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La filiale zimbabwéenne de la Standard Bank ferme son hub d’incubateurs à cause du Covid19

[Digital Business Africa] – La filiale zimbabwéenne de la Standard Bank ferme son hub d’incubateurs à Harare par mesure de précaution contre la propagation du coronavirus (COVID-19. Stanbic Zimbabwe a fermé le hub le vendredi 20 mars 2020, prévenant qu’il réexaminera le statut de réouverture conformément à l’évolution de la pandémie de COVID-19.

« Par mesure de précaution, conformément à la prévention d’une éventuelle propagation de COVID-19, nous fermerons le Hub de l’incubateur pour une période de 30 jours à compter du 20 mars 2020, par souci de bien-être de nos clients et les membres du personnel », a déclaré Stanbic dans un communiqué. D’autres pôles de start-ups technologiques au Zimbabwe restent ouverts, certains dirigeants disant qu’ils évaluaient toujours la situation et envisageraient de fermer si nécessaire.

Stanbic Zimbabwe encourage également l’utilisation de plateformes numériques telles que son application bancaire et ses services bancaires par Internet. Cependant, certains consommateurs continuent de faire la queue dans les banques.

Gaëlle Massang

Cameroun / COVID 19 : Camtel propose 150 Go de data à 10 000 F.CFA avec l’offre FAMILY SURF

[Digital Business Africa] – L’opérateur historique des télécommunications du Cameroun, la Cameroon Telecommunications (Camtel), joint ses efforts à ceux du gouvernement pour barrer la voie au Covid-19. Parmi les mesures du gouvernement, il y a la fermeture de nombreux espaces publics, y compris bars et restaurants, à partir de 18h.

En cette période, de nombreux camerounais sollicitent la data pour rester connectés. De nombreux appels ont été lancés à l’endroit des telcos et des FAI dans le sens de la baisse des tarifs data et du lancement de nouveaux forfaits. L’opérateur indique avoir écouté ces appels.

Ce 23 mars 2020, Camtel annonce à ses abonnés le lancement du forfait FAMILY SURF. Il s’agit d’un forfait qui offre 150 Go en volume de téléchargement valable 30 jours au montant de 10 000 F.Cfa. Une campagne qui va du 23 mars au 30 avril 2020. Pour accéder à ce forfait, les abonnés Camtel doivent se connecter sur la plateforme www.myxtremnet.cm

Le forfait de Camtel intervient après les mesures de MTN et d’Orange annonçant certaines réductions sur leurs services de communications électroniques.

Parmi les mesures d’Orange, l’instauration de la gratuité des frais sur les transferts compte à compte sans limite de montant via Orange Money pour limiter les manipulations de cash. L’opérateur recommande d’ailleurs à ses clients d’effectuer tous leurs règlements avec Orange Money.  Orange applique également “une baisse tarifaire de 30% sur ses forfaits Internet résidentiels” pour suivre l’actualité et garder le contact avec le monde. Une baisse de 50% sur les équipements de connexion Internet Clés USB pour rester connecté est également appliquée.

Chez MTN Cameroon, seule la suspension du paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs) est appliquée depuis 20 mars 2020. Mesure limitée à trois transactions par jour et par compte et valable pour une durée de 30 jours renouvelable.

Lire aussi l’édito de Beaugas Orain DJOYUM : Opérateurs télécoms, face au Coronavirus, baissez vos tarifs, proposez de nouveaux forfaits !

Dans son édito publié il y a quelques jours sur Digital Business Africa, Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, proposait déjà aux telcos de baisser leurs tarifs et de proposer de nouveau forfaits. Pour lui, la mesure de Camtel est à saluer. « De nombreux abonnés Camtel, en cette période de crise sanitaire, s’attendaient à ce que Camtel reconduise son offre Christmas de 250 Go à 15 000 F.Cfa. L’opérateur a plutôt choisi de créer un nouveau forfait de Family Surf de 10 000 F.Cfa pour 150 Go. Même si ce n’est pas ce qu’attendaient les abonnés, c’est déjà une bonne offre qui fait de Camtel l’opérateur camerounais proposant le meilleur forfait Internet (rapport qualité-prix) en cette période au Cameroun », commente Beaugas – Orain DJOYUM.

Une baisse des tarifs qu’appelait également Beaugas Orain DJOYUM dans son récent édito, s’adressant à tous les FAI et opérateurs télécoms. « Confinées ou bloquées entre quatre murs, de nombreuses personnes doivent donc se connecter sur Internet pour étudier, s’informer et même travailler. La data devient plus que jamais une denrée importante en cette période de crainte généralisée de propagation du Covid-19. Cela fera sans doute l’affaire des Telcos et FAI, car leurs services de communications électroniques seront probablement plus sollicités. Dans un élan de solidarité, les telcos africains rompts à communiquer sur leurs actions de RSE, devraient dans ce contexte proposer des forfaits spéciaux ou baisser les tarifs de la data. Ceci non seulement afin de permettre aux populations de rester connectées et informées, mais également pour leur aider à mieux utiliser les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour le travail à distance ou encore pour sauver des vies. Réduire ou baisser ces tarifs serait une action salutaire et bienveillante. Et même de reconnaissance envers l’apport de ces abonnés à la croissance de ces opérateurs », écrivait Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

Tiémoko Meyliet Koné [BCEAO] s’engage à négocier avec les Telcos pour réduire les coûts des transactions financières mobiles

[Digital Business Africa] – La Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) n’est pas restée insensible à la crise sanitaire qui ébranle le monde et de nombreux pays africains. Le 21 mars 2020, elle a décidé de prendre un certain nombre de mesures pour faire face à la pandémie du Coronavirus qui a, reconnaît-elle, de graves conséquences sur l’activité économique et financière mondiale.

Parmi les mesures prises, Tiémoko Meyliet Koné, le gouverneur de la BCEAO, annonce de futures négociations avec les entreprises d’émission de monnaie électronique en vue de réduire les coûts des transactions et encourager les populations à une plus grande utilisation des moyens de paiement digitaux pour mieux limiter les contacts et les déplacements.

En effet, le virus peut également se transmettre via les billets de banque et les pièces de monnaie qui passent de mains en mains. Même si les risques sont faibles, l’usage des moyens de paiement sans contact sont encouragés.

Les mesures prises par la BCEAO

« Au regard de l’impact négatif que cette crise pourrait avoir sur le système bancaire et le financement de l’activité économique dans l’Union, la Banque Centrale, qui suit avec la plus grande attention l’évolution de la pandémie, a décidé :

    1. d’augmenter les ressources mises à la disposition des banques, afin de permettre à celles-ci de maintenir et d’accroître le financement de l’économie. A cet égard, une première hausse de 340 milliards a été apportée au montant que la Banque Centrale accorde chaque semaine aux banques, pour le porter à 4.750 milliards ;

    2. d’élargir le champ des mécanismes à la disposition des banques pour accéder au refinancement de la Banque Centrale. Dans ce cadre, la BCEAO a pris l’initiative de faire la cotation de 1.700 entreprises privées dont les effets n’étaient pas acceptés auparavant dans son portefeuille. Cette action permettra aux banques d’accéder à des ressources complémentaires de 1.050 milliards et aux entreprises concernées de négocier et bénéficier de meilleures conditions pour leurs emprunts ;

    3. d’affecter 25 milliards au fonds de bonification de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) pour permettre à celle-ci d’accorder une bonification de taux d’intérêt et d’augmenter le montant des prêts concessionnels qu’elle accordera aux États pour le financement des dépenses urgentes d’investissement et d’équipement dans le cadre de la lutte contre la pandémie ;

    4. de rappeler et de sensibiliser les banques à l’utilisation des ressources disponibles sur le guichet spécial de refinancement des crédits accordés aux petites et moyennes entreprises (PME/PMI). Ce guichet, sans plafond, a été créé dans le cadre du dispositif mis en place par la BCEAO en accord avec les banques et les États pour promouvoir le financement des PME/PMI dans l’Union ;

    5. de mettre en place, avec le système bancaire, un cadre adapté pour accompagner les entreprises affectées par les conséquences de la pandémie et qui rencontrent des difficultés pour rembourser les crédits qui leur ont été accordés. La BCEAO sollicitera les banques pour qu’elles accordent les reports d’échéances appropriés, en particulier aux PME/PMI ;

    6. de mener des négociations avec les entreprises d’émission de monnaie électronique en vue de réduire les coûts des transactions et encourager les populations à une plus grande utilisation des moyens de paiement digitaux pour mieux limiter les contacts et les déplacements ;

    7. d’approvisionner les banques en billets en quantité et en qualité suffisantes, afin de leur permettre d’assurer un fonctionnement satisfaisant des guichets automatiques de banques (GAB) ;

    8. d’organiser, au besoin, le réaménagement du calendrier d’émission des titres publics sur le marché financier régional.

La Banque Centrale réaffirme sa détermination à prendre toutes autres mesures qui s’avéreraient nécessaires, dans le cadre de sa mission, pour contrer les effets néfastes de la pandémie du Covid-19 sur les économies de l’Union.

Le Gouverneur de la BCEAO »

Par Digital Business Africa

Covid-19: L’UIT propose aux Africains de nouvelles lignes directrices pour la mise en œuvre de plans nationaux de télécommunications d’urgence

[Digital Business Africa] – Face à la crise mondiale liée au coronavirus, comme dans toute autre situation d’urgence, la rapidité et l’efficacité des interventions sont proportionnelles au niveau de préparation. Afin d’aider les pays à mieux gérer leurs activités d’intervention en cas de catastrophe à l’heure où la fréquence, l’intensité et les conséquences humaines et économiques des catastrophes s’amplifient dans le monde entier, l’Union internationale des télécommunications (UIT) a publié ce 19 mars 2020 à Genève de nouvelles lignes directrices relatives à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans nationaux de télécommunications d’urgence.


Ces lignes directrices aideront les autorités et les décideurs nationaux à élaborer des politiques et des réglementations propres à garantir une utilisation continue des réseaux et services de télécommunication avant, pendant et après une catastrophe.


“La crise exceptionnelle liée au Covid-19 que nous vivons actuellement nous montre combien les réseaux et les services des technologies de l’information et de la communication sont essentiels, à la fois pour faire face à la pandémie actuelle et pour assurer la gestion des catastrophes”, a déclaré le Secrétaire général de l’UIT, M. Houlin Zhao. “Aujourd’hui plus que jamais, la mise en œuvre de plans nationaux généraux pour les télécommunications d’urgence peut garantir un échange d’informations rapide et efficace entre les différents niveaux d’administration, au sein des communautés touchées et entre les organismes humanitaires, afin de donner la priorité aux efforts d’intervention et de sauver des vies”.


Un plan national pour les télécommunications d’urgence vise à définir une stratégie permettant d’assurer la disponibilité des communications durant les phases d’atténuation, de préparation, d’intervention et de rétablissement en cas de catastrophe, en favorisant la coordination et le dialogue entre tous les niveaux d’administration, les organismes humanitaires, les fournisseurs de services et les communautés exposées à des risques.


Les lignes directrices mettent en évidence les principaux domaines qui sont exposés à des risques en cas de catastrophe, donnent des arguments en faveur du financement des équipements et des effectifs essentiels en situation d’urgence et mettent en avant la nécessité de disposer de ressources et de procédures courantes afin de permettre aux autorités nationales d’être bien préparées, en particulier pour maintenir les communications essentielles, qui constituent un lien vital en situation d’urgence.


“Lorsqu’une catastrophe survient, elle ne nous laisse pas le temps de réfléchir à ce qu’il faut faire et à la façon d’organiser les interventions. Toutes les parties prenantes doivent impérativement être préparées à l’avance et se tenir prêtes à prendre des mesures”, a déclaré Mme Doreen Bogdan-Martin, Directrice du Bureau de développement des télécommunications de l’UIT. “Qu’il s’agisse de simulations théoriques, de tutoriels, de démonstrations ou d’entraînements à grande échelle, les exercices permettent à ceux qui participent aux activités de gestion et de communication en cas de catastrophe de mettre en œuvre des mesures d’intervention en cas d’urgence efficaces”.


L’UIT a déjà fourni une assistance à plusieurs pays aux fins de l’élaboration de plans nationaux de télécommunications d’urgence, de la mise en place de systèmes d’alerte avancée et de surveillance et de la fourniture d’équipements de télécommunications d’urgence.


Afin de garantir l’état de préparation en cas d’urgence, l’UIT et le Réseau des télécommunications d’urgence (ETC), un réseau mondial d’organisations qui agissent en collaboration pour fournir des services de communication partagés en situation d’urgence humanitaire, ont uni leurs forces pour élaborer un Guide pratique pour les simulations de situations d’urgence, lequel contient des outils permettant de tester et d’affiner les plans nationaux de télécommunications d’urgence en utilisant des scénarios de simulation.


“Alors que les catastrophes se font de plus en plus fréquentes et complexes, il est fondamental de pouvoir rechercher, identifier et combler toute lacune au niveau de l’état de préparation des pays. Les scénarios qui sont proposés dans ce guide permettront à toutes les parties prenantes de prendre ces mesures en amont”, a déclaré la Responsable du Réseau ETC, Mme Enrica Porcari, également Directrice informatique et Directrice de la Division technologique du Programme alimentaire mondial des Nations Unies.

À propos de l’UIT
L’Union internationale des télécommunications (UIT) est l’institution spécialisée des Nations Unies pour les technologies de l’information et de la communication (TIC); elle encourage l’innovation dans le secteur des TIC, aux côtés des 193 États Membres et plus de 900 entités du secteur privé, institutions universitaires et organisations internationales et régionales qui la composent. Fondée en 1865, soit il y a plus de 150 ans, elle est l’organisation intergouvernementale chargée de coordonner l’utilisation en partage du spectre des fréquences radioélectriques au niveau mondial, d’encourager la coopération internationale en attribuant des orbites de satellite, de renforcer l’infrastructure des communications dans les pays en développement et de définir des normes mondiales qui garantissent la parfaite interconnexion de systèmes de communication très divers. Qu’il s’agisse des réseaux large bande ou des technologies hertziennes de pointe, de la navigation aéronautique et maritime, de la radioastronomie, de l’observation des océans et de la surveillance de la Terre par satellite ou de la convergence entre téléphonie fixe et téléphonie mobile, de l’Internet ou des technologies de radiodiffusion, l’UIT s’engage à connecter le monde. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.itu.int

À propos du Réseau ETC
Le Réseau des télécommunications d’urgence (ETC) est un réseau mondial d’organisations qui agissent en collaboration pour fournir des services de communication partagés en situation d’urgence humanitaire. Il fait partie des 11 groupes désignés par le Comité permanent interorganisations.

Source : UIT

Les géants du streaming vidéo vont réduire leur consommation de bande passante afin de préserver le réseau internet

[Digital Business Africa] – Après Netflix, c’est au tour de YouTube d’annoncer ce 20 mars 2020 que son lecteur passera automatiquement en résolution standard lorsque vous regardez une vidéo, selon Reuters. Une mesure qui concerne toute l’Union européenne ainsi que le Royaume-Uni, pour une durée de 30 jours nous informe Business insider.

Cette décision (et celle de Netflix) intervient après que le commissaire européen Thierry Breton a appelé les géants du streaming vidéo à réduire leur consommation de bande passante afin de préserver le réseau internet. « En période de confinement face au COVID-19, le télétravail et le streaming sont très utiles, mais les infrastructures peuvent être mises à rude épreuve », avait tweeté l’ancien PDG de France Télécom jeudi 19 mars 2020, suite à une conversation téléphonique avec Reed Hastings, le PDG de Netflix.

Après la mise en application de la mesure, il devrait toujours être possible de repasser en haute définition si vous le souhaitez, en cliquant sur la roue crantée en bas du lecteur YouTube, puis sur “qualité”.

Gaëlle Massang

L’opérateur Telkom a promis 15 millions de rands pour aider le secteur de la santé sud-africain à lutter contre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Telkom a promis 15 millions de rands pour aider le secteur de la santé sud-africain à lutter contre le coronavirus COVID-19, nous informe Mybroadband.

Le PDG de Telkom, Sipho Maseko, a déclaré que les fonds seront utilisés pour «soutenir les travailleurs de la santé qui sont en première ligne de la lutte contre la propagation du COVID-19, en particulier dans les communautés les plus vulnérables d’Afrique du Sud». «Nous pensons qu’il appartient à chacun d’entre nous de faire ce que nous pouvons pour aplatir la courbe et réduire l’impact possible de ce virus. en particulier pour ceux qui dépendent du système de santé publique », a déclaré Maseko.

« Le don fait partie de l’approche à plusieurs volets de Telkom pour soutenir les efforts de l’Afrique du Sud pour contenir la propagation du COVID-19 et ses effets », a déclaré la société. Elle a ajouté que l’accès au matériel d’apprentissage pour les universités et les écoles publiques en ligne a déjà été détaxé sur le réseau de Telkom. «Nos mesures de continuité des opérations et d’intervention d’urgence sont en place pour répondre à la demande accrue de bande passante à large bande et d’appels vocaux sur le réseau fixe et mobile», a ajouté Maseko.

L’annonce intervient après des informations selon lesquelles des forces militaires sud-africaines pourraient être déployées pour patrouiller dans les rues afin de stopper la propagation du coronavirus COVID-19. Le rapport indique que s’il y a une flambée d’infections à coronavirus dans le pays, le déploiement de l’armée retarderait la nécessité d’un verrouillage national.

Le ministre de la Santé, Zweli Mkhize, a déclaré dans le rapport que « si les restrictions actuelles ne limitent pas la propagation du virus, l’armée va bientôt patrouiller dans les rues pour les faire respecter ». Cela fait suite au ministre de la Santé déclarant qu’entre 60% et 70% des Sud-Africains sont susceptibles de contracter le coronavirus COVID-19.

Gaëlle Massang

La WBA va reprendre la propriété et la gestion d’OpenRoaming en tant que norme mondiale de l’industrie sans fil

[Digital Business Africa] – La Wireless Broadband Alliance (WBA) a annoncé son intention de reprendre la propriété et la gestion d’OpenRoaming en tant que norme mondiale de l’industrie sans fil, nous informe Itwebafrica. Selon une déclaration publiée par l’organisation, cette décision est conçue pour faciliter l’adoption généralisée d’OpenRoaming par les réseaux Wi-Fi nouveaux et existants, les fournisseurs de services et d’autres partenaires technologiques à travers l’écosystème Wi-Fi mondial.

WBA prendra le contrôle total du développement, de la promotion et de l’administration d’OpenRoaming. OpenRoaming, une technologie d’intégration Wi-Fi transparente développée par Cisco, est basée sur un ensemble de normes et de directives développées par la WBA et la Wi-Fi Alliance et maintenant adoptée comme une initiative à l’échelle de l’industrie dirigée par la WBA.

OpenRoaming a connu une croissance énorme au cours de la dernière année et devrait jouer un rôle crucial en offrant de grandes expériences mobiles et en inaugurant une nouvelle ère d’applications mobiles. Annonçant cette décision, le PDG de WBA, Tiago Rodrigues, a déclaré: «OpenRoaming devient désormais un standard ouvert, créant un monde où les utilisateurs Wi-Fi pourront se déplacer de manière transparente d’un réseau Wi-Fi à un autre sans se réinscrire ni se connecter. une norme mondiale de l’industrie sans fil, WBA OpenRoaming améliorera les services et la disponibilité Wi-Fi, rendant la vie plus facile pour les utilisateurs et plus efficace pour l’écosystème mondial du mobile et du Wi-Fi »

«OpenRoaming est désormais ouvert aux affaires», a-t-il ajouté, «et j’appelle toute personne disposant d’un réseau Wi-Fi, privé ou public, d’un café ou de stades sportifs ou de tout autre type de lieu, à rejoindre notre écosystème ouvert afin que le service qu’ils proposent à leurs utilisateurs d’être automatiques, sécurisés et interopérables, rendant leurs réseaux accessibles à un public plus large. »

Grâce à cette initiative, l’écosystème mondial de WBA peut désormais intégrer OpenRoaming dans ses technologies, quel que soit le fournisseur d’équipement. Fondée en 2003, la mission de WBA est de permettre la collaboration entre les fournisseurs de services, les entreprises technologiques et les organisations pour réaliser cette vision. WBA entreprend des programmes et des activités pour aborder les problèmes commerciaux et techniques, ainsi que les opportunités, pour les entreprises membres. Les domaines de travail de la WBA incluent le plaidoyer, les directives de l’industrie, les essais et la certification

Gaëlle Massang

MTN Afrique du sud va baisser les prix de ses forfaits de data mensuels dès avril 2020

[Digital Business Africa] – Après des engagements avec la Commission de la concurrence et en réponse à son enquête sur le marché des services de données, MTN SA a annoncé ce vendredi 20 mars 2020 qu’elle allait réduire les prix de ses forfaits de data mensuels.

La baisse de prix attendue depuis longtemps intervient après que l’enquête de la Commission a révélé que Vodacom et MTN devaient baisser leurs prix des data, les plus élevés d’Afrique et fournir davantage de services gratuits aux clients. Vodacom ayant annoncé une coupure similaire la semaine dernière.

Désormais, MTN SA va, en avril 2020, réduire le prix de ses forfaits mensuels de 1 Go et moins de 25 à 50% et en particulier le forfait mensuel de 1 Go diminuera de 33% à R99.

«MTN SA a développé un ensemble d’engagements volontaires sous la forme d’un pacte social pour continuer à aborder l’abordabilité des services de données pour ses clients et MTN reste en discussion avec le CompCom sur les options pour formaliser ces solutions électives et leur mise en œuvre» selon une déclaration du bureau de presse de MTN SA.

 «Cela poursuit le travail que MTN SA a fait pour améliorer l’accessibilité des données pour ses clients, ayant déjà réduit le taux effectif de données sur son réseau de 76% entre février 2017 et février 2020», poursuit le communiqué.

En termes de data de «bouée de sauvetage» gratuites, MTN fournira aux clients 20 Mo de données quotidiennes gratuites – 600 Mo par client et par mois – via Ayoba, la plateforme de messagerie instantanée de MTN. Les clients devront accéder à Ayoba pour utiliser les données gratuites. La plateforme compte actuellement environ 500 000 utilisateurs et devrait augmenter avec l’arrivée de nouveaux clients.

« En avril 2020, MTN étendra les sites Web qui font partie du service public pour inclure également la santé, les universités publiques, les écoles professionnelles, les ressources éducatives ainsi que les sites d’emploi basés sur des termes et conditions et critères définis par MTN et après application et l’approbation de MTN », explique le géant des télécommunications. MTN lancera également un nouveau service appelé OpenTime en avril 2020. Grâce à OpenTime, les clients pourront accéder librement aux «services publics». MTN offrira également chaque mois 500 Mo de données gratuites pour accéder aux sites Web des services publics.

Gaëlle Massang

Cameroun / Covid-19 : Orange réduit 30% sur des forfaits Internet et instaure la gratuité des transferts d’argent (sans limite) sur Orange Money

[Digital Business Africa] – Au 20 mars 2020, le Cameroun compte officiellement 27 cas déclarés de contamination au Coronavirus (Covid-19).Le pays se mobilise pour faire face à cette crise sanitaire mondiale. Les opérateurs télécoms aussi. Après MTN la veille, l’opérateur mobile Orange Cameroun a pris un certain nombre de mesures pour barrer la route à ce virus, ce 20 mars 2020.

Parmi ces mesures, l’instauration de la gratuité des frais sur les transferts compte à compte sans limite de montant via Orange Money pour limiter les manipulations de cash. L’opérateur recommande d’ailleurs à ses clients d’effectuer tous leurs règlements avec Orange Money.  Orange applique également “une baisse tarifaire de 30% sur ses forfaits Internet résidentiels” pour suivre l’actualité et garder le contact avec le monde. Une baisse de 50% sur les équipements de connexion Internet Clés USB pour rester connecté est également appliquée.

Plus encore, l’opérateur instaure la gratuité des paiements des factures d’eau via Orange Money « pour permettre aux citoyens d’effectuer en toute sérénité le lavage systématique des mains ». Orange accorde aussi un accès gratuit aux contenus éducatifs pour les élèves et étudiants via pulse.orange.cm et via le  #119#. En fin, la Fondation Orange indique avoir fait une dotation en matériel médical de 100 millions de Franc CFA au Ministère de la Santé Publique du Cameroun.

« Chez Orange Cameroun le client est au centre de nos préoccupations, nous accordons une attention particulière à sa santé… Le Cameroun et le monde entier traversent actuellement une crise qui nous pousse à plus de solidarité et à plus de responsabilité. Par ces temps difficiles, il est important de respecter les mesures d’hygiène et de distanciation prescrites par les spécialistes de la santé et le gouvernement », conseille Orange Cameroun dans un communiqué.

Lire aussi l’édito de Beaugas Orain DJOYUM : Opérateurs télécoms, face au Coronavirus, baissez vos tarifs, proposez de nouveaux forfaits !

« Orange fait preuve de bon sens »

La décision d’Orange Cameroun est saluée par Beaugas-Orain Djoyum, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, qui appelait il y a quelques jours les opérateurs télécoms à baisser leurs tarifs et à proposer de nouveaux forfaits. « Avec ces mesures, Orange fait preuve de bon sens et de soutien aux efforts des pouvoirs publics pour barrer la voie au Covid-19. Contrairement à MTN qui a limité la gratuité des frais de transfert d’argent via MTN Mobile Money à 20 000 F.Cfa et à trois transactions par jour, Orange instaure la gratuité pour tous les montants. La durée de cette mesure n’est tout de même pas précisée. Aussi, il serait bon de généraliser la réduction des forfaits Internet qu’Orange propose à tous les forfaits d’Internet mobile. A présent, il serait bon qu’Orange et les autres opérateurs télécoms intensifient les messages de sensibilisation pour barrer la route au Covid-19 via SMS et via leurs plateformes numériques sur les réseaux sociaux », commente le DG d’ICT Media STRATEGIES.

L’opérateur mobile MTN Cameroon a annoncé le 19 mars 2020 avoir suspendu le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs). Cette mesure qui a commencé le 20 mars 2020 et qui est limitée à trois transactions par jour et par compte.  Chez MTN, cette mesure est valable pour une durée de 30 jours qui peut être revue en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

L’exemple du Kenya

Quelques jours plus tôt, au Kenya, à la suite à d’un appel du président Uhuru Kenyatta, les telcos SafaricomAirtel Kenya et Telkom Kenya avaient chacun accepté d’annuler les frais d’envoi ou de retrait pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US). Le président kenyan soutenait que cette réduction des prix pourrait permettre à davantage de Kenyans d’accepter les paiements mobiles et ainsi minimiser les contacts et aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Par DIGITAL Business Africa

France / Covid-19 : Cédric O invite les Français à consommer Internet avec modération afin d’éloigner tout risque de saturation des réseaux

[Digital Business Africa] – Le secrétariat d’Etat français chargé du numérique a publié un communiqué ce 19 mars 2020 indiquant que le gouvernement est mobilisé pour assurer le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications et invitant les français à l’usage de bonnes pratiques en matière d’usage de l’Internet.

En effet, explique le gouvernement, la restriction des déplacements individuels et le recours massif au télétravail, indispensables pour lutter contre la propagation de l’épidémie, entraîne une augmentation de la sollicitation des réseaux de télécommunications. Que ce soit par le développement du télétravail, des visio-conférences ou des usages récréatifs (films, séries, jeux en ligne), les français mobilisent davantage en cette période les différents réseaux de télécommunications, fixes comme mobiles.

Le gouvernement français, en étroite coordination avec l’Autorité indépendante de régulation des télécoms (ARCEP), suit avec une grande attention la montée en charge des différents réseaux.

Si à ce jour aucun incident majeur n’a été constaté et la situation actuelle ne soulève pas d’inquiétude générale à court terme, le Gouvernement appelle les Français à la vigilance et à la responsabilité. Un appel est donc lancé au grand public « pour adopter certaines bonnes pratiques de consommation (« les réflexes qui permettent à tout le monde de regarder sans se priver ») afin d’éloigner tout risque de saturation des réseaux ».

Eviter la lecture des vidéos en très haute définition

En particulier, le secrétariat d’Etat chargé du numérique invite les français à « privilégier les connexions « fixes » (avec Wifi par exemple) aux connexions sur les réseaux mobiles (3G ou 4G) pour la lecture des vidéos en ligne ; privilégier les téléchargements anticipés des vidéos (films, séries par exemple), pendant les heures creuses (notamment après 23h) plutôt qu’une lecture en streaming ; éviter la lecture des vidéos en très haute définition (et notamment 4K) ».

« Le Gouvernement est pleinement mobilisé pour garantir aux français le bon fonctionnement des réseaux de télécommunications indispensables aux services de télé-medecine, de télé-éducation, de télé-travail, etc. devenus essentiels dans cette période. Une utilisation responsable des réseaux de télécommunications par tous les citoyens permettra de consolider ces services indispensables. Je suis conscient que la période de confinement est un moment collectif difficile à traverser, mais certains réflexes permettent de préserver les réseaux sans se priver des usages », déclare Cédric O, Secrétaire d’Etat chargé du Numérique.

En plus de ces mesures à observer, le gouvernement, en coordination avec la Commission européenne, l’ARCEP et les opérateurs, a engagé d’autres actions complémentaires. Notamment, une mobilisation quotidienne des opérateurs de télécommunications afin de mieux gérer les pics de flux de données et de protéger la qualité et l’intégrité des réseaux.

Aussi, le gouvernement a lancé un appel aux fournisseurs de contenus fortement consommateurs de bande passante (VoD, streaming, jeux en ligne…) à prendre dans les heures et les jours qui viennent les mesures techniques appropriées pour limiter la consommation de leurs services. Des contacts ont eu lieu le 19 mars 2020 entre le Secrétariat d’Etat au numérique et les acteurs concernés. Dans ce sens YouTube a déjà répondu favorablement à cette requête du gouvernement français et de l’Union européenne en limitant la vue des vidéos en très haute résolution consommant beaucoup de données et de bande passante.

Par B-O.D.

Cameroun : Pour limiter la propagation du Covid-19, MTN Mobile Money suspend les frais de transfert d’argent pour les montants de 20 000 F.Cfa

[Digital Business Africa] – Pour lutter contre la propagation du COVID-19, l’opérateur mobile MTN Cameroon a annoncé ce 19 mars 2020 avoir suspendu le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes MTN Mobile Money pour des montants allant jusqu’à 20.000 FCFA (vingt mille francs). Cette mesure qui commence ce vendredi 20 mars 2020 sera limitée à trois transactions par jour et par compte.  Elle sera valable pour une durée de 30 jours qui pourra être revue en fonction de l’évolution de la crise sanitaire.

« En suspendant le paiement des frais de transfert d’argent entre les comptes Mobile Money, MTN Cameroon souhaite apporter sa contribution dans la lutte contre ce Coronavirus, en réduisant autant que possible le recours au cash et en favorisant les paiements à distance. Le Mobile Money est un élément important dans la réponse à la pandémie COVID-19. C’est un moyen de paiement sans contact avec l’argent physique, support potentiel du virus. L’utilisation du mobile money peut par conséquent contribuer à limiter la circulation du COVID-19 », explique l’opérateur dans un communiqué.

En effet, les possibilités de contamination au Covid-19 par les pièces de monnaie et les billets de banque, même si elles sont faibles, restent réelles. Pour l’opérateur, en facilitant les paiements à distance, le mobile money peut également permettre de faire face aux contraintes qu’imposent les mesures limitant les mouvements et les déplacements des personnes en vue de réduire les risques de propagations du virus. Les entreprises et les particuliers peuvent ainsi effectuer des transactions mobiles, même en situation d’isolement ou de confinement grâce à cette solution. 

« A MTN Cameroon, nous avons toujours fait de nos clients notre priorité. Face aux moments difficiles que nous traversons ensemble avec la propagation du COVID-19, nous serons davantage à leurs côtés. Nous allons nous assurer qu’ils restent connectés et en contact avec leurs proches. Nous travaillons également à leur apporter des solutions permettant de leur faciliter la vie autant que possible. Le mobile money est une de ces solutions. Nous encourageons les entreprises et les Camerounais à tirer avantage de cette solution pour mieux faire face », a déclaré le directeur général de MTN Cameroon, Hendrik Kasteel, dans un communiqué de presse.

L’exemple du Kenya

Quelques jours plus tôt, au Kenya, à la suite à d’un appel du président Uhuru Kenyatta, les telcos SafaricomAirtel Kenya et Telkom Kenya avaient chacun accepté d’annuler les frais d’envoi ou de retrait pour les transactions d’argent mobile inférieures à 1 000 Kshs (10 $ US). Le président kenyan soutenait que cette réduction des prix pourrait permettre à davantage de Kenyans d’accepter les paiements mobiles et ainsi minimiser les contacts et aider à endiguer la propagation du Coronavirus.

Dans son édito publié cette semaine sur Digital Business Africa, Beaugas Orain DJOYUM, le DG du cabinet ICT Media STRATEGIES, proposait déjà aux telcos de baisser leurs tarifs et de proposer de nouveau forfaits. Pour lui, la mesure de MTN bien qu’elle soit à saluer et à encourager reste encore limitée. « Seuls les petits montants sont concernés pour trois transactions seulement par jour. Mais surtout, l’opérateur MTN pourrait également baisser les tarifs de la data qui est très sollicitée en ces temps de crise sanitaire », affirme Beaugas Orain DJOYUM. 

C’est également ce qu’il indiquait dans son récent édito, s’adressant à tous les FAI et opérateurs télécoms. « Confinées ou bloquées entre quatre murs, de nombreuses personnes doivent donc se connecter sur Internet pour étudier, s’informer et même travailler. La data devient plus que jamais une denrée importante en cette période de crainte généralisée de propagation du Covid-19. Cela fera sans doute l’affaire des Telcos et FAI, car leurs services de communications électroniques seront probablement plus sollicités. Dans un élan de solidarité, les telcos africains rompts à communiquer sur leurs actions de RSE, devraient dans ce contexte proposer des forfaits spéciaux ou baisser les tarifs de la data. Ceci non seulement afin de permettre aux populations de rester connectées et informées, mais également pour leur aider à mieux utiliser les moyens de communications électroniques et les outils numériques pour le travail à distance ou encore pour sauver des vies. Réduire ou baisser ces tarifs serait une action salutaire et bienveillante. Et même de reconnaissance envers l’apport de ces abonnés à la croissance de ces opérateurs », écrivait Beaugas Orain DJOYUM.

Par Digital Business Africa

Facebook réagit aux accusations de partage des données de localisation des utilisateurs pour suivre le coronavirus

[Digital Business Africa] – Facebook, accusé de partager les données de localisation des utilisateurs pour suivre les coronavirus, a réagit lors d’une conférence de presse téléphonique, ce mercredi 18 mars 2020, dans laquelle Mark Zuckerberg a démenti l’information qui circulait depuis 24h dans les médias, nous informe Business insider.

Le patron de Facebook affirme que l’entreprise n’est pas en pourparlers avec le gouvernement américain sur le partage des données de localisation des utilisateurs de smartphones pour aider à lutter contre la propagation du coronavirus. « À ce stade, nous n’avons pas connaissance de discussions ou de demandes du gouvernement américain ou d’autres gouvernements concernant spécifiquement l’accès à ces données », a déclaré le PDG de Facebook. « Je ne pense pas qu’il serait censé de partager les données des gens de sorte qu’ils n’aient pas le choix de le faire », a-t-il ajouté.

Ce mardi 17 mars 2020, le Washington Post avait indiqué que Facebook, Google et d’autres entreprises technologiques étaient en pourparlers avec le gouvernement américain au sujet de la création d’un système qui utiliserait les données de localisation pour suivre la propagation du COVID-19. Ils auraient ainsi pu voir si les directives de distanciation sociale étaient réellement suivies. Le système décrit par le journal utiliserait potentiellement des données agrégées et anonymes fournies par des entreprises technologiques pour déterminer la probabilité que la maladie se propage entre différentes régions des États-Unis.

Bien que Mark Zuckerberg ait déclaré que Facebook n’était entré dans aucun pourparler sur le partage des données de localisation des utilisateurs avec le gouvernement, l’entreprise dispose d’un outil d’aide au suivi des mouvements et des données démographiques des personnes touchées par une épidémie. La “carte de prévention des maladies” de Facebook, a été publiée sur le réseau en 2019, quelques mois avant que le COVID-19 n’ait été identifié. Depuis lors, elle a été utilisée pour suivre la propagation du choléra au Mozambique et pour aider à améliorer les taux de vaccination au Malawi.

Alors que les États-Unis s’efforcent de lutter contre la pandémie de coronavirus qui a tué environ 8 000 personnes dans le monde, le gouvernement semble s’inspirer d’autres pays comme la Chine, la Corée du Sud et Israël qui ont mis en place des mesures de surveillance similaires — mais aussi plus agressives. Certaines de ces mesures ont suscité des inquiétudes au sujet de la protection de la vie privée.

Dimanche 15 mars 2020, un groupe de travail de salariés de Facebook, Google, Microsoft et Amazon s’est réuni avec des responsables de la Maison Blanche, pour discuter des moyens pour aider le gouvernement américain à combattre le virus, selon le Wall Street Journal. Le mardi 17 mars 2020, Facebook a également déclaré qu’il travaillait avec d’autres grandes plateformes de réseaux sociaux et des agences gouvernementales de santé pour réduire la diffusion de fausses informations.

Gaëlle Massang

Cameroun : le fabricant de logiciels russe MyOffice va fournir un million de licences « MyOffice Education » pour le milieu scolaire

Digital Business Africa] – Le fabricant russe de logiciels bureautiques, MyOffice (https://MyOffice.ru/fr/) et le ministère de l’Éducation de base de la République du Cameroun ont convenu de la fourniture et de l’implantation d’un million de licences « MyOffice Education » dans les établissements scolaires et préscolaires de la République du Cameroun pour une période de 10 ans, nous informe Africanews.

Cela fait suite à un accord conclu lors d’une mission commerciale en République du Cameroun, au cours de laquelle Laurent Serge Etoundi Ngoa, le ministre de l’Éducation primaire, a évoqué le besoin actuel de logiciels bureautiques pour les établissements d’enseignement et a annoncé le lancement d’un projet pilote d’implantation des solutions MyOffice dans les établissements d’enseignement du pays.

Les 500 premières licences de « MyOffice Standard » ont été transférées pour être testées au ministère de l’Éducation de la République. L’implantation commencera dans 10 écoles situées dans plusieurs provinces du pays. Les écoles maternelles, primaires et secondaires du Cameroun recevront gratuitement le logiciel MyOffice. Les établissements d’enseignement supérieur pourront acheter tous les composants de l’écosystème MyOffice avec une remise de 93 %. Ce sont ces conditions qui s’appliquent aux établissements d’enseignement en Russie.

Les utilisateurs privés peuvent utiliser les versions mobiles de MyOffice, distribuées gratuitement par les magasins d’applications pour smartphones avec les systèmes d’exploitation Android et iOS.  « Le Cameroun joue un rôle particulier en Afrique, car cet État compte parmi les pays ayant un système d’éducation plus développé. Grâce aux efforts du gouvernement, au cours des 20 dernières années, le nombre d’élèves des écoles primaires a doublé, pour atteindre aujourd’hui plus de 4,4 millions. Au cours de la même période, l’utilisation d’Internet a explosé dans le pays, permettant à près d’un quart de la population d’accéder au réseau mondial. Le logiciel russe « MyOffice Education » est en mesure de réaliser nos objectifs consistant à fournir aux élèves des solutions sécurisées et pratiques nécessaires dans le processus éducatif contemporain », a déclaré Laurent Serge Etoundi Ngoa, ministre en charge de l’Éducation primaire.

L’accord avec le ministère de l’Éducation de la République du Cameroun posera les bases d’une coopération fructueuse de l’entreprise avec les structures gouvernementales de ce pays d’Afrique. Les résultats du projet permettront de prendre des décisions concernant l’implantation des solutions MyOffice dans d’autres structures administratives du pays.

« Dans le monde entier, et en particulier en Afrique et au Moyen-Orient, les technologies russes sont synonymes de qualité, de sécurité et de fiabilité élevée. Notre coopération avec le gouvernement du Cameroun ouvre une nouvelle page de l’histoire entre les deux pays. Aujourd’hui, on compte au Cameroun 1000 écoles secondaires et élémentaires privées et publiques, qui octroient annuellement des diplômes à environ 500 000 élèves. Nous sommes heureux d’offrir au système éducatif camerounais une solution moderne et de haute technologique, qui résoudra d’une manière cohérente la question du développement des connaissances informatiques », a déclaré Dmitri Komissarov, PDG de la société de développement de MyOffice.

« Aujourd’hui, plus de 25,5 millions de personnes vivent au Cameroun, et plus de 60 % de la population a moins de 25 ans, l’âge médian n’étant que de 18,5 ans. C’est précisément ce public qui participera demain à façonner la vie sociale, commerciale et politique du pays. Nous souhaitons les aider à maîtriser les technologies avancées et les logiciels modernes et nous sommes convaincus que les solutions MyOffice conviennent parfaitement à cela », a déclaré Jafar Hilali, directeur de la Carousel Finance SA, le principal partenaire de distribution de MyOffice en Afrique.

La République du Cameroun est l’un des États qui présentent la croissance la plus rapide du continent africain. Selon les résultats de l’année 2018, le PIB du pays s’est établi à 38,6 milliards de dollars et au cours des 20 dernières années seulement, ce chiffre a été multiplié par 3,5.

Pour MyOffice, c’est la première fois qu’autant de licences pédagogiques sont exportées hors de la Fédération de Russie. L’entreprise existe depuis 2013. En 2019, Kaspersky Lab, l’un des principaux développeurs et fournisseurs de solutions de sécurité de l’information, a rejoint le conseil d’administration.

Gaëlle Massang

L’opérateur Algérie Télécom met à la disposition de ses abonnés des services à distance pour limiter la propagation du coronavirus

[Digital Business Africa] – L’opérateur Algérie Télécom à mis à la disposition de ses abonnés des services à distance, leur permettant de recharger leurs comptes internet et de payer leurs factures téléphoniques sans avoir à se déplacer.

Disponibles depuis ce lundi 16 mars 2020, ces services sont le moyen pour l’opérateur de contribuer au combat pour faire reculer le virus. Conscient que cette situation peut être un handicap pour les consommateurs, l’opérateur a décidé de leur faciliter la tâche à travers ses services à distances. Ils pourront le faire via l’utilisation d’une application portable ou du service clientèle. Tous les soucis de factures, de recharges, internet pourront être gérés sans soucis de voir sa connexion ou sa ligne téléphonique interrompue.

En février dernier, Algérie Télécom, 2ème opérateur du pays avait déjà fait un grand pas vers la digitalisation de la relation client. Par ce moyen, il compte fidéliser ses abonnés dont une bonne partie s’accommode de moins en moins avec de la paperasserie. Alors pour bénéficier de ce service, l’opérateur explique que les clients doivent s’inscrire sur le service Facture électronique. En le faisant, les prochaines pour factures de téléphone atterrissent directement dans la boite email indiquée. Un processus simple et facile.

Rappelons que le 21 novembre 2019, l’opérateur avait lancé l’application E-Paiement espace client, pour le rechargement des comptes Idoom et le paiement des factures téléphoniques.

Gaëlle Massang

Le gouvernement béninois met en ligne une plateforme officielle d’information sur la gestion de la pandémie du coronavirus

[Digital Business Africa] – Le gouvernement béninois a mis en ligne ce jeudi 19 mars 2020, « Infos Coronavirus », une plateforme officielle d’information sur les mesures prises dans le cadre de la gestion de la pandémie du coronavirus au Bénin.

La plateforme renseigne sur les dernières informations relatives à l’évolution du virus au Bénin, les dispositions officielles prises, les vidéos de sensibilisation et d’information. En plus des infographies d’information et de sensibilisation, les numéros à appeler en cas d’urgence et bien d’autres informations utiles.

« Infos Coronavirus » est accessible à l’adresse : https://www.gouv.bj/coronavirus et a pour objectif de lutter contre les fausses informations sur les réseaux sociaux pour ne pas induire les citoyens dans des erreurs fatales à tout le peuple.

En effet, face à l’ampleur de la propagation du Coronavirus ayant occasionné le premier décès en Afrique subsaharienne, notamment au Burkina-Faso, chaque Etat organise sa riposte.

A ce jour, le Bénin compte deux cas importés de personnes infectées par le Coronavirus à savoir : un burkinabè de 49 ans et une allemande de 21 ans. Le gouvernement s’est réuni ce mardi 17 mars en conseil extraordinaire des ministres pour prendre des mesures tendant à réduire la propagation du Covid19 au Bénin. L’une des onze dispositions prises concerne la « limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres du pays. »

Ayant essayé l’auto-isolement sans grand succès, la quarantaine est désormais imposée à toutes personnes entrant sur le territoire par voie aérienne. Dans ce cadre, le gouvernement a réquisitionné un millier de chambres d’hôtels. Si quelques irrégularités ont été constatées lors des premiers essais, le ministère de la santé rassure du sérieux des dispositions prises.

Par ailleurs, le Bénin a suspendu toutes les missions à l’extérieur du pays pour les membres du gouvernement et les cadres de l’administration publique, sauf en cas d’urgence absolue. Le pays a également interdit les manifestations et événements non essentiels à caractère sportif, culturel, religieux, politique et festif. Les citoyens sont entre autres sensibilisés au lavage régulier des mains à l’eau et au savon et au respect de la distanciation entre personnes

Gaëlle Massang

Congo Brazza : le salon Osiane 2020 reporté pour cause de Coronavirus

[Digital Business Africa] –  Le Salon international des technologies de l’information et de l’innovation (Osiane) initialement prévu à Brazzaville au Congo du 20 au 23 avril 2020 est renvoyé à une date ultérieure pour cause de Coronavirus. Selon Luc Missidimbazi, président de l’association Pratic qui organise cet événement, la crise du coronavirus continue à s’étendre.

« Notre pays, le Congo, a adopté des mesures strictes pour arrêter l’expansion du virus, telle que l’annulation de toutes les réunions publiques, conférences internationales et congrès, pendant 30 jours. Nous sommes donc dans l’obligation de reporter à une date ultérieure la 4e édition du salon OSIANE, initialement prévue 20 avril 2020. La nouvelle date sera fixée, par le comité d’organisation, d’ici la fin du mois d’avril et tiendra compte de l’évolution de la situation et du calendrier des activités
internationales
 », explique Luc Missidimbazi. Le comité d’organisation d’Osiane indique qu’il continue la formation en ligne pour les 208 jeunes inscrits au l’Hackathon sur l’intelligence artificielle et le paiement en ligne.

Le président de l’association Pratic rassure de son détermination et de son engagement pour la tenue de la 4e édition. « A chacun d’entre vous, je vous souhaite de passer cette crise
universelle avec beaucoup de courage et je prie le bon Dieu de vous préserver de tout mal
 », souhaite Luc Missidimbazi.

OSIANE est une initiative de l’association des professionnels du numérique PRATIC. C’est une plateforme d’échanges, de réflexion et d’expositions sur les bonnes pratiques du numérique et l’innovation. Le salon se présente comme une réponse au besoin d’accompagnement des acteurs économiques, sociaux et administratifs à tirer profit de l’environnement numérique. En 3 ans, le salon Osiane est devenu l’événement n°1 au Congo Brazzaville rassemblant les passionnés de technologie, les startuppers et dirigeants d’entreprises.

Par Digital Business Africa

COVID 19 : Le régulateur sénégalais réuni les opérateurs de téléphonie pour les appeler à apporter leur contribution

[Digital Business Africa] – L’ARTP a réuni les opérateurs de téléphonie dans ses nouveaux locaux pour les appeler à apporter leur contribution, nous informe Ciomag. Entre soutien logistique, appui financier et contribution technique, rien ne sera de trop pour aider le ministère de la Santé à faire face à la maladie, a expliqué le directeur général de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes, mercredi 18 mars 2020 à Dakar.

Pour Abdoul Ly, l’aide des géants du secteur comme Orange, Free et Expresso est plus que jamais sollicité par ces temps qui courent. « Il s’agit de traduire en actes cet appel du chef suprême des armées et nous, en tant que soldats du numérique, nous nous devions donc de répondre à cet appel », explique d’emblée le régulateur en Chef, à l’adresse des opérateurs reçus à Ouakam » (au bord de l’Océan atlantique, avant d’ajouter que l’objectif, « c’est d’orienter l’ensemble des supports pour les besoins du ministère de la santé. J’ai eu à échanger avec le ministre de la santé et son directeur de cabinet. Ils nous ont fait l’expression de leurs besoins comme nous avons, nous aussi, des besoins par rapport au secteur. Ensemble, nous allons essayer de mutualiser l’ensemble pour y apporter une réponse efficace.

 L’utilisation d’Internet va forcément exploser avec le télétravail. Le besoin également du renforcement de la qualité de service avec l’absolue nécessité de la disponibilité du réseau, d’une bande passante accrue, le besoin du ministère de la communication en matière d’envoi de SMS, relatif au rappel des mesures d’hygiène, le besoin de mise à disposition de numéros pour la cellule d’alerte notamment », détaille Monsieur Abdoul Ly, en prenant soin d’indiquer que ça doit être des numéros « facilement mémorisables ».

Toutefois, la liste est plus longue puisqu’il invite les opérateurs à faciliter les transactions d’argent électronique pour éviter le contact avec les billets de banque vecteurs du virus, et la mise à disposition de matériel médical. Plusieurs personnalités allant du musicien Youssou Ndour au footballeur Sadio Mané ont fait des contributions financières depuis l’appel du Khalife Général des Mourides qui a lui-même offert un chèque de 200 millions de francs CFA.

Le directeur général de l’ARTP a pensé que les opérateurs de téléphonie pouvaient suivre en se rendant davantage utiles. Pour le moment, aucun engagement concret n’a été fait. L’équipe de l’Autorité de régulation des télécommunications et des postes informe qu’un comité technique de suivi de ces doléances en direction du ministère de la santé a été mis en place et que dans les prochaines heures, on connaitra la nature et l’ampleur des décisions prises par les différents opérateurs de téléphonie.

Gaëlle Massang

Coronavirus: les fake news et posts non conformes sur YouTube, Facebook et Twitter seront désormais supprimés par les outils de l’IA

[Digital Business Africa] – Les modérateurs travaillant pour les géants du Web Google, Facebook et Twitter ont prévenu mardi 17 mars 2020 qu’ils allaient devoir s’appuyer sur les outils de modération automatiques gérés par Intelligence artificielle alors que leurs équipes sont en train de quitter leurs bureaux. Cela, soulignent-ils, risque d’occasionner davantage d’erreurs dans la décision de supprimer ou non certains contenus.

Dans un message posté sur son blog officiel, Google explique ainsi qu’il va devoir «temporairement» avoir davantage recours à l’intelligence artificielle sur YouTube «afin de réduire le nombre de personnes devaient se rendre dans nos bureaux». Mais, rappelle-t-il, «ces outils automatisés ne seront jamais aussi précis qu’une modération humaine. Nous les avons configurés de manière à ce qu’ils repèrent les contenus qui pourraient être en infraction avec notre règlement». Ces signalements sont en temps normal vérifiés par un modérateur.

 Ce ne sera plus toujours le cas. L’IA prendra seule sa décision. Par conséquent, «on pourra assister sur YouTube à une recrudescence du nombre de contenus supprimés, dont certains qui ne violent aucunement nos règles», rapporte Siècle Digital. Les créateurs des vidéos pourront toujours faire une réclamation, «mais le temps de traitement sera plus lent que d’habitude». YouTube rappelle par ailleurs qu’il continuera à supprimer toute vidéo propageant de la désinformation sur le coronavirus.

Facebook a annoncé avoir recours à la même politique. Le réseau social dispose de ses propres modérateurs, mais fonctionne aussi avec de nombreux sous-traitants à travers le monde. «Tout au long de cette semaine, nous allons travailler avec ces partenaires pour faire en sorte que leurs salariés n’aillent plus au bureau et restent chez eux. Nous continuerons à les payer», même s’ils ne peuvent plus travailler, annonce-t-il. 

Le réseau social semble plus confiant sur les effets secondaires du recours massif à l’IA: «nos investissements de ces trois dernières années sur ces technologies nous ont préparés à cette situation.» Mais Facebook reconnaît que «le temps de réaction pourrait être plus long et des erreurs pourraient en résulter.»

Twitter est plus direct. «Nous allons davantage nous appuyer sur les outils automatisés pour prendre des décisions sur les contenus dangereux ou trompeurs. Mais soyons clairs: ces outils ne comprennent pas toujours le contexte, contrairement à nos équipes, et cela peut conduire à des erreurs», écrit le réseau social sur son blog officiel. 

Twitter a donc décidé «de pas supprimer automatiquement les comptes» repérés comme étant dangereux par l’intelligence artificielle. Le réseau social dit travailler à un moyen de concentrer les efforts de ses modérateurs humains «là où cela sera le plus efficace». Parmi les idées, instaurer une sorte de gare de triage des contenus problématiques, afin de les classer en fonction de l’urgence à les traiter.

Gaëlle Massang

La presse chinoise déclare qu’Alibaba aurait été capable de créer un algorithme en mesure de détecter le coronavirus

[Digital Business Africa] – À en croire la presse chinoise, relayée par l’Usine Digitale, Alibaba aurait été capable de créer un algorithme en mesure de détecter le coronavirus, avec une marge d’erreur de seulement 4%. Il aurait développé son outil via son propre centre de recherche, Dramo Academy, nous informe Siècle digital. .

L’entreprise chinoise de e-commerce a basé son modèle sur une technologie d’intelligence artificielle et a finalement obtenu un outil de détection fiable à 96%. L’algorithme serait en mesure de détecter une personne malade depuis des images de scanner.

Les chercheurs auraient testé la technologie sur un échantillon de 5 000 personnes infectées et noté que leur modèle est en mesure de détecter un cas en seulement 20 secondes, tandis qu’un médecin passe entre 5 et 15 minutes à analyser le scanner d’un patient avant de pouvoir se prononcer. Puisque fiable à 96%, l’outil aurait été testé officiellement dimanche 15 mars 2020, pour la première fois, dans un hôpital de Zhengzou. Il devrait bientôt être disponible dans une centaine d’établissements de santé chinois.

Pour l’heure, personne n’a fait d’annonce officielle à propos de cet outil. Aucune information ne figure à ce sujet sur le site d’Alibaba, et il en est de même sur le site de son centre de recherche, la Damo Academy. Cependant, si l’information s’avérait vraie, cela ne serait pas si étonnant. Alibaba s’est déjà investi, aux côtés de Tencent, dans le développement d’un nouveau système de QR code avec différentes couleurs pour suivre l’état de santé des habitants. Si cet algorithme existait vraiment, nul doute que cela pourrait grandement faire avancer les choses.  Cela permettrait de détecter les malades bien plus rapidement et de la même façon, de les prendre en charge plus vite et ainsi de limiter la propagation du virus.

Gaëlle Massang

Neural Magic, une startup d’intelligence artificielle, accuse Facebook de vol d’algorithmes « secrets »

[Digital Business Africa] – Neural Magic, une startup d’intelligence artificielle, accuse Facebook de vol d’algorithmes « secrets », nous informe Le Figaro.

Neural Magic est une startup fondée en 2017 par Nir Shavit et Alex Matveev qui se définit comme une “entreprise n’ayant pas recours à du matériel d’intelligence artificielle”. Plutôt que d’utiliser des processeurs graphiques (GPU), l’entreprise aurait développé un code lui permettant d’atteindre les mêmes vitesses avec des CPU.

Comme l’indique The Register, l’an passé, la startup a découvert que ses outils avaient été utilisés par une autre entreprise… Une entreprise qui n’est autre que Facebook et qui a justement recruté son ancien directeur technologique.

Aleksandar Zlateski a été directeur technologique de Neural Magic de mars 2018 à juillet 2019, avant de démissionner et de rejoindre Facebook. Aujourd’hui, si Neural Magic poursuit Facebook et plus précisément l’entreprise de Zuckerberg et son ancien employé, c’est justement, car il soupçonne ce dernier d’avoir volé un logiciel dont la startup est propriétaire.

En faisant cela, l’ancien employé de la startup aurait violé l’accord de non-divulgation et de non-concurrence qu’il a signé au moment de prendre son poste chez Neural Magic, en 2018. Concrètement, Zlateski aurait volé les algorithmes ‘secrets’, autrement dit un code décrivant la démarche à suivre pour alléger des calculs pour des modèles de vision par ordinateur. Des ingénieurs de Facebook s’en servirait depuis (au moins) le mois de novembre, éléments publiés sur GitHub. Le code publié propose une solution open source pour Pytorch.

Ce sont ces publications qui auraient permis à Neural Magic d’argumenter ses accusations, car selon la startup le code et le compilateur publiés par Facebook sur GitHub implémentent les mêmes algorithmes que ceux de Neural Magic”.

Neural Magic a testé le compilateur de Facebook, étape par étape. Les résultats montrent que ce sont les mêmes algorithmes que ceux qu’elle a développé. En plus de cela, la startup cumule des preuves puisque son ancien employé a été félicité par sa nouvelle entreprise pour son implication dans ce projet de développement.

Avec l’ensemble de ces preuves, Neural Magic a écrit à Facebook et son ancien employé afin que le code lui appartenant soit retiré. Un document juridique indique à ce sujet “Dans une série de lettres, les avocats de Facebook et de Zlateski ont catégoriquement refusé de retirer le code ou d’accepter de cesser d’utiliser davantage les informations exclusives et confidentielles de Neural Magic que Zlateski a détournées en étant employé de Facebook”.

Face à ces refus, Neural Magic a désormais pris des mesures pour intenter une action en justice. L’entreprise demande désormais des dommages et intérêts pour violation des lois sur les secrets commerciaux, et pour viol de l’accord de non-divulgation et de non-concurrence. Aucune des deux parties ne s’est exprimée sur le sujet depuis la décision de poursuite judiciaire.

Ces dernières années, Facebook a largement fait usage de l’intelligence artificielle, d’une part pour créer des algorithmes en mesure de faire des mathématiques avancées, d’autre part capable de transformer un style de musique en un autre, voire même simplement une intelligence artificielle utile à son quotidien puisqu’elle permet de supprimer les faux comptes sur le réseau social.

Gaëlle Massang