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TEOLIS SA et Vivendi Africa Togo ont l’obligation de démarrer la commercialisation de leurs offres Internet en février 2018

Mercredi 7 juin 2017, j’ai eu l’honneur d’officialiser l’attribution des deux nouvelles licences de fournisseurs d’accès internet. Ces dernières, approuvées par le gouvernement, ont été octroyées à l’entreprise TEOLIS SA et au Groupe Vivendi Africa Togo.

Améliorer la qualité de service et démocratiser l’accès à internet, voilà 2 objectifs que je poursuis depuis ma prise de fonctions au Ministère des Postes et de l’Economie Numérique. L’attribution de ces 2 nouvelles licences devrait considérablement faciliter l’accès à internet des Togolais et leur permettre d’accéder à une connexion de qualité à très haut débit aux meilleurs prix.

Une offre concurrentielle

Le Togo compte quatre fournisseurs d’accès internet, c’est-à-dire quatre opérateurs dont l’activité est de proposer une connexion Internet (par fibre optique, satellite, radio, cuivre, etc.) aux clients intéressés.

Ces fournisseurs sont :

Ouvrir le marché de l’internet togolais à deux nouveaux fournisseurs est le fruit d’un processus qui aura duré près de neuf mois. Les deux entreprises sélectionnées auront à respecter un cahier des charges avec de fortes obligations d’investissement ainsi que des exigences de qualité de services.

TEOLIS SA et le Groupe Vivendi Africa Togo (GVA Togo) proposeront deux offres distinctes aux usagers. GVA Togo leur offrira la possibilité de se relier à la fibre jusqu’à leur domicile. TEOLIS développera des offres en s’appuyant sur la technologie LTE.

Chronologie de l’attribution des licences :

  • Le 24 août 2016, le MPEN obtient l’autorisation de lancer le processus d’attribution de 2 nouvelles licences à des fournisseurs d’accès internet.
  • Le 3 octobre 2016, un appel à concurrence est lancé afin de sélectionner les meilleures offres.
  • Le 31 mai 2017, le MPEN reçoit l’autorisation du gouvernement d’accorder 2 nouvelles licences au GVA Togo et à la société TEOLIS SA.
  • Le 7 juin 2017 a lieu la cérémonie d’officialisation de ces attributions.

Des conséquences bénéfiques aux Togolais

Avec ces nouvelles attributions, nous avons, avant tout, voulu faciliter la vie des Togolais en leur permettant d’accéder à des services internet haut débit de qualité aux meilleurs prix. Ces nouvelles licences auront un impact très positif sur le secteur de l’économie numérique et en particulier sur le segment de marché de l’internet.

Augmenter le nombre de fournisseurs, c’est créer de la concurrence et stimuler le marché. Plus les acteurs sont nombreux, plus les offres sont de qualité et les prix tirés vers le bas. Enfin, favoriser l’arrivée de nouveaux fournisseurs aura également des conséquences sur l’emploi.

Des offres disponibles en février 2018

La société TEOLIS SA et le Groupe Vivendi Africa (GVA) Togo ont l’obligation de démarrer la commercialisation de leurs offres internet dans les neuf mois suivant la notification de la licence, c’est-à-dire, en février 2018. Ce temps est lié à la nécessité de déployer leurs infrastructures.

Par Cina Lawson, ministre des Postes et de l’Economie numérique du Togo

Innovation : L’OIF lance la 1ère édition du Prix Jeune entrepreneur francophone

(TIC Mag) – L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) annonce le lancement de la première édition de son Prix “Jeune entrepreneur(e) francophone’’. Un Prix ouvert aux jeunes femmes et hommes de l’espace francophone âgés entre 18 et 35 ans.

Le Prix a entre autres objectifs de mettre en valeur les initiatives entrepreneuriales des jeunes dans le cadre de la Francophonie économique, d’encourager et valoriser l’entrepreneuriat de la jeunesse, ou encore d’améliorer l’accès des jeunes, des femmes en particulier, aux formations entrepreneuriales et aux services-conseils. Ceci, afin de soutenir les initiatives entrepreneuriales des jeunes, de leur donner de la visibilité et les encourager à persévérer

Selon l’OIF, l’appel à candidatures cible les candidats ressortissants d’un pays membre de la Francophonie, d’ores et déjà propriétaire d’une entreprise confirmée avec des réalisations vérifiables. Ce concours couvre les champs de l’économie verte (développement durable), de l’économie bleue (ressources et services liés aux étendues d’eau), de l’économie mauve (biens et services culturels), des technologiques de l’information et de la communication et de l’économie circulaire et solidaire.

« Sur la base de critères établis par des gestionnaires d’entreprises qui composeront le Jury, deux jeunes entrepreneurs, une femme et un homme, se verront récompensés d’une dotation de 10 000 euros et d’un suivi promotionnel. La cérémonie officielle de remise du Prix aura lieu en présence de la Secrétaire générale de la Francophonie, Michaëlle Jean, (photo) à Lomé (Togo) le 24 novembre 2017 à l’occasion de la Conférence ministérielle de la Francophonie», précise le communiqué de l’OIF. Notons que la date limite de soumission des candidatures est fixée au 30 août 2017 à 23 h 59, temps universel. Et les candidats qui souhaitent avoir plus d’informations peuvent se rendre à l’adresse www.jeunesse.francophonie.org.

Cybersécurité : Le Bénin va bénéficier de l’expérience du Consortium Atr Cyber

(TIC Mag) – Après les Etats-Unis et le Cameroun, c’est au tour du Bénin de bénéficier de l’expérience du consortium Atr Cyber en matière de cybersécurité. La compagnie a officiellement lancé ses activités à Cotonou le 25 juillet 2017 avec comme principal objectif d’aider le gouvernement et les citoyens béninois à mieux se prémunir contre la cybercriminalité.

Pour y parvenir, l’américain Atr Cyber entend proposer plusieurs services dont l’évaluation des données des systèmes informatisés des entreprises suivie des recommandations pour se protéger des cyber-attaques. Les attaques cybercriminels « mettent en danger les systèmes financiers, les services publics, les équipements industriels, les entreprises et les systèmes d’information gouvernementaux », précise Lucy Tamlyn, l’ambassadeur des Etats-Unis au Bénin, présent lors du lancement officiel.

Pour les autorités béninoises, la venue d’Atr Cyber au Bénin devrait impacter positivement la sécurité du cyberespace national. « L’efficacité de la lutte contre le fléau repose essentiellement sur l’humain… Quel que soit le système de protection à mettre en place pour contrer la cybercriminalité, si le maillon humain n’est pas bien impliqué, tout est voué à l’échec », renchéri Wagnilo Mèdégan Fagla, le directeur général de l’agence béninoise du numérique.

Cameroun : Orange augmente les tarifs d’Orange Money et des abonnés s’insurgent

(TIC Mag) – Dans un Sms diffusé à ses clients, la filiale camerounaise du français Orange a annoncé le 31 juillet 2017 une modification de la grille tarifaire de son service Orange Money : « Cher client, à partir du 1er Aout 2017, les tarifs Orange Money évoluent, mais restent inégalés. Orange vous remercie de votre fidélité », pouvait-on lire. Pratiquement, cette « évolution » est en réalité une augmentation de ses tarifs jusque là pratiqués. L’opérateur a effet redécoupé la tranche des montants et introduit des frais à l’envoi, y compris vers des clients Orange.

Dans la précédente grille, on avait par exemple la tranche allant de 100 à 5 000 F Cfa dont le dépôt dans son compte était gratuit tout comme le transfert vers un client Orange Money. Les frais de retrait pour un client Orange étaient de 100 F. Par contre, l’envoi vers un client non Orange coûtait 200 F Cfa et ce dernier n’avait plus de frais à payer au retrait.

Ancienne tarification

 

Cependant, la nouvelle tarification a introduit la tranche de montants allant de 500 à 3 000 Fcfa. En d’autres termes, il ne sera plus possible de faire des opérations pour un montant inférieur à 500 F Cfa. En plus, l’envoi vers un client Orange Money est désormais facturé à 50 F Cfa, tandis que le retrait est de 100 F Cfa.

Nouvelle tarification

Pour ce qui est de l’envoi à un client non Orange Money, il reste à 200 F Cfa et le retrait gratuit. Pour les montants compris entre 5 001 et 10 000F Cfa, les frais d’envoi vers un client Orange Money sont de 50 F Cfa, tandis que le retrait monte à 150 F Cfa. Aussi, sur la tranche allant de 10 001 à 25 000 F Cfa, les frais d’envoi pour clients Orange Money sont maintenant de 100 F Cfa, tandis que le retrait passe à 400 F Cfa. Pour les clients non Orange Money, l’envoie est ré-évalué à 500 F Cfa.

Les abonnés s’insurgent

Il n’en faudra pas plus pour faire réagir les clients sur les réseaux sociaux. De nombreux camerounais dénoncent la mauvaise communication autour de cette hausse de tarifs : « Le message d’Orange est arrivé à peine huit heures avant l’entrée en vigeur de la nouvelle grille », écrit un internaute sur Facebook qui précise que l’opérateur ment en jouant avec les mots. « Pourquoi disent-ils que c’est une évolution des prix au lieu de dire que c’est une augmentation des prix ? », s’insurge-t-il.

D’autres appellent tout simplement à boycotter le service : « Orange n’a pas pris la peine de justifier cette augmentation, ni de nous dire la plus value qu’ils apportent Alors, moi je fais comme un client qui a le choix : Je ferme mon compte Orange Money immédiatement et je vais voir chez le concurent si j’y suis », lance un autre internaute.

Le président de la Ligue camerounaise des consommateurs, Delor Magellan Kamseu Kamgaing, lui, appelle également au boycott du service de paiement mobile d’Orange Cameroun au profit de celui de la concurrence. Notamment MTN Mobile Money et EU Mobile Money dont le service est actuellement suspendu faute d’accord avec ses partenaires. Aussi, Delor Magellan Kamseu Kamgaing invite les Camerounais à s’intéresser davantage à Express Union. « Après la trahison d’Orange Money, la LCC encourage la réconciliation consommateurs/Express Union. Le consommateur doit être roi », écrit-il sur Facebook.

Plus sévère, Mandela Center, le centre de d’assistance pour les victimes d’injustices sociales, de violation des droits de l’homme et de torture, s’insurge et indique que ce « réajustement injustifié et inopportun » porte atteinte aux libertés fondamentales des consommateurs consacrées par la loi N°2010/013 du 21 décembre 2010 régissant les communications électroniques et la loi-cadre n°2011/012 du 06 mai 2011 portant protection du consommateur au Cameroun.

Jean Claude Fogno, le Secrétaire exécutif de Mandela Center, qualifie cette augmentation de « pratique quasi-criminelle ». D’après lui, le service de paiement mobile et de transfert d’argent par le mobile fait partie des offres de service des opérateurs mobiles dont la tarification reste très floue et ne profite qu’à une catégorie de citoyens et non à l’ensemble des consommateurs.

Tout en regrettant l’inexistence d’une loi au Cameroun pour encadrer les transferts d’argent via le mobile, Mandela Center exige du gouvernement camerounais « le maintien du statuquo jusqu’à l’adoption et la promulgation d’une loi qui devrait apporter une réponse définitive aux nombreux conflits qui émaillent le secteur du transfert d’argent au Cameroun ».

Mandela Center promet par ailleurs qu’il engagera dans les prochains jours une action devant les juridictions compétentes en vue de la réparation de tout préjudice direct ou indirect à l’intérêt des consommateurs camerounais.

Pour l’instant, en dehors de son SMS laconique, Orange n’a publié aucun communiqué sur ce sujet.

Par Jephté TCHEMEDIE avec ICT Media STRATEGIES

Sénégal : Kabirou Mbodje (Wari) appelle Macky Sall au secours à la suite du volte-face de Millicom (Tigo) !

(TIC Mag) – Comme l’on pouvait s’y attendre, le groupe Wari dirigé par Kabirou Mbodje conteste la décision unilatérale de Millicom de vendre ses opérations de Tigo au Sénégal au consortium NJJ constitué des groupes du français Xavier Niel et de Yerim Habib Sow, entre autres.

Wari a publié un communiqué dans lequel il « rejette catégoriquement » la décision de Millicom. « Conformément au contrat de vente conclu en février 2017 qui lie Wari et Millicom, Wari a respecté tous ses engagements dans le cadre de cette acquisition du deuxième opérateur de téléphonie sénégalais, en payant le deposit initial et en conduisant une due diligence contractuelle de neuf mois (étude de tous les aspects commerciaux, légaux, financiers et techniques de Tigo) qui devait déboucher sur un paiement du reliquat en cas de diagnostic concluant. Dans le cadre de cette due diligence, Wari s’est attaché les conseils d’un opérateur de télécommunications d’envergure internationale pour un avis indépendant », écrit le groupe.

Lire aussi : Avec Yerim Sow à ses côtés, Xavier Niel (Free) débarque en Afrique par le Sénégal en arrachant Tigo à Wari

Wari précise qu’avec son partenaire technique et financier, il maintient sa volonté de respecter les délais et les process sur lesquels l’accord avait été conclu. Soit de payer les frais d’acquisition de Tigo au plus tard le 30 septembre.

« Conformément aux engagements de sa banque partenaire, Wari dénonce une rupture unilatérale du contrat par Millicom et interpelle les autorités devant pareille forfaiture », lit-on dans le communiqué. Aussi,  Wari souligne que l’annonce de rupture de Millicom est dénoncée par les plus hautes autorités du Sénégal et qu’elle fera l’objet de recours en justice si Millicom persiste dans cette décision prise unilatéralement.

L’on se souvient déjà que le groupe Wari avait en quelque sorte reçu la bénédiction du président sénégalais Macky Sall, qui,  en visite en Suisse en mars 2017, avait présenté cette transaction comme une preuve du dynamisme de l’économie sénégalaise.

« Le rachat du deuxième groupe de télécommunications du pays par un Sénégalais est un signal fort pour le secteur privé », avait-il déclaré. Une indication que le gouvernement validait déjà en quelque sorte ce rachat d’une valeur de 129 millions de dollars, soit environ 79 milliards de F. Cfa.

Comment y est – on arrivé ?

Dans son communiqué, Wari raconte comment l’on est arrivé à ce stade. D’abord,
l’entreprise sénégalaise dénonce l’attitude du consortium composé de NJJ de Xavier Niel (Free) et de Sofima (Axian Group d’Hassan Hiridjee) qui aurait, à plusieurs reprises, tenté de faire échouer cette acquisition par Wari.

« Après la signature de l’accord en février entre Wari et Millicom, le consortium concurrent a notamment proposé à Wari d’être le partenaire technique, mais avec une offre à Millicom revue à la baisse et seulement entre 5 % et 10 % des parts sociales pour Wari. Par patriotisme, Wari a catégoriquement refusé cette offre. Il est regrettable que des acteurs économiques sénégalais puissent être associés à ce que Wari considère comme une manœuvre qui va à l’encontre des intérêts sénégalais et africains », raconte Wari qui ambitionne, avec l’acquisition de Tigo, de développer un groupe panafricain à vocation internationale, leader dans le déploiement de solutions digitales. Et le feuilleton est à nouveau relancé de plus belle !

Par TIC Mag

Les performances de MTN Cameroon sous pression depuis l’ouverture du marché à Nexttel, premier licencié 3G

Au dernier trimestre 2014, le parc d’abonnés de MTN Cameroon, filiale locale du groupe télécoms sud-africain MTN International, a enregistré la baisse la plus importante en 16 ans d’activités dans le pays.

D’après le rapport financier de l’exercice 2014 publié par le groupe, la base clientèle de cet opérateur de mobile a chuté de 1,6 million d’abonnés au cours de la période sous revue, passant de 11,3 millions de clients à la fin du mois de septembre, à seulement 9,7 millions d’abonnés au 31 décembre 2014; à cause de l’adoption «en interne, d’une nouvelle méthodologie de calcul de la base clientèle», souligne le rapport.

Cependant, cette réduction considérable du nombre d’abonnés du leader de la téléphonie mobile au Cameroun (59,4% de parts de marché, selon le rapport 2014 du groupe MTN) coïncide avec le lancement, en septembre de la même année, des activités de Nexttel, filiale du groupe vietnamien Viettel, détentrice de la 3ème licence de mobile dans le pays et premier opérateur à déployer la technologie 3G au Cameroun.

Cette nouvelle configuration du marché camerounais du mobile n’a pas été seulement préjudiciable pour MTN. Elle l’a aussi été pour la filiale locale du groupe français Orange, numéro 2 du marché, qui a perdu 280 000 abonnés au dernier trimestre 2014, selon le rapport financier officiel du groupe.

«Depuis le lancement de nos activités le 22 septembre, nous sommes heureux de voir l’engouement que nous suscitons auprès des abonnés», a posté la société Nexttel sur son compte facebook, le 27 septembre 2014. «Nous sommes les pionniers sur le marché de la 3G et sommes heureux de procurer du bonheur aux Camerounais.», a poursuivi l’entreprise dans son post sur ce réseau social.

En effet, huit mois après l’ouverture officielle de son réseau, le 3ème opérateur de la téléphonie mobile au Cameroun «fêtait» déjà 2 millions d’abonnés, apprend-on dans une page publicitaire insérée dans la presse locale tout au long de la première semaine du mois de juin 2015.

Dans le même document, les responsables de Nexttel expliquent cette performance par une couverture rapide du territoire national (81%) et, surtout, l’efficience qu’offre la technologie 3G, qui faisait encore défaut à MTN et Orange Cameroun, tous deux appelés à renégocier de nouvelles licences dès l’année 2015. D’ailleurs, face à l’engouement observé autour des cartes SIM de Nexttel, MTN Cameroun a enregistré une nouvelle réduction de son parc d’abonnés en 2015, cet indicateur de performance étant passé de 9,7 millions en fin d’année 2014, à 9,2 millions d’abonnés au cours de l’exercice clos au 31 décembre 2015, révèle le rapport financier du groupe MTN International.

Le chiffre d’affaires chute de 15 milliards de FCfa en 2015

Cette pression observée sur le parc d’abonnés du leader du marché de la téléphonie mobile au Cameroun, depuis l’arrivée d’un 3ème opérateur, a négativement impacté les performances opérationnelles de l’entreprise, malgré la multiplication des offres promotionnelles. Selon les états financiers du groupe, le chiffre d’affaires de MTN Cameroon est passé de 241,1 milliards de francs Cfa en 2014, à 226 milliards de francs Cfa en 2015, en baisse de 15 milliards de francs Cfa (-4,6%) sur une seule année.

Officiellement, l’entreprise a clôturé l’exercice 2016 par une augmentation aussi bien de son chiffre d’affaires (6,7%) que de sa base clientèle, à 9,9 millions d’abonnés (+7,5%). Cette double augmentation peut s’expliquer par l’acquisition des licences 3 et 4G en mars 2015, contre un ticket d’entrée de 75 milliards de francs Cfa.

Force est également de constater que les investissements dans la 3 et la 4G ont permis de redresser certaines courbes sur les récents résultats financiers de MTN Cameroon, que l’entreprise explique elle-même dans ses différents rapports par «une forte concurrence». En effet, boostés par la multiplication des sites 3 et 4G à partir de l’année 2015, les revenus data sont de plus en plus importants dans le chiffre d’affaires du leader du marché du mobile au Cameroun.

Selon les rapports financiers de MTN Cameroon, les revenus engrangés sur ce segment ont progressé de 67,5% en 2015, contre une augmentation tout aussi exponentielle de 78% enregistrée au premier trimestre 2016. Grâce au déploiement de 463 sites 3G et 267 sites LTE (4G) au cours de l’année 2016, les revenus data représentent 19% du chiffre d’affaires de cet opérateur des télécommunications cette année-là, contre seulement 13,7% à la fin du 3ème trimestre 2015.

Bataille en perspective entre MTN et Nexttel sur la 4G

Avec le récente annonce faite par Nexttel de déployer «la vrai 4G» (allusion faite à la polémique née en décembre 2015 sur l’existence réelle de cette technologie dans le pays après son lancement simultané par MTN et Orange, suivi par la déclaration du régulateur national indiquant qu’il n’avait attribué aucune fréquence 4G à ces opérateurs) au Cameroun dès cette année 2017, il est à craindre que les revenus data de la filiale locale de MTN soient sous pression, au regard de l’attrait que les services de Nexttel exercent sur les consommateurs camerounais.

En effet, depuis le début de cette année 2017, le troisième opérateur de mobile au Cameroun a annoncé sur son site internet avoir atteint une base clientèle de 3 millions d’abonnés, un peu plus de 2 ans seulement après le lancement de ses activités en septembre 2014. Les performances réalisées par cette entreprise sont telles que le Cameroun est devenu le premier marché du groupe Viettel en Afrique au premier semestre 2016, avec des revenus globaux de 21 milliards de francs Cfa (35,9 millions de dollars US), a révélé la firme vietnamienne dans ses états financiers.

A en croire ces statistiques officielles, au premier semestre 2016, les revenus globaux de Nexttel, filiale au Cameroun du groupe Viettel, ont été supérieurs à ceux des autres filiales africaines que sont Halotel en Tanzanie (25 millions de dollars US de revenus sur la même période), Movitel au Mozambique (33 millions de dollars US), et Lumitel au Burundi (18,26 millions de dollars US).

MTN, des parts de marché réduites d’ici à 2021

D’après les projections d’Ovum, une entreprise britannique spécialisée dans l’analyse stratégique concernant l’industrie des réseaux et des télécommunications, l’empreinte de Nexttel sur le marché des télécoms au Cameroun sera encore plus marquée sur la période 2017-2021. En effet, apprend-on, sur les 6 millions de nouveaux abonnés au mobile que le pays enregistrera au cours de cette période, la plus forte progression sera mise à l’actif de Nexttel, qui étoffera sa base clientèle de près de 14%, contre 6,7% pour Orange Cameroun et seulement 3,6% pour MTN.

Par ailleurs, au cours de la période sous revue, projette la même source, les parts de marché de tous les opérateurs de mobile actuellement en activité au Cameroun progresseront, au détriment de MTN Cameroon. Concrètement, en 2021, l’actuel leader du marché du mobile ne pourra plus revendiquer que 44,6% de parts de marché, contre 53,6% à fin février 2017, en baisse de 6% sur une période de 5 ans.

Dans le même temps, souligne Ovum, Orange Cameroun grignotera près de 3% de parts supplémentaires, pour atteindre 37%, contre 34,7% à fin février 2017 ; tandis que Nexttel, le petit poucet du marché, s’adjugera 15% des parts, en progression de 3,4% par rapport aux 11,6% enregistrés à fin février 2017.

Brice R. Mbodiam pour Investir au Cameroun

Avec Yerim Sow à ses côtés, Xavier Niel (Free) débarque en Afrique par le Sénégal en arrachant Tigo à Wari

(TIC Mag) – Le promoteur de Free en France, Xavier Niel, va très bientôt se lancer dans le marché des télécommunications en Afrique et au Sénégal en particulier. TIC Mag en a obtenu confirmation auprès des sources autorisées.

En effet, en association dans un consortium composé de NJJ (société de portefeuille privée de Xavier Niel, constituée en France), Sofima (véhicule d’investissement télécoms géré par Axian Group) et Teyliom Group (un groupe d’investissement diversifié axé sur l’Afrique de l’Ouest et du Centre et contrôlé par Yerim Habib Sow, son seul actionnaire), le patron de Free va racheter les opérations de TIGO appartenant à la Compagnie Millicom qui avait pourtant déjà engagé des discussions avec Wari. TIC Mag a appris par la même occasion que Millicom a déjà résilié son accord de vente de ses opérations Tigo au Sénégal au groupe Wari.

Sans doute un coup dur et un coup de théâtre pour le Sénégalais Kabirou Mbodje, PDG  de Wari, qui s’était déjà engagé à acquérir Tigo. L’annonce du rachat de Tigo, le deuxième opérateur de téléphonie au Sénégal, par le groupe Wari avait même reçu la bénédiction du président sénégalais Macky Sall, qui,  en visite en Suisse en mars 2017, avait présenté cette transaction comme une preuve du dynamisme de l’économie sénégalaise.

« Le rachat du deuxième groupe de télécommunications du pays par un Sénégalais est un signal fort pour le secteur privé », avait-il déclaré. Une indication que le gouvernement validait déjà en quelque sorte ce rachat d’une valeur de 129 millions de dollars, soit environ 79 milliards de F. Cfa.

Pour l’instant, l’on n’a pas encore une information sur le montant de la transaction. Toutefois, le consortium doit avant tout recevoir l’avis favorable et les approbations réglementaires du régulateur et des autorités publiques sénégalaises pour acquérir définitivement Tigo.

Yerim Habib Sow.
Photo : SenXibar.com

Le retour de Yerim Habib Sow

Petite consolation au moins pour les Sénégalais et pas des moindres,  aux côtés de Xavier Niel dans cette transaction se trouve le discret multimillionnaire ivoiro-sénégalais de 45 ans Yerim Habib Sow. Celui que le magazine Forbes Afrique présente comme le multimilliardaire de l’ombre n’est pas un inconnu des telcos. C’est même dans ce secteur que Teyliom Group commence son histoire. Mais, en 2005, alors âgé de 40 ans seulement et ne pouvant plus suivre la mutation engagée dans le secteur télécoms, il vend Loteny Telecom à MTN, quittant ainsi le monde des télécoms pour se consacrer à  l’immobilier, l’hôtellerie, le secteur bancaire et financier et l’agroalimentaire.

Teyliom est en effet un groupe africain présent dans différents secteurs d’activités en Afrique de l’Ouest et en Afrique centrale. Le groupe qui  a pour ambition d’être un investisseur de référence sur le continent africain réalise son développement à partir de sa Holding Teyliom International qui contrôle l’ensemble des véhicules par métier: Teyliom Properties, Teyliom Hospitality, Teyliom Finance, Teyliom Industries, Teyliom Telecom et Teyliom Energies.

Au 31 décembre 2013, le groupe était constitué de 52 sociétés réparties dans 16 pays en Afrique, en Europe et au Moyen-Orient avec un effectif total de 629 employés.  Teyliom Group a par exemple réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de 75 millions, connaissant une croissance moyenne de 25 % par an les cinq années précédentes.

Yerim Habib Sow, le fils d’Aliou Sow, fondateur en 1970 du puissant groupe de BTP « Compagnie Sahélienne d’Entreprise » (CSE) revient donc ainsi dans le secteur des télécoms qu’il connaît bien avec des partenaires de choix. Le patron de Free en France en occurence.

Le milliardaire français Xavier Niel entre ainsi pour la première fois dans le secteur des télécoms en Afrique. L’on sait néanmoins qu’il est déjà en Afrique, mais dans le secteur minier. Car en mars 2016, le principal actionnaire et dirigeant d’Iliad, la maison mère de Free, a investi dans une entreprise guinéenne d’exploitation de bauxite, ce minerai rouge servant à la fabrication de l’aluminium.

Son expérience en France avec Free, réputé avoir des tarifs compétitifs, pourrait être un plus pour les abonnés Sénégalais en termes de réduction des tarifs, tout en rendant la concurrence davantage rude dans le marché des télécoms. Mais, il faudra d’abord attendre l’approbation des autorités publiques et de probables rebondissements !

Par Beaugas Orain DJOYUM avec ICT Media STRATEGIES

Télécoms : Le tunisien Sotetel veut s’installer en Afrique de l’Ouest

 

(TIC Mag) – La Société tunisienne d’entreprises et télécommunications (Sotetel), filiale de Tunisie Telecom, a annoncé son intention de poursuivre son extension sur le marché ouest africain. Si pour l’instant, la forme de ce lancement en Afrique de l’Ouest ainsi que les pays visés n’est pas encore rendu public, le groupe pourrait bien y lancer ses solutions numériques en vue de la digitalisation des services, ceci en marge de son métier traditionnel. En Tunisie, il est en charge d’un programme similaire, notamment le réseau national inter-administration (RNIA).

Si aujourd’hui le groupe opte pour un développement à l’international, c’est parce qu’il est visiblement encouragé par ses bonnes performances financières enregistrées en 2017 et au premier trimestre 2017. Sotetel a clôturé l’exercice 2016 avec un bénéfice net de 1,4 million de dinars pour un chiffre d’affaires de 48 millions de dinars, soit en  hausse de 22% en comparaison de l’année 2015.

Au terme du premier trimestre 2017, Sotetel a réalisé un chiffre d’affaires de l’ordre de 11,439 millions de dinars, soit en hausse de 9% par rapport à la même période de l’année précédpour.

Cameroun : Le site d’e-commerce Jumia célèbre ses cinq ans de présence

(TIC Mag) – C’était il y a 5 ans, notamment en 2012, Africa Internet Group lançait ses activités au Cameroun.  Pour conquérir le marché, le groupe a développé différents services d’e-commerce spécialisés chacun dans un secteur d’activité. « Au tout début, les Camerounais n’avaient pas les habitudes d’achats sur Internet, ni celles de la vente. Il était donc avant tout question de faire un travail d’éducation, qui a plutôt été efficace, vu que les mentalités ont et continuent d’évoluer rapidement », explique Alex Kitio, Country Manager de Jumia classifieds.

En juin 2016, Africa Internet Group, décide d’unifier l’ensemble de ses services sous la marque unique Jumia. Chacun de ses neuf services prend donc comme nom un dérivé de Jumia. Ainsi, le site de shopping en ligne Kaymu devient Jumia Market, le site de commandes et livraisons de repas, Hellofood est baptisé désormais Jumia Food (pas encore présent au Cameroun), le spécialiste de l’immobilier, Jovago sera connu dorénavant sous le nom de Jumia House et ainsi de suite. Avec ce regroupement, il était désormais possible aux utilisateurs d’avoir accès à tous les services de la plate-forme sur le même compte.

Aujourd’hui en 2017, Jumia revendique la position de leader du e-commerce. Le groupe affirme être le site avec le plus grand assortiment au Cameroun. Selon les données publiées par Jumia au début le délai de livraison moyen était d’une semaine. Aujourd’hui, il a été amélioré et n’est plus qu’en moyenne entre un et cinq jours, en fonction de la zone de livraison.

Egalement, le réseau de livraison s’étend aujourd’hui dans 37 villes au Cameroun. Autre innovation, Jumia a mis en place la première académie de e-commerce au Cameroun pour permettre aux jeunes entrepreneurs de développer leurs compétences.

Gabon Telecom annonce avoir investi 26 milliards de F.Cfa en sept mois pour le développement du haut débit

(TIC Mag) – Depuis le début de l’année 2017, les investissements dans le réseau et les infrastructures de l’opérateur Gabon Telecom atteignent le montant de 26 milliards de F Cfa. D’après l’opérateur qui a fait l’annonce le 24 juillet 2017, cet investissement a principalement été orienté dans trois axes majeurs : Le développement de l’Internet en fibre optique via la technologie FTTH, l’augmentation de sa capacité à l’international et la modernisation de l’infrastructure.

« Grace au FTTH, le très haut débit internet n’est donc plus l’apanage des seules entreprises. De sorte que Gabon Télécom envisage positionner la fibre optique comme l’offre internet de base, pour les domiciles et les entreprises. Gabon Telecom a lancé avec le consortium SAT3 un vaste programme de modernisation et d’extension de la bande passante internationale du Gabon pour passer de 12.5 Gbps  à 70 Gbps courant 2017. Ainsi, La capacité du Gabon sera multipliée par six, en plus de la sécurisation du câble SAT3 via l’Afrique du Sud et au Nord, à partir du Portugal par trois câbles sous-marins », renseigne le communiqué de l’entreprise.

A l’évidence, Gabon Telecom aura mis un accent particulier dans la modernisation de ses infrastructures Internet. On apprend également de Gabon Telecom que la couverture mobile a également profité de ces investissements.

En effet, la progression du nombre de sites est continue avec l’extension du réseau 4G dans plusieurs localités de l’intérieur du pays. A moyen terme, Gabon Telecom vise la migration de toute son infrastructure en full IP, afin d’optimiser la qualité de son service Internet.

Des DG Camerounais sur les réseaux sociaux pour démentir les fausses informations sur le montant de leur salaire

(TIC Mag) – A la suite de la publication par le Journal La Tribune de l’Est, le 24 juillet 2017, de la liste et montants des salaires des DG du Cameroun, certains DG ont publié des démentis sur les montants avancés par le journal. D’abord, le directeur général de la CNPS (Caisse nationale de prévoyance sociale) à qui le journal attribue un salaire de 11 millions de F.Cfa par mois.

Le 26 juillet, Alain Noël Mekulu Mvondo a fait parvenir une correspondance et une requête menaçante au DP de ce journal. Dans cette lettre, il conteste ce montant « totalement faux » et considère les différents montants publiés par le journal comme « un pur racolage ». Par conséquent, il invite Chantal Roger Tuile, le DP du journal, à publier dans les 24 heures qui suivent les éléments probants sur la base desquels se fondent ses allégations. A défaut, le DG indique qu’il sera poursuivi au pénal conformément à la loi.

Le 27 juillet 2017, c’est au tour de David Nkoto Emane, le DG de Camtel (l’opérateur historique), de démentir cette information. Mais c’est par la voix de son directeur marketing et Communication, Benjamin Gérard Assouzo’o. Celui-ci publie un communiqué de presse dans lequel il affirme que « Camtel tient à réfuter catégoriquement la totalité de ces incantations divulguées sans aucune pudeur à travers de nombreux médias et fora qui écument qui écument les réseaux sociaux ». Ceci en précisant que l’entreprise se réserve de toute action en justice.

 

Il faut noter que la publication du journal La Tribune de l’Est est rapidement devenue virale au Cameroun sur le web et les réseaux sociaux. Car généralement le public est friand de ce type d’information. La page indiquant les différents salaires a donc été partagée massivement sur le web et principalement dans les groupes de discussions sur Facebook et WhatsApp.

Les responsables de communication de la CNPS et de Camtel ont également utilisé ces mêmes canaux pour démentir les déclarations du journal. Si certains internautes trouvent que c’était une bonne idée de partager ces démentis via les réseaux sociaux, d’autres pensent que leur communication est incomplète et devait être plus efficace si dans ces démentis les montants des salaires réels étaient indiqués.

Louis Paul Motazé : « Je n’ai jamais possédé de compte Facebook »

(TIC Mag) – Dans un communiqué publié le 26 juillet 2017, le ministre camerounais de l’Econome, de la Planification et de l’Aménagement du territoire, Louis Paul Motazé, informe l’opinion publique nationale et internationale que les comptes Facebook frauduleusement ouvert en son nom ne lui appartiennent pas.

« Il précise qu’il n’a jamais possédé de compte Facebook et met en garde tous ceux qui seraient tentés ou sont déjà entrés en communication avec ces faux profils », lit-on dans son communiqué. Le ministre indique qu’il se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre de ces spécialistes de la cyber arnaque.

Notons que ce n’est pas la première fois qu’une personnalité camerounaise se voit attribuer un faux compte Facebook. Le Premier ministre, Philemon Yang, le ministre des Transports, Edgar Alain Mebe Ngo’o (à l’époque à la Défense), le ministre de l’Energie et de l’Eau, Basile Atangana Kouna, le DG de la Sonara et plusieurs autres personnalités ont par le passé publié dans la presse traditionnelle des communiqués similaires pour démentir l’existence d’un quelconque compte sur Facebook.

Dans la quasi-totalité des cas, ces comptes sont utilisés pour arnaquer les internautes non avertis en quête de positionnement. Certains cyber bandits d’ailleurs ont déjà été mis aux arrêts, apprend-on.

Pour une communication plus efficace

Mais seulement, sur la toile, de nombreux internautes questionnent ces différents modes de communication. Dans ces cas précis, le cabinet ICT Media Strategies conseille par exemple de communiquer plus efficacement sur des pages officielles de ces personnalités sur Facebook, Twitter ou bien d’autres réseaux sociaux. « Ces ministres et DG communiquent ainsi sans doute parce qu’ils ont des échos des victimes qui se font arnaquer par les détenteurs de ces faux comptes qui promettent soit des emplois, soit des marchés publics avec une contrepartie financière. Ces victimes sont sur un terrain précis : le web. Et sur Facebook particulièrement. C’est donc sur ce terrain-là que les ministres devraient communiquer en priorité. Et de préférence sur leurs comptes ou page officielle pour qu’elle touche la cible précise et les potentielles victimes », conseille Beaugas-Orain Djoyum, le directeur général de ICT Media Strategies, un cabinet qui offre également des conseils en e-réputation.

Arielle Kitio : « J’ai été bluffée par la simplicité et le pragmatisme de Vera Songwe  et de Jack MA »

(TIC Mag) – Invitée à participer à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017, Arielle Kitio, la promotrice du Centre CAYSTI raconte son expérience aux lecteurs de TIC Mag. Au menu, sa fierté d’avoir écouté les conseils des géants du numérique qu’elle a côtoyé, son expérience, son projet et ses conseils aux jeunes entrepreneurs.

TIC Mag : Vous avez été invité à PARTICIPER à la Youth Connekt Africa Summit 2017 à Kigali au Rwanda du 17 au 21 juillet 2017. De quoi s’agissait-il?

Arielle Kitio : Youth Connekt Africa est la plus grande conférence portant sur l’entreprenariat jeune en Afrique. L’objectif de base étant d’édifier les jeunes entrepreneurs, porteurs de projets grâce des succès stories, sur comment (mindset, opportunités) transformer son idée, son potentiel en un succès qui inspire des générations.

La mission de YouthConnekt Hub est de promouvoir les politiques, de concevoir des programmes adaptés aux jeunes africains et fournir une plate-forme qui facilite la synergie d’efforts de partenaires qui ont pour vision commune de combler le fossé entre les aspirations des jeunes et les opportunités disponibles.

Ladite conférence s’est tenue du 19 au 21 juillet 2017 à Kigali sous l’impulsion du président Paul Kagame, président de la République du Rwanda.

TIC Mag : Plusieurs investisseurs internationaux y étaient invités pour booster l’esprit entrepreneurial des jeunes africains. Quelle est l’expérience ou le discours qui vous aura le plus marqué au cours de ce sommet ?

Arielle Kitio : Effectivement, parmi les nombreux invités spéciaux de sommet figuraient Jack Ma, fondateur et président exécutif du groupe Alibaba ; Mukhisa Kituyi, secrétaire général de la CNUCED ; Abdoulaye Mar Diye, administrateur adjoint du PNUD et directeur du Bureau régional pour l’Afrique ; Vera Songwe de la Commission économique pour l’Afrique et la jeune Arielle Kitio, fondatrice de Caysti, que je suis.

Le sommet a attiré plus de 1 500 invités qui incluent des cadres supérieurs de sociétés multinationales qui opèrent en Afrique, des dirigeants d’organisations de la société civile, des partenaires de développement de l’Afrique, des universitaires et des entrepreneurs, des artistes et des leaders d’opinion de tous les continents.

Lors de cette conférence, chaque rencontre a été une source d’inspiration et de motivation. C’était un véritable foisonnement d’esprits vifs et engagés et qui à bien des égards ont stimulé mes neurones.

L’une des expériences les plus enrichissantes a été celle du pitch. Il fallait en 1min 30s décrire, convaincre et toucher la sensibilité des membres du jury aux parcours impressionnants et de chaque individu d’un auditoire de plus de 500 personnes aux origines et aux intérêts différents.

Sur les 07 entrepreneurs sélectionnés par la CNUCED (venus du Rwanda, Tanzanie, Uganda, Gambie et Cameroun), je devais passer en sixième position. Mon cerveau était en mode apprentissage rapide, essayant de capitaliser très rapidement sur les remarques et critiques faites aux précédents entrepreneurs afin d’améliorer le mien. A mon tour, c’était un homogène mélange de stress, d’excitation qui se sont envolés à l’entente de la grande ovation qui a suivi mon passage. Les remarques à moi faites par le jury sont précieuses et m’aideront sans aucun doute à m’améliorer.

Cet exercice a mis à l’épreuve ma passion, mon ambition, la grandeur de la vision qu’on a pour le projet qu’on porte. S’il y’a une leçon à retenir se serait « Show your passion, don’t be afraid to say what you need »

TIC Mag : Autres rencontres et exposés qui vous ont également marqué… ?

Arielle Kitio : J’ai été en outre bluffée par la simplicité et le pragmatisme de certains invités spéciaux comme Vera Songwe  (Secrétaire exécutive CEA) et Jack MA (fondateur Alibaba) qui rêvent grand et qui cependant ont les pieds sur terre. La chose commune qu’ils partagent est qu’ils n’ont pas été guidé par l’appât du gain, mais par le souci de faire la différence, de répondre à un besoin global et de se surpasser à chaque fois.

Je ne saurais manquer de faire un clin d’œil spécial à Monique Ntumngia de GreenGirls ma compatriote de toutes les épreuves au sommet.

TIC Mag : Comment avez-vous été invitée à ce sommet ?

Arielle Kitio : De par la problématique abordée, la vision et l’impact actuel mon initiative, j’ai été sélectionnée par la CNUCED (Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement) sur l’entreprenariat jeune. Je tiens à les remercier pour cette opportunité inouïe d’apprentissage et de réseautage. Je tiens particulièrement à remercier, Mme Fiorina Mugione, chef de la section Entreprenariat qui est l’un des exemples forts de ces personnes et femmes fortes et efficaces qui fait de chaque obstacle une belle opportunité de faire valoir son talent. « On me ferme la porte, je passe par la fenêtre », aime-t-elle répéter.

TIC Mag : Après cette expérience, quels autres conseils donnez-vous aux jeunes entrepreneurs ?

Arielle Kitio : Le conseil le plus important que je donnerai aux jeunes qui, comme moi, se sentent la mission d’être le plus utile possible à l’émergence de leur patrie, de l’Afrique et l’humain tout simplement (indépendamment de race, de l’obédience religieuse, etc…) est de rêver grand. Notre première limite est celle que nous nous imposons.

L’autre conseil tient en une seule phrase résultante d’une compilation de conseils qui m’ont inspiré : « Dream Big, Work smart, Be Resilient, Surround yourself by people you are marter, Tell your story ». J’ajouterai à cela deux citations : «1000 failures make 01 Success… learn how successful people deal with their failures rather than focussing on their successes » de JACK MA et « We need a new generation of problem solvers, who see further and work smarter », H.E. Paul Kagame, President of the Republic of Rwanda.

Propos recueillis par TIC Mag


A propos de CAYSTI

CAYSTI (CAmeroon Youth School Tech Incubator) mission to create the next generation of women tech solvers and more globally, the next generation of tech leaders.  We aim to develop an ecosystem of innovation where we infuse to young girls (at their early age), the passion to grasp and use technologies as fun and powerful tools to Solve personal or global problems.

CAYSTI is a center for technological awakening, the development of creativity and the promotion of young social entrepreneurship thanks to digital technologies. Our main objectives are:

  • To increase the number of youth (girls especially) who choose technology as academic or professional track.
  • To empower, create opportunities and help its students in designing and starting a viable long term professional project while giving them technical skills and cultivating in them the right mindset and attitudes to succeed by using digital tools and services.
  • To reduce the gender divide observed today in the sphere of technology leaders.

The innovation of CAYSTI is based on its approach relying on the combination of three factors makes our students especially girls, problem solvers thanks to Digital technologies.

Problem-solving & critical thinking approaches

Personalized mentoring

Customized and well tested

In less than 01 year:

1 200 youth impacted

06 promising MVPs produced by our students

03 of them (led by girls from 12-16 years old) are under incubation

04 international awards won by our students.

By Arielle Kitio

Cameroun : Ces mesures mises en place par le gouvernement pour protéger le cyberespace

(TIC Mag) – Les gouverneurs des dix régions du Cameroun sont réunis à Yaoundé durant trois jours pour leur traditionnelle conférence semestrielle où l’on parlera de l’apport des TIC dans la protection du territoire national. Invitée à cette rencontre, la ministre des Postes et Télécommunications, Minette Libom Li Likeng, leur a présenté ce 25 juillet 2017 un exposé sur les défis qui se posent aujourd’hui aux Etats souverains pour la protection de leur cyberespace national.

Pour mieux faire comprendre aux gouverneurs l’importance de cette problématique, la ministre a tout d’abord exposé les menaces et conséquences de la cybercriminalité au Cameroun et a insisté sur le fait que le principal défi auquel sont confrontés les États souverains « est celui de la conquête de la souveraineté de leur cyberespace national, longtemps resté libre et sans frontière ».

Parmi ces conséquences, la ministre cite une étude de l’ANTIC, l’agence nationale des Technologies de l’information et de la Communication, qui rapporte qu’au niveau des sites web institutionnels par exemple, depuis 2013, 12 800 vulnérabilités ont été détectées ainsi que 28 attaques “Web defacement” (il s’agit de modifications non autorisées de la page d’accueil d’un site web) recensés. Aussi, l’ANTIC évalue à près de quatre milliards de F.CFA les pertes dues au scamming (escroquerie financière sur Internet) et près de 3,7 milliards F.CFA les pertes dues à la fraude à la carte bancaire.

Sur les réseaux sociaux, indique la ministre, plus de 200 cas d’usurpation de profils Facebook et de cyberchantage sont enregistrés et de millions de fausses informations sont diffusées en masse sur Internet. Profitant de la possibilité de l’anonymat, « les esprits malveillants utilisent l’Internet et les réseaux sociaux à des fins de propagande, d’escroquerie ou de terrorisme », rappelle la ministre.

Par ailleurs, Minette Libom Li Likeng ne manque pas d’insister sur les centaines de millions de F.CFA de pertes dues à des intrusions dans les systèmes d’information de certaines compagnies et les milliards de F.CFA perdus à cause de la fraude à la Simbox.

Deux laboratoires de cybersécurité à la PJ

Pour limiter tous ces dégâts, le Cameroun a pris quelques mesures de prévention. En plus du cadre réglementaire et institutionnel mis sur pied, des actions précises ont été menées. Parmi ces actions, Minette Libom Li Likeng cite la mise en place de deux laboratoires de cybersécurité à la Direction de la police judiciaire de la Délégation générale à la sûreté nationale et à l’Ecole nationale supérieure polytechnique, chargés de l’investigation numérique ; la mise en place des réseaux de surveillance et de vidéosurveillance du territoire camerounais au sein des administrations compétentes chargées de la sécurité publique ; une campagne d’identification des abonnés des réseaux téléphoniques commencée en 2016, mais qui sera renforcée dans les prochains mois, par la mise en place d’une plateforme numérique d’identification des abonnés et de monitoring du trafic des communications électroniques. Grâce à cette plateforme, apprend-on, le gouvernement disposera d’un outil lui permettant de maîtriser l’identité de tous les utilisateurs des réseaux téléphoniques et ainsi, de lutter efficacement contre la cybercriminalité.

Autre action réalisée, la veille sécuritaire avec notamment, le monitoring en temps réel des infrastructures sensibles, l’émission de bulletins et d’alertes de sécurité, l’élaboration des référentiels de sécurité, l’audit des systèmes d’information des administrations publiques ou encore la sensibilisation et la formation de tous aux bonnes pratiques sécuritaires, entre autres.

Mais, ces actions ne sont pas suffisantes, car la ministre reconnaît qu’il faut renforcer l’efficacité du Cyber Incidence Response Team (CIRT) de l’ANTIC, afin de disposer d’une structure efficace en matière de réponse d’urgence aux incidents de sécurité de l’information ou encore développer les  contenus locaux et promouvoir l’usage du « .cm ».

L’action du gouvernement en matière de lutte contre la cybercriminalité vise, d’après la ministre, à limiter l’intensité et l’ampleur des dégâts induits, à se prémunir contre les menaces potentielles par des mesures de protection et de prévention appropriées et à pouvoir réagir aux incidents au travers de mesures permettant d’assurer la gestion de la crise, la continuité, la reprise des activités ou encore des poursuites pénales si nécessaire.

« Il apparaît donc important, voire impératif dans une démarche de synergie avec tous les acteurs compétents, de renforcer la sécurité de notre cyberespace pour tirer le meilleur parti des nombreux avantages qu’offre l’économie numérique », conclût Minette Libom Li Likeng.

Cameroun : Minette Libom Li Likeng favorable aux requêtes d’Express Union au sujet des codes USSD l’opposant à MTN et Orange

(TIC Mag) – La ministre des Postes et Télécommunications du Cameroun, Minette Libom Li Likeng, est favorable à la requête de l’opérateur de transfert d’argent Express Union concernant l’utilisation des codes USSD pour faciliter les procédures de paiement et de transfert d’argent mobile.

A la suite de l’augmentation vertigineuse des tarifs d’accès à ce portail USSD à des tiers par les opérateurs mobiles MTN Cameroon et Orange Cameroun, Express Union, principal concerné avait crié à la concurrence déloyale. Voyant ainsi une manœuvre des opérateurs mobiles pour écarter Express Union du marché du transfert d’argent mobile, car l’entreprise camerounaise avait lancé Express Union Mobile Money en utilisant le portail USSD *050#, mis à sa disposition par LTM Group, partenaire de MTN Cameroon. Il faut noter que l’opérateur sud-africain précise qu’il ne dispose d’aucun contrat ou lien avec Express Union.

Seulement, il y a quelques semaines, MTN Cameroon a augmenté les tarifs d’accès à portail auprès de son partenaire LTM Group qui l’a répercuté chez son client Express Union. Express Union ne pouvant souscrire à cette nouvelle tarification jugée « extrêmement onéreuse », MTN Cameroon n’a donc pas renouvelé son partenariat avec LTM Group au sujet de la commercialisation de ce portail USSD, bloquant ainsi de facto le portail USSD *050# utilisé Express Union pour son offre de transfert d’argent via le mobile.

A Orange Cameroun, le même scénario d’augmentation des tarifs est appliqué. L’on apprend ainsi que le 21 juin 2017, l’opérateur français a augmenté de plus de 600% le coût d’accès au portail USSD *050#, passant de 20 F.CFA à 153 F.CFA. Pourtant, indique Express Union, les frais d’accès à ce portail avaient toujours été de 20 F.CFA depuis 2014, correspondant au coût d’un SMS.

Désespéré, Express Union s’est alors retournée auprès de la tutelle. En date du 8 juin 2017, l’entreprise camerounaise saisit par correspondance la ministre des Postes et Télécommunications pour se plaindre des « manœuvres anti-concurrentielles » de MTN Cameroon (principalement) et d’Orange Cameroun qui sont, d’après Express Union, une « entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money par l’opérateur MTN Cameroon ».

C’est ainsi qu’en date du 11 juillet 2017, Minette Libom Li Likeng, visiblement favorable à la requête d’Express Union demande à l’Agence de régulation des télécommunications (ART), le régulateur télécoms, de prendre des dispositions pour amener les opérateurs mobiles à concession à intégrer désormais dans leur catalogue d’interconnexion les tarifs d’accès aux codes USSD, devenus une plateforme essentielle pour le développement de l’économie numérique. Une aubaine pour les entreprises locales, si c’était pratiqué, indiquent les experts.

Par ailleurs, la ministre, dans sa correspondance à Express Union, conseille l’entreprise de transfert d’argent à saisir le Comité de compétitivité « pour entorse à l’exploitation du service Express Union Mobile Money que vous relevez dans votre requête ».

Cette sortie est le énième rebondissement dans ce qui convient d’appeler l’affaire Express Union Vs MTN Cameroon et Orange Cameroun.

TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Don des 500 000 ordinateurs de Paul Biya : Selon Fame Ndongo, les premiers ordinateurs seront réceptionnés au plus tard le 31 décembre 2017

(TIC Mag) – D’après le ministre camerounais  de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, le premier lot d’ordinateurs fabriqués à Shenzhen ( la ville chinoise située en face de Hong-Kong au sud de la Chine abritant le siège des plus grandes multinationales chinoises de l’économie numérique comme Huawei, ZTE, Kenzen, Viadi) par l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd  sera réceptionné en fin octobre 2017 et au Cameroun en fin décembre 2017.

Après ce premier lot, la fabrication des ordinateurs se poursuivra à un rythme accéléré en vue de satisfaire la forte attente estudiantine, précise le ministre de l’Enseignement supérieur qui informe par la même occasion que l’avance de démarrage réglementaire de 30 % du montant global du prêt destiné à la fabrication de ces ordinateurs a déjà été débloquée au bénéfice de l’entreprise Sichuan.

C’est la substance d’un communiqué de presse rendu public ce 20 juillet 2017 par le ministre Fame Ndongo à la suite d’une audience qu’il a accordé ce 17 juillet 2017 à Ju Wen Niri, le directeur général adjoint de l’entreprise chinoise Sichuan Telecom Construction and Engineering Co Ltd.

L’on se rappelle que pour financer ce projet, le gouvernement camerounais avait contracté une dette de 75 milliards de F.Cfa (le coût total de l’opération) auprès de la banque chinoise Exim Bank. Entraînant dans la foulée des réactions mitigées au sein de l’opinion publique camerounaise.

Selon le communiqué de presse du ministre de l’Enseignement supérieur, l’entreprise Sichuan Telecom Construction And Engineering Co. Ltd a déjà dépêché au Cameroun l’équipe d’experts chargés de la conception, la construction et l’équipement des neuf centres de développement du numérique universitaire. Cette équipe aurait démarré pour un délai prévisionnel de trois mois les travaux de la phase d’étude préalable et de conception des 10 centres qui seront construits dans les huit universités d’Etat et à l’Université inter-Etats Cameroun-Congo campus de Sangmélima qui ouvre ses portes au quartier Nkonguet dès la rentrée d’octobre 2017.

Plus encore, apprend-on,  la société Sichuan mettra en place dans le cadre du prêt concessionnel accordé un Centre national de gestion du réseau d’interconnexion des centres du développement du numérique universitaire dont la pose de la première pierre de l’immeuble-siège est envisagée à Yaoundé au courant du mois d’octobre 2017.

En Afrique de l’Ouest, le pays qui a le plus adopté les smartphones est… le Cap vert [CLASSEMENT]

(TIC Mag) – En matière de téléphonie mobile, l’Afrique de l’Ouest est l’un des marchés en plus forte croissance dans le monde. C’est ce qu’indique la GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, dans son dernier rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 » publié ce mois de juillet 2017.

Dans la section « L’économie mobile L’Afrique de l’Ouest 2017 », l’on apprend qu’en 2016, parmi les pays de l’Afrique de l’Ouest où les populations ont le plus adopté le smartphone, le Cap Vert figure en première position avec un taux de pénétration de 44,2%.

A ce jour (juillet 2017), le taux de pénétration de la téléphonie mobile est de 124% avec 647 800 abonnés mobile pour une population de 539 560 habitants (en 2016 selon la Banque mondiale). Le pays compte deux opérateurs mobiles Cabo Verde Telecom (CV Telecom) et Unitel T+ (T-Mais).

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]

Aperçu de la téléphonie mobile en Afrique de l’Ouest en 2016 [Source : GSMA Intelligence]
D’après le rapport de la GSMA, à la fin de l’année 2016, l’Afrique de l’Ouest comptait 172 millions d’abonnés uniques, représentant 320 millions de connexions mobiles. Le taux de pénétration de la région en nombre d’abonnés uniques pour la même année s’élève à 49 %, légèrement supérieur au taux de pénétration de 47 % enregistré dans l’ensemble de l’Afrique subsaharienne.

En matière de prédictions, les experts de la GSMA estiment qu’au cours des quatre prochaines années, l’Afrique de l’Ouest devrait enregistrer une croissance moyenne de 6 % par an du nombre d’abonnés, une des plus fortes croissances mondiales, se traduisant par 45 millions d’abonnés supplémentaires d’ici 2020. « Le principal marché de la région (Nigeria) devrait représenter les deux-tiers de cette croissance, avec un autre quart provenant du Bénin, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger et du Sénégal », précise le rapport.

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]

Parc d’abonnés uniques (en millions) et taux de pénétration en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Pour rappel, la GSMA Intelligence est l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier. Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, réalise régulièrement des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Des rapports généralement considérées comme référence par leurs membres et les décideurs du secteur.

Pénétration de la téléphonie mobile en 2016 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Par TIC Mag et ICT Media STRATEGIES

Afrique de l’Ouest : Baisse attendue du chiffre d’affaires des opérateurs mobiles en 2017 [ETUDE]

(TIC Mag) – La GSMA Intelligence, l’organe de veille stratégique et d’études de la GSMA qui est l’association mondiale représentant les intérêts des opérateurs de téléphonie mobile dans le monde entier, a publié ce mois de juillet 2017 son rapport intitulée « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 ». Cette association, qui rassemble près de 800 opérateurs et 300 sociétés appartenant à l’écosystème mobile, dont des fabricants de téléphones et dispositifs, des éditeurs de logiciels, des fournisseurs d’équipements, des fournisseurs de services Internet et des entreprises de secteurs connexes, a donc l’habitude de réaliser des études, recherches et analyses sur l’industrie des télécoms. Rapports et études considérées comme référence par leurs membres et des décideurs du secteur.

D’après le dernier rapport « L’économie mobile L’Afrique subsaharienne 2017 », les chercheurs de la GSMA Intelligence constatent que les conditions macroéconomiques défavorables de la région ont pesé sur les revenus de la téléphonie mobile en 2016 et continueront de le faire en 2017, avec une baisse attendue du chiffre d’affaires résultant des pressions persistantes à la baisse sur des marchés clés tels que le Nigeria et du ralentissement de la croissance dans d’autres pays de la région.

Toutefois, malgré ces difficultés, les auteurs du rapport reconnaissent que les dépenses d’investissement dans les réseaux et les services resteront stables. « Les opérateurs de réseau mobile ont investi 2,7 milliards US$ en 2016 et devraient investir un total de 12,6 milliards US$ entre 2017 et 2020. Les investissements des opérateurs dans les réseaux à haut débit (avec le lancement de 14 réseaux 4G dans la région depuis le début de 2016) et la baisse du prix des smartphones favorisent le passage au haut débit mobile », indique le rapport. Aussi, les connexions 3G et 4G dépasseront les connexions 2G d’ici mi-2019 et représenteront deux-tiers du nombre total de connexions d’ici fin 2020.

Chiffre d’affaires opérateurs mobiles en 2016 et en 2020 en Afrique de l’Ouest [Source : GSMA Intelligence]
Si la GSMA qui est également un instrument mondial de lobbying des opérateurs du secteur de la téléphonie mobile auprès des pouvoirs publics reconnaît que les décideurs politiques ont fait des efforts considérables ces dernières années pour mettre en place un environnement réglementaire plus favorable, en matière notamment de modernisation réglementaire, de gestion du spectre, de fiscalité et de réglementations permettant le développement des services d’argent mobile, elle soumet néanmoins quelles suggestions aux décideurs publics.

« Si les politiques et les autorités réglementaires encouragent l’investissement, la concurrence et l’innovation, le secteur de la téléphonie mobile comme le reste de l’économie numérique se développeront, apportant prospérité et emplois. La concrétisation du potentiel transformateur des services mobiles passe par la collaboration de tous les acteurs, que ce soit entre les opérateurs de réseau mobile et l’écosystème plus large des services mobiles, ou entre les gouvernements, les autorités réglementaires et les autres parties prenantes du secteur », recommandent les experts de la GSMA Intelligence.

Source : GSMA Intelligence

Par TIC Mag avec ICT Media STRATEGIES

Le Togo possède désormais son schéma directeur d’aménagement du numérique

(TIC Mag) – Mme Cina Lawson, la ministre des Postes et de l’Economie numérique, a supervisé ce mercredi 19 juillet à Lomé un atelier de restitution de l’étude sur la mise en place d’un schéma d’aménagement numérique du Togo. Il s’agissait d’une étude commandée six mois plus tôt au cabinet international Idate, ayant pour objectif de rencontrer et échanger avec les acteurs publics et privés du numérique, en vue d’identifier les leviers de développement de l’économie numérique pour renforcer la stratégie d’expansion du pays.

Les résultats de cette étude ont donc permis, d’une part, d’élaborer et de mettre en œuvre une stratégie d’accès aux « Haut et Très Haut Débits » et, d’autre part, de réaliser un Schéma Directeur d’Aménagement Numérique (SDAN) du territoire avec des mesures d’accompagnement réglementaires, institutionnelles et organisationnelles. Ce schéma est décliné en cinq axes, à savoir : mesures juridiques, gestion et suivi, infrastructures, formation et sensibilisation.

Grace à ce nouvel outil stratégique, le Togo se dote ainsi d’un cadre global et cohérent lui permettant d’aborder avec sérénité l’enjeu central relatif au développement de réseaux de communications de très haut débit.

« Le haut débit est devenu central car porteur d’attractivité, d’activité, de productivité et de modernisation. La démocratisation de l’accès à internet participe à la réduction de la fracture numérique et à la vulgarisation de l’accès aux TIC », a souligné Cina Lawson.

Ce travail vient en appui aux différents chantiers déjà en cours dans le domaine du numérique, notamment le Programme Régional Ouest-Africain de Développement des Infrastructures de Communications (« WARCIP ») qui vise à étendre et améliorer la connectivité tout en réduisant les coûts des services de communications électroniques.

Le SDAN, l’adoption des lois sur la Société de l’information et sur les transactions électroniques, le renforcement du statut et des compétences de l’Autorité des Communications Electroniques et des Postes (ARCEP) et l’arrivée imminente de TOGOCOM, sont autant d’actions qui concourent à faire des TIC, un vecteur clé du développement au Togo.

Le Bénin trace le chemin de la portabilité des numéros mobiles

(TIC Mag) – Les abonnés aux réseaux de téléphonie mobile du Bénin pourront bientôt changer d’opérateur GSM sans changer de numéro mobile. Il s’agit de l’initiative « Portabilité de numéro », lancée conjointement ce lundi 17 juillet 2017 à Cotonou par la ministre de l’économie numérique et de la communication et les responsables de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP).

Ce projet qui va durer 12 mois, vise la stimulation de l’innovation, la réduction des prix des services, l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts, et la facilitation de l’entrée de nouveaux acteurs sur le marché, selon Coovi Hervé Guédégbé, Secrétaire exécutif de l’Arcep-Bénin.
Flavien Bachabi, président de l’Arcep-Bénin, a présenté l’organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet qui, conformément à l’article 2 de la décision 026 du 05 septembre 2016, se compose du groupe de Pilotage de la Portabilité des numéros mobiles ; du groupe de travail Réglementation et le groupe de travail Processus et technologie.

Selon les autorités de l’Arcep, le Groupe de pilotage a pour mission d‘assurer le bon déroulement du processus de mise en œuvre et le lancement du projet ; le Groupe de travail de réglementation se charge de préparer les documents relatifs au cadre juridique et réglementaire de la mise en œuvre et de la fourniture du service et le Groupe travail processus et technologie de son côté proposera le cadre technique du processus.

Pour Rafiatou Monrou, ministre de l’Economie numérique et de la communication, la portabilité des numéros mobiles contribuera à l’amélioration de la qualité des réseaux et des services offerts aux consommateurs. Elle a invité l’Organe de gestion du processus de mise en œuvre du projet à prendre en compte les initiatives et propositions de toutes les parties prenantes du projet PNM pour sa réussite totale afin d’inscrire le Bénin parmi les nations de modernité sur le plan des services innovants des technologies de l’information et de la communication.