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Cheryle Idossou Yallou : « IFENI, le 1er site web de vente d’articles de mode d’occasion en ligne au Bénin, fait ma fierté »

[Digital Business Africa] – Femme entrepreneure, mère atypique et si bienveillante. Telle est la description de cette jeune mère soucieuse d’impacter significativement le mieux-être de sa communauté à travers des collectes et des dons. Cette jeune mère au profil insolite et attachant est Cheryle Idossou Yallou. Diplômée d’un master II en gestion, banque, et finance d’entreprise et de marché, elle ambitionne de toucher des milliers de familles et d’enfants démunis.

C’est donc à travers l’initiative IFENI qui signifie « c’est par amour » qu’elle lance un appel à la société à travers la mode et son business model écologique, le recyclage. Plus concrètement, l’initiative IFENI collecte les articles de mode de qualité, susceptibles d’être encore appréciés, avec un accent sur la mode africaine et délaissés par les grandes dames nanties ou auprès des magasins de mode qui désirent marquer leur solidarité en soutenant cette cause. Les fonds collectés sont ensuite reversés aux familles.

Cheryle IDOSSOU YALLOU est présidente de son initiative IFENI, présente sur le site internet www.ifeni.net qu’elle anime afin de sensibiliser sa communauté qu’elle entend élargir sur les réseaux sociaux. Aujourd’hui, les actions s’enchaînent pour l’initiative IFENI qui a fait son lancement officiel.

A la suite de ce texte tiré de l’initiative FemmeDigitale.BJ lancée par le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et la Direction de la Communication de la Présidence de la République du Bénin, Digital Business Africa a choisi de donner la parole à Cheryle Idossou Yallou qui précise ses projets, explique ses ambitions. Aussi, elle interpelle, à sa manière, le président de la République, Patrice Talon.

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière l’initiative IFENI ? Comment est-elle née et quels sont ses objectifs ?

Cheryle Idossou Yallou : IFENI est né du constat qu’il y a un contraste assez remarquable dans la société, mais sur lequel personne ne veut réellement se pencher. En effet, il y a des personnes qui ont autant des garde-manger remplis que des garde-robe très achalandés, à la différence que le garde-manger renferme des produits périssables contrairement à la garde-robe. Alors qu’il existe tout juste à proximité, dans le voisinage, des familles affamées, dans le besoin, un enfant qui a besoin d’être soutenu dans ses études scolaires ou dans ses projets d’avenir tout simplement au risque d’abandonner et de tomber dans la délinquance. Pourquoi ne pas partager ? J’invite les nantis à mettre à disposition leur garde-robe en excès afin de régler l’un de ces problèmes sociaux en lieux et place du cash qu’ils pourraient avoir plus de peine à donner ? Je prends l’initiative de les monnayer en les rendant plus désirables et attractifs.

Aussi, l’Occident nous inonde d’articles d’occasion, qui font certes notre bonheur, mais qui ont pour entre autres buts, la protection de leur écologie. Alors que nous autres, nous ne pouvons leur renvoyer nos articles déjà utilisés. Leur stock vient s’ajouter au nôtre produit sur place. Comment également sauvegarder notre environnement ? Pour ce faire, j’invite tout le monde à utiliser les articles recyclés.

De tout temps et partout ailleurs, surtout en Afrique et au BENIN, le marché d’occasion des articles de mode n’est pas réputé pouvoir donner accès libre, spontané et sans gêne à toute la population, compte tenu de notre culture et des préjugés. De plus, les articles de mode typiquement africains n’y font pas partie. Pourquoi ne pas également valoriser la mode africaine ? Et préserver la discrétion des transactions pour ceux qui le désirent.

Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi les ressources du web pour mieux faire connaître Ifeni ?

Cheryle Idossou Yallou : Je peux citer quatre raisons. Premièrement, le web atteint une audience plus large et plus à même de relayer les objectifs du projet IFENI, même à ceux qui n’ont pas accès à internet. Deuxièmement, les échos du web n’ont pas de frontières. Troisièmement, les transactions en ligne permettent de gagner un temps inestimable et enfin les clients peuvent se faire plaisir dans la discrétion.

Nul n’est heureux tout seul et dans chaque action que nous posons, nous devons penser au bienfait que l’autre peut en tirer.Cheryle IDOSSOU YALLOU

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?

Cheryle Idossou Yallou : Je suis nantie de deux MASTER II, l’un en AUDIT et CONTROLE DE GESTION, obtenu à IIM-Cotonou, et l’autre en BANQUE et FINANCE d’entreprises et de marchés obtenu au CESAG (Centre Africain d’Etudes Supérieures en Gestion) à Dakar. J’accumule plus d’une dizaine d’années d’expérience professionnelle dans le domaine de la gestion, comptabilité et finance. Depuis mes débuts dans une société privée de GSM, en passant par un cabinet d’expertise comptable, puis par la banque, je fais actuellement parti du staff d’une société de commercialisation de produits pétroliers, à sa direction financière en tant que Responsable de la trésorerie.

Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de votre programme IFENI ?

Cheryle Idossou Yallou : IFENI vient à peine de naître. Toutefois, chaque année, depuis bientôt quatre ans, je suis à l’initiative de dons de vivres et autres cadeaux en faveur d’orphelins. Ainsi, nous avons déjà rendu heureux plusieurs enfants d’orphelinats tels que l’orphelinat SHALOM de Lokossa, LA PROVIDENCE et quelques indigents du centre BETHESDA de Lokossa.

Digital Business Africa : Quel est à présent le projet réalisé qui fait votre fierté ?

Cheryle Idossou Yallou : Le projet qui fait actuellement ma fierté est le lancement du site internet IFENI, le 1er site de vente d’articles de mode d’occasion en ligne au Bénin.

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?

Cheryle Idossou Yallou : Pour l’heure je m’atèle à formaliser IFENI et à l’approfondir. Il s’agit pour le moment d’une initiative et je souhaite la porter beaucoup plus loin.

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?

Cheryle Idossou Yallou : J’ai surtout pour ambition de monter une structure où tout le monde sera amené à participer inconsciemment à la création d’un nouveau monde. Il ne s’agit pas de réinventer la houe, mais de se rendre compte que le changement de la planète passe par de petites actions anodines et que le changement de la vie d’un seul individu peut suffire. Nul n’est heureux tout seul et dans chaque action que nous posons, nous devons penser au bienfait que l’autre peut en tirer.

Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays ?

Cheryle Idossou Yallou : Je pense qu’innover et entreprendre représente ce qu’il y a de mieux dans le développement et l’épanouissement d’une nation. En ce sens, le gouvernement pourrait promouvoir les idées des jeunes en mettant en place des creusets d’échange, des partages d’expérience de réussite de jeunes entrepreneurs, faire la promotion des jeunes qui osent innover et entreprendre histoire de les galvaniser. Il pourrait également les accompagner en facilitant et en promouvant l’installation d’incubateurs.

Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux innovateurs ?

Cheryle Idossou Yallou : Mon conseil est simple : il faut croire en soi et ne jamais baisser les bras.

Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Patrice Talon, que lui diriez-vous ?

Cheryle Idossou Yallou : Je commencerai par le remercier pour la promotion de l’excellence qu’il fait en s’entourant de personnes compétentes pour l’accompagner dans son programme d’actions. Je dirai également à président Patrice Talon que le BENIN, à l’instar des autres pays de l’Afrique de l’Ouest francophone, tel que le SENEGAL, profiterait d’une meilleure économie grâce au numérique pour lequel nous souhaitons un accès plus facile. En tant qu’entrepreneur bien averti des difficultés d’entreprise, je dirai également au président de bien vouloir faire la promotion des start-up et innovateurs en mettant par exemple en place un fonds d’investissement pour soutenir les débuts. En tant que Président de la République, il est bon d’alléger davantage la fiscalité des start-up en annulant l’impôt sur le résultat pour les trois premières années. Et enfin, en tant que père de la nation, je demanderai au président Patrice Talon de penser en premier lieu au bien-être de tous dans toutes ses résolutions pour un Bénin plus révélé.

Propos recueillis par Laurent ADJOVI, Digital Business Africa

Maroc : Avec Ericsson, Maroc Telecom teste avec succès la 5G

[Digital Business Africa] – Au Maroc, le déploiement du nouveau standard de technologie Internet, la 5G n’est plus qu’une question de temps. Dans un communiqué, l’opérateur Maroc Telecom annonce avoir procédé avec le Suédois Ericsson à des tests sur la 5G dans ses locaux de la ville de Rabat au Maroc.

«La démonstration a présenté plusieurs cas d’utilisation de la 5G dans le cadre d’un système 5G autonome de bout en bout, notamment un prototype de radio, de bande de base, et un appareil UE prototype pour la démonstration 5G, offrant de hauts débits atteignant une vitesse de 25,8 Gbps de vitesse, la plus rapide en Afrique», précise Maroc Telecom.

Dans la foulée, Rafiah Ibrahim, responsable d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique fait savoir que « nous explorons le potentiel de la 5G avec notre partenaire de longue date, Maroc Telecom. Cela nous permettra de développer conjointement des technologies basées sur la 5G en fonction de leurs besoins commerciaux afin d’améliorer leurs activités commerciales et de saisir les nouvelles opportunités offertes par d’autres industries ».

En termes de prévision, la 5G qui succède à la 4G devrait pouvoir atteindre plus de 40% de la population mondiale et 1,5 milliard d’abonnements au haut débit mobile amélioré d’ici fin 2024. Une opportunité sur laquelle se positionne déjà Maroc Telecom.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Foster Plender prend la direction générale de AfricaOnline, fournisseur de services Internet ghanéen

[Digital Business Africa] – Au Ghana, Foster Plender est le nouveau directeur général de AfricaOnline, fournisseur de services Internet dans le pays, filiale de Gondwana International Networks (GIN). Dans un communiqué rendu public le 29 mars 2019, AfricaOnline explique que « Foster Plender, qui occupait un poste de consultant au sein de GIN avant sa nomination, apporte avec lui une expérience de plusieurs décennies dans le secteur des télécommunications sur les marchés africain et européen ».

Avec cette nomination, AfricaOnline entend consolider son emprise sur le marché ghanéen. Un marché qui est, du constat même du nouveau promu, en pleine croissance et riche d’opportunités : « Nous assistons à une augmentation de l’investissement mondial, du développement des infrastructures et à une pénétration accrue de l’Internet. Les secteurs verticaux sont en train de prendre de l’ampleur, de même que les technologies de la fibre et du sans-fil du dernier kilomètre, des déploiements mobiles 4G et des satellites à haut débit ».

Avec ses 10 110 000 utilisateurs d’internet en 2017, ce qui représente tout de même 34,3% de pénétration de l’internet, le Ghana est en train de se positionner comme un hub d’affaire en Afrique de l’Ouest. Un positionnement sur lequel compte miser le nouveau management de AfricaOnline.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Ouganda – Télécommunications : Le régulateur télécoms ordonne une nouvelle opération d’identification des abonnés

[Digital Business Africa] – En Ouganda, la Commission des communications, l’organe en charge de la régulation des télécommunications dans le pays, met à nouveau en garde les opérateurs sur l’obligation d’identification des abonnés. A cet effet, elle a ordonné aux opérateurs télécoms ainsi qu’à toutes les entreprises qui exercent dans le secteur de vérifier l’identité de leurs abonnés détenteurs de plusieurs cartes SIM téléphoniques. Il s’agira précisément de s’assurer de la conformité des numéros d’identifications nationaux avec l’identité des personnes déclarées.

En effet, le régulateur affirme qu’actuellement dans le pays, il s’est rendu compte que plusieurs abonnés s’étaient faits enregistrés avec le numéro d’identification national de leurs parents, amis ou autres. Une réalité qui empêche aux autorités de pouvoir identifier réellement les propriétaires de lignes téléphonique en cas de nécessité.

« C’est un exercice d’évaluation que les sociétés de télécommunications sont tenus de réaliser régulièrement. C’est une obligation. Ces messages ne sont envoyés qu’aux personnes dont les noms comportent plusieurs numéros. Les entreprises de télécommunication veillent à ce que le nom de chacun corresponde aux numéros d’identification nationaux, pour une sécurité renforcée. Les personnes résidant à l’étranger sont prises en charge, car plusieurs dispositions sont en place pour effectuer la vérification, où qu’elles se trouvent. De plus, le processus ne sera pas aussi complexe que celui de l’enregistrement, mais il s’agit d’un processus très simple que ne devrait pas s’inquiéter», explique Julianne Mweheire, directrice de la Commission chargée des Affaires industrielles et du Contenu.

Pour les autorités ougandaises, l’application de cette disposition relève d’une question de sécurité nationale. De ce fait, la menace des sanctions est agitée au cas où ces entreprises ne se conformeraient pas.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Pour son service de large bande étendue et pour l’extension de son réseau en Afrique de l’Est, Liquid Telecom choisit Nokia

[Digital Business Africa] – Au Kenya, c’est Nokia qui se chargera de la construction et du déploiement pour le compte de Liquid Telecom d’un réseau de canaux mis à niveau en Afrique de l’Est pour des services large bande étendus. Les deux opérateurs, Liquid Telecom et Nokia ont en effet annoncé avoir signé un partenariat de deux ans qui vise à améliorer leur réseau de fibre optique existant afin de prendre en charge la technologie OTN / DWDM d’une capacité initiale de 500G.

De manière pratique, ce partenariat se traduira par une connexion plus rapide et plus fiable le long de la route reliant l’océan Indien aux centres de données du Kenya, de l’Ouganda, du Rwanda et des pays voisins. Le réseau prendra en charge les connexions à haute capacité des stations d’atterrissage sous-marin de Mombasa, au Kenya, aux principaux centres de données de Nairobi, du Kenya, de l’Ouganda et du Rwanda, ainsi que des marchés environnants.

En nous associant à Nokia, nous serons capables de nous adapter rapidement à la croissance rapide du secteur dans la région et à un meilleur accès à notre réseau de fibre optique haut débit et à nos services de cloud computing en Afrique de l’Est. Ceci,  à un moment où davantage d’opérateurs de téléphonie mobile envisagent d’augmenter leur bande passante dorsale pour se préparer à la 5G qui stimule la demande de liaisons Internet haute vitesse de ville à ville », explique Ben Roberts, CTO de Liquid Telecom.

Une mise à niveau qui permettra à Liquid Telecom de répondre à la demande croissante de ses clients opérateurs, opérateurs de téléphonie mobile et fournisseurs de services Internet (CSP / ISP) de services inter-réseaux de plus grande capacité. Avec ce projet, Liquid Telecom souhaite devenir le premier fournisseur de solutions de communication à se connecter via son propre réseau à presque tous les pays limitrophes du Kenya, tout en offrant une voie de remplacement de la fibre optique au sous-marin pour d’autres pays enclavés tels que l’Éthiopie, le Rwanda et même la RD Congo.

Suivant les termes de l’accord, le nouveau réseau sera disponible sur les itinéraires Nairobi – Mombasa pour l’interconnexion à grande capacité des centres de données de Nairobi aux stations d’atterrissage sous-marins de Mombasa ; Nairobi – Kampala qui sera une nouvelle route à grande capacité en Ouganda, au Rwanda et au-delà ; Nairobi – Namanga qui sera aussi une nouvelle route à grande capacité vers la Tanzanie ; et Nairobi – Éthiopie, soit une nouvelle route à grande capacité vers l’Éthiopie qui offrira au pays sans littoral une autre route vers la liaison sous-marine de Djibouti

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Congo Brazza : 55,8 milliards de F CFA de transactions de paiement mobile au mois de février 2019

[Digital Business Africa] – Les chiffres clés relatifs à l’évolution du marché du Mobile Money au mois de février 2019 au Congo Brazza sont disponibles. D’après l’ARPCE, ces chiffres traduisent le dynamisme que connait ce secteur en République du Congo. Il ressort du rapport réalisé par la Direction de l’économie et des Marchés de l’ARPCE les éléments suivants :

Le marché congolais du Mobile Money a connu une hausse de 11,7% au mois de février 2019, comparé à janvier 2019. En effet, de 562 millions de F CFA en janvier 2019, le revenu total du marché a atteint 627 millions de F CFA au mois de février 2019.

MTN est leader du marché en termes de revenu et détient une part de marché de 89% au mois de février 2019. 4,6 millions d’abonnés ont été enregistrés durant cette période dont 1,02 millions d’abonnés actifs.

Comparé au mois de janvier 2019, le nombre d’abonnés actifs en février de la même année connaît une hausse de 9,7%. « Notons que MTN enregistre le plus grand nombre d’abonnés actifs et détient 85% de parts du marché. Par ailleurs, le nombre de transaction Mobile Money a augmenté de 6,3% par rapport à janvier 2019. Les utilisateurs de Mobile Money ont réalisé 18 millions d’opérations pendant le mois de février 2019, pour un montant total de 55,8 milliard de F.CFA », rapporte l’ARPCE.

En terme de volume de transactions, les achats de crédit téléphonique domine le mix-produit, et représente 33% du nombre total de transactions réalisées en février 2019, suivi des paiements de services avec 30% et du dépôt d’argent (cash in) qui représente 16% du nombre total de transaction du marché Mobile Money.

Par Digital Business Africa, avec données de l’ARPCE

La transformation digitale des secteurs du tourisme et du transport aérien en Afrique n’est pas une fin en soi

Du 27 au 29 mars a eu lieu au Cap-Vert la première Conférence ministérielle sur le tourisme et le transport aérien de l’Organisation mondiale du tourisme OMT et de l’Organisation de l’aviation civile internationale OACI. Le Cadre du plan d’action pour le développement du tourisme et du transport aérien en Afrique 2019-2021 (voir table1) adopté concernant la bonne gouvernance et politiques harmonisées; la connectivité aérienne et gestion de la destination; le financement des infrastructures et du renforcement des capacités; la facilitation des voyages; le renforcement des secteurs de l’aviation et du tourisme est certes un pas dans la bonne direction pour la société civile et l’État de droit mais voué à l’échec sans des programmes d’assistance technique et d’aide financière à la transformation numérique des entreprises du tourisme et du transport aérien en Afrique.

La transformation digitale des secteurs du tourisme et du transport aérien en Afrique n’est pas une fin en soi, mais une condition nécessaire pour permettre au tourisme africain de prendre son envol, entre autre dans ses relations avec l’Europe de l’Atlantique à l’Oural. Jusqu’à présent, l’Union européenne n’a pas dans ces secteurs d’activités de ligne politique claire face à l’Afrique. Depuis plusieurs années la coopération entre seize pays d’Europe centrale et orientale et la Chine est déterminante dans les rapports de force entre les acteurs d’interfaces des infrastructures aérospatiales et produits touristiques et l’offre commerciale complémentaire en Afrique selon que les acteurs d’interfaces soient dirigés par des offreurs locaux ou par des firmes-mondes de type GAFA-BATX-NATU. En fait, la transformation digitale d’une infrastructure aérospatiale et touristique de qualité en Afrique ne pourra être viable et se réaliser que si la singularité africaine est affirmée par rapport au reste du monde.

Dans un tel contexte, la première vérité est que les petits joueurs africains du tourisme et du transport aérien de l’Internet du futur peuvent concurrencer les géants du web du moment qu’ils ont confiance en leurs idées et qu’ils n’ont pas peur de foncer. Désormais, il faut savoir montrer les crocs et mettre du tigre dans un moteur de recherche touristique et du transport aérien en Afrique. Et pour cause. Dans un marché mondial dominé par les GAFA-BATX-NATU cela signifie plonger, surmonter la peur, avoir le courage de ses convictions.  Ailleurs sur les cinq continents, la meilleure défense est une bonne attaque. Les gens d’affaires ne disent pas je n’essaierai pas parce qu’il y a déjà les géants du web. À cet égard, les entreprises africaines des secteurs du tourisme et du transport aérien ont toujours peur de déranger. La plupart d’entre elles sont parfois nerveuses à l’idée de s’épanouir.

La deuxième vérité est se demander ce que l’Afrique fait de mieux dans le tourisme et le transport aérien. Comment l’Afrique peut-elle rivaliser avec les GAFA-BATX-NATU? Plutôt que de se concentrer sur ce que les géants du web font, l’Afrique doit se demander ce qu’elle peut faire de mieux. À tort l’Afrique a tendance à penser qu’elle doit avoir les mêmes forces que les géants du web. Actuellement, ils sont la référence pour un certain type de commerce électronique, mais avec la 5G les règles du jeu vont changer, du moins en ce qui concerne les délais de livraison des produits de luxe. La troisième leçon et non la moindre : pensez au-delà des frontières. En Afrique, les gens d’affaires aiment que les choses restent à un niveau local et modeste. Les entreprises qui deviennent de plus en plus importantes sont décriées car il existe en Afrique un problème de prise de risque et de croissance.

À l’ère du numérique, il n’y a aucune raison pour qu’un entrepreneur africain ne puisse pas faire de l’Europe, l’Amérique et l’Asie son marché principal. Certains entrepreneurs manquent de connaissances, notamment en matière de commerce en ligne, mais cela n’est pas un obstacle.

La quatrième leçon : surveillez la prochaine vague de l’intelligence artificielle et de la 5G moins énergivore et plus respectueuse de l’environnement qui seront choyés par les investisseurs (video 1). Les universités africaines forment une partie de la génération qui créer des logiciels viables, et c’est comme ça que cet écosystème continuera de croître sur le continent africain. La cinquième leçon, surtout ne pas écarter le passé.

Un bon exemple est le courrier et le commerce électronique. Il y a cinq ans, on pensait que l’époque du courrier postal était terminée, que plus personne ne s’en servirait pour ses envois. Aujourd’hui, tout le monde reçoit des colis. Parfois, il suffit d’un nouveau contexte pour renverser les choses.

Par Gilles Couture, journaliste indépendant. Ville de Québec, Canada

Rob Shuter, le PDG du groupe MTN, gagne près de cinq millions de francs Cfa par jour

[Digital Business Africa] – D’après les résultats financiers consolidés pour l’année 2018 du groupe sud-africain des télécommunications MTN publiés le 07 mars 2019 à Johannesburg en Afrique du Sud, Rob Shuter, le président et PDG du groupe, a perçu une rémunération totale de 42,9 millions de rands en 2018. Soit environ 1,7 milliards de francs Cfa, salaire, bénéfices et bonus compris. Soit un salaire de 15,2 millions de rands (616  millions de francs Cfa) et d’un bonus de 25,2 millions de rands (1,019 milliard de francs Cfa). Ce qui fait ce PDG qui a été recruté le 13 mars 2017 a gagné 4 733 019 de francs Cfa par jour tout au long de l’année 2018. En fonction des performances du groupe, il pourrait continuer à gagner ce même montant par jour et même plus au fil des ans jusqu’au 12 mars 2021, date de la fin de son contrat à la tête du groupe.

Après le PDG du groupe, l’exécutif qui a le plus gagné à MTN en 2018  est Ebenezer Asante. Engagé au sein du groupe en octobre 2017, il passe de 4 637 000 Rands (186 744 884  francs Cfa) en 2017 à 24 029 000 Rands (967 519 789 francs Cfa) en 2018. Soit au total environ 2 650 739 francs par jour durant l’année 2018 pour le Vice-Président du groupe MTN en charge de la région Afrique australe et orientale et le Ghana (SEAGHA). Dans le détail, il empoche en 2018 un salaire de 9 956 000 rands, des bénéfices de 5 225 000 rands et un bonus de 8 145 000 rands.  

Le troisième exécutif ayant le plus gagné en 2018 est Godfrey Motsa, le PDG de MTN Nigeria et le plus jeune top exécutif du groupe (né en 1973), avec un gain total de 945 453 000 francs Cfa. Il est suivi par Jens Schulte-Bockum, le Directeur des opérations du groupe, avec 935 753 000 francs Cfa et par Godfrey Motsa, le PDG de MTN Afrique du Sud, avec un gain de 945 453 000 francs Cfa.

Ralph T. Mupita, le Directeur financier du Groupe MTN, vient en sixième position avec une rémunération totale d’environ 2 487 177 de francs Cfa de gain par jour.

Il faut noter que ces rémunérations totales comprennent l’assistance médicale, l’assurance décès et invalidité, les avantages du mode de vie des dirigeants, la caisse d’assurance chômage et tout autre versement spécial effectué.

Dans son rapport, le groupe MTN explique que « notre approche de la rémunération des nouveaux employés est guidée par nos échelles de rémunération internes, dans lesquelles nous proposons des formules ciblant la médiane du marché. La progression dans l’échelle prend en compte plusieurs facteurs pour chaque employé, tels que l’expérience, les qualifications, les compétences en leadership, les compétences techniques, les performances des employés, etc. Au besoin, nous avons consulté nos fournisseurs externes d’enquêtes pour nous assurer que les décisions en matière de rémunération étaient alignées sur les meilleures pratiques du secteur ».

Toujours en croissance

Le Groupe de télécommunications sud-africain MTN est présent dans 21 pays à travers le monde. Ses résultats de 2018 sont marqués par une forte croissance du nombre d’abonnés qui se situait au 31 décembre 2018 à 233 millions dans les 21 pays, contre 217 millions en 2017. Les revenus voix du groupe ont augmenté de 7,3% passant à 82,2 milliards de Rands. Les revenus data du groupe ont progressé à +22% passant à 28,5 milliards de Rands.

Outre la croissance du nombre d’abonnés, le service d’argent mobile MTN Mobile Money enregistre également une envolée spectaculaire, notamment avec un taux de croissance de +47%, pour des revenus globaux de 7,8 milliards de Rands, soit 540 millions de dollars. Une percée que le groupe attribue principalement au faible taux de bancarisation sur le continent, à l’utilisation massive du cash par les populations, aux avantages bonus offerts par le service lors des recharge des crédits de communication et une régulation favorable.

Par Beaugas Orain DJOYUM, Digital Business Africa

Uber rachète Careem, son concurrent en Afrique du Nord et au Moyen-Orient

[Digital Business Africa] – La startup de transport Careem, présente dans le Nord de l’Afrique et au Moyen-Orient sera prochainement une filiale à 100% du géant américain Uber. Dans un communiqué, les deux entreprises ont annoncé avoir conclu un accord selon lequel Uber rachètera la totalité des parts de Careem pour un montant total de 3,1 milliards de dollars. Ce qui offrira à Uber la prise de contrôle de l’ensemble des services de Careem au Maroc, au Moyen-Orient et au Pakistan.

Selon les deux entreprises, l’opération de rachat qui est en cours devra être finalisée au cours du premier trimestre 2020. Cependant, à cette échéance, Careem continuera à opérer sous sa marque propre en restant dirigé par ses fondateurs. Le P-DG et cofondateur de Careem, Mudassir Sheikha, conservera la direction de Careem dont le conseil d’administration sera composé de deux représentants de Careem et de trois représentants d’Uber. Les deux partenaires annoncent également la poursuite du développement de la plateforme de mobilité au Maroc et dans la région.

« Notre association avec Uber va nous aider à accélérer l’atteinte de notre objectif : simplifier et améliorer la vie des gens au Maroc et dans la région. La mobilité et les possibilités plus larges qu’offrent Internet, qui sont massives, restent encore insuffisamment exploitées et vont ainsi connaître des avancées sans précédent sur ces marchés. Uber est donc un partenaire idéal pour concrétiser ces opportunités. Nous allons servir de catalyseur de l’écosystème technologique en augmentant la disponibilité de ressources pour les jeunes entrepreneurs et les investisseurs locaux et mondiaux », explique dans le communiqué Mudassir Sheikha.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Burkina Faso : Pour 80 milliards de F.Cfa, Onatel acquiert sa licence 4G

[Digital Business Africa] – Au Burkina Faso, l’opérateur de télécommunications Onatel, filiale du groupe Maroc Telecom possède depuis le 26 mars 2018 sa licence d’exploitation de type 4G dans le pays. L’opérateur est officiellement entré en possession de son précieux sésame après avoir déboursé la somme de 80 milliards de F Cfa. Ceci, deux mois après que son principal concurrent Orange ait obtenu la même licence.

Pour pouvoir financer l’acquisition de sa licence d’une durée de 15 ans, l’opérateur Onatel a dû avoir recours à un prêt de 40 milliards de F Cfa auprès de la Banque Atlantique, filiale locale du groupe bancaire marocain BCP. Quelques heures après la signature de la concession, l’Onatel annonçait que son service 4G était déjà disponible dans 35 localités, y compris la capitale Ouagadougou. Dans la foulée, l’opérateur annonce l’extension prochaine de son service au reste du pays.

Avec cette opération au Burkina Faso, le goupe Maroc Telecom qui détient 61% du tour de table de l’Onatel confirme son offensive sur le marché africain des télécoms. Une offensive qui s’annonce difficile, tant la concurrence est rude.

Ecrit par Jephté TCHEMEDIE

Sonia Annick AGBANTOU : « La belle histoire de SONIA TV est née… du chômage technique… »

[Digital Business Africa] – Spécialiste du micro et diplômée en communication, Sonia Annick AGBANTOU est animatrice, présentatrice live depuis près d’une vingtaine d’années. 
Professionnelle des médias au Bénin, elle présente sur la chaine nationale, plusieurs émissions « rue des décideurs, coup de pouce, graines de star » arborant à chacune de ces émissions un sourire et une bonne humeur contagieuse. Elle anime aussi de nombreux évènements sur le plan national et à l’international (Etats Unis, France, Togo, Côte d’ivoire).

En 2012, auréolée de plusieurs années d’expériences dans les médias traditionnels (télévision et radio), elle lance sur Facebook  SONIA TV, une web TV multiformat (magazine, vidéo) à travers laquelle elle conseille et partage ses expériences à sa communauté. Elle devient ainsi la première vlogeuse (vidéo-blogueuse) béninoise régulièrement active sur la toile, avec à la clé des émissions à forte audience comme « les minutes de Sonia », « le canapé de Sonia ». 

Forte d’une communauté de plus de 85 000 abonnés sur sa page Facebook, elle initie « Les peintres du Sourire », un projet social qui a permis à de nombreux enfants hospitalisés de guérir grâce à la pratique de l’art-thérapie à l’HOMEL, hôpital de référence à Cotonou.

Hyper active, Sonia Agbantou est aussi à l’origine de nombreux autres projets (SOS pour aider des personnes en situation difficile, projet d’accompagnement des orphelinats. En décembre 2018, elle a organisé la première édition de la journée de l’Entreprenariat Digital au Féminin (EDF), qui a rassemblé une trentaine de femmes entrepreneures ayant bénéficiées de formation et de partage d’expériences d’experts multi-domaine (entreprenariat, digital, commerce, marketing, communication, finances..).

A la suite de ce texte tiré de l’initiative FemmeDigitale.BJ lancée par le ministère de la Communication et de l’Economie numérique et la Direction de la Communication de la Présidence de la République du Bénin, Digital Business Africa a choisi de donner la parole à Sonia Annick AGBANTOU  qui précise ses projets, explique ses ambitions et interpelle, à sa manière, le président de la République, Patrice Talon.

Monsieur le Président, le digital a joué en votre faveur lors des élections, faites-en une priorité absolue dans le développement de notre nation et rendez l’accès facile à l’Internet et au numérique.Sonia Annick AGBANTOU

Digital Business Africa : SONIA TV se présente comme un vlog qui réalise des capsules vidéos thématiques pour sensibiliser, motiver et promouvoir. C’est quoi un vlog ?

Sonia Annick AGBANTOU : Un vlog est une forme de blog pour laquelle le support est une vidéo. C’est aussi une forme de télévision sur le Web. Un contenu vidéo pour résumer…

Digital Business Africa : Quelle est la petite histoire qui se cache derrière Sonia TV ? Comment est-elle née ?

S.A.A. : SONIA TV est née du chômage technique, de l’ennui, de l’envie d’innover, de la curiosité de ce nouvel outil qui te donne la liberté de tout faire : INTERNET. Un an après sa création, elle s’est formalisée en agence de communication digitale enregistrée.

Digital Business Africa : Pourquoi avoir choisi de proposer ce projet via le web ?

S.A.A. : C’était une aubaine et mon parcours professionnel dans les médias traditionnels était devenu : HAS BEEN. J’ai saisi une bonne opportunité de l’expression,  après j’ai apporté tout mon background pro en définissant une ligne éditoriale, en collaborant avec des agences de production, en cherchant ma niche. Et voilà ! (Sourires). C’était le début d’une belle aventure digitale.

Digital Business Africa : Quel est votre parcours personnel ?

S.A.A. : J’ai eu la chance d’avoir eu au sein de mon lycée une radio scolaire où j’ai commencé à exercer ma passion pour le micro, pour le public, pour le bavardage (Rires). Puis, j’ai participé à un concours sur la radio locale (RADIO WEKE) où j’ai décroché le prix de Meilleur animateur des vacances et un stage de pratique. Donc, avant mon BAC, je travaillais déjà. Puis, un tour à RADIO BENIN CULTURE et après mon BAC en 2005, faute de moyens, j’ai atterri dans la capitale à RADIO TOKPA. J’enchaîne les animations LIVE sur les grandes scènes dont la première fût STAR PROMO 2007.

Et là, j’étais déjà dans une vie professionnelle active. Je fus séduite par la télé et me voilà présentatrice télé sur la chaîne nationale avec des émissions commerciales et des émissions de la loterie nationale. J’ai entre temps décroché le prix du meilleur présentateur au Benin Golden Awards, ce qui me vaut jusqu’à présent l’animation des grandes scènes sur le plan national et international.

N’écoutez pas mes conseils, faites votre propre expérience ! La réussite d’un entrepreneur est la somme de plusieurs éléments : Erreurs + Echecs + Désillusions + Larmes + Volonté + Objectifs.Sonia Annick AGBANTOU

Digital Business Africa : Quels sont les plus grands succès de Sonia TV ?

S.A.A. : Les grands succès (sourire). Je peux citer la mobilisation des followers pour  une collecte de fonds en soutien aux orphelinats ; la mobilisation des internautes pour participation financière aux opérations de survie des cas de cancer de gorge( le jeune Hervé) et le cas de spina bifuda (la petite Mireille) ; la réalisation du projet PEINTRES DU SOURIRE, qui revient à donner vie aux  pédiatries de nos centres de santé à travers le dessin des personnages de dessins animés sur les murs pour créer la petite enfance, les stickers , les cadeaux aux petits patients, l’installation des écrans plasma pour divertissement , etc…
Je vais également mentionner la journée de l’Entreprenariat Digital Féminin #EDF, qui est une journée exposition vente commerciale, échange de cartes de visite, relationnel , creuset de partage, atelier sur les astuces du digital, sur le développement du carnet d’adresses et sur la visibilité des entreprises.

Digital Business Africa : Quel est à présent le projet réalisé de votre initiative qui fait votre fierté ?

S.A.A. : Sans doute, c’est la réalisation du projet PEINTRES DU SOURIRE à l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant. Le sourire sur le visage de ces milliers d’enfants qui défilent dans cet hôpital à la vue des personnages de dessins animés, c’est de l’OR !

Digital Business Africa : Sur quel projet précis travaillez-vous en ce moment ?

S.A.A. : Actuellement, toute mon attention est focalisée sur la deuxième journée de l’Entreprenariat Digital Féminin : #EDF

Digital Business Africa : Quelles sont vos ambitions ?

S.A.A. : Elles sont démesurées. Positivement. C’est prétentieux, mais je pense déjà à ma retraite, à une reconversion professionnelle, à la création de la chaîne vlog officielle : SONIA TV, à terminer mes études orientées dans le digital.

Digital Business Africa : Comment le gouvernement devrait-il venir en aide aux jeunes entrepreneurs et innovateurs du pays comme vous ?

S.A.A. : Le gouvernement devrait prêter attention aux besoins de cette nouvelle génération d’entrepreneurs, aller à une table de discussions sur les priorités, délivrer des cartes professionnelles, assainir le secteur et mettre en place un programme d’accompagnement.

Digital Business Africa : Quel est votre conseil aux jeunes entrepreneurs et aux innovateurs ?

S.A.A. : N’écoutez pas mes conseils, faites votre propre expérience ! La réussite d’un entrepreneur est la somme de plusieurs éléments : Erreurs + Echecs + Désillusions + Larmes + Volonté + Objectifs.

Digital Business Africa : En cinq phrases maximum, s’il vous était donné de rencontrer le président de la République, Patrice Talon, que lui diriez-vous ?

S.A.A. : S’il m’était donné de rencontrer le président de la République, Patrice Talon, je lui dirai : « Monsieur le Président, il y a une nouvelle génération de jeunes qui ne crie plus ’’chômage’’, qui ne marche pas dans la rue pour dresser la liste des exigences, qui n’attend plus rien de nos dirigeants, parce qu’ils ont longtemps été bernés. A celui qui ne demande rien, Monsieur le Président, on donne tout.

Monsieur le Président, faites ce que vous avez juré de faire et faites-le bien. Monsieur le Président, à force de serrer la ceinture, on a fini par oublier l’usage de la ceinture.  Monsieur le Président, le digital a joué en votre faveur lors des élections, faites-en une priorité absolue dans le développement de notre nation et rendez l’accès facile à l’Internet et au numérique. Il est tout sauf ludique pour les jeunes entrepreneurs et innovateurs. Enfin, Monsieur le Président, s’il vous plait, donnez-moi juste cinq clés de réussite ».

Propos recueillis par Laurent Adjovi, Digital Business Africa

Patrick Kengne [Wouri TV] : « 20% de nos visiteurs mobiles sur YouTube viennent du Cameroun » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel modéré par Beaugas – Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL Business Africa, Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar ; Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun) et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Au cours de cette conférence, le PDG de Wouri Entertainment a non seulement présenté les contraintes rencontrées lors du lancement de Wouri TV, mais a également exposé les difficultés rencontrées pour l’intégration des API de MTN Mobile Money et d’Orange Money afin de faciliter les paiements mobiles de son service de VOD par les abonnés camerounais.

Dans cette vidéo, Digital Business Africa vous présente les grandes séquences de son intervention à cette conférence Innovation 4 Human.

Patrick Kengne [Wouri TV] : « 20% de nos visiteurs mobiles sur YouTube viennent du Cameroun » [Vidéo]
« Au Cameroun, on consomme de plus en plus de la vidéo »  .Patrick Kengne

Patrick Kengne : « Il y a deux ans et demi lorsqu’on lançait le projet Wouri TV, particulièrement au Cameroun, les connections Internet ne permettaient pas encore de consommer correctement la vidéo. C’était compliqué pour nous lorsque nous avons lancé le service de le lancer également au Cameroun. C’est pour cela que stratégiquement nous avons préféré de communiquer beaucoup plus à la diaspora. (…) Egalement parce qu’elle a la connexion Internet qu’il faut. Il y a un an, nous avons constaté, avec beaucoup de chance pour nous, qu’il y a plus de Camerounais qui sont sur les services classiques Facebook, WhatsApp et notamment YouTube et qui regardent la vidéo.

A titre illustratif, en 2018, sur notre plateforme YouTube sur laquelle nous mettons certains contenus vidéo gratuits, nous avons eu environ 19 millions de vues sur l’année sachant que c’est une chaine qui a été créée vers le mois de juin. Sur les 19 millions, nous avons environ, 55% de visiteurs mobiles et 20% viennent du Cameroun. C’est le premier pays. Le second pays c’est la France, le troisième l’Allemagne. Finalement, on constate qu’au Cameroun on consomme de plus en plus de la vidéo ». Plus de détails dans la vidéo sur le projet et les problèmes d’intégration des moyens de paiement mobile à ce service de Vidéo à la demande, Wouri TV.

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Jean-Jacques Massima-Landji : « Les paiements électroniques vont poser un problème déontologique » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel modéré par Beaugas – Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL Business Africa, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun) et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Lors de cette conférence, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar a présenté ce que l’UIT a fait au niveau mondial pour la normalisation des services de paiement mobile, mais a également présenté les bonnes pratiques en matière de sécurité des paiements mobiles.

Dans cette vidéo, Digital Business Africa vous présente les grandes séquences de l’intervention de Jean-Jacques Massima-Landji à cette conférence Innovation 4 Human.

Jean-Jacques Massima-Landji : « Les paiements électroniques vont poser un problème déontologique » [Vidéo]


On peut bien estimer une fuite de capitaux colossale dans une économie fragile par un million d’abonnés qui font chacun un virement d’un million de francs Cfa. Vous voyez combien de milliards cela fait. C’est une fuite de capitaux qui ne dit pas son nom(…) Donc, c’est pour des raisons de sécurité financière, mais aussi, pour des raisons de sécurité de la bourse. (…) Nous saluons les accords banques et opérateurs mobiles sur les paiements mobiles  Jean-Jacques Massima-Landji

Jean-Jacques Massima-Landji : « Les paiements électroniques vont poser un problème déontologique. Vous allez avoir des opérateurs mobiles qui vont avoir le volet des services financiers qui génère plus de revenus et plus importants que la source de leur métier qui est celui de véhiculer les télécommunications. Ce ne sera plus le trafic des télécommunications qui sera important, mais le volume des transactions financières qu’ils génèrent qui les amène à déployer des stratégies. C’est pour cela que nous avons mis des normes au niveau de l’UIT qui sont des normes mondiales. On n’entre pas dans les spécifications que ce soit l’espace Cémac ou l’espace ouest africain, ou celui de la Sadec, que ce soit des opérateurs ou des banquiers.

Le DG du Gimac l’a dit, il s’agit de traçabilité et de protocole existentiel. Vous savez que les fraudeurs sont toujours à l’avance. On peut bien estimer une fuite de capitaux colossale dans une économie fragile par un million d’abonnés qui font chacun un virement d’un million de francs Cfa. Vous voyez combien de milliards cela fait. C’est une fuite de capitaux qui ne dit pas son nom(…) Donc, c’est pour des raisons de sécurité financière, mais aussi, pour des raisons de sécurité de la bourse. (…) Nous saluons les accords banques et opérateurs mobiles. Il n’y a plus tellement de choix au vue de l’évolution dans ce segment. Il faut maintenant mettre des mécanismes de coordination et de contrôle efficace pour que le citoyen qui a pris l’habitude de payer sa facture d’eau, d’électricité et ses impôts via les moyens de paiement électronique qui facilitent sa vie, n’ait pas de problème.  Nous le suivons effectivement, mais nous n’intervenons pas dans la régularité bancaire qui est du ressort des spécialistes. »

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Valentin Mbozo’o explique la future interopérabilité des paiements mobiles en zone F.Cfa [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement Interbancaire monétique de l’Afrique Centrale), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel modéré par Beaugas – Orain DJOYUM, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de DIGITAL Business Africa, Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun) ; Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV et Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar.

Valentin Mbozo’o a expliqué au cours de cette conférence les raisons de l’interdiction par le gouverneur de la Béac il y a quelques années des transferts mobiles d’argent entre la zone Cémac et la zone Uémoa. Mais également, il a annoncé les différentes mesures en cours dans l’optique d’une interopérabilité intégrale non seulement en Afrique centrale, mais également entre la zone Cémac et la zone Uémoa. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.

Valentin Mbozo’o explique la future interopérabilité des paiements mobiles en zone F.Cfa [Vidéo]
Valentin Mbozo’o, Directeur général du Gimac : Favoriser l’interopérabilité intégrale en zone Cémac.
Nous pouvons, en ce moment, vous dire que nous sommes en pré-production avec les banques. Nous allons faire l’interopérabilité avec les banques, les opérateurs mobiles, les services de mobile banking, les sociétés de transfert d’argent et tous ceux qui sont susceptibles de faire des paiements et des transactions électroniques. Valentin Mbozo’o

Valentin Mbozo’o : « En ce qui concerne les contraintes de compensation, les deux banques centrales de la zone Cfa (Béac et Bcéao) ont un accord-cadre. Un projet d’interconnexion des deux zones au niveau des paiements est en cours. Et à ce sujet, pour parachever ce volet de paiement, il va falloir que Star-Uemoa qui est le système de télécompensation en Afrique de l’Ouest et le Systac qui est le système de télécompensation en Afrique centrale, tous des outils de la Banque centrale, se mettent en collaboration ou en interconnexion (…) Après on pourrait ajouter les couches telles que la carte Gimac, la carte Uemoa et évidemment l’interopérabilité des mobiles (…) et pourquoi pas les transferts inter zone Cfa. »

Valentin Mbozo’o : « Tout aussi important, l’instruction qu’a prise Monsieur le gouverneur de la Banque centrale des Etats de l’Afrique centrale, Abbas Toli Mahamat, sur ce qu’on appelle l’interopérabilité intégrale. Elle date du 10 août 2018. Cette instruction va amener tous les opérateurs impliqués dans les paiements ou l’intermédiation financière à interopérer (au 31 mars 2019 au plus tard, ndlr). Ceci vise à développer un tissu de paiement un peu plus élaboré et un peu plus traçable et convergeant dans tout l’espace Cémac. Cela va apporter plus de visibilité.

Cela veut dire quoi ? Au-delà de l’interopérabilité carte bancaire que faisait le Gimac, on va y ajouter l’interopérabilité du mobile money et l’on va même y associer le transfert d’argent. D’ailleurs, nous avons commencé la phase pilote avec les opérateurs mobiles, y compris MTN Cameroon, depuis le mois d’octobre 2018. Nous pouvons, en ce moment, vous dire que nous sommes en pré-production avec les banques. Nous allons faire l’interopérabilité avec les banques, les opérateurs mobiles, les services de mobile banking, les sociétés de transfert d’argent et tous ceux qui sont susceptibles de faire des paiements et des transactions électroniques ».

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Beaugas – Orain DJOYUM présente Digital Business Africa, la plateforme web d’infos stratégiques sur le numérique [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Dans cette vidéo publiée sur YouTube, Beaugas Orain DJOYUM, le directeur de la publication de Digital Business Africa, présente cette plateforme web spécialisée dans le traitement des infos stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique en Afrique.

Digital Business Africa est en effet la nouvelle marque qui a succédé à TIC Mag. Dans un édito publié en septembre 2018, Beaugas Orain DJOYUM présentait les raisons de ce changement.

En plus des infos stratégiques quotidiennes sur les artisans de la transformation numérique du continent et l’actu des TIC, des Télécoms et du numérique, Digital Business Africa propose un magazine web mensuel exclusivement disponible en ligne pour le moment. Téléchargez les dernières versions ici.

Et comme depuis 2011, Digital Business Africa vous propose sa newsletter quotidienne gratuite sur l’actualité des TIC, des Télécoms et du Numérique en Afrique. Vous êtes déjà au nombre de 8 500 à recevoir cette newsletter et près de 70 000 à visiter mensuellement notre plateforme web. Digital Business Africa envisage de lancer dans un futur proche la version anglaise de sa plateforme web.

Beaugas – Orain DJOYUM présente Digital Business Africa, la plateforme web d’infos stratégiques sur le numérique [Vidéo]
Palais des Congrès de Yaoundé, Cameroun. Février 2019. Le stand de Digital Business Africa au salon Promote 2019.

Par Digital Business Africa

Joseph Kamgue : « Il faut obliger les opérateurs télécoms à nous interconnecter » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Intervenant lors de la première édition de la conférence Innovation 4 Human qui s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement, le PDG de Kakotel SA et promoteur de l’application Perfect Talk, a lancé un appel à l’endroit des pouvoirs publics afin de faciliter l’interconnexion entre sa société Kakotel SA et l’ensemble des opérateurs télécoms concessionnaires du Cameroun.

C’était le 19 février 2019 autour de la conférence ayant pour thème : « All Mobile : comment les offres mobiles innovantes bouleversent les habitudes. Ce que proposent les opérateurs licenciés au Cameroun » organisé par votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, en collaboration avec la Fondation Inter-Progress.

Au cours de son intervention, Joseph Kamgue a également présenté les avantages de son application Perfect Talk. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de l’intervention du PDG de Kakotel SA notamment son plaidoyer à l’endroit des pouvoirs publics.

Cameroun : Joseph Kamgue Takougang, nouveau vice-président du MECAM
Joseph Kamgue Takougang, nouveau vice-président du MECAM, et PDG de Kakotel Cameroon SA.
Nos abonnés ne peuvent pas interagir avec les abonnés des autres. Pourquoi ?… Il faudrait que les pouvoirs publics fassent leur travail. Il y a urgence ! Pourquoi ? Tout aujourd’hui tourne autour des TIC et de l’Internet. Si nous ne pouvons pas donner le goût du travail aux jeunes pour qu’ils se lancent dans le secteur du numérique, ce sera très très compliqué. Joseph Kamgue


Digital Business Africa : Comment faire aujourd’hui pour que les offres mobiles innovantes de Kakotel soient disponibles sur le marché ?

Joseph Kamgue : « Les pouvoirs publics ont tout mis à notre disposition. Nous avons les licences. Nous avons les ressources en numérotation. Il faut simplement que les pouvoirs publics fassent leur travail d’obliger les opérateurs télécoms de nous interconnecter. Ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Comment voulez-vous qu’on puisse interagir avec un abonné qui est chez un autre opérateur si on ne peut pas être interconnecté ? Nous avons envoyé la balle depuis longtemps dans le camp des pouvoirs publics. Ils avaient dit que pour parler en toute autorité dans le domaine des télécoms, il faut être un opérateur licencié. Nous sommes aujourd’hui un opérateur licencié. Mais nos abonnés ne peuvent pas interagir avec les abonnés des autres. Pourquoi ? Ce n’est pas possible. Ce n’est pas normal ! Il faudrait que les pouvoirs publics fassent leur travail. Il y a urgence ! Pourquoi ? Tout aujourd’hui tourne autour des TIC et de l’Internet. Si nous ne pouvons pas donner le goût du travail aux jeunes pour qu’ils se lancent dans le secteur du numérique, ce sera très très compliqué. » Voir plus de détails dans la vidéo ci dessus.


Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun.

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Dr Pierre-François Kamanou : « Mobinawa prête à mettre sur le marché une offre innovante pour les entreprises » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Intervenant lors de la première édition de la conférence Innovation 4 Human qui s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement, Dr Ing. Pierre-François Kamanou, PDG de GTS Cameroon SA et promoteur de l’application Mobinawa, a présenté les avantages de son application.

C’était le 19 février 2019 autour de la conférence ayant pour thème : « All Mobile : comment les offres mobiles innovantes bouleversent les habitudes. Ce que proposent les opérateurs licenciés au Cameroun » organisé par   votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, en collaboration avec la Fondation Inter-Progress. Au cours de son intervention, au-delà de la présentation des offres innovantes de Mobinawa, Pierre-François Kamanou a présenté les attentes des opérateurs licenciés à l’endroit des pouvoirs publics pour qu’ils puissent travailler de manière efficience.

Etait également présent à ce panel modéré par Beaugas – Orain Djoyum, le Dg du cabinet ICT Media Strategies, Joseph Kamgue, le PDG de Kakotel SA, promoteur de l’application Perfect Talk. Digital Business Africa vous présente dans la vidéo ci-dessus les grandes séquences de l’intervention du Dr Ing. Pierre François Kamanou.

La question primordiale c’est comment faire en sorte que nous puissions enfin exister et mettre sur le marché par exemple nos offres de numéros virtuels à préfixe 8 qui sont prévus dans le plan national de numérotation depuis 2004. C’est le numéro destiné au standard téléphonique des entreprises de manière à ce qu’une entreprise puisse se faire identifier avec un seul numéro qui supporte les services voix, sms et les services Ussd.Dr Ing. Pierre-François Kamanou

Digital Business Africa : Quels sont les principaux axes du plaidoyer que vous entendez soumettre aux autorités publiques ?

Dr Ing. Pierre-François Kamanou : « Les principaux axes du plaidoyer en préparation que nous allons envoyer aux pouvoirs publics sont déjà connus : le constat aujourd’hui c’est que les petits opérateurs licenciés que nous sommes n’existons pas encore. La question primordiale c’est comment faire en sorte que nous puissions enfin exister et mettre sur le marché par exemple nos offres de numéros virtuels à préfixe 8 qui sont prévus dans le plan national de numérotation depuis 2004. C’est le numéro destiné au standard téléphonique des entreprises de manière à ce qu’une entreprise puisse se faire identifier avec un seul numéro qui supporte les services voix, sms et les services Ussd. Voilà par exemple une offre innovante que Mobinawa est prête à mettre sur le marché pour les entreprises, mais qui nécessite cette interconnexion avec les opérateurs télécoms. » Voir plus de détails dans la vidéo.

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Alain Nono, le Directeur de MTN Mobile Money (Cameroun), a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 20 février 2019. C’était sur le thème : «Monnaie électronique et régulation en Afrique centrale : quels défis ?».

Etaient également présents à ce panel, Patrick Kengne, le PDG de Wouri TV ; Jean-Jacques Massima-Landji, le Représentant de l’UIT pour l’Afrique Centrale et Madagascar et Valentin Mbozo’o,  le directeur général du GIMAC (le Groupement interbancaire monétique de l’Afrique centrale).

Alain Nono a expliqué au cours de cette conférence que la réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. Notamment en matière d’identification des abonnés. Aussi, il a expliqué comment retirer l’argent d’un mort retenu dans son compte MTn Mobile Money. Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de son intervention.

Récupérer l’argent d’un mort de son compte MTN Mobile Money : Alain Nono explique comment [Vidéo]
La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale.Alain Nono

Alain Nono : « Lorsqu’une personne décède, même si cette personne n’a pas écrit son testament qui justifie ce qu’il faut faire de cet argent, les ayants-droits viennent à Mtn avec un document de justice confirmant et prouvant leur qualité d’ayants-droits et sont identifiés. Ils ont le choix de récupérer cet argent ou de transférer cela sur leur compte à eux.

Après un certain temps, si l’argent n’est pas réclamé, il est reversé à la banque. Nous avons un compte de compensation dans une banque où ces fonds sont reversés jusqu’à réclamation ».

Alain Nono : « (…) La réglementation en matière de paiement mobile en Afrique centrale est plus restrictive que celle de l’Afrique de l’Ouest. En Afrique de l’Ouest, si vous avez un compte dont le montant n’atteint pas 200 000 francs Cfa, vous n’êtes pas obligés de vous faire identifier de la même façon qu’en Afrique centrale. Chez nous, nous avons une réglementation très rigoureuse quel que soit le montant que vous avez dans votre compte de paiement mobile. Ce qui permet de sécuriser le client (…) ».

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Pauline Tsafack : « Il faudra évaluer et recadrer le plan stratégique Cameroun numérique 2020 » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Pauline Tsafack, la directrice de la Réglementation du Minpostel, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 19 février 2019. C’était sur le thème : « Digitalisation des services publics : comment parvenir à un «cashless and paperless governement » ? ». Dans le panel figurait également Joseph Nana, le directeur général de J-Way Africa, et Saloua Karkri-Belkeziz, Présidente de GFI Afrique et présidente de l’APEBI (Maroc).

Digital Business Africa vous présente dans cette vidéo les grandes séquences de l’intervention de Pauline Tsafack.

Déjà, dans le cadre de la coopération avec la Banque mondiale, nous évoquons ce problème de dématérialisation. Il faudrait que les administrations y aillent de manière harmonieuse. Et qu’il y ait un partage d’expériences. De plus en plus, nous mettons des services en ligne.Pauline Tsafack

Digital Business Africa : Comment le gouvernement entend-il mettre en œuvre la société digitale appelée par le président de la république sur un horizon plus court et plus proche et mettre en place une bonne partie des projets du plan stratégique Cameroun numérique 2020 ?

Pauline Tsafack : « Vous avez des projets de dématérialisation mis en œuvre par le ministère des Finances, le projet e-Guce, le projet de télédéclaration et même de télé-paiement qui sera bientôt une obligation. Vous avez également le projet d’e-Visa avec la DGSN qui est très avancé. C’est pour vous rassurer que cela avance. Presque tous les projets eGov qui étaient prévus être réalisés en 2018 sont déjà attribués ou en cours de mise en œuvre.

Maintenant, il faudra évaluer et peut-être recadrer le plan stratégique Cameroun numérique 2020 pour lui donner un nouvel horizon. Comme je l’’ai évoqué, avec les problèmes de financements, tous les objectifs n’ont pas été atteints. Donc, après l’évaluation, il faudrait recadrer, voir les priorités, ce qui devrait être mis en œuvre afin que ce plan stratégique permette une meilleure mise en œuvre du projet e-Gov.

Déjà, dans le cadre de la coopération avec la Banque mondiale, nous évoquons ce problème de dématérialisation. Il faudrait que les administrations y aillent de manière harmonieuse. Et qu’il y ait un partage d’expériences. De plus en plus, nous mettons des services en ligne. Déjà au niveau des universités cela avance. Les préinscriptions se font en ligne. Idem pour les concours d’entrée dans la majeure partie des grandes écoles. Plus encore, cela se dématérialise de plus en plus avec les paiements mobiles. Je pense que le gouvernement est sur la bonne voie. Mais, il faut simplement une meilleure coordination. Il faut réévaluer le Plan Cameroun 2020, le recadrer en 2025 au plus pour atteindre tous les objectifs. »

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.

Joseph Nana : « Voici pourquoi le Cap-vert est au-dessus du Cameroun en matière d’eGov » [Vidéo]

[Digital Business Africa] – Votre plateforme web d’informations stratégiques sur les TIC, les Télécoms et le Numérique, Digital Business Africa, a organisé en collaboration avec la Fondation Inter-Progress la première édition d’Innovation 4 Human. L’événement s’est tenu du 18 au 22 février 2019 au Palais des Congrès de Yaoundé dans le pavillon numérique de Promote 2019, le salon international de l’investissement. 

Joseph Nana, le directeur général de J-Way Africa, a été panéliste à la conférence Innovation 4 Human modérée par Beaugas Orain Djoyum, DG de ICT Media STRATEGIES et DP de Digital Business Africa, à Yaoundé le 19 février 2019. C’était sur le thème : « Digitalisation des services publics : comment parvenir à un «cashless and paperless governement » ? ». Dans le panel figurait également Pauline Tsafack, la directrice de la Réglementation du Minpostel, et Saloua Karkri-Belkeziz, Présidente de GFI Afrique et présidente de l’APEBI (Maroc).

Digital Business Africa vous présente dans la vidéo ci-dessus les grandes séquences de l’intervention de Joseph Nana.

Jean-Marc Boueyerie : « Chez Jway, nous innovons sans cesse pour simplifier les choses complexes »
Un Etat e-Gov se matérialise par ces grands registres. Le registre de l’identifiant unique. Le Maroc est en train de le faire.  Mais, le Cap-vert l’a fait avant. C’est grâce à cela que le Cap-vert est au-dessus du Cameroun en matière d’eGov.Joseph Nana

Digital Business Africa : Quels sont les préalables pour une meilleure digitalisation des services publics ?

Joseph Nana : « J’en avais identifié cinq. Le premier préalable étant organisationnel. C’est-à-dire au niveau de l’organisation de la structure gouvernementale. Je pourrais dire que le Gabon a presque réussi le pari. Les institutions sont mises en place. On peut encore avoir à redire, mais c’est déjà cela. Le reste, on peut se battre, je n’entre pas dans les détails. La couche la plus importante c’est la couche opérationnelle.

Le deuxième préalable, c’est la charte de souveraineté numérique, qui manque au niveau du Cameroun par exemple. Je l’ai constaté en parcourant le site web du ministère des Finances. Ici, chaque direction a sa charte graphique, son .cm à lui. Il y a un besoin de mettre de l’ordre dans cela. Cela illustre un peu ce qui se passe dans le reste du gouvernement.
Le troisième préalable c’est la mise en place des grands registres de l’Etat. C’est le plus important.

Un Etat e-Gov se matérialise par ces grands registres. Le registre de l’identifiant unique. Le Maroc est en train de le faire.  Mais, le Cap-vert l’a fait avant. C’est grâce à cela que le Cap-vert est au-dessus du Cameroun en matière d’eGov. Ils ont commencé par le commencement : l’identifiant unique du citoyen. Le deuxième registre important, c’est le registre académique qui part du primaire jusqu’à la fin du cycle universitaire. Après le matricule administratif peut prendre le relais. C’est le troisième registre important.

L’on peut mettre le carnet de santé dans un autre registre. Le dossier judiciaire du citoyen peut également être dans un registre. Il y a le foncier, le registre du commerce, la sécurité et enfin la police. Voilà de manière ramassée les grands registres. Il peut avoir des sous-registres en dessous, mais au moins ceux-là sont importants. »

Innovation 4 Human

D’après Beaugas Orain Djoyum, Innovation 4 Human à Promote 2019 consistait à animer le pavillon numérique de Promote avec un accent sur les Conférences thématiques, ateliers et débats sur des thèmes collés à l’accélération du développement numérique au Cameroun. 

Le thème général d’Innovation 4 Human était « Accélérer le développement d’un Cameroun numérique ». L’objectif général étant de créer un cadre de rencontres professionnelles entre entreprises, de regrouper des experts sur des thématiques importantes du numérique avec un accent sur les retours d’expériences et bonnes pratiques, de proposer des solutions adaptées aux entreprises entamant leur transformation numérique, de découvrir des services et solutions innovantes adaptées aux entreprises, de partager les enjeux, opportunités et innovations du numérique.

Par Digital Business Africa 

Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation for Human

Cet article fait partie du Dossier spécial : Promote 2019 : Revivre en vidéos les conférences Innovation 4 Human. Lire également et voir les interventions des autres panélistes.