

La qualité des services télécoms lors du Magal de Touba est un enjeu majeur, non seulement pour les pèlerins qui souhaitent rester connectés avec leurs proches, mais aussi pour l’économie locale. En effet, de nombreux services en ligne sont désormais utilisés lors de cet événement, tels que les paiements mobiles ou les réseaux sociaux.

Pour en savoir plus

Vous pouvez consulter le rapport complet de l’ARTP sur [ce lien URL].

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Résultats du BTS 2024 en Côte d’Ivoire : Consultez-les dès maintenant !

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Résultats du BTS 2024 en Côte d’Ivoire : Consultez-les dès maintenant !

[DIGITAL Business Africa] –  C’est officiel ! Les résultats du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) session 2024 en Côte d’Ivoire sont désormais disponibles en ligne depuis ce 23 août 2024. Sur les 55 321 candidats inscrits, 20 338 ont réussi l’examen. Une nouvelle étape est franchie pour ces jeunes diplômés qui peuvent désormais envisager la suite de leurs études ou leur insertion professionnelle.

Comment consulter ses résultats ?

Pour connaître le verdict et savoir si vous faites partie des admis, rien de plus simple : il suffit de se connecter à la plateforme mise en place par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique :

Quelles informations sont nécessaires ?

Pour accéder à vos résultats, vous aurez besoin de l’un des deux identifiants suivants :

  • Votre identifiant permanent : Il s’agit d’un numéro unique qui vous est attribué et qui vous servira tout au long de vos démarches administratives.
  • Votre numéro BTS : C’est le numéro qui figure sur votre convocation d’examen.

Une fois connecté, vous pourrez facilement retrouver vos résultats en quelques clics.

Les résultats resteront consultables en ligne pendant plusieurs jours, ce qui vous laisse ample le temps de vérifier vos notes et de prendre connaissance des modalités d’inscription pour la prochaine étape ou encore d’effectuer une réclamation.

Conseils pratiques

  • Vérifiez attentivement les informations que vous saisissez pour éviter toute erreur.
  • Consultez régulièrement le site en cas de mise à jour ou de modification des informations.
  • Conservez une copie de vos résultats pour toute future démarche.

En cas de problème, n’hésitez pas à contacter les services compétents du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.

Félicitations à tous les admis !

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Digitalisation : L’ARCEP Togo lance sa nouvelle plateforme d’e-Services

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Digitalisation : L'ARCEP Togo lance sa nouvelle plateforme d'e-Services

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et des Postes du Togo a lancé une nouvelle plateforme web de services en ligne afin de simplifier les démarches administratives auprès de ses utilisateurs. cela passe par le portail e-services.arcep.tg.

Les services disponibles à ce portail

  • Déclaration de services à valeur ajoutée (SVA)
  • Demande d’agrément d’installateur
  • Demande d’homologation d’équipement / agrément
  • Demande / renouvellement d’attribution de ressources en numérotation par unité
  • Demande d’attribution de ressources en numérotation par bloc
  • Demande / renouvellement d’accréditation de registrar pour le “.tg”
  • Demande de suspension ou de résiliation (numérotation – agrément installateur – registrar)
  • Demande de suspension ou de résiliation de fréquences radioélectriques
  • Demande d’attribution d’indicatif de services amateurs
  • Demande de mise en service de fréquences radioélectriques
  • Demande de renouvellement ou de modification d’autorisation de réseaux indépendants avec fréquences radioélectriques (RI + VSAT et autres fréquences)
  • Demande d’autorisation d’exploitation de réseau indépendant avec d’assignation de fréquences radioélectriques (RI + VSAT et autres fréquences)
  • Réclamation

Comment accéder à la plateforme ?

  1. Rendez-vous sur la page web : e-services.arcep.tg
  2. Créez votre compte ou connectez-vous avec vos identifiants existants
  3. Explorez et utilisez nos services en ligne

Le centre d’appel de l’ARCEP Togo reste disponible pour toute assistance (Téléphone: 8000 / Email: [email protected]) ou le Guichet autorisations (Téléphone: 22236363 / Email: [email protected])

DBA. Source ARCEP Togo

Burkina Faso : Un appel à manifestation d’intérêt lancé pour soutenir le programme « un étudiant, un ordinateur »

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[DIGITAL Business Africa] – Le gouvernement du Burkina Faso sollicite la mansuétude des populations pour soutenir la recherche. Un appel à manifestation d’intérêt a été lancé ce 22 août 2024 pour donner un coup de pousse au programme « un étudiant, un ordinateur ». Ceci en vue d’accompagner les étudiants des institutions d’enseignement supérieur publiques et ceux orientés dans les privés, dans les apprentissages et l’assimilation des connaissances par la promotion de l’utilisation des Technologies de l’Information et de la Communication (TIC) dans les enseignements.

Ce programme est destiné à faciliter l’acquisition d’un d’ordinateur personnel aux étudiants inscrits dans ces dits établissements d’enseignement supérieur. Il s’inscrit pas dans le cadre d’une commande publique. Il s’agit de faciliter et d’encadrer la procédure pour l’étudiant qui doit lui-même choisir son ordinateur, s’acquitter de sa contribution et bénéficier d’une subvention du Gouvernement, selon une source gouvernementale. Cliquez ici pour obtenir votre formulaire https://www.digitalbusiness.africa/wp-content/uploads/2024/08/ami-modifie_un_etudant_un_ordinateur_vf_journaux_2024-3.docx

 

Objet

 

Le présent appel à manifestation d’intérêt, lancé par le Ministère de l’Enseignement Supérieur de la Recherche et de l’Innovation, auprès des fabricants et distributeurs de matériels informatiques, a pour objet de sélectionner des partenaires proposant des ordinateurs de qualité à des prix avantageux aux étudiants éligibles au programme « Un étudiant, Un ordinateur ».

 

Conditions requises

 

Seules peuvent participer au présent appel à manifestation d’intérêt les personnes physiques ou morales disposant d’un agrément technique en matière informatique dans le domaine 1 ou 5 qui :

– Justifient des capacités juridiques, techniques et financières nécessaires à la réalisation du projet ;

– sont en situation fiscale régulière ;

– ne sont pas en liquidation judiciaire.

 

Obligation des prestataires 

 

Les prestataires doivent :

Proposer des produits à des prix avantageux,

Proposer des ordinateurs de renommée internationale avec une garantie et une autorisation du fabriquant,

Assurer la communication autour des produits proposés par le biais de supports de communication à large diffusion,

Distribuer les produits dans l’ensemble des villes universitaires (les treize (13) chefs-lieux de région) ;

Disposer d’un service après-vente au bénéfice du programme « un étudiant, un ordinateur »,

Avoir un stock disponible dans les localités où se trouvent les universités et être en mesure de renouveler ce stock suivant la demande générée par le programme,

 

– Apporter de la plus-value dans ce programme en accompagnant, d’une façon à définir, le développement des universités ou de l’enseignement supérieur en général.

 

Présentation des dossiers

 

Pour la soumission, chaque candidat est tenu de présenter son offre dans un pli fermé et cacheté portant :

– Le nom et l’adresse du candidat ;

– L’objet de la Manifestation d’Intérêt ;

– Ce pli comprend les documents suivants :

Dossier administratif

– Une déclaration sur l’honneur établie conformément à l’annexe1 ;

– Une copie légalisée du registre de commerce ;

– Une attestation certifiant que le candidat est en situation fiscale régulière ;

– Un agrément technique en matière informatique de catégorie 1 ou 5 ;

– Une autorisation du fabricant du matériel informatique ;

– Une autorisation du distributeur agrée des produits en Afrique ;

– Une capacité financière du distributeur au fabricant.

 

Dossier technique

 

– Une note indiquant les moyens humains et techniques du candidat et mentionnant éventuellement le lieu, la date, la nature et l’importance des prestations similaires à l’exécution desquelles le candidat a déjà participé et la qualité de sa participation ;

– Une note avec des éléments de preuve sur l’implantation géographique des points de vente du candidat dans les treize régions ;

– Une note sur la capacité d’approvisionnement du candidat (nombre d’ordinateurs à fournir par trimestre) ;

– Un engagement à mettre en place un service après-vente de proximité ;

– Un échantillon ou plusieurs, en fonction des propositions (un échantillon par proposition). Chaque échantillon doit être accompagné d’une documentation technique détaillée et complète comprenant notamment : fiches descriptives, catalogues, prospectus, notices, ou tout autre document technique pouvant faciliter l’examen et l’évaluation des propositions.

NB : les échantillons seront déposés après la phase de qualification. Les candidats pré qualifiés seront invités à déposer sous huitaine leur échantillons à la Direction des marchés publics du MESRI sise au 2ème étage de l’Immeuble TSR/GTI à Koulouba, Avenue Houari Boumédienne, 03 BP 7130 Ouagadougou 03, Tél 00226 70 67 01 06.

 

Dossier financier

 

Chaque candidat doit présenter une offre financière comprenant :

– L’acte d’engagement établi conformément à l’annexe 2 ;

– Un bordereau des prix unitaires.

Le montant de l’acte d’engagement ainsi que le de bordereau des prix unitaires doivent être indiqués en chiffres et en lettres en hors taxes et hors douane (HTHD).

 

Delai de validité des offres

 

Les soumissionnaires restent engagés par leurs offres pendant la durée de l’édition, soit un an pour compter de la date d’ouverture des offres.

Par Jean Materne Zambo

 

 

Afrique de l’Ouest : L’ AES envisage des plateformes numériques certifiées 

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[DIGITAL Business Africa] – Pour renforcer la crédibilité de l’AES sur la scène internationale, ses dirigeants ont une solution. Mettre sur pied des plateformes numériques certifiées. Cela permettrait à ces États de l’Alliance des États du Sahel (AES)de diffuser des informations fiables et instantanées. C’est l’une des mesures adoptées au cours de l’atelier d’élaboration et de Validation de la Stratégie de Communication de l’Alliance des États du Sahel, qui se tient depuis le 22 août 2024. Ces plateformes sont entre autres, les réseaux sociaux et une Web TV,  D’une durée de deux jours, les travaux sont axés sur l’élaboration et la validation des termes de référence de sa stratégie de communication, ainsi que sur le développement de sa plateforme numérique de communication.

Cet événement marque une étape cruciale dans le renforcement de la communication institutionnelle et de la diplomatie publique de l’AES, à un moment où la région sahélo-saharienne fait face à des défis sécuritaires sans précédent. L’atelier s’inscrit dans une dynamique de coopération accrue entre les trois nations, visant à transcender les obstacles sécuritaires et politiques qui pèsent lourdement sur la région.

La cérémonie d’ouverture de l’atelier a été présidée par le ministre d’État malien, ministre chargé de l’Administration territoriale, le colonel Abdoulaye Maïga, en présence d’Alhamdou Ag Ilyène, ministre de la Communication, de l’Économie numérique et de la Modernisation de l’Administration. Cet événement a réuni des experts techniques et des spécialistes venus des trois pays membres de l’Alliance des États du Sahel (AES) : le Mali, le Burkina Faso et le Niger.

Au nom de ses homologues de l’AES, Alhamdou Ag Ilyène a insisté sur la nécessité de renforcer l’union des forces des trois pays pour surmonter ces épreuves et a mis l’accent sur l’importance cruciale d’une stratégie de communication robuste et cohérente pour soutenir cet effort commun.

Par Jean Materne Zambo, source : CCOM/MCENMA

Ecobank Fintech Challenge 2024 : PaySika représentera le Cameroun le 27 septembre au Togo

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Paysika et Visa
Paysika et Visa

[Digital Business Africa] – La startup camerounaise PaySika est en lice pour remporter la 7e édition de l’Ecobank Fintech Challenge. Le verdict sera rendu le 27 septembre 2024 à Lomé, au Togo, avec à la clé une récompense de 50 000 dollars US, soit environ 29,5 millions de F CFA. Face à PaySika, Onze startups présélectionnées dans différents pays africains. (Voir plus bas la liste des finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge 2024)

Si PaySika réussit cet exploit, elle succédera à Koree, lauréate de l’édition 2023 de cette compétition ouverte aux startups proposant des solutions innovantes pour les besoins de la population africaine et de sa diaspora.

Portée par son cofondateur et CEO, Roger Nengwe Ntafam, ingénieur en intelligence artificielle et robotique, PaySika fait partie des douze finalistes du challenge, sélectionnés après la demi-finale du 14 août dernier à Lagos, au Nigéria. Cette phase a été suivie par visioconférence par les 40 demi-finalistes à travers le monde.

À Douala, les quatre demi-finalistes camerounais, dont Roger Nengwe Ntafam, ont suivi avec attention l’annonce des résultats. L’ingénieur a exprimé sa joie en déclarant : « Nous avons 35 collaborateurs travaillant sur ce projet. Mon associé Stezen Bisselou-Nzengue fait un travail incroyable. Je leur dédie ce résultat, c’est grâce à tous nos efforts. Nous avons surmonté de nombreux défis et nous nous sommes beaucoup réinventés. » Ses propos sont rapportés par Cameroon Tribune.

PaySika propose une solution financière entièrement numérique qui permet, entre autres, d’obtenir une carte bancaire gratuite via un smartphone, de gérer ses finances et de suivre ses transactions en temps réel, sans frais mensuels ni coûts cachés. La société se présente comme une néo-banque exploitant la croissance des smartphones en Afrique pour offrir des services bancaires mobiles. Cet aspect inclusif constitue l’un des points forts de la startup dans ce concours.

Gwendoline Abunaw, administrateur directeur général d’Ecobank Cameroun, souligne l’importance de ce programme : « Dans un continent où l’infrastructure bancaire traditionnelle a souvent du mal à atteindre tous les segments de la société, notre programme favorise et facilite l’accès au marché panafricain pour les innovations fintech. La collaboration entre les banques et la fintech est cruciale pour créer des solutions véritablement transformatrices et favoriser l’inclusion financière à travers le continent. »

Ecobank poursuivra ce partenariat grâce au bureau Fintech ouvert par la banque au Cameroun, afin d’accompagner les startups œuvrant dans la Fintech à explorer les opportunités du marché local.

Les finalistes d’ Ecobank Fintech Challenge 2024

D’après Jeremy Awori, Directeur général du groupe Ecobank, « les finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge de cette année ont fait preuve d’un talent et d’une innovation exceptionnels, et nous avons hâte de les accueillir à la finale. Chez Ecobank, nous sommes déterminés à collaborer avec ces créateurs d’entreprises pour développer des produits et services qui bénéficieront à nos clients et contribueront au progrès de notre continent ».

Voici les finalistes du concours Ecobank Fintech Challenge 2024 :

BuuPass, Kenya ; Daba Finance, Côte d’Ivoire ; EasyEquities, Afrique du Sud ; Exuus, Rwanda ; Melanin Kapital Neobank, Kenya ; MiaPay, Togo ; PaySika, Cameroun ; PROBOUTIK, Sénégal ; Sawport Video Banking as a Virtual Branch, Nigéria ; Sproutly, Nigéria ; Vaultpay, République démocratique du Congo et YMO Africa, Guinée.

Par Digital Business Africa

Fibre optique : Encore une interruption du câble ACE, MTN en pâti 

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[DIGITAL Business Africa] – Les démons de mars 2024 resurgissent. Cinq mois après la panne  d’internet dans certains pays d’ Afrique occidentale et centrale, causée par la coupure des câbles sous-marins, dont MainOne, ACE, voilà qu’une autre interruption majeure se produit à nouveau. Le Cable Consortium of Liberia a annoncé que le câble Africa Coast to Europe Submarine Cable (ACE) connaît des interruptions depuis la nuit de mercredi 21 août 2024.

Le consortium a indiqué que la coupure du câble a eu lieu sur la route du segment 3 desservant l’Afrique du Sud, Accra, Sao Tomé et d’autres pays, dont le Libéria. Selon la même source, les ingénieurs travaillent à réparer les dégâts depuis 01h00 du matin, heure locale, lorsque les premiers signes d’interruption sont apparus.

La panne affecte plusieurs fournisseurs d’accès Internet, dont MTN.
Cette nouvelle coupure du câble ACE advient après les interruptions qui ont touché plusieurs câbles sous-marins desservant l’Afrique, y compris l’ACE. Les interruptions ont provoqué des perturbations d’Internet dans plusieurs pays, dont le Liberia. L’ACE est d’ailleurs le seul câble sous-marin international auquel le Liberia est connecté depuis 2011 et dont il dépend essentiellement pour sa connectivité internationale.

 

Historique du câble ACE

 

Au milieu du XIXe siècle, une poignée de scientifiques, d’ingénieurs et d’entrepreneurs relèvent un défi inimaginable : relier l’Europe à l’Amérique par un câble en cuivre, posé sur le sol marin, qui conduira les conversations télégraphiques d’un continent à l’autre grâce à une simple impulsion électrique. De nos jours, et malgré l’avènement des satellites, 99 % de nos communications mobiles ou Internet transitent par cette technologie vieille d’un siècle et demi.
Née de l’imagination de Cyrus Field, un riche entrepreneur américain, la « mission Apollo du XIXe siècle », selon l’un des experts interrogés dans ce documentaire, présentait bien des défis…

Field et ses collaborateurs – parmi lesquels l’homme de science William Thomson, dont les études révolutionnaires sur la thermodynamique ont rendu l’exploit possible – devront passer par nombre d’échecs et la perspective de la ruine pour qu’enfin la reine Victoria et le président américain James Buchanan puissent échanger un message protocolaire en 1858. Le télégramme entre continents ne deviendra d’ailleurs réellement performant qu’au bout de dix ans, après la pose d’un nouveau câble renforcé sur le sol marin …

Par Jean Materne Zambo, Source : documentaire de Ruàn Magan (France/Irlande, 2022, 1 h 30 min)

 

Circulation des documents officiels au Cameroun : le CENADI outille des agents publics en protection des données

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CENADI
CENADI

[Digital Business Africa] – Les documents officiels et les correspondances confidentielles entre ministres, DG, présidents des fédérations sportives se retrouvent régulièrement sur les réseaux sociaux au Cameroun. Une entorse à la réglementation et aux textes en vigueur au Cameroun.

CENADI
CENADI

Le Centre national de développement de​ l’informatique (Cenadi), conscient de cette réalité, a rassemblé les responsables des administrations​ publiques pour une séance de sensibilisation sur la protection des données.

L’atelier a été organisé le 14 août 2024 à Yaoundé et a mis l’accent sur la​ protection des données personnelles. Les participants ont été édifiés sur la réglementation des données, sur les bonnes​ pratiques de sécurité et sur les implications éthiques de la collecte et de​ l’utilisation des données.

« Au regard de la fulgurance des dégâts enregistrés, il est temps que nos administrations se réveillent. Que les​ agents publics prennent conscience​ de la gravité de la pratique qui​ consiste à filmer et à partager les documents, à les photocopier et à les​ dissimuler au profit des tiers pour divulgation », a indiqué à l’ouverture de cet atelier Gilbert Didier​ Edoa, secrétaire général du ministère​ des Finances.

Pour Chantal Mveh, directeur du Cenadi, « nous gagnerions au Cameroun à aller vers la rétention des données et cet atelier​ avait pour objectif de montrer la nécessité de le faire. L’enjeu étant de​ montrer pourquoi ces données ne​ devraient pas circuler et proposer​ des solutions à implémenter, à mettre en exergue les difficultés ou les avantages à les implémenter afin​ que les données que nous mettons dans notre cyberespace soient protégées aussi bien pour la personne que l’administration ».

La rencontre a donc été l’occasion pour ces responsables​ d’être mieux édifiés sur les enjeux de cette problématique, sur les pratiques à éviter​ ou à bannir et sur le régime de responsabilité.

L’interdiction du statut général de la fonction publique

Pour Beaugas-Orain DJOYUM, DG du cabinet de veille stratégique et d’e-réputation ICT Media STRATEGIES, de nombreux fonctionnaires et agents publics publient et partagent sur les réseaux sociaux des documents confidentiels de l’État soit par ignorance des textes en vigueur, soit dans une volonté de publicité de leurs actions, pour montrer au public les difficultés qu’ils font face au quotidien ou encore pour discréditer aux yeux du public leur destinataire.

« L’on a ainsi plusieurs fois observé des ministres et des DG ou encore des décideurs publics et des présidents de fédérations sportives jouer un jeu de ping-pong en publiant ou partageant leurs correspondances sur les réseaux sociaux. C’est dommage! Mais, c’est interdit non seulement par le statut général de la fonction publique, mais également sanctionné par le code pénal camerounais », rappelle Beaugas-Orain DJOYUM.

En effet, précise le DG d’ICT Media Strategies, le décret n° 94/199 du 07 octobre 1994 portant Statut général de la Fonction publique de l’État modifié et complété par le décret n° 2000/287 du 12 octobre 2000 indique en son article 41 que « tout détournement, toute soustraction de pièces ou de documents de service sont formellement interdits. Il en est de même de leur communication ou de leur production, à moins qu’elles ne soient exécutées pour raison de service et dans les formes prescrites par les textes en vigueur ».

Plus encore, toujours selon l’article 41, « tout fonctionnaire doit faire preuve de discrétion professionnelle pour tout ce qui concerne les faits, informations ou documents dont il a eu connaissance dans l’exercice ou à l’occasion de l’exercice de ses fonctions. En dehors des cas expressément prévus par les textes en vigueur, le fonctionnaire ne peut être délié de cette obligation que par une décision expresse de l’autorité dont il relève ».

Le statut général de la fonction publique ajoute, en son article 40, que  tout fonctionnaire est tenu à l’obligation de réserve dans l’exercice de ses fonctions : « L’obligation de réserve consiste, pour le fonctionnaire, à s’abstenir d’exprimer publiquement ses opinions politiques, philosophiques, religieuses, ou de servir en fonction de celle-ci ».

Les sanctions du Code pénal

Selon l’article 188-1 du Code pénal camerounais, est puni « d’un emprisonnement d’un an (01) à cinq (05) ans et d’une amende de dix mille (10.000) à deux cent milles (200.000) francs, celui qui soustrait ou enlève toute pièce placée sous la garde de l’autorité publique ».

Également puni de la même peine, d’après l’article 188-2 du Code pénal, « toute personne qui exporte illicitement des documents d’archives publiques ». La peine encourue est d’« un mois (01) à un (01) an pour quiconque, sans qualité ou sans autorisation, prend copie d’un document appartenant à une administration ».

Les peines sont doublées en cas de publication par voie de médias. Par ailleurs, si le document officiel revêt un caractère confidentiel, l’individu peut être poursuivi pour violation du secret professionnel en vertu de l’article 310 du CP.

D’après l’alinéa 1 de cet article : « est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans et d’une amende de vingt milles (20.000) à cent milles (100.000) francs, celui qui relève, sans autorisation de celui à qui il appartient, un fait confidentiel qu’il n’a connu ou qui ne lui a été confié qu’en raison de sa fonction ou de sa formation ».

S’il s’agit d’une fausse information, la sanction est encore plus grave. Selon l’article 113 du Code pénal, celui qui publie un document qui propage de fausses nouvelles « est puni d’un emprisonnement de trois (03) mois à trois (03) ans et d’une amende de cent mille (100.000) à deux millions (2.000.000) de francs, celui qui émet ou propage [quel que soit le support] des nouvelles mensongères, lorsque ces nouvelles sont susceptibles de nuire aux autorités publiques ou à la cohésion nationale ».

L’article 144 du même Code précise que « est puni d’un emprisonnement de dix (10) à vingt (20) ans et d’une amende de trois cent milles (300.000) à un million (1.000.000) de francs, le fonctionnaire ou l’agent public qui contrefait ou altère, soit dans sa substance, soit dans les signatures, dates et attestations, un acte ou un écrit qu’il a le devoir d’établir, de recevoir, de constater ou de notifier ».  L’alinéa 2 ajoute : « est puni des peines prévues à l’alinéa 1er ci-dessus, celui qui fait usage ainsi d’un acte contrefait ou altéré ». Avis donc aux agents publics indélicats qui ignorent ces dispositions légales !

Par Digital Business Africa

Revitalisation des IXP au Cameroun : l’ANTIC crée un groupe de travail technique

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ANTIC
ANTIC

[Digital Business Africa] – L’Agence nationale des technologies de l’information et de la communication (ANTIC) a créé ce 20 août 2024 un Groupe de travail technique (GTT) chargé d’analyser la situation des Points d’échange Internet (IXP) du Cameroun et de proposer des solutions pour leur revitalisation.

La décision de son directeur général, le Pr Ebot Ebot Enaw, portant création de ce GTT indique que les dépenses de fonctionnement du Groupe seront imputées au budget de l’ANTIC.

Le GTT aura pour missions de réaliser un diagnostic approfondi de la situation actuelle de l’IXP de Douala ; d’identifier les obstacles techniques, opérationnels et réglementaires à son bon fonctionnement ; de proposer des solutions concrètes et réalisables pour surmonter ces obstacles ; d’élaborer un plan d’action détaillé pour la revitalisation de l’IXP ; de proposer des indicateurs de performance pour évaluer l’efficacité de l’IXP et de formuler des recommandations pour l’amélioration du cadre réglementaire régissant les IXP au Cameroun.

Le Groupe de travail technique sera présidé par le chef de la Division de la Normalisation et de la Coopération (DNC) de l’Antic. Le représentant de l’Agence de régulation des télécommunications (ART) sera le vice-président.

Parmi les membres du GTT l’on compte deux (02) experts du CAMIX, deux (02) experts de CAMTEL, un expert de MTN Cameroon, un expert d’ORANGE Cameroun, un expert de MATRIX Télécoms et enfin un expert de ST-DIGITAL.

Le secrétariat du GTT pour sa part sera assuré par un cadre désigné par le DG de l’ANTIC.

La composition du GTT sera constatée par une décision du directeur général de l’ANTIC, après désignation des experts par leurs structures respectives. En plus, le GTT pourra faire appel à toute personne dont l’expertise est jugée nécessaire à l’accomplissement de sa mission.

Ce GTT dispose d’un délai de deux mois à compter de la date de sa première réunion pour transmettre son rapport final au directeur général de l’ANTIC. Le groupe sera dissous de plein droit dès la transmission de son rapport final au DG.

Le DG de l’Antic précise que les fonctions au sein de ce GTT sont gratuites. Toutefois, les intéressés peuvent bénéficier d’une indemnité dont les montants sont fixés par sa décision.

Il faut noter qu’à ce jour, le Cameroun dispose de près de 15 000 km de câbles à fibre optique, de quatre câbles sous-marins d’une capacité de 32 To, de boucles optiques urbaines, de deux points d’échange Internet, de plusieurs centres de données et d’une couverture réseau nationale de près de 90 %.

Malheureusement, les deux points d’échange Internet (Douala Exchange Point et Yaounde Exchange Point) ne fonctionnent pas de manière optimale, tout comme le CAMIX, gestionnaire de ces points d’échange.

Ces points d’échange Internet permettent d’échanger du trafic entre opérateurs via une plateforme neutre se comportant comme un circuit virtuel. L’un des avantages principaux étant la fin du transit du trafic Internet et de nos communications électroniques vers des réseaux internationaux avant de revenir au Cameroun.

Financée à hauteur de 1, 417 milliard de francs CFA par le Fonds spécial des télécommunications, la mise en place de ces points d’échange internet (IXP) était adossée à l’interconnexion des fournisseurs d’accès internet aux sites d’hébergement des IXP, à l’acquisition des équipements de télécommunications et des TIC, à l’installation et à la configuration des équipements.

À ce jour, les opérateurs télécoms et FAI n’ont pas encore procédé à l’interconnexion de leur réseau à ces points d’échanges. Au grand dam des utilisateurs et de certains opérateurs du numérique. La récente coupure internationale des câbles sous-marins à fibre optique avait montré la vulnérabilité et la dépendance du Cameroun à ces câbles de fibre optique. Les pertes occasionnées au Cameroun devraient être moindres si ces deux points d’échange fonctionnaient à merveille.

Les propositions du GTT sont donc vivement attendues. 

Par Digital Business Africa

Daouda Tandiang Djiba : « Le moment est bien choisi pour organiser le Deep Learning Indaba 2024 au Sénégal »

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Daouda Tandiang Djiba
Daouda Tandiang Djiba

[DIGITAL Business Africa] – General Chair de la conférence Deep Learning Indaba 2024  qui se tiendra du 01er au 07 septembre 2024 à l’Université Amadou Mahtar MBOW sur le thème “Xam Xamlé”, Daouda Tandiang Djiba présente dans cette tribune les enjeux et contours de cette rencontre.

Selon une étude du FMI, plus de 40 % des emplois du monde feront face aux effets de l’IA. Sans doute, l’intelligence artificielle complétera certains, mais éliminera totalement d’autres. La disparition ou l’optimisation d’emplois n’est pas quelque chose de nouveau, car le monde a été témoin de genre d’événements lors des révolutions industrielles. Cependant, avec l’IA, les conséquences seront doubles ou même triples. Un continent comme l’Afrique avec un taux de chômage de 31 % dont 60 % des chômeurs sont des jeunes, comment pourra-t-elle faire face à cette technologie?

 Dans ce contexte d’une évolution rapide d’une technologie, il est nécessaire de connaître son potentiel, de comprendre son utilisation et de maîtriser ses risques. Cela passera par une appropriation de cette technologie afin de ne pas trop subir ses effets et d’anticiper sur des questions aussi importantes.

Telle est la vision de Deep Learning Indaba qui s’est fixé comme sacerdoce que les Africains ne seront pas uniquement suiveurs des tendances d’IA, mais en seront des façonniers et des innovateurs.

Qu’est-ce que c’est Deep Learning Indaba ?

Fondée en 2017, Deep Learning Indaba est une communauté qui œuvre dans le renforcement de l’apprentissage automatique et de l’IA en Afrique. Certains se poseront la question, qu’est-ce que c’est Indaba ? Indaba est un mot Zoulou provenant d’Afrique du Sud qui signifie rassemblement. Deep Learning Indaba est plus le grand rassemblement des chercheurs, professionnels, entrepreneurs et passionnés du domaine de l’intelligence artificielle.

Après, l’Afrique du Sud en 2017 et 2018, le Kenya en 2019, Tunis en 2022 et Ghana en 2023, c’est au tour du Sénégal d’accueillir ce grand rassemblement sous le thème de « Xam Xamlé ». L’événement se déroulera du 01 au 07 septembre à l’université Amadou Mahtar MBOW qui est notre partenaire académique. L’édition de cette année va accueillir plus de 700 participants avec 47 pays africains qui seront représentés.

Pourquoi le Sénégal ? 

Alors que le paysage de l’IA évolue à l’échelle mondiale et en particulier au Sénégal avec la validation récente de la stratégie nationale sur l’IA et la donnée, nous pensons que le moment est bien choisi pour organiser le Deep Learning Indaba au Sénégal. L’UAM est le lieu idéal pour cet événement en raison de sa position géographique, de sa proximité à des installations de pointe (supercalculateur, data center, PTN, MESRI…) et de l’engagement de sa communauté universitaire.

Le Sénégal a aussi un écosystème IA vibrant et dynamique reconnu dans la scène internationale à travers la communauté Galsen AI qui a toujours œuvré dans la vulgarisation de l’intelligence artificielle au Sénégal depuis 2018 avec les événements Indaba X et autres activités, WiMLDS, l’institut des algorithmes du Sénégal et ASIA.

Partenaires et sponsors

Pour l’édition de cette année, Deep Learning Indaba est partenaire avec l’Université Amadou Mahtar MBOW (UAM) comme université d’accueil et AI Hub Sénégal qui est une initiative fédératrice des acteurs locaux d’IA.

DLI est avant tout une organisation à but non-lucratif financée par des organisations internationales et locaux qui sont les sponsors de l’événement. Nous avons  renoué cette relation de confiance avec nos sponsors tel que Google DeepMind, Instadeep, Gates Foundation, OpenAI, IDRC, UK international Development, Apple, Meta, Google research, l’ambassade de France au Sénégal, Rockerfeller Foundation, Nvidia, Gomycode, Microsoft AI for Good Lab, DSN AI, Lengo, LAfrica Mobile, le ministère de la communication, des télécommunications, et du numérique (MCTN), Tony Blair Institute, data354, ASKYA, AI71, Inria, Mila, CISPA, JPMorgan, Zindi, Lelapa AI, Eramet, Hopper-Dean Family Foundation, Schmidt Sciences, AstraZeneca, CSID Network, Mozilla, KPI Mining Solutions, equalyzAI, Senmixmaster. Ces sponsors seront présents pour une semaine dans notre cher pays pour faire valoir leurs activités. Une occasion pour le Sénégal de montrer son potentiel et de s’affirmer comme hub technologique de l’Afrique de l’Ouest.

Programme et Speakers

Le DLI est, une semaine, intense de travail composé de workshops, tutoriels, keynotes, hackathons, session de mentoring, showcase de start-ups africaines et des présentations de posters de recherche dans le domaine de l’IA. Des échanges riches sur les dernières avancées du domaine avec des chercheurs et professionnels de renom international tels que Samy Bengio Chief Research Scientist de AppleDr. Judy Gichoya Associate professor at Emory university, Caglar Gulcehre Staff research scientist at DeepMindIsabel Valera Professor on Machine Learning at the Department of Computer Science of Saarland University in Saarbrücken (Germany) et tant d’autres.

Cet événement vous fera voyager à travers les fondements de l’apprentissage automatique, jusqu’aux dernières technologies et aux frontières de la recherche. Nous explorerons collectivement le paysage de la recherche en Afrique et continuerons à nous plonger dans des sujets spécialisés pendant les journées d’atelier. Vous aurez l’occasion de relever des défis africains lors de deux hackathons, d’en proposer de nouveaux lors de l’Ideathon, d’échanger avec des chercheurs et des professionnels expérimentés lors de séances de mentorat, de vous engager auprès de différentes communautés et de sponsors lors de leurs événements ou à leurs stands. Mais surtout, célébrez nos retrouvailles, notre croissance et notre diversité !

De l’est de l’Afrique à l’ouest, du nord au sud, et à travers le centre, la communauté DLI est un exemple concret d’une Afrique unie autour d’un seul enjeu qui est l’accès et la démocratisation de cette technologie à travers le continent africain.

Daouda Tandiang Djiba

General Chair Deep Learning Indaba 2024 “Xam Xamlé”

Côte d’Ivoire : Pour diffusion de fake news, Mamadou Traoré, proche de Guillaume Soro, condamné à deux ans de prison

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Mamadou Traoré
Mamadou Traoré

[DIGITAL Business Africa] – Mamadou Traoré, membre du Comité d’orientation et de coordination (COC) du GPS, parti de Guillaume Soro, a été condamné à deux ans de prison pour diffusion de fausses informations et trouble à l’ordre public. C’était le 16 août 2024.

Le tribunal des flagrants délits d’Abidjan, habituellement réservé à des délits comme l’escroquerie et le vol, a jugé Traoré pour une publication sur son compte Facebook. Il y affirmait que du matériel militaire utilisé lors du défilé de l’indépendance le 7 août 2024 avait été loué à Takuba, une unité de la force militaire de l’opération Barkhane chassée du Mali. Il critiquait également le bilan du président Alassane Ouattara.

« Logements sociaux ? Dohi [mensonge en argot]. Émergence en 2020 ? Dohi. Métro en 2015 ? Dohi. Emploi pour la jeunesse ? Dohi. Non candidature en 2020 ? Dohi. Gratuité des soins ? Dohi… », écrivait-il. « Le droit s’enfuit par la fenêtre »

Pour sa défense, Mamadou Traoré a soutenu qu’il avait utilisé « le conditionnel » dans son post Facebook, pour prendre « de la distance » avec l’information. Il a donc plaidé l’humour. « Mes adversaires politiques me connaissent comme celui qui aime titiller, j’ai fait ce post pour amuser la galerie. Mais quand j’ai vu que ça partait dans tous les sens dans les commentaires, j’ai tout de suite supprimé la publication », a-t-il déclaré à la barre comme le rapporte Jeune Afrique qui a assisté à l’audience. Peine perdue pour l’accusé, car le parquet a jugé que ses propos étaient de nature à « discréditer les institutions de la République » et portaient atteinte à l’image du chef de l’État.

Verdict au terme d’une heure d’audience : coupable ! Condamné à deux ans de prison ferme, à une amende et à cinq ans de privation des droits civils et politiques.

Son avocat, Me Souleymane Diallo, a dénoncé un procès politique et annoncé son intention de faire appel. Cette condamnation intervient à un peu plus d’un an de la présidentielle de 2025, et est perçue par certains comme une tentative de museler l’opposition.

En 2022, Traoré avait déjà été condamné à huit mois de prison pour des faits similaires. Un autre cadre du GPS, Kando Soumahoro, est également détenu depuis le 14 août dernier pour trouble à l’ordre public. La justice lui reprochait d’avoir signé au nom de GPS, aux côtés de dix autres représentants de partis d’opposition, une déclaration commune appelant le pouvoir à des réformes électorales. Ceci alors que le parti GPS avait été dissous. Ce que conteste le parti de Sorro qui soutient avoir fait appel de cette interdiction et que l’affaire reste pendante en justice.

Par Digital Business Africa

Au Bénin, l’APDP forme les compagnies aériennes et agences de voyages sur la protection des données 

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Apdp Bénin
Apdp Bénin

[DIGITAL Business Africa] – L’Autorité de protection des données à caractère personnel (APDP) organise une formation à Cotonou du 17 au 19 septembre, destinée aux promoteurs des compagnies aériennes et des agences de voyages. Cette initiative vise à les aider à se conformer au régime de protection des données personnelles en vigueur au Bénin.

Les compagnies aériennes et les agences de voyages sont désormais une cible prioritaire pour l’APDP, qui souhaite les former sur les bonnes pratiques de gestion des données personnelles. Avec l’essor du numérique, la protection des données est devenue cruciale pour éviter la divulgation, le vol ou la perte d’informations sensibles.

Les voyageurs, clients de ces entreprises, doivent être assurés que leurs informations personnelles, telles que leurs identités et détails de voyage, sont protégées. En organisant cette formation, l’APDP remplit son rôle de régulateur et sensibilise les entreprises et le grand public sur les droits et devoirs en matière de protection des données personnelles, ainsi que sur les recours possibles en cas de violation.

La réglementation sur la protection des données à caractère personnel au Bénin est principalement régie par la Loi N° 2009-09 du 22 mai 2009Cette loi a été modifiée par la Loi N° 2017-20 du 20 avril 2018 portant code du numérique en République du Bénin, ainsi que par la Loi N° 2020-35 du 06 janvier 2021.

Ces lois établissent le cadre légal pour la collecte, le traitement, la transmission, le stockage et l’usage des données personnelles, tout en garantissant la protection des droits et libertés fondamentaux des individus.

En cas de non-conformité à la réglementation sur la protection des données au Bénin, les sanctions peuvent être sévères. Voici quelques-unes des mesures possibles :

  1. Amendes financières : Les entreprises peuvent être condamnées à payer des amendes substantielles en fonction de la gravité de l’infraction.
  2. Sanctions administratives : Cela peut inclure des avertissements, des ordres de mise en conformité, ou même la suspension des activités de traitement des données.
  3. Responsabilité pénale : Dans certains cas, des poursuites pénales peuvent être engagées contre les responsables de l’entreprise.
  4. Réparations civiles : Les individus affectés par une violation de leurs données personnelles peuvent également demander des réparations civiles pour les dommages subis.

Ces sanctions visent à garantir que les entreprises prennent au sérieux la protection des données personnelles et mettent en place les mesures nécessaires pour se conformer à la réglementation en vigueur.

Par Digital Business Africa

Nigeria :Tony Elumelu lance la UCEE Microfinance Bank, un pont entre les banques traditionnelle et technologique

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[DIGITAL Business Africa] – Une Banque pour tous afin de booster l’inclusion financière au Nigeria. Tony Elumelu a lancé la UCEE Microfinance Bank, le lundi 19 août à Lagos. L’on parle, là de la filiale de United Capital Group, une importante banque d’investissement. Selon un rapport de l’EFInA, une organisation qui promeut la finance inclusive au Nigeria, l’inclusion financière dans le pays a connu une croissance significative, passant de 56 % en 2020 à 64 % en 2023, témoignant des efforts continus pour rendre les services financiers plus accessibles à tous. Cependant, l’inclusion financière reste un défi au Nigeria avec 36 % de la population qui reste encore exclue des services bancaires.

Le PDG du groupe United Capital, Peter Ashade, a salué le modèle hybride de la UCEE Microfinance Bank.

« Sur le marché actuel, il est essentiel de fournir des solutions qui s’adressent à la fois aux clients férus de technologie et à ceux qui préfèrent les services bancaires traditionnels. L’UCEE est bien placée pour répondre à ces divers besoins », a-t-il déclaré.

Le président de la Banque de microfinance de l’UCEE, Stephen Nwadiuko, a également réitéré l’objectif de la banque d’atteindre tous les segments de la société.

Il a expliqué : « Notre service USSD ciblera la base de la pyramide, permettant aux personnes vivant dans les zones rurales et semi-urbaines d’accéder facilement à nos services, même sur des appareils autres que des smartphones. »

Nwadiuko a également évoqué les défis liés à l’exploitation dans l’environnement économique nigérian, notamment en ce qui concerne la hausse des taux d’intérêt.

Il a ajouté : « Nous fonctionnons selon des critères d’acceptation du risque rigoureux, ce qui nous a permis de maintenir un taux de prêts non performant de seulement 0,3 %. Cela témoigne de nos pratiques éthiques et de notre engagement envers nos clients. »

UCEE Microfinance Bank propose une application mobile.

Celle-ci permet aux utilisateurs de gérer leurs comptes, d’accéder aux prêts et d’effectuer des transactions en toute simplicité, où qu’ils se trouvent. Il est aussi annoncé le lancement dans les prochains jours d’un code USSD pour les clients en zones rurales et ceux ne disposant pas de smartphones.

Par Jean Materne Zambo, sources : wearetech.africa, thepunchng.com

Cameroun : 1500 jeunes de la région de l’Ouest passent de « Spéciales vacances informatique »

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[DIGITAL Business Africa] – La cinquième édition des Spéciales vacances informatique fait des heureux. « La fête est belle. Après mes efforts réalisés depuis le 8 juillet, date du lancement de la 5e édition, je me suis lancée avec toute l’assiduité qui va avec. Je suis récompensée », se réjouit Sarah, élève en classe de Terminale. Comme 39 autres jeunes élèves et étudiants, cette lauréate a reçu un laptop flambant neuf, ce 17 août 2024 à la faveur de la cérémonie de clôture de « spéciales vacances informatique ». 

Le programme a permis à 1500 jeunes de la région de l’Ouest de s’imprégner des notions essentielles en informatique et NTIC. Les apprenants ont été répartis en deux pôles : Bazou et Balengou. Les élèves de seconde, première et terminale ont été formés sur les techniques de protection et de sécurisation des données numériques contre les cyberattaques. Leurs cadets de 6e et 5e ont été formés à l’initiation au traitement de texte. Les élèves de 4e et 3e ont travaillé sur la gestion des bases de données avec le logiciel Excel. Ceux du cours moyen ont travaillé sur la gestion des fichiers dans un ordinateur.

Au niveau basique, les petits du CE1 et CE2 ont continué avec l’initiation à l’informatique et la connaissance matérielle de l’outil informatique.
La cérémonie de clôture  de «  Spéciales vacances informatique » a connu la présence du préfet du Ndé, Auguste Essomba ; du directeur des affaires juridiques au  ministère des Postes et Télécommunications (Minpostel), Emmanuel Pokossy Belle, représentant du Minpostel, Minette Libom Li Likeng.

Par Jean Materne Zambo, source : camer.be

Frère Hounvi écroué au Bénin : harcèlement, fausses nouvelles et appel à la rébellion retenus contre lui

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Frère Hounvi écroué au Bénin

[DIGITAL Business Africa] – Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, plus connu sous le pseudonyme de Frère Hounvi, a été placé en détention provisoire ce mardi 20 août 2024. Au terme de son audition à la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET), les médias béninois rapportent que trois chefs d’accusation ont été retenus contre lui : harcèlement par le biais d’un système électronique, incitation à la rébellion et injures.

Arrêté le 12 août dernier à Lomé, au Togo, où il s’était réfugié, Frère Hounvi a été extradé vers le Bénin. Son arrestation, qualifiée de « kidnapping » par l’opposition, a suscité une vive polémique et des appels à sa libération.

Les autorités béninoises reprochent à l’activiste d’avoir mené une campagne de déstabilisation en ligne et d’avoir incité à la violence. Son procès s’ouvrira le 7 octobre prochain devant la CRIET.

Selon l’article 553 du Code du numérique du Bénin, l’incitation à la rébellion est fortement sanctionnée. « La provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique est punie de six (06) mois d’emprisonnement et de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA d’amende », précise le code.

Pour ce qui est de l’injure, l’Article 558 du code numérique précise qu’une personne qui commet une infraction de presse, notamment une diffamation, une injure publique, une apologie de crime, par le biais d’un moyen de communication électronique public, est punie des mêmes peines que celles prévues par la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication en vigueur, quel qu’en soit le support.

L’article 272 de cette loi stipule que « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou d’invectives qui ne renferment I ‘imputation d’aucun fait, est une injure. L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 27O de la présente loi, sera punie d’une amende de un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA ».

Pour ce qui est du harcèlement par le biais d’une communication électronique, l’article 550 du Code du numérique stipule que quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d’encourager un comportement grave, répété et hostile est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Par ailleurs, quiconque aura harcelé, par le biais d’une communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

Le même article 550 du Code du numérique précise que quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces peines seulement.

De ce qui précède et considérant les trois chefs d’inculpation retenus contre lui, l’on peut supposer que si le juge est sévère, Frère Hounvi risque jusqu’à 25 millions de francs Cfa d’amendes et deux ans et demi de prison.  Son procès qui s’ouvrira le 07 octobre 2024 devant la CRIET nous en dira plus.

Frère Hounvi, de son vrai nom Steve Amoussou, est une figure marquante de l’activisme numérique au Bénin. Connu pour ses chroniques souvent critiques à l’égard du pouvoir en place, il a acquis une certaine notoriété grâce à ses prises de position souvent virulentes sur les réseaux sociaux. Ses propos, souvent perçus comme provocateurs suscitent de nombreuses réactions, tant positives que négatives.

Par Digital Business Africa, B-O.D.

La déclaration de l’Ordre des avocats du Bénin au sujet de cette arrestation

L’Ordre des Avocats du Bénin a appris de diverses sources, notamment par voie de presse, que Monsieur Steve AMOUSSOU, résidant à Lomé, République du Togo, a été interpellé à proximité de son lieu de résidence dans la nuit du 12 au 13 août 2024 puis conduit à Cotonou.

Les Avocats qui l’assistent devant les services béninois de la police judiciaire rapportent à la presse les circonstances de l’interpellation de Monsieur Steve AMOUSSOU, telles que l’intéressé-même les leur auraient exposées.

Il ressort de cet exposé que Monsieur Steve AMOUSSOU a été appréhendé nuitamment, dans le voisinage de son domicile à Lomé, puis embarqué manu militari dans un véhicule par des personnes qui ne lui ont pas révélé leur identité. Le véhicule et ses occupants sont arrivés en territoire béninois où Monsieur Steve AMOUSSOU a été remis entre les mains de la police.

L’Ordre des Avocats du Bénin apprend par la suite que Monsieur Steve AMOUSSOU est entre les mains de l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité, qui l’a placé en garde à vue en attendant sa présentation prochaine au Procureur Spécial près la Cour de Répression des Infractions Economiques et du Terrorisme.

S’il est admis que, dans un Etat de droit, nul n’est au-dessus de la loi et que toute violation y afférente mérite d’être réprimée, il est tout aussi prescrit, voire exigé, que les modalités de poursuite et de répression des infractions y soient strictement conformes.

Aussi, lorsque des indices graves et concordants conduisent l’autorité habilitée, en l’occurrence le Procureur de la République, à décider de la mise en mouvement de l’action publique contre un citoyen, les principes généraux régissant la procédure pénale sont très précis en la matière.

Pour les besoins de la poursuite de l’infraction, les textes prescrivent que l’Officier de police judiciaire adresse une convocation à la personne mise en cause.

Si l’intéressé ne répond pas à la convocation, l’Officier de police judiciaire doit s’adresser au Procureur de la République qui prendra les dispositions requises afin que soit délivré contre celui-ci, selon le cas, un mandat de comparution, un mandat d’amener ou un mandat
d’arrêt.

Dans le cas de Monsieur Steve AMOUSSOU qui réside hors du territoire national, il nous semble que la meilleure modalité de le faire comparaître devant les autorités judiciaires du Bénin eût consisté à décerner à son encontre un mandat d’arrêt.

Le cas échéant, les autorités judiciaires de son pays de résidence, en l’occurrence le Togo, auraient été mises à contribution à l’effet de l’interpeller puis d’organiser son transfert au Bénin.

Mais les informations qui sont parvenues à l’Ordre des Avocats du Bénin renseignent que, les règles régissant la poursuite pénale, en la circonstance, n’ont pas été respectées. Cela nous interpelle tous et pour cause !

La Constitution de la République du Bénin, en ses articles 8 et 18, prescrit le caractère sacré de la personne humaine et son inviolabilité, tout comme la prohibition de la torture, des sévices, des traitements cruels, inhumains ou dégradants.

Tout ce qui est rapporté de ce qu’a subi Monsieur Steve AMOUSSOU et qui n’est, à ce jour, pas encore démenti par quelque autorité publique du Bénin, est très inquiétant.

C’est pourquoi l’Ordre des Avocats du Bénin, qui concourt au service public de la justice, s’inquiète puis s’interroge sur cette violation flagrante des normes juridiques en vigueur dans notre pays.

Il appelle les autorités en charge de la police judiciaire et de la poursuite pénale à plus de retenue dans leurs actes qui doivent être, à tous égards et à chaque instant, respectueux de la loi et de la personne humaine.

Jusqu’à nouvel ordre, Monsieur Steve AMOUSSOU est présumé innocent tant que sa culpabilité n’aura pas été légalement établie des suites d’un procès public et équitable, dans le strict respect de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

C’est pourquoi l’Ordre des Avocats du Bénin, préoccupé par cette situation, invite les autorités de poursuite judiciaire à faire preuve de lucidité, en se comportant comme de vrais professionnels uniquement guidés par le respect scrupuleux de nos lois, pour la garantie de la démocratie et de l’État de droit.

Cotonou, le 20 août 2024

(é) Le bâtonnier,

Angelo Aimé Houkpatin

Bénin : poursuivi pour harcèlement, injures et appel à la rébellion, Frère Hounvi risque 25 millions de F.Cfa d’amendes et deux ans de prison

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Frère Hounvi

[DIGITAL Business Africa] – Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, alias Frère Hounvi, est au cœur d’une affaire judiciaire qui met en lumière les limites de la liberté d’expression à l’ère du numérique. Poursuivi pour harcèlement en ligne, incitation à la rébellion et injures, il risque jusqu’à 25 millions de francs CFA d’amendes et deux ans et demi de prison. Son procès s’ouvrira le 7 octobre prochain devant la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET).

Des accusations et des sanctions potentielles

Selon l’acte d’accusation, Frère Hounvi aurait, à travers ses publications en ligne, outrepassé les limites de la loi. Les autorités béninoises lui reprochent notamment trois faits condamnés par la loi :

1 – Harcèlement en ligne : il est reproché à Frère Hounvi d’avoir « initié une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne« . Ce qu’interdit l’article 550 du Code du numérique du Bénin. Les sanctions encourues pour ce délit peuvent aller jusqu’à deux ans d’emprisonnement et 10 millions de francs CFA d’amende.

Pour ce qui est du harcèlement par le biais d’une communication électronique, cet article 550 du Code du numérique stipule que « quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d’encourager un comportement grave, répété et hostile est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces deux peines seulement ».

Par ailleurs, quiconque aura harcelé, par le biais d’une communication électronique, une personne alors qu’il savait ou aurait dû savoir qu’il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, est puni d’une peine d’emprisonnement de un (01) mois à deux (02) ans et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à dix millions (10 000 000) de FCFA, ou de l’une de ces deux peines seulement.

2 – Incitation à la rébellion : l’article 553 du même code punit la « provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ». Les peines encourues sont de six mois d’emprisonnement et d’une amende pouvant aller jusqu’à 10 millions de francs CFA.

Selon l’article 553 du Code du numérique du Bénin, en effet, l’incitation à la rébellion est fortement sanctionnée. « La provocation directe à la rébellion au moyen d’un ou sur un réseau de communication électronique ou un système informatique est punie de six (06) mois d’emprisonnement et de deux millions (2 000 000) à dix millions (10 000 000) de francs CFA d’amende », précise le code.

3 – Injures : les propos tenus par Frère Hounvi seraient qualifiés d’injures publiques. Pour ce qui est de l’injure, l’article 558 du code numérique précise qu’une personne qui commet une infraction de presse, notamment une diffamation, une injure publique, une apologie de crime, par le biais d’un moyen de communication électronique public, est punie des mêmes peines que celles prévues par la loi n° 2015-07 du 20 mars 2015 portant code de l’information et de la communication en vigueur, quel qu’en soit le support.

L’article 272 de la loi n° 2015-07 portant sur le code de l’information et de la communication pour sa part définit l’injure comme « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou invectives qui ne renferment l’imputation d’aucun fait ». Les sanctions encourues pour ce délit peuvent aller jusqu’à cinq millions de francs CFA d’amende.

« L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 270 de la présente loi sera punie d’une amende d’un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA », précise la loi.

L’article 272 de cette loi stipule que « toute expression outrageante, tous termes de mépris ou invectives qui ne renferment l’imputation d’aucun fait, est une injure. L’injure commise par les mêmes moyens envers les corps ou les personnes désignés par les articles 269 et 270 de la présente loi, sera punie d’une amende d’un million (1 000 000) à cinq millions (5 000 000) de francs CFA. »

L’article 550 du Code du numérique précise que quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux ou toute forme de support électronique est puni d’une peine d’emprisonnement d’un (01) mois à six (06) mois et d’une amende de cinq cent mille (500 000) francs CFA à un million (1 000 000) de francs CFA, ou de l’une de ces peines seulement.

Le chroniqueur béninois Steve Amoussou, plus connu sous le pseudonyme de Frère Hounvi, a été placé en détention provisoire ce 20 août 2024.  Arrêté le 12 août dernier à Lomé, au Togo, où il s’était réfugié, Frère Hounvi a été extradé vers le Bénin. Son arrestation, qualifiée de « kidnapping » par l’opposition, a suscité une vive polémique et des appels à sa libération.

Par Digital Business Africa, B-O.D.

Nigéria : Malgré sa grosse perte financière, MTN sur le point de produire de l’électricité

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[DIGITAL Business Africa] – L’opérateur  MTN Nigeria aurait reçu l’agrément de la part de la Commission de Régulation de l’ Électricité du Nigeria pour la production de l’électricité. L’information est divulguée sur les comptes « X » du site AITN et Story line newz, ce 20 août 2024. Le dernier site a d’ailleurs posté une vidéo de 30 secondes dans laquelle l’annonce est faite comme à l’ouverture d’une édition de journal parlé. Selon les deux sources, MTN et d’autres entreprises vont produire de l’électricité au Nigeria avec 109,69 MW d’électricité hors réseau à venir. Cette acquisition permettrait à MTN d’étendre sa couverture et sa capacité 4G. Il faut rappeler que l’entreprise n’a pas jusqu’à ce 21 août 2024 commis un communiqué officiel y afférent.  Tout comme la Commission de Régulation de l’ Électricité du Nigeria.

Parlant de couverture, MTN Nigeria a décidé en cette mi-août 2024 de liquider Visafone, une entreprise qu’elle avait acquise en 2016 dans l’espoir de renforcer ses services 4G à travers le Nigeria.

Il se trouve que l’entreprise MTN ait rencontré des difficultés techniques et opérationnelles dans l’intégration de Visafone. Selon le site AITN, le défi majeur résidait dans la migration des services CDMA de Visafone vers le réseau 4G LTE de MTN. Les complexités technologiques et les coûts imprévus liés à cette transition ont ralenti le processus, compromettant l’efficacité de l’intégration. Im faut ajouter à cela, l’évolution rapide du secteur des télécommunications au Nigeria, en plus de la concurrence dans le secteur des télécommunications au Nigeria.

Autre actualité concernant l’opérateur de télécommunications mobiles, c’est ce ralentissement financier important, marquant sa première perte depuis 2016. Le groupe a annoncé une perte de 7.39 milliards de rands (414.7 millions de dollars) pour le semestre se terminant en juin 2024.

Par rapport au bénéfice de 4.14 milliards de rands (232.3 millions de dollars) enregistré au cours de la même période de l’année 2023, l’on peut dire que MTN a subi une perte.

Cette perte est , selon plusieurs sources, attribuée à la forte dévaluation du naira nigérian, qui a eu un impact significatif sur les bénéfices de l’entreprise sur l’un de ses marchés les plus critiques.

Par Jean Materne Zambo, sources : AITN (X), Story line newz (X)

Cameroun : Orange, acteur majeur de l’éclosion des jeunes talents de l’ Anafoot

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[DIGITAL Business Africa] – Le branding d’ Orange Cameroun vient ajouter une couche d’éclat au complexe multisports de la Garde présidentielle de Melen. Mardi, 20 août 2024. Les jeunes espoirs du football camerounais se produisent dans le cadre de la cérémonie d’ouverture du Tournois des talents des pôles régionaux de l’Académie nationale de Football (Anafoot). Des talents qui vont rivaliser d’adresse et de technicité jusqu’au 25 août 2024, jour de clôture de ce tournoi.

Qui mieux qu’Orange Cameroun, dans sa mission sociale, pour favoriser l’éclosion de ces talents ?

Landry Mbaye, chargé Marketing opérationnel chez Orange Cameroun, sait quelque chose sur la nature de l’accompagnement d’Orange en faveur du football camerounais.

« L’accompagnement qu’Orange Cameroun apporte à l’Anafoot s’étend sur plusieurs  volets. Puisque l’Anafoot travaille sur la détection, l’accompagne puis la mise à disposition de ces jeunes-là, nous leur apportons des apports financiers, logistiques et d’autres éléments que je ne pourrais pas citer ici. Mais nous sommes un partenaire de toujours et de tous les jours, qui est là pour apporter ce soutien-là dont l’Anafoot a besoin pour mettre en place tout ce dispositif que vous avez vu aujourd’hui et permettre à ces jeunes d’éclore », a-t-il dit.

La DG de l’Anafoot. Carl Enow Ngachu est bien reconnaissant de cet appui d’Orange.

« Merci à Orange. Franchement, si Orange ne nous accompagnait pas, ce serait très difficile. Aujourd’hui, nous sommes très contents parce que la plupart de ces talents bénéficient de l’accompagnement d’Orange. Je peux déjà vous dire que la semaine prochaine, précisément le 29 août 2024, il y aura la draft du côté du Palais des Sports de Yaoundé », a-t-il annoncé.

Pour une compétition considérée comme un véritable vivier de talents, il faut bien que les jeunes soient jugés sur l’aire de jeu. Cela, avec les lunettes d’un expérimenté en la matière comme le Directeur technique national (DTN) Engelbert Mbarga. Présent à cette cérémonie d’ouverture du tournoi des talents, Engelbert Mbarga a assisté à la victoire du Pôle régional de l’Est face à son adversaire du Centre sur un score d’un but à zéro.

Par Jean Materne Zambo